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Agri -Nouvelles VOLUME 22 NUMÉRO 2 AVRIL 2013 www.agri-marche.com Numéro de la convention Poste-publication 41127559 L’étiquette de moulée, un document à consulter La génétique animale ça fait jaser ! + DOSSIER : LES TRUIES GESTANTES ÉLÉVÉES EN LARGE GROUPE Chronique grains : Moins d’offre ou moins de demande ?

Agri-Nouvelle - Avril 2013

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Revue corporative d'Agri-Marché

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Agri-Nouvelles

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L’étiquette de moulée, un document à consulter

La génétique animaleça fait jaser !

+ DOSSIER : LES TRUIES GESTANTES ÉLÉVÉES

EN LARGE GROUPEChroniquegrains :Moins d’offre ou moins de demande ?

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© 2013 Boehringer Ingelheim Vetmedica Inc. Enterisol Ileitis, Ingelvac CircoFLEX, Ingelvac MycoFLEX, Ingelvac PRRS MLV,Ingelvac PRRS ATP et Ingelvac 3FLEX sont des marques déposées de Boehringer Ingelheim Vetmedica, GmbH, Ingelheim, Allemagne.

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Agri-Nouvelles

Sommaire 4 Retour sur les journées d’information 5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique environnement 10 Chronique ressources humaines 11 La page des jeux PORC 12 La génétique animale, ça fait jaser 14 Les truies gestantes élevées en large groupe 18 L’impact de l’énergie sur l’alimentation? 20 Réduction des problèmes de mortalité et de santé 23 Agri-Marché innove et remporte un prix prestigieux 24 REPORTAGE FERME LA GORETTERIE SENC.

26 Ça Bouge FERME CM SENC.

VOLAILLE 29 La Ferme J.G. Guillet et Fils : dynamique et diversifiée! 31 L’étiquette de moulée, un document à consulter 33 Quoi de neuf dans la poule pondeuse? 34 Arrivée de Guillaume Rainville

SECTION LACTECH 37 Dossier Bourses à la relève laitière Lactech 42 L’élevage des veaux avant le sevrage 44 Félicitations à Ferme Gagnonval 45 Quels sont vos coûts de fourrages? 47 Diminuer l’impact économique 50 Mieux s’outiller pour augmenter sa rentabilité 5 1 Le Courrier à Ti-Mé 52 REPORTAGE DE FERME GUIMONDALE inc. 54 REPORTAGE DE FERME CARRIER inc. 56 Reconnaissance Holstein Canada Maîtres-éleveurs 58 Résultats TOUT-QUÉBEC 2012 59 Classifications 66 Résultats de clubs

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :

236, Sainte-GenevièveSaint-Isidore (Québec) G0S 2S0418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-ViauSaint-Jérôme (Québec) J7Y 4N81 800 465-1214

COORDONNÉES LACTECH :

114, boul. Léon-VachonSaint-Lambert (Québec) G0S 2W0418 889-8160

1900, 2e RueSaint-Romuald (Québec) G6W 5M6418 839-9442

SUGGESTIONS D’ARTICLES :

Stacey MoranDirectrice marketing

[email protected] 866 247-4627 poste 2238

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :

Ginette VachonAdjointe ventes et marketing

[email protected] 866 247-4627 poste 2222

Réservation d’espace publicitaire : 3 mai 2013

Réception du matériel publicitaire : 17 mai 2013

COUVERT AGRI-MARCHÉ :Marco GuilletFerme J.G. Guillet et Fils, Saint-DamaseCrédit photo : Rémi Bergeron

COUVERT LACTECH :Émilie Blais et Andy BrulotteFerme A.J. Blais inc., Saint-Michel-de-BellechasseCrédit photo : Jacques Plante

Prochaine parution : Juillet 2013

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Page 4: Agri-Nouvelle - Avril 2013

4 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

RETOUR SUR LES JOURNÉES D’INFORMATION

En bref, les journées d’information Agri-Marché et LactechComme à chaque année, nos journées d’information présentent des conseils de pointe et des nouveautés à notre clientèle. Elles procurent aussi aux producteurs agricoles une occasion privilégiée de discuter et de partager des réalités communes, à titre de gestionnaires et d’entrepreneurs.

En janvier et février derniers, au sein de 10 villes du Québec, nos clients producteurs agricoles se sont rendus en grand nombre aux journées d’information Agri-Marché et Lactech. À travers les conférences présentées dans le cadre de celles-ci, l’objectif est de soutenir les producteurs avicoles, laitiers et porcins dans l’amélioration de leur productivité. Dans le cadre de ces journées d’information, nous offrons également à nos clients la possibilité d’y rencontrer des fournisseurs de qualité, présents à titre d’exposant.

Ces journées représentent une belle occasion de partager et d’échanger entre agriculteurs. Un bon dîner, ainsi qu’un cocktail de fin de journée laissent place à la discussion autour d’enjeux de l’industrie, de défis et de bons coups réalisés par les producteurs présents. En 2013, vous avez été nombreux à participer et nous vous en remercions. N’hésitez surtout pas à communiquer vos attentes et besoins à votre représentant Agri-Marché ou Lactech; il nous transmettra ces informations afin de nourrir la planification des journées d’information 2014. Notre but : vous offrir le meilleur pour accroître votre rentabilité !

Page 5: Agri-Nouvelle - Avril 2013

Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU

Le retour des beaux jours…Le printemps qui est à nos portes et l’effervescence des beaux jours nous rendent impatients à l’idée de retourner aux travaux printaniers !

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Chez Agri-Marché, il y a aussi beaucoup d’effervescence en 2013 avec la célébration du centenaire de l’entreprise. Le coup d’envoi des festivités a été lancé lors des Journées d’information Agri-Marché en janvier et février dernier. Vous avez été nombreux à y participer et c’est toujours une grande motivation pour toute l’équipe d’organisateurs. Je vous remercie grandement de votre participation. Ces journées, nous les élaborons pour vous, dans le but que les clients d’Agri-Marché soient toujours les mieux informés. Il m’a aussi fait plaisir de partager avec vous l’histoire d’Agri-Marché dont la famille est au service des producteurs agricoles depuis maintenant 100 ans.

Pour bien souligner cet anniversaire, Agri-Marché organise une grande fête à laquelle tous ses clients, partenaires, intervenants du milieu agricole, et leur famille seront conviés. Le dimanche 16 juin prochain, ce sera donc un rendez-vous sur le site de la meunerie de Saint-Isidore pour célébrer la Grande Fête du centenaire. Visites de nos installations, musique, jeux et animation sont au menu! Il nous fera plaisir de vous accueillir avec chaleur et jovialité dans cette ambiance champêtre.

Au cours du dernier siècle, mon grand-père, puis mon père ont toujours innover dans leur industrie et ont toujours été des précurseurs pour ainsi mieux répondre aux besoins des producteurs agricoles. Ce désir d’innovation est toujours présent dans les actions et la mission d’Agri-Marché et de Lactech. Nous nous y engageons chaque jour pour offrir le meilleur à notre clientèle. En janvier dernier, ces efforts ont d’ailleurs été récompensés lors du Banff Pork Seminar, à Banff en Alberta. L’équipe du secteur porcin a reçu le prestigieux prix d’innovation Dr FX Aherne, pour son système avant-gardiste dans le transport de la semence de porc.

J’offre mes plus sincères félicitations à toute l’équipe et je tiens à leur redire ma fierté d’avoir de telles personnes au service de nos clients.

Je vous souhaite un bon printemps, une bonne période de semences et vous invite à rester à l’affût des détails concernant notre Grande Fête du centenaire!

Au plaisir de vous accueillir!

Page 6: Agri-Nouvelle - Avril 2013

6 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

Moins d’offreou moins de demande?La sécheresse de l’été 2012 aura marqué l’histoire des cassures importantes du marché des grains, tout comme l’arrivée de l’éthanol l’avait fait en 2006-2007. Par contre, il faut différencier un événement isolé d’un changement fondamental. Bien que certains aient cru au pire un peu avant le début des battages, la baisse de demande et le peu d’intérêt des fonds spéculatifs ont plongé le marché dans une tendance baissière depuis novembre dernier.

Le manque de nouvelles négatives, les prix de maïs surévalués pour inciter les producteurs à envisager un ensemencement record et le recul des ventes à l’exportation permettent de donner un second souffle à cette correction baissière amorcée à la fin de 2012. Même s’il est trop tôt pour crier victoire et sécuriser définitivement le marché, nous voyons une recherche de l’équilibre qui a fondamentalement pour objectif que tout le monde y trouve son compte.

Comme le marché est actuellement teinté d’une forte connotation spéculative tant au niveau rendement que du côté des superficies, le USDA et certaines firmes économiques commencent à publier leurs projections en termes de production et de consommation de viandes aux États-Unis. Ces tendances viendront sans aucun doute impacter les projections de prix du côté des intrants, puisque l’offre actuelle peine à suffire à la demande depuis quelques années.

Production de viande rouge et de volailles aux États-Unis

Consommation de viande per capita – États-Unis

Exportations de viande des États-Unis

Sébastien Lavoie, agr.DIRECTEUR COMMERCIALISATIONDES GRAINSAGRI-MARCHÉ INC.

CHRONIQUE DES GRAINS

Source : USDA : http://www.thepigsite.com/reports/?category=90&id=1573

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7Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE DES GRAINS

On remarque que la production s’aligne normalement à la consommation, sauf dans le cas du porc qui augmente grâce aux exportations. Les marchés émergents de l’Asie du Sud-Est sont naturellement visés par la plupart des pays exportateurs. Afin d’assurer la compétitivité des viandes sur la scène internationale, il en va de tous les maillons de la chaîne. Sinon, les prix trop élevés auront tendance à faire chuter la consommation à court terme ce qui ne permettra pas de supporter la croissance de consommation liée à l’augmentation prévue de population.

Chaque nouveau palier de prix entraîne son lot d’innovations et l’agriculture ne fera pas exception. C’est pourquoi nous ne pouvons pas comparer les années entre elles à plus de 3-4 ans d’écart. Il faut aussi faire attention de ne pas tomber dans le piège de croire que le balancier va revenir complètement à sa position initiale. Lorsque les stocks mondiaux sont ébranlés, le marché réagit fortement pour assurer la sécurité alimentaire. Et bien que la fonte récente des contrats à terme soit souhaitable pour plusieurs consommateurs, cette situation n’est que temporaire dès que les prix baissent suffisamment pour atteindre les prix d’exportation. Cette situation risque fortement de se produire cette année au Québec et en Ontario où la récolte fut en moyenne supérieure au reste de l’Amérique du Nord.

Au moment d’écrire ces lignes, les yeux sont tournés vers l’Amérique du Sud afin de sécuriser le marché de la fève soya. À l’heure actuelle, la température est clémente et la demande à l’exportation stable. Par contre, l’industrie du biodiésel est en plein essor et les pays d’Amérique latine sont parfois sujet à imposer des tarifs douaniers pour freiner l’exportation, comme ce fut le cas en Argentine. Plus près de nous, le prochain rapport d’ensemencements du 28 mars dictera la tendance des mois du printemps jusqu’aux marchés de température. Si tout le monde s’attend présentement à un ensemencement de maïs record, il faudra être vigilant à la réaction possible du marché si la nouvelle n’est pas aussi convaincante que prévu.

De nouveaux ingrédients verront le jour afin d’améliorer les performances ou de diminuer les coûts et la recherche continuera de rendre disponible de nouveaux cultivars et d’atteindre de nouveaux sommets de rendements. Par contre, la vitesse à laquelle s’orchestrera tous ces changements aura tendance à s’accélérer dans les prochaines années. Nous sommes dans une ère d’information et de volatilité sans précédent pour s’ajuster à une demande changeante, mais somme toute croissante. Restons à l’affût des tendances et ayons la curiosité nécessaire au succès de toute la chaîne agroalimentaire.

Informez-vous auprès de votre distributeur de moulée!

Mauvaises récoltes ?

Faites confiance à

facebook.com/AlltechNaturally

Alltech Québec | 5910 rue Barré | St-Hyacinthe, QC | J2R 1E4Tél: 1 877-553-0779 | Fax: 450-253-0781

@AlltechAlltech.com

Page 8: Agri-Nouvelle - Avril 2013

8 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

CHRONIQUE ENVIRONNEMENT

Les épandages d’automne : prévoir avant les semisPlusieurs personnes s’interrogent sur les épandages d’automne et le fait qu’on en voit plus souvent depuis les deux dernières années. Que s’est-il passé?

Les possibilités d’épandage se sont précisées en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques et aussi en fonction des mises à jour des lignes directrices de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) qui se sont ajustées à travers le temps. Ainsi, depuis sa parution en septembre 2002, la « Ligne directrice sur la gestion des matières fertilisantes » a constamment évolué. La toute dernière mise à jour date du 29 août 2011. Elle dicte de nouvelles normes pour les épandages postrécolte des déjections animales. Ces dernières, épandues sur les sols à l’automne, peuvent dans certaines situations présenter des gains agronomiques et techniques tout en minimisant les impacts sur le voisinage. En tout temps, il faut se rappeler que cette fenêtre d’épandage peut être plus propice aux pertes d’éléments fertilisants dans l’environnement que le reste de l’année.

Des ajustements à des notions importantes :

• Dès la conception du Plan agroenvironne­mental de fertilisation (PAEF) avant les semis, l’agronome peut recommander l’épandage de déjections animales après le 1er octobre.

• La connaissance des rapports carbone/azote (C/N) et azote ammoniacal/azote total (N-NH4+/N total) des engrais à épandre, permet d’estimer quand et à quelle vitesse apparaîtront les nitrates dans le sol. Ainsi, il devient possible d’évaluer le risque de perte d’azote par lessivage. Il est donc évident que la caractérisation des déjections animales fournit de précieuses informations sur ces paramètres propres à chaque type d’élevage, et leur régie.

La «  Ligne directrice  » de l’OAQ sur les épandages postrécoltes des déjections animales (29  août  2011) mentionne ceci : «En se basant sur la théorie et les travaux de recherche, il apparaît que l’épandage obligatoire sur une culture en croissance (le principe directeur longtemps préconisé) est trop restrictif et ne permet pas de couvrir adéquatement tous les scénarios d’épandage en fonction de la réalité sur le terrain (ex. : qualité d’égouttement, risque de compaction, type d’équipement d’épandage) et du type de déjections animales à épandre (ex. : rapport C/N, rapport N-NH4+/N total).»

Quelques principes généraux

Bien que les recommandations d’épandage formulées par un agronome doivent considérer une multitude de facteurs (ex. : type d’engrais, type de sol, dose, incorporation, prévisions météorologiques, pente, portance), voici un résumé tiré de la « Ligne directrice  » de l’OAQ. Certaines justifications sont issues de la recherche en faveur des épandages d’automne pour les déjections animales à bas C/N.

• En règle générale, l’épandage de déjectionsanimales à bas C/N (ex.  : lisier de porc), en octobre, présente une efficacité agronomique comparable ou supérieure à l’épandage au printemps.

Dany Drouin, agronomeCOORDONNATEUR ENVIRONNEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

Page 9: Agri-Nouvelle - Avril 2013

9Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE ENVIRONNEMENT

• Bien que les risques de pertes d’éléments nutritifs parruissellement, lessivage et dénitrification soient plus élevés de novembre à avril, un épandage automnal ne se traduit pas nécessairement par des pertes dans l’environnement plus élevées que pour un épandage printanier. En effet, les pertes environnementales réelles sont tributaires des conditions climatiques.

• Les études analysées permettent de soutenir desrecommandations d’épandage en octobre. En effet, un épandage postrécolte trop hâtif, lorsque le sol présente une activité microbienne intense, conduit à beaucoup de pertes à cause de la libération des nitrates. Cependant, un épandage sur un sol trop froid limite l’immobilisation et la conservation de l’azote ammoniacal du lisier.

Une forte majorité des résultats de recherche soulignent l’importance de distinguer une période hâtive (août-septembre) idéale pour l’épandage des fumiers pailleux, lesquels immobilisent l’azote momentanément, soit jusqu’au printemps suivant au cours duquel les cultures en auront besoin. À l’opposé, la distinction d’une période tardive (octobre) pour les épandages postrécoltes des engrais à bas C/N, doit être faite pour bénéficier du ralentissement de la vie microbienne et du même coup de la nitrification qui cause la libération des nitrates.

La portance du sol

En pratique, une notion importante à considérer est la portance du sol. Il est évident que la compaction des sols est un facteur limitatif du rendement des cultures. Plusieurs profils de sol, réalisés par des conseillers en agroenvironnement de votre région, témoignent de la présence de compaction à divers degrés. Normalement, les risques de compaction peuvent être plus élevés au printemps qu’à l’automne, compte tenu de l’ordre inversé de ressuyage des horizons du sol. C’est donc un aspect intéressant en faveur des épandages postrécoltes.

Du point de vue de la réglementation, il ne faut pas oublier que le « Règlement sur les exploitations agricoles (REA) » encadre cette activité avec son article 31. Ce dernier dicte des conditions telles que ne pas épandre sur des sols gelés ou enneigés et ne pas épandre plus de 35 % du volume annuel produit par un lieu d’élevage. Ce dernier aspect devrait évoluer lui aussi en fonction des types de sol, ainsi que des rotations retrouvées chez les exploitations agricoles.

D‛après toi qui est-ce quiest arrivé en premier,

l‛oeuf ou la poule ?

C‛est facile, Georgetteest la première poule

qui est arrivée à la ferme.Avant elle, il n‛y avait pas

d‛oeuf.

Laisse tomber c‛est trop philosophiquepour lui. C'est un concept trop abstrait.Nous savons tous que le premier arrivé

à la ferme est le fermier.

Page 10: Agri-Nouvelle - Avril 2013

10 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

Quels sont les défis du gérant de production avicole?En quoi consiste le travail du gérant de production exactement? Quels sont ses défis quotidiens?

À sa façon, c’est un gestionnaire accompli qui a comme objectif de sortir les meilleurs résultats ! La réalisation de cet objectif dépend de nombreux facteurs, tels :• lesconditionsd’élevage;• la gestion des ressources matérielles et humaines;• lerespectdedifférentesnormes;• etbiend’autresaspects.

Pour réussir, le gérant de ferme doit bien connaître les techniques de production et chacune des étapes menant à un produit fini de qualité. Au quotidien, le gérant de ferme supporte activement les ouvriers de ferme dans leur travail journalier. Entre autres :• ilcoordonneletravail;• ilgère lesprioritésetagitcommepersonne­

ressource en transmettant ses connaissances sur les techniques de production avicole;

• il propose des pistes de solutions auxproblématiques rencontrées et encourage les membres de son équipe à atteindre les normes de qualité et de sécurité;

• il participe à la formation des nouveauxemployés et évalue leur rendement.

La réussite en production avicole passe indéniablement par le confort et la santé des animaux. Le gérant de ferme s’assure donc du respect des normes, voit à la santé des animaux et priorise le confort des poulets. C’est avec un excellent sens de l’observation et de l’analyse qu’il atteindra cet objectif.

D’autres défis• Le gérant est également responsable de

l’approvisionnement en moulées, en matériel, fournitures et différents services pour la ferme dont il s’occupe et du suivi de ceux-ci.

• Il a à sa charge l’entretien et la maintenancedes bâtiments et des équipements, et effectue parfois lui-même certains travaux.

• Lesuividesprogrammesdequalitéestégalementun aspect très important du travail sur la ferme.

• Etpourterminer,iljoueunrôleprimordialpourla R&D chez Agri-Marché, puisque la plupart de nos fermes servent à faire des tests (programmes alimentaires, nouveaux ingrédients, etc.). Il participe ainsi à l’amélioration et au développement d’Agri-Marché.

Chez Agri-Marché, le gérant de ferme peut compter sur une équipe multidisciplinaire pour l’accompagner dans ses fonctions et lui assurer un soutien optimal, tels :• unsoutientechnique;• unsupportduspécialistevétérinaire;• desconseilsenressourceshumaines;• delaformationcontinue.

Témoignage de gérants de ferme

Voici le témoignage de deux de nos gérants sur le terrain. Nous avons voulu connaître ce qui les motivait le plus dans leur travail.

Dominique Roberge, de la ferme Dion Aviculture : « Les défis, la performance, le travail bien fait et l’ensemble des activités liées à la production. » Il a aussi mentionné qu’il apprécie grandement les journées de formation ou d’information organisées par l’entreprise : « J’aime revenir à la ferme et essayer les nouveautés dont il a été question dans le cadre de ces journées. »

Sylvain Gosselin, de la ferme JPB Saint-Gervais : « D’abord, c’est l’amour des animaux. Aussi le fait d’aimer mon travail et de viser constamment de bons résultats. » Sylvain aime les défis et son rôle de gérant de ferme le comble.

C’est avec des gens engagés comme les gérants de ferme qu’Agri-Marché peut continuer de se développer et de répondre avec excellence aux besoins de ses clients.

Josée PerryCONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.

Page 11: Agri-Nouvelle - Avril 2013

11Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

ÉNIGME MOT CACHÉ9 lettres cachéesUNE QUALITÉ RETROUVÉE DE LA TERRE AU PRINTEMPS

SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 58T

RO

UV

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S

7 E

RR

EU

RS

!L’ascenseurTous les matins, un homme habitant au 20e étage prend l’ascenceur jusqu’au rez de chaussée pour aller travailler! Tous les soirs quand il revient, il prend l’ascenceur jusqu’au 10e niveau et emprunte les escaliers jusqu’au 20e étage… Pourquoi ne prend-il pas l’ascenceur jusqu’au 20e étage?

SUDOKURègles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

LA PAGE DES JEUX

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3 8 6 9 4 2 7 1 5

1 3 8 2 5 9 6 4 7

7 2 5 3 6 4 1 8 9

6 4 9 8 7 1 3 5 2

8 6 2 1 9 5 4 7 3

4 5 3 7 2 6 8 9 1

9 1 7 4 3 8 5 2 6

AANÉMONEBBEAUTÉBLEUETBOURGEONCCANALCHALEURCHEMINCOUCOU

DDEGELDOUCEUREEQUINOXEFFEUILLEFLORAISONGGELÉEGERMINATION

HHIRONDELLEJJARDINAGEJOYEUXLLABOURMMALICENNATURE

PPAQUESPÉTANQUEPOLLENPRIMEVÈREPRINTANIERRRAIPONCERENOUVEAU

SSAISONSALADESEMAILLESSOLEILTTREILLETULIPEWWEEKEND

MYSTÈRE : une qualité retrouvée de la terre au printemps Solution : fertilité

N E L L O P E S R B L E U E T

G A R C O U C O U O F E E U H

R E T E A T I L E U I L L P I

P R R U V N L E L R E I N R R

E E L M R E A I A G P E O I O

G N T R I E M L H E A L S N N

A O S A E N S I C O Q L I T D

N U A I N E A E R N U I A A E

I V I P O Q R T L P E U R N L

D E S O M U U R I L S E O I L

R A O N E I O E D O I F L E E

A U N C N N B I E I N A F R T

J E U E A O A L G C H E M I N

J O Y E U X L L E E T U A E B

D N E K E E W E L E D A L A S

Quels sont les défis du gérant de production avicole?

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12 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

PORC

La génétique animale, ça fait jaser !En novembre dernier, j’ai eu la chance de participer à la 1re édition de l’Académie de Génétique Hendrix, où généticiens et conseillers de terrain ont discuté de différents sujets liés à la génétique animale.

Provenant de partout à travers le monde, généticiens et conseillers étaient réunis afin d’échanger sur la génétique porcine, avicole et aquacole. Plus précisément, le but de cet événement est de connecter le monde de la science et l’industrie agricole afin qu’ils partagent leurs réalités respectives. Ce partage d’information vise à faire avancer l’agriculture d’aujourd’hui et de demain. Voici donc quelques idées qui ont retenu mon attention au cours des débats auxquels j’ai participé.

