7
Albert Ehrmann (1821-1871) * Médecin chef du Corps expéditionnaire français au Mexique, Président fondateur de la Société de médecine, actuelle Académie de médecine de Mexico ** par R. STEIMLE (Besançon)*** A. Ehrmann, médecin chef du Corps expéditionnaire français au Mexique, devint en 1864 le premier Président de la section de médecine de la Commission scientifique littéraire et artistique qui venait d'être créée. Considéré comme le premier Président de l'Académie de méde- cine du Mexique, il est honoré comme tel, ce qui surprend compte tenu du conflit franco-mexicain de l'époque. Sa personnalité et ses activités l'expliquent. Suit une biographie d'Ehrmann. On peut s'étonner de voir à Mexico, dans la Galerie des portraits de l'Académie de médecine, celui d'un officier français, le médecin principal en chef C.A. Ehrmann, du Corps expéditionnaire au Mexique. Francisco Fernandez del Castillo décrit ainsi ce tableau peint à l'huile : « Homme d'âge mûr, au visage d'aspect germanique entouré d'une épaisse barbe blonde. Sur son uniforme français, une décoration... Son aspect est agréable, malgré un strabisme marqué de l'oeil droit et une certaine appa- rence de rudesse. » (fig. 1). * Communication présentée à la séance du 19 mai 1984 de la Société française d'histoire de la médecine. ** Remerciements à Mlle J. Fertin, Conservateur de la Bibliothèque universitaire, Section médecine, Besançon, et à M. le Dr F. Chico, pour leur aide apportée à la bibliographie. *** Service de Neurochirurgie (Pr R. Steimle), C.H.U. Saint-Jacques, 25030 Besançon Cedex. 208

Albert Ehrman (1821-1871n ) * - biusante.parisdescartes.fr peut s'étonne d voie àr Mexicor l, dana Galeri s dee portraits dse l'Académie de médecine, celu d'ui officien r français

  • Upload
    vubao

  • View
    217

  • Download
    2

Embed Size (px)

Citation preview

Albert Ehrmann (1821-1871) * Médecin chef du Corps expédi t ionnaire français au Mexique,

Prés ident fondateur de la Soc ié té de médec ine , actuel le Académie de m é d e c i n e de Mexico **

par R. STEIMLE (Besançon)***

A. Ehrmann, médecin chef du Corps expéditionnaire français au Mexique, devint en 1864 le premier Président de la section de médecine de la Commission scientifique littéraire et artistique qui venait d'être créée. Considéré comme le premier Président de l'Académie de méde­cine du Mexique, il est honoré comme tel, ce qui surprend compte tenu du conflit franco-mexicain de l'époque. Sa personnalité et ses activités l'expliquent. Suit une biographie d'Ehrmann.

On peut s 'é tonner de voir à Mexico, dans la Galerie des por t r a i t s de l 'Académie de médecine, celui d 'un officier français, le médecin pr incipal en chef C.A. E h r m a n n , du Corps expédi t ionnaire au Mexique.

Francisco Fernandez del Castillo décri t ainsi ce tableau peint à l 'huile : « H o m m e d'âge mûr , au visage d 'aspect germanique en touré d 'une épaisse ba rbe blonde. Sur son uni forme français, une décoration.. . Son aspect est agréable, malgré un s t rab i sme m a r q u é de l'œil droi t et une cer ta ine appa­rence de rudesse . » (fig. 1 ) .

* Communication présentée à la séance du 19 mai 1984 de la Société française d'histoire de la médecine.

** Remerciements à Mlle J. Fertin, Conservateur de la Bibliothèque universitaire, Section médecine, Besançon, et à M. le Dr F. Chico, pour leur aide apportée à la bibliographie.

*** Service de Neurochirurgie (Pr R. Steimle), C.H.U. Saint-Jacques, 25030 Besançon Cedex.

208

Fig. 1. — C.A. Ehrmann (1821-1871).

