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Agri -Nouvelles VOLUME 22 NUMÉRO 3 JUILLET 2013 www.agri-marche.com Numéro de la convention Poste-publication 41127559 Le SIAM se dote d’un nouvel instrument d’analyse Le souci de la qualité jusqu’au produit fini + DOSSIER : LA GESTION DE L’AZOTE DANS VOS CHAMPS : UN SURVOL Chronique grains : Le marché des grains bousculé… Quelle sera la prochaine annonce?

Agri nouvelles juillet 2013

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Page 1: Agri nouvelles juillet 2013

Agri-Nouvelles

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Le SIAM se dote d’un nouvel instrument d’analyse

Le souci de la qualitéjusqu’au produit fini

+ DOSSIER : LA GESTION DE L’AZOTE

DANS VOS CHAMPS : UN SURVOLChronique

grains :Le marché des grains bousculé… Quelle sera la prochaine annonce?

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Page 3: Agri nouvelles juillet 2013

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Agri-Nouvelles

Sommaire 5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 Chronique environnement 10 Chronique ressources humaines 11 Les araignées, bien utiles mais… 12 Agri-Marché appuie l’initiative L’agriculture, plus que jamais 14 Remise des bourses 15 La page des jeux PORC 17 Midwest Meeting de l’ASAS 20 Vous avez dit traitements thermiques du soya 22 Chronique du SIAM 25 La durabilité : élément clé de l’optimisation de la durée de vie productive des truies 28 REPORTAGE FERME PIERRE DIONNE inc. VOLAILLE 30 Le souci de la qualité jusqu’au produit fini 32 Chaleurs accablantes, quoi faire? 34 Gérer efficacement le programme alimentaire

SECTION LACTECH 37 Le potassium pour les vaches en lactation 38 Visite de fermes, casino et Sénateurs! 42 Le Courrier à Ti-Mé 43 Les bienfaits économiques de l’amélioration du confort 45 Ferme MB Marronniers inc. 46 REPORTAGE LES ÉLEVAGES CABEROY inc. 48 REPORTAGE FERME DE LA PLAINE HOLSTEIN inc. 50 Portes ouvertes Ferme Rivière Portneuf 51 Après-midi d’étable chez Ferme Fleuviale 52 Journée Mini-Club Lactech 53 Journée d’étable pour les jeunes ruraux du Kamouraska 54 La vente Expo-Poc 2013 innove encore 55 Omnium Lactech – Fondation Audrey Lehoux 56 Des résultats remarquables 57 Classifications 65 Saviez-vous que? 66 Résultats de club

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :

236, Sainte-GenevièveSaint-Isidore (Québec) G0S 2S0418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-ViauSaint-Jérôme (Québec) J7Y 4N81 800 465-1214

COORDONNÉES LACTECH :

114, boul. Léon-VachonSaint-Lambert (Québec) G0S 2W0418 889-8160

1900, 2e RueSaint-Romuald (Québec) G6W 5M6418 839-9442

SUGGESTIONS D’ARTICLES :

Yasmine ZakemCoordonnatrice au marketing

[email protected] 866 247-4627 poste 2238

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :

Ginette VachonAdjointe ventes et marketing

[email protected] 866 247-4627 poste 2222

Réservation d’espace publicitaire : 2 août 2013

Réception du matériel publicitaire : 16 août 2013

COUVERT AGRI-MARCHÉ :Jasmin DionneFerme Pierre Dionne inc. La VisitationCrédit photo : Rémi Bergeron

COUVERT LACTECH :Michaël LeclercFerme Rivière Portneuf SENC Pont-RougeCrédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto

Prochaine parution : Octobre 2013

TOURNOI

de golf annuel

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Page 4: Agri nouvelles juillet 2013

4 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

C‛est pourquoi cettemédaille ?

J‛ai été élu leplus beau cochondans un concours

de beauté.

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Tournoi de golf annuel

Page 5: Agri nouvelles juillet 2013

L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU

100 ans, ça se fête!Les 15 et 16 derniers, Agri-Marché fut l’hôte d’un important rassemblement des descendants de Joseph-Napoléon Brochu venus célébrer le 100e anniversaire de l’entreprise. Une fête champêtre où l’histoire et le plaisir se côtoyaient. Un évènement où de nombreux participants sont venus festoyer et partager leur appréciation. Un grand merci à notre clientèle et à nos partenaires d’affaires qui ont contribué généreusement au succès de notre centenaire. Des remerciements tout particuliers vont également à nos employés. Une histoire aussi longue, ça se bâtit grâce à des gens engagés, dévoués et motivés. Nous ne pouvons pas passer sous silence l’immense travail des bénévoles. Ils étaient fiers de présenter et faire visiter l’endroit où ils travaillent! Enfin, il faut reconnaître la collaboration de la municipalité et de ses résidents face à notre activité.

5

Soutien à la relève

Près de 170 golfeurs du monde agricole ont participé à la 13e édition de l’Omnium Lactech – Fondation Audrey Lehoux qui a eu lieu le 23 mai dernier au Club de golf de Beauceville sous la présidence d’honneur de monsieur Marcel Groleau, président de l’UPA. Agri-Marché est heureuse de s’impliquer dans ce tournoi en geste d’appui à la Fondation Audrey Lehoux dont la mission vise à encourager les jeunes de la relève agricole de la région Chaudière-Appalaches, en remettant des bourses de fin d’études, en reconnaissant leurs mérites académiques, leur implication sociale et leur leadership.

Pour mieux vous servir

De nouveaux investissements sont en cours à notre centre de grains afin de faciliter la réception des grains locaux. En plus des silos d’entreposage, le projet prévoit une seconde balance et un nouvel échantillonneur qui visent à désengorger l’accès et à réduire les temps d’attente. Agri-Marché est heureuse d’annoncer que ses nouvelles installations seront terminées à temps pour accueillir la récolte 2013.

Mise à jour de nos procédés – secteur porc

Le sujet de la ractopamine demeure un dossier hautement politique et complexe. Onze inspecteurs de Rosselkhoznadzor - l’équivalent russe de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) - étaient au pays à la fin mai et au début juin. Ils ont visité une vingtaine d’usines, dont onze au Québec. Leur présence a été particulièrement importante pour le Québec puisque la majorité des exportations vers la Russie viennent d’ici. Nous avons ajusté nos procédés afin de répondre à leurs demandes.

Devant nous, on aperçoit un dollar un peu moins gaillard et des grains en abondance… Nous entamons notre deuxième siècle avec confiance. Bien sûr, nous comptons sur vous pour continuer ensemble notre progression.

Bon été !

Page 6: Agri nouvelles juillet 2013

6 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

LE MARCHÉ DES GRAINS BOUSCULÉ…Quelle sera la prochaine annonce?Suite au rapport sur les stocks de fin, le prix des grains a connu plusieurs rebondissements. Tout d’abord, le rapport du 28 mars 2013 a fait effondrer le prix du maïs avec une chute de plus de 40 $/TM en seulement une semaine. Ensuite, il y a eu plusieurs facteurs qui ont fait osciller le prix entre les barres de 6 et 7 $/boisseau. Les principaux facteurs sont liés à la nervosité face aux faibles inventaires et la météo qui n’est pas toujours accommodante.

Une des conséquences marquantes de la température pas toujours clémente est le délai causé pendant les semis chez nos voisins du Sud. Généralement, les semis du Corn Belt s’étalent sur plus d’un mois et débutent durant la dernière moitié du mois d’avril. En date du 6 mai dernier, le rapport sur l’évolution des semis, le Crop Progress, démontrait qu’il y avait seulement que 12 % des semis de maïs d’effectués dans les 18 états producteurs. Si nous comparons à la moyenne des 5 dernières années, soit 47 %, nous pouvons conclure qu’il a bel et bien eu un retard dans les semis, ce qui a eu pour conséquence de bousculer les indices boursiers jusqu’à +15 $/TM.

La température, un facteur de perturbation parmi d’autres

Cette annonce est tout simplement une parmi d’autres qui sont à venir au cours de l’été, et qui auront des répercussions sur le marché des grains. Il faut toujours demeurer méfiant face aux avancements des semis, puisque de nos jours, les fermiers sont très bien équipés. Il est donc facile de récupérer le temps perdu. Ainsi, une année au cours de laquelle les semis sont excellents, ne résulte pas nécessairement en une récolte incroyable. Rappelons-nous de l’été 2012, aux États-Unis, période pour laquelle les semis étaient très hâtifs… nous avons ensuite subi l’une des pires sécheresses.

Nicolas Morin, agr.NÉGOCIANT EN GRAINSAGRI-MARCHÉ INC.

CHRONIQUE DES GRAINS

Tableau 1 – Données de production des principales grandes cultures, avril 2013

Superficies Type 2010 2011 2012 Intention Comparaison ensemencées de culture 2013 2012 versus 2013 (hectares)

Québec Orge 91 000 73 400 73 000 63 000 -14 % Canola 12 500 16 600 17 000 15 000 -12 % Maïs-grain 370 000 379 600 387 000 448 000 16 % Avoine 113 000 103 600 95 000 78 000 -18 % Soya 267 000 300 000 280 000 270 000 -4 % Blé total 53 000 43 300 48 200 52 000 8 % TOTAL 930 500 934 600 917 200 941 000 3 % Canada Orge 2 798 500 2 666 400 2 996 600 2 929 700 -2 % Canola 7 116 800 7 684 700 8 713 400 7 742 700 -11 % Maïs-grain 1 246 500 1 291 600 1 434 100 1 543 100 8 % Avoine 1 209 700 1 312 900 1 154 800 1 367 400 18 % Soya 1 512 900 1 558 800 1 680 400 1 737 800 3 % Blé total 8 552 300 8 726 200 9 630 300 10 812 600 12 % TOTAL 22 611 300 23 390 600 25 710 700 26 234 000 2 %

Page 7: Agri nouvelles juillet 2013

7Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE DES GRAINS

Les prix du maïs, généralement élevés, encouragent les producteurs québécois à augmenter la superficie semée, mais aussi les producteurs canadiens en général comme l’indiquent les chiffres publiés en avril 2013 par la Fédération des cultures commerciales du Québec dans le tableau ci-contre. Il s’agit de données de production des principales grandes cultures.

Pour le Québec, depuis 2011, il est étonnant de constater une diminution de la superficie semée en soya, même si le prix a été couramment bon. Ce phénomène s’explique par l’expansion du maïs et du blé. Par contre, la production de fève augmente légèrement au Canada. Par ailleurs, il est probable que les prix des grains d’orge et d’avoine se maintiennent à de bons niveaux puisque la demande est constante et la production en diminution.

En attendant les résultats du rapport du 28 juin prochain…

Il est à noter que le rapport sur la confirmation des ensemencements influencera beaucoup le prix du maïs et de la fève de soya. Ce rapport sortira le 28 juin prochain. Est-ce que l’ensemencement de maïs sera plus élevé? Est-ce qu’il y aura un accroissement de la superficie semée en soya dû à de mauvaises conditions d’ensemencement?

À ce moment-ci, il est complexe de répondre à ces questions. En fait, il faut s’attendre à tous les scénarios possibles. Les marchés boursiers sont imprévisibles. Nous avons déjà subi une baisse de 40 $/TM dans l’espace d’une semaine malgré que les stocks de fin sont à leurs plus bas niveaux. Cela prouve bien que les marchés sont influencés par plusieurs coefficients, mais surtout par les nouvelles les plus exposées.

Conséquences de stocks de fin très bas

Comme je vous le disais, les stocks de fin sont très bas. Une conséquence négative de cette situation consiste en l’augmentation du prix de la base dans le tourteau de soya. Le prix de la base a augmenté de 40 $ US/T au cours du printemps. Les fermiers américains savent très bien que leurs fèves sont rares, ainsi ils ne sont pas pressés de les vendre. En revanche, les transformateurs de soya, acheteurs de fèves et vendeurs de tourteau, accentuent le prix de la base de la fève de soya; puisqu’ils ont du mal à se ravitailler. Cela a des répercussions directes sur les bases de tourteau de soya.

En terminant, les marchés boursiers sont « émotifs ». À la moindre embuche, ils s’enflamment et peuvent aisément augmenter de plusieurs dollars. Il en est de même lors des bonnes nouvelles, ce qui peut causer de bonnes diminutions. Toutefois, au cours d’une année où la récolte a été affectée par l’une des pires sécheresses, il est normal de voir le marché s’agiter. Bref, plusieurs facteurs peuvent influencer le prix des grains… Qu’elle sera la prochaine annonce? À suivre!

Rappel : Heures d’ouverture des marchés boursiers

La Bourse de Chicago a réduit les heures de transactions des contrats à terme pour les marchés agricoles du CBOT. Les commodités que nous transigeons, et qui sont affectées, sont les suivantes : le maïs, la fève de soya, le tourteau de soya et le blé.

La grille horaire pour les négociations est maintenant :Du lundi au vendredi : de 9 h 30 à 14 h 15Du dimanche au vendredi : de 18 h à 8 h 45

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8 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

CHRONIQUE ENVIRONNEMENT

La gestion de l’azote dans vos champs : un survol

Les formes d’azote prélevées par les plantes

D’abord, rappelons-nous que l’azote disponible aux végétaux, non-fixateurs de l’azote atmosphérique, est issu de la minéralisation de la matière organique et des engrais organiques ou minéraux. Les plantes absorbent l’azote sous deux formes ioniques, la principale étant la forme nitrate (NO3

-), la seconde, la forme ammonium (NH4+).

Un bon dosage de l’azote permet l’absorption par la plante des autres éléments. De plus, cet apport d’azote est bénéfique aux micro-organismes du sol qui décomposent la matière organique. Toutefois, trop d’azote peut provoquer une baisse

du niveau de carbone dans le sol malgré des apports généreux en matières organiques.

Quelles sont les entrées dans le bilan de l’azote?

• L’azoteminéraldusolfournitenviron50%desprélèvements des cultures.

• L’azote organique provient des fumiers, lisiers, composts, précédents culturaux, résidus végétaux, engrais verts et aussi de la minéralisation de la matière organique. La minéralisation est à son maximum lorsque le sol est bien aéré, que la quantité d’eau est adéquate, et que la température du sol est aux alentours de 30 oC.

Dany Drouin, agronomeCOORDONNATEUR ENVIRONNEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

Figure 1. Cycle de l’azote. (tiré de Planète Terre, Pierre-André Bourque – Université Laval)

C’est bien connu, la productivité des cultures est grandement influencée par la fertilisation azotée. Toutefois, cette fertilisation peut altérer la qualité de l’eau des bassins versants. Ainsi, au cours des dernières années, plusieurs comités ont vu le jour afin d’améliorer la qualité de l’eau de nos cours d’eau. Quelques points seront discutés dans cet article en lien avec la bonne gestion de l’azote dans ce cycle complexe qu’est le cycle de l’azote (figure 1).

Page 9: Agri nouvelles juillet 2013

9Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE ENVIRONNEMENT

La gestion de l’azote dans vos champs : un survol

Quelles sont les sorties dans le bilan de l’azote?

• Le prélèvement par les cultures. Cette absorption par les végétaux représente la principale sortie dans le bilan de l’azote. Bien que les besoins sont faibles en début de croissance, il est important que la disponibilité de l’azote soit adéquate pour ne pas entrainer une diminution du rendement.

• Le ruissellement et le lessivage. Une multitude de facteurs influencent les pertes par ruissellement de l’azote minéral (formes NO3

- et NH4+). Cependant, ces pertes sont faibles

par rapport au lessivage. L’enfouissement des matières fertilisantes demeure donc un bon moyen de prévention des pertes par ruissellement, particulièrement pour les épandages d’automne.

Quant au lessivage, il arrive majoritairement à l’automne et au printemps. La forme NO3

- est soluble et descend dans le sol avec les précipitations. Lorsque le NO3

- arrive sous la zone exploitée, par le biais des racines, le passage vers les eaux souterraines est amorcé. Toutefois, il est possible de minimiser les pertes de nitrates lors des épandages d’automne (voir mon article dans le numéro d’avril 2013). Le reste du temps, la quantité de pluie, la quantité de nitrates dans un sol et le type de sol moduleront la quantité de nitrates lessivés. C’est pourquoi le fractionnement des engrais azotés, particulièrement en sols sableux, demeure une excellente pratique.• La volatilisation de l’ammoniac. Elle peut atteindre 75 % de

l’azote total d’un lisier ou de l’urée appliqué au champ (source : Guide de référence en fertilisation, 2e édition, CRAAQ). Évidemment, l’incorporation atténue énormément les pertes d’ammoniac par volatilisation.

• La nitrification et la dénitrification. La nitrification est le processus par lequel le NH4

+ est d’abord oxydé en NO2- ,

puis en NO3-. Ce sont des bactéries qui prennent part à cette

transformation. La dénitrification est le processus par lequel le NO3

- est transformé sous forme d’azote gazeux, soit sous la forme N2 qui compose la grande partie de l’air que nous respirons.

Ces deux processus libèrent malheureusement d’autres molécules telles que le N2O et le NO, lesquelles sont respectivement des gaz à effet de serre et précurseurs d’ozone. Les pertes peuvent se chiffrer à environ 20 % de l’azote apporté par la fertilisation.• L’immobilisation et la fixation du NH4

+. L’immobilisation survient quand les microbes du sol transforment les molécules de NH4

+ en azote organique. Lors d’épandages d’automne, avec des engrais ou lisiers ayant une forte proportion sous forme ammoniacale, cette immobilisation est un atout important pour conserver l’azote sous forme organique. C’est pourquoi la température du sol ne doit pas être trop basse lors de tels épandages afin que les micro-organismes soient actifs. Tel que mentionné dans un précédent article sur les épandages d’automne, le sol ne doit pas non plus être trop chaud, puisque

les micro-organismes occasionneront des pertes importantes de nitrates.

La fixation du NH4+, par certains types de minéraux argileux, est

un processus par lequel le NH4+ s’introduit entre les feuillets des

minéraux argileux. Ce phénomène peut s’inverser et remettre disponible le NH4

+ durant la saison de croissance des plantes. Des essais au champ ont démontré que le phénomène de fixation peut soustraire, en quelques heures environ, le tiers du NH4

+ apporté dans un sol argileux (> 40 % d’argile). Par conséquent, il peut diminuer l’efficacité d’un engrais ammoniacal dans un sol argileux par rapport à un sol sableux. Source : Chantigny et al., 2006, 2004,

cité dans le Guide de référence en fertilisation, 2e édition.

Les bonnes pratiques de gestion de l’azote

• Synchroniser la fertilisation avec les besoins des cultures par le fractionnement, le placement et le choix de l’engrais. Il est reconnu que le fractionnement de la dose totale d’azote améliore l’efficacité de l’azote apporté aux plantes. L’application de l’engrais, pour les cultures à larges interlignes, nécessite une dose au semis, ainsi qu’un apport supplémentaire en saison, en général. Quant aux cultures à faible interligne, l’application à la volée demeure le moyen à privilégier, à condition d’enfouir l’engrais superficiellement. Quant aux sources d’engrais, il faut s’informer des caractéristiques de chacune d’elles afin de connaitre la vitesse de libération de l’azote pour les plantes.

• Utiliser les outils de suivi de l’azote. Il est important que l’azote, en provenance de la minéralisation de la matière organique, soit considéré dans le plan de fertilisation. Cette source d’azote est tributaire de plusieurs facteurs tels que le type de sol, l’égouttement, le chaulage, le degré de compaction, le précédent cultural et le climat. Chaque champ devrait donc faire l’objet d’un ajustement personnalisé par un agronome afin de bien établir les besoins en fertilisation. Dans le cas des céréales à paille, elles présentent des besoins élevés en début de saison, mais la décomposition de la matière organique ne survient que lorsque les conditions d’humidité et de température sont optimales. Ainsi, la matière organique peut libérer une portion de son azote après le «  pic  » des besoins de la plante. Un engrais vert, implanté après la récolte des céréales, demeure une excellente pratique pour s’accaparer l’azote rendu disponible et ce, tout en améliorant les propriétés physiques et biologiques du sol.

Les tests de nitrates peuvent s’avérer très utiles en pré-semis, en post-levée ou en fin de saison pour effectuer un suivi de l’azote appliqué. Aussi, les lecteurs de chlorophylle et les tests diagnostiques de l’azote, dans les feuilles ou sur les tiges, peuvent nous renseigner sur la bonne ou moins bonne disponibilité de l’azote à la plante.

Finalement, la plus juste des recommandations qui peut être faite est d’effectuer vos propres tests, avec votre agronome, dans les conditions qui sont propres à votre ferme.

Page 10: Agri nouvelles juillet 2013

10 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

L’actualisation des compétences, c’est bon pour tout le monde!On le sait, la formation continue est une composante essentielle pour assurer le développement des individus et des organisations. C’est d’autant plus vrai dans un contexte où tout change si rapidement. Pensons qu’aux nombreuses innovations, aux nouvelles technologies, aux changements démographiques et à la mondialisation. Autant d’éléments qui font évoluer notre environnement, et auxquels nous avons intérêt à nous adapter.

Peu importe les fonctions occupées à l’intérieur d’une organisation, l’actualisation des compétences est un élément essentiel à la réussite et la survie des entreprises. Par exemple, la gestion des employés ne peut être basée uniquement sur les aptitudes « naturelles » ou l’expérience que détient un superviseur. Le leadership demande un ensemble de qualités et de compétences qui nécessite un effort continu de développement, entre autres, en suivant de bonnes formations. C’est dans cette perspective qu’Agri-Marché encourage, motive et met à la disposition de tous ses gestionnaires et gérants de ferme, des moyens concrets pour améliorer la gestion de leur main-d’œuvre.

Développer les compétences, c’est satisfaisant pour tous

L’acquisition de nouvelles connaissances et le développement des compétences représentent une source de satisfaction et permet aux employés de contribuer activement au succès de leur organisation. Pour les employeurs, le fait d’investir dans la formation des employés contribue à augmenter la productivité et l’efficacité au travail. Également, la formation continue procure aux employeurs une main-d’œuvre dont les connaissances sont à jour, par conséquent, des gens davantage portés vers l’innovation. Enfin, la formation favorise la fidélisation de l’équipe, ce qui, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, n’est pas à négliger.

La formation peut prendre diverses formes et les moyens sont aussi nombreux que diversifiés. En nommant que ceux-ci, voici quelques exemples de types de formation disponibles :

• Formationthéorique• E-learning• Lectures• Codéveloppement• Accompagnement• Mentorat• Coaching

« N’oublions pas : les apprentissages ne sont que des capacités potentielles au développement de nouvelles compétences. Ces capacités se transformeront en compétences si, et seulement si, les occasions de transfert des apprentissages dans l’environnement de travail sont présentes. Une réflexion s’impose : Quelle est l’importance accordée au développement continu des compétences et des habiletés? »1

Josée PerryCONSEILLÈRE EN RESSOURCES HUMAINES AGRI-MARCHÉ INC.

1 Source : Alia Conseil, Firme spécialisée en développement organisationnel

Page 11: Agri nouvelles juillet 2013

11Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

François CasaultCOORDONNATEUR TECHNIQUEMAHEU & MAHEU

Rappelons-nous que les araignées ne sont pas des insectes puisqu’elles possèdent quatre paires de pattes et un corps qui se divise en deux segments. Elles en sont tout de même de proches parents. Généralement, la femelle pond ses œufs dans un sac de soie qu’elle transporte avec elle ou qu’elle prend soin de dissimuler à l’abri de toute menace. Habituellement, l’éclosion se produit quelques semaines après la ponte. Les jeunes qui en sortiront ressembleront déjà aux adultes; ils ne subiront pas de métamorphose. Toutefois, ils mueront à quelques reprises avant d’atteindre leur taille adulte.

