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1 A A g g r r o o B B i i o o P P é é r r i i g g o o r r d d I I n n f f o o Le Bulletin de liaison des adhérents Janvier - Février 2009 EDITO de Matthieu Naulin Bonjour à toutes et à tous, Une nouvelle année redémarre avec toujours autant de dynamisme pour notre beau métier qu’est l’agriculture biologique. Cette année, nous allons fêter les 20 ans de notre association AgroBio Périgord. Ces 20 années auront été riches en progrès, les grandes instances commencent à nous écouter et à voir un avenir dans l’agriculture biologique ; mais attention, il nous faut être vigilants car dès qu’on se retourne nous avons notre avenir dans le dos… Notamment avec les articles qu’écrit la Chambre d’Agriculture sur « leurs aventures » vers l’agriculture biologique. Voilà pourquoi nous continuerons à nous battre pour faire valoir nos savoir faire et nos perspectives. Pour cela, nous pouvons faire confiance à l’équipe d’AgroBio Périgord dans laquelle nous rejoint Jennifer Kendall que nous accueillons avec beaucoup d’enthousiasme. Elle va mettre tout son dynamisme à disposition pour pérenniser et développer la bataille sur le maintien de la Biodiversité qui, sans l’agriculture biologique, serait encore plus compromise. Un autre sujet d’actualité : l’installation de jeunes avec le dépôt du dossier BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole), cela nous permettra de suivre les stagiaires tout au long de leur formation. Dans le même objectif : la reconversion d’agriculteurs vers la Bio. Pour cela Séverine Alfieri ira à la rencontre de ces nouveaux paysans pour les amener à une reconversion durable et qui correspond à notre dynamique. Sans oublier la Fièvre Catarrhale Ovine qui fait rage et qui retarde la prophylaxie. Sachant que les vaccins FCO ne sont pas prêts, les pouvoirs politiques ont bloqué la prophylaxie afin de nous obliger à vacciner. Un fait pour expliquer cela, dans la plupart des élevages la prophylaxie n’est pas encore programmée. Encore une fois il va falloir leur montrer que nous avons la liberté d’agir comme bon nous semble sur nos exploitations et que toute décision n’appartient qu’à nous même. Un sujet qui me touche aussi beaucoup, la restauration collective. La marchandise manque et les collectivités sont demandeuses, mais à l’heure actuelle la production française n’arrive même pas à satisfaire la demande des consommateurs. Que font les pouvoirs politiques ? Peut être que nous devrions être plus présents au sein des jeunes agriculteurs ? Il faut faire sauter les verrous qui bloquent la reconversion, montrer à nos collègues agriculteurs que nous pouvons faire autrement tout en dynamisant nos territoires. La chose qui nous reste à faire, nous agriculteurs militants membres de l’association AgroBio, est simple : toujours autant de dynamisme, de projets, de motivation, de débats constructifs (face aux élus par exemple). Ceci est indispensable pour promouvoir l’agriculture biologique. Dans le contexte actuel, l’optimisme doit être au rendez vous pour cette année 2009. Bonne lecture. Dans ce numéro Vie de l’association et du réseau p.2-3 Communication-Promotion p.4-9 y 4 ème foire bio de Bergerac le bilan détaillé y Printemps bio 2009 y Commandes groupées y Périgord à Montmartre 3 ème édition L’Aquitaine cultive la biodiversité p.9-12 y Les parcelles in situ de maïs population en 2008 y Maison de la semence : bilan et perspectives y Tom Wagner en Périgord ? y Les variétés de conservation : une toute petite partie de la réponse y Kokopelli : biodiversité la fin des illusions Réglementation p.12-14 y Le point sur les changements Les aides aux agriculteurs Bio pour 2009 p.15 Filières viande p.15-16 y Des débouchés qui se mettent en place Viticulture p.17-22 y Retour sur le réseau de piégeage Actualités p.22-24 Formations p.24-25 Agenda – Annonces p.25-26

AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Le Bulletin de liaison des adhérents Janvier - Février 2009

EDITO de Matthieu Naulin Bonjour à toutes et à tous, Une nouvelle année redémarre avec toujours autant de dynamisme pour notre beau métier qu’est l’agriculture biologique. Cette année, nous allons fêter les 20 ans de notre association AgroBio Périgord. Ces 20 années auront été riches en progrès, les grandes instances commencent à nous écouter et à voir un avenir dans l’agriculture biologique ; mais attention, il nous faut être vigilants car dès qu’on se retourne nous avons notre avenir dans le dos… Notamment avec les articles qu’écrit la Chambre d’Agriculture sur « leurs aventures » vers l’agriculture biologique. Voilà pourquoi nous continuerons à nous battre pour faire valoir nos savoir faire et nos perspectives. Pour cela, nous pouvons faire confiance à l’équipe d’AgroBio Périgord dans laquelle nous rejoint Jennifer Kendall que nous accueillons avec beaucoup d’enthousiasme. Elle va mettre tout son dynamisme à disposition pour pérenniser et développer la bataille sur le maintien de la Biodiversité qui, sans l’agriculture biologique, serait encore plus compromise. Un autre sujet d’actualité : l’installation de jeunes avec le dépôt du dossier BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole), cela nous permettra de suivre les stagiaires tout au long de leur formation. Dans le même objectif : la reconversion d’agriculteurs vers la Bio. Pour cela Séverine Alfieri ira à la rencontre de ces nouveaux paysans pour les amener à

une reconversion durable et qui correspond à notre dynamique. Sans oublier la Fièvre Catarrhale Ovine qui fait rage et qui retarde la prophylaxie. Sachant que les vaccins FCO ne sont pas prêts, les pouvoirs politiques ont bloqué la prophylaxie afin de nous obliger à vacciner. Un fait pour expliquer cela, dans la plupart des élevages la prophylaxie n’est pas encore programmée. Encore une fois il va falloir leur montrer que nous avons la liberté d’agir comme bon nous semble sur nos exploitations et que toute décision n’appartient qu’à nous même. Un sujet qui me touche aussi beaucoup, la restauration collective. La marchandise manque et les collectivités sont demandeuses, mais à l’heure actuelle la production française n’arrive même pas à satisfaire la demande des consommateurs. Que font les pouvoirs politiques ? Peut être que nous devrions être plus présents au sein des jeunes agriculteurs ? Il faut faire sauter les verrous qui bloquent la reconversion, montrer à nos collègues agriculteurs que nous pouvons faire autrement tout en dynamisant nos territoires. La chose qui nous reste à faire, nous agriculteurs militants membres de l’association AgroBio, est simple : toujours autant de dynamisme, de projets, de motivation, de débats constructifs (face aux élus par exemple). Ceci est indispensable pour promouvoir l’agriculture biologique. Dans le contexte actuel, l’optimisme doit être au rendez vous pour cette année 2009. Bonne lecture.

Dans ce numéro

Vie de l’association et du réseau p.2-3

Communication-Promotion p.4-9 4ème foire bio de Bergerac le bilan détaillé Printemps bio 2009 Commandes groupées Périgord à Montmartre 3ème édition

L’Aquitaine cultive la biodiversité p.9-12 Les parcelles in situ de maïs population en 2008 Maison de la semence : bilan et perspectives Tom Wagner en Périgord ? Les variétés de conservation : une toute petite partie de la réponse Kokopelli : biodiversité la fin des illusions

Réglementation p.12-14 Le point sur les changements

Les aides aux agriculteurs Bio pour 2009 p.15 Filières viande p.15-16

Des débouchés qui se mettent en place

Viticulture p.17-22 Retour sur le réseau de piégeage

Actualités p.22-24

Formations p.24-25

Agenda – Annonces p.25-26

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Vie de l’association et du réseau

Du changement dans l’équipe semence

Jennifer KENDALL remplace Maxime LETE depuis le premier janvier. Jennifer a tout d’abord travaillé comme volontaire associatif une année, puis deux mois en CDD jusqu’au 31 décembre 2008. Ses activités étaient centrées sur la Maison de la Semence qui a connue un grand développement et sur l’organisation de la fête de cueilleurs de biodiversité. Durant ces quatorze mois, elle nous a aussi accompagné sur l’entretien, le suivi et les récoltes sur la plate forme, et a participé à la collecte des récoltes chez les agriculteurs l’automne dernier. Ces activités lui ont apporté les connaissances théoriques et pratiques indispensables pour la bonne prise en charge de ce nouveau poste. Maxime LETE qui travaillait sur le programme semences depuis septembre 2005 s’oriente vers de nouveaux horizons. Nous lui souhaitons de réussir dans sa nouvelle voie. Sa fougue et sa passion pour les plantes nous manqueront.

Patrice GAUDIN

Conseil d’Administration Ce fut un Conseil d’Administration de rentrée convivial avec à l’ordre du jour une rencontre entre salariés de l’Association et Administrateurs autour d’un buffet bio. Les échanges furent nombreux et ont porté sur l’ensemble des missions suivies par chacun. L’ordre du jour de ce Conseil d’Administration s’est articulé autour des engagements des administrateurs et adhérents vis à vis de notre association, et de la définition claire des objectifs pour chaque action suivie par les salariés. Les discussions, un ordre du jour a pu être établi pour le prochain CA qui devra travailler entre autre sur la stratégie de communication. Dans les points divers abordés : Que fait-on pour les 20 ans d’AgroBio Périgord ? Comment améliorer la participation des producteurs à la réalisation du bulletin d’information ? Et où et quand se tiendra l’AG d’Agrobio Périgord ? Sous réserve de disponibilités sur la ferme du Lycée Agricole le samedi 21 mars prochain. L’AG sera suivie d’un repas et d’une soirée festive. Enfin Gérard JOULAIN a informé le Conseil d’Administration sur le fait que le projet de Plan Départemental Bio déposé auprès du service Agriculture du Conseil Général en juin dernier fera l’objet de nouvelles rencontres prochainement avec les élus. L’Agriculture Biologique ne semble pas, à contrario de la Région, une des priorités du Département, il faut donc prévoir du temps et de l’énergie pour faire avancer ce dossier !

Plan Climat Le plan Climat de la région Aquitaine a fait l’objet d’une présentation le 29 janvier à l’IUT de PERIGUEUX,

AgroBio Périgord grâce à l’intervention de Gold Périgord, notamment Nadine FABRON, a présenté l’Agriculture Biologique du Département et en quoi les pratiques des agriculteurs sont liées aux chaos climatiques que nous connaissons aujourd’hui et qui se succèdent de façon de plus en plus rapprochés. À l’issue de cette présentation une dégustation de produits Bio du Département a été organisée.

La région Aquitaine semble s’inscrire dans un partenariat durable avec notre réseau L’Aquitaine réaffirme son soutien à la Bio : le Comité Régional Bio se réuni maintenant régulièrement et a mis des moyens humains, en la personne de Camille MASSOL, pour suivre l’ensemble des dossiers Agriculture Biologique au sein de l’institution. Béatrice GENDREAU, Conseillère Régionale et agricultrice, en charge de l’Agriculture au Conseil Régional, s’investit et sollicite des soutiens importants pour accompagner la bio au niveau de la formation dans les lycées agricoles, de la production, et aussi de la transformation, et de la distribution. Les compétences de notre réseau sont reconnues et c’est plutôt sereinement que nous pouvons aborder notre avenir sur le plan régional.

PPP (Plan de Professionnalisation Personnalisé) Les modalités de suivi de l’installation évoluent à grand pas, AgroBio Périgord s’est positionné pour participer au Comité Départemental de l’Installation et souhaite faire évoluer sa convention de partenariat avec la Chambre d’Agriculture sur la reconnaissance d’AgroBio Périgord dans l’accompagnement des projets d’installation bio afin que les candidats à l’installation bénéficient d’informations et de conseils adaptés à leurs projets.

Emmanuel MARSEILLE

FNAB Communiqué de presse

Michel Barnier reçoit la FNAB La Fédération nationale d’agriculture biologique des régions de France a rencontré Michel Barnier mercredi 21 janvier. Prenant tout d’abord acte de l’importance de notre réseau dans le paysage agricole français, le Ministre de l’agriculture a affirmé sa foi en la bio et son intérêt pour les systèmes agricoles alternatifs respectueux de l’environnement. Concernant l’application française du « bilan de santé », il a confirmé le financement de l’aide au maintien pour les producteurs bio, sans pouvoir dire aujourd’hui si ce serait via le 1er ou le 2eme pilier de la

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PAC. Abordant l’après-2012, il nous a indiqué pencher pour le maintien d’un 1er pilier fondamentalement tourné vers le développement durable. Michel Barnier a enfin répondu positivement à notre invitation, et devrait se rendre avant son départ sur une exploitation bio. Cette audience a été l’occasion, pour la FNAB, de faire un arrêt sur image sur le plan de développement de la bio, lancé par M. Barnier le 12 septembre 2007. Nous nous sommes réjouis, une fois encore, de l’ambition de ce plan, même si beaucoup reste à faire : les conversions notamment, sont loin d’être en nombre suffisant pour atteindre les objectifs de triplement des surfaces en 2013, mais les dernières mesures prise par le Ministre en fin d’année (12 M euros supplémentaires, déplafonnement des aides à la conversion) pourraient changer la donne en 2009. La FNAB, qui est certes de plus en plus reconnue comme un partenaire incontournable dans tous les domaines en rapport avec la bio (recherche, formation, production, structuration des filières, …) a insisté sur son souhait de synergie avec le réseau des chambres d’agriculture, et le Ministre nous assuré qu’il interviendrait dans ce sens. Nous avons également proposé la création, en région, de « pôles info conversion » qui regrouperaient toutes les compétences dans ce domaine. Concernant la réglementation, nous avons à nouveau demandé à être associé le plus en amont possible aux décisions en matière de prophylaxies obligatoires. Le Ministre nous a assuré par ailleurs de la signature imminente des textes concernant la mise en marché et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques peu préoccupants. Nous avons enfin abordé la question des OGM et de la coexistence avec des filières qui souhaitent, comme la bio, rester à zéro OGM : à ce sujet, M. Barnier nous a renvoyé sur le Haut Conseil des biotechnologies. Le 2eme point important abordé était bien sûr l’application française du bilan de santé de la PAC. La FNAB a indiqué sa préférence pour une « rémunération de reconnaissance » (l’aide au maintien) positionnée sur le 1er pilier, afin de préfigurer, dès aujourd’hui, une PAC de l’après 2012 qui rémunérerait les producteurs pour les services rendus à la collectivité en matière d’environnement, d’emploi et de vie des territoires ruraux. Tout en se déclarant parfaitement en accord avec cette approche, le Ministre a indiqué qu’il n’avait pas encore choisi lequel, des deux piliers de la PAC, financerait cette « aide au maintien », mais que son choix se fera en fonction de là où elle sera la moins menacée à terme, dans l’objectif d’orienter résolument la future PAC dans le sens du développement durable. Une visite sur une ferme bio, à l’invitation de la FNAB, pourrait être programmée dès la fin février.

