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Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» La conception de l'islam que veulent nous vendre les excités du radicalisme islamo-trabendiste n'est pas l'islam qu'a vécu cette terre durant quatorze siècles. Ils apportent un nouvel islam qui n'a jamais été le nôtre. La preuve : c'est nous qui n'avons pas changé : nous vivons, mangeons, nous nous habillons comme avant ! C'est vous qui avez changé, oubliant d'adorer un Dieu de bonté et de clémence pour vous tourner vers ces nouveaux diables cathodiques ; s'inventant de nouvelles règles de vie plus proches des Talibans que d'une société moderne algérienne ; c'est vous qui avez changé vos modes vestimentaires, vos habitudes familiales... On n'est pas plus musulman avec une barbe ou un bout de tissu importé du Pakistan ! On l'est avec un cœur généreux et l'amour que l'on donne aux autres ; on l'est par le pardon qui irrigue tendrement les relations entre hommes, on l'est par le devoir accompli, le travail bien fait, le sens du sacrifice et la solidarité avec les plus faibles ! Voilà pourquoi la lucidité d'un Kamel Daoud vous dérange ! Les justes qui voient clair ne sont pas acceptés par vous ; vous leur réservez le bûcher ! Ils dérangent vos plans d'endormissement des gens et vos sinistres projets de dominer la société par le charlatanisme et la guerre à la modernité. Vous faites, consciemment ou inconsciemment, le jeu des sionistes que vous dénoncez ! Pendant qu'ils atteignent les sommets de la science, vous nous interdisez de dépasser le débat du «hallal» et du «haram» et instaurez des «lignes rouges», parfois absurdes, qui nous empêchent de voir plus loin que le bout de notre minaret. Kamel a lancé un cri : «Tant que vous agirez et penserez de la sorte, vous resterez au fond !» Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. [email protected] Faux débat, vraie machination ! JEUDI 25 DÉCEMBRE 2014 - 3 RABIE EL AWAL 1436 - N° 7365 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l ELLE SERA ADOPTÉE PROCHAINEMENT PAR LA CNLTD Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l CONTRIBUTION Ali Haroun a détourné le Boeing d’Air Algérie Par Mohamed Makhdari (P. 7) l IL A ÉTÉ DÉVOILÉ HIER Le plan national cancer prêt à être lancé Une feuille de route pour l’opposition l SANTÉ DU PRÉSIDENT Les confidences du médecin de Bouteflika l L’instance de concertation et de suivi de l’opposition inscrit sa démarche dans la durée. Elle vient de se doter d’une feuille de route pour la toute nouvelle année. PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 l SELLAL LORS DE L’INAUGURATION DE LA 23 e FPA : «Les recrutements dans l’administration seront gelés en 2015» PAGE 5

Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

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Page 1: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

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Le Bonjour du «Soir»

La conception de l'islam que veulentnous vendre les excités du radicalismeislamo-trabendiste n'est pas l'islam qu'avécu cette terre durant quatorze siècles.Ils apportent un nouvel islam qui n'ajamais été le nôtre. La preuve : c'est nousqui n'avons pas changé : nous vivons,mangeons, nous nous habillons commeavant !

C'est vous qui avez changé, oubliantd'adorer un Dieu de bonté et de clémencepour vous tourner vers ces nouveauxdiables cathodiques ; s'inventant denouvelles règles de vie plus proches desTalibans que d'une société modernealgérienne ; c'est vous qui avez changévos modes vestimentaires, voshabitudes familiales... On n'est pas plusmusulman avec une barbe ou un bout detissu importé du Pakistan ! On l'est avecun cœur généreux et l'amour que l'ondonne aux autres ; on l'est par le pardonqui irrigue tendrement les relations entrehommes, on l'est par le devoir accompli,le travail bien fait, le sens du sacrifice etla solidarité avec les plus faibles !

Voilà pourquoi la lucidité d'un KamelDaoud vous dérange ! Les justes quivoient clair ne sont pas acceptés parvous ; vous leur réservez le bûcher ! Ilsdérangent vos plans d'endormissementdes gens et vos sinistres projets dedominer la société par le charlatanismeet la guerre à la modernité. Vous faites,consciemment ou inconsciemment, lejeu des sionistes que vous dénoncez !Pendant qu'ils atteignent les sommets dela science, vous nous interdisez dedépasser le débat du «hallal» et du«haram» et instaurez des «lignesrouges», parfois absurdes, qui nousempêchent de voir plus loin que le boutde notre minaret.

Kamel a lancé un cri : «Tant que vousagirez et penserez de la sorte, vousresterez au fond !» Il n'y a pas pire sourdque celui qui ne veut pas entendre et pireaveugle que celui qui ne veut pas voir.

[email protected]

Fauxdébat, vraiemachination !

JEUDI 25 DÉCEMBRE 2014 - 3 RABIE EL AWAL 1436 - N° 7365 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ELLE SERA ADOPTÉE PROCHAINEMENT PAR LA CNLTD

Editio

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N III

I - 00

74l CONTRIBUTION

Ali Haroun a détournéle Boeing d’Air Algérie

Par Mohamed Makhdari (P. 7)

l IL A ÉTÉ DÉVOILÉ HIER

Le plan nationalcancer prêtà être lancé

Une feuillede route pourl’opposition

l SANTÉ DU PRÉSIDENT

Les confidencesdu médecinde Bouteflika

l L’instance de concertation et de suivi de l’oppositioninscrit sa démarche dans la durée. Elle vient de se doter

d’une feuille de route pour la toute nouvelle année.PAGE 5

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l SELLAL LORS DE L’INAUGURATION DE LA 23e FPA :

«Les recrutementsdans l’administrationseront gelés en 2015»

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :19,35%

Non :74,93%

S.opinion :5,72%

Etes-vous satisfait du service 3G ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les Algériens ont commencé à acquérir les bons réflexes face aux séismes ?

Aveu troublant d’uneamie qui écoute JoeCooker depuisWoodstock sans l’avoirjamais vu : «Jusqu’à samort, je te jure que je lecroyais noir». Je tom-bais des nues !Comment peut-on l’avoirécouté depuis quasi-ment qu’il a commencé àchanter sans être jamaistombé sur sa photo etconstaté que c’est unBlanc avec une voix deNoir ? Eh bien, ça s’esttrouvé comme ça ! «Jel’écoutais à la radio, à lamaison ou dans la voitu-re et je n’ai jamais eul ’occasion de voir satronche. Son nom –Cooker –, je ne sais pass’il existe des noms deNoir mais moi je l ’y aiassimilé. Quant à sa voixet plus généralement samusique, e l le étai tcomme ces plaintes ouces colères de Noir .C’est le mei l leur deshommages post-mortempour Joe…

A. [email protected]

DIGOUTAGEUne voixde Noir

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

ImbroglioDans la constitution du dossier de demande d’unDans la constitution du dossier de demande d’un

logement AADL, il est exigé l’attestation d’affiliation àlogement AADL, il est exigé l’attestation d’affiliation àla Cnas datant de l’année de la demande. Or, lorsquela Cnas datant de l’année de la demande. Or, lorsqueles demandeurs de logement se présentent à la caisseles demandeurs de logement se présentent à la caissede Sécurité sociale pour demander ce document, ilde Sécurité sociale pour demander ce document, illeur est répondu que la Cleur est répondu que la Cnasnas ne délivre que l’attesne délivre que l’attes--tation d’affiliation de l’année en cours.tation d’affiliation de l’année en cours.

Que devient l’usineMichelin ?

Les entreprises publiques ne cessent, ces dernierstemps, de lancer des appels d’offres pour l’achat de

pneumatiques et autres chambres àair. Une situation qui nous fait rap-

peler l’usine Michelin, que vou-lait acquérir l’homme d’affairesIssad Rebrab mais qui a reçu unniet de la part de l’Etat qui a faitvaloir le droit de préemption.

La loi est ainsi faite, mais,depuis, on ne parle plus de

cette usine.

Éviter les volatilesLes oiseaux qui volent à proxi-

mité des pistes d’atterrissage etde décollage constituent la hanti-se des pilotes.

Pour évacuercette problé-m a t i q u e ,l’EGSA vaacquérir «dese f f a r o u c h e u r sa c o u s t i q u e s »pour les aéro-ports d’Oran,Tlemcen etTiaret.

Jeudi 25 décembre 2014 - Page 3

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

C’EST MA VIELe bonheur confisqué

Quand on a 22 ans et qu’on convole en justes noces avecl’homme que l’on a aimé, il semble que l’on doit être prête àfaire toutes les concessions. Dix années durant, Ratiba vivra

sous l’emprise d’un beau-père acariâtre.

VOYAGE CULINAIREBerkoukess ennafsa

Nous voyagerons cette semaine dans l’Ouest algérien pour ydécouvrir berkoukess ennafsa, un plat traditionnel de notre

patrimoine culinaire qui se transmet de mère en fille et qui restera à jamais le plat le plus recommandé

pour la femme en couche.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLe réveillon du Nouvel An, entre festivités

et farnienteQue représentent les fêtes de fin d’année pour les

Algériens ? C’est ce que nous avons tenté de savoirauprès des personnes interrogées. A quelques jours de

cette soirée, le moins que l’on puisse dire est que les avis divergent.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Sucreries et gâteaux sont au rendez-vous»

Dans cet entretien, Wassila, pâtissière dans une grande boulangerie à Alger, explique les habitudesculinaires et les choix faits par les Algérois pour les fêtes de fin d’année. Entre les commandes passées au

téléphone et les achats de dernière minute, elle prévoit de la main-d’œuvre pour la circonstance.

SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n°153 de Soirmagazine

Page 4: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE4Actualité

Annoncée en grande pompe enfévrier 2009 par le PrésidentBouteflika, la politique de renou-veau agricole et rural qui a pourobjectif principal d’assurer lasécurité alimentaire du pays n’apas donné les résultats escomp-tés. C’est du moins ce que penseAkli Moussouni, expert en déve-loppement agricole.

Salah Benreguia - Alger (Le Soir) -Intervenant hier lors d’une rencontre-débatorganisée par l’Union générale des commer-çants et artisans algériens (AileBoulenouar), cet expert soutient, bec etongle que la sécurité alimentaire, contraire-ment à ce qui se dit çà et là, est loin d’êtreun enjeu de souveraineté nationale et decohésion sociale.

Chiffres à l’appui, le conférencier a souli-gné que 95% des importations agricolessont des produits destinés globalement à laconsommation et uniquement 5% des équi-pements agricoles. «Les importations de tousles produits agricoles avoisinent les 11mil-liards de dollars alors que celles des équipe-ments agricoles ne dépassent pas les 500millions de dollars», se désole M. Moussaoui.

En clair, ajoute-t-il, «il n’existe pas de pro-gramme agricole» en Algérie, qui s’identifienotamment via «le niveau de mécanisationagricole». Et pourtant, insiste la même sour-ce, la menace d’une insécurité alimentairepersiste : «Entre 2000 et 2007, les importa-tions agricoles ont augmenté de plus de 500

millions de dollars et durant la période 2007-2013, la facture des importations a connuune hausse de 800 millions de dollars.»

Devant l’absence de résultats palpablesau niveau de la politique agricole du pays,ces chiffres donnent froid dans le dos. Lastbut not least. En effet, dans le continent afri-cain qui importe 33 milliards de dollars des-dits produits, l’Algérie se classe à la triste-ment célèbre première place en termes devolume d’importation.

A lui seul, notre pays importe un tiers desbesoins de l’Afrique, soit environ 11 milliardsde dollars.

Un autre pavé dans la mare : «La poli-tique agricole fonctionne avec des prévi-sions théoriques et irréalisables. On a prévu

un taux de croissance dans le secteur agri-cole durant l’actuel quinquennat à 11%, maison ne l’a pas atteint», souligne cet expert.

Et de conclure qu’on est en train d’assis-ter à la déconfiture d’un secteur de souverai-neté… En guise de solution, cet expert pré-conise la création de ce qu’il appelle «uncadre politique de sécurité alimentaire», quitouchera plusieurs ministères ainsi que laréorganisation des filières agricoles «autourdes produits, tels que la viande, le lait…».

L’autre mesure suggérée est l’associa-tion, dans cette problématique, de larecherche universitaire. «L’élite économiquedoit se transformer en locomotive de déve-loppement» a-t-il plaidé plus loin.

S. B.

POLITIQUE DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN ALGÉRIE

Le constat d’échec d’un expert en agriculturePh

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IL A ÉTÉ DÉVOILÉ HIER

Le plan national cancer prêt à être lancé

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le plan cancer est prêt. Leprofesseur Messaoud Zitouni,chargé de sa mise en œuvre, aprésenté hier les grandes lignesdu plan national cancer 2015-2019.

Selon le professeur chef deservice au CHU Béni-Messous, lecancer qui est un problème desanté publique majeur est devenuune priorité nationale et un chan-tier présidentiel. Ainsi, durantpresque deux ans, les profession-nels de la santé se sont mobiliséspour mettre en place un plan can-cer afin d’améliorer la qualité desoin et de suivi des malades.

L’objectif principal du plancancer, premier du genre, quisera appliqué à partir de janvierprochain, est la réduction de lamortalité et de la morbidité parcancer et l’amélioration de la qua-lité de vie des malades pendantet après le traitement. Car, sou-ligne le professeur, le problèmeprincipal de la maladie, c’est lenombre important de décès enraison du diagnostic tardif. 75% à80% des cas arrivent à un stadetardif de la maladie. Le traitementsera donc, dit-il, palliatif.

Le plan a, par ailleurs, fixé huitaxes stratégiques qui ont été hié-rarchisés selon l’ordre de priorité.Ainsi, parmi les autres objectifsretenus, il y a l’amélioration de laprévention contre les facteurs derisque.

Car, souligne l’intervenant, laprévention reste la seule possibi-lité reconnue pour réduire la mor-talité et l’incidence des cancersdont la cible principale est la luttecontre le tabagisme, identifiécomme étant responsable dans90% des cas de cancer.

Le plan compte aussi parmises priorités, l’amélioration dudépistage de certains cancersnotamment le cancer du sein enraison de l’ampleur qu’il est entrain de prendre, l’amélioration dudiagnostic, la redynamisation dutraitement à travers l’interdiscipli-narité, l’organisation des traite-ments palliatifs, l’orientation, l’ac-compagnement et le suivi dupatient, la mise en place desregistres de cancer pour amélio-rer le système d’information, lerenforcement de la recherche etde la formation sur le cancer et,enfin, le renforcement des capa-cités financières.

Le professeur Zitouni a rappe-lé que le cancer est classé pre-mière pathologie dans le monde.En Algérie, il occupe actuellementla deuxième place. Mais le canceroccupera bientôt la premièreplace car les maladies cardiovas-culaires, en tête du classementpour le moment, vont aller endiminuant.

La mise en place d’un plancancer est une révolution esti-ment les professionnels maispour les résultats, le professeur

Zitouni dit ne pas attendre desrésultats dans l’immédiat.

Selon lui, «nous pouvonsavoir les résultats dans la qualitédes actions à mener mais lesrésultats du plan cancer, c’est àlong terme». Le plan cancernécessite un coût. L’estimation dubudget que devra mobiliser leplan fait encore débat au milieudes professionnels de la santéayant contribué à sa mise enplace. Ces derniers devront seréunir dans une semaine pourfixer une estimation budgétaire.

