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JUIN 2018 NOUVEAU PUMA X Réduire les coûts sans compromis 12 AGRICULTURE 4.0 Notre vision du futur de l’agriculture 4 UNE EXPLOITATION AUTONOME GRÂCE AU MÉTHANISEUR Témoignage dans le nord du Médoc 16-17 RECORD DE RÉCOLTE DE MAÏS POUR L‘AXIAL-FLOW ® La fierté d‘une ETA 100% Case IH 15 MAINTENANCE ET EXPERTISE VIRTUELLE en partenariat avec Microsoft 8-9 L E M A G A Z I N E C A S E I H

AGRICULTURE 4 - Bretagri · AGRICULTURE 4.0 Notre vision du futur de l’agriculture 4 UNE EXPLOITATION AUTONOME GRÂCE AU MÉTHANISEUR Témoignage dans le nord du Médoc 16-17 RECORD

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JUIN 2018

NOUVEAU PUMA XRéduire les coûts sans compromis 12

AGRICULTURE 4.0Notre vision du futur de l’agriculture 4

UNE EXPLOITATION AUTONOME GRÂCE AU MÉTHANISEURTémoignage dans le nord du Médoc 16-17

RECORD DE RÉCOLTE DE MAÏS POUR L‘AXIAL-FLOW® La fierté d‘une ETA 100% Case IH 15

MAINTENANCE ET

EXPERTISE

VIRTUELLE en partenariat avec

Microsoft 8-9

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Jetez un coup d'œil à nos vidéos sur YouTube

DOSSIER SPÉCIAL : AGRICULTURE 4.0 4 PRÉPARER AUJOURD’HUI

L’AGRICULTURE DE DEMAIN Entretien avec Thierry Panadero,

Vice-président & Directeur général EMEA 5 LA VISION EN ACTION Case IH à la conférence EURACTIV ; la puissance des données de drone

6 L’AUTONOMIE EN PRATIQUE Découvrir comment la technologie

autonome fonctionne sur le terrain 8 LE FUTUR DE L’ENTRETIEN Expertise virtuelle en collaboration

avec Microsoft

10 LE CONCEPT DES FERMES INTELLIGENTES

Case IH à la conférence EURACTIV ; la puissance des données de drone 11 CE QU’ATTENDENT LES

AGRICULTEURS DE LA TECHNOLOGIE

Ce que révèle notre enquête NOUVEAUTÉS 12 LE NOUVEAU PUMA X Réduire les coûts sans compromis 13 LE NOUVEAU FARMALL A La solution qui combine style

et performance

13 RÉCOMPENSES MAXXUM Machine de l’année et nouveau record

en économie de carburant

14 PIÈCES & SERVICE Passez l‘été en toute sérénité avec Case IH

TERRAIN15 UN RECORD DE RÉCOLTE ETA Sourdois équipée 100 % Case IH

MENTIONS LÉGALES : Farm Forum fournit des informations sur les produits Case IH, les tendances dans l'agriculture et des rapports sur le terrain, et a comme objectif de vous aider à gérer votre entreprise agricole avec succès. Éditeur : CNH Österreich GmbH, Steyrer Straße 32, 4300 St. Valentin, Autriche, Édition 2018 | Texte & Concept : Land Communication Ltd, Ipswich, Suffolk, R-U, [email protected] | Mise en page et Conception : Conquest Werbeagentur GmbH, Kürnbergblick 3, 4060 Leonding, Autriche , Tél. : +43 732/67 40 41, E-Mail : [email protected]

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ÉDITORIAL

CONSTRUISONS LE FUTUR

Cher lecteur,

Une révolution est en marche dansl’agriculture. Baptisée Agriculture4.0, elle promet de rendre lestravaux agricoles plus efficaces, plusconfortables et plus rentables. Sesprincipaux piliers sont les nouvellestechnologies de détection, d’analyse desdonnées, de localisation et de robotiquequi se combinent plus que jamaisauparavant.

Comme le montre notre travail dansles domaines de l’automatisation,des drones et de la maintenance,présenté dans ce numéro, chez Case IH, nous sommes déterminés à être le fer de lance de cette révolution. Notre ambition est d’offrir à votre ferme des moyens pratiques et faciles à utiliserpour améliorer votre entreprise, votrestyle de vie et votre environnement.

Dans cet article, nous présentons notrevision de ce futur, puis ce que nous etd’autres avons déjà accompli. Maisl’histoire de Case IH ne s’arrête pas là,et nous vous apportons également deshistoires intéressantes sur nos clients etsur nos activités dans les coulisses.

J’espère que vous aurez plaisir à lire cenuméro de Farm Forum.

Thierry PanaderoVice-président & Directeur généralEMEA

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16 DANS LE MÉDOC Une exploitation autonome grâce au méthaniseur

18 DEUX QUADTRAC 620 À l‘assaut des pentes du Lot-et-Garonne

20 50 ANS DE FIDÉLITÉ À Case IH pour le « clan » magazingarbe

22 EN FINLANDE, LE CIEL EST BLEU L’herbe est verte et les tracteurs doivent

être rouges

24 CULTIVER DE L’ÉLECTRICITÉ VERTE Une famille britannique cultive exclusivement pour la production d’énergie 25 COMMANDE DE 50 MACHINES EN

UKRAINE Une exploitation de 110 000 hectares fait

confiance à Case IH

DANS LE MONDE26 AIDER « HERO BUILD » Des employés américains s’engagent dans

la construction pour les défavorisés 27 NOUVEL ORGANISME DE FORMATION

CASE IH POUR L’AFRIQUE Aider les agriculteurs à augmenter leur

productivité au Zimbabwe

28 LE VOYAGE D’UNE VIE Histoire de la gagnante du concours #RAISEDRED

29 PASSION INTERNATIONALE La précieuse collection de vieux tracteurs

d’un agriculteur italien 30 RÊVES DE CAFÉ Une femme entrepreneur brésilienne

raconte comment elle a réussi son pari

Pour recevoir plus de nouvelles de Case IH, souscrivez à notre newsletter sur caseih.com

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DERRIÈRE SON DESIGN, UN MONSTRE DE PERFORMANCES OPTUM CVX

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UNE NOUVELLE GAMME DE TRACTEURS QUI IMPOSE DE NOUVEAUX STANDARDS ? ON NE VOIT CELA QU’UNE FOIS PAR GÉNÉRATION. Dans le segment des 250-300 ch, vous bénéficiez désormais de l’Optum CVX. Avec un poids réduit, une conception combinant forte puissance et dimensions compactes, une transmission CVXDrive à variation continue et des technologies économes en carburant, l’Optum CVX définit de nouvelles normes pour les travaux agricoles. Il vous apporte aussi des fonctionnalités supplémentaires telles qu’une direction réactive, une suspension sur essieu avant et une gamme de solutions d’agriculture de précision AFS®. L’Optum CVX est le tracteur qui offre le plus de fonctionnalités dans sa catégorie.

www.caseih.com

En 2050, la population mondiale devrait atteindre neuf milliards d’individus. Dans le même temps, la

superficie des terres agricoles mondiales, sur lesquelles la nourriture peut être produite, continue de diminuer, rongée par le développement, les problèmes environ-nementaux – entre autres - qui rendent l’agriculture difficile voire impossible. Celle-ci doit donc produire plus de nourriture avec moins de terres. Ce qui souligne la nécessité de rendre chaque intrant qui contribue à la culture et à la production de nourriture plus productif. Et ce, non seulement à l’aide des semences plantées et du bétail élevé, mais aussi grâce à l’équipement et la technologie utilisés.

« Lorsque nous avons lancé nos premiers développements de technologies d’agri- culture de précision il y a une vingtaine d’années, Case IH ouvrait la voie dans ce secteur, » explique Thierry Panadero, Vice-président & Directeur général EMEA. « Alors que nous entrons dans l’Agriculture 4.0 - la quatrième phase d’une révolution qui a commencé avec le développement de la mécanisation, avant de passer à la révolution verte et à l’agriculture de préci-sion - cette longue expérience est un atout à la fois pour nous et pour nos clients. »

« De nouveaux produits numériques de Case IH vont voir le jour »

De nouveaux produits et de nouveaux concepts numériques de Case IH vont voir le jour sur la base des progrès réali-

PRÉPARER AUJOURD’HUI L’AGRICULTURE DE DEMAINNOTRE VISION DU FUTUR DE L’AGRICULTURE

L’agriculture est à l’aube d’une nouvelle ère – celle de l’agriculture numérique. Alors que « l’Agriculture 4.0 » est en plein essor, Case IH s’engage à aider ses clients à tirer le meilleur parti de leurs activités en facilitant l’accès à la technologie numérique.

Entretien avec Thierry Panadero Vice-président &

Directeur général EMEA

sés en matière de développement de la précision, ce qui permettra de mettre pleinement en œuvre l’agriculture numé-rique afin d’augmenter la rentabilité. Une technologie conçue non seulement pour améliorer les performances de la machine, mais également les performances des sys-tèmes d’agriculture tout entiers.

LE PASSAGE À L’AGRICULTURE NUMÉRIQUE

La capacité de rassembler les données d’exploitation et de terrain lorsque les ma-chines sont au travail, puis de les analyser pour faciliter les prises de décision ulté-rieures, a été et demeure la caractéristique majeure de l’agriculture de précision. Mais c’est surtout la façon dont ces données sont utilisées et la méthode combinée et connectée selon laquelle tout est effectué, qui rend le passage à l’agriculture numé-rique si différent. Et si passionnant. Ajou-tez à cela la possibilité d’automatiser des tâches monotones pour les rendre moins gourmandes en main-d’oeuvre, mais aus-si plus efficaces et plus précises - en plus des avantages économiques et environ-nementaux d’une utilisation plus ciblée et plus rapide des intrants - et il est évident que les technologies d’agriculture numé-rique sont très prometteuses.

Grâce à notre système AFS (Advanced Farming System) et à son corollaire de technologies d’agriculture de précision, comme l’autoguidage AccuGuide et les demi-tours en fourrières automatisés AccuTurn, Case IH dispose déjà de nom-breux outils capables de donner vie à l’agriculture numérique. Avec le guidage

d’engins agricoles, la commande du tracteur ISOBUS et ses outils en passant par la télémétrie de la commande à dis- tance, les bases des technologies numéri- ques de demain ont déjà été posées.

« Avec le développement de notre véhicule concept autonome (CVA), nous avons montré ce que ces technologies, lorsqu’elles sont combinées, peuvent faire pour contribuer à la révolution numérique », souligne Thierry Panadero.

TENIR SA PROMESSE Certes, la technologie numérique peut

stimuler la productivité, mais elle peut également aider à gérer des variables sur lesquelles nous avons beaucoup moins prise, comme la main-d’œuvre et la météo. L’Agriculture 4.0 devrait utiliser beaucoup plus largement les données en temps réel concernant les conditions ambiantes, par exemple, avec la perspective que les vé-hicules autonomes seront en mesure de décider par eux-mêmes quand les condi-tions du sol sont bonnes pour travailler ou au contraire trop humides, afin d’éviter les dommages. Les véhicules autonomes per-mettent de réduire les longues heures de travail fatigantes assis au volant du trac-

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teur. Ils libèrent aussi plus de temps pour l’observation directe et la gestion de l’état des cultures et du bétail. Tout cela pour-rait contribuer à rendre l’agriculture encore plus productive, mais aussi répondre aux préoccupations concernant la difficulté à trouver de la main-d’œuvre.

« Les bases des technologies numériques de demain sont déjà posées »

Pour répondre à toutes ces promesses, Case IH et l’ensemble de l’industrie agricole devraient connaître des évolu-tions significatives. « Nous ne considérons pas notre avenir seulement en tant que constructeur, concessionnaire et pres-tataire de service après-vente pour les machines agricoles, » explique Thierry Panadero. « L’agriculture numérique et l’ère de l’Agriculture 4.0 vont nous permettre d’intégrer les différentes tâches de ces machines dans le système d’exploitation agricole de chaque client. Notre ambition est d’aider nos clients à tirer le meilleur parti non seulement de leurs équipements Case IH, mais aussi de leur sol, de leurs cultures et de leur bé-tail, en leur permettant de cultiver de fa-çon plus rentable, plus productive et plus durable ».

Dans ce numéro de Farm Forum, vous en apprendrez davantage sur quelques-unes des mesures que nous prenons déjà pour aider l’industrie à entrer dans une nouvelle ère, en développant et en introduisant de l’équipement technologi-quement avancé tout en conservant ce qui caractérise la marque Case IH, à savoir une utilisation simple et intuitive.

« Vous aider à cultiver de manière plus rentable, plus productive et plus durable »

Une récente conférence paneu- ropéenne consacrée aux avan- tages de la numérisation des

équipements agricoles en Europe a permis aux participants de prendre connaissance des progrès réalisés par Case IH dans ce domaine, notamment par la voix de Thierry Panadero, vice-président de Case IH pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.

« Alors que l’agriculture de préci-sion a permis aux agriculteurs de col-lecter plus facilement des données, l’agriculture numérique leur permet désormais de développer l’applica-tion de ces données et de rendre leurs activités, ainsi que toute l’industrie agricole et alimentaire, plus ciblées et plus efficaces, » a souligné Thierry Panadero lors de la conférence or-ganisée par EURACTIV, un réseau de médias paneuropéen indépendant qui se concentre sur la politique de l’UE. « Nos technologies et nos équipements AFS (Advanced Farming System) évo-lués comme AccuTurn, jouent déjà un rôle dans ce domaine. »

La rencontre a cherché à définir clai-rement la notion d’ « Agriculture 4.0 », terme qui désigne l’ère numérique en cours. Ère qui succède à celles de la mécanisation, de la révolution verte et de l’agriculture de précision. Les discussions ont porté sur les meilleurs moyens de dépasser les obstacles à l’adoption du numérique et sur le rôle des constructeurs de machines dans la numérisation de l’agriculture.