D’abord, il est important de savoir que Hendrix Genetics est une entreprise mondiale œuvrant en génétique à travers 24 pays (2 100 employés). Le cœur de ses activités : la génétique multiespèces; plus particulièrement dans le porc, le poulet, la dinde et l’aquaculture. Au Canada, nous connaissons davantage cette entreprise pour ses divisions dans les secteurs de la dinde (Hybrid Turkey) et du porc (Hypor).

Dans le cadre de cette 1re édition de l’Académie de Génétique Hendrix, nous avons été invités à former des tables de discussion visant à débattre deux sujets qui préoccupent particulièrement le milieu de la génétique animale.

Est-ce que les entreprises mondiales de génétique devraient être les seules responsables de la biodiversité animale ?

D’abord, qu’est-ce que la biodiversité animale  ? Nous pourrions la décrire comme étant la diversité naturelle des organismes vivants. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et celle des gènes dans l’espace et dans le temps. Le 1er débat portait essentiellement sur cette définition. Nous savons tous, peu importe l’espèce animale du monde agricole, que la sélection génétique joue un rôle

majeur au sein des animaux que nous côtoyons tous les jours. Seuls les meilleurs animaux et leur progéniture sont sélectionnés afin d’améliorer les performances de chacune des productions. Donc, au fil des ans, les entreprises de génétique se sont concentrées davantage sur des lignées précises d’animaux, dans le but de maximiser leur développement et leur plein potentiel. Par contre, ne devrions-nous pas élargir nos horizons et conserver un développement de plusieurs lignées génétiques ? Qui est responsable de cette biodiversité animale ? Est-ce seulement le devoir des entreprises de génétique ? Voici des éléments de réflexion.

EN FAVEUR DE PLUSIEURS LIGNÉES• Il s’agit de la responsabilité sociale des

entreprises de génétique.

• Elles possèdent les meilleures connaissancesdans ce domaine.

• Le maintien de plusieurs lignées génétiquespar ces entreprises leur permettrait de changer de direction, si nécessaire, ou d’anticiper les besoins futurs de l’industrie.

• Ne pas mettre tous les œufs dans le mêmepanier, jouer un peu plus sécuritaire.

CONTRE PLUSIEURS LIGNÉES• Assurerlapérennitédeplusieursgènesnesera

pas facile.

• Les coûts pour les entreprises seraientfaramineux. Est-ce que le producteur paierait davantage pour ces animaux ?

• La biodiversité animale est davantage unengagement social et gouvernemental.

Concernant l’engagement du gouvernement, j’aimerais mettre mon grain de sel. À mon avis, il serait essentiel que le consommateur ne possédant pas de connaissances dans ce secteur

Mathieu Couture, agr.CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

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13Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

PORC

d’activité se fasse bien expliquer l’enjeu. Si nous demandons aux citoyens de choisir entre mettre des millions de dollars dans la conservation de la biodiversité animale, par l’entremise gouvernementale, ou de réparer les nombreux nids de poule qui façonnent nos routes, le choix sera facile ! Il faut donc s’assurer que la population soit bien conscientisée à cet enjeu afin qu’elle prenne une décision éclairée.

Est-ce que les animaux devraient être brevetables ?

Le 2e débat portait sur le développement, par une entreprise de génétique, d’une lignée précise par sélection naturelle, ainsi que sur la possibilité de breveter cette lignée. Tout d’abord, un brevet est un titre de propriété industrielle conférant à son titulaire non pas un droit d’exploitation, mais un droit d’interdiction de l’exploitation, par un tiers, de l’invention brevetée et ce, à partir d’une certaine date et pour une durée limitée. Donc, serait-il justifié pour une entreprise de breveter ses animaux pour une durée de temps déterminée ? Voici d’autres éléments de réflexion.

EN FAVEUR DU BREVET• Conserver la propriété intellectuelle pour s’assurer, par

exemple, qu’une tierce personne ne prenne pas quelques individus de génétique supérieure de la lignée, pour recommencer cette lignée sous un autre nom.

• Inciterlesinvestissementsenrechercheetdéveloppement.Si les entreprises avaient la certitude d’avoir leur lignée protégée de la duplication externe, elles seraient plus enclines à y investir de grosses sommes d’argent. Le développement et l’amélioration du secteur agricole s’en verraient accélérés.

CONTRE LE BREVET• Perte totale de liberté d’opération du producteur. Ici, on

faisait référence à des producteurs de céréales qui ont été accusés d’avoir utilisé la technologie de certains hybrides, dans leurs champs, sans l’avoir achetée. En réalité, le résultat a été obtenu par le croisement naturel entre deux parcelles. Il ne serait pas souhaitable de recréer ce genre de conflit dans la production animale.

• On peut breveter un OGM (organisme génétiquementmodifié), mais on ne peut pas breveter un animal. Par exemple, il est tout à fait logique de breveter l’Enviropig, ce porc génétiquement modifié par l’homme et possédant un gène de souris réduisant la quantité de phosphore dans son fumier. Pourquoi est-ce logique ? Parce qu’il y a eu une intervention concrète dans le code génétique de l’animal, réalisée par l’homme. Ce qui est différent de la sélection naturelle d’une lignée génétique fait par l’homme, où il ne sélectionne que les meilleurs sujets. Il n’y a pas de modifications du code génétique, donc le brevet serait questionnable. Nous ne pouvons pas breveter quelque chose que nous n’avons pas créé à la base.

À la fin de ce débat, il restait un gros point d’interrogation et un malentendu sur la relation entre le brevet et le pouvoir de commercialisation.

Pour conclure, ces débats furent très intéressants et permirent de bonnes discussions autour du secteur de la génétique animale, de part et d’autre des intervenants. Avec les avancées actuelles dans ce domaine, parions que nous apprendrons encore davantage dans le futur sur cette petite chose si complexe qu’est l’ADN.

HYPOR LIBRA EST SYNONYME D’ÉQUILIBRE

La Hypor Libra F1 est la truie la plus équilibrée au monde dans un système global de rentabilité.

Elle est reconnue pour sa capacité de mener au sevrage de grandes portées de porcelets d’une

qualité élevée et uniforme dans tous les types de systèmes d’élevage.

Gilbert De Roy, cell.: (418) 956-6260, courriel: [email protected]

www.hypor.com

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14 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

PORC

Sylven Blouin, agr.SUPERVISEUR EN CHEF PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Voici un sujet dont on entend de plus en plus parler dans les différentes assemblées de producteurs, depuis quelques années. D’ailleurs, il s’agirait d’une tendance qui ne devrait pas s’essouffler de sitôt. Depuis le 1er janvier dernier, les producteurs des pays membres de l’Union Européenne se doivent de respecter des directives strictes au niveau du bien-être animal. Directives qui comportent, entre autres, un volet logement en gestation. Résumé à sa plus simple expression, le règlement demande que la truie gestante demeure un maximum de 28 jours en cage individuelle, par conséquent, de la saillie au second test de gestation, en général. Ensuite, la truie doit être logée en groupe. Des normes de surface existent également, elles demandent de fournir une surface de plancher de 2,25 m² par truie et de 1,64 m² par cochette (groupe entre 6 et 40 sujets). Ces normes exigent aussi plus de surface par animal pour les plus petits groupes et moins pour les plus grands groupes.

Les producteurs européens bénéficiaient de plus de 10 ans pour adapter leur bâtiment aux normes 2013. Ce qui a été observé, le 1er janvier dernier, démontre bien la situation difficile que vivent beaucoup de ces éleveurs; plusieurs d’entre eux ne sont toujours pas en règle. Plusieurs experts estiment qu’en France, par exemple, seulement 30 % des fermes sont conformes, de même qu’en Italie et en Espagne. Même des pays comme le Danemark et la Hollande ne sont qu’à 70 % de conformité. Un chiffre qui en dit long  : en janvier 2013, 40 000 porcs par heure sont entrés illégalement dans la chaîne alimentaire, si on se base sur les directives de bien-être. Les raisons évoquées ? Le manque de financement, de relève, le découragement, etc. Bref, plusieurs éleveurs

quittent la production au lieu d’investir des sommes très importantes.

Pourquoi cette tendance ?

Les consommateurs, donc nos clients, sont très sensibles aux traitements que l’on réserve aux animaux domestiques et d’élevage. Bien entendu, à la base, personne n’est pour la cruauté envers aucun animal, et je pense que les producteurs aiment beaucoup trop leurs bêtes pour penser autrement. De leur côté, les consommateurs aiment penser que la longe qu’ils se procurent au supermarché y est arrivée sans souffrance, voire sans qu’un porc n’ait été tué.

On pourrait donc discuter des heures et des heures de ce sujet, mais à la base, les groupes de pression semblent les grands responsables de cette tendance. Ils savent cibler leur clientèle… Avouons-le, pour eux c’est « une business  ». Ces groupes sont de plus en plus organisés et savent comment influencer le débat. Ils ne s’adressent plus seulement aux consommateurs, mais aussi aux grandes chaînes de restauration, de distribution alimentaire. Pour ces dernières, l’image n’a pas de prix et celles qui refusent de prendre position pour la défense des animaux sont carrément clouées au pilori.

Les grandes entreprises n’ont donc d’autres choix que de demander aux fournisseurs, en l’occurrence les producteurs, d’élever les animaux selon des normes respectant des règles reconnues scientifiquement et demandés par les « consommateurs ».

Les 23 janvier et 6 février derniers, se tenaient les journées d’information en production porcine d’Agri-Marché. Ces journées servent de lieu d’échanges aux éleveurs afin d’en apprendre davantage en matière de production. Étant au nombre des conférenciers de ces événements, je vous livre ici un résumé de mes propos.

Les truies gestantes élevées en large groupe, nous devons s’y préparer…

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15Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

PORC

Bien-être des animaux et réalité des éleveurs canadiens

Au Canada, la révision du code de pratique pour le soin et la manipulation des porcs est en cours; elle devrait être terminée en juin de cette année. Le comité responsable de son élaboration est composé de représentants des principales provinces productrices (ex. : FPPQ), de vétérinaires, du Conseil canadien du porc, d’un transporteur, de membres de la Canadian Federation of Humane Societies (groupe de défense des animaux) et d’autres intervenants. Les pratiques dites controversées qui sont à l’étude sont:

• Logementdestruiesengestation

• Pratiquesdouloureuses(castration)

• Densitéd’élevage(pouponnièreetengraissement)

• Enrichissement(pailleetautres)

• Euthanasie

Le défi le plus important pour les producteurs d’ici, tant au niveau technique que monétaire, sera certainement la conversion de nos gestations en cages individuelles vers un système en large groupe.

Agri-Marché se donne 10 ans pour identifier les meilleures solutions

L’automne dernier, la direction d’Agri-Marché, bien consciente de la tendance qui se dessine, a formé un comité afin d’étudier le sujet. Nous étudions les alternatives possibles aux cages individuelles. Nous avons effectué plusieurs visites chez des producteurs et des fournisseurs, ici et dans d’autres pays, et avons assisté à plusieurs conférences de spécialistes.

Différents systèmes mais certaines caractéristiques communes

Plusieurs options s’offrent aux producteurs avec des variations pour la plupart d’entre elles. Les voici sommairement :

• Parcsavecalimentationausol

• Systèmesaveccagesautobloquantes

• Alimentationavectrémiesetsesvariantes(àbasflancs)

• DAC(Distributeurautomatiquedeconcentré)

Parmi les caractéristiques communes à tous les systèmes en large groupe, voici ce que nous avons identifié :

• Les parcs peuvent opérer avec des groupes statiques (uneseule bande par parc, surtout pour les grandes fermes) ou en groupes dynamiques (plusieurs bandes par parc, les petites fermes).

• Les cochettes doivent être séparées des multipares.Idéalement, on devrait regrouper également les autres truies par grosseur pour former les parcs (grandes fermes).

• Les grands groupes (plus grand que 25) présententmoinsd’agressions entre les truies.

• 1 à 2 % des truies ne s’adapte pas aux grands groupes(dominante ou dominée).

• Ilyaplusdeproblèmesdepiedsetmembres;jusqu’à3foisplus, selon les sources.

• Silatruie/cochetteestvide,ilfautbienlatrouver...

• Il faut développer des techniques afin de limiter lesagressions lors de la formation des groupes. Un peu d’aliment au sol, ajout d’un verrat docile au parc, mélange à la fin de la journée, etc.

• La configuration du parc, et surtout du plancher, est undéfi majeur; une mauvaise conception peut entraîner des problèmes importants (ex. : parcs sales, plus de problèmes de membres).

• Danschaquecas,ilfautpenseràunparcd’infirmeriepourtraiter les sujets mal en point.

Parcs avec alimentation au sol

Il s’agit du système le moins onéreux, mais le moins précis au niveau de l’alimentation. Idéalement, les groupes devraient

Page 16: Agri-Nouvelle - Avril 2013

PORC

16 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

comporter entre 6 et 25 truies, et le sol devrait être latté sur un tiers de sa surface, avec une pente de la surface pleine de 3 % maximum. Si ce n’est de refaire le plancher au besoin, il s’agit du système le plus facilement adaptable aux gestations en cages individuelles. L’alimentation au sol se fait généralement une fois par jour, vers 12 h. Il faut toutefois être conscient qu’il est difficile d’alimenter tous les sujets en même temps. Également, pour permettre à la truie dite « dominée » de consommer, il faudra suralimenter (voir Tableau 2). Il faut aussi s’attendre à devoir réformer plus de sujets pour des problèmes de perte d’état de chair.

Système avec cages autobloquantesIl s’agit du système qui demande le plus de surface (± 50 pi²/animal), il est donc un des plus dispendieux, sinon le plus dispendieux. Le principe est assez simple, mais demande des équipements éprouvés et de très bonne qualité. Il s’agit d’une cage de gestation individuelle, munie d’une porte arrière qui se ferme par un mécanisme actionné par la truie. Cette dernière peut entrer seule dans la cage, fermer la porte, et s’alimenter ou se mettre à l’abri des autres membres du groupe. Elle en sort en reculant tout simplement. Il n’est donc pas nécessaire de suralimenter avec ces cages, mais il est impossible de nourrir les sujets selon leur état de chair; on ne peut prédire quelle truie entrera dans une cage spécifique. Selon les commentaires recueillis lors de nos visites, il n’est pas rare de voir une truie passer pratiquement toute sa gestation sans sortir de la cage (la peur des agressions). Notez qu’il est possible de bloquer le mécanisme de fermeture des portes en tout temps afin, par exemple, d’effectuer des opérations de vaccination.

Alimentation avec trémies et ses variantes (à bas flancs)

Il s’agit d’un système qui peut remplacer l’alimentation au sol, dans le cas de plancher entièrement latté. Il demande la même surface de plancher, soit environ 24 pi²/sujet. Ce système est assez simple à installer, mais requiert un investissement plus important que le système au sol. Encore une fois, peu ou aucun contrôle peut s’effectuer sur la prise alimentaire individuelle,

il faut donc suralimenter. Afin de diminuer au minimum les vols de moulée d’une truie à une autre, des séparations physiques d’une profondeur de 60 à 80 cm sont installées. Certaines variantes de ce système existent afin de diminuer les agressions lors du repas. Le principe de l’alimentation en chute lente (trickle feeding) permet de donner plusieurs petites quantités de moulée (100 à 150 g à la fois) à chaque trémie, à la vitesse d’ingestion des truies. Ces dernières n’ont donc pas le réflexe d’aller chercher la moulée dans le plat de la voisine, car elles en reçoivent continuellement. Ce système est conçu pour des groupes de 6 à 25 sujets.

Distributeur automatique de concentré (DAC)

Il s’agit du système le plus précis, mais qui demande le plus de régie. L’animal reçoit un bouton d’oreille électronique qui lui permet, quand il passe dans la case d’alimentation, de recevoir la quantité exacte que vous avez décidée de lui attribuer;

Page 17: Agri-Nouvelle - Avril 2013

17Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

PORC

laquelle est déterminée en fonction de son stage de gestation, son état de chair et même selon sa parité. L’animal peut passer plusieurs fois par jour, toutefois, à la fin de la journée, il n’aura reçu que la quantité programmée.

Le programme informatique de ce système permet de savoir tout ce qui se passe dans la gestation et ce, à distance à l’aide d’un téléphone intelligent, par exemple. Parmi les options offertes, on retrouve le marquage automatique sur le dos. Par exemple, une truie a perdu son bouton électronique, elle est identifiée automatiquement afin d’être retrouvée. Aussi, le programme comporte un doseur pour les solides (ex. : le vermifuge) et les liquides, ainsi qu’une fonction pour le triage. Question de triage, le programme permet d’ouvrir une seconde porte du côté passage, lorsque vous voulez retirer des truies du groupe. Lorsqu’elles se présentent dans la case, le système s’active et les truies sont ainsi séparées une à une.

Habituellement ce type de système permet d’alimenter 2 types de ration avec de nombreuses courbes, lesquelles vous pouvez ajuster, selon l’état de chair de l’animal. Le programme de ce système vous donne aussi l’historique de consommation par animal et par parc. Vous voyez en temps réel ce qui se passe dans chaque case. Le plus gros problème vécu avec ce système est d’habituer les truies à aller s’alimenter, mais surtout les cochettes. Il faut beaucoup de doigté et de patience. Pour ce qui est du coût, il est de loin supérieur à l’alimentation au sol, mais comparable pour une construction neuve avec un système de cages individuelles. Pour une rénovation, c’est par contre plus onéreux.

Tableau 1 : Comparaison des systèmes en dollars

SCÉNARIOS CAGES CONVENTIONNELLES DAC BAS FLANCS

Rénovation 600 truies 539,00 $ + 56 % + 52 %

Rénovation 250 truies 595,00 $ + 85 % + 94 %

Construction neuve 2 400 truies 2 470,00 $ - 3 % - 3%

Source : Porc Québec, décembre 2012.

Si on prend l’exemple d’une rénovation d’une maternité de 600 truies, en rénovant tout (planchers inclus), il en coûterait 539,00 $ par truie. En installant un DAC, il faut débourser 56 % de plus. Par contre, s’il s’agit d’une construction neuve, on peut penser à 3 % de moins. Cependant, ce qui doit être calculé, c’est l’économie de moulée à long terme.

Tel que mentionné précédemment, avec le système au sol et à bas flancs, il faut suralimenter. Ci-contre, les données d’une analyse réalisée dans nos fermes, à partir des consommations de moulée de truies en gestation, alimentées au sol, par rapport à celles de truies en cage individuelle.

Tableau 2 : Calcul de consommation de moulée, alimentation au sol versus en cage individuelle

FERME INVENTAIRE TONNE TONNE LOGEMENT GESTATION /TRUIE /AN /AN

A 655 0,912 1,303 Parc

B 688 0,865 1,235 Parc

C 455 0,867 1,239 Parc

D 630 0,784 1,121 Cage individuelle

E 265 0,729 1,041 Cage individuelle

F 1035 0,650 0,929 Cage individuelle

G 1085 0,697 0,996 Cage individuelle

H 2570 0,727 1,039 Cage individuelle

En gros, les truies alimentées au sol reçoivent en moyenne 171 kilos de plus de moulée de gestation que les truies en cages individuelles. Pour 600 truies, au prix que nous avons connu en 2012, ça peut représenter plus de 35 000 $ par année. C’est donc un point important à évaluer avant de prendre une décision finale quant au système à privilégier.

Ci-contre, un résumé des commentaires recueillis, jusqu’à maintenant, auprès des producteurs et intervenants rencontrés :

• Lesparamètresdeproductivitédemeurentsensiblementlesmêmes.

• Pasplusd’avortementsmalgréplusderéformespourl’étatde chair (alimentation au sol), et plus de problèmes de pieds et membres.

• Plusdetravailquelescagesindividuelles.

• Plusderégiepointue.

• Lesanimauxsontengénéralpluscalmes.

• Il faut bien choisir son fournisseur d’équipement, surtoutavec un DAC. À cet effet, un fournisseur local est à privilégier; si le système brise (DAC), il faut des pièces et du service.

• Onnes’improvisepas fabricantdeDAC.Les1ers fabricants développent ce type de système depuis près de 20 ans. Attention aux nouveaux venus qui coupent les prix.

Sources• www.grandin.com• JournalofSwineHealthandproduction–vol.14,#2p.89­91• Logementetbien­êtredestruiesengestation,N.Devillers,Centrederechercheetde

développement sur le bovin et le porc

• N.Devillers,Rendez­vousAQINAC2012• www.omafra.gov.on.ca• Dr Antonio Velarde, IRTA, Présentation de la situation européenne en regard des

directives de bien-être animal• BanffPorkSeminar2013

Page 18: Agri-Nouvelle - Avril 2013

18 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

PORC

L’impact de l’énergie en alimentation ? Loin d’être négligeableÀ la lumière de cet article, inspiré de conférences du Banff Pork Seminar 2013, vous aurez tôt fait de comprendre l’impact considérable de l’énergie en alimentation sur la rentabilité d’un élevage. Également, vous constaterez que les connaissances en matière d’énergie et les conditions de marché changent les perspectives.

• L’alimentation est responsable de près de 70 % du coût de production.

• Lesporcsd’engraisconsommentau­delàde 70 % des aliments d’un élevage de type « naisseur-finisseur ».

• Dansuneformulationd’engraissement,les ingrédients qui apportent de l’énergie constituent plus de 90 % de la formule.

L’énergie issue des ingrédients

À tort, nous croyons souvent que l’énergie d’un ingrédient ou d’un aliment provient uniquement de son contenu en matière grasse. En fait, le porc peut également utiliser l’amidon, la protéine ou la fibre d’un aliment comme source d’énergie. Toutefois, l’efficacité avec laquelle il utilisera ces nutriments ne sera pas la même pour chacun de ceux-ci; elle variera selon différents facteurs.

Pour déterminer l’énergie d’un ingrédient ou d’un aliment, il suffit de le brûler; la chaleur qui s’en dégagera déterminera « l’énergie brute ». Toutefois, selon la composition de l’ingrédient, l’animal n’aura pas accès à toute cette énergie (voir Image 1). Aujourd’hui, les formulations sont principalement faites en « Énergie Nette » (ÉN), non plus en « Énergie Digestible » (ÉD). L’énergie nette est celle directement disponible pour l’entretien (maintien des fonctions de base) et pour la production (croissance, fœtus, production laitière). Chez un porc d’environ 70 kg, l’énergie allouée à l’entretien représente environ 1/3 de toute l’énergie qu’il consomme, ce qui est loin d’être négligeable.

Image 1 : Diagramme des différentes énergies et exemple des valeurs en kilocalories pour le maïs

L’utilisation de l’énergie par l’animal

L’âge de l’animal influence aussi l’utilisation qu’il fera de l’énergie en termes de consommation et d’efficacité. Physiquement, un porcelet est limité par son appétit; il ne peut ingérer les mêmes quantités qu’un animal plus vieux, d’autant plus que son gain en muscle est également limité. Il n’assimile pas les nutriments de la même façon, puisque son système digestif n’est pas entièrement développé.

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

ExtraChaleur

ExtraChaleur

ExtraChaleur

Énergie bruteMaïs : 3 933 kcal

Énergie digestibleMaïs : 3 451 kcal

ÉnergiemétabolisableMaïs : 3 395 kcal

Énergie netteMaïs : 2 672 kcal

EntretienProduction :

- croissance- portée

- lait

Page 19: Agri-Nouvelle - Avril 2013

19Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

PORC

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Chez un porc en développement (20-65 kg), la croissance musculaire est élevée. Il bénéficie grandement d’un aliment énergétique, lequel contribuera à accélérer son gain. Passé le poids de 65-75 kg, le dépôt de gras prend le dessus sur le gain musculaire. Un aliment riche en énergie permettra ainsi d’améliorer la conversion alimentaire; le porc étant capable, à cet âge, d’ajuster sa consommation en fonction du niveau

d’énergie de l’aliment. C’est ici qu’il faut évaluer s’il est rentable ou non d’avoir des formules riches en énergie. Finalement, chez les animaux plus matures (truies, verrats), la digestibilité est meilleure. C’est pourquoi bien souvent, la valeur d’énergie nette pour un ingrédient ou un aliment est plus élevée pour les animaux adultes.