Réduire le taux de mortalité à 20%

L’objectif du plan cancer estde réduire le taux de mortalité à20% d’ici 2019, c’est ce qu’a indi-qué le professeur Bouzid, chef deservice oncologie au CPMC et quia aussi contribué à la rédactiondu plan cancer.

Actuellement, un malade surdeux décède à la suite d’un can-cer, soit 50% des maladesatteints du cancer décèdent.

Selon le professeur Bouzid, leplan cancer répond à une deman-

de des professionnels et desmalades de faire du cancer unepriorité nationale. Il y a un grandespoir, selon lui, que les chosessoient beaucoup améliorées pourles patients d’ici 2019.

Le plan national cancer, pour-suit-il, s’est inspiré des plans desautres pays et qui a été adaptéaux conditions humaines et maté-rielles du pays de façon à ce quela prise en charge des patientssoit homogène.

Installation d’un comité d’évaluation du plan cancerLe plan cancer sera évalué

chaque six mois. C’est ce qu’aindiqué le ministre de la Santé, dela Population et de la Réformehospitalière.

Selon lui, un comité d’évalua-tion et de suivi du plan cancersera mis en place. Présidé par leprofesseur Zitouni, il sera chargéd’évaluer l’application du plan etles blocages qui risquent deremettre en cause l’aboutisse-ment de la stratégie de luttecontre le cancer.

S. A.

Au moins trois faits sontà retenir de l’élection prési-dentielle tunisienne.

Le premier est que lesTunisiens n’étaient pasappelés à se prononcerentre un projet islamiste etun projet républicain etmoderniste. Cette questiona été réglée par laConstitution adoptée le 26 janvier dernier oùl’Islam n’est pas constitutionnellement «la religionde l’Etat» et où la Charia n’est pas la «source de lalégislation» comme l’avaient proposé Ennahdha etses alliés. Elle a été également réglée par les élec-tions législatives du 26 octobre qui ont vu NidaaTounès (le parti de Beji Caïd Essebci) devancerEnnahdha, et l’émergence d’une troisième force,de gauche, le Front populaire.

Le second est que cette élection, qui s’estdéroulée sans incident majeur — le terrorismetant redouté n’a pas eu lieu – intervient une annéeaprès l’adoption de la Constitution évoquée ci-dessus, et un mois après des élections législa-tives réussies, remportées d’ailleurs par NidaaTounès. De ce fait, cette présidentielle est un évè-nement historique majeur. Personne n’aurait ima-giné il y a moins d’un an que la Tunisie aillejusqu’au bout de la transition démocratiqueenclenchée après la chute du régime Ben Ali enjanvier 2011. Le pays a été le théâtre de violencesislamistes, d’assassinats de deux dirigeants duFront populaire en 2013 et d’attaques terroristescontre les forces de sécurité. A sa frontière est, lacrise libyenne menaçait de déborder. Entre lesdeux tours du scrutin présidentiel, Kamel Zerouk,membre du groupe djihadiste Ansar Charia, baséen Libye, ayant fait allégeance à Daesh, avaitannoncé dans un enregistrement vidéo son«retour» pour conquérir la Tunisie en quelquesjours ! La menace, en tout cas, a été prise ausérieux, puisque le dispositif sécuritaire a été revuà la hausse et les postes frontières avec la Libyefermés. Dans l’ouest, l’armée a bombardé desgroupes islamistes basés sur les monts Chaâmbientre samedi et dimanche derniers. En toile defond de cette situation sécuritaire, la Tunisie estconfrontée à une sévère crise socioéconomique.Malgré cela, le pays a pu éviter le sort de la Libyeengluée dans une guerre civile depuis la mort deKadhafi, et celui de l’Égypte où l’armée a destituéle Président élu Morsi en juin 2013.

Le troisième fait méritant d’être relevé, c’estMoncef Marzouki qui a reconnu sa défaite et féli-cité Beji Caïd Essebci. C’est unique et sans précé-dent dans le monde arabe et maghrébin. Il auraitpu crier à la fraude, appeler ses partisans et sesélecteurs à descendre dans la rue comme l’es-comptaient certains milieux islamistes. Il ne l’a pasfait. Il est parti la tête haute avec les honneurs.Quant aux raisons de sa défaite, elles tiennent àplusieurs facteurs.

Devancé lors du premier tour de l’élection pré-sidentielle – six points le séparaient d’Essebci –Moncef Marzouki, malgré une campagne dyna-mique, n’a pas réussi à faire basculer le rapport deforce en sa faveur. La présence de son épousefrançaise et, parfois de sa fille, à ses côtés, pourdonner une image de modernité, n’a pas réussi àeffacer son compagnonnage avec les islamistesd’Ennahdha et le Qatar. Et de ce fait, ses attaquescontre le «retour de l’ordre ancien» qu’incarneraitCaïd Essebci, et les critiques sur l’âge de sonrival, n’ont pas convaincu. Qui plus est, de nom-breux Tunisiens, surtout les femmes, lui repro-chaient son manque de fermeté au plus fort desviolences islamistes contre les manifestationsartistiques, voire de dédouaner les islamistes lors-qu’il avait tenté d’imputer les premiers actes terro-ristes à des «forces étrangères» cherchant, selonlui, à casser le «printemps tunisien». Mardi, il aannoncé la création d’un «mouvement du peuplecitoyen» visant à empêcher le retour à la dictature,allusion aux anciens caciques du régime de BenAli ayant rejoint Nidaa Tounès, et qui rêvent derevanche sociale.

Pour Beji Caïd Essebci, les choses sérieusescommencent. L’anti-islamisme ne peut tenir lieude programme. Des dossiers brûlants l’attendent :une économie en panne, un chômage et une pau-vreté en hausse et une menace terroriste persis-tante. Et, préserver les libertés chèrementacquises.

H. Z.

Par Hassane Zerrouky

Tunisie, une expérience,hélas, unique

CE MONDE QUI BOUGE

La prise en charge des malades atteints de can-cer devra s’améliorer à partir de 2015. Du moinsc’est l’objectif du lancement du plan national cancer2015-2019. Dévoilé hier, le plan cancer a fait de laréduction du taux de mortalité sa première ambition.D’ici 2019, le taux de mortalité devra baisser à 20%.Actuellement, un malade sur deux décède.

Il n’existe pas de programme agricole en Algérie.

Objectif, améliorer la qualité de vie des malades.

Page 5: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Ce quotidien est allé à larencontre du médecin en question,Jacques Monségu, spécialiste decardiologie interventionnelle, qu’ila fait parler sur son site électro-nique, hier mercredi. «J’ai commencé à suivre le

Président algérien il y a dix ans»,expliquera ce professeur qui alongtemps exercé à l’hôpital mili-taire du Val-de-Grâce. «C’est particulier la médecine

du cœur, il y a une symbiose puis-sante qui arrive à créer des lienstrès forts entre les soignants et lespatients. Le cœur, c’est la vie.

Alors oui, je peux dire que j’ai desliens d’amitié avec le Présidentalgérien.» Or, cet éminent profes-seur qui a eu à soigner de nom-breuses grandes personnalitésavait, un jour, décidé de quitterParis pour Grenoble où il officiedepuis dans cette clinique dotéedes plus pointues technologies etinaugurée en septembre 2014.«Quand je lui (Bouteflika, ndlr)avais annoncé ma volonté de quit-ter Paris, il m’avait dit : “Partout oùvous serez, j’irai”. Et il est venu»,confie encore Jacques Monségu. Ildonne d’autres détails encore :«Contrairement à ce qui a été dit,

un étage entier ne lui avait pas étéréservé. Mais c’est vrai qu’en rai-son de sa qualité de chef d’Etatavec la sécurité que cela exige,plusieurs chambres lui avaient étédédiées. Mais sa venue n’a annuléaucune des interventions cesjours-là.»Ce médecin français suggère, à

travers ses déclarations, queBouteflika lui rendra certainementd’autres «visites». A-t-il fait cesrévélations spontanément ou alorsavec l’aval des autorités de sonpays ou alors de son «ami patient»dans l’objectif de préparer, en lesbanalisant, d’autres visites deBouteflika à l’avenir ? Rien n’estexclu. En tout cas, il est manifesteque le professeur maîtrise bien ledossier médical de Bouteflika. «Quand on lui demande si

Abdelaziz Bouteflika pourrait, unjour, revenir à Grenoble, JacquesMonségu sourit, mais ne répondpas», écrit d’ailleurs le journalistedu Dauphiné. Par contre, le méde-cin de Bouteflika est catégorique :

«En revanche, les rumeurs qui ontannoncé son hospitalisation auVal-de-Grâce à la mi-décembre,étaient de l’intox. Ça, je peux vousl’assurer.» Pour rappel, le Soir d’Algérie

avait également annoncé, s’agis-

sant de cette même rumeur, qu’unavion présidentiel transportait àParis, ce jour-là, effectivement unpatient qui n’était pas AbdelazizBouteflika mais l’aîné de sesfrères.

K. A.

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE5Actualité

SANTÉ DU PRÉSIDENT

Les confidences du médecin de Bouteflika

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Abdelaziz Bouteflika.

APRÈS L’AFFILIATIONDE LA CGATA À LA CSI

L’UGTA observele silence

Le secrétaire général de l’UGTA aévité de faire le moindre commentai-re au sujet de la décision de laConfédération syndicale internatio-nale (CSI) d’accepter l’affiliation dela CGATA au sein de ses structures.Toutefois, Sidi Saïd promet quebeaucoup de choses seront diteslors des assises de son organisationqui auront lieu en janvier prochain.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Poursa dernière sortie publique devant les syndi-calistes, le secrétaire général de l’UGTA arassuré les travailleurs que «l’abrogation del’article 87 bis est désormais irrévocable»,tout en s’interrogeant sur «les auteurs desrumeurs distillées ici et là au sujet de cettequestion». Pour le secrétaire général, «l’abrogation

du 87-bis est un acquis pour le monde du tra-vail et les bénéficiaires de cette disposition,qui date de 1994, sont les travailleurs des col-lectivités locales». Le secrétaire général del’UGTA intervenait hier devant les cadres syn-dicaux de la coordination des collectivitéslocales de la wilaya d’Alger en présence desprésidents des APC d’Alger-Centre, de laCasbah, de Belouizdad et d’El Madania. Parailleurs, interrogé sur la décision de la CSI,Abdelmadjid Sidi Saïd a répondu qu’il «s’agitd’un non-événement», tout en indiquant que«la question sera évoquée sans aucun douteen plénière lors des assises du 12e congrès». De quelle manière Sidi Saïd — voire

l’UGTA — va-t-il réagir à cette décision ? Laréponse sera connue en janvier prochain.Pour rappel, la Confédération générale auto-nome des travailleurs en Algérie (CGATA) est,depuis le 19 décembre dernier, membre de laConfédération syndicale internationale (CSI). La décision a été prise par la CSI lors du

dernier conseil exécutif de cette organisationsyndicale internationale qui s’est tenu àBruxelles (Belgique). L’annonce a été faite par la CGATA dans

un communiqué rendu public avant-hier etappuyé par la correspondance qui lui a ététransmise par la CSI, en date du 19 décembredernier.

A. B.

L’instance de concertation et desuivi de l’opposition inscrit sadémarche dans la durée. Elle vientde se doter d’une feuille de routepour la toute nouvelle année.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une sortede règlement intérieur dont une esquisse aété établie par une commission technique ily a quelques jours. Ce document, qui seradiscuté puis adopté lors du tout prochainsommet de la CNLTD (Coordination natio-nale pour les libertés et la transition démo-cratique), explicite en une trentaine d’ar-ticles le fonctionnement de cette structurequi a constitué l’une des 11 recommanda-tions de la conférence de Zéralda du 10juin dernier portant transition démocra-tique. Car jusqu’ici, ce conglomérat de partis

et de personnalités nationales de tous les

bords idéologiques réunis autour de l’ob-jectif d’une transition démocratique gra-duelle et pacifique avec l’association dupouvoir, a fonctionné et a agi un peu dansce que l’urgence exigeait et dictait. D’où, selon Soufiane Sakhri, porte-

parole de Jil Jadid, un des membres de laCNLTD, l’importance de cette charte quiaura à régir le fonctionnement de cetteentité de l’opposition appelée, selon notreinterlocuteur, à «raffiner» et à «mieux coor-donner» son action future, que ce soit ensolo ou en communion. Ceci non sansnégliger les missions domestiques de cha-cun de ses membres.

Ce à quoi, d’ailleurs, les RCD, MSP,FJD, Jil Jadid et autre pôle des forces duchangement s’attellent en accomplissantleurs activités organiques. Ces dernières sont souvent menées

loin des feux de la rampe a contrario de

certains partis se recrutant dans le cercleprésidentiel dont le moindre geste orga-nique, par ailleurs, le plus souvent alibipour tirer à boulets rouges sur cette mêmeopposition, est excessivement médiatisé.Et même durant ces activités orga-

niques en solo, il est question, poursuitnotre interlocuteur, de plaider le motd’ordre de transition démocratique. Ce sera, d’ailleurs, le cas samedi pro-

chain quand le président de Jil Jadid ani-mera un meeting à Besbes, dans la wilayad’El-Tarf, en sus des traditionnelles sortiesde proximité que Soufiane Djillali affection-ne plus que tout autre chef de parti. Il yaura également des conférences théma-tiques qui seront animées aussi bien pardes cadres de l’Isco que des spécialistesdont les compétences et la pertinence desanalyses sont avérées.

M. K.

LE DOCUMENT SERA ADOPTÉ PROCHAINEMENTPAR UN SOMMET DE LA CNLTD

Une feuille de route pour l’opposition

Le séjour de Abdelaziz Bouteflika dans un établisse-ment hospitalier à Grenoble, dans le sud de la France, le13 novembre dernier, avait, rappelons-le, surpris tout lemonde. En Algérie comme en France. Pourquoi le chefd’Etat algérien a-t-il choisi cette petite ville plutôt que lacapitale française où il avait l’habitude de se rendre pourses soins depuis 2005 ? La réponse, c’est l’un de sesmédecins, un Français, qui la donnera. Il l’a révélée auquotidien régional Le Dauphiné qui avait annoncé ceséjour en exclusivité ce jour-là.

