Actualités - AVIQ

N°63Magazine trimestriel Septembre 2015

Florence ou les défis d’une maman d’un enfant porteur d’une maladie rare

Le Service d’Interprétation des Sourds de Wallonie (SISW)

Les nouvelles réglementations

+ Actualités

+ Portrait

+ Zoom sur...

+ autonomie

En bref!

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Mais aussi... + Les actus, les actions Cap 48, les projets de Pauline

...et encore beaucoup d'autres infos !

CHARLEROI X

Belgique - BelgïePP - PB

802 CHARLEROI XBC - 18012

The Extraordinary Film Festival

En couverture!

DOSSIER

L’évènement à ne pas manquer ! (p.11)

Josef Schovanec, découvrez-le à la page 12.

est officiel, le site internet de l’AWIPH vient d’obtenir la prolongation de son label Anysurfer (label de qualité pour

les sites internet accessibles, c’est-à-dire utilisables par tous) jusqu’en 2017 ! Une bonne nouvelle qui concrétise le travail mené depuis plusieurs années par l‘Agence en matière d’accessibilité de l’information.Mettre tous les moyens en œuvre pour offrir une information accessible, efficace et utile aux personnes en situation de handicap et à leur entourage est en effet au cœur de nos missions. Dans ce numéro de « rentrée », nous vous présentons ainsi deux initiatives qui favorisent l’information et la communication : « DocAidants », un centre de documentation en ligne - créé par l’asbl Aidants proches - et « Le Service d’Interprétation des Sourds de Wallonie (SISW) ». Ce dernier centralise les demandes d’interprétation aux quatre coins de la Wallonie et recherche les interprètes pour y répondre.Mais aussi…�L’événement à ne manquer en novembre

« The Extraordinary Film Festival » ;�Le point sur les nouvelles réglementations

pour les demandes d’aide matérielle individuelle ;

�« Ça se passe dans nos services » : la belle histoire de Pauline qui concrétise son projet de vie en combinant des activités citoyennes et des activités dans un service d’accueil de jour ;

�Le portrait de Florence, maman d’Alix, une petite fille de deux ans et demi présentant l’anomalie de Sprengel ;

… et bien d’autres actualités et projets que nous vous invitons à découvrir !À travers ce trimestriel, notre site internet ou notre page Facebook, n’hésitez pas vous aussi à nous faire connaitre vos initiatives et bonnes pratiques en nous contactant à l’adresse [email protected]. A bientôt dans nos colonnes !

Magazine trimestrielSeptembre 2015

Les 20 ans,

Wippy d’OreLeSi

ÉDIT

OSommaire

ça se passe toutes les semaines !Nous vous en parlions dans le numéro précédent : en 2015, le décret qui a institué l’AWIPH fête ses 20 ans. Sur le site de l’AWIPH et sur facebook, chaque lundi, vous pouvez retrouver en images et/ou vidéo les initiatives qui ont marqué cette double décennie et qui ont permis une

meilleure inclusion. Égalité de traitement, soutien dans l’emploi, autonomie, personnes en situation d’urgence,

répit, handicap et cinéma, vie sexuelle et affective… Ce sont déjà plus de 20 grands moments qui sont présentés sur notre

site www.awiph.be, rubrique 20 ans ! De nouvelles « vignettes » viendront s’ajouter chaque semaine jusqu’au 3 décembre 2015 pour présenter d’autres moments « phares » de cette année, en quelques lignes, mais aussi en langue des signes et en facile à lire.

Le concours « Wippy d’or » de l’AWIPH a pour but de récompenser des projets reproductibles

ou inspirants favorisant l’inclusion de la personne en situation de handicap

dans la société. Ces projets, construits pour être des modèles

de pratique pertinente, ou pensés de manière à s’installer dans la durée, portent chaque année

sur une thématique nouvelle. Le thème et le règlement de l’édition 2015

seront dévoilés sur le site www.awiph.be et sur facebook dès le 18 septembre ! Les candidats

devront remettre leur dossier pour la fin du mois d’octobre. Comme chaque année, les projets retenus

seront récompensés dans le cadre de la journée internationale de la

personne handicapée, durant la semaine du

3 décembre. Restez attentifs et

d’ores et déjà bonne chance aux candidats !

La formation eLeSI est destinée aux enseignants, accompagnants, familles et aidants de jeunes et adultes ayant une déficience intellectuelle, des troubles du spectre autistique et/ou des troubles psychiques.Elle permet notamment d’acquérir des éléments de connaissance sur l’origine et les conséquences d’une déficience ou d’un trouble ; d’apprendre à déceler chez une personne des signes de troubles ; de savoir observer une situation et identifier des éléments qui favorisent ou entravent son inclusion sociale ; d’adopter les bonnes attitudes et les bons comportements pour être en mesure de mieux accompagner ces publics. La formation vise également à permettre un changement de regard sur la différence.Fruit d’une collaboration entre 4 universités européennes (dont l’U-Mons) et 2 partenaires associatifs du Bénin et de la Roumanie, cette formation d’e-learning est disponible en accès libre et gratuit, en français, anglais, espagnol et roumain.

Plus d’infos ?www.elesi.eu

formation e-learning en accompagnement

Appel à projets

Parlons-en! | 3

p.11 DOSSIER

Portrait Ça se passe dans nos services

Administratrice généraleAlice Baudine

Actualités en bref !Portrait�Florence, maman d’un enfant porteur

d’une maladie rareFocus�Les actions Cap 48 La BD du numéro gratuit

DOSSIER�The Extraordinary Film FestivalAutonomie�Nouvelle réglementationÇa se passe dans nos services�Les projets de PaulineZoom sur...�Le SISWCentre interfédéral pour l’Égalité des chancesSports & loisirsLa sélection du Centre de Doc

37 8

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p.7

p.16

Éditrice responsable Alice Baudine, Administratrice généraleRue de la Rivelaine 21 - B-6061 Charleroi Équipe de rédaction Françoise Rocrelle, Tiphaine Dedonder, Christelle Daubresse, David Krapež, Bérangère Borgniet, Manouchka Gillet et avec la participation du Centre interféréral pour l'Égalité des chances Graphisme et mise en page Eloïse PicalausaIllustrations et photos Philippe Warmont, Eloïse Picalausa, iStock.com

En couverture Josef Schovanec,

qui sera présent au EFF.

ActualitésEn bref!20ans d’actions

4 | Parlons-en! Parlons-en! | 5

Être aidant proche, c’est vivre avec un couteau dans le cœur

C’est ainsi que Florence Couldrey définit sa nouvelle vie lors de la présentation de « Docaidants ». Il y a quelques mois, Florence (présentée à travers le portrait page 7) a dû endosser un nouveau rôle qu’elle ne connaissait absolument pas : celui d’aidant proche. Il a fallu, du jour au lendemain, s’adapter à une autre façon de vivre.Comment faire de son mieux en pénétrant dans un monde totalement inconnu ? Où trouver l’information nécessaire ? Où rencontrer d’autres personnes dans la même situation ? Comment s’y retrouver parmi toutes ces associations, ces services ? Où s’adresser pour obtenir un soutien dans les démarches à effectuer ?Ces questions, bien d’autres aidants proches se les sont posées. C’est pour tenter d’y répondre que l’asbl Aidants Proches a créé un centre de documentation dédié à l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie : « Docaidants ».