L’influence des conditions de marché

Toujours dans le cadre du Banff Pork Seminar 2013, le chercheur John Patience a présenté un tableau qui démontre la façon dont les coûts d’énergie ont bougé, et altéré nos perspectives au cours des dernières années (voir Tableau 1). Ce tableau montre bien que le coût des ingrédients a beaucoup augmenté, étant de 1,5 à 1,8 fois plus élevé entre le 1er janvier 2007 et le 1er janvier 2013.

Tableau 1INGRÉDIENT NIVEAU D’ÉNERGIE COÛT 2007 (JANVIER) COÛT 2013 (JANVIER) MCAL ÉN / KG $/T $/MCAL ÉN $ / T $/MCAL ÉN

Maïs 2.67 200 75 298 112

Tourteau de soya 2.09 277 133 501 240

Drêches de distillerie 2.34 230 98 335 143

Gru 2.12 177 83 310 146

Gras animal 7.23 520 72 847 117

Il n’y a pas si longtemps, 1 point de conversion valait 0,30 $ par porc alors qu’aujourd’hui, ce même point de conversion vaut un peu plus de 0,40 $. Inutile de mentionner que la conversion alimentaire revêt toujours une grande importance, cependant l’attention devra être portée sur la consommation quotidienne des porcs. Le souhait étant que l’aliment ingéré serve vraiment au gain, et qu’il n’y ait pas de gaspillage d’énergie.

Les facteurs d’influence de la prise alimentaireDe nombreux facteurs peuvent réduire la prise alimentaire  : entassement, espace à la trémie, température élevée des bâtisses, accès à l’eau, formulation des aliments, génétique, etc. Selon John Patience, conférencier invité au Banff Pork Seminar 2013, la santé des élevages est un des facteurs les plus importants. Des porcs en santé ont plus d’appétit et

s’adapteront mieux aux différents niveaux d’énergie des aliments. Sans faire un mauvais jeu de mots, disons qu’il n’y a pas de « recette » miracle, mais qu’en connaissant mieux l’impact de l’énergie, il est plus facile de prendre les bonnes décisions. Une reformulation régulière des aliments permet de s’adapter rapidement aux différentes situations.

Source:AdvancesinPorkProduction,Vol24,2013,p.29­36etabstract#28.

Page 20: Agri-Nouvelle - Avril 2013

20 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

PORC

Dr Jacques MiceltteMÉDECIN VÉTÉRINAIREAGRI-MARCHÉ INC.

Que vous soyez un producteur impliqué en pouponnière, en sevrage–abattage ou enengraissement, vous êtes confrontés à la gestion quotidienne des problèmes de santé et au contrôle des mortalités. Au fil des ans, nous avons créé des porcs plus performants, que ce soit du point de vue gain ou conversion alimentaire, plus maigres, qui proviennent en général de maternités plus stables du point de vue sanitaire.

Réduction des problèmes de mortalité et de santé en post-sevrage

Pour utiliser une analogie dans l’automobile, nous alimentons maintenant des bolides de luxe alors que c’étaient des voitures intermédiaires, dans le passé. Non seulement ces bolides requièrent maintenant de l’essence super sans plomb, mais ils sont aussi plus vulnérables.

La première étape pour réduire les problèmes de santé et de mortalité est de savoir contre quoi on se bat. En d’autres mots, quels sont les ennemis? Pour le savoir, l’idéal est d’avoir recours à son ou sa vétérinaire. Dans un premier temps, ce dernier pourra voir si les signes cliniques et l’histoire du cas sont particulièrement suggestifs d’une condition donnée. Si cette intervention n’est pas suffisante, des autopsies de sujets morts ou euthanasiés permettront d’identifier le problème, ou à tout le moins de réduire la liste des possibilités. Enfin, des porcs entiers ou des tissus pourront être envoyés au laboratoire de diagnostic, si nécessaire, pour s’assurer qu’on a bien précisé la ou les causes des pertes.

Dans le cas des éleveurs opérant dans un système à forfait, les animaux reçus proviennent généralement d’une pyramide connue. Avec le vétérinaire ou par le biais du conseiller technique, on peut donc vérifier l’historique sanitaire et ainsi être mieux informé, dès l’entrée du lot… Réaction, intervention plus rapide ! Dans le cadre du suivi technique, le conseiller agit comme instructeur du point de vue régie générale et suivi, ce qui inclut les éléments permettant la détection rapide des animaux à traiter.

Comment intervenir pour contrer l’ennemi

À partir du moment où l’on connaît l’ennemi, l’observation quotidienne est requise pour pouvoir identifier les premiers signes cliniques associés à celui-ci. Plus l’identification du problème est précoce, plus rapide est l’intervention ciblée; meilleurs sont les résultats. Au niveau de l’identification, l’observation de chaque porc, chaque jour, par un éleveur proactif est l’objectif à atteindre. Ceci peut être plus difficile pour les éleveurs qui possèdent des systèmes comprenant un très grand nombre de porcs dans un même enclos. Dans de tels cas, il faut accepter de consacrer un peu plus de temps à la détection.

L’intervention peut inclure trois niveaux : le porc, l’enclos et le bâtiment. Le traitement individuel des porcs est souvent ce qu’il y a de plus rentable et efficace. Pour plusieurs maladies, les sujets atteints risquent d’avoir une consommation de moulée et d’eau très réduite. Par conséquent, plus les sujets sont malades, déjà affectés, moins efficaces seront les traitements dans l’eau et la moulée. De même, plus la progression de la maladie est rapide, plus l’intervention par injection s’impose. Certains cas aigus de pleuropneumonie ou de maladie de Glasser, en sont de bons exemples. L’intervention au niveau de l’enclos peut être justifiée lorsqu’on réalise que plusieurs sujets différents, dans un enclos donné, deviennent malades d’une journée à l’autre. Enfin, le traitement au niveau du bâtiment ne devrait

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être considéré que lorsque les interventions individuelles, au niveau des porcs ou des enclos, ne semblent pas permettre la reprise du contrôle. L’une des raisons pour lesquelles les Danois utilisent beaucoup moins de médicaments qu’à peu près tous les pays industrialisés, est qu’ils n’utilisent que très rarement de traitements généralisés dans la moulée ou dans l’eau.

Optimisez l’environnement des animaux, minimisez les maladies

À part les interventions thérapeutiques, il est évident que le producteur doit avoir une vue d’ensemble de l’environnement de ses animaux, et s’assurer que les conditions d’ambiance dans son bâtiment soient optimales. Avant d’utiliser un médicament, on doit observer, réfléchir et s’assurer que tout est conforme au niveau de l’air, de l’eau, de l’aliment, de l’équipement et de l’environnement.

Une des questions parfois posées est le besoin ou non d’avoir des enclos « hôpital » pour les porcs désavantagés. Cette pratique devrait être favorisée, puisqu’elle permet de réduire la compétition pour l’eau et la moulée, leur procure plus d’espace et facilite les soins, ce qui contribue à leur offrir de meilleures chances de guérison. Combiné à cela, pour les animaux ne répondant pas au traitement et présentant peu de chances de survie, il faut savoir intervenir rapidement par une méthode d’euthanasie. Évidemment, cette dernière doit être en accord avec les normes de bien-être animal. L’objectif étant de mettre

un terme de façon humaine aux souffrances des sujets affectés, mais aussi de baisser la pression d’infection et l’excrétion d’agents pathogènes, à l’intérieur du bâtiment.

Évaluation de notre intervention

L’étape finale de tout traitement est d’évaluer son succès et d’être prêt à changer le cours du traitement si les animaux ne répondent pas positivement. L’évaluation du succès ou de l’échec requiert une bonne tenue de dossier. Tenir des registres indiquant les traitements donnés, les dosages, la durée du traitement et le résultat obtenu, permet de déterminer si la voie suivie est la bonne, si le problème se présente à nouveau. Ensuite, il faut évaluer si des méthodes préventives, comme la vaccination qui ciblent les pathogènes responsables des pertes dans un élevage donné, ont leur place dans le programme de santé global du troupeau. Il faut alors respecter le programme recommandé et s’assurer que le vaccin choisi est administré de la bonne façon, à des animaux en santé.

En résumé, pour améliorer la rentabilité d’un élevage, il est important de s’investir. Cela signifie d’être bien formé, d’avoir en main des plans d’action écrits, d’identifier les sources de pertes, et finalement d’intervenir rapidement et efficacement pour limiter les pertes.

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Agri-Marché innove et remporte le prestigieux Prix Dr F.X. AherneEn janvier dernier, dans le cadre du Banff Pork Seminar 2013, Agri-Marché recevait le prix annuel F.X. Aherne. Ce prix vise à reconnaître les innovations technologiques appliquées à la ferme et répondant à des défis de production porcine. Agri-Marché a obtenu cette reconnaissance canadienne grâce à sa solution innovatrice en matière de transport de semence porcine.

Le transport de semence demande mille précautions, principalement en raison des fluctuations de température. Pour être efficace, elle doit être conservée à une certaine température et toute variation, même légère, peut la rendre impropre à l’insémination. «  Nous avons essayé plusieurs systèmes, allant des glacières en styromousse en passant par celles électriques et aucune solution ne répondait efficacement au problème. De plus, certaines d’entre elles ne respectaient pas nos normes environnementales. L’idée nous est alors venue de tirer profit du système de climatisation d’un véhicule afin de créer un compartiment réfrigéré nous permettant de sauver du temps et de garantir la qualité du produit. Le système de climatisation refroidit la semence, ce qui reproduit l’action

de la chambre de refroidissement du centre de récolte », souligne Sylven Blouin, agr. superviseur en chef de la production porcine chez Agri Marché. L’ancien procédé obligeait le refroidissement de la semence avant son transport, alors que cette étape n’est plus nécessaire avec le nouveau système.

Ce nouveau système de transport de semence répond en tout point aux critères d’innovation d’Agri-Marché, soit de répondre aux besoins des producteurs, de respecter l’environnement et d’être économiquement rentable. Une fois de plus, en innovant, Agri-Marché est en mesure d’offrir le meilleur à sa clientèle. Avec ce système unique en Amérique du Nord, l’entreprise sauve quelques heures à chaque fois, est plus efficace et bonifie ses services destinés aux producteurs de porcs.

Mathieu Couture, agr. représentant des ventes, Paul Gaudreau, directeur principal et Sylven Blouin, agr. superviseur en chef chez Agri-Marché, secteur porcin.

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Alexandre Cloutier, T.P.CONSEILLER TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Suite à une dérive sanitaire à la fin de l’année 2010, la décision a été prise de vider et de repeupler. En mars 2011, un nouveau troupeau arrive à la ferme; il est immédiatement mis en bandes aux 4  semaines. Malgré le défi que représente ce type de production, ce système nous permet de prendre des congés plus facilement et d’augmenter notre qualité de vie. L’introduction des cochettes et leur intégration dans la bande est un point critique pour la performance de la ferme. Les cochettes sont introduites 15 jours avant le sevrage, et sont placées immédiatement sous traitement hormonal. La clé de ce traitement réside dans la précision et le respect de l’horaire d’administration. Pour les trois dernières bandes, le taux de succès de venue en chaleur est de 100 %. Malgré une moyenne de jours improductifs par truie de 32,2 jours pour l’année, la difficulté d’inclure les retours et les cochettes dans la bande, demeure le maillon faible de ce mode de production. Pour cette raison, la première question à se poser est : « Dois-je réformer cette truie? » Réponse : la Ferme Goretterie engage Stéphane, une personne extérieure à la ferme, pour la période de saillies. La tâche principale de celle-ci : les saillies. Le taux de mises bas est

de 91,1 %, Stéphane devient donc le spécialiste de cette section. Pendant ce temps, nous nous concentrons sur les mises bas.

La ferme compte 72 cages de mise bas et la moyenne de mise bas par bande est de 74,5. Les premières truies à mettre bas sont donc transférées, avec leurs porcelets, dans un parc où plusieurs truies peuvent allaiter. Cette méthode, un peu ancienne, donne de bons résultats malgré la présence d’un peu plus de porcelets écrasés.

Optimisation de la performanceet objectifs à atteindreLa Ferme La Goretterie est située à Saint-Henri de Lévis. M. Clément Buteau y cultive ses 150 acres de terrain et exploite une maternité de 400 truies. La maternité possède une capacité de 320  truies. Une quarantaine de truies sont donc logées dans un autre bâtiment pouvant accueillir 80  cochettes. Avec l’aide de sa conjointe Josée Larouche, M. Buteau travaille sur l’optimisation de la performance de la maternité en vue d’atteindre ses objectifs.

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Optimisation des cages de mise basNous cherchons toujours à maximiser l’utilisation des cages de mise bas. Il n’est pas rare de faire mettre bas 80 truies. Nous croyons que les surplus que nous sortons sont les porcelets les plus rentables de l’entreprise. Avec une moyenne de 10,81 porcelets sevrés par truie sevrée et des bandes pleines, nous produisons 26,67 porcelets/femelle saillie par an. La gestion des résultats se fait avec le logiciel PigKnows. Avec ce logiciel, il est possible de personnaliser nos rapports et de comptabiliser nos résultats en période de quatre semaines. La dernière journée étant la journée du sevrage, nous avons donc accès aux performances de chaque bande. Nous avons aussi un accès direct au logiciel via le Web, et nous pouvons ainsi prendre connaissance des résultats sans attendre notre conseiller.

Défis zootechniquesLes défis zootechniques pour la prochaine année sont nombreux. Afin de maximiser le temps lors des mises bas, nous voulons réduire le nombre de saillies nécessaire par service. Encore une fois, l’utilisation judicieuse d’hormones nous donnera un coup de main. Les résultats préliminaires sur une bande sont encourageants. Il faudra aussi utiliser ce temps à la gestion des porcelets les plus petits afin de s’assurer de les amener à un poids acceptable, au moment du sevrage.

L’équipe d’Agri-Marché est fière de pouvoir compter sur des partenaires performants.

Bon succès à toute l’équipe de la Ferme La Goretterie !

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Ça bouge à la Ferme C.M. SENC,

de Sainte-MarieNous sommes au courant, les temps sont très difficiles en production porcine. Il n’en est pas autrement pour Mario Roy et Carol Maheu, associés dans la Ferme C.M. SENC. Par contre, pour cette entreprise familiale, naisseur-finisseur de 285 truies, il y a toujours de l’espoir. Non seulement les résultats zootechniques sont excellents, mais les propriétaires sont toujours à l’affût d’une nouvelle technique ou d’un nouvel investissement pour améliorer la santé financière de leur entreprise.

Durant les derniers mois, Mario, sa conjointe et leurs enfants ont investi beaucoup de temps dans la rénovation de leur ferme dédiée à l’élevage de porcs. Profitant du programme de stratégie d’adaptation du gouvernement, c’est la partie pouponnière qui a connu une cure d’amélioration.

Réaménagement du bâtiment

Le réaménagement intérieur de la pouponnière a permis d’augmenter le nombre de pieds carrés disponibles pour les porcelets. Cette amélioration permet d’introduire les porcelets plus lourds en engraissement, et surtout, de pouvoir passer à un sevrage en bandes, aux deux semaines. Une autre action s’inscrivant dans la stratégie d’adaptation fut la construction d’une nouvelle annexe à la bâtisse. Cette partie regroupe le traitement d’eau avec un réservoir de 1 000 gallons, l’atelier d’entretien et de réparation, ainsi que l’entrée

sanitaire. L’espace ainsi récupéré dans la bâtisse est utilisé pour aménager deux petites chambres tampon pour porcelets. De plus, l’ajout d’une ligne de soigneurs en pouponnière et d’un silo de vrac servant à l’acclimatation des cochettes, permettent de diminuer le temps consacré à des

Martin Savoie, T.P.CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Mélanie Lapointe, T.P.CONSEILLÈRE TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

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27Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

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tâches moins rentables (ex. : transport des sacs de moulée). La main-d’œuvre peut ainsi investir plus de temps pour des tâches à valeur ajoutée comme la gestion, les saillies ou les soins aux animaux.

Ajout d’équipement

De plus, dans un souci de biosécurité et dans le but de diminuer les coûts lors du transfert des porcelets vers les unités d’engraissement de Saint-Joseph (Ferme DLN) et de Sainte-Marie (Ferme Carol Maheu), une remorque à porcelets de 21 pieds, répondant aux normes de la sécurité routière, fut construite par Monsieur Roy.

En excellents gestionnaires qu’ils sont, Mario et Carol investissent là où il y a un retour sur investissement de moins de 5 ans. Ils se positionnent pour diminuer leur coût de production et demeurer sur le marché, à leur compte… Ils comptent bien en récolter les profits lorsque le marché sera favorable. Ces associés, qui sont aussi des beaux-frères dans

la vie, forment une excellente équipe. Chacun fait profiter l’entreprise selon ses forces et talents.

Toute l’équipe d’Agri-Marché salue votre travail acharné et nous sommes fiers de faire partie de votre réussite.

PERFORMANCES EN MATERNITÉTRUIES GÉNÉTIQUE HYPORDU 1er AOÛT 2012 AU 31 JANVIER 2013 (6 MOIS)

Porcelets nés vifs/portée : 12,18

Taux de mise bas ajusté : 91,04 %

Porcelets sevrés/femelle saillie/an : 26,70

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Pierre-Alphée Plante, M. Sc., agr.CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLEAGRI-MARCHÉ INC.

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La Ferme J.G. Guillet et Fils : dynamique et diversifiée!Si vous passez sur le rang Argenteuil à Saint-Damase, vous allez voir la ferme J. G. Guillet. Cette ferme aux multiples facettes a de quoi charmer votre côté agricole. Elle produit des poulets, mais aussi du maïs sucré et du maïs grain, du blé, du soya, des fraises, des framboises… bref, on pourrait dire qu’ils ont le pouce vert!

Marco Guillet représente la quatrième génération à exploiter cette terre. Il y travaille depuis 2005 et a repris officiellement la relève de la ferme familiale depuis le décès de son père Jocelyn.

Sa mère, Colette Palardy, est toujours dans l’entreprise et elle s’occupe surtout de la comptabilité. Le beau-frère de Marco donne, quant à lui, un coup de main aux travaux de l’entreprise. Les deux font la paire lorsque vient le temps de réparer ou d’améliorer les outils de travail. Leur garage renferme une multitude de machines pour travailler le fer, car la formation de départ de Marco est la mécanique. C’est à la demande de son père qu’il est venu donner un coup de main et c’est comme ça qu’il a joint la ferme familiale.

L’entreprise produit 34 000 poulets par période d’élevage, surtout des petites femelles, dans leurs deux poulaillers récents. Marco forme la troisième génération de producteur de poulets. Le grand-père de Marco, qui a démarré la production avicole avec 4000 poulets par période d’élevage, était aussi sur le conseil d’administration d’Exceldor à l’époque. Leurs deux poulaillers sont bien équipés et Marco cherche toujours à s’améliorer. Toute nouvelle technique ou nouveaux instruments sont d’abord essayés avant d’être adoptés officiellement. Par exemple, il a essayé les lumières DEL sur un étage avant d’en installer partout, ainsi il était sûr que

cela n’avait pas d’incidence négative sur les poulets. Son dernier projet est de mettre de la lumière dans les derniers plats de ses soigneurs pour favoriser le départ de la vis afin d’encourager les poulets à aller s’y alimenter. C’est à suivre !

La ferme possède des kiosques en ville dans lesquels elle vend les fraises, les framboises et le maïs sucré que la ferme produit sur 30 acres. Ceci les occupe beaucoup l’été. Lorsque les kiosques ferment après la belle saison, il est déjà le temps de récolter les grains sur les 300 autres acres de la ferme, en commençant par le blé. Marco aime produire du blé, car cela lui permet d’allonger sa rotation de cultures et ainsi améliorer la qualité de ses sols et aussi diminuer les pics d’ouvrage à l’automne. Par la suite, vient la récolte de soya et finalement, celle du maïs. Une fois la période des récoltes terminée, l’entretien des machineries est effectué de façon rigoureuse. Comme dit Marco : « Une machinerie qui fait défaut est une machinerie qui me fait perdre de l’argent alors je n’en veux pas! » Au Québec, la saison est trop changeante pour se permettre de perdre une journée de travail, voilà pourquoi Marco aime l’efficacité dans l’exécution des travaux.

Marco et sa conjointe Alexandra ont eu dernièrement un fils, du prénom de Mathis. On peut dire que la prochaine génération de producteur de poulets est en route! Nous souhaitons plein de succès à la Ferme J. G. Guillet et à Marco. Nous les remercions de faire confiance à Agri-Marché!

Colette Palardy, Marco Guillet, Alexandra et le petit Mathis

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Karine Valiquette, M. Sc., agr.FORMULATION ET NUTRITION AVICOLE AGRI-MARCHÉ INC.

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L’étiquette de moulée, un document à consulterTous les mélanges de moulée, supplément ou minéral fabriqués par un meunier doivent être accompagnés d’une étiquette décrivant le produit que vous achetez. Ces informations sont très bien définies par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), dans le règlement de 1983 des aliments du bétail1.

Toutes les étiquettes doivent d’abord contenir les informations de base de l’aliment. On doit donc y retrouver des informations telles que le code de l’aliment, la désignation, la texture, le type d’aliment (ex. : moulée, supplément) et le type d’élevage auquel cet aliment est destiné (ex. : poulet de chair, poule pondeuse). Également, on doit pourvoir y consulter les informations concernant les ingrédients, le mode d’emploi, les précautions et les notes relatives à cet aliment.

Les étiquettes doivent aussi contenir les informations concernant les médicaments ajoutés à l’aliment. On doit donc y voir le nom des ingrédients actifs du ou des médicament(s) ajouté(s), la dose en mg/kg contenue dans l’aliment et la raison de l’utilisation de chacun d’eux (l’allégation). On doit aussi y retrouver la durée du traitement, le numéro de l’ordonnance, ainsi que le nom du vétérinaire et son numéro de permis. Également, l’étiquette doit indiquer la période de retrait final, en considérant toutes les périodes de retrait des différents médicaments ajoutés. L’idée est de mettre la période de retrait la plus longue. Enfin, vous devez être en mesure d’y lire le mode d’emploi, les mises en garde2, les précautions3 et les notes relatives à chacun des médicaments.

Évidemment, toutes les étiquettes doivent contenir un tableau d’analyse garantie qui indique les valeurs prévues de certains éléments nutritifs de l’aliment. Le choix des éléments nutritifs est déterminé dans le règlement des aliments du bétail et dépendra du type de produit et de l’espèce animale. Pour une moulée de volailles, on retrouvera 10 éléments nutritifs sur les étiquettes d’aliment.

Protéine brute minimum (%)

Dans le tableau d’analyse garantie d’une étiquette de moulée pour volailles, on retrouve d’abord la garantie du pourcentage de protéine brute minimum. Comme la formulation des aliments pour volailles contient généralement des acides aminés, le taux de protéine peut varier légèrement en fonction de la quantité d’acides aminés contenue dans les ingrédients composant la moulée. Ainsi, le taux de protéine, à lui seul, ne permet pas de savoir le contenu en acides aminés de la moulée, ni de connaitre la valeur nutritionnelle réelle de l’aliment.

