ZOOMN˚ 1 | Mars 2012

Jeu concours : un voyage aux Jeux Olympiques à gagner ! Soutien en vue de Sotchi 2014 | Cyclisme sur piste : la vue de trois générations

Noemi Zbären : « Le sprint tout seul serait trop ennuyeux »

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« Permettre aux meilleurs talents suisses de miser sur le sport »

Editorial

Chers amis de l’Aide sportive,

Le printemps approche, de même que le sacre des « Meilleurs Espoirs romands » de l’année 2011 lors de la Soi-rée Romande, qui aura lieu début mai. Qui succédera aux anciens tenants du titre, parmi lesquels Stanislas Wawrin-ka, Stéphane Lambiel et Sophie Lamon ? Dès le 21 avril, vous pourrez voter pour votre favorite et votre favori sur le site www.aidesportive.ch. La distinction des « Meilleurs Espoirs romands » est là pour fournir un soutien financier et une forte motivation aux jeunes sportifs engagés sur le chemin de l’élite mondiale.

En tant qu’ancien snowboardeur professionnel, je connais bien ces problèmes financiers : les sportifs d’élite sont souvent placés devant le choix « tout ou rien » ! Pour progresser, il faut presque tout investir dans les entraînements et les compéti-tions. Beaucoup de sportifs, une fois leurs études terminées, n’ont pas le temps d’exercer une profession. Leur carrière sportive est alors souvent leur seule source de revenu. Ceux qui n’y parviennent pas doivent sacrifier une partie de leurs entraînements au profit d’un revenu assuré, voire ranger défi-nitivement leur équipement au placard.

Nous souhaitons permettre aux meilleurs talents suisses de tout miser sur le sport. Désormais, l’Aide sportive sou-tient donc également les espoirs de l’élite qui en ont be-soin. Vous découvrirez en page 4 quels espoirs olympiques bénéficient de notre soutien. Parmi eux, Peter de Cruz (cur-ling) : « Sans l’Aide sportive, je n’aurais jamais pu atteindre le niveau auquel je suis maintenant ! », déclare ce Gene-vois de 22 ans. En tant que membre de l’Aide sportive, vous faites partie de ceux qui soutiennent Peter de Cruz et de nombreux autres jeunes champions de demain. Un grand merci pour votre soutien !

Gilles JaquetFondation de l’Aide Sportive SuisseResponsable Romandie

SommaireActions de l’Aide sportive

Le Jeu concours – Soutenir en jouant ! 3 News

Soutien en vue de Sotchi 2014 4

Les stars de demain

Entretien avec Noemi Zbären 5 La page des membres

Offres exclusives 6

Hier – aujourd’hui – demain

Cyclisme sur piste 7

Partenaires

Un grand merci 8

Impressum« zoom » est l’organe officiel de la Fondation de l’Aide SportiveSuisse et est distribué à tous ses membres.(6 francs de la cotisation sont affectés aux 4 numéros annuels du«zoom».)

Editeur : Fondation de l’Aide Sportive Suisse, IttigenDirection : Madlaina Schaad, zoom@sporthilfe.chRédaction : Marcel Brönnimann, Philipp Furrer,

Madlaina Schaad Traductions : Semantis Translation SALayout et impression : printgraphic AG BernePhotos : Keystone, partenaire officielPhoto couverture : Iris HenselSecrétariat membres :  031 359 72 24Tirage :  3’900Parution :  Quatre fois par anExpédition :  Mars 2012Prochain numéro :  Juin 2012Internet :  www.aidesportive.ch

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Vous aimez le sport. Vous ne voulez pas manquer une seule compétition des Jeux Olympiques. Alors jouez avec nous et, avec un peu de chance, vous pourrez peut-être assister sur place aux Jeux Olympiques 2012 à Londres. C’est possible grâce au Jeu concours de l’Aide sportive.

Texte : Marcel Brönnimann / Photos : Keystone, màd

Vivez les Jeux Olympiques en participant au Jeu concours de l’Aide sportive !

concours de l’Aide sportive. Parmi ceux-ci, un voyage de rêve en Laponie finlandaise, des billets VIP pour vivre de près des événements sportifs uniques com-me la course du Lauberhorn ou le X-Fighters à Madrid, ainsi que plus de 1000 autres prix !