Docaidants plus concrètement !« Docaidants » permet notamment aux associations qui n’ont pas de site web d’avoir une visibilité sur Internet. Tous les évènements (conférences…) sont centralisés dans son agenda. Mais l’objectif principal de Docaidants est de rassembler de nombreux

Pour la seconde fois, l’asbl Aidants Proches coordonne la Semaine des Aidants Proches qui se déroulera du 5 au 11 octobre 2015.Durant cette semaine, les associations et services participants proposeront des activités à destination des aidants proches (séances d’information, après-midi « bien-être », conférences, groupes de paroles…).Ces moments privilégiés de répit, de partage, de dialogue et même de plaisir se dérouleront sur tout le territoire de la Wallonie et sur la Région de Bruxelles Capitale. Plus de soixante activités sont d’ores et déjà programmées. La plupart de ces activités sont gratuites. Certaines d’entre elles prennent en charge l’aidé afin de permettre à l’aidant d’y participer. Le programme complet de cette deuxième édition est disponible sur www.semainesaidantsproches.be.

Plus d’infos ?Asbl Aidants proches

081/74.68.79 • [email protected]

�Le Centre de documentation de l’AWIPH est accessible tous les jours ouvrables et propose plus de 6.000 documents (livres, articles, brochures, mémoires, vidéos…) répertoriés avec résumé et mots-clés. Les emprunts sont gratuits.

Si vous ne pouvez pas venir sur place, consultez le catalogue en ligne sur www.awiph.be, rubrique documentation et faites envoyer les documents dans un Bureau régional de l’AWIPH proche de votre domicile (adresses au dos de ce magazine) ou à Mouscron, Tournai et Comines (voir page 22).

Les 6&8 oct. 2015

L’AWIPH aussi

�Si vous recherchez des informations sur l’autonomie au domicile des personnes qui rencontrent une restriction de leurs capacités (aides financières ou matérielles, services, loisirs, trucs et astuces…), consultez le site de la Plateforme www.bienvivrechezsoi.be.

�Pour un contact personnalisé, contactez le numéro gratuit de l’AWIPH au 0800/16.061, par mail via l’adresse [email protected] ou rendez-vous dans l’un des Bureaux régionaux (adresses au dos de ce magazine).

Le salon « Souffler ! ? Pour soi, pour eux ! » est organisé par le

Bureau régional AWIPH de Liège en collaboration avec les commissions subrégionales de la Province, des

services de répit et de court séjour (CSD, Nounou Domicile Répit, la Pommeraie, RESOWAL, etc.) et des associations

(asbl Ballon d’oxygène, Espace Différences, Ligue des Familles, asbl

RéCréa-Sol, etc.). Les aidants pourront y rencontrer à la fois des professionnels du répit, du court-séjour et du loisir mais aussi des familles qui font déjà appel à

ces services et associations.Le salon se tient sur 2 jours, de 15h à 18h30 : le mardi 6 octobre au Centre

culturel de Chênée et le jeudi 8 octobre au Centre Touristique de la Laine et de la Mode de Verviers. Les personnes aidées

y sont les bienvenues.

documents de tous types (livres, articles, sites Internet, textes de loi, photos, brochures, guides, vidéos, témoignages…). Tous ces documents sont classés sous différents thèmes : handicap, maladie, administratif, spécifique aidants proches, maintien à domicile, fin de vie, prévention… Chaque document est lu, chaque vidéo est visionnée afin d’en déterminer de manière exhaustive les mots-clés et les thèmes concernés. Un travail conséquent, réalisé par les bénévoles du comité de lecture de l’asbl Aidants proches, pour lequel elle fait d’ailleurs appel aux volontaires... Intéressés ? Contactez l’asbl Aidants Proche au 081/30.30.32 ou par mail via [email protected].

Où se procurer les documents ?L’asbl Aidants proches ne dispose pas des documents proposés par « Docaidants ». Plusieurs possibilités s’offrent au futur lecteur : soit le téléchargement gratuit du document recherché, soit l’emprunt dans l’une des bibliothèques publiques répertoriées sur le site Samarcande ou au Centre de documentation de l’AWIPH (voir page suivante) ou enfin l’achat via une librairie en ligne. Rendez-vous sur le site de l’asbl www.docaidants.be.

Deuxième édition

Centre de doc de l’AWIPH 21 rue de la Rivelaine à Charleroi071/205.743 ou 744 • [email protected]

Salon sur le répitvous informe !

Plus d’infos ? www.awiph.be, rubrique Agenda.

ActualitésEn bref!

centre de documentation en ligne :

La Semaine des Aidants Proches

Un nouveau

«Docaidants»


Traditionnellement, la Journée Mondiale des Sourds a lieu le dernier samedi du mois de septembre. Cette année, ce sera donc le samedi 26 septembre 2015 à Mons. L’évènement a d’ailleurs été labellisé dans le cadre de Mons 2015 ! La JMS est une occasion pour sensibiliser le public sur le monde de la surdité, pour mettre en lumière les difficultés rencontrées quotidiennement par les personnes sourdes et malentendantes, et pour informer des solutions possibles et adaptations réussies.

Le salon Éduc, c’est le rendez-vous incontournable des professionnels de l’éducation (enseignants, éducateurs, bibliothécaires professionnels et étudiants, etc.). De nombreux parents intéressés le fréquentent également.Tous les secteurs liés à l’enseignement y sont représentés par plus de 200 exposants. Parmi ceux-ci, l’aide aux enfants à besoins spécifiques et aux enseignants et le livre jeunesse.Les conseillères du Numéro gratuit seront présentes afin de répondre aux questions des professionnels et des familles sur l’aide apportée à l’AWIPH aux enfants en situation de handicap et à leurs proches.Le Centre de documentation de l’AWIPH tiendra également un stand pour y faire connaître les livres pour enfants et jeunes les plus récents qui leur parlent de manière positive de handicap, de maladie, d’acceptation de la différence.

Plus d’infos [email protected]

www.saloneducation.be

L’asbl Horizon 2000 organisera les 22 et 23 octobre 2015 un colloque intitulé « Nous vieillirons ensemble » dans l’auditorium de l’AWIPH pour réfléchir sur le vieillissement de la personne en situation de handicap mais aussi sur le vieillissement des familles et des différents accompagnants des personnes handicapées. Le prix d’entrée, lunch compris, est fixé à 25 € et 12 € pour les étudiants.

le 26 sept. 2015

du 14 au 18 oct. 2015

À Mons

Au programme...Le traditionnel cortège « turquoise et gants blancs », des Arts de la rue présentés par des artistes sourds, des sketches bilingues français-Langue des Signes…Des agents qui signent seront présents sur le stand de l’AWIPH. NB : d’autres manifestations auront lieu le samedi 19 ou le dimanche 27.

Plus d’infos [email protected] www.journeemondialesourds.com

L’AWIPH au salon ÉDUC !2 colloques

à ne pas manquer !

