4
ACTUS PRODUITS Dental Tribune Édition Française | Novembre 2017 12 Le tout en un – Un ultra son qui se transforme en aéropolisseur en inversant le protocole de traitement EMS présente sa dernière innovation : l’Air- flow Prophylaxis Master. Premier et unique appareil de table conçu pour la Guided Biofilm Thérapie, c’est-à-dire une so- lution pour la maintenance parodontale et implantaire et pour la prévention des caries. L’airflow Prophylaxis Master permet avec une seule poudre (la poudre AIRFLOW PLUS à base Erythrithol, 14μm) de travailler effica- cement en supra et sous-gingival. Son origi- nalité ? Il s’utilise en inversant le protocole de traitement : AIRFLOW puis PIEZON. La première étape mini-invasive (AIRFLOW) élimine le biofilm et une partie du tartre y compris en sous-gingival jusqu’à des poches de 9mm de profondeur (PERIOFLOW). Seu- lement après le tartre restant est éliminé (PIEZON). L’Airflow Prophylaxis Master se veut beaucoup plus agréable à l’utilisation grâce à son confort du maniement (pas de vibrations, pas d’effort), une notable réduc- tion des aérosols et des performances opti- misées de la pièce à main. Son cycle de net- toyage permet une désinfection complète de l’appareil, cordons inclus, le ren- dant compatible aux dernières obligations en termes d’hy- giène. Enfin nous noterons un design séduisant et une ergo- nomie maximale (pédale sans fil, capsules de poudre pneu- matiques). On appréciera tout particulièrement son réchauffeur d’eau permettant d’offrir à nos patients un traitement moins désa- gréable grâce à une tempéra- ture de l’irrigant pou- vant atteindre 40 de- grés. > Airflow Prophylaxis Master EMS >Stand 2M21 MAP One La gamme MAP System est distribuée par notre partenaire exclusif PRED RETROUVEZ-NOUS SUR LE STAND 1M17 Produits Dentaires SA . www.pdsa.ch O F F R E S A D F E X C E P T I O N N E L L E S V I S I T E Z N O T R E S T A N D 1 S 1 7 1 AN DE CONSOMMABLE À GAGNER Obturations et réparations endodontiques pour tous. La méthode de placement précise et ultra simplifiée. Enfin une fraise pour découper la zircone en toute tranquillité. Avec l’avènement des nouveaux maté- riaux tels que la zircone et le disilicate de lithium, nous sommes confrontés à de nouvelles difficultés dans notre pratique quotidienne. En particu- lier si nous sommes amenés à déposer des couronnes ou des bridges fabriqués dans ces matériaux, rendant ainsi l’acte appréhen- dable. Komet propose des instruments dotés d’une diamantation à ancrage spécifique et dont la dernière version appelée « Jack » (réf. 4ZRS) est de forme co- nique. Ces instruments vont permettre la découpe des matériaux durs en limitant l’arrachage des cristaux de diamant. Et ain- si l’acte devient plus rapide, plus facile et moins stressant pour le praticien et le pa- tient … c’est appréciable ! > JACK 4ZRS Komet >Stand 1P01

ACTUS PRODUITS - bef.dental-tribune.com · Ce confrère ne nous joue pas du pipeau ! Par le Dr Marc Revise P assion de dents, passion dehors ... émotions du compositeur sur une partition,

Embed Size (px)

Citation preview

ACTUS PRODUITS Dental Tribune Édition Française | Novembre 201712

Le tout en un – Un ultra son qui se transforme en aéropolisseur en inversant le protocole de traitement EMS présente sa dernière innovation : l’Air-fl ow Prophylaxis Master. Premier et unique appareil de table conçu pour la Guided Biofi lm Thérapie, c’est-à-dire une so-lution pour la maintenance parodontale et implantaire et pour la prévention des caries. L’airfl ow Prophylaxis Master permet avec une seule poudre (la poudre AIRFLOW PLUS à base Erythrithol, 14μm) de travailler effi ca-cement en supra et sous-gingival. Son origi-nalité ? Il s’utilise en inversant le protocole de traitement : AIRFLOW puis PIEZON. La première étape mini-invasive (AIRFLOW) élimine le biofi lm et une partie du tartre y compris en sous-gingival jusqu’à des poches de 9mm de profondeur (PERIOFLOW). Seu-lement après le tartre restant est éliminé (PIEZON). L’Airfl ow Prophylaxis Master se veut beaucoup plus agréable à l’utilisation grâce à son confort du maniement (pas de vibrations, pas d’effort), une notable réduc-tion des aérosols et des performances opti-misées de la pièce à main. Son cycle de net-toyage permet une désinfection complète

de l’appareil, cordons inclus, le ren-dant compatible aux dernières obligations en termes d’hy-giène. Enfi n nous noterons un design séduisant et une ergo-nomie maximale (pédale sans fi l, capsules de poudre pneu-

matiques). On appréciera tout

particulièrement son réchauffeur d’eau permettant

d’offrir à nos patients un t r a i t e m e n t moins désa-gréable grâce

à une tempéra-ture de l’irrigant pou-vant atteindre 40 de-grés.

> Airfl ow Prophylaxis Master EMS >Stand 2M21

MAP One

La gamme MAP System est distribuée par notre partenaire exclusif PRED

RETROUVEZ-NOUS SUR LE STAND 1M17

Produits Dentaires SA . www.pdsa.ch

OFF

RES ADF EXCEPTIONNELLES

VISITEZ NOTRE STAND 1S1

7

1 AN DE CONSOMMABLE

À GAGNER

Obturations et réparationsendodontiques pour tous.La méthode deplacement préciseet ultra simplifiée.

Enfi n une fraise pour découper la zircone en toute tranquillité.Avec l’avènement des nouveaux maté-riaux tels que la zircone et le disilicate de lithium, nous sommes confrontés à de nouvelles diffi cultés dans notre pratique quotidienne. En particu-lier si nous sommes amenés à déposer des couronnes ou des bridges fabriqués dans ces matériaux, rendant ainsi l’acte appréhen-dable. Komet propose des instruments dotés d’une diamantation à ancrage spécifi que et dont la dernière version appelée « Jack » (réf. 4ZRS) est de forme co-nique. Ces instruments vont permettre la découpe des matériaux durs en limitant l’arrachage des cristaux de diamant. Et ain-si l’acte devient plus rapide, plus facile et moins stressant pour le praticien et le pa-tient … c’est appréciable !

> JACK 4ZRS Komet >Stand 1P01

TALENTS Dental Tribune Édition Française | Octobre 201714 TALENTS14

TALENTS14

Ce confrère ne nous joue pas du pipeau !Par le Dr Marc Revise

Passion de dents, passion dehors

Marc Revise : Ma toute première question n’a

rien d’original, mais dis-nous où tout a com-

mencé ; es-tu toi-même musicien ?

Pierre Dana : Plutôt mélomane ! Pour ma thèse de 3ème cycle (et onze années de re-cherches) je me suis arrêté sur une profes-sion qui utilise sa bouche pour travailler. Pas uniquement parler ou sourire, mais utiliser physiquement la cavité buccale pour produire une action, un travail. Il s’agissait des joueurs d’instruments à vent. Je me suis impliqué dans la compréhen-sion et l’analyse des rapports entre la cavité buccale et les instruments à vent. Je veux rendre hommage au professeur Albert Jeanmonod et au professeur Françoise Dar-mon qui ont accepté le sujet et m’ont sou-tenu, sans oublier le Dr Arcier de Médecine des Arts.

Et tu as étudié l’embouchure, réalisé des mo-

dèles, des moulages, apporté des corrections

pour une meilleure adaptation à la morpho-

logie du musicien...

