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L’actusens

presséDerrière cette fausse couverture de magazine se cachent deux évènements marquants de la fin d’année 2013.

© AFP© AFP

Tous les périodiques de Bel-gique, soient-ils quotidiens ou non ont fait leur Une des deux mêmes évènements. Ce n’était plus arrivé depuis 1986 où étaient unanime-ment mis à l’honneur la Coupe du Monde qui se déroulait au Mexique et Coluche, mort le 19 juin de cette année.

Tous les périodiques

de Belgique, soient-ils

quotidiens ou non ont

fait leur Une des deux

mêmes évènements. Ce

n’était plus arrivé

depuis 1986 où étaient

unanimement mis à

l’honneur la Coupe du

Monde qui se déroulait

au Mexique et Coluche,

mort le 19 juin de

cette année.

Je ne sais pas du

tout ce que je pour-

rais écrire mais cela

importe finalement

assez peu car les car-

actères ne se voient

pas. Ils sont trans-

formés en rectangles

de tailles diverses

selon la quantité de

caractères.

Nom auteur

De quels évènements est-il question ici ?

Que laisse penser cette couverture ?

Quand ont-ils eu lieu ?

INTERNATIONAL

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Quels sont les différents éléments de l’image ? Tous sont-ils en lien direct ? L’un d’eux n’a-t-il pas une orientation particulière ? Cela produit-il un effet ?

D’après le titre, quelle est la ligne éditoriale ?

Deux évènements marquants font la une de tous les périodiques du Royaume.

Observe les différentes unes sélectionnées.Répartis-les en 3 groupes selon qu’elles mentionnent les évènements ou non.

Tu devrais arriver à un classement de ce type

La Capitale

Courrier International

Les InRocKuptibles

Le MondeLa Croix

Le Figaro

Le Soir

Libération

Comment expliquer que le Courrier International ne parle pas de Mandela ?

Sont-ils terminés à la date de publication ?

Sont-ils anodins ?

Une raison géographique ?

Pourquoi si peu de unes titrent sur les évènements en Ukraine ?

Belgique

Tous les périodiques accordent-ils la même place en une aux événements ? Pourquoi ?

Feuillète les dif-férentes éditions et vérifie si la présence d’articles sur le sujet est corollaire d’une annonce en une et de la place qui y est consacrée.

Révolution en Ukraine

mort de Mandela

Observe les différentes caricatures et essaie de les décoder.

Mandela est-il dit magicien de la couleur parce qu’il y en a 7 différentes sur le drapeau ?

Pourquoi Hollande est-il en tenue militaire et l’Ukraine évoque-t-elle la Centrafrique ?

Pourquoi le Premier ministre israélien est-il aussi concerné par une forme d’appartheid ?

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Que dénonce cette caricature, au-delà de con-cerner la cause des Ukrainiens ?

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Quels sont les ingrédients d’une bonne caricature ?

Tous les journaux qui évoquent un certain sujet en parlent-il de la même manière ?

Confronte deux articles qui concernent la cérémonie d’hommages à Mandela

QQOQCCPUI

ÙUOI

UAND

OMMENT

OMBIEN

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La réponse à ces questions permet de vérifier la couverture informationnelle de l’article.

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Plus on est haut dans la structure de l’article, plus l’information se doit d’être condensée.aaaaaaa

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Repère les différentes parties d’un article

Imagine et complète ce qu’il manque

Le corps de l’article La rubriqueLa chuteL’attaqueLe chapeauLe titreL’exergue

Troisième semaine sans que ne vibrent les filets

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QuiQuoiOùQuandCommentCombienPourquoi

Nelson MandelaSes funéraillesDans un stade, à SowetoUne journée de décembre 2013En grande pompe, publiquementPrès de 50000 personnesPour honorer son combat

D’après ce que tu sais ou ce dont tu te doutes, réponds à ces différentes questions.

Que montrent les illustrations ?

Sur quoi semble se focaliser ce quotidien ?

L’accord est-il correct ?Quel ton certains termes donnent-ils ?

Du titre à l’attaque, quelles réponses à ces questions obtient-on ?

Quel est le rôle de ce paragraphe ? Quel effetproduit-il ?

Quelle clivage très net est amorcé dans ce para-graphe et repris dans le suivant ?

Comment l’évènement est-il transformé ?

Explique-le, notamment par des indices grammaticaux........................................................................................................

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Le vribrant hom-mage d’Obama à MandelaLe président américain l’avoue: sans Madiba, il ne serait peut-être pas là où il est aujourd’hui.

Le président américain l’avoue: sans Madiba, il ne serait peut-être pas là où il est aujourd’hui. Tous les grands de ce monde se sont donné rendez-vous au stade FNB de Soweto, à Johannesburg. D’Obama au président indien en passant par François Hollande et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon. Il y avait des Belges, aussi. Le Roi, Didier Reynders, Kris Peeters, Rudy Demotte... et quelques privilégiés de la presse, dont nous faisions partie. Ambiance.