L’Eden de Charleroi organisera le mercredi 2 décembre à 13h30 un colloque « Handicap et culture: utopie ou réels enjeux ? ». On y réfléchira à la place réservée au handicap dans les politiques culturelles, aux mesures d’inclusion mises en place par les institutions culturelles tant du côté des publics, que des artistes et au soutien des opérateurs culturels face à cet enjeu de société.Plus d’infos ? www.eden-charleroi.be

Plus d’infos ? www.h2000.be

Dès les premiers mois qui suivent la naissance d’Alix, Florence sent que quelque chose ne va pas. De consultation en consultation, il lui est invariablement expliqué que tout semble normal. Au plus lui accorde-t-on qu’Alix souffre d’une légère scoliose.Finalement, des examens plus approfondis, mais surtout le jusqu’au-boutisme de cette maman, permettront de mettre un nom sur ce qui ne va pas. Alix présente « l’anomalie de Sprengel ». Maigre consolation que cette possibilité de mettre enfin un nom sur les problèmes de sa fille, qui aura surtout eu pour effet d’attiser la méfiance que Florence et son mari nourrissent à l’égard du corps médical.Afin d’offrir les meilleures chances à Alix, Florence décide de mettre temporairement ses activités professionnelles entre parenthèses. Elle fait ce choix difficile pour se consacrer entièrement aux soins nécessaires à Alix, mais aussi pour relever de nouveaux challenges, dont un projet d’étude de cette maladie peu connue, au niveau international.Déterminée, Florence frappe à toutes les portes et n’hésite pas à consulter des médecins dans le monde entier. Progressivement, elle commence à attirer l’attention de spécialistes à renommée internationale, dont le Professeur Dubousset et la Fondation Cotrel, qui décident de soutenir son projet avec l’aide du plus grand hôpital pédiatrique universitaire de France, l’hôpital Robert-Debré de Paris.

L’idée de Florence est de créer un réseau international de médecins qui connaissent l’anomalie de Sprengel. Le réseau offrirait un partage unique d’expérience sur des techniques chirurgicales, leur impact selon le profil et l’âge des patients, les résultats obtenus sur la mobilité du bras et de l’épaule, les causes de la douleur, les traitements alternatifs, etc. Le combat de cette maman est de faire connaitre cette maladie rare et les solutions encore trop peu connues par le monde médical, mais aussi de permettre à d’autres parents de prendre les bonnes décisions pour leur enfant grâce aux connaissances acquises au sein de ce réseau.Outre son désir de créer une association autour de son projet, Florence consacre également une partie de son temps à sensibiliser la classe politique belge sur la nécessité d’avoir un plan national belge des maladies rares, pour que ces patients ne soient plus si souvent oubliés dans notre système de soins de santé.

Florence Couldrey est la maman d’Alix, une petite fille de deux ans et demi qui souffre de l’anomalie de Sprengel, une surélévation de l’omoplate

souvent accompagnée d’autres complications orthopédiques. Une maladie rare et donc peu étudiée.

Pour contacter Mme CouldreyEmail : [email protected]

Pour plus d’infos, rendez-vous sur YouTube: « Anomalie de Sprengel»

PortraitÀ vos agendas!

ou les défis d’une maman d’un enfant porteur d’une maladie rare

Florence


De Cap 48, vous connaissez sans doute la vente des post-it et la grande soirée de récolte de fonds.

Vous connaissez peut-être aussi l’un ou l’autre des nombreux projets que l’association soutient… Mais connaissez-vous bien

tous les rendez-vous que cette association (soutenue par la RTBF et d’autres organisations telles que PHARE et l’AWIPH) fixe pendant l’année ?

Retour sur quelques moments phares et un peu d’histoire !

Colloque : « Rien sur nous sans nous »CAP 48 organisait le mardi 2 juin son colloque annuel au centre Wolubilis de Bruxelles. Cette année, le thème retenu était la mise en application, au niveau du travail de terrain, de la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et, plus particulièrement, la participation des personnes en situation de handicap à tout ce qui les concerne.Au programme de la matinée, des témoignages et des études, mais surtout la mise en valeur de projets associatifs qui ont bénéficié de cofinancements et qui développent une pratique originale. L’après-midi était quant à elle consacrée à des ateliers afin d’encourager le débat, les réflexions et l’élaboration de propositions concrètes.

En 2015, ce sont 93 projets qui ont été cofinancés à part égale par Cap 48 et les pouvoirs publics1. Les cofinancements répondent à de nombreux besoins, notamment en matière de mobilité (comme l’achat ou le remplacement de minibus adaptés). Des projets qui mettent la personne handicapée au cœur de l’action sont également soutenus (par exemple, l’Unisound Festival 100% accessible aux personnes handicapées). Enfin, des financements sont consacrés à la construction ou à la rénovation de bâtiments qui accueillent des personnes handicapées ou des jeunes en difficultés (c’est le cas de l’Institut Médico-Pédagogique - IMP - Saint-Joseph de Theux qui pourra rénover et isoler ses pavillons).

De nombreux rendez-vous et évènementsCap 48, c’est, d’une part, un appel à projets d’avril à juillet. « Cap 48 finance les associations (asbl) du secteur du handicap et de l’enfance en difficulté, y compris certaines associations culturelles, sportives, ou mouvements de jeunesse qui font le choix d’intégrer des personnes handicapées ou des jeunes en difficulté dans leurs activités de manière régulière »2.Ce sont aussi de nombreux événements qui ont égayé tout l’été : le Golf48, le Beau Vélo de Ravel, la Rando moto Cap 48, la parade COX48, etc.

Cette année d’actions se clôturera par la traditionnelle grande soirée le dimanche 11 octobre au Studio 40 de Liège.Cap 48, c’est enfin la mobilisation de plus de 10.000 bénévoles durant la campagne de vente qui aura lieu du 2 au 11 octobre 2015. Ils seront à nouveau présents en de nombreux endroits afin de vous proposer les nouveaux post-it avec, cette année encore, de nouvelles caricatures de Pad’R qui « croque » les animateurs et présentateurs de la RTBF.

Un peu d’histoire...Certains d’entre nous se souviennent de l’émission caritative : « Opération 48.81.00 ». Lancée en septembre 1957 par un animateur radio, Jean-Claude Menessier, il s’agissait d’un appel aux auditeurs destiné, au départ, à recueillir de vieux journaux, des jouets, du charbon, des couvertures, des vêtements, etc. pour les plus démunis. Les auditeurs devaient composer le numéro d’appel 48.81.00 afin de proposer leurs dons.En 1967, ce formidable élan de solidarité se structure et prend la forme d’une asbl. Sous le nom d’« Opération de solidarité 48.81.00 », l’association se recentre progressivement sur les personnes en situation de handicap et les jeunes en difficulté d’insertion. Déjà, l’évolution des mentalités et des besoins en matière de handicap montre ses effets.Mais « 48.81.00 » vieillit. Au point que le service public (RTBF) qui produit ce rendez-vous tous les deux ans annule l’opération de 2002 au terme de 18 éditions. L’arrêt ne sera que très bref et en 2003, à l’occasion de l’année européenne de la personne handicapée, la RTBF (re)lance une nouvelle opération baptisée Cap 48. Le rythme sera annuel et, si l’esprit « 48.81.00 » reste, de nombreuses adaptations permettent de se tourner résolument vers le futur. À l’ère des moyens de communication qui explosent littéralement, l’opération Cap 48 multiplie les shows télévisés et les émissions radio. Le service public porte sans tabou la question du handicap au cœur de notre société et tente de modifier les regards portés sur celles et ceux que le handicap ou la maladie touche.

