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Christa Jäger : « Ma médaille aux CM donne des ailes » ZOOM N˚ 4 | Décembre 2012 Le sauteur à ski Simon Ammann et l’Aide sportive | Un jour de la vie de Tobias Fankhauser, champion de handbike

Aide sportive zoom decembre 2012

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L'organe officiel de la Fondation de l’Aide Sportive Suisse

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Christa Jäger : « Ma médaille aux CM donne des ailes »

ZOOMN˚ 4 | Décembre 2012

Le sauteur à ski Simon Ammann et l’Aide sportive | Un jour de la vie de Tobias Fankhauser, champion de handbike

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« Nos enfants ont besoin de modèles »

Editorial

SommaireUn jour de la vie de …

… Tobias Fankhauser, champion de handbike 3 Les stars de demain

Entretien avec Christa Jäger 4

Hier – Aujourd’hui – Demain

Walter Steiner, Simon Ammann et Kilian Peier 5 La page des membres

Offres exclusives 6

Engagement

Chronique, attestation de don 7

Partenaires

Un grand merci 8

Impressum« zoom » est l’organe officiel de la Fondation de l’Aide SportiveSuisse et est distribué à tous ses membres.6 francs de la cotisation sont affectés aux 4 numéros annuels du« zoom ».

Editeur : Fondation de l’Aide Sportive Suisse, IttigenDirection : Madlaina Schaad, [email protected]édaction : Martina Gasner, Barbara Kohler,

Madlaina SchaadTraductions : Roland RapinLayout et impression : printgraphic AG BernePhotos : Keystone, partenaire officielPhoto couverture : Swiss-SkiPapier : Balance Silk, recyclé FSCSecrétariat membres : 031 359 72 22Tirage : 3’700Parution : Quatre fois par anExpédition : Decembre 2012Prochain numéro : Mars 2013Internet : www.aidesportive.ch

Chère famille de l’Aide sportive,

De nombreux athlètes helvétiques, nos « super-héros », ont fait vibrer les 12 000 spectateurs lors du 34e Super10Kampf. Nicola Spirig et Didier Défago, et bien d’autres encore, se sont mesurés entre eux dans l’arène du Hallenstadion.Tout comme moi, vous avez probablement explosé au ryth-me des tonnerres d’applaudissements et l’émotion vous a envahi en voyant le regard brillant d’enfants récoltant des dédicaces : pour les fans de tout âge, mais surtout pour les plus jeunes, nos athlètes sont des super-héros.Les modèles sont très importants. C’est le cas de nos cham-pions sportifs qui restent proches de la population malgré leurs succès et qui savent garder les pieds sur terre. Ils nous inspirent et aussi nos enfants qui cherchent à les imiter. Grâce à eux, ils découvrent le plaisir que procure le sport, ce qui peut les motiver à enfiler un jour leurs chaussures de sport. Ils apprennent alors que des objectifs, même très élevés, sont réalisables, mais à condition de s’entraîner du-rement. Et ils acquièrent des valeurs telles que le fair-play, la persévérance, l’engagement et le respect.En accompagnant aujourd’hui de jeunes talents vers l’éli-te mondiale, l’Aide sportive soutient nos modèles de de-main. Et vous y contribuez aussi en tant que membre ou donateur de l’Aide sportive ! Pour vous remercier de votre précieux soutien, nous vous offrons la possibilité de com-mander en avant-première des billets à prix réduit pour le super10kampf 2013 (voir page 5).Je vous remercie chaleureusement de votre engagement et j’espère qu’en 2013 le sport vous fera également vivre de beaux moments. En ce qui me concerne, je remettrai la présidence de l’Aide sportive à son actuel vice-président, Max Peter. Mais je resterai très étroitement lié au sport et à l’Aide sportive, et donc aussi à nos super-héros, en tant que président de Swiss Olympic.

Jörg SchildPrésident de l’Aide sportive

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Un jour de la vie de …

« Je nage encore en plein rêve », s’exclame Tobias Fank­hauser. A 23 ans, ce jeune handbikeur créa la surprise cet été en remportant la médaille d’argent aux Jeux Para lympiques de Londres, dans la course sur route. Aujourd’hui de re tour à la vie quotidienne, il tente de concilier études et entraî­nements. Entretien : Madlaina Schaad / Photos : Swiss Paralympic

Je ne suis pas très matinal et c’est toujours une lutte pour sortir du lit.