Matière grasse minimum (%)

Sur les étiquettes de mélange de moulée, on retrouve ensuite la garantie du pourcentage de matière grasse minimum. Mais attention, la formulation des aliments pour volailles est en énergie et non en matière grasse. Compte tenu que l’énergie provient de la matière grasse, mais aussi des hydrates de carbone contenus dans les grains et les sous-produits du grain, le taux de gras ne permet pas de savoir si la moulée est plus ou moins énergétique. Par conséquent, ce pourcentage indiqué sur l’étiquette, ne permet pas non plus de connaitre la valeur nutritionnelle réelle de l’aliment.

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32 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

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Fibre brute maximum (%)

Le 3e élément qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles est, étrangement, la garantie du pourcentage de fibre brute maximum4. La fibre brute n’est pas un critère de formulation en nutrition avicole, car celle-ci est mal digérée par les volailles. Il est donc étonnant de la retrouver dans l’analyse garantie d’un tel aliment. Une moulée conventionnelle pour volailles contient entre 2 et 3 % de fibre brute, ce qui est très peu en comparaison d’une moulée pour vache laitière (entre 11 et 19 %). Toutefois, de nos jours, il n’est pas surprenant de retrouver des aliments de volailles un peu plus fibreux, car l’utilisation d’enzymes dans ce type d’aliment permet de réduire les impacts négatifs des fibres sur les volailles.

Calcium réel (%)

On retrouve ensuite le pourcentage de calcium total réel. La formulation est faite en calcium total et la grande majorité des aliments pour volailles contiennent aujourd’hui de la phytase. La libération du calcium par la phytase, phénomène démontré scientifiquement, n’est pas considérée dans la valeur affichée dans l’analyse garantie, car la valeur de calcium affichée doit être mesurable en laboratoire. Toutefois, tel qu’expliqué dans les guides nutritionnels de génétique, l’utilisation de la phytase libère du calcium. Par conséquent, une légère réduction du calcium total peut être apportée dans les aliments en présence de phytase, lors de la formulation.

Phosphore réel (%)

On retrouve aussi le pourcentage de phosphore total réel. La formulation est toutefois faite en phosphore disponible, et la grande majorité des aliments pour volailles contiennent de la phytase. La libération du phosphore disponible par la phytase, aussi démontrée scientifiquement, nous permet donc de réduire la quantité de phosphore total des aliments pour volailles, car une partie du phosphore lié aux molécules végétales est ainsi libre pour être utilisée par l’oiseau. La réduction du phosphore total permet ainsi de réduire les rejets dans l’environnement.

Sodium réel (%)

Le 6e élément qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles est le pourcentage de sodium réel. Le sodium ne provient pas seulement du sel, mais aussi du bicarbonate de sodium et de sous-produits tels que les farines de boulangerie et les farines de viande. Les moulées régulières pour poulets contiennent environ 0,20 % de sodium. Cependant, Agri-Marché offre une gamme de moulées basse en sodium, adaptée aux oiseaux qui consomment de l’eau contenant trop de sodium (180 ppm et plus).

Vitamine A, D et E minimum (UI/kg)

Les 3 derniers éléments qu’on retrouve dans le tableau d’analyse d’une moulée pour volailles sont les garanties minimums des vitamines A, D et E ajoutées, en unité international (UI) par kilo. La vitamine A, utilisée de façon conventionnelle, est enrobée de gélatine porcine. Toutefois, depuis de nombreuses années, il existe une source de vitamine A sans gélatine animale. Cependant, cette source pour les aliments entièrement végétaux, s’avère moins stable au cubage, et plus dispendieuse. Quant à la vitamine D, elle provient d’une source animale puisqu’elle est issue d’un cholestérol animal. Il existe dans le marché, depuis plus de 10 ans, un substitut de la vitamine D qui ne peut être analysé en laboratoire. Toutefois, une équivalence en vitamine D a été établie par l’ACIA qui, depuis juin 2007, doit être incluse dans la valeur de vitamine D affichée sur les étiquettes d’aliments.

Sélénium réel ajouté (mg/kg)

Toujours situé au-dessus du tableau d’analyse garantie de l’étiquette, on retrouve le taux de sélénium ajouté en mg par kg. Quel que soit l’aliment, pour tous les animaux, le taux de sélénium consommé ne doit pas dépasser 0,3 mg/kg. Au Canada, pour ajouter du sélénium dans un aliment, chaque client doit signer un formulaire de demande. Autrement, la prescription vétérinaire n’est valide que lorsque la source de sélénium ajouté est un médicament arborant un DIN. Comme ce type de sélénium n’est généralement pas utilisé en alimentation animale, parce que trop dispendieux, la prescription vétérinaire n’est pas reconnue par l’ACIA.

Les informations mentionnées ici et exigées sur les étiquettes par le gouvernement canadien, sont disponibles sur votre bon de livraison Agri-Marché, à chaque commande. Évidemment, l’étiquette de chaque sac arbore aussi ces informations. Si vous avez des questions sur le contenu d’une étiquette de produit, vous pouvez contacter votre conseiller avicole. Il se fera un plaisir de vous donner l’information ou de la trouver pour vous.

1 Ministère de la justice du Canada http://laws-lois.justice.gc.ca2 Informations relatives à ce qui représente un danger pour la santé humaine.3 Informations relatives à ce qui représente un danger pour la santé animale.4 Ne pas confondre la fibre brute avec les fibres détergents acides (ADF) et détergents

neutres (NDF), lesquelles sont utilisées en nutrition bovine.

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33Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

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Quoi de neuf dans la poule pondeuse ?Dans le précédent Agri-Nouvelles, nous avons présenté un résumé des conférences touchant la nutrition et la génétique, du Symposium de la compagnie Lohman. Dans le présent article, nous poursuivons en mettant en lumière certaines informations particulièrement intéressantes, abordées lors de cet événement.

Daniel Blais, technologueCOORDONNATEUR DES FERMES AVICOLESAGRI-MARCHÉ INC.

Éclairage DEL et économies potentielles

D’un point de vue économique, le choix de l’éclairage au moyen de la technologie DEL (Diode électroluminescente) est avantageux. L’énergie consommée par ce type d’éclairage est directement transformée en lumière, contrairement aux ampoules incandescentes. Dans le cas de ces dernières, près de 90 % de l’énergie est transformée en chaleur plutôt qu’en lumière. En ce qui concerne la longévité des ampoules DEL, on parle de 100 000 heures, soit 20 fois plus que les ampoules incandescentes.

Si l’on considère une durée du jour de 16 heures et un coût d’électricité de 0,08 $ par kW, il en coûtera 28,00 $ par an pour une ampoule de 60 Watts, alors qu’une DEL de 8 W ne coûtera que 3,75 $ par an. L’économie potentielle est donc de 24,25 $ par ampoule.

Spectre de lumière et effets sur les oiseaux

Les oiseaux perçoivent les spectres de lumière de trois manières : par la rétine de l’œil, par la glande pinéale et par l’hypothalamus. Les spectres bleu et vert de la lumière stimulent la croissance et produisent un effet calmant sur les oiseaux. Ils sont donc tout indiqués pour les poulets de chair. Le spectre rouge, quant à lui, permet une maturité sexuelle précoce, prolongeant le cycle de ponte et rendant les oiseaux plus actifs.

Des chercheurs ont voulu valider l’effet du spectre de lumière en utilisant une lignée de poules Leghorn White ayant un gène récessif causant la cécité : la Smoky Joe. Ces oiseaux aveugles ont la particularité de produire plus d’œufs et d’être plus précoces que les poules voyantes. Jusqu’à

l’âge de 14 semaines, les poulettes furent élevées avec huit heures de photopériode (ampoules incandescentes). À 15 semaines, ils remplacèrent les ampoules incandescentes par des DEL (rouges, blanches et vertes). À 20 semaines, ils augmentèrent la période de lumière à 14 heures pour les stimuler.

ÂGE AU NOMBRE DE JOURS PREMIER ŒUF POST-STIMULATION

Spectre rouge 165,9 +/- 1,3 24,9 +/- 1,3(toutes)

Spectre rouge 164,4 +/- 1,0 23,4 +/- 1,1(aveugles)

Spectre rouge 167,8 +/- 2,6 26,8 +/- 2,6(voyantes)

Spectre blanc 166,8 +/- 1,1 25,8 +/- 1,1(toutes)

Spectre blanc 166,8 +/- 1,7 25,8 +/- 1,7(aveugles)

Spectre blanc 166,8 +/- 1,2 25,8 +/- 1,2(voyantes)

Spectre vert 189,6 +/- 2,4 48,6 +/- 2,4(toutes)

Spectre vert 191,0 +/- 3,5 50,0 +/- 3,5(aveugles)

Spectre vert 188,3 +/- 3,3 47,3 +/- 3,3(voyantes)

On remarque donc que les poules ayant été soumises à un éclairage rouge ont été plus précoces. À l’opposé, celles ayant reçu un éclairage vert ont débuté leur ponte avec plus de 25 jours de retard, soit à 35 semaines.

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34 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

VOLAILLE

Bienvenue au sein de l’équipe Agri-Marché

Agri-Marché a le plaisir de vous annoncer la venue en poste de Monsieur Guillaume Rainville, à titre de conseiller en production avicole dans les secteurs de la Mauricie, de Lanaudière et des Laurentides.

Finissant du Cégep de Joliette en 2012 en gestion des entreprises agricoles et ayant grandi sur une ferme avicole à Saint-Jean-de-Matha, Guillaume complète présentement sa formation en production avicole chez Agri-Marché.

Nous souhaitons un bon succès à Guillaume dans la poursuite de sa carrière au sein d’Agri-Marché et au service des producteurs avicoles qu’il desservira sur son territoire.

PRODUCTION D’OEUFS

Spectre rouge 169 œufs

Spectre blanc 160 œufs

Spectre vert 127 œufs

En ce qui concerne la production, les pondeuses soumises au spectre d’éclairage rouge ont pris une avance de ponte de neuf œufs sur le spectre blanc, et de plus de 42 œufs sur le vert. Ainsi, lorsqu’on achète une ampoule DEL ou fluo-compacte, il est important de choisir le spectre approprié. Dans la pondeuse, il faudrait viser 2 500-2 800o K (warm light), ce qui correspond à un spectre se rapprochant de celui des ampoules incandescentes. Un spectre de plus de 3 000o K sera plus adéquat pour le poulet de chair (blue light).

Éclairage au démarrage des poussins

Il est démontré que les oiseaux perçoivent la lumière de trois manières (rétine, hypothalamus et glande pinéale). La compagnie Lohman préconise donc d’exploiter cette particularité au démarrage des poussins. Pendant les 7 à 10 premiers jours d’élevage, elle recommande un programme de lumière intermittent, composé de quatre cycles de quatre heures de lumière, suivi de deux heures de noirceur. Les oiseaux ressentant le changement physiologique qu’après un cycle de plus de quatre heures, les poussins se comporteront comme s’ils avaient bénéficié de 24 heures de clarté. Parmi les avantages cités, les poussins mangent et se reposent en même temps. Les plus faibles sont donc stimulés par les plus forts, pour boire et manger, d’où une meilleure uniformité et une mortalité réduite.

Ce symposium fut des plus intéressants. Il nous a permis de rafraîchir nos connaissances et d’adapter les nouvelles technologies tout en maximisant les résultats technico-économiques dans nos élevages de poules pondeuses.

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35Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

VOLAILLE

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Section Lactech

Ferme Carrierreportage

Ferme Guimondale

reportage

DOSSIER : BOURSES À LA RELÈVE LAITIÈRE LACTECH

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SECTION LACTECH

37Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Des jeunes producteurs laitiers soucieux d’optimiser la productivité de leur fermeEn janvier dernier, c’est avec fierté que Lactech, une société d’Agri-Marché et de Shur-Gain, a annoncé le nom des lauréates et des lauréats de la 3e édition des Bourses à la relève laitière Lactech. Sept bourses d’une valeur de 5000 $ chacune ont été remises à des jeunes entrepreneurs de la région. Ces derniers pourraient bénéficier d’un montant allant jusqu’à 2500 $ de plus, si leur investissement est financé par la Banque Nationale, un partenaire majeur de ce programme.

Les Bourses à la relève laitière Lactech visent à soutenir les jeunes producteurs laitiers dans la réalisation de projets ayant pour but l’amélioration de la rentabilité de leur entreprise. Parmi les projets soumis en 2012, l’agrandissement de stalles, l’optimisation des systèmes d’éclairage et de ventilation sont quelques exemples des correctifs mis en place. Bravo aux sept boursiers pour leur volonté d’améliorer leurs façons de faire. Découvrez ici leur projet.

L’édition 2013 des Bourses à la relève laitière Lactech a été lancée le 1er mars dernier. Nous invitons les jeunes producteurs laitiers à nous soumettre leur projet en communiquant avec leur représentant Lactech. Profitez de cette bourse pour soutenir vos investissements en productivité et améliorez votre compétitivité sur le marché.

Jean-Philippe Faucher, agr.DIRECTEUR DES VENTESLACTECH S.E.N.C.

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38 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

FERME DR DARIS CacounaPar Émilie Berthold, T.P.Conseillère en production laitière Lactech s.e.n.c.

Améliorer les soins des génisses et taures pour optimiser la reproduction et la production laitièreFrançois Daris, diplômé en production laitière, opère la ferme avec son père, Richard. Veiller aux bons soins quotidiens des animaux requiert la majorité de leur temps. La construction d’une rallonge à l‘étable existante est en cours pour solutionner les problèmes de reproduction et de production.

FERME AGRIBAR INC., Saint-ArsènePar Marianne Landry, agronome et Émilie Berthold, T.P., conseillères en production laitière Lactech s.e.n.c.

Le confort des animaux, garant de productivitéJoël Morneau est propriétaire de la Ferme Agribar avec son père Donat Morneau et sa mère, Céline Lebel. Au sein de leur troupeau constitué de 45 vaches, ainsi que d’une trentaine de génisses et taures, Joël a observé certaines améliorations à apporter à l’élevage des génisses. Ces améliorations passeront par l’aménagement d’un bâtiment inexploité, situé à proximité de l’étable actuelle.

L’espace insuffisant dans l’étable engendre certains problèmes, notamment chez les génisses et taures qui ne peuvent atteindre leur plein développement (ex. : blessures, acétonémie). Les vaches subissent aussi les aléas de ce manque d’espace, la gestion de leur alimentation étant difficile. Autre problème : la ventilation de l’étable est déficiente en raison de sa surpopulation.

Compte tenu que les installations du bâtiment principal de la ferme sont déjà exploitées à leur plein potentiel, Joël a élaboré un projet d’aménagement d’une étable inexploitée, achetée il y a quelques années. Grâce à ce projet, les vaches bénéficieront de plus de confort et leur productivité en sera optimisée. Cette vacherie (avec silo), située à proximité de la ferme, sera dédiée aux taures et génisses. Ajout d’un videur au silo, réaménagement intérieur pour en faire une

étable stabulation libre avec logettes, installation d’une raclette hydraulique automatisée, remplacement de la ventilation par un mécanisme de type tunnel, sont quelques exemples des améliorations qui seront apportées. Une section pour les jeunes veaux est aussi prévue. Également, des améliorations seront réalisées dans l’étable actuelle, principalement en vue d’accroître le confort des vaches.

En réalisant ce projet, Joël compte bien réduire les problèmes qui empêchent les animaux d’offrir leur plein potentiel. Il souhaite aussi augmenter la durée de vie productive des animaux. Au final, une augmentation de la production de lait moyenne par vache devrait en résulter.

François Daris

Donat Morneau, Céline Lebel et Joël Morneau

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39Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

FERME CARRIER INC. Sainte-HénédinePar Dominic Nolet, agronomeConseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.

Exploiter les nouvelles technologies agricoles pour optimiser la productionLes activités de Steve Carrier, à titre de propriétaire de la Ferme Carrier inc., sont récentes. Ses parents lui ont transféré la ferme à la fin de l’année 2012. Cette ferme est constituée de 85 têtes dont 40 vaches en lait. Diplômé en production laitière et soucieux d’assurer la pérennité de cette entreprise agricole, Steve a pour projet de construire une étable robotisée.

Auparavant, les vaches étaient en stabulation entravée. Les matelas sur lesquels logeaient les vaches étaient endommagés et devaient être changés. Il manquait d’éclairage, la ventilation n’était pas optimale et le logement des vaches, au niveau des stalles et de la mangeoire, devait être amélioré. Un bâtiment existant, servant à entreposer le foin, a donc été rénové et équipé à la fine pointe de la technologie, notamment avec un robot de traite pour accueillir les vaches et leur procurer un maximum de confort. De nouveaux matelas, ainsi que des améliorations aux systèmes d’éclairage et de ventilation contribueront à accroître le bien-être des animaux.

Concrètement, avec son projet, Steve compte augmenter la quantité de lait produite par vache et améliorer la performance des activités de reproduction. Il vise aussi à réduire le temps de travail relié à la traite, parce que ses parents souhaitent s’investir de moins en moins dans la ferme. La main-d’œuvre qualifiée étant difficile à trouver, l’automatisation de la traite représente pour lui une solution toute indiquée.

Avant les travaux de construction, en raison du manque d’espace dans l’étable, l’élevage des génisses se faisait à l’extérieur de celle-ci. Les taures étaient logées dans une petite bâtisse offrant quatre heures de lumière par jour et bénéficiaient de peu de chaleur. Quant aux vaches taries en préparation au vêlage, elles étaient logées dans la vacherie, dans des stalles entravées. Cet aménagement peu optimal apportait son lot de conséquences sur la productivité de la Ferme DR Daris. Par exemple, les hommes n’avaient pas assez de temps pour suivre les activités des taures et les inséminer au bon moment, causant ainsi trop de saillies par taure.

François est confiant que la construction d’une nouvelle étable permettra un meilleur suivi de la reproduction des génisses, une baisse des coûts d’élevage, ainsi qu’une augmentation de la production laitière, soutenue par l’achat de plus de kilos de quota. Les génisses et taures logées plus confortablement et le regroupement d’animaux devraient faciliter les soins effectués par François et son père. Ce projet de construction devrait permettre à la Ferme DR Daris d’optimiser aussi l’utilisation de ses équipements. Ultimement, François souhaite que ces investissements génèrent une croissance significative des revenus de la ferme.

Steve Carrier

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SECTION LACTECH

40 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

FERME CLAUDIE 2006Par Yves Landry, T.P.Conseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.

Accroître le confort et la santé des animaux pour augmenter la productivitéSébastien Landry et sa mère, Diane Lapointe, sont propriétaires de la Ferme Claudie (43 vaches). Conscient que l’aménagement de l’étable engendre des pertes de revenus, Sébastien souhaitait remédier à cette problématique en réaménageant le bâtiment.

Essentiellement, les vaches se retrouvaient en stabulation entravée et les conditions de logement des veaux retardaient leur croissance. La ventilation et l’éclairage déficients n’offraient pas le confort nécessaire au plein développement des animaux. Par exemple, l’humidité trop élevée entraînait occasionnellement des cas de pneumonie. Ces problèmes de santé généraient des pertes importantes pour la Ferme Claudie : augmentation des coûts de traitement, retards de croissance, augmentation de l’âge au premier vêlage et diminution de la durée de vie des animaux.

En réaménageant trois parcs de 4’x 6’ et deux de 4’ x 8’, les veaux gagneront en confort en période de vêlage. L’installation de nouveaux luminaires et de nouvelles fenêtres améliorera la luminosité de l’étable et par conséquent, la santé des animaux. Également, l’ajout de ventilateurs Energy Star contribuera à assainir l’air ambiant. Dans le cadre de ce projet, qui devrait être terminé l’automne prochain, Sébastien vise un accroissement de la rentabilité des activités de son troupeau, surtout en procurant plus de confort aux veaux. Il prévoit aussi le rachat graduel des kilos de la relève afin de préserver le quota de la ferme et probablement produire davantage.

FERME VERMOND ET FILS INC.Par Vincent CôtéConseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.

Maximiser le confort et le bien-être des animaux pour améliorer leur productivité et longévitéNicolas Ferland opère la Ferme Vermond et Fils avec sa conjointe Joannie, en plus de recevoir l’aide de son père Raymond. Diplômé en production laitière, Nicolas est propriétaire d’une soixantaine de vaches en lactation. Soucieux d’optimiser le confort de ses animaux et de maximiser la productivité de la ferme, Nicolas prévoit la construction d’une nouvelle étable en stabulation libre.

Actuellement, les stalles de la ferme, en stabulation entravée, sont trop petites, décloisonnées et mal équipées (sans matelas). Occasionnellement, des trayons sont écrasés, ce qui cause des pertes de revenus. Également, l’éclairage est insuffisant pour fournir l’intensité de lumière nécessaire aux vaches et espérer accroître leur consommation de matière sèche. Les abreuvoirs à palettes présentent un débit d’eau déficient et la ventilation est insuffisante, causant ainsi des pneumonies lors des redoux hivernaux.

En vue de régler les problématiques observées, Nicolas et Joannie procèderont à la construction d’une étable en stabulation libre. Cette dernière comportera un nombre de stalles adéquat pour éviter la surpopulation dans les groupes. Les stalles seront adaptées et équipées de matelas afin d’offrir le confort nécessaire à des vaches de 650 kilos. Ce confort accru devrait réduire de façon significative les trayons écrasés. L’ajout de fluorescents, permettant l’atteinte d’un minimum de 200 lux, devrait générer une augmentation de la production de lait, occasionnée par une hausse de la consommation des fourrages. De nouveaux équipements tels que des abreuvoirs contribueront à une meilleure alimentation en eau. Également, des ventilateurs additionnels serviront à contrer les grandes variations de température en hiver (réduction des pneumonies). Bref, les animaux dans un environnement amélioré profiteront de meilleures conditions pour produire. Nicolas, Joannie et Raymond devraient retirer des bénéfices importants grâce à ces améliorations.  

Joannie Furlotte, Nicolas Ferland et la petite Maryka

Claude, Sébastien Landry et Diane Lapointe

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41Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

FERME ROLLAND BISSON Sainte-Marguerite-de-DorchesterPar Jacques Roy, technologueConseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.

Un réaménagement et une rallonge pour augmenter l’efficacité de l’étableAssurant la relève de la ferme de son père et de ses oncles avec plus de 100 vaches, Mathieu, agronome, a constaté que la traite effectuée dans deux bâtiments adjacents diminuait grandement l’efficacité de cette tâche. Également, le confort des vaches était déficient : matelas et stalles désuets, absence de tuiles à l’avant empêchant d’augmenter la conservation de la RTM. L’espace restreint et la manière de gérer le fumier (type liquide, sur dalot profond) ne permettaient pas d’utiliser de litière sous les vaches. Ainsi, la destruction de la vieille étable et la construction d’une rallonge à la vacherie a permis d’augmenter l’efficacité de la Ferme Rolland Bisson.

Auparavant, l’aménagement des lieux laissait peu de temps pour suivre les activités de production laitière. Au nombre des améliorations apportées à l’étable, on retrouve, entre autres, un dalot et un piston permettant de mettre de la litière avec un nouveau hache paille, des stalles de type suspendues, un muret de ciment de 8 po de hauteur, de la tuile en avant des vaches, des dresseurs, des attaches queues; ce qui accroît le confort et la propreté, tout en réduisant le temps de main-d’œuvre accordé à l’entretien. Le débit d’eau amélioré procure une meilleure alimentation et la luminosité accrue contribue au bien-être des animaux.

Mathieu a fait l’acquisition d’un incubateur pour cultiver les souches de mammites présentent dans le troupeau, en vue de mieux les traiter. Un nouvel équipement de traite et un système de gestion informatisée (logiciels DSA et DeLaval) contribuent aussi à accroître les performances de la Ferme Rolland Bisson. Bref, les animaux sont en meilleure santé et l’âge moyen du troupeau est augmenté, conséquemment, la production de lait est optimisée.