Plus d’infosBénédicte Duval, responsable communication Cap 48Email : [email protected] • www.rtbf.be/cap48

1 Les projets sont disponibles à cette adresse : www.rtbf.be, onglet Cap48, Actualités 2015 « Grâce à vous... »2 www.rtbf.be/cap48/actualite/ape2014-2

L’AWIPH participe ! Dans le cadre de Cap 48, 49 photos issues de l’exposition « Ma famille en photos » seront présentes à la Médiacité de Liège du 12 septembre au 10 octobre !L’autre partie de l’expo se trouvera au Gardian pour fêter ses 25 ans, pendant tout le mois d’octobre.�Pour plus d’infos, rendez-vous sur www.awiph.be dans la rubrique Agenda.

Focus

Les actionsLes actions

École d’Enseignement Spécialisé

Seraient-ils capables de vivre seuls?

Quel service pourra les soutenir?

Quels revenus vont-ils avoir?

Une fois l’école terminée leur vie va changer.

Comment les préparer?

Le passage à la vie adulte se prépare avec l’aide de services et d’intervenants. La nouvelle brochure de l’AWIPH «Mon avenir ? Je le prépare déjà à l’école !»est utile pour s'informer et préparer sa vie après l'école.

Elle est disponible soit :

[email protected]

en ligne, sur le site internet de l’AWIPH :

www.awiph.be >Documentation > Publications > Aide individuelle

en version papier, sur simple demande, via le numéro gratuit de l’AWIPH :

J’sais pas...

Qu’est-ce que tu vas faire toi l’année prochaine?

Parlons-en! | 11

Pour sa troisième édition, le Festival EOP ! change de nom et devient THE EXTRAORDINARY FILM FESTIVAL.

Au programme : 54 films de haute qualité proposés du 10 au 15 novembre, à Namur et dans quelques grandes villes de Wallonie. Le handicap, une

thématique rébarbative ? C’est garanti : vous allez être surpris !

The exTraordinary film festival

La troisième édition de l’EXTRAORDINARY FILM FESTIVAL promet d’être exceptionnelle : 293 films ont été admis en sélection, émanant de 33 pays. C’est dire à quel point le Festival a atteint une renommée indiscutable sur le plan international ! Bien sûr, une présélection a eu lieu : seuls 54 films, dont 42 courts-métrages et 12 longs-métrages, ont été retenus. Sur quelle base ? Leur qualité cinématographique évidemment mais aussi leur singularité dans la

manière d’aborder le handicap. Et c’est là tout l’intérêt du Festival… Ce que propose The Extraordinary Film Festival, ce sont de véritables « bombes », comme les désigne Luc Boland, organisateur du Festival. Des bombes qui changent le regard, même des « habitués du secteur ». Des bombes qui font rire, des bombes qui émeuvent, des bombes qui font réfléchir… En bref : des films dont on ne ressort pas indemnes. Et on en redemande !


Numéro GratuitLa BD du

L’évènement à ne pas manquer !


Les séances délocaliséesLe Festival commencera le mardi 10 novembre avec les séances délocalisées, en partenariat avec l’AWIPH, mais aussi des associations et services partenaires : la Lumière, le Créahm, Andage, Horizon 2000, les Amis des Aveugles et Passe Muraille. Une combinaison de courts-métrages savoureux sera proposée simultanément à Liège, Mons, Charleroi et Libramont, ainsi qu’à Bruxelles (en partenariat avec Phare).

Vie sexuelle et affectiveUne fois encore, le thème de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées occupera une place importante dans le Festival au travers de trois séances : un documentaire explosif danois (« SKIN & BONES »), un long-métrage de fiction indo-américain (« MARGARITA IN THE STRAW », voir ci-contre) et une séance de 6 courts-métrages de fictions et documentaires abordant le sujet sous tous ses angles : l’expression artistique, l’assistance sexuelle, la vie en institution, le mariage, le désir et l’épanouissement.

Séances publivoresPour cette 3ème édition, une nouvelle catégorie de films a été admise : les films de communication autour du handicap. Ils feront l’objet d’une séance spéciale « Publivores » où l’on pourra voir comment les uns et les autres communiquent à propos du handicap à travers le monde. À voir absolument !

L’autismeL’autisme sera mis à l’honneur avec deux films et des rencontres à ne pas rater : « QUELQUE CHOSE EN PLUS » (voir ci-contre) dans le cadre d’une séance débat animée par Inforautisme et le long-métrage documentaire « WRETCHES & JABBERERS » (voir ci-contre) avec la présence exceptionnelle des deux protagonistes !Le Festival peut également s’enorgueillir de la présence de JOSEF SCHOVANEC, autiste asperger, auteur des best-sellers « Je suis à l’est » et « Éloge du voyage à l’usage des autistes et de ceux qui ne le sont pas assez ».

« Celui qui chante »À 25 ans, Simon a devant lui une belle carrière de ténor quand un accident le rend tétraplégique. Mais, pas question de renoncer ! Debout, assis, couché, il ira chanter. Un film bourré d’humour et de vitalité. Simon Parzybut sera présent lors de la séance et chantera pour le public du Extraordinary Film Festival !

Réalisation et images : Pierre Verdez, France (documentaire - 57 mn, 2014)

« Margarita in the straw »Laila est une jeune fille en fauteuil, romantique et rebelle. Dépassant sa cérébrolésion, elle part à la découverte de la vie affective et amoureuse. Ses aventures lui permettent de se construire et de découvrir la force qui se trouve en elle.

Réalisation : Shonali Bose, Inde/USA (fiction - 100 mn, 2014)

« Wretches et Jabberers »Wretches & Jabberers est un “road movie” qui accompagne Tracy Thresher and Larry Bissonnette, deux ambassadeurs de l’autisme, dans leur quête pour changer la perception des gens sur l’autisme. Un film et un témoignage d’une grande liberté.Tracy et Larry seront présents à la séance de Namur.

Réalisation: Geraldine Wurzburg, USA (documentaire - 100 mn, 2011)

« Guillaume au Pays des Merveilles »Ce film est l’histoire d’un rapt, celui de Guillaume, handicapé moteur depuis sa naissance. Pour ses 50 ans, ses sœurs ont eu l’idée de l’enlever afin de lui faire une surprise hors du commun. Un documentaire bourré d’humour et d’humanité.Les protagonistes seront présents à la séance !

Réalisation : Pierre-louis Levacher, France (documentaire - 52 mn, 2014)

« Quelque chose en plus »Ce documentaire présente en images ce qu’il se passe concrètement dans deux établissements médicaux sociaux qui pratiquent la méthode ABA en France avec des enfants autistes sévères, non verbaux.

Réalisation : Sophie Robert, France (documentaire - 79 mn, 2014)

« Glance up »Joan, 28 ans, est passionné de basket. Rien d’extraordinaire excepté un détail : il mesure 1 mètre. Son objectif ? Participer aux jeux paralympiques pour personnes de petites tailles aux USA.