Bien que la majorité des araignées provienne de l’extérieur, certaines espèces ont tendance à élire domicile à l’intérieur de nos résidences. Elles s’y nourrissent d’insectes qu’elles chassent ou capturent dans leur toile. Les araignées sont des prédateurs voraces et consomment d’importantes quantités d’insectes. En s’alimentant, elles régularisent les populations et assurent une forme de contrôle dans plusieurs milieux naturels et agricoles. Elles jouent donc un rôle important dans le contrôle des insectes nuisibles à notre environnement.

Embarrassantes les araignées, quoi faire?

Vaut mieux ne pas les « tuer », à moins qu’elles soient trop nombreuses, par conséquent, embarrassantes. À ce moment, il convient de pulvériser un insecticide sur les surfaces extérieures de la maison. Généralement, une application localisée dans les coins supérieurs et inférieurs des différentes pièces de votre maison est suffisante (toujours se référer à l’étiquette du produit). Des interventions garanties par des spécialistes en gestion parasitaire pendant la saison peuvent aussi être effectuées. N’hésitez pas à nous consulter pour plus d’information.

Pour la plupart des gens, les araignées suscitent du dédain et de la répulsion. Toutefois, elles sont bien utiles et peu dangereuses…

Les araignées, bien utiles mais…

L’actualisation des compétences, c’est bon pour tout le monde!

Page 12: Agri nouvelles juillet 2013

12 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

Selon une étude, même si les Canadiens reconnaissent le caractère essentiel de l’agriculture, bon nombre ne la considèrent pas comme étant évolutive ou dynamique. Les Canadiens doivent entendre parler davantage des aspects positifs de l’agriculture. Les intervenants de l’industrie méritent de se féliciter pour leurs réalisations et de célébrer leurs réussites. C’est là l’histoire de l’agriculture à raconter, aujourd’hui, plus que jamais.

Soutenons notre industrie...

Pour attirer les personnes, les compétences et les investissements dont nous avons besoin pour répondre à la demande alimentaire croissante, nous avons la responsabilité, en tant qu’intervenants de l’industrie, de promouvoir l’agriculture. C’est pourquoi Agri-Marché est fière d’annoncer qu’elle vient de signer un partenariat de trois ans avec l’initiative L’agriculture, plus que jamais. Nous participerons donc activement à la conversation en tant que partenaire et nous espérons que nos clients feront de même.

L’agriculture, plus que jamais est une initiative pluriannuelle visant à améliorer les perceptions à l’égard de l’agriculture. Également, elle a pour

objectifs d’aider cette industrie à réaliser son plein potentiel et à assurer sa viabilité, à long terme. Il est facile d’adhérer à une cause qui nous tient à cœur. Lorsque vous visitez le site www.agricultureplusquejamais.ca, vous rencon-trez des gens de plusieurs disciplines du secteur agricole et agroalimentaire qui sont passionnés par leurs activités. Des producteurs qui ne songeraient pas à faire autre chose. Des jeunes qui démarrent leur première exploitation agricole. Des fournisseurs et transformateurs fiers de faire partie de la chaine de valeur agricole.

Partagez votre passion, votre histoire avec l’agriculture

Peu importe votre participation, prenez quelques minutes pour partager votre histoire, soit au moyen d’un texte, de photos ou d’une vidéo. Faites part au monde des raisons pour lesquelles vous appréciez l’agriculture et de ce que l’industrie représente pour vous. Chaque jour, vous avez l’occasion de vanter les mérites de l’agriculture en décrivant ce qui va bien dans l’industrie. Votre aide est également précieuse lorsque vous comblez les lacunes en matière d’information; réagissez aux perceptions erronées et rapportez des cas de réussite. Nous ne pouvons ignorer les défis, mais nous pouvons certainement souligner les aspects positifs du secteur.

L’agriculture n’a jamais compté autant pour le Canada et pour le monde. Il est temps de raconter la véritable histoire positive de l’agriculture. Nous vous invitons à nous aider à promouvoir cette industrie! Pour vous joindre à la conversation, consultez le www.agricultureplusquejamais.ca, Twitter : @AgPlusQueJamais et le www.facebook.com/agricultureplusquejamais

L’agriculture n’a jamais compté autant pour le Canada et le monde. Notre industrie agricole et agroalimentaire, moderne et dynamique, est l’un des principaux employeurs du Canada et un grand catalyseur de notre économie. Le secteur agroalimentaire canadien procure des aliments sains et de haute qualité à des millions de personnes, tant au pays qu’à l’étranger. Malgré tout, cette réalité est souvent mal interprétée.

Agri-Marché appuie l’initiative L’agriculture,plus que jamais « Nous sommes optimistes. Nous produisons

davantage de produits de meilleure qualité et observons des résultats positifs.

Je pense que l’avenirest prometteur. »

– Sabrina Caron (Québec)

Promouvons l’industrieL’agriculture canadienne est une industrie moderne, pleine de vie, diversifiée et remplie de gens avant-gardistes passionnés de leur travail. Or, pour que l’agriculture canadienne atteigne son plein potentiel, il faut qu’elle soit mieux comprise par le grand public et, plus important encore, par notre propre industrie.

L’histoire de l’agriculture canadienne est une histoire faite de réussites, de promesses, de défis et de détermination. Les personnes les mieux placées pour raconter cette histoire sont les 2,2 millions de Canadiens qui vivent l’agriculture au quotidien.

Soyez fiers. Faites la promotion de notre industrie.

Faites part de votre histoire, écoutez celle des autres et apprenez-en davantage à AgriculturePlusQueJamais.ca

Agri-Marché est fière de promouvoir cette cause.

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Page 13: Agri nouvelles juillet 2013

« Nous sommes optimistes. Nous produisons davantage de produits de meilleure qualité et observons des résultats positifs.

Je pense que l’avenirest prometteur. »

– Sabrina Caron (Québec)

Promouvons l’industrieL’agriculture canadienne est une industrie moderne, pleine de vie, diversifiée et remplie de gens avant-gardistes passionnés de leur travail. Or, pour que l’agriculture canadienne atteigne son plein potentiel, il faut qu’elle soit mieux comprise par le grand public et, plus important encore, par notre propre industrie.

L’histoire de l’agriculture canadienne est une histoire faite de réussites, de promesses, de défis et de détermination. Les personnes les mieux placées pour raconter cette histoire sont les 2,2 millions de Canadiens qui vivent l’agriculture au quotidien.

Soyez fiers. Faites la promotion de notre industrie.

Faites part de votre histoire, écoutez celle des autres et apprenez-en davantage à AgriculturePlusQueJamais.ca

Agri-Marché est fière de promouvoir cette cause.

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Cérémonie de reconnaissanceBourses d’excellence et d’implication

UNIVERSITÉ LAVALFaculté des sciences de l’agriculture

et de l’alimentation, 5 avril 2013

M. Sylven Blouin, agr., superviseur en chef production porcine chez

Agri-Marché, Madame Cindy Jaton, étudiante au baccalauréat en agronomie,

Madame Sabrina Plante, étudiante à la maîtrise en sciences animales et M. Jean-Claude Dufour, doyen,

Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation

Gala Méritas

I.T.A. de Saint-HyacintheCampus de Saint-Hyacinthe

17 avril 2013

Madame Sylvie Massy, enseignante, Madame Roxann Scott-Delaunay, étudiante en T.P.A., 3e année et M. Stéphane Grégoire,

représentant des ventes secteur porcin chez Agri-Marché

Remise annuelle de boursesDépartement de techniques agricoles

Cégep Régionalde Lanaudièreà Joliette, 15 mai 2013

Monsieur Ludovic Juillet, Madame Jeanny Deschênes, étudiants

de 3e année du programme de Gestion et exploitation d’une entreprise agricole et M. Guillaume Rainville, conseiller

en production avicole chez Agri-Marché

Gala de l’Excellence

I.T.A. de La PocatièreCampus de La Pocatière, 22 avril 2013

Madame Catherine Labrecque et Monsieur Guillaume Vachon-Gagnon du programme Gestion et exploitation d’entreprise agricole 3e année

et M. Yves Landry, coordonnateur des ventes chez Lactech

Gala Méritas

Centre de FormationAgricole de Mirabel

31 mai 2013

Madame Karine Palardy, étudiante au DEP en Production animale reçoit la bourse « Excellence Académique » de M. Guillaume Rainville, conseiller

en production avicole chez Agri-Marché.

FélicitationsDes efforts récompensés

REMISE DES BOURSES

14 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

Page 15: Agri nouvelles juillet 2013

15Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

ÉNIGME MOT CACHÉ9 lettres cachéesEMBLÈME D’ESPOIR

SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 55T

RO

UV

EZ

LE

S

7 E

RR

EU

RS

!Ça finit bienJe commence la nuit, je finis le matin, je suis dans l’étang, je suis dans le jardin et je passe 2 fois dans l’année, qui suis-je ?

SUDOKURègles du jeux : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

LA PAGE DES JEUX

7 6 1 3 4

1 3 8 2

3 9 8 1

3 1 8

4 7

7 5 8

9 6 2 1

1 5 3 9

2 5 1 9 4

8 2 7 6 5 1 9 3 4

1 9 6 3 4 8 2 5 7

5 3 4 7 9 2 6 8 1

6 4 9 2 3 5 1 7 8

3 8 2 4 1 7 5 9 6

7 1 5 9 8 6 3 4 2

9 6 3 8 2 4 7 1 5

4 7 1 5 6 3 8 2 9

2 5 8 1 7 9 4 6 3

9 2 8 6 3

7 9 1

1 3

5 6 7 4

1 3 9 4 5 7 6

2 9 1 8

1 7

6 9 8

8 4 5 9 2

9 1 2 7 8 5 4 6 3

3 7 5 4 6 9 8 2 1

4 6 8 1 3 2 7 9 5

5 8 6 3 7 1 2 4 9

1 3 9 2 4 8 5 7 6

7 2 4 5 9 6 1 3 8

2 9 3 8 1 7 6 5 4

6 5 1 9 2 4 3 8 7

8 4 7 6 5 3 9 1 2

7 9 2 1 5

9

9 7 6 2 4

9 1 5 8

6 2 4 3 5 9

7 1 2 3

6 2 5 1 8

5

3 8 2 7 5

4 7 6 9 8 2 1 3 5

2 8 5 3 1 4 6 7 9

1 9 3 7 5 6 8 2 4

9 3 1 6 2 5 7 4 8

8 6 2 4 7 3 5 9 1

7 5 4 1 9 8 2 6 3

6 2 9 5 3 1 4 8 7

5 4 7 8 6 9 3 1 2

3 1 8 2 4 7 9 5 6

1

5 9 6 7 3 4

8 9 2 1

1 8 2 9 6

7 6 9

9 8 1 3 2

6 1 5 7

4 5 7 6 9 1

3

2 7 4 5 1 3 9 6 8

5 9 1 6 8 7 2 3 4

3 8 6 9 4 2 7 1 5

1 3 8 2 5 9 6 4 7

7 2 5 3 6 4 1 8 9

6 4 9 8 7 1 3 5 2

8 6 2 1 9 5 4 7 3

4 5 3 7 2 6 8 9 1

9 1 7 4 3 8 5 2 6

AANCOLIEANÉMONEARUMAZALÉECCACTUSCAMÉLIACAMOMILLECAMPANULECAPUCINE

CHARDONCHRYSANTHÈMECLÉMATITEDDAHLIAHHOUXIIRISJJASMIN

LLILASLISMMAUVEOOEILLETPPAQUERETTEPAVOTPENSÉE

PHLOXPIVOINERRAIPONCERENONCULERÉSÉDARHODODENDRONROSESSOUCI

TTULIPEVVALÉRIANEVÉRONIQUE

MYSTÈRE : Les Fleurs Solution : JONQUILLE

C E C N O P I A R A D E S E R

A A A N C O L I E N A L V J L

C A M P A N U L E I N U A V I

T E N O H O U X E M E C L E S

U M P O M L O N S S M N E R E

S E I D R I O T N A O O R O T

E H V S A D L X E J N N I N T

N T O I Q H N L P L E E A I E

I N I R A R L E E I L R N Q R

C A N I O I E I D E C I E U E

U S E S L L L P A O P U E E U

P Y E A A U I E A A D I O O Q

A R S Z E V U A M V R O L S A

C H A R D O N L L A O U H U P

E C E T I T A M E L C T M R T

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PORC

17Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

MIDWEST MEETING DE L’ASAS Des nouvelles de projets de recherche fraichement complétésChaque année, en mars, a lieu le Midwest Meeting de la Société Américaine des Sciences Animales (ASAS). Pour les intervenants en production porcine, ces conférences sont hautement pertinentes. Diverses sessions sont présentées simultanément et regroupées par secteur : nutrition, environnement, régie, santé, etc. Au total, plus de 400 projets de recherche récents ont été présentés lors de la dernière édition. Voici quelques résumés de présentations auxquelles nous avons assisté, et que nous croyons susceptibles de vous intéresser.

Impact de l’incorporation de plus hauts niveaux de phytase chez le porc à l’engrais de 20 à 55 kg de poids vif

La phytase est une enzyme largement utilisée depuis 15 ans. Elle est privilégiée pour sa capacité à hydrolyser les phytates et ainsi permettre une meilleure digestibilité du phosphore contenu dans les plantes. En incorporant la phytase, il est possible de réduire l’apport de phosphore inorganique dans l’aliment et par conséquent, de diminuer les rejets de phosphore dans le lisier.

Est-ce qu’un ajout de phytase à haut niveau, soit à un niveau plus élevé que celui requis pour libérer le phosphore, peut apporter d’autres bénéfices? C’est l’hypothèse qui a été vérifiée dans ce projet. Les 360 porcs de l’expérience ont été

divisés en 72 parcs, puis un des traitements leur a été attribué (voir Tableau 1). Typiquement, les formules commerciales contiennent 500 FTU/kg de phytase, le but était donc de voir si le traitement 6 avait un avantage.

Les résultats des traitements 3 et 5 ont confirmé l’efficacité de la phytase à relâcher le phosphore, puisque les performances obtenues avec ces 2 traitements ont été les mêmes que celles du traitement 1. Les porcs sur le traitement 6, avec plus de phytase que requis, ont eu de meilleurs gains et une meilleure conversion que tous les autres. Ceci, sans que la qualité de leur ossature soit supérieure. Ces résultats montrent qu’à de hauts niveaux, la phytase ne relâche pas nécessairement plus de phosphore, mais réduit probablement l’impact négatif de la phytate, qui a également des effets antinutritionnels.

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

Tableau 1 : Description des différents traitements de l’essai

Traitement 1 Traitement 2 Traitement 3 Traitement 4 Traitement 5 Traitement 6

Ration Ration réduite Traitement 2 Ration réduite Traitement 4 Traitement 4 adéquate en phosphore + 250 FTU/kg en phosphore + 500 FTU/kg + 2000 FTU/kg sans phytase et calcium sans de phytase et calcium sans de phytase de phytase phytase (-10 %) phytase (-15 %)

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PORC

18 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

À RETENIR : La phytase permet de libérer le phosphore non digestible des grains et plantes, en « brisant » les phytates. Toutefois, lorsqu’on en ajoute plus, elle permet aussi de réduire les effets antinutritionnels des phytates et d’améliorer les performances des animaux. D’autres études seront faites pour mieux comprendre le mécanisme. Il n’en demeure pas moins que l’ajout de phytase en dose élevée mérite d’être envisagé, surtout dans les formules porcelets où les facteurs antinutritionnels peuvent avoir un impact négatif non-négligeable. Source : Walk et al. Abstract #O229

Effet d’une privation d’eau et de moulée au sevrage, sur les performances et le stress des porcelets

L’expérience visait à évaluer l’impact d’un manque d’eau et/ou de moulée dans les premières 24 heures, suite à l’arrivée des porcelets en pouponnière, tout juste sevrés. Au départ, 384 porcelets de 6,2 kg ont été regroupés en parc de 8 porcelets et divisés parmi les 4 traitements suivants : 1. Aucune privation.2. Absence d’eau pendant 24 h.3. Absence de moulée pendant 24 h.4. Absence d’eau et de moulée pendant 24 h.

Suite à cette période de 24 h, les pratiques de régie redevenaient habituelles (accès illimité à l’eau et la moulée). Les performances et mesures ont été prises tout de suite après les traitements, puis 7, 14 et 28 jours plus tard. Outre les performances de base, les mesures prises visaient à évaluer l’état de stress des animaux et de leur système digestif.

Curieusement, il n’y a aucun impact négatif causé par la privation de moulée dans les premières 24 h. Toutefois, l’absence d’eau a créé un stress important chez les porcelets. Elle a aussi affecté les villosités intestinales responsables de l’absorption des nutriments, ce qui a causé une réduction de gain et de consommation. L’effet était perceptible même après 4 semaines en pouponnière.

À RETENIR : Le sevrage est une période très stressante pour les porcelets, à différents niveaux : passage d’une alimentation liquide à solide, nouvel environnement, nouveau groupe. À leur arrivée en pouponnière, tout doit être mis en place pour réduire l’impact du stress : parcs lavés, désinfectés et séchés, eau disponible en qualité et quantité suffisante, alimentation fraiche et appropriée. Les conséquences d’une privation d’eau, si courte soit-elle, sont majeures et affectent les performances globales des porcelets. Source : Horn et al. Abstract # P067

Effets de l’incorporation de plasma sanguin dans la 1re formule pour porcelet sur les performances, la réponse immunitaire et l’intégrité intestinale

Le plasma sanguin est un ingrédient utilisé depuis plusieurs années dans les rations pour porcelets, principalement durant la 1re phase. Au cours des dernières années, son cout étant relativement élevé, des tentatives pour le remplacer complètement par d’autres ingrédients ont été effectuées avec peu de succès. Cet ingrédient, hautement digestible, apporte rapidement des acides aminés aux porcelets, mais il semble avoir aussi beaucoup d’autres effets. Cette étude a été réalisée afin de mieux comprendre les différents impacts du plasma chez le jeune porcelet. Quatre-vingt-seize (96) porcelets de 20 jours d’âge et de 6,1 kg ont été répartis dans 16 parcs. Ils recevaient un des deux traitements, soit un aliment sans plasma (traitement 1), ou un aliment avec 5 % de plasma pendant 14 jours, puis 2. 5 % de plasma du jour 14 à 28 (traitement 2).

Aucun antibiotique n’était ajouté aux aliments. Sans surprise, les animaux recevant l’alimentation avec plasma ont eu des performances supérieures : gain, ingestion, conversion alimentaire. Cet avantage s’est d’ailleurs maintenu jusqu’à la fin de l’essai. Cependant, chez les deux (2) groupes, aucune différence n’a été observée pour les paramètres immunitaires : immunoglobulines et capacités antioxydatives. Les coupes histologiques réalisées sur les porcelets montrent un effet évident du plasma sur la santé du système digestif. Il apparait donc que le plasma ajouté à l’aliment, durant la 1re semaine, améliore significativement les performances des porcelets suite au sevrage. Il favorise l’intégrité du système digestif, par conséquent, une meilleure efficacité de ce dernier.

À RETENIR : Certains ingrédients jouent un rôle qui va au-delà de leur apport nutritionnel. Même si leur efficacité est reconnue, une meilleure compréhension de leurs impacts et modes d’action aide à cibler les phases alimentaires et les quantités à utiliser et ce, afin d’améliorer la rentabilité des aliments. Source : Tran et al. Abstract #O096

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20 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

PORC

Alexandre Lebel, M. Sc., agr.NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT AGRI-MARCHÉ INC.

Pourquoi chauffer le soya?

Premièrement, la fève de soya crue, comme d’autres légumineuses, contient certains inhibiteurs de la trypsine. La trypsine est une enzyme sécrétée par le pancréas. Elle a comme fonction d’hydrolyser (couper des liens) les polypeptides pour les transformer en chaines de protéine plus courtes et ainsi permettre la digestion et la libération des acides aminés. En chauffant la graine, on détruit les inhibiteurs de la trypsine. Deuxièmement, la chaleur améliore la valeur nutritive des graines. La composition brute de la graine reste la même, mais la disponibilité des nutriments se voit améliorée. En fait, la chaleur augmente la disponibilité des acides aminés, et permet de libérer une partie de l’huile. Avec une meilleure qualité de soya, on peut améliorer l’efficacité de chaque kilogramme de soya utilisé.

La cuisson

La cuisson est un processus simple et utilisé de façon ancestrale. Elle consiste à faire bouillir les fèves pendant 30 à 120 minutes, puis à les faire sécher mécaniquement ou à même le sol. On peut ensuite les servir entières ou broyées. Une cuisson de 30 minutes s’avère suffisante pour augmenter la digestibilité de l’azote et diminuer l’activité antitrypsique (Tableau 1).

La torréfaction

Nos ancêtres qui habitaient les cavernes utilisaient déjà cette méthode, qui d’ailleurs est encore utilisée dans certaines industries. Dans sa forme la plus simple, il s’agit d’exposer la graine à une chaleur directe et intense, pendant environ 20 secondes. Pour le monogastrique, la

chaleur à la sortie du processus devrait être de 100 à 113°C (Lessire et al., 1988), alors que pour le ruminant, c’est plutôt 116 °C qui est visé et ce, afin d’augmenter la proportion de protéine dégradable (Thomason, 1987). Ce traitement diminue l’humidité dans la graine, mais ne libère pas l’huile. Moudre le grain est donc préférable avant de le servir aux animaux.

Jet-sploding

Amateurs de « popcorn », cette technique vous enchantera. Elle consiste à faire passer la graine dans un courant d’air de 140 à 315 °C, plutôt que directement dans une flamme. La chaleur fait bouillir l’eau intracellulaire du grain, de l’intérieur vers l’extérieur. Les grains gonflent et explosent! Dépendamment de la température de l’air, il faut entre 26 et 80 secondes pour les faire éclater (Thomason, 1987). Une fois les graines éclatées, elles sont moulues pour faciliter la libération des graisses.

Micronisation

Voici un procédé probablement plus familier pour plusieurs d’entre vous. La micronisation consiste à faire chauffer des plaques de céramique. À une certaine température, les plaques émettent des rayons infrarouges. Ces radiations pénètrent dans la graine, la faisant chauffer de l’intérieur. Ce procédé, combiné à la chaleur externe élevée, permet au grain de devenir mou, de libérer l’huile et de détruire les facteurs antinutritionnels. Le soya micronisé permet une belle flexibilité lorsque la moulée est fabriquée à la ferme, par les producteurs, puisqu’elle offre à la fois une bonne source de protéine et d’énergie.

Chez le porc et la volaille, le soya est une importante source de protéine. Avec la recherche et le développement technologique, une multitude de manières de traiter le soya par la chaleur ont été développées. Vous verrez que certaines sont plus surprenantes que d’autres.

Vous avez dit traitements thermiques du soya, voici le menu!

