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AFRICAPAY ou l’AFRIQUE DES PAIEMENTS
CENTRE DE TRAITEMENT MONETIQUE INTERBANCAIRE DE L’UEMOA
M. Papa M’baye DIEYE / Directeur Général du CTMI -UEMOA
2
SOMMAIRE
BESOINS ET CONTEXTE ACTUEL
Le système bancaire africain est inaccessible pour la
majeur partie de la population et ce du fait du cout élevé
des services, du nombre de points de service, des
conditions d’accès aux services bancaires, etc.
A ce jour, le taux de bancarisation en Afrique reste le plus
faible au monde avec 3,6% .
Le taux de détenteur de cartes restent également le plus
faible au monde (moins de 1%). La part du cash dans les
flux financiers restent très importants.
Les infrastructures télécoms sont peu développées et ne
favorisent le déploiement d’un réseau d’acceptation
disponible et sécurisé couvrant le continent.4
BESOIN ET CONTEXTE
L’Afrique est le deuxième continent
au monde par sa population et par sa
superficie, après l’Asie.
Avec une population d’environ 996
millions d’habitants en 2009, les
africains représentent 15,54% de la
population mondiale.
L’Afrique compte 53 pays et s’étale
sur une superficie d’environ 31 millions
de km².
Le regroupement des pays par région
est utilisé plus par souci pratique que
par vérité historique.
Les principales langues officielles
sont les suivantes : le français, l’arabe
et l’anglais. Dans certains pays, nous le
portugais, l’espagnol et des langues
locales (africaans, sawili, etc.). Pour ces
pays, le français, l’arable ou l’anglais
est généralement utilisé comme
seconde langue.
LES PAYS AFRICAINS
Afrique du Nord (en bleu) : les
pays qui bordent les rives sud de
la Méditerranée, cette région est
également appelée Magreb.
Afrique de l'Ouest (en vert) : les
pays de l'intérieur où se trouve le
désert du Sahara et les pays de
l'Afrique tropical subsahariéenne
Afrique centrale (en rose) : le
coeur de l'Afrique
Afrique de l'Est (en orange) : les
pays qui bordent la Mer Rouge
Afrique australe (en rouge) : les
pays qui forment la pointe sud de
l'Afrique
CARTOGRAPHIE
POUR PALLIER A CES HANDICAPS, PLUSIEURS PAYS AFRICAINS S’ORGANISENT AU NIVEAU NATIONAL ET REGIONAL EN CREANT DES CENTRES MONTIQUES NATIONAUX ET REGIONAUX.
COMME CENTRES MONETIQUES REGIONAUX, NOUS AVONS :
Le GIM UEMOA/CTMI UEMOA fédérant 85 membres dansles huit (8) pays d’Afrique de L’Ouest suivants : Bénin, BurkinaFaso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Togo, Sénégal.Cette région intégrée compte plus de 80 millions d’habitants.Ce projet était une première mondiale fédérant plusieurs paysautour d’un même projet monétique interbancaire.
L’OMAC / SMAC fédérant 35 membres dans six (6) paysd’Afrique Centrale : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon,Guinée Équatoriale et Tchad. Cette région intégrée compte36,1 Millions d’habitants environ.
BESOIN ET CONTEXTE
LES CENTRES NATIONAUX SONT PLUS NOMBREUX. NOUS AVONS AINSI :
UN CENTRE MONETIQUE AU MAROC (CMI). UN CENTRE MONETIQUE EN TUNISIE (SMT) UN CENTRE MONETIQUE AU NIGERIA (INTERSWITCH) UN CENTRE MONETIQUE AU GHANA UN CENTRE MONETIQUE EN AFRIQUE DU SUD UN CENTRE MONETIQUE AU KENYA UN CENTRE MONETIQUE EN MAURITANIE UN CENTRE MONETIQUE EN ALGERIE UN CENTRE MONETIQUE AU ZIMBAWE etc.