Les recrutements dans laFonction publique seront gelés en2015. C’est ce que le Premierministre, Abdelmalek Sellal qui aouvert hier, au Palais des exposi-tions (Pins-Maritimes à Alger), la23e édition de la Foire de la produc-tion algérienne (FPA), avec la parti-cipation de plusieurs membres dugouvernement dont les ministresdu Commerce et de l’Industrie etdes Mines, a indiqué. Revenant sur les décisions prises la

veille en Conseil restreint et durant la mati-née en Conseil de gouvernement, lePremier ministre indiquera que l’exécutif estappelé à «rationaliser» les dépenses liéesau fonctionnement de l’administration.Voire, et même si Abdelmalek Sellal réfute-ra toute remise en cause de la politiquesociale, des engagements pris concernantl’abrogation de l’article 87-bis du code dutravail ou le soutien aux produits alimen-taires, il laissera néanmoins entendre que

les demandes récurrentes de revalorisationsalariale ne seront pas les bienvenues. Notons, concernant le soutien des prix

et des subventions, que l’hôte de la 23e FPAindique que deux commissions ont été ins-tituées au niveau de la chefferie du gouver-nement et du ministère des Finances pourexaminer cette question et rendre des rap-ports trimestriels. En fait, le Premier ministre qui met en

avant la conjoncture actuelle, marquée parla chute importante des cours du pétrole,appellera les Algériens à «la solidariténationale» et s’imprégner de «confianceentre gouvernants et gouvernés». End’autres termes, il appellera les Algériens àêtre compréhensifs au regard de laconjoncture. Même s’il assurera quel’Algérie «a pris toutes les précautions»liées au volet social et dispose de«moyens» lui permettant de «tenir pendantquatre ans», Abdelmalek Sellal révèle,cependant et tacitement, que le gouverne-ment est inquiet, que la crise est là et que lapopulation est tenue de s’y adapter. Uneinquiétude qui poussera le gouvernement

également à freiner le rythme de réalisationde certains grands projets, à encourager lerecours aux financements bancaires etalternatifs (notamment l’émission d’em-prunts obligataires) pour les projets dépen-dant actuellement du concours budgétaire.De même, le Premier ministre évoque l’en-gagement de l’exécutif à encourager lesinvestissements hors hydrocarbures, d’au-tant que la production pétrolière risque dene pas être au rendez-vous. CommeAbdelmalek Sellal appellera à la préserva-tion des deniers publics. Ce faisant, le Premier ministre ne man-

quera pas, lors de différentes haltes dansles stands des exposants publics et privés,d’affirmer l’engagement du gouvernement à«tout faire» pour encourager la productionnationale. A charge cependant pour lesopérateurs économiques nationaux de sedévelopper à l’international, de manièredavantage offensive et même si l’acte d’ex-portation reste encore contraint, de recourirà l’apport de jeunes promoteurs dans ledomaine de la commercialisation.

C. B.

SELLAL LORS DE L’INAUGURATION DE LA 23e FPA :

«Les recrutements dans l’administrationseront gelés en 2015»

Page 6: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAgE 6Actualité

CHAOUCHE YELLES,DG DU CRAAG :

«La Mitidja enregistreentre 80 et 100

secousses par mois»«Les secousses enregistrées ce

mardi, dans la région de Blida, nesont que la matérialisation de l’activi-té sismique existante dans la régionméditerranéenne. Il faut savoir que larégion de la Mitidja enregistre entre80 et 100 secousses par mois.Environ 80% de ces secousses nesont pas ressenties par la population.Les autres 20% de secousses sontressenties car il y a une forte concen-tration démographique dans larégion. Le rayon de perception deces secousses, dans l’Atlas tellien,qui représente le périmètre le plusexposé en Algérie, est d’une portée

allant de 50 à 70 km. Ces secoussesfont partie d’une longue liste d’évène-ments sismiques qui remontent loindans l’histoire, voire jusqu’à l’époquephénicienne. Il faut aussi savoir, qu’àtravers le monde, la région maghrébi-ne est considérée comme une zone àsismicité modérée. Il reste que desséismes à grande portée, il y en a eu,mais ils ont toujours été espacésdans le temps».

M. M.

TAHAR MELZI, DÉLÉGUÉAUX RISQUES MAJEURS

AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR :

«Nous comptabilisons dixrisques majeurs en Algérie»

«La délégation des risquesmajeurs auprès du ministère de

l’Intérieur, qui a été installée il y a àpeine deux ans, prévoit la mise enplace d’un plan de prévention. Ce plansera accompli à travers l’informationque nous récoltons et que nous véri-fions à la faveur des évaluationsinternes faites dans les différents sec-teurs. Et à partir de là, nous entendonsdévelopper une vision intersectorielle.

Pour l’instant, nous sommes austade de la formation de nos cadresqui représentent plusieurs départe-ments, et bientôt nous allons procé-der à l’installation d’un comité inter-sectoriel pour passer à l’action.

Il faut savoir que l’estime desrisques en Algérie n’est pas desmoindres. Nous comptabilisons pourl’instant dix risques majeurs :séismes, inondations, feux de forêt,changement climatique, pollutionindustrielle et maritime, risques sur

la santé humaine, animale et végéta-le, violence dans les stades…».

M. M.

COLONEL FAROUKACHOUR, CHARGÉ DECOMMUNICATION À LAPROTECTION CIVILE :«C’est la panique qui tue»«Nos équipes dépêchées dans la

région de Blida ont constaté qu’il y aeu beaucoup de personnes qui ontcédé à la panique. Au total, il y a eutrois personnes blessées, et elles onttoutes été victimes de panique.D’autres personnes ont eu desmalaises dus aussi à la panique maisla présence immédiate de laProtection civile a apaisé les esprits.Nos équipes ont d’ailleurs traité leurscas sur les lieux. A chaque tremble-

ment de terre, nous relevons que lesdégâts humains sont essentiellementla résultante de cette même panique.Il y a un grand travail de sensibilisa-tion à faire dans ce sens. Nous avonsentamé au cours de cette année unecampagne de sensibilisation qui aciblé 1 080 établissements scolairessur la gestion du risque. Nous vou-lons passer le message aux famillesalgériennes à travers les enfants-éco-liers.

Les directeurs d’établissement ontaussi été sensibilisés à la nécessitéd’établir un plan d’évacuation et desissues de secours. Mais à partir de2015, nous prévoyons carrémentd’initier un débat au sein de la famillesur la gestion du risque. Nous prépa-rons un plan dans ce sens pour intro-duire la culture de la gestion du risquechez la famille algérienne.»

M. M.

ACTIVITÉ SISMIQUE EN ALGÉRIE

Ce qu’il faut absolument savoir Eclairage sur les évènements sismiques enregis-

trés mardi dernier dans la région de Blida. Des spécia-listes sinon des intervenants directs dans le domainedu risque, sa gestion et les enseignements qu’il fauten tirer, sont intervenus hier, au forum du quotidien ElMoudjahid. Il faut savoir d’emblée que l’Algérie est

considérée comme une zone à sismicité modérée,quoique sujette à des séismes à grande portée, maisqui ont toujours été espacés dans le temps. Aussi,que les constatations de la Protection civile font res-sortir que la majorité des cas de décès et de bles-sures enregistrés lors des tremblements de terre sont

essentiellement dus à la panique, et par conséquent,au manque de culture quant à la gestion du risque.Enfin, il y a lieu de savoir qu’un comité intersectorielsera mis en place pour faire face aux dix risquesmajeurs qui menacent l’Algérie.

Mehdi Mehenni

Le défunt, âgé de 60 ans, laisse uneveuve et quatre enfants. Au siège de lawilaya de Annaba, où un registre decondoléances a été ouvert tôt dans lamatinée d’hier mercredi, il y avait grandmonde.

Du notable au plus humble citoyen,les Annabis ont tenu à présenter leurscondoléances. Ils le faisaient en signede respect pour ce commis de l’État à laprobité exemplaire. Ce qui lui a valud’être la cible de certains opportunistesqui ont vu les portes du cabinet de lawilaya hermétiquement fermées face àleur rapacité. comme il fut également lacible de rumeurs malveillantes qui ne

réduisirent en rien ses capacités de pre-mier magistrat chargé de relancer ledéveloppement économique local.Notamment en ce qui concerne le projetde la ville nouvelle de Draâ-Errich, lecentre anti-cancer (CAC), le centrerégional des urgences médicales à ElBouni et la route touristique Cap deGarde-Plage Djenane El-Bey.

D’une affabilité à toute épreuve, il suts’allier le milieu de la presse locale aveclequel il entretenait une excellente rela-tion de travail pour le bien de la wilaya. Etc’est ce qu’il avait souligné lors de lacélébration de la Journée nationale de lapresse. Sa ponctualité et surtout sa régu-

larité ont servi d’exemple à ses prochescollaborateurs, aux membres de l’exécu-tif de wilaya et aux élus de l’APW et desdouze communes que compte cettewilaya. Des chantiers d’importance. Leregretté Mohamed Mounib Sandid avaitouvert ou projeté de le faire dans plu-sieurs secteurs d’activité. Au delà del’achèvement du CAC et du centre dechirurgie pédiatrique de Ste-Thérèse, ilavait réussi à impulser un nouvel élanaux projets en souffrance tels que l’ou-verture du centre des urgences médi-cales de Frantz-Fanon, la nouvelle aéro-gare Rabah-Bitat, la gare routière inter-wilayas, le tronçon d’autoroute reliantl’aéroport Rabah-Bitat à Guelma...

Défenseur acharné de l’environne-ment, il a, à maintes reprises imposé auxélus de l’APW et des communes unesérieuse prise en charge de la gestiondu dépotoir de Berka Zerga, celle desplages et des zones d’extension touris-tiques. Il est aussi un opposant à latransformation du mythique Cours de la

Révolution que devait traverser le futurtramway de Annaba.

Sans tambour ni trompette, le défuntwali s’acquittait de sa mission à la têtede cette wilaya de l’extrême Est. Ainsi, illui arrivait souvent d’effectuer des visitesinopinées aux différents chantiers pourbooster la cadence des travaux afin delivrer les projets dans les délais impartis.

Pour rappel, le wali de Annaba,Mohamed Mounib Sandid, victime d’uninfarctus du myocarde (IDM) en date du26 novembre écoulé a d’abord été prisen charge au niveau du service de car-diologie de l’hôpital Ibn Sina de cetteville par l’équipe du professeur AïtAthmane, avant d’être évacué le lende-main en urgence à bord d’un avion médi-calisé sur un hôpital parisien.

Son état de santé s’est détérioré cesderniers jours suite à de nouvellesattaques cardiaques lui causant uncoma profond, puis son décès dansl’après-midi de ce dernier mardi.

A. Bouacha

DÉCÈS DU WALI DE ANNABA

Un commis de l’État exemplaire s’en va

AVEC 30 000 VISITES QUOTIDIENNES DE SON SITE

Huffington Post Algérie contribue à l’interactivité maghrébine

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Avec 30 000 visitesquotidiennes, voire un pic de250 000 visites lors du crash del’avion affrété d’Air Algérie et del’agression israélienne contre

Ghaza, Huffpo-Algérie compteparmi les trois players franco-phones les plus consultés enAlgérie. Offrant un contenujournalistique varié, l’interactivi-té avec les internautes et blo-

gueurs, l’édition Algérie dumédia leader américainHuffington Post escompte d’at-teindre 80 000 visites quoti-diennes à l’horizon 2015. Ainsi,elle entend participer au déve-loppement d’une informationinteractive, connectée aumonde et reflétant un point de

vue algérien, une identité algé-rienne, mais aussi maghrébinde l’actualité.

En outre, elle offre une visi-bilité internationale, en dinars,aux marques algériennes. Editésous l’égide de l’AgenceInterface Médias et AD Display,appuyée par une rédaction de

six journalistes permanents etqui participe à 78% au contenu,Huffpo-Algérie fait partie d’uneplateforme commune aux troispays du Maghreb.

Notons dans ce contexteque plus de 100 000 lecteursconsultent chaque jour le HuffpoMaghreb qui agrège l’éditiontunisienne depuis juin 2013 etl’édition marocaine depuisoctobre 2014. En relevant quele média américain qui reçoitquotidiennement 36 millions devisiteurs uniques sur son site,avec un pic à 126 millions ennovembre dernier, a été déclinéà travers 18 pays. Soit quelque100 millions de visiteursuniques quotidiens dans lemonde.

Au-delà de son lectorat fran-cophone, Huffpo-Algérie comp-te également cibler le lectoratarabophone, une version enarabe du média online améri-cain étant impulsée.

C. B.

Lancé le 28 mai 2014, le média électroniqueHuffington Post Algérie boucle déjà six mois.

Rassemblementde solidaritéavec Kamel

Daoud à BéjaïaSous le slogan «pour la

liberté d’expression et deconscience», une foulenombreuse a pris part,dans la matinée d’hier, aurassemblement de solidaritéavec Kamel Daoud initiédevant la place de la Libertéde la presse dédiée à Saïd-Mekbel, à l’appel entreautres de la ligue de défen-se des droits de l’Homme etdu café littéraire de Béjaïa.

Des élus, des militantsdes droits de l’Homme et ducombat démocratique, desjournalistes, des universi-taires et de nombreuxcitoyens lambda ont tenu àmarquer par leur présencece regroupement pourexprimer leur solidarité àl’écrivain et journalisteKamel Daoud et dénoncerles fatwas des appels aumeurtre lancés contre lechroniqueur par des obscu-rantistes salafistes.

Les différents interve-nants, qui se sont succédé àla tribune lors d’une prise deparole improvisée, n’ont pasmanqué d’appeler à la mobi-lisation de toutes les forcesvives –société civile, partis,les intellectuels et artistes —pour exiger le jugement dusinistre semeur de la mort.

«Bien plus que lacondamnation morale, poli-tique et judiciaire qui doitfrapper ce semeur de lamort dressé contre tout librepenseur, il est impératif dese mobiliser aussi pourdémystifier la stratégie desalafisation de la sociétémenée inlassablement parle courant intégriste sousl’œil complaisant du pouvoir,lui-même utilisant l’islamcomme instrument politiquepour exercer un contrôlesocial sur les citoyens», rap-pelait à juste titre, dans unedéclaration, le café littérairede Béjaïa.

A. Kersani

Décédé dans l’après-midi de ce dernier mardi au service decardiologie de l’institut mutualiste Montsouris de la capitalefrançaise Paris, la dépouille du wali de Annaba, MohamedMounib Sandid, devrait arriver à Constantine ce jeudi, au plustard vendredi, pour y être inhumée au cimetière St-Jean de lacommune chef-lieu de wilaya d’où il est natif.

En application des dispositions du décret présidentiel n° 14-370 du 23 décembre 2014 portant dispense des citoyens assujet-tis aux obligations du Service national, décidée par SonExcellence Monsieur le Président de la République, Chef suprê-me des forces armées, ministre de la Défense nationale, le minis-tère de la Défense nationale porte à la connaissance des jeunescitoyens ayant atteint l’âge de trente ans et plus au 31 décembre2014 non encore incorporés, et ceux déclarés insoumis, qu’ilssont invités à se rapprocher des structures du Service nationaldont ils relèvent pour satisfaire aux formalités administrativesinhérentes à cette opération, munis des pièces suivantes :

- Une copie de la carte d’identité nationale ;- une copie du diplôme ou du certificat de scolarité de la der-

nière classe fréquentée ;

- deux photos d’identité ;conformément au calendrier de passage suivant, les citoyens nésentre :- le 1er janvier et le 30 avril 1982, du 4 au 8 janvier 2015 ;- le 1er mai et le 31 août 1982, du 11 au 15 janvier 2015 ;- le 1er septembre et le 31 décembre 1982, du 18 au 22 janvier2015 ;- le 1er janvier et le 30 avril 1983, du 1er au 5 février 2015 ;- le 1er mai et le 31 août 1983, du 8 au 12 février 2015 ;- le 1er septembre et le 31 décembre 1983, du 15 au 19 février2015 ;- le 1er janvier et le 30 avril 1984, du 1er au 5 mars 2015 ;- le 1er mai et le 31 août 1984, du 8 au 12 mars 2015 ;- le 1er septembre et le 31 décembre 1984, du 15 au 19 mars 2015.