« En travaillant ensemble, nous pou-vons aider les agriculteurs à surmonter ces obstacles, participer aux efforts de l’UE pour soutenir l’innovation agricole, faire passer les machines analogiques à l’ère numérique et veiller à ce que les compétences des agriculteurs soient utilisées de la façon la plus productive possible, » a déclaré Thierry Panadero.

« L’agriculture numérique ne concerne pas seulement les machines utilisées pour l’agriculture, mais aussi les personnes qui y participent »

LA VISION EN ACTION Case IH a partagé son expérience de l’agriculture numérique lors de la conférence EURACTIV de l’UE.

D O S S I E R S P É C I A L : A G R I C U L T U R E 4 . 0

Au salon PotatoEurope 2017, aux Pays-Bas, Case IH a présenté le drone PrecisionHawk,

distribué en Europe exclusivement par notre réseau de concessionnaires. Ses capteurs peuvent notamment déterminer les données de stress/activité des plantes et de quantité/masse, fournissant ainsi une vue précise à l’exploitant de l’état de dévelop-pement de la culture et lui permettant d’adapter en conséquence l’appli-cation d’engrais et la pulvérisation. Les données du drone peuvent aussi aider à créer des cartes d’application prêtes

à l’emploi, en utilisant le programme de cartographie AFS. Si la machine attelée au tracteur est équipée, il suffit alors de transférer la carte sur l’écran AFS 700 via une simple clé USB avant d’épandre, de pulvériser ou de semer.

LA PUISSANCE DES DONNÉES DE DRONE

Pour plus d’information, regardez la vidéohttps://youtu.be/BswJ1lwAAcE

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ÉQUIPEMENTS AUTONOMES ET ÉCONOMIE DE MAIN D’ŒUVRE Case IH a prouvé une nouvelle fois son engagement à développer des équipements autonomes, qui contribueront à augmenter l’efficacité de l’agriculture et à améliorer la vie des agriculteurs. L’entreprise a défini les catégories d’autonomie et a annoncé un programme pilote pour introduire ces technologies dans les exploitations.

Depuis la révélation du Véhicule Concept Autonome (VCA) lors d‘expositions agricoles mondiales

en 2016 et 2017, les ingénieurs de Case IH ont travaillé à l‘intégration de ces technologies dans les machines d‘aujourd‘hui. Une démarche qui a pour objectif non seulement d’aider les agriculteurs à tirer parti de l‘efficacité de ces nouveaux outils, mais aussi de décharger le personnel de longues heures de travail et de tâches répétitives, ainsi que de pouvoir relever le défi de trouver une main-d‘œuvre qualifiée. Ce qui permet aussi de libérer plus de temps pour une véritable gestion des cultures.

Des entretiens avec des clients du mon-de entier ont aidé à définir plus précisé-ment comment la technologie autonome peut être mise en œuvre pour obtenir un bénéfice maximum dans les exploitations. Grâce à un programme d‘autonomie et d‘automatisation, ces informations ont conduit à construire des projets pilotes afin de développer une technologie autonome à travers des scénarios réels.

« La présentation du Véhicule Concept Autonome en 2016 a montré au mon-de ce qu‘il était possible, mais ce n‘était alors qu’un concept, » explique Robert Zemenchik, Responsable Marketing des Systèmes AFS Case IH. « Le VCA nous a donc servi de base pour entamer des dis-cussions avec les agriculteurs et l‘industrie autour de la technologie nécessaire aux exploitations agricoles à haut rendement d‘aujourd‘hui et de demain. Nous sommes désormais prêts à montrer comment l’auto- matisation et l’autonomie s’appliquent en agriculture et comment elles peuvent fai-

re évoluer et progresser les solutions de précision que nos clients utilisent actuel- lement dans leurs exploitations. »

TIRER LE MEILLEUR PARTI DU PERSONNEL

La technologie autonome ne consiste pas à remplacer la main-d‘œuvre, mais à permettre une meilleure utilisation de ses connaissances dans la gestion des cultures et du bétail. Elle offre l‘opportunité de redé- ployer le personnel dans des tâches à va-leur ajoutée, plus stimulantes et plus grati- fiantes, telles que l‘analyse, la planification et une plus grande attention au bétail, en reconnectant les travaux aux champs et auprès des animaux de la ferme.

En outre, la technologie autonome peut prendre en charge des tâches telles que la préparation des cultures, qui doivent être réalisées pendant des périodes critiques, lorsque la main-d‘œuvre qualifiée est li-mitée. Les machines autonomes peuvent travailler 24 heures sur 24, lorsque cela est possible ou nécessaire, sans variation au niveau de la productivité. En consé- quence, elles sont en mesure d’accomplir plus de travail en moins de temps, avec une intégration complète des avanta-ges de l‘agriculture de précision comme l‘utilisation variable d’apports, par exemp-le. Case IH a commencé à fournir aux agriculteurs la technologie de précision et l‘automatisation dans les années 1990, avec le système de guidage automatique AFS AccuGuide, et continue aujourd‘hui avec des solutions plus avancées, tel-les que la technologie AFS de gestion automatisée des manœuvres en bout de champ avec AccuTurn.

Avec le VCA, les propriétaires et les uti-lisateurs ont la possibilité de surveiller en permanence le tracteur à chaque fois qu’ils le désirent et quel que soit l’endroit où ils se trouvent, interagissant selon les besoins pour une efficacité opérationnelle ren-forcée. Par exemple, si des changements au niveau des paramètres de fonction- nement, comme une modification de la cadence des semis, deviennent essentiels, ou si les prévisions suggèrent que la météo peut changer, la technologie autonome permet de modifier automatiquement le modèle de fonctionnement de la machine sans intervention humaine directe.

RENDEMENTS ET QUALITÉ DES RÉCOLTES Cela se traduit par des gains financiers po-tentiels, y compris une augmentation de la productivité et de l’efficacité, ce qui entraîne d’autres types de bénéfices comme des opérations sur le terrain plus opportunes et plus cohérentes, avec des avantages conséquents au niveau des rendements et de la qualité des cultures. Pour Robert Ze-menchik, les économies directes varient et dépendent d‘opérations spécifiques. Mais il donne plusieurs exemples : la possibilité d‘utiliser davantage le matériel, l‘améliora-tion de l‘efficacité sur le terrain grâce à une planification précise des trajectoires ou une amélioration de la productivité de la main- d’œuvre du fait de la réduction de la charge physique sur la personne !

La précision et l‘attention aux détails dans la gestion des activités deviennent de plus en plus importantes dans l‘agri-culture moderne, et la gestion et l‘analyse des données sont essentielles pour des

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entreprises agricoles prospères. Grâce à la technologie autonome, Case IH s‘efforce de répondre à ces besoins en réduisant les heures de travail en cabine, ce qui libère du temps pour la gestion des activités, là où les technologies AFS de précision sont déjà bien établies, et réduit la charge de travail des agriculteurs et du personnel agrico-le. Tout comme pour les toutes premières machines agricoles, la technologie autono-me n’est qu’une nouvelle étape dans l’évo-lution qui fera du travail agricole plus une question de puissance cérébrale que de force physique, et le rendra finalement plus agréable et plus gratifiant.

CINQ CATÉGORIES D’AUTOMATI-SATION DE L’AGRICULTURE

La recherche sur la conception des produits orientés client a montré à Case IH que les besoins technologiques actuels et futurs se répartissent en cinq catégories d‘automatisation pour les applica-tions agricoles : • Guidage de véhicules avec con-

ducteur • Coordination et optimisation des

véhicules avec conducteur • Automatisation assistée par

l‘opérateur (soit sous la supervision d’un conducteur)

• Autonomie supervisée des véhicu-les sans conducteur

• Autonomie complète des véhicu-les sans conducteur

Il est intéressant de constater l’efficacité et les économies de main-d’œuvre que l’automati-sation et, finalement, l’autonomie totale, peuvent apporter à chaque opération agricole, » affirme Robert Zemenchik.

« La logique derrière la définition de catégories d‘automatisation est de montrer ce qu‘il est possible de faire au sein de chacune d‘elles. Elles ne sont pas linéaires et une flotte donnée peut même entrer dans plusieurs caté-gories en même temps. Aujourd‘hui, un grand nombre de nos clients utilisent déjà l‘autoguidage et/ou l‘automatisa-tion assistée par opérateur. »

DES TRACTEURS AUTONOMESTESTÉS EN CONDITIONS RÉELLESCette année, Case IH participe avec Bolthouse Farms en Amérique du Nord à un programme pilote de tracteur autonome, qui vise à comprendre comment cette nouvelle technologie peut être utilisée au quotidien et répondre aux exigences des exploitations, en conditions réelles.

Pour plus d'informations sur notre projet pilote sur l'autonomie, regardez cette vidéohttps://www.youtube.com/watch? v=po5paYHcO8Q&t=29s

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La seule façon de valider les utilisations à la ferme de la technologie autonome est

de la tester en conditions réelles, en demandant à des agriculteurs de l’utiliser sur leur exploitation, de l’intégrer dans leur flotte et de mener leurs activités quotidiennes, » explique Robert Zemenchik. L’un des plus gros producteurs de carottes d’Amérique du Nord, Bolthouse Farms, exploite toute l’année une vaste superficie de terres agricoles dans quatre états des États-Unis et au Canada. Le projet pilote du programme d’automatisation Case IH s’inscrit dans le cadre des efforts de l’entreprise pour le dévelop-pement de technologies de pointe et l’amélioration de la productivité.

Il se concentrera d’abord sur le la-bour primaire et le labour profond - deux tâches très répétitives que Bol-thouse Farms exécute toute l’année. Une petite flotte de tracteurs Stei-ger Quadtrac autonomes travaillant avec des herses à disques True-Tan-dem Case IH ou des déchaumeurs à disques Ecolo-Tiger, permet d’évaluer le contrôle des machines autonomes dans une grande variété d’applications de travail, de types de sol, de condi-tions météorologiques et d’activités de perception. Une meilleure utilisation de la main d’œuvre, l’intégration dans des parcs de machines existantes, la flexi-bilité qu’offre la possibilité de travailler sans conducteur 24 heures sur 24 avec un suivi des données en temps réel et, dans l’avenir, la capacité de réagir automatiquement aux événements

météorologiques, sont les avantages potentiels déjà mis en avant lors de la première présentation en 2016 du VCA.

« L’un des principaux objectifs du projet Bolthouse est de recueillir les réactions des agronomes et des opérateurs sur l’utilisation de la technologie autonome dans des conditions agricoles réelles, afin que Case IH puisse développer et perfectionner ses systèmes de contrôle technologique et d’opti-misation des machines, » explique Robert Zemenchik.

« De plus, Bolthouse Farms pourra nous suggérer certaines applications de l’automatisation auxquelles nous n’avions peut-être pas encore pensé ». Brian Grant, vice-président de Bolthouse Farms, considère ce programme pilote de tracteurs autonomes comme une occasion de trouver de nouvelles so-lutions pour augmenter l’efficacité de l’entreprise et proposer des aliments de haute qualité pour faire face aux besoins d’une population croissante. « Nous commençons tout juste à explo-rer le concept de tracteur autonome et à nous interroger, comme le font les ingénieurs de Case IH, sur ce que ces machines sont capables de faire », explique-t-il.

« Et la question n’est pas de savoir si cela se fera, mais quand ». Case IH fournira des mises à jour périodiques tout au long du programme pilote.

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CASE IH ET MICROSOFT PARTENAIRES POUR DÉVELOPPER LA MAINTENANCE DU FUTUR Case IH s’est associée au géant américain du logiciel pour apporter les avantages de la technolo-gie futuriste Hololens à la formation, à l’entretien et à la réparation des équipements agricoles.

Imaginez que vous puissiez vous connecter instantanément à un expert pour qu’il vous conseille ou

vous aide à résoudre un problème de machine. Imaginez que cette personne puisse voir exactement ce que vous voyez. Et imaginez qu‘elle puisse vous montrer exactement quoi faire - grâce à l‘utilisation d‘hologrammes. Case IH et Microsoft sont en passe d’apporter précisément cette technologie aux concessionnaires et aux propriétaires de matériel agricole - et plus tôt que vous ne le pensez.

Avec son utilisation innovante des ho-logrammes, sa capacité à permettre à des utilisateurs éloignés de voir la même chose, et son potentiel à améliorer les do-maines depuis la formation à l’entretien en salle de classe jusqu’aux interventions de dépannage sur le terrain, la techno-logie de « réalité mixte » (voir page sui-vante) a beaucoup à offrir à l‘ingénierie agricole. Le partenariat entre Case IH et Microsoft a justement pour but de déve-lopper l’application du casque HoloLens de Microsoft dans ce secteur. Et, bien que cela puisse sembler futuriste, une adop-

tion généralisée pourrait bien être sur le point de se concrétiser.

Pesant environ 579 grammes et of-frant un champ de vision d‘environ 30° sur 17,5°, le casque Microsoft HoloLens va au-delà de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée pour combiner les deux, utilisant la « réalité mixte » pour afficher des hologrammes dans le champ de vi-sion de l’utilisateur et dans son environ-nement. Ce qui permettra aux personnes connectées à la fois sur site et à distance de placer des hologrammes dans des conditions réelles et de les déplacer à vo-lonté. Les casques HoloLens permettent ainsi d’instaurer des interactions et un dialogue en temps réel, en mains libres, par hologramme interposé, pour aider à établir des diagnostics précis et qualifiés.

