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Introduction Largement prescrits ; 0,2-0,5 % population générale Implication active des médecins généralistes :
97% suivent au moins un patient sous corticothérapie orale prolongée
52%
21%24%
1 à 5 5 à 10 > 10
Introduction
Indications les plus fréquemment citées
71% 70%
42%37%
33%
23%18%
PR Horton/PPR MICI Asthme/BPCO Connectivites Greffesd'organes
SEP
Plan
Pharmacologie
Modalités corticothérapieCures courtesCures prolongées
Complications et traitements adjuvants
Glucocorticoïdes endogènes ou naturels : cortisol ou hydrocortisone régulation de nombreux processus métaboliques réaction au stress pharmacologie : traitement des déficits cortico-
surrénaliens
Glucocorticoïdes de synthèse = puissants modulateurs des réponses immunitaires et inflammatoires
Mécanisme d’action des glucocorticoïdes
Effets thérapeutiques : inhibition des facteurs de transcription NF-kB et AP-1, qui activent de nombreux gènes codant pour des médiateurs inflammatoires (interleukines, TNFα, interféron, GM-CSF…)
Effets indésirables : diabète, HTA, hypokaliémie, rétention hydrosodée, fonte musculaire, glaucome, ostéoporose, insuffisance corticotrope
Mécanisme d’action des glucocorticoïdes
Pharmacocinétique : « les brèves »…
absorption de prednisone dans le jéjunum haut prednisone prednisolone, métabolite actif
par 11β hydroxylation hépatique forme circulante = forme liée à 2 protéines de
transport albumine cortisol binding globulin (CBG) ou transcortine
fraction libre (10-20 % quantité totale corticoïdes)
= forme biologiquement active élimination par voie hépatique (CYP450)
Pharmacocinétique : « les bonus »…
Equivalence pharmacocinétique de prednisone (Cortancyl*) / prednisolone (Solupred*) prednisolone moins bien absorbée que prednisone
moins bonne disponibilité efficacité supérieure de prednisone
privilégier prednisone en traitement d’attaque des maladies inflammatoires
Horaire prise corticoïdes : variations de la cinétique de prednisone / prednisolone au cours nycthémère, en faveur d’une meilleure biodisponibilité après la prise matinale → effet + important
Les cures courtes
Arbitrairement définies par une durée < à 15 jours Posologie initiale élevée, décroissance rapide,
arrêt brutal Permet une amélioration rapide de la pathologie
en limitant les effets secondaires d’une prise prolongée
Pratique répandue alors que les indications documentées et les études contrôlées sont limitées
Modalités de prescription floues+++
Les indications Pathologies inflammatoires non infectieuses
Asthme Œdème de quincke Pathologies rhumatismales Affections neurologiques
Pathologies infectieuses Méningites bactériennes Pneumocystose pulmonaire Tuberculose Thyphoïde avec choc endotoxinique Syphillis MNI Laryngite aiguë Otorrhée chronique après otite Infections respiratoires hautes
Pathologies malignes Compression médullaire Œdème cérébral péritumoral Cancers hématologiques
Asthme
Intérêt sur la composante inflammatoire
Indiquées dans les crises d’asthme sévères
De < à 10 jours jusqu’à quelques semaines
0,5 à 1 mg/kg chez l’adulte; 1 à 2 mg/kg chez l’enfant
Prescription de corticoïdes inhalés quelques jours avant l’arrêt en relais
Oedème de Quincke
Seulement en cas d’urticaire grave avec atteinte des muqueuses
En relais d’une administration parentérale
En association avec les antihistaminiques
En association avec l’adrénaline lors du choc anaphylactique
Pathologies rhumatismales
Utilisés dans un but antalgique en alternative aux AINS
Indications Sciatiques et NCB hyperalgiques Poussées d’épaule hyperalgique par bursite calcaire
Meilleure tolérance que les AINS chez le sujet âgé
Affections neurologiques
Sclérose en plaquesEn cas de pousséeParentérale: 1g/j, 3 jours consécutifs Orale: 60 mg/j pendant 7j puis 30 mg/j
pendant 7j puis 15 mg/j pendant 7j puis arrêt ( Barnes et al., 1997)
Paralysie faciale a frigore1mg/kg dès le diagnostic et pendant 10 j puis
diminution progressive
Pathologies infectieuses MNI
Pas d’indication dans la forme simple Cure courte dans les formes avec obstruction
pharyngée Discutée en cas de complication hématologique,
cardiaque, neurologique ou hépatique
Laryngite aiguë sous glottique de l’enfant 0,5 à 1 mg/kg pendant 2 à 3 jours
Otorrhée chronique après otite moyenne Prednisolone + cotrimoxazole > cotrimoxazole seul