Communiqué de la Direction du Service national

Page 7: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

ContributionLe Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 7

Branle-bas de combat dans lesbureaux d’un quotidien algérois. Lejournal toujours bien informé y va de

son scoop quotidien. Il a découvert celuiqui a détourné l’avion d’Air Algérie. Unancien membre du HCE ! En plus, l’hommeaurait fait main basse sur une sommeconsidérable, en dollars précise-t-on. Onse perd en supputations. Deux millions dedollars ou deux cent millions de dollars ?Une somme à vous donner le tournis. Ellese déclinerait en zéros alignés à l’infini.«Tilt» a fini par afficher la calculette. Qui estdonc ce Vidocq des nuages capable depiloter un Boeing de dernière génération ?Un 737-88. C’est Ali Haroun !Le pirate à la blanche tignasse a fait les

choses proprement. Il a fait débarquer lespassagers. Sans bobos, sans tracas, sanspleurs d’enfants. Du grand art. Un détour-nement soft. Il n’a pas «parlé avec l’avion»lui, il s’est juste fait flanquer d’un huissierde justice. Les huissiers belges sont —chacun le sait — toujours prêts à prêtermain forte aux aventuriers des airs. K’airBV, le receleur, était resté à l’abri sous lehangar, attendant que Ali Haroun fasse lesale boulot. Ça ne s’est pas passé commeça, mais presque, nous disent certainsjournalistes, et pas forcément ceux de cequotidien. D’abord pourquoi est-ce que jeme mêle d’une affaire à laquelle je suiscomplètement étranger ?Peut-on, quand on connaîtAli Haroun, entendre detelles insanités sur soncompte et puis presser lepas et faire comme si onn’avait rien entendu ? J’au-rais pu dire, en écrivant cesquelques lignes, qu’il nes’agit, dans cette histoirebelge, que d’une querelleentre deux partenaires,comme il en survient tous lesjours depuis que les rela-tions commerciales existentet ajouter que l’avocat n’in-tervient qu’une fois lecontentieux venu au jour. L’avocat ne vientpas à la curée, mais intervient pour limiterles dégâts. Y a-t-il eu malversation ? A prio-ri, on ne résilie pas un contrat quand ons’est «sucré». On fait tout pour l’honorer enavalant autant de couleuvres qu’il faut.Mais allez prêcher devant des gens quijurent que tous les gestionnaires algérienssont corrompus. Le lynchage auquel a étésoumis Ali Haroun m’a inspiré cette brèvedigression. Mais est-ce bien une digression? Non, si on décide de parler d’Ali Harounen dehors de cette brève empoignadealgéro-belge. Ne pas parler autrement deAli Haroun, c’est passer à côté desvaleurs de la République, c’est passer àcôté du siècle, c’est passer à côté de l’his-toire. C’est surtout ne pas comprendre cequ’ont voulu dire ceux qui ont gommé lesigle d’Air Algérie pour coller à sa place lestrois lettres qui leur reste en travers de lagorge : HCE. La façon dont Ali Haroun a été pris à

partie, tout au long d’une semaine, s’inscritdans la campagne qui se développe d’unefaçon récurrente contre des personnes oudes ouvrages décrétés puant le soufre parnos nouveaux maîtres à penser. Ces per-sonnes ou ces ouvrages ont un mêmedénominateur commun : ils osent dire. Ilsosent parler de tolérance et refusent larégression. Je suis donc allé déambulerseul du côté du bois où d’infatigables arti-

sans fabriquent les solides coins de bûche-ron qui disloquent une société. Ce bois oùpendillent depuis quelques temps desnœuds coulants fabriqués en papier jour-

nal torsadé, rigidifié au jusde vipère. Afin que nulcroyant n’en ignore, degrandes «fatwa» calligra-phiées à l’encre noire, aussinoire que le drapeau deDaesh, étaient collées sousquelques portraits. D’abordcelui de Kamel Daoud.Brave Kamel, quand on setrompe comme toi depeuple, on court le mara-thon, on ne court pas leGoncourt. Demande à TaharBendjelloun. La voix qui

t’a manqué t’aôtée, au pays des impréca-teurs, le seul bouclier quivaille, celui d’une plus gran-de notoriété. Juste derrièreKamel, qu’aperçois-je ?Encore des potences dres-sées ! Deux hommes et unefemme attendent : celui qui adétourné l’avion deBruxelles. Un homme entretrois ou quatre vies. Sonchanvre était déjà tressé. Ilavait sur les traits du visagecette patine de l’éternellejeunesse qui ne laisse pasdeviner le nombre exact desannées. Etait-il jeune ou vieux ? L’écume

blanche sans doute, mais la vivacité duregard, le port altier de la tête, la taille droi-te et le mot juste disaient le contraire. Il por-tait ses quatre âges cumulés, indifférent àla rotation inexorable du sablier, sans flé-chir de la taille et sans ces lacunes demémoire qui font rentrer un homme,d’éclipse en éclipse, jusqu’à l’éclipse finale.Plusieurs âges cumulés… Chaque nouvelâge de cet homme tient un peu de l’œuvrede l’infortuné Sisyphe condamné par undieu méchant à réécrire éternellement latragique condition humaine.Son premierâge, il l’avait accompli dans la tranchéeavancée des années 1950.

Il est plein de visages toujours enten-dus. On entend certains visages quand ilsont cessé d’être vus. Sa palette coloriée lesfait revivre avec les détails, les mots, lesfrissons d’antan, et puis Lyes Salem, l’au-teur de l’Oranais, ainsi qu’une jeunefemme, Safinez, la très belle, qui a signé ElGusto. La divine enfant, au hasard descascades pierreuses de la Casbah, étaitrentrée, un jour de vadrouille, dans unantre minuscule expectorant par tous sespores un grand passé. Elle voulait acheterun «souvenir». Elle en est ressortie lesbras pleins de belles et nostalgiquesimages. Les retrouvailles d’hommes surgisd’une autre vie avec une musique extraor-dinaire faite d’envolées lyriques de violons,d’ébranlements telluriques de contre-basses, de limpides flûtes guillerettes et de

chœurs triomphants desstrates des ans, ont fait uninstant rebattre le cœur mortd’Alger. On aura vu un vieilartiste, cloué à sa chaise parles misères de l’arthrose,obéir à l’injonction de lamusique de sa vie, se leveret marcher.L’âme diver-

se et coloriéede l’ancienneAlger, faite dechaleur, deconvivialité, desolidarité,d’émoisd’amour etd’amour de

l’art, frissonna dans El Gusto.La larme amère à la commis-sure des lèvres, avec la der-nière image du film, vientpeut-être de la certitude gla-ciale de la précarité de ladimension d’une ville quand cette ville serésigne à la mort de sa culture, de sesrichesses diverses et de ses racines mul-tiples. Alger s’est laissée submerger, sansse battre, par le ressac de l’inhumain. Leschoses dites plus haut sont pleines de AliHaroun. Il était présent dans la salle quandon projetait la première de L’Oranais, à sonhabitude, discret et attentif. Quelquesjours après, à Alger nous avons reparlé du

film. Il avait tout mémorisé, les mal-adresses du scénario, les longueurs decertaines scènes, quelques expressionsmalvenues du langage. Il s’en était ouvert àl’auteur. Ali Haroun avait surtout retenu lapoignante histoire humaine de l’enfant issude la férocité de la guerre et du père, lemoudjahid éclairé qui a laissé parler sonâme. Qui suis-je, père ? Qui suis-je ? Tu es

mon fils. Tu es mon fils. Je le jure par leventre violenté de ta mère, par ses vis-cères écartelés et par ma douleur, accep-tée en ton nom. Tu es mon fils !... Grandeurde notre peuple. Grandeur de son combat.Les censeurs, la hotte pleine de rictus,n’avaient pas compris la magistrale leçond’humanité et de tolérance donnée par lemoudjahid. Ali Haroun m’a fait découvrir unautre Abane Ramdane. Un Abane tendant la main à d’infortunés

compagnons jetés dans des culs debasses fosses par un «nidham» impi-toyable, parodiant chaque jour Monluc :«Dieu reconnaîtra les siens». Un jour AliHaroun qui, depuis 1962 avait choisi ledésert, reçut une dame. C’était le règnetriomphant de Pharaon. La dame étaitvenue solliciter l’avocat pour la défense deson mari emprisonné pour cause de tenta-tive de coup d’Etat. «Je ne plaiderai paspour lui. Son chef, jadis, a construit lepodium pyramidal de Pharaon.» Digne futla dame. Elle se leva. Deux larmes mouillè-rent ses joues. Avant de franchir la porte,elle murmura dans un sanglot : «Il n’y adonc plus d’hommes dans ce pays ?». Laprison militaire d’Oran comptait plusieurssous-sols. Ali Haroun dut attendre longtemps

avant de voir l’ex-tankiste — l’époux de ladame — arriver flanqué de deuxchiourmes. «Je suis venu, au nom deshommes que compte encore ce pays, meconstituer pour toi et pour tes compa-gnons». La troisième époque, le troisièmeâge de Ali Haroun, débuta quand il ne restaplus qu’une poignée d’hommes pourdéfendre la République. Il le fit par lesdroits de l’homme, par «l’éclaircie» et «lerempart». C’était le temps des lâchetés etdes reniements. Il dure encore. Par toutesles saintes de Genève je le jure. Je suis letémoin privilégié du quatrième âge de AliHaroun. Il court les capitales du monde

pour parler de la granderévolution de Novembre,des hommes qui l’ont faite,de ceux qui ne sont plus. Ilévoquait hier encore lecouloir de la mort. Lescondamnés à mort tenaientun cahier d’écolier. Ils rem-plissaient à tour de rôle lespages. Un journal quoti-dien parlant des fers auxpieds et du boulet pesantet glacial des aubes desfins dernières quand lebruit horrible des clefs etcelui des bottes retentis-

sent à l’orée de l’aube. L’écriture chan-geait. Les lettres nettes et droites deve-naient penchées et incertaines. Le certifiéd’études primaires avait été guillotiné.Chaque supplicié écrivait autrement lamême et tragique histoire du couloir de lamort. Si Dieu prête vie à Ali Haroun, il écri-ra, j’en suis sûr, une version algérienne dela liste de Schindler.

M. M.

Ali Haroun a détourné le Boeing d’Air Algérie

Qui est donc ce Vidocqdes nuages capable depiloter un Boeing de

dernière génération ?Un 737-88. C’est Ali

Haroun ! Le pirate à lablanche tignasse a faitles choses proprement.Il a fait débarquer lespassagers. Sans bobos,

sans tracas, sanspleurs d’enfants. Du

grand art. Undétournement soft.

Ne pas parlerautrement de Ali

Haroun, c’est passer àcôté des valeurs de la

République, c’est passerà côté du siècle, c’est

passer à côté del’histoire. C’est surtoutne pas comprendre cequ’ont voulu dire ceuxqui ont gommé le sigle

d’Air Algérie pour collerà sa place les trois

lettres qui leur reste entravers de la gorge :

HCE.

La troisième époque, letroisième âge de Ali

Haroun, débuta quand ilne resta plus qu’une

poignée d’hommes pourdéfendre la République.Il le fit par les droits de

l’homme, par«l’éclaircie» et «le

rempart». C’était letemps des lâchetés et

des reniements. Il dure encore.

Par Mohamed Makhdari

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Ali Haroun.

Page 8: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 8

Un remake du deal américano-saou-dien de 1986 ?

Assisterions-nous, donc, à un remakedu scénario pétrolier saoudo-américain de1986, la cible étant aujourd’hui la Russiedu trop récalcitrant Poutine ? La thèse estbalayée d’un argument éclair par les res-ponsables saoudiens : une simple ques-tion d’offre et de demande, martèlent-ilsavec insistance. Aux journalistes suspi-cieux, malgré tout, Ali Al Nouaïmi assènesa leçon de choses : «Vous venez denations capitalistes. Vous savez ce que lemarché fait, pour n’importe quelle mar-chandise, que fait-il ? Il va de haut en bas,de bas en haut.» Et pour donner le chan-ge, il s’est même trouvé des commenta-teurs pour accréditer la thèse assez invrai-semblable, il faut le reconnaître, d’unroyaume wahhabite, en rupture d’allé-geance, qui aurait décidé de punir uneAmérique qui lui a ravi cette année laplace de premier producteur de pétrole du

monde. «Cheiks contre schistes», n’hésitepas à titrer la couverture de l’hebdomadai-re britannique The Economist. Provoquerl’effondrement du prix du pétrole afin de«transformer en gouffres financiers les mil-liers de forages qui, du Dakota à l’Oklaho-ma, aspirent le pétrole des formations sou-terraines de schistes», tel serait donc lebut caché de la manœuvre saoudienne.

L’ennui est que «les foreurs du Dakotarésistent sans peine» à cette prétendueguerre des prix contre le pétrole de schis-te. C’est du moins ce que soutient l’AIE.Sous le seuil des 80 dollars, seuls 4% dela production des exploitations de pétrolede schiste cesse d’être rentable, relève ledernier pointage de l’AIE. Ainsi sur la zonede Bakken – l’une des plus importantes dupays, aux confins du Dakota du Nord, quicompterait pour la quasi-totalité de la pro-duction actuelle de pétrole de schiste –, ilreste rentable de pomper y compris si lescours baissent vers 40 dollars.

La région la plus productive de cet Etat,surtout connu pour ses pommes de terreavant la «révolution des schistes», conti-nue même à gagner de l’argent sur toutbaril vendu à plus de 28 dollars, assurel’AIE. «Aux Etats-Unis, fait observer deson côté l’ex-ministre de l’Energie, Nordi-ne Aït-Laoussine, dans de nombreuseszones, un pétrole descendant entre 20 et30 dollars peut encore suffire à couvrir lesseuls coûts d’exploitation, ce qui permetde tenir même si l’on ne récupère pas soninvestissement initial».

Bien réels sont, en revanche, les dégâtscausés à nombre de pays pétroliersmembres ou non de l’OPEP. Les médiasinternationaux insistent tout particulièrementsur les cas du Venezuela, de la Russie etde l’Iran. Ainsi pour l’Etat vénézuélien, onestime que chaque dollar de moins sur lavente d’un baril occasionne un manque àgagner de 745 millions de dollars pour l’Etat.

Quant à la Russie, son manque àgagner pourrait s’élever entre 90 et 100milliards de dollars, d’après une évaluation

du ministère des Finances russe. 10% enmoins sur le baril c’est presque 1,5 pointde croissance en moins. La Banque cen-trale russe a averti que si les cours dupétrole restaient à leur niveau actuel,autour de 60 dollars le baril, le produit inté-rieur brut pourrait en fait chuter d'au moins4,5% en 2015.

Le rouble a perdu près de 60% de savaleur face au dollar depuis le début del'année. L’Iran, déjà étranglé par des sanc-tions internationales et une chute de sadevise, est aussi sévèrement touché. Lepays, qui tire l'essentiel de ses devises del'exportation de pétrole, pourrait aussi voirson PIB amputer de 5%.

Dans le cas de l’Algérie, outre sonniveau d’endettement négligeable, «sesréserves de change actuelles, selon sesresponsables financiers, lui permettent defaire face aux chocs sur la balance despaiements extérieurs à court terme maiscette capacité à résister aux chocs se dissi-

pera vite si les cours du pétrole restaient àdes niveaux bas pendant longtemps» Il fautrappeler que les précédentes «décrues»des cours pétroliers s’étaient soldées parune baisse substantielle des recettes d’ex-portation algériennes : moins 43% en 2009,moins 26% en 1998 ; moins 43% en 1986.