FERME GUYLOU Saint-MagloirePar Vincent CôtéConseiller en production laitière Lactech s.e.n.c.

Reconstruction d’une étable et amélioration du bien-être des animauxMarc-André et Christian Lapointe représentent la 6e génération de propriétaires de cette ferme familiale, constituée d’une soixantaine de vaches. En mars 2012, un incident a détruit un bâtiment abritant une partie du cheptel laitier et les génisses; son toit s’est effondré sur le plafond de l’étable. Pas de pertes d’animaux, mais la reconstruction d’une étable était nécessaire afin de poursuivre les activités de la Ferme Guylou.

Avant la réalisation du projet, la ventilation et l’éclairage étaient insuffisants, en plus de l’entrée d’air inadéquate. Conséquemment, les vaches souffraient de la chaleur en été et l’hiver, de l’humidité lors de redoux. Le stress de la chaleur causait des pertes de production de lait et l’humidité, des pneumonies. L’ancienne étable nécessitait donc des améliorations afin d’augmenter la productivité de l’entreprise.

Dans le cadre de la reconstruction de l’étable, Marc-André et Christian ont effectué les correctifs nécessaires, soit l’installation d’une ventilation tunnel avec plus de ventilateurs et une entrée d’air adéquate. Également, ils ont amélioré l’isolation des murs et du plafond et mis en place un système d’éclairage plus efficace. L’ensemble de ces améliorations permettent d’augmenter le bien-être des animaux et la consommation de matières sèches, par conséquent, la production de lait. Par ailleurs, la capacité du nouveau système d’éclairage contribue aussi à réduire l’âge au vêlage des génisses et procure un meilleur suivi de la reproduction. À ce jour, Marc-André et Christian constatent déjà des gains de productivité significatifs. Mathieu Bisson

Marc-André et Christian Lapointe

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42 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

L’élevage des veaux avant le sevrage, ce qui se passe sur le terrain !L’été dernier, au cours de mon stage chez Lactech, j’ai eu la chance d’élaborer un projet portant sur l’élevage des génisses de remplacement en pré-sevrage. J’ai étudié les méthodes d’élevage de 24 fermes sélectionnées au hasard, et établi des liens entre les méthodes d’élevage et le poids des génisses, à deux mois.

En ce qui a trait au poids à deux mois, l’objectif est de doubler le poids à la naissance. Pour des génisses Holstein, on parle de 86 kg puisqu’on estime qu’un veau naissant pèse plus ou moins 43 kg.

L’importance du colostrum et son administration

Le colostrum a une très grande importance pour le futur de la génisse. C’est lui seul qui peut fournir l’immunité au veau, dans les premières semaines de vie. Rappelons que le veau nait sans immunité, ce qui est très différent des humains. Trois points sont essentiels pour l’administration du colostrum : la quantité, le temps et la qualité du premier repas.

En ce qui concerne la quantité de colostrum, la recommandation est de 3 à 4  L au premier repas, servi au plus tard dans les 4 à 6 heures suivant la naissance du veau. On préconise l’administration d’un colostrum de qualité le plus rapidement possible. Toutefois, 66  % des producteurs observés donnent seulement 2 L au premier repas. Ce qui est remarquable, c’est que ceux ayant obtenu les meilleurs résultats pour le poids sevrage sont ceux qui en ont donné 3 à 4 litres. Concernant le temps auquel le colostrum est administré, 75  % des producteurs le donne avant 6 heures de vie, les autres attendent à la prochaine traite.

Nous avons toutefois observé que la qualité du colostrum représente un problème, un seul producteur testait celle-ci. Sans équipement, il est impossible de savoir si un colostrum est bon ou non. Il n’est pas possible de le voir, de le sentir ou de le toucher, et il n’y a pas de règle absolue disant qu’un troisième veau va produire un bon

colostrum. Il y a beaucoup de facteurs qui font varier sa qualité, dont le système immunitaire, les antécédents de maladies, l’alimentation, la quantité de colostrum produit (effet de dilution des anticorps), l’âge de la vache et j’en passe!

Sur le marché, il existe deux équipements pour tester la qualité du colostrum : le colostromètre et le réfractomètre (image). Le premier, vendu 35  $, est disponible à L’Outilleur Agricole, il est peu dispendieux mais très fragile. Quant au réfractomètre, il est disponible au même endroit et vendu 100 $, mais il est rapide, solide et fiable. Si vous décidez de vous acheter un réfractomètre, parlez à votre représentant pour avoir les valeurs et qu’il vous indique le bon modèle à acheter. Par ailleurs, si vous testez le colostrum, il serait bien de le congeler, idéalement dans des sacs refermables allant au congélateur. Un litre se décongèle en 20 minutes dans l’eau tiède! Une réserve de colostrum peut vous éviter bien des tracas si une vache a un mauvais colostrum, ou s’il est minuit et que vous ne voulez pas traire votre vache.

Pour l’administration du colostrum, la bouteille est utilisée par plus de 66 % des producteurs. Il s’agit de l’outil le plus recommandé car le veau absorbe mieux le colostrum en tétant. Par contre, certains veaux sont trop faibles ou trop têtus pour téter, et le gavage peut représenter une option sans danger… À condition qu’ils soient bien entraînés !

Le lait de remplacement

La majorité des producteurs observés dans le cadre de cette étude utilisait du lait en poudre. Ce dernier est plus facile à utiliser que le lait entier, puisqu’il apporte une plus grande stabilité en composition. Par conséquent, le lait en poudre

Annick GagnonÉTUDIANTE EN AGRONOMIE – 4e ANNÉEUNIVERSITÉ LAVAL

Réfractomètre

Page 43: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

43Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

POIDS À 2 MOIS POIDS À 6 MOIS HAUTEUR À 6 MOIS NOMBRE DE VEAUX

Moyenne des 24 fermes 85 kg 190.6 kg 111.1 cm 512

Moyenne 20 % inférieur 74.7 kg 167.7 kg 104.3 cm -

Moyenne 20 % supérieur 93.3 kg 217.4 kg 117.3 cm -

En terminant, je tiens à remercier tous les producteurs qui m’ont accueillie à bras ouverts. Je me trouve très choyée d’avoir pu réaliser un si grand projet et d’avoir été si bien encadrée par l’équipe Lactech. Un gros merci à tous! Et n’oubliez pas que si vous avez des questions, votre représentant Lactech est là pour vous répondre.

offre une alimentation plus stable pour les veaux. De plus, au prix actuel du lait, il est moins coûteux d’acheter le lait en poudre que d’utiliser son propre lait alors qu’on peut le vendre.

La quantité de lait offerte aux veaux variait grandement chez les producteurs (graphique 1). Il est donc impossible de comparer les méthodes d’élevage observées, puisque la concentration en poudre varie tout autant (graphique 2). À cet effet, la recommandation de Shur-Gain, pour les laits en poudre, est de 150 g/L, quantité qui devrait être respectée. Des concentrations inférieures à 90  g/L sont dangereuses pour les veaux puisque le lait ne caille pas. Par ailleurs, il ne faut pas aller à plus de 160 g/L, car nous dépassons alors les concentrations du lait entier. Selon les résultats obtenus dans le cadre de notre étude, lesquels sont appuyés par d’autres

études, nous recommandons de 8 à 9 L de lait, concentré à 150 g/L, ce qui fait au moins 1,2 kg de poudre par jour.

La méthode de fabrication semblait aussi présenter un problème chez plusieurs producteurs. Il ne faut pas utiliser d’eau bouillante quand on fabrique le lait, car des températures plus élevées que 55 à 60°C le « brisent »… Elles dénaturent la protéine en brisant les molécules de gras. La recommandation est de chauffer l’eau à 42-45°C et de refroidir un peu l’eau à la fin pour la servir autour de 38°C. Des thermomètres à viande se vendant à moins de 15 $ dans les magasins peuvent être utilisés pour vérifier la température. Sinon, dites-vous que vous devez toujours être capable de mettre votre main dans l’eau!La période de sevrage

Près des deux tiers des fermes font le sevrage à huit semaines. Il doit être fait vers l’âge de sept à huit semaines, à condition que les veaux ingèrent de 1 à 2 kilos de moulée par jour, pendant plus de trois jours consécutifs. Il existe plusieurs méthodes de sevrage et la plus populaire est de diminuer la quantité de lait. En fait, il faut y aller progressivement. Il faut laisser quelques jours au veau pour s’habituer, en diminuant la quantité de lait ou en éliminant un repas. Autrement, un sevrage drastique peut mener à des pertes de poids, le temps que le veau s’adapte à sa nouvelle alimentation.

L’introduction de l’eau

L’eau est aussi essentielle au développement du rumen. N’oubliez pas que le lait va dans la caillette et que l’eau, la moulée et le foin vont dans le rumen. Ce dernier a besoin d’eau pour que la fermentation de la moulée s’effectue. Elle doit donc être servie à la naissance, être propre et changée quotidiennement. Il faut faire attention à ne pas servir l’eau immédiatement après le lait, et de rincer les chaudières à lait, si on met l’eau dans celles-ci. Vous diminuez ainsi la prolifération de bactéries. Plus de la moitié des producteurs servent l’eau au cours de la première semaine, bien que certains attendent au sevrage pour en donner.

Les résultats de notre étude

Pour les 24 fermes, c’est plus de 500 veaux qui ont été pesés et mesurés à 2 et 6 mois. La moyenne obtenue des poids à 2 mois est de 85 kg, ce qui est un peu inférieur au poids visé. Le tableau suivant illustre bien les résultats.

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‹100 100 à 124 125 à 149 150 à 180

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Graphique 2 : Concentration en grammes de poudre par litre de solution

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4L 5L 6 à 6.5L 7L 8L 9L 10L 11L 12L

Graphique 1 : Quantité maximale de lait par jour

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SECTION LACTECH

44 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

UNE AUTRE FACETTE DE L’AUGMENTATION DU PRIXDU CARBURANT

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Le meilleur lait est produit à Sainte-HénédineLe 25 janvier dernier, au Château Frontenac de Québec, Agropur rendait hommage à quinze de ses membres qui, au cours de la dernière année, ont obtenu les meilleurs résultats quant à la qualité de leur lait. Pour le secteur Chaudière-Appalaches, la Ferme Gagnonval de Sainte-Hénédine, propriété de Daniel Gagnon et Isabelle Lahaie s’est classée au premier rang. Par la même occasion, l’entreprise a été intronisée au programme Club de l’Excellence d’Agropur.

FÉLICITATIONS ! Isabelle Lahaie et Daniel Gagnon de la Ferme Gagnonval inc. de Sainte-Hénédine, accompagnés de M. Darie Gagné,

membre du Conseil d’administration d’Agropur

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SECTION LACTECH

45Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Quels sont vos coûtsde fourrages?

Est-ce que vous connaissez vos coûts de fourrages? Ça vaudrait la peine, si vous voulez prendre de meilleure décision et travailler sur les bonnes affaires!

Tableau 1 : Coût de production du foin et ensilage de plantes pérennes en 2011

MOYENNE 70 % SUPÉRIEUR 20 % SUPÉRIEUR 20 % INFÉRIEUR

Nombre de fermes 581 407 116 116

Rendement (t. M.S./ha) 5.9 6.3 6.8 4.8

Prix cible ($/t. M.S.) 221 $ 190 $ 152 $ 315 $

Tableau 2 : Coût de production de l’ensilage de maïs en 2011

MOYENNE 70 % SUPÉRIEUR 20 % SUPÉRIEUR 20 % INFÉRIEUR

Nombre de fermes 351 239 59 76

Rendement (t. M.S./ha) 11.0 11.1 11.0 10.8

Prix cible ($/t. M.S.) 193 $ 183 $ 169 $ 216 $

Source : Agritel Web

Note : Les entreprises sont classées selon le prix cible par tonne de M.S de leurs fourrages, qui correspond à peu près au coût de production.

Merci à Monsieur Alain Fournier, agronome, conseiller en production laitière au bureau du MAPAQ de Nicolet pour nous avoir transmis ces informations.

Lorsqu’on parle de coût d’alimentation, tout le monde ou presque a le réflexe de penser à coût de concentrés. On oublie souvent le coût des fourrages. Pourquoi? Parce qu’on ne les connaît pas! C’est beaucoup plus facile de compter le coût de concentrés que le vrai coût d’une tonne d’ensilage. Mais rappelez-vous que 60 % de la ration, c’est des fourrages! De connaître son coût, mais surtout d’avoir de bons coûts de fourrages peut faire toute la différence, surtout quand on regarde les tableaux ci-bas qui reprennent les derniers coûts de production des fourrages pour l’année 2011 en provenance de la banque d’information Agritel. Comme vous pouvez le constater, il existe une très grande variabilité entre les fermes. Il y a beaucoup à faire pour réduire le coût de production des fourrages au Québec.

Page 46: Agri-Nouvelle - Avril 2013

Le Programme Bon Départ Double Protection comprend : DEUX PRODUITS

UN TRAITEMENT CONVENTIONNEL AU TARISSEMENT.

L’APPLICATION DU SCELLANT ORBESEAL.

Les vaches débutent le protocole au tarissement lorsqu’elles reçoivent le traitement antibiotique de tarissement et OrbeSeal.

Le Programme Bon Départ Triple Protection comprend : TROIS PRODUITS

3 DOSES DU VACCIN ENVIRACOR‡ J-5.

UN TRAITEMENT CONVENTIONNEL AU TARISSEMENT.

L’APPLICATION DU SCELLANT ORBESEAL.

Les vaches débutent le protocole au 7e mois de gestation lorsqu’elles reçoivent la première dose de Enviracor‡ J-5.

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MC Zoetis est une marque de commerce de Zoetis Inc. ou de sa filiale et est utilisée sous licence par Zoetis Canada. Toutes les marques de commerce sont la propriété de leurs titulaires respectifs. ©2013 Zoetis Inc. Tous droits réservés. IMM JADP01 0213 F

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Consultez votre médecin vétérinaire pour savoir comment le Programme Bon Départ au tarissement de Zoetis peut vous aider à atteindre vos objectifs au niveau du comptage des cellules somatiques à la prochaine lactation.

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SECTION LACTECH

47Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Diminuer l’impact économique de la mammite cliniqueToutes les études portant sur l’impact économique de la mammite bovine sont unanimes : la mammite coûte cher ! Combien ? Le Dr Jérôme Carrier, dans une analyse présentée au Symposium des bovins laitiers 2009, a estimé que la ferme laitière québécoise moyenne pourrait récupérer environ 250 $ par vache par année. La mammite clinique constituant environ 20 % de ce montant. Cet article présente le détail des pertes causées par la mammite clinique dans votre troupeau, ainsi qu’un programme pour diminuer celles-ci.

Le tableau 1 présente l’estimation faite, en 2009, des coûts directs engendrés par un cas type de mammite clinique. Le coût total moyen, en excluant celui de la réforme prématurée, était alors estimé à 345  $ par cas observé. Le coût de la réforme causée par la mammite, en tenant compte de la valeur résiduelle à vie des vaches au moment de la réforme, était estimé à 52,00  $ par cas clinique. Ce qui porte donc le coût total d’un cas de mammite clinique à une moyenne de 444  $. Une majoration de 10  %, attribuable à

l’augmentation de la valeur du lait et des intrants en santé du pis, porterait l’estimation du coût à environ 504 $, en 2013. Cette évaluation pourrait cependant être considérée conservatrice à certains égards.

Premièrement, une diminution de production de 230 kg, pour une lactation de 305 jours, avait été utilisée dans l’analyse de 2009. Or, des études récentes ont estimé que la perte de production consécutive à un 1er cas de mammite était de 400 à 1 100 kg pour la lactation en cours. La différence pour la sévérité des signes cliniques et les agents pathogènes impliqués explique en bonne partie l’écart observé. Néanmoins, la valeur de la diminution de production pourrait donc atteindre 500 $ en utilisant la valeur nette du lait de 48 $/ hl, utilisée pour l’analyse de 2009. L’estimation de 2009 n’avait pas non plus tenu compte du coût du diagnostic bactériologique, soit environ 15  $ par cas. Une mesure qui est non seulement recommandable pour la santé du troupeau, mais aussi dans le contexte d’utilisation responsable des antibiotiques. La recherche a aussi démontré que la mammite clinique affecte les plus hautes productrices. La perte de potentiel génétique, occasionnée par la réforme prématurée et la mortalité de ces vaches, pourrait être significative bien que difficilement quantifiable.

Le tableau 1 présente ce qui pourrait être une estimation vraisemblable du coût d’un cas de mammite clinique, en 2013. Pour un troupeau de 60 vaches, avec une moyenne de lactation de 9 000 kg, au sein duquel 12 vaches souffrent de mammite clinique, le coût total serait d’environ 173,48 $ par vache ou 10 408 $ pour le troupeau.

Paul Baillargeon, DVM, M. Sc.DIRECTEUR DES SERVICES TECHNIQUES, DIVISION BOVIN, ZOETIS

Tableau 1 : Coût moyen d’un cas de mammite

2009 2012

Coût du traîtement 38,00 $ 41,80 $

Coût de la culture 14,00 $ 15,40 $

Retrait de lait 90,00 $ 99,00 $

Mortalité 63,00 $ 69,00 $

Impact sur la reproduction 77,00 $ 84,70 $

Réforme prématurée* 52,00$ 57,00 $

Baisse de production 110,00 $ 500,00 $

Total 444,00 $ 867,00 $

Pour un troupeau de 60 vaches avec une incidence de 0,2 5 328,00 $ 10 408,00 $

Coût de la mammite par vache à risque 89,00 $ 173,00 $

Perte récupérée si l’incidence diminue de 50 % 2 664,00 $ 5 204,00 $

Récupération par vache 44,00 $ 87,00 $

Par Hectolitre de lait produit 0,47 $ 0,91 $

*Si 20% de la réforme prématurée est occasionnée par la mammite clinique.

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SECTION LACTECH

48 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

Une diminution de 6 cas (50 % de l’incidence) génèrerait donc un gain d’environ 5 204 $ pour le troupeau ou 0,91 $/hl de lait produit. Cette estimation est obtenue en utilisant les valeurs d’incidence moyennes de la mammite clinique pour le Québec, soit environ 20 %. Elle n’inclut pas les pertes engendrées par les infections mammaires sub-cliniques présentes dans ce troupeau et le bénéfice obtenu serait évidemment supérieur pour tous ceux qui ont une incidence de mammite plus élevée ou un nombre de vaches plus grand.

Solution pour diminuer la fréquence de la mammite clinique

Les mesures de régie de la santé du pis au tarissement, sont particulièrement importantes en raison de leur impact sur la fréquence de la mammite clinique, en début de lactation. L’analyse de la mammite clinique et du comptage des cellules somatiques pour votre troupeau, avec votre médecin vétérinaire, vous donnera une bonne idée de l’efficacité des mesures que vous utilisez. Trois mesures touchant la période de tarissement ont démontré leur importance pour contrer la mammite, en début de lactation :

• Le traitement au tarissement de toutes les vaches, avecNovodry® Plus ou SpectramastMD DC, traite les infections présentes en fin de lactation, avec plus de 80 % de succès.

• L’administrationduscellantOrbeSeal®; ceproduitpermetde prévenir les infections d’origine environnementale. Il a diminué de 25 % l’incidence de mammite clinique au cours des 3 premiers mois de lactation, selon une étude effectuée dans 13 troupeaux québécois. Pour les mammites à E. coli en particulier, cette diminution a été de 39 %.

• La vaccination par Enviracor®J­5 avec le protocolerecommandé de 3 doses diminue d’environ 75 % l’incidence de mammite à E. coli au cours des 3 premiers mois de lactation, tout en diminuant la sévérité et la durée des cas qui surviennent.

Pour les troupeaux éprouvant des problèmes de mammite clinique en début de lactation, en mettant en place ces 3 mesures, il est possible d’obtenir une diminution de plus de 50 % du nombre de cas.

Bon Départ pour diminuer la mammite en début de lactation

Le programme « Bon Départ » proposé par Zoetis est disponible auprès de votre médecin vétérinaire. Il intègre ces 3 mesures à votre programme de prévention de la mammite. Il est offert en 2 versions :

• «DoubleProtection»estunprogrammedebasepermettantde traiter les infections présentes au tarissement et de prévenir celles survenant entre le moment du tarissement

et le vêlage. Le Programme intègre, pour le traitement au tarissement, un antibiotique à action prolongée (Novodry® Plus, SpectramastMD DC) et OrbeSeal®.

• «Triple Protection » ajoute la protection pourE. coli parla vaccination Enviracor®J-5 au programme « Double Protection ». Ce programme prévoit une compensation pour chaque cas de mammite à E. coli, survenant au cours des 2 premiers mois de lactation et confirmée par une culture bactériologique.

Santé du pis : mieux connaitre l’état de votre troupeau

Un dossier complet sur la santé du pis comprend les données individuelles du CCS mensuel. Il devrait aussi inclure des informations sur la fréquence et sur la nature des infections causant les cas de mammite clinique survenant dans votre troupeau. Malheureusement, la portion « Mammite clinique » du dossier est souvent moins documentée, voire absente pour beaucoup de troupeaux.

Dans le but d’améliorer le dossier « Santé du pis » des troupeaux participants, Zoetis supportera le coût d’une culture bactériologique pour tous les cas de mammite clinique survenant dans les 2 premiers mois de lactation. Ce support à la régie de la santé de votre troupeau s’applique à tous les utilisateurs de « Bon Départ » qui s’enregistreront par le biais de leur médecin vétérinaire. L’analyse de ces informations supplémentaires vous permettra de choisir l’option «  Bon Départ » la plus appropriée à votre situation et ainsi de mieux contrôler les effets néfastes de la mammite clinique en début de lactation, dans votre troupeau. Consultez votre médecin vétérinaire ou un représentant de Zoetis pour les détails de ce programme.

Bref, la mammite clinique constitue une perte de revenus importante pour beaucoup de troupeaux. De façon réaliste, on peut estimer que les troupeaux présentant une incidence de mammite clinique supérieure à la moyenne de 20 % de 1er cas, pourrait récupérer 87 $ par vache en lactation; s’ils parvenaient à diminuer de moitié le nombre de vaches atteintes. Le programme « Bon Départ » de Zoetis vous permettra de diminuer vos pertes, tout en améliorant la qualité de votre dossier « Santé du pis ». Vous serez ainsi en mesure de prendre de meilleures décisions de régie.

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SECTION LACTECH

49Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Additifs à fourrAgesDes outils incontournables pour la qualité de vos fourrages« La recherche, au cours des 10 dernières années, a clairement démontré qu’un préservatif efficace rapportera un retour sur l’investissement de 3 à 6 pour 1 »

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SECTION LACTECH

50 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

Mieux s’outiller pour augmenter sa rentabilitéHolstein Québec est là pour vous !Le métier de producteur laitier n’est plus ce qu’il était. Aujourd’hui, les producteurs doivent être de vrais gestionnaires pour arriver à rentabiliser leur entreprise à tous les niveaux, du champ jusqu’à l’étable. Toutefois, la principale source de revenu d’une ferme laitière n’a pas changé, il s’agit encore et toujours du « LAIT ». Avez-vous déjà songé à la génétique de vos vaches, à leur potentiel et à comment elles l’expriment? Plusieurs outils sont disponibles pour vous aider à augmenter la rentabilité de votre élevage, mais sont-ils utilisés à leur plein potentiel ?