Page 21: Agri nouvelles juillet 2013

21Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

PORC

Trop, pas mieux que pas assez

Le traitement par la chaleur est bénéfique que s’il est bien réalisé. Si la chaleur est trop élevée, des réactions entre certains acides aminés et sucres auront lieu (réactions de Maillard). On verra alors la disponibilité des acides aminés diminuer, particulièrement la lysine, acide aminé de première importance en production porcine. La chaleur peut également altérer la stabilité de l’huile contenue dans la graine, la rendant plus vulnérable à l’oxydation. Dans le cas contraire, où la chaleur est insuffisante, les facteurs antinutritionnels ne seront pas détruits et les performances des animaux seront affectées négativement. Donc, l’objectif n’est pas de chauffer la graine de soya au maximum, mais bien de la chauffer adéquatement afin d’en exploiter son plein potentiel nutritionnel (Figure 1).

Il existe plusieurs autres méthodes de traitements thermiques pour le soya telles que l’extrusion, les micro-ondes, l’expansion et l’irradiation. Ces méthodes sont moins populaires. L’industrie fait preuve d’une impressionnante ingéniosité pour développer des méthodes de traitement de la graine de soya. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site de l’American Soybean Association (ASA) ou vous procurer le document « Traitement de la graine de soja » publié par cette association. J’espère que le menu vous a plu!

Figure 1. Traitement optimal (température et durée) à viser pour une qualité de protéine idéale

Tableau 1. Influence du traitement thermique de la graine de soya (100°C) sur la digestibilité des nutriments

Durée en minute1 Activité antitrypsique2 Coefficient de digestibilité, %3

Matière sèche Azote Extrait éthéré (matière grasse)

15 342 77,3 76,6b 84,2

20 263 78,0 78,9b 86,2

25 211 78,4 80,0b 87,1

30 79 78,9 82,6a 87,9

Graine crue 924

Source : Kaankuka et al., 1996

1 Cuisson dans de l’eau bouillante et séchage à l’air en couches minces. 2 mg/100 g. Valeur de 924 mg d’inhibiteurs/100 g pour la graine crue.3 a,b = les valeurs sont significativement différentes (P < 0,05)

Qualitéprotéine

RéactionsMaillard

Facteursanti-trypsiques

Traitement, T °COptimal

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22 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

PORC CHRONIQUE DU SIAM

Le SIAM se dote d’un nouvel instrument d’analyseEn avril dernier, un technicien de Minitube Canada a procédé à l’installation d’un nouvel appareil d’évaluation automatisée de la semence, le Spermvision®.

La technologie de ce système d’analyse se nomme CASA (Computer Assisted Semen Analysis), ce qui signifie en français, l’analyse de la semence assistée par ordinateur (logiciel d’analyse). Cette technologie n’est pas nouvelle, mais auparavant, elle était très onéreuse pour un

centre de l’envergure du SIAM. Avec le temps, la miniaturisation des appareils électroniques a permis au fabricant de diminuer son prix de vente, de sorte que nous avons pu nous le procurer. Nous sommes heureux de pouvoir maintenant compter sur ce procédé.

Sylven Blouin, agr.SUPERVISEUR EN CHEF PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Page 23: Agri nouvelles juillet 2013

23Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE DU SIAM PORC

Analyse « classique » de la semence

Avant d’être livrée au client, la semence fraichement récoltée doit être mélangée. Ce mélange est réalisé dans un liquide appelé le dilueur. Les différentes composantes de ce dernier permettent une durée de conservation variable, selon la qualité du produit utilisé. Selon les recettes, on peut parler d’une période d’utilisation de 2 à 10 jours. Plus la période s’allonge, plus le dilueur est onéreux. Selon la race du verrat, un seul éjaculat peut produire en moyenne de 20 à 30 doses de 2,6 milliards de spermatozoïdes viables.

Évidemment, il faut des instruments de précision pour calculer la quantité de spermatozoïdes viables dans le volume récolté. La méthode classique consiste à peser le sac contenant la semence (1 g équivaut à 1 ml), à injecter une très petite dose de celle-ci dans une petite capsule, laquelle est introduite dans un instrument qui estime la concentration, soit le nombre de cellules par millitre. Ensuite, on regarde au microscope la qualité, c’est-à-dire la vitesse de déplacement, les impuretés, les défauts de chaque cellule, etc. Finalement, avec toutes ces informations, un logiciel indique au technicien du laboratoire la quantité de dilueur à ajouter à la semence fraiche, ainsi que le nombre de doses qui seront produites.

Le problème avec cette méthode, c’est la précision de l’instrument qui mesure la concentration (±15 % de précision), selon les sources. Les centres qui ne veulent pas prendre de chance ajustent les appareils afin de toujours obtenir, au minimum, la quantité promise par tube. Au SIAM, nous avons toujours eu l’habitude de nous valider avec un laboratoire indépendant, et ces résultats nous démontraient des quantités variant de 2,5 à 3,8 milliards par dose. Nous étions satisfaits, mais avec des verrats qui valent de plus en plus cher, tels que les nouveaux verrats à indice MAX (valeur d’environ 7 500 $ chacun), il est important d’en tirer le maximum de doses. De plus, nous savons très bien qu’au-delà d’une certaine quantité par tube, c’est carrément du gaspillage!

Analyse avec le CASA

Le nouvel appareil effectue le travail d’analyse beaucoup mieux qu’avant, il fournit une précision de près de 98 %. Le technicien n’a qu’à introduire qu’une très petite quantité de semence fraiche sur une lamelle de microscope spéciale. Le système s’occupe de calculer la vitesse de déplacement, la quantité de cellules mortes ou peu viables, tout en analysant les mouvements sur la lamelle. Pour sa part, le technicien continue de calculer le volume de l’échantillon et garde un œil attentif sur les opérations. Son jugement est toujours nécessaire pour déterminer si la valeur donnée par le CASA est logique. Parfois, il faut recommencer l’analyse pour obtenir une évaluation réaliste.

Image obtenue sur l’écran de l’ordinateur, suite à l’analyse d’un échantillon de semence

Le système CASA s’inscrit bien dans l’optique du SIAM d’améliorer la qualité du produit offert en insémination. Ainsi, nous sommes très heureux de pouvoir compter sur cette technologie qui nous permettra de continuer d’offrir les meilleurs verrats au meilleur prix.

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PORC

25Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

José Ángel Pedrido DIRECTEUR DE PRODUCTIONHYPOR ESPAGNE

Dans le cadre du programme de sélection Hypor, l’héritabilité est fixée à environ 0,15. Les principaux facteurs qui influencent la longévité d’une truie sont les suivants : la génétique, le management, l’environnement, la nutrition, la santé, l’acclimatation et le développement adéquat des cochettes.

Avantage économique lié à l’amélioration de la longévité

L’un des principaux avantages de l’amélioration de la longévité de la truie est économique. Deux facteurs déterminent la durée de vie productive d’une truie : le nombre de porcelets sevrés par portée et le nombre de portées avant que la truie soit réformée ou abattue. Par conséquent, le coût d’une cochette, en regard de sa performance, est déterminé par le nombre de porcelets qu’elle sèvre au cours de sa vie productive. Une truie hyperprolifique doit effectuer, au minimum, 3 parités dans le troupeau pour générer un rendement positif1. Décider du nombre précis de porcelets sevrés par parité, et augmenter la longévité de la truie de moitié par parité, entrainent une amélioration de la capacité totale de sevrage de 10 % et une augmentation similaire du bénéfice ($). Une truie qui sèvre en moyenne 12 porcelets pour 6 parités (72 porcelets au total) sèvre, durant sa vie productive, 7 porcelets de plus qu’une truie qui sèvre en moyenne 13 porcelets pour seulement 5 parités (65 porcelets).

Obstacles à la longévité

L’obstacle principal à la longévité est la réforme involontaire. Les raisons les plus courantes de ce type de réforme sont les problèmes de reproduction (la plus fréquente), les problèmes de locomotion, le logement en groupes et la mortalité des truies. La consommation d’aliment est aussi un facteur qu’il faut surveiller. Pour réduire les problèmes de reproduction, la régie appropriée des cochettes est essentielle. Pour ce faire, portez attention aux éléments suivants :

• acclimatationappropriée;

• stimulationaumâleàunâgeprécoce;

• premièresaillieàla2e chaleur, pas avant;

• poidsà la saillieentre135et 150kg,aumoins180 kg à la mise-bas;

• niveauadéquatdegrasdorsal;

• alimentationappropriéependantlagestation2.

Tous ces facteurs aident à augmenter la durabilité.

La 2e cause la plus fréquente de la réforme involontaire est le problème de locomotion.

Le taux d’héritabilité de la conformation des pieds et membres est élevé, et représente un élément important du programme de sélection Hypor. L’évaluation phénotypique et la sélection appropriée des cochettes, en vue de répondre

La durabilité est un élément important du programme de sélection de Hypor. On le définit comme la probabilité pour une truie de rester dans le troupeau et de demeurer productive jusqu’à la 4e portée. Un des objectifs de la plupart des programmes de sélection génétique consiste à maximiser le nombre de porcelets qu’une truie peut produire au cours de sa vie; un élément important pour maximiser la capacité de sevrage. Quant à la sélection basée sur la durabilité, elle accroit la longévité de la truie. Il existe suffisamment de variation génétique pour une sélection efficace axée sur la longévité.

La durabilité : élément clé de l’optimisation de la durée de vie productive des truies

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PORC

26 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

Références1. Danish Pig Production 20072. Foxcroft G., Patterson J. and Beltranena E. 2006, Improvement of efficacy in replacement gilts management, II Latin American Swine Congress. Av. Tecnol. Porc, October 2006 3. Hypor Espagne, 20104. Hypor Espagne, 2011 5. PigCHAMP, 2011

6. Serenius T., Stalder K.J., Baas T.J., Mabry J.W., Goodwin R.N., Johnson R.K., Robison O.W., Tokach M. and Miller R.K. 2006, National Pork Producers Council Maternal Line National Genetic Evaluation Program: A comparison of sow longevity and trait associations with sow longevity, Journal Animal Science, 84:2590-25957. Stalder K.J., Lacy R.C., Cross T.L. and Conaster G.E. 2003, Financial impact of average parity of culled females in a breed-to-wean swine operation using replacement net present value analysis, Swine Health Production, 11:69-748. Tarrés J., Bidanel J.P., Hofer A. and Ducrocq V. 2006, Analysis of longevity and exterior traits on Large White sows in Switzerland, Journal Animal Science 2006, 84:2914-2924

aux exigences de base, sont essentielles avant le début de leur vie productive dans la ferme. Dans le cadre d’une étude effectuée sur 5 077 Large White pendant 4 années consécutives, les chercheurs ont noté une corrélation claire entre la qualité des membres arrière et la durée de vie reproductive des truies3. Dans le groupe « des membres de meilleure qualité », 48 % des truies demeuraient en production, 2 ans après leur première mise-bas. Dans le groupe « des membres de qualité moyenne », ce chiffre descendait à 32 %, alors que dans le groupe « des membres de mauvaise qualité », il n’y avait que 20 % des truies qui demeuraient productives, 2 ans après leur première mise-bas.

La 3e interférence sur la longévité peut être le regroupement en parc. L’Union européenne a ordonné que les truies en gestation soient logées en groupes, dès janvier 2013. Cette décision a suscité des inquiétudes sur l’augmentation des réformes pouvant être causées par les problèmes de membres. Fait intéressant, les clients Hypor utilisant des systèmes de gestation en groupe (en Espagne) ont un taux de remplacement annuel de 45 %, et en dehors des cas de réformes involontaires, les retraits dus aux problèmes de membres ne représentent que 7,8 %4.

Un autre facteur lié à la longévité consiste en la mortalité des truies. Cette dernière était de 7,9 % aux États-Unis et de 7,7 % au Canada (2010), alors que le Danemark a présenté des taux de mortalité de 15 %5. En 2010, la mortalité des truies Hypor était de 4 % en Espagne, pour le 20 % des meilleures fermes, et de 4,4 % pour les autres fermes. La majorité de ces taux de mortalité était concentrée au cours des mois d’été présentant des températures extrêmement élevées6. Dans les régions au climat plus modéré, les taux de mortalité des truies dans les fermes de Hypor étaient sensiblement inférieurs. Avec un pourcentage fixe de remplacement total, le coût de production de chaque porcelet augmente de 6 à 7 centimes d’euro (7 à 9 cents canadiens) pour chaque augmentation du pourcentage du taux de mortalité des truies1. Dans une ferme ayant un taux de mortalité de 15 % par rapport à un taux de mortalité de

5  %, il en résulte une perte de production d’environ 10 % de la production totale de porcelets sevrés; ce qui représente une augmentation du coût moyen de 2,65 euros (3,13 $ CAD) par porc. De façon générale, les truies sont en gestation environ 75 % du temps, par conséquent, perdre une truie en gestation signifie perdre toute la portée. Une différence de 10 % du taux de mortalité pourrait se traduire par une augmentation des coûts de plus de 25 euros (30,56 $ CAD) par mise-bas.

Enfin, il semble qu’il existe une relation entre la faible consommation alimentaire et la perte de poids excessive d’une truie pendant la lactation, par conséquent, une baisse de sa durabilité. Une étude, réalisée en 2006, a démontré que pour chaque augmentation de 900 g de consommation quotidienne moyenne pendant la lactation, la probabilité que la truie soit réformée avant la parité suivante baisse de 30 %7. Le programme de sélection Hypor se concentre à la fois sur l’augmentation de la consommation et l’amélioration de l’efficacité de la lactation. Le résultat est une truie productive, capable de se nourrir et de transformer efficacement l’alimentation en lait, pour une production optimale.

Le fait de se concentrer sur la durabilité de la truie, par conséquent, de travailler à maximiser sa longévité, a des avantages économiques importants. On peut obtenir une augmentation de sa rentabilité par l’amélioration génétique, en sélectionnant les truies selon une meilleure durabilité. Également, en effectuant une meilleure régie, en prenant soin du développement approprié des cochettes, en effectuant une sélection rigoureuse des membres de qualité des cochettes de remplacement, en fournissant suffisamment de vitamines et minéraux aux truies de parité plus élevée, et en ayant une régie alimentaire appropriée pendant la lactation.

En obtenant une meilleure longévité et une bonne idée de la durée de vie productive de la truie, vous êtes en mesure d’allonger sa durabilité… ce qui augmente encore le taux de rétention de tout le troupeau !

1 Stalder, Lacy, Cross, & Conaster, 20032 Foxcroft, Patterson, & Beltranena, 20063 Tarrés, Bidanel, Hofer, & Ducrocq, 20064 Hypor Spain, 20105 PigCHAMP, 2010; Danish Pig Production, 20076 Hypor Spain, 20117 Serenius et al., 2006 1 dollar canadien = 0,8181 euro, selon les taux à midi, établis par la Banque du Canada 2012-08-02

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28 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

PORC

Stéphane GrégoireREPRÉSENTANT DES VENTES, PRODUCTION PORCINE AGRI-MARCHÉ INC.

Pierre repart dans le lait et possède toujours des terres en culture. Dans cette même année, il épouse France Jutras. En 1987, Pierre constitue une société avec sa conjointe. Plus les années passent, plus les achats de terres augmentent, ainsi que la famille : trois filles et un garçon, Marie-Pierre, Isabelle, Christine et Jasmin. En 1997, Pierre et France décident de laisser la production laitière.

En 2001, l’entreprise bâtit plutôt deux engraissements porcins de 1250 places, à forfait avec Agri-Marché. Pour Pierre et France, le fumier de porc est une valeur ajoutée pour leurs

terres et amène un revenu à l’année. Soucieux de l’environnement, ils font partie des clubs environnementaux depuis le début des activités de ceux-ci. Par ailleurs, en 2009, ils ont procédé à l’achat d’une terre. « Aujourd’hui, en 2013, nous devenons producteurs de porcs à notre compte; en plus d’exploiter nos 525 acres en grandes cultures de maïs, de soya de semence et de blé de semence. Nous avons aussi acheté un plan de séchage. Ce n’est pas l’ouvrage qui manque même si nous pouvons compter sur notre employé de longue date, Steve. L’arrivée éventuelle de notre fils Jasmin, dans l’entreprise, sera bienvenue. »

D’hier à aujourd’hui, mais surtout pour demain…En 1978, Monsieur Pierre Dionne, alors dans la jeune vingtaine, commence en agriculture avec son frère Claude. Ils possèdent alors une ferme laitière et 205 acres en culture. Quelques années plus tard, les deux frères décident de bâtir, chacun de leur côté, leur entreprise agricole.

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29Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

PORCPORC

Sport, études et agriculture… Jasmin Dionne est un amateur de football et d’agriculture. Jasmin aimerait prendre la relève de la ferme, mais pour Pierre et France, il est important d’aller chercher avant une compétence dans le domaine agricole. Car aujourd’hui, il est aussi nécessaire de comprendre les chiffres de la ferme que de les faire. Le Cégep de Victoriaville offre une technique en gestion agricole, et possède une équipe de football collégiale pour laquelle Jasmin joue encore à ce jour. La combinaison sport-études est vraiment une grande source

de motivation dans le cheminement de Jasmin. Il en sera à sa dernière année l’an prochain. Qui sait? Peut-être sera-t-il repêché par une université où le football est à l’honneur? Quoi qu’il en soit, toutes ses connaissances et expériences (scolaires et sportives) lui serviront dans son futur professionnel.

Toute l’équipe d’Agri-Marché désire souhaiter la meilleure des chances à Jasmin!

Jasmin et Pierre Dionne

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30 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

Le souci de la qualité jusqu’au produit finiLa mise en place d’un programme de contrôle de la qualité est primordiale en alimentation animale. Ce processus est essentiel pour bien connaitre ce que nous achetons et ensuite utilisons dans nos produits finis afin de s’assurer que la fabrication des produits finis est bien exécutée. Un contrôle rigoureux de la qualité est à faire autant au sein des meuneries de grande envergure, que dans les petites de type fabrication à la ferme.

Un programme de contrôle de la qualité se divise en 2 phases, aussi importantes l’une que l’autre. La première phase de l’élaboration d’un tel programme consiste à faire l’analyse des matières premières (les intrants) et la deuxième est le contrôle qualité des produits finis.

Les questions essentielles à se poser dans le cadre de la phase 1 (analyse des matières premières) sont les suivantes :

• Quels sont les matières premières les plusimportantes?

• Quellessontlesplusvariables?

• Àquellefréquenceentrentmesintrants?

• Dans quels types de produits sont utilisés lesingrédients que j’achète?

Lorsque nous avons toutes les réponses à ces questions, nous sommes prêts à élaborer la partie du programme de contrôle qualité des ingrédients.

Contrôle qualité des ingrédients

Un bon programme de contrôle de la qualité des intrants devrait prévoir l’analyse des ingrédients dont la proportion est la plus élevée dans les produits finis. De plus, il faut prévoir de réaliser plus d’analyses sur les intrants les plus variables. En fait, la fréquence des analyses doit être adaptée à chaque matière première, selon la fréquence des livraisons et selon le volume d’achat de la meunerie. Ensuite, il faut établir les nutriments qui seront analysés pour chaque ingrédient, et la fréquence de ces analyses pour chacun d’eux. Le choix des nutriments doit être basé sur ce que l’ingrédient apporte, et sur ce qui est utilisé dans la formulation des produits finis. Par exemple, il n’est pas nécessaire de faire des analyses de calcium sur du maïs dont l’apport est à peu près nul, selon les valeurs de table.

Karine Valiquette, M. Sc., agr.NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

Collaboratrice

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.NUTRITION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTAGRI-MARCHÉ INC.

VOLAILLE

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31Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

Contrôle qualité des produits finis

Avec nos analyses de matières premières en main, nous sommes en mesure de formuler les produits finis. La recette de moulée contiendra différentes proportions d’ingrédients, selon le type d’élevage et la phase d’alimentation en cause. La combinaison des ingrédients à l’intérieur d’une moulée indiquera les valeurs prévues pour chacun des nutriments tels que la protéine, le calcium, le phosphore et d’autres nutriments. Encore faut-il que le mélange, fabriqué en usine, soit bien exécuté afin que le produit dose bien la protéine ou le calcium que nous souhaitons obtenir. C’est à ce moment que la deuxième phase de notre programme de contrôle de la qualité doit être mise en place.

Pour l’élaboration du programme de contrôle de la qualité des produits finis, nous devons aussi considérer quelques éléments d’information et ce, afin de bien cibler ce qui doit être mis au programme. On doit donc savoir quels sont les produits finis ayant la plus grande importance, que ce soit en terme d’importance de consommation par l’animal ou de volume de fabrication à l’usine. Mais on doit aussi se baser sur le rôle clé que certains produits peuvent avoir durant l’élevage tels que la moulée de départ d’un oiseau ou la moulée lactation d’une truie.

Avec notre liste de produits finis établie, nous devons ensuite décider de la fréquence des analyses. Un bon programme de contrôle qualité des produits finis devrait prévoir des analyses régulières de quelques produits cibles, plutôt que des analyses de différents produits, à différents moments. Une bonne fréquence d’analyse des produits finis nous permettra de voir l’évolution d’une même moulée dans le temps. Avec cette information, il est plus facile de cibler rapidement les lacunes soit dans le processus de fabrication ou de l’approvisionnement spécifique d’un ingrédient.

Pour arriver à tirer des conclusions à partir de l’analyse des produits finis, nous devrons analyser des nutriments qui sont stables dans l’aliment fini et ce, afin de nous permettre de valider nos intrants et nos procédés de fabrication. Il sera parfois nécessaire de mettre au programme d’analyse un nutriment pour un produit fini spécifique, en raison de son rôle important ou de son danger pour l’animal. Par exemple, dans un programme de contrôle qualité d’une meunerie fabriquant du mouton, on doit prévoir des analyses de cuivre, parce que le mouton est intolérant au cuivre.

Comment interpréter les résultats d’analyse?

Maintenant que le programme est en place, l’analyse des différents résultats est une étape clé. Pour y arriver, on doit bien connaitre les méthodes analytiques de laboratoire et ce, pour chaque paramètre évalué. L’objectif : fixer un seuil de

tolérance pour les résultats obtenus. Les seuils de tolérance servent à identifier les produits qui sont hors normes. Un résultat d’un nutriment se trouvant à l’intérieur de la tolérance est considéré normal, même si numériquement, il semble différer de la valeur estimée. En fait, lorsqu’on analyse un échantillon, il y a une certaine variabilité du résultat qui est associée à la méthode d’échantillonnage et à la méthode d’analyse du nutriment. C’est pourquoi, il faut fixer des seuils de tolérance pour chaque paramètre. Ainsi, on peut ensuite valider si notre résultat de protéine, de calcium ou de tout autre nutriment est dans les normes. Les résultats de laboratoire nous permettront aussi de constater si un nutriment est régulièrement en-dessous ou au-dessus de la valeur estimée, ce qui pourrait indiquer que l’application d’un intrant n’est pas exécutée adéquatement.

Lorsqu’on analyse les résultats de laboratoire d’un produit fini, plusieurs variables sont à considérer puisque chacune d’elles joue un rôle dans le résultat final. Ainsi, on doit bien connaitre la composition des ingrédients de nos produits finis, de même que leur variabilité dans le temps. On doit aussi savoir ce qui compose notre produit fini et bien connaitre les principes de fabrication de la meunerie afin de savoir si un de ceux-ci peut influencer le résultat obtenu. Par exemple, si on obtient un résultat de matière grasse en dehors des normes, on doit d’abord vérifier si la moulée contient du gras ajouté, avant de vérifier si l‘application du gras est bien effectuée à l’usine.

