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Cette synthèse de l’actualité ouest-africaine est publiée par le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE). Elle met en valeur l’actualité des organisations régionales (CEDEAO, UEMOA et CILSS) ainsi que des autres membres du Club. Les articles ne doivent pas être présentés comme exprimant les vues officielles de l’OCDE ou de ses pays membres. Contact : [email protected] ACTUALITÉ OUEST-AFRICAINE www.actualite-ouest-africaine.org www.actualite-ouest-africaine.org Club DU SAHEL ET DE L'AFRIQUE DE L'OUEST Secrétariat du N o 264, 1-15 mai 2018 Le Ghana accueille la Journée mondiale de la liberté de la presse 2018 Les ministres veulent avancer la Zone de libre-échange continentale africaine Le FMI prévoit une croissance de 3.4 % pour l’Afrique subsaharienne en 2018 Le CILSS et ses partenaires discutent des prévisions saisonnières climatiques Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali créent une zone économique spéciale Sommet des Think Tanks africains 2018 À lire : Tendances mondiales en matière de liberté d’expression et du développement des médias Maps & Facts : Liberté de la presse en Afrique de l’Ouest : le Ghana en tête Who’s Who : Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale LE GHANA ACCUEILLE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE 2018 Le thème de la 25 e Journée de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, était « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir ». Cette conférence internationale, co-organisée par l’UNESCO, était accueillie cette année par le gouvernement du Ghana, à Accra, les 2 et 3 mai, en reconnaissance de la pluralité et de l’indépendance du paysage médiatique du Ghana. Cet événement a rassemblé près de 700 représentants de la société civile et du monde universitaire, médiatique et judiciaire. Les participants se sont penchés sur la transparence des processus politiques, l’indépendance et les compétences médiatiques du système judiciaire et la responsabilité des institutions étatiques devant les citoyens. Selon un communiqué de l’UNESCO, la Journée de la liberté de la presse avait pour objectif de faire adopter et appliquer des lois permettant un environnement favorable à la liberté d’expression, au droit à l’information et à la sécurité des journalistes. Les participants ont également examiné les nouveaux enjeux liés à la liberté de la presse en ligne. Si près de la moitié de la population mondiale a désormais accès à Internet, la fiabilité et l’accessibilité économique au réseau reste un problème majeur dans les pays africains. Les gouvernements tendent notamment à restreindre l’accès à Internet en période électorale. En parallèle, d’autres sessions portaient sur la couverture des campagnes électorales, les dispositifs nationaux garantissant la sécurité des journalistes et les questions liées à l’égalité des sexes. Une salle de presse jeunesse et une exposition de photographies donnaient la parole aux jeunes Ghanéens. Le Ghana est le premier pays africain dans le classement mondial de la liberté de la presse 2018.

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cette synthèse de l’actualité ouest-africaine est publiée par le secrétariat du club du sahel et de l’afrique de l’ouest (csao/ocde).elle met en valeur l’actualité des organisations régionales (cedeao, uemoa et ciLss) ainsi que des autres membres du club.Les articles ne doivent pas être présentés comme exprimant les vues off icielles de l’ocde ou de ses pays membres. contact : [email protected]

ACTUALITÉ OUEST-AFRICAINEwww.actualite-ouest-africaine.org

www.actualite-ouest-africaine.org Club DU SAHEL ET DEL'AFRIQUE DE L'OUEST

Secrétariat du

No 264, 1-15 mai 2018

▶ Le Ghana accueille la Journée mondiale de la liberté de la presse 2018 ▶ Les ministres veulent avancer la Zone de libre-échange continentale africaine ▶ Le FMI prévoit une croissance de 3.4 % pour l’Afrique subsaharienne en 2018 ▶ Le CILSS et ses partenaires discutent des prévisions saisonnières climatiques ▶ Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali créent une zone économique spéciale ▶ Sommet des Think Tanks africains 2018 ▶ À lire : Tendances mondiales en matière de liberté d’expression et du développement des médias ▶ Maps & Facts : Liberté de la presse en Afrique de l’Ouest : le Ghana en tête ▶ Who’s Who : Makhtar Diop, Vice-président de la Banque mondiale

Le Ghana accueiLLe La Journée mondiale de la liberté de la presse 2018

Le thème de la 25e Journée de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, était « Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir ». Cette conférence internationale, co-organisée par l’UNESCO, était accueillie cette année par le gouvernement du Ghana, à Accra, les 2 et 3 mai, en reconnaissance de la pluralité et de l’indépendance du paysage médiatique du Ghana. Cet événement a rassemblé près de 700 représentants de la société civile et du monde universitaire, médiatique et judiciaire. Les participants se sont penchés sur la transparence des processus politiques, l’indépendance et les compétences médiatiques du système judiciaire et la responsabilité des institutions étatiques devant les citoyens. Selon un communiqué de l’UNESCO, la Journée de la liberté de la presse avait pour objectif de faire adopter et appliquer des lois permettant un environnement favorable

