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EX N° 391 du 18 octobre 2016 - Prix : 250 frs PRESS Hebdomadaire Togolais d’Informations générales, d’analyse et Publicité “Si je devais choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je retiendrais sans hésiter la seconde solution” Thomas Jefferson, ancien Président Américain

ACTU EX PRESS · ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016 3 Placé sous le thème : "La problématique des assassinats politiques en Afrique ", cette conféren-ce-débat a pour objectif

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  • EXACTUN° 391 du 18 octobre 2016 - Prix : 250 frs PRESSHebdomadaire Togolais d’Informations générales, d’analyse et Publicité

    “Si je devais choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je retiendrais sans hésiter la seconde solution” Thomas Jef ferson, ancien Président Américain

  • ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016

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    ACTU

    Le réseau des journalis-tes pour la sécurité mari-time (Jasema), soucieuxd'accomplir la vocationqui est le sien dans latenue du sommet sur lasécurité, la sureté et ledéveloppement enAfrique, tenue du 10 au15 octobre 2016 à Lomé,

    a organisé une conféren-ce de presse le 13 octob-re dernier soit deux joursavant l'adoption de laCharte de Lomé par leschefs de l'Etat del'Afrique. Au cours de cette confé-rence de presse il s'étaitagi pour les membres de

    Jasema d'appeler d'unepart les Chef d'Etats afri-cains à adopter la Chartede Lomé destinée à offrirun cadre juridique adé-quat pour l'exercice desactivités maritimes, etd'autre part d'exprimerleur disponibilité àaccompagner ses diri-

    geants à combattre danstous ses aspects l'insé-curité maritime en vulga-risant la Charte de Lomé." On ne le dira jamaisassez. L'insécurité mariti-me est un enjeu de taille.Il coûte aux pays environ7 milliards de dollarschaque année. C'estpourquoi, le rendez-vousde Lomé vient à pointnommé et permettra,nous l'espérons, uneesquisse de solutionscontre la piraterie mariti-me, la pêche illicite, lapollution de l'environne-ment marin, l'érosioncôtière, l'immigrationclandestine et quesavons-nous encore.C'est pourquoi, les jour-nalistes africains regrou-pés au sein du Jaséma,lancent un appel auxchefs d'Etat et de gou-vernement de marquerl'histoire en donnant vie àcette Charte qui, à n'en

    point douter, offrira uncadre juridique adéquatpour l'exercice des activi-tés maritimes ", a déclaréle président de Jaséma,Arimyoa Tchagnao.Cet appel lancé auxChefs d'Etats africains aété clairement clamédans une déclaration decirconstance lue par levice-président deJaséma, le guinéenIbrahima Koné.Le bureau de Jaséma àtravers ses points focauxsur l'ensemble du conti-nent, a-t-il poursuivi s'in-vestit quotidiennementdans les tâches statutai-res de l'organisationmais surtout dans l'ac-compagnement desautorités togolaises, pourl'information ainsi que lasensibilisation des popu-lations qui seront les pre-mières bénéficiaires desthématiques élaborées." Le Jaséma adhère au

    dynamisme et jouera àtous les égards sa parti-tion dans la vulgarisationde la Charte de Lomé.",a-t-il conclu.Porté sur les fonts baptis-maux depuis le 12 août2016, le réseau est cons-titué au départ des jour-nalistes de 15 paysd'Afrique et s'est vu élar-gi par l'adhésion desjournalistes de 11 autrespays d'Afrique.Précisons que pourmener à bien sa mission,celle de contribuer par letraitement de l'informa-tion et la sensibilisation àla lutte contre l'insécuritémaritime, le réseau s'estdoté d'un site internetwww.jasema.net, surlequel sont disponiblesles informations afféren-tes à ses activités.

    Gabriel Blivi.

    ADOPTION DE LA CHARTE DE LOME :

    JASEMA a joué sa partition

    Cet accord de partenariatvise la promotion et lerenforcement des rela-tions entre les deuxéta-blissements dans leursdomaines d'activités. Ilprévoit l'organisation destages de formation enfaveur des étudiants, deséchanges de savoir-faire,de cours, de documentspédagogiques, des pro-grammes d'enseigne-ment , l'organisation devisites, de rencontrespédagogiques, scienti-fiques et techniques demême que des séminai-res, des cours spéciali-sés et la participation auxprojets et programmescommuns. " Nous allons aider cettejeune école qu'estEmarito à mettre enplace des formations auprofit des jeunes Togolais", a déclaré le DirecteurGénéral de l'Imfmm,Imed ZAMMIT. " Emaritova permettreaux jeunes qui veulent seformer dans le domaine

    maritime de le faire ici auTogo. Nous avons uneformation de qualité. Apart la Tunisie, nousaurons des conventionsavec des établissementsde la France et d'autrespays", a indiqué sonDirecteur général,Essotina Mathias LATTA.Première école de forma-tion aux métiers de lamer au Togo, Emarito estun établissement privé àcaractère scientifique etprofessionnel qui ouvrirases portes le 24 octobreprochain aux titulaires duBepc, du Baccalauréat etde la Licence dans desfilières aussi variées quepointues telles que :1 Transport etLogistique système LMD

