Aide Mémoire - Francais BTS DUT Ed1 v1

7/24/2019 Aide Mmoire - Francais BTS DUT Ed1 v1

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FRANAISLa synthse

I. LA NATURE DE LPREUVE

A. BUT DE LPREUVE Lobjectif du franais lpreuve du BTS et du DUT consiste vrifier si les candidats sont aptes

comprendre un ensemble de documents, en saisir les enjeux, et restituer les informations dans un texte

clair, simple et charpent, montrant leur matrise de la langue.

Il sagit galement de mesurer les acquis culturels des tudiants en les faisant travailler sur un thme de

rflexion bien prcis.

Cest pourquoi lpreuve se divise en deux parties distinctes partir de la documentation fournie : la

synthse proprement dite, suivie de la question de rflexion.

B. MTHODOLOGIECes exercices requirent lapprentissage dune mthode spcifique et efficace.

Si lpreuve ne comporte pas de piges, elle rclame lacquisition de comptences techniques qui ne

peuvent se matriser quavec de lentranement.

Les cinq tapes suivantes sont destines aider le candidat dans cet entranement et structurer sa

dmarche dlaboration dune synthse claire et objective, ainsi que dune rflexion personnelle mene avec

rigueur. Elles prsentent une progression dans le traitement de lexercice de la synthse, et sont suivies dun

chapitre consacr la rponse argumente.

SOMMAIRE

I. La nature de l'preuve

II. La dcouverte de la documentation

III. Les diffrents types de documents non textuels

IV. Lanalyse des documents

V. Llaboration du plan

VI. La rdaction de la synthse

VII. La question de rflexion personnelle

BTS/DUT Aide-mmoire


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II. LA DCOUVERTE DE LA DOCUMENTATION

A. COMPOSITION DU DOSSIER Le dossier est compos de trois ou quatre documents quil est prfrable de dcouvrir avec une appro-

che efficace.

Cette tape pralable est importante. Elle consiste cerner le plus rapidement possible lessentiel de la

documentation. Elle permet surtout de guider lanalyse des documents et la recherche des informations

essentielles lors de cette analyse. Elle fait appel des comptences de lecture rapide et dynamique. Lexamen du paratexte, de laspect des textes et la recherche dindices textuels permettent de collecter

un nombre important dinformations.

B. LE PARATEXTE Le paratexte est compos du titre ventuel de la documentation, du titre des textes, des uvres et

supports dont les documents sont issus, du nom des auteurs, des dates de parution et des notes.

On peut y adjoindre lordre de disposition des documents, pouvant tre par exemple progressif ou

chronologique.

Ces diffrents indices sont riches denseignements.

1. Les titres Les titres du dossier et des diffrents documents permettent de cerner le thme dont il est question.

Il existe principalement deux types de titres :

les titres informatifs ;

les titres incitatifs.

Un titre informatif indique immdiatement le contenu du document.Par exemple, le titre de lessaiLEthique

protestante et lesprit du capitalisme de Max Weber renseigne immdiatement sur lobjet de louvrage qui est

de mettre en relation la conception protestante du monde avec lexpansion et la russite du modle capita-liste. On sattend par consquent une tude des liens unissant la religion et lconomie.

A linverse, les titres des ouvrages La Trahison des clercs ou Le Matin des magiciens comportent une dimen-

sion plus nigmatique, voire potique, qui incite la lecture. Un effort dinterprtation est alors ncessaire

pour envisager le sujet des livres en question. On parle alors de titres incitatifs.

De la mme manire, le titre dun texte permet de saisir si le texte vise lobjectivit ou le ton polmique.

Ce genre dopposition est particulirement frquent dans la presse crite. Par exemple leau dboire du

sicle du journal Libration propose un jeu de mot incitatif et porte polmique.A linverse, le titre Irak :

chec dmocrate au Snat amricain extrait du Figaro se prsente comme seulement informatif dun fait

dactualit.

Cette diffrence nest en aucun cas un gage de la valeur de larticle, mais elle renseigne sur lintention affi-

che du journaliste.

Les diffrentes informations donnes par les titres permettent de dterminer lordre danalyse des docu-

ments, lidal tant de dbuter par les textes les plus complets ou les plus objectifs.

2. Les types de textes Le support est tout aussi important. Un essai a pour but de prendre du recul par rapport au problme

pos, tandis quun article de journal aborde plus gnralement le sujet partir de faits.

Mais l encore, des nuances sont noter : un quotidien traite du sujet sur le vif, tandis quun priodique

(mensuel ou bimestriel) propose habituellement une approche plus analytique, avec plus de recul.