Paris, le 22 janvier 2009

AG de la FNAB, les 24 et 25 mars dans le Parc de la Brenne (Centre). La FNAB tiendra son Assemblée Générale les 24 et 25 mars prochains, sur le site de Bellebouche près de l'étang du même nom, dans le Parc de la Brenne. Nous y serons accueillis par Biocentre et les GAB de l'Indre et du Cher.

Après le traditionnel tour des régions le matin, nous pourrons faire ensemble le bilan de nos actions en 2008 et débattre des orientations pour 2009, avec deux grands sujets pressentis : le développement de la bio dans ses dimensions économiques, avec entre autres la question du revenu des agriculteurs bio, et le projet d'identifiant. Le colloque du 25 mars après-midi devrait s'articuler autour du thème : "le développement de la bio, quels acteurs pour quels projets?". Nous comptons sur la présence de Michel Barnier lors de ce colloque. rens. : [email protected]

Journées d’automne FNAB

Les journées d’automne de la FNAB se sont déroulées les 9 et 10 décembre en Auvergne. Durant ces 2 jours beaucoup de questions ont été posées autour de l’identifiant. En quoi consiste cet identifiant ? Petit rappel : le premier janvier 2009 entrait en vigueur le nouveau cahier de charges Européen concernant l’agriculture biologique. Ce cahier des charges ne convient pas à de nombreux professionnels de la bio, que ce soit en premier lieu, les producteurs, certains transformateurs et distributeurs. En effet, principalement sur l’élevage, de nombreux fondamentaux ont été abandonnés et, au lieu d’être plus cohérent, il devient sur certains points très laxiste et ouvre la porte à certaines dérives (cf. « nouveau règlement page). Partant de ce constat, il a été proposé de remédier à ces travers et d’apporter des garanties supplémentaires pour tirer l’agriculture biologique vers le haut, plutôt que de voir ses principes même abandonnés. Aujourd’hui nous devons développer une agriculture biologique qui répond aux enjeux environnementaux et sociétaux. Néanmoins la tâche n’est pas si simple. Où en est-on aujourd’hui ? Il a donc été décidé de créer une association de préfiguration de la future marque sous le nom « Alternative Bio 2009 ». Cette association aura pour but dans un premier temps d’élaborer le nouveau cahier des charges, de solliciter de nouveaux partenaires, de prendre contact avec les organismes certificateurs afin de connaître les coûts liés aux points de certifications… Ses membres actifs pressentis aujourd’hui sont la Fnab, Biocoop qui souhaite selon les propos de Patrick Collin (responsable au pôle produits) que ce projet aille vite, Biomonde qui souhaite de son côté y voir plus de transformateurs engagés, la représentante Bioconsom’acteur qui quant à elle y voit une demande forte des consommateurs ; les marques régionales, nationales et européennes sont elles aussi intéressées voire impliquées dans ce projet. L’assemblée générale constitutive de cette nouvelle association se déroulera le 25 février. Le même jour, seront mis en place des groupes de travail afin d’être efficace et d’apporter des réponses aux nombreuses questions qui se posent encore. Reste aujourd’hui à fédérer. Si les distributeurs sont impliqués, il nous reste à convaincre les transformateurs du bien fondé de cette démarche. Chacun d’entre nous a, là probablement, un rôle à jouer auprès des intervenants que nous connaissons ou côtoyons.

Gérard JOULAIN

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Communication / Promotion

4ème Foire bio de Bergerac, le bilan détaillé

Cette 4ème foire bio de Bergerac a été, une fois encore, un succès avec presque 2 800 entrées sur le week end, soit 500 de plus par rapport à 2007. Cet événement qui commence à être bien connu du grand public est aujourd’hui, encore plus qu’hier, en phase avec les attentes de la société. La foire 2008 a été dans la continuité de celle de 2007, sans changement fondamental (tels que agrandissement, stands à l’extérieur..) mais marquée tout de même par quelques nouveautés (nocturnes, animation musicale, restaurateurs). Cela s’explique par le passage de relai entre Estelle Borderie et moi, Stéphanie Bomme-Roussarie. Personnellement, participer à l’organisation de la foire bio de Bergerac a été un beau challenge. Toutes les archives laissées par Estelle, ses conseils avisés au fur et à mesure, l’aide de Séverine Alfieri et la présence du comité d’organisation ont permis de mener à bien cette aventure. Je tiens ici à vous en remercier.

Des visiteurs et des exposants une fois encore satisfaits Visiteurs et exposants sont ravis de cette nouvelle édition. Sur les 331 enquêtes complétées par les visiteurs, 77 % se sont dits très satisfaits ou satisfaits de leur visite, 4 % moyennement satisfaits et aucun n’est reparti insatisfait. Bon point pour nous. Voilà en vrac des remarques qui sont revenues plusieurs fois : plus d’ateliers, s’agrandir, plus de stands sur la santé, l’hygiène, la beauté, plus de choses sur le potager, plus de vêtements, notamment enfants. Toutes ces remarques ont été entendues mais toutes ne seront pas prises en compte puisque l’objectif de cette foire est avant tout de développer l’agriculture bio locale. Au niveau des exposants, seule la moitié a rempli l’enquête, ce qui est un peu dommage car les suggestions sont toujours intéressantes. Tous les exposants sont satisfaits de l’organisation et souhaitent revenir. 85 % ont estimé que la fréquentation du samedi était bonne et 87 % le dimanche. 75% ont réalisé un bon chiffre d’affaires. Les points soulignés par les exposants sont la bonne organisation, l’ambiance conviviale et chaleureuse, la belle décoration, la bonne rigueur dans la sélection des dossiers, autant de points sur lesquels le comité a travaillé…et a été récompensé ! Le dimanche soir, nous avons eu l’agréable

surprise d’être remerciés par des applaudissements de la part des exposants, un beau cadeau...

Des bénévoles, encore et toujours essentiels Nous ne cesserons jamais de le répéter mais, sans les bénévoles, la foire bio ne pourrait pas avoir lieu. Cette année, nous avons retrouvé des piliers, présents depuis la 1ère édition mais nous avons aussi accueilli de nouveaux volontaires, tous ravis de s’impliquer dans l’organisation. Un grand merci à tous. L’an prochain, pour faciliter leur travail, nous prévoyons une petite réunion sur place, la veille de la foire afin de leur montrer les lieux et de prendre le temps de bien leur expliquer leurs missions. Le dimanche 1er février, un goûter de remerciement a été organisé afin de se retrouver et de se remémorer les bons moments de cette 4ème édition de la foire bio de Bergerac.

Les parents à la conférence et les enfants au « pôle créatif » Les conférences ont, une fois de plus, fait salle comble. Celle du samedi portait sur le jardinage bio et les jardins d’ornement et celle du dimanche sur la construction passive. Une autre façon pour en apprendre un peu plus sur les 2 thèmes majeurs de la foire, que sont l’agriculture biologique et l’éco-habitat. Pendant ce temps-là, sur le côté de la scène, les enfants jouaient les artistes en peignant de magnifiques toiles, aidés par notre équipe de bénévoles. Un souvenir qu’ils ont évidemment ramené à la maison…La foire bio de Bergerac est donc bien intergénérationnelle…

Ateliers créatifs

Les conférences ont intéressées beaucoup de monde

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Des stands diversifiés pour le plaisir de tous Sur les 61 exposants présents, 37 concernaient l’agriculture bio dont 29 l’agriculture bio de Dordogne (soit 48 %). 24 exposants portaient sur l’éco-habitat et autres (librairie, associations…). Lors de la sélection, nous essayons de maintenir une diversité intéressante, tout en maintenant un équilibre entre nouveauté, renouvellement de stands et maintien des habitués et piliers de la foire. De nombreuses demandes nous arrivent de partout mais nous continuons à favoriser le local et rejetons toutes les propositions portant sur les médecines parallèles, bijoux et autres. La sélection stricte est un de nos atouts et nous souhaitons qu’elle le reste.

Une restauration variée, de quoi satisfaire tous les palais Au menu, assiettes préparées par les producteurs, tourin à l’ail d’AgroBio Périgord ou tapas des chefs et restaurateurs. Quel choix ! Cette année, pour la 1ère fois, des grands chefs et restaurateurs se sont joints à nous. Ils ont acceptés de tenter cette aventure : des mini-plats élaborés à partir des produits des agriculteurs présents sur la foire, servis dans de la vaisselle compostable et à des prix raisonnables… rien que ça. Merci au Vieux Logis (Trémolat), au Restaurant Etincelles (Sainte Sabine-Born), à La tour des Vents (Monbazillac), à L’Auberge de l’Eclade (Montpon-Ménestérol) et à l’Epicurius (Bergerac). Leur présence a contribué à faire venir sur la foire une nouvelle clientèle et à promouvoir les produits bio locaux.

Le coin repas

Les chefs avec les producteurs

Une décoration automnale et des tours en calèche Cette année, c’est l’association « Pour les Enfants du Pays de Beleyme », située à Montagnac la Crempse qui s’est chargée de transformer la salle Anatole France, en un lieu très agréable. Ils ont fabriqués, spécialement pour nous, des séparations de stands en branches et des « arbres » pour matérialiser les allées. Ils ont également amené de nombreux modèles de mobilier bois, qui ont permis aux visiteurs fatigués de se reposer quelques instants. L’année

prochaine, nous pensons renouveler ce partenariat très réussi. En plus des arbres dans la salle, nous avons eu cette année les calèches à l’extérieur. Bruno Hoff Blanc, maraicher à Cause de Clérans, s’est proposé pour faire faire des tours en calèches aux visiteurs. Malheureusement, le mauvais temps n’a pas permis à beaucoup de monde d’en profiter.

La nocturne du samedi soir animée par Igor Cette année, nous avions choisi de prolonger la journée du samedi par une nocturne jusqu’à 22h30 et un concert par Igor, un groupe folklorique de St Pierre d’Eyraud. Le bilan de cette initiative fut mitigée : tous les exposants n’ont pas joué le jeu d’être présents jusqu’à la fermeture. Par contre, certains ont été ravis puisque les visiteurs sont arrivés plus tard que les années précédentes (encore de nombreuses entrées vers 19 et 20h). Ces entrées supplémentaires ont été bénéfiques pour les ventes et la fréquentation globale. Quant à la musique, les enquêtes ont indiqué que c’était une bonne idée mais qu’une musique dite d’ambiance aurait été plus appropriée. A réfléchir pour 2009…

Igor

Pas de loto mais deux tombolas Contrairement à l’année dernière, le comité a décidé de ne pas réitérer le loto mais de le remplacer par 2 tombolas, une par jour. En effet, cette solution a demandé moins de travail de préparation et d’animation et ainsi, nous n’avons pas du louer une autre salle et faire déplacer le public. Pour la tombola, ce sont les exposants qui ont accepté de nous fournir des lots et nous les en remercions.

Vente des tickets de tombolas, avec de très beaux lots à gagner !

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La couverture publicitaire et les médias Il s’agit d’un volet essentiel pour la réussite de la foire et qui, par conséquent, engloutit une bonne partie du budget. Nous avons réalisé 100 affiches abribus, 300 affiches 40x60, 1 500 affiches 21x29.7, 5 000 programmes et 7 500 petits tracts ! Ils ont été diffusés par les bénévoles, les partenaires d’AgroBio Périgord mais aussi par les exposants eux-mêmes. Au niveau de la presse, en plus des encarts publicitaires payants dans Réussir le Périgord, le Démocrate et l’Echo, nous avons organisé une conférence de presse la semaine précédent la foire. Cela a permis une bonne couverture de l’événement dans les journaux (Sud Ouest, La DL, Le Démocrate, l’Echo, Réussir le Périgord). Bien en amont, nous avons communiqué sur la foire bio dans le bulletin municipal de la ville de Bergerac et dans les journaux spécialisés (Biocontact…). Tous les canaux de diffusion sont à exploiter. Les radios ont également relayé notre information au travers de publicités (payantes) mais également d’interviews, d’émissions ou de jeux concours (France Bleu Périgord, Radio Vallée Bergerac, Radio 4, Bergerac 95, Radio 103 Périgueux). Cette partie est essentielle et représente une grosse part du travail de préparation. Les avis sont unanimes, l’affiche 2008 était vraiment magnifique, la plus belle de Jef, depuis le début de la foire… Chapeau l’artiste et bon courage pour l’an prochain car la barre est haute. Avant de terminer ce bilan de la 4ème foire bio de Bergerac, un très grand merci aux membres du comité qui ont consacré de nombreuses soirées et beaucoup de temps à la mise en place de cette foire. Merci à Thierry BAUDRY (viticulteur à Pomport), Jean-Marc DUBIAU (agriculteur à St Pierre d’Eyraud), Christian DAVID (agriculteur à Lamonzie-Montastruc), Philippe DUBOT (consom’acteur et secrétaire de l’association Les Paniers Bio des 2 Rives) et Françoise LEON (consom’actrice). Un petit bémol cependant au milieu de tant d’enthousiasme…le comité se dépeuple peu à peu bien que le travail ne manque pas. Il est important que d’autres producteurs se mobilisent afin renforcer le comité et alléger un peu la tâche des membres déjà présents… Avis aux volontaires !