Indication « consacrée » mais non validée dans les infections respiratoires hautes: otites, sinusites, angines, phlegmon amygdalien
Permettent surtout l’amélioration rapide des douleurs et du confort du malade
Nécessitent une antibiothérapie Rhinite allergique: pas de corticoïdes
retard
Infections respiratoires hautes
Exacerbation de BPCO
Etude portant sur 27 patients
1mg/kg/j à doses décroissantes sur 9 jours versus placebo
=>augmentation du VEMS, de la PaO2 et du débit de pointe
Attention aux vascularites débutantes…
Traitement d’attaque
Choix de la voie d’administration
Voie orale : la + simple et la + adaptée à un traitement au long cours
Corticoïdes de ½ vie courte prednisone, Cortancyl* prednisolone, Solupred* méthylprednisolone, Medrol
Traitement d’attaque
Choix de la voie d’administration
Voie injectable : administration IV de fortes doses de méthylprednisolone (10-20 mg/kg/j)
= bolus
Intérêts : contrôler rapidement la poussée juger rapidement de la corticosensibilité juger rapidement du poids thérapeutique nécessaire réaliser éventuellement un test diagnostique réduire les doses cumulée de corticoïdes
Traitement d’attaque
Choix de la posologie : fortes doses
= 0,5 – 1 mg/kg/j
Répartition des prises : privilégier la prise matinale en cas de fortes doses (> 50 mg/j), doses fractionnées
en 2-3 prises (posologie le + forte le matin)
Mise en place de mesures adjuvantes
Phase de décroissance
Décroissance envisagée après traitement d’attaque de 4-6 semaines si pathologie de fond parfaitement contrôlée depuis
plusieurs semaines
Surveillance régulière
Diminution de la posologie, par paliers successifs de 1-2 semaines, en pourcentage de la dose antérieure (~ 10% dose antérieure) jusqu’à la dose minimale efficace (5-20 mg/j)
Schéma de décroissance : dose initiale = 50 mg/j
- 45 mg/j
- 40 mg/j
- 35 mg/j
- 30 mg/j
- 27,5 mg/j
- 25 mg/j
- 22,5 mg/j
- 20 mg/j
- 17,5 mg/j
- 16 mg/j
- 15 mg/j (…)
Obstacles à la décroissance
Résistance
! Diagnostic ???
Rebond : reprise du syndrome inflammatoire clinique et biologique > symptomatologie initiale
Rechute : réapparition, le + souvent insidieuse, des symptômes à distance de l’arrêt du traitement : récidive lors de la décroissance : corticodépendance
Obstacles à la décroissance
Corticodépendance
événement fréquent principal facteur de la prolongation de la durée de
traitement nécessite d’augmenter les posologies de corticoïdes si obstacle « infranchissable » : associer une
thérapeutique « d’épargne cortisonique »
Modalités d’arrêt de la corticothérapie arrêt de la corticoT à 7,5 ou 5 mg/j puis relais par 20 à 30 mg
d’hydrocortisone pendant 3 mois suivi d’un dosage du cortisol même attitude mais avec remplacement du dosage du cortisol
par un test au Synacthène arrêt de la corticoT à 7,5 ou 5 mg/j puis test au Synacthène diminution de la corticoT de 1 mg/mois jusqu’au sevrage
complet diminution de la corticoT de 1 mg/mois jusqu’au sevrage
complet puis dosage du cortisol diminution de la corticoT de 1 mg/mois jusqu’au sevrage
complet puis test au Synacthène passage à la corticoT double dose 1 jour sur 2 puis arrêt
progressif par réduction de la posologie de 50 % tous les mois (...)
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie… ce qui est sûr
Freination de l’axe HHS liée à l’inhibition de la sécrétion d’ACTH
= insuffisance corticotrope (# insuffisance surrénale)
→ atrophie des surrénales (données autopsiques)
Durée de la corticoT nécessaire à l’installation d’une suppression de l’axe HHS
= 3 mois (< 1 semaine ↔ > 1 an)
Temps mis par l’axe HHS pour retrouver une fonction normale : quelques jours → 1 an
Prise matinale (entre 6h et 9h)
= mode d’administration le moins freinateur
Facteurs prédictifs du risque d’insuffisance surrénale: Ø dose maximale
Ø doses cumulées ?? pente de décroissance
Ø durée traitement
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie… ce qui est sûr
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie… ce qui est sûr
Administration un jour sur deux : Ø intérêt sur la récupération de la fonction surrénalienne
Dose minimale quotidienne à laquelle le traitement a progressivement été réduit : facteur prédictif important du risque d’insuffisance surrénalienne
< 5 mg/j : restauration complète 5 – 7,5 mg/j : restauration incomplète > 10 mg/j : freinage constant
Comment reconnaître une insuffisance surrénalienne ?