Après un bon petit-déjeuner, je m’installe dans mon handbike, devant notre maison à Hölstein. Avec tous les aménagements spéciaux, il vaut quel-que 15 000 francs. Il faut savoir qu’un tétraplégique est encore plus limité dans ses mouvements qu’un paraplégi-que. Mes parents doivent donc m’aider à installer mes jambes dans les coques qui fixent les pieds.

C’est parti ! Je fais mon parcours habituel, deux heures pour 35 kilomè-tres. Je n’ai qu’à sortir de la maison pour me retrouver dans la nature, c’est l’idéal. La région est très vallonnée et je suis devenu un vrai spécialiste des courses de montagne.

Les pâtes … mon plat favori ! Je dîne avec mes parents, puis je fais une pe tite

sieste. Je sais, on dirait un vieil lard ; mais après avoir dormi une demi-heure, je suis à nouveau en pleine forme.

Une semaine après mon retour de Londres, j’ai commencé des études en économie d’entreprise, à Brugg. Les mardis et mercredis, j’ai cours de 13 à 21 heures, parfois aussi le samedi. Là, j’ai deux heures de devoirs qui m’atten-dent.

Ma mère m’amène au Centre suisse des paraplégiques à Nottwil, qui est à 45 minutes en voiture. Pendant que je m’entraîne, elle fait ses courses ou boit un café avec d’autres parents. J’aimerais devenir plus autonome et pour cela, je dois apprendre à conduire.

Dans mon groupe d’entraînement, nous sommes une douzaine d’athlètes en handbike et fauteuil rou lant, dont

Marcel Hug, qui détient plusieurs re-cords du monde. L’entraînement sur l’anneau de 400 mètres dure 90 mi-nutes. Une personne du groupe lance une attaque par surprise et les autres doivent la contrer.

Notre groupe mange ensemble à Nottwil. Nous avons tous à peu près le même âge ; le sport n’est pas notre seule passion, nous aimons aussi plai-santer et rire ensemble.

Je discute brièvement avec mon entraîneur du programme de la semai-ne prochaine.

De retour à la maison, je ne dois pas oublier les médicaments que je dois prendre chaque jour. Puis je me douche avant d’aller au lit. Demain à 9 h déjà, ma journée commence par un entraînement de musculation à l’hôpi-tal cantonal de Liestal.

Tobias Fankhauser est en fauteuil roulant suite à un accident de vélo il y a neuf ans. Au lieu de se morfon-dre sur son destin, le jeune Bâlois n’a eu besoin que de huit mois pour s’asseoir dans un handbike. Malgré sa tétraplégie, il peut atteindre des vitesses de 70 km/h. L’Aide sportive soutient Tobias sur son chemin vers l’élite grâce à un parrainage.

… Tobias Fankhauser,   champion de handbike

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Les stars de demain

Christa Jäger : « Ma médaille aux  CM donne des ailes »A 20 ans, Christa Jäger, de Vättis (SG), fait partie des espoirs du ski de fond les plus prometteurs. Athlète de bronze de l’Aide sportive, la jeune sportive s’en traîne jusqu’à cinq heures par jour pour réaliser son rêve : dé­crocher un titre olympique. Et elle ne s’est encore ja­mais ennuyée.

Interview : Barbara Kohler / Photos : Swiss Ski

Quelle a été ta plus belle expérien­ce à ski de fond ?En février, j’ai gagné la médaille de bronze aux championnats du monde juniors, en Turquie. Je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti sur le podium. C’était un moment qui donne des ailes.

En quoi les succès de Dario Cologna ont­ils influencé le ski de fond helvétique ?Dario a beaucoup contribué à la popula-rité de notre sport. Et nous en profitons tous. Par exemple, c’est devenu plus simple de trouver des sponsors. Aupara-vant, les gens demandaient : « C’est quoi le ski de fond ? » alors qu’aujourd’hui pratiquement tout le monde sait de quoi on parle.

Tu n’as donc pas de soucis pour financer ta carrière sportive ?Pour devenir riche, il me faudrait évi-demment accumuler bien des succès

bien plus importants que ceux déjà réalisés. Les nombreux voyages coû-tent cher, sans compter tout le reste. Mais grâce au soutien de la fédération, des sponsors et de l’Aide sportive, j’ar-rive à joindre les deux bouts. J’ai même la chance de profiter d’un double sou-tien de l’Aide sportive : je suis parrainée et j’ai une carte d’athlète bronze. Le parrainage est un projet fantastique, car en plus d’être un soutien financier, c’est aussi une motivation de plus à ob-tenir de meilleurs résultats. Quelqu’un s’intéresse à vous et suit votre chemi-nement sportif, c’est magnifique.