Enfin, la texture du produit fini est très importante. Généralement, un produit en cube donne un résultat plus précis qu’un produit en texture, puisqu’il est doté d’une meilleure homogénéité. En revanche, un produit en texture donnera parfois des résultats non conformes qui peuvent très bien être causés par la ségrégation de particules plus grossières et plus fines. Par exemple, un résultat non conforme de calcium, dans une moulée de ponte, ne veut pas nécessairement dire que le produit n’est pas de qualité, mais plutôt que l’échantillonnage serait à valider.

Chez Agri-Marché, un tel programme de contrôle de la qualité est en place depuis de nombreuses années. Il couvre autant l’évaluation des intrants que l’analyse des produits finis. Le personnel hautement qualifié, du département de nutrition et du laboratoire, ont établi conjointement les seuils de tolérance pour tous les nutriments faisant partie de ce programme. Ce dernier fait l’objet d’une révision annuelle afin de toujours bien cibler ce que nous analysons et des modifications sont même parfois apportées durant l’année lorsque les nouveaux besoins sont identifiés. Grâce à notre programme de contrôle de la qualité, nous nous assurons de continuer à fournir à nos clients un produit de grande qualité, répondant aux besoins de leurs troupeaux.

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32 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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Chaleurs accablantes, quoi faire?L’été arrive à grands pas et qui dit été, dit parfois chaleurs accablantes. Comme à chaque année, nous risquons de ne pas y échapper. Êtes-vous préparés et équipés pour affronter des chaleurs intenses et persistantes? Il est primordial de faire l’inventaire et la vérification de vos équipements avant la saison chaude. Plusieurs outils sont disponibles pour aider à passer à travers ces périodes critiques; il faut toutefois bien les utiliser.

Possible que vous êtes déjà tous équipés de ventilateurs… Durant presque toute l’année, ces équipements fournissent un débit d’air suffisant vous procurant ainsi un rendement très efficace. Cependant, lorsque la température ressentie est de 38 oC, avec une humidité relative de 80 %, sont-ils aussi efficaces? Pour soutenir leur efficacité, il est possible d’installer des brasseurs d’air à des endroits stratégiques durant les périodes intenses de chaleur. Ces brasseurs servent à augmenter la vitesse de l’air pour diminuer la température ressentie. Selon plusieurs producteurs, il s’agirait d’un moyen facile à mettre en place.

Tentez d’éliminer la poussière

N’oubliez pas que l’accumulation de poussière dans les bâtiments est inévitable; un bon nettoyage et dépoussiérage des ventilateurs contribueront à augmenter leur rendement. Le soir, lorsque la température commence à chuter, diminuez leur vitesse de rotation ou même éteignez-les. Ainsi, on évite une ventilation trop élevée durant la nuit et on s’assure que les oiseaux sont confortables.

Misez sur les électrolytes et suppléments

Les électrolytes et les suppléments vitaminés sont conseillés, surtout lorsqu’on est en présence de chaleurs extrêmes durant plusieurs jours. Les électrolytes et les vitamines sont indispensables à la vie, un surplus en cas de déshydratation ne peut pas nuire. Administrez-les à vos oiseaux 12 heures avant la vague de chaleur. Ils seront beaucoup plus efficaces, et vos oiseaux auront les éléments qu’un athlète consomme en période d’activité intense. Assurez-vous également d’avoir une bonne pression d’eau. Comme les volailles

ne transpirent pas, et que c’est l’évaporation par respiration qui abaisse la température de leur corps, les oiseaux boivent près du double de volume en eau, lorsqu’il fait très chaud.

Utiliser des buses?

De plus en plus populaires, les buses sont aussi une solution efficace. Toutefois, soyez prudents, elles ne devraient pas être utilisées de façon constante, et jamais plus de 15 minutes par période d’utilisation. Une trop grande utilisation des buses risque de rendre la litière extrêmement humide, par conséquent, de réduire l’efficacité de votre intervention. Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas l’eau qui abaisse la température, mais bien le procédé physique de l’évaporation. Il y a donc quelques règles de base à considérer pour que les buses vous procurent leur plein rendement. Une de ces règles : plus l’air est sec, plus les buses sont efficaces, et plus il y a de pression, plus les gouttelettes sortent petites, ce qui augmente l’efficacité du système. Autre règle : l’eau très froide est à privilégier. Également, nous ne devrions jamais utiliser les buses avec une humidité relative de 100 % puisqu’elles aggraveront l’état de vos oiseaux. Finalement, lors de votre vérification du système de refroidissement, les buses obstruées ou défectueuses devraient être remplacées. Elles peuvent nuire considérablement à votre litière.

Guillaume RainvilleCONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLEAGRI-MARCHÉ INC.

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33Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

Arrosage au tuyau

Quelques-uns d’entre vous connaissent probablement l’arrosage au tuyau. Il consiste à arroser les bâtiments de l’extérieur avec une eau très froide. Un moyen qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies. Par contre, de nos jours, cette solution n’est pas très rentable en regard du temps qu’elle requiert. Il est difficile d’arroser plusieurs bâtiments à la fois, à moins d’avoir plusieurs personnes sur les lieux. Malgré tout, en situation d’urgence, l’arrosage au tuyau pourrait vous sauver bien des tracas.

Levez les lignes de soigneurs

Il y a aussi le procédé de digestion qui fait augmenter la température corporelle de l’oiseau. Ainsi, de lever les lignes de soigneurs, quelques heures avant le « pic » de chaleur, représente une manœuvre utilisée par plusieurs éleveurs. Ils observeraient de bons résultats, la manœuvre permettant aux volailles de résister aux coups de chaleur, à court terme. Évidemment, il ne faut pas oublier de remettre les lignes en place. Si vous utilisez cette astuce, n’oubliez pas d’atténuer la lumière, car il pourrait y avoir des risques de congestion près des mangeoires.

Au cours des prochaines semaines, nous pouvons aussi préparer les oiseaux à composer avec une chaleur intense. Il suffit d’augmenter de quelques degrés les températures de départ. Les oisillons seront plus tolérants aux hautes températures et du même coup, ils seront plus résistants aux chaleurs des semaines suivantes.

Il va de soi que tous les moyens pour abaisser la chaleur sont bons. Toutefois, certains comportent plus de risques et d’autres sont plus faciles à mettre en place. Soyez vigilants, restez près de vos bâtiments et analysez le comportement de vos oiseaux. Si vous avez des questions, votre représentant Agri-Marché se fera un plaisir d’y répondre.

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34 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

Gérer efficacement le programme alimentaireDes solutions ingénieusesLes producteurs de poulets de chair connaissent bien l’importance du suivi du programme alimentaire. Il permet d’obtenir de meilleures performances d’élevage et de gérer efficacement les périodes de retrait des médicaments. Depuis plusieurs années, pour en faciliter la gestion tout en bénéficiant de meilleurs escomptes, la plupart des éleveurs ont investi dans l’achat d’un 2e silo. Cet ajout leur permet aussi d’éviter des manques de moulée.

Toutefois, que fait-on lorsqu’il nous reste de la moulée à la fin d’un lot? Habituellement, deux choix s’offrent à nous : empocher la moulée ou la laisser dans le silo et ce, jusqu’à ce que les oiseaux du prochain lot soient suffisamment âgés pour consommer l’aliment. Préoccupée par cette situation, notre équipe des fermes avicoles a réfléchi à la question.

Après avoir abandonné l’idée d’avoir un 3e  silo par poulailler, l’équipe d’Agri-Marché a développé un nouveau concept qui permet de transférer la moulée, d’un poulailler à l’autre, à l’aide d’une structure mobile. Le premier prototype a été développé à partir d’une petite remorque «  dompeuse », à laquelle on a installé une vis flexible de même dimension que celle du silo. Afin de synchroniser le fonctionnement des deux vis, une connexion électrique a été installée entre les deux moteurs de vis. Deux raccords en « T » ont été insérés dans la vis du silo : un pour la vidange de la remorque et l’autre pour son remplissage. Grâce à un treuil, la vis flexible de la remorque est ajustable en hauteur; elle devient réglable lorsqu’on incline la remorque pour le déchargement.

Un deuxième prototype a été réalisé à partir d’un wagon à grain. Quel est donc l’avantage de ce dernier? Grâce à sa réserve inclinée, la moulée descend par gravité sans que l’on soit obligé de relever la remorque. Il n’y a donc pas de risque de manque de moulée. De plus, un tracteur n’est pas requis pour stabiliser la remorque.

Pour un budget moindre que celui requis pour l’achat et l’installation d’un 3e silo, l’équipe des fermes corporatives avicoles, a réussi à développer un outil flexible et efficace. Un outil qui peut être utilisé pour chacun des poulaillers d’un site d’élevage, tout en réduisant les maux de dos.

Vous désirez plus d’informations? Parlez-en à votre conseiller Agri-Marché.

Daniel Blais, technologueCONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLEAGRI-MARCHÉ INC.

VOLAILLE

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SECTION LACTECH

37Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Le potassium pour les vaches en lactationDes avantages à l’augmenter Le potassium (K) peut être ajouté aux rations des bovins laitiers, c’est un cation essentiel. Il peut y avoir des interactions entre les différents minéraux, et le logiciel Newton tient compte de celles-ci lorsque vous balancez une ration. La plupart des interactions entre les minéraux sont entre le sodium, le potassium, le chlore et le magnésium.

À la suite de plusieurs recherches effectuées à la ferme de recherche Shur-Gain, l’équipe de chercheurs a produit un modèle. Ce dernier est basé sur la capacité d’échange des différents liquides de l’animal et les besoins en potassium (K), estimés à partir du poids vif. Les besoins et les échanges entre les différents groupes de fluides de la vache (sang, urine, lait) ont été calculés, ce qui nous permet de déterminer un besoin d’entretien en potassium. La quantité de potassium dans le lait étant connue, elle aide à calculer le besoin pour la lactation. Par exemple, une vache qui pèse 680 kg, qui consomme 22 kg de M.S. et qui produit 40  l de lait a besoin de 100  g de potassium/jour et de 95  g/jour supplémentaire pour combler ses besoins en lactation. L’apport en potassium de cette ration devrait être au minimum de 0,87  %. Habituellement, il y a une marge de sécurité de 20 % afin de s’assurer que toutes les vaches du groupe reçoivent une quantité adéquate de potassium, ce qui nous amène à 1,06 % de potassium. Est-ce que l’ajout de potassium est nécessaire?

Parmi les facteurs qui affectent les besoins en potassium, il y a quelques facteurs environne-mentaux, plus spécifiquement le stress lié à la chaleur. La sueur contient beaucoup de potassium, c’est pour cette raison que les besoins en potassium augmentent pendant les périodes de stress de chaleur, et que nous recommandons d’augmenter le potassium, pendant la période d’été.

Quelques recherches, au Texas et en Idaho, ont montré une réponse en lait linéaire avec l’ajout de potassium pendant l’été et ce, jusqu’à un niveau de 2,1 % de potassium. D’autres ont montré une augmentation du test de gras, lorsque les niveaux de sodium étaient de 0,6 %, le potassium à 1,34 % et le chlore à 0,69 %. Elles ont aussi présenté un

bénéfice sur la CVMS, lié à l’augmentation accrue du potassium.

Lorsque la vache ne subit pas de stress de chaleur, vous pouvez voir une variété de réponses à l’ajout de potassium. Une recherche canadienne a ajouté 1,6, 3,1 et 4,6 % de potassium respectivement, et aucune différence significative entre les traitements n’est apparue. Dans le cadre de ces essais, la consommation de M.S. était de 23,0, 23,8 et 22,3 kg/jour respectivement. Ils ont noté que lorsqu’ils augmentaient le potassium, la consommation d’eau augmentait également, ainsi que la production d’urine.

Le fait d’augmenter le potassium dans la ration a eu pour effet de diminuer le magnésium sanguin de 21 %, avec une augmentation de l’excrétion du magnésium dans l’urine. Les résultats de ce traitement indiquent que la biodisponibilité du magnésium dans le rumen était diminuée. Le Dr. Bill Weiss a fait une recherche bibliographique sur le fait que lorsqu’on ajoute du potassium, il est important de majorer également le magnésium.

À RETENIR :• L’ajout de potassium, lorsque la vache est en

stress de chaleur, favorise la CVMS et procure un effet positif sur la santé.

• L’ajoutdepotassium, lorsque la vachen’estpasen stress de chaleur, n’a aucun effet bénéfique sur la CVMS.

• L’ajoutdepotassiumpeutempêcherl’absorptiondu magnésium dans le rumen et provoquer un manque de magnésium.

• L’ajoutdepotassiumdoitêtresuivid’unajoutdemagnésium.

• Les interactionsentre lesminérauxest grande,il faut donc être prudent lorsqu’on ajoute du potassium.

Daniel Fournier, agr.DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES –POLYGASTRIQUESSHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC

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38 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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Une société de et

Visite de fermes, casino et Sénateurs!À chaque année, Lactech offre aux producteurs et aux gens du milieu agricole la possibilité de participer à un voyage au cours duquel la visite de fermes est au programme. Ainsi, les 21 et 22 mars derniers, les participants à cette tournée ont parcouru l’est de l’Ontario et l’ouest de notre province.

Le coucher au Ramada Plaza, à Gatineau, a permis à certains d’entre nous d’aller au Casino du Lac-Leamy, ou de voir les Sénateurs d’Ottawa jouer contre les Bruins de Boston, à la Place Banque Scotia. D’une durée de deux (2) jours, ce voyage a permis de visiter cinq (5) exploitations laitières différentes.

Premier arrêt : Midlee Farms, Osgoode, Ontario

Notre premier arrêt s’est effectué chez Midlee Farms de Osgoode en Ontario, propriété de Craig, Dave et Trevor McDiarmid. Au cours de 2010, ils ont procédé à la construction d’une étable en stabulation libre comportant quatre rangées avec logettes sur sable, ainsi que d’un salon de traite double 10. La stabulation libre mesure 98’ x 356’. Cette stabulation compte 250 stalles pour trois (3) groupes, soit les vaches adultes, les taures et les vaches en transition. Cependant, deux semaines avant le vêlage, les vaches sont logées sur « bed park ».

C’est seulement en 2011 que les animaux ont pu être transférés dans le nouveau bâtiment, une excellente construction, très fonctionnelle. Auparavant, ils étaient logés en stabulation entravée. Selon le producteur, en 2013, la construction d’un bâtiment semblable pourrait couter entre 1,5 et 2 M$. Dans sa stabulation libre, il trouve incroyables les bienfaits du sable. Ce dernier lui coute 450 $/mois et il doit s’en approvisionner de 8 tonnes aux 3 semaines.

Lors de notre passage, le troupeau comptait 2  EX, 36 T.B. et 56 B.P., pour une M.C.R. de 231-233-233. La production se situait à 38 l/jour par vache avec 90 vaches en lactation, traitent 2 fois par jour. En moyenne, la production annuelle se situe à 10 500 kg avec un test de gras de 4,0 % MG et de 3,4 % P. Le taux de remplacement se situe à seulement 5 % et l’an passé, 30 vaches ont dû être vendues pour le lait. Du côté alimentaire, la ration est habituellement constituée de 50 % d’ensilage de maïs et de 50 % d’ensilage de foin, lesquels sont issus de leurs 650 acres de terre. Toutefois, en raison de l’été sec de 2012, la ration a dû être modifiée; elle est maintenant constituée de 40 % de balles rondes et/ou de grosses balles carrées achetées, de 10 % d’ensilage de foin et de 50  % d’ensilage de maïs. Il s’agit d’une RTM 1 groupe pour les vaches en lait, laquelle est servie en deux repas par jour.

Les unités thermiques se situent à 2 800 dans cette région, et il n’y a pas de terres disponibles pour envisager une expansion. La valeur de leurs terres oscillerait entre 10 000 et 16 200 $/acre; réalité que l’on a pu se faire confirmer par les autres producteurs visités. Pour les prochaines années, les propriétaires ont pour objectifs d’augmenter le quota détenu, de mettre l’accent sur la génomique et de pouvoir commercialiser un taureau pour la génomique. Pour M. McDiarmid, il n’en demeure pas moins que sa plus belle réussite est sa famille.

Vincent CôtéCONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

Midlee Farms

Midlee Farms

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39Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Escale chez Breeze-Hill Farm, Winchester, Ontario

Ensuite, nous avons fait escale chez Breeze-Hill Farm, propriété de Glen et Jason McDonald. Situé à Winchester en Ontario, le troupeau peut être considéré comme l’un des meilleurs de cette province. Il comporte 44 EX et 30 T.B. pour un total de 80 vaches en lactation, logées en stabulation entravée. Bien que les logettes semblent petites pour le gabarit des bêtes, 70 % des vaches sont à leur 3e lactation et plus. Ce point est excessivement important car l’un des objectifs de l’entreprise est de viser une longévité des vaches et d’avoir le plus possible de 10e lactation. La production moyenne se situe à 11 000 kg par an pour un test de gras à 4,0 % MG et de protéine à 3,4 %, pour une M.C.R. de 230-237-235. Glen et Jason possèdent 80 acres en propriété et 170 acres en location. Les taureaux utilisés à la ferme sont Fever, Aftershock et Winbrook. Le troupeau comporte au total 160 têtes.

Visite de la Ferme Andy et Frank Sean, Saint-Bernardin, Ontario

La deuxième journée du voyage a débuté avec la visite de la Ferme Andy et Frank Sean, de Saint-Bernardin en Ontario. Éleveurs suisses allemands, Andy et Frank sont arrivés au Canada, et plus particulièrement dans cette région de l’Ontario, en 1989 comme plusieurs autres Européens. Lors de l’achat, en 1989, la ferme comportait 75 vaches en lactation et 750 acres de terres. Vingt-quatre ans plus tard, Andy et Frank détiennent 1000 têtes dont 450 vaches en lactation.

Les Sean possèdent aussi 2300 acres de terres cultivées, soit 900 acres en maïs, 800 acres en soya et 600 acres en fourrage. Ils cultivent également du blé d’automne qu’ils ensilent à la mi-mai afin d’augmenter leur rendement en fourrage. D’ailleurs, six employés à temps plein les soutiennent dans l’accomplissement de toutes les activités. Lors de notre visite, la production se situait à 43 l/jour par vache avec un test de gras de 4,2 % MG et de protéine de 3, 4 %, pour une M.C.R. de 291-323-298. On effectue la traite des vaches 3 fois par jour, dans le salon de traite double 10, soit à 4 h, 12 h et à 19 h 30 ou 20 h 30 et ce, pour une durée de 5 heures et demie par traite.

Au nombre des particularités de cette ferme, il y a le fait que la reproduction est donnée à contrat, à l’exception du choix des taureaux qui demeure la responsabilité du producteur. La décision des propriétaires, de recourir à ce service, a été motivée par le souhait d’alléger leur charge de travail tout en s’assurant que l’intervention est bien accomplie. Les frais d’une telle pratique sont de 2 200 $/mois (frais fixes), en plus du prix (à rabais) des semences utilisées. Cette pratique leur a permis d’obtenir un taux de gestation de 22 à 25 % et d’augmenter leur niveau de production. La période d’attente volontaire est plus élevée que 60 jours; la première saillie étant souvent effectuée entre 75 et 80 jours pour 2,5 saillies par

Breeze-Hill Farm

Breeze-Hill Farm

Ferme Andy et Frank Sean

Ferme Andy et Frank Sean

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40 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

vache. La moyenne d’âge des taures au vêlage est de 22 mois et l’intervalle de vêlage se situe à 410 jours, en moyenne. Du côté de l’alimentation, la ration des vaches taries est constituée de 0,5 kg de tourteau de soya, 2 kg de paille, 3 kg d’ensilage de foin, et le reste, d’ensilage de maïs conventionnel avec de la pierre à chaux disponible. D’ailleurs, tous les 2e et 3e veaux et plus font l’objet de prévention au vêlage; ils reçoivent automatiquement un calcium sous la peau. Pour les vaches en lactation, la ration est constituée de 65 % de fourrage, incluant de l’ensilage de maïs BMR et de 35 % de concentré. Celles-ci sont alimentées 1 fois par jour et le tout est repoussé 3 fois par jour. La consommation se situe à environ 29 kg MS ingérée. Les vaches sont logées en stabulation libre de trois (3) rangées de logettes. Dans le groupe de fraiches, la production se situe à 50 l/jour par vache. Cependant, ce qui étonne le plus, c’est qu’il y a 30 % de surpopulation dans le groupe 1 et 40 % dans le groupe 2 et ce, tout en ayant de très bonne performance. Cela nous indique qu’une multitude de facteurs doivent être bien maitrisés pour en arriver à de tels résultats.

D’ailleurs, à tous les mardis, le vétérinaire effectue une visite pour faire une régie. De plus, un bain de pieds est fait une fois par semaine avec du formaldéhyde pour les vaches en lait, et une fois aux 2 semaines pour les vaches taries. La taille des onglons se fait 2 fois par an pour tout le troupeau. À chaque mois, le tailleur repasse pour faire de la prévention et soigner les vaches ayant des problèmes. Le taux de remplacement s’élève à 35 % et le comptage de cellules somatiques est à 160  000 CCS. En ce qui concerne l’élevage des génisses, il s’effectue en groupe dans des parcs. Elles reçoivent du lait acidifié, à raison d’un maximum de 10 l/jour. Un souci constant est apporté à la litière afin de conserver des conditions sèches, et le bâtiment demeure toujours au-delà de 8 oC, à l’aide d’un chauffage d’appoint. Selon les propriétaires, le succès de leur entreprise se situe à trois niveaux : l’importance accordée à l’élevage des jeunes veaux et des taures, l’utilisation de l’ensilage de maïs BMR dans la ration des vaches laitières et le souci constant d’un bon bain de pieds.

Retour vers le Québec… Arrêt à la Ferme Mystique de Saint-Benoît de Mirabel

En quittant l’Ontario, nous avons pris la direction du Québec, et avons fait un arrêt à la Ferme Mystique de Saint-Benoît de Mirabel. Cette dernière est la propriété de François Paiement et de Nadine Lalande. François a acheté la ferme en 1987. À ce moment, il possédait une vingtaine de vaches et quelques 180 arpents de terrain. Toutefois, il a changé le troupeau peu après l’achat afin de faire de la génétique. En 1997, il décide de s’associer à Nadine, sa conjointe; ils possèdent alors 70 kg/jour. En 2009, ils font un agrandissement de la ferme et ils détiennent 100 kg/jour. Aujourd’hui, la Ferme Mystique compte 250 têtes dont 75 vaches en lactation. La classification actuelle du troupeau est de 15 EX, 55 T.B. et des B.P. La moyenne annuelle de production se tient à 11 000 kg de lait avec un test de gras à 4,2 % MG et

Ferme Andy et Frank Sean

Ferme Mystique

Ferme Mystique

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41Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

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Une société de et

3,4 % P, pour une M.C.R. de 252-280-266. Pour l’alimentation, une RTM 1 groupe est effectuée avec 60 % d’ensilage de luzerne, 40 % d’ensilage de maïs, du maïs en grain sec et un supplément Shur-Gain. Les fourrages sont entreposés dans un de leurs 6 silos fosses, et récoltés sur leurs 500 arpents de terre. Pour la ferme, les ventes de génétique permettent de payer les frais de moulée. Des embryons sont exportés à l’étranger, et plusieurs 1ers et 2e veaux sont vendus à la ferme. La génomique est utilisée de 5 à 10 % dans le troupeau et le taux de remplacement se situe entre 10 et 15 %. Les taureaux utilisés à la ferme sont Atwood, Aftershock, Goldwyn et Windbrook. Maître-Éleveur en 2002, le but recherché par les propriétaires est de produire d’excellentes vaches qui feront 100 000 kg dans leur vie de productrice.