Oui, j’ai découvert que le monde musical est peuplé de personnes merveilleuses. Toutes les personnes contactées pour cette thèse, musiciens, luthiers, réparateurs d’ins-truments, conservateurs de musée, or-chestres, rabbins, professeurs de musique m’ont apporté leurs concours avec beau-coup de gentillesse et de patience. Pour en revenir à la question, il a fallu défricher un nouveau terrain et inventer des outils qui permettraient de le faire.

Nous savons tous que la cavité buccale est un

enjeu important pour parler, rire, sourire, em-

brasser, elle joue un rôle important dans la sé-

duction, la sexualité, l’alimentation, mais en

quoi est-ce si différent pour le musicien ?

Pour le musicien, c’est aussi un outil de travail, un élément qui lui assure sa subsis-tance (musicien professionnel). De même que le peintre capte la lumière pour en faire une œuvre d’art, le musicien modèle l’air. Au fi l du temps se créent des relations in-times entre l’embouchure instrumentale et la cavité buccale. Si un élément est altéré, il faut faire appel au luthier pour l’embou-chure ; si c’est un organe de la bouche, c’est le dentiste qui doit analyser la pathologie (souvent, il s’agit des dents). La diffi culté ré-side dans le fait qu’il faut reproduire à l’identique les éléments défectueux, car la moindre différence peut avoir une inci-dence catastrophique sur le jeu instrumen-tal ! Le musicien veut et doit absolument re-trouver l’état dans lequel il se trouvait avant

la dégradation, et toute la diffi culté réside dans le fait que cet état, sauf cas particulier, nous autres thérapeutes ne le connaissons pas.

Parce que les instrumentistes sont des ar-

tistes, ils doivent avoir une sensibilité exacer-

bée, comment cela infl uence-t-il ta communi-

cation avec eux ?

Le musicien est avant tout un interprète, il doit passer le plus fi dèlement possible les émotions du compositeur sur une partition, à travers ses propres émotions pour les faire ressentir à l’auditeur qui possède ses propres fi ltres émotionnels. Singulière et diffi cile alchimie, mais une fois que l’on a compris cela, le contact est établi et tout de-vient simple. Dans la pratique, ces patients ne signalent ni une douleur ni une cavité mais ils indiquent une diffi culté dans cer-tains registres de jeu. Il m’a donc fallu ap-prendre leur langage et les caractéristiques des instruments.

Tes patients musiciens sont-ils exclusivement

des joueurs d’instruments à vent, ou inter-

viens-tu également chez des violonistes par

exemple ?

Avec le temps, j’ai élargi mon champ d’ac-tion et je me suis rendu compte que les pro-blèmes d’occlusion intervenaient sur le jeu instrumental de tous les instruments...

Tu t’impliques dans de nombreuses associa-

tions en rapport avec la musique, et participe

à des recherches et travaux, à des sympo-

siums et congrès pour maintenir ce pont

entre dentisterie et musique, entre les den-

tistes et les musiciens, deux mondes qui

pourraient paraître éloignés … comment ré-

sumer ton engagement, ta passion et que

transmettre à tes confrères ?

Nous pouvons aider les musiciens à jouer une musique plus physiologique par une action curative lorsque cela s’avère néces-saire, mais surtout par une action préven-tive : modèles de référence, panoramique. Le respect de l’instrument est grand chez le musicien et il ne viendrait à personne l’idée d’utiliser un saxophone comme un pied-de-biche (dont il a un peu la forme), alors, pour-quoi utiliser la bouche comme un casse-noi-sette (superbe opéra par ailleurs) ? En jetant des ponts entre nos deux mondes, nous éta-blissons des relations de confi ance avec des patients particuliers qui ont très peur des interventions au niveau de la cavité buccale tant ils en connaissent les risques pour leur profession.

La trompette, premier instrument de ta ré-

fl exion, est également un instrument pri-

mordial et symbolique dans les Écritures

saintes. Est-ce une coïncidence, ou y au-

rait-il une transcendance, imperceptible in-

fl uence venue de notre culture, sans pour

autant qu’elle soit empreinte de mysti-

cisme ?

Je répondrai à la question par : « qui sait ? » La trompette est effectivement dé-crite dans la Bible (Les Nombres, chapitre 10, versets 1 à 10). C’est un instrument sacerdo-tal qui utilise le souffl e, donc l’élément de vie à travers lequel est possible un dialogue.

On les retrouve dans l’Apocalypse selon Saint Jean, avec les fameuses sept trom-pettes qui résonneront au Jugement der-nier. C’est un excellent outil de communica-tion, quelle que soit la direction vers la-quelle la demande est formulée.

Je te laisse la conclusion, Pierre …Et, si à la suite de cet article, retentissent les Trompettes de la Renommée, nul doute qu’elles ne sonnent comme celles de l’Opé-ra de Verdi, Aïda...

Pierre : [email protected]

Pierre Dana est surnommé le « luthier des instrumentistes » ! Pourquoi ? C’est ce que nous allons découvrir ou comment un chirurgien dentiste est devenu LA référence chez trois millemusiciens devenus ses patients …

Empreinte des lèvres. | Coulée en plâtre. | Embouchure physiologique ou Physiambou.

© marcrevise2017

C’est dans le cadre d’une interview que j’ai re-contré Marc. Curieux de tout, intéressé par l’exercice que j’avais développé auprès des mu-siciens, tout de suite, il a su installer un climat de confi ance propre à susciter les confi dences. Par l’attitude autant que par les paroles.

C’est plus dans l’échange qu’il concevait les articles qu’il était amené à écrire, ce qui les ren-dait d’autant plus vivants.

Notre entretien ne s’est pas résumé à un simple passage d’informations profession-nelles.

Un rédacteur, c’est un peu un chef d’or-chestre ; Il doit arriver à faire de différentes in-dividualités un groupe de telle sorte que le ré-sultat fi nal soit cohérent et harmonieux.

Evoquer Marc, c’est avant tout évoquer un sourire, non un sourire du bout des lèvres, poli, convenu mais un vrai sourire, accueillant, com-plice auquel participaient autant les yeux que les lèvres. Et l’interview devenait une réunion amicale au cours de laquelle étaient exposés les différents aspects du sujet que nous étions appelés à aborder.

Il était intarissable sur le journalisme, sur l’hypnose, sur la cuisine qu’il appréciait et s’im-pliquait beaucoup dans la défense de la profes-sion.

Dans un autre temps, il aurait été un jongleur, non pas celui qui envoie et rattrape divers ob-jets en l’air de manière habile, mais celui qui sait conter, accompagner dans son propos son interlocuteur. Car les mots étaient son do-maine, il les chérissait, les polissait et savait les apprivoiser. Il pouvait relancer le dialogue ou au contraire le recadrer quand au cours de la conversation, il sentait qu’une hésitation se manifestait ou qu’une explication trop longue allait nuire au sujet.

A sa famille, à son épouse, à ses enfants, je veux redire toute mon amitié.

Pierre DANA04/09/2017

Né d’une mère pianiste, c’est à l’âge de 9 ansque Gérald Olivieri débute ses études depiano dans un établissement privé aujourd’-hui disparu, « Le Lycée Musical » à Marseille.Après le baccalauréat, l’avenir incertain dansle monde de la musique lui fait choisir unevoie plus pragmatique : médecine et den-taire. Son cabinet installé en 1981, il ne quittepas de vue les partitions musicales et la com-position. Ce n’est que quelques années plustard que son frère, alors à la tête d’une sociétéde production de dessins animés lui proposede réaliser la musique d’une série pour en-fant : ce sera BOULI, puis les séries s’enchai-nent, ainsi que des jingles publicitaires.

