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HANDI-Actu 29

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Le magazine de la mission handicap du CCAS de la Ville de Besançon

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Tribune

Jean-Marie BART

La loi du 11 février 2005 a pour objectif d’améliorer l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en atténuant les exclusions dont elles étaient l’objet. Pour cela, la loi a mis en place un système de compensation pour la vie à domicile par une aide humaine et matérielle renforcées, pour l’intégration des enfants en milieu scolaire ordinaire et pour l’insertion professionnelle par des aménagements de postes adaptés au handicap. C’est la loi, mais elle est loin d’être réalisée même si au sein de la C.D.A.P.H.* ( ex COTOREP et CDES) un effort est fait pour satisfaire le projet de vie de la personne en situation de handicap. Mais l’accessibilité malgré les injonctions réglementaires est longue à s’installer, les appareillages sont chers et le reste à charge souvent important, le nombre de places d’accueil en établissements et services progresse lentement. Les associations et les CCAS assurent quant à eux une prise en charge de l’accompagnement très forte afin que les relations sociales, elles aussi, ne soient pas un vain mot. Le Conseil Général, quant à lui, chef de file de l’hébergement des personnes handicapées adultes a fait et fera un gros effort par ses projets Doubs 2010 puis Doubs 2017 pour améliorer la situation : aide à la création de places d’accueil et de service pour tous les handicaps, mise à disposition d’interlocuteurs compétents au sein de la MDPH, financement d’un Fonds de Compensation en appui à la PCH (Prestation Compensation du Handicap). Le forum du Handicap organisé par la ville et le CCAS de Besançon les 17 et 18 novembre 2010 fut, à cet égard, un révélateur des besoins à satisfaire mais aussi de la richesse solidaire des associations.

Jean-Marie BART

Premier Vice-Président du Conseil Général Service des Affaires Sociales et Vice-Président de la M.D.P.H.

C.D.A.P.H. : Commission Des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées C.O.T.O.R.E.P. : Commission Technique d’Orientation et de reclassement professionnel C.D.E.S. : Commission départementale d’éducation spéciale

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SOMMAIRE

TRIBUNE :

signée par Jean-Marie BART

ZOOM :

Ma première visite au forum du handicap

UNE PERSONNALITE BISONTINE : Un point de vue sur le handicap

COUP DE PROJECTEUR :

La Direction du Handicap de la Ville de Besançon

BON A SAVOIR

LU POUR VOUS

AGENDA

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Ma première visite au Forum du Handicap Il est 10 H 30 ce jeudi 18 novembre 2010 lorsque je franchis les portes du Palais des Sports, pour ce qui est ma première visite au Forum du Handicap. C’est totalement par hasard que, quelques jours auparavant, j’avais aperçu les affiches de la manifestation au centre Ville de Besançon. Après avoir effectué plusieurs recherches sur le programme sur internet, je me suis dit que cette journée pouvait valoir le coup. Il est donc 10 H passé de quelques minutes, lorsque j’arrive sur le parking, déjà bondé. Plusieurs agents de sécurité sont chargés de faire la circulation et indiquent que le stationnement, à cet endroit, est réservé aux personnes à mobilité réduite. Les personnes “valides“ sont invitées à se garer au parking de la piscine Mallarmé situé à quelques mètres en contrebas... J’arrive à l’accueil du Palais des Sports. Là, on me remet un sac de bienvenue, un plan comprenant le programme des conférences et on m’invite à remplir divers questionnaires à l’issue de ma visite. Je regarde autour de moi : plusieurs dizaines de stands ont envahi ce qui habituellement est dénommé « l’espace VIP » du Palais des Sports. Très vite, je me rends compte que je suis dans le premier village, réservé à l’emploi et à la formation. « Pôle emploi », « Manpower » ou encore « l’AFPA » font partie des exposants présents. Je décide de faire un tour. L’ambiance est agréable, le contact est chaleureux, les gens avenants. Je ne suis pas à la recherche d’un emploi, donc très vite je m’oriente vers le deuxième village, vie quotidienne, situé au cœur du Palais des Sports. C’est là que les matchs ont lieu généralement. Quelle surprise ! L’endroit est totalement métamorphosé. La salle paraît plus grande que dans mes souvenirs. Autour de moi, je distingue plus de 30 stands (j’apprendrai plus tard qu’il y en avait 48 !) et de grands rideaux noirs semblent cacher quelque chose...

L’espace conférence

J’aperçois des gens dans les tribunes, j’en déduis qu’il s’agit là de l’espace conférence. Je m’approche en silence. Un conférencier (Samuel Landier) est en pleine intervention : « Malgré les textes en vigueur, le libre accès des personnes accompagnées de chiens-guides dans les taxis ou dans les ERP n'est pas systématiquement appliqué et il est encore nécessaire de faire de nombreuses interventions chaque année pour faire respecter ce droit ». Derrière lui, un écran géant retranscrit ses propos en temps réel grâce au système de Vélotypie. Deux personnes sur l’estrade retranscrivent également ses propos en Langue des signes. Le programme de la conférence m’indique que les orateurs sont en train de débattre sur « Quels sont les besoins des personnes handicapées en terme d’accessibilité ? ». Malgré l’intérêt que je porte au sujet, je décide de continuer ma visite pour profiter au maximum des animations et des installations.

