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854 millions ne Mangent pas à leur faim. Pour vivre normalement chacun a besoin de 2350 calories par jour,. La terre fournit. Et pourtant. 30 millions en meurent chaque année. et la terre en produit 2720 par jour et par habitant. Agriculture. En 2030, 2 milliards d’habitants en plus. - PowerPoint PPT Presentation
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AgricultureAgriculture
La terre fournit Et
pourtant
Pour vivre normalement
chacun a besoin de 2350 calories
par jour,
et la terre en produit 2720 par
jour et par habitant
854 millions ne Mangent pas à leur
faim
30 millions en meurent
chaque année
Et demain?
En 2012/2013, 1 milliard
d'habitants en plus
Cela suppose 660 millions de tonnes de
céréalessupplementaires
Et pendant
ce temps:
Production alimentaire
mondiale :356 kilos de céréales / personne / an
En 2030, 2 milliards
d’habitants en plus
On utilise les terres pour l'industrie
automobile
Emission de gaz a effet serre
Filiere Agro carburant
(en théorie renouvelable)
Utilisation finale (transports routiers)
Production agricole
Transformations industrielles
Distribution et transport
Mobilisation de grandes surfaces
Changement climatique
Concurrence avec cultures alimentaires
DéforestationMonoculture
Diminution biodiversité
Famine, malnutrition
danger santé
Production et utilisation d’engraisUtilisation machines agricoles
Pollution sols et eaux
Menaces
En supposant que toutes les surfaces agricoles
actuelles soient utilisées pour la fabrication de biodiesel, 40% seulement de nos voitures rouleraient avec ce combustible.
Rien qu’aux Etats-Unis par exemple, l’ensemble du soja et du maïs produits sur le sol américain
ne couvrirait que 5.3% des besoins nationaux
en carburants.
Les pays du Nord se révèleront très rapidement gourmands
en terres agricoles arables. Ces terres ne sauraient être disponibles ,
il faudra aller les chercher là où elles se trouvent actuellement,
et les créer au besoin. Pour cela, rien de plus facile,
il suffit de déboiser.
Si les cours du pétrole restent à un niveau élevé, «l'accroissement rapide de la production mondiale de
biocarburant va faire monter les prix du maïs de jusqu'à 20 % d'ici à 2010 et de 41 % d'ici à 2020»..
Les cours des autres denrées alimentaires, tels le blé et le riz, pourraient eux aussi être touchés par cette
flambée, au fur et à mesure que les agriculteurs délaisseront ces cultures au profit du maïs.
Or, selon les specialistes «le nombre de personnes confrontées à des problèmes de sécurité alimentaire augmenterait de 16 millions pour chaque hausse de 1 % des prix réels des produits de première nécessité. Cela signifie que 1,2 milliard de personnes pourraient régulièrement souffrir de la faim d'ici à 2025, soit 600
millions de plus que ce qui était précédemment
prévu».
Les plantations d’huile de palme destinées à la production de carburants végétaux envahissent de plus en plus les forêts
tropicales humides. La Malaisie produit près de 5 millions de tonnes d’huile de palme par
an. Ces plantations ont impliqué 87% des abattages de forêts humides entre 1985 et
2000. Aujourd’hui, la forêt humide doit encore céder aux plantations de palmiers à
huile quelque 6 millions d’hectares en Malaisie et 16,5 millions d’hectares en
Indonésie.
Au Brésil, de nouvelles forêts tropicales sont abattues pour cultiver du soja et de la canne à sucre. Le Brésil remplace déjà 40 % de sa consommation en carburants minéraux par
des carburants végétaux et veut, de surcroît, exporter de grandes quantités de carburants
végétaux
La production accélérée au niveau mondial d'éthanol (à partir de maïs, de canne à sucre, de betteraves ou de déchets végétaux) et de biodiesels (à partir de soja et d'autres oléagineux) crée une compétition pour l'utilisation des terres les plus fertiles, doublée d'un accroissement de l'utilisation des engrais et des pesticides, et d'une menace pour la biodiversité quand de nouvelles terres sont converties à ce type de monoculture.
"Il faut 232 kilos de maïs pour faire un plein de cinquante litres de bioéthanol"., "Avec cette quantité de maïs, un enfant peut vivre pendant un an".Déjà, au Brésil, on préfère faire pousser des biocarburants plutôt que des produits alimentaires.
Jean Ziegler
Pas d’émission de CO2Substitution essence
L'idée de remplacer les carburants d'origine fossile par des biocarburants (produits à partir de la biomasse végétale) peut paraître un pas dans la bonne direction pour éviter l'aggravation du changement climatique. Pourtant, non seulement les plans pour leur production et leur utilisation ne sont pas la solution de ce problème mais ils en aggravent bien d'autres.
Les biocarburants sont souvent préconisés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais pour les produire à grande échelle, il faut de l'eau, beaucoup d'eau. Deux fois plus que ce qu’est utilisé aujourd'hui pour l'agriculture, estime l'Institut International de l'Eau, qui se demande comment on pourra continuer à cultiver des aliments pour nourrir une population mondiale croissante. Les biocarburants suscitent donc beaucoup de questions. et constituent autant de menaces