En juillet 1959, l'effigie d ' E h r m a n n était r eprodui te en page de garde de la revue mexicaine El Medico, à l 'occasion d 'un hommage qui lui était r endu p a r Bernard ino de Buelna. Il est à l 'origine de cet te note h is tor ique .

Si l 'histoire nous r appor t e l 'existence au X V I I I e et au début du X I X e

siècle, de p lus ieurs Sociétés médicales au Mexique, cer ta ines d 'entre elles por t an t n o m d'Académie, leur activité réelle n 'a été que peu durable . N'ou­blions pas que la fin de l 'Epoque coloniale puis , après 1821, le début de l ' Indépendance étaient là aussi des pér iodes par t icu l iè rement mouvementées .

En fait, le vrai p récurseur de l 'Académie de médecine de Mexico est fondé en 1836, par des professeurs de l 'Ecole de médecine auxquels vien-

209

dron t se jo indre un groupe de jeunes prat ic iens ayant é tudié à l 'étranger. Pendant ses six ans d'existence, cet te Académie collige ses t ravaux dans le Périodique de l'Académie de médecine de Mexico.

Une deuxième Académie de médecine est créée le 30 novembre 1851, p a r 27 médecins de la ville de Mexico. Le Dr Léopoldo Rio de la Loza la prés ide .

La promulga t ion de réformes pa r le Président Juarez n ' appor ta guère de trêve dans cet te époque de lut tes in tér ieures .

Pour des ra isons financières, le Mexique se t rouvant en r u p t u r e de paie­men t de det tes , pol i t iques aussi et à la suite, semble-t-il, d 'un a t t en ta t commis cont re le Ministre de France à Mexico en octobre 1861, la France, l 'Angleterre et l 'Espagne déba rquen t quelques t roupes à Vera Cruz.

Cependant , dès 1862, l 'Angleterre et l 'Espagne re t i rè ren t leur contingent tandis que Napoléon I I I ordonnai t de m a r c h e r sur Mexico, poussé selon cer ta ins pa r l ' Impéra t r ice , l eur ré pa r des Mexicains réfugiés à Paris , et p a r le Ministre de France Dubois de Saligny, soutenu p a r Morny, qui étai t « dans l'affaire », d 'après la r u m e u r publ ique.

Le général Lorencez échoue d 'abord devant Puebla. Avec 25 000 h o m m e s de renfort , cet te ville est pr ise et le Corps expédi t ionnaire , sous les o rd res du général Forey, en t re dans Mexico en ju in 1863 et occupe une par t ie du pays .

Un s imulacre d'Assemblée nat ionale proc lame Maximilien, frère de Fran­çois-Joseph d'Autriche, E m p e r e u r du Mexique. Le Prés ident Juarez, reconnu et soutenu par les Etats-Unis, est mis en échec. Il va désormais dir iger des mouvements de guérillas incessants , j u squ ' au dépar t des Français , à la cap tu re et au fusillement de Maximilien (19 juin 1867).

i * * *

C.A. E h r m a n n arr iva au Nouveau-Monde en qual i té de chirurgien en chef de la Première ambulance du Corps expédi t ionnaire . Il par t ic ipa à la pr ise de Puebla, d 'Orizaba, de Mexico et, lorsqu 'en 1862, Lallemand, médecin chef, vint à mour i r , il devint son successeur à la tête du Service de santé du Corps expédi t ionnaire .

E n 1864, le colonel Dutrela in dit, dans un discours plein d'illusions : « L 'œuvre de pacification du Mexique arr ivée à son dernier s tade, le m o m e n t est venu d 'é tudier le moyen de coordonner la mise en œuvre des ressources de cet te t e r re féconde... » Bazaine, chef de l 'armée française au Mexique, invite dans une allocution, les médecins à « enseigner les précaut ions hygiéniques qui pe rme t t en t de préserver la santé de l ' indigène et de l 'Euro­péen cont re les dangers qui menacen t sous des cl imats exceptionnels ».