ZOOM

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A ma gauche, une pancarte attire mon attention : « Massages gratuits pour tous les visiteurs », intéressant ! J’essayerai de m’en souvenir à l’issue de ma visite. Dans ce village, “Vie quotidienne“, les visiteurs sont nombreux. J’ai parfois du mal à me déplacer dans l’allée centrale. J’emprunte alors une allée parallèle et découvre quelque chose qui m’avait échappé jusque là : autour de moi, des dizaines de tableaux sont exposés sur des grilles tout autour de l’espace conférence. Alors que je suis en train de les regarder, une jeune femme m’invite à voter pour celui que je préfère tout en précisant que le ou la gagnant(e) se verrait remettre un prix à la fin de la journée. Aussitôt je m’exécute et vote pour mon œuvre « coup de cœur ». Après avoir visité les stands qui m’intéressent, je me dirige vers le troisième et dernier village, dédié aux sports et aux loisirs. Ce village est situé dans la dernière partie du Palais des Sports, habituellement réservée aux entrainements. J’arrive et suis immédiatement surpris par l’atmosphère différente qui règne ici. Il y a de la musique, des démonstrations de sports adaptés (aïkibudo, tennis...) ainsi qu’un immense mur d’escalade à l’extrémité de la pièce. Plus loin, des personnes suivent une initiation de tir à l’arc alors que d’autres préfèrent la carabine laser. Je vois aussi des personnes valides s’installer dans des fauteuils roulants. Une personne m’explique alors qu’un parcours de sensibilisation aux handicaps est organisé afin que les visiteurs prennent conscience de la difficulté de se déplacer lorsque l’on a un handicap moteur... Je ne vous parlerai pas de ces multiples rencontres et échanges que j’ai pu avoir tout au long de ma visite, de tous ces stands tenus par des gens formidables, et de l’ambiance festive qui régnait. Si je suis handicapé ? Vous ne le saurez pas. En tout cas j’avais ma place là-bas ce jour là, comme vous, comme eux.

RS

Le mur d’escalade un des nombreux stands

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UNE PERSONNALITE : UN POINT DE VUE SUR LE

HANDICAP

Ewa Baranowska est éducatrice spécialisée au CHAT depuis 1997. Elle a pris part aux préparatifs du forum du Handicap en tant que co-responsable de l’exposition d’œuvres de personnes en situation de handicap.

- Le handicap ça évoque quoi pour vous ? Le handicap, ca me rappelle un souvenir d’enfance. A Cracovie en Pologne, où j’ai grandi, il y avait tout près de chez moi, un établissement accueillant des enfants mal voyants et aveugles. Je les voyais sortir de l’école pour se rendre dans leur parc qui longeait la Vistule. Il m’arrivait d’aller profiter du parc et de discuter avec eux. C’était un établissement qui avait très bonne réputation et était précurseur dans le domaine de la prise en charge des enfants déficients visuels, à l’instar de ce qui se fait au CREESDEV à Besançon. Lorsque je suis arrivée en France, de par ma profession, tout d’abord de monitrice au CHAT puis d’éducatrice, j’ai connu le milieu du handicap. J’ai constaté avec admiration que la prise en charge du handicap est très importante jusqu’à la majorité. En effet, il existe plusieurs sortes de dispositifs adaptés pour répondre aux besoins des enfants en situation de handicap et de leurs familles. A partir de l’âge adulte ou/et après la sortie de l’établissement, la prise en charge est plus complexe et les réponses sont donc moins évidentes.

- Vous qui avez participé au Forum du Handicap 2010 en tant

qu’organisateur du volet artistique, qu’en avez-vous pensé ? En comparaison avec l’édition 2008 je trouve que l’exposition d’œuvres de personnes handicapées était construite différemment afin de la mettre plus en valeur. Avec l’aide des représentants d’Idoine dont c’est une des activités et spécialités, nous avons franchi le cap de « l’expo de pro ». En 2008, nous étions attachés à présenter toutes sortes d’œuvres sans opérer de choix d’opportunité. Nous exposions les tableaux et dessins qui nous étaient confiés. Notre orientation pour 2010 était toute autre. Nous avons défini des critères artistiques et avons écouté nos émotions au moment de la sélection finale. Au travers du décryptage de l’œuvre, ce n’est pas la personne handicapée qui était privilégiée, mais l’artiste ! Revers de la médaille, si je puis dire de « ce virage », la représentativité totale des œuvres n’a pas été possible. Beaucoup d’associations ont compris nos choix et préféré cette expo 2010. En dehors du volet artistique, j’ai vécu le Forum du Handicap comme une journée conviviale où l’ambiance positive était contagieuse. C’était un peu le fil directeur de cette manifestation. Cette journée d’échanges et de partages autour de valeurs communes entre exposants, organisateurs et visiteurs m’a beaucoup plu.