    2 Formation à lasécurité à bord de navi-res 3 Option TransportMultimodal (TM) 4 Option PortManutention (PM)5 Option Transit-

    Consignation-Armement(TCA)6 M a s t e rProfessionnel enLogistique et Transport 7 L i c e n c eProfessionnelle enLogistique et Transport 8 Option MatelotPont 9 O p t i o nRadiocommunicat ion(Opérateur des radio-communications)

    10 Option MatelotMachine (Electricité) 11 Option MatelotMachine (Soudure) 12 DIMAMP :Diplôme d'Ingénieur enManagement desActivités Maritimes etPortuaires 13 Option Matelotmachine (mécanique) 14 O p t i o nI n s t r u m e n t a t i o n(Opérateur instrumentis-

    te) 15 Navigation mari-time.Emarito dispense la for-mation initiale au niveauopérationnel, continue etde recyclage nécessaireà la délivrance des titresde formation profession-nelle maritime pourl'exercice de fonctions àbord des navires de com-merce, de pêche ainsique des navires de servi-

    tude armés avec un rôled'équipage, conformé-ment aux dispositions envigueur. L'école aspireatteindre les normes lesplus élevées en matièrede formation des gens demer, de sécurité, desûreté, de protection del'environnement marin, etde la gestion efficiente etefficace à bord des navi-res afin d'avoir un impacténorme sur le renforce-ment des capacités mari-times, le développementéconomique, et lerespect des normes envi-ronnementales au Togoet en Afrique.Emarito est située sur leBoulevard Mobutu Seseseko et dispose d'un siteweb : www.emarito.orgI

    sidore Akollor

    PROMOTION DES METIERS DE LA MER :

    Emarito en partenariat avecl'Imfmm de la Tunisie

    L'Ecole maritime du Togo (Emarito) a signé un protocole de coopération avec l'Institut méditerranéen de formation aux métiers de la mer(Imfmm) de la Tunisie. La cérémonie a eu lieu le mercredi 12 octobre dernier au village des partenaires du sommet extraordinaire de l'Union africaine sur lasécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique.

  • POLITIQUE

    ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016

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    Placé sous le thème : "La problématique desassassinats politiques enAfrique ", cette conféren-ce-débat a pour objectifnon seulement de mettrela lumière sur la vie deThomas Sankara et lescirconstance de sonassassinat mais aussi dedébattre sur les consé-quences des assassinatspolitiques qui ont eu lieudans beaucoup de paysafricains après les indé-

    pendances.Présentant la biographiede l'ancien président dupays des hommes intèg-res, le professeurMagloire Kouakouvi a ditde lui qu'il était un révolu-tionnaire, une icône etl'espoir de toute la jeu-nesse africaine." Quand bien mêmeThomas Sankara n'a paspu aller au bout de salutte ou n'a pas pu réus-sir cette révolution afri-

    caine qu'il incarnait parcequ'il avait été trahi parson compagnon de lutte,il a le mérite d'avoir chan-gé un tant soit peu le sys-tème étatique dans sonpays et donné de la moti-vation à cette jeunesseafricaine d'antan. Il étaitcontre la France-Afrique,contre la consommationet l'utilisation des pro-duits importés de laFrance au Burkina. Ilvoulait faire de la Haute

    Volta qui est devenueaujourd'hui le BurkinaFaso, un pays qui comp-terait sur lui-même et uni-quement sur ses propresressources pour amorcerson développement etson émergence ; ce qu'ila payé de sa vie ", a-t-ilindiqué.Malgré la trahison deThomas Sankara par sonfrère d'arme de l'époqueBlaise Compaoré, le pro-fesseur trouve une cir-

    constance atténuante àce dernier en reconnais-sant qu'il avait néan-moins " combattu le boncombat " aux côtés deson mentor.Pour lui, ThomasSankara et BlaiseCompaoré tous deux desofficiers de l'armée auBurkina Faso, pouvaientchoisir librement decontinuer leur fonction desoldat jusqu'à allerdignement à la retraite,mais ils ont préféré l'inté-rêt supérieur de leurpatrie à leur dignité et ontfait du Burkina Faso, lepays des hommes intèg-res, même si par la suitece dernier a joué le mau-vais rôle en trahissantson frère.Il n'a pas manqué depasser en revue la luttemenée par d'autres gran-des figures panafricanis-tes, anticolonialistes etrévolutionnaires, notam-ment Kwame N'Krumadu Ghana, PatriceLumumba du Congo,Sékou Touré de laGuinée. Ce dernier ayantmême créé sa propremonnaie et a été suividans cette idée parSylvanus Olympio duTogo qui malheureuse-ment n'est pas allé au

    bout de son action, étantassassiné par le truche-ment de la métropolefrançaise.Rappelons que ThomasIsidore Noël Sankara (21décembre 1949 à Yako -15 octobre 1987 àOuagadougou), était unmilitaire, homme poli-tique panafricaniste ettiers-mondiste burkina-bé. Il a incarné et dirigéla révolution burkinabèdu 4 août 1983 jusqu'àson assassinat le 15octobre 1987 lors ducoup d'État orchestré parson successeur BlaiseCompaoré.La jeunesse africaine engénéral et togolaise enparticulier est appelée àse réveiller de son som-meil pour devenir unegénération conscienteafin de redonner unenouvelle dimension à lalutte politique et dire nonaux tares sociales dontles peuples sont victi-mes aujourd'hui enAfrique.

