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ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Novembre 2014 Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par : SEREHO Alain Tripier N° de contrat : 1302C0110 Coordination technique : BENOIT Olivier Direction\Service : Direction Economie Circulaire et Déchets / Service Produits Efficacité Matière ADEME Angers RAPPORT FINAL

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS … · 2016-07-20 · LONGEAUD Etienne ECOFOLIO ... En conséquence ces données ne prennent pas en compte les tonnages de produits finis importés

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ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE

Novembre 2014

Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par : SEREHO – Alain Tripier

N° de contrat : 1302C0110

Coordination technique : BENOIT Olivier Direction\Service : Direction Economie Circulaire et Déchets / Service Produits Efficacité Matière

ADEME Angers

RAPPORT FINAL

Novembre 2014

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REMERCIEMENTS

Un comité de pilotage a été constitué pour suivre les travaux :

Nom Prénom Représente

BACARDIT CARO Anna AMORCE

BASCLET Giulia FECD

BISQUERT Hanaé UDA

BOBIN Valérie UNIC

BOHAIN Bertrand CNR

BOULET Laura UDA

BRALERET Charlotte MEDIAPOST Communication

COTTIN Hadrien AFDPE

CUSSAGUET Camille IDEP

CUYNET Delphine FEB

DAMNJANOVIC Maria DGMIC

DE BORDA Véronique SYNDICAT NATIONAL des Editeurs d'ANNUAIRES

DE TORQUAT Louis PAGES JAUNES

DECULTOT Bernard COPACEL

DENORAY Patrick COPACEL

DURQUETY Ana FEDEREC

FAURE Sébastien CGPME

GARNIER Nicolas AMORCE

GAUDRON Maud PRESSE GRATUITE

GENNEVIEVE Pascal FEDEREC

GISQUET Karine MEDDE

GRILLARD Maud UPREG (Union de la Presse en Région)

HEBERT Catherine ADREXO

HERBELOT Nadia MEDDE

HULIN Laurence MEDIAPOST Communication

JOLY Patrick IMPRESSION NUMERIQUE ET SERVICES GRAPHIQUES

JOLY Audrey MEDDE

KIRCHOFER Patrice DGMIC

LACOUR Paul-Antoine COPACEL

LECOINTE Sophie Ministère de la Culture

LENOIR Pascal SNE

LEVASSEUR Guillaume COPACEL

LONGEAUD Etienne ECOFOLIO

MAHO Alexis LA POSTE

MARTIN Mickaël ECOFOLIO

MASSEUBE Florian CGPME

MATTELY Benjamin UNIC

NUSSE Jean-Marie UFIPA

OBERLE Sylviane AMF

PADOVANI Catherine Ministère des Finances-Douanes

POUYAT Marine FEVAD

RICHARDEAU Chantal UNIC/CGPME

ROBERT Jean-François ECOFOLIO

ROUSSAT Nicolas AMORCE

SUBILEAU Agathe MEDDE

TROQUET Claire Ministère des Finances-Douanes

VERGNON Clotilde FNADE

ZEH Julien Fédération Française du cartonnage et articles de Papeterie

Nous tenons particulièrement à remercier Pascal Genneviève (FEDEREC) Gilles Gautier (UNIC), Valérie Bobin-Ciekala (IDEP), Alexis Maho (La Poste), Mickaël Martin et Jean François Robert (Ecofolio), pour leur écoute, leur participation aux travaux et leurs précieux conseils.

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Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (art. L 122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le Code pénal. Seules sont autorisées (art. 122-5) les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé de copiste et non destinées à une utilisation collective, ainsi que les analyses et courtes citations justifiées par la caractère critique, pédagogique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, sous réserve, toutefois, du respect des dispositions des articles L 122-10 à L 122-12 du même Code, relatives à la reproduction par reprographie.

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Résumé et avertissement

Ce rapport correspond à l’actualisation des travaux réalisés par SEREHO pour le compte de l’ADEME sur la consommation de papiers à usages graphiques consommés en France en 2013. Il s’agit de la cinquième analyse conduite par SEREHO, correspondant à l’année civile 2013, visant à évaluer les quantités de papier à usages graphiques utilisées en France et leur potentiel de récupération en vue d’un recyclage. Les résultats présentés dans ce volume sont principalement fondés sur des travaux d’actualisation. Des approches différentes ou complémentaires sont utilisées chaque fois qu’une opportunité apparaît, Il s’agit de tenter d’améliorer la qualité des résultats en mettant en œuvre des moyens de recoupement différents. Rappelons que pour certains gisements l’obtention de données précises demanderait la mise en place d’études approfondies spécifiques, permettant des apports plus précis que les données recueillies à dire d’expert. Compte tenu du nombre considérable d’activités économiques concernées et de la diversité (en quantité et en qualité) des données disponibles ou accessibles, le degré de précision et la qualité des résultats sont variables selon les chapitres. Comme dans les deux précédentes éditions, un indicateur de qualité des estimations permet au lecteur une utilisation « avertie » des chiffres, pour chaque marché Une étoile : Estimation approximative, calculée sur des bases peu fiables ou impossibles à valider Deux étoiles : Estimation de qualité moyenne Trois étoiles : Estimation de qualité haute, réalisée à partir de données ou de sources présentant apparemment les qualités de fiabilité et de sérieux requises Usuellement les données de cadrage, issues des organismes professionnels concernés permettent de délimiter les évaluations des différents segments de consommation :

Les données macro-économiques de consommation de papier qui définissent le périmètre.

L’activité des industries graphiques et les échanges extérieurs de produits semi finis ou finis qui couvrent environ 90% des besoins « impression » du marché français, le solde étant fourni par les imprimeries intégrées.

L’activité des acteurs de la récupération et du recyclage des déchets. Les difficultés constatées pour l’analyse de l’année 2013 subsistent :

La mesure de l’activité des imprimeurs a perdu de la précision depuis qu’elle est gérée par le SESSI, selon des normes européennes moins fines que celles utilisées auparavant par l’UNIC.

L’absence totale d’outils statistiques au niveau de détail requis pour la plupart des catégories de produits visées par l’étude.

La non divulgation de données considérées confidentielles par certains acteurs des métiers concernés, logiquement lorsqu’ils se trouvent en situation de quasi-monopole.

La complexité des flux entre les papetiers, les industries de la transformation du papier, les grossistes, les fournituristes

1, les entités utilisatrices de produits finis ou semi finis

(entreprises publiques et privées, collectivités territoriales, particuliers).

Le fait que la plupart des entités concernées soient émettrices et consommatrices.

1 Fournituriste : distributeur de fournitures de bureau

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La comparaison directe avec les chiffres des éditions précédentes n’est pas toujours possible pour plusieurs raisons :

Dans certains cas les résultats obtenus en 2013 sont remis en cause par des publications officielles fixant des résultats indisponibles au moment de l’étude. Dans ce cas il convient de procéder à des rétropolations « techniques ». Ces rétropolations sont signalées dans les tableaux.

Les évolutions conjoncturelles et structurelles, parfois violentes rendent les comparaisons très éloignées du « toutes choses égales par ailleurs »

Dans la plupart des cas, la production des chiffres 2013 a nécessité une analyse des données 2012, pour comprendre les évolutions observées par rapport à 2011. Historique Dans la mesure du possible, les séries par produits, initiées depuis 2004, figurent dans des tableaux récapitulatifs indiquant l’évolution des tonnages de papiers consommés. Deux raisons principales font que cette information est parfois manquante : soit le produit n’est pas suivi en tant que tel depuis 2004, soit les évolutions du marché ou du mode de calcul rendent caduques les comparaisons. Caractérisation des sources d’information Les sources d’information peuvent être classées en plusieurs groupes :

Les sources officielles, INSEE, ministères, agences publiques.

Les sources récurrentes donnant des chiffres selon une périodicité fixe. C’est souvent le cas des productions des organisations professionnelles qui collectent des informations auprès de leurs adhérents.

Les études périodiques le plus souvent annuelles qui compilent des données de différentes origines et qui présentent des analyses et des synthèses plus ou moins transversales

Les études ad-hoc, ponctuelles ou sans périodicité fixe, qui servent de point de repère ou fournissent des moyens de cadrage et d’approfondissement de la connaissance d’un secteur et/ou d’un marché spécifique. Qu’il s’agisse d’études collectives ou d’études privatives, elles permettent de disposer de points de comparaison et de recoupement.

La publication sur internet de nombreuses informations contribue largement à la réalisation de cette étude.

Note : Les données chiffrées sont présentées sans « fourchettes » encadrant l’évaluation pour rendre la lecture plus facile. Il faut néanmoins garder présent à l’esprit que la « marge d’erreur » à appliquer se situe dans la plupart des cas à environ 10%. Les tonnages sont en règle générale arrondis à la centaine de tonnes.

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1. La consommation apparente de papier graphique

1.1 Définition du champ de l’étude Le terme « papiers graphiques » correspond aux papiers de presse et aux papiers d’impression écriture. Cette étude, visant à reconstituer les flux en entrée (mise sur le marché) et les flux en sortie (récupération, recyclage et déchets), se heurte à des problèmes de définition du champ à prendre en compte. La principale difficulté réside dans le fait que la mise en marché est exprimée en produits finis alors que la récupération et le recyclage portent sur des sortes de papier /carton. Deux problèmes principaux :

- La frontière entre papier graphique et papier d’emballage : elle correspond essentiellement aux étiquettes et aux imprimés de conditionnement. La transformation industrielle de la matière première entraîne un changement de statut. Ainsi une part du papier graphique incorporé aux emballages ne se retrouve pas en sortie en tant que papier graphique - La distinction entre papier et carton, telle qu’elle résulte des usages, n’est pas strictement liée au grammage : il existe des papiers au grammage très supérieur au seuil de 224 g/m

2 et inversement.

Au-delà des tonnages de carton, sans doute très faibles, incorporés aux produits finis étudiés ici, le problème apparaît à nouveau pleinement pour les imprimés de conditionnement. Ils sont réalisés soit par l’industrie graphique, soit par les fabricants d’emballages sur différents supports parmi lesquels le papier et le carton léger. Aucune donnée fiable n’existe permettant de déterminer la proportion de papier graphique correspondante.

La consommation apparente de papier graphique, mesurée par la COPACEL, constitue l’une des bases de calcul de cette étude. Compte tenu des remarques précédentes, il convient de retenir qu’une proportion de ce volume sort, par transformation, de l’univers des produits graphique.

1.2 Les données macro-économiques La consommation apparente de papier graphique, validée par tous les organismes concernés, s’établit à environ 3,6 millions de tonnes en 2013, contre 4,1 millions de tonnes en 2011, lors de la dernière étude « Gisements ». Rappelons que la consommation apparente de papier correspond au volume de papier mis en œuvre en France. En conséquence ces données ne prennent pas en compte les tonnages de produits finis importés.

En milliers de tonnes/Sources COPACEL

Le secret statistique conduisant COPACEL à ne plus publier la consommation de papier journal, nous ne pouvons indiquer ici que l’évolution du total de la consommation du papier de presse (Journal + LWC

2).

2 LWC : Le papier LWC (Light Weight Coated), de faible grammage (< 80 g), est essentiellement utilisé pour

l'impression des magazines, catalogues et publicités

2004 2007 2008 2009 2011 2012 2013Evolution

2004/2013

Total graphique 5555 5301 5005 4202 4121 3794 3586 -35,5%

Papier de presse 1489 1503 1415 1177 1201 1091 1015 -31,8%

Autres papiers graphiques 4066 3798 3590 3025 2920 2703 2571 -36,8%

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En 10 ans la consommation de papier graphique s’est effondrée (-35,5%) Le graphique ci-dessous illustre cette évolution : Dans la partie haute, le graphique ci-dessous illustre la baisse de consommation du papier carton depuis 2004, selon une pente proche de celle observée pour le rapport entre la consommation de papier graphique parmi l’ensemble. Dans la partie basse, on constate une évolution très proche des courbes de dépenses de communication des annonceurs (Source France Pub) et de consommation de papier graphique jusqu’en 2009. Depuis 2009 un écart se creuse correspondant à la montée en puissance du digital dans la communication

Note : Ce graphique est calculé selon une double échelle (A gauche, les tonnages, à droite le ratio et les dépenses de communication exprimées en milliards d’euros

1.3 Les circuits du papier Le papier journal suit pour l’essentiel un circuit court entre papetiers et éditeurs de presse. Les flux des autres papiers d’impression écriture sont complexes. Les flux de papier, avant la première transformation, peuvent être résumés comme suit. Le papier impression écriture, autre que le papier journal, suit généralement un circuit physique différent du circuit financier (commande, facturation). En effet, les usines de papier, françaises ou étrangères, ne sont pas équipées de services commerciaux en mesure de traiter un nombre de clients importants. Les grossistes jouent systématiquement ce rôle de gestion, alors qu’à partir d’un seuil de l’ordre de 3 tonnes par commande le papier ne transite pas souvent physiquement par les entrepôts des grossistes. Les quantités importantes de papier à transformer, commandées par les imprimeries de labeur, les imprimeries des grandes entreprises et des administrations, les fournituristes et les cataloguistes, etc. sont donc le plus souvent livrées en direct depuis les usines et la partie commerciale et financière est, le plus souvent, assurée par le négoce.

5 5155 308 5 306 5 301

5 005

4 202

4 3324 121

3 7943 586

11 02710 814 10 895

11 115

10 693

9 531

9 9249 679

9 1938 910

50,149,0 48,7

47,746,8

44,1 43,742,6

41,340,2

31,28231,893

32,595 31,994

32,552

29,79930,653

31,43230,108

30,035

25,0

30,0

35,0

40,0

45,0

50,0

55,0

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

9 000

10 000

11 000

12 000

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution comparée des données de cadrage

Conso apparente papier graphique Conso apparente papier carton France

RATIO Conso papier / conso papier carton Dépenses de communication (en Mds euros)

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Les différentes industries de transformation du papier comme les fabricants d’enveloppes, de produits de papeterie façonnés et les fournisseurs OEM

3 traitent généralement en direct avec les papetiers.

Les principaux flux de papiers sont orientés…

- Vers les imprimeurs, livrés en direct par les papetiers ou s’approvisionnant auprès du négoce. Les flux physiques sont ici souvent distincts des flux financiers : les groupes de presse magazine peuvent acheter le papier qui est livré directement aux imprimeurs. - Vers les autres entreprises et entités non transformatrices mais consommatrices de papier, les centrales d’achat, les imprimeries intégrées. - Vers les grossistes qui redistribuent aux utilisateurs finaux et dans les réseaux de détail. On notera que les fournituristes achètent en direct auprès des papetiers une fraction non négligeable des volumes qu’ils revendent.

L’approvisionnement en papier d’impression écriture des entreprises publiques et privées et des collectivités territoriales s’effectue aux trois niveaux : en direct auprès des fabricants pour une faible part, auprès des grossistes mais également auprès des revendeurs ou points de vente de détail. Les fournitures sur appel d’offres comportent le plus souvent des accords de distribution en cascade par lesquels le titulaire du marché sous-contracte avec des réseaux de distribution disposant d’un maillage serré. De cette façon une petite agence rurale de banque peut, par exemple, être approvisionnée dans le cadre d’un contrat national. Le papier se présente sous deux formes principales : en bobines ou en feuilles et dans les deux cas les dimensions sont très nombreuses pour les utilisations industrielles. Les ventes ont lieu sur stock ou sur commande. Les ramettes A4 correspondent au tonnage de papier en feuilles le plus important. Il est à noter que les enquêtes de branche ne fournissent plus les tonnages selon les formats (bobines ou feuilles) qui permettaient de reconstituer plus facilement certains types de consommation.

L’univers des imprimeries n’est pas homogène :

- Les petites imprimeries (moins de 5 salariés) sont très nombreuses, avec des équipements basiques et des faibles volumes unitaires à traiter. Les tonnages de papier transitent par des distributeurs et les machines ne permettent pas d’utiliser au choix plusieurs formes de papier en même temps. - A l’opposé, les grandes imprimeries utilisent des machines offset ou équivalentes à gros débit, elles développent également l’impression jet d’encre, avec des équipements numériques très coûteux. L’évolution des machines d’impression a rendu la distinction bobine – feuille inopérante dans la plupart des cas puisque l’alimentation de ces machines modernes peut se faire indifféremment avec l’un ou l’autre des formats.

Les filières techniques ne permettent pas de reconstituer précisément les productions des différents articles en papier. De même la répartition entre les imprimeries de labeur et les imprimeries intégrées n’est pas tranchée. Si une grande partie de l’éditique des principaux émetteurs (téléphonie, banque, énergie….) est intégrée, la règle est loin d’être absolue et la transformation du papier peut en outre combiner la sous-traitance et l’activité intégrée. Parmi les 3 586 000 tonnes de papier graphique mises en circulation en France en 2013, environ 700 000 tonnes ont transité par le négoce (grossistes) selon les données publiées par l’AFDPE

4, soit un recul de

6,8% par rapport à 2012. Le solde, soit plus de 80%, comprend le papier de la presse sur papier journal qui dispose d’imprimeries intégrées approvisionnées en direct par les papetiers et les achats directs des différents acteurs, imprimeurs, transformateurs ou fournituristes.

3 OEM : Original Equipement Manufacturer, terme issu de l’industrie automobile, utilisé pour la vente de papier par les

constructeurs informatiques et électroniques 4 AFDPE : Association Française des Distributeurs de Papiers et d’Emballages

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Quel que soit le circuit de distribution, la consommation du papier à usage graphique 2013 se répartit en 4 grands postes, de poids très inégaux :

- Environ 2 000 000 tonnes ont été transformées par les imprimeries de labeur en 2013 - Les industries de transformation du papier (producteur d’articles en papier) ont consommé environ 330 000 tonnes (enveloppes, articles façonnés, étiquettes

5 et divers)

- Les agents économiques, hors ménages, ont transformé dans leurs imprimeries intégrées environ 780 000 tonnes de papier (y compris la presse sur papier journal) - Environ 500 000 tonnes de papier ont été utilisées telles quelles par l’utilisateur final ; il s’agit essentiellement de ramettes A4

La comparaison avec les données 2011 montre une répartition globalement stable. On notera que, malgré la baisse des tirages, les imprimeries de presse maintiennent leur tonnage, semble-t-il en imprimant des documents publicitaires :

L’analyse des différents produits graphiques, pages suivantes, permet de retrouver les tonnages de papier mis en œuvre pour la production intérieur complétés par le solde du commerce extérieur (tonnage de produit fini), ainsi que les taux retenus pour les chutes de fabrication et les quantités qui n’atteignent pas l’utilisateur final. Dans la mesure du possible, et à condition que l’homogénéité des produits regroupés dans la famille étudiée le permette, une estimation du nombre d’exemplaires et du poids moyen est fournie.