FMB

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COUP DE PROJECTEUR

POUR QUI, POUR QUOI ? La Direction du Handicap de la Ville de Besançon : le Centre des Handicapés Au Travail (CHAT)

Créé en 1967 sous forme associative, le CHAT a été repris en 1979 par le CCAS de la Ville de Besançon. Actuellement, 94 travailleurs handicapés y sont employés. Pour y être admise, la personne doit être reconnue comme tel par la C.D.A.P.H. Comme pour tous les autres Etablissements et Services d'Aide par le Travail (ESAT), l’objectif du CHAT est de favoriser, si possible, le retour en milieu ordinaire de travail, afin de permettre aux travailleurs handicapés une plus grande autonomie sociale et professionnelle. Pour ce faire, le CHAT encadre quotidiennement ses travailleurs : assistantes sociales, moniteurs, chefs de pôles, psychologue... Au total, 19 personnes accompagnent les travailleurs et leur proposent : formation, soutien individualisé, écoute... Le CHAT développe et diversifie également ses activités de production afin que les travailleurs puissent acquérir des compétences les plus larges possibles. Ses activités sont réparties au sein de 3 pôles bien distincts : 2 pôles ESAT et 1 pôle EA (Entreprise Adaptée). Dans le premier pôle, 39 personnes s’occupent principalement du routage de documents : mise sous pli, sous film, colisage, pose d’autocollants, affranchissement... Certains travailleurs du pôle 1 effectuent également le nettoyage et le reconditionnement d’ordinateurs, ordinateurs remis aux élèves des classes de CE2 dans le cadre de l’opération Besançon.clic.

Opérations de routage et de tri des déchets aux pôles 1 et 3

36 travailleurs composent le pôle 2. Leurs activités sont là aussi variées : conditionnement et mise en sachets, soudage, câblage, montage de visserie... Les secteurs d’intervention sont variés : alimentaire, médical, automobile, horlogerie... Enfin, le reste des effectifs effectue du travail de sous-traitance au sein du 3ème pôle, comme par exemple : l’enlèvement et la destruction de papier, de déchets...

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Cédric fait partie des travailleurs du Pôle 1. Avant de travailler au CHAT, il exerçait la profession de cuisinier jusqu’à un accident de circulation il y a quelques années. « Après mon accident, il m’était impossible de reprendre mon ancienne activité. J’ai appris l’existence du CHAT grâce à l’UEROS (Unité d'Évaluation et de Réentraînement et d'Orientation Sociale), et après un stage concluant, j’ai été embauché en CDI au pôle 1 où j’effectue principalement du nettoyage d’ordinateurs. Ici, on travaille de 7 H 40 à 11 H 40 et l’après-midi de 13 H 10 jusqu’à 17 H 10 du lundi au jeudi et le vendredi matin uniquement. Pour l’instant je m’y plais et je ne souhaite pas bouger».

Les travailleurs du CHAT sont avant tout performants !

Mahieddine fait lui aussi partie du Pôle 1, mais contrairement à Cédric, il effectue principalement des activités liées au routage. « Je suis entré au CHAT la première fois en 1988. Peu de temps après, on m’a proposé un emploi en milieu ordinaire. J’ai immédiatement sauté sur l’occasion. Je faisais de la soudure, du câblage, de la vérification de matériel...cela a duré 6 ans jusqu’à ce que je sois licencié pour raisons économiques. Il s’en est suivi une longue période où j’étais démotivé, puis, je suis revenu au CHAT en 2001. Depuis 2 ans environ, je ne travaille plus qu’à mi-temps au CHAT puisque j’effectue des missions à l’extérieur à la clinique Saint Vincent. Nous sommes plusieurs travailleurs handicapés à exercer une activité sur deux sites. Cela nous permet de nous évader, de voir le milieu ordinaire. Personnellement, je n’ai jamais eu de problème d’intégration dans le milieu ordinaire, et je considère toujours le CHAT comme une étape qui me permettra d’évoluer à temps complet vers une autre entreprise, comme je l’ai déjà fait il y a quelques années... » Pour tous les travailleurs, des activités pédagogiques sont également mises en place. Ainsi, en 2010, l’action « Bien dans son corps, bien dans sa tête » a permis à tous ceux qui le souhaitaient de prendre des cours de cuisine et de pratiquer des activités sportives adaptées. RS

Pour plus de renseignements : CHAT : Centre des Handicapés Au Travail

Espace Ampère 26, rue Ampère 25000 Besançon

Tel : 03.81.41.22.22 [email protected]

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Interview vérité d’Hélène Dies et de Jean-Marc Mercier, les deux ergothérapeutes de la direction du handicap du CCAS

Sur une année civile, ces deux professionnels rencontrent 190 personnes en situation de handicap sur tout le département. Les ergo, comme nous les dénommons communément entre nous, sont des maillons clef dans la prise en charge du handicap. Hélène et Jean-Marc, deux « routards » d’une profession qu’ils exercent depuis bientôt deux décennies, ont accepté pour HANDI Actu de nous parler de leur métier. Pour nous en dévoiler les facettes, ils se sont livrés au jeu des questions/réponses. Et si votre question ne figure pas dans la liste, vous pourrez directement les contacter [email protected]

HANDI-Actu : Si vous pouviez résumer le métier d’ergothérapeute en trois mots ?