    Gabriel Blivi

    La mémoire de Thomas Sankara honorée à LoméLe 15 octobre dernier a marqué le 29ème anniversaire de l'assassinat du l'ancien président burkinabé Thomas Sankara. Au Togo, l'évè-nement n'est pas passé inaperçu. Pour marquer cette célébration et honorer la mémoire de ce grand révolutionnaire, le ProfesseurMagloire Kouakouvi a animé conjointement avec le mouvement mo5 une conférence publique le samedi 15 octobre dernier à Lomé.

    Les députés burundaisont voté ce mercredi unprojet de loi prévoyant lasortie du Burundi de laCour pénale internatio-nale.

    Sur les 110 députés pré-sents, 94 ont voté oui, 14se sont abstenus et 2 ontvoté contre. Le texte doitégalement passer par leSénat, largement dominépar le parti au pouvoir,avant d'être promulguépar le président de laRépublique burundaise,Pierre Nkurunziza.

    Le Burundi vient ainsi dejoindre l'acte à la paroleaprès avoir annoncé lasemaine dernière sonintention de se retirer dela justice internationalequ'elle qualifie d'être un"moyen politique" utilisépar la communauté inter-nationale pour "opprimerles pays africains", adénoncé le Premier vice-président burundais,Gaston Sindimwo.

    Toutefois, un retrait dupays de la CPI n'entrave-ra pas les poursuites àson encontre, notam-ment l'enquête diligentéepar l'ONU sur les viola-tions des droits del'Homme commises dansle pays depuis avril 2015

    et qui vise 12 personnali-tés du régime burundais- dont le numéro deux dupouvoir, le général Alain-Guillaume Bunyoni.

    Si l'on se réfère au statutde Rome, traité fonda-teur de la CPI, "le retraitprend effet un an après

    la date à laquelle la noti-fication a été reçue" et"n'affecte en rien la pour-suite de l'examen desaffaires que la Cour avaitdéjà commencé à exami-ner avant la date àlaquelle il a pris effet".

    Par ailleurs, bien que la

    CPI ne puisse pasenquêter de sa propreinitiative sur un pays nonmembre, elle pourracependant le faire si leConseil de sécurité del'ONU l'y autorise,comme ce fut le cas pourle Darfour (2005) et laLibye (2011).

    Toujours est-il qu'unéventuel retrait duBurundi ouvrira la voie àplusieurs pays africainsqui envisagent de plusen plus de quitter l'institu-tion judiciaire, l'accusantde n'incriminer que lesgouvernants africains. Laquestion avait mêmesuscité des débats ausein de l'Union africaine.

    Le Kenya avait parexemple annoncé sonintention de quitter la CPIaprès que les chargescontre son présidentUhuru Kenyatta etrécemment son vice-pré-sident William Rutoeurent été abandonnéespour défaut de preuvesalors qu'ils étaient accu-sés d'être impliqués dansles violences postélecto-rales de 2007-2008.

    Source Africanews

    Le Burundi vers une sortie de la CPI

  • Un pari gagné par leTogo qui a pu arrondir lesangles et faciliter l'adop-tion d'une charte africai-ne sur la sécurité et lasûreté maritimes, unecharte qui, une fois rati-fiée, sera contraignantepour tous les Etats afri-cains. "Ce geste est onne peut plus historiquedans la vie de notrecontinent", a déclaré leprésident congolais,Denis Sassou Nguesso,une position saluée parla voix la plus autoriséede l'Union africaine : " …c'est une étape décisivedans la recherche d'unecroissance durable pourle continent ", renchérit leprésident en exercice del'U.A, le Tchadien IdrissDeby Itno. La charte signée créedes institutions nationa-les, régionales et conti-nentales et assure lamise en œuvre de poli-tiques idoines suscepti-bles de combattre nonseulement la piraterie, la

    criminalité et la pêche illi-cite sur les mers etocéans du continent,mais promouvoir égale-ment l'économie bleue. Les pays de l'Union afri-caine s'engagent donc àéchanger leurs informa-tions et leurs expérien-ces. Ils promettent égale-ment de délimiter leursfrontières maritimes, d'a-méliorer leur capacitéd'intervention en mer etd'investir dans la marine.Il est décidé la créationd'un comité composé de15 ministres désignéspour trois ans. Ce comitéveillera sur la mise enœuvre de la charte. Latâche ne sera pas facile,car d'une part, la chartesignée à Lomé resteassez floue sur plusieurspoints et, d'autre part, lesEtats pourront y annexerdes amendements oudes protocoles addition-nels dans les mois àvenir.Par ailleurs, l'Union afri-caine décide également