Franchement, lorsque mon téléphone a sonné samedi soir, alors que j’étais au restaurant en famille, je me suis demandé que répondre. Mon rédacteur en chef adjoint me proposait de partir dès lundi matin à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pour un retour prévu à 5 heures du matinle mercredi! Onze mille kilomètres à multiplier par deux! Cela faisait beaucoup, avouez-le. Mais ce n’était pas une proposition comme les autres. J’avais rendez-vous avec l’Histoire! Etre présent dans le stade de Soweto pour commémorer le départ d’un grand homme, Nelson Mandela. Et me voilà dans ce stade qui pourrait contenir 95.000 personnes. Depuis qu’on a mis le pied en Afrique du Sud, il drache. Une pluie qui s’abat encore maintenant, au moment où j’écris ces lignes.

Ils sont 50 à 60.000 à être venus. Le peuple. Bien entendu. Des Sud-Africains à la peau noire qui n’ont pas oublié ce que représentait pour eux «Madiba».

QUATRE PRÉSIDENTS US

Puis, il y a les autres. Tous les grands de ce monde qui ne pouvaient pas ne pas être là. Quatre présidents américains (Obama, Bush Jr, Clinton et Carter), deux Français (Hollande et Sarkozy), les Premier ministres indien, brésilien (c’est une femme), Raul Castro, Ban Ki-Moon, de nombreuses têtes couronnées, dont la nôtre. Et, cerise sur le gâteau, des stars mondiales: Bono, le chanteur de U2 qui était un ami de Mandela, Charlize Theron ou Naomi Campbell.

Je me retourne et je tombe sur la légende de l’équipe de rugby des Springboks, François Pienaar. En levant la tête, à l’échelon supérieur, je distingue John Major, l’ancien Premier ministre britannique. Oui, tout le monde est là, ou presque, pour saluer la mémoire d’un homme décédé le 5 décembre dernier, à l’âge de nonante-cinq ans. Le Premier ministre Di Rupo et le Roi des Belges n’hésitent pas à le comparer à Gandhi. Une fameuse revanche post mortem pour Nelson qui fut considéré comme un terroriste jusqu’en 2008 par les Américains!

Vous l’avez peut-être vu mieux que moi, grâce aux télés et à leurs gros plans, la cérémonie a certes été chaotique mais il y a eu des moments émouvants, venus d’abord du peuple qui aimait tant Mandela.

Même le ciel était en deuil. Lourd d’une pluie incessante, il a fait peser une mélancolique grisaille sur le stade de Soweto où, hier, l’Afrique du Sud a rendu un hommage solennel à Nelson Mandela. Le ciel avait assorti sa couleur aux costumes sombres de la cinquan-taine de chefs d’État dans les tribunes, àla toile de fond des deux écrans géants montrant « Madiba » et son chaleureux sourire, au visage fermé de Graça Machel, son épouse et désormais sa veuve, assise sous l’auvent bordé de couronnes de leurs réservé à la nombreuse famille de Nelson Mandela – trois filles, dix-huit petits-enfants et douze arrière-petits-enfants.

Le gris était peut-être bien choisi, qui dit aussi le doute face auquel se trouve désormais l’Afrique du Sud. Hier, elle a dit adieu à son père fondateur, sans lequel elle devra désormais apprendre à vivre. À travers leurs dirigeants, l’Afrique et le monde se sont tenus à côté d’elle. La première vient de perdre l’une des rares igures dont elle se montreunanimement fière et le second, un mythe vivant qui a traversé le vingtième siècle.

De quoi parlent ces paragraphes ? Qu’apportent-ils comme informations ?

Sur quoi l’article de La Capitale se focal-ise-t-il surtout ?

La plupart des infor-mations qui s’y trou-vent sont elles des réponses aux 7 ques-tions ? Et le titre ? Et le chapeau ?

LE SHOW OBAMA

Puis, comment passer à côté du discours de Barack Obama? Comme le dit une amie, c’est le seul dirigeant à se permettre de mâchouiller un chewing-gum en pleine cérémonie tout en restant la vedette incontestée du jour. Il ira même jusqu’à serrer la pince à Raul, Castro, le frère de l’ennemi Fidel. «Son discours a été exceptionnel»,lâche Elio Di Rupo qui a trouvé son maître. «Les Sud-Africains accueillaient l’un des leurs. J’ai trouvé cela émouvant, la preuve que notre société a bien changé. Il a parlé de lui-même. Il a avoué qu’il ne serait peut-être pas là aujourd’hui s’il n’avait pas été inspiré par les actions de Mandela. Et en plus, Obama a évoqué le sida. En Afrique du Sud! Il fallait oser... Mais je crois qu’il aurait pu tout faire aujourd’hui, tant le public était acquis à sa cause.»