BÉNÉFICIEZ DES SERVICES D’UN EXPERT - VIRTUELLEMENT

À Agritechnica, Case IH a souligné son engagement dans « Industrie 4.0 », le chapitre actuel du développement indus-triel de l‘automatisation et de l‘échange de données dans le secteur manufactu-rier, en annonçant sa collaboration avec

Microsoft sur un projet avancé qui utilise la réalité mixte pour amener les meilleurs experts en maintenance Case IH directe-ment chez n‘importe quel client ou dans n’importe quel atelier de concession-naire en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En Autriche, Case IH teste ainsi actuellement le potentiel des casques HoloLens à aider à la réparation et à l‘en-tretien à distance, ainsi qu’à la formation des techniciens.

Le système présente un certain nombre d‘avantages essentiels par rapport aux autres méthodes d‘assistance à distance. Tout d‘abord, les utilisateurs peuvent accéder en mains libres à des experts Case IH lorsqu‘ils travaillent sur une machine et recevoir des informations de support envoyées en quelques secondes sur l‘écran du casque pour une interven-tion plus rapide, plus efficace et plus pré-cise. L‘expert en entretien à distance peut consulter toutes les sources techniques pertinentes et les montrer au techni-cien via l‘écran du casque. Il peut éga-lement lui parler directement en temps réel via Skype, ce qui réduit les pertes de temps et la durée d‘indisponibilité de la

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D O S S I E R S P É C I A L : A G R I C U L T U R E 4 . 0

Pour en savoir plus sur HoloLens, regardez cette vidéo

https://youtu.be/upnsFJjNUZ0

FF : Pourriez-vous nous donner une défi-nition de la réalité mixte ?

FM : La réalité mixte combine essentiel- lement réalité virtuelle, dans laquelle ce que l‘utilisateur voit est différent du monde réel (un jeu vidéo, par exemple) et la réalité augmentée, qui utilise des hologrammes projetés sur l‘écran des lunettes portées par l‘utilisateur. Celles-ci contiennent des caméras infrarouges et des capteurs qui permettent de reconnaître l‘environ- nement général autour du porteur, et l‘ob-jet, comme un tracteur dans le cas d‘un technicien de maintenance ou d‘un for-mateur, dans cet environnement.

FF : L’apport et les avantages de la tech-nologie HoloLens ont-ils été confirmés dans d‘autres secteurs industriels ?

FM : La réalité mixte est un dévelop- pement technologique majeur chez Microsoft, et nous avons des clients qui l‘utilisent avec succès dans un large éven-tail de différents domaines de l‘industrie. Ils vont de l‘ingénierie à la formation médicale des étudiants, et de la conception architec-turale à l’utilisation comme aide à la vente.

FF : Comment le système fonctionne-t-il concrètement ?

FM : Les appareils HoloLens se portent sur la tête, ils sont donc « mains libres ». La connectivité sans fil permet la com-munication entre différentes personnes, qui peuvent voir la même chose et les mêmes hologrammes que le premier porteur. Il peut s’agir d’une machine, d’un élément d‘une machine ou tout autre élément utile à la formation ou à l‘entretien. Le formateur, ou un technicien d’entretien chevronné, qui va se trouver à proximité ou à distance, peut voir le même hologramme et peut l‘utiliser pour indiquer des parties de la machine. Il peut, par exemple, montrer où les déplacer pour modifier les paramètres ou effectuer une réparation ou une opération d’entretien. Il est également possible de commander des hologrammes à la voix, en utilisant la technologie Cortana, ou même d‘inté-

grer un traducteur via Skype, si le technicien de maintenance est basé dans un autre pays. Il s‘agit donc d‘une technologie qui pourrait être utilisée par des techniciens distants de plusieurs milliers de kilo- mètres, mais qui sont désormais en me- sure d‘aider à répa-rer les machines plus rapidement et avec moins de risques d‘erreurs.

FF : Quels sont les avantages pour les concessionnaires ?

Cette technologie a un énorme poten-tiel. Premièrement, elle offre la possibilité de réduire les factures de formation grâce à des séances dispensées à distance. Cela peut également se traduire par une baisse des coûts d’entretien, en permettant que celui-ci soit aussi réalisé à distance. Il en va de même pour les ventes, car non seule-ment les techniciens peuvent discuter des problèmes ou donner des conseils par le biais du système, mais des visites guidées des points de vente d‘une machine peu-vent aussi être effectuées par le personnel du revendeur. Cela profite également au client, bien sûr, avec la possibilité de faire virtuellement le tour d‘une machine qu‘il envisage d‘acheter, ce qui lui évite d’avoir à se déplacer.

FF : Dans combien de temps les agricul-teurs et les concessionnaires peuvent-ils espérer voir cette technologie à l‘œuvre ?

FM : HoloLens est actuellement en pha-se de test. Phase qui devrait durer un an et donne déjà des résultats remarquables en termes d‘efficacité. Par la suite, nous prévoyons de faire progresser notre tra-jectoire de transformation numérique en développant d‘autres applications pour cette technologie ou pour d’autres, encore nouvelles.

FABIO MOIOLI, DIRECTEUR CONSEIL & SERVICES DE MICROSOFT

LA RÉALITÉ MIXTE SELON MICROSOFT

Fabio Moioli, Directeur Conseil & Services de Microsoft

machine. Et deuxième avantage, la for-mation devient plus facile : un instruc-teur peut se connecter à distance à plusieurs porteurs de casque et dispenser un cours en direct sans avoir besoin de se déplacer.

INFORMATIQUE, INFRAROUGE, SON Le casque HoloLens contient un ordi-

nateur miniature utilisant un logiciel Windows 10 adapté et intégrant trois processeurs : l‘unité centrale principale, une unité de traitement graphique et une unité de traitement holographique qui gère le positionnement spatial des hologrammes, en reconnaissant l’envi-ronnement de l‘utilisateur. Des camé-ras infrarouges aident l‘appareil à mieux comprendre le cadre de l’intervention, même dans des conditions de faible lumi-nosité, tandis que des haut-parleurs à ef-fet spatial offrent une expérience sonore exceptionnelle liée au positionnement réel des hologrammes. Une commande vocale est également disponible via l‘as-sistant numérique de Microsoft, Cortana.

« Avec le projet HoloLens, Case IH et Microsoft travaillent en étroite collabora-tion pour développer les technologies du futur et mettre en place un nouveau mo-dèle de télémaintenance, » précise Peter Friis, Directeur Marketing de Case IH pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.

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Cette déclaration de principe se concentre sur les moyens permettant d’améliorer l’accès

de toutes les exploitations agricoles européennes aux technologies de l’agri-culture intelligente. Elle s’efforce de répondre à trois questions critiques soulevées par Phil Hogan, commissaire européen à l’agriculture, dans le contexte de la réforme imminente de la PAC : • Quelles mesures pourraient rendre la

technologie SFT accessible à l’agricul-teur européen moyen (50-100 ha) ?

• Comment la SFT peut-elle stimuler la durabilité et la protection de l‘environ-nement dans l‘agriculture de l‘UE ?

• Quel type de SFT devrait être promu par la PAC ? Le document décrit la manière dont

l‘agriculture des petites exploitations do-mine encore l‘économie rurale européen-ne, avec 86 % des exploitations de l‘UE ayant une taille inférieure à 20 ha. Le CEMA fait valoir que des solutions de machinisme agricole de pointe peuvent aider les exploitations, quelle que soit leur taille, à fonctionner de manière renta- ble, compétitive et durable, les technolo-gies agricoles de précision en particulier offrant un vrai potentiel à cet égard. Mais elle reconnaît aussi que les grandes ex-ploitations tendent à avoir un revenu et une capacité d‘investissement plus élevés, ce qui leur rend ces technologies plus fa-cilement accessibles.

Le « goulot d‘étranglement » pour l‘ad-option des technologies de précision ré-

side dans le segment des exploitations agricoles non seulement d’une taille in-férieure à 100 ha mais également avec des revenus annuels inférieurs à 25 000 €, note le rapport. Ce qui veut dire qu’en fait moins de 25 % des agriculteurs de l‘UE ont réellement aujourd’hui accès aux technologies agricoles de précision.

« Le soutien de la PAC de l‘UE après 2020 pour stimuler la diffusion plus large des technologies agricoles de précision sera fondamental pour réduire l‘impact négatif du facteur d‘échelle » note Gilles Dryancour, auteur du rapport

et Président du Groupe Politique Publique

du CEMA.

PERMETTRE AUX AGRICULTEURS DE L‘UE D‘ÊTRE COMPÉTITIFS AU NIVEAU MONDIAL

« Si aucune mesure de soutien visant à améliorer l‘utilisation des technologies de l’agriculture de précision pour les ex-ploitations de moins de 100 ha - qui re-présentent 97 % des exploitations agri- coles de l‘UE - ne pouvait être prise, il pourrait devenir de plus en plus difficile de concurrencer les exploitations agri-coles des États-Unis, du Canada ou de Nouvelle-Zélande, voire de plus grandes fermes de l‘UE, qui investissent toutes massivement dans les technologies de l’agriculture de précision. Non seulement les petites exploitations de l‘UE pour-

raient perdre leur compétitivité, mais elles pourraient aussi avoir du mal à respecter les objectifs du virage écologique et les objectifs de politique environnementale de l‘UE. »

« Les technologies d’agriculture de pré-cision sont l‘un des outils les plus efficaces pour améliorer la durabilité et la produc-tivité dans l‘agriculture, pour produire plus avec moins et améliorer la sécurité et la sûreté alimentaires. Concrètement, elles peuvent aider à gérer les variations na-turelles comme les conditions météorolo-giques, les infestations par les parasites, les insectes et les champignons ».

DES POLITIQUES DE SOUTIEN ENCOURAGEANT L‘INNOVATION ET L‘ADOPTION DE LA TECHNOLOGIE

« Certaines technologies de diag- nostic de l’agriculture de précision sont déjà très abordables et donc disponi- bles pour les petites exploitations grâce aux smartphones ou aux tablettes et à leurs applications. D‘autres technologies fondamentales, comme les technologies de guidage, de gestion des vitesses, aux petites structures et devraient donc être encouragées par la PAC. Après 2020, une prime de productivité durable pourrait être adaptée à la taille de l‘exploitation. »

Les personnes intéressées par la lecture du document de position du CEMA peuvent le consulter sur le site www.cema-agri.org.

LA DÉCLARATION DU CEMA EN FAVEUR DES FERMES INTELLIGENTES Le CEMA, Comité Européen des groupements de constructeurs du machinisme agricole, a publié une déclaration de principe présentant les mesures qu’il considère comme nécessaires pour aider toutes les exploitations agricoles de l’UE à accéder à la technologie agricole intelligente (Smart Farm Technology ou SFT) et à progresser dans l’ère de l’agriculture 4.0. Selon le Comité, la prochaine politique agricole commune (PAC) pourrait y contribuer.

Projet financé par l’UE, Smart-AKIS vise à encourager l’adoption et la progression des « technologies de

l’agriculture intelligente » (SFT) dans l’UE, en impliquant les agriculteurs, l’industrie des machines agricoles, les universités, les centres de recherche, l’ingénierie agricole et les organismes publics.

Réalisée dans ce cadre, une enquête auprès des agriculteurs permet de mieux cerner leurs attentes et leurs préoccupations. Menée auprès de 271 agriculteurs français, allemands, grecs, serbes, espagnols, néerlandais et britanniques, elle révèle, entre autres résultats, que beaucoup considèrent le développement des robots et des diagnostics en temps réel comme des SFT essentielles qui, ils en sont convaincus, apporteront de réels bénéfices à leur exploitation.

Le GPS, le guidage automatique, les drones, la cartographie et l’imagerie aérienne sont considérés comme les SFT les plus utiles dans les cultures arables. Tandis que les applications agricoles, les stations météorologiques et les capteurs d’humidité du sol avec téléchargement automatique de données sont plus prisés

par les exploitants de vignobles et de vergers. S’il existait des doutes sur la capacité des technologies SFT à aider les agriculteurs à surmonter les défis agricoles, les personnes interrogées ont laissé entendre qu’elles suivaient de près les développements techniques, près de 70 % d’entre elles ayant récemment recherché des informations sur les SFT.

Parmi les progrès les plus attendus, une majorité a déclaré espérer voir le développement de robots pour les travaux rébarbatifs comme le désherbage, des diagnostics en temps réel à l’aide de drones, de l’imagerie par satellite, des capteurs sur smartphones et des données d’aide à la prise de décision.

Le manque d’accès aux SFT, notamment pour des raisons de coût, est l’obstacle le plus fréquemment évoqué. La compatibilité entre les périphériques est aussi une préoccupation majeure. Réduire la complexité des périphériques, faciliter le transfert de données et transformer les données collectées par un périphérique en informations utilisables et accessibles, pourraient être de bons moyens de surmonter ces obstacles. Pour encourager la promotion et la diffusion de la technologie dans l’agriculture de l’UE, le projet a développé une plateforme Smart Farming en ligne recueillant des informations sur plus de 1200 SFT disponibles dans toute l’Europe. Pour en savoir plus : www.smart-akis.com

ENQUÊTE : CE QU’ATTENDENT LES AGRICULTEURS DE LA TECHNOLOGIE Alors que l’agriculture entre dans l’ère de l’« Agriculture 4.0 », Case IH, dans le cadre du CEMA, le Comité Européen des groupements de constructeurs du machinisme agricole, joue un rôle actif dans le projet Smart-AKIS, qui a notamment réalisé une étude sur les attentes des exploitants.