Réalisation : Enric Ribes & Oriol Martinez, Espagne (documentaire - 60 mn, 2014)

« Gabor »Sébastien doit filmer un documentaire sur la cécité sur le plateau bolivien. Alors qu’il recherche du matériel pour filmer, il rencontre Gabor, un directeur de photographie retraité qui a perdu la vue il y a 10 ans. Il lui propose de devenir son caméraman et de filmer ensemble en Bolivie. Gabor aveugle, comment va-t-il faire pour filmer, cadrer, éclairer ?

Réalisation : Sebastián Alfie, Espagne (documentaire - 69 mn, 2013)

Il sera non seulement membre du jury, mais donnera également une conférence/« stand up » chargée de l’humour dont il a le secret.

Mais aussi...Une séance focus sur l’Iran (composée de deux courts-métrages et un long métrage offrant trois facettes du handicap dans ce pays), « I SIGN, I LIVE » (documentaire co-réalisé par un jeune sourd, sur la prohibition, par le passé, de la langue des signes), quelques longs-métrages et documentaires : « GUILLAUME AU PAYS DES MERVEILLES », « CELUI QUI CHANTE », « GLANCE UP », « GABOR » (voir ci-contre)…

Comme les années précédentes, tous les sujets et genres seront abordés : fiction (comédie, drame, action), documentaire ou animation.

Quelques séances ou thématiques à ne pas manquer…

Coup d’œil sur la programmation

« Margarita in the straw »

« Guillaume au Pays des Merveilles »

« Wretches et Jabberers »

Toute la programmation, les activités, les bandes annonces

ainsi que les réservations seront accessibles dès la mi-septembre sur

www.teff.be ou www.eopfestival.be.

DOSSIERThe Extraordinary Film Festival

« Gabor »

Parlons-en! | 15

Une nouvelle réglementation est d’application pour les demandes d’aides matérielles individuelles

introduites à partir du 23 juillet 2015. Quels sont les grands changements ?

En voici un aperçu…

Nouvelle réglementation !�Une contribution financière de la personne

handicapée s’applique maintenant à chaque intervention (sauf pour les voiturettes manuelles/de promenade et pour les chiens-guides). Elle s’élève à 2 % des frais exposés (ou du montant plafond prévu dans la réglementation pour chaque aide) si la personne bénéficie de l’intervention majorée (statut BIM) et à 10 % si elle n’en bénéficie pas.

��Certaines interventions sont modifiées : ��Certaines aides ne sont plus remboursées : les fauteuils releveurs, les systèmes d’interphonie/vidéophonie/parlophonie, les téléphones et GSM (ainsi que leurs accessoires et logiciels), la construction de logements adaptés, les portes de garage et leur motorisation, les systèmes de climatisation et d’air conditionné, la première main courante et les rambardes à installer dans des escaliers, les boîtes automatiques ou transmissions semi-automatiques sur les voitures.

��De nouvelles aides sont intégrées comme les smartphones (accessoires, logiciels, applications ou autres compris) pour lesquels le montant maximum s’élève à 140 € plus TVA.

Contactez l’AWIPH(tél. : 071/205 748 • e-mail : [email protected])

et/ou son numéro gratuit (tél. : 0800/16 061 • [email protected]).

Pour obtenir le texte légal complet, vous pouvez consulter le site Internet de l’AWIPH : www.awiph.be, rubrique L’intégration > Être autonome > Aide matérielle > Infos + > Arrêté « aide individuelle » du 11 juin 2015.

�l’intervention pour les produits absorbants (langes) se décline en deux montants plafonds : un montant pour les enfants (692 € plus TVA) et un montant pour les adultes (1.326 € plus TVA) ;�le montant plafond pour le lit/sommier électrique

est maintenant de 800 € plus TVA ;�le renouvellement de l’intervention pour

l’aménagement des maisons et pour les produits d’assistance pour l’accessibilité verticale n’est plus possible que dans le cas où la personne quitte le domicile parental afin de vivre de manière indépendante ou lorsque la distance entre le nouveau lieu de travail et l’ancien domicile entraîne une absence de celui-ci supérieure à douze heures. L’AWIPH peut accorder, en cumul, une intervention dans le coût de l’adaptation du domicile du père et/ou de la mère du demandeur en cas de séparation ou de divorce (sur base d’une copie du jugement fixant l’hébergement de l’enfant). Enfin, le montant plafond d’intervention pour les plateformes élévatrices est limité à 14.000 € plus TVA. Pour les élévateurs d’escaliers, il est limité à 11.063 € plus TVA. �le délai de renouvellement pour les adaptations

de voitures est porté à 7 ans.

Pour plus d'informations

14 | Parlons-en!

Autour des filmsL’Extraordinary Film Festival 2015 propose, en dehors des compétitions et prix cinématographiques, de nombreuses animations. On sait déjà qu’auront lieu une démonstration de cyclo-danse, un concert du groupe « Hypnose » du Créahm, une exposition provisoire d’œuvres d’art exceptionnelles réalisées par des personnes en situation de handicap mental… Des séances pédagogiques sont également organisées avec de nombreuses écoles. Et le Festival met le paquet sur la préparation pour les professeurs : dossiers pédagogiques étoffés avec cadre théorique, fiche d’activité propre à la séance, méthodologie pré et post visionnage… Mais aussi débats à la fin de chaque projection.Par ailleurs, le Festival permettra de rencontrer de nombreux invités de prestiges et protagonistes de films, en provenance de différents pays : JOSEF SCHOVANEC (ci-contre), Simon Parzybut, Tracy Thresher et Larry Bissonnette, Sam Karmann (comédien-réalisateur français du film « Kennedy et moi », membre du jury)... De plus, le Festival bénéficie du Haut Patronage de son Altesse Royale la Princesse Astrid !

Full accessibilité of course !Le Festival est bien sûr un événement “full accessibilité” : accessibilité des lieux aux personnes à mobilité réduite, sous-titrage des films et interprétation en langue des signes des rencontres (pour les sourds et malentendants), audiodescription (pour les personnes malvoyantes et aveugles) et pictogrammes (informations pour les personnes porteuse d’une déficience mentale).

Ailleurs dans le mondeD’autres festivals internationaux portant sur la même thématique émergent partout dans le monde et rencontrent des succès croissants. L’Extraordinary Film Festival tisse des collaborations et échanges de catalogues avec nombres d’entre eux* : « Sprout » (New-York, États-Unis)*, « NY disabilities film festival » (New-York, États-Unis), « The disability film festival » (Londres, UK), « Un autre Regard » (Paris, France)*, « En Marche » (Cannes, France)*, « Handica » (Lyon, France)*, « Clin d’œil » (Reims, France), « The other festival » (Melbourne, Australie)*, « Tidaf » (Toronto, Canada), « Emotion Pictures » (Athènes, Grèce)*, « Integration, You and Me » (Koszalin, Pologne), « Mental Power » (Prague, Tchéquie), « Breaking down barriers » (Moscou, Russie), « We Care » (Mumbaï, Inde), « Handifilm » (Rabbat, Maroc)*, etc.