Il compose à l’aide d’un home studio oùtout s’articule autour d’un ordinateur quicomporte un séquenceur. « Ce logiciel va en-registrer toutes les pistes que je joue au cla-vier en assignant à chacune, un instrumentd’orchestre choisi dans une banque de sons.Le tout est synchronisé au film… Pour certai-nes parties importantes, j’écris les partitions,puis les enregistre en studio avec des musi-ciens, mais la MAO (musique assistée par or-dinateur) a fait de tels progrès, comme pournous la CFAO, que le recours à des orchestresconventionnels se raréfie » conclut-il.

Pour les chaines jeunesse françaises etétrangères, il composera PEPIN 3 POMMES,MARTIN MATIN, MOMIE au PAIR pour France3, BABY FOLIES et LÉO et POPI. Une coproduc-tion franco-chinoise lui passera une com-mande pour SHAOLIN WUZANG. Canal+vient le chercher pour une adaptation ani-mée de JACK PALMER... MARTIN MATIN esttraduit et diffusé dans environ 70 pays. Unesérie comporte 26 épisodes de 26 minutes sur

lesquels il compose les mu-siques à l’image, c’est à dire quisuivent l’action. C’est passionnant,dit-il, car cela impose une recherchecontinuelle, tant au niveau des ambiancesque de l’écriture. Les pistes audio sont en-suite soumises au producteur exécutif (celuiqui construit la série), à l’ingénieur du son,puis aux chaines commanditaires qui accep-tent ou demandent des modifications. Biensûr, il y a un cahier des charges concernant latendance, la coloration demandée pourchaque dessin animé. Cela l’oblige, mais iladore ça, à aborder toutes sortes de mu-siques, sa préférence bien évidemment étantproclassique (voir soundcloud.com), mais ilregrette de ne pouvoir glisser autant de mor-ceaux de piano qu’il le souhaiterait dans lesséries ! Deux nouvelles séries terminées se-ront en diffusion au cours de l’année 2015. Cesont les plus récentes, et seront program-mées sur France télévision à partir d’avril.TEMPO EXPRESS relate l’aventure d’uneéquipe voyageant à travers le temps grâce àune machine de leur conception... H2O estune coproduction allemande ZDF, austra-lienne, chinoise et française réalisée à partird’une série très populaire en vue réelle, ra-contant les aventures de trois jeunes filles setransformant en sirènes au contact de l’eau ;une adaptation en dessin animé a été deman-dée à la boite de production française qui luia confié la réalisation des musiques. La sérieMARTIN MATIN la plus diffusée, et ce depuis2003, le fait figurer en 2012 au Top Ten SACEMdes musiques de film les plus diffusées à l’étranger. Devenu sociétaire définitif de la SACEM depuis une dizaine d’années, trèshumble, il ironise en déclarant que c’est sa mo-

destecontribu-tion à l’équili-bre de la balancecommerciale. Sa mu-sique est incontestable-ment écrite avec talent et ré-alisée avec une précision toutechirurgicale. Et quand il ne s’agitpas de la BO d’un film, les mélodies,gracieuses, inspirent à la rêverie, auvoyage, une douce caresse pour les tym-pans. Malgré son activité principale, qu’ilexerce encore aujourd’hui avec beaucoup deplaisir, il collabore à des catalogues de mu-siques de film de producteurs étrangers, sonexpertise est reconnue par les professionnels.Si évidemment il ne lui reste que peu de tempslibre, le plaisir qu’il éprouve dans son studio àposer des univers musicaux sur les images quilui sont confiées vaut bien les heures passées…« De toute façon… » ajoute-t-il, « je suis nul augolf !… »

Nul au Golf ? Heureusement… Et pourune fois, qui se plaindrait des notes dudentiste ?

Écouter Gérald :https://soundcloud.com/geraldolivieri &http://geraldmusic.wix.com/gerald-olivieri

Concertopour pianoen quatre mou-vements (2011) :https://www.you-tube.com/watch? v=9lv d -j h 2 lQ1QLe Dr Gérald Olivieri, alias GéraldRobert, exerce à Marseille, il est titu-laire d’un CES de biologie buccale, d’unCES de parodontologie et d’un DU de den-tisterie restauratrice.

Contact : [email protected]

© N

onna

krit

/Shu

tters

tock

.com

© F

otoS

tock

er /S

hutte

rsto

ck.c

om

Passion de dents, passion dehors

S’il existe un sujet particulièrement difficile à traiter sur du papier, c’est bien la musique. A l’heure du numérique et d’Internet, un article avec des liens vers des extraits musicaux serait bienplus... mélodieux. J’ai donc revu mes gammes de journalisme en lisant la presse musicale, Diapason, Les Inrocks et Rock & Folk. Mais rien sur le sujet qui concerne la passion de Gérald Olivieri.

Dental Tribune Édition Française | Mars 201510 TALENTS

Les sacrées notes du dentiste !par le Dr Marc Revise

C’est avec tristesse que j’apprends le décès de Marc Revise. En contact avec lui lors de lors de l’entretien qu’il a bien voulu publier, j’ai pu me-surer sa gentillesse, sa curiosité, et la passion qu’il vouait à son rôle de rédacteur, je vous prie de bien vouloir adresser à sa famille ainsi qu’à ses proches mes plus sincères condoléances

G. OLIVIERIChirurgien dentiste Marseille

Dental Tribune Édition Française | Octobre 201612 TALENTS

Passion de dents, passion dehors

Un quenotier qui jactepas comme mézigue...par le Dr Marc Revise

Marc Revise : Pal, peux-tu me parler de tes rap-ports avec les visiteurs médicaux, les représen-tants, revendeurs, voire acheteurs d’or qui seglissent entre deux patients pour... “Oh ! Juste5 minutes, y’en n’a pas pour longtemps“ ?

Pal : C’est comme la vie, une carrière den-taire. Quand on aperçoit le poteau d’arrivée,on a l’impression d’avoir démarré la veille.Pour mézigue, c’est pas encore la quille, maisje commence à jeter quelques coups de lor-gnard dans le rétro, histoire de ramener unmax de souvenirs croustillants dans ma be-sace de retraité. Si on excepte le pourcentagede cons, tout a changé dans le milieu de l’o-

donte. Et même autour, regardez voir les ru-ses et techniques des commerciaux pournous hameçonner !

Ce qui reste, c’est le fayotage en règle. Labase du métier. Pour espérer nous siphonnerle coffiot, faut d’abord nous donner du « Doc-teur  », ça caresse l’ego boursoufflé de laconfrérie.

Il y a quelques années, le camelot passaitvite à la camaraderie de faux derche : je te paieune goldo, une mousse au trocson, un gueu-leton au gastos. Et je t’appelle par ton pré-blase, mon pote. Je me rappelle un tenace, be-donnant flasque à la gueule en gélatine, quicroyait futé d’enfoncer le clou de girofle enm’assurant qu’il ne visitait plus les connards.Sacré manque à gagner ! Y en a même un quim’avait envoyé une carte postale d’Australiepour témoigner de l’affection sincère qu’ilme vouait depuis qu’il avait eu vent d’un pro-jet d’investissement.

Ah pi y avait des vedettes ! Ce vieux beau,chemise déboutonnée sur chaîne en or, ti-gnasse grisonnante et décapotable bava-roise. Le gugusse entrait dans le cab commeune star de cinoche déboulant au Byblos sousles flashs. C’est pas à une face de brosse à goin-ces pareille que Pal passe commande. À latroisième entrée triomphale, ce schnock in-fumable m’avait pris de haut : «  Bon, vous meprenez quelque chose, oui ou non  ?  ». Bennon, tête de lard, c’est toi qui va me prendrequekchose : la lourde !