Manifestations cliniques peu spécifiques, pouvant être confondues avec des signes de rechute de la maladie initiale
Syndrome de sevrage : aspect clinique proche de l’insuffisance surrénale mais explorations fonctionnelles surrénaliennes strictement normales
Insuffisance surrénale aiguë : douleurs abdo pseudo-chirurgicales, vomissements, hypotension, fièvre, déshydratation
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie…les questions qui restent posées
Quelle est l’incidence réelle de l’insuffisance surrénalienne ?
= événement rare, risque probablement largement surestimé
Existe t'il des situations à risque de décompensation d’une insuffisance surrénalienne ?
= risque vital essentiellement (sinon exclusivement) lié à l’exposition au stress, en particulier chirurgical
Existe t'il un test fiable permettant d’identifier les sujets à risque d’insuffisance surrénalienne ?
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie…les questions qui restent posées
Organisation générale del’axe corticotrope et niveauxexplorés par les différents tests dynamiques
Dosage du cortisol basal < 30 μg/l → insuffisance surrénale > 190 μg/l → Ø insuffisance surrénale > 30 μg/l et < 190 μg/l → tests dynamiques
Test au Synacthène
injection IV ou IM de 250 μg ACTH avec dosage cortisol à 30 et 60 mn
réponse positive : ↑ cortisol base + 50-100 % bien corrélé à la réponse surrénalienne au stress mais
pas à la survenue d’événements cliniques n’explore que la réactivité de la surrénale et non pas
l’ensemble de l’axe HHS utilise des doses largement supraphysiologiques
Dans quels cas, une hormonothérapie substitutive par Hydrocortisone est-elle justifiée ?
Hydrocortisone 200-300 mg/j pendant 5 -11 joursChoc septique
L’insuffisance surrénale post-corticothérapie…les questions qui restent posées
Alors… en pratique ?Il faut évacuer… le stress des derniers mg
CorticoT en cure courte : arrêt brutal, « du jour au lendemain », après décroissance rapide
CorticoT en cure prolongée : ne pas prolonger le traitement alors que tout est peut-être terminé (guérison de la maladie et… restauration de l’axe HHS)
Réduire les doses de corticoïdes aussi vite que l’activité de la maladie traitée et l’absence de manifestations cliniques de sevrage le permettent… jusqu’à une dose minimale < 5 mg/j
Alors… en pratique ?
Tant que la dose quotidienne > 5 mg/j, considérer les malades à risque d’insuffisance surrénalienne en cas de situation de stress médicale ou chirurgicale
→ supplémentation pendant la période de stress, selon les recommandations
En cas de suspicion d’insuffisance surrénalienne dosage du cortisol, test au Synacthène supplémentation par Hydrocortisone 20-30 mg/j
Cortisone! Ca doit être grave…
Je vais prendre 20kg, ressembler à un hamster
…
Cortancyl 1mg/kg: voilàun traitement adapté
et efficace qui va rapidement
soulager mon patient!
…
Ostéoporose cortisonique
Problème majeur, fréquent souvent négligé
Perte osseuse précoce et rapide
Complications fracturaires graves à l’origine d’une morbi-mortalité qui obère le bénéfice de la corticothérapie sur la maladie sous jacente
Quelques chiffres La perte osseuse est constante, augmente avec la dose et la durée
de la corticothérapie >10mg/j: importante Entre 7 et 10mg: moins marquée <7mg: minime
La perte osseuse est rapide, maximale dans les 6 à 12 premiers mois, estimée antre 10à 20%/an en DO
La moitié des patients est concernée par l’ostéoporose cortisonique
11 à 42% des patients vont souffrir d’une fracture symptomatique
Mécanismes de l’ostéoporose cortisonique
Mécanisme direct : inhibition des ostéoblastes (récepteurs ostéoblastiques des corticoïdes) conduisant à la réduction de la production de matrice osseuse et à un amincissement des travées
Mécanisme indirect : diminution de l’absorption intestinale du calcium et augmentation de son élimination rénale générant une hyper PTH responsable d’une activation des ostéoclastes
Diminution de la sécrétion d’hormones sexuelles
Diminution de l’activité physique
Ostéoporose cortisonique : recommandations HAS 2006
Sa prévention doit être envisagée lors d’une corticothérapie prolongée (supérieure à 3 mois), administrée par voie générale, à des doses supérieures à 7,5 mg/j d’équivalent prednisone
Supplémentation vitaminocalcique pour tous
En cas d’antécédent de fracture ostéoporotique, un traitement doit être systématiquement instauré
En l’absence de fracture ostéoporotique, un traitement devra être envisagé si le T-score rachidien ou fémoral est < -1,5
Traitement : Risédronate (Actonel 5mg): AMM et remboursement pour tous les patients Etidronate (Didronel 400mg): AMM chez la femme ménopausée Alendronate (Fosamax 5mg): AMM pour tous les patients mais non
remboursé
Une piste d’avenir?