Fixez vous-même le montant que vous voulez inves-tir dans le Jeu concours et un beau cadeau vous est réservé pour vous remercier de votre participation. Le produit du Jeu concours est entièrement des-tiné à soutenir les jeunes espoirs de l’Aide sportive, les champions olympiques de demain. Tentez votre chance en jouant d’ici à fin juin 2012 sur www.aide- sportive.ch/jeuconcours. 

Vous rêvez d’assister en direct à la cérémonie d’ouver-ture des Jeux Olympiques 2012 de Londres, de vous retrouver parmi les fans de tennis dans le stade lé-gendaire de Wimbledon, de soutenir l’équipe suisse de beach-volley et de vous rendre dans la « Maison de la Suisse » pour vous retrouver aux côtés des héros suisses de ces Jeux ? Avec un peu de chance, ces rêves pourront se réaliser. En participant au Jeu concours de l’Aide sportive jusqu’à fin mars, vous êtes récompensé de votre rapidité en prenant part au tirage au sort pour gagner un voyage inoubliable aux Jeux Olympiques.

Des voyages de rêve et plus encore…De nombreux prix attractifs, d’une valeur totale de quelque 150’000 francs, vous tendent les bras au Jeu

Actions de l’Aide sportiveParticipez maintenant !www.aidesportive.ch/jeuconcours

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News

Soutien en vue de Sotchi 2014

L’équipe de curling de Genève, emmenée par le skip de 22 ans Peter de Cruz, est pleine de promesses : en 2010 et en 2011, les talentueux joueurs de curling ont attiré l’attention internationale en décrochant l’or puis l’argent aux Cham-pionnats du monde juniors. Leur objectif est désormais l’élite mondiale. L’Aide sportive croit en leur potentiel et ap-porte son soutien à Peter de Cruz et à ses coéquipiers en octroyant à chacun d’entre eux 7000 francs par an. « Ces fonds me permettent de participer à de nombreuses com-pétitions internationales et de réduire mon temps de tra-vail pour optimiser l’organisation de mes entraînements. Sans l’Aide sportive, je n’aurais jamais pu atteindre le niveau auquel je suis maintenant », déclare Peter de Cruz.

De la relève à l’élitePeter de Cruz est l’un des premiers sportifs d’élite à profi-ter de la nouvelle orientation du soutien de l’Aide sportive. En effet, après s’être concentrée, ces sept dernières années, sur la promotion de la relève, la fondation assume aussi désormais la totalité des mesures individuelles d’encoura-gement financier, de la relève à l’élite. Jusque-là, pour les « diamants bruts » comme Peter de Cruz, c’est-à-dire les ta-lents ayant dépassé l’âge de la relève mais n’ayant pas en-

core réalisé leur grande percée au sein de l’élite, il existait une lacune au niveau du soutien financier. Cette nouvelle orientation réduit le risque que des talents se trouvant pré-cisément dans cette phase de transition soient obligés de renoncer au sport pour des raisons financières.

Plus de 90 espoirs olympiques pour SotchiOutre l’équipe de curling de Genève, ce sont quelque 90 sportifs issus de dix sports d’hiver qui perçoivent de-puis le début de l’année des contributions d’encoura-gement allant de 7000 à 12’000 francs par an versées par l’Aide sportive. Tous sont des espoirs suisses pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, qui ont besoin d’être soutenus financièrement. Parmi eux se trouvent Fanny Smith (skicross), Patrick Burgener (snowboard), Vir-ginie Faivre (freeski), Anaïs Morand (patinage artistique) et Justin Murisier (ski alpin). L’Aide sportive révélera au début de l’été quels talents des spécialités sportives d’étéelle soutiendra. Outre l’élite, l’Aide sportive continue de soutenir la relève sportive suisse : plus de 300 espoirs is-sus de 50 spécialités sportives qui s’investissent dans le sport de haut niveau bénéficient du soutien financier à travers le Programme Parrainages de l’Aide sportive.