Et l’autre clopeur à moustache et haleinecharogneuse qui se radinait systématique-ment le soir au moment où je pliais les gaules,avec quatre catalogues super-épais sous lebras ! Le fourbe, dans son costard froissé cou-vert de pellicules, pariait qu’à cette heure-là,un doc vanné ne pense qu’à l’apéro. Et qu’il al-lait chercher à se débarrasser fissa du casse-burnes en lui commandant n’importe quoi.Mais un loquedu nidoreux qui tente de four-guer des produits d’hygiène, c’est aussi crédi-ble que Fabius faisant la pub de Pétrole Hahn.

Celle qu’on ne voit plus, c’est la bonimen-teuse médicale coincée qui posait son clas-seur à l’envers et récitait par cœur un bara-gouin abscons comme la lune, auquel elle nebitait que pouic. Dommage, je l’aimais bien,moi, Prostaglandine.

De nos jours, le camelot est souvent fe-melle et chatouille plus bas. C’est que des étu-des ont montré qu’en présence d’une don-zelle dodue dandinant du derche, le couillardperd instantanément le sens des réalités.C’est pour ça que maintenant, les margoulins

malins de l’expo de l’ADF embauchent desblondasses commak pour faire agglutiner laconfraternité sur leur stand. On se poile dansles allées du Palais à observer l’effet se faire :qu’il soit doctaillon anonyme ou sommitéillustre, à l’instant où, sans doute émoustillépar quelque subtile phéromone, il aperçoitde loin les appâts de la potiche, le mâle paumebrutalement le fil de ses conversations pro-fessionnelles. Ses mirettes passent automati-quement en zoom furtif et mise au pointautofocus sur les balconnets. Sûr de son sexeà pile, il se fantasme déjà procédant sur lapoupée barbante à une époustouflante dé-

monstration de son pouvoir tampon. Et s’ilfaut, pour maximiser ses chances de retour-ner la roulure, passer par la signature aveugled’un bon de commande, il n’hésitera pas uneseconde.

Mais moi, j’ai toujours été aussi à l’aisedans ce milieu de cravatés libidineux que Bal-ladur dans une rave-party. Quand une véher-pée peroxydée en mini roupane, parfuméeau karcher, vient chalouper des miches de-vant ma hure et me proposer d’essayer ses ar-ticles en latex, y a rien à faire, je coince.

On nous prend pour des gorets lubriques,mais aussi pour des jambons. Depuis trente-

De nombreux articles jalonnent le succès mérité de ses pamphlets. Perfusé aux dialogues de Michel Audiard, pro-bablement copain de régiment de San-Antonio et Bérurier, n’écoutant en boucle que les 45 tours de Pierre Perret,il est naturel de comparer son style imagé et argotique avec celui de Frédéric Dard : une verve énergique, excessive,mais jamais vulgaire, un humour au second ou troisième degré à la Coluche qui dissèque au scalpel affuté nos pa-tients autant que Pal, ce dentiste râleur, sans empathie, souvent raciste et tout autant politiquement incorrect quesans éthique professionnelle. N’y voyez pas le début du commencement d’une comparaison avec son auteur, maisplutôt une caricature inspirée de notre exercice où chacun y retrouvera des extraits de vie professionnelle au ca-binoche. Son blase ? Patrick Allereau qui a accepté de me confier son héros, Pal, pour une interview exclusive...

Suite page 14 �

Marc m’avait sollicité pour un numéro de Dental Tribune (octobre 2016) après avoir vu passer quelques-unes de mes chroniques sur Eugénol. Par mail et par téléphone, il s’était montré instantanément chaleureux, amical. Grand amoureux des mots, l’humour à fl eur de peau, il m’avait fait l’effet d’un vieux co-pain auquel je ne pouvais rien refuser. Lui s’était fendu de plusieurs pages bien trop fl atteuses à mon endroit, mais je sentais bien qu’il n’avait rien d’un fl agorneur. De son côté, il était assez humble pour ne mentionner ses écrits que du bout des lèvres. Après la paru-tion du numéro en question, il m’avait rappe-lé un soir et en dix minutes de conversation, au vu de tous les points communs qu’on s’était trouvés, on en avait conclu que nous étions deux amis qui ne s’étaient pas encore rencontrés, mais que cela arriverait bientôt.

Hélas....

Passion de dents, passion dehors

Dental Tribune Édition Française | Avril 201614 TALENTS

À la fin des années 60, alors que mon père installait sa première « chaine Hi-Fi » DUAL, je récu-pérais son vieux « tourne-disque », un Teppaz, et quelques 45 tours. J’héritais aussi de quelquesmicrosillons très lourds et fonctionnant en 16 tours ! À cette époque, j’écoutais l’émission « SLC,Salut Les Copains », sur 1647 mètres Grandes Ondes (Europe 1). C’est ainsi que je découvraisSheila, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, France Gall... En 63 apparaît Chou-chou, la mascotte des années « yéyé »... Au hasard de mes investigations sur la toile, j’ai fait laconnaissance d’un confrère au talent très particulier : Joël Delorme répare des machines à re-monter le temps !

Un confrère qui soigne les sillons au diamant... ... tous les sillons, même les microsillons !par le Dr Marc Revise

Marc Revise : Joël, es-tu plutôt chouchou, yéyé,ou rock’n’roll ? Quelles étaient tes idoles ?

Joël Delorme : Johnny et France Gall quandj’étais jeune. Petit, en Ardèche, j’étais gardépar les propriétaires d’un magasin dedisques, d’électrophone, télés... J’écoutaisleurs disques dans l’arrière-boutique.

Les usines Teppaz étaient installées à Lyon ; orton cabinet se situe au nord de Lyon. Partages-tu des origines avec Marcel Teppaz, l’inventeurde cet électrophone mythique ?

C’est un hasard complet ! Il y a 7 ans, à Gre-noble, ma sœur, dentiste elle aussi, ressortmes vieux disques vinyles et un Teppaz. J’airetrouvé mon premier 45 tours : « The Fool »de Gilbert Montagné. Cela m’a donné enviede restaurer cet appareil et j’ai commencé àm’y intéresser et en chercher...

Fais-tu les granges abandonnées et les gre-niers poussiéreux pour retrouver ces petits bi-joux oubliés ?

Internet surtout, et les vide-greniers où jedéniche des appareils souvent en très mau-vais état, mais vraiment pas cher.

Il faut une passion, certes, mais comment as-tuappris à réparer des Teppaz ?

Je n’ai pas de connaissances particulièresen électronique, mais j’ai appris à souder, etj’ai restauré un modèle, puis un autre en pre-nant exemple sur celui que j’avais. Ensuitej’ai restauré toute la gamme des Teppaz, parmimétisme !

Où trouves-tu les pièces de rechange ?Je les récupère sur des appareils définitive-

ment hors d’usage. Le tapis en caoutchouc estcompliqué à trouver, mais on en trouve des

copies bien réalisées sur internet ainsi qued’autres pièces fabriquées avec des impri-mantes 3D, c’est assez classique maintenant,et les teintes du plastic sont relativement pro-ches de l’original.

Peux-tu nous décrire ce tourne-disque porta-ble qui a été vendu à des millions d’exemplai-res dans les années 60 ?

Oscar est le modèle le plus courant avec3 watts et un haut-parleur sommaire, construitpour les jeunes qui réussissaient leur « certif. »,il lit tous les disques microsillons (16, 33, 45 et 78tours) ; l’Oscar senior avec 2 HP, puis ensuitel’Octave, l’Oscar stéréo, et encore bien d’autresavec radio, cassettes... Le génie de M. Teppaz a étéde faire un petit transfo. 110/220 Volt à uneépoque où les deux tensions cohabitaient enFrance. L’aventure Teppaz a pris fin au début desannées 70 avec l’arrivée des chaines Hi-Fi.

S’il existe un engouement particulier pour cetobjet culte, qui te les achète ? Des nostal-giques, des collectionneurs, des ex-fans dessixties ?