Extraordinary Film Festival�Mardi 10 novembre à Liège, Mons,

Charleroi et Libramont, ainsi qu’à Bruxelles ;�du mercredi 11 novembre au dimanche

15 novembre à La Maison de la Culture de la Province de Namur, Avenue Golenvaux 14, 5000 Namur

Josef Schonavec

Retrouvez toute la programmation et les infos à partir de mi-septembre sur :

www.teff.be ou www.eopfestival.bewww.facebook.com/extraordinaryfestival

Autiste asperger et auteur de deux best-sellers, il fera un « One Man Show »

le 12 novembre prochain lors du Festival.

autonomieThe Extraordinary Film FestivalThe Extraordinary Film Festival

Pauline

Parlons-en! | 1716 | Parlons-en!

le projet de

Après quelques jours d’essais et avec l’accord des deux services, Pauline a pu combiner les activités offertes de part et d’autre. Du lundi au jeudi, elle se rend au SAJA « Les Grillons » pour faire toute une série d’activités qu’elle aime : natation, musique, sport de raquettes, création artistique, service en cafétéria scolaire. Le vendredi, la jeune femme se rend à pied de chez elle à l’Athénée royal d’Esneux. Avant qu’elle ne commence l’activité, sa maman l’a accompagnée plusieurs fois pour qu’elle repère le trajet. Lors des premières prestations, Anaïs, intervenante du CESAC, a donné rendez-vous à Pauline à 300 mètres de l’école et s’est assurée ainsi qu’elle avait acquis l’itinéraire. Avec les responsables de l’école, Anaïs et Pauline ont élaboré le programme de la journée. Pauline arrive vers 9h et après un petit moment de convivialité, elle réalise la tâche utile que lui a confiée le service cuisine de l’école : dresser la table du dîner pour une centaine d’élèves. La jeune femme a besoin de beaucoup de temps pour effectuer cette mission mais elle est très consciencieuse et ordonnée. Sur le temps de midi, elle partage le repas avec l’équipe cuisine. Parfois, elle aide aussi les plus petits à se servir ou à remplir les cruches d’eau. Après cela, vient le moment de la vaisselle et du rangement. Pauline quitte l’école à 15h30 et rentre chez elle. Quand elle retourne au SAJA le lundi, la jeune femme a souvent une petite anecdote à propos de sa journée du vendredi à raconter aux autres. Aujourd’hui, Pauline est réellement considérée comme un membre de l’équipe à part entière :

Les services d’accueil de jour pour adultesAu nombre de 81 en Wallonie, les SAJA sont ouverts du lundi matin au vendredi soir. Ils proposent des activités très variées : artisanat (mobilier, objets décoratifs, bijoux, etc.) expression artistique (théâtre, danse, musique, etc.), communication (informatique, journal du service, etc.), services à la communauté (activités ménagères, extérieures, etc.). Le nombre de places est toutefois limité par la capacité d’accueil du service agréée par l’AWIPH et les entrées sont parfois précédées d’un délai d’attente. Pour y remédier, l’AWIPH a mis en place un nouveau système de subventionnement qui vise à faciliter la fréquentation d’un SAJA à temps partiel (quelques jours par semaine) par un plus grand nombre de bénéficiaires. Ce nouveau système facilite le cumul avec des activités citoyennes pour les personnes suffisamment autonomes. �Pour consulter la liste des SAJA :

www.awiph.be, rubrique « L’intégration > Etre accueilli et hébergé »

Les services d’activités citoyennesAvec l’ouverture de 13 nouveaux services en janvier 2015, les services d’activités citoyennes sont désormais au nombre de 25 en Wallonie. Ils permettent aux personnes handicapées qui n’ont pas accès à l’emploi mais possèdent une certaine autonomie de se rendre utiles quelques heures par semaine dans une asbl, une commune, une école, une fondation… �Pour en savoir plus et consulter la liste

des services d’activités citoyennes : www.awiph.be, rubrique « L’AWIPH > Projets Nationaux > Activités citoyennes »

elle a un tablier avec son prénom, elle fête son anniversaire avec ses collègues sur son lieu de prestation et elle est régulièrement invitée à certains événements de l’école avec tous les professionnels. Selon les évaluations auxquelles ont participé Pauline, les responsables de l’école, du CESAC et des Grillons, cette combinaison d’activités est très positive pour la jeune femme. Au SAJA « Les Grillons » qui l’accueille 4 jours par semaine, Pauline retrouve ses pairs et se sent très bien. « Pauline a rapidement progressé en autonomie, notamment par la diversité de ses activités » souligne Antoinette Carubba, directrice du SAJA.Anaïs, intervenante du CESAC, se dit aussi très satisfaite pour Pauline : « Ce projet avec l’école est une vraie réussite, tant sur le plan de l’inclusion, de l’acquisition d’autonomie que de l’épanouissement de Pauline. Le lieu d’intégration n’est bien sûr pas étranger à tous ces aspects positifs, il a même fortement contribué à sa réussite par sa bienveillance envers Pauline, sa valorisation et ses renforcements positifs ». Pauline, pour sa part, est enchantée de ses semaines bien occupées !D’autres personnes en situation de handicap vivent une expérience similaire. Par exemple : François, qui fréquente le SAJA « Le Relais », à Dour, et fait une activité citoyenne au musée d’histoire naturelle de Mons ; Eric, qui se rend au SAJA « La Clarine », à Fayt-lez-Manage, et fait une activité citoyenne dans une cafétéria d’école secondaire.... Les exemples sont nombreux ! Si vous aussi, vous êtes intéressés, prenez contact avec les services !

Il y a 2 ans et demi, Pauline, 23 ans, terminait sa scolarité en enseignement spécialisé. Comment allait-elle occuper ses journées ?

Pauline était attirée par le Service d’Accueil de jour « Les Grillons » à Vaux-sous-Chèvremont, près de Chaudfontaine, qu’elle connaissait déjà un peu. La jeune fille et sa famille avaient aussi entendu parler d’un Service d’Activités

citoyennes « Le CESAC » à Aywaille. Il lui a permis de trouver une activité dans la cantine d’une école.

Ça se passe dans nos services !

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Charles est un enfant autiste, il est plus rassurant pour lui de rester toujours à la même place dans sa classe. Mais la règle est de changer

de place tous les mois. Faut-il faire une exception pour lui ? Samira, étudiante dans l’enseignement supérieur, est dyspraxique.

Peut-elle utiliser un ordinateur pour répondre aux questions d’examen plutôt que de répondre sur papier ?

Oui, car ce sont des aménagements raisonnables.

L’aménagement raisonnable en quelques mots !

Il s’agit d’une mesure concrète permettant de réduire, autant que possible, les effets négatifs d’un environnement inadapté sur la participation d’une personne en situation de handicap à la vie en société. Le refus d’un aménagement raisonnable en faveur d’une personne handicapée est une discrimination interdite par la législation antidiscrimination. Pour déterminer si un aménagement est raisonnable, il convient d’examiner au cas par cas différents critères comme son coût, son impact sur l’organisation ou sur l’environnement, la fréquence et la durée prévue de son utilisation ou l’absence ou non d’alternatives équivalentes...

Vous souhaitez apprendre la langue des signes ?

Consultez www.ffsb.be, rubrique «cours de langue des signes».

Plus d’infos sur le SISW et l’interprétation à distance ?

www.sisw.be • www.relais-signes.be

Vous souhaitez être accueilli en langue des signes dans un bureau

régional de l’AWIPH ?Rendez-vous sur www.awiph.be,

rubrique Adresses et retrouvez la liste des agents de l’AWIPH qui signent et leur niveau

de connaissance de la langue des signes.