Enfin, lorsque des évolutions peuvent être mises en avant, avec présomption d’une bonne cohérence de la série statistique initiée en 2004, elles font l’objet de commentaires spécifiques et d’un calcul en indice basé sur 2004.

5 Rappelons que la quasi totalité des étiquettes sont destinées à être apposées sur un produit ou un emballage

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1.4 La mise en marché des produits graphiques Selon les familles de produits, le parcours vers l’utilisateur final est différent. En amont du produit transformé, les circuits industriels font intervenir les papetiers, les grossistes et les transformateurs, quelle que soit la famille de produit. Ces phases ne nécessitent pas d’analyse spécifique dans le cadre de cette étude. En revanche, les circuits aval méritent examen, dans la mesure où leur fonctionnement impacte la répartition des tonnages de papier entre la fraction qui aboutit au consommateur final et celle qui reste dans le circuit industriel, également appelée « pré-consumer ». La réconciliation des chiffres de production, consommation et récupération – recyclage en dépend.

Des agents économiques divers interviennent après la fabrication du produit pour le mettre à disposition de l’utilisateur final.

Schématiquement, quatre circuits principaux de mise en marché sont à retenir :

- Le secteur de la distribution, spécialisée ou non, propose aux utilisateurs finaux des produits prêts à être utilisés, essentiellement des produits d’écriture (enveloppes, ramettes, articles façonnés...) - La presse payante est distribuée par des prestataires spécifiques : les messageries de presse Presstalis (ex NMPP) et MLP

6, qui distribuent l’essentiel de la presse quotidienne nationale et des

magazines, alors que la presse régionale s’adresse en direct aux dépositaires de presse. Disponible dans des points de vente de différentes natures, la presse est également distribuée à domicile en portage par des prestataires spécialisés. Ce mode représente plus de 50% des volumes de la presse quotidienne régionale. Le colportage et la mise à disposition dans ou à proximité des stations de transports en commun constitue par ailleurs le mode de diffusion de la presse gratuite d’information. - Le courrier acheminé par La Poste comprend une part prépondérante de plis émis par diverses entités émettrices vers les ménages et les entreprises. Il s’agit essentiellement de mailings publicitaires, de courriers de gestion et d’une partie de la presse des abonnés. - Des prestataires spécialisés en distribution non adressée en boîtes aux lettres acheminent les imprimés publicitaires, la presse gratuite d’annonces et la presse des collectivités territoriales. Deux acteurs, MEDIAPOST (groupe La Poste) et ADREXO (Groupe SPIR – Ouest France) détiennent ensemble une part de marché très importante.

Ces différents circuits de distribution font l’objet d’analyses et d’études, notamment à l’ARCEP, précieuses pour la présente recherche. Elles permettent de disposer de bases et d’informations de calage des différents marchés étudiés. On trouvera en annexe la description du secteur du commerce et de la distribution, principal utilisateur de courrier non adressé.

6 Messageries Lyonnaises de Presse

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2. La consommation de papiers à usages graphiques On trouvera ci-après une description des différents segments retenus par le comité de pilotage Presse sur papier journal Presse payante sur papier journal Presse gratuite d’information Presse gratuite d’annonces Presse magazine Presse des collectivités territoriales Éditions d’entreprise Magazines de marques Imprimés publicitaires (publicité non adressée) commerciale Publicité adressée Catalogues, brochures commerciales dont catalogues de VPC - VAD Catalogues, brochures et divers documents publicitaires mis à disposition Livres Annuaires Papier bureautique (ramettes) Articles de papeterie Formulaires et imprimés administratifs et commerciaux Autres produits hors périmètre graphique, selon la réglementation de la REP Calendriers et cartes postales Billetterie spectacles, loisirs et jeux Billetterie transport Notices et imprimés techniques Chèques et divers fiduciaire Affiches Papier peints

Pour mémoire la fabrication des produits d’emballages correspond en partie à une consommation de papier à usage graphique : Étiquettes Imprimés de conditionnement

Estimation de la consommation totale de papiers graphiques A l’exception des ramettes de papier, toutes les rubriques ci-dessus correspondent à du papier imprimé ou façonné. Au-delà de l’analyse par produits entrainant une consommation de papier, il convient de tenir compte du papier correspondant à des produits finis entrant en France et venant s’ajouter à la consommation des papiers commercialisés en France et destinés à être transformés ou utilisés tels quels. Le secteur papetier se caractérise par des échanges extérieurs importants qu’il s’agisse de papier transformé ou à l’état brut. Les statistiques de production sont donc complétées par une prise en compte du solde importations / exportations. Au niveau des produits graphiques transformés, le solde du commerce extérieur est négatif : on importe davantage de produits destinés à l’usage final que l’on en exporte. Cet écart entre ces deux familles s’accroît régulièrement pour atteindre environ 900.000 tonnes en 2013, sans changement significatif par rapport à 2011. Ce calcul résulte de la différence entre la consommation apparente annoncée par COPACEL et les tonnages de produits mis en marché constatés par la présente étude.

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La reconstitution de la consommation totale de papier oblige à prendre en compte certains aspects techniques au premier rang desquels figure la répartition entre les tonnages réellement mis à disposition ou vendus (tonnage au tirage) et les déchets de fabrication à l’impression (essai, calage des machines…) et au façonnage (rognage, massicotage, brochage…).

Cette approche est indispensable pour apprécier les tonnages réels arrivant aux utilisateurs finaux. Elle est complétée par des estimations de la fraction correspondant aux invendus, non distribués ou mis au rebut, soit une fraction qui reste dans le circuit industriel comme celle des déchets de fabrication. La reconstitution de la consommation totale de papier, soit environ 4,5 millions de tonnes en 2013, correspond à la consommation apparente décrite par la COPACEL augmentée du solde des échanges extérieurs de produits finis en papier.

Ce tonnage total constitue la base à partir de laquelle les flux de déchets graphiques peuvent être calculés. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en compte tous les postes ci-dessus à l’exception des étiquettes et des imprimés de conditionnement inclus dans les flux d’emballages. Afin de répondre au cahier des charges pour la définition du périmètre Ecofolio, un chapitre spécifique permet de préciser le tonnage de papier correspondant à la REP.

Projection de consommation Les « projections » à 4 ans proposées dans la précédente édition sont renouvelées, soit des tendances estimées pour l’année 2017 en prenant 2013 pour base. Il convient de souligner la difficulté de l’exercice, compte tenu du fait qu’une grande partie des supports étudiés voient leurs recettes liées à la conjoncture publicitaire. La grande sensibilité des investissements en communication à la conjoncture économique amplifie les effets des dépressions. Ces prévisions n’expriment pratiquement que des tendances structurelles, dans une situation économique stagnante ou en très faible progrès, telle que les analyses de l’INSEE l’envisage. Elles perdraient tout intérêt en cas de nouvelle(s) crise(s) économique(s) mineures ou majeures d’ici à 2017.

2.1 La presse Les données disponibles Les évaluations des tonnages de papier consommés par la presse s’appuient sur les travaux de la DGMIC (Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles) qui analyse en continu l’activité de la presse française, payante et gratuite. Les données publiées par l’OJD, organisme de vérification des tirages de la presse, permettent de compléter les informations de la DGMIC pour 2013 ; année de référence, notamment en quantifiant la diffusion totale, la diffusion payante et les invendus. Rappelons que les publications de la DGMIC s’arrêtent à 2012 au moment où nous réalisons cette étude, toutefois afin de disposer d’un chiffre pour 2013, nous avons prolongé le tonnage 2012 en fonction du % de baisse de tirage de la presse indiqué par l’OJD. Le total obtenu dans l’étude « Gisements » depuis 2004 est confronté au total DGMIC et au total papier de presse COPACEL. Les différences observées correspondent à trois points importants :

La part des magazines imprimés à l’étranger, le tonnage correspondant n’étant pas pris en compte par COPACEL

L’utilisation de papier de presse à d’autres usages (imprimés publicitaires par exemple) ou au contraire l’utilisation d’autres familles de papier par la presse magazine.

Un différentiel de prise en compte de la presse gratuite d’annonces à partir de 2011 entre DGMIC et L’étude « Gisements »

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2.1.1 La presse payante sur papier journal La presse sur papier journal correspond aux quotidiens payants nationaux ou régionaux (Presse Quotidienne Nationale, Presse Quotidienne Régionale, Presse Quotidienne Départementale) Il faut également inclure dans ce type de presse la Presse Hebdomadaire Régionale (PHR) et certains titres de presse agricole et de presse technique.

Comme pour tous les résultats concernant la presse, les deux sources principales sont :

- la DGMIC qui réalise une enquête annuelle obligatoire auprès de la presse éditeur. Elle a pour but principal de mesurer l’évolution du tirage et de la diffusion de la presse, de son chiffre d’affaires (ventes et publicité), de ses charges et de la consommation de papier.

- l’OJD (Association pour le Contrôle de la Diffusion des Médias). La mission de l'OJD est de certifier la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, périodiques et de tout autre support de publicité. L'OJD est l’organisme de référence pour la certification des chiffres de tirage, de diffusion et de distribution de la presse française.

Les données DGMIC permettent une estimation très précise des tonnages de papier par type de support de presse, mais comme signalé plus haut, les chiffres 2013 ne sont pas disponibles dans la temporalité de cette étude. Les chiffres les plus récents correspondent à 2012. En revanche, à l’OJD, on dispose des données 2013. La méthode de calcul utilisée consiste à utiliser les données DGMIC 2012, en les prolongeant à l’aide des données OJD Selon les imprimeries de presse et l’UNIC le taux de passe et gâche est stabilisé à 8 %

1 459 500 1 414 600

1 223 800

1 059 400984 100

1 489 000 1 503 000 1 176 900 1 200 600 1 015 000

1 531 100

1 593 400

1 239 800

1 180 200

1 105 000

2004 2007 2009 2011 2013

Comparaison des volumes de papier de presse (en tonnes)

Consommation de papier presse DGMIC Papier de presse COPACEL Papier de presse "gisements"

Novembre 2014

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2013 montre un nouveau recul du tirage de cette catégorie de presse, sans doute dû en partie à la mauvaise tenue du marché publicitaire pour ce média. Il confirme la tendance structurelle à la baisse des tirages.

Estimation presse payante sur papier journal ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 497 200 435 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 8% 8%

4 Tonnage 39 800 35 000

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 457 400 400 000

Solde des échanges extérieurs

6 Pas d’échanges extérieurs 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires au tirage 2 850 000 000 2 600 000 000

8 Poids moyen en grammes 160,5 154

9 Tonnage total (5+6)………………………….en tonnes 457 400 400 000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 19% 14%

12 Tonnage 86 900 56 000

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 370 500 344 000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 497 200 435 000

Source : DGMIC, OJD, estimation Sereho

Avec une réduction du taux d’invendus, sans doute liée à une optimisation de la logistique, le tonnage consommé par l’utilisateur final chute de 7,2% par rapport à 2011 Les évolutions des tonnages de papier mis en œuvre et arrivant à l’utilisateur final sont proches, les légères distorsions entre les deux indices résultent des effets combinés des variations des taux de chutes de fabrication et des proportions d’invendus :

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 487 000 475 500 394 000 370 500 344 000

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 98 79 76 71

Tonnage total de papier mis en œuvre 644 000 607 000 530 000 497200 435 000

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 94 82 77 68

Perspectives 2017 Comme pour la période précédente, la Presse Quotidienne Régionale amortit la baisse de diffusion de la presse sur papier journal. Néanmoins les investissements publicitaires dans ce type de presse ont chuté en 2013 et sont anticipés la baisse pour 2014 et 2015, quelle que soit la famille de presse sur papier journal, marquée par une désaffection croissante du lectorat Page suivante, on trouvera l’évolution en série longue, depuis l’année 2000, qui illustre sous forme graphique le déclin régulier de ce type de presse, dont on peut au mieux anticiper la prolongation des tendances observées.

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Le graphique ci-dessous montre une décroissance régulière depuis le début des années 2000 :

Source DGMIC

De même le poids moyen unitaire de cette famille de presse :

2.1.2 La presse gratuite d’information La presse gratuite d’information offre plusieurs formats : quotidiens nationaux, suppléments gratuits des quotidiens régionaux, magazines gratuits. Comme pour la presse payante, le poids moyen publié par la DGMIC constitue la base de départ à appliquer aux tirages dénombrés par l’OJD.

400 000

450 000

500 000

550 000

600 000

650 000

700 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Evolution des tonnages de papier mis en oeuvre en presse papier journal

196

186 187

184 184

180

183

177

170

165

161

159

150

155

160

165

170

175

180

185

190

195

200

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution du poids moyen de la presse payante sur papier journal 2000-2013

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Le poids moyen pondéré d’un exemplaire de presse gratuite d’information resté stable en 2012 (67gr) par rapport à 2011 (66gr). Compte tenu des performances du segment, nous retenons également 67gr pour 2013 Après une forte expansion de la presse gratuite d’information entre 2004 et 2007, on a observé un net repli en 2008 et un rebond en 2009, notamment en raison de l’offensive massive du groupe Bolloré avec les titres « Direct ». 2011 marque à nouveau une forte progression, de plus de 18 % par rapport à 2009.

Estimation presse gratuite d’information ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 51 700 51 200

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 8% 8%

4 Tonnage 4100 4100

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 47 600 47 100

Solde des échanges extérieurs

6 Pas d'échanges extérieurs significatifs pour ce produit 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires au tirage 711 000 000 703 000 000

8 Poids moyen en grammes 67 67

9 Tonnage total (5+6)…………………………….en tonnes 47 600 47 100

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n 2%

12 Tonnage n 900

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 47 600 46 200

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 51 700 51 200

Source : DGMIC, OJD, estimation Sereho

Les tonnages de papier sont stables entre 2011 et 2013

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 17 700 45 600 40 200 47 600 46 200

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 258 227 269 261

Tonnage total de papier mis en œuvre 19 200 49 600 43 700 51 700 51 200

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 258 228 269 267

Perspectives 2017 : La couverture du territoire est maintenant stabilisée. Le financement exclusif par la publicité fragilise ces supports toujours en quête de rentabilité pour la plupart d’entre eux. Cependant malgré une chute sévère de ses recettes publicitaires en 2013 (-6,5%) la diffusion s’est maintenue. La conjoncture publicitaire 2014 est maussade, les perspectives à moyen termes sont peu encourageantes pour la presse. Malgré un lectorat stable, on ne peut qu’anticiper des risques de disparition de titres d’ici 2017.

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2.1.3 La presse gratuite d’annonces Rappelons que la presse gratuite d’annonces correspondait à des publications, le plus souvent hebdomadaires, distribuées dans la plupart des cas en boîte aux lettres. Compte tenu des analyses effectuées à partir des collectes pré-consummer, nous avons été conduits à relever d’un point le taux de non distribués, le passage de 7,5% à 8,5% correspondant à une augmentation du non distribué et à une stabilité du « trop livré ». La presse gratuite d’annonces s’était effondrée en 2011 avec une chute de 67,5 % des tonnages par rapport à 2009. La disparition de la Comareg et les réorientations de son principal concurrent ne laissent plus sur ce marché que des petites entités régionales ou locales qui se maintiennent. Les bouleversements du secteur ont conduit à la production de données plus ou moins contradictoires entre les différentes sources, ce qui nous conduit à dégrader la qualité de l’estimation, de « haute » vers « moyenne ». Les publications thématiques spécialisées (marché de l’immobilier) se maintiennent également. Globalement le tirage de la presse gratuite d’annonces chute de 42% entre 2011 et 2013

Estimation presse gratuite d’annonces ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 57 600 33 400

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 8% 8%

4 Tonnage 4 600 2 700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 53 000 30 700

Solde des échanges extérieurs

6 Pas d'échanges extérieurs significatifs pour ce produit 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires au tirage 530 000 000 307 000 000

8 Poids moyen en grammes 100 100

9 Tonnage total (5+6)…………………………….en tonnes 53 000 30 700

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 7,5% 8,5%

12 Tonnage 4 000 2 600

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 49 000 28 100

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 57 600 33 400

Source: DGMIC, OJD, Mediapost, Adrexo, estimation Sereho Une légère rétropolation a été nécessaire pour 2011, compte tenu des poids moyen, sous-estimés lors de la précédente étude, par rapport aux publications effectuées depuis 2012.

Évolution des tonnages de papiers consommés

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 135 400 161 800 131 500 49 000 28 100

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 119 97 36 21

Tonnage total de papier mis en œuvre 168 200 196 500 156 200 57 600 33 400

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 117 83 34 20

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Perspectives 2017 : La disparition à 3 ans, annoncée lors de la précédente étude, ne se vérifiera probablement pas, notamment en raison de la bonne tenue des thématiques immobilières. C’est un exemple intéressant de la complémentarité entre le papier et le digital. Les journaux d’annonces généralistes locaux semblent résister, sans que l’on puisse clairement définir la part de journaux d’annonces à contenu rédactionnel et la part de supports d’annonces purs. Compte tenu de l’éparpillement en entités indépendantes la distinction devient difficile à opérer au niveau global. Une baisse tendancielle est à prévoir mais elle ne devrait plus dépasser les 5 à 10 % par an

2.1.4 La presse magazine payante La presse payante imprimée sur d’autres qualités de papier que le papier journal correspond principalement à la presse magazine payante. Contrairement à la presse éditée sur papier journal, la presse magazine ne dispose pas d’imprimeries intégrées. Compte tenu des tonnages de papier concernés, il s’agit d’un secteur vital pour les imprimeurs Aux sources DGMIC et OJD vient donc s’ajouter celles des imprimeurs, par leur organisation professionnelle, l’UNIC et l’IDEP

7.