LE SAVIEZ- VOUS... ? LA CANNE À SUCRE

Alors que la betterave est la princi- pale culture sucrière dans les pays maritimes, sous les climats tropicaux la canne à sucre est prédominante et quelque 1 686 millions de tonnes de canne à sucre sont produites dans le monde chaque année. Les statistiques de la FAO indiquent que les plus gros producteurs de canne au monde sont le Brésil, l‘Inde et la Chine, mais l‘Éthiopie a les rendements les plus élevés, avec 126,9 t/ha, soit près de deux fois plus que les États-Unis (69,9 t/ha). Produisant 720 millions de tonnes par an, le Brésil représente plus de 40 % de la production mondiale et, combiné à celles de l‘Inde et de la Chine, ces trois pays cultivent les deux tiers de la canne à sucre mondiale sur près de 15 millions d‘hectares. La gamme de deux modèles Case IH de moissonneuses de canne à sucre Austoft est fabriquée dans notre usi-ne de Piracicaba, au Brésil.

LE COTON Fibre naturelle la plus portée au mon-

de, le coton aurait d’abord été cultivé il y a 8 000 ans en Asie. Il a ensuite fallu attendre que des marchands arabes amènent le coton en Europe vers l’an 800 apr. J.-C. pour que son utilisation se répande, et 900 ans de plus pour la mécanisation du tissage, notamment grâce à des machines développées en Angleterre et aux États-Unis au 18ème siècle. Les premières moissonneuses mécaniques sont apparues au siècle suivant. Aujourd’hui, les chiffres de la FAO indiquent que les plus grands producteurs mondiaux sont l‘Inde (5,88 millions de tonnes), la Chine (4,95 millions de tonnes) et les États-Unis (3,74 millions de tonnes), suivis par le Pakistan, le Brésil, l‘Australie, l‘Ouzbékistan, la Turquie et le Burkina Faso. Case IH fabrique une gamme de trois modèles de moissonneuses de coton « Cotton Express » dans son usine de Benson, Minnesota, aux États-Unis.

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D O S S I E R S P É C I A L : A G R I C U L T U R E 4 . 0

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LE NOUVEAU PUMA X

RÉDUIRE LES COÛTS SANS COMPROMIS Case IH propose désormais une nouvelle gamme de tracteurs Puma à six cylindres, de 140 à 165 ch, moins onéreux, dont les spécifications sont plus simples, mais qui répondent aux mêmes normes élevées que les tracteurs construits par la ligne de production de St. Valentin.

Présentée à Agritechnica 2017, la nouvelle spécification Puma X est disponible sur les modèles Puma

140, 150 et 165, et offre une alternative aux clients recherchant à la fois haute qualité et simplicité, dans un niveau de puissance entre 140 et 165 ch. Les nouveaux tracteurs, équipés de la transmission ActiveDrive 6 à six rapports Semi-Powershift de Case IH, seront simplement identifiés par le nom « Puma », ce qui les distinguera des Puma Multicontroller Full Powershift plus haut de gamme et des modèles Puma CVX à transmission à variation continue.

« Même si le Puma a toujours été recon-nu comme un tracteur haut de gamme, nous reconnaissons que tous les agri-culteurs et tous les entrepreneurs n‘ont pas besoin du même niveau de sophis-tication, » explique Hans-Werner Eder, Responsable Marketing Produit du Puma. « Ils peuvent également être à la re-cherche d‘un tracteur moins cher mais ne veulent pas faire de compromis sur la puissance, en allant vers une machine plus petite, ou sur la qualité en passant à une autre marque. C’est pour cette raison que nous avons créé le Puma X. »

UNE GAMME D’ÉQUIPEMENTS DISPONIBLES

Les puissances maximales respectives (sans ou avec gestion de la puissance du moteur) sont 140/175, 150/190 et 165/210 ch. Conçues pour séduire les acheteurs po-tentiels tels que les éleveurs et les plus petits cultivateurs, une grande partie des principaux changements de spécifications se trouvent dans la cabine, avec une inter-face opérateur basique mais totalement fonctionnelle, intégrant un affichage nu-mérique, des informations ainsi que des commandes d‘accoudoir côté droit plus simples. Les options de confort vont d‘un

baquet basique à suspension pneuma-tique à un siège Dual Motion à amortisse-ment dynamique. Un toit à profil bas fa-cilite l‘accès aux bâtiments, tandis qu‘une option de toit haut comporte jusqu‘à 14 projecteurs de travail à LED. Une porte ou-vrant côté droit s‘ajoute à celle de gauche pour un accès sans obstacle.

Les distributeurs mécaniques (deux, trois ou quatre peuvent être incluses) ne sont pas configurable en standard, mais peuvent l’être en option. Les distributeurs latéraux sur lesquels sont branchés l’at-telage ou le relevage frontal sont éga-lement en option. Une pompe à centre fermé à cylindrée variable fournit un haut débit instantané à la demande et aucun débit en l’absence de demande,

pour une plus faible puissance consom-mée. Le débit maximal est de 113 l/min et la capacité de levage maximale de l’attelage arrière à commande électronique est de 8 258 kg. Les vitesses de prise de force standard sont de 540/540 Eco/1000 tr/min.

Bien qu’ils aient des spécifications sim-plifiées, une large gamme d‘équipements est disponible en option. Cela signifie que ces tracteurs Puma X peuvent être équipés de fonctions supplémentaires selon les besoins, notamment l’IsoBus Classe 2, la suspension sur l‘essieu avant et de la cabine ainsi qu’une large gamme d‘autres options. Vous pouvez ajouter tous les équipements dont vous avez besoin pour faire du Puma X votre tracteur.

N O U V E A U T É S

Conçus pour fournir des solutions rentables pour les petites exploi-tations, l’élevage et les travaux

au chargeur nécessitant simplicité et robustesse, les trois nouveaux tracteurs Farmall A, 55A (55 ch), 65A (65 ch) et 75A (75 ch), sont tous équipés du même moteur 2,9 litres à turbocompresseur, caractérisé par sa forte puissance, sa faible consommation de carburant et ses performances exceptionnelles. Ils intègrent la distribution du carburant par Common Rail pour une excellente réactivité et une réelle économie. Leur productivité est renforcée par une bande de puissance constante de 1 900 et 2 300 tr/min, tandis que le couple maximum est disponible à seulement 1 400 tr/min. Le long intervalle de 600 heures entre les vidanges réduit la durée d’immobilisation nécessaire aux entretiens.

Le transfert de puissance s’opère par l’intermédiaire d’une transmission

mécanique ManualDrive 8 x 8 de Case IH. Celle-ci dispose de quatre vitesses synchronisées dans chacune des deux gammes, plus un inverseur pour fournir huit rapports en marche avant et huit rapports en marche arrière, avec des vi-tesses égales dans chaque sens. La vi-tesse maximale sur les modèles à 2 roues motrices est de 30 km/h.

Les tracteurs avec 4 roues motrices sont livrés avec la même boîte de vitesses ManualDrive 12AV/12AR, mais avec un inverseur mécanique et une vitesse de pointe de 40 km/h. Ils peuvent aussi être équipés d’un système réducteur 20AV/20AR qui ajoute deux gammes jusqu‘à 100 m/h. Une trans-mission Powershuttle 12AF/12AR est également disponible en option, pour passer en marche avant/arrière sans embrayer.

UN ENVIRONNEMENT CONFORTABLELe système hydraulique fournit un débit

d‘huile pouvant atteindre 47 l/min, pour assurer une capacité de relevage suffisante tout en assurant une bonne réactivité aux équipements hydrauliques. Les choix de régimes de prise de force

oscillent entre un régime à 540 tr/min par défaut ou une possibilité d’opter pour les régimes de 540/540E tr/min.

La liaison mécanique et les com-mandes de prise de force sont simples d’utilisation, comme les autres com-mandes dans la cabine, entièrement équipée. Le châssis à quatre montants de la cabine Farmall A garantit un accès facile, une visibilité excellente sur les côtés, et une vue parfaitement dégagée sur les outils pour aider les utilisateurs à manœuvrer sans risque autour des bâti-ments. Et à l‘intérieur, il est clair qu‘il s‘agit d‘un tracteur Case IH, avec un environ-nement confortable pour faciliter les lon-gues heures de travail, les commandes à droite, un système de ventilation efficace et des instruments faciles à lire.

Les tracteurs Farmall A ont un nouveau look cette année, mais les améliorations ne se limitent pas au design.

LE NOUVEAU FARMALL A COMBINE STYLE ET PERFORMANCE

DOUBLE SUCCÈS POUR LE NOUVEAU MAXXUM Le nouveau Maxxum de Case IH,

dans sa version levier multi- fonction (Multicontroller), avec

la nouvelle transmission semi- Powershift ActiveDrive 8, a reçu le titre prestigieux de « Machine de l’Année 2018 », dans la catégorie 120 à 180 ch, au salon Agritechnica de novembre. Il a également été reconnu comme ayant la consommation de carburant la plus faible de tous les tracteurs à quatre cylindres testés par la célèbre station d‘essai allemande DLG : près de 9,5 % de moins que son plus proche concurrent.

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Implantée sur les coteaux du Bas-Armagnac, l’ETA Sourdois traite environ 550 ha en préparation et semi et 1 500 ha en récolte dans un rayon de 50 km.

Yoann Clarisse, responsable des ventes récolte pour le sud de la France chez Case IH, devant la 7240 avec laquelle il a établi son record en récoltant plus de 27 ha en 4h05.

Le cueilleur repliable 8 rangs de 6 m monté sur la 7240 permet de récolter 4 ha/h tout en limitant l’encombrement, ce qui facilite les déplacements sur route entre les nombreuses parcelles que traite l’ETA Sourdois.

De gauche à droite : Thomas Sourdois, Pierre Sourdois, Florian Sourdois, Franck Ducos (société EUROSAMA, concessionnaire Case IH), et Yoann Clarisse, responsable des ventes récolte Case IH pour le sud de la France, devant l’Optum 300 CVX, le petit dernier de Case IH.

UN RECORD DE RÉCOLTE DE MAÏS POUR L‘AXIAL-FLOW® 7240 DE PIERRE ET FLORIANPour leur entreprise de travaux agricoles, Pierre et Florian Sourdois s’appuient à 100 % sur du matériel Case IH. Pour la qualité des engins, mais aussi pour celle du service et de l’accompagnement. Et avec à la clé un record impressionnant de récolte de maïs avec leur Axial-Flow® 7240.

Pierre Sourdois a repris la petite exploitation de son père en 1996 à Sorbets, aux limites du Gers et

des Landes, dans le Bas-Armagnac. L’exploitation compte actuellement 180 ha dont 50 ha de vignes. La production est revendue à deux coopératives en appellation Côte de Gascogne. Le reste est planté principalement en maïs (90 ha) et en soja (30 ha). Désormais associé avec son fils Florian, il a créé l’entreprise de travaux agricoles (ETA) à partir de 2002 et traite désormais annuellement, en plus de son exploitation, 550 ha en préparation et semis de maïs et soja au printemps, et récolte 200 ha de blé et de colza, 1 300 ha de maïs et de soja.

Ce sont les techniques d’agriculture simplifiées qui sont principalement em-ployées, avec cependant un labour des parcelles argileuses pour bénéficier des effets du gel, importants dans cette région du pied des Pyrénées. Ces cultures sont réparties sur de très nombreuses petites parcelles, dans un rayon de cinquante kilo- mètres. Pour mener à bien ces travaux, l’ETA Sourdois dispose d’un beau parc de matériel... Case IH.

Pourquoi Case IH ? « Parce que c’est comme ça depuis toujours », explique Pierre. « Mon premier tracteur, en 1987, était un 956 XL Case IH, et depuis je n’ai que du bien à en dire. » Une excellente relation avec le concessionnaire, Franck Ducos de la société EUROSAMA, sa proximité tant humaine que géographique (10 km), mais surtout la réactivité sans faille du service client, expliquent également cette fidélité. Si la réparation est importante, ou si la pièce à changer n’est pas immédiatement disponible, le concessionnaire n’hésite pas à prêter un engin de remplacement. « Ils ne nous laissent pas tomber : on casse le soir, le lendemain c’est réparé, et

en période de travaux, c’est important ! ». Pour arriver à maintenir cette haute qualité de service, il n’y a pas de secret pour Franck Ducos : « il faut du personnel fiable, compétent, et très bien formé. »

27 HA DE MAÏS RÉCOLTÉS EN 4H05 !Une autre raison avancée est la quali-

té du système de positionnement RTK, et la précision de son réseau RTK+, dont les balises sont déployées à l’éche-lon européen chez Case IH. Ce réseau permet de travailler n’importe où en France sans changer d’abonnement. « On peut aller semer demain à Lille si on veut ! Mais ce n’est pas prévu ! »

Actuellement, le parc de l’ETA Sourdois compte deux Puma CVX (un 130 et un 150), deux Magnum (un 250 et un 340), un Optum 300 CVX, une Axial-Flow® 7240 à roues. Et pas n’importe quelle 7240 : c’est la machine qu’a utilisé Yoann Clarisse, responsable des ventes récolte pour le sud de la France chez Case IH, pour établir son record de productivité. Aux commandes de cette batteuse 12 rangs configurée spé-cialement pour le maïs, il a récolté plus de 27 ha en 4h05 ! Et il ne tarit pas d’éloges sur ce bijou : moins de 0,3 % d’impuretés, élévateur 130t/h, débit de 80t/h, trémie de 14 400 l, vidange à 150l/s, 1,5 seconde entre l’entrée et la sortie, entretien limité grâce au traitement anti-usure et surtout au système axial... Le système mono- rotor de Case IH remplace en effet à lui seul les batteurs, tire-paille, séparateurs rotatifs et autres systèmes hybrides de la concurrence. Selon Yoann Clarisse, « une classe 7 chez Case IH abat un travail équi-valent à une classe 9 chez la concurrence. Avec les coûts d’entretien en moins... » Pierre et Florian sont eux tellement satis-faits de cette machine qu’une seconde est commandée et sera livrée prochainement, équipée de chenilles cette fois.