Dans l’enseignement, l’aménagement raisonnable peut être matériel ou immatériel, pédagogique ou organisationnel. Il doit répondre aux besoins spécifiques de l’élève afin de lui permettre de participer sur un pied d’égalité avec les autres. La mise en place d’aménagements raisonnables dans les écoles permet de tendre progressivement vers un enseignement inclusif où l’école organise son infrastructure, ses méthodes, son matériel pédagogique et ses équipes éducatives de façon à pouvoir accueillir tous les élèves, quelles que soient leurs particularités, en s’adaptant aux besoins de chacun.

Un objectif d’autonomieRécemment agréé par l’AWIPH, le SISW facilite la communication entre les personnes sourdes qui utilisent la langue des signes et leurs interlocuteurs qui ne la connaissent pas. L’interprétation et la traduction du français vers la langue des signes et inversement permet aux personnes qui pratiquent la langue des signes d’accomplir leurs activités privées et professionnelles en toute autonomie et d’être mieux intégrées dans la société.

Pas un accompagnementL’asbl centralise les demandes d’interprétation. Elle recherche les interprètes pour y répondre, parmi ses 5 salariés ou la dizaine d’indépendants avec lesquels elle travaille.En respect du code de déontologie qui régit la profession, les interprètes n’ajoutent pas d’informations complémentaires à ce qu’on leur demande de traduire. Leur travail n’est pas d’ordre social, mais linguistique. Ils servent de relais entre les interlocuteurs.

�Pour les personnes parlant la langue des signes

Le SISW est subventionné par l’AWIPH pour travailler en faveur de personnes sourdes résidant en Wallonie, pour des prestations se réalisant en Wallonie ou à Bruxelles (un service similaire, le SISB, existe pour les personnes domiciliées dans la région bruxelloise).On peut faire appel au SISW pour de l’interprétation ou de la traduction dans tous les domaines de la vie courante : professionnel, médical, administratif, juridique, commercial… sauf dans le cadre de l’enseignement obligatoire qui est subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les membres qui ont payé une cotisation à l’asbl ont droit à 40 heures d’interprétation par an, tous frais compris (notamment les déplacements).

Et pour les organismes privés et publicsLe SISW reçoit des demandes d’interprétation d’employeurs, par exemple pour des entretiens d’embauche ou d’évaluation. Il en reçoit aussi de services publics (comme les tribunaux, le Forem ou l’ONEM) et d’organisateurs d’événements (conférences…). Dans ce cas, le SISW propose des formules de forfait ou facture à la prestation.En 2014, le SISW a reçu 1.258 demandes de personnes morales ou d’associations.

Nouveau : l’interprétation à distance !La technologie permet désormais l’interprétation à distance, après téléchargement d’une application. À travers des webcams, la personne sourde peut communiquer avec un(e) interprète qui relaie son appel et traduit pour les deux parties en temps réel.

Pourtant, la mise en place d’aménagement raisonnable rencontre encore de nombreux obstacles comme le révèlent les signalements introduits au Centre. En 2014, 56,5% des signalements en matière de handicap dans l’enseignement concernaient un refus ou une absence d’aménagements raisonnables. Le Comité ONU des droits des personnes handicapées a d’ailleurs dénoncé cette situation lors de la 1ère évaluation de la Belgique en pointant le nombre trop élevé d’élèves en situation de handicap qui sont orientés vers les écoles spécialisées « en raison du manque d’aménagements raisonnables dans le système d’enseignement ordinaire ».Pour remédier à cette situation, la Fédération Wallonie-Bruxelles a mis sur pied au sein de l’administration des groupes de travail sur les aménagements raisonnables. Par ailleurs, pour les étudiants en situation de handicap de l’enseignement supérieur, le nouveau décret relatif à l’enseignement inclusif du 30 janvier 2014 met en place des mesures pour faciliter leur accueil et leur accompagnement comme la création d’un service spécifique et l’élaboration d’un plan d’accompagnement individualisé.

Consultez la brochure « À l’école de ton choix avec un handicap » disponible sur demande en format papier et consultable sur www.diversite.be.

dans l’enseignement

Le SISW,

L’aménagement raisonnable

www.diversite.be Numéro gratuit : 0800/12.800

Email: [email protected]


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Égalité des chanceszoom sur...

le Service d’Interprétation des Sourds de Wallonie !

ON WHEELS Pour les grandes villes flamandes

Via une carte interactive, accédez à de nombreuses informations utiles comme les restaurants, cafés, musées, toilettes, magasins, places de parking, pharmacies, etc. Élément clé de cet appli :

personnalisez votre compte. Encodez vos données personnelles, insérez la largeur de votre chaise roulante et la hauteur du seuil que vous pouvez passer, et ON

WHEELS vous montrera tous les lieux accessibles selon vos paramètres.L’application s’utilise déjà à Gand, Anvers, Bruges, Courtrai et Hasselt !

The Melting Night (Nuit des fusions) est une soirée musicale et festive qui permet la rencontre de jeunes valides et moins valides, de genres artistiques différents (danse et musique) et d’âges divers. Cette activité offre la possibilité, notamment aux jeunes de l’école d’enseignement spécialisé l’« Escalpade », de se confronter à l’organisation d’un événement et d’y aboutir.

The Melting Night se déroulera le samedi 11 octobre prochain, à la Ferme du Biéreau, à Louvain-la-Neuve. Plus de 300 participants sont attendus !

le 11 oct. 2015L’ombre mise en lumière

Pour les 15 ans de la FéMA !

Au programme�Démonstration de cyclo-danse par le groupe

« Escalceza » dont certains membres sont présents à l’école « Escalpade » ;�concerts avec notamment le groupe « Rising

Sparks » !

NightNightMeltingMelting

Ces 2 applis sont disponibles sur l’App Store (IPhone) et Play Store (Android) mais nécessitent un smartphone équipé de la version 4.0 ou

ultérieure d’Android.

URBASTEP Pour vivre la ferveur de Mons 2015, capitale européenne de la Culture !

Spécifiquement développée à l’occasion de Mons 2015, l’appli URBASTEP renforce l’inclusion sociale et culturelle des personnes en situation de handicap. Grâce à un écran d’accueil interactif, il est possible de choisir ses évènements favoris, ses restaurants, ses hôtels, ses transports, ses services, etc. avec des informations claires et précises quant à l’accessibilité.URBASTEP offre également des facilités telles que le calcul automatique d’un itinéraire vers le lieu choisi dans Mons, l’envoi d’un email, etc.

Du 10 octobre 2015 au 17 janvier 2016, le Musée Ianchelevici (La Louvière) proposera un parcours original autour de l’ombre et de la lumière. Ce parcours débutera par la (re)découverte de Cécile Douard, artiste montoise d’adoption (1866-1941). Devenue aveugle à 33 ans, cette artiste s’est tournée vers la sculpture après avoir peint les conditions de vie des ouvrières boraines. Une scénographie calquée sur le rapport de l’artiste à la lumière mènera les visiteurs vers des espaces plongés dans la pénombre puis dans l’obscurité totale, où ils découvriront des sculptures par le toucher.L’exposition se terminera par des regards d’artistes contemporains sur la cécité. Le parcours sera accompagné d’un audio-guide et jalonné de sons (lectures, musique…).