BESOIN ET CONTEXTE
LES DIFFERENTS SWITCH EN AFRIQUE
FORT EST DE CONSTATER UNE DISPARITE CRIARDE ENTRE LESDIFFERENTS PAYS AFRICAINS. MEME SI LE TAUX DE DETENTIONDE CARTES EST FAIBLE EN AFRIQUE, CERTAINS PAYS ONT UNECULTURE « CARTE » PLUS DEVELOPPEE QUE D’AUTRES. DANSCERTAINS PAYS, LE NOMBRE TOTAL DE CARTES BANCAIRES TOTALNE VAUT PAS LE MILLIER !
LA NAISSANCE DE CENTRES REGIONAUX ET NATIONAUXCONTRIBUE SANS AUCUN DOUTE : AU DEVELOPPEMENT LE NOMBRE DE CARTES EMISES
AU DEVELOPPEMENT LES RESEAU D’ACCEPTION
AU DEVELOPPEMENT DES FLUX FINANCIERS PAR CARTE
BESOIN ET CONTEXTE
CEPENDANT, CES CENTRES PRIVILLEGIENT A JUSTE TITRE LEUR ZONE
D’INTERVENTION (AU NIVEAU PAYS OU REGION)
A CE JOUR CERTAINS PAYS AFRICAINS N’ONT PAS ENCORE DECENTRE MONETIQUE (ET N’ONT PAS ENCORE INITIE UN TEL PROJET).
AUCUN CADRE FORMEL N’EXISTE A CE JOUR POUR UN PARTAGED’EXPERIENCE ET D’EXPERTISES ENTRE LES DIFFERENTS CENTRESNATIONAUX.
L’INTEROPERABILITE ENTRE LES DIFFERENTS CENTRES RESTENTQUASI INEXISTANTS EXCEPTIONS FAITE DE CELLE OFFERTE PAR LESEMETTEURS INTERNATIONAUX VISA, MASTERCARD (VALABLEUNIQUEMENT POUR LEURS MEMBRES VISA ET MASTERCARD DE CESCENTRES)
LA MISE EN PLACE D’UNE AFRIQUE DES PAIEMENTS SERA DONC UNE OPPORTUNITE REELLE ET FAVORISERA L’INTEGRATION AFRICAINE.
BESOIN ET CONTEXTE
12
SOMMAIRE
LE CAS DE L’ESPACE UEMOA
POUR MIEUX APPREHENDER LE PROJET DE MISE EN ŒUVRE D’AFRICA PAYS,
PENONS DÉJÀ UN EXEMPLE DE PROJET DONT LA MISE EN ŒUVRE EST
EFFECTIVE MAIS QUI SE LIMITE A HUIT PAYS AFRICAINS.
UEMOA : UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE. CETTE
REGION FEDERE HUIT (8) PAYS D’AFRIQUE DE L’OUEST.
PROJET INITIE PAR LA BCEAO (BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE
L’OUEST) EN 1999 AVEC DES COMITES PAYS.
DECISION DE CREATION EN 2003 D’UN ORGANISME INTERBANCAIRE
REGIONAL (GIM-UEMOA) POUR LE VOLET REGLEMENTATION
DECISION DE CREATION EN 2005 D’UN ORGANISME INTERBANCAIRE
REGIONAL (CTMI-UEMOA) POUR LE VOLET TECHNIQUE ET OPERATIONNEL
DEMARRAGE EFFECTIF DU PROJET EN 2006 ET MISE EN PRODUCTION 16
MOIS PLUS TARD.
LE CAS DE L’ESPACE UEMOA
AUJOURD’HUI, LE CTMI-UEMIOA COMPTE 33 ADHRENTS EN PRODUCTION REPARTIT
DANS LES HUITS PAYS DE L’UEMOA. CHAQUE PAYS COMPTE 2 A 6 ADHERENTS EN
PRODUCTION. LE NOMBRE CROIT AU FIL DES MOIS.