T E R R A I N

UNE EXPLOITATION AUTONOME GRÂCE AU MÉTHANISEUR

DANS LE MÉDOC

C’est le sable noir humifère de la pointe du Médoc qui a attiré le père de Jim Jastbeski vers cette

région, fatigué qu’il était « des terres pleines de cailloux du Poitou ». Ici, l’espace ne manque pas, et en souriant, Jim précise que « la grave y est vendue 22 € le m3, tellement elle est rare ! ». Le père a acheté 700 ha en 1995 sur la commune d’Hourtin.

En 1998, 300 ha s’y sont ajoutés, puis 550 ha en 2010. Jim a repris le groupe familial en 2014. Et aujourd’hui, la super- ficie cultivée varie entre 2 500 et 2 800 ha par an. L’autre richesse de la région est l’importance de ses nappes phréa-tiques, alimentées par l’eau des Pyrénées. Même les années les plus sèches, le Mé-doc permet ainsi deux cultures par an. Les années humides, comme cette année où il est déjà tombé 80 % des moyennes annuelles, il y a un revers : il faut impé-

rativement drainer de façon dynamique avec des pompes de relevage. Sinon, gare à l’enlisement.

45 employés en CDI travaillent sur l’ex-ploitation, auxquels viennent se joindre près de 200 saisonniers principalement pour le castrage du maïs. Un bâtiment abrite une chaîne complète de lavage et d’ensachage, qui tourne en continu entre les mois d’avril et de décembre. La pro-duction se répartit en parts à peu près égales entre les semences (850 ha de maïs, 90 ha de betterave, 90 ha de col-za, 70 ha de tournesol) et les légumes (250 ha de pommes de terre, 800 ha de carottes, environ 100 ha légumes verts). Jusqu’à 700 ha sont consacrés au maïs d’ensilage pour le méthaniseur ainsi qu’à des cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE) qui ont un pouvoir méthanogène bien supérieur à celui des effluents d’élevage. 70 % de la production

est vendue à des industriels pour la mise en conserve ou le surgelé, les 30 % restants pour être distribués en frais.

LE QUADTRAC PERMET DE PRÉSERVER LE SOL

Le Domaine de Saint Jean est proprié-taire de l’ensemble de son matériel, ce qui lui permet une grande réactivité. Le « na-vire amiral de la flotte » est un Quadtrac Case IH qui est affecté aux travaux lourds. Mais Jim s’en déclare si satisfait qu’il envisage désormais de l’utiliser éga-lement avec le semoir. Deux Challenger et un Puma 200 CVX viennent compléter le parc des tracteurs. Un Magnum Case IH est en passe d’être livré et trois engins seront ajoutés l’année prochaine, très probablement des Puma CVX.

Parmi les nombreux avantages des Case IH, hormis la robustesse et la fia-bilité, le premier que cite Jim Jastbeski

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Le Domaine Saint Jean, dans le nord du Médoc exploite environ 2 500 ha en maïs, semences et légumes. Mené par l’énergique Jim Jasbeski, le domaine est le premier de la région à avoir installé un méthaniseur qui lui permet de valoriser ses déchets tout en couvrant ses besoins en énergie et en engrais. Une visite de cette exploitation organisée par la concession Case IH Terravi.

Le Puma 200 CVX attelé au semoir de pommes de terre. En arrière-plan, le complexe du méthaniseur avec son dôme de fermentation caractéristique domine le paysage.

est la console intégrée de guidage GPS RTK, à la précision centimétrique. Celle-ci est devenue tellement indispensable à la bonne marche des opérations qu’il af-firme, mi-figue mi-raisin : « maintenant, s’il y a un problème avec le GPS, c’est le chauffeur qui se déclare en panne ! »

Mais c’est le Quadtrac qui se détache vraiment du lot aux yeux de Jim, notam-ment parce qu’il est le « seul à avoir un vrai blocage de différentiel ». Les quatre chenilles, en répartissant mieux la pres-sion sur le sol, permettent également de le préserver, particulièrement pendant les manœuvres de bout de champ.

L’ÉQUIVALENT DE L’ÉLECTRICITÉ POUR 4 500 FOYERS

Quand on arrive au Domaine Saint Jean, c’est le complexe du méthaniseur avec son dôme qui attire en premier le regard. Mis en route fin 2016 avec

l’idée de valoriser les pieds de maïs, ce complexe produit 1,5 mégawatt-heure d’électricité, soit 11,3 Gwh/an, ou la consommation d’environ 4 500 foyers. L’équivalent de la communauté de com-munes sur laquelle est installé le Domaine Saint Jean : Hourtin, Carcan, Lacanau. Une électricité directement utilisée pour les besoins de l’exploitation, le reste – la plus grande part – étant revendu à EDF. Le méthaniseur est alimenté, en plus des pieds de maïs et autres déchets orga-niques de l’exploitation, par le marc de raisin des viticulteurs voisins, des résidus industriels de fabrication d’huiles végé-tales et autres activités agro-alimentaires voisines, mais aussi du lisier en prove-nance de l’élevage : tout est bon pour le méthaniseur, qui consomme ainsi environ 65 000 tonnes de déchets par an.

La chaleur générée par la combustion du gaz dans la turbine est utilisée pour

chauffer les cuves de fermentation à 37° et le lisier à 70°. Elle sert également à sécher la partie solide du digestat de méthanisation riche en éléments phos-phatés. Si le domaine St Jean n’est pas encore complètement autonome en en-grais, une bonne partie de ses besoins sont d’ores et déjà couverts par le métha-niseur, et Jim Jastszebski à bon espoir à terme de pouvoir en revendre. Le com-post produit est conforme à la norme NF 44-051 et est en cours de labellisation en agriculture biologique. Si le métha- niseur représente ainsi environ 30 % du chiffre d’affaires de l’exploitation, il gé-nère la quasi-intégralité de son résultat.

« Et le jour où Case IH proposera des motorisations au gaz, c’est tout le poste carburant de l’exploitation qui sera couvert », conclut avec malice l’agriculteur.

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La console intégrée des matériels Case IH est plébiscitée par les chauffeurs pour sa facilité d’utilisation et la qualité de son guidage et son positionnement.

La partie solide du digestat de méthanisation, riche en éléments

phosphatés, donne une fois séchée un compost conforme à la norme

NF 44-051 qui est en cours de labellisation en agriculture biologique.

De gauche à droite, devant le Quadtrac 620 : Michel Sachot, responsable des ventes tracteurs Case IH, Pascal Joisnot, commercial chez Terravi SAS, concessionnaire Case IH, Jim Jastszebski directeur du Domaine Saint Jean, et l’un des chauffeurs.

Ce sont les quatre trains de chenilles qui permettent au Quadtrac de se jouer des difficultés tout en préservant les sols travaillés mais aussi les routes d’accès.

T E R R A I N

Dans les années 60, le Lot-et-Garonne est « colonisé » par les agriculteurs du nord et les

rapatriés d’Afrique du Nord. C’est le moment où le grand-père Delmotte, originaire du Val d’Oise, achète des parcelles et envoie son fils diriger la mise en exploitation. Jusque là, la région était principalement exploitée par des métayers qui pratiquaient de la polyculture à l’ancienne.

Didier Delmotte entreprend de ra-tionaliser les parcelles en procédant à d’importants travaux de défrichage et d’abattage, notamment sur les som-mets des collines jusque là laissés en forêt ou consacrés au petit élevage. Il se lance alors, en accord avec l’époque, dans le tout maïs irrigué. Ses fils Éric et Gil viennent l’appuyer et l’exploitation se diversifie avec une entreprise de travaux agricoles, une de négoce d’engrais et de

produits phytosanitaires. Une capacité de plus de 50 000 tonnes de stockage avec deux séchoirs est également mise en place. L’exploitation s’étend actuel- lement sur 2 400 ha et emploie sept CDI. Trois chauffeurs de camions s’y ajoutent pour conduire les six semi-remorques de l’entreprise vers le port de Bordeaux ou l’Espagne.

Face aux difficultés présentées par ces terres peu favorables, les jeunes frères Delmotte ont répondu par un souci constant d’innovation et d’adaptation. Au début des années 1990, Éric, de retour des États-Unis, convainc son frère et son père d’adopter les nouvelles techniques d’agriculture simplifiée avec l’abandon du labour, remplacé par le travail à la dent qui permet de préserver la structure du sol. Le mulching, associé à une rotation des cultures maïs/blé, permet d’obtenir de bons rendements tout en préservant

la structure des sols que la forte pente des parcelles rend fragile. Pionniers du guidage RTK, dont les réglages ont été un peu difficiles en raison du relief - il a nécessité l’installation de deux bases et quatre répéteurs - ils sont désormais en pleine mise au point du suivi en temps réel. Depuis son bureau, Gil allume une tablette et nous montre comment il reçoit toutes les informations du tracteur et de l’outil qu’il tracte : position, vitesse, densité, humidité, pression… Toutes infor- mations qui sont comparées en temps réel avec les données des années pré-cédentes et permettent d’affiner au plus près les paramètres de culture pour obte-nir le meilleur du sol.

LA MAINTENANCE, CRITÈRE DÉTERMINANT POUR L’ACHAT

Le relief demande beaucoup de puis-sance. La terre argileuse est peu usante

DEUX QUADTRAC 620 À L’ASSAUT DES PENTES DU LOT-ET-GARONNE

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Depuis 1965, la famille Delmotte exploite les hauts délaissés du Lot-et-Garonne et parvient à y obtenir des rendements plus qu’honorables. Le secret de cette réussite : l’opiniâtreté et l’innova-tion, notamment grâce à deux Quadtrac capables d’ « avaler » les pentes de l’exploitation.

« Le Quadtrac 620, attelé à un semoir 16 rangs, monte à 14 km/h sans forcer »

DEUX QUADTRAC 620 À L’ASSAUT DES PENTES DU LOT-ET-GARONNE

pour les outils, mais la casse est fré-quente et la consommation de carburant conséquente. Les frères Delmotte utilisent des engins à chenilles depuis 1994 dont le premier de ce type à avoir été homologué sur la route en France. Puis ils découvrent les premiers Quadtrac de Case IH qui répondent à toutes leurs attentes : les quatre chenilles facilitent les virages et répartissent la pression sur le sol, ce qui permet de le préserver tout en assu-rant une traction maximale en se jouant du relief. Goguenard, Gil explique que « le Quadtrac 620, attelé à un semoir 16 rangs, monte à 14 km/h sans forcer : ils sont trop petits, ces semoirs ! ». Les che-nilles facilitent aussi l’équilibrage, ce qui est particulièrement important pour le travail en tandem avec un transbordeur, soit un ensemble de plus de 75 tonnes en fin de remplissage, qui se promène sur des pentes à plus de 15 %.

Actuellement, leur parc est composé de deux Quadtrac 620 Case IH achetés fin 2016, d’un autre tracteur à chenilles plus ancien, qui n’est plus utilisé que comme mulet, deux tracteurs, et deux automo-teurs de pulvérisation de 36 m. À ces tracteurs, ils attellent deux décompac-teurs, un déchaumeur à dents un autre à disque, un vibro et une herse.

Les tracteurs sont renouvelés tous les cinq ans, soit après environ 4 500 heures. Les Quadtrac 620 de Case IH sont ache-tés avec contrats de maintenance.

Ce contrat est le « critère déterminant pour l’achat ». En effet, au-delà de l’en-tretien qui, vu le niveau de technologie atteint par les engins devient affaire de spécialistes, c’est le suivi personnalisé et la réactivité de Case IH à travers son ré-seau de concessionnaires qui constitue l’argument décisif pour les frères Delmotte. En particulier le fait que Case IH ait en permanence à disposition de ses clients des tracteurs « pompiers ».

Michel Sachot, responsable des ventes

tracteurs Case IH, précise :

« Actuellement, nous tenons en effet en permanence à disposition un Quadtrac 620 pour la région Aquitaine et un 540 pour le nord ».

N’en doutons pas, le rouge restera en-core longtemps dominant sous le han-gar des Delmotte et leur concessionnaire Case IH SAMIM sera toujours là pour les soutenir.

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T E R R A I N

La nouvelle extension des Delmotte avec son unité de stockage et son séchoir jouxte un des 3 500 lacs collinaires que compte la région et qui permettent l’irrigation malgré l’absence de nappes phréatiques exploitables.

De gauche à droite : Adrien Segat commercial chez Samim, concessionnaire

Case IH, Eric Delmotte, Michel Sachot, responsable des ventes tracteurs Case IH,

l’un des chauffeurs et Gil Delmotte.

Grâce au suivi temps réel, Gil Delmotte peut affiner au plus près les paramètres de culture pour obtenir le meilleur du sol.