Dernière visite du circuit : la Ferme Blondin, à Saint-Placide

Finalement, comme dernière visite, non loin de la Ferme Mystique, nous avons visité la Ferme Blondin (Saint-Placide) dont Simon Lalande et Kim Côté sont les propriétaires. Également Maître-Éleveur en 2002, ils possèdent 800 acres de terre et 450 têtes dont 110 vaches en lactation (25 EX, 75 T.B. et B.P.). En fait, le trois quart du troupeau est constitué de 1ers veaux. La production moyenne annuelle se situe à 11 636 kg avec un test de gras à 4,3 % MG et un test de protéine à 3,6  %, pour une M.C.R. de 262-287-277. En fait, la Ferme Blondin détient des vaches qui figurent parmi les meilleures vaches d’exposition en Amérique du Nord. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que 85 % des revenus de la ferme sont issus du commerce de vaches et d’embryons. Un traitement royal est d’ailleurs accordé à leurs vaches d’exposition; elles sont lavées à tous les jours et alimentées au foin sec, en plus d’une moulée complète. Beaucoup de temps est consacré à cette quinzaine de têtes. À tous les jeudis, des « flush » sont réalisés à la ferme. Les taureaux utilisés sont Goldwyn, Atwood et Aftershock. La génomique est utilisée à 50 % à la ferme afin de s’ouvrir le marché de l’exportation. En 2012, les propriétaires ont obtenu 5 All-Canadian.

Nous tenons à remercier tous les éleveurs visités pour leur accueil très chaleureux, ainsi que les 85 participants à ce voyage Lactech. En espérant que vous avez eu de bons moments, on se dit à l’an prochain! D’ici là, je vous suggère de préparer votre passeport puisqu’en 2014, on prendra la direction de l’Europe.Ferme Blondin

Ferme Blondin

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42 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

® ALIMET, MHA, SANTOQUIN, GLYTREX, MINTREX et sont des marques de commerce enregistrées de Novus International, Inc., et sont enregistrées aux États-Unis et autres pays.TM SOLUTIONS SERVICE SUSTAINABILITY sont des marques de Novus International, Inc.©2012 Novus International, Inc. Tous droits réservés. 3532

Le courrier à Ti-Mé

Bonjour Ti-Mé,

Q : Tu n’as pas l’air de ça sur ta photo, mais je sais que tu es un bon chef d’entreprise. Lorsque tu vois une entreprise comme Agri-Marché fêter ses 100 ans au service des producteurs agricoles, qu’est-ce que ça te dit à toi, en tant que chef d’entreprise?

R : Comment ça «pas l’air de ça??!!» Vous saurez qu’être chef d’entreprise n’a rien à voir avec l’image!!

Mais vous avez raison, je suis un très bon chef d’entreprise, je m’occupe bien de mes vaches, mais surtout de ma belle brume, mon beau sucre d’orge. Un vrai chef d’entreprise doit savoir placer ses priorités à la bonne place, et moi c’est mon beau sucre d’orge!! Je m’en occupe tellement que j’en oublie tous mes problèmes!

Revenons aux 100 ans d’Agri-Marché. Peu d’entreprises peuvent se vanter de réussir le transfert de l’entreprise à la génération suivante, encore moins à la troisième génération. Et c’est ce que la famille Brochu a réussi, toujours en gardant le focus sur leur mission première, de bien servir les producteurs agricoles. En tant que producteur agricole et chef d’entreprise, je me dois de féliciter la famille Brochu et de prendre exemple sur cette belle entreprise québécoise. Moi aussi j’aimerais bien m’occuper de mon sucre d’orge pendant 100 ans!

Ti-Mé

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43Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Les bienfaits économiques de l’amélioration du confort des vachesUne vue d’ensemble du confort des vaches

Le confort des vaches dépend de la régie de l’environnement des vaches. Une régie optimale de l’environnement, combinée à une alimentation appropriée, permettra de combler les besoins en « budget temps » de la vache. Par conséquent, d’optimiser son comportement alimentaire et sa consommation d’aliments entrainera une augmentation de la production et une amélioration de la santé. Les interactions entre l’alimentation, le repos et la rumination sont essentielles au confort des vaches. L’intégration d’un estomac plein et des mécanismes physiologiques permettent de maitriser la prise alimentaire et la productivité, alors que la régie de l’environnement exerce un effet modulateur très puissant sur le comportement de la vache et la réponse du rendement à l’alimentation.

La régie de l’environnement aussi importante que la nutrition

Une étude menée en Espagne a évalué 47  troupeaux ayant une génétique similaire et ayant reçu les mêmes rations totales mélangées. L’étude a démontré que le rendement laitier

moyen chez ces vaches laitières variait de 21 à 34 kg par jour. Les facteurs de régie qui suivent se sont révélés particulièrement importants en ce qui a trait à l’augmentation de la production laitière.

• Augmentationdeladisponibilitédeslogettesde 10 % + 0,8 kg de lait

• Offre d’un surplus d’aliments par rapport àune alimentation rationnée + 1,6 kg de lait

• Repoussage des aliments près des animauxentre les périodes d’alimentation + 4,0 kg de lait

La gestion du temps, la clé du rendement

Les vaches laitières en stabulation libre passent de 3 à 5 heures par jour à s’alimenter, de 12 à 14  heures par jour couchée en logette, de 2 à 3  heures par jour en station debout, 30 minutes par jour à boire, et de 2 à 3 heures par jour à l’extérieur du parc. Donner aux vaches l’occasion de se comporter dans le cadre de ces « budgets temps » est la clé d’un rendement optimal.

ATTENTION : Lorsque les vaches ne passent pas suffisamment de temps en logette couchée, elles perdent également du temps d’alimentation.

• Limiter le temps passé à l’extérieur du parc à 3 heures par jour

• + temps en logette couchée • − de cas de boiterie • + 2 à 4 kg de lait

• + 1 heure de temps de repos (en logettecouchée) due à l’amélioration de la régie • + 1 à 1,6 kg de lait

L’optimisation de l’aire d’alimentation = Plus grande production de lait

Les vaches ont une volonté naturellement agressive de se nourrir. L’environnement d’alimentation doit être géré pour encourager l’activité consacrée à se nourrir et optimiser l’ingestion de matière sèche. Par exemple, en

Dr Rick GrantWILLIAM H. MINER AGRICULTURALRESEARCH INSTITUTECHAZY, NY 12921

Kiyomi ItoRESPONSABLE, PROJET C.O.W.S.SM NOVUS INTERNATIONAL

Résumé par:

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44 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

maintenant l’accès à la nourriture, en distribuant les aliments en temps opportun, en poussant fréquemment le fourrage, ainsi qu’en fournissant une longueur de 60 à 76 cm (24 à 30’’) de mangeoire par vache.

• + 1/2 kg de matière sèche ingérée dû à l’amélioration de la régie

• + 1 kg de lait (Holstein)

L’élimination de la surpopulation évite des « maux » à long terme…

La surpopulation réduit la capacité de la vache à pratiquer des comportements naturels. L’augmentation de la densité des vaches accroit les interactions de compétition entre les vaches qui passent moins de temps en logette couchée et davantage de temps en logette debout et dans les allées. Ces dernières consomment leurs aliments plus rapidement et ruminent possiblement moins. La surcharge de la densité des vaches dans les logettes et à la mangeoire, surtout au-delà de 120 %, peut entrainer des conséquences importantes. La réduction du rendement laitier, une diminution de la matière grasse du lait, une augmentation du nombre de cellules somatiques, une hausse des problèmes de santé, une augmentation des cas de boiterie et la réduction de la fertilité comptent parmi ces conséquences à éviter.

ATTENTION : Les vaches en première lactation sont particulièrement touchées par la surpopulation et la compétition. Il faut s’attendre à une perte de lait de 10 % lorsqu’elles sont mélangées avec des vaches adultes.

La réduction du stress lié à la chaleur contribue au mieux-être de la vache

Le but de la maitrise et de la prévention du stress, en raison de la chaleur, est de permettre à la vache de pratiquer aisément des comportements normaux liés à l’alimentation, au repos et à la rumination. Cette intervention permet de maintenir, autant

que possible, la consommation d’aliments et la productivité prévue. La lutte contre la chaleur doit se faire durant les périodes de tarissement et de lactation.

• Mise en œuvre de stratégies pour contrer les effets de la chaleur lorsque l’ITH (Index de température humidité) = 68

• + 4,5 kg de lait • − de cas de boiterie

Évitez la boiterie et ses coûts onéreux

La boiterie est une maladie couteuse. Mis à part le coût du traitement, elle réduit l’ingestion de matière sèche et le rendement en lait, compromettant ainsi la productivité à long terme. Réduire la fréquence de la boiterie aura un effet très favorable sur la rentabilité des exploitations laitières.

Vache boiteuse• − 5 à 36 % de lait par lactation• + risque de mise à la réforme• − fertilité

Les vaches manipulées avec ménagement donnent plus de lait

L’interaction humain-bovin est une partie importante du confort des vaches. Un contact vocal et physique positif avec les vaches permet d’améliorer le rendement en lait et ne coute pas plus cher qu’une manipulation aversive.

• Manipulationendouceur • + 3,5 à 13 % lait

• Empathiepourladouleurdelavache • 900 kg de lait par année

À la lumière de ces informations, nous pouvons certainement affirmer que l’amélioration du confort des vaches a des effets positifs et durables sur le rendement d’un troupeau. Passez à l’action si ce n’est déjà fait !

Source : Dr Rick Grant, William H. Miner Agricultural Research Institute, Chazy, NY 12921.

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45Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Ferme MB Marronniers inc.Honfleur, BellechasseMarcel, Monique, Dominic et Guillaume Blais étaient fiers de recevoir le titre «Éleveur Émérite», des mains de Jersey Canada, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 16 mars dernier, à Trenton, en Ontario. Seulement deux fermes du Québec ont reçu ce prix très convoité par les éleveurs de Jersey. Un prix qui gagne d’ailleurs en popularité, au Québec.

La Ferme MB Marronniers, acquise en 1969 par Marcel Blais, est alors composée entièrement de vaches Holstein. En 2005, la première vache Jersey est acquise à l’Expo BBQ de Saint-Anselme, ainsi que 2 autres, au cours de l’hiver suivant. Une de ces vaches, nommée «Bonnieville Saturn Sandi», a été classifiée SUPRÊME EX 7E 3 étoiles. Sa production se chiffre à plus de 64 000 kg de lait, 3 300 kg de gras et 2 600 kg de protéines. Cette vache est d’ailleurs un pilier du troupeau de Jersey constitué de 10 filles B.P. dont 4 T.B., à l’âge de 2 ans.

Actuellement, la Ferme MB Marronniers possède un troupeau de 48 têtes de race Jersey dont 22 en lactation. Leur production  : 7 485  kg de lait, 383  kg de gras et 282 kg de protéines pour une MCR de 259-244-256, détenant une classification de 1 SUPRÊME 6E, 10 T.B. et 11 B.P. S’ajoute à ce

troupeau, 140 têtes Holstein dont 80 en lactation. Leur production  : 10  327 kg de lait, 392 kg de gras et 323 kg de protéines pour une MCR de 229-231-224, possédant une classification de 1 EX 2E, 1 EX, 31 T.B. et 41 B.P.

La Ferme MB Marronniers a également fait bonne figure à l’Expo BBQ de Saint-Anselme, en remportant le titre de « Meilleur Éleveur » et le titre de « Meilleur Exposant de la race Jersey », en 2011, ainsi que celui du « Meilleur Éleveur», en 2012.

Pour la famille Blais, cette récompense reflète leur passion et souligne le travail quotidien que demande une telle ferme de production laitière.

Félicitations à toute la famille Blais !

Martin RoyREPRÉSENTANT DES VENTESLACTECH S.E.N.C

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46 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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Une société de et

David Lessard, T.P.CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

Au cours de l’automne 2009, Dave retourne travailler sur une ferme laitière et acéricole de Saint-Sébastien et ce, afin d’assurer un revenu convenable pour la famille, et de garder contact avec les vaches. Toutefois, Dave rêve de production laitière depuis son tout jeune âge; l’idée de démarrer à son compte est alors plus forte que jamais. Une occasion se présente, un voisin (Ferme JAL Royal) leur propose de louer un bâtiment qu’il venait tout juste de libérer. C’est à ce moment que Dave, et sa conjointe Nadia, décident de s’inscrire au Programme d’aide au démarrage de nouvelles entreprises laitières de la FPLQ, plus précisément au programme 12-12. Après plusieurs démarches et deux tentatives, ils obtiennent finalement une réponse positive en juin 2012. C’est alors le début de la planification des travaux de rénovation de la vacherie, des achats et dons de foin, des recherches du troupeau, ainsi que des démarches pour boucler le financement. Après des mois de «paperasse» et de travaux, les premières vaches ont fait leur entrée à la ferme, le 13 février dernier.

Constituer un troupeau de vaches performantes

Dave a toujours été un passionné de génétique et de vaches bien conformées. Il a eu la chance de travailler au sein des entreprises suivantes : Ferme Cotopierre, Idee Holsteins, Ferme laitière Blondin, Ferme Petit-Lac Holsteins, Ferme Chic-Chocs Holsteins, Ferme Loasis et Ferme Jacon. Après avoir travaillé avec ces éleveurs, il était clair, qu’un jour, il allait développer un troupeau à la hauteur de ses attentes. Le choix de la race s’est finalement arrêté sur la Jersey. Les raisons qui ont motivé son choix? Un animal plaisant à travailler, qui rejette moins de phosphore dans l’environnement que d’autres bêtes. Par conséquent, un animal avec lequel il est possible d’augmenter le troupeau à 45 vaches, ainsi que sa relève, et ce, sans nécessiter la construction d’une fosse. Le choix de la Jersey est aussi basé sur un simple coup de cœur de Dave.

Ainsi, en décembre 2012, avec l’aide de Jean-Marc Pellerin (Jersey Canada), Dave débute la visite de troupeaux américains et québécois. Finalement, il décide de se constituer un troupeau provenant de quelques éleveurs renommés du Bas-Saint-Laurent : Ferme Côtelet, Ferme Gérard Marquis, Ferme Préross et Ferme St-Baslo. Avec ces quatre fermes, ils ont récolté 26 vaches. Pour compléter le troupeau, Dave et Nadia ont été grandement choyés par des dons de vaches Holstein provenant de leur réseau d’amis. Ils sont très reconnaissants de leur soutien.

Cap sur les rénovations

Les rénovations du bâtiment ont débuté en octobre 2012. Dave décide alors de repartir à zéro; de nouvelles stalles sont installées (48” x 59”). Également, il équipe sa ferme de matelas Pasture Mat, d’une mangeoire en acier inoxydable et

Tout commença en juillet 2009, alors que Dave Bérubé et Nadia Roy quittent la région de Bellechasse pour s’établir à Disraëli. Leur objectif : donner un coup de main aux parents de Nadia, au sein de l’entreprise porcine familiale. Compte tenu que la ferme ne permet pas de faire vivre deux familles, ils démarrent, un mois plus tard, une production caprine de boucherie. Cette dernière a toutefois pris fin en avril 2013.

Un rêve qui prend forme...

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Nadia Roy, Dave Bérubé et leurs enfants Vincent, Rose-Émilie et William

Les Élevages Caberoy sont également

récipiendaires de la Bourse à la relève

laitière Lactech

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47Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

SECTION LACTECH

plastique, ainsi que de nouveaux bols à eau (haut débit) et d’un système de traite. La majorité de ces équipements provient de dons de producteurs de la région. Dave procède aussi à la mise en place d’un soigneur à moulée sur rail, d’un dérailleur afin de loger plusieurs balles rondes à l’intérieur, de 5 retraits automatiques, d’une caméra de surveillance, ainsi que d’un système de son. En plus, il décide d’installer une ventilation tunnel, de refaire tout le réseau électrique et de placer des fluorescents T8 afin de concevoir un environnement adéquat pour son troupeau. La laiterie a été entièrement réaménagée avec les nouvelles normes du MAPAQ.

Parallèlement à leur démarrage laitier, Dave et Nadia s’affairent aux derniers aménagements de leur engraissement en vue d’y recevoir leur premier lot de porcelets à forfait avec Agri-Marché. Dave tient à remercier particulièrement le père de Nadia pour l’avoir aidé à rénover la porcherie.

La vision de Dave et Nadia

Dave et Nadia souhaitent vivre tous les deux de leurs productions. Présentement, Nadia travaille au CSSS de la région de Thetford, à titre de technicienne administrative. Elle projette de vivre un jour de la ferme, elle aussi. Également, ils souhaitent agrandir la famille. Actuellement, les 2 entreprises sont sans sol.

Un jour, Dave aimerait bien posséder des terres. Deux options s’offrent à lui : développer son entreprise et acheter ou louer des parcelles de sol dans les environs, ou acheter un producteur laitier sans relève.

Ultimement, Dave et Nadia rêvent de devenir Maître-Éleveur Jersey et de transmettre la ferme à leur tour. Dans leurs temps libres, toute la petite famille aime courir les rodéos de la région et les bons repas entre amis. Sans compter les différentes activités sportives et artistiques des enfants! Dans l’avenir, ils désirent améliorer l’efficacité au travail afin de libérer plus de temps pour la famille. Dave et Nadia tiennent à remercier tous les producteurs, les conseillers, les institutions financières, ainsi que tous les autres intervenants qui ont cru en eux. Grâce à leur confiance, ils peuvent vivre de leur passion. Lactech est fière de vous accompagner dans la réalisation de ce projet.

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48 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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Émilie Berthold, T.P.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

Depuis 2011, Richard et sa conjointe, Katy Madore, sont devenus les deux seuls propriétaires de l’entreprise, Réjean Caron étant parti. Richard et Katy ont deux garçons, Justin, âgé de 12 ans, ainsi qu’Olivier, âgé de 7 ans. Depuis l’âge de 5  ans, Justin aime tout de l’agriculture et aide ses parents. Quant à Olivier, il aime beaucoup les animaux, surtout les lapins. D’ailleurs, la famille Caron-Madore en possède un à la maison, au grand plaisir du jeune garçon qui l’a baptisé Mario. Olivier aime aussi aller à l’étable pour s’occuper des petits veaux et leur donner du lait.

Un troupeau performant

Actuellement, la ferme De La Plaine Holstein détient 88 kg de quota avec 90 vaches, pour un total de 190 têtes, toutes des Holstein pur-sang. L’élevage De La Plaine se détaille comme suit : 4 EX, 32 T.B., 41 B.P., 3 B. avec une production moyenne de 11 000 kg à 4,00 % de gras et 3,35 % de protéines. L’objectif des propriétaires est de posséder des animaux avec une bonne conformation afin d’assurer une durabilité supérieure, et par le fait même, un gain de productivité. Chaque année, ils vendent une vingtaine de vaches de qualité à des éleveurs des régions avoisinantes et ce, à des fins de production. Également, quelques sujets de bon potentiel sont présentés à l’exposition annuelle locale. Une des bonnes vaches de la ferme De La Plaine se nomme DELAPLAINE Jordan Siana EX, tout comme sa mère DELAPLAINE Astre Saba EX, Siana possède plusieurs filles de Goldwyn qui sont très prometteuses.

La passion de l’agriculture et de l’élevage, au fil du tempsC’est en 1963 que Gérard Caron rachète la ferme laitière de son père, M. Odoric Caron, qui l’avait lui-même achetée de son beau-père. En 1991, Richard et son frère Réjean, les fils de M. Gérard Caron, rachètent l’entreprise de leur père, laquelle compte alors 25 kg de quota.

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Richard Caron et Katy Madore Justin et Olivier Caron

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SECTION LACTECH

Des installations et cultures qui soutiennent bien les activités

Cette ferme s’étend sur une superficie de 400 acres en cultures, dont 40 acres en ensilage de maïs, 110 acres en orge, 10 acres en maïs-grain et 240 acres en cultures fourragères. Les nouvelles prairies sont établies à 80 % de luzerne et 20 % de graminées. Cela permet d’avoir un fourrage constant et de qualité à servir aux vaches. Le foin récolté dans les plus vieilles prairies est réservé aux taures et aux vaches taries. L’alimentation des vaches en lactation est composée d’ensilage de foin, d’ensilage de maïs, de foin en balles rondes, d’orge, de maïs-grain, de minéral et de supplément. Parfois les vaches sont nourries avec de la moulée, dépendamment du prix du maïs-grain. Les vaches sont soignées avec un DEC RTM.

Les vaches en lactation, les taries et les préparations au vêlage sont logées en stabulation entravée. Environ la moitié sont placées face-à-face, dans la vieille partie de l’étable, et les autres, « derrière-à-derrière » dans l’agrandissement construit il y a quelques années. En ce qui concerne les animaux de remplacement, les génisses de 0 à 6 mois sont logées dans une aile adjacente à l’étable des vaches, laquelle peut être considérée comme une pouponnière. Ensuite, vers l’âge de 6 mois, les génisses déménagent dans l’étable froide, en stabulation libre, où elles y demeurent jusqu’au moment de leur préparation au vêlage. Dans l’étable froide, les taures sont alimentées à la balle ronde avec du minéral et du supplément.

En ce qui concerne les ressources humaines, la ferme De La Plaine engage deux employés dont un à temps plein, Mathieu Perreault Soucy, et l’autre, à temps partiel. Katy, la conjointe de Richard, assure le rôle important de secrétaire, en s’occupant, entre autres, de la comptabilité. Et lors des journées de fenaisons ou des vacances des employés, Katy et Justin, le plus âgé de leurs deux fils, font la traite. Justin accomplit cette tâche depuis 2011. De plus, aucun travail à forfait n’est fait sur la ferme, à l’exception de quelques grosses balles carrées, ce qui représente seulement un ou deux après-midi par an.

Les projets de Richard et Katy

Pour ce qui est du futur, Richard et Katy projettent l’achat de terres, et bien entendu la préparation de l’entreprise pour leur relève. Ils souhaitent mettre en place le nécessaire afin que tout se passe pour le mieux, le moment venu et selon les projets que leurs garçons désireront, à leur tour, mettre de l’avant, dans quelques années. S’il y a un mot qui peut bien représenter Richard et Katy, c’est « passion »! Il s’agit de personnes, comme vous, qui contribuent à l’essor de notre agriculture.

ÉVOLUTION DE LA FERME

1978 : Début de l’élevage de vaches Holstein pur-sang enregistrées.

1980 : Le premier silo à ensilage est construit à la ferme.

1991 : Achat de l’entreprise par Richard et son frère Réjean.

2002 : 1er agrandissement de 25 places dans la vacherie.

2005 : Construction de l’étable froide pour les taures.

2008 : 2e agrandissement pour 20 vaches supplémentaires et construction d’une nouvelle laiterie.

2011 : Richard et Katy deviennent les seuls propriétaires.

Félicitations aux propriétaires, soyez assurés de l’appui de l’équipe Lactech dans l’atteinte de vos objectifs.

DELAPLAINE Jordan Siana EX

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50 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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PORTES OUVERTES Ferme Rivière PortneufLe 16 mars dernier, dans le cadre de l’activité « Portes ouvertes » du Club Holstein de Portneuf, la Ferme Rivière Portneuf de Pont-Rouge a ouvert ses portes, le temps d’un après-midi. Diane, Pierre et Michaël Leclerc n’ont laissé personne indifférent en ce qui a trait à la qualité des animaux de leur troupeau.