Poser les bonnes questions aux bonnes personnes

Une vache est malade ? Vous appelez le vétérinaire. Vous voulez ajuster la ration ? Vous demandez à votre conseiller en alimentation de passer. Vous avez une question relative à votre PAEF ? Vous vous référez à votre agronome. Enfin, si vous avez besoin d’aide concernant l’enregistrement, la classification, la vente ou l’achat d’animaux, la promotion de votre élevage, la sélection, les choix de taureaux ou les tests génomiques, à qui vous adressez-vous ? À vos conseillers Holstein Québec ! Nous sommes en mesure de vous aider lorsque vous avez des interrogations concernant nos services et ceux d’Holstein Canada. Nous pouvons également vulgariser et expliquer les nouvelles technologies disponibles concernant la génétique et offrir des formations spécialisées..

La classification

Saviez-vous que l’emphase des caractères, dans la cote finale donnée par le classificateur, est proportionnelle à l’impact sur la longévité de la vache ? En effet, le but premier de la classification n’est pas seulement de coter l’animal selon les différentes parties de son anatomie, mais surtout d’identifier les animaux qui seront potentiellement plus durables au sein du troupeau. Des études réalisées par Holstein Canada ont même démontré que la production de lait moyenne des vaches, à la première lactation, était positivement corrélée avec leur pointage à la classification. Le même phénomène est également observé, chez ces mêmes vaches, avec leur nombre de lactations. Vous pouvez observer ces chiffres évocateurs présentés au tableau 1.

Myriam CôtéCONSEILLÈRE DU SECTEUR ESTHOLSTEIN QUÉBEC

Tableau 1 : Production moyenne en première lactation et production à vie par rapport aux cotes finales de classification en première lactation

COTES FINALES 305 LAIT 305 GRAS 305 PROTÉINE NOMBRE DE PRODUCTIONEN 1re LACTATION (KG) (KG) (KG) LACTATIONS À VIE (KG)

60-64 8243 313 263 1,7 14 031

65-69 8383 316 268 2,1 18 524

70-74 8482 320 272 2,3 20 774

75-79 8710 330 279 2,7 24 961

80-84 9001 342 289 3,1 30 631

85-89 9558 370 309 3,7 42 230

Source : Holstein Canada

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51Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

Attention ! Il est toutefois très important de se rappeler que la conformation est globalement héréditaire à 25 %. Ainsi, les ¾ de la conformation de vos vaches sont contrôlés par la « Régie ». C’est en majeure partie leur environnement qui leur permettra (ou non) d’exploiter leur plein potentiel génétique.

Les pieds et membres, la locomotion et l’épreuve

Saviez-vous que les problèmes de pieds et membres étaient la 3e principale cause de réforme au Québec, derrière les problèmes reproducteurs et de mammite? Source : Brisson, 2004. Le stade physiologique de l’animal, l’alimentation, les maladies systémiques, la régie et la « Génétique » sont des facteurs de prédisposition aux boiteries. Le dernier facteur nommé est celui qui nous intéresse. En effet, la conformation des pieds et membres contribue largement à la probabilité de survie fonctionnelle des animaux. Toutefois, l’héritabilité relative de ceux-ci n’est que de 15 %. Il est d’autant plus important de protéger les pieds et membres lorsqu’on effectue un croisement.

Vous devez également avoir remarqué que sur la feuille de classification, un critère appelé « Locomotion » est évalué à titre de recherche, mais n’est pas comptabilisé dans le pointage final. La vue arrière des membres arrières, semble l’aspect anatomique des pieds et membres qui influence le plus l’indice de locomotion. Par conséquent, une vache ayant une vue arrière des membres arrières idéale, aura tendance à mieux se déplacer. Soyez vigilants lors du choix de taureaux, portez une attention particulière à ce critère… Surtout si vos vaches ont à se déplacer pour aller à la mangeoire et se faire traire.

Le choix de taureau peut donc être un outil pour améliorer les performances de votre troupeau. En effet, le graphique  1

l’illustre très bien. Plus l’épreuve d’un taureau est haute en conformation, plus le pointage final moyen de leurs filles est haut. Comme il a été précédemment démontré, plus le pointage final d’une vache en première lactation est haut, plus ses performances de production ont tendance à être élevées, et plus elle effectuera de lactations au sein du troupeau. Il s’agit donc d’un retour sur votre investissement !

Source : CDN

En conclusion, la classification des vaches s’avère un outil qui permet de sélectionner des sujets qui ont le potentiel de produire longtemps dans un troupeau; malgré qu’il y ait beaucoup de travail à faire pour améliorer la conformation des pieds et membres chez nos vaches. Toutefois, il faut se rappeler que les maladies ne sont pas nécessairement reliées à la structure ou à la conformation des pieds et membres; la «  Régie  » joue, encore et toujours, un rôle important dans la santé des vaches et dans l’expression de leur potentiel génétique. Tellement d’outils et de ressources sont à votre disposition, utilisez-les pour tirer le meilleur de votre troupeau !

Graphique 1 : Pointage final prévu en première lactationselon l’épreuve du père pour la conformation

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Épreuve du père

80-84

75-79

70-7485 ou plus69 ou moins

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30

40

50

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80

-10 -5 0 5 10 15 20

Le courrier à Ti-Mé

Salut Ti-Mé,

Q : La dernière fois, tu nous as parlé de Vivalto comme étant la révolution dans le domaine de l’alimentation des vaches laitières! Le Vivalto, ça vient d’où? Comment je peux en avoir?

R : C’est la révolution! +2,7 kg de lait de 0 à 200 jours en lactation! Un retour sur l’investissement de 23 pour 1!! Y’a pas beaucoup d’investissements qui rapportent du 23 pour 1, y’a seulement le Vivalto!! Si vous avez assisté à la journée d’information Lactech de Saint-Isidore, vous avez tout compris. Le Vivalto, vous pouvez toujours en avoir auprès de Lactech, mais en réalité, ce sont les Italiens qui en contrôlent la fabrication et la distribution. Lors de cette journée, on a vu les frères Tony et Antonio Victorio, qui sont les fondateurs du Vivalto. En fait, ils ont pris la recette de la Mamma en Italie! Tony et Antonio sont très forts sur les enveloppes brunes et les pots de vin, ce sont les prochaines vedettes de la Commission Charbonneau. Pour vous en procurer, allongez quelques billets à Tony et Antonio parce que Vivalto, c’est Vivement payant!

Ti-Mé, le grand ami de Tony et Antonio!

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52 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

Pascale Maheu, agr.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

L’histoire

L’entreprise a été acquise en décembre 1992. À cette époque, le lot comprenait l’étable, la maison et le garage. Bien que le bâtiment laitier ait plus de 20 ans,

aucune rénovation ne fut effectuée durant les dix premières années d’exploitation. Durant les années 2000, quelques améliorations ont été apportées afin de maximiser le confort des vaches et, par le fait même, leur production. Les stalles ont donc été refaites puisque les anciennes avaient seulement 3,5 pieds de largeur. Une mangeoire de plastique, des tapis et des abreuvoirs ont également été ajoutés dans ce même but. De plus, l’espace dans le bâtiment a été maximisé afin d’accueillir des stalles supplémentaires sans faire d’agrandissement. Ainsi, la capacité d’accueil de vaches en lactation est passée de 40 à 50 vaches. Au cours des années suivantes, l’entreprise s’est dotée d’une étable en stabulation libre pour les taures, d’une fosse et d’un silo hermétique pour le maïs-grain.

La Ferme Guimondale est la propriété de Damien Guimond et de Chantal Lepage. Elle est située à Saint-Édouard dans la MRC de Lotbinière. Le troupeau est constitué de 45 vaches Holstein et d’autant de sujets de remplacement. L’entreprise est exploitée par les deux propriétaires ainsi que leurs fils, Steven et Étienne.

Étable à ciel ouvert : La Ferme Guimondale fait peau neuve

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53Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTON LACTECH

Une société de et

SECTION LACTECH

2012 : amélioration des installations

Au cours de l’été 2012, le bâtiment laitier a été agrandi et entièrement reconstruit. Au fil des ans, l’isolation était devenue déficiente et la structure du bâtiment s’était affaiblie, compromettant la sécurité du troupeau et des propriétaires. Ainsi, les propriétaires ont décidé de détruire le bâtiment et de rebâtir une nouvelle étable, tout en laissant les vaches sur place. Le toit du bâtiment et les murs ont donc été enlevés, laissant les vaches au grand air pendant quelques jours.

Les températures chaudes de l’été 2012 ont incommodé quelque peu les vaches qui ont dû être arrosées afin d’abaisser leur température. Néanmoins, malgré les modifications effectuées et ce, sur une période de plusieurs semaines, les performances du troupeau en termes de production, de santé et de reproduction, n’ont pas été affectées de façon significative. La nouvelle étable mesure désormais 65’ x 154’. Du plastique recouvre maintenant les murs et le plafond du bâtiment de façon à faciliter le nettoyage. De plus, l’installation de nouveaux luminaires a permis d’optimiser la luminosité devant les vaches. La ventilation a également été améliorée en ajoutant des ventilateurs de type tunnel. Les entrées d’air ont aussi été augmentées et un système de panneaux a été installé afin de mieux régler la température du bâtiment.

Ayant pris la décision d’agrandir, Damien Guimond et Chantal Lepage ont décidé de rapatrier les taures dans le même bâtiment que les vaches laitière. Ainsi, tous les animaux sont au même endroit et cela facilite la régie. Les taures sont logées en stabulation libre. Un système de cornadis a été installé pour faciliter les opérations sur les animaux. Une section peut aussi accueillir les vaches taries qui auraient des problèmes de membres. L’ancienne étable à taures servira d’entrepôt pour les balles rondes de foin sec. Une section a également été aménagée pour loger les génisses. Des parcs de 4’ x 5’ ont été installés et ceux-ci sont amovibles afin d’en faciliter le nettoyage.

En matière d’alimentation, les vaches en lactation sont nourries d’ensilage de foin en balles rondes, de foin sec en balles rondes, de maïs-humide et de supplément. La ferme est autosuffisante en fourrages et en maïs-grain. En plus des cultures mentionnées précédemment, la ferme cultive de l’orge pour la paille ainsi que du soja.

La classification du troupeau est de 1 EX, 19 T.B., 15 B.P., 3 B. et 10 premiers veaux non-classifiés pour le moment.

D’autres projets pour le futur

Au cours des prochaines années, Damien et Chantal désirent mettre l’emphase sur la génétique de leur troupeau. Passionnés d’exposition et de belles vaches, ils miseront sur le développement de leurs sujets. L’utilisation de bons taureaux pour l’insémination sera également un outil qui leur permettra d’améliorer la génétique du troupeau.

Également, ils envisagent d’automatiser l’alimentation de façon à diminuer le temps passé à réaliser cette tâche. Chantal et Damien souhaitent aussi intégrer davantage leurs deux garçons dans les différentes tâches de l’entreprise afin de préparer la relève de leur ferme.

Nous remercions Chantal et Damien pour leur confiance au cours de ces années, et les félicitons pour leurs belles réalisations. Bonne chance à toute la famille dans ses projets!

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54 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

Dominic Nolet, agr.CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

Fervents de rodéo

Marjorie et Steve font partie de l’ACEC (Association des Cowboys de l’Est du Canada) qui effectue la promotion des rodéos à travers le Canada. Ils participent conjointement à plusieurs compétitions qui se tiennent au Nouveau-Brunswick, en Ontario et au Québec, notamment celles de Saint-Tite, Saint-Victor et Inverness. Lors de ces compétitions, ils participent à plusieurs épreuves dont le terrassement du bouvillon qu’ils font ensemble. Ils possèdent trois chevaux : Dawning, Rancher et Wolfboy.

Plus d’ensilage de maïs : plus de rentabilité

La ferme Carrier possède un troupeau de 85 têtes dont 40 vaches en lactation. Elle détient un quota de 43,6 kg de matière grasse et une moyenne annuelle de 9 000 kg. La ferme possède aussi 130 acres en culture et 50 acres de forêt, incluant une érablière sur tubulure de 2 600 entailles. Au niveau des champs, cette année, Steve prévoit semer plus d’ensilage de maïs; permettant ainsi l’augmentation de son rendement total, pour la même superficie de terrain. Également, cela éviterait d’avoir à restreindre la quantité d’ensilage de maïs à servir aux animaux afin de ne pas en manquer au cours de l’année.

De plus, avec une gestion efficace des trois  silos disponibles sur la ferme, le fait d’avoir plus d’ensilage de maïs éviterait plusieurs changements d’ensilage durant l’été. Cela permettrait aussi d’être plus souvent dans de l’ensilage déjà fermenté. En fonctionnant avec une ration plus élevée en ensilage de maïs, une plus grande

Passionnés d’agriculture,de chevaux et de rodéoLa Ferme Carrier inc., située à Ste-Hénédine, est la propriété de Steve Carrier. Steve représente la 8e génération de Carrier à prendre la relève de cette entreprise familiale, fondée en 1827. Récemment, il est devenu actionnaire de l’entreprise à 100 %, suite au transfert de la ferme par ses parents Claude et Francine. Ces derniers avaient pris la relève du père de Claude, en 1973. Steve est en couple avec Marjorie Lachance, qui en plus de partager avec Steve sa passion de l’agriculture, partage également la passion des chevaux et du rodéo.

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Steve Carrier et Marjorie Lachance Francine et Claude Carrier

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55Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTON LACTECH

Une société de et

SECTION LACTECH

stabilité peut être atteinte au niveau de la ration. D’un point de vue économique, cette nouvelle façon de faire devrait permettre de diminuer les quantités de maïs-grain à acheter, mais aussi à donner au robot directement.

Construction d’une étable robotisée

L’été dernier, la famille Carrier débutait la mise en place d’un projet d’envergure sur la ferme familiale. Ce projet consiste en la construction d’une étable robotisée, à partir d’un bâtiment déjà existant qui servait à entreposer le foin. Claude et Steve ont fait eux-mêmes une bonne partie des travaux, ce qui a permis de réduire les coûts de ce projet. Auparavant, dans l’ancienne vacherie adjacente au nouveau bâtiment, les vaches étaient en stabulation entravée. Les matelas étaient endommagés et devaient être changés. Il manquait d’éclairage, la ventilation n’était pas optimale et le logement des vaches, au niveau des stalles et de la mangeoire, devait être amélioré.

Les dimensions du nouveau bâtiment sont de 58’ x 130’. Il compte 53 logettes en stabulation libre avec raclettes. La bâtisse comprend un parc à vêlage, ainsi qu’un espace en arrière du robot. Cette espace compte six logettes. Cette section sert principalement comme groupe de transition. Dans cette section, les animaux ont accès librement au robot et reçoivent une ration similaire aux autres vaches, mais avec plus de foin de grosses balles carrées. Cet espace permet une meilleure surveillance des vaches fraîches vêlées ainsi qu’un accès plus large à la mangeoire et aux abreuvoirs, tout en évitant les bousculades entre vaches.

La ventilation de type tunnel est assurée par six ventilateurs dont deux de 72’’ et deux de 50’’ et 25’’, à vitesse variable. Le système d’éclairage est constitué de néons disposés de façon

à obtenir 300 lux partout dans le bâtiment, ce qui répond à la norme d’environ 200 lux pour les vaches laitières. Soixante fluorescents T8 ont été installés pour avoir le maximum de luminosité recommandée pour une meilleure production et reproduction.

La ration des vaches en lait est composée d’ensilage de foin, d’ensilage de maïs, de maïs sec, de foin sec en grosses balles carrées, d’un minéral et d’un supplément recette. L’alimentation est effectuée avec un chariot motorisé qui mélange et pèse les deux ensilages, ainsi qu’une partie du maïs-grain et le minéral. Le reste du maïs-grain et le supplément sont servis par le robot. Les grosses balles carrées sont disposées en avant de la mangeoire et sont données manuellement en guise de premier repas, le matin.

L’objectif avec ce projet est d’augmenter la quantité de lait par vache et d’améliorer les performances au niveau de la reproduction. Pour atteindre leurs objectifs, la famille Carrier a décidé de mettre tout en œuvre pour y parvenir, en investissant autant au niveau de la vache qu’au niveau des infrastructures. Un projet qui devrait assurer la viabilité à long terme de l’entreprise. Dans le cadre du transfert de la ferme, Steve est convaincu que la viabilité à long terme de l’entreprise passe par l’amélioration du confort des animaux, mais aussi par l’ajout du robot de traite. M. et Mme Carrier veulent se retirer progressivement des tâches quotidiennes. Afin de réussir à exploiter son entreprise seul, et considérant la difficulté de recruter de la main-d’œuvre, l’ajout d’un robot de traite semble un investissement très intéressant pour Steve.

Félicitations à tous les membres de la Ferme Carrier. Lactech vous souhaite un franc succès dans l’atteinte de vos objectifs.

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56 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

Lactech est fière de compter parmi ses clients 3 Maîtres-éleveurs reconnus par Holstein CanadaChaque année, Holstein Canada dévoile le nom des nouveaux Maîtres-éleveurs reconnus par leurs pairs comme éleveurs émérites. En janvier dernier, l’Association annonçait le nom des 21 Maîtres-éleveurs honorés en 2012. Trois d’entre eux sont des clients de Lactech; il s’agit de la Ferme Jacobs, la Ferme Lison et de la Ferme Dulet.

Ferme Jacobs Cap Santé, comté de Portneuf

Les membres de la Ferme Jacobs sont fiers de recevoir ce titre pour la 3e fois de leur histoire (1984, 1998, 2012). Ils possèdent maintenant un troupeau dont la classification est la suivante: 33 vaches Excellentes, 100 vaches Très Bonnes, 45 vaches Bonnes Plus et 16 vaches Non-Classifiées. L’entreprise se démarque aussi dans les expositions où elle a reçu les distinctions suivantes: Bannière Éleveur et Exposant d’Expo Québec, Bannière 1er Éleveur 2012 de la Royal Winter Fair (Toronto), ainsi que la Bannière 1er Éleveur 2012 de la World Dairy Expo de Madison (É.-U.).

Plus d’information au www.fermejacobs.com

Cette reconnaissance de Holstein Canada est la plus convoitée par les éleveurs de bovins. Elle représente l’apogée de la réussite en la matière. Ces trois fermes sont donc reconnues pour élever des troupeaux avec le meilleur ratio de vaches possédant toutes les qualités: une production élevée et une conformation remarquable, avec de grandes compétences en reproduction, en santé et en longévité.

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57Avril 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

Ferme Lison Audet, Beauce

André, Sylvie et Steve Grenier sont les propriétaires de la Ferme Lison. En janvier 2012, ils recevaient le titre de Maître-éleveur pour la 1re fois de leur histoire. Leur troupeau est maintenant classifié de la façon suivante : 9 EX, 26 T.B. et 4 B.P. Avant de se rendre à cette distinction, le troupeau a débuté avec des vaches pur-sang de classification moyenne. Depuis plus de 40 ans, les vaches de la Ferme Lison sont enregistrées et classifiées, sans qu’elles aient fait l’objet de transplantations embryonnaires. Les gestionnaires ont toujours eu des objectifs clairs et réalisables. La synergie présente au sein de cette entreprise traduit la passion qui les habite; ils sont très fiers de leur accomplissement.

Plus d’information au [email protected]

Ferme Dulet Saint-Pascal de Kamouraska

Francis Dumais et sa conjointe Suzanne Ouellet sont fiers d’être maintenant membre des Maîtres-éleveurs de Holstein Canada; une première pour leur ferme. 7 T.B. à 2 ans dont les 2 premières filles de De-Su Cimarron au Canada, 3 T.B. 87, 1 T.B. 88, 1 EX, 1 EX 91, 1 EX 91-2E, 1 EX 92-2E et 1 EX 93-3E sont les classifications reçues dans le cadre de l’édition 2012. Le travail et la persévérance remarquables du couple sont ici récompensés. Obtenir cette distinction, en moins de 12 ans d’élevage, relève de l’exception. Francis et Suzanne opèrent leur ferme laitière depuis 1995 et sont reconnus pour leurs activités de génétique avancée.

Plus d’information au www.duletholstein.com

Lactech est fière de compter les Fermes Jacobs, Lison et Dulet parmi ses clients. Félicitations à ces Maîtres-éleveurs 2012 qui viennent s’ajouter à la liste des éleveurs d’élite du Canada, dans le cadre de l’édition 2012 : 8 éleveurs du Québec, 8 de l’Ontario, 3 de Colombie-Britannique, 1 du Manitoba et 1 de la Saskatchewan. Ces entrepreneurs émérites recevront les honneurs au cours d’un gala officiel des Maîtres-éleveurs, en avril 2013, à Niagara Falls (ON). Le programme des Maîtres-éleveurs existe depuis 1929.

Page 58: Agri-Nouvelle - Avril 2013

58 AGRI-NOUVELLES Avril 2013

SECTION LACTECH

Une société de et

DES RÉSULTATS REMARQUABLES…

TOUT-QUÉBEC - 2012Le concours Tout-Québec a pour but de couronner les efforts des exposants québécois qui se sont illustrés au cours de la saison des expositions, que ce soit au plan régional, provincial et national.

TO

UT-Q

BE

CR

ÉS

ER

VE

1 AN JUNIOR

JACOBS ATWOOD LILLY BOYFerme Jacobs inc., Cap-Santé

GÉNISSE INTERMÉDIAIRE

JASPAR VERTIGO EPHINANYFerme Guimo, M. Berthiaume, R. Boulet

et E. Therrien, Saint-Gervais

2 ANS JUNIOR

JACOBS ATWOOD MELODYFerme Jacobs inc., Cap-Santé

5 ANS

BONACCUEIL MAYA GOLDWYNFerme Jacobs inc., Ty-D Holsteins, Drolet et Fils

et A. et R. Boulet inc., Cap Santé

TROUPEAU D’ÉLEVEUR JUNIOR

Ferme Jacobs inc., Cap Santé

TROUPEAU D’ÉLEVEUR

Ferme Jacobs inc., Cap-Santé

SOLUTIONS DES JEUXSolution de l’énigme :Parce qu’il est nain et qu’il ne peut atteindre un bouton plus haut que celui du dixième étage!

Solution du mot caché :Fertilité

So

luti

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So

luti

on

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ku

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7 6 1 3 4

1 3 8 2

3 9 8 1

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7 5 8

9 6 2 1

1 5 3 9

2 5 1 9 4

8 2 7 6 5 1 9 3 4

1 9 6 3 4 8 2 5 7

5 3 4 7 9 2 6 8 1

6 4 9 2 3 5 1 7 8

3 8 2 4 1 7 5 9 6

7 1 5 9 8 6 3 4 2

9 6 3 8 2 4 7 1 5

4 7 1 5 6 3 8 2 9

2 5 8 1 7 9 4 6 3

9 2 8 6 3

7 9 1

1 3

5 6 7 4

1 3 9 4 5 7 6

2 9 1 8

1 7

6 9 8

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9 1 2 7 8 5 4 6 3

3 7 5 4 6 9 8 2 1

4 6 8 1 3 2 7 9 5

5 8 6 3 7 1 2 4 9

1 3 9 2 4 8 5 7 6

7 2 4 5 9 6 1 3 8

2 9 3 8 1 7 6 5 4

6 5 1 9 2 4 3 8 7

8 4 7 6 5 3 9 1 2

7 9 2 1 5

9

9 7 6 2 4

9 1 5 8

6 2 4 3 5 9

7 1 2 3

6 2 5 1 8

5

3 8 2 7 5

4 7 6 9 8 2 1 3 5

2 8 5 3 1 4 6 7 9

1 9 3 7 5 6 8 2 4

9 3 1 6 2 5 7 4 8

8 6 2 4 7 3 5 9 1

7 5 4 1 9 8 2 6 3

6 2 9 5 3 1 4 8 7

5 4 7 8 6 9 3 1 2

3 1 8 2 4 7 9 5 6

1

5 9 6 7 3 4

8 9 2 1

1 8 2 9 6

7 6 9

9 8 1 3 2

6 1 5 7

4 5 7 6 9 1

3

2 7 4 5 1 3 9 6 8

5 9 1 6 8 7 2 3 4

3 8 6 9 4 2 7 1 5

1 3 8 2 5 9 6 4 7

7 2 5 3 6 4 1 8 9

6 4 9 8 7 1 3 5 2

8 6 2 1 9 5 4 7 3

4 5 3 7 2 6 8 9 1

9 1 7 4 3 8 5 2 6

Page 59: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

59Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

CLUB BAS SAINT-LAURENT

CACOUNAFerme D.R. Daris enr. HOMACOUNA NIMA MORE T.B. Ferme les Arpents Verts inc. HO VIAT CHAMPION INTEGRE EX 3ELES091 ALEXANDER GRACIEUSE T.B. 86 1er veauVIAT SANCHEZ COLOMBE T.B. 1er veauROTALY TALENT GALANTE T.B. 87VIAT GOLDWYN ANJOLINA T.B. 87VIAT GOLDWYN AVA T.B.VIAT NORMAN CAMILIA T.B.Ferme Réal Bérubé et Fils inc. HO BAR TALENT DOMINIQUE T.B. 88BAR TALENT VICKY T.B.