Selon l’UNIC le taux de chutes retenu à 15% en 2011, reste stable. Il semble difficile d’abaisser ce seuil, compte tenu du fait que les progrès techniques sont confrontés aux tirages qui baissent pour un nombre de titres plus élevé, ce qui accroît la gâche de papier liée au calage des machines. Selon l’UNIC et l’IDEP, la part de presse magazine imprimée à l’étranger poursuit sa décroissance avec un solde des échanges extérieurs de l’ordre de 71.000 tonnes en 2013 contre plus de 100.000 tonnes en 2011. Cette réduction importante du déficit résulte sans doute de la multiplication des petits titres et de la baisse de tirage des magazines les plus importants, davantage en capacité d’accéder aux fournisseurs extérieurs Le taux d’invendu élevé décroit d’un point en 2013 par rapport à 2011. Le poids moyen reste stable en fonction des données 2012 de la DGMIC confrontées aux résultats OJD 2013.

7 Les sources d’information concernant les imprimeurs sont l’UNIC IDEP (syndicat professionnel) et l’IDEP (Institut

de développement et d’expertise du plurimédia) qui réalise des études récurrentes dans le cadre de son observatoire des

marchés de la communication graphique

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Estimation presse magazine ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 478 800 465 400

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 71 800 69 800

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 407 000 395 600

Solde des échanges extérieurs

6 Solde import - export en tonnes 101 700 71 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires au tirage 2 286 000 000 2 080 000 000

8 Poids moyen en grammes 222,5 222

9 Tonnage total (5+6)………………………en tonnes 508 700 466 600

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 33% 32%

12 Tonnage 168 000 149 300

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 340 700 317 300

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 580 500 536 400

Source : DGMIC, OJD, UNIC IDEP Le tonnage total mis en œuvre, compte tenu des échanges extérieurs chute de 7,6%, alors que la consommation de l’utilisateur final régresse de 7% L’évolution des tonnages de papier confirme l’ampleur de la baisse entre 2004 et 2011

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 506 200 485 100 381 200 340 700 317 300

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 96 75 67 63

Tonnage total de papier mis en œuvre 815 900 740 300 628 400 580 500 536 400

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 91 77 71 66

Perspectives 2017 : Les anticipations du marché publicitaires à deux ans sont plutôt à la baisse. Les estimations publiées par les différents analystes font état de baisse des recettes d’au moins 5% par an pour les exercices 2014 et 2015. Dans ces conditions la perspective à 2017 devrait correspondre à un taux annuel au moins égal à -5%.

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Les encarts de la presse magazine Rappelons que les documents publicitaires encartés, brochés ou jetés

8 avec la presse sont comptabilisés

dans le poste regroupant les documents commerciaux (voir supra ensemble des catalogues commerciaux) autres que ceux distribués en courrier non adressé ou par courrier adressé. Cette estimation figure donc ici pour mémoire. Le terme encart est utilisé dans la suite de ce paragraphe pour désigner l’ensemble des formes de ces documents joints. Il n’existe pas de possibilité de décrire précisément à partir de l’activité des imprimeurs une famille de produits aussi fine. Seule une étude approfondie auprès de chacun des grands groupes de presse et des intervenants en aval de l’impression (brocheurs, routeurs…) permettrait de chiffrer précisément le tonnage de papier correspondant. Elle demanderait des moyens considérables face à de faibles tonnages estimés. La presse TV vient en tête, suivies de loin par les féminins, les news magazines, les magazines économiques. Les tonnages retenus pour l’année 2011 sont actualisées ici pour 2013 en fonction de l’évolution de la presse magazine et de ses abonnements. Rappelons que ces encarts sont pratiquement toujours annoncés à la suite du sommaire du magazine, ce qui leur confère un statut de pages de publicité au même titre que les pages intérieures. Pour 2013, on peut estimer que le nombre d’exemplaires comprenant un encart (jeté, agrafé, broché...) a chuté de 6% soit un volume compris entre 150 et 170 millions, sur un total d’environ 660 millions d’exemplaires diffusés par abonnement. Le tonnage serait de l’ordre de 9400 tonnes de papier inséré, avec un poids moyen stable à environ 60 grammes.

2.1.5 La presse des collectivités territoriales L’évaluation présentée ci-dessous correspond précisément aux magazines des collectivités territoriales, publiés régulièrement avec un dépôt légal et un numéro ISSN. Elle ne concerne pas les brochures et documents de communication mis à disposition par les collectivités territoriales. Ces dernières appartiennent à la catégorie des catalogues commerciaux. Les publications des collectivités territoriales sont dans leur quasi-totalité distribuées en boîtes aux lettres par les mêmes prestataires qui distribuent les imprimés publicitaires. Les travaux de CAP’COM

9, et les déclarations des prestataires en distribution ont permis d’actualiser les

données 2011. On constate une décroissance de plus de 11% du tonnage global pour un poids moyen quasiment stable.

8 Le terme jeté est utilisé pour désigner les documents joints au magazine sans y être encarté ou intégrés dans le

brochage 9 Cap'Com : organisme de formation et de réflexion des professionnels de la communication publique et territoriale

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Estimation presse des collectivités territoriales ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 55 200 49 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 8 300 7 400

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 46 900 41 600

Solde des échanges extérieurs

6 Pas d'échanges extérieurs significatifs pour ce produit 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires au tirage 769 000 000 693 000 000

8 Poids moyen en grammes 61 60

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 46 900 41 600

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 7,50% 8,50%

12 Tonnage 3 500 3 500

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 43 400 38 100

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 55 200 49 000

Source : CAP’COM, Mediapost, Adrexo

La professionnalisation de la communication des collectivités territoriales semble avoir atteint la plupart des entités de taille significatives. La diffusion papier reste complémentaire des versions électroniques plus ou moins sophistiquées, les documents web munis de liens hypertexte et d’infographies fonctionnent davantage comme des produits « d’infoservice » et se différencient ainsi de plus en plus des éditions papier

Perspectives 2017 : La perspective de quasi stabilité retenue lors de la précédente édition n’a pas été vérifiée entre 2011 et 2013. Si l’on prolonge cette baisse de 10% du nombre d’exemplaires, la chute d’ici à 2017 pourrait être de l’ordre de 20% par rapport à l’estimation 2013

2.1.6 Les éditions d’entreprise Elles se composent de 3 familles :

- Les magazines de marques destinés au consommateur final - Les documents de communication interne - Les rapports annuels et lettres aux actionnaires

Ces familles de produit, particulièrement mal connues ne seront pas assorties de perspectives détaillées pour 2017.

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Les magazines de marques

Quelques exemples pour situer ces publications :

- Dans le domaine culturel et médias : UGC magazine, 3 couleurs… - Dans le domaine des transports : Air France mag, TGV mag, constructeurs automobiles - Dans l’industrie alimentaire : Danone et vous, Naturalia…. - Dans la distribution : Du côté de chez vous (Leroy Merlin), Ikea, Family Live, Carrefour MAG…

Ces magazines peuvent être confondus avec les catalogues publicitaires et promotionnels souvent issus des mêmes éditeurs, par exemple la multitude de catalogues édités par Auchan, thématiques et/ou localisés par région ou magasin. La seule source reste l’OJD qui fournit des indications fondées sur les déclarations volontaires de diffusion des magazines de marques (en nombre d’exemplaires). Mais ces déclarations ne recouvrent pas tous les magazines de marques. Actuellement seuls 18 magazines de marques sont suivis par l’OJD. Bien que la diffusion de poids lourds du secteur se soit arrêtée, par exemple Canalsat en mai 2013, la vision offerte sur ce secteur est notoirement incomplète. On peut estimer l’univers actuel à environ 40 titres, assortis de tirages très variables, sans doute en déclin généralisé, mais comprenant des opérateurs téléphone et internet, des enseignes de distribution et de nombreux organismes de prévoyance et mutuelles ? Afin de se rapprocher de la réalité nous proposons de conserver les données de 2009, rattrapant ainsi pour tout ou partie le décalage entre le nombre de titres OJD et le nombre total de titres.

Estimation magazines de marques ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 23 800 23 800

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 3 600 3 600

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 20 200 20 200

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 3 500 3 500

Produit mis sur le marché

7 Nombre total d'exemplaires mis en circulation 169 000 000 169 000 000

8 Poids moyen en grammes 140 140

9 Tonnage total (5+6)………………………….en tonnes 23 700 23 700

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 10% 10%

12 Tonnage 2 400 2 400

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 21 300 21 300

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 27 300 27 300

Estimation SEREHO

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Les autres éditions d’entreprise Elles recouvrent en premier lieu les publications liées à la communication interne, journaux d’entreprises et documents d’information édités par les services de communication interne, mais également les livrets d’accueil, les revues de presse. En second lieu, les entreprises éditent des rapports et bulletins destinés aux actionnaires et au marché financier.

a) Magazines internes ou journaux d'entreprise adressés aux salariés

Ces journaux et bulletins sont essentiellement présents dans les entreprises de plus de 500 salariés, publiques ou privées. Notons que la frontière n’est pas toujours très nette avec les magazines de marques Ils peuvent aussi bien correspondre à quelques pages agrafées qu’à de luxueuses publications. Cette dispersion extrême des formats indique que la fabrication de ces produits va de la simple photocopie à la brochure en quadri. La fréquence de publication des journaux d’entreprises est le plus souvent trimestrielle ou mensuelle. Aucune statistique n’existe dans ce domaine. Aucune nouvelle donnée permettant de quantifier ces volumes n’a été publiée sur le sujet depuis la dernière étude gisement. Selon les experts (Sequoïa Occurrence…), du secteur la forte décroissance observée jusqu’en 2011 s’est nettement ralentie. La montée en puissance des intranets et des technologies numériques dans les relations de travail est arrivée à un palier dans les grandes entreprises.

b) Rapports annuels et lettres aux actionnaires ou sociétaires

Ces documents constituent toujours un pan non négligeable de la presse d’entreprise. Le rapport annuel évolue beaucoup depuis quelques années. Une plus grande attention portée à l’agrément de lecture par les concepteurs correspond au souhait de toucher un public plus large que celui des actionnaires et des analystes financiers. Les baromètres Séquoïa –Occurrence ne comporte que des informations qualitatives, alors que le Baromètre Annonceurs-Agences par OpinionWay/Ballester, en 2010 a disparu. La décroissance globale du nombre de pages des rapports imprimés semble relativement stoppée. La migration vers le Web est faite et ce dernier fonctionne en complément et synergie avec le papier. Les éditions d’entreprise comprennent également les brochures émises par les fonds d’épargne et de placements ouverts au grand public (assurance-vie, etc.) selon une fréquence infra annuelle, le plus souvent trimestrielle. Cette catégorie de documents représente environ la moitié des tonnages d’édition d’entreprise, estimée à partir du nombre de contrats d’épargne. Les consommations de papier pour l’ensemble des éditions d’entreprise sont synthétisées ci-dessous, une baisse globale de 6% par an a été appliquée pour les deux exercices 2012 et 2013 par rapport aux données 2011.

Selon cette règle, les tonnages mis à disposition des usagers auraient baissé de 11% sur la période de référence

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Estimation des éditions d’entreprises ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 20000 17700

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 3000 2700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 17000 15000

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 4000 3700

Produit mis sur le marché

7 Nombre total de documents mis en circulation nd nd

8 Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 21000 18700

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 20% 20%

12 Tonnage 4200 3700

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 16800 15000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 24000 21400

Source : estimation SEREHO L’évolution des tonnages de papier mis en œuvre sur la période 2004 – 2011 doit être interprétée avec prudence, elle montre une accélération de la décroissance entre 2009 et 2011, sans doute amenée à se prolonger à moyen terme.

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 25 000 23 700 21 500 16 800 15 000

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 95 86 67 60

Tonnage total de papier mis en œuvre 35 000 33 000 30 000 24 000 21 400

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 94 86 68 61

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2.2 Les éditions publicitaires

2.2.1 Les imprimés publicitaires distribués en boîte aux lettres Les imprimés publicitaires sont des documents (prospectus, brochure, dépliant, flyer, tract, plaquette…) ayant pour objet de promouvoir l’image, les produits et leur prix, ou les services de l’annonceur. Les estimations des volumes d’imprimés commerciaux sans adresse distribués en boîtes aux lettres résultent des recoupements entre plusieurs sources :

- L’activité des imprimeurs complétée par la prise en compte du solde du commerce extérieur - Les quantités distribuées et le poids moyen constaté par les opérateurs spécialisés - Les données de l’ARCEP - Le modèle France Pub de simulation des investissements en communication

Estimation des imprimés publicitaires, distribués en boite aux lettres ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 710 000 714 200

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 106 500 107 100

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 603 500 607 100

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 232 500 175 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre total d'imprimés publicitaires mis en circulation 20 439 000 000 18 800 000 000

8 Poids moyen en grammes 40,9 41,6

9 Tonnage total (5+6)…………………………….en tonnes 836 000 782 100

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 7,50% 8,50%

12 Tonnage 62 700 66 500

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 773 300 715 600

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 942 500 889 200

Source: Mediapost, Adrexo, Francepub, UNIC IDEP Entre 2009 et 2011 plusieurs évolutions, antagonistes dans certains cas :

Le solde des échanges extérieurs des produits finis est nettement moins défavorable qu’en 2011 avec 22% du tonnage mis en marché en 2013 contre 28% en 2011. Au-delà de la baisse de la demande, cette évolution est sans doute en partie due au fait que les imprimeries de presse ont développé des prestations dans ce domaine

Nous avons retenu un taux de 8,5% de non distribués en augmentation d’un point par rapport à 2011, pour tenir compte du « trop produit », mal cerné précédemment venant s’ajouter au « trop livré » et au non distribué lié aux aléas de la logistique

Novembre 2014

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 27 sur 89

Le poids moyen des documents est en légère augmentation, ce qui semble correspondre à l’évolution qualitative des imprimés publicitaires (pagination en hausse, sans augmentation du grammage)

Globalement le nombre d’exemplaires baisse de 8% par rapport à 2011 En termes d’évolution les données rétropolées permettent d’obtenir les résultats suivants :

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 630 700 623 250 668 300 773 300 715 600

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 99 106 123 113

Tonnage total de papier mis en œuvre 809 800 778 000 816 000 942 500 889 200

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 96 101 116 110

Ce marché important, malgré les aléas conjoncturels reste en nette progression pour les 10 ans qui viennent de s’écouler. Confirmant les analyses du marché de la communication en valeur réalisées par France Pub, la décroissance observée depuis 2011 reste limité, conférant à l’imprimé publicitaire non adressé un statut de média incontournable pour le secteur de la distribution

Répartition par secteur d’activité Les fourchettes de ratios au m

2 présentées lors de la précédente édition restent valables.

- hypermarché : ......................................................... 45 à 50 kg /m

2

- Supermarché : ......................................................... 8 à 12 kg /m2

- Supérettes : ............................................................. 0 à 3 kg /m2

- Hard discount : ........................................................ 2 à 4 kg /m2

- Autres types de grandes surfaces non alimentaires : 7 à 12 kg/m2

Le tableau ci-dessous compare les répartitions des tonnages d’imprimés publicitaires distribués en boîte aux lettres entre 2004 et 2013.

Répartition des tonnages d’imprimés publicitaires distribués en BAL selon les secteurs d’activité

2 004 2007 2 009 2011 2013

Grande distribution 10

80 % 77 % 73 % 78 % 84 %

Dont GSA 59 % 46 % 41 % 45 % 55 %

Dont GSS 21 % 31 % 32 % 33 % 29%

Autre commerce/indépendant/franchises 6 % 8 % 12 % 8 % 7%

Industrie, BTP 1 % 3 % 5 % 4 % 2%

Voyages tourisme 3 % 3 % 1 % 2 % 1 %

Immobilier 4 % 4 % 2 % 3 % 1 %

Associations, ONG 2 % 2 % 2 % 1 % 1 %

Culture, loisirs 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %

Télécommunications 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %

Autres services 2 % 1 % 3 % 2 % 2 %

Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %

Source : Mediapost, Adrexo, Francepub On constate que les volumes relatifs de la grande distribution ont fortement progressé en 2013 par rapport à 2011, avec une modification de structure, les grandes surfaces alimentaires progressant de 10 points alors que les grandes surfaces spécialisées régressent de 4 points.

10 GSA : grande surface alimentaire ; GSS : grande surface spécialisée ; GMS : Grandes et moyennes surfaces

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ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 28 sur 89

La lutte acharnée des grandes enseignes alimentaires, entre Auchan, Carrefour et Leclerc notamment conduit à une accentuation de la pression publicitaire dans une période de stagnation, voire de baisse de la consommation. Perspectives 2017 Lors de la précédente édition nous anticipions que la courbe des tonnages d’imprimés publicitaires a atteint l’asymptote. Cette option s’est vérifiée en 2013. Compte tenu des effets des technologies de l’information et des perspectives nettement pessimistes à 3 ou 4 ans en termes de consommation des ménages, on peut estimer que les GSA maintiendront en grande partie la pression à partir de supports papier, s’adressant prioritairement aux segments de populations les moins « technologiques » Pour les GSS, le numérique est d’ores et déjà le moteur des achats ou de leur préparation dans de nombreux secteurs (Audiovisuel, informatique, équipement de la maison…). Logiquement la pression publicitaire « papier » devrait décroître. Les autres secteurs sont trop petits en termes d’imprimés publicitaires pour peser valablement. Globalement, on peut anticiper une baisse annuelle des tonnages au moins égale à 5% pour l’ensemble du marché.