Stéphanie BOMME-ROUSSARIE

Printemps bio 2009, du 1er au 14 juin… « L’occasion de tout savoir sur la bio, partout en France »

Le Printemps bio est un temps fort national d’information et de valorisation des produits issus de l’agriculture bio. A

cette occasion une campagne de pub nationale est réalisée ; elle est déclinée au niveau départemental par Agrobio Périgord qui centralise et promeut les événements organisés sur le territoire de la Dordogne. Tous types de manifestations peuvent être envisagés : journées portes ouvertes, marchés, conférences, visites, repas bio, émissions… AgroBio Périgord peut vous aider à mettre un place un événementiel (appui à l’organisation locale) ou simplement

relayer votre information (tracts, communiqués de presse…). Si vous souhaitez participer au Printemps bio 2009, merci de vous manifester rapidement auprès de Stéphanie Bomme-Roussarie au 05.53.35.88.18

AgroBio Périgord fête ses 20 ans !!! Le Conseil d’Administration de votre association a décidé l’organisation d’un événement autour de cet anniversaire. Ce sera l’occasion de faire parler de l’association dans les médias mais également et surtout de faire connaître notre existence et nos actions aux agriculteurs conventionnels et ainsi encourager de nouvelles conversions. A priori, nous fêterons les 20 ans d’AgroBio Périgord pendant le Printemps Bio, première quinzaine de juin. Au programme : une exposition de portraits et de témoignages d’agriculteurs (avis aux volontaires !) et des animations à définir.

PROPOSITIONS D’ACHATS GROUPES

- Poches papier Comme les années précédentes, nous vous proposons un achat groupé de poches papier personnalisées à des tarifs négociés. Plusieurs modèles sont disponibles : poches type fruits et légumes en 1 kg, 2 kg et 3 kg (dimensions respectives* 14x9x25, 20x9x29 et 20x9x34) et poches à anses en 2.5 kg et 5 kg (dimensions respectives* 22x10x29 et 36x12x41).

L’année dernière la commande avait été faite un peu tardivement du fait du changement d’animatrice entre Estelle Borderie et Stéphanie Bomme-Roussarie. Cette année, l’objectif est de pouvoir mettre à votre disposition les poches pour le mois de mai. Un bon de commande va être envoyé fin février aux producteurs ayant déjà participé à cette commande groupée. Si vous souhaitez en profiter cette année, appelez-nous (avant la fin février) et nous vous ajouterons à notre liste de destinataires du courrier et du bon de commande.

* dimensions en cm : L x soufflet x H

- Tracts et plaquettes publicitaires Avoir un tract publicitaire (digne de ce nom) contribue à vous faire connaître et à bien vendre vos produits. Il est courant de voir des agriculteurs proposer à leurs clients des tracts faits maison, assez basiques et tirés au fur et à mesure à l’imprimante. Cette solution montre qu’un tel document est important mais aussi que vous n’avez pas

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toujours le temps, les compétences ou le budget pour réaliser des tracts efficaces. Il peut s’agir d’un document de base utilisable pendant plusieurs années (présentation de votre ferme et de vos activités/produits, vos coordonnées, vos lieux de vente par exemple) ou d’un tarif qui demandent à être actualisé chaque année. AgroBio Périgord a rencontré l’imprimerie Neury de Bergerac. Cette entreprise, aux normes Imprim’Vert, propose de réaliser des tracts en amalgame (impression de plusieurs modèles de plaquettes différents à la fois), ce qui permet de baisser les coûts d’impression. Descriptif :

- Tracts 10 x 21 cm, en couleurs, recto-verso, papier 130 g, 100 % recyclé.

- Vous fournissez les informations par mail ou courrier (messages, textes, photos, logos…) à AgroBio Périgord ou à l’imprimeur directement ;

- L’imprimeur s’occupe de vous proposer une mise en page personnalisée (pas de charte graphique commune, propositions de tracts qui vous ressemblent) que vous validez ou modifiez ;

- Au besoin, l’imprimeur peut se charger de venir prendre des photos chez vous.

Tarifs pour 6 modèles :

- 5 000 exemplaires de chaque modèle : 268 € HT par modèle (contre environ 500 € pour un seul modèle)

- 10 000 exemplaires de chaque modèle : 342 € HT par modèle

- 20 000 exemplaires de chaque modèle : 485 € HT par modèle

Avantages Inconvénient

• prix vraiment avantageux • service tout compris

(mise en page et impression)

• document de qualité et personnalisé

• réalisation facilité (AgroBio Périgord en intermédiaire en cas de besoin)

• 6 participants nécessaires (ou des multiples de 6)

• Même nombre d’exemplaires souhaités par tous

Délai :

- 1 mois pour la composition et la réalisation des maquettes (à partir du moment où vous avez tous fourni les éléments)

- 15 jours pour l’impression Si vous voulez bénéficier de cette opportunité, manifestez-vous avant le 6 mars auprès de Stéphanie Bomme-Roussarie.

Le Périgord à Montmartre 3ème édition

Du 5 au 7 juin 2009, le Conseil Général de la Dordogne organise pour la 3ème fois son opération de promotion des

produits périgourdins à Montmartre. Nous avons de nouveau été sollicités pour organiser un stand collectif de produits bio. Pour la 1ère édition, 21 producteurs avaient

proposé leurs produits mais seule l’association AgroBio avait été identifiée sur la communication. L’année suivante, seuls 7 producteurs (pour 41 références) avaient participé à l’opération. A chaque fois, il s’est avéré que la présence du producteur sur place permettait un bon chiffre d’affaires. C’est pour cela qu’en 2009, nous demandons une présence indispensable des producteurs. Au niveau pratique :

- installation du stand le jeudi 4 juin - participation de 100 € HT par producteur (hors

frais d’hébergement et de repas) - location d’un à 2 camions pour le transport

collectif des produits - vente collective (1 seul stand avec caisse

commune AgroBio Périgord) - présence obligatoire (au moins 1 jour) - au total une trentaine de produits référencés pour

environ 8 producteurs - l’hébergement est à la charge de chaque

producteur mais nous pouvons le réserver pour vous (Etap Hotel, Porte de la Chapelle, environ 55 € nuit + petit déjeuner, à 5 minutes en voiture ou 5 stations de métro de Montmartre)

Si vous souhaitez participer à cette opération, merci de remplir le coupon-réponse qui ce trouve à la fin de ce bulletin et de nous le retourner avant le 3 mars 2009. Une sélection sera effectuée parmi les réponses selon les critères suivants :

- 8 producteurs nécessaires - en Bio ou en conversion (au minimum licence) - priorité à ceux n’ayant pas encore participé les 2

années précédentes - gamme diversifiée (pas de concurrence sur le

stand) Parallèlement au stand collectif de vente, nous allons mettre en place une vitrine d’exposition des produits bio périgourdins. Si vous souhaitez uniquement exposer votre échantillon et vos dépliants, nous vous demanderons une participation de 10 €.

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

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Emission Madame est Servie spécial bio

Jean Yves Pin interviewé par David Dérhille

Le 30 janvier, la famille Pin nous a accueillis dans sa ferme auberge à St Romain et St Clément pour l’enregistrement d’une émission « Madame est servie » spéciale bio. Au menu : velouté de potimarron et mousse de tomme de chèvre, pintade farcie et ses petits légumes, le tout provenant de la ferme. Nous avons également évoqué les AMAP et associations producteurs/consommateurs, les prix des produits bio et plus généralement l’agriculture bio. Cette émission sera diffusée le samedi 14 mars à 11h sur les ondes de France Bleu Périgord. Bonne écoute…

Documentaire France 5 Juliette LEROUX chargée de mission Réglementation à la FNAB a communiqué il y a quelques jours nos coordonnées à une journaliste de France 5 Elsa MARGOUT pour la réalisation d’un documentaire sur les méthodes d’accompagnement en Agriculture Biologique du réseau FNAB. Ce documentaire, d'une durée d'une heure, sera diffusé le 15 mars à 15h30 dans la case "Les Documents du Dimanche" de France 5. L'objectif est de montrer de manière pédagogique comment est organisée la filière de l'agriculture biologique: comment produit-on "bio" ? Quels sont les modes de contrôles ? Les innovations techniques ? Les circuits de commercialisation ? Que signifient les différents labels ? Quels changements vont apporter la nouvelle règlementation européenne ?.... Pour parler de toutes ces questions, L’équipe de tournage souhaite s’appuyer sur les témoignages et les pratiques des hommes qui font aujourd'hui de ce mode d'agriculture bien plus qu'une simple filière de production, mais aussi une philosophie fondée sur le respect de la terre et de notre environnement. Fortement intéressée par nos actions et la façon dont nous les menions, ce documentaire de 60 minutes sera en grande partie tourné en Dordogne. Le tournage des différentes séquences est prévu mi-février. Une visite d’une classe de BTSA 2ème année dans le cadre des fermes de démonstration chez Dominique LECONTE est planifiée, ainsi que les interviews de Jean François BOUCHY (selon ses disponibilités) Bertrand LASSAIGNE sur l’Agriculture Vivrière et la Biodiversité domestique et de Gérard JOULAIN sur le partenariat entre opérateurs et la réglementation. Notre accompagnement de la viticulture sera illustré par le

tournage d’une visite d’Eric MAILLE dans les vignes chez Bruno BILANCINI en projet de conversion pour 2009. Alors une fois n’est pas coutume, à vos télés !

En Bref…… Article Réussir le Périgord Notre public c’est bel et bien les Agriculteurs. Le manque criant de produits pour approvisionner les circuits courts et longs de notre filière nous amène à communiquer sur le potentiel formidable, les soutiens possibles et l’accompagnement que propose notre filière. AgroBio Périgord a planifié la parution d’une double page dans l’hebdomadaire Réussir le Périgord du 6 février dernier. A l’heure où la bio se structure, ce sont des paysans dont nous avons besoin ! Le monde conventionnel est en crise, crise économique, crise de confiance : la bio est une alternative qui ne doit plus passer inaperçue. Mais attention si le rythme de conversions s’accélère n’oublions pas qu’il est nécessaire d’accompagner les agriculteurs et l’approche transversale ou systémique qui caractérise notre réseau FNAB ne doit pas être mise de côté. Alors ensemble développons la bio !

Nos enfants nous accuseront Le 20 Janvier dernier la projection du Film « Nos enfants nous accuseront* » a rassemblé plus de 300 personnes au CAP Cinéma à Périgueux. Co organisée avec Alain DANEAUD (FN CIVAM) et l’Association Ciné Cinéma, cette soirée s’est poursuivie par un débat sur les possibilités de transposer l’expérience décrite dans ce film documentaire au département de la Dordogne. Ce débat était animé par Alain DANEAUD, la Présidente de l’AMAP de BOULAZAC, Priska DUCOEURJOLY (journaliste indépendante), Marc VERRIER (Gérant du Grain d’Or), Gérard JOULAIN, et Emmanuel MARSEILLE. Pour clôturer cet événement, des produits bio du département ont été servis aux spectateurs. Plusieurs salles sur le département ont programmé ce film et organisé des débats à l’issue des projections et, comme à PERIGUEUX, les spectateurs se sont retrouvés en nombre à BERGERAC, SARLAT et SAINTE FOY LA GRANDE. (*) Nos Enfants Nous Accuseront » est un film documentaire qui retrace l’histoire récente de la conversion de tout un village Cévenol à l’Agriculture Biologique. De la Mairie, à la cuisine centrale, en passant par le Boulanger, les agriculteurs, et enfin les parents d’élèves y compris les plus réticents, tous vivent à l’heure de la bio, « c’est une histoire de conscience… »

AgroBio Périgord veut vous donner la parole Philippe BERTRAND journaliste à France Inter et animateur de l’émission « Carnet de Campagne » a joint Bertrand LASSAIGNE car il souhaitait avoir des contacts en Dordogne susceptibles de pouvoir intervenir sur le développement durable. Nous avons proposé nos services

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pour le mettre en relations avec vous, afin que vous puissiez témoigner sur vos choix, vos pratiques, votre conscience et votre fierté à produire des produits de qualité et sains, pour un environnement préservé, une société plus juste, et un partage de la valeur ajoutée…. La diffusion des émissions est prévue à partir de mi février, nous attendons les retours de la rédaction pour d’éventuels contacts pour les prochains jours.

Guide du développement durable Notre partenariat avec Gold Périgord se poursuit : le nouveau Guide du Développement Durable a été édité et est disponible dés à présent. AgroBio Périgord y présente l’Agriculture Biologique à tous les échelons ainsi que ses missions. Gold Périgord est en contact quasi permanent avec AgroBio Périgord et soutien les démarches de réseau que nous avons avec vous, en nous mettant régulièrement au devant de la scène auprès de ses autres partenaires.

L’Aquitaine cultive la Biodiversite

IMPORTANT Pour la clôture des budgets, merci de renvoyer de toute

URGENCE vos conventions 2008 signées et accompagnées du règlement et des notations

techniques

Les parcelles in situ de

maïs population en 2008

Une année bien difficile pour le maïs. Qu’il soit de population ou issu d’une autre origine, 2008 n’a pas été son année. Un faible ensoleillement sur l’ensemble du cycle végétatif, des températures plus basses que la « normale », de nombreux semis tardifs, voire plus que tardifs (beaucoup d’agriculteurs ont semé fin juin, voir pour les plus téméraires en juillet) ne pouvaient donner de chances favorables. Ajoutons à cela un régime pluviométrique saccadé (sans pour autant être excessivement fort heureusement), un cumul des températures très inférieur aux besoins de l’espèce et des gelées ravageuses nous ont donné les éléments nécessaires à l’obtention de bien piètres résultats. Les récoltes souvent tardives, en raison des données citées plus haut ont donné lieu à de nombreux problèmes de conservation. De nombreux lots ont moisi, voire totalement pourri. Les résultats sont parfois mitigés, mais on peut dire que globalement, les rendements et la qualité des

récoltes n’ont pas été au rendez vous cette année. Petit bilan de campagne. Lors de nos visites de terrain, des améliorations possibles sur les travaux de sélection et d’expérimentation se sont faites jour :

La préparation du semoir : de trop nombreux cas de semoirs mal nettoyés ont été la cause de pollinisation de parcelles par les hybrides restés dans les appareils. Relevons toutefois que ces cas sont en nette diminution par rapport à 2007. La protection des parcelles : souvent petites et éloignées celles qui n’étaient pas protégées ont été tout au long de la campagne la cible privilégiée des ravageurs. A commencer par la levée souvent difficile qui a « donné » aux oiseaux et aux limaces le temps de se repaître largement, puis, ce sont les gros prédateurs comme les sangliers, les chevreuils, les blaireaux qui ont achevé le « travail » commencé par les plus petits. L’enherbement : dépassé par le temps, de nombreux agriculteurs n’ont pas réussi à maintenir leurs parcelles en bon état de propreté, c’est pourtant un facteur décisif de réussite. Il est vrai que toute proportion gardée, les petites parcelles sont grandes consommatrices en temps de travail. La conservation : Malgré, la mise en sacs filet, de gros soucis de conservation liés à l’humidité et la non maturité se sont fait jour. La surveillance doit être rigoureuse. Les lieux de stockage doivent être

aérés, les sacs ne doivent pas contenir plus de trente épis, les cribs à maïs doivent être d’une largeur inferieure à 80 cm là où le grillage est gonflé. Et le brassage des sacs doit être réalisé une fois par semaine. Cette surveillance doit être régulière jusqu’au début février. De trop nombreux lots ont été la proie de la moisissure. Le suivi notations : les retours sont de plus en plus conséquents, et fiables. Cependant, certains progrès sont attendus pour 2009, car si l’ensemble est correct, les dates de floraison par exemple manquent encore de précisions. Les rencontres de producteurs : Un nombre en augmentation par rapport aux autres années. Ces rencontres sont enrichissantes en expériences pour chaque participant, elles sont aussi très motivantes. En effet, elles donnent à chacun la possibilité de comparer son travail avec celui de ses collègues, engagés sur les mêmes recherches et de partager ses compétences et questionnements. En 2009, elles devraient être encore plus nombreuses, de même pour les visites personnalisées.