Globalité, autonomie, qualité de vie

Très succinctement, comment définiriez-vous le métier d’ergothérapeute ?

L’ergothérapeute est avant tout un professionnel de la santé qui évalue plusieurs aspects de la vie quotidienne d’une personne. Voici donc pourquoi la question de la prise en charge globale de la personne est si présente dans le vocabulaire d’Hélène et de Jean-Marc. La vie à la maison, la conduite d’un véhicule, le maintien et le retour au travail, l’emploi des aides techniques, l’aménagement et l’ergonomie d’une pièce lorsque l’on a un handicap moteur etc.… font partie des domaines de compétence et d’évaluation des ergos. Il nous arrive souvent de superviser l’adaptation du domicile… complète Hélène. Notre avantage en tant qu’ergothérapeute intervenant à la demande de la MDPH, est de proposer aux personnes suivies une prise en charge qui s’appuie sur un travail collaboratif entre différents professionnels. Ainsi, médecin, assistantes sociales, kinésithérapeutes et ergos composent l’équipe qui agit au contact des personnes demandeuses. Ce dispositif permet aux personnes en situation de handicap d’affiner un projet de vie correspondant à leurs aptitudes et besoins.

Quel est le profil type des personnes pour lesquelles vous intervenez ?

Le public est vaste. Il s’agit, dans notre cas de personnes adultes ayant des difficultés physiques ou psychologiques causées par le vieillissement, un accident, une maladie ou encore des personnes dont le handicap a évolué et pour lesquelles une nouvelle évaluation est justifiée. C’est le plus souvent à la demande de la MDPH que les ergos de la direction du handicap interviennent sur le terrain. Les sollicitations en direct sont rares.

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Ergothérapeuthes

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un taux d’encadrement entre un animateur pour deux ou trois enfants maxi...

Les animateurs justement, comment sont-ils recrutés ? Ils sont atypiques, c’est une de nos particularités. Lorsque nous recrutons, nous ne sommes pas figés sur un profil de compétences ou de diplôme. Ils peuvent aussi bien venir de la filière sportive, artistique ou médico-sociale. L’important est qu’ils aient le "feeling" avec les enfants. Cela dit, les animateurs viennent souvent de la filière STAPS car ils ont pour atout d’être capables d’adapter les sports. Avec A.L.E.D.D, les enfants en fauteuil peuvent prétendre "sortir de leur fauteuil" pour pratiquer pleinement l’activité. Pour franchir ce pas, le bon profil se situe entre animateur de la filière sportive et étudiant en kinésithérapie, par exemple.

Combien coûte un mercredi à A.L.E.D.D ? Au départ de l’association, nous n’étions pas outillés, comptablement parlant, pour appliquer un tarif distinct en fonction des quotients familiaux. C’est resté un tarif unique. Actuellement, le mercredi après-midi revient à 6 €uros. Depuis 2009, pour les séjours adaptés, des aides peuvent être accordées aux enfants et non plus seulement aux adultes. Il faut savoir, qu’au départ de l’association, c’était le parcours du combattant pour obtenir des subventions de la part des collectivités… Nous n’avions pas d’historique, l’action était innovante et en dehors d’une forte détermination, nous n’avions pas de gage de sérieux… Et si des aides financières sont accordées aux adultes handicapés, il n’en était rien pour les enfants. Et puis en 2001, deux ans après notre dépôt de statut, Françoise Fellman, alors première adjointe au Maire de Besançon a dit : « ok, nous allons vous aider, ce sont des enfants comme les autres et donc un accueil de loisirs comme un autre. Nous allons vous aider et agir

De quelle façon organisez-vous votre travail auprès des personnes ?

La première rencontre a toujours lieu au domicile des personnes demandeuses, cela nous renseigne sur les habitudes de vie qui règne autour de la personne, son environnement familial ou sa solitude. Un premier dialogue s’établit ensuite autour d’une grille de questions. Certaines sont indiscrètes : avez-vous une incontinence ?... Les personnes se confient facilement et c’est toujours assez étonnant de l’avis de Jean-Marc. Puis, vient la phase de la mise en situation. Nous demandons aux personnes de réaliser devant nous certains gestes et transferts. Par exemple, nous observons comment ils passent du fauteuil roulant au lit ou à la baignoire… Plusieurs visites seront nécessaires avant d’établir le rapport d’évaluation qui est ensuite transmis à la MDPH. Mais Hélène et Jean-Marc tiennent à le souligner, aucune situation de handicap n'est comparable et il est important de faire ressortir que l’évaluation s’effectue au cas par cas.

Les missions du métier sont variées

A l’issue du diagnostic des ergos, les personnes handicapées peuvent-elles être aidées financièrement ?

Au-delà des conseils en équipements, c’est là que réside l’enjeu de notre évaluation. Car, après la phase de tests des aides techniques et propositions de transformations de l’habitat (douche accessible, cuisine…), vient ensuite la question du financement de ces équipements nouveaux. Notre travail consiste à informer les personnes sur les différents financements possibles dont la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Lorsque le domicile ne peut être rendu accessible, les financeurs peuvent aussi prendre en charge une partie du coût du déménagement.