Des retombées négatives à géomé-trie variable

Il est indéniable que les retombées decette manœuvre saoudienne ne pèsentpas du même poids pour tous les pays del’OPEP.

Le ministre du Pétrole des Emiratsarabes unis, Suhail al Mazouri, l’ad'ailleurs implicitement reconnu lorsqu’il adéclaré que l'OPEP pourrait encaisserun prix du baril à 40 dollars. Car, il est évi-dent qu’il s’agit là d’un seuil de tolérancequi ne peut concerner en l’occurrenceque les pays du Golfe. Ainsi, l’ArabieSaoudite, dont les réserves de changeconstituent plus du triple de celles de l’Al-gérie, bénéficie d’un niveau de recettesd’exportations pétrolières 7 fois plusgrandes que celles de l’Algérie pour unepopulation de 25% plus réduite. LeKoweït, quant à lui engrange des recettesd’exportations pétrolières qui représen-tent 2,3 fois celles de l’Algérie, avec unepopulation qui constitue le 10e de celle denotre pays. Enfin, le Qatar représentemoins de 5% de la population algériennemais bénéficie de recettes pétrolièreségales à 2,4 fois celles de l’Algérie.

En un mot, les producteurs du Golfeont des réserves de trésorerie pour tra-verser une période de baisse des prix, ilsdisposent de marges de manœuvre suf-fisantes pour préserver les équilibreséconomiques essentiels

On ne peut en dire autant de pays telsla Russie, l’Iran, et le Venezuela dont ledegré d’exposition aux conséquences del’effondrement des prix pétroliers est par-ticulièrement élevé. On ne peut man-quer, évidemment, de relever que les vic-times privilégiées de cette guerre pétro-lière saoudienne sont précisément despays qui ne sont pas en odeur de sainte-té auprès des Etats-Unis et de leur alliéwahhabite.

Il est de notoriété publique, aujour-d’hui, que les régimes politiques respec-tifs de ces trois pays sont dans le colli-mateur de Washington, selon l’expres-sion consacrée. Difficile, dès lors, de nevoir dans la volonté manifeste des Saou-diens de casser les prix du pétrole,qu’une manœuvre d’ordre purementéconomique qui n’obéirait qu’à un impé-ratif de préserver des parts de marché.Autrement dit, au-dessus de tout soup-çon.

Ce serait, de plus, totalement mécon-naître le rôle de levier géopolitique depression, de chantage et de recomposi-tion des rapports de force internationaux,que joue l’énergie, d’une manière géné-rale, et le pétrole et le gaz, en particulier.

La plongée spectaculaire actuelledes prix du baril ne saurait être miseingénument sur le compte du «libre jeudes forces du marché».

«Libre jeu des lois du marché» et price maker du pétrole

L’or noir est un produit physiquedont le prix d’équilibre est théorique-ment fixé par l’offre, la demande et lesstocks. Théoriquement, car en réalité,nous sommes loin d’un prix du pétroledéterminé par le «libre jeu des forcesdu marché».

«Parler des marchés, écrivent PhilipeHugon et Charles-André Michalet,comme des sujets omniscients, constituefinalement un moyen pour dissimuler lepouvoir des grandes firmes. Ce sontelles qui “font” en dernière analyse lesmarchés»[2].

C’était en 2008 : au cours de la pre-mière journée de cotation à New York,mercredi 2 janvier, le baril de brut légeraméricain (light sweet crude) pour livrai-son en février cotait à 100 dollars.

Lorsque le baril de brut a franchi cette«barre» symbolique des 100 dollars, lemonde entier résonna de l’écho du leit-motiv qui agitait les médias : le prix dupétrole va-t-il encore conquérir de nou-veaux sommets jusqu’à atteindre, peut-être 200 ou même 250 dollars ou bienrevenir aux 30 dollars en se basant surles «fondamentaux du marché».

En termes de fondamentaux, assu-

rait-on fermement à l’OPEP, les stockssont élevés, la demande est en baisseet l’offre est satisfaisante. En clair, lesprix, non seulement ne devraient pascroître, mais devraient même, fluctuer àla baisse. On le sait, les cours du pétrolesont restés aveugles à ces fameux fon-damentaux et ont continué à grimperpour atteindre le record absolu de plusde 147 dollars en juillet 2008. Force estde le constater, le jeu de la loi de l’offre etde la demande a eu peu d’impact sur lescotations. Il y a bien longtemps, en effet,que les couloirs viennois du siège del’OPEP ne sont plus l’antichambre où sefixent les prix de l’or noir. C’est dans lessalles de marché du London JCEFutures Exchange et du New York Mer-cantile Exchange (Nymex) que se jouentles paris astronomiques — où les hedgefunds engagent jusqu’à dix fois leur capi-tal — sur l’évolution des cours du brutqui décident, en définitive, de leursniveaux. Avec la vague de défiance qui adéferlé sur les crédits titrisés devenus«pourris» avec la crise des «subprimes»,le pétrole prenait le relais. Les pricemaker du pétrole aujourd’hui, sont dansdes institutions financières géantescomme Goldmann Sachs, Morgan Stan-ley, JP. Morgan Chase, Citigroup,Deutsche Bank ou UBS. Ce sont eux lesvéritables faiseurs de marché au plurielpuisqu’on les retrouve présents sur lesmarchés de l’énergie et des matièrespremières comme sur ceux des dérivésdu crédit, des actions, des obligations,etc.

D’ailleurs, est-ce un hasard si lesseules institutions financières qui avaientprévu la montée des prix pétroliers del’été 2008 étaient Goldman Sachs et JP.Morgan ? En réalité, la spéculation anti-cipe les gains sur un marché structurelle-ment orienté à la hausse par l’effetconjugué de la vigoureuse poussée de lademande asiatique et de l’état d’instabili-té chronique des sources d’approvision-nement majeures. Elle joue, dans cecontexte, le rôle d’amplificateur de la ten-dance haussière.

Cependant, actif financier dans lequelon investit quand il est valeur refuge etsource de gains rapides, le pétroledevient un papier dont on se défait d’au-tant rapidement que sa dégringolade estouvertement et délibérément program-mée et méthodiquement mise en œuvre,comme c’est le cas actuellement avec lejeu de l’Arabie Saoudite.

Les déclarations de responsables depays pétroliers du Golfe qui se multi-plient, annonçant la poursuite desbaisses ne participent-elles pas de cettevolonté de créer un climat de paniquecroissante chaque jour sur le marché ?

Un climat de «prophétie auto réalisa-trice» tout à fait propice à alimenter l’en-grenage de la spéculation contre le prixdu brut, incitant les détenteurs de fondsaméricains à revendre leurs papiersadossés aux indices des cours de l’éner-gie. L’acteur-clé saoudien a changé radi-calement la règle du jeu. La spéculationjoue, ici, le rôle d’amplificateur de la ten-dance baissière. On sait que Riyad estaux marchés pétroliers ce que la FED està l’économie américaine : une «Banquecentrale» capable d’injecter des liquidi-tés — de l’or noir en l’occurrence — pourrassurer les opérateurs et faire baisser

Par Abdelatif Rebah

Ainsi sur la zone de Bakken – l’une des plus importantes du pays,aux confins du Dakota du Nord, qui compterait pour la quasi-

totalité de la production actuelle de pétrole de schiste –, il resterentable de pomper y compris si les cours baissent vers 40 dollars.La région la plus productive de cet Etat, surtout connu pour ses

pommes de terre avant la «révolution des schistes», continue mêmeà gagner de l’argent sur tout baril vendu à plus

de 28 dollars, assure l’AIE.

PRIX DUPÉTROLE Jeu saoudien et intérêts

20134%7,7%5,6%28,9% 9,75%11,35%5,6%

20123,8%7,4%8,4%26,65%8,95% 9,3% 9,2%

20095,2% 9,1% 9,1%27,3%7,0%8,9% 3,2%

19985,2% 10,8% 9%29,7%7,7% 10,1%3,0%

19945,2%9,3%11,1% 31,4%

8,6%9,6%2,2%

19866,7%

9,1%7,65%23,4% 8,3%8,9%2,2%

ALGERIE VENEZUELA IRANARABIE SAOUDITE KOWEITEMIRATS ARABES UNISQATARSource : OPEP

% / RECETTES D’EXPORTATIONS PETROLIERES/TOTAL OPEP

(2e partie et fin)

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 9

les prix et présentement, il joue ce rôleavec un zèle ostensiblement assumé quien dit long sur ses véritables buts, géo-politiques : étrangler économiquementles adversaires politiques des Etats-Unis: Iran, Venezuela, Russie, en réalité ceuxqui sont coupables de tenir à leur pleinesouveraineté sur les richesses de leursous-sol. Le contrôle des ressourcesénergétiques mondiales, là est en vérité,le cœur du problème.

Une donne énergétique mondiale en mutationLa question énergétique a toujours

fait partie intégrante de la conception dela politique étrangère des Etats-Unis, etce, depuis l’époque de D. Eisenhower.La notion de sécurité énergétique consti-tue le noyau central permanent de cettepolitique. Au nom de cet impératif, lesEtats-Unis considèrent les sources d’ap-provisionnement énergétique à travers lemonde comme leurs zones d’intérêt vital.La sécurité énergétique est en vérité uneuphémisme pour dire le contrôle par lesAméricains, y compris par les moyensmilitaires, des sources et des voies d’ap-provisionnement énergétiques. Il s’agit pour les Etats-Unis, non seu-

lement d’assurer la satisfaction de leurspropres besoins en hydrocarbures ainsique de ceux de leurs alliés mais aussi decontrôler l’approvisionnement énergé-tique de leurs rivaux. «Le contrôle, direct, indirect ou poten-

tiel, de l’accès aux ressources joue unrôle de conditionnement ou de menacevis-à-vis des puissances rivales ouémergentes, d’offre ou de revendicationde droits de partenariat ou de dominationpartagée, de levier géopolitique pour lanégociation ou le chantage».Cette posture hégémonique absolue,

qui décide du destin du monde, déjà for-tement ébranlée dans ses assises éco-nomiques par la crise qui a éclaté en2008, est aujourd’hui sérieusement per-turbée par la montée en puissance de laChine, de l’Inde, du Brésil et la remontéede la Russie(les BRICS en y ajoutantl’Afrique du Sud).

Leur poids dans l’économie mondiales’accroît d’année en année. En 2013,leur PIB cumulé représentait 21% envi-ron du PIB mondial. Formant 45% de la population de la

planète, les BRICS qui comptent troispuissances nucléaires, quatre géantscharbonniers et un acteur pétrolier etgazier de rang mondial, participent àtoutes les courbes ascendantes des sta-tistiques mondiales telles que croissanceéconomique, démographie, consomma-tion énergétique, qualité et espérance devie, influence géopolitique. Locomotive incontestable de ce grou-

pement, la Chine qui était la 10e écono-mie du monde en 1980 s’est hissée à ladeuxième place en 2013. Après unecroissance rapide et continue de 10%/anpendant une vingtaine d’années, laChine affiche un taux de 7,7% en 2013.Ses réserves de change ont bondi de168 milliards de dollars en 2000 à 3 900milliards de dollars en 2013 et son IDH(indice de développement humain) estpassé de 0,404 à 0,687, entre 1980 et2011.Cet essor tranche avec le relatifdéclin de la zone OCDE. Le monde glo-bal s’est désormais clivé entre ceux quiont surmonté la crise et ceux qui conti-nuent de la subir. Au cours de l’année de

la pire des chutes du PIB de l’UE et desEtats-Unis, des Etats comme la Chine,l’Inde mais aussi le Brésil et la Turquie seportaient économiquement bien. Il suffitde rappeler certains chiffres connus :comme l’indique le FMI, en 2009, le PIBà l’échelle mondiale a baissé de -0,6% etaux Etats-Unis, de -4,2%, mais dans lamême période, la Chine a enregistré unecroissance de 8,7%. L’écart a continuéde se creuser comme le montre letableau suivant :

D’autre part, le centre de gravité de lademande énergétique se déplace versles économies émergentes en particulierla Chine et l’Inde. Maintes données et tendances en

attestent. Il y a une décennie à peine, lemonde en développement, c'est-à-direles pays extérieurs à l’OCDE, consom-mait 50% de l’énergie absorbée par lemonde développé, aujourd’hui, ils sontau même niveau. En 1980, la consommation énergé-

tique chinoise représentait moins duquart de la consommation des Etats-Unis, en 2012 elle constituait déjà lequart de la consommation mondiale. Cette même année, la croissance de

la consommation mondiale d’énergie aété de 1% mais les BRICS ont enregistréun taux de +4% contre -0,5% pourl’Union européenne et 2% pour les Etats-Unis, tandis que la consommation de laChine a crû de +3,8%. En 2012, laconsommation d’électricité des BRICS aété supérieure à celle des pays du G7.Leur consommation a plus que doubléen 10 ans. Le ratio consommation élec-trique par habitant est passé de 520 kWh/hab. en 1990 à 3 300 kWh/haben 2010. Depuis octobre 2013, la Chine est

devenue le premier importateur net depétrole et le deuxième plus gros consom-mateur de brut après les Etats-Unis.C’est le continent asiatique qui connaît etva connaître la plus forte expansion. Et en Asie, la Chine excite particulière-ment les convoitises avec son formidablemarché potentiel. Lentement mais sûrement approche

le jour où le produit intérieur brut (PIB) dela Chine sera plus grand que le PIB desEtats-Unis. La montée en puissanceéconomique du monde émergent et toutparticulièrement des BRICS dessine denouvelles réalités géopolitiques, dont lecœur est la nouvelle carte mondiale desflux énergétiques tournés à l’est, en ges-tation, et tend à forger de nouveaux équi-libres de pouvoir qui s’affirment commeune remise en cause globale de l’hégé-monie occidentale en général et desEtats-Unis en particulier.

Un jeu géopolitique qui nécessite un prix du baril bas

The return of History and the end ofdreams (Le retour de l’histoire et la findes rêves), c’est le titre significatif queRobert Kagan, «le plus intelligent desconservateurs» américains, selon l’édi-torialiste économique Martin Wolf, adonné à son livre paru en 2008, l’annéemême où le monde capitaliste occidentala basculé dans une récession globale, lapremière depuis la Seconde Guerremondiale. Les penseurs de l’establish-ment commencèrent alors à s’interrogersur «l’avenir au XXIe siècle du systèmeanglo-américain et du monde qu’il afaçonné durant ces trois dernierssiècles». Mais passé le moment de la grande

frayeur, de la panique du fiasco des sub-primes, les rêves ressuscitent, «le déclindes Etats-Unis est un mythe», proclameen 2012 celui-là même qui avait dûadmettre, quatre ans auparavant, leretour de l’histoire. L’Occident ne se résout pas, évidem-

ment, à la perspective d’un monde éco-nomique multipolaire. Ni les Américains ni les Européens,

sur la courbe du déclin, ne sont disposésà revoir les règles du jeu.Les Etats-Unis n’entendent pas, évi-

demment, abandonner leur leadershipmondial ni leur rôle de gendarme dumonde. Les États-Unis sont décidés, eneffet, à faire, à tout prix, repartir leur éco-nomie, qui ploie sous une dette abyssalede plus de 17 000 milliards de dollars,en mettant à contribution, par tous lesmoyens, la planète entière. Ils comptent, pour cela, sur leur maî-

trise des mers et de l’espace et donc desvoies de communication stratégiques,sur leur suprématie dans le domaine destechnologies avancées et sur les leviersde commande économiques, monétaireset financiers qui sont sous leur domina-tion directe (dollar, prime rate, fiscalité..)ou indirecte, tel le prix du pétrole et enfinpolitiques et institutionnels, via un droit etdes normes façonnés à leur mesure [3].Une logique de l’hégémonie mondiale decaractère offensif qui implique d’éliminer

les concurrents économiques et géopoli-tiques, c'est-à-dire, en réalité, de menerune véritable guerre économique, dontles mesures de sanctions économiqueset d’embargo ne sont que la partie visiblede l’iceberg. Les Etats-Unis entreprennent, dans

cette visée, d’élargir leur espace demanœuvre et le levier énergétique estune arme privilégiée pour contenir etcontrôler la croissance de leurs rivaux etpour neutraliser ceux qui contestent leurhégémonie. Les Américains misent sur «la révolu-

tion des schistes» et sur la relative aisan-ce énergétique que leur procurent lesressources non conventionnelles en gazet en pétrole pour peser dans le remode-lage en cours de la géopolitique mondia-le de l’énergie.