Rencontre de producteurs sur une

parcelle de maïs population dans l’Indre, Septembre 2008

Pour conclure succinctement, même après deux années

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successives difficiles. Les intérêts de cultiver les populations restent convaincants en termes d’autonomie, de qualités nutritives et organoleptiques. En ce qui concerne la sélection, l’adaptation et la maitrise de production de semences à la ferme, il reste un certain chemin à parcourir. On peut retenir avec certitude que la culture de maïs non hybride convient bien aux schémas d’autoconsommation et de vente directe où ses qualités sont bien valorisées.

Maison de la Semence : Bilan et perspectives

En 2008, 43 adhérents d’AgroBio Périgord (agriculteurs et jardiniers amateurs) ont participé à la Maison de la Semence en accueillant et cultivant plus de 95 variétés de tomates, aubergines, piments,… Aujourd’hui les retours de graines continuent d’arriver bien que

plusieurs personnes n’aient pu restituer des graines pour cause de mauvaise germination, fontes de semis ou maladies en cours de culture. Globalement les participants à la Maison de la Semence en 2008 ont exprimé :

- des difficultés liées au climat (notamment mildiou sur tomates),

- des problèmes de pureté variétale sur les semences mises à disposition,

- des problèmes de germination dus à l’âge de certaines graines,

- la nécessité de disposer de plus de données techniques sur les variétés accueillies,

- le manque de temps disponible pour les maraîchers pour réaliser l’ensemble des notations demandées.

En ce début d’année 2009, l’équipe biodiversité d’AgroBio Périgord compte un poste en moins par rapport à 2009. Et faute de financements, beaucoup moins de temps d’animation pourra être accordé à la Maison de la Semence. Cependant, si les demandes de financement en cours sont validées, il pourrait être envisagé d’accueillir un nouveau volontaire associatif sur ce projet. Pour 2009, des activités ont été définis comme prioritaires par les personnes présentent à la réunion bilan du 2 décembre 2008 : - Caractériser (précocité,

rendement, sensibilités,…) les variétés présentent à la Maison de la Semence

Trop peu de temps d’animateur disponible à l’heure actuelle sur les activités de notations/caractérisation de ces variétés. Proposition : Réalisation de notations simplifiées sur une variété par participant : Note de vigueur

générale, Date 1er et dernier fruit, Poids moyen d’1 tomate * nombre de fruits sur 1 pied témoin. + Photos.

- Maintenir la distribution de

plants à repiquer : Réalisation des plants par Francis Rouleau et Isabelle Coté. Date : Samedi 18 avril 2009, 14h – 17h, à la Maison de la Semence, lieu-dit « Beaumont », Le Change (24640).

- Organiser une nouvelle

formation « Produire ses semences potagères en AB » :

Après le succès de l’édition 2008, réalisation d’une nouvelle formation avec François Delmond de Germinance, début juillet 2009. Date et lieu à préciser. L’année 2009 s’annonce donc encore riche et pleine d’évolutions pour la Maison de la Semence d’AgroBio Périgord.

Tom Wagner en Périgord ?

« L'Association Kokopelli a le grand plaisir d'introduire, pour la première fois en France, le célèbre obtenteur de tomates US, Tom Wagner, le créateur génial de la Green Zebra, de la Banane jaune, du Raisin vert, de Vintage Vine, de Green Sausage, de Green Bell Pepper, de Lime Green, de Schimmeig Creg, etc. Tom Wagner est âgé aujourd'hui de 63 ans et il a commencé à créer ses

Formation « Produire ses semences en AB »

Pour les agriculteurs périgourdins, lot et

garonnais et girondins souhaitant mettre en place

une parcelle d’expérimentation de maïs

ou tournesol de population en 2009, la participation à cette

formation est indispensable.

Les lots de semences seront remis lors de la 1ère journée de formation, le jeudi 19 mars au Change

(24640). Voir plaquette de la formation

ci-joint.

MAISON DE LA SEMENCE :

Si vous souhaitez participer à la Maison

de la Semence et recevoir des semences

potagères pour vos semis 2009, merci de

contacter Jennifer Kendall, AgroBio

Périgord

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propres variétés de tomates à l'âge de 8 ans. En l'espace de 56 années, il a ainsi créé des centaines de variétés de tomates mais également de pommes de terre: Viva el Sol, Adirondacksen, Azul Larga, Awol Dude, Nordic October, Baby Banana, Skagit Valley Gold, etc. Il travaille actuellement sur une centaine de milliers de lignées de pommes de terre. Tom Wagner est un "free-breeder", ce qui veut dire que toutes ses créations sont dans le domaine public, libres de brevets. (…) Tom Wagner sera en Europe pour au moins trois semaines et nous invitons toutes les associations et réseaux semenciers Français ou Européens à nous contacter pour l'organisation éventuelle d'autres séminaires ou de conférences. »

Source : Kokopelli. Il serait réellement intéressant pour AgroBio Périgord, le programme régional d’expérimentation sur les semences biologiques de population et les agriculteurs de la région de recevoir Tom Wagner lors de sa venue en France. Nous sommes actuellement en contact avec Kokopelli pour organiser sa venue en Périgord. Cependant pour organiser une journée technique nous avons besoin de l’assurance d’un minimum de participants. C’est pourquoi nous vous demandons de nous indiquer le plus rapidement possible si vous seriez intéressés par la programmation d’une journée technique en septembre 2009avec Tom Wagner sélectionneur américain indépendant. Contacts : Patrice Gaudin et Jennifer

Kendall, AgroBio Périgord.

Les variétés de

conservation : une toute petite partie de la

réponse

Le 6 janvier 2009, le Ministère de l’Agriculture a publié par arrêtés les règlements techniques pour l'inscription des variétés de conservation, ainsi que pour la

production et le contrôle de leurs semences. Ces règlements mettent eu œuvre la directive européenne 2008/62/CE parue en juin 2008. Ce nouveau registre s'adresse à des semenciers et concerne une toute petite partie de la biodiversité cultivée aujourd'hui en marge de la légalité. La biodiversité cultivée, les agriculteurs et la sélection participative pour l'agriculture biologique ou paysanne sont les grands oubliés de ce dispositif. INSCRIPTION Le catalogue officiel comprend désormais un registre pour les « variétés de conservation » qui sont ainsi définies : « races primitives et variétés agricoles naturellement adaptées aux conditions locales et régionales et menacées d'érosion génétique ». Le règlement technique ajoute qu'une « race primitive » est communément appelée « variété de pays » et correspond à un ensemble de populations ou de clones d'une espèce végétale naturellement adaptées aux conditions environnementales de leurs régions. L'érosion génétique est définie comme la perte de diversité génétique entre et dans les populations ou variétés. Remarque: Cette définition qui reprend les termes de la directive européenne ne correspond pas à l’intitulé du communiqué du Ministère de l’agriculture qui la réduit aux « variétés anciennes menacées de disparition». Pour l'inscription d'une variété de conservation, aucun test officiel n'est exigé. En contrepartie, le demandeur devra fournir les éléments suivants : – la description de la variété de conservation et sa dénomination, en se basant sur des résultats de tests non officiels ou l'expérience acquise au cours de l'expérience pratique de la culture, reproduction et utilisation – tout élément permettant de vérifier l'intérêt de la commercialisation de cette variété pour la préservation des ressources phytogénétiques et son niveau d'érosion génétique. S'il n'existe pas de description officielle, il faut fournir un descriptif se basant sur les questionnaires techniques existant pour obtenir un certificat d'obtention végétale

(UPOV ou OCVV). La distinction et la stabilité doivent être garanties. Pour l'homogénéité, ce sont les critères du catalogue officiel qui s’appliquent avec une tolérance de 10% de « plantes aberrantes » et une « fluctuation intra-variétale » acceptée en se basant sur « le niveau d'homogénéité qui s'appliquait à l'époque d'utilisation de la dite variété ». L'autorité pourra demander un examen officiel si elle juge les informations insuffisantes concernant l'identité variétale et dans ce cas c'est le demandeur qui devra en assumer le coût. Remarque : La seule référence officielle sur le niveau d’homogénéité est le catalogue commun qui a toujours été incapable, depuis qu’il existe, de prendre en compte l’hétérogénéité et la variabilité d’une population. Une population (ou pire un « ensemble de population » qui d'après la définition de « race d'origine » est concerné par cette directive) ce n'est pas 90% d'individus tous identiques +10% d'individus différents (voir définition)! Les sections du CTPS qui devront juger de la recevabilité des demandes d’inscription risquent d’avoir du mal à se conformer, avec de tels critères, à l’objectif d’inscription de variétés populations. Les variétés candidates ne doivent pas être protégées par un Certificat d’Obtention Végétal, ni être inscrites au catalogue officiel et, si elles y ont été inscrites, en avoir été radiées depuis au moins deux ans. Enfin, une « zone d'origine » doit être définie pour chaque variété de conservation. Il s'agit de la « région dans laquelle la variété est cultivée traditionnellement et à laquelle elle est naturellement adaptée ». Le montant des droits d’inscription est celui indiqué dans les barèmes du CTPS. Le Ministère de l’Agriculture s’est cependant engagé, de manière très floue, dans un communiqué à prendre en charge les frais liés à l’inscription des premières variétés.

PRODUCTION ET COMMERCIALISATION -Tout producteur de semences ou plants de variétés de conservation

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doit demander à être enregistré auprès du SOC (Système officiel de Contrôle et Certification, dont la mission est confiée par délégation de l'Etat au GNIS). Cet enregistrement est conditionné par un audit évaluant les compétences et les conditions de production, d'équipement et de gestion du postulant. -Chaque année le producteur doit déclarer au SOC les superficies qu'il prévoit de produire pour chaque variété -les semences sont maintenues, produites et commercialisées dans la zone d'origine, sauf dérogations spéciales pour la production de semences si elle ne peut pas se faire dans la région d'origine. -Des dérogations pour la commercialisation hors zone d'origine peuvent aussi être accordées dans le cas de zone présentant les mêmes conditions naturelles -les semences devront remplir les exigences minimales de certification des semences (= taux de germination, pureté spécifique, présence d'organismes nuisibles). -les semences de pommes de terre et de betteraves doivent être indemnes de certaines maladies. Des restrictions quantitatives sont mentionnées dans le règlement technique mais non clairement définies. Si on se réfère à la directive européenne, il existe 2 types de restriction: - au niveau de la variété : quantité nécessaire pour ensemencer 100 ha max par variété ou 0,5% de la quantité totale de semences vendues pour l'espèce concernée, la quantité retenue est la plus grande des deux. - au niveau de l'espèce : la quantité totale de semences de conservation commercialisée pour une espèce ne doit pas être supérieure à 10% de la quantité totale de semences de la

même espèce sauf pour les espèces à très faible volume où c'est plafonné à 100 ha.

Source : Réseau semences paysannes

Nouveau : A acheter ou à consulter à

AgroBio Périgord :

« VOYAGES AUTOUR DES BLES PAYSANS »

Témoignages et expériences d’agriculteurs, de meuniers, et même de chercheurs ayant délibérément pris le parti de cultiver ou de travailler les blés paysans. Un véritable plaidoyer en faveur de la biodiversité cultivée.

Edition : Réseau semences paysannes, 2008.

Prix : 16€

Kokopelli : biodiversité, la fin des illusions. L'Association Kokopelli a vu sa condamnation confirmée en appel mardi 20 janvier par la Cour de Cassation et devra verser 23.000 euros au total aux différentes parties civiles, dont l'Etat, la Fédération nationale des professionnels des semences potagères et florales (FNPSP) et le grainetier Baumaux. L'association, dont le nom est tiré d'une légende amérindienne (le chant du maïs), était poursuivie pour

"mise sur le marché de variétés non inscrites dans le catalogue officiel des espèces et des variétés", géré par le Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS). Inscrire au catalogue les quelques 2.500 variétés potagères et florales répertoriées par Kokopelli "coûterait plusieurs millions d'euros", fait valoir l'association : « les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont pas à chercher dans la nature des semences que protège l'association, mais dans ses actions. L'association propose aux jardiniers, aux paysans, d'être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchand, c'est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d'être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l'agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l'heure où l'on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d'assurer notre alimentation, propager l'autonomie semencière par l'exemple est devenu répréhensible ». Selon les minutes des débats rapportés au Journal Officiel, Mme Kosciusko-Morizet a estimé mardi soir devant le Sénat que l'association, en préservant des variétés anciennes, "remplit une mission de service public et que sa condamnation pose problème. Nous travaillons à une éventuelle évolution législative pour sortir de cette situation absurde". A son tour, M. Borloo a reconnu qu'il y avait "indiscutablement un problème à traiter en liaison avec le ministre de l'Agriculture".