Depuis le début de l’année, l’Aide sportive verse des contributions d’encouragement individuelles allant de 7000 à 12’000 francs par an à plus de 90 espoirs suisses pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi. Parmi eux se trouvent l’équipe de curling de Genève du skip Peter de Cruz, Fanny Smith (skicross), Patrick Burgener (snowboard), Anaïs Morand (patinage artistique) et Justin Murisier (ski alpin). L’Aide sportive révélera au début de l’été quels talents des spécialités sportives d’été elle soutiendra.

Texte : Madlaina Schaad / Photos : Bob Cowan (Skip Cottage Curling), Keystone

Parmi les plus de 90 sportifs d’hiver nouvellement soutenus par l’Aide sportive figurent Peter de Cruz (curling), Patrick Burgener (snowboard) et Fanny Smith (skicross). Pour connaître tous, découvrez les sur www.aidesportive.ch/talents

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Les stars de demain

L’été dernier, tu as affiché de la déception après ta médaille d’argent aux championnats du monde U18. Que te faut-il pour être contente ?J’avais dominé les qualifications, j’avais de bonnes sensations dans les jambes et je me sentais pratiquement dans la peau de la favorite. La décision s’est jouée à très peu de choses. Cela explique ma déception. Mais maintenant, j’avoue être très contente de ma médaille.

Tu as beaucoup d’ambition ?Oui, chaque course doit être meilleure que la précédente. C’est certainement l’une de mes forces. Mais je dois aussi mettre un frein à cette ambition ; si la première course de la journée ne se passe pas comme je l’avais prévu, cela peut me bloquer pour d’autres courses !

En fait, tu te mets toi-même sous pression ?Oui, mais c’est surtout durant les com-pétitions. A l’entraînement, je cours surtout pour mon plaisir, sans me met-tre la pression de la compétition. J’essaie toujours de sauter les haies comme si c’était mon « hobby de tous les instants », et un hobby, c’est d’abord un plaisir.

Pourquoi mettre l’accent sur la course des haies, alors que le 100 mètres est la discipline reine de l’athlétisme ?Ne faire « que » du sprint serait trop en-nuyeux pour moi. La course des haies est plus variée. Il faut de la rapidité, une grande force de propulsion et une tech-nique de saut très bien huilée.

A ce rythme, tu vas peut-être bien-tôt survoler Lisa Urech …

Noemi Zbären : « Le sprint tout seul serait trop ennuyeux »Noemi Zbären possède déjà un beau palmarès : en 2010, aux JOJ à Singapour, la spé-cialiste des haies récolte le bronze ; à Lille, en 2011 aux Championnats du monde des U18, elle fait mieux et se classe deuxième, battant le record suisse U18. Parrainée par l’Aide sportive, la jeune athlète dévoile dans cette interview les raisons pour lesquelles elle doit parfois mettre un frein à son ambi-tion.

Texte : Philipp Furrer / Photos : Iris Hensel

Lisa est un modèle pour moi. Mais cette saison, je passe dans la catégorie élite et les haies sont plus hautes, de 7,8 centi-mètres. Lisa sera donc évidemment en-core loin devant moi. Mais je me réjouis déjà beaucoup de la première compéti-tion qui nous verra aux prises.

Depuis trois mois, tu es soutenue par un parrainage de l’Aide sportive. Comment en profites-tu ?Ce sport ne permet pas de gagner de l’argent. Cette aide financière m’est très précieuse. Chaque année, je passe 30 à 40 jours à l’étranger, soit pour des camps d’entraînement, soit pour des compéti-tions et je dois souvent trouver de l’ar-gent autour de moi. Je peux par exemple indemniser un entraîneur officiel spécia-liste des haies pour qu’il m’assiste pen-dant les compétitions internationales.

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avec Special Guest LOU BEGA

Prix spéciaux pour les membres de l’aide sportiveTicketing via: www.stv-gala-fsg.chCode: lou bega

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5questions à Franco Marvulli (33 ans)Vice-champion olympique, vain- queur de 30 cour-ses de six jours

Qu’est-ce qui te fascine dans ta spécialité sportive ?La vitesse. Sur la piste, nous atteignons parfois 70 km / h grâce à la seule force de nos mollets. Et c’est un sport dont les composantes (adversaires, tempo, tactique) varient sans cesse.