J’ai vendu des Teppaz à des célébrités, uncélèbre rappeur, et un concertiste qui souhai-tait écouter ses 78 tours sans transporter songramophone ! En effet, les intéressés ont en-tre 50 et 65 ans, mais il y a aussi des jeunes de16–20 ans qui redécouvrent les vinyles...Chaque Teppaz a sa personnalité, avec un sondifférent ! Quand j’écoute un disque, je choi-sis l’appareil qui lui convient le mieux.

Je suis certain que de nombreux lecteurs deDental Tribune se rappelleront avoir vu devieilles photographies aux couleurs passées,souvenirs de leurs parents ou grands-parentsautour d’Oscar. Merci, Joël, pour ce son si parti-culier que j’ai redécouvert grâce à toi.

Joel Delorme

Son atelier

Chouchou

Teppaz Oscar

© marcresive

© M

ancz

urov

/Shu

tters

tock

.com

© Nonnakrit /Shutterstock.com

Contactez Joël Delorme : [email protected] : http://mon-beau-teppaz.blogspot.fr/2013/09/vente-teppaz.html

Les années 60

Très attristé d avoir appris le décèsJe n ai jamais rencontré Marc mais ai longue-

ment echangé avec lui par telephone pour redi-ger son article et ai pu apprécier sa gentillesse et son professionnalisme Je souhaite à ses proches mes plus sincères condoléances

Cordialement joel delorme

Marc Revise pour Dental Tribune : Quand nousavions 15 ans et que nous apprenions nos katas,nous passions notre temps à nous entraînerentre deux cours au lycée, et nous ne regar-dions plus que des films d’arts martiaux. Lesfilms de Kung Fu ne t’auraient pas, toi aussi, unpeu influencé ?

Sepehr Zarrine : En effet, ma passion pourles arts martiaux est née en visionnant pourla première fois un film de Bruce Lee et j’ai dé-marré le Kung Fu vers 12 ans puis obtenu maceinture noire en rentrant à la faculté. C’est làque j’ai commencé les compétitions.

Ces films montrent à quel point, si ces arts mar-tiaux sont des sports de combat, ils sont aussichorégraphie où précision et beauté des gestesparticipent à l’émerveillement, au spectacu-laire.

Certainement, mais passant en profes-sionnel, les coups deviennent plus durs,plus violents. L’efficacité prime alors sur labeauté du geste pour amener le KO ou lablessure, écourter le combat et donner lavictoire. C’est une vie intense, adrénalinée,avec des voyages, des rencontres et des chal-lenges physiques et mentaux. Les jours quiprécédent un combat me donnent l’impres-sion que ma vie va s’arrêter. Je profite dechaque instant et de mes proches. Quand lecombat est gagné, tout prend une autre di-mension et pendant plusieurs semainesc’est l’euphorie. Tu ne peux pas imaginer lapression avant de monter sur le ring. Tu vasêtre tout seul entre les 4 cordes, face à un ad-versaire surentrainé et tous les regards sontsur le ring. Ton combat peut se transformeren cauchemar. Cette période qui entoure le

combat forme une séquence de vie où laplupart des soucis du quotidien perdent deleur importance.

Revenons à ta carrière proprement dite, com-ment es-tu passé boxeur professionnel alorsque tu avais un autre challenge à remporter :tes études de chirurgie dentaire ?

Je suis né en 1977 à Téhéran, et j’arrive enFrance à la fin de la guerre Iran-Irak, non pourfuir le pays, mais pour étudier dans demeilleures conditions. Si la priorité est auxétudes, les entrainements se rajoutent auxcours et aux révisions. Je décroche régulière-ment des médailles en Championnat etCoupe de France, en Kung Fu Combat et jepasse une année en équipe de France. Pargoût du challenge, je quitte le monde ama-teur et m’engage sur le circuit professionnel

dans les 3 disciplines de Boxe pied-poing. J’aila chance de rencontrer Orlando Wiet, une lé-gende, surnommé le « Gladiateur », qui ac-cepte de me prendre sous son aile — com-mence alors ma pire période d’entrainementoù rythme et intensité me font frôler le mal-aise à chaque séance.

Tu en es où de tes études à ce moment-là ?En 2001 quand j’obtiens ma thèse en chi-

rurgie dentaire, commence alors la doublecarrière professionnelle Chirurgie dentaireet Boxe. En 2005, je suis Challenger auxchampionnats du monde de Kick Boxing àDubaï et je crée la surprise en remportant laceinture mondiale par KO. Les combats s’en-chainent pendant 10 ans avec des hauts,quelques bas. J’ai l’opportunité de décrocherla ceinture mondiale en Full Contact le jour

© N

onna

krit

/Shu

tters

tock

.com

Passion de dents, passion dehors

Dans les années 70, près du Café de la Gare, où Coluche vendait ses places de spectacle à la façon « roue de la Fortune », j’ai eu la chance de prendre des cours de karaté avec un Maître assez spécialet bien connu du grand public. Georges Zsiga était également le professeur de karaté de Thierry Lhermitte et Bernard Giraudeau. On le retrouve dans les couloirs du métro parisien dans une célèbrescène de Marche à l’Ombre (1984) où il casse la guitare des deux compères. Si j’ai abandonné ce sport depuis bien longtemps, je n’ai jamais pour autant dépassionné pour les arts martiaux. C’estprobablement cet engouement qui m’a porté à rencontrer le docteur Sepehr Zarrine, notre confrère. Cette rencontre n’a pas eu lieu sur un ring, fort heureusement pour moi !

Dental Tribune Édition Française | Janvier 20166 TALENTS

Fig. 1 : Préparatifs dans le « coin » avant le gong du début. | Fig. 2 : Concentration avant un combat. | Fig. 3 : Dubaï, Champion du monde Kick-boxing. | Fig. 4: Com-bat de Kick-boxing en Allemagne. | Fig. 5 : 2007 : avec Orlando Wiet dit le « gladiateur ».

1 2

3 4 5

Un dentiste qui enfile des gantsPar le Dr Marc Revise

Suite page 11 �

Il y a des coups de gong qu’on ne souhaite pas entendre.

J’ai connu des combats où je ne voulais pas que la cloche retentisse. Je n’avais pas envie que le dernier round se termine. Je sentais que je n’avais pas encore tout donné.

C’est exactement ce que je ressens avec la disparition de Marc. Tout se termine trop tôt !

Un passionné, un original cherchant par ses articles à mettre en avant des personnages qu’il trouvait originaux.

Lorsque ceux qui se ressemblent s’as-semblent, un lien et un respect se créent instan-tanément.

Pour moi, Marc sera toujours un « créateur d’images positives », d’une part par sa plume, d’autre part par la pratique et l’enseignement de l’hypnose thérapeutique.

Veille sur nous mon ami, nous on pense à toi.

© N

onna

krit

/Shu

tters

tock

.com

Passion de dents, passion dehors

Son cabinet est une ruche de 250 m² sur deux niveaux où les abeilles s’appellent assistantes, secrétaires, consœurs, collaboratrices… Les alvéoles formées de cubes sont autant de salles d’interventions, blocsopératoires, salles de repos… La reine Kloo y dispense aussi un enseignement avec retransmission vidéo en direct depuis ses blocs à pression positive. Mais à cette heure avancée du soir, coincé entre lesGrands-Boulevards, la Bourse et Montorgueil, le triangle dort et le cabinet du Dr Carole Leconte ferme ses portes ! Si Carole ne manque pas d’air, il s’agit bien d’autre chose que celui qui filtre des blocs de chi-rurgie. Originaire de Saint-Gaudens, non loin de Toulouse où elle a fréquenté la Faculté de chirurgie dentaire, Carole a flirté avec les pentes enneigées des Pyrénées dès l’âge de 3 ans. Est-ce de cet air-là quelui vient le goût du risque ? Depuis toujours, deux passions l’animent : le dessin et la musique. Lors de notre rencontre, elle enchaîne la description des activités qui la font vibrer hors de son cabinet. Info-graphiste quand c’est utile, mais aussi peintre et sculpteur — l’attirance pour des sensations fortes avec l’enduro, la plongée sous-marine et le parapente — poursuivant la visite, j’aperçois derrière un bureauun drôle d’instrument : un violoncelle électrique — là où je m’attendais à ne voir que laser, microscope et cone-beam, je découvre ses peintures, une sculpture, des dessins, un saxophone, une flûte...En effet, Carole est au Top, sur une scène de congrès dentaire comme sur une scène de concert... avec DelMaR.