Réglementation LA NOUVELLE REGLEMENTATION BIO

L’agriculteur biologique est actuellement un secteur en plein essor mais aussi en plein changement avec l’évolution récente de la réglementation. Jusqu’à l’année dernière, il existait deux niveaux de réglementation : celui européen avec le Reg CE n°2092/91 pour les végétaux et le REPAB (Reg CE n°1804/1999) pour les animaux et le niveau français. L’Etat français appliquait bien le

règlement européen 2092/91 pour les productions végétales mais avait instauré, pour les productions animales, un cahier des charges complémentaire au REPAB, plus strict et plus précis, le CC REPAB F. Depuis le 1er janvier 2009, c’est le nouveau dispositif réglementaire bio européen qui s’applique mais malheureusement il ne répond pas à toutes les attentes. En effet, il est difficile de

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trouver des accords unanimes avec 27 pays et selon les intérêts de chacun.

Pourquoi une nouvelle réglementation ? Cette révision s’inscrit dans le cadre global du programme de simplification réglementaire relatif à l’agriculture et aux industries agroalimentaires dont l’objectif est de disposer d’une réglementation européenne bio plus simple, plus claire, plus transparente et harmonisée. En réalité, ce n’est pas trop le cas car deux règlements sont à consulter et à recroiser : le règlement cadre 834/2007 qui établit les principes de base et le règlement d’application 889/2008 qui liste les détails. En plus, d’autres règlements d’application concernant des nouveaux secteurs (vinification, aquaculture, importation) sont encore en cours de définition. Désormais, les Etas membres ne pourront définir des règles nationales que pour certaines productions non couvertes par le nouveau règlement européen telles que les lapins, les cervidés, les escargots... Le règlement d’application n’est pas encore définitif puisque des ajouts vont être faits jusqu’en 2011, c’est la « shopping list ». Il est important de bien comprendre que dans tous les domaines couverts par la réglementation européenne, les cahiers des charges nationaux prévoyant des mesures plus contraignantes que celles du l’UE sont abrogés. Voilà pourquoi le nouveau règlement pose problème à de nombreux agriculteurs bio français.

OGM et BIO C’est sans aucun doute le point de la nouvelle réglementation qui a fait le plus de « bruit » et qui a souvent été mal interprété. Le règlement confirme à nouveau le principe d’interdiction des OGM et de ses dérivés en bio. Le seuil de 0,9 % de présence fortuite d’OGM n’est pas une tolérance. Il s’agit d’une obligation d’étiquetage OGM au-delà de ce seuil. Toute référence à l’agriculture biologique sur l’étiquetage des produits contenant des OGM est rendue explicitement interdite par la nouvelle réglementation. La question des OGM ne peut se poser qu’en cas de présence fortuite, donc non intentionnelle, en dessous du seuil de 0,9 %. Dans ce cas, l’agriculteur concerné doit apporter la preuve qu’il a bien pris toutes les précautions possibles pour éviter la présence de traces d’OGM (obligation de moyens). Dans le cas contraire, le lot pourra être déclassé en « non bio ». Pour l’avenir, des solutions sont à trouver pour maîtriser les risques tout en évitant que les opérateurs bio et donc les consommateurs ne supportent les surcoûts générés par la multiplication des contrôles et des analyses.

Etiquetage Les logos AB et communautaire permettent toujours aux consommateurs d’identifier, avec certitude, des produits contenant au moins 95 % d’ingrédients bio, la part restante n’étant pas disponible en bio et expressément autorisée. Le logo UE deviendra obligatoire le 1er juillet 2010 a priori, lorsqu’il aura été redéfini. A chaque fois qu’il sera utilisé, le logo communautaire sera accompagné de précisions sur l’origine géographique des ingrédients (UE et/ou non UE et possibilité de mentionner le pays d’origine si plus de 98 % des ingrédients en proviennent). Le logo bio communautaire signifie donc que le produit bio répond

aux normes européennes bio et non pas qu’il s’agit d’un produit bio venant d’Europe. Les logos nationaux, dont notre logo AB, seront toujours autorisés mais il ne sera plus possible de les lier à un cahier des charges national. A partir du 1er juillet 2010, notre logo AB changera de sens et deviendra équivalent au logo communautaire et garantira uniquement le respect du cahier des charges européen.

Contrôles et certification Pour pouvoir bénéficier de l’appellation Agriculture Biologique, tout agriculteur doit faire appel à un Organisme Certificateur privé et indépendant qui atteste du respect du règlement bio. Le système de contrôles et de certification des produits biologiques précédemment en vigueur est maintenu : il fait appel à des autorités de contrôle ou à des organismes certificateurs privés. Ces organismes doivent être accrédités selon la norme EN 45011 et agréés par le Ministère de l’Agriculture. Chaque agriculteur fait l’objet d’un contrôle spécifique au moins une fois par an qui s’ajoutant aux contrôles officiels de portée générale. L’harmonisation du fonctionnement des organismes certificateurs amorcée dans le nouveau dispositif (documents justificatifs communs…) se poursuivra avec l’élaboration de lignes directrices pour les contrôles.

Conversion vers l’agriculture biologique Les règles de conversion restent inchangées par rapport à l’ancien règlement. Petit rappel : La période de conversion (transition entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique) débute lorsque l’agriculteur a adhéré à un organisme certificateur. Pendant cette période, toutes les règles de la bio doivent être appliquées. Pour qu’une culture soit « bio » et puisse porter l’appellation AB, la conversion doit avoir duré :

• 2 ans avant l’ensemencement pour les cultures annuelles,

• 2 ans avant l’utilisation en alimentation animales pour l’herbe,

• 3 ans avant la récolte pour les cultures pérennes. Pour les animaux, la durée de conversion est variable selon les espèces. Dans le cas d’une conversion simultanée (animaux + terres), la durée est de 2 ans. Le nouveau règlement conserve les grandes lignes techniques de l’ancien règlement européen. Il donne déjà lieu à des interprétations plus ou moins justes. On lit par exemple qu’il autorise l’usage de pesticides chimiques en bio, ce qui est faux. Les principaux changements concernent les règles d’élevages et sont dus à la disparition « forcée » du CC REPAB F, puisque le nouveau texte interdit d’avoir des règles nationales plus strictes.

PRINCIPAUX CHANGEMENTS EN ELEVAGE BIO Alimentation animale

- L’alimentation des animaux doit être bio mais l’introduction dans la ration d’aliments en conventionnel et en conversion est possible pour les monogastriques à hauteur de 10 % jusqu’au 31/12/2009 et de 5 % jusqu’au 31/12/2011. Le pourcentage d’aliments en conversion est

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de 30 % au maximum de 2ème année de conversion dans le cas d’un achat extérieur et 100 % si l’aliment est produit sur la ferme. L’alimentation des herbivores est basée sur le pâturage et l’accès au pré est obligatoire. L’utilisation d’ensilage est assouplie.

- Le lien au sol qui signifie que l’alimentation des animaux doit être produite sur l’exploitation reste à privilégier mais est assoupli. Pour les herbivores, si la surface est insuffisante, il y a obligation de contractualiser dans la

région* jusqu’à 50 % de la ration. Pour les monogastriques, il y a possibilité d’acheter l’aliment dans la région* ou de contractualiser. *région = région administrative + régions « proches »

Gestion de l’élevage

- Origine des animaux : les animaux doivent naître et être élevés en bio. Cependant, il est possible d’acheter, sous certaines conditions, des animaux conventionnels si des animaux bio ne sont pas disponibles (exemple : pour les poussins uniquement s’ils sont âgés de moins de 3 jours ; pour les poulettes, il existe une dérogation qui autorise à les acheter en non bio jusqu’à 12 semaines et qui prend fin le 31/12/2011).

- La mixité bio/non bio est autorisée en élevage uniquement sur des espèces différentes sans limite de temps (exemple : possibilité d’avoir un atelier de poules pondeuses en bio et un atelier de pintades non bio).

- Engraissement : une dérogation permet d’engraisser uniquement les bovins en bâtiment pendant les 3 derniers mois de leur vie. Jusqu’au 31/12/2010, une mesure transitoire l’autorise pour les ovins et porcins.

- L’attache d’un animal est interdite sauf de manière momentanée pour des raisons sanitaires, de sécurité ou de bien être.

- Les mutilations ne doivent pas être effectuées systématiquement sauf castration physique. Celle-ci doit être effectuée à l’âge approprié (7 jours pour les porcs) et par du personnel qualifié, une anesthésie est obligatoire (dérogation pour les porcs jusqu’au 31/12/2011). La pose de lunettes et l’ébecquage des poules, la coupe des queues et des dents pour les porcs sont interdits.

- Age d’abattage : pour les volailles, l’âge minimum sera fixé par chaque Etat par contre, concernant les porcs, il n’y a pas d’âge d’abattage minimum.

Soins aux animaux La priorité reste les traitements préventifs homéopathiques et phytothérapiques. Les traitements allopathiques seront utilisés uniquement en curatif. En cas de maladie, seuls trois traitements allopathiques par an sont autorisés pour les animaux qui vivent plus d’un an et un par an pour les autres. Il n’y a plus de liste de produits interdits. Le délai d’attente est doublé par rapport à la réglementation en vigueur et s’il n’y en a pas, le délai est de 48h minimum. Les antiparasitaires ne sont plus limités.

CHANGEMENTS EN PRODUCTION VEGETALE - Fertilisation : la fertilité des sols est préservée et

augmentée par la rotation pluriannuelle des cultures comprenant les légumineuses et d’autres cultures d’engrais vert et par l’épandage d’effluents d’élevage bio ou de matières organiques de

préférences compostées. Si cela ne suffit pas, des engrais et des effluents non bio peuvent être utilisés à condition qu’ils figurent dans la liste de l’annexe I du règlement d’application. Ils doivent être justifiés auprès de l’organisme certificateur par la tenue obligatoire d’un cahier de culture. La quantité d’azote ne doit pas dépasser 170 kg d’azote par hectare et par an. Seul l’azote d’origine animal est compté dans la limite de 170 kg/ ha.

- Lutte contre les parasites et les maladies : la prévention des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les mauvaises herbes repose principalement sur la protection des prédateurs naturels, le choix des espèces et des variétés, la rotation des cultures, les techniques culturales et les procédés thermiques. En cas de menace avérée, des produits peuvent être utilisés à condition qu’ils figurent dans la liste de l’annexe II du règlement d’application. Ils doivent être justifiés auprès de l’organisme certificateur par la tenue obligatoire d’un cahier de culture.

Un nouvel identifiant en projet Le nouveau règlement européen inscrit donc un socle commun indispensable qui existait déjà avant la réforme. Il réaffirme les grands principes de la bio mais ne met pas en valeur les spécificités des différents Etats membres et comporte des manques : baisse importante des exigences en élevage, tolérance de contamination des OGM qui ne convient ni aux bio, ni aux transformateurs, ni aux consommateurs. Une manière de faire évoluer les choses est de créer une nouvelle identification qui va au-delà pour tous ceux qui désirent se démarquer, qu’ils soient agriculteurs, transformateurs, distributeurs, associations de consommateurs. Cet identifiant, en plus de respecter le nouveau règlement européen, reprendra le respect du CC REPAB F amélioré ainsi qu’une obligation de moyens renforcée par rapport aux OGM (guide détaillé et précis des bonnes pratiques). Il est actuellement à l’étude et devrait voir le jour courant premier semestre 2009. Cet identifiant privé sera régi par une charte et porté par une association. Les producteurs désireux d’apporter un gage de qualité supérieur à leurs clients pourront y adhérer de manière volontaire. Alternative Bio 2009, une association pour préfigurer l'identifiant lancé par les producteurs de la FNAB. Après 2 ans de réflexion, la dynamique de travail sur un nouvel identifiant pour la bio française change de dimension! En effet, les différents partenaires mobilisés par le projet organiseront l'Assemblée Générale constitutive d'Alternative Bio 2009 le 25 février au matin. Cette association de préfiguration a pour but de créer un cadre de travail collectif à la grande diversité d'acteurs intéressés par l'élaboration des futurs cahiers des charges et outils de la marque finale. Une conférence de presse devrait se tenir le lendemain de l'AG constitutive, sur le Salon International de l'Agriculture.

Contact : [email protected]

Page 15: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Les aides aux agriculteurs Bio pour 2009

Voici un petit récapitulatif des aides auxquelles les agriculteurs Bio ou en conversion peuvent prétendre. AIDES A L’INSTALLATION CONSEIL REGIONAL : LA PRIME A L’INSTALLATION Il s'agit d'une aide à l'investissement pour les agriculteurs qui s'installent hors cadre familial. L'aide couvre 40% maximum des dépenses HT éligibles liées aux investissements réalisées, et peut atteindre 7000 à 9000€ en fonction du statut de nouvel installé (dotation JA ou non). AIDES A LA CONVERSION BIO ETAT/EUROPE : MAE CAB (Conversion à l’agriculture bio)

1. Déplafonnement : Le plafond de 7600€/an/exploitation disparaît en 2009, pour les surfaces engagées à compter du 16 mai 2008. Il a été décidé en CRAE1 du 9/12/2008 de ne pas fixer d’autre plafond, pour 2009, et de réajuster la situation si nécessaire en fonction du volume des dossiers de conversion déposés en Mai 2009. La situation sera donc réétudiée pour 2010.

2. Une augmentation des montants unitaires à l’Ha

est en cours de négociation à l’UE, et serait applicable dès le 15 mai 2009. Si cette augmentation est confirmée, l’évolution serait la suivante :

Evolution si confirmée avant 15/05 :

Type de couvert Montant de

l’aide Maraîchage (*), arboriculture

900€/ha

Cultures légumières de plein champ, viticulture, PPAM

350€/ha

Cultures annuelles 200€/ha Prairies et châtaigneraies 100€/ha

(*) Maraîchage sous couvert ou culture extérieure avec 2 cultures successives au moins sur la même année.

3. Le cumul avec le crédit d’impôt est toujours interdit.

AIDES AUX AGRICULTEURS SOUS REGIME DE CERTIFICATION (BIO ou CONVERSION) ETAT : CREDIT D’IMPOT, est poursuivi et sera doublé en 2010, sur la déclaration de revenus 2009. (Formulaires cerfa 12657.01 ou 02). Il passera ainsi de 2000 à 4000€ maximum, répartis de la sorte : 2400€/exploitation/an +majoration de 400€/ha dans la limite de 1600€.