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Qu'advient-il pour une personne handicapée qui souhaiterait faire l’acquisition d’un équipement non préconisé ?

Certaines personnes voudraient « tout acheter »…Dernièrement une dame pour laquelle Hélène, qui avait déjà préconisé l’achat d’un fauteuil roulant électrique, a acheté un scooter trois roues pour se déplacer en extérieur. Cela fait double emploi avec le fauteuil et elle ne pourra donc attendre aucune aide au financement pour le second équipement ayant la même fonction. Les ergothérapeutes de la direction du handicap du CCAS de Besançon, nous l’aurons compris, en plus des autres missions, ont donc un rôle d’alerte sur l’emploi des deniers publics.

Dernière question : quelle est le principal projet de l’année 2011 ?

Trois principaux projets se dessinent : continuer notre collaboration avec la MDPH, poursuivre nos actions de formations auprès du personnel d’aide à domicile et des auxiliaires de vie du CCAS et une accentuation de nos actions avec d’autres services du CCAS ou de la Mairie. Et dans la catégorie des petits changements, nous prévoyons de déménager dans les locaux de la direction du handicap à l’espace Ampère sis 26 rue Ampère à Besançon. Gageons que ce déménagement améliorera notre lisibilité.

FMB

Quelques unes des différentes facettes du métier

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Entretien avec Rodolphe DUMOULIN, Directeur Général du C.C.A.S. de la Ville de Besançon et Directeur Général Adjoint des Services pôle “Vie Sociale et Citoyenneté“.

Rodolphe DUMOULIN

Un petit mot sur le Forum du Handicap 2010... Vos impressions ? Que du bonheur ! On a réussi un double défi : l’élargissement des publics - 50% de public en plus par rapport à 2008 - et l’élargissement des thématiques, grâce notamment aux trois villages identifiés : emploi, sport et vie quotidienne autour de la personne handicapée dans la Ville. J’ai, par ailleurs, pu tester le parcours de mise en situation au handicap, organisé dans la rue parallèle au Palais des Sports. C’est une expérience qui m’a marqué. C’était très parlant. Assis dans un fauteuil, rien que sur ce petit bout de voirie, on a déjà un panel représentatif de la non-accessibilité (voitures mal garées, poubelles...). C’est malheureusement ce que beaucoup d’usagers subissent au quotidien. Finalement, c’est une expérience assez déstabilisante, tout comme le souper dans le noir auquel j’avais déjà participé. Quelles doivent-être les priorités d’une Mission Handicap selon vous ? Une de ses missions principales est de contribuer à animer le réseau des acteurs œuvrant dans le champ du handicap (associations, personnes handicapées...). Je veux dire par là, qu’elle doit coordonner et faciliter le travail entre les différentes associations, mais également avec les différents services (urbanisme, voirie...) et d’une manière plus large, avec “le reste du monde“. La Mission Handicap se doit également de contribuer à une meilleure accessibilité dans la Ville. Plus accessible au sens large : travailler à l’intégration des personnes handicapées, mais aussi, promouvoir la mise en accessibilité des transports et des logements. Son rôle est différent mais complémentaire de ce qui est mené au niveau du Département et de la M.D.P.H. notamment... Où la Mission Handicap devrait-elle être plus présente pour accroitre son efficacité (quartiers, écoles…) ? Nous avons une habitude de travail auprès des associations et du monde de l’éducation, notamment la sensibilisation des collégiens.

COUP DE PROJECTEUR

La Mission Handicap de la Ville de Besançon

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Dans le même temps, on voit qu’il y a une nécessité d’élargir notre champ d’action, car le handicap nous concerne tous. Je souhaiterais sensibiliser davantage le monde de l’entreprise, même si nous le faisons déjà un peu par l’intermédiaire du Raid Handi’Forts Par ailleurs, ce qui se fait au C.H.A.T. doit être une vitrine pour la Mission Handicap. Il faut que les entreprises comprennent qu’elles ont un intérêt à se rapprocher des personnes handicapées, car, lorsqu’elles sont bien accompagnées, elles fournissent du travail de très grande qualité. Avec la loi de 2005 nous avons un support incontournable pour nos projets pour nous aider à aller encore plus loin. Justement, la Mission Handicap aura-t-elle encore lieu d’exister au 1er janvier 2015 (échéance de la loi de l’accessibilité pour tous) ? C’est une question légitime. Si le travail était accompli, la mission handicap devrait disparaitre, et on en serait heureux. Cela voudrait dire que nous avons répondu à tous les besoins. Mais je pense que la Mission Handicap a encore de beaux jours devant elle, car il est certain qu’en 2015 tous les travaux ne seront pas terminés, que les mentalités auront encore besoin d’être bousculées. En 2005, on a gagné une bataille, mais pas la guerre. J’ai moi-même été élevé par un père médecin, qui a travaillé à la mise en œuvre de la loi de 1975. Je l’ai entendu protester pendant 30 ans contre cette loi qui était obsolète. Alors certes, la loi de 2005 est une avancée, maintenant il faut passer de cette loi à son application, et c’est bien là l’enjeu de tout ce qui nous attend... Est-ce pour cela que vous avez également fait le choix de créer une Direction du handicap ? Vous savez, la plupart des autres Villes s’en passent. Ce qui se fait à Besançon est plutôt une exception, et une exception dont nous devons être fiers ! La question de l’action sociale dans son ensemble a toujours fait partie de l’histoire de la Ville et du choix politique de ses élus. Cela a commencé quand la Ville a décidé de reprendre le C.A.T. (ancien nom du C.H.A.T.). La création de la Direction du Handicap conforte et confirme le choix de cette question.