Dental Tribune Édition Française | Mai 201514 TALENTS

Let’s Rock’n K Roll… Margot chante et joue dela batterie, Delphine joue de plusieurs guita-res. Elles composent et invitent un jour Carole àjouer du saxo sur leur album. C’est à ce momentque Carole trouve sa place dans le groupe et ré-alise le premier clip des DelMaR. Trio éner-gique, avec un minimum d’instruments, ilnous livre des chansons rock qui ont de la soulet du fun.

Lundi 16 février 2015, Carole reçoit Dental Tribune à son cabinet :Marc Revise : Le 20 novembre 2014, vous faites lapremière partie de Marianne FAITHFULL à l’O-lympia. Comment peut-on décrire votre mu-sique ?

Carole Leconte : Notre style musical (rire) ?Entre Morphine, Polly Jean Harvey, et NickCave... Bon, plus simplement du rock alternatif ?

De la soul, du rock… en réalité, impossible dela qualifier, notre musique, on la crée sans limi-tes, fruit de notre inspiration réciproque, entrele travail, et l’improvisation.Question piège maintenant, pour tester ta spon-tanéité. Cite-moi rapidement ton Top 5 !

David Bowie, Pixies, Amos Lee, Efterklang,Miles Davis, John Coltrane, Kenny Garrett, Jean-Louis Murat, John Lennon, Jeff Buckley, Bach,Chopin…J’avais dit 5 ! J’ai compris, plutôt du rock indépen-dant, du jazz et des classiques, un éclectisme évi-dent, ma question n’était peut-être pas perti-nente (rire).

Difficile de me limiter... (sourire).J’ai l’impression à t’entendre que tu es un peu ico-noclaste, refusant les dogmes et les tabous, t’af-franchissant sans complexe du regard des aut-res. Tu as cette fureur de vivre qui ne lâche rien ettu donnes tout pour aller au bout de tes désirs.Comme ta musique, tu sembles inclassable. Tu es

si jeune et pourtant tu as déjà un parcours in-croyable, que cherches-tu ?

J’assume être allée d’un bonheur que je necomprenais pas, inné, vers des plaisirs forts etintenses, en m’éloignant de l’essentiel que j’ai lachance immense d’avoir retrouvé et de parta-ger. Tout est au vert aujourd’hui, sans complexeni suffisance, juste dans le partage, le don, les ri-res et le travail…Merci, Carole, pour ce partage... justement !

Le 12 février au Studio Campus – Paris, unmini concert est donné à l’occasion de la sortiede leur premier album avec une séance de dédi-caces. Je n’oublie ni Delphine, ni Margot, maiscomme j’étais là spécialement pour Carole etpour Dental Tribune, je peux dire qu’elle m’a« enchanté » — enchanté : chanson et musique,certes, mais son charme aussi a opéré. L’am-biance, intime et amicale, dans ce petit studioajoutait au plaisir du rendez-vous. La soirées’est prolongée en rentrant, après avoir inséré leCD dans le lecteur de la voiture. Peu de tempsaprès le concert, Carole volait déjà vers de nou-velles aventures où l’air et le vent ne côtoientplus un Saxo trop lourd pour l’occasion, maisun parapente. Omnipraticienne par passion,désireuse de partager avec ses confrères elle sespécialise pour aller plus loin dans le domainede la chirurgie. À 40 ans, il lui reste encore beau-coup de domaines de passions à découvrir et deplaisirs à offrir. Alors, quand des jeunes, voiredes moins jeunes s’exclament : « elle est trop ! »ou « too much ! », je réponds : « it is not toomuch… continue »…

Une dentiste qui ne manque pas d’airs…Par le Dr Marc Revise

Album : IsItTooMuch ?Margot Cassila : drums+vocals,Delphine Ciampi : guitar+bass,Carole Leconte : baryton sax.

[email protected]

Studio-campus 12/02/2015.

Crédits photographies : Trio DelMar devant l’Olympia : Fabienne Bardeau · Le trio sur la scène de l’Olympia : Jules Thenier et Charles Nesa · Les autres : @marcrevise

Olympia 20/11/2014 Olympia 2014 Studio-campus Paris 2015Carole & Boudin 16/02/2015 Peinture Carole Leconte · Sculpture Carole Leconte

Le docteur Carole Leconte a créé une associationd’amis et de correspondants, LETIA pour L’Exigenceen Traitement Implantaire Avancé.

Contact : [email protected] · www.drleconte.fr

« Il est des rencontres, des instants, des regards que l’on n’oublie pas. Marc, tu as été une sacrée rencontre. Je me souviens comme si c’était hier nos premiers emails, appels, rendez vous puis concerts! je me souviens vraiment de tout. Tu avais le don de capter les moments.

Toi, si passionné, humain, sincère, touchant, … tu m’as fait l’honneur de ton temps et de tes conseils à plusieurs reprises. Merci tellement pour le sens et les mots que tu as su mettre.

Dans la trace de ton passage dans ma vie, tu m’as marquée comme tu as laissé ton em-preinte chez tous ceux qui t’ont connu».

Partager aujoud’hui l’echo de ton énergie, me replonge dans la violence du choc et la nos-talgie de ton départ sans adieux.

Merci d’avoir marqué dans nos coeurs tes notes de valeurs pour nourrir le plus beau que nous avons en chacun de nous….

Tu pars comme une étoile fi lante, qui brillera pour nous. Continue à veiller sur nous et à nous réchauffer de ton sourire.

Pour toi, vole libre et heureux, pour nous, vivons intensément et dans l’amour.

Marc Revise : Tout d’abord merci Olivier, de merecevoir dans ta loge après la représentation.Tu sembles un peu fatigué. N’est-ce pas éprou-vant de monter sur scène pour une perfor-mance de plus d’une heure et quart après unejournée de cabinet ?

Olivier Guedj : Je suis « vidé » (rires). Mêmesi je m’épargne au max le mardi au cabinet enreportant les chirurgies lourdes et les actestrop contraignants, ma fatigue est déjà palpa-ble à mon arrivée au théâtre. Ensuite la dé-bauche d’énergie sur scène est telle que j’a-voue, tu me  « cueilles » à cet instant pas aumieux de ma forme physiquement (rires)mais au top mentalement.

Difficile de classer ton humour. Tu joues sur lesrapports patients – praticiens avec une bonnedose d’ironie, tu manies très bien aussi l’auto-dérision, et tu interpelles les spectateurs. Fais-tu référence à ta vie ; ton Stand-Up puise-t-ilson inspiration dans ton histoire personnelleoù s’agit-il d’un assemblage de faits rapportéspar tes confrères et plus généralement, d’ob-servations de tous les jours ?