Depuis 2009, les Etats-Unis n’impor-tent plus de gaz naturel et se posent enexportateur potentiel de GNL. D’autre part, la consommation de

pétrole américain qui était en 2005 enco-re, trois fois supérieure à la production,ne l’est plus que moins d’une fois etdemie, en 2013. Les importations depétrole des Etats-Unis ont été diviséespar deux en huit ans. En 12 ans, la part du gaz dans la pro-

duction d’électricité est passée de 15% à30% au détriment du charbon qui s’ex-porte à bon marché en Europe. En lignede mire, la réduction de la dépendancegazière de l’Europe par rapport au gazrusse en lui fournissant du charbon à bonmarché comme substitut au gaz dans lescentrales électriques européennes. En 2012, les exportations améri-

caines de charbon vers l’Europe ont crude 100%. La part du charbon dans lebouquet énergétique des 27 est passéeen un an de 27% à près de 30% et celledu gaz a chuté de 21% à 17%. Cette démarche se combine à celle

qui vise à éliminer le géant russe Gaz-prom de l’approvisionnement gazier del’Europe au profit du Qatar après avoirouvert à ce fournisseur le corridor syrienen éliminant l’obstacle que représente legouvernement de Bachar Al Assad. D’un autre côté, ils mettent à profit les

relations privilégiées qui les lient auroyaume wahhabite pour actionneropportunément dans cette phase critiquede leur guerre économique, l’arme duprix du pétrole. Comme en 1986, elle estdestinée d’abord à porter une attaquedévastatrice contre l’économie de laRussie, puissance nucléaire et énergé-tique mais dont le flanc mou est la pétro-dépendance. Elle vise en même temps à mettre au

pas les pays dont le développementdépend des recettes pétrolières, quientendent maintenir leur souverainetésur leurs ressources hydrocarbures. L’axe traditionnel Ryad-Washington,

cœur de la stratégie islamo-pétrolièredes Etats-Unis, s’est mis, ainsi, au servi-ce d’une guerre économique à visée pla-nétaire dont la cible ultime ne peut être

que leur rival n°1, la Chine trop rétive ettrop puissante. La visite du ministre desAffaires étrangères américain, JohnKerry, en septembre dernier, à Djeddahen Arabie Saoudite, et sa rencontre avecle roi Abdallah ont scellé les termespétroliers de cette guerre : augmenter laproduction et baisser les prix. Termes quifurent mis à exécution. Lire notammenthttp://www.theguardian.com/business/economics-blog/2014/nov/09/us-iran-rus-sia-oil-prices-shale. A. R.

[2] Cf. Philipe Hugon et Charles-AndréMichalet, Les nouvelles régulations del’économie mondiale, Editions Karthala,2005, p.38.[3] Cf. Le droit, vecteur de la puissanceaméricaine par E. Rosenfeld et J. Weil,in Le Monde du 14 février 2004.

Les Etats-Unis n’entendent pas, évidemment, abandonner leur leadership mondial ni leur rôle de gendarme du monde.

Les États-Unis sont décidés, en effet, à faire, à tout prix, repartirleur économie, qui ploie sous une dette abyssale de plus de 17 000 milliards de dollars, en mettant à contribution,

par tous les moyens, la planète entière.

20141,7%0,8%1,4%

4,6%

7,4% 0,2%5,6%

20132,2%-0,4% 0,2%

4,7%

7,7% 1,3%5,0%

20122,3%-0,7% -0,3%

5,1%

7,8% 3,4%4,7%

Croissance Etats-Unis Zone euroUnion européenne Emergents et paysen dév.Chine Russie Inde

Source : FMI

géostratégiques américains

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Le Soird’Algérie Culture

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LIBrAIrIE MuLtI-LIvrES DE tIzI-OuzOuSamedi 27 décembre à 14h : LazhariLabter dédicacera son recueil poétiqueEssentiel Désir (Diwan al‘ishq oua al-Ghazal).

LIBrAIrIE Du tIErS-MOnDE (PLACEÉMIr-ABDELKADEr, ALGEr)Samedi 27 décembre à 14h : H’midaAyachi signera son livres Les AnnéesChadli : 1978- 1992, paru aux éditionsSocrate.

SALLE EL-MOuGGAr (ALGEr-CEntrE)Samedi 27 décembre à 17h : Concertde Meriem Beldi, à l’occasion de la sor-tie de son nouvel album.

SALLE IBn-zEyDOun DE rIADH EL-FEtH (EL-MADAnIA, ALGEr)Jusqu’au 29 décembre : 9e Festival inter-national de musique andalouse et desmusiques anciennes Festiv’Algérie .Jeudi 25 décembre : Concerts de l’As-sociation El Mizharia de Laghouat, l’En-semble de Luth de Bagdad (Irak), M’ba-rek Dekhla avec l’Ensemble régional deConstantine.vendredi 26 décembre : Concerts duTrio Janusz Prusinowsky (Pologne),

Ensemble du Sahara (Djelfa), BrahimHadj Kacem avec l’Ensemble régionalde Tlemcen.

ESPLAnADE Du 1Er nOvEMBrE(CEntrE-vILLE DE tAMAnrASSEt)Jeudi 25 décembre à 20h : Concertsde Yacine Zouaoui (chaâbi kabyle),Douag Mohamed (musique du M’zab),Hamid Belbèche (chaoui moderne) etImerhane (guitare touareg).

MAISOn DE LA CuLturE MOuLOuD-MAMMErI DE tIzI-OuzOu Jusqu’au 27 décembre : 7e édition dusalon Djurdjura du livre.

LIBrAIrIE GÉnÉrALE D’EL-BIAr (4,PLACE KEnnEDy, ALGEr)Samedi 27 décembre à 14h : Ahmed Seriratsignera son livre La géo-civilisation ou lagéographies des nations de la civilisation,paru aux éditions Hibr. Mohamed Khalfaouisignera son livre Le renseignement enjeud’une guerre silencieuse (préface du généra-le Hocine Benhadid), paru aux éditionsSarah.

CEntrE CuLturEL MOuFDI-zAKArIA(BArAKI, ALGEr) Jusqu’au 25 décembre : 2e édition desjournées du théâtre pour enfants.

SALLE IBn-KHALDOun (ALGEr-CEntrE) Jeudi 25 décembre à 20h : Concert del’association El-Djazira de musique anda-louse.

GALErIE D’ArtS ISMA DE rIADH EL-FEtH (EL-MADAnIA, ALGEr) :Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition dephotographies «Dzaïr, des villes et desImages», des photographes Rachik Bouana-ni, Mehdi Hachid et Ouamar Walid AïtMohand.

LIBrAIrIE IntErnAtIOnALE AurASSI OMEGA (HôtEL EL-AurASSI,ALGEr) Samedi 27 décembre de 14h30 à 18h :Séance de vente-dédicace avec l’auteurMalika El Korso, autour de son livre La guerrede libération nationale algérienne à travers lejournal Témoignage chrétien (1954-1962),préface Mgr Henri Teissier, archevêqueémérite d’Alger, paru aux éditions Anep.

GALErIE D’ArtS AïCHA-HADDAD (84, ruEDIDOuCHE-MOurAD, ALGEr)Jusqu’au 6 janvier 2015 : Exposition depeinture de l’artiste Youcef Ghazi.

CEntrE CuLturEL MuStAPHA- KAtEB(5, ruE DIDOuCHE-MOurAD, ALGEr)

Jusqu’au 5 janvier 2015 : Expositiond’œuvres artisanales autour des cadeaux defin d’année, sous le thème : «Mon cadeau àtoi réalisé par mes mains».

MAISOn DE LA CuLturE AHMED-ArOuA(KOLÉA, ALGEr)Jusqu’au 27 décembre à 15h : 3e éditiondes Journées du théâtre pour enfants

tHÉâtrE rÉGIOnAL KAtEB-yACInE DEtIzI OuzOuJusqu’au 30 décembre : Journéesthéâtrales pour enfants.

SALLE EL-MOuGGAr (ALGEr-CEntrE) Durant tout le mois de décembre (sauf le28 décembre) : En partenariat avec l’AARCprojection du film Parfums d’Alger, à raisonde 4 séances par jour 14h, 16h, 18h, 20h

MuSÉE PuBLIC nAtIOnAL Du BArDO (3,ruE FrAnKLIn D. rOOSEvELt, ALGEr)Jusqu’au mois de mars 2015 : Exposition«Pouvoirs des perles d’Afrique» (collectionde Tonia Marek).

CEntrE DES ACtIvItÉS CuLturELLESAGHA (5, ruE DE L’AGHA, ALGEr-CEntrE)Jusqu'au 25 décembre : Exposition degravures sur bois «Mon amour pour laCasbah et l’art», par l’artiste Dalila Boualem.

MuSÉE D'Art MODErnE EtCOntEMPOrAIn D'ALGEr (ruE LArBI-BEn-M’HIDI, ALGEr) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

MuSÉE nAtIOnAL DEL’EnLuMInurE, DE LA MInIAturEEt DE LA CALLIGrAPHIE (BASSE-CASBAH, ALGEr)Jusqu’au 31 décembre : Expositiondes artistes calligraphes Taleb Mahmoudet Kour Noureddine.

PALAIS DE LA CuLturE MOuFDI-zAKArIA (KOuBA, ALGEr) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e éditiondu «Salon d’automne» des artsplastiques.

ESPACE DE LOISIrS Et DE DÉtEntEPOur EnFAntS KIDzLAnD(CHÉrAGA, ALGEr) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

InStItut CuLturEL ItALIEn D’ALGEr(4 BIS, ruE yAHIA-MAzOunI, ALGEr)Jusqu’au 31 décembre : Exposition«Piccole Utopie. Architecture italienne du3e millénaire entre histoire, recherches etinnovation.»

Pour le commissaire de ce fes-tival, El Hadj Ahmed Ayache,cette manifestation a pour butla préservation et la promotionde ce genre musical par lamise en valeur des textes etdes mélodies que chantent lesinvités lors des soirées. Il est ànoter que cette année, l’éditiondu Festival de la musiquearoubi connaîtra de nouvellesfigures à l’image de Hadj AliMahmoud d’Alger, NasreddineBoukader de Blida, Mohamed

Abderrachid Sakni ainsi queKamel Bouda de Constantineet enfin Karim Boughazi deTlemcen. Le public savoureraégalement les envoléeslyriques de Samir Laleug et deFarid Khodja. Pour les associations qui s’yproduiront on citera El Djena-dia, El Gharnatia, Ahbab Dah-mane Benachour, Gharnata,Nedjma, El Andaloussia de SidiBel-Abbès, El Fen Wa Nachat,El Ghouthia, El Adabia, Diar El

Andalous, El Moutribia et enfinl’orchestre féminin de lamusique malouf de Constanti-ne. Le public va connaître la vieet l’œuvre de cheikh MohamedBenguergoura et son fils Mus-tapha à travers un film docu-mentaire produit par le commis-sariat du festival, lequel sera en

projeté en ouverture du festival,à savoir aujourd’hui 25décembre. Il importe de signa-ler enfin que d’autres manifes-tations artistiques auront lieu enparallèle dans les dairas deOued El-Alleug, El- Affroun etMeftah.

M. Belarbi

8e RENCONTRE DE LA POÉSIE DE LA SOUMMAM Coup d’envoi aujourd’hui

L’ association Etoile cultu-relle d’Akbou organise àpartir d’aujourd’hui,

jeudi, la Rencontre nationalepoétique amazighe de la Soum-mam. Dédiée au célèbre coupled’animateurs de la radio Chaîne2 , Tiziri et Lahlou cette huitièmeédition s’étalera du 25 au 28décembre à Akbou. Ce rendez-vous national poétique amazighenregistre quelque soixante-dixpoètes représentant en plus dela wilaya de Béjaïa, plusieursautres régions du pays à l’instar

de Sétif, Bouira, Blida, Boumer-dès et Tizi-Ouzou. Placé sous leslogan «Poésie, facteur de pro-motion de la liberté», l’événe-ment culturel initié annuelle-ment à la même période parl’association Etoile culturelled’Akbou vise entre autres àencourager et promouvoir lapoésie amazighe, développerles échanges entre poètes,artistes et associations dedivers horizons. Ainsi, aprèsavoir honoré Si Muhend UM’Hend, Mohand Saïd Amlike-

ch, Na Rahma Ouaïssa,Maraoui Rabah dit Saïd, JeanMouhoub Amrouche, Nour OuldAmara et Kateb Yacine , pourcette huitième édition, les orga-nisateurs compte rendre unvibrant hommage au célèbrecouple d’animateurs de la radioChaîne II, Tiziri et Lahlou. Outreune visite au village natal dupoète Lahlou, Tawrirt dans lamunicipalité de Tibane (Sidi-Aïch), des ateliers de traductionanimés par Boualem Messouci,un cycle de conférences débats

figure aussi au menu du festival. Saïd Chemakh professeur audépartement de la langue ama-zigh à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou inter-viendra autour du thème «leRôle de la Poésie dans la Libé-ration des Peuples». De soncôté Md Akli Salhi, professeurau département de la langueamazighe à la même l’universitéde Mouloud-Mammeri aborderale thème «De la poésie métriqueà la poésie libre».

A. Kersani

Le photographe cubain Alberto Korda est l’auteur de lacélèbre photo de Che Guevara intitulée le Guerrillero Heroi-co et qui nargue jusqu'à aujourd’hui les «impérialistes» etleurs alliés.

Alberto Díaz Gutiérrez, plus connu sous le nom d'Alber-to Korda est né le 14 septembre 1928 à La Havane. Il estmort d’une crise cardiaque à Paris, en 2001, tandis qu'ilprésentait une exposition de son œuvre.

Korda a eu plusieurs petits emplois avant de devenirphotographe. Après la révolution cubaine, Korda devint lephotographe personnel de Fidel Castro pendant dix ans. Ilétait photographe au journal cubain Revolucion quand, le 6mars 1960, il avait pris le fameux cliché d’Ernesto CheGuevara lors des funérailles des victimes du sabotage dubateau La Coubre (le gouvernement cubain accusa la CIAd’être derrière ce sabotage).