à la liberté d’expression, au droit à l’information et à la sécurité des journalistes. Les participants ont également examiné les nouveaux enjeux liés à la liberté de la presse en ligne. Si près de la moitié de la population mondiale a désormais accès à Internet, la fiabilité et l’accessibilité économique au réseau reste un problème majeur dans les pays africains. Les gouvernements tendent notamment à restreindre l’accès à Internet en période électorale. En parallèle, d’autres sessions portaient sur la couverture des campagnes électorales, les dispositifs nationaux garantissant la sécurité des journalistes et les questions liées à l’égalité des sexes. Une salle de presse jeunesse et une exposition de photographies donnaient la parole aux jeunes Ghanéens. Le Ghana est le premier pays africain dans le classement mondial de la liberté de la presse 2018.

Les ministres veuLent avancer La zone de libre-échange continentale africaine

Les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique se sont réunis du 11 au 15 mai à Addis Abeba pour discuter des prochaines étapes de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Le thème officiel de la 51e session de cette conférence ministérielle était « ZLECA et marges de manœuvres budgétaires en faveur de l’emploi et la diversification économique ». À ce jour, 44 pays africains ont signé l’accord créant la ZLECA au Rwanda, le 21 mars 2018. Si le Ghana et le Kenya sont les deux premiers pays à avoir ratifié les documents, le Nigéria et l’Afrique du Sud n’ont pas encore signé l’accord. Ils représentent près du tiers du PIB du continent et plus de 20 % de sa population. La ZLECA deviendra effective lorsqu’au moins 22 pays l’auront ratifiée. Sans les deux géants économiques du continent, l’accord sera néanmoins beaucoup moins puissant. Il existe par ailleurs de nombreux obstacles à la réalisation de la zone de libre-échange continentale, notamment le manque d’infrastructures, le climat d’investissement, les lourdeurs

administratives, etc. Dans de nombreux cas, cela revient actuellement plus cher d’exporter des biens à l’intérieur du continent que vers les pays extérieurs. « La ZLECA est une étape majeure qui doit mener sans aucun doute à une Afrique mieux intégrée et moins dépendante des sources extérieures pour son bien-être », a affirmé le ministre de l’économie et des finances du Maroc, Mohamed Boussaid. L’ancien président de la BAD, Donald Kaberuka, a appelé à une forte mobilisation des citoyens africains pour soutenir la réalisation la zone de libre-échange. Cette initiative continentale ambitieuse vise à créer un marché commun régional stimulant le commerce intra-africain pour le faire passer de son niveau actuel, 16 %, à 52 % d’ici 2022. Elle devrait également enclencher la création d’emplois et une diversification de l’économie. Le thème de la conférence rappelle l’importance d’accompagner cette initiative par des mesures fiscales pour soutenir et bénéficier totalement de la ZLECA tout en renforçant durablement la fiscalité en Afrique. Parmi les autres sujets abordés figurent le rôle de l’agriculture dans la croissance économique, le financement des infrastructures, la lutte contre les flux financiers illégaux et une stratégie intégrée pour le Sahel. Le 5e Rapport sur la gouvernance en Afrique, le Rapport mondial de suivi sur l’éducation (GEM) et le Rapport sur l’état de l’intégration régionale en Afrique 2018 ont été lancés en marge de l’événement.

Le Fmi prévoit une croissance de 3.4 % pour l’afrique subsaharienne en 2018Selon les dernières prévisions du FMI publiées en mai 2018, le taux de croissance moyenne en Afrique subsaharienne devrait passer de 2.8 % en 2017 à 3.4 % en 2018. Si le géant économique nigérian stagne et se remet lentement de la période des faibles prix du baril, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal comptent parmi les économies ouest-africaines atteignant un taux de croissance solide de 6 % ou plus en 2017. Ces économies devraient continuer de bénéficier de forts taux de croissance en 2018. Cette croissance est cependant principalement due au développement des infrastructures publiques contribuant à une augmentation de la dette publique. Le risque de