Que répondez –vous à certaines personnes en situation de handicap qui disent qu’elles en ont assez de ne pas être traitées comme n’importe quelle autre personne, qu’elles en ont assez d’être mises « dans une case » ... Si l’on part de ce constat, la Mission et la Direction du Handicap ne sont-elles pas une sorte de « stigmatisation » ? On nous fait parfois ce reproche-là. Mais on le fait également à tous les services sociaux spécifiques. C’est l’argument de ceux qui veulent en faire le moins possible. Sur le terrain, on voit bien qu’on a besoin d’outils spécifiques pour répondre à des besoins spécifiques. Et n’oublions pas que la Direction du Handicap est rattachée au Pôle « Vie Sociale et Citoyenneté ». Ainsi, son champ d’action est vaste et elle intervient dans beaucoup de services de la Ville, notamment auprès des Services de la Solidarité et de l’Autonomie.

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HANDI-Actu

Ne pensez-vous pas plutôt qu’il faudrait un référent handicap dans chaque grand pôle de la Ville ? C’est une bonne idée, mais je pense qu’on aura quand même besoin d’une Mission Handicap et d’une Direction du Handicap pour coordonner l’ensemble des référents, et conduire l’ensemble des autres actions de la Mission Handicap.

Demain, la Mission Handicap et HANDI-Actu seront-ils présents sur facebook ? Vous savez, je souffre d’un handicap lié à ma difficulté à apprivoiser les réseaux sociaux et les nouvelles technologies en général. Mais sur le fond, je pense que c’est une bonne idée et que c’est un outil dont on aurait tort de se priver...

RS

Jean-Louis FOUSSERET, Marie-Noëlle SCHOELLER et Rodolphe DUMOULIN

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@ Raid Handi forts

La Ville de Besançon a été récompensée en novembre 2010 pour ses efforts d’accessibilité. Elle a reçu le trophée de la fédération des APAJH (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés) dans la catégorie «accessibilité d’une ville», pour son raid annuel faisant participer handicapés et valides au cœur de ses infrastructures. Les trophées, dont c’était cette année la 6e édition, se veulent à la fois une manière de sensibiliser le grand public au handicap, mais également «d’inciter les pouvoirs publics à intensifier la politique de solidarité nationale à l’égard des personnes en situation de handicap», indique l’APAJH. En plus de celui de la Ville, cinq autres trophées ont été remis dans divers secteurs (sport, école...)

Les organisateurs du raid

@ Récompense « Sport ensemble » Destiné à valoriser les clubs ou associations qui prennent des initiatives en faveur des personnes handicapées, le prix « Sport ensemble » a désigné ses lauréats 2010 le 16 décembre dernier au Palais des Sports de Besançon.

« Entre Temps Escalade » a reçu le prix de l'expérience pour son accueil des publics tous handicaps. Prix de l'expérience également pour « La Décoche Bisontine » pour ses compétitions handisports. Le prix de la rencontre a été remis au « Club Alpin Français » pour ses randonnées pour tous et au « SNB Canoë-kayak » pour le Besathlon. Le prix de la régularité, lui a été remis au « Besançon Basket Club » pour l'entraînement hebdomadaire avec l'ESAT, à « la Française de Besançon » pour l'accueil tout public et l'organisation de championnat, à la Pétanque de Saint-Ferjeux pour une séance spécifique avec « l'Adapei » et au « PSB Aikibudo » pour la pratique valides-handicapés. Le prix de l'innovation, enfin, a été décerné à « l'AS Palente-Orchamps Handball » et à « Besançon Doubs Hockey Club » pour la création d'une section de handihockey.