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50 ANS DE FIDÉLITÉ À CASE IH POUR LE « CLAN » MAZINGARBEAgriculteurs depuis quatre générations, ces producteurs d’endives (les « chicons ») ont la générosité et la chaleur des gens du nord, et aussi le sens de la fidélité. Mais s’ils ont depuis longtemps choisi Case IH, c’est avant tout par exigence.

Quand, en 1991, Jean-Claude, Jean-Paul et Gérard Mazingarbe, reprennent l’exploitation de leur

père, à Sainghin-en-Mélantois, dans les Hauts-de-France, Case IH fait déjà partie de leur vie depuis de nombreuses années.

« C’est notre grand-père maternel qui avait créé la ferme et c’est notre père qui l’a repris en 1951, » raconte Jean-Claude. « Depuis 1968, nous étions res-tés fidèles à la même marque. ». Une tradition qu’ont conservé leurs fils Rémi, Christophe et Claude – respec-tivement 34, 31 et 27 ans – qui ont re-pris aujourd’hui l’exploitation en GAEC : 250 hectares de bonnes terres labou-

rables, dont la particularité est d’être situées en zone péri-urbaine, tout près de Villeneuve-d’Ascq et donc de Lille. Ils cultivent plus de 100 hectares d’endives (on dit « chicons » ici dans le Nord), mais aussi des betteraves, des céréales, et ont un élevage de charolais de 140 têtes. 30 à 35 personnes peuvent travailler sur la ferme en pleine saison.

Ce qu’ils apprécient particulièrement chez Case IH ? « La fiabilité bien sûr, la performance, la technologie, mais le suivi et la rapidité d’intervention sont aussi très importants pour nous, » explique Christophe. « Quand nous avons un problème, il est pris en charge et réglé

très rapidement. C’est ce dont nous avons besoin et c’est avant tout une question de confiance ». Une confiance incarnée par leur concessionnaire, Antoine Godefroy, de la société Novagri. Une entreprise elle aussi familiale, partenaire de longue date de Case IH et qui a bâti sa réputation sur la satisfaction client, le service, le conseil et la réactivité.

« On peut vraiment optimiser la pulvérisation »

Résultat, en un an et demi, le GAEC a encore acquis trois nouvelles machines : un Maxxum 145 CVX nouveau modèle,

Toute une gamme de tracteurs rouges au service de la performance.

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avec guidage et pulvérisateur Horsch 5 000 litres, un Puma 240 CVX et un Puma 200 CVX. « Le lancement de la boîte CVX a été une bonne nouvelle, quand les rapports baissent, le moteur prend facilement du régime, » poursuit Christophe, « et le 145 est à la fois très simple d’utilisation et très sophistiqué, on peut tout programmer. On peut vraiment optimiser la pulvérisation ». Couplé à un semoir de céréales RTK, le Puma 200 CVX apporte une parfaite précision. Quant au 240, utilisé notamment en labour, sa puis-sance est un solide atout.

En agriculture raisonnée depuis quel-ques années, l’exploitation fait de plus en plus appel aux nouvelles technologies et a accueilli avec satisfaction les innovations comme les applications GPS. D’où des investissements importants, aussi bien sur les bâtiments que sur le matériel.

« On s’intéresse à tout ce qui peut apporter du progrès », explique Claude, le plus jeune des cousins,

« et on a eu la chance d’avoir des parents qui ont accepté nos idées. Car dans nos métiers, maintenant, il faut tout le temps innover ».

Nouvelles technologies, photovoltaïque… Le GAEC Mazingarbe s’est agrandi et modernisé chaque année un peu plus.(Photo credit : ©DR)

Deux générations Mazingarbe (en tenue de travail) et l’équipe de la concession Novagri, Antoine Godefroy et Grégoire Choquel.

Le Maxxum 145 CVX couplé à un pulvérisateur de 5 000 litres permet un gain de temps et d’efficacité.

La puissance du Puma 240 CVX en pleine action.

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Il y a des tracteurs rouges à la ferme de la famille Leikola depuis 1930. Aujourd’hui, la flotte comprend, de gauche à droite, un IH B-414, un IH 955 et un Case IH Magnum 7230.

La ferme vend environ 100 têtes de bétail par an. Les taureaux sont abattus lorsqu’ils ont atteint au moins 600 kg sur pied, et les génisses autour de 400 kg.

La fidélité est quelque chose qui se mérite. Et la fiabilité, l’efficacité et la valeur sont des caractéristiques qui

tendent à inciter les propriétaires à rester fidèles à leurs machines.

Depuis 1938, seuls les tracteurs de Case IH et ses ancêtres s’occupent de la terre et du bétail de la ferme Millola de la famille Leikola, connue dans le monde entier pour son troupeau de Hereford. Située entre la capitale finlandaise, Helsinki, et la ville de Turku, l’exploitation est fidèle depuis huit décennies aux tracteurs rouges, et a vu trois générations conduire des machines IH et Case IH.

Constituée en grande partie de prai-ries, la ferme possède également 95 ha de cultures pour lesquelles, ces dernières années, les tâches principales ont été confiées à des sous-traitants. Il y a 95 ha de forêts d’épinettes, de bouleaux et de pins, produisant annuellement environ 10 000 mètres cubes de bois, dont une partie est transformée par la propre scierie de la ferme.

LA FAMEUSE RACE HEREFORD La ferme se consacre principalement

à l’élevage d’Hereford, et c’est ce qui fait la réputation internationale de la famille Leikola, qui fut par ailleurs l’un des invi-

tés de marque au Congrès Mondial des Hereford en 2008. Son cheptel compte quelque 200 têtes et le pâturage estival comprend 70 ha de zones humides naturelles protégées autour du lac Savijärvi. La moitié du troupeau de 100 vaches allaitantes sont des Polled Hereford pure race, et il y a entre cinq et sept taureaux reproducteurs en perma-nence. La ferme vend environ 100 têtes de bétail par an. Les taureaux sont abattus lorsqu’ils ont atteint au moins 600 kg sur pied, généralement entre 15 et 20 mois, et les génisses autour de 400 kg qu’elles atteignent entre 12 et 14 mois.

Malgré la position septentrionale de la Finlande, le bétail vit toute l’année à l’extérieur et n’a même pas besoin d’eau courante, grâce à une source natu-relle qui ne gèle pas. Toutefois, comme les étés sont courts, une alimentation supplémentaire, principalement sous forme d’ensilage en balles rondes, est nécessaire pendant huit mois de l’an-née, lorsque la croissance de l’herbe est au plus bas. La production de fourrage et l’alimentation représentent la ma-jeure partie de la charge de travail de la flotte de tracteurs de la ferme, en plus de quelques travaux contractuels dans des fermes avoisinantes.

Mikko Leikola et sa famille sont connus dans le monde entier pour leur élevage de bovins de boucherie Hereford. Demandez à ce fermier finlandais pourquoi lui et sa famille sont restés fidèles aux tracteurs IH et Case IH depuis 80 ans, et c’est la réponse un peu malicieuse qu’il vous fera. Mais quand il développe son argumentation, il est clair que sa fidélité à la marque est par-faitement réfléchie.

« L‘HERBE EST VERTE, LE CIEL EST BLEU ... ...ET LES TRACTEURS SONT FORCÉMENT ROUGES »

Mikko Leikola et sa famille sont connus dans le monde entier pour leur élevage de bovins de boucherie Hereford.

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L’ensilage, le foin et la paille sont mis en balles comme fourrage d’hiver à l’aide d’une presse à chambre variable RB 464 Case IH.

T E R R A I N

Le premier tracteur International Harvester de Millola, un F-20, est arrivé en 1938, lorsque le grand-père de Mikko Leikola est arrivé pour la première fois à la ferme. Ce fut le premier d’une série ininterrompue de modèles IH et Case IH. La famille Leikola a ainsi utilisé un to-tal de 17 tracteurs de la marque jusqu’à présent. Mikko considère que si quelque chose convient à sa ferme et fonctionne bien dans son environnement, il n’y a aucune raison d’en changer. Inutile de bouleverser un système efficace. Tout comme les bovins Hereford prospèrent dans un climat souvent rude, les hivers rigoureux et les étés courts où il faut faire vite ne présentent pas de difficultés particulières pour les tracteurs de l’ex-ploitation.

ADAPTÉS À L’ENVIRONNEMENT « Qu’ils aient été construits récemment

ou au cours des décennies passées, les tracteurs IH et Case IH que nous pos-sédons ont toujours semblé convenir à notre travail et à notre environnement, » explique Mikko. « À côté de certains modèles plus anciens, notre flotte com-prend aujourd’hui des tracteurs allant du Magnum au Puma. Mais ils semblent tous partager les mêmes qualités, et ils sont fiables et efficaces. »

En tête de la flotte, on trouve un Case IH Magnum 7230 de 213 ch, de la deuxième génération de la première série Magnum. Mais celui-ci est un peu différent. Alors que les Magnum vendus en Europe ont toujours été équipés de 4 roues motrices, Mikko a décidé il y a quelques années d’acquérir un engin plus inhabituel - et américain - pour les

tâches de travail de la terre les plus dif-ficiles de la ferme. En 2008, il a importé des États-Unis un 7230 2 roues motrices de 1994. La partie cultivée étant mainte-nant confiée à des sous-traitants, cette charge de travail a diminué mais reste quand même le poste numéro 1 de la ferme.

« 80 ans après notre premier IH Farmall, il était bon d’avoir un tracteur Case IH de fabrication américaine à Millola », dit Mikko en souriant.

TOUJOURS AU TRAVAIL DEPUIS 1965 La majeure partie de la charge de tra-

vail est assurée par le tracteur principal de gamme moyenne de la ferme, un Puma 160 CVX Case IH de 2015, équipé d’un chargeur. Pendant l’été, la transmis-sion à variation continue du Puma est utilisée avec une presse à balles rondes Case IH RB 464 pour produire des balles d’ensilage, des balles de foin et de paille ; et en hiver, sa tâche principale est de les transporter pour l’alimentation du bétail. Le reste de la flotte, y compris les trac-teurs Case IH 956XL et IH 955, 824 et B-414, aide selon les besoins aux tâches telles que l’alimentation du bétail et l’épandage. Arrivé en 1965, le B-414 est maintenant le tracteur le plus ancien de la ferme.

« La raison pour laquelle nous sommes restés si longtemps chez IH et Case IH est que ce sont des machines sur lesquelles on peut compter », explique Mikko. « Les temps ont changé et la technologie a évolué, mais ils ont toujours les mêmes qualités. Le ciel est bleu, l’herbe est verte et les tracteurs doivent être rouges. »

L’EXPLOITATION EN CHIFFRES

• Ferme Millola, Finlande du sud • Mikko Leikola et sa famille • Superficie : 250 ha • Surface cultivable et de prairie :

95 ha • Zone humide naturelle protégée :

40 ha • Superficie arborée : 95 ha • Troupeau Hereford : 200 têtes

TRACTEURS : • Magnum 7230 2 roues motrices

Case IH • Puma 160 CVX 4 roues motrices

Case IH avec chargeur • 956XL 4 roues motrices Case IH • IH 955 2 roues motrices • IH 824 2 roues • IH B-414 2 roues motrices avec

chargeur

L’une des tâches d’été principales du Magnum 7230 Case IH, équipé de pneus larges basse pression, consiste à rentrer des balles de paille.

Le tracteur principal actuel de Millola est un Puma 160 CVX Case IH équipé d’un chargeur, qui passe ses hivers à déplacer du fourrage pour nourrir le troupeau d’Hereford.

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La famille Aston a toujours eu le sens des affaires. Tony Aston a commencé avec 25 ha à Brinklow

près de Coventry, en 1963, puis il a développé d’autres entreprises qui l’ont aidé à financer la ferme aujourd’hui gérée par ses fils, Dale et Mark.

Après sa mort, sa famille a envisagé d’utiliser une partie de la ferme pour produire de la biomasse pour l’installa-tion d’un méthaniseur. En 2014, ils ont obtenu l’autorisation de bâtir une cen-trale de 500 m3 de gaz à réseau, et la construction a commencé au début de l’année suivante. Alimentée entiè-

rement par les cultures de la ferme, la centrale comprend deux digesteurs de 5 500 tonnes et un réservoir de stockage hermétique de 6 500 tonnes, un pasteu-risateur, un séparateur et un sécheur à bande pour réduire la teneur en eau du digestat restant. Elle produit 1 200 m3/h de biogaz brut (54 % de méthane, 46 % de CO2), dont 200 m3/h sont utilisés pour alimenter une génératrice de 500 kW fournissant de l’électricité et de la chaleur pour faire fonctionner la cen-trale et les bureaux. Sur les 1 000 m3/h restants, 540 m3 sont injectés dans le réseau électrique national, le CO2 étant liquéfié et vendu à l’industrie alimentaire.

ÉCONOMISER DU CARBONE La culture et la transformation des

cultures à la ferme signifient que les Aston génèrent moins de carbone qu’ils n’en consomment, ce qui sera encore amélioré lorsqu’ils utiliseront le gaz pour alimenter des engins de carrière et des

machines agricoles. « D’autres agricul-teurs s’intéressent à notre système, car la culture du maïs en combinaison avec les cultures de couverture et l’utilisation du digestat sont très efficaces pour resti-tuer les nutriments et l’humus au sol tout en réduisant les mauvaises herbes. »

« Nous sommes très conscients de l’environnement et notre objectif est de minimiser l’impact de nos activités, y compris les émissions des véhicules : une raison de plus pour investir dans de nou-veaux tracteurs Case IH. Notre Magnum Rowtrac 340 CVX et nos deux Puma 240 CVX sont dotés des moteurs à faibles émissions les plus récents et permettent d’économiser du carburant. »

POLYVALENCE « Le Magnum Rowtrac CVX est

beaucoup plus polyvalent que prévu initialement. Il est léger et agile pour l’épandage, les cultures secondaires et les semis, mais peut être utilisé avec plus

Deux frères entreprenants dans le centre de l’Angleterre utilisent l’intégralité des cultures de leur ferme de 480 ha pour produire de l’électricité, grâce à un méthaniseur de 3,5 mW.