Il n'y avait, en effet, pas à l 'époque que le tabardi l lo mais aussi , en t re au t res , la fièvre j aune et le pa ludisme. La chaleur était d 'au tant plus étouf­fante dans « les Terres chaudes » que nos soldats por ta ien t tun ique de d r ap et sac a u dos !

C'est dans cet te a tmosphère , la deuxième Académie de médecine ayant cessé d'exister, que fut créée la « Commission scientifique, l i t téraire et art is­t ique » dont la sixième section est celle des Sciences Médicales.

210

Ses t ravaux commencen t le 30 avril 1864, pa r l 'élection de son Bureau avec comme Président , le Dr C.A. E h r m a n n , secondé p a r des médecins aussi dist ingués que les Drs M.F. J imenez, J. Clément, A. Andrade, C.A. Schultze et R. Lucio. Parmi les au t res m e m b r e s de la Commission, se t rouvent des médecins mil i taires français : Coindet, Claudel, Pirard, Hounneau , ainsi qu 'un pha rmac ien et deux vétér inaires du Coprs expédi t ionnaire .

Un journa l est édité : La Gazette médicale de Mexico, et son p remie r n u m é r o para î t le 15 sep tembre 1864, puis de façon in in te r rompue jusqu 'à sa t ransformat ion en Périodique de l'Académie de médecine. La Société de médecine, initiée p a r la Section de médecine de la Commission scientifique, s'est elle-même t ransformée en Académie en 1870.

Albert E h r m a n n qui t ta le Mexique en m ê m e t emps que le Corps expédi­t ionnaire français en 1867, mais son n o m figure toujours dans le Livre d'histoire de l'Académie nationale de médecine de Mexico de Fernandez del Castillo (8) en tê te de la liste des prés idents , co mme p remie r t i tulaire de cet te charge en 1864.

***

Albert E h r m a n n est né le 9 sep tembre 1821, fils de Charles Henr i E h r m a n n , professeur d 'anatomie normale et pathologique, puis Doyen de la Facul té de médecine de S t rasbourg .

Docteur en médecine de S t rasbourg en 1842, il est reçu la m ê m e année p a r m i les p remie r s au concours d 'admiss ion au Val-de-Grâce. Quat r ième au classement de fin de stage, il est n o m m é sous-aide chirurgien le 6 sep tembre 1883 et affecté à l 'Hôpital mil i ta ire d ' ins t ruct ion de Lille, puis à l ' infirmerie des Invalides.

En garnison à Fonta inebleau à pa r t i r de 1845, il assis te ensui te aux Journées de ju in et se t rouve pour la p remière fois confronté à une épidémie de choléra. Envoyé ensui te en Afrique, il par t ic ipe à l 'expédition de Kabylie, puis à Sétif il se t rouve à nouveau face à une épidémie de choléra. Il r e tourne à Ba tna puis à nouveau en Kabylie et par t ic ipe à u n e expédit ion dans les Babors . Affecté ensui te à l 'Hôpital mil i ta i re de Constant ine et ap rès une nouvelle campagne en Kabylie, il est n o m m é aux Hôpi taux p a r concours (10 décembre 1858).

Ayant passé près de dix ans en Afrique, il qu i t te Constant ine p o u r devenir Directeur du Service médical de la Division de cavalerie de la garde impé­riale en expédit ion en Italie et assiste à la batai l le de Soiférino.

Vient ensuite un séjour en Métropole, dans les Hôpi taux mil i ta ires d'Avignon et de S t rasbourg où il est heureux de pouvoir se re t rouver en famille après une si longue absence. Ce t emps n 'es t que de brève durée puisqu' i l r epa r t en campagne p o u r la Syrie, de 1860 à 1861. N o m m é officier de Medjidie pa r le Sul tan, puis de r e tour en France , il est élevé au grade d'officier de la Légion d 'honneur et à nouveau a t t aché aux hôpi taux de Metz puis de S t rasbourg .