LEJEUNELejeune Holsteins inc. HOLEJEUNE KNIGHT SONIA EX 2ELEJEUNE MAYHEM RYTHM T.B. 1er veauLEJEUNE FINAL CUT ALICIA T.B.

L’ISLE-VERTEFerme Delaplaine Holstein inc. HODELAPLAINE SEPTEMBER CAZA EX 3EDELAPLAINE DAMION LAURE T.B. 1er veauDELAPLAINE DAMION CAMILLE T.B. 87DELAPLAINE DAMION SERBA T.B.DELAPLAINE GOLDWYN JORANY T.B. 87DELAPLAINE LAURIN CASANOVA T.B.DELAPLAINE LEADER SABELLE T.B. 87DELAPLAINE LEDUC ERIPPA T.B. 87DELAPLAINE MR BURNS RAVINE T.B. 88

POHENEGAMOOKFerme Prés et Monts inc. HOPREETMONT APPLAUSE MOOSE T.B.PREETMONT FBI SMIRNOFF T.B.PREETMONT SALTO MISTRAL T.B. 86

RIVIÈRE-DU-LOUPFerme Val des Plourde inc. HOVAL DES PLOURDE DARENCE EX 92 3EVAL DES PLOURDE DELPHIE T.B.VAL DES PLOURDE LORALIE T.B.

RIVIÈRE-DU-LOUP/ SAINT-PASCALFerme Val des Plourde inc.et Elka Holsteins SENC HOVAL DES PLOURDE BRISE EX 91

SAINT-ARSÈNEFerme Agribar inc. HOAGRIBAR ASHLAR FERKIE T.B.AGRIBAR FBI SOPHIA T.B.AGRIBAR MAILING FERBIE T.B.

CLUB BEAUCE

SAINT-ELZÉARJean-René L’Heureux HOHESSHOLM JASPER VENUS EX 2EGEORGIQUE DANDY SOLDO T.B. 1er veauGEORGIQUE LAVANGUARD SMOG T.B. 1er veauGEORGIQUE LAURIN WISTITI T.B. 86GEORGIQUE SAMUELO SOLO T.B.

SAINTE-MARIEFerme L. Bisson et Fils inc. HODUBOISE BONAIR OPHELIE T.B.DUBOISE BUCKEYE BIBIANE T.B.Ferme Léonard Giguère et Fils SENC HOMANOIRBINET DOLMAN ANGE T.B.Ferme Mariguy inc. HOTRACHY VICTORIO DISA T.B. 1er veauFerme Marijo inc. HOBEAUGILET DOLMAN YOGA T.B. 87Les Fermes Turmel inc. HOBEAUCOISE AROLENE ELLA EX 91BEAUCOISE SAM RITA EX 91BEAUCOISE FIRST CLASS KATAR EX 2EBEAUCOISE AUTHORITY CHALY T.B. 1er veauBEAUCOISE FREDDIE SUPERA T.B.86 1er veauBEAUCOISE JEEVES ROXSTAR T.B. 1er veauBEAUCOISE MAN O MAN CENTANE T.B. 1er veauBEAUCOISE PLANET PARA T.B. 86 1er veauBEAUCOISE RHAPSODY COCO T.B. 1er veauBEAUCOISE MODEST NOEMIE T.B. 87BEAUCOISE RUBENS FATA T.B.BEAUCOISE SPARROW ARIA T.B. 86BEAUCOISE WINSTON FRANCOISE T.B.

CLUB BOIS-FRANCS

NOTRE-DAME-DE-HAMFerme Moriange inc. HOMORIANGE FLOP CIEL T.B.MORIANGE TOM LILAS T.B. 87

SAINTE-PRAXÈDEFerme Remavie SENC HOREMAVIE FROSTY LILIANE T.B.REMAVIE KINGLY TWINKY T.B.REMAVIE SALEN ROXANE T.B. 87REMAVIE VINTAGE EDITH T.B.

STRATFORDFerme Picardan SENC HOGERMAIN PONGO WONGO T.B. 86

CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE

CHAMPLAINFerme Gagnon et Fils inc. HOGAGEO BONAIR NADOLINE T.B.GAGEO GOLDWYN KATHIE T.B. 87GAGEO MANAGER NOEMIE T.B. 87GAGEO WINDOWS NOLLIE T.B.

SAINT-LUC-DE-VINCENNESAndré Hamelin HOHAMA STORMATIC RAYMONDE EXHAMA BECKER JADE T.B.HAMA INSPECTER KRISTEL T.B.HAMA LITTORAL SYLVIANE T.B.HAMA TALENT CAMILLE T.B.HAMA TALENT MUGUETTE T.B. 86HAMA WINFIELD ROSALIE T.B. 89LIGNETTE GOLDWYN MYRIAM T.B.MILICO GOLDWYN BABINE T.B. 87Ferme Lucyvan inc. HODESLACS GOLDWYN LISA T.B.

SAINT-MAURICEFerme Lainson 2002 inc. HOLAINSON GOLDWYN JANET T.B. 1er veauLAINSON ANETH LEWISTON T.B.LAINSON ATLAS GERMAINE T.B.Ferme Mario Massicotte inc. HOMARIOCA GOLDWYN REINE T.B.Ferme SSK7 inc. HOCORADIE ALLEN MILLY EXCORADIE SHOTTLE MOTTLE 3 T.B. 1er veauCORADIE BUCJEY MITAINE T.B. 88CORADIE BUCKEYE MILANO T.B.CORADIE DOLMAN MIMA 502 T.B. 88CORADIE DOLMAN MINICA 792 T.B. 87CORADIE DOLMAN MINICA 793 T.B. 87CORADIE GOLDWYN MINE T.B. 87CORADIE GOLDWYN SOFINA 12 T.B.

Page 60: Agri-Nouvelle - Avril 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

SECTION LACTECH

60 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

CORADIE GOLDWYN SOFINA 8 T.B. 86CORADIE GOLDWYN SOFINA2 T.B. 86CORADIE GOLDWYN SOFINA4 T.B. 87

SAINT-STANISLASFerme Déry et Fils inc. HOVIAL VIOLATA INQUIRER EX 4EDERY ARMSTEAD LANA T.B.DERY COUNSELOR DELINE T.B.DERY GOLDWYN DAVY T.B. 86DERY GOLDWYN DETENTE T.B.DERY JASPER BANJO T.B.DERY JASPER EVE T.B. 86DERY SHOTTLE DECLIC T.B. 86

TROIS-RIVESÉrik Juneau HOJUNEAU MADDY GOLDWYN EX 2EJUNEAU CAFE DUPLEX T.B.JUNEAU MADONA DUPLEX T.B. 86JUNEAU PETALIA JASPER T.B.SUMMERLIZ LAUSYNN DOLMAN T.B. 86

CLUB DORCHESTER

SAINT-ANSELMEFerme Lancjeu inc. HOLANCJEU TOUPETTE T.B.Ferme Marygold inc. HOMARYGOLD JEEVES FATIMA T.B. 1er veauMARYGOLD BOLTON MITAINE T.B. 86MARYGOLD DAMION TIFFANY T.B. 86MARYGOLD DILLON CALCUTTA T.B.MARYGOLD DRAKE HILDAISY T.B.MARYGOLD FIREBUG EXCENEL T.B.MARYGOLD GOLDWYN FRISONNE T.B.MARYGOLD GOLDWYN SERIEUSE T.B. 86MARYGOLD LAURENTIDE AMANDE T.B.MARYGOLD SEPTEMBER MARCELLE T.B. 87VINDRIGUE TOUTSY FROSTY T.B.Jallen enr. HOJALLEN STALLION GRASSETTE T.B. 1er veauJALLEN BUCKEYE CREATURE T.B.

SAINT-BERNARDFerme Denico et Fils inc. HODENICO BUCKEYE CARINE EX 91DENICO GOLDWYN ALEXYA T.B. 87DENICO SHOTLE MAGENTA T.B. 86DENICO STORMATIC COQUINE T.B. 86DESNETTE DEBBY GOLDWYN T.B.

Ferme Marcel Labrecque inc. HOWHIRL CREEK DARREN JOYCE 137 T.B.Ferme Moremilk inc. HOLARIVIERE GISELE EXALPINA ALEXANDER IRMA T.B. 87 1er veauMOREMILK THE FIRST AFTERSHOCK T.B. 1er veauBERNAIS BAXTER PASSION T.B. 87LEHOUX SOCRATE COVY T.B.Ferme Pier-Jules inc. HOROSENHILL GOLDWYN CHARLINE EX 3E

SAINTE-CLAIREFerme G.M.R. SENC HOLITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 3EG M R DRAKE LELY T.B. 86 1er veauG M R GERARD CAPUCCINO T.B. 1er veauG M R ATLAS DEAN T.B.G M R DENISON LEWIS T.B.SPRINGBEND GOLDWYN CASSIE T.B. 87Ferme Guymont inc. HOVIORIS GW LADINA T.B. 86Ferme Mariblond inc. HOBEAUCE BUCKEYE PIXA T.B.BLONGUET BLITZ FRANNY T.B.

SAINTE-HÉNÉDINEFerme Bourgival HOJACOBS JORDAN CEDRIKA EXBOURGIVAL DRAKE ALBINA EX 2EBOURGIVAL GOLDWYN MAGUY EX 91 2EBOURGIVAL GOLDWYN WATER EX 2EBOURGIVAL BOLTON WALLACE T.B. 86 1er veauBOURGIVAL BRONCO MAGIC T.B. 86 1er veauBOURGIVAL GOLDWYN SUNNY T.B. 1er veauBOURGIVAL DENISON JANET T.B.BOURGIVAL HOWIE JUNE T.B. 86Ferme Gidro inc. HOGIDRO DARWIN MIMI T.B. 1er veauGIDRO GERMAIN MINETTE T.B. 1er veauGIDRO ASHLAR SHANON T.B.Ferme J.R. Beaudoin et Fils inc. HOBEAUVERT PRODUCER FUNNY T.B. 1er veauBEAUVERT TENNESSEE PEPSIA T.B. 1er veauBEAUVERT MATHYS FONIA T.B. 86BEAUVERT SAMUELO DANIE T.B.BEAUVERT SAMUELO OVA T.B.Ferme Marican inc. HOMARICAN CONNECTION LORYKA T.B.MARICAN LUCKY STAR POLKA T.B. 86

Ferme Verdelait SENC HOVERDELAIT GALACTIC CLEMENCE T.B. 1er veauGagnonval inc. HOGAGNONVAL DENZEL GELATINE T.B. 1er veauGAGNONVAL CHELLO ETINCELLE T.B.GAGNONVAL FROSTY FINESSE T.B. 87GAGNONVAL TOCE FIGURINE T.B. 86

SAINTE-HÉNÉDINE/ SAINT-ISIDOREFerme Bourgival et Ferme Lignette inc. HOBOURGIVAL GOLDWYN HONEY T.B. 88

SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTTFerme Bourgival et Ferme Adélard Poulin et Fils inc. HOBOURGIVAL D SHALA SOCRATES T.B.

SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTT/SAINT-JOSEPH/VICTORIAVILLE Ferme Bourgival, Ferme Adélard Poulin et Fils inc., Ferme Assomption enr. et Holdstar Genetique inc. HOJODI REALITY JETTA T.B. 1er veauSAINT-ISIDOREFerme Arolène inc. HOAROLENE CHUCK JENNY EX 91AROLENE DESIGN SURPRENANTE EXCRASDALE DUNDEE NAOMI EXLIMBRA DUNDEE REFLECTION EX 2ELIMBRA PRELUDE ANDRY EX 4ESHADOWAVE OUTSIDE SAINT EX 2EAROLENE GOLDWYN ELLY T.B. 1er veauBERNADALE JASPER SCOOTER T.B. 86 1er veauBRUGLINE GOLDWYN VENUS T.B. 86EXTONDALE GOLDBURST HARRIETTE T.B. 88LIMBRA DUNDEE SUSAN T.B. 88Ferme Arolene inc. JEAROLENE MINISTER ENERGIE T.B. 1er veauSUNSET CANYON REN NADINE ET T.B. 87 1er veauFerme Irlande inc. HOIRLANDE ADVENT SCARLETTE T.B. 86 1er veauFLEVOHILL RISKY DAPHNE T.B. 86VERSPEEK ALOU LOULOU T.B. 87Ferme Lignette inc. HOBERGEVERTE GOLDWYN JERMAINE T.B. 86LIGNETTE BAXTER LILAC T.B.LIGNETTE JEEVES ZUZUBE T.B.

Page 61: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

61Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Ferme Rosaire Blais et Fils inc. HOROSBLAIS BACCULUM ANNETTE T.B. 86ROSBLAIS BOLIVIA MANDIBELLE T.B.ROSBLAIS BOLTON CORNA T.B.ROSBLAIS GOLDWYN TORRY T.B.ROSBLAIS JORDAN KARATINE T.B. 86ROSBLAIS PROMOTION MOLLA T.B.ROSBLAIS SEPTEMBER CAROTINE T.B.Ferme Samuel Turcotte HOFILIALE XACOBEO STATOI T.B.Jacques Roy HOQUECY SEPTEMBER ABI EX 2EBIRKENTREE JASPER SADELLE T.B. 87QUECY REDMAN MALINA T.B.QUECY REDMAN SOSUA T.B.QUECY SEPTEMBER CIARA T.B. 86

SAINT-ISIDORE/ SAINT-PRIME/NORMANDINFerme Irlande inc., Ferme Laroche et Frèreet Ferme Ruisseau Clair inc. HOKAYMANOR JASPER LIBBY T.B. 86

SAINTE-MARGUERITEFerme Audesse inc. HOAUDESSE ALADDIN TOKYO T.B. 88AUDESSE BATMAN MARGUERITE T.B.AUDESSE BUCKEYE LISIANNE T.B.AUDESSE FIGHT MARJORY T.B.AUDESSE ROCK ALBERTINE T.B.Ferme Boisseaudor inc. HOBOISSEAUDOR FROSTY LYDIA T.B.Ferme Bofran inc. HOBOFRAN MAN O MAN FLORALIE T.B. 1er veau

SCOTTFerme Adélard Poulin et Fils inc. HODELEPINETTE JETYA GOLDWYN EXDELEPINETTE BABIE DECORMAG EX 3EDELEPINETTE GRATTY ALLEN EX 4EDELEPINETTE BAM CROWN T.B. 87 1er veauDELEPINETTE LUSTY BRONCO T.B. 1er veauDELEPINETTE RITZI LEGEND T.B. 86 1er veauDELEPINETTE SALSA GOLDWYN T.B. 1er veauDELEPINETTE SALVA GOLDWYN T.B. 86 1er veauDELEPINETTE ZAPY TIMBERLAND T.B. 86 1er veauDELEPINETTE DANNYA JASPER T.B. 87DELEPINETTE GREBY GOLDWYN T.B. 87DELEPINETTE GRYTTY PAYOFF T.B.

DELEPINETTE GYRTTIE RACER T.B. 88DELEPINETTE KATYA BOLTON T.B.DELEPINETTE RYZA GOLDWYN T.B. 88DELEPINETTE STASSY GOLDWYN T.B. 86Ferme Cléoli inc. HOCLEOLI BEATLES CIGOGNE EX 5ECLEOLI GOLDWYN ZENALLE EX 2ECLEOLI GOLDWYN LADY SUE T.B.Ferme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Cléoli inc. HODELEPINETTE TALIE SANCHEZ T.B. 86 1er veau

SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINEFerme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Bourgival HODELEPINETTE OMAN OMAN JANE T.B. 1er veau

SCOTT/SAINT-ISIDOREFerme Adélard Poulin et Fils inc. et Ferme Lignette inc. HOBERGEVERTE GOLDWYN JUJU EX 2E

CLUB LÉVIS BELLECHASSE

ARMAGHFerme de mon Rêve inc. HODEMONREVE TALENT DRONE T.B.LITTLE RIVER GOLDWYN ALVIRA T.B. 88

BERNIÈRESGaétan Fréchette HOGACHETTE JUJOTTE CHARGE T.B. 86

BOISCHATELFerme Chatel SENC HOLINDENRIGHT WILDTHING AMARILLO T.B.HONFLEURFerme Berthely inc. HOBERTHELY GOLDWYN JENY BEAUTY EXBERTHELY FBI JENY JUSTICE EX 2EBERTHELY GILBERT JULIET EX 3EBERTHELY GOODLUCK LIONA EX 91 2EBERTHELY MILLION JUICE T.B. 86 1er veauBERTHELY MILLION JUMP T.B. 1er veauBERTHELY ALEXANDER JUSTE T.B. 87BERTHELY BAXTER LABELLE T.B. 87BERTHELY BONANZA MELIDA T.B.BERTHELY DOLMAN FIRST T.B. 87BERTHELY TALENT GRACE T.B.LIBEAU MILLION SACHANNYA T.B. 86

Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HOBERTHELY SHOTTLE LUNA T.B.Ferme Denis Marceau et Fils inc. HODELACROIX DENISON JANIDOUM T.B.Ferme Dokyane enr. HODOKYANE F B I MAJESTY EXDOKYANE FACTUS TIRZA EX 3EDOKYANE IGNITER ELISA EX 3EDOKYANE SCHRED EMMA EX 3EDOKYANE SPARKLY RUMBA EX 2EDOKYANE ARBOR LINETTE T.B. 86 1er veauDOKYANE LOFFICIEL RACHELLE T.B. 1er veauDOKYANE LHEROS ELODIE T.B. 87DOKYANE POSTE EDORA T.B.DOKYANE SALTO RUZICKA T.B. 86DOKYANE SCAR EXQUISE T.B. 87DOKYANE WINDOWS EMMY T.B. 86Ferme Jarobel SENC HOROBELHO BUCKEYE VICKY T.B.ROBELHO CLAY ESTELLE T.B.ROBELHO RADIUS VANILLE T.B.Ferme L. Dion et Fils inc. HOMONOAK TALENT TEQUILLA EX 3EHONFLEUR ATWOOD CATWOOD T.B. 1er veauHONFLEUR GOLDWYN ANNIE T.B. 87HONFLEUR GOLDWYN GOLDIE T.B.ROUMERS DOLMAN JANY T.B.Ferme L. Pouliot et Fils inc. HOLOUISELLE STARLET HOWIE T.B.POULETIERE MARTHE LOBBY T.B.POULETIERE MISTY GOLDWYN T.B.Ferme Loasis SENC HOLOASIS FINAL CUT BEAUTY EX 91PIERSTEIN GOLDWYN GEMINI EXALLIANCE STORM ESMERELDA EX 5ELOASIS JOAH LUCIA EX 4ELOASIS HOWIE LESTEREL T.B. 1er veauLOASIS PARAMONT ALICE T.B. 1er veauLOASIS TEE OFF ELITE T.B. 86 1er veauLAFOUGERE DORSEY ROSE T.B. 88LOASIS ALLEN ELISA T.B. 87LOASIS BONAIR ROSY T.B. 86LOASIS ENCOUNTER ALLY T.B. 88LOASIS GOLDWYN ELYZA T.B. 86LOASIS GOLDWYN TIFFANCY T.B. 87LOASIS MR BURNS JEMILY T.B. 86LOASIS PROMOTION LIBERTY T.B. 88LOASIS TALENT VIRPAKE T.B.

Page 62: Agri-Nouvelle - Avril 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

SECTION LACTECH

62 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

Ferme M. B. Marronniers inc. HOMARRONNIERS FBI CHADIE EX 2EMARRONNIERS PICOLO FEE T.B. 1er veauMARRONNIERS SHOTTLE LIZZAMARIE T.B. 1er veauBOULET BAXTER ELLENA T.B. 87FLOYDHOLM SPIRTE COBINA T.B. 87MARRONNIERS DOLMAN PECHE T.B.MARRONNIERS DOLMAN RUBIS T.B. 86MARRONNIERS DUPLEX ANGIE T.B. 88MARRONNIERS FLAMAN JENNIE T.B.MARRONNIERS TALENT MELODIE T.B. 86

LA DURANTAYEFerme Regal 2003 inc. HOREGAL BUCKEYE KRISTINA T.B.

L’ANGE-GARDIENFerme Jean Mathieu SENC HO AMASA GIVENCHY CHARLIE T.B.SAINT-CHARLESFerme J.S. Beaupré HOBAN084 DJ VOLAINE T.B. 86JEANSOPHY BLADE OASIS T.B.JEANSOPHY COMPLEX CYNIE T.B.WOLTRIPP APPLAUSE BISCOTTE T.B.Ferme Maguila inc. HOMAGUILA MAILING CLARA T.B. 88MAGUILA RESORT ELOISE T.B. 86MONTAYE REGGIE VEILIA T.B.Ferme P. Bolduc 2000 inc. HOPORCBEC STALLION CLARA T.B. 1er veauPORCBEC MR BURNS HEIDI T.B.Ferme R. et M. Mercier inc. HOMARICHAL BATTALION LAND T.B.

SAINT-ÉTIENNEFerme Gaétan Routhier HODUSOLEIL BONAIR SHERRY T.B. 86

SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANSFerme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. HODUFLEUVE IDEALE CLAY T.B.DUFLEUVE RIANA DOLMAN T.B. 87

SAINT-GERVAISFerme Brasselin inc. HOASSEL LUXE BUNNY T.B.

Ferme Guimo inc. HOGUIMO CARLETON KIM T.B. 88Ferme J.M.G. Goulet enr. HOJMG LIDYA BLUEPRINT T.B.Ferme Lubil SENC HOLUBIL ALLEN JANNY EX 2ECLEROLI M CALYPSO MYSTERY T.B.JACOBS GOLDWYN BACARY T.B.LUBIL GOLDWYN CAMILIA T.B. 88Ferme Poliquin inc. HOPOLIQUIN LOGISTIC BONETTE EX 4EPOLIQUIN DENISON PARADIE T.B.POLIQUIN DEREK BONIE T.B. 87POLIQUIN DOLMAN LINDY T.B.Ferme Rémi Plante HOHEMIR KENYON LAUREN T.B.Ferme Roni Dion enr. HORONIDION ALTAMAYHEM MAYA T.B.RONIDION BLITZ BLANCHE T.B.Ferme Verjatin Holstein inc. HOQUALITY GOLDWYN KELA EXVERJATIN STORMATIC MILLITA EX 2EGEN-I-BEQ MILLION SUNNY T.B.Ferme Verjatin Holstein inc. et Ferme Berthely inc. HOVERJATIN B MILLION LYDIA T.B. 86 1er veau

SAINT-HENRIFerme Bruneau et Fils inc. HOBRUNAL DORINE BUSINESSMAN T.B.Ferme Bujolait HOBUJOLAIT IMAGE SIMPLE EXBUJOLAIT DOLMAN 3115 LISON T.B.BUJOLAIT FROSTY CORINE T.B. 86BUJOLAIT SOCRATES BLANCHE T.B. 87Ferme Cléanne inc. HOCLEANNE TOP NOTCH BERTALINETTE T.B. 86Ferme Fortina inc. HOFORTINA GARRISON DELISON T.B.FORTINA STING TAMELING T.B. 86Ferme Laitclerc inc. HOLAITCLERC DOLMAN MAN T.B. 87

Martine Maheu et Gilles Drouin HOHENRICOIS DESIGN BASILIC T.B.HENRICOIS REDESIGN CIBOULETTE T.B. 86HENRICOIS SHOTTLE MISS OXANNA T.B.HENRICOIS TALENT MIRANDA T.B.