2.2.2 Le publipostage ou mailing et les asiles colis Le mailing ou publipostage est un mode de communication sous format papier à vocation publicitaire ou informative envoyé en nombre par voie de correspondance et comportant un message individualisé ou non. Les progrès considérables de l’informatique marketing permettent une personnalisation de plus en plus fine des messages. Le principe de l’asile colis consiste à insérer dans un colis de livraison un document ou une offre commerciale en provenance d’une société tierce. Les données mailings reposent sur les informations fournies par l’ARCEP et par La Poste ainsi que sur les analyses de l’UNIC et de l’IDEP et de celles des fabricants d’enveloppes. La pige du courrier publicitaire

11

adressé proposée par KANTAR MEDIA vient ajouter une source complémentaire. Comme pour les éditions précédentes, nous avons complété les données correspondant aux envois en nombre par une estimation issue de France Pub pour quantifier les mailings des petits annonceurs qui n’atteignent pas les critères requis pour les envois en nombre. Rappelons que les estimations en tonnages fournies ici ne tiennent pas compte des enveloppes Le nombre total d’envoi est en régression par rapport à 2011 (-7,3%). Si le dénombrement des 3 familles de plis est confirmé par les analyses entreprises cette année en collaboration étroite avec La Poste, il est apparu que nos estimations passées sous évaluaient nettement le poids des envois de mailings. Comme dans d’autres cas au cours des précédentes éditions, nous sommes donc contraints de rétropoler l’année 2011. Lors de cette édition nous avons appliqué une baisse importante du poids moyen sur une base 2009 nettement trop faible. En conséquence une forte correction est opérée sur les données 2011 dans la présente édition, avec un ajout de près de 100.000 tonnes de papier mis en œuvre. Comme pour les deux précédentes éditions, le poids des enveloppes a été déduit des tonnages présentés ci-dessous.

11

Dispositif de recueil et de comptage des campagnes publicitaires effectuées sur un ou plusieurs médias

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Estimation de la publicité adressée hors enveloppes ( )

2011 retropolé 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 243 100 219 800

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 20% 20%

4 Tonnage 48 600 44 000

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 194 500 175 800

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 35 000 29 400

Produit mis sur le marché

7 Nombre total de courriers publicitaires adressés 5 960 000 000 5 500 000 000

8 Poids moyen en grammes 38,5 37,3

9 Tonnage total (5+6)………………………….en tonnes 229 500 205 200

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 10,00% 10,00%

12 Tonnage 23 000 20 500

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 206 500 184 700

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 278 100 249 200

Source : Arcep, Francepub, UNIC IDEP, La Poste

Compte tenu de la rupture dans la série résultant de la réévaluation des poids moyens, l’évolution des tonnages depuis 2004 ne figure pas dans ce chapitre. En revanche la série dénombrant les envois reste valide. La part des plis transportés en asile colis passe de 15 % en 2011 à 17 % de l’ensemble en 2013, liée au développement du commerce électronique, sans pour autant suivre la même progression que celle du CA de ce canal de vente.

En millions d’unités 2004 2007 2009 2011 2013

Trafic mailing adressés (envoi en nombre) 4 650 4 797 4 372 4 320 3 900

Trafic mailing adressés égrenés12

1 400 1 000 840 750 680

Trafic asile colis 500 610 786 890 920

Trafic total 6 550 6 407 5 998 5 960 5 500

Source : Arcep, La Poste, Estimation Sereho

L’e-mailing, théoriquement concurrent direct du mailing imprimé, reste sensiblement au même niveau qu’en 2011, une mutation semble s’être amorcée vers la fidélisation. Les canaux numériques et le canal papier semble cohabiter bien qu’au niveau des investissements en communication France Pub enregistre des baisses sévères des montants investis : -4,5% entre 2011 et 2012, puis -7,5% entre 2012 et 2013, aboutissant à une perte de valeur de 12% sur deux exercices. Cette évolution en valeur rapprochée des 7% de baisse du nombre d’envois laisse penser que la qualité des envois (création, réalisation) est en baisse. France Pub permet de suivre les évolutions par secteur d’activité émetteur de courrier adressé. Soulignons que, comme dans les précédentes éditions de cette étude, il s’agit d’une répartition en valeur et non pas en tonnage. L’information mérite néanmoins d’être prise en compte pour les évolutions qu’elle fait apparaître.

Origine des mailings adressés (répartition en valeur)

12

Le courrier égréné, mailing ou autre, se définit comme du courrier dont l’affranchissement n’est pas industrialisé

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2007 2009 2011 2013

VPC VAD13

, e-commerce 42 % 43 % 43 % 39%

Distribution 10 % 10 % 8 % 11%

Industrie biens de consommation 11 % 16 % 18 % 19%

Industrie BtB, construction 12 % 8 % 7 % 4%

Médias, information 13 % 7 % 6 % 6%

Associations, ONG 4 % 4 % 5 % 5%

Culture, loisirs 2 % 3 % 1 % 2%

Voyages tourisme 3 % 2 % 1 % 2%

Autres services 3 % 7 % 11 % 12%

Total 100 % 100 % 100 % 100 %

Source : Francepub En euros investis, le poids de la VPC VAD décroit nettement en 2013, le recours aux mailings pour stimuler les ventes s’amoindrit traduisant la situation délicate dans laquelle se trouvent les grandes entreprises historiques de la VPC Perspectives 2017 La forte baisse des investissements publicitaires enregistrée par France Pub au cours des deux dernières années ne peut qu’induire une tendance baissière en volume. Il faut cependant noter que la disparition progressive des gros catalogues de VPC peut avoir pour conséquence un relatif maintien de l’activité mailing. La baisse de volume devrait toutefois être contenue au cours des 3 ans à venir, voisine de 5-6% par an.

2.2.3 Les catalogues commerciaux Compte tenu des évolutions observées sur ce marché, dans le secteur de la VPC, dans le recours au digital et dans le secteur de l’imprimerie, nous présentons en premier lieu l’évaluation globale du marché des catalogues commerciaux, y compris les catalogues de VPC. Le tableau ci-dessous concerne tous les catalogues commerciaux, y compris VPC –VAD, il résulte des estimations de l’UNIC/IDEP de la production domestique complétée par les données douanières Le taux d’ « Invendus, non distribués, rebut » reste à 15 % pour l’ensemble de la catégorie, notamment en fonction des informations recueillies au niveau des récupérateurs. Ces estimations correspondent à du « trop produit », à des séries refusées ou devenues obsolètes en fonction d’évènements imprévisibles au moment du bon à tirer. . Le solde des échanges extérieurs est en forte augmentation (+50%) par rapport à 2011, ce qui traduit sans doute une tendance accrue vers la réduction des coûts. Globalement, le tonnage de papier décroit de 17% en 2 ans, alors que la production intérieure chute de 37%. La forte baisse des catalogues de VPC, décrite plus loin est en partie responsable de la décroissance de ce marché.

13

VPC VAD : Ventes Par Correspondance et Ventes à Distance

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Estimation des catalogues et brochures commerciales, y compris VPC, VAD ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 334 200 211 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 50 100 31 700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 284 100 179 300

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 96 000 146 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires total mis en circulation nd nd

8 Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)…………………………….en tonnes 380 100 325 300

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 15% 15%

12 Tonnage 57 000 48 800

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 323 100 276 500

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 430 200 357 000

Source : UNIC, IDEP Douanes, estimation SEREHO Compte tenu de la diversité des articles de cette famille de produits, il est impossible d’indiquer précisément un nombre d’exemplaires et un poids moyen.

L’évolution 2004 – 2013 figure ci-dessous. Lors de la précédente édition nous avions signalé que 2004 était sans doute sous-évaluée, mais la décroissance amorcée en 2009 et 2011 s’est amplifiée nettement en 2013. Le produit « catalogues » subit de profondes mutations liées à l’évolution du commerce et de la distribution

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 260 000 345 200 349 500 323 100 276 500

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 133 134 124 106

Tonnage total de papier mis en œuvre 355 200 460 300 467 000 430 200 357 000

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 130 131 121 105

Perspectives 2017 Compte tenu de la diversité de la famille de produits, il convient de s’appuyer sur le trend global figurant ci-dessus. En prolongeant la tendance observée entre 2007 et 2013, on obtient une réduction de 25 à 30% des tonnages d’ici à 2017, ce qui conduirait à retenir une baisse annuelle de l’ordre de 7 à 8%. Cette prolongation de tendance ne tient pas compte de la disparition des gros catalogues VPC commencée en 2014. Par prudence, il conviendrait de retenir une baisse moyenne annuelle de 4 à 5% des tonnages entre 2015 et 2017, avec une chute supérieur à 10% en 2014.

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2.2.4 Les catalogues VPC-VAD Les catalogues de Ventes Par Correspondance (VPC) et de Ventes à Distance (VAD) sont des supports de vente illustrés ou non, et présentant de manière cohérente les différents produits fabriqués ou distribués par une ou plusieurs entreprises en indiquant leurs caractéristiques techniques, visuelles, physiques et éventuellement leur prix. Le catalogue se distingue généralement de l’imprimé publicitaire en raison de son épaisseur par la présence de plusieurs feuillets et de sa finition différente. Ils sont inclus dans la famille des catalogues commerciaux décrite ci-dessus. Les tonnages de catalogues de VPC – VAD sont estimés dans l’étude « Flux de produits graphiques » depuis sa première édition. Cette analyse devient de plus en plus complexe compte tenu du fait que la VPC traditionnelle s’effondre et se reconvertit vers le commerce électronique. La vente à distance est aujourd’hui foisonnante animée par des multitudes de pure players internet concurrents des anciennes entreprises de VPC plus ou moins reconverties. La communication de ces acteurs est de plus en plus complexe à décrypter, le catalogue papier, quand il existe, pouvant se réduire à un document de quelques pages. Certaines enseignes de la distribution, notamment en équipement de la maison complètent la vente en magasin par de l’internet, les catalogues présentent plus que jamais des multitudes de format, plus ou moins éphémères et/ou variant dans le temps. Les modes de distribution sont multiples et ne permettent pas d’évaluer ce segment avec précision. Les catalogues destinés aux ménages sont distribués par les opérateurs postaux et les prestataires distribuant le non adressé, mais ils sont également inclus dans les colis de livraison. En ce qui concerne les catalogues BtB, notamment ceux des fournituristes les modes de distributions combinent également la prestation externe et l’asilage dans les colis de livraison. Enfin, il faut garder à l’esprit que la plupart des catalogues de VPC sont mis à disposition dans les points de vente lorsque l’enseigne en dispose, IKEA étant l’exemple le plus connu. L’estimation ci-dessous sans impact sur le gisement global, étant donné le calcul effectué ci-dessus pour l’ensemble du segment catalogue commerciaux permet de poursuivre la série initiée en 2004. Elle tente d’évaluer le segment des catalogues réellement envoyé ou remis à domicile, qu’il s’agisse des ménages ou des personnes morales Compte tenu des incertitudes décrites ici, la fiabilité du calcul ne mérite que la cotation minimum. Une rétropolation a été nécessaire pour tenir compte du poids moyen recalculé en fonction de nouvelles données recueillies cette année. Le poids moyen utilisé depuis plusieurs vagues était calculé selon une pondération sur évaluant les gros catalogues BtC, en voie de disparition.

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Estimation catalogue de VPC ( )

2011 rétropolé 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 53 400 33 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 8 000 5 000

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 45 400 28 000

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 33 000 23 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'exemplaires total mis en circulation 98 000 000 78 400 000

8 Poids moyen en grammes 800 650

9 Tonnage total (5+6)…………………… en tonnes 78 400 51 000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 5,00% 5,00%

12 Tonnage 3 900 2 500

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 74 500 48 500

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 86 400 56 000

Source : UNIC, IDEP, La Poste, Mediapost, Adrexo, estimation SEREHO

La baisse des tonnages constatée est de l’ordre de 35 % pour la période 2011 – 2013. L’évolution des tonnages de papier mis en œuvre montre une chute de 70% par rapport à 2004, avec un doute sur le tonnage de départ, possiblement sur évalué

2004 2007 2009 2011 (r) 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 156 000 145 000 123 500 74 500 48 500

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 93 79 64 31

Tonnage total de papier mis en œuvre 175 500 162 800 141 500 86 400 56 000

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 93 81 66 32

Le tableau ci-dessous .montre que 2013 un différentiel de décroissance entre le BtC, nettement plus touché, et le BtB.

2004 2007 2009 2011 2013

Nombre d'exemplaires distribués 103 000 000 130 000 000 110 500 000 98 000 000 78 400 000

Total produit fini 165 000 153 000 130 000 104 400 77 300

Tonnages catalogues BtC 140 000 123 000 110 000 80 400 56 300

Tonnages catalogues BtB 25 000 30 000 20 000 24 000 21 000

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2.3 Les annuaires Les annuaires sont des publications qui regroupent des informations (nom, adresse, coordonnées) sur les membres d’une association, d’une entreprise, d’une profession ou sur les abonnés à un service. Depuis 2011, la fabrication d’annuaire en France a pratiquement disparu. La chute des tonnages mis en marché poursuit sa chute en 2013, de plus de 40% depuis 2011. Au-delà du groupe PagesJaunes, la production d’annuaires imprimés est également en voie de disparition, hormis quelques annuaires professionnels.

Estimation des annuaires ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre n n

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu - -

4 Tonnage n n

5 Tonnage produit fini (1 - 4) n n

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 39 000 23 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre total d'exemplaires mis en circulation 47 700 000 29 000 000

8 Poids moyen en grammes 820 800

9 Tonnage total (5+6)………………………….en tonnes 39 000 23 000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 1,50% 1,50%

12 Tonnage 600 400

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 38 400 22 600

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 39 000 23 000

Source : PagesJaunes, SNE Évolution des tonnages depuis 2004 :

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 55 000 71 000 56 800 38 400 22 600

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 129 103 70 41

Tonnage total de papier mis en œuvre 61 000 83 000 60 700 39 000 23 000

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 136 100 64 37

Perspectives 2017 : La chute entre 2011 et 2013 a été très forte : plus de 20% par an. La prolongation de la tendance observée conduirait à la disparition totale du produit à l’horizon 2017, ce qui parait peu probable. Néanmoins on peut estimer sans grand risque que le tonnage décroitra à nouveau pour se situer entre 10 et 15.000 tonnes

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2.4 Le livre La précédente édition de cette étude à permis, en collaboration avec le Syndicat National de l’Edition, une remise à plat de la série d’information consacrée au livre. La seconde source était et reste l’UNIC. En revanche, cette reprise de la série partant d’un nombre de livre produits, a été valorisée en tonnages par un poids manifestement sur estimé. Une rétropolation des données 2011 a donc été effectuée.

Ce marché présente des caractéristiques spécifiques :

Un écart très important entre le nombre de livres produits par les éditeurs et le nombre de livres vendus sur le marché français.

Un solde négatif des échanges extérieurs très élevé, les maisons d’édition faisant massivement appel à des imprimeurs situés hors des frontières.

Contrairement à tous les autres marchés étudiés ici, le cadre annuel n’a pas grand sens, dans la mesure où la différence entre la production et la vente de livres vient augmenter les stocks des distributeurs. Ces derniers sont rétribués par les maisons d’édition pour conserver les livres pendant des périodes pouvant dépasser la décennie. Si l’on excepte les ouvrages « marketés » en fonction d’évènements ou d’opportunités conjoncturelles très courtes et qui finissent rapidement au pilon, les livres sont stockés chez les grossistes tant qu’un auteur à une chance de se vendre.

Les stocks intermédiaires (malgré le pilon sur stocks) sont donc très importants. Les retours chez les distributeurs sont seulement en partie pilonnés, en fonction de considérations de gestion (le livre est-il plus ou moins économique à détruire ou remettre dans le cycle ?) et de « l’expérience du métier ». Selon le SNE, il y aurait plus d’un milliard d’exemplaires en stock.

Le cycle de vie des livres, dans le circuit pré-consumer, nous a conduits à modifier spécifiquement le tableau standard de présentation des données par produit. Si la dernière ligne indique toujours le tonnage total de papier mis en œuvre au cours de l’année (production intérieure + import de produits finis), nous distinguons un tonnage théorique consommé par l’utilisateur final (mis en marché – invendus, rebut…) du tonnage réel correspondant aux ventes de livres, la variable d’ajustement étant la variation des stocks.

Estimation des livres ( )

2011 rétropolée 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 140 000 129 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 14 000 12 900

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 126 000 116 100

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 139 000 123 000

Produit mis sur le marché

7 Nombre total d'exemplaires produits 620 000 000 572 000 000

8 Poids moyen en grammes 450 418

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 279 000 239 100

10 Invendus, non distribués, retour, rebut, pilon

11 Taux retenu, en % de la production annuelle 18% 18%

12 Tonnage 50 000 43 000

13 Tonnage théorique consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 229 000 196 100

13b Tonnage correspondant aux ventes de livres 202 800 178 400

13c Tonnage correspondant à la variation des stocks (13 - 13b) 26 200 17 700

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 279 000 252 000

Source : SNE, UNIC, IDEP, Douanes

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Le taux d’invendus, retour, etc. retenu à la ligne 11 du tableau, page précédente, correspond à 9% d'ouvrages pilonnés et 9% d'ouvrages invendus réintégrés dans les stocks et non détruits. Ce calage théorique et peu adapté au marché du livre, permet simplement d’adopter un mode de calcul similaire aux autres produits étudiés, en cycle annuel. En effet le taux de retour des points de vente vers les distributeurs atteint en réalité, 22 à 25% de la production annuelle, mais il est partiellement compensé par les ventes sur stocks. Le tonnage d’invendus figurant à la ligne 12, bien que non directement lié à la production annuelle est exprimé par commodité en fonction de celle-ci. Soulignons que la collecte et la destruction des livres (pilon) fait l’objet à ce stade de procédures codifiées et contraignantes réalisées par quelques spécialistes. Il faut enfin rappeler une autre caractéristique spécifique de ce marché : les livres ne se retrouvent pas en quantité significatives dans les collectes post consumer qu’il s’agisse des collectes sélectives ou des OMR (Le livre ne figure pas dans les rubriques du MODECOM 2007). Le marché du livre imprimé (nombre de livres vendus) en 2013 chute de 5% par rapport à 2011, après le tassement enregistré en 2011 par rapport à 2009 (-3 %)

2004 2007 2009 2011 2013

Nombre d'exemplaires vendus 436 400 000 486 600 000 464 500 000 450 600 000 427 000 000

Dont nb d’exemplaires livres de poche 121 000 000 123 000 000 110 900 000 107 500 000 102 700 000

2013 est marqué par une chute du tonnage de papier mis en œuvre, d’environ 10%, ceci pour deux raisons :

Le nombre d’exemplaires produits a chuté de 8%

Le poids moyen des livres a chuté de 450 à 418 grammes (-7%), principalement en raison de la baisse de production des livres les plus « lourds », comme les dictionnaires (-25% pour les exemplaires produits par rapport à 2011) et les encyclopédies.