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3. Les auteursLe nom des auteurs peut permettre de situer loptique du texte : un homme politique, un mdecin ou un

dignitaire religieux proposent ncessairement une approche diffrente des questions de biothique. Savoir

galement si lintervenant est plutt gauche ou plutt droite aide deviner la tendance du texte

propos.

Pour cela, il est possible de se constituer un petit dossier sur les auteurs les plus frquemment convoqus.

On trouvera la fin de cette partie une liste indicative non exhaustive de ces auteurs.

4. Le contexteLes dates de parution sont galement des sources non ngligeables dinformations : par exemple, un texte

dat davant 1968 traitant des rapports entre lducation et lautorit aura une approche diffrente dun texte

datant daprs la rvolution tudiante.

Les notes, enfin, donnent des prcisions importantes sur le texte et peuvent permettre de prciser

lapproche du texte.

5. Le classement

Lordre de disposition des documents peut galement tre indicatif. Sil sagit dun classement chronologi-que, il convient de ne pas sen tenir cette approche dans lanalyse, car elle manquerait lessentiel de la

confrontation.

Plus rarement, lordre est pertinent et va du texte le plus complet aux documents plus polmiques ou

dveloppant principalement un aspect du problme.

C. LES INDICES TEXTUELSLes textes proposs sont dcoups de manire significative : ils sorganisent autour du dveloppement dun

thme prcis.Voici les lments essentiels qui permettent de comprendre rapidement le sujet et la manire

dont il est trait.

1. La forme du texteElle est riche denseignement : si les paragraphes sont rguliers, ponctus de points et de virgules, avec de

nombreux connecteurs logiques, lapproche voulue par lauteur se veut sans doute objective et lanalyse est

certainement une analyse de fond.A linverse, si les paragraphes sont courts, incisifs, fortement ponctus de

points dexclamation, de suspension ou dinterrogation, le texte adopte gnralement une approche plus

engage, motionnelle, persuasive ou polmique.

Le premier type de texte est donc plus apte rendre compte dune situation avec du recul, le second type

risque dtre plus partiel et plus partial. Il vaut mieux commencer lanalyse par le premier type de texte. Les intertitres, les termes en caractres gras ou en italique donnent en gnral le sujet et les arguments

essentiels proposs par les textes.

Le dbut et la fin du texte renseignent en gnral sur le sujet du texte et la position adopte par lauteur.

Il convient donc de lire immdiatement la premire et la dernire phrase de chacun des textes.

De la mme manire, les paragraphes dveloppent chacun un point prcis de largumentation. La rigueur

de la rdaction impose en gnral que le paragraphe dbute par lide dveloppe et la fin constitue une

conclusion temporaire. Ds lors, une lecture de la premire et de la dernire phrase de chaque paragraphe

en offre en gnral lide. En rapportant ces diffrents paragraphes lensemble du texte, il est possible den

saisir la progression gnrale. Cette approche, qui ne doit pas excder quelques minutes, permet un gain

prcieux de temps.

Certains liens logiques permettent de comprendre limportance dun moment de largumentation : une

question en dbut de paragraphe laisse supposer que la suite y rpond frentes tapes de lanalyse.

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Certaines reprises de mots indiquent limportance des thmes abords : si les termes de morale recou-

vre lanalyse.

Cette premire tape peut paratre fastidieuse. En fait, il sagit dacqurir des mcanismes danalyse qui

permettent une lecture rapide. Le nombre des indices surveiller ne doit pas inquiter, il sagit de compren-

dre la logique des textes et de leur mise en relation.Avec de lentranement, la dcouverte de la documen-

tation nest que laffaire de quelques minutes et permet un gain non ngligeable de temps pour la suite de

lpreuve.

La confrontation frquente avec la presse constitue un exercice fcond et donne des atouts dcisifs pourla russite de lpreuve.

Une fois cette premire approche matrise, la lecture analytique peut commencer, condition de stre

familiaris avec les diffrents types de documents que peut proposer la documentation.

2. Les auteurs que vous risquez de rencontrerExemples dauteurs rcurrents dans les documentations de lpreuve de BTS et de DUT : Alain, Simone de

Beauvoir, Pierre et Elisabeth Badinter, Pierre Bourdieu, Franois de Closets, Umberto Eco, Jacques Faizant,

Alain Finkielkraut, Michel Foucault, Ren Girard,Andr Glucksman,Albert Jacquard, Laurent Joffrin, Jacques

Julliard, Serge July, Jacques Lacarrire, Jean Mattelard, Dominique Monet, Monod, Plantu, Ignacio Ramonet,Lon Swartzenberg, Jacques Testart, Henri Tincq, Michel Tournier, Dominique Wolton

III. LES DIFFRENTS TYPES DE DOCUMENTS NON TEXTUELS

En dehors des textes, diffrents types de documents peuvent tre proposs aux candidats. Il peut sagir de

tableaux de donnes ou de documents iconographiques (sculptures, images de films, photographies de

chorgraphies, etc.), de croquis, de graphiques ou encore de dessins humoristiques comme des caricatures.