1 CRAE : Commission Régionale Agro Environnementale

CONSEIL REGIONAL : CHEQUE CONSEIL BIO, pour du conseil technique, commercial ou pour la phase de « pré conversion ». L’aide est de 80%, dans la limite de 1500€ HT sur trois ans. Depuis la fin 2008 les cotisants solidaires deviennent éligibles. AIDE A LA TRANSFORMATION A LA FERME en productions végétales, aides à hauteur de 40% maximum des investissements,

• Plafond d’investissement éligible 50000€ • L’aide régionale peut être accordée une fois par

exploitation sur une période de 3 ans. REGION / EUROPE : AIDE A LA CERTIFICATION aide à 100% des coûts de certification, dans la limite de 500€/an pendant une durée de 3 ans. Etat, Région, UE : AIDE AU MATERIEL SPECIFIQUE BIO PREVU DANS LE CADRE DU PVE

• Aide aux investissements matériels bio à hauteur de 30 à 40%

• Plancher d’investissement 2000€ - Plafond 30 000€ à 40 000€, suivant les enjeux concernés.

Ne sont pas éligibles les matériels d’occasion et les matériels en co-propriété (dans ce cas une demande peut être présentée par l’un des co-propriétaires). ETAT/EUROPE : MAE territorialisée BIOCONVE et BIOMAINT Seront accessibles sur les zones prioritaires à enjeu eau et phytosanitaires, définies en CRAE

Les MAE BIOCONVE et BIOMAINT ne sont pas cumulables avec le crédit d’impôt .

Contact Séverine ALFIERI

Page 16: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Filière viande

Des débouchés qui se mettent en place Après les différentes rencontres de fin d’année 2008, avec les acteurs économiques de la filière viande bio du département (SCA Pré Vert et EURL Mazière), Agrobio Périgord a organisé une réunion de travail le 12 janvier dernier afin de pouvoir poursuivre le travail engagé sur la structuration de la filière. L’ensemble des partenaires du projet que sont : Biocoop pour la distribution, SCA Pré Vert pour l’approvisionnement et le suivi qualité des animaux, l’EURL Mazière pour la découpe et la transformation des viandes, ARBIO et Agrobio Périgord pour la coordination du projet. Tous ont validés un schéma de fonctionnement où chacun trouve sa place dans le projet de structuration. Vous pourrez prendre connaissance du contenu de cette journée dans le compte rendu ci-dessous. La prochaine rencontre aura lieu le 02 mars prochain, mais d’ores et déjà les choses vont bon train et chaque acteur se mobilise pour l’aboutissement du projet mi avril 2009

Etaient invités et présents G. JOULAIN Agrobio Périgord E. MARSEILLE Agrobio

Périgord E. JOUSSAIN Agrobio Périgord L. MAZIERE Eurl Mazière B. GRANGER Sca Pré Vert

F. BARDET Biocoop Angers J. CINEL ARBIO G. DUVALEIX Agrobio

Périgord, P. PEYRON Plate forme

Biocoop Port Ste Marie

Après un rappel d’Emmanuel MARSEILLE, sur l’historique du projet de structuration de la filière viande en Aquitaine, précisant notamment la création et la mise en service d’un laboratoire de découpe et de transformation sur la Dordogne ; Jérôme CINEL, réaffirme la volonté de la Région Aquitaine de vouloir structurer l’organisation des différents opérateurs de la filière sur la région Aquitaine. De plus, il précise qu’une interaction reste possible avec la région Midi-Pyrénées, afin que le projet de distribution de viande biologique sur le grand-ouest soit possible compte tenu des besoins potentiels du réseau Biocoop

F.BARDET, précise en effet que la SARL CAPVERLEBIO (ex THIO), est référencée pour un approvisionnement Sud des magasins Biocoop. Le projet devra entre autre tenir compte de la complémentarité des opérateurs Nord-Sud pour l’approvisionnement de l’ensemble des magasins concernés par la distribution de viande biologique. Frank BARDET a rappelé que le réseau Biocoop poursuit sa volonté de structurer de façon régionale sa politique de distribution de produits biologiques. Cependant il existe une exigence préalable essentielle : avoir « un groupe de producteurs » organisé et reconnu. Pour la viande, la reconnaissance passe par l’adhésion aux EBF et à la FNAB. Pour le nord Aquitaine, la SCA PRE VERT est la plus à même de remplir cette fonction. Après une information sur la progression des volumes de viande distribués dans le réseau Biocoop (26%, dont 19% pour la viande bovine), une estimation est faite à minima sur le potentiel de distribution Ouest :

Un demi-veau/semaine, Un gros bovin/semaine, réparti sur environ 150 Kg

de préparation de viande hachée, et 60 Kg de morceaux arrière.

(Le rendement viande d’une carcasse de GB est de l’ordre de 70 %).

Jérôme CINEL, a proposé de se renseigner auprès d’une entreprise basée à Cestas (atelier des viandes), spécialisée dans la découpe et le conditionnement et qui a un projet de production de steaks hachés, afin d’étudier l’éventualité d’une fabrication de steaks hachés surgelés bio. Dans le cadre d’une structuration, « ensemble pour plus de sens », un schéma de fonctionnement est validé collectivement et sera proposé aux différents acteurs (développement, économique dont transformation, distributeur) en deuxième partie de journée.

CHEF DE FILE BIOCOOP

Plate forme SO

TRANSFORMATEURS Transport carcasse, Découpe, Préparations se viandes, Prestations spécifiques extérieurs

STRUCTURATION DE L’OFFRE Planification des animaux Abattage (Ribérac)

PRODUCTEURS Accompagnement conversion (Agrobio

Périgord / CIVAM) Accompagnement Qualité (SCA Pré Vert)

Equilibre Matière Circuits courts RHD

Organismes Développements

Bio Aquitaine

ARBITAGE EBF FNAB ARBIO Bio Aquitaine Agrobio Périgord

Page 17: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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En deuxième partie de journée, Franck BARDET, a proposé à l’ensemble des participants le schéma de fonctionnement pouvant être mis en place. Les opérateurs économiques présents (SCA Pré Vert, et EURL Mazière), le distributeur (Biocoop) et les organismes de développement (Agrobio Périgord, ARBIO) valident ce schéma. Cependant, il est rappelé à chacun des participants les points cruciaux de la structuration d’un tel projet :

Faire un état des lieux de la production (SCA Pré Vert et Agrobio Périgord),

Faire un état des lieux réel du potentiel de distribution (Biocoop),

Planifier (SCA Pré Vert), Prévoir l’ordonnancement des viandes (Biocoop,

EURL Mazière, Agrobio Périgord).

Chaque structure s’étant clairement positionnée sur son rôle :

SCA Pré Vert en approvisionnement carcasses, suivi qualité,

EURL Mazière en découpe, transformation et conditionnement,

Biocoop plate forme SO en distribution, ARBIO et Agrobio Périgord en coordination,

arbitrage, et soutien à la rédaction du projet auprès de la plate forme Sud-ouest pour un dépôt de dossier auprès du Conseil Régional.

ARBIO et Agrobio Périgord travailleront ensemble, aussi, sur la problématique de l’équilibre matières premières notamment dans le cadre de la RHD et de la recherche de débouchés. Il est demandé à chacun, d’une part, de prévoir un nombre de jours à passer pour la bonne réalisation du projet ; et d’autre part de réaliser un certain nombre de tâches afin de préparer ce dossier sur le volet structuration amont/aval

avec comme chef de file la plate forme Biocoop de Port Ste Marie. Ce dossier devra être finalisé pour le 15 Avril 2009 concernant l’appel à projet Amont-Aval régional. Selon la dimension du projet, il pourra également faire l’objet d’un dépôt de dossier pour répondre à l’appel à projet national Avenir Bio. La répartition des tâches est définie comme suit :

Biocoop : Détail du potentiel de vente par magasins (LS, PAD/Service arrière), logistique distribution, rédaction du projet pour le dossier ARBIO,

Agrobio Périgord : Coordination SCA Pré Vert / EURL Mazière et Plate forme Biocoop Port Ste Marie,

SCA Pré Vert : Définition du potentiel quantitatif avec Agrobio Périgord et qualitatif de viande et d’une politique de prix,

EURL Mazière : Définition des coûts de découpe, de transformation et de conditionnement,

ARBIO : coordination avec le groupe Sud et soutien régional.

Il est convenu d’une prochaine rencontre le 02 mars 2009, où seront mis en commun les éléments précités. La journée se conclue par la visite du laboratoire de découpe, de transformation et de conditionnement de viande de l’EURL Mazière. Ce moyen de production est en mesure de répondre au potentiel de distribution des divers circuits de commercialisation de la viande biologique (circuits courts, Biocoop, RHD). D’autre part cet outil permet la mise en œuvre de préparation à base de viandes hachées, permettant la gestion de l’équilibre matière. Compte rendu réalisé par Eric JOUSAIN et Emmanuel MARSEILLE

Viticulture Retour du réseau de piégeage Depuis 2004 les Vignerons Bio de Dordogne (au travers d’AgroBioPérigord) se sont et continuent de s’impliquer dans la surveillance des Insectes dans leurs Vignobles et mettent en place différents outils pour être efficaces et réactifs sur ce sujet. C’est pour cela qu’AgroBio Périgord souhaite remettre en place ce réseau de piégeage sur la Cicadelle, Eudémis et Cochylis. Petit rappel sur les actions mises en place dans ce réseau :

• Des observations de terrain réalisées par un technicien, • Un réseau de piégeage avec les pièges jaunes (Triangulés), • Des bulletins d’informations, • La communication de toutes les données et observations aux différents membres

du réseau d’observation des insectes (INRA, ENITA, SRPV, FREDON,…) bénéficiant ainsi de la réciprocité,

• Participation active à la commission viticole ITAB dans le but de proposer et mettre en place des essais et démonstrations dans la lutte contre les insectes par des méthodes compatibles avec le cahier des charges de l’Agriculture Biologique et la législation Française.

Pour information, l’enquête phytosanitaire mise en place depuis 2004, montre que les vignerons sont préoccupés par les insectes présents dans leurs vignobles, les moyens de lutte existant et à développer, conformes à leur cahier des charges ainsi que par l’approche globale des problématiques (notamment FLD). La Commission Viticole d’AgroBioPérigord a commencé des discussions avec les vignerons de Saussignac pour la mise en place d’un GDON en 2009.

Page 18: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Quelques données issues de l’enquête :

Présence Dominante 2004 2005 2006 2007 2008 Cicadelle Verte 50 % 50 % 53.8 50 % 57.14 % Cicadelle Flavescence Dorée 0 % 0 % 0 0 % 0 % Cicadelle Verte & Flavescence Dorée 0 % 30 % 13.8 % 28.57 % 14.29 % Eudémis 100 % 60 % 46.15 % 28.57 % 50 % Cochylis 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % Eudémis & Cochylis 0 % 0 % 0 % 14.29 % 7.14

La représentativité de l’enquête est en augmentation chaque année (43 à 59 %), on peut donc en déduire que :

• La Cicadelle Verte est un Problème pour environ 50 % des Vignerons Bio de Dordogne, • La Cicadelle de la Flavescence Doré est présente sur 15 à 30 % des Domaines, et environ 70 % des Vignerons déclarent

être (au moins sur une parcelle) en zone de lutte obligatoire, • Eudémis est largement majoritaire, avec apparemment quelques apparitions de Cochylis les années très humides, • Très peu de vignerons réalisent des traitements avec des Bacillus thuriengensis, • Pas d’utilisation de la confusion sexuelle.

Exemples des travaux réalisés dans le cadre du réseau de piégeage : Année 2005 : Récapitulatif des insectes observés sur les parcelles de références (Pécharmant et Saussignac) : 10 ceps observés, 10 feuilles et 10 grappes par cep : 100 feuilles et 100 grappes, Moyennes exprimées en %

Comptages Cicadelles Vertes Cicadelles Flavescence Eudémis Perforation Eudémis GlomérulesIntensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence

11 4.8 6.2 9.67 7.5 0 0 10.5 9.5

En 2005, première année de mise en place du réseau de suivi des vols de tordeuses (Eudémis et Cochylis), il y avait 2 exploitations (parcelle de référence Pomport et parcelle Monbazillac) en Dordogne et 2 pièges par exploitation (1 Eudémis et 1 Cochylis). Ces pièges, fournis par l’ENITA de Bordeaux, permettent également le suivi des adultes de Cicadelles Vertes et de la Flavescence Dorée. Concernant les Tordeuses, seule Eudémis a été capturée, pas de présence de Cochylis.

Capture Eudémis : Somme des Captures / Jour 2 Pièges

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20-avr23-avr

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1-juin4-juin

7-juin10-juin

13-juin16-juin

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25-juin28-juin

1-juil4-juil

7-juil10-juil

13-juil16-juil

19-juil22-juil

25-juil28-juil

31-juil3-août

6-août9-août

12-août

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30-août

2-sept5-sept

Somme des Captures / J Bergeracois Somme des moyennes des captures / J Réseau On Distingue très nettement les 3 vols d’Eudémis, le premier vol a été le plus important et le plus étalé. Le second vol a été très fugace, le troisième vol a pu être important. Ce graphique montre la moyenne/jour de capture d’adultes. Sur le terrain, on peut observer de fortes variations dans un faible rayon géographique, tant sur le niveau de piégeage que sur les débuts et fins de vols. Les indications sur les œufs sont variables, ce sont les premières pontes observées pour chaque vol, cependant avec les délais de passages il peut s’agir de pontes fraîches, éclosent, voire parasitées (les observations complètes sont disponibles dans les bulletins).

1er Vol

2nd Vol

3ème Vol

Apparition Glomérules

Oeufs Oeufs

Oeufs

Page 19: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Si l’on considère que le début du vol a lieu lorsque 5 % du vol est atteint et que la fin de vol commence lorsque 95 % du vol est effectué, on obtient les données suivantes : (calcul à partir de la somme cumulée des captures moyennes journalières ; La durée de vol est calculé par la différence entre les dates de début est fin de vol à 5 & 95 %).