LES AUTRES ADHERENTS SONT EN PROJET DE CONNEXION
LES SERVICES CI-APRES SONT PROPOSES PAR LE CTMI-UEMOA :
L’interbancarité nationale (pour chaque pays de l’UEMOA)
L’interbancarité régionale (entre les pays de l’UEMOA)
L’interbancarité internationale (à travers VISA. Dans les semaines à
venir MasterCARD sera également disponible)
Le Centre de Traitement Commerçant (pour la gestion des TPE de tous les
membres du projet)
La délégatation (émission et acquisition GAB) pour la gestion de la monétique
bancaire des adhérents non équipés ou qui le sont partiellement
Une Centrale d’Achats de Cartes, DAB/ GAB
Des prestations d’assistance et de consulting
PLUSIEURS SERVICES A VALEUR AJOUTEE SON EN COURS DE MISE EN OEUVRE
33 ADHERENTS EN PRODUCTION
15
ARCHITECTURE TELECOMS
LE CAS DE L’ESPACE UEMOA
LA MISE EN OEURE D’UN TEL PROJET FEDERANT 85 MEMBRES REPARTIT N’A PAS ÉTÉ
SANS DIFFICULTE.
FEDERER PLUSIEURS PAYS DE CULTURES PARFOIS DIFFERENTES, TRAVAILLER AVEC
PLUSIEURS MEMBRES EN CONCURRENCE ET DONT LES INTERETS ET LES PRIORITES
SONT DIFFERENTS N’A PAS ÉTÉ AISE.
MAIS LA VOLONTE D’AVANCER DE MANIÈRE CONCERTEE A TRAVERS LES ASSISES
REGIONALES QUI SE TIENNENT SEMESTRIELLEMENT ET FEDERANT TOUS LES
ACTEURS DU PROJET ONT PERMIS DE FAIRE DES CHOIX CONCERTES ACCEPTES PAR
TOUTE LA COMMUNAUTE.
NOUS POUVONS CAPITALISER SUR UNE TELLE EXPERIENCE DANS LE CADRE D’AFRICA
PAYS SACHANT QUE CE PROJET SERA ENCORE PLUS COMPLEXE COMPTE TENU DE SA
DIMENSION.
18
SOMMAIRE
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS
EST-ELLE POSSIBLE ?
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
IL EXISTE UNE RELLE OPPORTUNITE POUR LA MISE EN ŒUVRED’UNE AFRIQUE DES PAIEMENTS.
CECI PASSE NECESSAIREMENT PAR LA DEFINITION D’UN CADRE LÉGAL ET INSTITUTIONNEL (La
contribution d’organismes africains ou régionaux peuvent en faciliter la mise en œuvre : Union Africaine, NEPAD, BAD, etc.)
LA DEFINITION DES NORMES ET REGLES INTERBANCAIRES AFRICAINES
LA FORTE IMPLICATION DES ACTEURS REGIONAUX (centres monétiques régionaux, nationaux, banques centrales, nationales, etc.)
L’ANALYSE DU REGIME FISCAL (applicable sur les transactions interbancaires à l’instar de l’étude fiscale actuellement initiée sur le projet Monétique Interbancaire de l’UEMOA)
L’adoption d’une orientation commune
Deux solutions sont possibles :
SOLUTION 1 : Créer des Centres MonétiquesRégionaux connectés à un Centre MonétiqueAfricain. Ainsi, chaque Centre Monétique seraconnecté au Centre Régional.
SOLUTION 2 : Créer uniquement un CentreMonétique Africain assurant interbancarité entreles différents Centres Monétiques existants.
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
SOLUTION 1 : Créant des Centres Monétiques Régionaux et un CentreMonétique Africain. Ceci passera par la promotion de la création deCentre dans les zones qui n’en ont pas pour le moment ou une incitationaux Centres existants à élargir leur zone de couverture.
Cette solution peut être mise en œuvre rapidement dans certaine régionque d’autres en fonction du niveau d’intégration des pays. C’est le cas parexemple, de l’Afrique de l’Ouest avec l’existence de la CEDEAO (fédérantau total 15 pays). Cependant, les délais et le cout de mise en œuvre d’unetelle solution seront plus élevés (chaque centre régional a un cout, sansoublié les centres de secours et de backup).