Cette liste nest pas exhaustive, et nous nous contenterons de donner quelques exemples de ces diffrentes

possibilits.

A. LES TABLEAUX DE DONNES Ils ne comportent que des indications quantitatives en grand nombre qui ne sont exploitables qu partir

du moment o on les aborde avec une question prcise. Cest pourquoi il est prfrable de dabord reprer

le problme densemble de la documentation afin de questionner le tableau de donnes et den faire ressor-

tir certains traits dominants.

Il est important de ne sattacher quaux phnomnes les plus visibles mis en vidence par les donnes

chiffres : un essor extraordinaire, une chute remarquable, une relation apparente entre deux volutions

Ces phnomnes nont dintrt qu partir du moment o ils entrent en relation avec dautres donnesde la documentation et quils clairent le problme dun jour nouveau.

B. LES GRAPHIQUESComme les tableaux de donnes, ils ne sont pleinement exploitables quavec un problme pos,mme sils

mettent davantage laccent sur une volution nette.

Face un graphique, il faut rechercher les phnomnes mis en corrlation,quil sagisse dune volution en

fonction du temps ou de la progression dun fait lie la progression dun autre, par exemple la hausse de la

consommation de stupfiants en France dans certains milieux correspondant la hausse de lchec scolaire.

Il convient galement de resituer un graphique dans le contexte du problme pos.


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C. LES IMAGES Elles peuvent tre picturales, filmiques, ce peut tre une caricature

Quelle que soit sa nature, limage doit tre analyse suivant certaines dimensions, et toujours en lien avec

le problme soulev par la documentation.

Les trois approches qui doivent tre associes afin dexploiter limage dans sa richesse sont :

lapproche descriptive ;

lapproche technique ;

lapproche symbolique.

1. Lapproche descriptive Elle consiste indiquer la nature de limage ainsi que ce quelle prsente.

Sagit-il dun tableau, dune caricature, dune page de bande dessine -elle ? De quand date-t-elle ? Qui en

est lauteur ?

2. Lapproche technique Elle ne rclame pas de comptences particulires.

Elle demande simplement que soient reprs les lments particularisants de la composition de limage : construction ;

lignes de force ;

contrastes ;

oppositions ;

harmonie ;

tonalit particulire

3. Lapproche symbolique

Elle consiste reprer lensemble des connotations que limage comporte. Il sagit de la resituer dans uncontexte culturel et dans sa finalit propre.

De cette analyse ressort une vritable polysmie qui permet den enrichir la porte. Un tableau livre dau-

tres significations que ce quil reprsente, une affiche publicitaire fait appel un rfrent culturel et affectif

quil sagit de mettre jour.

Cest cette condition que la porte de limage peut tre dgage et exploite dans la synthse.

IV. LANALYSE DES DOCUMENTS

Cette tape consiste retenir les lments les plus importants des documents, en lien avec le problme

pos.

La slection des diffrentes informations doit tre effectue en vue de la recherche des points de confron-

tation.

La mthode habituelle la plus efficace consiste en la composition dun tableau comparatif permettant de

confronter les informations issues des documents de manire trs efficace.

A. FORME DU TABLEAU Il doit y avoir autant de colonnes que de documents avec une colonne supplmentaire visant dtermi-

ner les diffrentes catgories logiques illustres par les textes.On entend par catgories logiques les approches structurelles des raisonnements humains.

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Il peut sagir (liste non exhaustive) :

dun constat ;

dun tat des lieux ;

dobservations ;

de lexamen dune origine ;

des causes lointaines ;

des raisons immdiates ;

des consquences ; des limites ;

des problmes envisags ;

des objectifs souhaitables et/ou souhaits ;

des espoirs permis ;

des orientations souhaites et/ou choisies ;

des voies empruntes ;

des remdes envisags et/ou choisis et expriments

B. COMMENT REMPLIR LES COLONNES ?1. Choix de lordre danalyse Il sagit bien ici de la lecture compare des documents.

La premire colonne remplir est celle du document choisi comme rfrence. Ce choix seffectue par

rapport aux informations recueillies lors de la premire tape. Il va en gnral sagir du texte le plus complet,

celui qui adopte lapproche la plus gnrale et la plus objective. Il peut sagir dun texte de spcialiste par

exemple.Comme les donnes de ce type de documents sont les plus compltes, il sera plus ais dy confron-

ter les informations des autres documents.