De la vacherie de 146’ x 38’, au hachoir à balles rondes, il y avait l’espace nécessaire pour que tous les participants à l’activité puissent admirer aisément le bâtiment et le cheptel laitier. Aujourd’hui, les propriétaires détiennent 52 kg/jr pour environ 50 vaches en lactation. La classification actuelle du troupeau est de 2 EX, 25 T.B., 16 B.P., 5 B. La moyenne est de 10 778 kg par vache pour une MCR de 243-255-235, à 4,13 % de gras et 3,38 % de protéines.

La ration des vaches en lactation est constituée d’ensilage de balles rondes hachées, de foin sec, d’une moulée complète balancée selon l’analyse des fourrages, de « Suprême 9400 » et de « Top Dress 44 % », pour les fraiches vêlées. Au sein du troupeau de la Ferme Rivière Portneuf, une famille de vaches se démarque. Voici son profil :

• RIVIEREPORTNEUFAstreMilie2*T.B.

• RIVIEREPORTNEUFMilkstarMuse2*EX(fille)

Petites filles :

• RIVIERE PORTNEUF Dolman Mystic T.B. 88avec une production supérieure au 1er veau de 10 541 kg et au 3e veau de 15 301 kg

• RIVIERE PORTNEUF Goldwyn Mimzy T.B.avec une production supérieure au 3e veau de 12 810 kg

• RIVIERE PORTNEUF Wildman Maui T.B.avec une production supérieure au 2e veau de 11 891 kg

De plus, en 2012, les propriétaires de cette ferme ont remporté le «Trophée Classe 1 an en lait», au sein du Club Holstein de Portneuf, avec RIVIERE PORTNEUF Dustin Junky (332-372-298).

Une relève motivée!

Michaël, le fils des propriétaires et membre de la 4e génération prenant place sur cette ferme, est détenteur d’une technique en GEEA du Cégep de Lévis-Lauzon. Il est bien décidé à reprendre la relève de l’entreprise laitière. Le transfert est en cours, ainsi que quelques projets d’agrandissement dans un futur proche… À suivre dans un prochain article : « Ça bouge chez les clients Lactech! »

Félicitations à la famille Leclerc, Lactech est fière de participer à votre réussite.

Christine Tardif, T.P.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.N.C.

Michaël Leclerc, Diane Piché et Pierre Leclerc

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51Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Après-midi d’établechez Ferme Fleuviale de Saint-Vallier

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Le 3 avril dernier, Lactech organisait, en collaboration avec Les Services Vétérinaires Saint-Vallier, une activité sous le thème « Vos vaches vous parlent, sachez les écouter ». L’activité observation et tour d’étable en collaboration avec le Dr André Trépanier, m.v. a permis aux personnes présentes d’approfondir divers points de contrôle pour l’observation des vaches et par le fait même d’être en mesure de détecter certains problèmes métaboliques avant qu’ils ne surviennent.

De plus, chaque participant a reçu un exemplaire du guide Signes de vaches, publié par le CRAAQ. Ce guide fort bien illustré se veut un outil pratique destiné aux éleveurs laitiers pour qu’ils puissent bien capter les signes qu’émettent en permanence leurs vaches sur leur santé, leur production et leur bien-être. Prendre le temps de bien observer l’élevage est un investissement qui en vaut le coût, car cela signifie moins de maladies, une optimisation de la production et une meilleure rentabilité!

Des activités de formation sur plusieurs sujets sont offertes sur demande par Lactech. Parlez-en à votre conseiller pour profiter de ce service dans votre région!

Dans notre reportage de l’Agri-Nouvelles d’avril 2013 « Le meilleur lait est produit à Sainte-Hénédine  », nous aurions dû lire que la Ferme Gagnonval est la propriété de MM. Marc et Daniel Gagnon.

Également, dans notre reportage « Lactech est fière de compter parmi ses clients 3 Maîtres-Éleveurs reconnus par Holstein Canada », paru en avril 2013, nous aurions dû lire que la classification de la Ferme Dulet de Saint-Pascal de Kamouraska pour l’année 2012 a été de : 12 T.B. 2 ans, 14 T.B., 5 EX et 8 EX multiple.

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Marc et Daniel Gagnon, copropriétaires de la Ferme Gagnonval de Sainte-Hénédine

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52 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

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JOURNÉE MINI CLUB LACTECH 33 jeunes et 1 passion : l’agriculture! Le 7 mars dernier, de la relève de tous les âges était présente à une activité gratuite portant sur la préparation des génisses avant les expositions. Cette activité a été organisée par Lactech et Serge Lampron, consultant Shur-Gain pour les animaux de remplacement 0-24 mois.

Des jeunes de la Mauricie, de Portneuf, de Lotbinière et de Bellechasse se sont déplacés à la Ferme Geno de Saint-Marc-des-Carrières. L’objectif était d’en apprendre davantage sur les préparatifs des génisses, et de repartir avec un bagage de conseils.

Les 33 jeunes ont eu l’occasion de participer à quatre ateliers différents durant la journée : premier clippage de sa génisse, alimentation, clippage de finition et présentation de sa génisse. Cette journée, organisée par le Mini Club Lactech, avait pour but de donner la confiance et la motivation nécessaires aux jeunes pour reprendre les expositions de jeunes éleveurs, dans leur comté. C’est ainsi qu’ils seront en mesure de se construire un réseau de contacts dans le domaine de l’agriculture, et d’avoir du plaisir à prendre part à la ferme familiale, après l’école, pour pratiquer leur génisse.

Nous savons que la préparation des génisses demande énormément de temps et qu’elle peut devenir un fardeau pour les parents. Toutefois, pourquoi ne pas laisser aux jeunes cette responsabilité? Il suffit de leur offrir un bon encadrement afin qu’ils deviennent autonomes dans la réalisation de cette tâche. N’hésitez pas à contacter votre représentant(e) Lactech, nous avons les ressources disponibles pour vous appuyer!

Nous tenons à remercier la Ferme Geno pour son accueil généreux et le prêt de ses installations. Également, un merci spécial à Maxime Hardy (Ferme Tompship), Stéphane Tourigny (Ferme Deslacs) et Jean-Claude Fleury (Ferme Fleury et Fils), pour leur déplacement et leur engagement lors de cette journée. Un énorme merci aussi à Serge Lampron pour l’organisation incroyable de cette journée du Mini Club Lactech.

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53Juillet 2013 AGRI-NOUVELLES

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JOURNÉE D’ÉTABLE pour les jeunes ruraux du Kamouraska Le 27 avril dernier, à la Ferme Rotaly de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, s’est tenue une journée d’étable pour les jeunes de 4 à 12 ans. Une trentaine de jeunes ont participé à cette journée, organisée par le Cercle des jeunes ruraux du Kamouraska. Ces derniers ont pu approfondir leurs connaissances sur l’exposition et l’élevage de leurs génisses. Les ateliers portaient sur les sujets suivants  : conformation des bovins laitiers, lavage des animaux, alimentation, tonte des génisses d’exposition et art de présenter

sa génisse. Les jeunes ont pu apprendre tout en s’amusant, et en côtoyant d’autres enfants partageant le même intérêt pour l’élevage des génisses. Le Mini Club Lactech est heureux d’avoir appuyé l’activité du Cercle des jeunes ruraux du Kamouraska.

Pour en savoir davantage sur cette journée, visionnez la vidéo « Journée d’étable 2013 LE FILM », sur YouTube.

Les organisateurs de cette journée en compagnie des jeunes participants : Mauranne Hébert, Mathieu Ouellet, Simon Ouellet, Pierre-Luc Charest, Julien Michaud, Émilie Berthold, Jonathan Morin et Annick Michaud

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54 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

La vente Expo-Poc 2013 innove encoreAu nom de toute l’équipe Lactech, nous aimerions féliciter les organisateurs de la vente Expo-Poc qui s’est tenue à La Pocatière, le 13 avril dernier. Comme à chaque année, la vente était organisée par des étudiants de l’ITA (campus de La Pocatière), empreints de professionnalisme, et surtout de passion pour l’élevage laitier. Au total, 41 génisses de race Holstein provenant de partout au Québec, des Maritimes, et même des États-Unis, ont été vendues pour un prix moyen de 3 508 $ chacune. Plus de 250 personnes se sont déplacées pour voir le « top de vente », Alphagen Sudan Super Love, une consignation du syndicat AlphaGen, vendue 8 200 $. Cette génisse

s’est démarquée par son excellent potentiel génétique en ayant des intérêts pour des taureaux d’insémination. Ses acheteurs : Jean-François Beaudoin et Édith Gagné. Comme le mentionnait Kévin Gilbert, gérant de l’édition 2013 : « Cette année encore, on voit, de par la qualité des animaux qui sont consignés, la confiance que les producteurs nous portent au fils des ans. Il est tout aussi intéressant de voir tous les acheteurs de partout au Québec, et même d’ailleurs, qui se sont déplacés pour assister à cette édition 2013. » Encore une fois cette année, la vente Expo-Poc aura été un succès sur toute la ligne.

De gauche à droite, à l’arrière : Jonathan Pelletier, Michaël Leclerc et Pier-Olivier Lehoux. Au centre : Kévin Gilbert (gérant), Lina Beaudoin, Pierre-Luc Charest et Paul-Étienne Hudon. À l’avant : Anne-Marie Auger, Laurence Boulet, Laurence Leclerc et Lysanne Pelletier

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SECTION LACTECH

55Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Omnium LactechFondation Audrey LehouxLe 23 mai dernier, plus de 170 golfeurs se sont réunis au Club de golf de Beauceville pour participer à la classique annuelle de l’Omnium Lactech Fondation Audrey Lehoux.

Tenue cette année sous la présidence d’honneur de Monsieur Marcel Groleau, président

général de l’Union des producteurs agricoles, cette 13e  édition aura permis d’amasser, grâce à la générosité des commanditaires et des joueurs présents, un montant de

11 962.96 $ qui sera remis, selon la mission de la Fondation, en bourses de recherche ou d’études aux étudiants originaires de

la région Chaudière-Appalaches.

Merci aux participants et à l’an prochain!

SOLUTIONS DES JEUXSolution de l’énigme :La lettre « N »

Solution du mot caché :Jonquille

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Patrice Brochu, président de Lactech, Germain Lehoux et Claire Ouellet représentants de la Fondation Audrey Lehoux, Marcel Groleau de l’UPA, président d’honneur, Ginette Vachon, adjointe chez Lactech et Jean-Philippe Faucher, directeur des ventes chez Lactech

Monsieur Marcel Groleau, président d’honneur

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Une société de et

SECTION LACTECH

56 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013

DES RÉSULTATS REMARQUABLESENTREPRISES LAITIÈRES ayant une M.C.R. supérieure à la moyenne de la race

CLIENTS AYANT OBTENU UN IPT 99 EN 2012

HOLSTEIN

Productionà305joursFermes Lait(kg) Gras(%) Protéine(%) M.C.R.

Ferme Dulet inc. Saint-Pascal, Kamouraska 12 119 3,71 3,08 265-266-257

Ferme Elka Holstein inc. Saint-Pascal, Kamouraska 11 181 4,00 3,18 242-261-242

Ferme Fernand Boivin inc.Saint-Tite-des-Caps 11 523 3,71 3,12 251-252-247

Ferme Familiale Donald Béland inc.Neuville 11 298 3.97 3.24 249-267-255

Ferme Rivière Portneuf SENCPont-Rouge 11 283 4.01 3,17 243-263-242

Ferme Richard & Johanne RobertLac Drolet 10 914 4,00 3,22 247-267-250 Ferme Lesperrons inc.Bury 11 708 3,97 3,19 251-269-252 Ferme Duhibou inc. Saint-Lambert 12 098 3.93 3.17 260-275-260 B. Lehoux & Fils inc. Saint-Elzéar 12 171 3,87 3,12 261-272-256 Ferme GagnonvalSainte-Hénédine 11 406 3.71 3.09 258-257-251

HOLSTEIN

Productionà305joursFermes Lait(kg) Gras(%) Protéine(%) M.C.R.

Ferme Bofran inc. Sainte-Marguerite 10 757 4,01 3,27 243-261-249

Ferme Belétoile inc.Saint-Elzéar 11 380 3,79 3,15 249-253-246 Ferme Bertrand Boutin & Fils inc.Saint-Georges 11 137 3.92 3.23 243-257-246

Ferme Laitière Paré inc.Saint-Jacques-de-Leeds 11 651 3.92 3.12 248-262-242

Ferme Roland CaronLaurierville 12 520 3.95 3.27 260-277-269

Ferme Philo inc.Sainte-Sophie-de-Lévrard 11 486 3.79 3.20 252-257-253

AYRSHIRE

Ferme Laitière Paré inc.Saint-Jacques-de-Leeds 8 688 4,12 3,35 253-253-258

JERSEY

Ferme MB Marronniers inc.Honfleur 7 213 4,99 3,83 259-240-261

Ferme Localité

Ferme Fernand Boivin inc. Saint-Tite-des-Caps

Ferme Roland Caron Laurierville

Ferme Vert d’Or inc. Sainte-Hélène-de-Kamouraska

Source : Le producteur de lait québécois, numéro spécial Valacta, 2012

Page 57: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

57Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

DES RÉSULTATS REMARQUABLESENTREPRISES LAITIÈRES ayant une M.C.R. supérieure à la moyenne de la race

CLUB BEAUCE

ADSTOCKFerme Dubreuil & Frère HODUBREUIL SAKA HILTON T.B.DUBREUIL SIDNEY TIANNE T.B.

AUDETFerme Lison inc. HOLISON MARGMAI GOLDWYN EX 92LISON SIRENE LYSTER EXLISON RADIS GOLDWYN EX 91 2ELISON TARLA JEBADIAH EX 3ELISON MARLY WELLBRED T.B. 87LISON TARPY FINAL CUT T.B. 87Laurier & Thérèse Boucher HODESNETTE PATSY DUNDEE EX 4EAURIZON LACOSTA HOMESTEAD T.B. 1er veauAURIZON BERMUDE BOLTON T.B. 86AURIZON LIBELLY DEREK T.B. 87AURIZON LUEUR JEEVES T.B. 86AURIZON TITANE MANIA T.B.AURIZON ZIPER DUNDEE T.B. 86GLEANN GOLDWYN ADVOCATE T.B. 88

COURCELLESFerme Goutel inc. HOGOUTEL VYMA BRAWLER T.B. 1er veauGOUTEL CAROLI SHOTTLE T.B. 87GOUTEL VADITOULIE GOLDWYN T.B.

LAC-DROLETFerme Dalac SENC HODALAC HELAINA TITAN T.B.Ferme Richard & Johanne Robert HOBERTRICH LAURA BOLTON 284 T.B. 1er veauFILIALE STARBUCK TAROMANCE T.B.

SAINT-CÔME-LINIÈREFerme Roquet inc. HOROQUET DAVIDSON AUDINI EXROQUET CARANEL LAURIN T.B. 86 1er veauROQUET SAMARINE SANCHEZ T.B. 1er veauROQUET JAMAIQUE DOLMAN T.B. 88ROQUET MAY DOLMAN T.B.ROQUET NEKIE SPIRTE T.B. 88ROQUET REINEDITH FINAL CUT T.B.ROQUET SERENA LITTORAL T.B.Ferme Transit 87 inc. HOCLEMARQUET FINLEY TALENT T.B.CLEMARQUET MAXILE GOLDWYN T.B. 87

Riloup Holstein inc. HORILOUP BOLTON MAMIA T.B.RILOUP DENISON MALDY T.B.

SAINT-ELZÉARB. Lehoux & Fils inc. HOLEHOUX MINISTER FRANCISCO EXLEHOUX AEROWOOD FANNY EX 5ELEHOUX IGNITER FIESTA EX 91 3ERITER GOODLUCK STONE EX 4EGEN-I-BEQ MILLION SENSATION T.B. 1er veauLEHOUX MANOMAN RICKI T.B. 1er veauLEHOUX BAXTER FATIMA T.B. 88LEHOUX GOLDWYN FELLA T.B. 88LEHOUX MANOMAN REALITE T.B. 87LEHOUX PLANET FLAKES T.B.LEHOUX SIDNEY WHITE T.B. 89B. Lehoux & Fils inc. et Ferme Brindherbe enr. HOLEHOUX BAXTER ROOSVELT EX 92Ferme Duverger SENC HODUVERGER DELMIK BIANCA T.B. 86Jean-René L’Heureux HONAULY STORM WILLONA EX 4EDONAFTON O C KATIE 2 T.B. 87GEORGIQUE CRUNCH LOR T.B.Valérien Gagné inc. HOPLAISIR KNOWLEDGE MOUSTICHA T.B. 86 1er veauLITTLE RIVER OBEE REBECCA T.B. 86PLAISIR BUCKEYE NINA T.B.PLAISIR BUNKER LICE T.B.PLAISIR TOREADOR NASIA T.B.

SAINT-ELZÉAR/ SAINT-FRANÇOIS-DE- LA-RIVIÈRE-DU-SUDLait Porc MC inc. et Ferme Marinale HOMARINALE STERLING SOPHIA T.B. 1er veau

SAINT-ELZÉAR/PONT-ROUGEB. Lehoux & Fils inc. et Raymond Doré & Fils inc. HOLEHOUX BEACON SUCETTE T.B. 86 1er veau

SAINT-GEORGESFerme Bertrand Boutin & Fils inc. HOBERGITTE LEDUC SAUVEE EXBERGITTE ALLEN SPOT EX 3EBERGITTE TALENT PRIVILEGE EX 2EBERGITTE TALENT SPIROU EX 3EBERGITTE BRAWLER MAJUSCULE T.B. 1er veau

BERGITTE FINAL CUT MELODY T.B. 87BERGITTE GOLDWYN BECKAN T.B. 87

SAINT-GEORGES/ SAINTE-CLAIRE Ferme Bertrand Boutin & Fils inc. et Ferme Maryclerc inc. HOCALBRETT GOLDWYN DEBORAH EX 91

SAINT-JOSEPHFerme Duclicher inc. HODUCLICHER BALTIMOR KATOU T.B. 86 1er veauDUBOSQUET STORMATIC LUCKY T.B. 86DUCLICHER BRAWLER SABY T.B.DUCLICHER GOLDWYN CHARLENE T.B. 88Ferme Patroy & Fils inc. HOPATROY BUCKEYE BELLY T.B.Ferme Royala inc. HOROYALA BONAIR CARA T.B. 87ROYALA BUCKEYE CARLETTE T.B.ROYALA BUCKEYE CARLINE T.B.ROYALA GIVENCHY ALICIA T.B. 87

SAINT-LUDGERFerme Decel inc. HODECEBE PROMOTION HELOISE EXDECEBE ARBOR LILAS T.B. 1er veauDECEBE LITTORAL TALINE T.B. 86 1er veauDECEBE LITTORAL LORETTA T.B.

SAINTE-MARIEFerme L. Bisson & Fils inc. HODUBOISE ASHLAR MACHA T.B. 86DUBOISE ASHLAR TOPAZE T.B.DUBOISE TOYS LHEPHSIE T.B. 87Ferme Noël Maheux & Fils inc. HONOELIDASE ATTIC NADIA T.B. 1er veauNOELIDASE COCO LAVANGUARD T.B. 1er veauNOELIDASE KNOWLEDGE JELLA T.B. 1er veauNOELIDASE PINOTTE MEGAMAGIC T.B. 1er veauNOELIDASE ANNET JASPER T.B. 88NOELIDASE FORTUNE NOVATION T.B.NOELIDASE LASSIE BUCKEYE T.B. 86NOELIDASE RITA MODEST T.B. 87NOELIDASE SHELBY LOU T.B. 87NOELIDASE WITTIE ASHLAR T.B.Les Fermes Corimel inc. HOBISMAN ROUEL ROMY T.B. 86SARTIGAN MR SAM RIHANNA T.B.

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Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

SECTION LACTECH

58 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

Les Fermes Turmel inc. HOBEAUCOISE CALYPSO LEONIE EXBEAUCOISE MODEST NOEMIE EXBEAUCOISE NASTASIA EXBEAUCOISE SHOTTLE CENTRAL EXBEAUCOISE GOLDWYN ODESSA E T EX 91 2EBEAUCOISE STORMATIC ERIKA EX 2EBEAUCOISE BEACON PLENE T.B. 1er veauBEAUCOISE CENTER KLAVO T.B. 1er veauBEAUCOISE RHAPSODY CIGE T.B. 1er veauBEAUCOISE SANCHEZ LALA T.B. 1er veauBEAUCOISE XACOBEO ROXE T.B. 1er veauBEAUCOISE ARMSTEAD KRISTIANE T.B.BEAUCOISE ASHLAR DIDI T.B.BEAUCOISE BAXTER BINE T.B.BEAUCOISE BAXTER KRISTIANE T.B.BEAUCOISE BREAKOUT FLIE T.B.BEAUCOISE DAMION CARAVELLE T.B.BEAUCOISE DUNDEE COSTA T.B. 86BEAUCOISE DUPLEX SAIDA T.B. 86BEAUCOISE ECHO JOLEEN T.B. 88BEAUCOISE FORTUNE NAVETTE T.B. 86BEAUCOISE JEEVES ROXITTE T.B. 86BEAUCOISE LARAMIE NAIVE T.B.BEAUCOISE LAURIN PETALE T.B.BEAUCOISE LITTORAL MYRA T.B.BEAUCOISE LUCKY STAR LALA T.B.BEAUCOISE MANAGER PRUNELLE T.B.BEAUCOISE ME BURNS DANOISE T.B. 87BEAUCOISE MINISTER TORNADE T.B.BEAUCOISE ROUMARE CIGOGNE T.B. 86BEAUCOISE ROY SUZANNE T.B. 86BEAUCOISE SHOTGUN KOKOTE T.B.BEAUCOISE SHOTTLE AGATHE T.B.BEAUCOISE SIDNEY CARIA T.B. 87BEAUCOISE TERRASON CALLIE T.B. 86BEAUCOISE TRIBUTE RITY T.B. 86BEAUCOISE WINSTON FRANCOISE T.B. 88DUHAMEL GOLDWYN LONLEY T.B.QUEBEQUA BACCULUM JESSICA T.B. 88

SAINT-THÉOPHILEFerme S.S. Kennebec HOBERGITTE SHOTTLE GALANTE T.B. 88FILIALE FORTUNE SLIME T.B. ROQUET RICOTTA ERA T.B. 87

SAINT-VICTORFerme Gronvic SENC HORAYON D’OR GOLDWIN MISTIL EX 2EGRONVIC MORA ASHLAR T.B. 86RAYON D’OR GRONVIC SALIE T.B. 87

CLUB BOIS-FRANCS

KINNEAR’S MILLSFerme Normaline inc. HONORMALINE SPECIAL ANITA T.B.NORMALINE SUN NINA T.B.