    la création d'un fonds desûreté et de sécuritémaritimes, mais sansdire comment celui-cisera alimenté. Aussi unmembre de la délégationivoirienne explique qu'ilest souvent difficile derécolter des fonds etqu'Abidjan aurait bienaimé plus de détails surla question.Soulignons que la chartea retenu la définition dela piraterie conformé-ment à l'article 101 de laConvention des NationsUnies sur la mer, adop-tée le 10 décembre 1982: " On entend par pirate-rie l'un quelconque desactes suivants: a) tout acte illicite deviolence ou de déten-tion ou toute dépréda-tion commis par l'équi-page ou des passagersd'un navire ou d'un aéro-nef privé, agissant à desfins privées, et dirigé: i) contre un autre navireou aéronef, ou contredes personnes ou des

    biens à leur bord, enhaute mer, ii) contre un navire ouaéronef, des personnesou des biens, dans unlieu ne relevant de la juri-diction d'aucun Etat;

    b) tout acte de p artici -pation volont aire à l'uti -lisation d'un navire oud'un aéronef, lorsqueson auteur a connais -sance de fait s dont ildécoule que ce navire ouaéronef est un navire ouaéronef pirate; c) tout acte ayant pourbut d'inciter à commettreles actes définis aux let.a) ou b), ou commis dans l'in-tention de les faciliter. "Aucun éventuel droit depoursuite dans les eauxterritoriales d'un autrepays n'est mentionné parla charte.

    Des réticences quiplombent la dynamiqueMême si officiellement,on assure que ce som-

    met est un succès par l'a-doption de la charte "his-torique", tous les paysparticipants n'ont cepen-dant pas signé le docu-ment pour des raisonsdiverses entre autres, ladite charte n'a pas priseen compte l'aspect déve-loppement qui importe àcertains d'entre eux. Eneffet, 22 délégations ontété réticentes à la signa-ture dudit document,parmi elles, on comptedes pays commel'Algérie, l'Égypte,l'Afrique du Sud, leMozambique et surtout leCameroun qui avait pour-tant accueilli un grandsommet sur la pirateriemaritime trois ans plustôt. D'ailleurs, le prési-dent Biya n'a pas fait ledéplacement, il a envoyéson ministre de la justice.

    Entrée en vigueur de lacharte de LoméConformément à sonarticle 50 : " 1. La pré-sente Charte entre envigueur trente (30) joursaprès le dépôt du quin-zième (15ème) instru-ment de ratification, d'ac-ceptation, d'approbationou d'adhésion.2. La Présidente de laCommission avise tousles Etats membres del'entrée en vigueur de laprésente Charte.3. Pour tout Etat membreadhérant à la présenteCharte, la Charte entreen vigueur, en ce quiconcerne cet Etat, à ladate de dépôt de l'instru-ment d'adhésion. "L'article 49 précise lesconditions de signature,

    ‘(Suite à la p age 5)

    ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016

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    POLITIQUE

    AnnonceActu EXPRESS est un

    produit de EXPRESSCOM

    SOMMET SUR LA SECURITE ET LA SURETE MARITIMES :

    La charte de Lomé signée par une trentaine de paysLe sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique a pris fin le samedi 15 octobre dernier à Lomé avec l'a-doption d'une charte dénommée " la charte de Lomé ", signée par 31 pays (dont le Togo), sur les 43 qui y ont pris part.

  • ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016

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    ACTU EXPRESSHebdomadaire togolais d’informations Générales

    Récépissé n°0319/29/05/07/HAAC

    Directeur de Publication

    AKOLLOR Sassou Atialo(+228) 90 78 75 11 / 99 58 62 16

    Rédaction Setognon MA WOUGBE Emmanuel ADJIWANOU

    Robert AVOTOR

    Siège social: Angle 1 rue d’Aného, AvenueMaman N’Danida (Aguiar Komé) Lomé.

    BP: 13211 Lomé-Togoemail: [email protected]

    Tirage: 1000 ExemplairesImprimerie: Saint Louis

    POLITIQUE

    On note la participationde 43 pays africains, 18chefs d'Etat, des Chefsde gouvernements et des

    centaines de délégués àcesommet de hautniveau.L'honneur revenait au

    président togolais de pro-noncer son speech debienvenue à ses pairs : "Notre continent s'est

    donné rendez-vous ici,dans sa volonté de faireface, unie et solidaire, àun défi contemporainmajeur : celui de la pro-tection des mers et desocéans ainsi que la pré-servation judicieuse despotentialités et des res-sources dont ils regor-gent, dans un environne-ment en proie à l'insécu-rité persistante et aux tra-fics en tous genres.Les nouvelles menacesproviennent, pour l'es-sentiel, de la piraterie etdes entreprises criminel-les. Mais, la mer pâtitaussi du non-respect deslimites de l'exploitationde ses richesses ", a