Le choix chronologique est en gnral maladroit car il conduit favoriser le choix dune problmatique

chronologique dans la synthse.De la mme manire, commencer par un document iconographique est malais car il est ncessaire de

linterprter, ce qui sera plus simple une fois le problme de la synthse bien mis en vidence. En gnral,

lanalyse du document iconographique se fait en dernier, par comparaison avec les informations dj extrai-

tes des textes.

2. Examen du premier document choisiUn texte construit avec rigueur dveloppe une ide dominante par paragraphe. Or, la synthse exclut les

dtails et les informations subalternes. Par consquent, il est ncessaire de se rduire aux points essentiels

que le texte aborde, et donc de sen tenir rsumer lide centrale de chacun des paragraphes. Llment dechaque paragraphe est alors not dans la colonne du texte dans lordre dapparition.

En face de cette ide,dans la colonne des catgories logiques, il faut alors indiquer ltape logique correspondante.

Par exemple, un texte consacr aux manipulations gntiques envisage les drives possibles dans la slec-

tion de la descendance. Il sagit alors de noter dans la colonne logique quil sagit de consquences ou de

problmes envisageables.

Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3 Catgorie logique

1 : les manipulationsgntiques risquentde conduire les parents slectionner leurdescendance

Consquence ouproblme envisageable


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C. CONFRONTATION AUX AUTRES DOCUMENTS La lecture des documents suivants doit se faire par comparaison avec le premier. Chaque lment de

chaque paragraphe est alors confront aux lments du premier document analys. Si lide du paragraphe

correspond lune des ides recenses, on la note en face, et lon obtient ainsi un point de confrontation.

Si cette ide napparat nulle part, on la note en bas de la colonne, en prcisant la catgorie logique corres-

pondante.

La confrontation des ides ne se fait que rarement par convergence. Il est plus frquent quon observe une

divergence, une nuance ou une complmentarit des ides.Ces points suffiront dterminer avec prcision les points de confrontation en vue de llaboration du plan.

Le tableau achev correspond cet exemple partiel :

On voit bien apparatre ici un point de confrontation au sujet des consquences possibles des manipula-

tions gntiques. Espoir formidable pour le premier texte, ces manipulations reprsentent un danger pour

les deux suivants, danger dordre diffrent. Le document 1 se fonde sur la toute-puissance des parents sur

leur descendance, le document 3 envisage les risques de drive mercantile. Il y a donc la fois divergence

entre le premier document et les deux suivants,convergence, voire complmentarit, entre les textes 1 et 3.

Une partie de la synthse sera donc consacre lexpos de ce point de confrontation.

Le document iconographique ou le tableau de donnes doit tre analys aprs ce travail de confrontation.

Comme ce type de documents fait appel linterprtation, il est prfrable davoir dj une vision densem-

ble des lments essentiels des autres documents pour en tirer des ides exploitables.Attention ! Il ne fauten aucun cas sous-exploiter ce type de documents, car il fait partie intgrante du dossier propos et livre

ce titre des ides essentielles.

Cest seulement aprs cette analyse dtaille et cette extraction des points de confrontation quil est

possible de btir le plan dtaill de la synthse.

V. LLABORATION DU PLAN

La composition du plan seffectue travers les informations extraites dans le tableau danalyse.

Il faut alors slectionner les informations selon leur importance quantitative. Mais si certains points de

confrontation apparaissent de manire vidente, il est parfois ncessaire de regrouper dautres informations

selon leur proximit.

Cest alors que survient la ncessit de classer les informations pour parvenir llaboration du plan le

plus cohrent possible.

A. LES IDES

1. Choix

La slection des informations retranscrire dans la synthse doit se faire de manire objective. Mme siun point semble secondaire au candidat, il doit figurer dans la synthse partir du moment o il est abon-

damment dvelopp dans lensemble du dossier.

Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3 Catgorie logique

1 : les manipulationsgntiques risquentde conduire les parents slectionner leurdescendance

3 : les manipulationsgntiques sont unespoir pour la gurisonde certaines maladies

4 : les manipulationsgntiques pourrontentraner un commercescandaleux : slection decertains critres contrermunration

Consquence ouproblme envisageable


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En premier lieu, on choisira les points abords dans tous les documentsit des documents.

Tout nest pas restituer. Ce serait impossible dans le cadre dun travail se voulant synthtique, et le rsul-

tat savrerait long, laborieux et dsorganis.

Dans tous les cas, il est ncessaire de privilgier un plan clair et progressif permettant un dveloppement

net et simple.

2. Regroupement

Le regroupement de certaines ides peut donc savrer ncessaire. Il sagit dun travail de discernementvisant ne pas trahir les ides recueillies et ne pas en omettre dimportantes.

Par exemple, lorigine dune difficult peut tre confronte une cause immdiate, un constat peut tre

associ des problmes soulevs.