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANSFerme Belhorizon inc. HOBELHORIZON RAMONE TOPNOTCH T.B.BELHORIZON SHOOTER BOLTON T.B.Ferme du Mitan enr. HOMITAN BRUNO FLEUR T.B. 1er veauMITAN EQUINOX BURNS T.B.Ferme J.C. Pouliot SENC HOAMICO WIMZY ASHLAR T.B.

SAINT-LAMBERTFerme Duhibou inc. HODUHIBOU DOLMAN STYLISTE EX 92DUHIBOU FORTUNE COQUELUCHE EXAPPLECREST TERRASON BABETTE EX 93 4EAPPLECREST TERRASON PATZY EX 3EDUHIBOU SHOTTLE MELLE EX 2EFARMAMARC LAURIER MARO EX 5EDON-HOPE GOLD KATIE T.B. 87DUHIBOU DRAKE LYANE T.B. 89DUHIBOU GLEN BABOUCHE T.B. 86DUHIBOU GOLDWYN MAIKA T.B. 88DUHIBOU LAURIN FULL HOT T.B. 86DUHIBOU LOFFICIEL DIPPS T.B.DUHIBOU LOU COQUETTE T.B.DUHIBOU LOU SEXY T.B. 86DUHIBOU MANIA PANTOUFLE T.B.DUHIBOU ROY PORTEBONHEUR T.B.DUHIBOU SANCHEZ ARIANE T.B. 88DUHIBOU SHOTTLE MANIC T.B. 87DUHIBOU SHOTTLE MILK T.B. 89Ferme Louismax SENC HOLOUIMAX JOYCE 5356 T.B. 86

SAINT-LAURENT, ÎLE D’ORLÉANSFerme du Patelin inc. HO DUPATELIN GIVENCHY BRAVE T.B.

SAINT-LAZAREFerme Berlumil inc. HOBERLUMIL FROSTY MINNIE T.B. 1er veau

Page 63: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

63Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Ferme Dali enr. HODELAROCHE BOLLY COOKIE T.B.DELAROCHE LUCKY STAR CARLA T.B.Ferme Larochelle SENC HOLAROCHELLE LOYAL CHARLIE T.B. 1er veauLAROCHELLE GARRISON MARY T.B.LAROCHELLE SHOTTLE MEELY T.B.LAROCHELLE THROTTLE ERIKA T.B.LAROCHELLE WINDOWS ELINE T.B. 86

SAINT-MICHELFerme A.J. Blais inc. HOMARJA TOM MANATOM EXJIMBERT ARISTOTLE LOLANY T.B. 1er veauBUTOISE DENISON MANILLE T.B.JIMBERT FORBIDDEN LABELLE T.B.Ferme Duben inc. HOARCROIX MR SAM SHIRLY T.B.Ferme Safranc enr. HOPOULIOT TITANIC MIRNA T.B.Ferme Ythèbe inc. HOKINGSWAY ALLEN CARMEN EX 3EYTHEBE ARMOR HARLOW T.B.

SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANSFerme Troiscotes SENC HOTROISCOTES FALCONRY OMEGA T.B. 1er veau

SAINT-TITE-DES-CAPSFerme Fernand Boivin inc. HOGOELAND GIVENCHY LOLITA T.B.GOELAND TIMOTHY DORIS T.B. 86

SAINT-VALLIERFerme Blais et Fiset inc. HOBLAF MINT LOSUEL T.B.Ferme du Petit Canton SENC HODU PETIT CANTON TORI EX 2ECOMESTAR TALENT MODEL ISA T.B.DU PETIT CANTON BELFORT LUNE T.B.DU PETIT CANTON TROGAN EVE T.B.STEJOBEC FARWEST KIMEA T.B.Ferme Fleuviale 2000 inc. HOFLEUVIAL BOLTON DIPSS T.B.FLEUVIAL HOMESTEAD VEROLIA T.B.FLEUVIAL WAGER LOONEY T.B.

Ferme Gosselin et Parent SENC HOFRIBOURG LUCKY France T.B. 1er veauKNONAUDALE INDI T.B. 86VRIESDALE ATTICUS PISTACHIO T.B. 87Michel Corriveau HOBOULET RUDOLPH LARISSA T.B.HEMICO FBI EVANGELINE T.B.

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA

LA POCATIÈREFerme Bard inc. HOBARD MILLION FLORE T.B. 1er veauBARD ALLEN JODI T.B.BARD LAURIN ALIDIA T.B.BARD MAGOT SALAVANDE T.B. 88Ferme Dubenoit HODONNELLY GOLDWYN VANESSA EXDUBENOIT CARISMA ISABELLE I EXDUBENOIT SANCHEZ LYNE T.B. 86 1er veauDUBENOIT LAURIN SEXY T.B.DUBENOIT LOU SUPLICE T.B.DUBENOIT LOU TEQUILA T.B.DUBENOIT SHOTTLE CITY T.B.DUBENOIT TOYSTORY MARTINI T.B. 88

L’ISLET-SUR-MERFerme Bernard Thériault inc. HOTHERRE BENJAMIN QUIRION T.B. 87THERRE HARRINGTON NASCAR T.B.Ferme Gamache et Fils enr. HOCENDREE BUCKEYE TERRE T.B.Ferme La Tortue inc. HOJANIEL APPLAUSE KORIANTE T.B.MONTMAGNYFerme Denault HODENAULT TRACY GOLDWYN T.B. 88DENAULT TROLLE TRUST T.B. 87

RIVIÈRE OUELLEFerme Gilles Landry inc. HOBRACKLEYFARM TALENT RIANNE EXDREANE LOU CHARISMIA T.B. 86LARIKA MR BURNS CINNAMON T.B.Ferme La Jongleuse HOJONGLEUSE JASPER SCORE T.B. 87JONGLEUSE MODEST PUCK T.B.

SAINT-ALEXANDREFerme Claudie 2006 inc. HOCLAUDIE MODEST HEMMY EX 2ECLAUDIE ASHLAR HELSYANA T.B. 86 1er veauCLAUDIE MODEST SHANA T.B. 87CLAUDIE SPIRTE LOLA T.B.VAL D ESPOIR JACKMAN LIGNETTE T.B. 87

SAINT-ANDRÉFerme Ricet enr. HORICET DUME SANDY T.B. 1er veauRICET LHEROS LIZA T.B.RICET TITAN PRETTY T.B.

SAINT-FRANÇOIS- DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Laitière Dozie inc. HODOZIE MARIKA BUCKEYE T.B.DOZIE TEGGY LITTORAL T.B.DOZIE VIENKA BWM LEADER T.B.EXTONDALE TEMP EMMA T.B.GALOR BUCKEYE SOFIALE T.B. 87GALOR SAFIA BAXTER T.B. 86Ferme Lare Holstein inc. HOLARE ADOLPH RIMELLE T.B.LARE FINAL CUT FICELLA T.B.LARE FINAL CUT WYN T.B.PARILE SEPTEMBER CORALIA T.B. 87Ferme René Fiset et Fils inc. HOFISET ANGY SAMUELO T.B.Ferme Théberge enr. HOEPANIER ALADDIN RACHIDA T.B.

SAINTE-HÉLÈNEFerme J. P. Laplante et Fils inc. HOVENNE ALTA PLUS TOUTOUNE T.B. 87Ferme Laplante et Pelletier HOBERTHELY LAURIN MARTINI T.B. 86CLOVIS GOLDWYN EMMY T.B.FERME LP TRIBUTE JULIA T.B. 86Ferme Vert d’Or inc. HOVERTDOR CARISMA ALBANIE EXVERTDOR MODEST JENIFER EX 3EVERTDOR MORTY ARINA EX 2EVERTDOR NORMAN ALEXIE EX 2EVERTDOR OUTSIDE LORNA EX 92 5EVERTDOR GOLDWYN ROBBIE T.B. 1er veauVERTDOR OUTBOUND ARAMY T.B. 86 1er veau

Page 64: Agri-Nouvelle - Avril 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

SECTION LACTECH

64 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

VERTDOR SHOTTLE MACHA T.B. 86 1er veauVERTDOR SHOTTLE MAYA T.B. 87 1er veauVERTDOR STALLION LOCASS T.B. 1er veauVERTDOR BAXTER MARICA T.B. 86VERTDOR BRADLEY NATASHA T.B. 88VERTDOR GOLDWYN ROMANCE T.B.VERTDOR GOLDWYN WINNER T.B. 88VERTDOR JASPER LOSANE T.B. 87

SAINT-JEAN-PORT-JOLIFerme Roneau inc. HORONEAU BONAIR CHIPPIE T.B. 86

SAINTE-LOUISEFerme Marnipel enr. HOMARNIPEL SAMUELO KITA T.B.

SAINT-MARCELFerme Bon Plaisir HOBONPLAISIR GOLDWYN PASTEQUE T.B.

SAINT-PASCALElka Holsteins SENC HOELKA BRAE GOLDWYN ANASTASIA T.B. 86Ferme Almarella enr. HOEDITAL FINAL CUT NATANIA T.B. 86EDITAL JASPER LAGALERE T.B. 86EDITAL SAMUELO LEANNE T.B.EDITAL WATCH OUT RAFALE T.B. 88JEANRI EDITAL MR BURNS LESLIE T.B. 87Ferme Dulet inc. HODULET PETRUS SPEAD EXSILVER-SHADE SEPT S BRITISH EX 91DULET DRAKE IMEN EX 2EDULET STORMATIC ANNA EX 2ELYSTEL TITANIC LOVELY FOUR EX 3EDULET ARMSTEAD KIM 3 T.B. 87 1er veauDULET CIMARRON GIRDA T.B. 1er veauDULET CIMARRON GUILTY T.B. 1er veauDULET DESTRY SID T.B. 1er veauDULET DUCHAMP CAPOTINE T.B. 86 1er veauDULET DUPLEX LEANA T.B. 1er veauDULET MASTER DARYNA T.B. 1er veauDULET ASHLAR GALILEE T.B. 87DULET DEBONAIR SASS T.B. 87DULET GOLDWIN BLUFF T.B. 88DULET LOU LASS T.B. 87Ferme Huguette D. Pelletier HOVERTDOR BOLIVIA DALLAS T.B.

Ferme L.D.S.P. et Fils inc. HOLDSP GABOR MAJEST T.B. 86 1er veauLDSP STALLION OLIVIA T.B. 1er veauLDSP BAXTER COUSINE T.B. 86LDSP PAYDAY MAJIC T.B. 86Marc Richard HOM R MANIFOLD GETTYSBURG T.B. 86 1er veauM R BUCKEYE DUWYKA T.B.M R MR BURNS ETTA T.B. 86

SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRIFerme Val Brillant HOVAL BRILLANT DAMION ALANA T.B. 88VAL BRILLANT INKSOU ALLEN T.B. 87VAL BRILLANT ROSEL DUCHAMP T.B.VAL BRILLANT STORMATIC POLINE T.B. 87

SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Fiscolait inc. HOFISCOLAIT MILLION DOLLY T.B. 1er veau

SAINT-PIERRE-DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD/CAP SAINT-IGNACEFerme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. etFerme Seigneuriale Gagné inc. HOLA SEIGNEURIE SHAQUILLE JOY T.B.Ferme Martinale inc. HOMYSTIQUE GOLDWYN MARIA EXMARTINALE SEPTEMBER SULLYA EX 2EPIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 2EWILLSONA BLITZEN LILLA EX 5EMARTINALE GOLDWYN ISA T.B. 86 1er veauBROAD COVE BOLTON CORONA T.B. 86MARTINALE BOLTON SALSA T.B. 87MARTINALE GOLDWYN ISIS T.B. 87PINELODGE CARISMA NAOMI T.B. 86

CLUB PORTNEUF

CAP-SANTÉFerme Jacobs inc. HOJACOBS ALEX MALSIE EXJACOBS DOLMAN VANILLE EXJACOBS GOLDWYN BE EX 91ACOBS MINISTER AIMA EX 93JACOBS DUNDEE IRIS EX 3EJACOBS TERRASON VALOR EX 2EJACOBS THUNDER VOGUE EX 2EJACOBS ATWOOD COURAGE T.B. 86 1er veau

JACOBS ATWOOD MELODY T.B. 87 1er veauJACOBS DAMION BLIZA T.B. 86 1er veauJACOBS DUPLEX ANNEDA T.B. 1er veauJACOBS DUPLEX BELIEVE T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN ARTIC T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN EAGLE T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN ELYTA T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN VOLTIGE T.B. 1er veauBLONDIN GOLDWYN GOLDEN T.B. 86JACOBS ALEX DEVORA T.B. 88JACOBS DUPLEX BENTLEY T.B. 87JACOBS GOLDWYN BERLY T.B.JACOBS GOLDWYN MAYA T.B. 86JACOBS GOLDWYN VIOLET T.B. 87LEHOUX GOLDWYN FANTAISY T.B.MORSAN GOLD TAFFY T.B. 87JACOBS DRAKE VOTIVE T.B. 86Ty-D Holsteins inc. HODONNELLY DREVIL RAINE T.B. 1er veauMORSAN GOLDEN IDEM T.B. 1er veauMS ALEX CHRISTMAS EVE-ET T.B. 86 1er veauVALLEYVILLE EL RAMONA T.B. 86Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holsteins inc. HOMS ELMVUE DURHAM KARA-ET EX 91BUROCO GOLDWYN LORY T.B. 87

CAP-SANTÉ/ HUNTER RIVERFerme Jacobs inc., Ty-D Holsteins inc. et Crasdale Farms HOEASTRIVER GOLD DEB 861 T.B. 87

CAP-SANTÉ/MT. STEWARTFerme Jacobs inc. et Royalwater Holsteins HOJACOBS GOLDWYN JALILA T.B. 87

CAP-SANTÉ/HUNTER RIVER/ROSEDALETy-D Holsteins inc., Crasdale Farms et T. & L. Cattle HOARETHUSA-I GOLD MARCHE EX 93

DESCHAMABAULTFerme l’Estran SENC AYESTRAN SIMBAD WOLOF T.B.ESTRAN POKER URANUS T.B.Ferme l’Estran SENC JEESTRAN LEGACY WAM T.B.

Page 65: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er novembre 2012 au 31 janvier 2013)

65Avril 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

GRONDINESJean-Pierre Leduc HOHODUC JANOT ROSTER T.B. 87

NEUVILLEFerme Familiale Donald Béland inc. HOBLONDIN BOLTON DEBBIE EX 92GUYDO JOLT SAMANTHA EX 4EJACOBS SHOTTLE BISQUETTE T.B.Ferme Jurica SENC HOJURICA BRAWLER BONNIE T.B. 1er veauJURICA ASHLAR CONY T.B. 86

NEUVILLE/MONTMAGNYFerme Familiale Donald Béland inc. et Pierre Boulet HOPIERSTEIN JASPER BUENAVENTURA T.B. 87

PONT-ROUGEFerme Floroma inc. HOFLOROMA AUDACITY ANY EX 92 2EFLOROMA FIRST CLASS MYA EX 3EFLOROMA MAXLIFE BRUME T.B. 1er veauFLOROMA BAXTER LISANE T.B.FLOROMA BOLTON MYRIAM T.B. 88FLOROMA HOLIDAY MOLLY T.B. 87Ferme Rivière Portneuf SENC HORIVIERE PORTNEUF GOLDWYN REBEL EXRIVIERE PORTNEUF DUPLEX ROCKET T.B. 1er veauRIVIERE PORTNEUF ASHLAR MASTER T.B. 87RIVIERE PORTNEUF FALCONRY ALDO T.B. 86RIVIERE PORTNEUF LOU DANDOUNE T.B.

SAINT-AUGUSTIN- DE-DESMAURESFerme Racette inc. HOFLEUVE KARMINE STALLION T.B. 1er veauPIERSTEIN ODILANE SHOTTLE T.B. 86 1er veauPIERSTEIN ODISSEE GOLDWYN T.B. 1er veau

SAINT-BASILEFerme Roger Bédard et Fils inc. HOGERRO LHEROS ASTUCIEUSE EX 4EGERRO STORMATIC AMANDINE EX 3EGERRO AUDINI GIROFLEE T.B. 87GERRO GOLDWYN BESS T.B.GERRO GOLDWYN GALAXIE T.B.GERRO GOLDWYN LALOU T.B.GERRO GOLDWYN LILO T.B. 87GERRO SAMUELO KAPO T.B.

SAINTE-CHRISTINEFerme Marny SENC HOMARNY ABBY DUPLEX T.B. 86 1er veauCHERRY CREST JASPER ATLEE T.B. 87CRASDALE MATCHMAKER GAIL T.B. 88

SAINT-MARC- DES-CARRIÈRESFerme Géno inc. HOGENO BOLTON NINNA EXLESPERRON MR SAM ANALIBY EXGENO CHAMPION EDIANA EX 2EGENO GOLDWYN MADO T.B. 1er veauGENO LAURIN KAKY T.B. 1er veauGENO DAMION ANNE T.B. 88GENO JASPER WITH T.B. 87GENO PRONTO ANABELLE T.B.POULAIT SHAQUILLE CLOE T.B. 86

SAINT-RAYMONDFerme Olistein inc. HOOLISTEIN GOLDWYN CAYLA T.B. 86 1er veauOLISTEIN SAPHIRE SUPRA T.B.OLISTEIN SURVIVOR POPPY T.B. 87SAINT-THURIBEFerme Mapier enr. HOJIPPY PROGRAM MINUS T.B.Ferme Valdo inc. HOVALDO MAGIE MANAGER T.B. 86

SAINT-UBALDEFerme Nelson Rochon et Fils inc. HOGAYLSON ALLEN TATILLE EX 2EGAYLSON ANDREW HIDI T.B. 1er veauGAYLSON TRIBUTE SAMIE T.B.

CLUB SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN

BAIE-SAINT-PAULFerme du Gouffre SENC HOARNITA SEPTEMBER JOJO EX 4EDUGOUFFRE MITEY CELLYE P T.B. 1er veauB&L ROY NOREEN T.B.DUGOUFFRE BONAIR RUBIS T.B. 87DUGOUFFRE GABE ROXY T.B.DUGOUFFRE LITTORAL MIMI T.B. 86

Ferme Pérou inc. HOMEDERIC BARBIE RAPTOR T.B.MEDERIC EVE TOPNOTCH T.B.MEDERIC LAURIE HOWIE T.B. 86LA MALBAIEFerme M.G. enr. HOBURN MINISTER SAPHIRE T.B.JERMAR BOLTON FUTILE T.B. 87JERMAR CONNECTION ROXIE T.B.

LES ÉBOULEMENTSDéliska Holstein HO DELISKA KARLA FORMATION EX 9EDELISKA LOUMY JAMES EX 8EDELISKA LINKA LHEROS T.B. 86 1er veauDELISKA LUZIA DENZEL T.B. 1er veauDELISKA KARMINE JASPER T.B. 87DELISKA KRISTY SHOTTLE T.B. 88DELISKA SUSSY SHAQUILLE T.B.Ferme Hulu inc. HOROTALY TALENT SAVANE EX 2EHULU BETTY BREAKER T.B. 1er veauHULU BELINE FROSTY T.B. 88HULU BELLE TALENT T.B. 87

CLUB SAINT-MAURICEMASKINONGÉ

SAINT-LÉON-LE-GRANDDanastar Holstein HOBOISBLANC DEMOLISH SISSIE T.B. 86DANASTAR IZZY TRIBUTE T.B.

Page 66: Agri-Nouvelle - Avril 2013

SECTION LACTECH

66 AGRI-NOUVELLES Avril 2013Une société de et

des clients Lactech(1re position de chaque catégorie)

Résultats de clubs

CLUB HOLSTEIN CHAMPLAIN LAVIOLETTE

Meilleure déviation d’une vache1. Transval Tom Caille 281 Ferme Charrière & Fils inc.

CLUB HOLSTEIN DORCHESTER

Kg Lait % Gras % Prot. M.C.R.Classe 2 ans1. Lignette Shottle Gladys Ferme Lignette inc., Saint-Isidore 13 576 3.8 3.2 349-354-345Classe 10 ans et plus1. Bonnie View Lena Diane 13 ans-6 mois 11 676 3.9 3.1 267-293-264 Ferme Arolène inc., Saint-IsidoreMeilleure Production à vie1. Gagnonval Lindy Pouliche 14 ans-6 mois 146 993 4.12 2.98 Ferme Gagnonval inc., Sainte-Hénédine

CLUB HOLSTEIN LÉVIS-BELLECHASSE

Classe 6 ans et plus1. Limbra Tribute Rochelle Ferme Duhibou inc., Saint-Lambert 14 732 710 508 287-378-316Meilleure augmentation de M.C.R.Ferme Duhibou inc., Saint-Lambert + 76 pointsGénisse s’étant le plus démarquéeFerme Larochelle SENC, Saint-Lazare Larochelle Stratos Sophielle

CLUB HOLSTEIN LOTBINIÈRE

Meilleure déviation pour un troupeau1. Ferme Philo inc., Sainte-Sophie-de-Levrard + 95 points

CLUB HOLSTEIN MONTMAGNY- L’ISLET-KAMOURASKA

Classe 1 an1. Dulet Bonair Kim 11 591 kg M.C.R. : 311-417-359Ferme Dulet inc., Saint-Pascal Classe 6 à 9 ans1. Elmside View Journalist Lea 17 532 kg M.C.R. : 337-520-354Ferme Dulet inc., Saint-Pascal

CLUB HOLSTEIN PORTNEUF

Classe 1 an en lait1. Rivière Portneuf Dustin Junky Ferme Rivière Portneuf SENC, Pont-Rouge 12 536 521 358 332-372-298Classe 6 ans et plus1. Géno September Kélona Ferme Géno inc, Saint-Marc-des-Carrières 15 637 625 482 310-332-301Classe 10 ans et plus1. Géno James Betsy Ferme Géno inc, Saint-Marc-des-Carrières 13 296 446 411 276-255-272

CLUB AYRSHIRE DES BOIS-FRANCS

Classe 2 ans1. Paré Peterslund Scarlet TB 346-371-354Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-LeedsClasse 5 à 7 ans1. Paré Jerry Marica BP 303-330-275Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-LeedsMeilleure moyenne de production de troupeau1. Ferme Laitière Paré inc., Saint-Jacques-de-Leeds69 records 8 993 kg 4.16 % 3.32 % 261-263-264

CLUB AYRSHIRE PORTNEUF-MAURICIE

M.C.R. MoyenneClasse 2 ans1. Lize Advantage Sena 332-361-336 343.0Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade Classe 4 ans1. Lize Balboa Rudith 298-296-310 301.3Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade

M.C.R. DéviationMeilleure déviation taure 2 ans 1. Lize Advantage Sena 332-361-336 + 288Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade

Meilleure déviation vaches tous âges1. Lize Advantage Sena 332-361-336 + 288Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade

Meilleure Classification Troupeau1. Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade 31 relevés 82,29 Moyenne

2011 2010 Augm. Plus forte augmentation de M.C.R. 1. Ferme Lukange inc., Saint-Ubalde 232.7 217.7 15.0

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