    déclaré FaureGnassingbé qui estimeque " avec la tenue duprésent sommet del'Union sur la Sécurité etla sûreté maritimes et ledéveloppement enAfrique, nous poursui-vons la quête, entaméeensemble plusieursannées en amont, visantà offrir aux filles et fils denotre continent un cadred'épanouissement sécu-risé, prospère et intègre.Un tel cadre englobenécessairement les ter-res et les mers ". Le chefde l'Etat togolais préciseque " Le projet d'unecharte africaine de sécu-rité et de sûreté mariti-mes s'inscrit dans cetteambition d'adopter unefeuille de route - déclinéeà divers niveaux- demise en pratique à brèveéchéance des engage-ments auxquels nousavons déjà souscrit.C'est, dans sa concep-tion, un instrument decoopération appelé às'intégrer naturellementaux cadres déjà exis-tants, qu'il vient complé-ter et opérationnaliser(…) Je formule le vœuque cette charte répon-dra aux espoirs légitimesqu'elle suscite ".Le Secrétaire exécutif dela Commission écono-mique pour l'Afrique,Carlos Lopes a pour sapart salué les efforts desÉtats africains dans la

    lutte contre les actes illi-cites sur les mers. La Présidente de laCommission de l'Unionafricaine a fait ressortir lapart importante des fem-mes dans le secteurmaritime ainsi que leursambitions de contribuerau développement de l'é-conomie bleue.Le président en exercicede l'Union africaine, leTchadien Idriss Deby Itnoa bouclé la phase desallocutions en ces termes: " La Charte constitue uninstrument juridique faci-litant la mutualisation denos moyens et la mise enplace des mécanismesde coordination et desurveillance dans uncadre unifié de lutte cont-re toutes les menacessur l'espace maritime ".Elle permettra égalementde promouvoir le com-merce, l'exploitation desimmenses potentialitésdu domaine maritime,ainsi que la création derichesses et d'emploisdans plusieurs secteurs".Après la cérémonie d'ou-verture, les délégués sesont retirés et les Chefsd'Etat et de gouverne-ments ont poursuivi lestravaux à huis-clos.

    Isidore Akollor

    Suite de la p age 4de ratification, d'accepta-tion, d'approbation etd'adhésion : " 1. La pré-sente Charte est ouverteà la signature, ratifica-tion, ou l'adhésion detous les Etats membresde l'Union conformémentà leurs procédures cons-titutionnelles.2. Les instrumentsde rati-fication, d'acceptation,d'approbation et d'adhé-sion sont déposésauprès du Président dela Commission qui enavise tous les Etatsmembres de de l'UA. "

    Lomé a-t-elle ravi lavedette à Yaoundé ? Le sommet extraordinai-

    re de Lomé s'est tenudans le contexte de lamise en œuvre de lastratégie africaine inté-grée pour les mers etocéans à l'horizon 2050.Dénommée stratégieAIM 2050, elle est uneconvention du sommetde Yaoundé qui a ras-semblé les Chefs d'Etatafricains en juin 2013 surla sécurité maritime etadoptée en janvier 2014à Addis-Abeba. Le sommet de Yaoundéfait suite à la résolution2039 du Conseil desécurité de l'ONU prise le29 février 2013, en per-mettant l'adoption d'unCode de conduite sur laprévention et la répres-

    sion des actes de pirate-rie, des vols à mainarmée à l'encontre desnavires et des activitésmaritimes illicites enAfrique de l'Ouest et enAfrique centrale.

    La stratégie AIM 2050devrait offrir un vastecadre de protection etd'exploitation durable del'espace maritime africainpour la création derichesses. C'est cedocument qui devraitêtreconfortée par unechartecontraignante pourtous les Etats membresde l'Union africaine. La réunion de Lomé vasans nul doute plus loinque celle de Yaoundé car

    elle propose non seule-ment un cadre juridiqueplus large et plus contrai-gnant maisaussi unfonds de sûreté et desécurité maritimes. Lacharte africaine sur lasécurité et sûreté mariti-mes portera à jamais lenom de Lomé, une offen-sive diplomatiquegagnante pour le Togoqui a peut-être ravi lavedette au Cameroun.

    Isidore Akollor

    Faure Gnassingbé a ouvert le sommetextraordinaire de l'Union africaine

    Après les Side-Events (événements parallèles) qui se sont déroulés du lundi 10 au vendredi 14 octobre derniers sur l'esplanade du Palaisdes Congrès de Lomé, place à la Conférence des Chefs d'Étatle samedi 15 octobre 2015 à l'hôtel Radisson Blu-2 février.