Il sagit de mesurer lintrt des diffrentes ides dans leurs proximits les unes avec les autres.

3. ClassementIl doit rpondre la double approche : le plan doit tre soign dans le choix des grandes parties structurant

le dveloppement ainsi que dans le choix de lordre de rfrence aux diffrents documents lintrieur

mme des parties.

B. LE PLAN Il nexiste pas de plan type en vue de la rdaction de la synthse. Le nombre de parties lui-mme peut tre

variable.

Deux parties comprenant chacune deux sous-parties peuvent par exemple tre efficaces dans certains cas.

Le plan en trois parties est quant lui souvent efficace lorsque les points de confrontation sont bien

choisis. Les trois tapes doivent bien sr proposer une progression dans lexpos du problme que relate la

documentation.

Les structures les plus frquentes sont : le plan thmatique ;

le plan analytique ;

le plan dialectique.

1. Le plan thmatique Ce plan est fond sur une approche par rubriques. Il est adapt lorsque la documentation propose des

arguments relatifs diffrents domaines. Par exemple, le problme peut tre envisag sous langle social, poli-

tique, scientifique, artistique, religieux, moral

La synthse peut rendre compte des confrontations possibles chacun de ces niveaux, mais la difficult dece plan est dviter tout traitement de type , risquant denfermer chaque texte dans le champ quil recou-

vre.

Lapproche par thmes ne peut tre fconde que si lensemble des documents aborde les diffrents domai-

nes que le plan met en vidence.

2. Le plan analytiqueCe plan propose souvent lapproche constat-causes-consquences ou bien lensemble de ses drivs.

Les plans des trois o ( observations-objectifs-orientations ) ou constats-problmes-remdes en

sont des variantes.


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Ce type de structures est classique et peut souvent sadapter. Mais il ne sagit pas dy voir la seule struc-

ture possible et, dans tous les cas, il est ncessaire de ladapter la documentation et de ne pas forcer les

informations recueillies afin quelles rentrent tout prix dans une forme prfabrique.

Encore une fois, cest lexamen de la documentation qui fait ressortir les informations essentielles. Par

consquent, ces informations dirigent seules la structure de la synthse.

3. Le plan dialectique

Il confronte des opinions opposes au sujet du problme soulev.Cela dit, chaque partie doit convoquer lensemble des documents.

Aussi, le plan dialectique confrontant les erse, on risque de ne pas traiter de lensemble des documents

dans chacune des parties.

C. LORDRE DES RFRENCES LINTRIEUR DES PARTIES Chaque partie constitue donc un point de confrontation, cest--dire que lensemble des documents

aborde un mme aspect, soit de faon convergente, soit de faon divergente.

Mme lorsque des arguments convergent, ils prsentent des nuances qui peuvent par exemple tre lies au

domaine de rflexion ou la position de lintervenanttifique pourront avoir une position convergente sur unproblme donn, mais leurs arguments ne seront pas de mme nature et leur ton sera plus ou moins tranch.

Le candidat doit donc viser ordonner les diffrents renvois aux textes de manire progressive, en choi-

sissant par exemple de dbuter par lopinion la plus discrte en allant vers la plus tranche.

Il pourra galement partir de lopinion la plus radicale pour prsenter ensuite les diffrentes nuances. Sil

y a des oppositions nettes, il pourra aussi aller progressivement de la plus tranche son oppos de faon

progressive.

Il faut dans tous les cas avoir toujours prsent lesprit quun classement progressif est beaucoup plus

simple mettre en uvre lors de la rdaction, car le choix des formules introductives sera plus ais dter-

miner. La synthse sera alors beaucoup plus facile suivre et les points de confrontation seront plus lisibles.

Au final, un plan dtaill prend laspect suivant :

Premier point de confrontation (I) :

1er document mentionn : ++ ;

2e document : + ;

3e document : - ;

4e document : ;

Deuxime point de confrontation (II) :

1er document mentionn : +++ ;

2e document : ++ ; 3e document : + ;

4e document : -.

Troisime point de confrontation (III), etc.

Cet exemple vise montrer combien il est important de dterminer avec prcision les points de confron-

tation et de classer les arguments par ordre dintensit et de radicalit.

Cette manire progressive permet de prsenter les nuances avec soin et clart.Ainsi, la synthse pourra

restituer avec finesse la complexit du problme abord, en valuant les multiples difficults quil implique.


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VI. LA RDACTION DE LA SYNTHSE

Un des libells de la synthse que les candidats peuvent rencontrer indique quelle doit tre objective,

concise et ordonne .

Le plan en assure lordre.