«Je me trouvais à quelque dix-huit mètres de la tribuneoù Fidel prononçait un discours et je tenais à la main unappareil muni d'un court téléobjectif, lorsque je vis le Ches'approcher de la balustrade près de laquelle se tenaientJean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir», avait raconté, plustard, Korda.

«Moi, je mitraille systématiquement tous ceux qui entou-rent Fidel. J'ai l'œil vissé sur le viseur de mon vieux Leica.Soudain surgit du fond de la tribune, dans un espace vide,le Che. Il a une expression farouche. Quand il est apparu, aubout de mon objectif de 90 mm, j'ai eu presque peur envoyant la rage qu'il exprimait. Il était peut-être ému, furieux,je ne sais pas. J'ai appuyé aussitôt sur le déclic, presque parréflexe. Et j'ai ‘‘doublé’’ la prise mais, comme toujours, c'estla première qui était la meilleure. Il n'est resté que quelquesinstants et je n'ai pris que ces deux uniques photos. Elles nesont d'ailleurs pas d'une netteté extraordinaire parce que jen'ai pas eu le temps de faire une bonne mise au point»,expliqua-t-il encore. Mais, en développant la photo au jour-nal, Korda pense qu’elle est réussie : «On sent dans sonregard une grande colère concentrée, une force extraordi-naire dans son expression.» Mais, le journal Revolución ne la publie pas. En été 1967,l'éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli visite le studio deKorda, à la recherche des photos du Che. Korda lui remet lafameuse photo.

«En octobre le Che meurt et Feltrinelli imprime ma photosur une affiche de 1 mètre sur 70 centimètres. On dit qu'ilvendit un million d'exemplaires en six mois.»

Cette photo sera reprise partout, lors des manifesta-tions, dans les stades de football, sur les affiches, dans leslivres etc. Alberto Korda n'a jamais reçu aucun droit d'au-teur pour cette photographie, excepté en 2000, quand il avaitpoursuivi en justice la marque Smirnoff pour avoir utilisé lecliché dans une publicité.

«En tant que partisan des idéaux pour lesquels Che Gue-vara est mort, je ne suis pas opposé à sa reproduction parceux qui souhaitent propager sa mémoire et la cause de lajustice sociale à travers le monde, mais je suis catégorique-ment contre l'exploitation de l'image du Che pour la promo-tion de produits comme l'alcool, ou pour tout autre objet quidénigre la réputation du Che», avait rappelé le photographecubain. Dans cette affaire, il remporta le procès et eut undédommagement de 50 000 $ qu'il reversa au système médi-cal cubain. «Si le Che était encore vivant, il aurait fait lamême chose», avait- il dit au sujet de son geste humanitaire.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Korda et la photo qui ébranla le monde

Par Kader Bakou

4e ÉDITION DU FESTIVAL DE LA MUSIQUE AROUBI DE BLIDA

En hommage à Mustapha Benguergoura et son père

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La 4e édition du festival de la musique aroubi deBlida aura lieu du 25 au 31 décembre à la salle desconférences de la wilaya. Baptisée du nom de cheikhMohamed Benguergoura et son fils Mustapha, décédéle 26 novembre dernier, cette édition réunira unepléiade d’artistes et d’associations qui viendront desquatre coins du pays pour égayer les amoureux de cegenre musical très prisé à Alger et Blida.

LE GENRE MUSICAL AROUBI

Une musique au raffinement lyrique avéréL e genre musical aroubi, dont les mélo-

manes ont désormais l’occasion d’appré-cier chaque année ses envolées lyriques

à la faveur du festival qui porte son nom etqu’organise la direction de la culture de Blida,tend à devenir un espace culturel incontour-nable pour les amoureux de la musique arabo-andalouse et ses genres apparentés dont learoubi.

Etant à sa 4e édition, le public habitué àl’écoute de cette musique cerne mieuxaujourd’hui les contours de ce genre musicaldiffusé aussi bien par les associations que parles chanteurs qui montent tour à tour sur scènepour roucouler mélodiquement les poésiesmelhoun et autre zedjel constituant son sup-port mais également par les conférences don-nées par les spécialistes, dévoilant ainsi soncôté caché. On apprend à cet égard que lesinitiateurs de ce genre musical se sont inspirésd’autres genres musicaux qui l’ont précédé à

savoir la nouba arabo-andalouse et le hawzidont une partie des textes écrits par despoètes tlemcéniens sont chantés avec uneconsonance algéroise ou blidéenne lui confé-rant de ce fait un cachet musical quelque peubucolique notamment dans son interprétationet que l’on titre par le vocable de aroubi. Cecine réduit en rien de sa valeur mélodique.

Mieux, son raffinement musical reste avéréd’autant que des textes de poètes andalous àl’image d’Al-Mou’tamad Ibn Choujaâ’ dont leschanteurs algérois et blidéens comme Dahma-ne Benachour ou Ahmed Serri pour ne citerque ces deux interprètes, chantent ses bellespoésies intitulées Dem’iî djara (mes larmes ontcoulé) ou bien Nafar men haouite (A fui celuique j’aime). Pour les néophytes, il est difficilede différencier ces deux chansons ‘aroubi decelles de la musique arabo-andalouse.

Le genre musical ‘aroubi tire également sasève de poèmes écrits par des imams et muftis

d’Alger qui ont vécu au XIXe siècle à l’instar deMustapha Ben Kbabti et son hymne Men yebatira’î lehbab (celui qui languit à espérer lesamis) et Mohamed Benchahed et sa répliqueDheb djesmi (mon corps s’est consumé). Pource dernier, imam et poète à ses heures, lesinterprètes de la musique aroubi ont subtile-ment choisi des poésies de sa plume qui sontà connotation soufie.

Aussi, un grand nombre de poésies aroubisemblent porter une assonance libertine maisen réalité elles livrent en toile de fond un sym-bolisme à l’allure mystique. Citons à cet sujet,la poésie Ana El Memhoun belghram (je suiséprouvé par la passion) du poète M’hamedBelakhdhar. Voilà ce que les habitués de lasalle des conférences de Blida ont pu assimilerdurant les trois dernières éditions de ce festivalqui reste divertissant et didactique en mêmetemps.

M. B.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 11

Au Festival national de la chan-son et de la musique amazi-ghes qui se déroule depuis

samedi dans la capitale du Hoggar, ilsupplante tous les autres stylesmusicaux.

Dès que les complaintes des gui-tares touaregs s’élèvent dans lesnuits étoilées du désert de l’Ahag-gar, la foule est carrément prise dedélire.

Les jeunes connaissent par cœurle répertoire de ces groupes ama-teurs qui ont choisi de suivre la voiedes Tinariwen, formation qui adonné à ce genre ses lettres denoblesse et une reconnaissanceinternationale.

Le succès de Tinariwen (plurielde Ténéré qui signifie désert en tar-gui) qui a obtenu, en 2011, un Gram-my Award, pour son album Tassili, alargement contribué à booster cestyle. Outre-Atlantique, il supplantemême le raï et Tinariwen est plusconnu que Khaled.

Ce sont d’ailleurs les Occiden-taux qui l’ont surnommé le blues dudésert, ou le son des dunes, parcequ’il rappelle le blues des esclavesnoirs américains et véhicule lamême tristesse, nous dit-on. Les

Touaregs préfèrent l’appeler assufqui signifie «la nostalgie» en tama-cheq, ou tout simplement «el guita-ra». «Il existe aujourd’hui des cen-taines de groupes», nous expliqueDida Badi, anthropologue et spécia-liste des musiques touaregs. Lesjoueurs, de véritables virtuoses, ontla particularité de ne pas avoir deformation musicale et d’aller de col-lectif en collectif, à la manière desnomades d’autrefois.

C’est un style qui fusionnemusique moderne et musique tradi-tionnelle touaregs, en regroupantdes guitares électriques, des percus-sions, notamment le jembé ou letindi, de la batterie. Mais c’est le sondes guitares qui donne à cettemusique, cette charge émotionnellequi semble parler aux âmes tour-mentées.

Si le genre a explosé ces der-nières années, son histoire remonteaux années 1970, avec l’introductiondes instruments modernes occiden-taux dans les musiques tradition-nelles, en Afrique de l’Ouest, raconteDida Badi. En Algérie, c’est Ali FarkaTouré, songhoi de Gao, qui l’introdui-sit, pour la première fois, à l’occa-sion des festivités de l’Assihar qui

regroupait à Tamanrasset, destroupes musicales de différentesrégions du Sahel (Algérie, Mali,Niger, Libye). Comme les nomades,le blues touareg est commun à cesquatre pays.

Le fondateur du groupe Tinari-wen, Abdellah des Kel Addar, tributouarègue vivant entre le nord duMali et l’Algérie, a repris par la suite,el guitara, pour chanter la transfor-mation du mode de vie touareg et lescrises que ces changements ontinduites. A l’époque, les textes neparlaient pas de révolte et de guerre,

ils évoquaient plutôt les problèmesd’adaption des Touaregs à la viesédentaire, le rapport à la cité, auxEtats, aux frontières. Ils sensibili-saient à l’éducation des enfants, audéveloppement ou dénonçaient lechômage qui a donné son nom aucélèbre groupe malien Ishumar.

C’est dans les années 1980-1990 que ce style musical a com-mencé à porter les messages desrébellions touaregs au Mali. Descassettes clandestines circulaient,appelant les jeunes Touaregs àprendre les armes. Au Mali et au

Niger, les gouvernements en avaientinterdit l’écoute. C’est aussi sansdoute cela qui a contribué à la popu-larité de ce genre musical, chez lesjeunes Touaregs.

Et si aujourd’hui, les textes neparlent plus de guerre mais d’amour,d’identité, de la beauté du Sahara,ils se mélangent aux guitares écor-chées et aux percussions voya-geuses, avec la même nostalgie etla même intensité, qui vous prendaux tripes, même si vous n’en com-prenez pas les paroles.

Souraya Akkouche

FESTIVAL DE LA CHANSON ET DE LA MUSIQUE AMAZIGHES

Le blues touareg, une musiquequi parle aux âmes

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On connaît le tindi, l’imzad, aujourd’hui patrimoinemondial de l’humanité, mais moins bien le bluestouareg. Surnommé aussi le blues du désert, cenouveau courant musical, né au cœur des mouvementsde l’Azawad, est un véritable phénomène de mode,auprès de la jeunesse de Tamanrasset.

Un genre musical d’une grande charge émotionnelle.

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 25 décembre 2014 - PAGE12 Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE13

FOOTBALLFOOTBALLCRISTIANO RONALDO ÉLU «FOOTBALLEUR DE L’ANNÉE 2014» PAR LE TABLOÏD ANGLAIS

The Guardian distingue BrahimiDans ce top 100 supervisé par une

équipe de 73 experts de 28 pays diri-gés par l’Argentin Hernan Crespo, leBrésilien Gilberto Silva, le CroateSlaven Bilic et l’Allemand DietmarHamman, l’ancien stratège deGrenade s’est classé à la 61e position.Soit le n°2 en Afrique derrière l’IvoirienYaya Touré (Manchester City) classé àla 18e place de ce tableau mais devanttrois de ses compatriotes, WilfriedBony (Swansea), Gervinho (ASRome) et Seydou Doumbia (CSKAMoscou) respectivement aux 67e, 82eet 100e rangs. Le portier du Nigéria,Enyeama est, quant à lui, classé à la65e position alors que le défenseurmarocain du Bayern Munich occupe la83e place.Il est bon de souligner que ce top

100 est dominé par les footballeursdes zones Europe, des Espagnols etdes Allemands en particulier, etAmérique du Sud où les stars brési-liennes et argentines figurent enbonne posture. Aucun joueur de laconfédération d’Asie ou de laConcacaf ou de l’OFC (Océanie) nefigure sur la liste publiée cette semai-ne par le journal anglais qui a annoncéhier la liste des 10 meilleurs footbal-leurs de l’année 2014. Celle-ci estcomposée des vedettes du RealMadrid (Ronaldo, James et Bale), du

Barça (Messi, Suarez et Neymar) etdu Bayer Munich (Neuer, Robben,Muller et Lahm) ainsi que de l’atta-quant de Manchester City, l’ArgentinSergio Aguero.

Moins classé dans le top 100de l’Équipe

Distingué, en cette fin d’année, enAlgérie puis en Angleterre, YacineBrahimi l’a été également en Franceoù il pointe à la 68e place du classe-ment des 100 meilleurs joueurs del'année 2014, établi par la rédaction dujournal L'Equipe. «L'année 2014 reste-ra celle de son explosion au plus hautniveau. D'abord avec son club, le FCPorto, avec lequel Yacine Brahimi abrillé, notamment en Ligue des cham-pions (en témoigne sa performancecontre Lille en play-off et son tripléface au BATE Borisov). L'ancienjoueur du Stade Rennais s'est égale-ment révélé avec l'Algérie lors de laCoupe du monde», écrit le quotidiensportif français à propos de la vedettealgérienne. Brahimi (24 ans) devance au clas-

sement des joueurs de renom à l'ima-ge de l'Allemand Sami Khedira (RealMadrid), l'Italien Daniele De Rossi (ASRome), ou encore le gardien de butitalien (Juventus de Turin), GianluigiBuffon.

2e dans le top 15 de Jeune Afrique,Feghouli 3e

L’autre distinction du joueur dePorto vient d’un autre sondage effec-tué par Jeune Afrique auprès de seslecteurs. Le vote favorable à l’IvoirienYaya Touré plébiscité par 761 des 1754 participants au sondage, a permisà Brahimi de décrocher la secondeplace (631 voix) suivi de SofianeFeghouli (FC Valence) crédité de 478voix. Ce sondage réalisé entre le 18 etle 24 décembre a vu les lecteurs de

Jeune Afrique noter quelques vedettesafricaines à l’image du portier nigérianVincent Enyeama (Lille), l’attaquantghanéen Gyan Asamoah (El-Aïn), celuidu Borussia Dortmund, le GabonaisAubameyang, du Marocain du BayernMunich Mehdi Benatia. Deux footbal-leurs algériens évoluant dans la Ligue1, Akram Djahnit et El-Heidi Belameiri,figurent dans ce classement de quinzejoueurs. Djahnit a obtenu 209 voixalors que Belameiri a recueilli 161 voix.

M. B.

RAOURAOUA RALLIERALA GUINÉE ÉQUATORIALE

AVANT L’EN

Le départ desVerts maintenupour le 15 janvierLa Fédération algérienne de foot-

ball (FAF) a maintenu la date du jeudi15 janvier 2015, dans l'après-midi,pour le départ de l'équipe algérienneen Guinée équatoriale, pour prendrepart à la Coupe d'Afrique des nationsCAN-2015 (17 janvier-8 février), aappris l'APS hier auprès de l'instancefédérale. Le départ des Verts pour laGuinée équatoriale, interviendraquatre jours avant leur entrée en licedans la compétition, où ils auront àdéfier l'Afrique du Sud, le 19 janvier austade de Mongomo. La délégationalgérienne, qui sera composée d'unesoixantaine de personnes, dont les 23joueurs retenus pour le tournoi, nesera pas dirigée par le président de laFAF, Mohamed Raouraoua, qui rallie-ra la Guinée équatoriale un peu plustôt pour prendre part à la réunion duBureau exécutif de la Confédérationafricaine de football (CAF), précise lamême source. Sur le plan de la prépa-ration, l'équipe nationale algériennes'envolera le samedi 10 janvier pourTunis, pour disputer le lendemain unmatch amical face à la Tunisie austade de Radès à 18h. Les coéqui-piers de Faouzi Ghoulam (SSCNaples/Italie), bénéficieront ensuite detrois jours de repos, avant leur ras-semblement fixé au 15 janvier. Leshommes du sélectionneur ChristianGourcuff entameront, le vendredi 2janvier, un stage bloqué au Centretechnique national de Sidi Moussa(Alger).