Ce spectacle est tout droit sorti de mon ima-gination ou du moins je veux dire, est large-ment inspiré de l’observation de ma vie (demon métier, de ma vie perso) avec des aspectsfictionnels qui autorisent les excès, les ironies,l’autodérision. Tous les sketchs font écho à dessituations vécues mais pour que ce soit drôlej’insiste sur ces petits faits et gestes qui sem-blent anodins mais observés à la loupe en dis-ent beaucoup sur nos vies, nos obsessions etnous renvoient comme un miroir à nosaspects comiques. Je suis modestement cette« loupe » qui révèle grossièrement, nos petitstravers, et moi le premier, je m’inclus dans cespectacle avec cette autodérision qui permetle jeu avec le public qui devient témoin et ac-teur. J’ai assez d’expérience depuis 18 ansd’exercice de la dentisterie pour nourrir cespectacle en anecdotes. Pour que ce soit co-

mique, il faut que la situation que je relève(comme une femme qui a le réflexe de se re-coiffer en lui tendant un miroir pour qu’elleregarde ses dents) ait été observée et vécue parle plus grand nombre, qui s’identifiera. Parfoisles faits rapportés par mes confrères sont troppersonnels pour être transposables sur scène,mais d’autres fois de l’échange peut naître lesfutures vannes de mon spectacle, je leur ensuis reconnaissant (rires).

A propos d’observations, tu te moques en effetdes femmes qui se recoiffent quand le dentisteleur tend un miroir pour admirer leur nouveausourire ; mais t’a-t-on fait remarquer que tou-tes les deux minutes sur scène, tu te passes lamain dans les cheveux ?

Psychanalytiquement ça doit avoir une si-gnification qui m’échappe mais les cheveuxlongs ont ce tort d’avoir besoin d’être replacésconvenablement sous peine de me rendreaveugle ! Ma coiffeuse reçoit ma visite toutes les3 semaines pour éviter la coiffure à la Iggy pop ;donc tu vois je me soigne comme je peux (rires).

(rires) Tu acceptes qu’on te charrie, preuve quetu es dans l’autodérision. J’ai également notéque tu demandes fréquemment la validationdu public quand tu assènes une opinion, un ar-gument ; tires-tu cela d’une technique de com-munication utilisée au cabinet pour obtenirl’acceptation du plan de traitement ?

Mes deux mondes se confondent ce ne se-rait pas surprenant que j’emprunte des tech-niques à l’un pour l’autre et inversement !Mais pour être sérieux, sur scène on cherchel’adhésion du public, parfois on va le chercheret on l’emmène dans notre univers, l’enjeuest plus léger certes mais la démarche deconviction est la même.

Tes mimiques sont incroyables, tu dois t’entraî-ner des heures devant le miroir ; as-tu pris descours ou est-ce un don naturel ?

Un soir, un spectateur m’a tenu les mêmespropos ! Je ne sais pas si je peux faire cette ré-vélation, mais elles sont tellement naturelles,surgissent avec une telle spontanéité que jene dois pas faire deux fois la même d’une se-maine sur l’autre. C’est d’ailleurs peut être leseul don inné que j’ai, c’est faible, mais c’estmieux que rien (rires).

Puisque j’ai la réponse à cette question, depuisquand amuses-tu la galerie ? En d’autres ter-mes, comment t’es-tu découvert ce don ? Est-ce vrai que tu as croisé Michel Boujenah dans tajeunesse ?

Depuis ma plus tendre enfance faire lespectacle me poursuit ! A croire mes prochesaux réunions de famille, j’occupais déjà lecentre des attentions. Ensuite à l’âge de 13 ansj’ai été repéré par Boujenah qui m’avait faitune proposition, restée sans lendemain pourdes raisons personnelles. Ensuite, cette enviede faire rire, de faire de la scène est restée ensommeil jusqu’à mes 40 ans où j’ai senti quej’étais enfin prêt pour me réaliser, monter surscène et gagner un public par le rire !

As-tu joué sur d’autres scènes, et en particulierpour la profession ?

J’ai joué pour de nombreuses sociétés den-taires et associations comme Alpha-Oméga,Dentsply, Nobel Biocare, Euroteknika, etGACD qui m’ont conduit à jouer sur des scè-nes de beaux théâtres à Strasbourg, Lyon oudes endroits plus insolites, à Morzine, Avo-riaz, Chamonix et l’ile Maurice...<

Le dentiste des dents !

Le mardi 23 septembre dernier, l’équipe rédactionnelle de Dental Tribune s’est rendue au théâtre Les feux de la rampe pour assister au spectacle de notre confrère Olivier Guedj : J’ai 2 fois vingt ans.Assis sur le fauteuil, pas celui d’un cabinet dentaire, mais celui de la Grande Salle du théâtre, nous savons qu’Olivier est dentiste, mais nous ne savons pas s’il en fera mention… Eh bien, si ! Dès qu’ilapparaît sur les planches, il prévient : « je suis dentiste ». Le ton est donné. Plusieurs fois, il nous le rappelle pour nous rapporter une histoire vécue dans son cabinet : « véridique » ! Tout y passe ; les rap-ports avec les patients, mais aussi la famille, les enfants, le couple, la place Vendôme, et les crèmes, celles de jour, celles de nuit, jusqu’au dessert !… Que l’on soit dentiste ou non, chacun en prend pourson grade, c’est un festival de rires. Olivier Guedj sait produire une complicité avec la salle en échangeant avec le public. Il offre même une consultation gratuite à tous les spectateurs. Véridique ! A lafin de la représentation, une réelle intimité s’est créée. Humour et tendresse... Un seul regret : il doit passer encore trop de temps dans son cabinet puisqu’il ne se produit qu’un seul soir par semaine !Véridique ! [email protected]

Passion de dents, passion dehors

© N

onna

krit

/Shu

tters

tock

.com

Dental Tribune Édition Française | Janvier 201510 TALENTS

Marc manquera car il était de ces personnes qui illuminait la vie de ces contemporains.Notre première rencontre fût provoqué par lui.

Il voulait donner dans son journal une place à l’humain pas seulement à la technique et sa rubrique consacrée à ses confrères dentiste ar-tiste offrait une occasion d’illustrer une de ses qualités majeure ,mettre en valeur les autres .

Il était heureux de participer à la diffusion des réalisations artistiques de ses confrères . Car il avait une conscience aigue que l’art donne à l’être la liberté de penser,de s’élever,un échappatoire aux vicissitudes quotidiennes .

Il devenait rapidement un confi dent,une personne auprès de laquelle le doute était chassé par l’évidence de la solution.

Il était présent pour les autres dans un monde où l’individualisme prime.

Il devenait un familier comme un frère,un cousin ,du moins il espérait qu’on défi nisse notre relation comme telle.

Mais si il aimait si bien valoriser les autres c’est aussi parce que lui même cultivait avec talent l’humour,l’écriture.

Talent dont l’épanouissement passait par le partage .

Le partage qui est certainement un mot qu’il devait affectionner ,qui ne restait pas dans son cas au stade de concept mais d’une réalité chaque jour vécue.

Il manque

10

Un comédien ?Sa première scène lui a été offerte pour

ses 8 ou 10 ans au Club Méditerranée. Il ra-conte avoir eu un trac fou, mais à la fin dela représentation de Grease, une émotionl’envahit, une vocation était née. Bienplus tard, une opportunité s’offre à lui ; ilremplace son avocat, alors indisponible,lors d’une plaidoirie, et gagne son pro-cès. Ce « tribunal-spectacle » déclenchela même émotion ressentie sur lesplanches du Club Med ; c’est décidé, ils’inscrit à des cours de théâtre à Saint-Cloud dès 2006. C’est la comédie dra-matique qui l’attire avec des auteursaussi divers que Molière ou HanokhLevin... Parti s’installer dans le Sud, àCarpentras, il cherche une nouvelletroupe théâtrale qui le conduira àAvignon. Nouvelle opportunitésous forme de cadeau : le 24 dé-cembre 2010 il reçoit un appell’informant qu’il pourrait rem-placer un acteur, un « mari infi-dèle »... A peine deux mois pourapprendre et répéter lapièce qui devait sejouer de-

vant lemaire d’Avignon

et les « Chevaliers du Fiel »qui dirigent le Théâtre Le Paris.