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    SOCIÉTÉ

    Placé sous le thème "Entreprise communautai-re, outil de promotion etde renforcement de l'in-tégration économique ",l'assemblée générale aconnu la présence d'unetrentaine de participantsvenant des Chambres deCommerce de l'Afriquede l'Ouest, du SecrétariatExécutif de la Fédérationet de la Commission dela Cédéao.Les temps forts de la ren-contre ont été le renou-vellement du Bureauexécutif de la Fcciao et laprésentation de l'état d'a-vancement du projetSEALINK. Sur le pre-mier point, la Chambredu Commerce etd'Industrie du Togo(Cccit) par la personnede son présidentGermain EssohounaMéba a pris la tête duBureau Exécutif de laFédération.Le SEALINK qui est un

    projet de création d'unecompagnie de transportmaritime vise à mettre enplace un service detransport des marchandi-ses et passagers dans larégion reliant les capita-les à façade maritimedes Etats de la Cédéaoavec extension auCameroun.Dans son discours MmeBernadette Légzim-Balouki a émis le vœu devoir aboutir ce projet quiselon elle constituera unnouveau tremplin pour ledéveloppement du com-merce en général et dusecteur maritime en par-ticulier.Présent à la cérémonied'ouverture, leCommissaire de laCédéao chargé duCommerce , de laDouane et de la libreCirculation, LaouliChaibou, s'est félicité del'intégration sous régio-nale et a annoncé les

    grands chantiers de laCédéao pour la période2016 -2017 , notammentla levée des entraves à lalibre circulation des bienset des personnes, audroit de résidence et d'é-tablissement ; l'applica-tion du Tarif extérieur

    commun(Tec)de laCédéao; le Programmede Transition Fiscale quivise à créer un environ-nement fiscal régionalharmonisé propice audéveloppement du com-merce intra-communau-taire et aux investisse-

    ments privés.Rappelons que la Fcciaoest créée en 1976 à l'ini-tiative des présidentsdes 15 Chambres deCommerce et d'Industriede la région Afrique del'Ouest. Elle a pourobjectifs de donner à la

    communauté d'affairesune voix et un outil pourfavoriser le développe-ment en vue de réduire lapauvreté.

    Gabriel Blivi

    Portant sur le thème"Justice et Équité socia-le, regards croisés desacteurs ", cette rencontreest selon les initiateursun creuset permettant àtous les citoyens togolais

    de réfléchir ensemblesur la situation sociopolitique et économiquedu pays." Il s'agit pour nous departiciper à la remobilisa-tion de la société togolai-

    se parce que cela a étérelevé par plusieursacteurs avisés du pays.On assiste à la nationali-sation de l'indifférencec'est-à-dire que les pro-blèmes que nous ren-

    controns dans notresociété laissent de plusen plus le citoyen indiffé-rent et c'est une trèsmauvaise chose pourune nation lorsque cespropres citoyens devien-

    nent indifférents à lachose publique ", a indi-qué le président du comi-té d'organisation, PrDavid Dosseh qui ajoute: " Nous espérons doncque cette dynamiquenouvelle pourra inciterles Togolais à sortir deleur maison, pour venirvoir ce que vivent lespopulations de l'intérieurpour que chacun mettreà contribution son expé-rience, apporter l'infor-mation et distiller unecertaine éducation ausein de l'ensemble de lapopulation togolaise ".Pendant deux jours desprofesseurs d'université,des syndicalistes, plu-sieurs acteurs de lasociété civile et la popu-lation ont échangé sur denombreuses théma-tiques liées au socialnotamment l'éducation,la santé, les droits del'homme, et autres sec-teurs miniers et agricolessans oublier celui de l'en-

    vironnement.Des projections de filmssur les situations socia-les, des documentaires,des conférencespubliques et des débatsd'échanges ont égale-ment meublées ces 2jours de rencontre. Desvisites de stands ont per-mis aux participantsd'explorer des imagesdes atrocités socialesvécues par les Togolaiset qui ont occasionnédes morts et des blesséstoujours vivants maismarqués à vie.Il faut préciser que larencontre a accouchédes recommandationsqui seront envoyées auxpremiers dirigeants duTogo selon les organisa-teurs dans le but d'amé-liorer le vécu quotidiende tout le peupleTogolais et de corriger l'i-mage sombre du Togo àl'extérieur.

    Gabriel Blivi

    Fin des universités sociales à LoméLe Centre communautaire de Bè (Ccb) a offert son cadre à l'organisation des premières universités sociales au Togo, les 12 et 13 octobrederniers. Initiées par une synergie de trente associations de la société civile, elles ont regroupés toutes les composantes de la vie socio-politique du Togo.

    L'Assemblée générale de la FCCIAO s'esttenue du 13 au 14 octobre 2016 à Lomé

    Les chambres de commerce et d'industrie de la Cédéao ont tenu leur 4e Assemblée Générale du 13 au 14 octobre 2016 au siège de laChambre de Commerce et d'Industrie à Lomé. L'ouverture officielle a été présidée par la ministre du commerce de la promotion du secteurprivé et du tourisme Bernadette Legzime-Balouki.