Vol Date Début 5 %

Pic de Vol 50 %

Date Fin 95 %

1er 28/04 15/05 28/05 2nd 22/06 29/06 08/07 3ème 05//08 18/08 23/08 Toujours des Captures Fin Août

Capture Cicadelles Vertes : Somme des Captures / Jour

2 Pièges

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2-mai5-mai

8-mai11-mai

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17-mai

20-mai

23-mai

26-mai

29-mai

1-juin4-juin

7-juin10-juin

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16-juin

19-juin

22-juin

25-juin

28-juin

1-juil4-juil

7-juil10-juil

13-juil

16-juil

19-juil

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25-juil

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3-août

6-août

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12-août

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30-août

2-sept

5-sept

Somme des Captures / J Bergeracois Somme des moyennes des Captures / J Réseau 2006 : Récapitulatif des insectes observés sur les parcelles de références (Pécharmant et Saussignac) : 10 ceps observés, 10 feuilles et 10 grappes par cep : 100 feuilles et 100 grappes, Moyennes exprimées en %

Zones ComptagesIntensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence

Dordogne 11 Cptg * 1 Parcelle 1 1.11 0.5 0.56 1.5 2.67 2.63 3

Cicadelles Vertes Cicadelles Flavescence Eudémis Perforation Eudémis Glomérules

Cette année, pour la seconde année, AgroBio Périgord a mis en place un réseau de suivi des vols de Tordeuses (Eudémis et Cochylis), il y avait 3 exploitations (parcelle de référence Pomport + 1 autre parcelle à Pomport et 1 parcelle à Monbazillac) en Dordogne et 2 pièges par exploitation (1 Eudémis et 1 Cochylis). Ces pièges fournis par l’ENITA de Bordeaux permettent également le suivi des adultes de Cicadelles Vertes et de la Flavescence Dorée. Concernant les Tordeuses, seule Eudémis a été capturée, pas de présence de Cochylis : Après un 1er et un 2nd vol peu intense et très étalé, les troisièmes vols se sont avérés très intenses et étalés dans la plupart des zones (sauf site Pomport 2 mais manque des relevés sur fin de saison). La troisième génération a pu occasionner des dégâts importants (perforations combinées à des conditions météo très favorables au Botrytis). La saison a commencé avec de faibles niveaux de captures qui ont progressé lentement en G2 avant d’exploser en G3 ; l’étalement des vols des premiers et seconds vols ainsi que le risque de G3 importante ont pu être diffusés dans les bulletins de la Zone Bergeracois au cours de la saison. (V° graphique 1 qui montre la moyenne/jour de capture d’adultes). Comme l’an dernier, sur le terrain on peut observer de fortes variations dans un faible rayon géographique, tant sur le niveau de piégeage que sur les débuts et fins de vols.

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Capture Eudémis : Somme des Captures / Jour 2 Pièges

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2-mai5-mai

8-mai11-mai

14-mai

17-mai

20-mai

23-mai

26-mai

29-mai

1-juin4-juin

7-juin10-juin

13-juin16-juin

19-juin22-juin

25-juin28-juin

1-juil4-juil

7-juil10-juil

13-juil16-juil

19-juil22-juil

25-juil28-juil

31-juil3-août

6-août9-août

12-août

15-août

18-août

21-août

24-août

27-août

30-août

2-sept5-sept

Somme des Captures / J Bergeracois Somme des moyennes des captures / J Réseau

On distingue nettement les 3 vols d’Eudémis avec :

• Un premier vol important sûrement précoce, mais les pièges n’ont pu être posés que fin avril, où l’on note des captures plus importantes que la moyenne.

• Le second vol légèrement plus tardif que la moyenne, moins intense mais étalé dans le temps,

• Le troisième et dernier vol faible au début, mais en augmentation fin août, il est dommage que les relevés se soient arrêtés début septembre ce qui est gênant pour bien interpréter ce dernier vol (le vol a dû se poursuivre encore).

Les observations de la zone Bergeracoise correspondent à la moyenne du réseau, les niveaux de capture sont du même niveau que la moyenne du réseau. Sur le troisième vol, contrairement à 2005, toutes les exploitations continuaient à

piéger début septembre. Les pics de vols sont dans la moyenne du réseau. Observation Terrain : (les données en italique sont issues du site de Pomport 2)

• Œufs G1 stade transparent le 02/05 (intensité : 1 % ; fréquence 1 %), un œuf stade tête noire le 15/05,

• Apparition premières glomérules le 01/06 (intensité : 1 % ; fréquence 1 %), la Chambre 24 signale parfois de fortes présences de glomérules, le 09/06 : forte augmentation des glomérules (intensité : 20 % ; fréquence 20 %),

• Disparition des chenilles et glomérules G1 le 16/06 • Premières perforations le 19/07 (intensité : 6 % ;

fréquence 5 %),

Moyenne des Eudémis capturés sur le Site Monbazillac1 Piège

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Monbazillac moyenne / jour

Moyenne des Eudémis capturés sur le Site Pomport 11 Piège

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25-juil

29-juil

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10-août

14-août

18-août

22-août

26-août

30-août

3-sept

7-sept

Pomport moyenne / jour

1er Vol

2nd Vol

3ème Vol

02/05 : Œufs Blanc (Intensité : 1 %, Fréquence 01/06 : Premiers Glomérules:

Intensité 1 % Fréquence : 1 %

16/06 : disparition des glomérules & chenilles 19/07 : Premières Perforations

Intensité 6 % Fréquence : 5 %

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Moyenne des Eudémis capturés sur le Site Pomport 21 Piège

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80

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100

20-avr

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28-avr

2-mai6-mai

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1-juil5-juil

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3-sept

7-sept

Pomport 2 moyenne / jour On constate que les deuxième et troisième vols ont été moins importants sur le site de Pomport que sur celui de Monbazillac, après un second vol en diminution, une augmentation des captures se fait de nouveau fin août. Il aurait été intéressant de continuer les relevés jusqu’au début septembre. Si l’on considère que le début du vol a lieu lorsque 5 % du vol est atteint et que la fin de vol commence lorsque 95 % du vol est effectué, on obtient les données suivantes : (calcul à partir de la somme cumulée des captures moyennes journalières ; la durée de vol est calculé par la différence entre les dates de début est fin de vol à 5 et 95 %).

Début Vol Vol 5%

Fin de Vol Vol 95%

Pic Vol 50 % Durée du Vol en J

1er Vol 22-avr 25-mai 10-mai 34

2nd Vol 04-juin 16-juil 27-juin 43

3éme Vol 04-août 02-sept 22-août 30 Les conditions climatiques de 2006, notamment les pluies d’août et septembre semblent avoir été très favorables au développement des tordeuses mais auraient pu être maîtrisées si le suivi parcellaire était effectué et la protection phytosanitaire était bien conduite. Malheureusement, certains vignerons ont pu enregistrer des dégâts très importants.

Capture Cicadelles Vertes Zone Bergeracois : Somme des Captures / Jour6 Pièges

0

10

20

30

40

50

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6-avr10-avr

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4-mai8-mai

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13-sept

17-sept

21-sept

Somme des Captures / J Bergeracois Somme des moyennes des Captures / J Réseau 2007 et 2008 : Interruption (pour des raisons différentes mais indépendantes de la volonté des vignerons) du réseau de piégeage mais maintien des observations de terrain : 2007 : Récapitulatif des insectes observés sur les parcelles de références (Pécharmant et Saussignac) : 10 ceps observés, 10 feuilles et 10 grappes par cep : 100 feuilles et 100 grappes,

Moyennes exprimées en %

Parcelle de Pécharmant : Merlot

ComptagesIntensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence

7.1 5.2 0 0 0 0 0 011

Cicadelles Vertes Cicadelles Flavescence Eudémis Perforation Eudémis Glomérules

Page 22: AgroBio Périgord Info Janvier Fevrier

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Parcelle de Saussignac : Muscadelle

ComptagesIntensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence Intensité Fréquence

3.38 3 1 1 0 0 0 0

Cicadelles Vertes Cicadelles Flavescence Eudémis Perforation Eudémis Glomérules

11

2008 :

Données en cours de synthèse. Pour 2009, l’objectif du réseau est de 10 vignobles minimum (20 pièges) à 20 vignobles (dans l’idéal). Rappel de l’importance des réseaux d’observations pour les vignerons bio (à partir des résultats d’enquêtes sur les sources d’informations :

Source du Conseil 2004 2005 2006 2007 2008 Internet 0 % 0 % 7.65 % 6.25 % 14.29 % Chambre d’Agriculture 50 % 20 % 0 % 0 % 28.57 % Conseiller Privé 0 % 40 % 30.77 % 28.57 % 50 % Avertissement Syndicat Appellation 50 % 10 % 7.69 % 7.14 % 0 % Conseiller Coopérative / Commercial phyto 0 % 30 % 15.38 % 7.14 % 7.14 % Avertissement SRPV 0 % 60 % 30.77 % 14.29 % 14.29 % Bulletin Info Technique AgroBioPérigord 100 % 60 % 84.62 % 71.43 % 92.86 %

• La première année d’enquête est peu représentative, pour les autres années les taux de retours varient entre 43 et 59 %,

• Le bulletin du SRPV est souvent consulté par les vignerons bio,

• Les bulletins spécifiques bio sont les plus sollicités,

• Suite au partenariat sur la viticulture biologique mis en place en 2008, l’utilisation du réseau chambre est en hausse, pour la première fois, cette année,

• Le maintien de réseaux d’observations différents et s’échangeant leurs informations est indispensable tant pour l’intérêt des vignerons que pour les autres structures de conseil, de plus les données collectées sur nos territoires n’en sont que plus riches.

Contact Eric MAILLE au 06.87.58.48.50 ou Courriel : [email protected]

Actualités

OGM ……

Intervention sur les OGM au lycée de Coulounieix- Chamiers Nous l’avons maintes fois répété, les lycées agricoles ont un rôle très important à jouer dans la perception des jeunes pour apprendre le métier qu’ils pratiqueront demain. Si nous déplorons que l’agriculture biologique ne soit pas une priorité, comment imaginer que demain ces jeunes puissent penser à une installation en bio ou convertir les terres que leurs laisseront leurs parents ? Pourtant si les mentalités évoluent doucement, trop lentement pour certains, force est de constater que certains questionnements voient le jour, que certaines certitudes deviennent de plus en plus fragiles, bref un frémissement d’ouverture devient possible… Pouvions nous imaginer il y a peu encore qu’une élève d’un lycée agricole propose qu’on projette dans son lycée pendant les cours, où les élèves seront invités, un film aussi clair que celui de Marie Monique Robin « L monde selon Monsanto » ? Pouvions-nous imaginer qu’on laisserait carte blanche à une élève pour inviter des intervenants pro et anti OGM de plein champ ? Il y a peu de temps cela semblait difficile…Il y certes beaucoup d’endroits où cela reste encore impossible…

Pourtant c’est arrivé dernièrement au lycée agricole de Coulouniex-Chamiers. Nous étions invités à un débat après la projection de ce film et même si, ceux qui pourtant s’affichent pro OGM ont refusés de participer, nous étions plusieurs intervenants à pouvoir exprimer les risques, les dangers et les enjeux des OGM en plein champ. Les réactions des élèves destinés à pratiquer l’agriculture, restent néanmoins surprenantes. Bon nombre d’entre eux découvraient en 2009, que peut-être fallait-il se poser de questions sur les pratiques de l’agriculture industrielle, que peut-être ne fallait-il pas avoir une confiance absolue dans les discours de Monsanto… Bien sûr il reste encore du chemin à parcourir, mais quand les certitudes commencent à être ébranlées, quand les questionnements arrivent, nous ne pouvons qu’être optimistes pour l’avenir ! Bravo à l’élève qui a organisé cette matinée et bravo à son professeur qui lui a permis d’ouvrir un débat aussi crucial.

Gérard JOULAIN

OGM, enfin le droit de s’y opposer "Nous sommes la première commune à avoir un jugement sur le fond", s'est réjoui le maire du Thor (Vaucluse), qui a obtenu gain de cause en justice face à la préfecture. Une petite commune du Vaucluse, Le Thor, vient de voir consacré par la justice son droit à s'opposer aux OGM. C'est la décision

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rendue par un tribunal administratif de Nîmes et dont l'AFP a obtenu copie lundi 12 janvier. Par une délibération du 20 mai 2008, le conseil municipal du Thor avait déclaré s'opposer à toute culture de plantes génétiquement modifiées sur son territoire. La préfecture du Vaucluse, qui voulait faire annuler cette décision, a ainsi vu sa demande rejetée et a indiqué qu'elle ne comptait pas faire appel. Un "jugement sur le fond » Le jugement qui remonte au 5 décembre, note que le conseil municipal était fondé à agir, car la question des OGM "du fait de son impact éventuel sur la santé publique et l'environnement intéresse la commune du Thor, à vocation essentiellement agricole"."Nous sommes la première commune à avoir un jugement sur le fond", a déclaré à l'AFP Jacques Olivier, maire (Verts) de cette commune de 7.600 habitants qui a eu connaissance du jugement début janvier. "C'est une victoire pour l'ensemble des gens qui se battent pour la vie et la biodiversité, pour une agriculture de qualité et de proximité". (Avec AFP) NOUVELOBS.COM | 12.01.2009 |

Bruxelles veut relancer la culture du MON 810 et autoriser deux nouveaux maïs Après plusieurs mois de tergiversations, la Commission de Bruxelles a décidé, le 21 janvier, de relancer la machine à autoriser la culture de nouveaux OGM et de s’attaquer aux clauses de sauvegarde invoquées par la France, la Hongrie et la Grèce pour interdire l’utilisation du maïs MON 810 sur leur territoire. La présentation d’une proposition de mise en culture, par la Commission, constitue une véritable rupture, la dernière décision de ce type ayant été prise il y a plus de 10 ans. Les OGM concernés sont le maïs Bt 11 de Syngenta et le maïs 1 507 développé par Pioneer. La plupart de ces cinq propositions seront discutées dans les prochains mois, notamment à la mi-février, lors d’une réunion des experts des 27 à Bruxelles et lors du Conseil des ministres de l’environnement de l’UE au mois de mars. Pour contrecarrer le projet visant à lever le moratoire sur le MON 810 mis en place en février 2008, suite au Grenelle de l’environnement, la France devra obtenir le soutien d’une large majorité des États membres de l’UE (au moins 14 pays qui représentent 62 % de la population communautaire). Cette offensive de la Commission contredit l’information que nous donnions dans notre précédente Brève bio. La FNAB, seule ou en partenariat avec d’autres réseaux, devrait rencontrer les membres des cabinets Borloo, Barnier et Fillon pour savoir ce qu’ils comptent faire, et quelle chance a la France de conserver sa clause de sauvegarde.