UNE FERME FAMILIALE FABRIQUE DE L‘ÉLECTRICITÉ VERTE

Acheté principalement pour appliquer le digestat du méthaniseur (vu en arrière-plan), le Magnum Rowtrac 340 CVX d'Aston s'est révélé si polyvalent qu'il l'a surnommé le « couteau suisse ». Ici, il laboure une culture de couverture d'avoine et de moutarde avant de semer du maïs, avec une faucheuse-broyeuse de 2,8 m sur l’attelage avant pour broyer d'abord la culture de couverture.

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T E R R A I N

de lestage et des voies plus larges pour les cultures lourdes. Nous l’avons même utilisé avec un semoir à dents de 3 m sur la pince à ensilage. »

« Comme nos autres tracteurs Case IH, il est équipé de la transmis-sion CVX, il est très facile à conduire, extrêmement économe en carburant, offre les dernières technologies et est très apprécié des utilisateurs. »

L’EXPLOITATION EN CHIFFRES

SURFACE EXPLOITÉE : 485 ha plus 365 ha loués

CULTURES :Maïs 370 haHerbe 130 haBlé d’hiver 180 haBetterave fourragère 93 haTriticale 47haAvoines 19 haCultures de couverture 400 ha

PRINCIPAUX TRACTEURS : Quadtrac 9380 Case IH, 425 ch (2000)Magnum Rowtrac 340 CVX Case IH,340 hp Puma 240 CVX Case IH,240 ch (2016)Puma 240 CVX Case IH, 240 ch (2017)Puma 210 Case IH, 210 ch (2010)

Mark Aston (à gauche) et son frère Dale (à droite)

photographiés au centre de leur nouvelle usine de

méthanisation.

À l’occasion de l’une des plus importantes ventes de tracteurs et d’équipement agricole du

pays, l’entreprise agroalimentaire Epicenter K vient d’élargir sa flotte de machines par le biais d’un contrat de 11 millions de dollars, grâce auquel elle pourra étendre sa surface cultivée. Fourni par l’importateur de Case IH, Titan Machinery Ukraine, qui fait partie de l’un des plus grands opérateurs de marché au monde pour les équipements Case IH, l’achat portait sur un total de 50 machines.

Opérant en Ukraine depuis 2015, Epicenter K a étendu ses opérations ces dernières années pour gérer plus de 110 000 hectares, principalement dans les régions de Cherkasy, Khmelnytsky, Ternopil, Vinnytsia et Kiev. Et une nouvelle expansion est déjà prévue. Les cultures concernées sont entre autres le blé d’hiver, les tournesols, le maïs et le colza d’hiver.

Les négociations de ce contrat ont été entamées au cours de l’été 2017, avec une démonstration pratique des machines concernées au niveau local. Epicenter K avait annoncé le lancement d’un appel d’offres pour l’achat d’équi-pements et invité à y participer plu-sieurs fabricants implantés en Ukraine et en mesure de répondre aux besoins de l’entreprise. L’équipement Case IH aurait été choisi pour son rapport qua-lité-prix, son réseau de concessionnaires

et les avantages uniques de certains produits. Notamment la technologie à quatre chenilles en caoutchouc articu-lées Quadtrac, permettant de travailler plus tôt dans la saison lorsque d’autres types de tracteurs à roues ou à chenilles pourraient causer le compactage et la détérioration du sol. Le système unique Aim Command Flex pour les pulvérisa-teurs Patriot, qui permet aux opérateurs de contrôler la sortie de la buse en ajus-tant automatiquement les performances aux paramètres et à la vitesse spécifiés du pulvérisateur, a également été consi-déré comme un atout.

L’achat final, la livraison et les services, ainsi que les conditions des caractéris- tiques, ont été discutées sur le stand de la marque à l’occasion du salon Agritechnica 2017 à Hanovre, où la direction générale de Case IH, Titan et Epicenter K, sont parvenus à s’entendre.

L’accord a également confirmé l’inten-tion des parties de travailler ensemble sur le long terme et des négociations sur l’achat d’un lot important de moisson-neuses-batteuses de pointe Axial-Flow® 9240 et de déchaumeurs à disques Ecolo-Tiger 875 de 6,7 m de large sont déjà en cours.

La commande d'Epicenter K comprenait 17 pulvérisateurs autopropulsés Case IH Patriot 4430.

Les outils verticaux de travail au sol True-Tandem 335VT de Case IH sont dotés d'une « conception agronomique » brevetée pour la création de lits semis.

ACHAT RECORD POUR UNE FERME EN UKRAINE DEUX TRACTEURS À CHENILLES QUADTRAC 600,

12 DÉCHAUMEURS TRUE-TANDEM 335VT VERTICAUX…EN UNE SEULE VENTE DE 11 MILLIONS DE DOLLARS.

19 TRACTEURS MAGNUM 340, 17 PULVÉRISATEURS PATRIOT 4430 ET

L'utilisation régulière des cultures de couverture et du digestat laisse le sol

dans un état idéal.

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QUAND NOS ÉQUIPES SE MOBILISENT POUR AIDER UNE MAMAN COURAGE

Le 10 février 2016, à 19 heures, la police de Fargo, dans le Dakota du Nord, a répondu à appel pour un

« drame familial » après qu’un homme ait tiré sur sa femme. Des coups de feu ont éclaté dans la propriété, et l’officier Jason Moszer, du département de police de Fargo a été abattu par le propriétaire, Marcus Schumacher. Mortellement blessé, il est décédé le lendemain.

Il fut ensuite difficile pour ses collègues en patrouille de passer par cet endroit, mais quelque chose de positif s’est fina-lement passé. Le 3 mars 2017, la maison a été démolie et, à la demande de Mme Schumacher, la ville de Fargo a fait don du terrain à l’organisation de logement sans but lucratif Habitat for Humanity (www.habitat.org).

« C’était l’occasion de transformer quelque chose de très négatif en quelque chose de positif. Nous l’avons appelé le « Hero Build », a déclaré Jim Nelson, Directeur Exécutif.

« Nous voulions célébrer les héros parmi les policiers et le personnel des

services d’urgence qui risquent leur vie pour aider les autres, » a ajouté Pete Christopher, Directeur du Développement des Ressources. « Chez Habitat, nous travaillons avec les familles pour les aider à regagner force, stabilité et autonomie en leur offrant un abri. Le besoin est énorme. Nous recevons envi-ron 50 demandes par an, mais nous ne pouvons fournir que deux ou trois maisons. »

AIDER LA COMMUNAUTÉ Adi Garg, Directeur de l’usine de Case IH

de Fargo, souhaitait que l’entreprise s’im-plique davantage dans la communauté. Ayant travaillé avec Habitat à l’usine de Saskatoon, au Canada, lui et la gestion-naire des ressources humaines, Peggy Hayes, ont travaillé avec Pete Christopher pour lancer le projet. Sous la direction de Peggy, 28 employés ont participé aux journées de construction de maisons parrainées par CNH Industrial, en sep-tembre 2017. « Faire partie du projet Hero Build était particulièrement important, car cette tragédie a eu lieu dans mon quartier, mais cela a eu un résultat

tellement positif, » a déclaré Hagen Gunderson, l’un des participants. « Très enrichissant, » a confirmé son collègue Jack Plankers, tandis qu’Erin Beard a ajouté : « Entendre l’histoire de la future propriétaire et voir sa réaction a été la cerise sur le gâteau. »

SURMONTER LES GRANDES DIFFICULTÉS

Danielle John, la propriétaire de cette nouvelle maison, a en effet surmonté de grandes difficultés. Elle a vu sa vie trans-formée et est maintenant elle-même un héros pour les autres. Mère célibataire avec quatre enfants âgés de 10 ans à 6 mois, elle explique : « Mon histoire est plu-tôt triste, car j’ai survécu à un trafic sexuel. Alors maintenant, je travaille dans des as-sociations sans but lucratif pour aider les autres. Quand les gens passent devant cette propriété, ils ne voient pas quelque chose de triste, ils voient quelque chose de beau. Sans l’aide d’Habitat, je n’aurais jamais pu acheter une maison, et je suis reconnaissante envers tous ceux qui ont donné de leur argent, de leur temps et de leurs efforts pour rendre cela possible. »

En 2017, l’organisation caritative Habitat for Humanity, du groupe Lake Agassiz, au Minnesota, États-Unis, a célébré sa 57ème construction de maison, baptisée « Hero Build », avec l’aide des employés locaux de Case IH. L’histoire est celle de héros qui se sont rassemblés pour aider une force de police et une communauté à guérir les cicatrices d’une tragédie, ainsi qu’une mère célibataire à se construire un nouvel avenir.

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D A N S L E M O N D E

Les techniques d’agriculture en Afrique sont souvent obsolètes en raison du manque d’exposition aux

concepts les plus modernes, du manque de formation et de l’accès limité à la technologie. Il est donc nécessaire d’aider les agriculteurs à mieux comprendre les principes de la mécanisation, de la technologie et de la gestion.

Toutes ces questions sont désormais traitées par un nouvel organisme de for-mation dans une ferme de Chinhoyi, dans la province du Mashonaland occidental, au Zimbabwe. Propriété d’agriculteurs locaux, elle comprend 2 000 hectares de terres, consacrées principalement à la production de maïs et de blé. Les ac-tivités de formation sont un partenariat entre BlueSky Farms, qui loue et exploite l’installation, Agricon Equipment, un four-nisseur d’équipements agricoles et de construction basé à Harare, et Case IH.

Plus de 100 invités venus du Zimbabwe, du Botswana, de la Zambie, de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Soudan et de

l’Égypte, ont assisté à la cérémonie d’ou-verture en septembre dernier. Parmi eux se trouvaient des exploitants agricoles, des concessionnaires et des distribu-teurs de matériel agricole, ainsi que des directeurs et des cadres supérieurs de Case IH et d’Agricon Equipment, le distri-buteur zimbabwéen de Case IH.

AMÉLIORER LA PRODUCTIVITÉ À l’heure où le pays s’efforce de retrou-

ver l’autosuffisance alimentaire, l’orga-nisme permettra aux agriculteurs d’ac-quérir ou de renforcer leurs compétences grâce à une formation technique et opé-rationnelle pratique, les aidant à amé- liorer leur productivité agricole, grâce à une mécanisation accrue.

L’organisme comprend un ensemble d’équipements Case IH, notamment un tracteur utilitaire JXT 75, un tracteur po-lyvalent Puma 210, un Magnum Rowtrac 380 CVX avec boîte de vitesses à variation continue CVXDrive et chenilles arrière, une moissonneuse-batteuse Axial-Flow® 7140, un pulvérisateur Patriot 3230 et semoir Early Riser 24 rangs.

Beaucoup étaient disponibles pour que les invités puissent les essayer en condi-tions réelles. Lana Saeed, ingénieure

commerciale chez CTC Engineering au Soudan, a déclaré : « Ce fut une excel-lente occasion d’acquérir une expérience pratique des machines que je ne peux pas ramener à la maison. Les manipuler dans un environnement de travail réel et échanger des idées avec des participants de toute l’Afrique a été très utile. »

ÉLARGIR LES HORIZONS Jacobus Bezuidenhout, Gestionnaire

de services d’équipement agricole du Botswana, a expliqué : « Impliquer des spécialistes de différents marchés d’Afrique dans une formation commer-ciale sur une ferme en activité est un excellent concept. » Hassan Elkadawy, Directeur des Ventes pour Case IH en Égypte, a ajouté : « Pouvoir échanger avec des spécialistes commerciaux de différentes régions élargit les horizons et montre comment apporter des solutions pratiques en adoptant une approche dif-férente. »

Jason Smith, Responsable Exploitation chez Agricon Equipment, a pour sa part affirmé : « Cette nouvelle et passionnante installation contribuera sans aucun doute à améliorer l’industrie agricole au Zimbabwe. »

UN NOUVEL ORGANISME DE FORMATION AIDE LES AGRICULTEURS DU ZIMBABWE À AUGMENTER LEUR PRODUCTIVITÉ Une nouvelle initiative visant à encourager les meilleures pratiques dans l’agriculture zimbabwéenne, en formant les agriculteurs du pays aux toutes dernières méthodes et technologies, profite aux agriculteurs africains.

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Il a suffi d’une fraction de seconde à Lévai Adél pour immortaliser avec son appareil photo une image

éclatante d’elle avec le tracteur Case IH MX120 et la presse RB464 de sa famille, dans un champ, juste après la récolte de l’année dernière… Et remporter ainsi le premier prix du Concours de photographie #RaisedRed, qui a marqué le 175ème anniversaire de Case IH.

Tous ceux d’entre nous qui travaillons pour Case IH reconnaissent que l’agri-culture est bien plus qu’un simple tra-vail. C’est un mode de vie où il ne faut pas avoir peur de se salir les mains. Un style de vie axé sur la qualité et le pro-grès. Qui anime le cœur et l’esprit des producteurs qui ont contribué à 175

années d’innovation en matière d’équipements, en adoptant

Case IH et en se consa-crant à la conception de produits orientés client. C’est un style de vie qui ne devrait pas passer inaperçu.