@ Une nouvelle circulaire sur l'amendement Creton L'amendement Creton prévoit qu'un jeune handicapé accueilli en IMPro (institut médico-professionnel) et atteignant l'âge de vingt ans peut demeurer dans son établissement en attendant qu'une place se libère dans un établissement pour adultes adapté à ses besoins. Pour en savoir plus : http://www.circulaires.gouv.fr/pdf/2010/11/cir_32067.pdf http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006797063

HANDI-Actu BON A SAVOIR

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HANDI-Actu BON A SAVOIR

@ Initiation Langue des signes :

Tous les lundis soirs en période scolaire de 19h à 20h, initiation et découverte de la langue des signes avec Laurent PITOY (sourd) de Roche Canoë Kayak dans la salle Courbet (au dessus de la bibliothèque) à Roche-lez-Beaupré. Communication gestuelle utilisée dans la communauté sourde, la langue des signes est basée sur les expressions du visage, et les mouvements des mains. Elle comporte son propre lexique, sa propre grammaire... Les séances se font dans un esprit ludique sans se soucier des performances linguistiques. C'est avant tout une découverte d'une méthode originale de communication pouvant aussi être utilisée par les entendants entre eux, quelques exemples : bébé dort, on ne veut pas le réveiller, on est en plongée ou en canoë-kayak on entend rien ou presque, d'une voiture à l'autre... Venez nombreux c'est gratuit ! @ Réforme de l'allocation aux adultes handicapés Extrait de réponse: "Malgré les avancées significatives apportées par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, force est de constater que nombre de personnes handicapées sont confrontées aujourd'hui à d'importantes difficultés financières. L'AAH a déjà été revalorisée six fois depuis 2008. Son montant est, depuis le 1er septembre 2010, de 711,95 €, soit près de 15 % de plus par rapport à décembre 2007(voir tableau dans la réponse complète). Dans le même esprit, dès janvier 2011, la nouvelle réglementation de l'AAH permettra aux allocataires qui peuvent exercer une activité professionnelle, même à temps très partiel, de cumuler dans des conditions plus favorables des revenus d'activité avec l'allocation, soit jusqu'à environ 132 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance, contre environ 110 % actuellement. En outre, plusieurs autres mesures favorables seront apportées au dispositif de calcul du montant de l'AAH, afin de permettre de mieux tenir compte des changements de situation impactant le montant de l'allocation, notamment ceux touchant aux évolutions de la situation professionnelle de l'allocataire ou de son conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité. Sénat - 2010-11-18 - Réponse ministérielle N°13456 http://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ100513456.html

@ Le Téléthon passe le cap des 90 M€

Ce n’est pas encore tout à fait le niveau atteint l’an dernier (95,2 M€), mais le Téléthon 2010 devrait rester comme une édition honorable. D’autant que les Français peuvent encore donner sur Internet.

Téléthon 2010

@Changement d'adresse UNAFAM La délégation du Doubs déménage au 9, chemin de Palente, à Besançon. Mail et numéro de téléphone restent inchangés : tél : 03 81 53 68 56 ; mail : [email protected]

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@ Avenir des auxiliaires de vie scolaire Extrait de question: " Offrir aux enfants en situation de handicap une scolarité en milieu scolaire ordinaire est un enjeu de notre société. Les AVS permettent un accompagnement et une aide personnalisée à ces enfants garantissant leur intégration et leur progression scolaire. Cependant, le statut précaire des contrats des AVS pénalise fortement ce dispositif. En effet, les premiers AVS embauchés en 2003 verront leur contrat arriver à terme cette année. Pour certains ayant été embauchés sous statut emploi jeune, cela fera neuf ans d'expérience auprès des enfants. Le lien tissé avec les enfants sera rompu et l'expérience acquise perdue pour la collectivité. C'est pourquoi les AVS mais également l'ensemble de la communauté éducative et les parents demandent un véritable statut pérenne, une formation reconnue et la validation de l'expérience acquise. Dans l'intérêt des enfants en situation de handicap, quelles mesures le Gouvernement compte-il prendre pour garantir un statut et un métier pérenne aux auxiliaires de vie scolaire? Sénat - 2010-11-18 - Réponse ministérielle N°08674 http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090508674.html @ Carte européenne de stationnement A compter du 1er janvier 2011, seule la carte européenne de stationnement pour les personnes handicapées sera délivrée en France. A cette date, les macarons traditionnels GIC (grand invalide civil) et GIG (grand invalide de guerre) cesseront d'être attribués et perdront progressivement toute valeur légale. Les titulaires de ces cartes pourront toutefois continuer de les utiliser - en France - jusqu'à leur date d'expiration. En revanche, elles ne seront plus valables dans les autres Etats de l'Union européenne. Les titulaires de cartes nationales qui n'en disposeraient pas déjà peuvent bénéficier d'une substitution automatique en faisant la demande auprès de leur Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) jusqu'au 31 décembre 2010. Après cette date, l'attribution de la carte européenne de stationnement obéira à la même procédure qu'actuellement : dépôt de la demande accompagnée d'un certificat médical auprès de la MDPH pour les invalides civils et auprès du service départemental de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre pour les invalides de guerre (sur papier libre).