Pendant son séjour au Mexique de 1862 à 1867, son rôle a été t rès impor­tant dans les relat ions médicales franco-mexicaines, comme nous l 'avons vu,

211

mais il nous faut encore par le r de ses t ravaux et publ icat ions à Mexico, a lors que sa Thèse en faisait déjà u n pionnier de la Laryngoscopie (12).

On t rouve en 1864 une é tude compara t ive en t re le tabardi l lo , qui devait plus t a r d ê t re identifié en t an t que typhus exan thémat ique Murin, e t la fièvre typhoïde d 'Europe . Rappelons qu 'à l 'époque, le ge rme de la fièvre typhoïde n 'étai t pas encore connu puisqu ' i l sera seulement découvert pa r Ebe r th en 1881 et décri t p a r Gaffky. Mooser identifie bien après l 'agent pa thogène du typhus Mur in bénin et endémique qui devait ê t re appelé Rickettsia Mooseri.

Comme le germe du typhus exan thémat ique n 'est pas encore connu non plus, E h r m a n n pense que cer ta ines formes de tabardi l lo peuvent se t rans­former en typhus des a rmées et des pr i sons . Il relève les différences qu'i l y a en t re le tabardil lo mexicain et la fièvre typhoïde d 'Europe et t e rmine sa publ icat ion pa r la consta ta t ion suivante : « Le tabardi l lo et la fièvre typhoïde d 'Europe sont deux maladies dis t inctes . »

En 1865, pa ra î t u n a u t r e art icle d ' E h r m a n n dans la Gazette Médicale de Mexico, int i tulé : « Descript ion d 'un apparei l p o u r la f rac ture du col et de la diaphyse du fémur » (fig. 2).

Très conscient du rôle d'hygiéniste qui incombe aux médecins mili taires, en par t icul ier au cours de campagnes lointaines, E h r m a n n publ ie , en juil let 1866, un Rappor t de « Géographie médicale » int i tulé La route de Vera Cruz à Mexico, qui é tudie les régions du typhus .

Dans cet ouvrage il collige les cons ta ta t ions faites p a r cer ta ins confrères exerçant au pays et également par p re sque tous les médecins de l ' a rmée française auxquels il r end hommage . La zone géographique, o rd ina i rement désignée sous le nom de « Hau t s Plateaux » est au Mexique celle où le typhus est endémique , avec parfois flambées épidémiques . Par contre , le typhus se développe, mais p a r intervalles et sous forme de cas isolés, sur les versants de la Cordillière, à l 'Est, au Sud et à l 'Ouest de la zone centra le du Mexique. Su r la côte, le typhus est d 'une ext rême ra re té et ne revêt j amais la forme épidémique . E h r m a n n écrivait encore dans son Rapport que les rivages de la m e r « para issa ient engendrer plus spécialement les p lus redoutables fléaux ».

Les services r endus p a r E h r m a n n au Mexique lui valurent les insignes de l 'Ordre de Notre-Dame de la Guadalupe .

Son rêve de g randeur t e rminé p a r un échec malgré cer ta ins faits d ' a rmes devenus légendaires comm e Camerone (1866), Napoléon I I I rappel le ses t roupes en 1867.

E h r m a n n rejoint S t rasbourg puis l 'hôpital mil i ta i re de Metz dont il devient le médec in chef. Il r es te du ran t le siège de la ville et y re t rouve, on pour ra i t évoquer la dest inée, le m ê m e c o m m a n d a n t en chef qu ' au Mexique, le marécha l Achille Bazaine !

Peu de t emps avant la capi tula t ion de Metz, p résen t jou r s et nu i t s aup rès des malades , dans des salles encombrées de typhiques , de dysentér iques et de blessés graves de toutes espèces, il con t rac te lui-même une dysenterie .

212

Après la chute de Metz, épuisé au physique et accablé mora lemen t p a r cet te nouvelle défaite vécue de si p rès et qui de surcroî t s 'accompagnai t de l 'occupation de sa province d'origine pa r la Prusse , il passe p a r la Belgique, s ' embarque à Calais p o u r Cherbourg où il se met à la disposi t ion du gouver­nement de la Défense nat ionale . Les fatigues et les r igueurs de l 'hiver 1870 aggravèrent son état de santé . Il m e u r t le V" janvier 1871 au Mans, à 49 ans .