La concision et la prcision, prpares par la lecture analytique, sont principalement le fruit dune rdac-

tion soigne. Sil faut restituer aux informations les nuances quelles comportent, cela ne peut se faire que

grce une bonne matrise de la langue et des outils propres la synthse. Cest pourquoi il est essentiel dechoisir les bonnes formules dinsertion, de renvois aux documents et viter certaines tournures maladroites.

A. LINTRODUCTION Lintroduction est compose dune accroche qui situe le problme dans un contexte dfini. Ce problme

doit ensuite tre clairement formul et mis en vidence.

On conseille en gnral de prsenter lensemble des documents. Le candidat peut choisir dannoncer ou

non son plan, lnonc du problme pouvant suffire.

Dans tous les cas, lintroduction doit tre succincte. Il est frquent quune bonne mise en forme du problme

pos comprenne lannonce des parties du dveloppement et vite de ce fait des redites maladroites.Lannonce des documents doit tre pour sa part extrmement prcise et ne pas se perdre dans des dtails

secondaires.

Lordre des informations de lintroduction est assez libreachever par lannonce du plan aprs avoir pos le

problme. On peut galement dbuter par le problme et achever par la prsentation des documents.

En tous les cas, il est proscrit de proposer un rsum de chaque document, car cela reviendrait rallon-

ger inutilement lintroduction et commencer maladroitement le travail danalyse des documents.

B. LE DVELOPPEMENT

Le plan doit tre suivi avec prcision. Pour cela, chaque partie doit tre annonce clairement et les tran-sitions doivent tre soignes.

En tte de partie doit tre indiqu le point prcis qui va tre abord ensuite.

Chaque partie constitue un paragraphe qui aborde progressivement les diffrents documents laide de

liens logiques et de formules dinsertion qui doivent tre prcises et varies.

Toutes les informations doivent tre extraites de la documentation et lintroduction de toute ide person-

nelle est totalement interdite.Afin que lobjectivit du travail soit respecte, aucun jugement personnel ne

doit transparatre dans le dveloppement.


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On a abord comment lordre des rfrences aux documents devait favoriser la progression de la

synthse. La rdaction est donc facilite par ce choix de prsentation. Elle doit restituer la logique progres-

sive en vitant les rptitions.Voici quelques conseils pour construire habilement ses parties.

1. La rfrence aux documentsAfin que chaque document soit introduit, il faut varier les formules. On peut se rfrer lauteur ou la

nature du document.Ainsi, un auteur peut tre dsign par des termes gnraux ou plus prcis relatifs sa

fonction sociale.

En gnral, on peut parler de :

intervenant ;

observateur ;

dbatteur

Suivant leurs fonctions et leurs spcialits, on peut parler de :

crivain ;

journaliste ; spcialiste en tel domaine ;

mdecin ;

homme politique (et non politicien qui comporte une connotation pjorative) ;

scientifique ;

pote ;

dignitaire religieux ;

humoriste ;

conomiste ;

artiste

De la mme faon, les documents peuvent tre dsigns par les termes qui les caractrisent de faon plus

prcise :

texte ;

passage ;

extrait ;

chapitre ;

article ;

colonne de tel journal ;

ditorial ;

tableau ;

sondage ;

dessin ;

pome ;

schma

2. Les ides Les contenus rapports par la synthse doivent tre dsigns par des termes galement varis :

avis ;

opinion ;

point de vue ;

ide ;


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pense ;

vision ;

vue ;

faon de voir ;

rflexions ;

perspective ;

observations ;

thse ; thorie

En fonction de lattitude adopte par lauteur, des verbes introducteurs appropris doivent tre choisis

avec prcision.

Lauteur adopte une nonciation polmique, on crira :

lauteur conteste ;

dplore ;

rejette ;

regrette ; nie ;

stigmatise ;

refuse ;

sinquite ;

sindigne ;

sinsurge

Lauteur adopte une nonciation laudative, on crira :

lauteur se rjouit ;

loue ;

se flicite ;

admire ;

apprcie ;

salue

Lauteur adopte une approche concessive, on crira :

lauteur admet ;

reconnat ;

concde ;

avoue

Lauteur adopte une attitude catgorique, on crira :

lauteur affirme ;

souligne ;

remarque ;

constate ;

revendique ;

rclame

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Lauteur adopte une position nuance, on crira :

lauteur suggre ;

voque ;

met lhypothse ;

sinterroge

Les relations entre les ides doivent enfin tre rapportes de faon varie :

les avis saccordent ; divergent ;

convergent ;

sopposent ;

se compltent ;

se rejoignent ;

on observe un consensus ;

un rapprochement ;

une unit ;

une divergence ;

une nuance ;

une correction

Voici des exemples de formulations possibles :

Au sujet des causes, les auteurs s'accordent en gnral (...), X est le plus radical car sa thorie (...) ;Y le

rejoint tout en nuanant (...) ; Z met certaines rserves bien que sur l'essentiel (...) ;

Si X affirme (...) ;Y met de fortes rserves, car (...) ; Z, plus radical encore, soutient...