Les 2 et 3 octobre prochains, la FéMA (Fédération Multisports Adaptés) fêtera son 15ème anniversaire à l’Arena de Andenne. De nombreuses activités adaptées seront proposées, y compris des activités aquatiques, d’aventure ou de découvertes de nouveaux sports ! Le tout avec accès gratuit. Mais attention : l’inscription est obligatoire (le vendredi est réservé aux clubs et institutions – le samedi aux familles) !Pour rappel, la FéMA rassemble plus de 170 cercles sportifs et près de 5000 personnes en Wallonie et à Bruxelles

qui souhaitent pratiquer un sport, à leur rythme, en tant que loisir. Plus de 30 disciplines sportives sont pratiquées : boccia, cyclodanse, escalade, équitation, kayak, kinball, pétanque, voile, vtt, etc…

L’été touche à sa fin. Peut-être avez-vous eu l’occasion de profiter de quelques moments de loisirs, seul, entre amis ou en famille ?Que ce soit au cours de stages sportifs, dans des lieux de vacances ou au cours d’autres d’animations, nous sommes intéressés par le recueil de vos expériences en Belgique ou à l’étranger pour enrichir notre base de données Loisirs et Handicap (accessible via www.awiph.be) !Particulièrement visés : les sites et lieux touristiques adaptés et accessibles, les animations ou stages de sport, les parcs de loisirs, etc.

Les applications sur les smartphones et autres tablettes font aujourd’hui partie de notre quotidien. Voici donc deux applis dédiées

à l’accessibilité et à la mobilité des personnes à mobilité réduite.

Accessibilité & smartphones2 applis très utiles

De Cécile Douard à Bettina Rheims

adapté et gratuit

Racontez-nous!Content(e) de vos vacances ?

Plus d’infos [email protected]

www.onwheelsapp.com/fr

FéMA 081/[email protected]

Plus d’infos ? www.escalpade.be

Plus d’infos [email protected]/urbastep

Plus d’infos ?Musée Ianchelevici 064/28.25.30 • www.ianchelevici.be

Personne de contactDavid KRAPEŽ0473/674.633 • 071/[email protected] [email protected]

2 jours de sport


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Sports & Loisirs

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Appel à témoignages

La sélection du Centre de Documentation

Jérôme Gaudinat, 52 ans, est devenu tétraplégique suite à un accident de moto, il y a 18 ans. Ancien responsable d’entreprise, père de deux enfants, il nous montre que le handicap est source de vie car il développe le goût d’avoir envie, d’oser.

Dans la détresse physique ou psychique, le handicap ou la vieillesse, le livre permet d’élaborer ou de restaurer un espace « à soi » et de favoriser la reconquête d’une position de sujet. L’auteur est écrivain et formatrice en bibliothérapie.

Handicapé mais autonome, un style de vie…

Les livres prennent soin de nous. Pour une bibliothérapie créative

GAUDINAT Jérôme. Édilivre, 2015. 321 p.Réf. 290/17534

DETAMBEL Régine. Actes Sud, 2015. 168 p.Réf. 240/17510

VAN CAUWELAERT Didier. Albin Michel, 2015. - 277 p.Réf. 735/17529

Biographie romancée de Cécile Douard, artiste peintre, montoise d’adoption (voir l’expo présentée page 21). Aveugle, la jeune femme deviendra musicienne, écrivaine, sculptrice et contribuera à la création de la Ligue Braille qu’elle présidera de 1926 à 1937.

Ce roman nous entraîne du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, et Werner, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance. Prix Pulitzer 2015.

À l’institut de Larnay, près de Poitiers, une religieuse (interprétée par Isabelle Carré) s’investit totalement pour sortir une jeune fille sourde et aveugle de sa nuit (sous-titres français pour sourds et malentendants, audiodescription pour aveugles et malvoyants).

Akela, le loup baroudeur, raconte à son ami Tom tout ce qu’il connaît sur les chiens guides d’aveugles : la vie d’un chien-guide, les différentes races, la relation entre le chien et son maitre… Des illustrations, des photos, des jeux, du braille en relief attireront les enfants. À partir de 6 ans.

Roman coup de cœur pour de nombreux libraires, le dernier roman de Didier van Cauwelaert a pour héros Jules, un chien guide, doué de grands sentiments. Parce que sa maîtresse a retrouvé la vue et qu’il se languit d’elle, Jules va tout faire, même chambouler la vie d’un génie innocent, pour la retrouver.

Pour emprunter gratuitement ces livres, contactez la bibliothèque du Centre de documentation de l'AWIPH au 071/205.743 ou par mail via [email protected] catalogue de la bibliothèque est accessible dans sa totalité sur www.awiph.be, rubrique Centre de documentation.

Cécile Douard, un regard retrouvé Toute la lumière que nous ne pouvons voir

Marie Heurtin

Chien guide pour la vie

Jules

VERCHEVAL Jeanne. L’Image et l’Écrit & PAC, 2014. - 215 p.Réf. 290/17534 DOERR Anthony. Albin Michel, 2015.

609 p.Réf. 735/17525

PERRIN Laure ; RODRIGUEZ Béatrice. Akela Éditions, 2014. - 34 p.

AMERIS Jean-Pierre. Diaphana Films, 2015.Réf. 729/17532


Sélection Jeunesse & Dvd

Depuis le 1er septembre, vous pouvez aussi retrouver le Centre de Doc de l’AWIPH

sur Facebook !

Nouveau!


Réf. 725/17521

Dans la pratique, une navette de l’AWIPH

déposera une fois par mois les livres empruntés

aux adresses suivantes :

Bibliothèque publique de Mouscron Rue du Beau-Chêne 20 • 7700 Mouscron

(Carine Remmery, Directrice • 056/86.06.80)

Hôtel de Ville de Comines-Warneton Place Saint-Anne, 21 • 7780 Comines-Warneton

(Anne Tancrez, Handicontact • 056/56.10.72)

Conseil Consultatif de la Personne Handicapée

Rue du Parc, 1 • 7500 Tournai(Dorothée De Rodder, Handicontact • 069/44.80.90)

Depuis plusieurs années, il était possible d’emprunter les livres du Centre de documentation de l’AWIPH via ses bureaux régionaux de Dinant, Libramont, Liège, Mons, Namur et Ottignies.À partir de septembre 2015, en réponse aux nombreuses demandes reçues, un partenariat sera mis en place avec la Bibliothèque publique de Mouscron et les services « Handicontact » de Comines-Warneton et de Tournai afin de permettre aux lecteurs du Hainaut occidental de bénéficier, eux aussi, d’un service de proximité.Nous vous rappelons que le prêt du livre est entièrement gratuit et que notre catalogue complet est disponible sur webalex.awiph.be.Pour plus d’informations concernant ce nouveau service décentralisé, n’hésitez pas à contacter le Centre de documentation de l’AWIPH au 071/205.743 ou 744 ou via [email protected] lecture et bon travail !

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LiègeRue du Vertbois 23/254000 LiègeTél. : +32 (0)4 220 04 11Fax : +32 (0)4 220 04 90Email : [email protected]

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