Perspectives 2017 : La progression de l’édition numérique, avec un quasi doublement depuis 2011 atteste d’une réelle percée :

Chiffre d’affaires de l’édition numérique en millions d’euros

2011 2012 2013 Évolution 2011/2013

Support physique (CD) 21,5 11,7 11,3 -53%

Dématérialisé 35,2 70,1 94 +267%

Total 56,7 81,8 105,3 +186%

Source : SNE Si l’édition numérique ne représente que 4% de la vente de livres imprimés et correspond au marché professionnel pour plus de la moitié de son chiffre d’affaires, son développement rapide est à mettre e parallèle avec les résultats convergents des études IPSOS et GFK

14 montrant que le temps de lecture

hebdomadaire moyen diminue ainsi que le budget dédié à l’achat de livres. La prolongation de la tendance observée depuis 2007 aboutirait à un nombre d’exemplaires de l’ordre de 390 millions à dans 4 ans. Une baisse annuelle moyenne de 5% des ventes de livres imprimés conduirait à retenir un volume de vente de 348 millions d’exemplaires. Compte tenu du développement probable de l’édition numérique, cette seconde projection paraît la plus réaliste.

14

IPSOS et GFK produisent plusieurs enquêtes annuelles sur le livre depuis de nombreuses années (consommateurs et

distributeurs)

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2.5 Les papiers issus de bureaux Ce chapitre regroupe les papiers principalement mis en œuvre dans les activités tertiaires et dans les bureaux : courriers de gestion, les imprimés administratifs et commerciaux, les enveloppes, les ramettes et les articles façonnés. Le deux premiers postes sont relativement homogènes et correspondent presque en totalité à du papier transformé par des imprimeries, avec une part importante d’imprimeries intégrées pour le courrier de gestion. Les trois derniers postes recouvrent des produits beaucoup plus complexes puisqu’ils peuvent être consommés en première intention par des entreprises ou des particuliers. Les enveloppes feront ici l’objet d’une analyse synthétique regroupant tous leurs usages. En termes de tonnage, ce segment est principalement constitué de papier en ramettes. Plus de 90% de ce tonnage correspond au format A4. Dans ce cas il s’agit d’une « matière première », fournie par l’industrie papetière, consommée par des entités de toutes natures, et destinée à des usages d’impression - écriture bureautique. Les articles de papeterie et les enveloppes restent des matières premières pour les usages d’impression - écriture mais le papier a déjà subi une première transformation industrielle. Globalement la baisse des tonnages de papier de bureau consommés s’accélère par rapport à la période précédente. Les ramettes et les façonnés baissent de 6 à 7%, alors que les imprimés administratifs et commerciaux résistent mieux (-2,6%) En revanche, avec la dématérialisation qui progresse (même lentement) et les effets d’une conjoncture maussade, les quantités d’enveloppes et de courrier de gestion consommées chutent respectivement de 11 et 9% par rapport à 2011.

2.5.1 Le courrier de gestion Cette catégorie regroupe les courriers relationnels (factures, relevés de comptes, relances, feuilles de salaires, etc.) ayant une portée officielle, juridique, commerciale ou financière entre l’émetteur et le destinataire. Les informations portées sur les courriers de gestion sont individuelles et personnalisées. Les données de l’ARCEP et de La Poste permettent de calculer l’évolution du courrier de gestion en 2013 par rapport à 2011, soit une baisse de volume de 9%, du même ordre que celle enregistrée entre 2009 et 2011 (8 %). Rappelons que le courrier de gestion comporte systématiquement un « leaflet » publicitaire

15 ou présentant

des informations pratiques. Il s’agit en général d’un document pesant quelques grammes. Le courrier de gestion, proprement dit peut consister en une ou plusieurs feuilles, selon le nombre de lignes à éditer. Le poids moyen du pli est stable, montrant ainsi que les actions de rationalisation observées précédemment ont atteint leur but. Dans la quasi-totalité des cas les courriers de gestion sont imprimés en plusieurs fois sur bobines ou sur feuilles, avec un premier passage imprimant le fond et le logo (sous-traité en général) et un second passage très souvent réalisé dans l’imprimerie intégrée de l’émetteur qui peut également effectuer les opérations aval de mise sous pli et de routage. Il s’agit de process optimisés qui connaissent les plus faibles taux de chutes de fabrication parmi tous les produits graphiques transformés. Rappelons cependant que le courrier de gestion est imprimé sur du papier en ramette dans les TPE et les professions libérales, pour des tonnages relativement négligeables, sans doute compris entre 10 et 15 000 tonnes, sans changement par rapport à 2011.

15

Document publicitaire, sous la forme d’une feuille volante, mis à disposition du public

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Estimation du courrier de gestion hors enveloppes ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 112 300 102 200

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 6% 6%

4 Tonnage 6 700 6 100

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 105 600 96 100

Solde des échanges extérieurs

6 Échanges extérieurs négligeables 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre de plis envoyés 4 400 000 000 4 004 000 000

8 Poids moyen en grammes (hors enveloppe) 24 24

9 Tonnage total (5+6)…………………………….en tonnes 105 600 96 100

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 105 600 96 100

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 112 300 102 200

Source : ARCEP, UNIC, IDEP, La Poste, Estimation SEREHO L’estimation, fiabilisée en 2011, est validée cette année, justifiant le passage à l’indicateur de qualité maximum (3 étoiles)

Perspectives 2017 : L’évolution des tonnages de courrier de gestion est liée à l’évolution de la dématérialisation, poussée par les différents opérateurs concernés. Bien que les campagnes de green washing anti papier se poursuivent les tonnages ont relativement peu décrus en 2 ans (-9%). Il semble donc possible de réviser à la baisse les projections établies il y deux ans, pour adopter un taux moyen annuel de baisse des tonnages de l’ordre de 5% ce qui aboutirait à un tonnage de papier mis en œuvre voisin de 85.000 tonnes.

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2.5.2 Les imprimés administratifs et commerciaux Cette catégorie de produits recouvre une multitude de documents utilisés en interne dans les entreprises, les services publics, les collectivités territoriales qui s’agisse d’usages internes ou externes, de transmission B to B ou de flux B to C. Quelques exemples permettent de mesurer cette diversité :

- Imprimés administratifs homologués ou non (CERFA), feuilles d’impôt, feuilles de maladie, formulaires liés à l’obtention de documents officiels (permis de conduire, actes d’état civil…)

- bulletins de paie, contrats de toute nature, factures, bordereau, bons de commandes…

La quasi-totalité de ces documents est pré-imprimée. Cet univers ne peut donc être estimé que par l’activité des imprimeurs. L’UNIC et l’IDEP suivent globalement cette catégorie de produit dans l’observatoire. Notons qu’il toutefois possible que des documents appartenant à d’autres familles soient compris dans cette évaluation. La méthode employée, répartissant les tonnages imprimés entre les différentes familles de produits concernées, permet toutefois globalement d’éviter les doubles comptes par rapport à la consommation de papier. L’absence d’autres sources permettant des recoupements conduit à considérer que cette estimation est imprécise. Curieusement les données UNIC IDEP indiquent un maintien des volumes entre 2011 et 2012 et une baisse de 2,6% entre 2012 et 2013. Il semble donc qu’à ce jour la dématérialisation n’a pas entraîné de bouleversement sur ce marché.

Estimation imprimés administratifs et commerciaux ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 237 000 230 800

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 24 000 23 100

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 213 000 207 700

Solde des échanges extérieurs

6 Échanges extérieurs négligeables 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'imprimés édités nd nd

8 Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 213 000 207 700

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 10% 10%

12 Tonnage 21 300 20 800

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 191 700 186 900

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 237 000 230 800

Source: UNIC, IDEP Les échanges extérieurs sont considérés comme négligeables par les experts consultés.

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Perspectives 2017 : La quasi stabilité observée entre 2009 et 2013 est surprenante. L’hypothèse d’une accélération de la dématérialisation ne peut cependant pas être rejetée, sans doute beaucoup plus lente que nous l’avions estimée il y a deux ans. Il semble que le papier continue de doublonner avec les secteurs en voie de dématérialisation, sans doute en raison des obligations légales de conserver un grand nombre de documents. Dans ces conditions, la viscosité de ce marché risque de perdurer. Malgré cela, une estimation de 3% à 5% de baisse annuelle des tonnages peut être envisagée.

2.5.3 Les Enveloppes Rappelons que les usages de l’enveloppe tiennent au courrier privé et au courrier professionnel avec deux grands domaines : le courrier de gestion et le publipostage. Dans ces deux derniers cas l’enveloppe porteuse peut contenir une enveloppe retour. Dans tous les cas, l’enveloppe est un produit très technique, avec des caractéristiques différenciées selon les usages. Les enveloppes porteuses du courrier de gestion, ou enveloppes mécanisables doivent répondre à des caractéristiques précises. Si tel n’est pas le cas, la gâche au niveau des machines de mise sous plis peut être très importante. Ce produit en évolution permanente intègre les problématiques de développement durable, avec des articles fabriqués à partir de papier recyclé et de fenêtres où du papier spécifique a remplacé la feuille de matière plastique, d’où une recyclabilité en net progrès. Une part importante des enveloppes est personnalisée aux couleurs du client au niveau du fabricant, intégrant pour le coup des compétences d’imprimeur. Les tonnages décrits ici correspondent à la totalité du marché, y compris les enveloppes destinées à l’emballage, toutefois considérées par les experts interviewés comme des tonnages négligeables. Depuis l’édition 2009, le marché des enveloppes a fait l’objet d’une analyse spécifique, rendues nécessaire par les dispositions de l’éco-contribution. Dès lors, l’industrie des enveloppes collabore pleinement à cette étude, les résultats obtenus peuvent être considérés comme fiables. Après une chute de 10,4 % du volume de papier entre 2009 et 2011, on observe à nouveau une baisse de 11,2% du tonnage entre 2011 et 2013, résultant de la décroissance de la correspondance privée et de celle du courrier BtB et BtC (Mailings, courriers de gestion….) La consommation de papier passe sous la barre des 100 millions de tonnes en 2013 .

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Estimation des enveloppes ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 107 700 95 700

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 18% 18%

4 Tonnage 19 400 17 200

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 88 300 78 500

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 4 000 3 500

Produit mis sur le marché

7 Nombre total d'enveloppes mis en circulation 17 400 000 000 15 470 000 000

8 Poids moyen en grammes 5,3 5,3

9 Tonnage total (5+6)…………………en tonnes 92 300 82 000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 0% 0%

12 Tonnage 0 0

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 92 300 82 000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 111 700 99 200

Source : La couronne, Pocheco, Syndicat des fabricants d’enveloppes, La Poste Le mode de calcul ayant été modifié en 2009, en comptabilisant les enveloppes séparément des documents qu’elles transportent, l’évolution des tonnages depuis 2004 n’est pas disponible. Perspectives 2017 : A moyen terme le marché de l’enveloppe devrait poursuivre sa décroissance sous l’influence de la dématérialisation des courriers de gestion, et de la réduction de l’usage du courrier postal par les particuliers et les entreprises. Lors de l’édition précédente nous avions retenu un tonnage de 87 000 tonnes pour 2015. La poursuite de la tendance observée depuis 2009 pourrait faire en sorte que ce tonnage soit plutôt de l’ordre de 80.000 tonnes. En prolongeant à l’horizon 2017 le tonnage de papier mis en œuvre pourrait tomber à 60.000 tonnes. On peut toutefois admettre qu’un palier est ou sera atteint d’ici à 2017, ce qui conduirait à retenir une fourchette « haute » proche de 70.000 tonnes

2.5.4 Le papier d’impression écriture Selon les papetiers et les distributeurs près de 90% correspondent à du papier en 80g/m

2 et environ 95 %

en format A4, sans changement depuis 2011. La part du recyclé, en 75g/m2 ou en 80gr/m

2, stagne toujours

à environ 5 % du tonnage total. Ce marché des ramettes décroit régulièrement :

2007 : 734.000 tonnes

2009 : 600.000 tonnes (-18%)

2011 : 576.000 tonnes (-4%)

2013 : 534.000 tonnes (-7%)

La chute violente liée à la crise économique de 2009 ne s’est par reproduite au cours des années qui ont suivi, mais la décroissance structurelle varie entre 2 et 4% par an.

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Dans ce total des 534 000 tonnes une fraction négligeable (moins de 3%) est utilisé par les PME et TPE pour envoyer des courriers de gestion et des mailings égrenés. Ces usages, stables, restent peu importants en tonnage, puisqu’ils ne dépassent 15 000 tonnes. Cette estimation, correspondant à deux usages spécifiques en TPE ne reflète évidemment pas l’intégralité de la consommation de papier de bureau des TPE. La consommation des ménages, hors TPE, a été évaluée à 35 000 tonnes en 2011 sur les bases suivantes :

Environ 75 % des 27 millions de ménages sont informatisés et accèdent à Internet. (CREDOC)

Environ 90 % des foyers informatisés disposent d’une imprimante (GFK) ; soit environ 18 millions de foyers

Ce tonnage correspond à environ 1 ,9 kg de papier par ménage équipé par an, soit plus des trois quarts d’une ramette de papier A4 en 80 g par an.

Ce total de 35.000 tonnes peut être considéré comme stable en 2013, l’équipement informatique des ménages. L’évolution de la consommation de papier de bureau Rappelons que cet univers de consommation de papier mérite une attention particulière pour deux raisons principales :

Il est potentiellement sujet à des évolutions dans les modes de consommation, compte tenu de la dématérialisation et des éco-préoccupations

Il constitue un gisement mal exploité de récupération de sortes supérieures pourtant recherchées par le négoce et les papetiers.

Les actions et protocoles en cours suite à la convention du 6 février 2012 signée entre les partenaires professionnels concernés et l’état ne semble pas encore donner de résultats tangibles

Les études publiées sur le sujet montrent que le papier est de loin le premier consommable des bureaux : papiers et cartons d’emballage et papiers graphiques représentent 70 à 85 % du tonnage des déchets générés par les activités tertiaires.

La référence en termes de quantité moyenne de papier mis en œuvre par un employé de bureau reste de l’ordre de 60-65 kg/an, hors journaux, magazines et autres documents imprimés reçus de l’extérieur. Selon nos estimations le total « personnel de bureau » équivaut à environ 12,5 millions d’équivalents temps plein, dont 11 millions de salariés et 1,5 millions de non salariés (source INSEE). Ce qui correspond à environ 780 000 tonnes de papier mis en œuvre, sans changement sensible par rapport à 2011. Rappelons qu’il s’agit bien de papier mis en œuvre par les employés de bureau, ce qui exclut les émissions en gros volumes sortant des imprimeries, intégrées ou non ainsi que les journaux magazines et ouvrages divers transitant par les bureaux

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2.5.5 Les articles de papeterie Selon l’Union de la filière papetière (UFIPA) on distingue huit grandes familles de produits : (1) papier, (2) façonnés, (3) écrire et corriger, (4) dessin et loisirs, (5) classement, (6) matériel pour le bureau et l’école, (7) consommables bureautiques, (8) carterie. Les familles (1) (2) (4) et (8) sont concernées par la consommation de papier. La famille (1) « papier » principalement composée des ramettes A4, comporte également de très nombreuses variétés telles que les papiers à tirage de plan, le papier à dessin, les papiers de création manuelle (crépon…) et le papier listing. Les ramettes font l’objet du paragraphe précédent. Les tonnages de papier spéciaux peuvent être considérés comme négligeables comparés aux tonnages de ramettes, ils ne sont pas évalués dans la présente étude, bien que figurant au total de la consommation apparente de papier graphique de la COPACEL. La famille (2) « façonnés » comporte :

Blocs et cartes de correspondance Enveloppes, pochettes Cahiers Carnets et répertoires Feuillets et copies Fiches bristol Blocs Manifolds, carnets à souches, imprimés Registres, piqûres comptables et juridiques Bobines pour machines de bureau Agendas et articles millésimés

Il s’agit d’un ensemble de produits manufacturés en France à partir de papier graphique essentiellement, ou importés en produits finis. Les données dont nous disposons proviennent essentiellement de l’UFIPA (Union de la Filière Papetière), qui met à notre disposition les données statistiques dont elle dispose. L’UFIPA fait en effet réaliser tous les 2 ans « L’étude du marché de la papeterie » par le cabinet I+C. Rappelons qu’il s’agit d’informations en valeur, dont les évolutions sont appliquées ici aux volumes de papier estimés.

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Nous appliquons le taux indiqué dans le tableau ci-dessus, concernant les façonnés. Estimation des façonnés ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 175 100 155 900

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 17 500 15 600

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 157 600 140 300

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes -4 000 4 500

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles produits nd nd

8 Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 153 600 144 800

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n

12 Tonnage n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 153 600 144 800

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 171 100 160 400

Les indices d’évolution des tonnages de papier reflètent une baisse contenu depuis 2004, mais qui s’est accélérée en 2013

2004 2007 2009 2011 2013

Tonnage consommé par l'utilisateur final 168 000 162 500 160 000 153 000 144 800

Évolution du tonnage consommé, en indice 100 97 95 91 86

Tonnage total de papier mis en œuvre 185 000 177 500 176 000 171 100 160 400

Évolution du tonnage mis en œuvre, en indice 100 96 95 92 87

Perspectives 2017 : Compte tenu de la tendance observée, une baisse de 6 à 8 points est probable d’ici à 2017.

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2.5.6 Les autres produits considérés comme non graphiques Historiquement, la raison d’être de cette distinction réside dans la réglementation qui considère que ces produits n’appartiennent pas à l’univers des papiers graphiques. Il convient néanmoins d’en évaluer les volumes dans un souci de reconstitution des entrées sorties de papier depuis la fabrication des produits et/ou la mise à disposition pour usages jusqu’à l’élimination et au recyclage. Compte tenu de la notion de périmètre utile rappelée ci-dessus, ces estimations ne sont pas systématiquement assorties de perspectives à 2017 et de comparaison avec 2004.