OGM « clandestins » : BASF, le groupe chimique allemand, a affirmé qu'il a développé une nouvelle génération de plantes génétiquement altérées, en manipulant précisément l'ADN de la plante sans insérer de gènes étrangers. La technologie, connue sous le nom de mutagénèse dirigée, produit de nouveaux traits, tels que la résistance à un herbicide, qui sont très similaires à ceux obtenus avec la

modification génétique conventionnelle des plantes. Mais comme aucun gène n'est ajouté, elle évitera les procédures réglementaires relatives aux OGM ! Une affaire à suivre.

(Source : London Financial Times, 27/01/ 2009)

Nouvelle étude sur les effets du Round Up ® Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Round Up® ont été mis en évidence (1) sur des cellules humaines dans une nouvelle étude de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montre que ces formulations (2) de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu'à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaire en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire. Différents types de cellules humaines ont été étudiés : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants (3) des Round Up® amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente. Le MDRGF salue cette nouvelle étude. L’association demande aux autorités en charge de l’évaluation des pesticides de réévaluer les diverses formulations de Round Up® en prenant en compte ces effets multiplicatifs de la toxicité du glyphosate par ses adjuvants. De plus « le MDRGF s’associe au CRIIGEN (4)pour demander que les analyses de sang détaillées de chaque mammifère ayant reçu de l'herbicide lors des tests réglementaires avant autorisation commerciale soient immédiatement rendues publiques, car elles pourraient masquer des effets indésirables. » déclare François VEILLERETTE, Président du MDRGF qui s’inquiète également de la présence de ces résidus de glyphosate et de ses adjuvants dans les sojas OGM importés en Europe servant à l’alimentation animale. Notes: 1: “Glyphosate Formulations Induce Apoptosis and Necrosis in Human Umbilical, Embryonic, and Placental Cells.” Nora Benachour and Gilles-Eric Seralini . Chem. Res. Toxicol. 2008 En ligne le 23/12/2008 sur : http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/tx800218n 2 : Les formulations de Round Up® sont des herbicides répandus sur la majorité des OGM cultivés qui en contiennent des résidus, comme le soja au Round Up®, le principal OGM importé en Europe. 3 : Un des principaux adjuvants est le polyethoxylated tallowamine ou POEA. Ces adjuvants sont considérés comme inertes. 4 : http://www.criigen.org/

Source brève bio Fnab n° 31

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En bref…

Mobilisation à la Ferme Sainte-Marthe. Environ 150 participants de toute la France sont venus soutenir Philippe Desbrosse, l’organisateur des Journées de Milancey et fondateur de la Ferme de Sainte Marthe, dont le matériel était saisi et vendu. Les agriculteurs du secteur étaient là en nombre mais, sans doute dissuadés par le tract distribué à leur arrivée sur les lieux, les informant que la vente serait filmée par FR3, très peu se sont hasardés à surenchérir ; le matériel a ainsi pu être racheté par les membres du comité de soutien. La réalisatrice Coline Serreau, bloquée par la neige à Austerlitz a transmis un message applaudi par tous. La FNAB était bien évidemment représentée. La saisie fait suite à une action en justice contre la Ferme de Sainte Marthe, à qui le groupe Agralys demande de rembourser des fonds européens (267 000 euros) selon lui indûment perçus, ce que conteste Ph. Desbrosse. Le dossier juridique suit son cours.

Les sénateurs remplacent «biocarburants» par «agrocarburants»

Dans le cadre de l'examen du projet de loi Grenelle 1 de l'environnement, les sénateurs ont adopté un amendement des sénateurs Verts, et remplacé le mot «biocarburants» par celui d'«agrocarburants» dans le texte de loi. « Le terme biocarburant entraîne la confusion car ils n'ont vraiment rien de biologique au sens où les habitants l'entendent, tout le monde a l'impression que c'est quelque chose de sympathique et de biologique » a expliqué Marie-Christine Blandin (Verts). « Cela a le mérite de la clarté » a estimé Charles Pasqua (UMP), qui a voté l'amendement. « Pour l'instant on a un terme unique, et il vaut mieux le garder même si je le trouve effectivement un peu discutable », a répondu le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, en émettant un avis défavorable à cet amendement. La FNAB, qui avait proposé l’amendement dans ce sens, se félicité de ce vote, et appuiera son maintien à l’Assemblée nationale, lors de la seconde lecture du projet de loi.

(AFP - 02/02/09).

Formations

ATTENTION

La formation « CONVERTIR SON VIGNOBLE EN BIO » prévue le 10, 17 et 24 février a été annulée faute de participants. Nous souhaitons attirer votre attention sur le fait que ces formations ont été mises en place suite à des demandes de viticulteurs et producteurs. Il serait très regrettable de devoir annuler les autres formations par manque d’inscrits. Si vous souhaitez participer à l’une de ces formations merci de contacter rapidement Séverine Alfieri au 05.53.35.88.18 Viticulture

Le 17 février 2009 : Optimiser la conduite de son vignoble en agriculture biologique Faire le point sur ses pratiques au regard des méthodes existantes et nouvelles en Agriculture Biologique pour conduire de façon optimale son vignoble. Rappels techniques et réglementaires sur les produits disponibles en Agriculture Biologique. Intervenant : Eric MAILLE

Le 3 mars 2009 : Couverts et engrais verts en viticulture bio

Acquérir les connaissances de bases sur les différentes plantes utilisables comme couverts et engrais verts, leurs principales caractéristiques ainsi que leurs utilisations (seul ou en association) Intervenant: Eric MAILLE

Tous types de cultures

le 24 Février 2009 le CivamBio 47 organise une journée de formation sur le thème de l'éclaircissage sur Pommiers en Arboriculture Biologique. La formation est assurée par Gilles Libourel du GRAB d'Avignon. Pour plus d’informations contacter Benoit Massé CivamBio 47 [email protected] ou 05.53.41.75.03

Le 10 mars 2009 : les cristallisations sensibles Donner aux agriculteurs les bases théoriques et pratiques leur permettant de mettre en œuvre cet outil de diagnostic de la qualité de leurs produits. Cette méthode permet de visualiser la valeur énergétique et la qualité d’un aliment. Intervenant : Christian MARCEL

Les 26 et 27 mars 2009 : diagnostiquer son sol avec les plantes bio indicatrices Donner aux agriculteurs les bases théoriques et pratiques

leur permettant de mettre en œuvre cet outil de diagnostic des sols par les plantes, et ainsi permette de faire le lien entre l’évolution de leurs sols et la présence de certaines plantes.

Intervenant : Gérard DUCERF

19 mars, 9 juillet et 8 octobre 2009 (1 jour et 2 ½ journées) : Produire ses semences en agriculture biologique Donner la capacité aux producteurs de comprendre le cadre général de la production de semences et de leur apporter les capacités techniques pour produire et

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valoriser leurs propres semences en grandes cultures (maïs, soja, tournesol…). Enfin, cette formation permettra aux producteurs de maintenir et créer des variétés de maïs, soja, tournesol non hybrides et adaptées à leur terroir et leurs débouchés (commercialisation ou auto consommation). Intervenant : Patrice GAUDIN

Les 28 et 29 mai 2009 : les bases de la géobiologie (applications aux élevages) Savoir identifier les perturbations naturelles d’un lieu (eau, failles..), réseaux géobiologiques. Savoir prendre en compte ces risques susceptibles de nuire aux conditions de vie de l'élevage et à sa production. Faire connaître aux éleveurs les différents aspects de la pollution électromagnétique (après quelques rappels de notions indispensables d’électricité), savoir appréhender les différentes pollutions électromagnétiques d’une salle de traite. Intervenant : Françoise HEITZ

Vente directe

Si vous le souhaitez, nous pouvons créer ensemble une formation sur la valorisation de vos produits sur vos stands, la présentation adéquate des produits, le bon vocabulaire à employer…

Contact Stéphanie BOMME- ROUSSARIE au 05.53.35.88.18 ou [email protected]

Apiculture Nous souhaiterions proposer aux apiculteurs une

formation concernant les soins à la ruche. L’enjeu de cette formation est de compléter les acquis des éleveurs aux pathologies les plus fréquentes en élevage. Si cette formation est susceptible de vous

intéresser contacter Séverine ALFIERI

Crédit d'impôt pour formation de chef d'entreprise

Qui peut en bénéficier? Toutes les entreprises imposées sur leurs bénéfices réels. (Vous ne pouvez pas en bénéficier si votre activité professionnelle non salariée est imposé sous le régime de la micro-entreprise ou sous un régime d'évaluation forfaitaire.) Les entreprises temporairement exonérées d'impôt sur leurs bénéfices (articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 octies et 44 decies) peuvent en bénéficier si elles relèvent d'un régime réel d'imposition. Lorsque le chef d'entreprise d'une société de personnes qui n'est pas soumise à l'impôt sur les sociétés, a suivi des heures de formation, le crédit d'impôt correspondant peut être utilisé par les associés proportionnellement à leurs droits dans la société, à condition qu'il s'agisse de redevables de l'impôt sur les sociétés ou de personnes physiques participant à l'exploitation.

Quel est le montant du crédit d'impôt? Le crédit d'impôt est un montant égal au produit du nombre d'heures passées par le chef d'entreprise en formation (limitées à 40 au maximum par année civile) par le taux horaire du salaire minimum.

Quand le crédit est-il attribué? Le crédit d'impôt est imputé sur l'impôt sur le revenu dû par le chef d'entreprise au titre de l'année au cours de laquelle les heures de formation ont été suivies. Si le montant du crédit d'impôt excède l'impôt dû au titre de ladite année, l'excédent est restitué.

Déclaration Remplir le formulaire spécial, puis reporter le montant du crédit calculé dans la déclaration 2042C, page 4, cadre 8, case TD. Références Articles 244 quater M et Article 199 ter L du code général des impôts

Agenda

Samedi 21 mars 2009 Assemblée Générale d’AgroBio Périgord, au Domaine des Chaulnes à Grignols suivie d’une soirée conviviale pour fêter les 20 ans d’AgroBio Périgord

Samedi 18 avril distribution de plants à repiquer de potagères dans le cadre de la Maison de la Semence. 14h-17h. Lieu-dit « Beaumont », le Change (24640).

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Annonces

MATERIEL A vendre "machine à récolter les haricots verts" 1 rang, bon état + un trieur rotatif (fin et extra fin)

Contact : Dominique LECONTE AU 06.83.24.41.35 Herse étrille marque Pichon 6 mètres, bon état, prix 2000€

Contact : au 06.20.25.05.30 ou 05.45.78.55.59

ANIMAUX A vendre poules Gasconnes 15€ pièce et un ânon de 7 mois « croix de saint André » 300€

Contact : Jean Luc BOIVERT au 06.77.05.08.67

MARCHES

Recherche Exposants Marché Bio sur Bordeaux Dans le cadre de la semaine du développement durable, l’association des commerçants du quartier Victor Hugo et St James de Bordeaux, organise le samedi 4 et dimanche 5 avril 2009, un marché Nature & Bio en partenariat avec la ville de Bordeaux. Dossier exposant disponible à AgroBio Périgord sur simple demande

Contact : Solène DURR, [email protected] ou 06.22.77.05.87

Conception, mise en page et coordination de ce numéro : Séverine ALFIERI Rédaction : Matthieu NAULIN, Gérard JOULAIN, Jennifer KENDALL, Patrice GAUDIN, Stéphanie BOMME-ROUSSARIE, Eric JOUSSAIN, Eric MAILLE, Emmanuel MARSEILLE, Séverine ALFIERI

Tirage : 250 exemplaires Prochain numéro mi Avril

Pour proposer un article, un thème, annoncer une manifestation (foire ou marché), passer une annonce dans le prochain AgroBio Périgord Info, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone, fax ou e-mail.

Contact : Séverine ALFIERI au 05.53.35.88.18 [email protected]

Les actions d’AgroBio Périgord sont soutenues par :

AgroBio Périgord - 20 rue du Vélodrome - 24000 PERIGUEUX Tél. : 05 53 35 88 18 Fax : 05 53 03 75 68 email : [email protected]

Site : www.agrobioperigord.fr

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FICHE D'INSCRIPTION Opération Montmartre - 5, 6 et 7 juin 2009

A compléter et à retourner à AgroBio Périgord avant le 3 mars 2009

Nom de la société / Domaine / Château : ………………………………………………………….. Nom du gérant : …………………………. Prénom : …………………………………………….. Adresse complète : …………………………………………………………………………………… Tél : …………………………. Portable: …………………………. Fax : …………………………. Email : …………………………………………….. Site Internet : ……………………………………………..

• Je souhaite participer à l'opération Montmartre : Oui Non 2 formules sont proposées : vendre mes produits pendant les 3 jours (attention, présence sur place obligatoire) : participation de 100 € HT exposer un ou plusieurs produits dans une vitrine + dépliants (pas de vente juste de la démonstration) : participation de 10 € HT

• Je serai présent sur place pour assurer la promotion et la vente des produits :

Jeudi 4 juin (installation) Oui Non Vendredi 5 juin Oui Non Samedi 6 juin Oui Non Dimanche 7 juin Oui Non

• Je souhaite qu'AgroBio Périgord s'occupe de me réserver une chambre : Etap hotel, Porte de la Chapelle, environ 55 e la nuit + petit déjeuner (à votre charge) Pour la nuit du 4 au 5 juin Oui Non Pour la nuit du 5 au 6 juin Oui Non Pour la nuit du 6 au 7 juin Oui Non Pour la nuit du 7 au 8 juin Oui Non

AgroBio Périgord – 20 rue du Vélodrome - 24 000 PERIGUEUX Tél : 0553358818 – Fax : 0553037568

[email protected] – www.agrobioperigord.fr

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FICHE D'INSCRIPTION

Opération Montmartre - 5, 6 et 7 juin 2009

• Liste des produits que je souhaite présenter lors de cette opération • Attention une trentaine de références au total pour tous les producteurs

Nom des produits Conditionnement Nombre de produits pour la

vente Prix de vente

Nombre de produits pour la

dégustation

• Avez-vous des fiches qui présentent ces produits ? Oui Non

Si oui, merci de nous les transmettre. Si non, décrivez en quelques lignes (100 mots maximum) ce qui caractérise votre, vos produits (qualité, impact environnemental et social de vos pratiques):

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……………………………………………………………………………………………………………

AgroBio Périgord – 20 rue du Vélodrome - 24 000 PERIGUEUX Tél : 0553358818 – Fax : 0553037568

[email protected] – www.agrobioperigord.fr