LAURIERVILLEAux Terres & Domaines Tournesol inc. HOAUTOURNESOL MELINA BUCKEYE T.B. 86Ferme JC Martel SENC HOBOULET BAXTER CLOTY T.B. 86 1er veauHOLSTEL CLARIE TOP NOTCH T.B.HOLSTEL DANAMA BOLTON T.B.HOLSTEL NONAME FREEPORT T.B.HOLSTEL PEANAPPLE LHEROS T.B.Ferme Roland Caron inc. HOSAVARON MODEST BELLE EX 2ESAVARON MODEST BRITHANY EX 92 2ESAVARON DOLMAN ALLYN T.B. 87SAVARON GOLDWYN RIOPEL T.B.87SAVARON SAMUELO MINERVA T.B. 88

LYSTERFerme Fillion & Mercier SENC HOARION BATMAN SILA T.B.ARION TULIPE MR BURNS T.B. 87Ferme Fleur du jour inc. HOFLEURDUJOUR TAINA RUGER T.B. 86RANCHEL BOUCANE ALLSET T.B.RANCHEL LUCIA LITTORAL T.B. 86

SAINT-FERDINANDFerme Marnoit SENC HOMARNOIT SEPTEMBER MARIE PIER T.B. 87

SAINT-JACQUES-DE-LEEDSFerme I.C.P.R. inc. HOI C P R EXPORT MAYA T.B.I C P R MILKSTAR BETSY T.B. 86

SAINT-JEAN-DE-BRÉBEUFFerme G.D.F. Côté inc. HOGASFRAN DOLSUNNY KRISTINE T.B. 1er veauGASFRAN EXPORT GITANNE T.B. 86

SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTONFerme J.M. Roy & Fils inc. HOROI MR BURN SIRENE T.B.

THETFORD-MINESFerme D.M. Groleau inc. HOGROLOISE ASHLAR BRIMA T.B.GROLOISE ASHLAR SOFINA T.B.Ferme Rodcham inc. HORODCHAM CASTELLINA ASHLAR T.B.RODCHAM SPOKANE SIMON ET T.B.

CLUB CENTRE DU QUÉBEC

SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARDFerme Lember (1998) inc. HOLEMBER DAMION ROSAY T.B. 1er veauLEMBER SHOTTLE JEANA T.B. 1er veauLEMBER SHOTTLE JEANY T.B. 1er veauJEANLU SANCHEZ CHELSIE T.B.LEMBER DENISON OLVI T.B. 86LEMBER MR SAM ANITA T.B.

CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE

BATISCANDenis Labissonnière HOBINIERE GOLDWYN PAULA T.B. 86BINIERE SHOCKER JOSIE T.B.

CHAMPLAINFerme Gagnon & Fils inc. HOGAGEO LHEROS CATHIA EX 3EBLANCHET GOLDWIN POLIE T.B. 88GAGEO DENISON FANIE T.B. 87GAGEO DOLMAN EMILIE T.B.GAGEO GOLDWIN KARINA T.B.GAGEO LUXOR EDIA T.B. 86GAGEO MR BURNS LAURALIE T.B. 87

PROULXVILLEFerme Carveil & Fils inc. HODELARIVE SALTO LARA T.B.

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADEFerme Lizé enr. AYLIZE REALITY SENSAS EX 2ELIZE BALBOA RUDITH EX 3ELIZE REALITY RUELLE T.B. 1er veauLIZE FABIO MARIOLE T.B.LIZE JESS SENARA T.B.

Page 59: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

59Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

SAINTE-GENEVIÈVE- DE-BATISCANFerme Genevoise inc. HOWEST RIVER ARBOR DRIVE T.B. 87René Jacob HOPROULADE LICIOLE MINISTER T.B. 86

SAINT-LUC-DE-VINCENNESAndré Hamelin HOHAMA WINFIELD ROSALIE EXHATEE TRIBUTE DANYA T.B.Ferme Norlou inc. HONORLOU BELLY CALYPSO T.B.NORLOU BUCINE BUCKEYE T.B.NORLOU TYBER SEPTEMBER T.B.

SAINT-MAURICEFerme Lainson 2002 inc. HOLAINSON JEANINE GOLDWIN T.B. 1er veauLAINSON LIGHTNING ANETTE T.B.LAINSON MRBURNS MARIETTA T.B.LAINSON SAMUELO AVATAR T.B.LAINSON ZARKA GOLDWYN T.B.Ferme SSK7 inc. HOCORADIE BUCJEY MITAINE EXCORADIE BRAWLER MISTERE T.B. 1er veauCORADIE GABOR GAIOU T.B. 1er veauCORADIE GOLDWYN SOFINA2 T.B. 87CORADIE SHOOTLE CHATTONE T.B. 86Jacques Morin HOCLAIRBOIS LEADER CASSIE T.B. 87JACLOS SHAQUILLE SASSY T.B.LESPERRON MR SAM DORYA T.B. 89

SAINT-PROSPERMarcel Gravel HONIMA JOYSTICK ELOISIE T.B.NIMA SAMUELO LUNE T.B.Michel Harnois HOHARNOIS SUNBEAM SYLVIE T.B.

SAINT-STANISLASFerme Déry & Fils inc. HODERY COUNSELOR DIVINE EXDERY LEADER DINA EXDERY CHAMPION DESIR EX 5EDERY ARMSTEAD ELSA T.B.DERY BOLTON MICHA T.B.DERY BRUTUS ARDENE T.B.DERY DUNDEE GENEVA T.B. 86

TROIS-RIVESÉrik Juneau HOJUNEAU LOVE BOLTON T.B. 1er veauJUNEAU CAFE DUPLEX T.B. 86JUNEAU CARLY DUPLEX T.B.JUNEAU MODESTY LINUX T.B.

CLUB DORCHESTER

SAINT-BERNARDFerme Moremilk inc. HOLEHOUX ZULU CYRIA T.B. 88LEHOUX ZULU ICE CREAM T.B. 87

SAINTE-CLAIREFerme Duquelait HODUQUELAIT APPLAUSE CLOE T.B.DUQUELAIT BUCKEYE MAJORIE T.B.DUQUELAIT GOLDWYN TRIXILIE T.B.Ferme Guymont inc. HOGUYMONT BIRK SUE ELLEN T.B.GUYMONT JEEVES FRILLA T.B.VIORIS GW LADINA T.B. 87Ferme Mariblond inc. HOBLONGUET DOLMAN PASTILLE T.B. 86

SAINT-GERVAISDave St-Pierre & Lucie Vermette HODALUPIERRE GOLDWYN JUICY FRUIT T.B. 87

SAINTE-HÉNÉDINEFerme Bourgival HOBOURGIVAL ATLAS JUDY T.B. 1er veauBOURGIVAL ATLAS MERIKA T.B. 86 1er veauBOURGIVAL SANCHEZ WILMA T.B. 86 1er veauBOURGIVAL SANCHEZ JOVIE T.B.Ferme Marican inc. HOMARICAN MODEST COKINE EX 3EMARICAN DOLMAN KERA T.B. 88MARICAN FINAL CUT KATHA T.B.MARICAN LUCKY STAR PICOLIE T.B.MARICAN STARWIN SHADY T.B.MARICAN WINDOWS SHANNON T.B. 87SAINTE-HÉNÉDINE/SCOTTFerme Bourgival et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HOBOURGIVAL GERARD KAREEN T.B. 1er veau

SAINT-ISIDOREFerme Arolène inc. HOAROLENE DESIGN SURPRENANTE EX 2EBUDJON-JK-I DUNDEE ENDLESS EX 2ECOBEQUID LINJET JAZZ EX 3E

WENDON DUNDEE DIVINA EX 4EAROLENE SHOTTLE DIVA T.B. 1er veauFerme Irlande inc. HOIRLANDE LPP SENTENCE T.B. 1er veauSUNNYLODGE K B STEPH T.B.Ferme Lignette inc. HOBERGEVERTE MODEST JACKIE EX 91BERGEVERTE TALENT ZADA EX 2ELIGNETTE STING MYSTIC T.B. 1er veauLIGNETTE SHOTTLE TINA T.B. 87Ferme Luck Privé inc. HOPRIVE STORMATIC VALENCE EXPRIVE DUNDEE SALY EX 2EPRIVE BOLIVIA ALIRA T.B. 1er veauPRIVE GOLDWIN JELO T.B.PRIVE GOLDWYN BRISTOL T.B. 87PRIVE LOU ALICIA T.B. 88Ferme Pelchat Holstein inc. HOCOMBINATION GOLDWYN JADA EX 2EPELCHAT BOLTON NALLIA T.B.PELCHAT BONAIR DIANNE T.B.PELCHAT MORE BLANDINE T.B.Ferme Pieriane enr. HOFLEURY GARRETT ROLITA T.B. 1er veauFerme Rosaire Blais & Fils inc. HOROSBLAIS SHOTTLE TESS T.B. 1er veauMARINALE DINA ENERGIZER T.B.ROSBLAIS BOLTON VALERY T.B.ROSBLAIS GLEN DULCINEE T.B. 86ROSBLAIS SHOTTLE CHANYCA T.B.VALERSTAR CAMDEN PETALE T.B. 87Ferme Rosaire Blais & Fils inc. et Ferme Arolène inc. HOROSBLAIS DAMION RUSTY T.B. 89 Jacques Roy HOQUECY SEPTEMBER MIREILLE T.B.

SAINT-ISIDORE/ SAINT-HÉNÉDINEFerme Lignette inc. et Ferme Bourgival HOLIGNETTE SEPTEMBER MOKEY T.B.

SAINT-ISIDORE/SCOTTFerme Lignette inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc HOLIGNETTE GERARD JOJO T.B. 1er veauLIGNETTE SANCHEZ GUPE T.B. 86 1er veau

Page 60: Agri nouvelles juillet 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

SECTION LACTECH

60 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

SAINTE-MARGUERITEFerme Bofran inc. HO BOFRAN MAN O MAN FLORALIE T.B. 86 1er veauBOFRAN OMAN FRANCHISE T.B. 86 1er veauBOFRAN ASHLAR LOUISETTE T.B. 86BOFRAN GOLDWYN LYDIA T.B.BOFRAN ZEROX ROUSSELLE T.B. 86

SAINT-MALACHIEFerme Harosem inc. HOHAROSEM DELETE FAST T.B. 1er veauHAROSEM INSTAMATIC FABIX T.B. 87HAROSEM INSTAMATIC JUDY T.B. 86

SAINT-ODILONFerme Bilowic S.L.J. inc. HOBILOWIC FIRELIGHT COLLIE T.B. 87BILOWIC JASPER SECRET T.B.BILOWIC MANIA ADLYN T.B.BILOWIC SHOTTLE ELLA T.B.BILOWIC SPIRTE POLLY T.B.Ferme Claude Maheux HOAU SOLEIL FORTUNE JANIS T.B.JACLO FROSTY KIME T.B. 88JACLO VINTAGE RIETTE T.B.SARTIGAN BAXTER RELISH T.B.Ferme Franguimel inc. HOFRANGUIMEL REGGIE DAURIS EX 2EFRANGUIMEL WHY NOT DEBBIE T.B. 1er veauFRANGUIMEL BELDON KIMBERLY T.B.FRANGUIMEL GOLDWYN KELLY T.B. 86FRANGUIMEL GOLDWYN MISSY T.B. 88Ferme Jateau inc. HOJATEAU ASHLAR CINDY T.B. 86JATEAU BUCKEYE ABELLIE T.B.JATEAU BUCKEYE ACHELLE T.B.JATEAU DIANNE T.B. 86JATEAU GOLDWIN SHERALIA T.B. 87JATEAU HOWIE ANGLIA T.B.JATEAU LAGRACIANNE T.B. 86SOUTHBRAE LHEROS TALLULA T.B.

SCOTTFerme Adélard Poulin & Fils inc. HO DELEPINETTE ALLISON LARS EX 2EDELEPINETTE GRETTIA GOLDWYN EX 2EDELEPINETTE ALICIA DAMION T.B. 1er veauDELEPINETTE GLAVY MANIFOLD T.B. 1er veauDELEPINETTE RIANY ALEXANDER T.B. 1er veauDELEPINETTE ZAPPY SHOTTLE T.B. 1er veauBOURGIVAL GOLDWIN MARINA T.B.DELEPINETTE KATOU GOLDWYN T.B. 88DELEPINETTE MARIANNE SHOTTLE T.B.DELEPINETTE RALMY SHOTTLE T.B. 87DELEPINETTE RIZY LEADER T.B. 88Ferme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Cléoli inc. HODELEPINETTE MILLION ARICANNA T.B. 1er veau DELEPINETTE TALIE SANCHEZ T.B. 87 1er veauFerme Cléoli inc. HOCLEOLI GOLDWYN ADRIANNY T.B. 1er veauCLEOLI STALLION ROSKA T.B. 1er veauCLEOLI GOLDWYN CIGOGNE T.B. 88CLEOLI SPORT ANGELINA T.B.Ferme Cléoli inc. et Ferme Adélard Poulin & Fils inc. HOCLEOLI SHOTTLE TILANNE T.B. 86

SCOTT/SAINTE-HÉNÉDINEFerme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Bourgival HODELEPINETTE BOUR HOWIE SHATIE T.B. 87DELEPINETTE SHEINY JEEVES T.B.

SCOTT/SAINT-ISIDOREFerme Adélard Poulin & Fils inc. et Ferme Lignette inc. HODELEPINETTE JYNA SHOTGUN T.B. 88

CLUB LÉVIS-BELLECHASSE

ARMAGHFerme de mon Rêve inc. HOKABOO DUNDEE RICKIE EX 91DEMONREVE BAXTER MONACO T.B.

HONFLEURFerme Berthely inc. HOBERTHELY BOLTON EVELYNE T.B. 1er veauBERTHELY LAURIN JOLLY T.B. 86 1er veauBERTHELY SHOTTLE KOOL T.B. 1er veauBERTHELY ALEXANDER JUSTE T.B. 88

BERTHELY BAXTER LANKA T.B. 87BERTHELY SHOTTLE CHANELLE T.B.PIERSTEIN TALENT LILLY T.B. 86Ferme Dokyane enr. HODOKYANE WINDOWS RIKIKI EX 2EDOKYANE BOGART MILADY T.B. 86DOKYANE BONJOVI MELODY T.B. 87DOKYANE PISTON MASCARA T.B.DOKYANE SAM ROMANZA T.B. 88DOKYANE SHAQUILLE TINA T.B.DOKYANE SUPERMAN ELLA T.B. 88Ferme L. Dion & Fils inc. HOHONFLEUR LAVANGUARD JULIETTE T.B. 1er veauHONFLEUR SHIRAZ TINA MARIA T.B. 1er veauFerme Loasis enr. HOLOASIS F CUT LAURENA EXLOASIS MAILING SAMANTA EXLOASIS KNOWLEDGE BARBIE T.B. 86 1er veauLOASIS STEADY VALSE T.B. 1er veauLOASIS DART BRENDY T.B.LOASIS DENISON LAMYRE T.B.LOASIS DREVIL LUNAIRE T.B. 86LOASIS LITTORAL ELIZABEE T.B. 87LOASIS PARAMONT SARAH T.B. 87Ferme M.B. Marronniers inc. HOMARRONNIERS DOLMAN RUBIS T.B. 87MARRONNIERS DUNDEE GRACE T.B. 87

HONFLEUR/SAINT-ANSELMEFerme L. Dion & Fils inc. et Normand Roy HOHONFLEUR GOLDWYN ANNITA T.B. 86

HONFLEUR/SAINT-GERVAISFerme Berthely inc. etFerme Verjatin Holstein inc. HOVERJATIN B MILLION LYDIA T.B. 87 1er veau VERJATIN B BAXTER LYNDE T.B. 88

LÉVIS/VICTORIAVILLEFerme Malic SENC et Ponderosa Holsteins HODUBEAU LAURIN BAFANA T.B. 1er veau

SAINT-CHARLESFerme J.S. Beaupré HOJEANSOPHY MRSAM FRIMOUSSE T.B.WOLTRIPP OUTSIDE PICOTINE T.B.Ferme Maguila inc. HO MAGUILA GOLDWYN FLORE T.B. 1er veauMAGUILA GOLDWYN FLORIA T.B. 86 1er veauMAGUILA GOLDWYN FLORIS T.B. 1er veauMAGUILA OFFICIEL AURA T.B. 86

Page 61: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

61Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

SAINT-ÉTIENNEFerme Gaétan Routhier HOCLEROLI P MEGAMAN LAMY T.B. 86DUSOLEIL BUCKEYE EMMA T.B. 86DUSOLEIL DOLMAN ELOISE T.B. 86DUSOLEIL SEPTEMBER NINA T.B. 86

SAINTE-FAMILLE, ÎLE D’ORLÉANSFerme Dufleuve G.V.A. Prémont inc. HODUFLEUVE IGORIE GOLDWYN T.B. 87

SAINT-GERVAISFerme Brasselin inc. HOBRASSELIN ASHLAR ALIZA T.B.BRASSELIN KINGLY YVANA T.B. Ferme Guimo inc. HOGUIMO BLACKHAWK SHAKIRA T.B. GUIMO SHOTTLE RUBELLA T.B. 87Ferme Lubil SENC HOLUBIL ALLEN JANNY EX 91 2EJACOBS GOLDWYN BACARY T.B. 87LUBIL BAXTER CATOU T.B. 87LUBIL LAURIN JACINTHE T.B.Ferme Poliquin inc. HOPOLIQUIN DOLMAN BONBON T.B. 86POLIQUIN LOU BRITTNY T.B.Ferme Roni Dion enr. HORONIDION BLITZ BELLE T.B.RONIDION BLITZ BLANCHE T.B. 87RONIDION BLITZ RITZ T.B. RONIDION GLOW CHALOW T.B. 87

SAINT-HENRIFerme Bujolait HOBUJOLAIT COGNAC RUBIE T.B. 1er veauBUJOLAIT COGNAC PLANIGUE T.B.BUJOLAIT LAVANGUARD LIZA TWO T.B. 87BUJOLAIT VOLTAIRE RONA TWO T.B. 86JACMI COLIQUE BOLTON T.B. 87Martine Maheu et Gilles Drouin HOHENRICOIS DRAKE CHOCOLAT T.B. 86HENRICOIS GOLDWIN DAPHNEE T.B. 87HENRICOIS SHOTTLE FEE T.B.

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANSFerme Belhorizon inc. HOBELHORIZON ROYALE XACOBEO T.B. 1er veauBELHORIZON DELTA BOLTON T.B. 88BELHORIZON GENIE DRHAM T.B.BELHORIZON PERLE TALENT T.B. 88LEDUC ZOOM GOLDWYN T.B. 86Ferme du Mitan enr. HOKARONA LOU RITCHIE T.B.MARLACO ESTELLE GOLDWYN T.B. 87MONT-BLANC DURRANT SAMOURAI T.B. 88

SAINT-LAMBERTFerme Duhibou inc. HOAPPLECREST SPIRIT PHLOX EX 3EDUHIBOU GLEN MELLY T.B. 1er veauDUHIBOU SHOTTLE FEERIE T.B. 1er veauDUHIBOU MR SAM FELINEDRA T.B.DUHIBOU MR SAM MELONIA T.B. 87DUHIBOU SANCHEZ MIREILLE T.B. 87LIBEAU DUHIBOU MISTYQUE T.B. 88

SAINT-LAZAREFerme Larochelle SENC HOLAROCHELLE BONAIR HILARY T.B.

SAINT-MICHELFerme Ythèbe inc. HOYTHEBE RAPTOR EDOUARDA T.B.

SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANSRoger Maranda HOROEMAX BACHELOR FURIE T.B. 1er veauROEMAX GOLDWYN PARTINIE T.B.ROEMAX MR BURNS MABEL T.B. 86

SAINTE-SABINEFerme Sabinière 1999 inc. HOSABINIERE ALOU LISETUDECA T.B. SABINIERE DRAKE CLAMATANERA T.B.

SAINT-TITE-DES-CAPSFerme Fernand Boivin inc. HOGOELAND GOLDWYN ROSE T.B. 87

SAINT-VALLIERFerme Fleuviale 2000 inc. HOFLEUVIAL GARRETT CORVETTE T.B. 1er veauFLEUVIAL SHOTTLE GUMBY T.B. 86 1er veauFLEUVIAL AIRRAID HAZUR T.B.FLEUVIAL ARMSTEAD BRANDI T.B. 86FLEUVIAL OUTBOUND OVA T.B. 86

Ferme Fleuviale 2000 inc. et Raymond Gosselin HOFLEUVIAL MATSON EDY T.B.Ferme Gosselin & Parent SENC HOVINNIE ROCKWOOD BRESIL T.B. 1er veauFRAGILUKA ALADDIN BELLA T.B. 89FRIESVALE ATLAS ARDELLE T.B.KNONAUDALE INDI T.B. 87MAPLECREST BLITZ ADVIL T.B.MARTINDEL DUNDEE JD AUDREY T.B. 88PROVIDENCE SEPTEMBER AMAZE T.B.RODAH DENISON SARAH T.B. 87VRIESDALE FORTUNE KATHERINE T.B. 88Michel Corriveau HOHEMICO REDDEN DEDEE T.B.

CLUB LOTBINIÈRE

PARISVILLEFerme Barond inc. HOBAROND ALTAMINISTER JULIA T.B.BAROND BAXTER LUCIE T.B.RONDELAINE EXPORT MALI T.B.

SAINT-AGAPITFerme Ayrshire du Petit Rang inc. AYDU PETIT RANG UCY T.B.DU PETIT RANG TYLENE T.B. 87Ferme Gaimo enr. HOGAIMO MCGUIRE MARGUERITE T.B. 1er veauGAIMO PICOLO PISTOLET T.B. 1er veauBURN GOLDWYN WINNY T.B.GAIMO DENISON AURORE T.B.GAIMO DOLMAN JULIA T.B. 88GAIMO RAPTOR MAGGY T.B. 86PARKHURST BOLIVIA FORRY T.B.

SAINTE-AGATHEFerme de la Route inc. HOSKYEGLEN TALENT JOJO T.B. 1er veau

SAINT-APOLLINAIREFerme Apolli inc. HOAPOLLI BOLTON KARLA T.B. 1er veau

SAINTE-CROIXMichel Cameron HORODONWA PRONTO DALENA T.B. 86

Page 62: Agri nouvelles juillet 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

SECTION LACTECH

62 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

SAINT-ÉDOUARDFerme Guimondale inc. HOGUIMONDALE RT ROXELLE T.B. 87Ferme Sidler SENC HOSIDLER BONAIR CLOE T.B. 86Richard Gagné HOFDG ASHLAR RAFY T.B. 86FDG SALTAO LISETTE T.B.

SAINT-FLAVIENFerme Lait Charest inc. HOGHIBOIS ANASTASIA PRAGUE T.B.GHIBOIS BELLE ASHLAR T.B. 86GHIBOIS REINE LOMAX T.B. 87GHIBOIS VICTORIA COMMERCE T.B. 86Simon Côté HOBERCOTE RUDOLPH OLIE T.B.

SAINTE-FRANÇOISEMibois inc. HOMIBOIS AKI RAPTURE EX 2EMIBOIS DANY PAGEWIRE T.B. 86MIBOIS ELAINE DAIRY MAN T.B.MIBOIS KAREE HOWIE T.B.MIBOIS KATE LITTORAL T.B. 86

SAINT-GILLESFerme G.F. Jolicoeur & Fils inc. HOG F F LARA BELDON T.B.