2.5.6.1 La billetterie Les produits de billetterie correspondent essentiellement aux spectacles, aux évènements sportifs, mais également au fonctionnement quotidien des transports, des équipements collectifs sportifs, culturels ou autres, tels que les piscines, les musées, les parcs…. Depuis 2011 deux évaluations sont effectuées, séparant les transports des autres secteurs utilisant la billetterie. Pour les secteurs autres que le transport, les estimations sont essentiellement calculées en fonction de statistiques de fréquentation, sans doute incomplètes, face à la diversité considérable des billetteries. La fréquentation des spectacles est restée globalement relativement stable entre 2011 et 2013, avec des variations sous sectorielles parfois contradictoires. La billetterie papier reste dominante, d’autant plus que les achats sur internet n’empêchent pas la remise de billets pour assister aux spectacles et loisirs.

Estimation billetterie hors transport ( )

Billetterie hors transports 2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 2 500 2 300

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 400 300

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 2 100 2 000

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles 720 000 000 698 000 000

Poids moyen en grammes 2,9 2,9

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 2100 2000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 2 100 2 000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 2 500 2 300

Source : Estimation SEREHO

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Les données transports sont calculées à partir des statistiques de fréquentation de la SNCF, des compagnies aériennes et des grandes entités de transports en commun (RATP, autres bus et autocars), relativement stables sur la période. Ici également la billetterie électronique semble marquer le pas. On peut néanmoins estimer que la dématérialisation des titres de transport sur les cartes de fidélité ou de réduction et sur les smartphones ou tablettes vont réduire sensiblement ce marché à partir de 2014. Estimation billetterie transports ( )

Billets transports

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 15 800 15 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 5% 5%

4 Tonnage 800 700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 15 000 14 300

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre de billets papier 6 250 000 000 5 960 000 000

Poids moyen en grammes 2,4 2,4

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 15 000 14 300

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 15 000 14 300

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 15 800 15 000

Source : estimation SEREHO

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2.6.2 La carterie, les calendriers Les douanes et l’enquête annuelle d’entreprise de l’INSEE (SESSI) au niveau le plus fin, permettent de retrouver des tonnages. Les nomenclatures « PRODFRA » et « PRODCOM » isolent les cartes postales et les calendriers. Les chiffres INSEE utilisés correspondent à l’année 2012 Les volumes de cartes postales sont recoupés avec les données UFIPA.

Estimation des cartes postale, cartes de vœux, divers cartes ( )

Production intérieure 2011 2013

1 Tonnage papier mis en œuvre 4 000 4 300

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 600 600

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 3 400 3 700

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 2 500 1 900

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles 400 000 000 373 000 000

Poids moyen en grammes 15 15

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 5 900 5 600

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 5 900 5 600

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 6 500 6 200

Source INSEE, UFIPA, Douanes Estimation des calendriers ( )

CALENDRIERS

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 12 000 11 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 1 800 1 700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 10 200 9 300

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 6 400 3 600

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles 100 000 000 78 000 000

Poids moyen en grammes 166 gr 166 gr

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 16 600 12 900

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu ? ?

12 Tonnage

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 16 600 12 900

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 18 400 14 600

Source : Douanes, INSEE, estimation SEREHO

Novembre 2014

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2.6.3 Les notices et imprimés techniques De nombreuses familles de produits sont concernés, depuis les voitures neuves jusqu’aux clés USB, en passant par l’électroménager blanc ou brun, le matériel de jardinage et tous les produits technologiques. Au total, l’estimation, réalisée en fonction du volume des ventes des différentes familles de produits, conduit à retenir le chiffre de 300 millions de notices mises en marché par an, relativement stable depuis 2011. Ce qui correspondrait à un poids moyen d’environ 300 grammes. La part de produits finis importés est considérable, liée notamment aux marchés des produits électroniques grand public, sur lesquels les fabrications françaises sont ultra minoritaires. L’évolution retenue pour 2013 a été calculée à partir de l’évolution de la consommation intérieure des produits électriques, électroniques et informatiques. Estimation notices ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 17 000 16 700

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 1 700 1 700

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 15 300 15 000

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 81 700 65 200

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles nd nd

Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 97 000 80 200

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 97 000 80 200

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 98 700 81 900

Source : estimation SEREHO L’avenir des notices est lié au développement des modes d’emploi électronique, sur les sites internet et dans les machines elles-mêmes pour tout ce qui possède un processeur. L’attachement au papier reste néanmoins important, notamment pour tout ce qui est éloigné des matériels numériques Parmi les autres postes consommateurs de papier il faut mentionner les chèques et autres produits fiduciaires

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2.6.4 Les chèques et les produits fiduciaires Cette catégorie recouvre tous les types de chèques papier émis par divers organismes (ticket repas, chèques vacances, chèques cadeaux…) ainsi que les chèques bancaires Elle comprend également les timbres, les billets et autres documents sécurisés) Selon les experts consultés, et en fonction des données bancaires et postales, une baisse uniforme de 5% par an depuis 2011 à été appliquée pour obtenir les tonnages 2013 Estimation papier fiduciaire ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 15 000 13 500

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 1 500 1 400

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 13 500 12 100

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles nd nd

Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 13500 12 100

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 13 500 12 100

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 15 000 13 500

Source : Estimation SEREHO Compte tenu de la dématérialisation en progrès pour certains produits (chèques restaurants notamment) et de la désaffection progressive pour chèque bancaire, la tendance décroissante sera sans doute maintenue à au moins 5% par an à moyen terme.

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2.6.5 Les Affiches L’affichage a particulièrement été touché par la crise de la publicité en 2008 et 2009. En 2010, les volumes ont repris 7 % et depuis 2011, l’affichage se porte nettement mieux que l’ensemble des grands médias. En revanche, les mutations se poursuivent en direction de l’affichage digital, en particulier dans le petit et moyen format, soit le mobilier urbain et l’affichage transport. L’évolution des tonnages d’affiches à été indexé sur l’évolution des investissements publicitaires en grand format ou 4X3 correspondant aux grandes affiches de 12 m2 en papier.

. Estimation affiches ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 36 700 32 200

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 15% 15%

4 Tonnage 5 500 4 800

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 31 200 27 400

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes n n

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles nd nd

Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 31 200 27 400

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 5% 5%

12 Tonnage 1600 1400

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 29 600 26 000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 36 700 32 200

Les perspectives de l’affichage papier, sont comme pour tous les grands médias traditionnels, doublement orientées à la baisse pour des raisons conjoncturelles (peu d’espoir d’embellie significative sur l’investissement publicitaire) et structurelles (développement du digital et plus grande sévérité des règlements d’urbanisme)

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2.6.6 Les papiers peints Entre 2011 et 2013, on observe une baisse d’environ 9% L’INSEE et les Douanes suivent la production et le commerce extérieur de ces produits, marqués par un déficit du commerce extérieur très élevé. Rappelons que ces estimations sont peu précises notamment parce que la frontière entre papier et autres matières n’est pas nette pour les revêtements de murs.

Estimation papier peints ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 17 000 16 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 20% 20%

4 Tonnage 3 500 3 200

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 13 500 12 800

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 24 000 21 300

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles 47 000 000 42 600 000

Poids moyen en grammes 800 800

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 37 500 34 100

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 5% 5%

12 Tonnage 1900 1700

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 35 600 32 400

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 41 000 37 300

Source : INSEE, Douanes A3P

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2.6.7 Les étiquettes et les imprimés de conditionnement Dans ces deux cas, il s’agit de produits d’emballage. De ce fait ils ne doivent pas être pris en compte comme produits graphiques. Ils figurent néanmoins ici pour mémoire, dans la mesure où du papier graphique est utilisé pour les fabriquer

2.6.7.1 Les étiquettes La consommation de papier correspondant à la fabrication des étiquettes dépasse 100 000 tonnes Les étiquettes adhésives représentent environ toujours 70 % du marché, Ce sont elles qui assurent la croissance tandis que les étiquettes sèches ont tendance à stagner. Elles sont livrées en bobines, en planches et plus rarement en paravents. Estimation étiquettes ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 106 700 105 000

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 10 700 10 500

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 96 000 94 500

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 21 000 14 500

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles nd nd

Poids moyen en grammes nd nd

9 Tonnage total (5+6)……………………………en tonnes 117 000 109 000

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu n n

12 Tonnage n n

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 117 000 109 000

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 127 700 119 500

Sources : UNFEA, INSEE, Emballages Mag., Etiquettes Plus En compilant les diverses sources ci-dessus, le volume de papier consommé en 2013 serait en baisse de 6,4 % environ par rapport à 2011.

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2.6.7.2 Les imprimés de conditionnement Ils sont façonnés en partie par les imprimeurs, et comme les étiquettes, intégrés par définition aux emballages. La proportion de papier dans les fabrications des imprimeurs n’a pas été évaluée depuis 2007. A cette date, il était admis qu’environ 1/3 des tonnages d’imprimés de conditionnement étaient imprimés sur du papier graphique. Les fabricants d’emballages consomment également du papier graphique. La filière emballage papier carton produit plus de cinq millions de tonnes de produits finis (Source COFEPAC

16).

N’ayant aucune information sur la quantité de papier graphique incorporée dans ces fabrications, nous faisons l’hypothèse, qu’elle suit la consommation de papier souple d’emballage décrite par la COPACEL. Estimation imprimés de conditionnement ( )

2011 2013

Production intérieure

1 Tonnage papier mis en œuvre 230 000 212 500

2 Dont chutes de fabrication

3 Taux retenu 10% 10%

4 Tonnage 23 000 21 300

5 Tonnage produit fini (1 - 4) 207 000 191 200

Solde des échanges extérieurs

6 solde import - export en tonnes 0 0

Produit mis sur le marché

7 Nombre d'articles - -

Poids moyen en grammes - -

9 Tonnage total (5+6)…………………………en tonnes 207 000 191 200

10 Invendus, non distribués, rebut

11 Taux retenu 10% 10%

12 Tonnage 21000 19100

13 Tonnage consommé par l'utilisateur final (9 - 12) 186 000 172 100

14 Tonnage total de papier mis en œuvre (1 + 6) 230 000 212 500

16

Comité Français de l'Emballage Papier Carton

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2.7 Bilan Répartition détaillée de la mise en circulation de papier graphique Le tableau ci-dessous estime la quantité totale de papier mise en circulation en 2013 comparée aux données 2011. Rappelons qu’il s’agit du périmètre le plus large comprenant les tonnages de papier mis sur le marché ou mis en œuvre, quel que soit la destination finale et l’usage. Cette démarche permet d’estimer par différence le volume des produits finis importés Le total atteint 4,586 millions de tonnes contre 5,060 millions de tonnes en 2011, soit une baisse de 9,7 % Ce total rapproché de la consommation apparente décrite par COPACEL (3,586 millions de tonnes), fait apparaître un solde des échanges extérieurs de produits finis d’1 million de tonnes, en augmentation de 100 000 tonnes par rapport à 2011, soit une progression de même importance que celle constatée entre 2009 et 2011.

TONNAGE TOTAL MIS EN OEUVRE

TONNAGE

TOTAL 2011

TONNAGE

TOTAL 2013

Variation

2013/2011

Produits graphiques

Presse payante sur papier journal 497 200 435 000 -12,5%

Presse gratuite d'information 51 700 51 200 -1,0%

Presse gratuite d'annonces 57 600 33 400 -42,0%

Presse magazine 580 500 536 400 -7,6%

Presse des collectivités locales 55 200 49 000 -11,2%

Magazine de marques 27 300 27 300 0,0%

Edition d'entreprise 24 000 21 400 -10,8%

Imprimés publicitaires distribués en BAL 942 500 889 200 -5,7%

Mailings, asiles colis, hors enveloppes 278 100 249 200 -10,4%

Courriers de gestion 112 300 102 200 -9,0%

Catalogues VPC - VAD, brochures et doc. commerciale 430 200 357 000 -17,0%

Enveloppes 111 700 99 200 -11,2%

Annuaires 39 000 23 000 -41,0%

Livres 279 000 252 000 -9,7%

Papier bureautique (ramettes) 573 000 534 000 -6,8%

Imprimés administratifs et commerciaux, formulaires 237 000 230 800 -2,6%

Articles de papeterie façonnés 171 100 160 400 -6,3%

Sous total produits graphiques 4 467 400 4 050 700 -9,3%

Autres produits

Calendriers cartes postales 24 900 20 800 -16,5%

Billeterie spectacles loisirs jeux 2 500 2 300 -8,0%

Billetterie Transport 15 800 15 000 -5,1%

Notices et imprimés techniques 98 700 81 900 -17,0%

Chèques et divers fiduciaire 15 000 13 500 -10,0%

Affiches 36 700 32 200 -12,3%

Papier peints 41 000 37 300 -9,0%

Etiquettes 127 700 119 500 -6,4%

Imprimés de conditionnement 230 000 212 500 -7,6%

Total périmètre papier 5 059 700 4 585 700 -9,4%

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3. Les gisements de déchets de produits graphiques

3.1 Vue d’ensemble Schématiquement, rappelons que le devenir du papier à usages graphiques se résume en quatre postes :

- Une partie du papier suit un circuit industriel court : il s’agit des chutes de fabrication, de la passe et de la gâche résultant du calage des machines et des essais. Ce papier passe directement des imprimeries aux récupérateurs.

- Une seconde fraction reste également dans le circuit industriel avec des circuits de collecte courts. Ce sont les produits finis qui restent dans le circuit industriel ou pré-consumer pour un faisceau de raisons (invendus, non distribués, trop produits, non-conformité…)

- La troisième fraction correspond à des produits qui ont atteint les utilisateurs finaux auxquels ils étaient destinés. Ils finissent leur vie principalement dans les collectes municipales (séparatives ou OMr) ou spécifiques (collectes de papier de bureau). - Si les trois postes ci-dessus peuvent être estimés pour une année civile, il en va autrement pour les opérations de désarchivage et de déstockage dont le déclenchement est par nature aléatoire, et qui peuvent faire varier significativement les quantités de papiers recyclés sans lien avec la production ou la consommation de produits graphiques de l’année.

L’évaluation des 3 premiers postes pour chaque segment étudié dans la partie II permet de ventiler la quasi-totalité des 4,585 millions de tonnes de papier mis en circulation en 2013.

3.2 Les bases de calcul Les sources et les méthodes utilisées sont différentes selon les cas. Le parti pris de recoupement des informations, adopté pour l’évaluation des consommations, est bien entendu conservé dans cette phase de l’étude. Les calculs sont basés sur :

- Les informations techniques émanant des imprimeurs,

- L’ensemble des sources utilisées dans le calcul des consommations du chapitre II

- Les analyses et travaux de FEDEREC,

- Les informations recueillies auprès des émetteurs et des différents intervenants dans la chaîne de production et de distribution de la chaîne papetière,

- Le bouclage avec les tonnages de produits d’emballage.

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3.3 Le pré consumer selon l’étude Le tableau ci-dessous reprend pour tous les produits les tonnages calculés et présentés dans les chapitres précédents et arrondis au millier de tonnes. Cet ensemble représente environ 871.000 tonnes en 2013 contre près d’un million de tonnes en 2011. Rappelons qu’il s’agit d’estimations « en routine », ne tenant pas compte d’évènements fortuits, comme la mise au rebut de produits facturés et livrés au commanditaire, inutilisable pour diverses raisons. Sous cette réserve ces tonnages peuvent être rapprochés des données de l’étude annuelle réalisée par FEDEREC, estimant les volumes de collectes privées.

Par rapport à l’étude de 2011 les chutes de fabrications décroissent de 5% et les rebuts augmentent de 13 %.

Chutes de

fabrication

Non distribués,

rebut

Produits graphiques

Presse payante sur papier journal 35 000 56 000

Presse gratuite d'information 4 000 000

Presse gratuite d'annonces 3 000 3 000

Presse magazine 70 000 149 000

Presse des collectivités locales 7 000 4 000

Magazine de marques 4 000 2 000

Edition d'entreprise 3 000 4 000

Imprimés publicitaires distribués en BAL 107 000 66 000

Mailings, asiles colis, hors enveloppes 44 000 21 000

Courriers de gestion 6 000 000

Catalogues VPC - VAD, brochures et doc. commerciale 32 000 49 000

Enveloppes 17 000 000

Annuaires 000 000

Livres 13 000 43 000

Papier bureautique (ramettes) 000 000

Imprimés administratifs et commerciaux, formulaires 23 000 21 000

Articles de papeterie façonnés 16 000 000

Sous total produits graphiques 383 000 418 000

Autres produits

Calendriers cartes postales 2 000 000

Billeterie spectacles loisirs jeux 000 000

Billetterie Transport 1 000 000

Notices et imprimés techniques 2 000 000

Chèques et divers fiduciaire 1 000 000

Affiches 5 000 1 000

Papier peints 3 000 2 000

Etiquettes 11 000 000

Imprimés de conditionnement 21 000 21 000

Total autres produits 46 000 24 000

Total périmètre papier 429 000 442 000

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4. Les collectes post consumer

4.1 Vue d’ensemble Selon COPACEL la récupération apparente

17 de papiers et cartons à recycler se situe à près de 7,3 millions

de tonnes en 2013 contre 7,1 millions de tonnes en 2011. Compte tenu d’une diminution de la consommation de papier voisine de 11 % entre 2011 et 2013, on constate, qu’à nouveau des progrès ont été réalisés par les collectes. Issus des données COPACEL, les deux graphiques qui suivent illustrent cette évolution. En premier lieu on constate que le taux de PCR

18 utilisé par l’industrie qui a stagné entre 2006 et 2011

(tonnage de PCR consommé rapporté à la production) a gagné près de 5 points depuis 2011, alors que le taux de récupération dépasse les 80%. (Taux de récupération = récupération de PCR rapporté à la consommation apparente de papiers et cartons).

Le graphique ci-dessous montre une très légère réduction de l’écart entre les tonnages collectés et la consommation de l’industrie française, sans doute due à la relative bonne santé du secteur de l’emballage.