3. Quelques tournures lourdes proscrire

Eliminer les tournures ngatives ou passives : par exemple, il faut prfrer X soppose Y X nestpas daccord avec Y ; de mme, il faut prfrer La thse de X rejette lopinion de Y Lopinion de Y

est rejete par la thse de X .

Eliminer les relatives inutiles, les formulations indirectes. On peut souvent remplacer une proposition rela-

tive par un adjectif. Une interrogative indirecte peut galement tre remplace par une interrogative directe.

Enfin, il est impratif de supprimer dfinitivement les prsentatifs inutiles cest ou il y a .

C. LA CONCLUSION Il convient de restituer trs brivement lessentiel du problme.Parfois, lnonc peut demander de formu-

ler un avis personnel. Largumentation sera comparable dans sa forme celle du dveloppement argumenttrait ci-aprs.

Il sagira de respecter scrupuleusement les exigences formules par le libell de lexercice.

Ce travail achev, il est ncessaire de se relire afin de supprimer les fautes de franais, dorthographe,

barbarismes (mots qui nexistent pas en franais),anglicismes, incorrections, imprcisions. Pour cela, les candi-

dats, travers les divers exercices rendus pendant lanne scolaire, doivent faire la liste de leurs erreurs les

plus frquentes et apprendre les liminer progressivement.

La synthse ne doit pas tre trop longue. Elle doit au contraire aller lessentiel en visant lobjectivit tout

le long du dveloppement.


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VII. LA QUESTION DE RFLEXION PERSONNELLE

La rflexion personnelle ne doit pas prendre laspect dune dissertation que le candidat na de toute faon

pas le temps de concevoir dans le temps imparti.

Il sagit dune composition franaise resserre, ce qui implique un dveloppement logique o les ides sen-

chanent de manire aboutir logiquement une conclusion. La composition, rdige dans un franais

correct, clair et prcis, doit liminer tout ce qui est superflu et aller lessentiel.

Une indication de grandeur est en gnral fournie, et le candidat doit veiller la respecter avec le plusgrand scrupule.

Lpreuve est alors plus personnelle sans pour autant tre triviale. Elle fait appel lesprit danalyse pour

percevoir les enjeux du sujet, ainsi qu la culture personnelle du candidat qui doit viter les poncifs et les

ides reues. Nous recommandons de suivre la procdure suivante afin de sentraner matriser cette

preuve assez exigeante.

A. LANALYSE DU SUJETComme pour tous les exercices de rflexion, il est ncessaire de bien saccorder sur le sens de la ques-

tion pose. Une dfinition des concepts cls du sujet est toujours ncessaire.Une attention particulire sera apporte aux verbes falloir , devoir , pouvoir ainsi quaux types

de relation envisags par le sujet entre ses diffrents termes. En effet, cest par cette approche quil est possi-

ble de mesurer le degr de radicalit du sujet propos : sagit-il dune affirmation premptoire, dune thse

polmique ou, au contraire, dune question simple ou dune affirmation commune ? Dans tous les cas, le

candidat ne peut tre pleinement daccord avec une phrase lapidaire, et une question ne peut recevoir quune

seule rponse satisfaisante.

Il revient donc au candidat de rflchir aux tensions de la question, cest--dire denvisager la justification

et les limites du sujet.

B. LA STRUCTURE DU DEVOIRA cause de la limite de temps, il est important daller lessentiel dans ltablissement de la structure du

devoir.

La forme la plus accessible du travail consiste en une valuation des arguments en faveur de la position

que lon souhaite soutenir tout en recherchant les ides quon pourrait y opposer. Par consquent, le travail

de recherche des ides et dlaboration du plan se construit autour dune premire partie concessive et

dune seconde partie affirmative : la premire partie reconnat la thse adverse sa valeur, la seconde partie

affirme la thse du candidat en la justifiant par des arguments forts. Le plus simple est denvisager deux ou

trois arguments par partie.

On retrouve donc naturellement la structure suivante :

I/ Concessions la thse adverse :

A) Argument 1

B) Argument 2

C) Argument 3

II/ Thse du candidat :

A) Argument 1

B) Argument 2

C) Argument 3

Les trois arguments, comme dans tout devoir de rflexion, sont dimportance croissante.


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C. LA RECHERCHE DARGUMENTS

1. Comment trouver des arguments ?Certains arguments viennent immdiatement lesprit du candidat, mais il faut tre alors mfiant. Cest

peut-tre quil sagit darguments trop simples et venus lesprit de la plupart des autres candidats. Or rien

nest pire, en dehors du hors sujet li une mauvaise analyse du sujet, que de sombrer dans la banalit.