C’est pourquoi en juillet 2017 nous avons

lancé un concours de photographie pour ceux

qui sont nés sur le terrain et #RaisedRed, c’est-à-dire « ceux

qui ont grandi avec la marque rouge ».

Jusqu’au 18 août, les participants ont eu l’occasion de montrer leur fierté à Case IH et de remporter une série de prix. Parmi eux figurait un voyage VIP pour découvrir les dernières innovations au siège de Case IH à Racine, Wisconsin, et à notre centre de recherche et d’ingénierie à Burr Ridge, Illinois. Avec en prime les points de vue qu’une ville animée comme Chicago peut offrir.

Pour Adél, qui n’avait jamais voyagé en dehors de sa Hongrie natale, et qui n’était même jamais montée dans un avion, ce fut un rêve devenu réalité, une occasion unique de visiter les États-Unis avec son mari, Tamás. Avec leurs deux petites filles, le couple vit à Napkor, dans l’est de la Hongrie, où la famille cultive 80 ha, produisant des céréales, du maïs, du tournesol, des choux et des pommes.

« Nous avons pris la photo et l’avons envoyée à #RaisedRed, mais nous n’avons jamais pensé qu’elle allait gagner, » a commenté Adél. « Je ne pouvais pas croire qu’une fille comme moi, mère de deux enfants, puisse avoir autant de chance et avoir l’opportunité de voyager aux États-Unis. Nous étions tellement excités par ce voyage ! »

Début décembre, Adél et Tamás ont finalement embarqué et se sont envolés au-dessus de l’Atlantique. Leur première destination fut l’usine de

moissonneuses-batteuses Case IH à Racine, où ils ont rejoint d’autres lauréats d’Amérique du Sud et d’Amé-rique du Nord. Le lendemain, ils ont pu découvrir le Centre de recherche et de développement de Case IH à Burr Ridge, avant de visiter Chicago. Les jours suivants, ils sont montés en haut de la Willis Tower de 110 étages, ont fait une excursion en bateau sur la Chicago River, puis un vol en hélicoptère pour voir la ville du ciel et ont assisté au Winter Wonder Fest, le carnaval d’hiver annuel de l’emblématique Navy Pier. Le voyage terminé, Adél a commenté :

« Un immense merci à Case IH ! Ils ont fait de mon rêve une réalité et ont permis à une petite personne comme moi de voir le vaste monde. J’avais l’impression de vivre un conte de fées, alors merci à tous ceux qui ont voté pour moi. Je n’aurais pas pu faire ce voyage sans vous. Il y a des années, ma mère m’a dit qu’elle espérait qu’un jour je pourrais voyager à l’étranger et voir des endroits magnifiques. Tamás et moi sommes tellement reconnaissants d’avoir pu vivre cette expérience ! »

LE VOYAGE D’UNE VIE POUR LA GAGNANTE DU CONCOURS #RAISEDRED

Adél et Tamás rencontrent Andreas Klauser, Président de la marque Case IH.

La photo gagnante.

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D A N S L E M O N D E

AVEC SA COLLECTION UNIQUE, ALBERTO A RÉALISÉ SON RÊVE « INTERNATIONAL »Alberto Boselli est catégorique : il

ne voudrait « pour rien au monde que les lettres IH disparaissent

du capot des tracteurs Case IH. » Depuis qu’il a commencé à s’y intéresser il y a 25 ans, cet agriculteur italien a rassemblé près de 70 modèles provenant des différents fabricants qui ont contribué à l’illustre histoire de la marque. Sa collection comprend certains des tout premiers produits de Case, Farmall et International Harvester, y compris un rare Mogul 8-16, un International Harvester Titan 10-20 et un Case K18-32 Crossmotor.

La passion d’Alberto pour la marque a commencé très tôt dans la ferme fa-miliale. Il a succédé à ses parents dans l’entreprise Azienda Agricola Boselli, près de Reggio Emilia, et il vit avec sa femme Daniela et son fils Andrea, âgé de 22 ans, dans cette exploitation laitière de 70 ha qui comprend des prairies, du foin et des cultures fourragères.

UN DÉBUT INTERNATIONAL Sa première association avec

International a eu lieu en 1980 quand il a acheté un quatre roues motrices 955 de Mazza Macchine Agricole, à Parme, le premier de la région. Choisi pour son confort, sa qualité et son rapport qualité-prix, ce tracteur a incité Alberto à acheter encore et tou- jours « International » : un 453, un 744 et deux 844. Et sa flotte actuelle comprend

plusieurs tracteurs International, un 633, deux 844XL, un 995 et deux 1455XL, ainsi qu’un Maxxum 5150 Case IH. La collection « classique » d’Alberto se concentre sur les tracteurs originaux et spéciaux de 1914 à 1990. « Internet a joué un rôle important en m’aidant à élargir ma collection, en augmentant considé-rablement mes chances de trouver des tracteurs qui auraient été auparavant difficiles, voire impossibles à localiser, » estime-t-il. « Maintenant, je possède la plupart de ceux que je veux. »

UN TITAN, ÂGÉ DE 100 ANSAidé de Daniela et d’Andrea, il passe une

heure chaque jour à restaurer et à prendre soin de sa flotte impressionnante et aime les emmener aux expositions. Un événe-ment récent important a été l’invitation qui lui a été faite d’exposer lors du 50ème anniversaire du Club Automotoclub Storico Italia (ASI) à Turin.

Alberto aime tous les tracteurs de sa col-lection, mais il y en a un qui est vraiment spécial pour lui, parce que, comme il le dit lui-même : « Démarrer le Titan, âgé de 100 ans, me donne un sentiment incroyable-ment fort de fierté et de bonheur ». Ce qui résume parfaitement ce que représentent les tracteurs anciens. Et le dernier rêve d’Alberto est sur le point de se réaliser, car la mairie locale vient de lui accorder la permission de construire un musée à côté de sa maison pour exposer cette grande collection de tracteurs anciens.

LA COLLECTION D'ALBERTO BOSELLI COMPREND :

CASECrossmotor K18-32, SC Rowcrop

MOISONNEUSE INTERNATIONAL – MODÈLES SUR PNEUSMogul 8-16, Titan 10-20, 8-16 Junior, 10-20, 15-30, 20-40, 30-60, D-217, D-320, D-430, D-440, DF-25, DLD-2, DED-3, DGD-4, 323 Vigneron, 423, 523, 624, 633, 706, 724, 744, 756 4wd, 806RC, 824, 844, 946, 1246, 1255, 1455, 1455XL, 3588

MOISSONNEUSE INTERNATIONAL – MODÈLES SUR PNEUST20, TD-6, TD-340, TD-24, TD-340, W-400, W-450

FARMALLM 1½hp, 3hp et 6hp, F-12, F-20, F-30, Cub, A, BN, C, H, M, MD, BMD, 50B, 340, High Crop, WD-40, W-4, W-30, W-40, W-12, WD-9, BWD-6, 450 6PL

Alberto Bosell, cultivateur à Reggio Emilia, dans le nord de l'Italie, est le plus grand collectionneur de tracteurs internationaux anciens du pays.

FEMMES ENTREPRENEURS

Une enquête réalisée par le Centre de recherche Global Entrepreneurship Monitor (GEM) a révélé que 51,2 % de tous les entrepreneurs qui ont lancé une nouvelle entreprise étaient des femmes (2014).

CAFÉ : PLANTER DES RÊVES, RÉCOLTER DES SUCCÈS L‘ENTREPRENEURIAT SELON MARISA CONTRERAS A UN ARÔME ET UNE SAVEUR ÉTONNANTS

Prenez des risques, cherchez sans cesse de nouveaux dévelop-pements, faites ce que vous aimez :

c’est la leçon de vie que la cultivatrice brésilienne Marisa Helena Sousa Contreras aime partager. Après 22 ans dans le monde pharmaceutique, elle a changé de métier et gère aujourd’hui une propriété, à Areado, dans l’État de Minas Gerais, qui appartient à la marque Fazenda Capoeira Coffee. Et

elle encourage les femmes de sa région à s’engager dans l’industrie du café.

En 2017, son travail a été récompen-sé par le prix « Mulheres de Negócios » (Femmes d‘affaires) dans son pays, dans la catégorie des producteurs ruraux, or-ganisé par le Service de soutien aux mi-cro et petites entreprises brésiliennes (Sebrae).

En 2010, Marisa avait été le témoin de changements majeurs dans le sec-

teur pharmaceutique, ce qui lui avait fait comprendre qu‘il était temps de passer à un « plan B ». « Dans cet esprit, j‘ai sou-haité associer la relation à la terre qui est au cœur de ma famille et mon propre es-prit d‘entreprise. Mon père travaillait déjà dans l‘industrie du café, il aimait traiter avec les gens, et il croyait aussi au pou-voir de transformation et à l‘indépen-dance des femmes », dit-elle.

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En 2014, afin de promouvoir la par-ticipation des femmes, le partage des connaissances et de l‘information sur le marché du café, Marisa a créé la « Ré-union pour les femmes qui cultivent le café » à Fazenda Capoeira Coffee. L‘an-née dernière, le quatrième de ces événe-ments a réuni plus de 300 femmes pour des conférences sur la qualité et les par-tenariats.

Dans l‘entreprise, les femmes ont main-tenant une forte influence sur la chaîne de production du café, de la plantation à la consommation, en veillant à ce que le produit final soit de grande valeur.

« En fin de compte, les femmes contribuent à la qualité du café en apportant des valeurs importantes pour la production, telles que la durabilité, la rentabilité... Elles apportent également des valeurs importantes aux entreprises, comme la passion, l’engagement, la discipline et l’éthique »,conclut Marisa.

D A N S L E M O N D E

LE CAFÉ AU BRÉSIL

Le Brésil est le premier producteur de café au monde, avec environ 1/3 de la production mondiale, soit 2,6 millions de tonnes, dont 2 millions de tonnes destinées à l’export. Le café est cultivé sur environ 200 000 exploitations totalisant 2,3 millions d‘hectares. Le café dit « de spécialité », de qualité supérieure, représente 4 % de la production nationale, un chiffre qui augmente chaque année de 10 %. Sources : Brazilian Coffee Industry Association (ABIC), International Coffee Organization (ICO)

LE CAFÉ RASSEMBLE LES GENS« J‘ai commencé à travailler à la ferme,

même si je ne connaissais encore rien au café. J’étais toujours employée dans le secteur pharmaceutique et je ne l’ai quitté pour de bon qu’il y a six ans. Aujourd‘hui, je vis sur l’exploita-tion, je peux donc me consacrer entiè-rement au café », explique-t-elle.

La moissonneuse Case IH Coffee Express 200 de la ferme recueille 3 000 sacs de 60 kg par an, qui sont exportés principalement vers quatre pays étrangers. Après 12 ans de ges-tion de la propriété, Marisa a beau-coup appris. « Quand j‘ai décidé de changer de métier, je n‘étais pas vrai-ment capable de dire ce qu‘est un bon café », dit-elle. « Pour tenter d’ap-prendre, j‘ai regardé des conférences et j‘ai commencé un cours de troi-sième cycle en gestion de la culture du café. » Elle s‘est efforcée de com-prendre comment fonctionnaient les processus qualité et elle a découvert l‘importance de reproduire les condi-tions idéales de culture, mais aussi la

finesse de la saveur et la fascination qu’excerçaient sur elle le plant de café et la terre.

Marisa en est convaincue, Fazenda Capoeira Coffee produit un « café spécial pour des personnes spéciales » qui reconnaissent la qualité du produit et de tout le processus de production qui l‘accompagne. Pour elle, le café c‘est la vie, parce qu’il rassemble les gens. « C‘est une boisson qui aide les gens à socialiser, et ne fait aucune différence entre eux, » dit-elle.

LES FEMMES CONTRIBUENT À LA QUALITÉ

Au cours des 14 dernières années, l‘en-trepreneuriat féminin au Brésil a aug-menté de 34 %. Selon Sebrae, plus de 7,9 millions de femmes ont démarré des micros et petites entreprises afin de garantir leur indépendance financière. En plus d‘être une de ces femmes elle-même, Marisa Contreras encourage fortement ce mouvement. « Je suis convaincue que les femmes peuvent ap-porter des changements dans l‘industrie du café. Les femmes et le café vont de pair en raison de nos qualités innées, telles que les soins que nous apportons, l‘amour, la passion et même la propreté ! Des qualités primordiales pour assurer la production d‘un café de haute qualité », assure-t-elle.

CASE IH COFFEE EXPRESS 200Puissance : 55 chVitesse de récolte : 400 à 1 600 m/hCapacité de récolte : 150 sacs (de 60 kg chacun)/heureLongueur : 5,2 mHauteur : 3,7 mPoids : 4,04 tonnes

Pour en savoir plus sur Fazenda Capoeira Coffee, regardez cette vidéo https://youtu.be/AA-cK5HzIAw (Commentaire en portugais)

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IL A SOIF DE TRAVAIL PAS DE CARBURANT Le nouveau Maxxum, équipé de la toute dernière transmission Powershift ActiveDrive 8 à huit rapports sous charge, allie polyvalence et faible consommation. A l’aise dans la réalisation des travaux lourds, il est extrêmement maniable et tout aussi performant au transport.

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www.caseih.com

*Résultat basé sur le test PowerMix publié par l’organisme indépendant DLG. Données provenant des sources indépendantes : DLG test reports http://www.dlg.org/tractors.html et UK Profi International The Farm Machinery Magazine.

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RÉSULTAT TEST DLG POWERMIX*

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