Antony a vécu en cette première, la peur de savie. Il le dit : jamais avant ce 9 mars 2011 je n’aieu une telle appréhension ; pas même le jourdu BAC ou du concours de P1... mais une foissur scène, au lever de rideau, la magie opère...Antony sera en tête d’affiche durant les troissemaines du festival d’Avignon et le spectaclecomptera parmi les 10 représentations les

plus commentées de cette saison. D’autrespropositions suivent mais Antony décided’arrêter un temps le théâtre pour se consac-rer à la formation avec Biotech et CID forma-tion. Cela ne l’empêche pas d’écrire des piècesdont le « joyeux anniversaire maman » qui se

situe dans un cabinet dentaire et devrait bientôt être mise en scène.

Un écrivain ?Ecrire n’était pas une vocation

et pourtant, en 2009, il publie unlivre, Andrasha. Ce roman est néd’une incompréhension, d’une ré-flexion, suite au 11 septembre.Pourquoi ces terroristes ? Pourquoicet « anti-américanisme » ? Pour-quoi ces réactions des patients ?C’est une saga qui pose les questionsde notre civilisation et décrypte laviolence de notre société. Ce premierroman, une œuvre originale qui mêlegéopolitique, économie et dentisterie,est le fruit d’une introspection à untournant de sa vie qui va impliquer lavente de son cabinet et une année sabba-tique consacrée à l’écriture...

Un peintre ?En janvier 2014, Antony suit une session

d’Art Thérapie. Après trois jours de médita-tion, il réalise une toile qui annonce le dé-but d’une carrière artistique. Après une lon-gue maturation nait une deuxième œuvre :« 9/11 LOVE AFTER DEATH »... D’autres pein-tures suivront telles : DIVING IN THE SNOW,STORM IN PERNES, REVELATION, AWAKE. Jene rumine plus, je transforme pour avancer...conclue-t-il. Théâtre, écriture, peinture, au-tant de modes d’expression qui vont lui per-mettre un accomplissement de soi et modi-fier sa façon de penser ; pourquoi ne pas enfaire profiter les autres ?

Un Coach Intégratif ?Depuis peu, Antony Pulli aide des profes-

sionnels de toute origine dans leur dévelop-pement grâce à une formation qui leur per-met d’aborder tous les aspects corps-espritqui entrent en jeu dans l’évolution de leurpersonne vers ce qu’elle désire...

Antony Pulli est une personne horsnorme tant par ses multiples activitésque par son charisme. Son discoursmontre une détermination et une forteconviction. Il est tout cela à la fois etbien plus encore. Nul doute qu’il sedécouvrira d’autres talents dans lesannées à venir...

Cet article fait suite à un entretienréalisé le vendredi 28 novembre2014, à l’occasion du congrès del’ADF, où Antony Pulli a participé àun symposium sur le numé-rique.

Contact : [email protected] & face-book.com/antony.pulli

Galerie : facebook.com/pullibeyQuel plus beau cadeau que de s’offrir la vie

que l’on désire ?facebook.com/pages/APCoaching/58208

7695224535

TALENTS

© N

onna

krit

/Shu

tters

tock

.com

Passion de dents, passion dehors

Difficile de savoir qui est Antony, tant les passions qui l’animent sont riches et variées. Que fait-il ? Quand une amie m’a parlé de lui, j’imaginais un entretien dans une loge puisqu’elle m’avaitprésenté le comédien. En 2011, Antony montait sur scène pour jouer une pièce de Raffy Shart : « Ma femme s’appelle Maurice ». Comment est-il arrivé au Théâtre Le Paris, à Avignon ? Quelparcours ! Qui est-il ?

Un dentiste aux multiples facettespar le Dr Marc Revise

Dental Tribune Édition Française | Février 2015

Mon cher marc,

« Passion de dents, Passion dehors » restera à jamais l’incarnation de ce que tu représentes toujours à mes yeux : l’amour de partager la passion des autres avec une plume reconnais-sable parmi toutes.

Tu aurais tellement mérité de paraître dans ta propre rubrique …

Profi te de la paix retrouvée.Amitiés mon ami.

Antony Pulli

©

easy

cam

era/

Shut

ters

tock

.com

ACTUS PRODUITS Dental Tribune Édition Française | Novembre 2017 15

Pour placer le MTA en toute facilitéFort du succés du MAP System (Micro Apical Placement), la société PD propose une nou-velle version du produit : MAP One, plus éco-nomique et adaptée aux besoins du plus grand nombre. MAP One est donc un kit de démarrage simplifi é pour permettre à n’im-

> MAP One PD

MATRx Plus pour traitement des apnées du sommeil SIRONA DENTSPLY vient d’annoncer son partenariat avec la société Zephyr, spécia-liste du traitement des apnées obstructives du sommeil pour mettre en commun leur compétences entre le monde dentaire et ce-lui des médecins du sommeil (Orl, Pneumo-logue …)

Avec le lancement de MATRx Plus sur le marché dentaire, Dentsply Sirona, et la so-ciété Zephyr viennent d’annoncer leur par-tenariat. MATRx Plus de Zephyr Sleep Techo-

nologie est un système à domicile, centré sur le patient et facile d’emploi qui permet de poser l’indication des orthèses d’avancée mandibulaire. Alors que l’apnée du som-meil touche une personne sur cinq en Amé-rique du Nord 60 % d’entre elles peuvent être traitées par gouttière. MATRx Plus pré-voit ainsi d’identifi er plus facilement et à moindre coût ces patients qui répondront positivement au traitement par orthèses. Nous pourrons désormais en poser nous-même et diagnostiquer en toute simplicité son indication. Avec SICAT Air, Dentsply Sirona offre la première solution 3D per-mettant l’analyse des voies aériennes supé-rieures en volume 3D, nous autorisant ainsi de commander des gouttières d’avancée mandibulaire comme OPTISLEEP par SICAT qui réduisent ou atténuent les symptômes de l’AOS légère à modérée. Rappelons que depuis 28 septembre 2016, l’orthèse d’avan-cée mandibulaire est prise en charge à hau-teur de 220 €.

www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000033158917

> MATRx SIRONA DENTSPLY>Stand 1M05

Plus d’informations sur www.airel-quetin.com

Airel Quetin - 917, Rue Marcel Paul • 94500 Champigny-sur-Marne Tél : 01 48 82 22 22 • [email protected] Dispositif médical : ClassFabricant : Airel, France / Mai 2017 Pour toute information complémentaire, se référer à la notice d’utilisation

Le PE8+,Le fauteuil dentaire qui s’adapte à tousles praticiens.

LE FAUTEUIL UNIVERSELLe fauteuil universel PE8 s’adapte à votre position de travail et à votre activité.Parfaitement ambidextre, il convient aussi bien aux droitiers et aux gauchers... ...en seulement quelques secondes.

porte quel dentiste de placer des matériaux de réparation endodontique avec précision et sans perte (comme le MTA, ciments, subs-tituts dentinaires bioactifs, hydroxyde de calcium…) par obturation orthograde ou rétrograde. L’aiguille NiTi à mémoire de forme est courbable manuellement selon les besoins et est un atout indiscutable. Le kit de démarrage comprend 1 seringue en inox une aiguille NiTi à mémoire de forme N°1 (1.10 mm), 8 pistons plastiques et 1 cu-rette de nettoyage. Pour les initiés, ils pour-ront se tourner vers des kits plus complets

avec 3 ou 5 aiguilles, voire même le kit chirurgical avec un série d’aiguilles adaptée aux obturations à rétro en chirurgie endodontique.