Carte européenne de stationnement

@Photomaton Accessible à Besançon

Ce dernier est situé au Bar/tabac, « Le Rallye » 51 RUE DE VESOUL 25000 BESANCON Tel. : 03 81 60 70 80

BON A SAVOIR HANDI-Actu

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Tous inclus - Réinventer la vie dans la Cité avec les personnes en situation de

handicap

Aux yeux de la société, les personnes en situation de handicap sont encore trop souvent considérées comme des citoyens à part. Et si ensemble nous changions la donne ? Et si, au lieu de demander sans cesse aux personnes handicapées de s'adapter à des transports, des écoles, des lieux de travail, des logements exclusivement conçus pour et par d'autres qu'elles, la société s'adaptait à tous sans prétendre savoir et dicter à leur place ce qui est bon pour celles et ceux qui vivent avec un handicap ? Ce livre montre qu'il est possible de réinventer la vie dans la Cité avec les personnes en situation de handicap afin de mieux vivre ensemble. II s'appuie pour cela sur la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées votée par l'ONU en décembre 2006, ratifiée en décembre 2009 par la France où elle est devenue applicable en mars 2010. S'il ne crée aucun nouveau droit spécifique, ce texte énonce des principes basés sur l'inclusion des personnes en situation de handicap qui doivent être traduits dans les lois et dans les faits. Des initiatives, innovantes en plusieurs pays du monde et relatées dans cet ouvrage, en prouvent la totale pertinence. Précarité, revenus, relégation, sexualité, maltraitance, dépendance, tentation du repli communautaire, ce livre n'élude aucune des questions qui fichent quand il est question du handicap. Loin de se tenir à des constats, il invite tous les acteurs politiques, économiques, associatifs, mais aussi chaque citoyen à revisiter de fond en comble leurs idées reçues, leurs habitudes, leurs réflexes, les lois afin que tous aient Droit de Cité. Broché: 223 pages Editeur : Editions de l'Atelier (21 octobre 2010) Prix : à partir de 19 € Auteurs : Bruno GAURIER et Dominique MICHEL

HANDI-Actu

Lu Pour Vous

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LU Pour Vous

Vivre après l'accident : Conséquences psychologiques d'un handicap

physique

Le handicap physique accidentel est une réalité qui touche de plus en plus de personnes. Les traumatismes qui entraînaient la mort il y a encore quelques années débouchent maintenant, avec les progrès fantastiques de la réanimation et de la chirurgie, sur de nombreuses vies sauvées au prix d'une invalidité souvent très frustrante. Comment vivre après ? Comment vivre sans ce que le handicap physique enlève ? Comment vivre avec ? Il n'existe pas de recette miracle, et la médecine, si elle peut repousser un peu plus loin chaque jour les limites de la vie, se trouve souvent désarmée face aux abandons et aux exclusions entraînés par la brutale survenue d'un handicap physique. Handicapé physique à la suite d'un accident de la circulation, l'auteur a donc cherché à comprendre, à travers son vécu de la situation, les répercussions psychologiques du traumatisme invalidant

Broché: 160 pages

Editeur : Chronique Sociale; Édition : 3e édition (16 septembre 2010)

Prix : 15€

Auteur : Jean-Luc SIMON

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CONGRES UNAPEI (Union Nationale des parents et amis des personnes

handicapées mentales) Le 17 juin 2011 assemblée générale Le 18 juin 2011 congrès ouvert à tous de 9H00 à 17H30 (visite d'expositions artistiques de personnes handicapées mentales, visite de stands de partenaires, débat dans la salle de spectacle, etc...) à MICROPOLIS salle de spectacle et grand hall. Contact : Mr Dominique PREVOT UNAPEI 15 rue Coysevox 75876 PARIS Cedex 18 01 44 85 50 73 [email protected]

ASSISTANT FEDERAL SKI ALPIN HANDISPORT 5 et 6 février 2011 à Métabief

Pour qui? Parents, bénévoles d’associations, professionnels d’établissements spécialisés, particuliers, partenaires… licenciés à la fédération française handisport. Un bon niveau en ski est recommandé ! Pourquoi? L’assistant fédéral ski alpin handisport n’a pas de responsabilités pédagogiques. Il peut accompagner sur les pites : des personnes déficientes motrices autonomes en uniski, dual-ski et en kart-ski, ainsi que des personnes déficientes visuelles autonomes en ski debout. Coût de la formation : * Frais pédagogiques : 100 euros Inscriptions : Comité Régional Handisport de Franche Comté 03.81.51.63.22 *Frais d’hébergement et restauration : 30 euros / jours Inscriptions: APACH’Evasion 06.61.02.01.31

AGENDA

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CONCERT CHORALE avec la participation de la Chorale « La Chantoillotte »

Au profit de l’Association « Accueil SCLEROSE en PLAQUES du Doubs » Entrée libre, le Samedi 12 FEVRIER 2011à l’Eglise de FRANOIS Heure de début : 20 H 30, fin vers 22H Contact : [email protected] ou au 03 81 86 75 96

Retransmission des Championnats d’Athlétisme Handisport sur TV5 Monde

Du dimanche 23 au dimanche 30 janvier 2011 à 20h55, TV5MONDE France Belgique Suisse diffusera un résumé quotidien des Championnats du Monde d’Athlétisme Handisport qui se déroulent du 22 au 28 janvier prochains en Nouvelle-Zélande. En réunissant plus de 1000 athlètes venant de 70 Nations, ces Championnats du Monde d’Athlétisme sont le deuxième plus grand rassemblement handisport (après les Jeux Paralympiques). Les meilleurs moments des épreuves seront proposés dans un tout en images de 5 minutes diffusé quotidiennement sur les 8 signaux de TV5MONDE à heure de grande écoute