Cependant, des relations précaires entre certains pays d’une mêmerégion, ainsi que la concurrence réelle en d’autres pays pourraientconstituer un frein à la mise en œuvre de Centre Régionaux (sited’implantation des centres régionaux, modalité de participation, definancement, de facturation, devise de compensation et de règlement,etc.).
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
AFRIQUE DE L’OUEST
AFRIQUE DU NORD
SOLUTION 1 : DES CENTRES
REGIONAUX ET UN CENTRE AFRICAIN
CENTE
MONETIQUE
DU NORD
CENTE
MONETIQUE
DE L’OUEST
CMI
SMT
GIMTEL
SATIM
CTMI
eSWITCH
iSWITCH
FEFSC
MSCC
AFRIQUE CENTRALE
CENTE
MONETIQUE
DU CENTRE
SMAC
…
…
AFRIQUE DE L’EST
CENTE
MONETIQUE
DE L’EST
KenSwitch
eCARD
…
AFRIQUE AUSTRALE
CENTE
MONETIQUE
DU SUD
BANKSE
RV
ZIMSWIT
CH
…
AFRICA PAY
SOLUTION 2 : Créer directement un Centre MonétiqueAfricain assurant :
Une interbancarité régionale et continentale entreles différents Centres Monétiques existants
Une interbancarité vers dans les pays n’ayant pasde switch
Un outsourcing pour les membres non équipés ouqui le sont partiellement
Un accès aux émetteurs internationaux Visa,MasterCARD.
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
La mise en œuvre peut être plus long du fait de la nécessité de ladéfinition de normes et règles africaines validées par l’ensembledes acteurs.
Elle passe nécessairement par la création d’une structureafricaine commune en charge de la gestions de ces normes et duswitch africain.
Sa mise en place peut se faire cependant progressivement pouralléger les contraintes administratives avec les zonesactuellement prêtes à lancer un tel projet. Les couts peuventégalement être optimisés entre utilisant une partie desinfrastrutre d’un Centre existant comme switch africain.
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
AFRIQUE DE L’OUEST
AFRIQUE DU NORD
SOLUTION 1 : DES CENTRES
REGIONAUX ET UN CENTRE AFRICAIN
CMI
SMT
GIMTEL
SATIM
CTMI
eSWITCH
iSWITCH
FEFSC
MSCC
AFRIQUE CENTRALE
SMAC
…
…
AFRIQUE DE L’EST
KenSwitch
eCARD
…
AFRIQUE AUSTRALE
BANKSE
RV
ZIMSWIT
CH
…
AFRICA PAY
DANS TOUS LES CAS, QUELQUES SOIT LA SOLUTION RETENUE, LA MISEEN OUEVRE DEVRA DEBUTER PAR UNE PHASE PILOTE.
NOUS POURRONS COMMENCER PAR CRÉER UN COMITE DEREFLEXION SUR LES MODALITES PRATIQUES DE MISE EN ŒUVRED’UNE TELLE SOLUTION. CE COMITE DEVRA EN AUTRES SE PENCHERSUR :
❖ LE STATUT JURIDIQUE D’AFRICAPAY
❖SES OBJECITFS ET LE PERIMETRE DES PRODUITS ET SERVICESCOUVERTS PAR AFRICAPAY
❖ LE STATUT ET LE REGLEMENT INTERIEUR D’AFRICAPAY
❖ LA COMPOSITION DES MEMBRES (Qui peut être membre et/ouactionnaire : Banques et autres établissements financiers, poste,mutuelles de crédits, états, organismes régionaux et panafricains,Visa, MasterCARD, etc.). LA DESIGNATION DES PILOTES
❖ LA REALISATION D’UNE ETUDE DE FAISABILITE
L’AFRIQUE DES PAIEMENTS EST –
ELLE POSSIBLE ?
FIN