17

Récupération apparente : quantité de papiers et cartons récupérés = consommation de PCR par les papetiers français

+ exports de PCR – imports de PCR - variations de stock 18

PCR : papiers et cartons à recycler

55%

58% 58%60% 60% 60% 60% 60% 60%

62%64%

46%

58%61%

64% 64% 64%

72%71%

74%

80%82%

45%

50%

55%

60%

65%

70%

75%

80%

85%

1999 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution comparée du taux de récupération

et du % de PCR utilisé par l'industrie

Taux de PCR utilisé Taux de récupération

5037

64296592

69517091

6885 6907 70057123

7348 7269

5277

5941 5953 60505947

5677

4998

52765104 5038

5150

1999 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Evolution de la collecte de PCR par rapport à la consommation de l'industrie (en kt)

Collecte PCR Conso PCR

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4.2 Estimation de la fraction papier par différence avec les produits d’emballages Le seul moyen d’estimer la fraction papier graphique consiste à procéder par différence au total des 7,269 millions de tonnes de PCR récupéré. Plusieurs chiffres sont disponibles. On dispose d’une part du chiffre 2012 indiqué par l’ADEME pour la fraction emballage et cartons correspondant à un total de 4,400 millions de tonnes de cartons – emballages collectés, dans le rapport « La valorisation des emballages en France » paru en juin 2014. Ce chiffre est retenu à l’identique pour 2013 compte tenu de la conjoncture favorable du marché de l’emballage en 2013. Le graphique ci-dessous rappelle que la part du papier graphique dans la consommation apparente de papier carton ne cesse de baisser, ce qui par différence explique la part croissante du carton dans la récupération en vue de recyclage.

Notons que le tonnage de carton – emballage récupéré croit de plus de 8% entre 2011 et 2013, alors que la part du carton ne croit que de 2 points entre les 2 années. Notons également que, selon COPACEL, la consommation apparente de carton – emballage passe de 4,633 à 4,428 millions de tonnes pendant la période, soit une baisse de 4,4 points Le rapprochement direct des chiffres de récupération et de consommation apparente conduirait à un taux de récupération de 100%. Il n’aurait pas de sens dans la mesure où la consommation apparente ne peut pas prendre en compte les volumes d’emballages arrivant en France avec les produits importés. Citons simplement le cas de l’électroménager, importé pour la quasi-totalité des produits consommés. Les calculs entrepris à partir de l’étude FEDEREC prennent en compte les tonnages d’emballages récupérés par les recycleurs ainsi que les mouvements de matière intra-industriels.

En synthèse on obtient les résultats suivants :

Tonnages collectés FEDEREC 3320 kt

Emballages issus du circuit municipal acheté en direct par les papetiers 400 kt

Fraction emballage de la sorte 1.02 acheté en direct par les papetiers aux collectivités 30 kt

Carton repris en direct par les papetiers à la grande distribution 150 kt

Chute neuves de caisserie carton reprises directement par les usines 500 kt

TOTAL 4 400 kt

Il convient de noter que ce tonnage représente 92% de la consommation apparente de cartons calculée par L’ADEME, égale à 4800 KT (chiffre 2012 du rapport « La valorisation des emballages en France ».

49,1% 49,9%

49,0% 48,6% 47,7%

46,8%

44,1% 43,7% 42,7%

41,3% 40,7%

40,0%

42,0%

44,0%

46,0%

48,0%

50,0%

52,0%

1999 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Ratio Conso papiers graphiques / conso papier carton

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Rappelons toutefois que le total réel mis en œuvre en France est supérieur à ce tonnage puisque que l’importation de produits finis emballés dans du carton n’est pas prise en compte dans la mesure de la consommation apparente.

4.3 Estimation de la fraction papier graphique En fonction de l’ensemble retenu par COPACEL, l’estimation des tonnages de papier graphiques collectés s’élève à : 7 269 kt – 4400 kt = 2869 kt. Ce tonnage représente 82,7% de la consommation apparente de papier graphique décrite pas COPACEL, soit 3586 kt et 64,7% du tonnage total de papier graphique mis en œuvre selon la présente enquête. Ces taux sont à comparer respectivement aux 74,5 et 60,8% atteints en 2011. Au vu de cet important différentiel, il semble possible de conclure aux progrès du taux de collecte, en gardant toutefois présent à l’esprit que les différences constatées se situent à la limite de la marge d’erreur de + ou – 10% à retenir par prudence dans ce type d’étude.

Collecte des ménages (circuit municipal) Les résultats de la collecte séparative auprès des ménages sont connus. Elle produit essentiellement la sorte 1.11 et un faible part de la sorte 1.02. 1 450 kt de papiers graphiques sont collectés de manière séparée en vue du recyclage par le circuit municipal. Notons qu’il s’agit d’un tonnage agrégeant des sortes destinées à la fabrication de papier graphique (sorte 1.11) et des « mêlés (sorte 1.02) allant à la fabrication du carton. Rapprochement avec les autres postes dans une matrice à 4 cases Cette matrice combine le type de produits (graphiques ou emballages) et le type de collecte « primaire » (municipale ou industrielle). Par différence, on obtient le résultat suivant :

En kilotonnes Total Papier

graphique Emballages

Récupération PCR apparente totale 7 269 2 869 4 400

Dont collecte industrielle 5 104 1 419 3 685

Dont Collecte municipale 2 165 1 450 715

Ce tableau part du périmètre global calculé par COPACEL, estimant les tonnages de PCR récupérés en vue de recyclage, et des données connues du circuit municipal. Il intègre l’estimation du total emballage et carton décrit au point IV.2 La ligne « circuit industriel » est obtenue par différence. Les chiffres présentés ci-dessus correspondent à chaque collecte indépendamment des opérateurs. Ils ne reflètent donc pas la réalité des circuits, puisqu’une partie très importante des collectes municipales est « opérée » par le circuit industriel, de l’ordre de 650 kt pour le papier graphique et de 400 kt pour le carton.

Estimation des tonnages de graphiques collectés dans le circuit industriel

A partir du total graphique récupéré dans le circuit industriel, la répartition suivante, peut être proposée en reprenant les résultats de l’étude pour la partie pré-consumer et en intégrant les collectes privées de bureau évaluées par FEDEREC

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Total circuit industriel Hors collecte municipale (en kilotonnes) 1419

Déchets de fabrication, calculés à partir de la production de l'année 2013 429

Rebut invendus…, calculés à partir de la mise en marché de l'année 2013 442

Collectes de bureau 347

Désarchivage, déstockage et divers 201

Le détail des tonnages de produits graphiques collecté en direct par l’industrie de la récupération présenté ci-dessus prend en compte les résultats de l’étude pour les deux premiers postes et ajuste les deux postes suivant en fonction des données issues des analyses de FEDEREC.

4.4 Rapprochement entre la consommation de papier et les déchets produits

Aux 2 869 kt de papier graphique ci-dessus viennent s'ajouter les tonnages "perdus" en OMr19

. Seules les données MODECOM datant de 2007 permettent d’estimer les OMr :

En tonnes 2007 Ménages et

assimilés Autres agents économiques TOTAL

JMR 507 680 88 844 596 524

Imprimés publicitaires 514 026 88 844 602 870

Papier bureautique 298 262 139 612 437 874

Autres papier 133 266 63 460 196 726

Fines 19 038 6 346 25 384

TOTAL 1 656 306 444 220 1 859 378

Note : Les emballages papier, isolés dans le MODECOM, ne sont pas pris en compte ici puisqu'il ne s'agit pas de papier graphique. Si l’on tient compte de la baisse globale de la consommation de papier constatée entre 2007 et 2013. En utilisant globalement les données COPACEL, soit -32,4 % (La consommation apparente de graphique passe de 5,306 à 3,586 millions de tonnes). "Toutes choses égales par ailleurs", le tonnage estimé de papier graphique en OMr serait donc d'environ 1,257 millions de tonnes. La totalisation OMr + récupéré atteindrait selon ce calcul 4,126 millions de tonnes Afin de pouvoir rapprocher ce total du périmètre total de papier décrit dans la présente étude pour en 2011, soit 4,586 millions de tonnes, il faut considérer les papiers comptabilisés en amont qui ne sont pas collectés en tant que papier graphique mais en tant qu’emballages ou DIB.

Ces papiers correspondent pour partie à la fraction mise œuvre par l'utilisateur final pour les trois postes ci-dessous :

Les étiquettes (intégrées aux emballages) 109 kt

Les papiers peints (DIB dans la plupart des cas) 32 kt

Les imprimés de conditionnement 172 kt

TOTAL A DEDUIRE 313 kt

Le périmètre à rapprocher devient donc 4,586 – 0,313 = 4,273 millions de tonnes, soit une différence de 147 kt qui correspondrait approximativement à la part des papiers (autres que les trois postes cités ci-dessus) collectés dans diverses collectes privées de DIB/DIND qui ne sont pas triées.

19

OMR : ordures ménagères résiduelles

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Quelles que soient les analyses, il convient de souligner que le taux de récupération du papier graphique progresse sensiblement en passant, selon notre étude de 60,7% en 2011 à 62,6% en 2013

A partir des données ci-dessus, le schéma des collectes devient :

(1) Imprimés de conditionnement et étiquettes : emballages produits à partir, ou incluant du papier graphique (2) Imprimés de conditionnement et étiquettes utilisés en tant qu’emballages, papier peints ayant un circuit de collecte spécifique

Invendus et divers déstockage

440 kt

Consommation par l’utilisateur final 3720 kt

Produits graphiques 3440 kt + Emballages 280 kt (1)

Circuit Municipal2 710 kt

Circuit Industriel650 kt

Papiers non collectés comme

tels (2)

310 kt CS et déchetteries

1 450 kt

OMr1 260 kt

Collecte séparée ou

DIB triés

550 kt

DIB non triés 150 kt

Papier mis en circulation4590 kt

Circuits courts de collecte870 kt

Chutes de fabrication

430 ktPré

-co

nsum

er

Po

st-

co

nsum

er

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5. Périmètre Ecofolio

5.1 Catégories de produits concernés Le point de départ du calcul correspond aux tonnages de papier mis à disposition de l’utilisateur final, soit les tonnages de papier par produits, hors tonnages pré-consumer. Le tableau ci-dessous reprend ces tonnages, tels qu’estimés dans la présente étude, soit les catégories de produits graphiques concernées par la réglementation.

Périmètre brut Tonnage mis en œuvre par l'utilisateur final

Presse gratuite d'annonces (PGA) 28 116

Magazine de marques 21 357

Edition d'entreprise 14 996

Imprimés publicitaires distribués en BAL 715 594

Mailings, asiles colis, hors enveloppes 184 716

Catalogues, brochures et doc. Commerciale+ VPC 276 548

Annuaires 22 655

Courrier de gestion proprement dit, hors enveloppes 96 068

Imprimés administratifs et commerciaux, formulaires 186 948

Papier bureautique (ramettes) 534 000

Enveloppes 81 974

TOTAL 2 162 972

5.2 Les exonérations et abattements La loi prévoit cependant des exonérations et des abattements sur ces produits graphiques qui sont présentées dans le tableau ci-dessous. Les modes de calculs, sont précisés page suivante.

Prise en compte des non assujettis et des abattements pour 2013 (en tonnes)

PGA éditoriale rédigée 10 000

Pages Blanches 10 000

Imprimés "officiels" de services publics 10 000

Imprimés administratifs et commerciaux, formulaires restant en circuit hors ménage (1) 94 000

"Papier" 255gr et + 16 000

Papier des émetteurs en deçà du seuil des 5 tonnes 35 000

Abattement 37,6% sur ramettes 200 784

Abattement 37,6% sur enveloppes 30 822

Total non assujettis et abattements 406 606

(1) Cette ligne ne correspond pas aux termes précis d’exonérations ou d’abattements, elle a été incluse dans le tableau pour disposer dans la même vue de tous les tonnages à déduire pour obtenir le périmètre ECOFOLIO

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Les non assujettis estimés plus haut sont de natures très différentes :

- Les tonnages de Pages Blanches correspondant à l’obligation de service public sont connus à la tonne près par l’opérateur - La presse gratuite d’annonce comprenant une partie éditoriale, exonérée pour cette raison, représente un faible tonnage relativement aisé à estimer dans cet univers - Les abattements sur ramettes et enveloppes ont été calculé par l’ADEME en fonction d’autres données que celles de l’étude flux de produits graphiques. - Les autres postes ont fait l’objet d’estimations dans la présente étude.

Le papier de plus de 224g /m

2

L’estimation 2011 est reconduite à partir d’un tonnage total de papier supérieur à 224gr mis en œuvre de l’ordre de 180.000 tonnes dont environ 160.000 tonnes sont incorporés à des emballages. Environ 80% du tonnage résiduel de ce type de papier est incorporé aux produits concernés par la REP, soit 16.000 tonnes Les imprimés résultant d’une obligation légale L’estimation 2011 aboutissant à 10 000 tonnes, équivalant à une trentaine de feuille A4 en 80g par habitant par an, est reconduite à l’identique. Le papier consommé par les émetteurs de moins de 5 tonnes Le secteur d’activité est imparfaitement prédictif des tonnages de papier émis par personnes occupées. Le secteur du commerce, avec la distribution d’imprimés publicitaires en boîtes aux lettres présente à coup sûr des entreprises se situant des deux côtés de ce seuil. La distinction est toutefois très complexe puisqu’un commerce juridiquement indépendant, qu’il fasse ou non partie d’un ensemble du type franchise ou groupement, peut soit déclarer ses tonnages à titre individuel, soit laisser à l’enseigne le soin de déclarer pour l’ensemble des adhérents. De plus, la politique de communication varie très fortement d’une enseigne à une autre et cela dans une même famille. L’exemple du hard discount illustre bien ce fait, puisque certaines enseignes ne font aucune communication par imprimés publicitaires, alors que d’autres le font. Face à ce problème complexe nous avons pris des hypothèses « théoriques » :

- Les établissements de moins de 10 salariés sont seuls possiblement concernés par le seuil des moins de 5 tonnes

- Les effectifs employés par ces segments, répartis en grandes catégories NAF ont été affectés des coefficients utilisés depuis l’étude des flux de produits graphiques 2009 et permettant d’estimer le personnel de bureau. (cf. coefficients en annexe)

- Compte tenu du poids considérable des non-salariés (professions libérales notamment), 6,4 millions de personnes sont concernées.

- La consommation de papier de ces catégories comporte de grands risques de doubles comptes. En effet la plupart des petits acteurs utilisent du papier transformé par d’autres, comme les agents d’assurances travaillant avec des documents mis à leur disposition par les compagnies.

- La consommation réelle de papier de ces acteurs a été fixée à 5kg soit l’équivalent de deux ramettes par an, soit un tonnage total arrondi à 35 000 tonnes.

On peut sans aucun doute discuter le bien-fondé de la méthode, qui nivelle toutes les activités et ne prend en compte qu’une taille d’établissement arbitrairement choisie.

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La part des imprimés administratifs et commerciaux utilisés en interne Environ 188.000 tonnes d’imprimés administratifs et commerciaux ont été mis en usage en 2013. Il s’agit d’estimer la part de ces documents qui ne circulent qu’en interne et/ou finissent leur vie dans des opérations de déstockage opérées par les entreprises de recyclage. L’estimation ne peut être qu’approximative, sachant qu’une partie non négligeable des bons de commande, factures, notamment sort du circuit avec les déchets municipaux émis par les particuliers et les TPE/PME. Depuis plusieurs années les débats sur ce thème à l’initiative d’ECOFOLIO en COPIL permettent d’affirmer que les tonnages déclarés sous cette rubrique sont sans rapport avec le potentiel mis au jour dans l’étude. L’opacité est aggravée par le fait que la quasi-totalité des administrations et services publics ne déclarent pas de consommation de papier graphique, toujours selon ECOFOLIO. Malgré les incertitudes de toutes sortes existantes dans ce domaine on peut estimer que le tonnage total indiqué ci-dessus est relativement fiable, avec un intervalle de confiance de l’ordre de 10%, à partir de l’activité du secteur de l’imprimerie. Compte tenu de l’impossibilité d’établir une mesure des documents sortant de l’univers concerné (secteur public et privé) vers le circuit municipal, nous proposons d’opter pour une répartition 50-50, soit 94.000 tonnes sortantes avec une forte probabilité de finir dans le circuit de la collecte municipale.

5.3 Estimation finale du périmètre ECOFOLIO Le périmètre atteint donc : 2.162.972 tonnes – 406.606t = 1 756 366 tonnes

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6. Schémas récapitulatifs Tableau de synthèse des résultats

Note : les étiquettes et produits de conditionnement figurent pour mémoire puisqu'après transformation du papier ils deviennent produits d'emballage, sortant ainsi de la détention finale de produits graphiques. RAPPEL CALAGE COPACEL

TONNAGE

TOTAL Papier

2013

TONNAGE

FAB France Chute de

fabrication

Solde

import -

export

Rebut,

invendus,...