Du côté des images fortes, on gardera aussi celle de Winnie, la deuxième épouse de Mandela embrassant Graça, la troisième épouse qu’il laisse veuve. Dimanche, le père de la nouvelle Afrique du Sud sera enterré à Qunu, le village où il a passé son enfance. Il pourra enfi n trouver la paix.

Compare les « images fortes » entre les deux extraits.

Que dit-on du passé privé de Nelson Mande-la de part et d’autre ?

À ton avis, de quel journal est issu ce 2e extrait ?

Comment pourrais-tu cartographier, en les ordon-nant, les informations de l’article de SudPresse ?Voici les éléments élémentaires dont tu peux te servir.

de 2eordre

un lien Un lien peut être de plusieurs ordres. Le plus souvent :1/ Un apport de sens par rapport à un élément d’un ordre supérieur.2/ Un rapport logique ou sémantique avec un élément de même ordre.

information de 1e ordre

Voici un exemple de ce que tu as pu obtenir comme schéma informatif

Obama

Journaliste

discours

Afrique duSud

Person-nalités

Présidentindien

Soweto

Stade

90000places

5 dé-cembre

60000pers.

FrançoisHollande

Di Rupo

Bono

GeorgeBush

grandhomme

Enter-rement

épouses

mort

1

3

4

56

2

MAISMandela

Le lecteur se sera aperçu que nous ne complétons pas entièrement le schéma et qu’il ne figure ci-dessous qu’à titre exemplatif.

Exemple

Mandela

mort

05/12

cérémo-nie

95 ans

Soweto1

2ET

La couleur permet de figurer les informations qui apparaissent dans un même paragraphe ou dans un même groupe d’informations.

Remarque : La progression n’est pas toujours linéaire et, pour éviter les répétitions, des traces du thème peuvent surgir dans la zone rhématique.

Pour t’aider, identifie comment l’information pro-gresse.

Le mentor africain est mort le 5 décembre 2013.

Quelle est ta première impression sur la construction de l’article ?

Ton schéma confirme-t-il la tendance du journal que tu as dégagée ?

Le titre de l’article est-il bien choisi ?

Observe d’abord comment se structure l’information dans la phrase

Zone contenant l’informationconnue, celle dont on parle, on l’appelle

la zone thématique

Zone contenant l’informationnouvelle, on l’appelle la zone

rhématique

On y trouve le noyau de phrase, sescompléments et parfois des compléments

de cadre

On y trouve le prédicat

Observe, pour cet autre extrait

Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1943, a�n de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948. L'ANC est interdit en 1960, et la lutte paci�que ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage et des actions terroristes contre des installations publiques et militaires. Le 5 août 1962, il est arrêté par la police sud-africaine sur indica-tion de la CIA, puis est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité lors du procès de Rivonia. Dès lors, il devient un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et béné�cie d'un soutien international croissant.

D’après Wikipédia

Procédons phrase par phrase...Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1943, a�n de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci.

Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948.

De quoi parle-t-on ?

thème rhème

Qu’est-ce qu’on en dit ?


Dans quel cadre ?


Nelson Mandela entre au Congrès national africain (ANC) en 1943, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci.

il [Nelson Mandela]

Devenu avocat,


Dans quel cadre ?

Mandela

la lutte... tangible,

participe à la lutte non-violente contre les lois de l'Apartheid, mises en place par le gouvernement du Parti national à partir de 1948.

L'ANC est interdit en 1960, et la lutte paci�que ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage et des actions terroristes contre des installations publiques et militaires.

De quoi parle-t-on ? Qu’est-ce qu’on en dit ?

L’ANC est interdit en 1960


fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagnede sabotage et des actions terroristes contre desinstallations publiques et militaires.

et

Décompose seul l’information des deux phrasessuivantes

Complète ensuite le tableau suivant :

Thème

Th1 Nelson Mandela Rh1 entre au... celle-ci

De quoi parle-t-on ? Rhème Qu’en dit-on ?

Th2 (< Rh1) L’ANC Rh3 est interdit... 1960

Th1 il Rh2 participe...de 1948

Cadre devenu avocat

Th1 il Rh4 (< Th2) fonde... militaires

Cadre la lute... tangible,

et

En appliquant cette façon synthétique de présenter l’information, tu observeras comment

elle progresse et ce que les journalistes ont choisi de mettre en avant.

Pour qu’un texte soit bien construit et que les phrases qui le composent soient bien liées, il faut, entre autres, veiller à ce que les thèmes successifs puissent être reliés à des thèmes ou des rhèmes précédents.

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