Les bisphosphonates n’agissent que sur la résorption osseuse
Le tériparatide pourrait améliorer la prise en charge de l’ostéoporose cortisonique par son action sur les ostéoblastes
Mesures adjuvantes à une corticothérapie systémique : quelles recommandations?
Seule la prise en charge de l’ostéoporose cortisonique fait l’objet de recommandations consensuelles
Les autres mesures médicamenteuses ou hygiéno-diététiques ne font l’objet d’aucune recommandation
La prescription des mesures adjuvantes est donc liée aux habitudes et à l’expérience du praticien prescripteur
Les recommandations usuelles…
La supplémentation vitaminocalcique Le régime alimentaire:
hyposodé hypocalorique, hypoglucidique hyperprotidique
La supplémentation potassique La protection gastrique L’exercice physique Et le reste…..
…les pratiques
Les pratiques des MG sont variées
Pas de consensus évident
La littérature sur les pratiques est pauvre
Et vous ?
Description des pratiques
Mesures adjuvantes à une corticothérapie prolongée: description des pratiques des médecins internistes français
L. Fardet et al., La Revue de médecine interne 29 (2008) 975-980
Le régime hyposodé
régime hyposodé
0
20
40
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80
100
≤ 20% 21 à40%
41 à60%
61 à80%
> 80%
% de patients bénéficiant de la mesure
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Le régime hypocalorique
régime hypocalorique
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≤ 20% 21 à40%
41 à60%
61 à80%
> 80%
% de patients bénéficiant de la mesure
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Le régime hypoglucidique
régime hypoglucidique
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≤ 20% 21 à40%
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> 80%
% de patients bénéficiant de la mesure
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Le régime hyperprotidique
régime hyperprotidique
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La supplémentation potassique
supplémentation potassique
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La protection gastrique
protection gastrique
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≤ 20% 21 à40%
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> 80%
% de patients bénéficiant de la mesure
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La kinésithérapie d’entretien musculaire
kinésithérapie d'entretien musculaire
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≤ 20% 21 à40%
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% de patients bénéficiant de la mesure
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L’exercice physique
exercice physique régulier
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≤ 20% 21 à40%
41 à60%
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> 80%
% de patients bénéficiant de la mesure
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pre
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Le régime alimentaire Traditionnellement:
hypocaloriquehypoglucidique,hyposodéhyperprotidique
Est-il suivi?Peu de données concernant l’observance des
recommandations diététiques chez le patient traité par corticoïdes
Sert-il a quelque chose?
Observance du régime
Etude de cohorte bicentrique Maladie de Horton ou connectivite Posologie à l’inclusion: 54+/-17mg/j Conseils diététiques par une diététicienne
à l’inclusion Evaluation des apports alimentaires à M1
et M3 à partir d’un semainier
Corticothérapie systémique et alimentation: suivi des recommandations diététiques et relation entre apports alimentaires et apparition d’une lipodystrophieL Fardet et al.; La Revue de médecine interne; 2007
Pourquoi un régime hyposodé?
Pour éviter l’HTA (10% des patients)
Pour éviter la lipodystrophie 61% à 3 mois et 69% à 1 an Considéré comme l’effet indésirable le plus
invalidant Frein à l’observance thérapeutique
Efficacité du régime hyposodé sur l’HTA corticoinduite
L’HTA corticoinduite n’est pas liée à une rétention hydro sodée
Augmentation des résistances vasculaires périphériques?
Augmentation de la contractilité cardiaque?