Pre

consumer

Mis en

marché

Mis en œuvre

par l'ut. final

Presse payante sur papier journal 435 000 435 000 34 800 - 56 028 400 200 344 172

Presse gratuite d'information 51 200 51 200 4 096 - - 47 104 47 104

Presse gratuite d'annonces 33 400 33 400 2 672 - 2 612 30 728 28 116

Presse magazine 536 400 465 400 69 810 71 000 149 309 466 590 317 281

Presse des collectivités locales 49 000 49 000 7 350 - 3 540 41 650 38 110

Magazine de marques 27 300 23 800 3 570 3 500 2 373 23 730 21 357

Edition d'entreprise 21 400 17 700 2 655 3 700 3 749 18 745 14 996

Imprimés publicitaires distribués en BAL 889 200 714 200 107 130 175 000 66 476 782 070 715 594

Mailings, asiles colis, hors enveloppes 249 200 219 800 43 960 29 400 20 524 205 240 184 716

Courriers de gestion 102 200 102 200 6 132 - - 96 068 96 068

Catalogues VPC - VAD, brochures et doc. commerciale 357 000 211 000 31 650 146 000 48 803 325 350 276 548

Enveloppes 99 200 95 700 17 226 3 500 - 81 974 81 974

Annuaires 23 000 - - 23 000 345 23 000 22 655

Livres 252 000 129 000 12 900 123 000 43 038 239 100 196 062

Papier bureautique (ramettes) 534 000 454 000 - 80 000 - 534 000 534 000

Imprimés administratifs et commerciaux, formulaires 230 800 230 800 23 080 - 20 772 207 720 186 948

Articles de papeterie façonnés 160 400 155 900 15 590 4 500 - 144 810 144 810

Sous total produits graphiques 4 050 700 3 388 100 382 621 662 600 417 568 3 668 079 3 250 511

Calendriers cartes postales 20 800 15 800 2 370 5 500 - 18 430 18 430

Bil leterie spectacles loisirs jeux 2 300 2 300 345 - - 1 955 1 955

Bil letterie Transport 15 000 15 000 750 - - 14 250 14 250

Notices et imprimés techniques 81 900 16 700 1 670 65 200 - 80 230 80 230

Chèques et divers fiduciaire 13 500 13 500 1 350 - - 12 150 12 150

Affiches 32 200 32 200 4 830 - 1 369 27 370 26 002

Papier peints 37 300 16 000 3 200 21 300 1 705 34 100 32 395

Sous total produits graphiques et autres 4 253 700 3 499 600 397 136 754 600 420 642 3 856 564 3 435 922

Etiquettes 119 500 105 000 10 500 14 500 - 109 000 109 000

Imprimés de conditionnement 212 500 212 500 21 250 - 21 000 191 250 170 250

Total périmètre papier 4 585 700 3 817 100 428 886 769 100 441 642 4 156 814 3 715 172

Produits graphiques

Autres produits

TONNAGE TOTAL

2011

TONNAGE

TOTAL 2013

% evolution

2013/2011

CONSOMMATION "REELLE" PAPIER GRAPHIQUE

Total périmètre papier ETUDE SEREHO 5 135 700 4 585 700 -10,7%

Consommation apparente COPACEL 4 120 500 3 586 400 -13,0%

Solde Echanges extérieurs Produits graphiques "finis" 1 015 700 999 300 -1,6%

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Organigramme des flux de produits graphiques

Notes : La rubrique « Emballages » correspond aux étiquettes et imprimés de conditionnement intégrés aux emballages.

ANNEE 2013

Production papier France

2898 kt

Import

2791 kt

Export

2103 kt

Solde conso. apparente

papiers à usages

graphiques

3586 kt

Emballages

279 kt

Total papiers graphiques mis à disposition de l 'utilsateur final

3436 kt

Non contribuant

1680 kt

Total papiers graphiques contribuant à la fi l ière REP

1756 kt

Pap

iers

grap

hiq

ue

s

Pap

iers

gra

ph

iqu

es

con

trib

uan

tsP

apie

rs à

usa

ges

grap

hiq

ue

s

Chutes de fabrication

429 kt

Produits graphiques France

2878 kt

Solde import produits finis

999 kt

Consommation apparente produits graphiques

3877 kt

Non consommés

441 kt

Pro

du

its

grap

hiq

ue

s

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Les chiffres pré consummer (chutes et non consommés) sont ceux de la présente étude liés à l’annuité, différant de ceux de FEDEREC prenant en compte tous les flux de récupération en vue de recyclage

7. Comparaisons internationales

Les comparaisons présentées ci-dessous sont issues du rapport annuel du CEPI (European Pulp and Paper Industry). Le CEPI autorise la reproduction des données aimablement transmises. Rappelons qu’à ce niveau la séparation papier et carton n’est pas disponible. Consommation de papier et carton

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Le recyclage :

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Les sites internet à consulter Ces quelques sites étrangers présentent, des informations intéressantes sur la consommation et/ou la récupération et le recyclage.

Belgique http://www.ecoconso.be

Canada www.recyc-quebec.gouv.qc.ca

Canada http://www.visiondurable.com

Canada http://www.parl.gc.ca

Canada http://www.statcan.ca

CE www.europa.eu.int/comm/eurostat/

OCDE http://www.oecd.org/env/

Suisse http://www.geneve.ch

UK http://envirostats.info

UK http://www.defra.gov.uk

USA http://www.environmentalpaper.org

Usa/ Californie http://www.ciwmb.ca.gov/Recycle/

Californie http://calrecycle.ca.gov

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8. ANNEXES Marché publicitaire : Les données France Pub et les prévisions de PwC (Price Waterhouse Cooper) Les entreprises et l’emploi La distribution Les sources

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IREP France PUB : Les résultats de l’année 2013

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IREP FRANCE PUB : Les résultats du 1Er semestre 2014

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Prévisions des acteurs du marché de la communication. (IPG Mediabrand, Zenith Optimedia, Carat)

Le 10/12/2013

Dans sa publication de décembre, Magna Global (IPG Mediabrands) se montre plus optimiste pour

le marché français que dans sa publication de juin. Elle prévoit pour 2014 une hausse de +1,2%

versus une baisse de -1,2% précédemment, en tenant compte du fait que les recettes publicitaires

du second semestre de cette année ont été plus soutenues que prévu. Elle estime que 2013

s’achèvera sur un recul de -1,8%, et non de -3,3% comme prévu en juin dernier.

Le marché de la publicité dans les médias numériques est évalué à 2,7 milliards d'euros en 2013,

soit une hausse de +5,9% et une part de 27% des recettes totales des grands médias. Deuxième

média en France derrière la télévision (à 30%), le numérique prendrait la première place dès la fin

de l’année 2015.

La reprise de 2014 profitera en premier lieu au numérique (+6,7%), à la publicité extérieure

(+3,8%), à la radio (+1,0%) et à la télévision (+0,6%) tandis que les recettes de la presse

continueront à décliner : -6% pour la presse quotidienne et -5% pour les magazines. Pour 2015, la

prévision est revue légèrement à la hausse : +0,9% vs +0,6% dans la prévision de juin dernier.

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L’emploi (dernières estimations disponibles, courant 2012)

Insee 2010

(p)

% personnel de

bureau

Emploi de

bureau

AZ - Agricul ture, sylvicul ture et pêche 221,2 10% 22,1

BZ - Industries extractives 24,3 10% 2,4

CA - Fabrication de denrées a l imentaires , de boissons et de produits à base de tabac 554,0 20% 110,8

CB - Fabrication de texti les , industries de l 'habi l lement, industrie du cuir et de la chaussure 117,3 20% 23,5

CC - Travai l du bois , industries du papier et imprimerie 215,0 20% 43,0

CD - Cokéfaction et raffinage 11,0 10% 1,1

CE - Industrie chimique 142,1 20% 28,4

CF - Industrie pharmaceutique 86,1 20% 17,2

293,2 20% 58,6

399,1 20% 79,8

CI - Fabrication de produits informatiques , électroniques et optiques 140,2 20% 28,0

CJ - Fabrication d'équipements électriques 120,9 20% 24,2

CK - Fabrication de machines et équipements n.c.a . 193,7 20% 38,7

CL - Fabrication de matériels de transport 363,6 20% 72,7

290,5 20% 58,1

DZ - Production et dis tribution d'électrici té, de gaz, de vapeur et d'a i r conditionné 167,4 25% 41,9

EZ - Production et dis tribution d'eau ; assa inissement, gestion des déchets et dépol lution 174,2 25% 43,5

FZ - Construction 1444,4 10% 144,4

GZ - Commerce ; réparation d'automobi les et de motocycles 3014,2 25% 753,5

HZ - Transports et entreposage 1331,3 25% 332,8

IZ - Hébergement et restauration 914,3 25% 228,6

JA - Edi tion, audiovisuel et di ffus ion 213,8 80% 171,1

JB - Télécommunications 144,2 80% 115,4

JC - Activi tés informatiques et services d'information 342,1 100% 342,1

KZ - Activi tés financières et d'assurance 828,1 100% 828,1

LZ - Activi tés immobi l ières 238,9 100% 238,9

880,4 100% 880,4

MB - Recherche-développement scienti fique 160,9 100% 160,9

MC - Autres activi tés spécia l i sées , scienti fiques et techniques 205,6 90% 185,0

NZ - Activi tés de services adminis trati fs et de soutien 1635,5 80% 1 308,4

OZ - Adminis tration publ ique 2830,9 80% 2 264,7

PZ - Enseignement 1563,3 90% 1 406,9

QA - Activi tés pour la santé humaine 1476,1 30% 442,8

QB - Hébergement médico-socia l et socia l et action socia le sans hébergement 1756,3 25% 439,1

RZ - Arts , spectacles et activi tés récréatives 285,6 35% 100,0

SZ - Autres activi tés de services 567,6 80% 454,1

491,8 10% 49,2

UZ - Activi tés extra-terri toria les 20,7 80% 16,6

Emploi salarié total (AZ à RU) 23 859,5 48% 11 557,0

420,2 10% 42,0

125,7 20% 25,1

Construction 277,8 10% 27,8

Tertia i re marchand 1 148,4 90% 1 033,6

Tertia i re non marchand 409,9 90% 368,9

Emploi non salarié total 2 382,2 63% 1 497,5

Emploi total 26 241,6 50% 13 054,5

Secteur d’activité en nomenclature agrégée (NA)

Emploi salarié total

Emploi non salarié

Agricul ture

Industrie

CG - Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique a ins i que d'autres produits

minéraux non métal l iques

CH - Métal lurgie et fabrication de produits métal l iques à l 'exception des machines et des

équipements

CM - Autres industries manufacturières ; réparation et insta l lation de machines et

d'équipements

MA - Activi tés juridiques , comptables , de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et

d'analyses techniques

TZ - Activi tés des ménages en tant qu'employeurs ; activi tés indi fférenciées des ménages en

tant que producteurs de biens et services pour usage propre

Novembre 2014

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 85 sur 89

Estimation réalisée çà partir de coefficients déterminés à dire d’experts appliqués au tableau des emplois, page précédente.

Estimation des effectifs de personnel de bureau (Estimation Sereho)

Secteur d’activité en nomenclature agrégée (NA)

AZ - Agriculture, sylviculture et pêche 22 000

BZ - Industries extractives 2 000

CA - Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac 111 000

CB - Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure 23 000

CC - Travail du bois, industries du papier et imprimerie 43 000

CD - Cokéfaction et raffinage 1 000

CE - Industrie chimique 28 000

CF - Industrie pharmaceutique 17 000

CG - Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minéraux non métalliques59 000

CH - Métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception des machines et des équipements80 000

CI - Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques 28 000

CJ - Fabrication d'équipements électriques 24 000

CK - Fabrication de machines et équipements n.c.a. 39 000

CL - Fabrication de matériels de transport 73 000

CM - Autres industries manufacturières ; réparation et installation de machines et d'équipements 58 000

DZ - Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné 42 000

EZ - Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution 44 000

FZ - Construction 144 000

GZ - Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 754 000

HZ - Transports et entreposage 333 000

IZ - Hébergement et restauration 229 000

JA - Edition, audiovisuel et diffusion 171 000

JB - Télécommunications 115 000

JC - Activités informatiques et services d'information 342 000

KZ - Activités financières et d'assurance 828 000

LZ - Activités immobilières 239 000

MA - Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, de contrôle et d'analyses techniques880 000

MB - Recherche-développement scientifique 161 000

MC - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 185 000

NZ - Activités de services administratifs et de soutien 1 308 000

OZ - Administration publique 2 265 000

PZ - Enseignement 1 407 000

QA - Activités pour la santé humaine 443 000

QB - Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement 439 000

RZ - Arts, spectacles et activités récréatives 100 000

SZ - Autres activités de services 454 000

TZ - Activités des ménages en tant qu'employeurs ; activités indifférenciées des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre49 000

UZ - Activités extra-territoriales 17 000

Emploi salarié total (AZ à RU) 11 557 000

Emploi non salarié 000

Agriculture 42 000

Industrie 25 000

Construction 28 000

Tertiaire marchand 1 034 000

Tertiaire non marchand 369 000

Emploi non salarié total 1 497 000

Emploi total 13 054 000

Novembre 2014

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 86 sur 89

Répartition du nombre d’entreprise selon les effectifs employés et le secteur d’activité

Unités légales selon le nombre de

salariés et l'activité en 2012

en nombre

0 1 à 9 10 à 49 50 à 199 200 à 499 500 à 19992 000 ou

plus

Au 1er janvier 2012

Industrie manufacturière, industries 127 062 84 053 28 847 6 280 1 530 626 118 248 516 35 637

dont industrie manufacturière 103 144 78 915 27 105 5 911 1 424 577 106 217 182 33 489

Construction 290 559 166 183 26 866 2 162 266 135 24 486 195 29 113

Commerce de gros et de détail, transports, 627 444 374 605 61 019 8 692 1 419 543 173 1 073 895 70 246

   dont :

   commerce ; réparation d'automobiles et 449 350 238 810 37 007 5 326 922 347 96 731 858 42 686

   transports et entreposage 55 922 25 433 8 911 2 049 392 142 56 92 905 11 107

   hébergement et restauration 122 172 110 362 15 101 1 317 105 54 21 249 132 16 453

Information et communication 93 604 23 376 5 540 1 139 240 131 28 124 058 6 753

Activités financières et d'assurance 86 955 35 294 3 577 600 223 182 70 126 901 4 246

Activités immobilières 135 122 30 085 2 381 442 108 39 2 168 179 2 863

Activités spécialisées, scientifiques et

techniques et activités de services 445 503 133 526 25 182 3 978 757 323 78 609 347 29 415

Enseignement, santé humaine et action 402 728 65 008 11 834 3 247 443 155 10 483 425 15 249

Autres activités de services 203 220 67 264 4 929 562 61 25 3 276 064 5 512

Total 2 412 197 979 394 170 175 27 102 5 047 2 159 506 3 596 580 199 034

Taille en nombre de salariés

Total

dont

entreprise

s de 10 à

249

Secteur d'activité (NAF rév.2)

Novembre 2014

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 87 sur 89

La distribution Selon les dernières publications de l’INSEE, les parts de marché des différentes formes de ventes sont relativement stables :

Parts de marché du commerce de détail selon la forme de vente en 2012

en % de la valeur TTC

2010 (r) 2011 (r) 2012 (p) 2010 (r) 2011 (r) 2012 (p)

Alimentation spécialisée (2) 18,4 18,7 18,6 nd nd nd

        Boulangeries-pâtisseries 7,1 7,2 7,1 nd nd nd

        Boucheries-charcuteries 5,0 5,0 4,9 nd nd nd

        Autres magasins d'alimentation spécialisée 6,3 6,5 6,6 nd nd nd

Petites surfaces d’alimentation générale et magasins de

produits surgelés7,2 7,3 7,4 nd nd nd

Alimentation spécialisée, petites surfaces d’alimentation

générale et magasins de produits surgelés25,6 26,0 26,0 0,9 0,8 0,7

Grandes surfaces d’alimentation générale 66,6 65,4 64,4 17,2 17,6 17,9

      dont :

      supermarchés 29,1 28,5 27,6 6,1 6,5 6,9

      hypermarchés 36,3 35,7 35,5 10,8 10,8 10,8

Grands magasins et autres magasins non alimentaires

non spécialisés0,1 0,2 0,2 1,9 1,9 2,0

Magasins non alimentaires spécialisés (y c. pharmacies) 0,8 1,0 1,1 56,3 56,4 56,8

        Carburant 0,2 0,3 0,4 4,1 4,5 4,6

        Pharmacies (3) 0,3 0,3 0,3 11,5 11,4 11,3

        Autres 0,7 0,7 0,7 40,7 40,6 41,0

Commerce hors magasin 5,2 5,6 6,0 4,9 4,8 4,6

        Éventaire et marché 2,8 2,9 2,9 0,6 0,6 0,5

        Vente à distance 1,2 1,4 1,8 3,5 3,4 3,3

        Autres formes 1,2 1,2 1,3 0,8 0,7 0,7

Ensemble commerce de détail et artisanat commercial 98,4 98,1 97,7 81,3 81,5 82,0

Ventes au détail du commerce automobile (4) 0,0 0,0 0,0 9,8 9,7 9,5

Autres ventes au détail (5) 1,6 1,9 2,3 8,9 8,8 8,6

Ensemble des ventes au détail 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

nd : donnée non disponible.

p : données provisoires.

r : données révisées.

(2) : y compris artisanat commercial.

(3) : pharmacies et commerce d'articles médicaux et orthopédiques.

(4) : y compris les ventes et réparations de motocycles et les ventes de produits liés à l'automobile ; non compris les ventes et réparations automobiles.

(5) : commerce de gros, prestataires de services et ventes directes des producteurs.

Champ : France.

Source : Insee, comptes du commerce - base 2005.

Formes de vente (1)

Produits alimentaires

(hors tabac)

Produits non

alimentaires

(1) : l'activité de certaines grandes entreprises relève de deux ou plusieurs formes de vente ; ainsi les ventes d'une entreprise peuvent être réparties entre les formes de vente

d'hypermarchés, de supermarchés et de petites surfaces d'alimentation.

Novembre 2014

ACTUALISATION 2013 DES FLUX DE PRODUITS GRAPHIQUES EN FRANCE Page 88 sur 89

Listes des organismes et entreprises consultés et / ou contactés

ADREXO

AUCHAN

BNP Paribas CAP’COM CARREFOUR

CEPI

CESP

CONCOMMITANCE CONSULTING (Conseil en communication) COPACEL COSPIRIT

DGMIC

FFF (Fédération Françaises de la Franchise)

FEDEREC

FOIRES SALONS ET CONGRES DE FRANCE

IDEP (Observatoire de la Communication Graphique)

INSEE

LA FEUILLE D’ERABLE

NORSKE SKOG GOLBEY

PAGES JAUNES PAPREC POCHECO SESSI SFR

SNCF

KANTAR MEDIA UDA UFIPA UJJEF UNIC IDEP

UPM

L’ADEME EN BREF

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de

l'Énergie (ADEME) participe à la mise en œuvre des

politiques publiques dans les domaines de

l'environnement, de l'énergie et du développement

durable. Afin de leur permettre de progresser dans

leur démarche environnementale, l'agence met à

disposition des entreprises, des collectivités locales,

des pouvoirs publics et du grand public, ses

capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre

au financement de projets, de la recherche à la mise

en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la

gestion des déchets, la préservation des sols,

l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables,

la qualité de l'air et la lutte contre le bruit.

L’ADEME est un établissement public sous la tutelle

conjointe du ministère de l'Écologie, du

Développement durable et de l'Énergie et du

ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement

supérieur et de la Recherche.