Le ciLss et ses partenaires discutent des prévisions saisonnières climatiques Le CILSS et ses partenaires ont tenu le 5e Forum des Prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques en Afrique soudano-sahélienne. Cette réunion d’experts s’est déroulée du 30 avril au 4 mai à Bingerville en Côte d’Ivoire. La situation est globalement similaire à celle des années antérieures. Des précipitations moyennes à supérieures à la moyenne sont attendues pour la période juin-août au sud de la Mauritanie, à l’est du Sénégal, au Burkina Faso, à l’ouest et à l’est du Niger, au nord du Nigéria, au centre du Tchad et dans les régions nord du Bénin et du Togo. D’autre part, la plupart des zones côtières (Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, sud-est du Nigéria, etc.) devraient

probablement enregistrer des précipitations normales à inférieures à la moyenne. La saison des pluies devrait commencer un peu tardivement et durer plus longuement qu’habituellement. Considérant le risque de sécheresse, les experts recommandent, entre autres, d’assurer une bonne gestion des réserves d’eau dans les barrages et retenues, le choix d’espèces et de variétés de cultures résistantes au déficit hydrique et l’usage des techniques d’agriculture intelligente face au climat ainsi que la mise en place de stocks d’aliment bétail pour éviter les conflits entre pasteurs et agriculteurs dans les zones de transhumance.

surendettement est ainsi devenu une préoccupation de nombreux pays africains. Il est nécessaire d’augmenter les investissements privés pour atteindre une croissance durable et solide sur le moyen terme. Les investissements privés en Afrique subsaharienne restent faibles comparés à d’autres régions. La région pourrait également gagner à renforcer ses systèmes de perception des impôts pour augmenter la mobilisation de ses revenus publics. Le rapport estime que l’Afrique subsaharienne pourrait en moyenne percevoir de 3 à 5 % du PIB en revenus fiscaux supplémentaires, bien plus que ce que la région reçoit chaque année à travers l’aide internationale.

sommet des think tanks africains 2018La seconde édition du Sommet des Think Tanks africains 2018 s’est tenue à Rabat au Maroc les 9 et 10 mai sur le thème « Approfondir l’expertise et renforcer la durabilité : un aperçu des défis contemporains rencontrés par les think tanks africains ». Ce sommet est l’occasion de réfléchir sur les Think Tanks dans la société africaine. Comment contribuent-ils à améliorer la compréhension des enjeux de développement africains ? Et comment permettent-ils de développer un dialogue inclusif autour des politiques africaines ? L’ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, comptait parmi les principales personnalités invitées et a questionné ces problématiques dans son discours « Les Think Tanks et l’intégration régionale, des stratégies audacieuses pour

À lire : tendances mondiaLes en matière de Liberté d’expression et du déveLoppement des médias

un impact sur le long terme ». D’autres sessions parallèles portaient sur les relations entre les Think Tanks et le secteur privé, les médias et la diaspora. La session de clôture visait à explorer les nouvelles pistes pour l’avenir des Think Tanks. Cet événement était organisé par l’OCP Policy Center et le Programme Think Tanks et sociétés civiles de l’Université de Pennsylvanie, avec le soutien de l’Agence marocaine de coopération internationale. Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA, Sénégal), le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) et le Groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement (GRAAD, Burkina Faso) étaient présents.

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, l’UNESCO a présenté un nouveau rapport mondial qui propose une analyse critique des quatre critères fondamentaux sous-jacents à la liberté de la presse : la liberté des médias, le pluralisme des médias, l’indépendance des médias et la sécurité des journalistes. Si le droit des citoyens à accéder à l’information est de plus en plus reconnu et si la liberté de l’information en Afrique s’est globalement améliorée, les restrictions légales, le filtrage d’Internet et les fermetures de sites ont restreint la liberté d’expression. De plus, les femmes restent largement sous-représentées dans le paysage médiatique global. Elles ne représentent qu’un décideur sur 4, un reporter sur trois et un expert interviewé sur cinq. Les médias dépendent de plus en plus du gouvernement et des subventions des entreprises, ce qui menace leur indépendance. Dans de nombreux pays africains, les choix éditoriaux sont souvent dictés par des intérêts politiques et commerciaux plutôt que par l’intérêt du public. Concernant la sécurité des journalistes en Afrique, la situation s’améliore globalement : 73 journalistes ont été tués en Afrique subsaharienne entre 2012 et 2016, comparé à 191 journalistes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

burkina Faso, côte d’ivoire et maLi créent une zone économique spéciale Le 14 mai, les trois Premiers ministres du Burkina Faso, de Côte