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    ACTU EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016

    SPORT

    De sources proches dela Ftf, le sélectionneurnational Claude Le Royplaiderait en faveur de lamarque "EREA" dont ilserait actionnaire.D'autres membres duComEx penchent labalance vers l'équipe-mentier "Macron" dont lereprésentant serait leprésident de l'ancienComité de Normalisation,Antoine Folly. Un troisiè-me courant fait mentionde la marque togolaise"SERGIO". A bien obser-

    ver cette situation, l'onest en droit de se deman-der pourquoi tout ceremue ménage autour duchoix d'un équipementierpour habiller lesEperviers?En réalité, il existe desintérêts inavoués quechaque camp chercheraità défendre. En effet, lereprésentant d'un équi-pementier se voit rever-ser des commissionsaprès le contrat. C'était lecas de l'actuel managerdes Eperviers, Pawinam

    Batéma qui devrait obte-nir des commissions dela part du bureau de laFtf dirigé alors parGabriel Améyi qui avaitrefusé de s'exécuter obli-geant Pawinam à recou-rir à la justice. Au delà decette réalité, il est impor-tant que le ComEx analy-se bien la situation avantde prendre une décisiondéfinitive. En effet, depuis quelquesmois déjà, Benissan TétéSerges avait lancé samarque d'équipement

    "SERGIO". Et pour com-bler l'absence d'équipe-ments constaté auniveau des Eperviers, il aété sollicité pour leshabiller. Ce qui a été faitde fort belle manière etsurtout à crédit.Aujourd'hui le ComEx seprépare à lancer unappel d'offre pour retenirun équipementier. Lagrande question quimérite d'être posée estde savoir pourquoi enurgence le ComEx a eurecours aux services deSERGIO et en cemoment où les Epervierssont qualifiés pour laCAN il veut le rempla-cer? Si c'est un aspectde sa livraison qui lui estreproché, le bon sensaurait voulu qu'il en soitinstruit pour que cela soitamélioré.Joint par notre rédaction,le secrétaire de la Ftf ,Pierre Lamadokou décla-re que: "notre souci estde trouver un meilleurcontrat pour lesEperviers qui sont quali-fiés pour la Can. Si nousarrivons à trouver un

    équipementier qui pourrahabiller les joueurs etdonner une enveloppefinancière en plus, ilserait mieux de le choisirau lieu d'en payer jus-qu'au brassard chezSERGIO". Il est vrai que le ComExcherche des sources definancement pour sub-ventionner les clubs etréaliser d'autres projetspour le football national.Mais il est aussi vrai quele ComEx peut rentrer ennégociation avec SER-GIO pour voir quel apportil peut faire pour qu'unpartenariat gagnant-gagnant puisse s'établirentre eux. S'il est sou-vent demandé à uncitoyen d'être patriote etde faire des sacrificespour son pays, les insti-tutions du pays doiventen retour soutenir lesinitiatives de ses fils enles encourageants. Deplus, les appels d'offre auTogo, nous savons ceque cela donne. Pourpreuve quand il s'étaitagit du poste de secré-tariat administratif et

    financier de la Ftf, il avaitété dit qu'il se fera parappel d'offre mais à la fincela a été un simplechoix sans véritableappel d'offre.Rappelons que pour lesmaillots que la Ftf avaitcommandé pour lecompte de deux matchs,il a fallu payer à EREA44.000 euros soit environ28.860.920 F CFA . SiDéjà le Togo doit payerce montant juste pourdes équipements dedeux matchs, il y amatière à réflexion dansla mesure où la marqueSERGIO pour troismatchs des Eperviers "A"et plusieurs autres ren-contres des Epervierslocaux, la dette n'atteintpas encore la factured'EREA. A l'aune de tout ce quiprécède, nous estimonsque l'équipementier"SERGIO" pourra bienfaire l'affaire si le ComExaccepte entrer en négo-ciation avec ce dernier.

    A. Manu

    Les championnats de pre-mière et deuxième divi-sions ont repris leur droitde cité sur toute l'étenduedu territoire après la petitetrêve d'une semaine pourcauses des rencontresamicales des Eperviers.Pour la première division,la lutte pour la tête duclassement est toujoursrude tandis qu'en bas detableau, les choses sem-blent se stabiliser. L'AsTogo Port de Lomé enpleine ascension ravit lavedette à GBikinti de

    Bassar et prend la placede leader après l'avoirbattu sur le score de 3buts à 1. Leader à la jour-née précédente, Gbikintiperd ainsi sa place et seretrouve à la 4e position.Au bas du tableau, Kotokode Lavié reste toujoursbon dernier avec seule-ment 1 point gagné en 6journées de championnat.A signaler quelquespoches de violences surcertains stades commecelui d'Agoè où Agazarecevait Dyto. Pour le

    compte de cette 6e jour-née, 12 buts ont été mar-qués sans aucun matchnul. En deuxième divisionla Snpt obtient sa premiè-re victoire après trois jour-nées de joué. Résultat de la premièredivision:Togo Port 3 # Gbikinti 1,Agaza 0 # Dyto 1, Anges 0# Maranatha 1, Semassi 2# Asko 0, Kotoko 0 #Gomido 2, Koroki 1 # AsOtr 0, Foadan 1 # Unisport0.Résultat de la deuxième

    division:Zone nord: Tac 0 # AsDankpen 2, Sara sport 0 #As Binah 0, Tigre noir 1 #Kakadl 0, Odalou 1 #Foukpa 0, Doumbé 1#Agouwa 1.Zone sud: Gbohloe su 0 #Snpt 1, Etoile Filante 1 #Abou ossé 2, Entente II 0# Asfosa 1, Okiti 1 #Espoir 1, Arabia 1 # ifod-jè 2 .Classement première divi-sion1er AS Togo Port 13 pts+5, 2e Dyto 11 pts+4, 3e