La dépêche officielle in formant de son décès, t rouvée dans son dossier aux Archives du Service h is tor ique de l 'Armée, est ainsi conçue : « Monsieur le Docteur E h r m a n n , res té à la c h a m b r e au Mans, d'où il devait pa r t i r demain p o u r re joindre son pos te à Cherbourg, a succombé au jourd 'hu i à une heure , à la suite d 'un accès pernicieux ayant u n carac tère cholér ique », signé Bouché.

213

Fig. 2. — Appareil d Ehrmann pour

réduction de frac ture du col et de la diaphyse du fémur.

Une note nécrologique para issa i t dans cet te m ê m e Gazette Médicale de Mexico où avaient été publiés ses t ravaux de l 'époque mexicaine. Le carac­tère chevaleresque de cet h o m m e , qui savait r end re just ice aux gens et aux choses du Mexique, y est souligné et ses amis mexicains lui gardent un fidèle souvenir .

La dépouille morte l le d ' E h r m a n n devait ê t re r amenée en t e r re natale , auprès de sa famille et de ses amis , en août 1871. Gross , dans un éloge funèbre, écrit dans la Gazette Médicale de Strasbourg que sa devise avait été : « Le devoir avant tou t ».

SUMMARY

A. Ehrmann, chief doctor of french task force to Mexico, became in 1864 the first chairman of medical section of scientific, literary and artistic commission which has just been created at that time. He has been considered as the first president of Mexican Medical Academy. He is honoured such as, which surprise, besides the franco-mexican conflict at that period. His personality and his activities explain it. A. Ehrmann's biography follows.

B I B L I O G R A P H I E

1. BUELNA (De) B. — « Note historique concernant le Docteur Carlos Alberto Ehrmann ». El Medico, julio 1959, p. 20 et 83.

2. DECHAMBRE A. et LEREBOULLET L. — « Ehrmann A. », in Dictionnaire encyclo­pédique des sciences médicales, l r e série, t. 33 (Egy-Emb). Paris : Masson, Asselin, 1886, 4W2.

3. EHRMANN A. — « Enciclopedia universal ilustrada europeo-americana ». Tomo 19, Madrid, Espana-Calpe, 1958, p. 339.

4. EHRMANN A. — « Tabardillo et fièvre typhoïde d'Europe ». Gaceta Medica de Mexico. 1864/65, vol. 1, 188-191.

5. EHRMANN A. — Résumé des travaux de la Section de médecine de la Gaceta Medica de Mexico depuis sa fondation jusqu'au 31 décembre 1865. Gaceta Medica de Mexico, 1864/65, vol. 1, 513-516.

6. EHRMANN A. — Chirurgie. Description d'un appareil pour la fracture du col et de la diaphyse du fémur. Gaceta Medica de Mexico, 1865/66, vol. 2, 12-16.

7. EHRMANN A. — « Géographie médicale. La région du typhus ». Gaceta Medica de Mexico, 1866, tome II, n û 13, 193-199.

8. FERNANDEZ DEL CASTILLO F. — « Historia de la Academia Nacional de Medicina de Mexico ». Mexico, D.F., 1956, 1 vol., 227 p.

9. GROSS. — Notice biographique sur Ehrmann A., Gazette médicale de Strasbourg, 1871, 10, 119-121.

10. SITZMANN F.J. — Notice sur Ehrmann A., « Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace ». Rixheim, 1909-1910, vol. 1, p. 427.

11. Necrologia : «Docteur A. Ehrmann ». Gaceta Medica de Mexico, 1870, 6, p. 184.

12. SEGAL A. — Communication personnelle - cf. Thèse № 97 - 2 e série - Strasbourg, 1842 - Des polypes du larynx - EHRMANN A., p. 38.

214