d’Ivoire et du Mali ont lancé une zone économique spéciale dans le « triangle du Balafon », composée des régions de Sikasso (Mali), Bobo Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire). C’est la première zone économique spéciale en Afrique de l’Ouest opérant au-delà des frontières. Le cadre légal prévoit des avantages fiscaux pour les entreprises qui décident d’opérer dans cette zone transfrontalière et contribuent ainsi à stimuler l’intégration des économies locales. Plus particulièrement, les trois gouvernements souhaitent attirer l’investissement du secteur privé dans le secteur agro-alimentaire, l’agro-industrie et le secteur minier. Les détails précis de ces accords transfrontaliers ont été discutés lors d’une réunion entre les trois Premiers ministres à l’occasion de la cérémonie de lancement à Sikasso. La Commission de l’UEMOA et ses partenaires soutiennent une approche de développement territorial intégré pour la zone. Des activités de coopération transfrontalière se sont développées dans le triangle du Balafon depuis plusieurs décennies. La région fait partie du Programme d’initiatives transfrontalières de la CEDEAO (PIT) lancé en 2005 dans l’objectif de développer les cadres de coopération sur les frontières intracommunautaires.

PREMIÈRE ÉDITION, JUIN 2006

Action pilote de coopération transfrontalière Sous l’égide du Programme d’Initiatives Transfrontalières (PIT) de la CEDEAO 

A nnuaire de la zone transfrontalière 

Sikasso – Korhogo – Bobo Dioulasso 

  

Who’s Who: makhtar diop, vice-président de La banque mondiaLe

maps & facts : Liberté de La presse en aFrique de L’ouest : Le Ghana en tête

Makhtar Diop a été nommé Vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures. M. Diop prendra ce poste récemment créé le 1er juillet 2018. Son portfolio comprend les transports, l’économie numérique, le secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats publics-privés (PPP). Makhtar Diop a été ministre de l’économie et des finances du Sénégal et est l’un des Africains les plus influents au monde. Économiste de formation, M. Diop a été représentant résidant de la Banque mondiale au Kenya, en Érythrée et en Somalie, à Nairobi. De 2009 à

© SeneNews

La liberté de la presse, l’accès à l’information et la pluralité du paysage médiatique avancent à plusieurs vitesses en Afrique de l’Ouest. Selon le classement mondial de la liberté de la presse 2018 comprenant 180 pays, le niveau de liberté de la presse est qualifié de « plutôt bon » dans trois pays ouest-africains : le Burkina Faso, le Cabo Verde et le Ghana. Ces pays ont atteint des résultats similaires ou meilleurs que ceux de nombreux pays membres de l’OCDE. Le Sénégal devrait bientôt rejoindre ce groupe. Il a gagné

huit places au classement et bénéficie d’un paysage médiatique pluriel. Une nouvelle ère pour la liberté d’expression arrive finalement en Gambie, un an après le départ du président Yahya Jammeh qui a mis un terme à 22 ans de régime autoritaire. Les journalistes ne sont désormais plus exécutés ; de nouvelles chaînes privées et de nouveaux médias en ligne se sont créés et le gouvernement travaille à une réforme de la législation pour garantir la liberté d’expression et l’accès à l’information. En queue de classement,

le Mali, le Nigéria et le Tchad font toujours face à des difficultés liées à la sécurité des journalistes et à la censure. De nombreux cas d’enlèvements, de détentions arbitraires, de fermeture de stations de radio ainsi que des restrictions d’accès aux contenus Internet ont été rapportés dans ces pays. La liberté de la presse a par ailleurs diminué de façon spectaculaire en Mauritanie qui passe de la 55e à la 72e place, après plusieurs années de progrès.

2012, il a été représentant résidant de la Banque mondiale au Brésil alors que la Banque mondiale aidait à financer des projets importants d’infrastructures. Avant sa récente nomination, M. Diop était le Vice-président pour l’Afrique de la Banque mondiale depuis mai 2012, supervisant 600 projets de développement sur le continent, représentant une valeur de 65 milliards de dollars US. Makhtar Diop est diplômé en économie des Universités de Warwick et de Nottingham en Angleterre. Il a reçu le Regents’ Lectureship Award de l’Université de Californie, Berkeley, en 2015.

Source : Classement mondial de la liberté de la presse 2018, Reporters sans frontières

MaliNiger

NigériaBénin

TogoGhana

Burkina Faso

Sénégal

Gambie

Cabo Verde

Côte d’Ivoire

Guinée

Libéria

Sierra Leone

Guinée-Bissau

Tchad

Mauritanie (72)

(79)

(89)

(29)

-2-17

(122)

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(115)(63)

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(104)

+3

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-6

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-2+8(50)

+3

Bon Plutôt bon Préoccupant

Niveau de liberté de la presse

Mauvais Très mauvais

+5

+1

Position 2018

Évolution positive (∆ 2017) Évolution négative (∆ 2017) Score identique (2017)(x)