Effet d’une corticothérapie sur la PA
pressions artérielles
132 +/- 25132 +/- 28126 +/- 23
124 +/- 16 131 +/- 25 129 +/- 20
77 +/- 1177 +/- 1175 +/- 13
75 +/- 1076 +/- 1275 +/- 960
80
100
120
140
160
inclusion semaine 3 semaine 6
temps
mm
Hg
PAS groupe 1
PAS groupe 2
PAD groupe 1
PAD groupe 2
Efficacité du régime hyposodé sur l’apparition d’une lipodystrophie?
Les apports sodés ne sont pas associés au risque de développer cette complicationCorticothérapie systémique et alimentation : suivi des recommandations diététiques et relation entre apports alimentaires et apparition d’une lipodystrophie
La Revue de médecine interne 2007
Incidence and risk factors for corticostéroid-induced lipodystrophie: a prospective study
J Am Acad Dermatol 2007
Pourquoi un régime hypoglucidique?
Les glucocorticoïdes sont fréquemment associés à une insulinorésistance et un diabète
Pas de données sur la nature de la restriction glucidique: glucides simples et / ou complexes?
Et si les corticoïdes n’était qu’un révélateur d’un trouble de la tolérance glucidique?
Pourquoi un régime hyperprotidique?
Aucune donnée ne confirme l’intérêt d’une telle prescription
Absence d’intérêt prouvé dans la prévention de la myopathie cortisonique
Absence d’intérêt prouvé dans la prévention des troubles cutanés
Difficilement réalisable en pratique
Pourquoi un régime hypocalorique?
Pour éviter la prise de poids?Peu de données directes
Pour éviter la lipodystrophie?Un intérêt potentielSeuil se situant à <30Kcal/kg
Régime ou pas?
Le régime hyposodé (star des co-prescriptions) est à remettre en cause
Le régime hyper protidique n’est pas réaliste et ne sert à rien
Le régime hypoglucidique ne doit pas induire un déséquilibre au profit des lipides
Le régime modérément hypocalorique (<30kcal/kg) a un intérêt sur le risque de survenue d’une lipodystrophie (= limiter la polyphagie?)
Les contraintes diététiques limitent l’observance+++
Et si l’alimentation normale équilibrée était la solution?
Pourquoi une supplémentation potassique?
Aucune donnée dans la littérature établissant lien entre corticoïdes et hypokaliémie
Cas rapportés chez des patients ayant par ailleurs une autre cause d’hypokaliémie
Pertes urinaires de K+ : 48 mmol/j Apports alimentaires : 50 à 100 mmol/j Pertes estimées: - 0.2 à 0.4 mmol/l
Intérêt d’une supplémentation potassique?
00,5
1
1,52
2,53
3,5
44,5
5
M0 (n=62)
M1 (n=58)
M2 (n=57)
M3 (n=62)
mm
ol/l
potassium supplements
no potassiumsupplements
Intérêt de la prescription d’un protecteur gastrique?
Messer, 71 études, 5961 patients (NEJM 1983) OR: 2.3 [1.4-3.7] pour ulcère OR: 1.5 [1.1-2.2] pour hémorragie digestive NS pour les patients sans antécédents
d’ulcère
Conn, 91 études, 6602 patients (Am J Hypert 1994)
OR: 1.2 [0.8-2.1] pour ulcère OR: 1.2 [0.7-2.2] pour hémorragie digestive
Risque d’ulcère peptique faible ne justifiant pas de prescription systématique
A reconsidérer en cas d’antécédent d’ulcère
Risque x 4 à 7 chez les patients sous AINS+corticoïdes/ AINS seuls
Conclusion
Ne doivent pas être systématiquesLes régimes sans sel, hypocaloriques, sans
sucres etc…L’adjonction de potassium
Fortement recommandésL’exercice physiqueLa surveillance cardiovasculaire +++
Pourquoi il ne m’écoute pasquand je lui dis que je
tremble et que je ne dors plus?
…
Cacit D3, Actonel, kinéd’entretien musculaire…Voilà des prescriptions
qui vont aidermon patient
…
Surveillance clinique et biologique des patients recevant une corticothérapie orale prolongée
95% 92% 91%
82% 79% 76%
Pressionartérielle
Poids Glycémie Kaliémie Créatininémie Etat cutané
Prescription du ostéodensitométrie chez les patients recevant une corticothérapie oraleprolongée
35%
51%
14%
toujours/souvent parfois jamais
Prescription d’une supplémentation vitamino-calcique chez les patients recevant unecorticothérapie orale prolongée
29%
43%
28%
toujours souvent parfois/jamais
Prescription d’un traitement par biphosphonates chez les patients recevant unecorticothérapie orale prolongée
43%46%
11%
toujours/souvent parfois jamais