Quelle course n’oublieras-tu jamais ?Celles qui m’ont permis de remporter l’or aux CM et aux CE il y a dix ans. Pour moi, cela signifiait que j’étais parvenu au sommet ! Même si j’ai fêté beau-coup de victoires depuis, la première reste unique.

As-tu un rituel spécial avant les compétitions ?Alors que certains méditent, j’ai pour ma part besoin de me distraire. Ainsi, cinq minutes avant le départ, je consul-te mes e-mails sur mon iPhone.

Comment gères-tu une défaite ?Dans un premier temps, je bouillonne intérieurement. La frustration initiale passée, j’essaie de tirer quelque chose de positif de mon échec. Ensuite, je passe rapidement à autre chose et pense à mon prochain succès !

Avec qui aimerais-tu faire une virée à vélo ?En aucun cas avec un sportif. J’apprécie de parler d’autre chose que de sport. Si je pouvais remonter le temps, je ren-contrerais volontiers le général Guisan. Il était un stratège raffiné et intelligent. Je le trouve fascinant.

5questions à Urs Freuler (53 ans)Dix fois cham-pion du monde sur piste entre 1981 et 1989

Qu’est-ce qui te fascinait dans ta spécialité sportive ?Le moyen de locomotion. Avec un vélo, on est tellement plus rapide qu’à pied ! Les hauts et les bas du cyclisme me tenaient également en haleine : on ne savait jamais en avance comment al-lait se terminer une course.

Quelle course n’oublieras-tu jamais ?Mes dix victoires aux CM sur piste et ma victoire d’étape au Tour de France en 1981 à Bordeaux. Mes succès au Giro et au Tour de Suisse sont aussi des souvenirs impérissables.

Avais-tu un rituel spécial avant les compétitions ?Souvent, nous devions rouler sur 1 à 3 km entre l’hôtel et l’aire de départ. J’avais pour habitude de vérifier mon vélo sur ce petit tronçon : les vitesses sautaient- elles ? La pression des pneus était-elle bonne ? Je faisais confiance aux mécani-ciens, mais ce contrôle final me rassurait.

Comment gérais-tu une défaite ?En cyclisme, un seul coureur franchit la ligne en vainqueur. Par conséquent, il arrive bien plus souvent de perdre que de gagner. A chaque défaite, j’avais d’autant plus envie de tout donner la fois suivante.

Avec qui aimerais-tu faire une virée à vélo ?L’essentiel est que ce soit une personne joyeuse et sympathique, qui ne roule pas trop vite. Je prends les choses plus calmement aujourd’hui. J’aime beau-coup partir en virée à Majorque avec mon ancien coéquipier Max Hürzeler.

5questions à Thiébaud Florent (17)Sportif parrainé par l’Aide sportive

Qu’est-ce qui te fascine dans ta spécialité sportive ?La diversité. Nous avons de nombreux types d’épreuves différents. Un jour, nous effectuons une poursuite par équipes, le lendemain un sprint et le surlendemain une course aux points ; on ne s’ennuie donc jamais.

Quelle course n’oublieras-tu jamais ? Les « 3 jours d’Aigle » en automne 2010. C’est une course internationale renom-mée de trois jours à laquelle participent également les toutes grosses poin-tures. Avec mon coéquipier, j’ai réussi à décrocher la troisième place dans la catégorie de la relève, derrière deux équipes françaises.

As-tu un rituel spécial avant les compétitions ? Les hydrates de carbone sont bons pour la forme. La veille, les pâtes sont donc toujours au menu. En outre, pendant les compétitions, je porte toujours la même paire de chaussettes blanches : ce sont pour ainsi dire mes chausset-tes porte-bonheur.

Comment gères-tu une défaite ?Je la digère immédiatement et je pen-se déjà à la course suivante.

Avec qui aimerais-tu faire une virée à vélo ? Avec Bradley Wiggins, un coureur britan-nique couronné de succès. Il détient plu-sieurs titres de champion olympique et de champion du monde. Il pourrait cer-tainement m’apprendre beaucoup de choses et me donner des conseils utiles pendant notre virée.

Hier – aujourd’hui – demain