Voilà plus d’une année, tu termi­nais le gymnase sportif. Serais­tu aujourd’hui étudiante si tu n’étais pas devenue sportive profession­nelle ?Si je n’avais pas décidé de tout miser sur le sport de compétition, j’aurais aimé étudier la médecine ou la psy-

chologie. Je m’intéresse beaucoup à la nature humaine, mais j’ai mis mes études entre parenthèses – ce n’est pas possible si je m’entraîne cinq heu-res par jour.

Ne regrettes­tu rien ?J’aimerais bien avoir plus de temps pour sortir avec des amis, mais le ski de fond me procure bien plus de plaisir que tout ce à quoi je dois renoncer. Je pourrais toujours étudier plus tard, ce qui n’est pas le cas du sport. Quoique … j’aimerais aussi avoir des enfants. On verra bien comment je peux m’organiser pour gé-rer tout ça en même temps.

Aimerais­tu devenir une star comme Dario Cologna ?Le succès d’une performance me fait bien plus rêver que la célébrité. Si je décroche un jour une médaille olympi-que, mon plus grand rêve d’enfant se réaliserait !

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5 Questions à Killian Peier (17)9e rang aux Jeux Olympiques de la jeunesse 2012

A quel âge as­tu réalisé ton pre­mier saut ?J’ai commencé par une initiation avec Sylvain Freiholz sur le petit tremplin du Brassus. J’avais 10 ans lors de mon premier saut. J’attendais ce moment depuis que j’avais vu Simon Ammann gagner ses deux titres olympiques en 2002.

Que ressens­tu pendant le vol ? Quand je sens que mon saut est une « bombe », je prends de la hauteur et veux aller le plus loin possible pour at-teindre un nouveau record personnel ou décrocher une victoire. Lors d’un tel saut, je sens l’adrénaline qui me pousse à voler le plus loin possible. Il y a aussi ce sentiment de légèreté qu’on ne res-sent qu’en faisant ce sport.

Qu’est­ce qui te fascine dans les sauteurs à ski des années 70­80 ? Malgré la technique et le matériel d’alors, ils parvenaient à voler et à se poser comme des fleurs.

Que changerais­tu si tu étais le roi du saut à ski ?Je distribuerais une partie de ma riches-se pour reconstruire tous les tremplins en Suisse. Je construirais des écoles sport-études pour les sauteurs à ski. Le saut à ski deviendrait ainsi le sport n°1.

Quel est ton lien avec l’Aide spor­tive ?C’est mon parrain, Jean-Laurent Bour-quin, qui me soutient depuis deux ans.

5 Questions àSimon Ammann (31 ans)quadruple cham­pion olympique

A quel âge as­tu réalisé ton premier saut ?Autant que je m’en souvienne, déjà ga-min, à ski je sautais sur des bosses et des petits tremplins. J’ai dévalé mon premier vrai tremplin relativement tard, c’est-à-dire vers dix ans.

Que ressens­tu pendant le vol ?Tout simplement de la joie !

Qu’est­ce qui te fascine dans le saut à ski des années 70­80 ?Le matériel ! Je suis impressionné que les skieurs aient osé sauter à une vi-tesse égale, voire même plus élevée qu’aujourd’hui. Et puis, les tremplins étaient beaucoup moins bien préparés et les chutes bien plus nombreuses.

Que changerais­tu si tu étais le roi du saut à ski ?Je ne me pose pas cette question et n’ai pas de souhait. En tant que sportif en activité, je dois m’aligner aux condi-tions et aux règles.

Quel est ton lien avec l’Aide spor­tive ?L’Aide sportive m’a soutenu dès mes débuts. Maintenant, j’essaie de rendre la monnaie de la pièce en m’engageant pour les jeunes talents. J’ai participé trois fois déjà au Super10Kampf. En 2010, je faisais même partie de l’équipe qui a gagné !

5 Questions à Walter Steiner (61 ans)champion du monde de saut à ski et médaillé d’argent aux JO

A quel âge as­tu réalisé ton premier saut ?A trois ans, j’étais déjà sur les skis. Je ne recevais pas d’abonnement de ski alors je construisais de petits tremplins. Ce n’était pas vraiment un défi pour un garçon sauvage comme moi.

Que ressentais­tu pendant le vol ?Quand le saut était réussi, je me sentais comme en apesanteur. Malheureuse-ment, bien souvent je sautais trop loin et je chutais. Quand ça se passait bien, j’étais heureux !

Qu’est­ce qui te fascine dans le saut à ski d’aujourd’hui ?Les skieurs sont super-entraînés et ca-pables de réaliser des sauts fantasti-ques et dynamiques.