SAINT-PATRICEFerme C. Roger & Fils inc. HOROGERST FINAL CUT MARILYN EXROGERST BOLTON PAULA T.B. 1er veauROGERST HILL MAINA T.B. 1er veauROGERST BAXTER KATY T.B. 86ROGERST BUCKEYE MARION T.B. 87ROGERST GRATIS COLETTE T.B. 87ROGERST RE DESIGN JENNY T.B.ROGERST SHOTTLE FLORALE T.B.ROGERST SHOTTLE SYLVIE T.B. 87Ferme Parkhurst inc. HOPAT-D’OURS GOLDWYN LASSIE EX 93REGANCREST-BH DAPHANE-ET EXPARKHURST GIBSON CANDY EX 4EPARKHURST GOLDWYN COLORY EX 3EPARKHURST PERFORMANCE AVERLY EX 92 3EPARKHURST SHOTTLE SPLENDY T.B. 88

SAINTE-SOPHIE-DE-LEVRARDFerme Philo inc. HOPHILO BIC BEAUJOUR T.B.PHILO CORONA AIRRAID T.B.PHILO DYNASTY LITA T.B. 87PHILO LESTA GOLDWYN T.B.PHILO SAMUELO BAFFY T.B. 88

SAINT-SYLVESTREFerme Joselito inc. HOJOSELITO GIVENCHY WANITA EX 2EJOSELITO ASHLAR ALEXIA T.B.JOSELITO BADBOY BELINDA T.B. 86JOSELITO SAMUELO JODY T.B.Ferme Sylvestivale inc. HOSYLVESTIVALE BOLTON SPENZA T.B. 1er veauVILLEROYFerme du Long Chemin SENC AYDU LONG CHEMIN MOUSTACHE T.B.

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA

KAMOURASKAFerme Jeannicole inc. HOJEANNICOLE BOLTON NOUMA EXJEANNICOLE SHOTTLE BRICA T.B. 1er veauJEANNICOLE ATLAS MELORIANE T.B.JEANNICOLE BALTIMOR NOUELANGE T.B.JEANNICOLE BWMLEADER NEVROSIA T.B.JEANNICOLE COLORADO NOUVIVE T.B.JEANNICOLE DUPLEX VIGILIATURE T.B.JEANNICOLE TALENT NOUNOUFARE T.B. 86

LA POCATIÈREFerme Bard inc. HOBARD DAMION SINDY EX 3EBARD GOLDWYN JODIA T.B. 86 1er veauBARD BOLIVIA CLOWN T.B. 86BARD BOLIVIA WIN T.B.BARD FINAL CUT WINNIE T.B. 87BARD SANCHEZ JODY T.B.BARD ZENITH ALTESS T.B. 86SAINT-HUB GOLDWYN MARGUERITE T.B. 88Ferme Dubenoit HODUBENOIT FLASHYNE T.B. 86DUBENOIT LAURIN SEXY T.B. 88DUBENOIT LAURIN SUPERSTAR T.B.DUBENOIT MILLION SPACY T.B. 86EASTRIVER DUNDEE MADA 803 T.B. 87

Ferme Jaslyn SENC HOGUYVIEW GOLDWYN GEORGIE EXLACOULEE ROSANNY STEADY T.B. 1er veauBRYANT-FARM REDLINER SHILO T.B. 87JASLYN ENCINO VICTORIA T.B.JASLYN GOLDWYN MACHA T.B. 86L’ISLETFerme La Tortue inc. HOJANIEL SKYFIRE MAEEL T.B. 87TORTUE LITTORAL RAIE T.B.

RIVIÈRE-OUELLEFerme Gilles Landry inc. HOLARIKA STORMATIC CHANEL EX 4ELARIKA BOLTON CHANTEL T.B. 1er veauLARIKA BOLIVIA CROWN T.B.LARIKA DUPLEX CHALLENGE T.B.LARIKA GOLDWYN JELLO T.B. 87LARIKA SHAQUILLE JELLA T.B. 86LARIKA ZIRCON CHANCE T.B.

SAINT-ALEXANDREFerme Claudie 2006 inc. HOCLAUDIE BAROQUE MATY T.B. 86CLAUDIE SEPTEMBER HELENA T.B.

SAINT-ANDRÉFerme Missipi (2000) inc. HOMISSIPI GAMBI ENCOUNTER T.B.

SAINT-FRANÇOIS- DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Laitière Dozie inc. HODOZIE MARIKA BUCKEYE T.B. 86DOZIE MEGALY DOLMAN T.B. 86GALOR BUCKEYE SOFIALE T.B. 88Ferme Lare Holstein inc. HOLARE BRAWLER NAT T.B. 1er veauCOBEQUID BAXTER CELINE T.B.LARE DENISON ELAINA T.B.LARE DENISON ODETTE T.B. 87LARE FINAL CUT FICELLA T.B. 86LARE FINAL CUT JAELLE T.B.Ferme René Fiset & Fils inc. HOFISET ASHLAR JOELE T.B.

SAINTE-HÉLÈNEFerme J.P. Laplante & Fils inc. HOVENNE POTTERS COMBINE T.B. 86VENNE SPARTA CANARI T.B.

Page 63: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

63Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Ferme Vert d’Or inc. HOVERTDOR ROY DANNA EXVERTDOR GOLDWYN LADY EX 2EVERTDOR LOU ALBATROS EX 93 2EVERTDOR REEVES ESTELLE EX 3EVERTDOR TRIUMPHANT AUDREY EX 3EVERTDOR GOLDWYN ROBBIE T.B. 86 1er veauVERTDOR MAGNETISM KARINE T.B. 1er veauVERTDOR BAMBAM LILAS T.B. 86VERTDOR LOU ARTIFICE T.B.

SAINT-MARCELFerme Bon Plaisir HOBONPLAISIR BONAIR MARYKATE T.B. 86BONPLAISIR GOLDWYN PROSPECT T.B. 87BONPLAISIR SEPTEMBER BUSTY T.B.

SAINT-PASCALElka Holsteins SENC HOSTEPIDO SHOTTLE COLOMBIA EXGARONDALE SANCHEZ ROXANE T.B. 1er veauELKA BRAE GOLDWYN ANASTASIA T.B. 87GEYSERKA GOLDWYN TEXYE T.B.Ferme Almarella enr. HOEDITAL JASPER ROSEE EX 4EEDITAL MAILING FINESSE EX 3EEDITAL BONAIR MARIKA T.B. 86EDITAL DOLMAN BIANCA T.B. 87EDITAL GOLDWYN ROSALIE T.B.EDITAL PREDATOR RELISH T.B. 86JEANRI EDITAL MR BURNS LESLIE T.B. 88Ferme Dulet inc. HODULET BAMBAM KIM EXDULET JAYZ DIVA EX 91DULET ALEXANDER BLOODIE T.B. 1er veauDULET ARMSTEAD IMPAIR T.B. 86 1er veauDULET MASTER DARYNA T.B. 86 1er veauDULET ARMSTEAD KIM 2 T.B. 86DULET BOLTON LEONIE T.B. 88 DULET HOWIE SPLIT T.B. 87DULET SHOTTLE SHAME T.B. 86DULET TOYSTORY LINDY T.B. 86Ferme L.D.S.P. & Fils inc. HOLDSP BLITZ NOEMIE T.B. 1er veauLDSP BLITZ YVETTE T.B. 86LDSP ROSS MELODIA T.B. 86

SAINT-PASCAL/ CAP SAINT-IGNACEElka Holsteins SENC et Ferme Jolicap inc. HOCOMYN-PBCD-I SOLLY OBSERVER T.B. 1er veau

SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRIFerme Val Brillant HOVAL BRILLANT XACOBEO COLBY T.B. 1er veauVAL BRILLANT JAYA FORTUNE T.B. 87VAL BRILLANT ROY ALEXINE T.B.VAL BRILLANT STORMATIC POLINE T.B. 88VAL BRILLANT STORMATIC PRISSY T.B. 86

SAINT-PIERRE-DE- LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Fiscolait inc. HOFISCOLAIT BOLTON MARBELLA T.B. 1er veauFISCOLAIT SHOTGUN LISAMAREE T.B. 1er veauFISCOLAIT JEEVES MARTINA T.B.FISCOLAIT SHAMPOO DARLING T.B.FISCOLAIT SHAQUILLE STACY T.B.Ferme Martinale inc. HOLIMBRA SAMUELO PAMELA EXMYSTIQUE GOLDWYN MARIA EX 91PIERSTEIN GOLDWYN DALIDA EX 92 2EMARTINALE GOLDWYN INEZ T.B. 1er veauMARTINALE KNOWLEDGE FILLE T.B. 1er veauBROAD COVE BOLTON CORONA T.B. 87MARTINALE BOLTON SALSA T.B. 88MARTINALE MAGOT SULLYANE T.B. 87MARTINALE SHAQUILLE SHADOW T.B. 86Ferme Martinale inc. et Jim Fiset HOMARTINALE GOLDWYN FLEUR T.B. 89SAINT-PIERRE-DE- LA-RIVIÈRE-DU-SUD/ CAP SAINT-IGNACEFerme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. et Ferme Seigneuriale Gagné inc. HOFISCOLAIT SHOTTLE SUN T.B. 1er veau LA SEIGNEURIE SHAQUILLE JOY T.B. 86

CLUB PORTNEUF

CAP-SANTÉFerme Artis inc. HOARTIS DOLMAN LACYKA T.B.Ferme Jacobs inc. HOJACOBS CARISMA TAKO EXJACOBS DOLMAN VANILLE EX 91JACOBS JORDAN SAMIE EX JACOBS POWER ELODIE EXJACOBS SPIRTE HULL EXEASTSIDE GOLDWYN GABRIELLE EX 3EJACOBS ALEX NEIGE EX 2EJACOBS BLITZ DAMIE EX 2E

JACOBS GOLDWYN BRITANY EX 96 2EJACOBS PRIMETIME TATOU EX 3EJACOBS ROY BETTA EX 2EJACOBS SPIRT BELLA EX 2EREDAMA ALLEN LICE EX 3EDROLIE GOLDWYN DELAWARE T.B. 87 1er veauJACOBS ALEXANDER BLACKY T.B. 86 1er veauJACOBS ATWOOD VEDETTE T.B. 87 1er veauJACOBS BRAXTON BIRDY T.B. 1er veauJACOBS DUPLEX ANNA T.B. 88 1er veauJACOBS GOLDWYN CLARIKA T.B. 86 1er veauJACOBS GOLDWYN LAUREL T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN LAUSANE T.B. 86 1er veauJACOBS GOLDWYN LICORIE T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN LIMA T.B. 86 1er veauJACOBS GOLDWYN LISAMAREE T.B. 87 1er veauJACOBS LITTORAL LICKY T.B. 1er veauBLONDIN GOLDWYN GOLDEN T.B. 87JACOBS BOLTON EMIR T.B. 88JACOBS DAMION IZZY T.B.JACOBS DRAKE EMME T.B. 87JACOBS DRAKE LIVE T.B. 87JACOBS DUPLEX BAILEYS T.B.JACOBS DUPLEX BELIEVE T.B. 87JACOBS GOLDWYN ALORA T.B.JACOBS GOLDWYN KINDLE T.B.JACOBS GOLDWYN MAYA T.B. 87JACOBS GOLDWYN VALANA T.B. 89JACOBS GOLSWYN BEIGE T.B. 88JACOBS LAURIN BLISS T.B.JACOBS MAILING VALMIE T.B. 88JACOBS SANCHEZ HALT T.B. 87JACOBS SANCHEZ OBESE T.B. 87JACOBS SHOTTLE VARIANCE T.B. 87MORSAN GOLD TAFFY T.B. 88VT-POND-VIEW GOLD MAXI-ET T.B. 88Ty-D Holstein inc. HOVINDRIGUE LOLYTA LIGHTNING T.B. 1er veauCAMPBELLEA GOLDWYN GOLDIE T.B. 87DONNELLY IRON LOTTIE T.B. 86PIERSTEIN GOLDWYN CASHEW T.B.SYMA SEPTEMBER NOEMIA T.B. 87VALLEYVILLE DUNDEE RAYLEE T.B. 87VALLEYVILLE EL RAMONA T.B. 87VINDRIGUE AIDWYDGE DWIGHT T.B. 88VINDRIGUE MARIJO MODEST T.B.Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holstein inc.JACOBS GOLDWYN JACKY T.B. 86

Page 64: Agri nouvelles juillet 2013

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

SECTION LACTECH

64 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

CAP-SANTÉ/HUNTER RIVERTy-D Holstein inc. et Crasdale Farms HOSERENITYHILL GOLDWYN FANTASTIC T.B. 1er veau

CAP-SANTÉ/NEUVILLE/SAINTE-BRIGITTE-DES-SAULTSTy-D Holstein inc., Ferme Gilly et Ferme Intense inc. HOGILLY JASPER STACEY EX 92

DESCHAMBAULTFerme l’Estran SENC AYESTRAN NORMANDIN UTOPIE T.B. ESTRAN IPOD WATCH-OUT T.B. JEESTRAN GANNON XYLOFUN T.B.

GRONDINESJean-Pierre Leduc HOHODUC PICA SEPTEMBER EXHODUC EQUINOX JASMINIE T.B.HODUC LEONARDO KARIA T.B.HODUC RICOTA TITANIC T.B.

NEUVILLEFerme Familiale Donald Bélanc inc. HOSAMIDO DELAGE TAMIE T.B. 86Ferme Jurica SENC HOJURICA ASHLAR VICTORY T.B.JURICA SURVIVOR PENNY T.B. 87

PONT-ROUGEFerme Floroma inc. HOFLOROMA SHOTTLE BETHANIE EX 91FLOROMA SHOTTLE BONNIE EXFLOROMA DRAKE MAGALIE EX 3EFLOROMA ALEXANDER ASTRAL T.B. 1er veauFLOROMA MCGUIRE WIN T.B. 1er veauGENO SHOTTLE FANTASTIC T.B. 1er veauFLOROMA BOLIVIA ABBA T.B. 87FLOROMA GARRISON MILENE T.B. 88FLOROMA LAURIN LENI T.B. 86FLOROMA LAURIN MALENA T.B.FLOROMA WILDTHING MOM T.B.Ferme Gillo HOGILLO GOLDWYN ROUSSE T.B. 88GILLO SAMUELO LORE T.B.

Ferme N.J.N. inc. HOLEONOR INSTIGATE JOELLE T.B.Ferme René Piché HOLEOLI SEPTEMBER EMY T.B.Ferme Rivière Portneuf SENC HORIVIERE PORTNEUF SPIRTE MINI T.B. 87

SAINT-ALBANFerme Reine des Prés SENC HOFLEOLE BONJOVI DORIS T.B.

SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURESFerme Racette inc. HOFLEUVE ANAIS DENISON T.B. 1er veauFLEUVE BELLE GOLDWYN T.B.FLEUVE MIRAGE SHOTTLE T.B.LA MAISON ROUGE ALADDIN LIETTE T.B.Ferme Vézina & Fiset (1990) SENC HOSUZY STALLION OFELIA T.B. 1er veauSAINT-BASILEFerme Roger Bédard & Fils inc. HOGERRO BUCKEYE CHELSY T.B.GERRO DOLMAN JUSTESSE T.B.GERRO GOLDWYN LALOU T.B. 86GERRO SPIRTE CRICKET T.B. 88

SAINTE-CHRISTINE D’AUVERGNEFerme Marny SENC HOMARNY ANNITA DUPLEX T.B. 1er veauMARNY JOSEE GAMBIT T.B. 1er veauMARNY GOLDWYN MYSTYTY T.B. 88MARNY MARIE GOLDWYN T.B.MOUNTAINTOP MACRINA T.B. 86

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRESFerme Geno inc. HOGENO D J LATEX EX 2EGENO BEACON EXTRA T.B. 1er veauGENO FREDDIE SUPERBE T.B. 86 1er veauGENO MANIFOLD BLOODY T.B. 87 1er veauGENO PICOLO VALON T.B. 1er veauGENO ALEXANDER ANNITA T.B. 86GENO BAM BAM DELIA T.B. 88GENO GOLDWYN MAMIE T.B.GENO PRONTO ANNE LIZE T.B. 87GENO SHOTTLE SISSI T.B.

SAINT-MARC-DES-CARRIÈRES/SAINT-MAURICEFerme Geno inc. et Ferme Galor enr. HOGALOR BRONCO BLUEBERRY T.B. 1er veau

SAINT-RAYMONDFerme Eggen HOPOULAIT SHAQUILLE CLOE T.B. 87Ferme Olistein inc. HOOLISTEIN GOLDWYN CASSIDY T.B. 1er veauOLISTEIN CHARGE ELLENA T.B.OLISTEIN DEREK RISTEL T.B. 88

SAINT-THURIBEFerme Gilvano inc. HOGARNO NAT ASHLAR T.B.GARNO SANA SPIRTE T.B.Ferme Mapier enr. HOJIPPY VICTORY JESSIE T.B.Ferme Paulémie inc. HOJACOBS GOLDWYN ALDO T.B. 87Ferme Valdo inc. HOVALDO ADEN RAPTURE EXVALDO LINDA GOLDWYN T.B. 86

SAINT-UBALDEFerme Bureau inc. HOBUREAU GOLDWYN TAWA T.B.Ferme Lavallière & Fils inc. HOGULLIVER SHAQUILLE SYLVIE T.B.Ferme Lukange inc. AYLUKANGE PARDNER SYLVIE EXLUKANGE PARDNER YAN T.B.Ferme Nelson Rochon & Fils inc. HOGAYLSON LINDSTAR HAIDI EXGAYLSON TALENT JANY EXGAYLSON GOLDWIN DANY EX 3EGAYLSON TALENT JASMINE EX 2EGAYLSON SANCHEZ SISSI T.B. 1er veauGAYLSON AUDINI TITANNE T.B.GAYLSON CHAMPION PEKANE T.B. 87GAYLSON MR BURN LILA T.B. 87

Page 65: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er février au 30 avril 2013)

65Juillet 2013 AGRI-NOUVELLESUne société de et

CLUB SHERBROOKE

BURYFerme Lesperron inc. HOLESPERRON MR SAM ADRELINA EX 91LESPERRON RACER DORA EX 92LESPERRON SPLENDINA SHOTTLE EXFARNEAR-TBR JEE PROSPER-ET T.B. 1er veauLESPERRON AFTERSHOCK ROOKIE T.B. 1er veauLESPERRON CHICAGO ALISHA T.B. 1er veauLESPERRON FORMATIC WISH T.B. 1er veauLESPERRON MANIFOLD SPECTRE T.B. 1er veauFRANGEL MR SAM LOCASS T.B. 86LESPERRON BAXTER DENONIAUE T.B.LESPERRON BAXTER MATHILDA T.B. 86LESPERRON BONAIR JOY T.B. 86LESPERRON BREAKOUT RIANA T.B. 86LESPERRON BUCKEY LILAC T.B. 88LESPERRON CHAMPION AURY T.B.LESPERRON DUPLEX DESTINY T.B. 87LESPERRON INTRUDER LAROSE T.B.LESPERRON JASPER WAWANESSA T.B. 87LESPERRON LHEROS DELSA T.B. 86LESPERRON LOU LYLIE T.B. 86LESPERRON MANASSA AULT T.B. 86LESPERRON SHOTTLE JOHAN T.B.LESPERRON SPIRTE ALICIA T.B. 87LESPERRON TRIBUTE GROOPY T.B. 89LESPERRON ZENITH ALICIA T.B.REGAN-ALH MAC ELLYMAE-ET T.B. 88

BURY/MARBLETONFerme Lesperron inc. et Ferme Delestrie inc. HOREGANCREST-BH S DAIRA-ET T.B. 86 1er veau LESPERRON LANCER STATIKA T.B.

CLUB SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ

NOTRE-DAME- DU-MONT-CARMELFerme Denis & Sylvie Richard HODESCHENAUX FBI JENEFER T.B. 1er veauDESCHENAUX SAMUELO LOUISE T.B.

SAINT-LÉON-LE-GRANDDanastar Holstein SENC HOBOISBLANC DEMOLISH SISSIE T.B. 87BOISBLANC SHOTTLE SIERRA T.B.COMESTAR HORILIA OUTSIDE T.B. 86

Reconnaissance pour un lait de qualitéLe concours LAIT’XCELLENT de la Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ) vise à reconnaître le travail accompli par les producteurs pour obtenir un lait de qualité. Le volet DISTINCTION du concours a comme objectif de reconnaître les fermes qui obtiennent de très bons résultats en qualité.

Ainsi, nous tenons à féliciter la Ferme Gagnonval inc. de Sainte-Hénédine pour les résultats obtenus pour l’année 2012 :

Rang provincial Rang régional

6 1 Certificat Très Grande Distinction

Le pourcentage de cendre contenu dans vos fourrages réduit la qualité de ceux-ci. Un fourrage avec une teneur de 18 % en cendre représente 0.45 kg de poussière par 2.3 kg de fourrages consommés.

Pour éviter le tout, voici quelques recommandations à adopter :

• soulevezlabarredecoupedelafaucheuseà3ou4poucesdusol;• utilisezdescouteauxplats sur la faucheusecarceuxenanglecréent

l’aspiration de particules de sol;• évitezderacleroufanerdefaçontropagressive.

Sachez qu’un objectif réaliste concernant le % de cendre dans un fourrage est de 10 % et moins.

Pourquoi est-ce si important?

• moinsle%decendreestélevé,plusilyauradelaitproduit;• lefourrageserademeilleurequalité;• de plus, les matières étrangères peuvent causer des problèmes de

consommation de matière sèche. À tous, une bonne récolte 2013!

Saviez-vous que?

Page 66: Agri nouvelles juillet 2013

SECTION LACTECH

66 AGRI-NOUVELLES Juillet 2013Une société de et

des clients Lactech(1re position de chaque catégorie)

Résultats de club

CLUB HOLSTEIN SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN-CHARLEVOIX

Kg Lait M.C.R.Meilleure M.C.R. 2 ans1. Dugouffre Nolton Molly 15 465 kg 374-336-335Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul Production à vie1. Lavacherie Olie Last Call 149 842 kg Ferme du Gouffre SENC, Baie-Saint-Paul

Vache coup de cœur de l’année DELISKA KARLA FORMATION EX 94 9E

Production à vie : 126 828 kgM.C.R. : 230-183-207

Résultats100 meilleurs troupeaux Holstein selon l’IPV

100 meilleures vaches Holstein selon l’IPV génomique

Rang IPV Nbre Vaches Nom de la ferme

5 2301 48 Ferme Bofran inc. Sainte-Marguerite20 2221 46 Ferme Parkhurst inc. Saint-Patrice21 2219 64 B. Lehoux & Fils inc. Saint-Elzéar38 2173 74 Ferme Franguimel inc. Saint-Odilon50 2148 72 Ferme Adélard Poulin & Fils inc. Scott68 2121 69 Ferme Berthely inc. Honfleur77 2112 78 Ferme De la Plaine Holstein inc. Isle-Verte

Rang IPVG Nom de la vache Nom de la ferme

15 3231 PELLERAT MAN O MAN LEONOR Ferme Parkhurst inc., Saint-Patrice43 3118 BOURGIVAL PLANET JORDANIE Ferme Bourgival, Sainte-Hénédine et Ferme Lignette inc., Saint-Isidore48 3105 BEAUCOISE BOLTON PRINCESS Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie56 3091 LIBEAU CM MANOMAN DAMMY Ferme Roclan inc., Saint-Michel 75 3059 BOURGIVAL BRONCO MAGIC Ferme Bourgival, Sainte-Hénédine98 3007 BEAUCOISE PLANET PARA Les Fermes Turmel inc., Sainte-Marie(données du Réseau Laitier Canadien – Avril 2013)

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