Chaque candidat a ncessairement des ides qui lui sont propres et quil lui faudra aller rechercher.

Lexamen de la question selon les diffrents domaines de lactivit humaine peut tre enrichissant : une

affirmation peut tre moralement recommandable mais juridiquement inacceptable.Voici une liste indicative,

non exhaustive, des diffrents domaines qui peuvent tre concerns par le sujet :

morale ;

politique ;

psychologie ;

art ;

religion ;

culture ;

thique ;

sport ; mdecine ;

science ;

histoire ;

sociologie

Une multiplicit dexemples puiss dans ces domaines dont certains parlent plus tel candidat que tel

autre peut tre trouve.

2. Contester une thse

Dun point de vue technique, il est important, pour contester une thse, den valuer le degr de radica-lit.Voici une liste dattitudes qui peuvent permettre denrichir les arguments de contestation.

Une thse est excessive, caricaturale. Il faut en dterminer les aspects les plus extrmes, ne serait-ce que

dans sa formulation. Dans ce cas, lopposition se fera sur les aspects les plus outrs de la thse contester.

Une thse semble dcale par rapport la ralit actuelle. Il faut en mesurer les aspects dsuets, idalis-

tes, voire utopiques. Dans ce cas, lopposition peut tre fonde sur un recentrement du problme sur la

ralit prsente.

Une thse est trop partiale. Il faut en dterminer la dimension subjective, sentimentale et excessive. Dans

ce cas, lopposition se fera sur la logique et le raisonnement oppos la vigueur du sentiment.

Une thse nest quun poncif cul. Il faut en montrer la faiblesse lie labsence de recul. Dans ce cas,

largumentation peut faire appel lexprience et des rfrences concrtes montrant que la thse rejete

souffre dune mauvaise confrontation au rel.

Une thse est partielle. Il faut envisager ses faiblesses. Dans ce cas, largumentation doit viser montrer

les aspects qui ne sont pas pris en compte par la thse, afin den montrer les limites et de complter lexa-

men du problme.

En appuyant ce travail dexemples et de rfrences lis aux diffrents domaines voqus plus haut et en

se rfrant aux pistes de rflexions empruntes durant lanne, la rflexion personnelle prend une relle

dimension personnelle et matrise.


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D. LA RDACTION

1. La structure Le plan gnral de la rflexion suit les tapes habituelles de tout travail de rdaction.Ainsi, lintroduction

amne le sujet en le situant dans un contexte dtermin, elle le pose en citant le sujet et en le problmati-

sant. Elle annonce enfin le plan du dveloppement. Le dveloppement reprend la structure indique aupara-

vant. La conclusion rcapitule lessentiel de largumentation et peut ouvrir une nouvelle piste de rflexion.

Attention ! Mieux vaut bien clore la rflexion plutt que de chercher tout prix une ouverture artificielleet maladroite. Il revient au candidat de dterminer la dmarche dans laquelle il se sentira le plus laise.

2. Le vocabulaireUn vocabulaire adapt est requis pour appuyer lefficacit de la rdaction.

Par exemple, la partie consacre la concession sera appuye par des termes adquats comme les expres-

sions certes , il est vrai , il faut reconnatre , on ne peut nier

A linverse, la partie affirmative doit sappuyer quant elle sur des jugements ngatifs modrs de la thse

adverse ainsi que sur des tournures affirmatives nettes telles que il apparat , on remarque , cela sex-

plique par , tel jugement est douteux/ irrecevable/ inacceptable , tel argument savre limit/ dcevant/partiel

3. Les transitions Les parties doivent tre lies par une transition nette, et les sous-parties ou arguments doivent tre

relies logiquement.

La transition seffectue en deux phrasesvre sur la partie suivante.

Quant aux liens entre les arguments, cest au travers de connecteurs logiques quil faut btir lunit et la

progression du travailson ; il faut ajouter ; de cette tude, il ressort ; plus frappant encore ;

en outre Les liens peuvent permettre de progresser dans largumentation par accentuation aison ; plus frappant

encore

Ils peuvent tablir une progression analytique causes/ consquences : cest pourquoi ; par cons-

quent ; donc ; de cette tude/analyse, il ressort que

Ils peuvent permettre davancer par concession : certes/ mais ; il apparat que/ nanmoins

Ils peuvent enfin axer le travail sur lopposition : mais ; linverse ; loppos

Il est important de ne pas ngliger la construction du travail en chacun de ses points, et une rdaction bien

mene, claire, construite et progressive rvle la matrise de la langue acquise par le candidat et suffit lui

assurer un succs mrit.

Documents

Aide Mémoire - Francais BTS DUT Ed1 v1