Que changerais­tu si tu étais le roi du saut à ski ?On me surnommait le « roi du saut à ski ». Mais même un roi n’est pas écou-té, si l’époque n’est pas prête : ce n’est que quinze ans plus tard que mes pro-positions ont trouvé place dans le rè-glement, sans que personne ne sache qu’elles sont d’un ancien roi.

Quel est ton lien avec l’Aide spor­tive ?J’ai été l’un des premiers à obtenir un soutien important de l’Aide sportive et j’en suis très reconnaissant. Grâce à mes performances, j’ai prouvé qu’elle avait misé sur le « bon cheval ». C’est formidable ce que l’Aide sportive ap-porte aux athlètes suisses.

Hier – Aujourd’hui – Demain 

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« ... les sportifs d’élite et les spor­tifs de la relève méritent notre respect et notre soutien ! »

Je suis médecin de fédération et de la délégation olympique. J’accompagne les athlètes, souvent depuis leur plus jeune âge et jusqu’à ce qu’ils devien-nent des champions. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, je suis à leur côté. Leur volonté de réussir, l’engagement et parfois les sacrifices que ces spor-tifs sont capables de s’imposer pour s’entraîner en vue d’atteindre leurs ob-jectifs m’ont toujours impressionnés. Surtout quand on sait que la plupart d’entre eux ne reçoivent aucun sou-tien financier sûr. Seule une infime minorité des athlètes fait la une des journaux et gagne beaucoup d’argent. Malgré cela, je n’entends aucun de ces athlètes se plaindre. C’est en parlant avec eux, à l’occasion d’une visite mé-dicale ou d’un engagement à l’étran-ger, que j’arrive à connaître la situation financière très précaire dans laquelle

certains se trouvent. Ils ont beau ac-cumuler les succès, de nombreux ath-lètes membres d’un cadre national tournent pendant de nombreuses an-nées avec le budget d’un étudiant ou d’un apprenti ; certains doivent même compter sur le soutien financier de leurs parents encore à 25 ans. Quand on sait qu’ils s’engagent à 100 % dans leur sport, ils méritent un respect to-tal de nous tous ! Une tape sur l’épaule fait du bien. Mais notre respect doit aussi se concrétiser par des actes. J’es-time que notre enthousiasme pour le sport suisse doit aussi passer par un soutien financier. Surtout lorsqu’on a, la chance d’exercer une profession avec un revenu satisfaisant. La Fonda-tion de l’Aide Sportive Suisse est pour cela l’intermédiaire idéal.

German CléninMédecin de fédération et de la délégation olympique

Je suis membre, parce que …

Attestation de donEn tant que membre ou donateur, vous avez donné tout au long de l’année votre soutien aux jeunes sportifs. Au nom de ces talents, nous vous en remercions chaleureusement ! Vous pouvez déduire fiscalement vos dons à l’Aide sportive puis-que celle-ci est reconnue d’utilité publique par la Confédération. Nous vous invitons à nous contacter par courriel à [email protected], par téléphone au 031 359 72 22 ou en nous retournant ce coupon pour obtenir une attes tation de votre donation.

Je désire recevoir une attestation de don

Mme/M.: Nom/Prénom:

Rue/N°: NPA/Lieu:

N° de téléphone: Courriel:

A envoyer à: Fondation de l’Aide Sportive Suisse, «Attestation de dons», case postale 606, 3000 Berne 22

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Ensemble, nous encourageons les champions suisses de demain !

SupportersFurrer-Jacot Habegger SA SBB RailAway Star Division Ltd.

Partenaires d’Or

Partenaires

DonateursAlder+Eisenhut SA, Allco SA, BASF (CONICA Sportbeläge), Bauimpuls SA, Beokeramik SA, Biella Schweiz SA, Calendaria SA, Carl Spaeter SA, Direct Mail House SA, Fuchs Design SA, Gafner SA, Garbely Adventure Sàrl, H+K Planungs SA, Helmle SA, IVS Zeit + Sicherheit SA, Keller Fahnen SA, Letech SA, local.ch, Mammut Sports Group SA, Miele SA, Ochsner Hockey SA, Orgatent SA, Pagram Graf SA, printgraphic SA, Raiffeisenbank Region Uetendorf- Thun, rbc Solutions SA, Sanitas Troesch SA Agence Thun, Sauser Installationen SA, Spühler Druck SA, Swiss Racing Sports Sàrl, Ticketcorner SA, Verzinkerei Wollerau SA, Victorinox SA, V-ZUG SA, Zellweger Architekten SA

Promoteur national du sport