    Koroki 11 pts+4, 4eGbikinti 11 pts+2, 5eGomido 9 pts+1, 6eSemassi 9pts+1, 7eUnisport 8 pts+1, 8eAgaza 8 pts+0, 9eMaranatha 8 pts+0, 10eAsko 8 pts-1, 11e AS Otr 7pts+0, 12e Foadan 7 pts-1, 13e Anges 2 pts-7 et14e Kotoko 1pt-9.Classement deuxièmedivision Zone nord: 1er Odalou 7pts+4, 2e Tigre noir 6pts+2, 3e Sara 5 pts+1, 4eASCK 4 pts +2, 5e AS

    Dankpen 4 pts+2, 6e TAC4 pts-1, 7e Agouwa 2pts-1,8e Doumbé 2 pts-1, 9eFoukpa 2 pts-1, 10e ASBinah 1 pt-2, 11e Kakadl 0pt-5.Zone sud: 1er Ifodjè 7 pts+8, 2e Asfosa 7 pts +2, 3eAbou Ossé 6 pts+1, 4eHirondelles 4 pts+1, 5eArabia 4 pts +0, 6eEntente II 3 pts+0, 7eGbohloe Su 3 pts+0, 8eSnpt 3 pts-8, 9e Espoir 2pts+1, 10e Etoile Filante 1pt-1, 11e Okiti 1 pt-1.

    Emmanuel Adjiwanou

    Le 21 octobre prochainverra le démarrage de lacompétition sur le stadede basketball du stadeomnisport de Lomé. Déjàplusieurs équipes confir-ment leur participationmême si certainescomme Customers duNigéria en homme etdame ont fait défection.La FédérationInternationale de basket-ball association (Fiba)vient de confirmer la

    semaine écoulée l'ins-cription de six clubs mas-culins et trois fémininsqui s'apprêtent à rallierLomé. Afin de bien rece-voir ses hôtes, laFédération togolaise debasketball (Ftbb) a com-mencé une série deréfection du local devantabriter la compétition.La zone 3 regroupe huitpays et cinq d'entre euxseront représentés àLomé dans le tableau

    masculin. Il s'agit duBénin avec Elan sportif etAspac, du Niger avecNigelec, du Nigéria avecKano Pillars, du Ghanaavec Costums Brave etdu Togo avec la Modèle.Chez les féminins, serontprésents, First Bank duNigéria, STTSC du Nigeret l'Etoile Filante deLomé.Afin de bien couvrir l'évé-nement sur le planmédiatique, la Ftbb orga-

    nise ce jour un stage deformation aux journalis-tes sportifs dans seslocaux. Ces journalistesont été choisis et propo-sés par l'Association dejournalistes sportifs duTogo (Ajst). Ce stage vapermettre aux profes-sionnels de la communi-cation de se familiariseravec la pratique du bas-ketball et surtout avec leslois et règlements decette discipline qui n'est

    pas encore très connuedu grand public. Aprèsce premier stage, unautre cette fois-ci consa-cré aux statisticiens de ladiscipline se tiendra le 19octobre 2016 afin de lesrendre plus efficacesdurant la compétition. Par cette organisation, lenouveau bureau de laFtbb compte renoueravec la programmationdes grands rendez-voussportifs au Togo. Son

    président AndréGoungou prévoit organi-ser chaque année unecompétition d'envergurecontinentale ou mondialeau Togo afin de donner lapossibilité aux joueurstogolais de se mesureravec les grands joueursd'autres pays.

    Emmanuel A.

    DOSSIER D'UN EQUIPEMENTIER POUR LES SELECTIONS NA TIONALES DU TOGO:La marque "SERGIO" ne peut-elle pas faire l'affaire?Le débat fait rage dans les arcanes du football national. Plusieurs camps se sont formés au sein du Comité Exécutif (ComEx) de laFédération togolaise de football (Ftf) et chacun y va de son commentaire pour avoir raison et voir attribuer le marché à son équipemen-tier.

    BASKETBALL :La Ftbb affute ses armes pour l'organisation des éliminatoires

    de la coupe d'Afrique des clubs champions de la zone 3

    CHAMPIONNATS NATIONAUX DE FOOTBALL:L'AS Togo Port aux commandes, Asfosa en confiance

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    EXPRESS n°391 du 18 octobre 2016ACTU