GHANA

Une pré-liste de 31 joueurscommuniquée

C’est hier matin que le sélection-neur du Ghana, Avram Grant, a com-muniqué une pré-liste de 31 joueursappelés à participer à la préparationdes Black Stars pour la CAN-2015.Grant qui a finalement mis une croixsur les vedettes congédiées par lafédération au lendemain du Mondialbrésilien, à l’image de Muntari (ACMilan), Prince-Kevin Boateng (Schalke04) ou encore Essien (Milan AC) a pré-féré emmener avec lui des joueurs quiavaient pris part aux qualifications.

La préparation finalement en EspagneAprès avoir programmé la prépara-

tion d’avant-CAN 2015 à Abu Dhabi, lasélection du Ghana va finalement sepréparer en Espagne, selon le ministreghanéen des Sports qui annonce queles Black Stars entameront le regrou-pement le 29 décembre à Accra, avantde s’envoler en Espagne. Toutefois, laFédération ghanéenne de footballattend le retour du sélectionneur

Avram Grant pour préparer le pro-gramme du séjour ibérique.Maintenant que le lieu du stage achangé, le Ghana doit trouver ainsi desadversaires pour sa préparation. Au

départ, les Black Stars avaient pro-grammé deux rencontres amicalescontre la Côte d’Ivoire à Abu Dhabi etface à la Tunisie à Tunis.

Ahmed A.

l Le journal anglais The Guardian a publié une liste des 100 footbal-leurs qui ont marqué l’année 2014. Parmi lesquels l’international algériendu FC Porto, Yacine Brahimi. C’est le Portugais Cristiano Ronaldo qui a étéélu «footballeur de l’année» par The Guardian.

La liste des 31 joueursGardiens (4) : Razak Braimah (Mirandes, Espagne),Adams Stephen (Aduana Stars, Ghana), Fatau Dauda(AshGold, Ghana) and Ernest Sowah (Don Bosco, RDCongo)Défenseurs (10) : Harrison Afful (ES Tunis, Tunisie), JohnBoye (Erciyesspor, Turquie), Jonathan Mensah (Evian,France), Jeffery Schlupp (Leicester City, Angleterre), AwalMohammed (Maritzburg, Afrique du Sud), Kwabena Adusei(Mpumalanga Black Aces, Afrique du Sud), Baba Rahman(Augsbourg, Allemagne), Gyimah Edwin (MpumalangaBlack Aces, Afrique du Sud), Samuel Inkoom (HoustonDynamo, USA), Daniel Amartey, (FC Copenhagen,Danemark)

Milieux de terrain (12) : Rabiu Mohammed (Krasnodar,Russie), Emmanuel Agyemang-Badu (Udinese, Italie),Afriyie Acquah (Parma, Italie), Solomon Asante (T.P.Mazembe, RD Congo), Christian Atsu (Everton, Angleterre),Mubarak Wakaso (Celtic, Ecosse), Andre Ayew (OlympiqueMarseille, France), Alfred Duncan (Sampdoria, Italie), AlbertAdomah (Middlesbrough, Angleterre), Frank Acheampong(Anderlecht, Belgique), Adu Kofi (Malmö, Suède), IbrahimMoro (AIK Stockholm, Suède).Attaquants (5): Jordan Ayew (Lorient, France), Abdul-Majeed Waris (Trabzonspor, Turquie), Asamoah Gyan (AlAïn, UAE), Kwesi Appiah (Cambridge United, Angleterre) etDavid Accam (Chicago Fire, USA).

JAY-JAY OKOCHA :

«La Côte-d’Ivoireet l’Algérie, mesfavoris pour lesacre africain»

l L’ancien joueur vedette des SuperEagles et de nombreux clubs européens(Bolton, PSG et Hull City), Augustine Jay-Jay Okocha est catégorique : la 30e CAN defootball prévue en Guinée équatoriale (17janvier au 8 février) ne connaîtra aucunbouleversement majeur. Mieux, pour l’an-cien stratège du Nigeria, la Côte d’Ivoire etl’Algérie sont les favoris de ce tournoicontinental programmé dans un peu plusde trois semaines.Amer pour l’élimination du Nigeria de son

ancien capitaine et coéquipier, StephenKeshi, le natif d’Enugu s’est exprimé dansles médias de son pays à propos de la pro-chaine CAN. Une épreuve pour laquelle Jay-Jay Okocha ne s’attend point à des sur-prises. «En tout cas, pas de l’envergure decelles vécues au cours de la CAN-2012 (co-organisée par le Gabon et la Guinée équato-riale) qui a vu la consécration de la Zambie»,a-t-il précisé au journal Vanguard. La légen-de du football nigérian, aujourd’hui âgée de41 ans, pense que des sélections comme«l’Algérie, le Ghana, la Tunisie et la Côte-d’Ivoire ont toujours été pressenties pourremporter la CAN». L’ex-chouchou du Parcdes Princes n’arrive pas à s’expliquer pour-quoi les Ivoiriens qui disposent d’un panel defootballeurs de talent ne triomphent pas.«Les Ivoiriens ont une équipe de joueurstalentueux. Je ne comprends pas commentils ratent à chaque fois leur objectif. Peut-êtreque 2015 sera la bonne pour eux», a-t-il pré-dit. Invité à se prononcer sur les chances del’EN algérienne, Jay-Jay Okocha qui avaitlancé sa carrière internationale lors de laCAN d’Alger, en 1990, assure que les Vertsont également une bonne carte à jouer.«L'Algérie est susceptible de se qualifier auxquarts de finale. Je dirais que cette équipe asa chance de gagner la Coupe d’Afrique.Nous avons suivi ses performances lors dela dernière Coupe du monde. Passer auxhuitièmes de finale du Mondial est une per-formance respectable. C’est une équipe quiavance dans la continuité et par conséquent,elle a de grandes chances de ravir le tro-phée», affirme Okacha qui conclut que levainqueur de cette CAN-2015 sortira desdeux groupes de la mort.

M. B.

LA JSK CHERCHE À S’ÉTABLIR À BOUMERDÈS

Les réserves de la LFPl La domiciliation de la JSK, même

provisoirement, à Boumerdès instaure-ra plus de sérénité au sein de l’équipequi vit mal le nomadisme que lui ontimposé les instances sportives natio-nales.Moh-Cherif Hannachi, le président de

la Jeunesse sportive de Kabylie JSK, estpassé jeudi 18 décembre 2014 àBoumerdès pour visiter le stade olym-pique de la ville du Rocher noir, qu’ilconnaît d’ailleurs parfaitement. Ce stadeest situé à une soixantaine de kilomètresà l’ouest de Tizi-Ouzou. Il est clair que leprésident Hannachi, lassé sans doutepar le nomadisme que vit difficilementson team et qui est la conséquence de lasanction infligée par la LFP (Ligue defootball professionnel) à l’équipe la plustitrée d’Algérie notamment par le huisclos imposé à toutes les rencontres àdomicile et l’interdiction de l’utilisation dustade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou,veut s’établir de manière stable àBoumerdès. La sanction, que d’aucunsestiment disproportionnée en expliquantque dans cette pénible affaire la JSK enest la victime et non le coupable, a étédécidée, rappelons-le, à la suite de ladisparition tragique du joueur camerou-nais Albert Ebossé. Ce dernier est décé-dé après avoir été victime d’un jet depierre venant de la tribune. A la suite decette sanction, la JSK a reçu à huis closses adversaires, à chaque fois dans uneville différente, aux stades de Bordj-Bou-Arréridj, du 20-Août d’Alger ou ailleurs. Apriori le wali de Boumerdès, KamelAbbès, ne s’oppose pas à la domicilia-tion de la JSK, même d’une manière pro-visoire au stade du Rocher noir.Seulement la Protection civile locale, lapolice et surtout la Commission de laLFP d’homologation des stades ont émistrois réserves. Ces trois départementsont en effet exigé l’installation d’une clô-ture pour séparer la grande tribune d’unsous-bois situé dans l’enceinte du stade,le déplacement de la chaudière situéesous la tribune et la réparation des tra-vers de la tribune citée plus haut.Premières remarques, le stade olym-

pique de Boumerdès de 10 000 places,inauguré en 1996, a abrité des matchsofficiels de l’ex-division nationale Une etdes rencontres entrant dans le cadre deséliminatoires de la Coupe d’Algérie sanscette fameuse clôture et avec la chau-dière sous la tribune. Il a été en outrehomologué pour abriter les éliminatoiresd’un groupe de quatre équipes natio-nales de foot africaines lors des Jeuxafricains (11 au 23 juillet 2007). Parailleurs, durant les évènements duPrintemps noir (2001-2002) la JSK rece-vait dans ce stade. Et cela avait duré delong mois. Au plan technique, à noterque la pelouse en gazon naturel a étéremplacée par un tapis en gazon artifi-ciel de 5e génération. Cette opération, encours de réception, a été réalisée parl’entreprise IRIS Derriche deBoumerdès, société reconnue pour laqualité de son travail. D’une manièregénérale, les fans de la JSK ne peuventque se poser des questions. Vouloirl’amélioration de la situation de ce stadeest légitime. Etre attentif sur l’aspectsécuritaire l’est aussi, mais les somma-tions émises par ces trois départements(Protection civile, police et Commissiond’homologations) et en ce moment dansun contexte particulier laissent perplexe.Cela n’a pas découragé les autoritéslocales à leur tête le wali, qui est, rappe-lons-le, président du Conseil d’adminis-

tration de l’Opow (Office de promotionolympique de la wilaya) de Boumerdès,propriétaire de ce stade. «Nous lèveronsces réserves dans moins d’un mois.D’ailleurs je vous informe que lesmoyens financiers ont été dégagés et lafiche technique des travaux sur la chau-dière est d’ores et déjà faite», rassureAbdelmalek Benchemane, le DG del’Opow de Boumerdès qui nous a reçudans son bureau. La venue de cetteéquipe à Boumerdès est bien vue d’au-tant plus qu’elle sera dans la partie ouestde son territoire naturel. «La venue d’unclub comme la JSK tirera la région de saléthargie sportive et culturelle même s’ilfaut prendre quelques risques quant àd’éventuels débordements qui sontpropres à l’équipe. Nous le constatonschaque week-end à travers le territoirenational. Le dernier exemple nous vientde la ville de Larbâa», nous confie uncadre supérieur de la ville. En plus encette saison creuse, les infrastructuresd’hébergement sont disponibles ennombre et en qualité et certains gérantsd’hôtel à l’instar de Dda Amar le patronde l’hôtel Leila, également fan de la JSK,se disent prêts à accueillir les Jaune etVert avec plaisir. Il est clair que la domi-ciliation de la JSK à Boumerdès donneraplus de sérénité à l’équipe qui traversedes moments difficiles.

Abachi L.

COUPE D'ALGÉRIE DE FOOTBALL(16es DE FINALE)

USMA-USMH et MCEE-JSK à l'affiche

l Les rencontres USM Alger-USM Harrach et MC El-Eulma-JS Kabylie, constitueront les affiches par excel-lence des 16es de finale de la coupe d'Algérie de foot-ball, prévus vendredi et samedi, au moment où lespetits poucets de l'épreuve populaire tenteront decréer la sensation. Devant l'absence du tenant du trophée, le MC Alger,

éliminé aux 32es de finale par le CS Constantine (2-1), lechemin pour la succession du Doyen sera âprementdisputé entre plusieurs formations. L'USM Alger, déten-teur du record de coupes avec l'ES Sétif (8), accueillerason voisin de l'USM Harrach, dans un derby algéroisindécis et ouvert à tous les pronostics. Les Algérois, quirestent sur une défaite inattendue à domicile en cham-pionnat face à l'ASM Oran (2-1), auront à cœur de seracheter par le biais de «Dame Coupe», une compéti-tion qui leur a toujours souri. Les Harrachis, qui serontamoindris par l'absence de plusieurs cadres à l'imaged'Aït Ouameur et Amada, tenteront de piéger leurs vis-à-vis, comme ce fut le cas en championnat avec unevictoire au stade Omar-Hamadi (1-0). L'autre affiche dece tour mettra aux prises le MCEE à la JSK, dans unduel qui devrait tenir toutes ses promesses. La JSK,finaliste malheureux de la dernière édition, sera certai-nement mise à rude épreuve devant une équipe eulmie,intraitable dans son antre de Messaoud-Zeghar. LesKabyles, qui seront dirigés par un staff intérimaire,après le départ de l'entraîneur français, FrançoisCiccolini, joueront leur saison, d'autant qu'en champion-nat ils occupent le ventre mou du classement (9e). LeCSC, l'un des bons élèves de la première partie de laLigue 1, recevra l'USM Bel-Abbès, dans un match entrepensionnaires de l'élite qui devrait sourire, a priori, auxlocaux. Battus dimanche dernier à domicile en cham-pionnat par l'ES Sétif (2-1), les joueurs de RachidBelhout veulent éviter une autre déconvenue devantleur public, qui sera certainement nombreux à suivre lesdébats. L'USM Bel-Abbès, vise de son côté un exploit àConstantine, même si sa mission s'annonce difficile.Les autres clubs de la Ligue 1 seront opposés à des for-mations de différents paliers. Le CR Belouizdad se ren-dra à Tadjenanet pour donner la réplique au DRBT local,dirigée par l'ancien gardien de but international,Lyamine Bougherara. La mission du Chabab sera diffi-cile devant une équipe difficile à manier à domicile, d'oùla vigilance des coéquipiers d'Adel Bougueroua. Le RCArbaâ, le MO Béjaïa, et l'ASO Chlef, se déplacerontpour donner la réplique respectivement à l'AthleticHassi Messaoud (division amateur), le CA Batna, et laJSM Béjaïa. Ces 16es de finale offriront également deuxrencontres inédites entre clubs de paliers inférieurs :NRB Achir-NT Souf et CA Kouba-MB Hessasna, quiseront ouvertes à tous les pronostics. Le NA HusseinDey, qui commence à amorcer son retour en Ligue 1,sera opposé à l'USM Chéraga (division amateur), dansun derby algérois qui devrait revenir au Nasria, même sile facteur surprise n'est pas à exclure. La capitale del'ouest du pays va vibrer au rythme d'un derby inéditentre le MC Oran et l'USM Oran, dans un duel oùl'USMO tentera de créer l'exploit. L'ES Guelma, quiavait éliminé le petit poucet de l'épreuve l'EPB OuledMoussa (7e division), accueillera l'US Chaouia (Ligue 2).Une seule rencontre opposera deux clubs de Ligue 2, ils'agit de MC Saida-CRB Aïn Fekroun. Enfin,l'Olympique de Médéa (Ligue 2) se déplacera à Sétifpour affronter l’ESS qui s’est qualifiée hier devant le MOConstantine, en match de retard des 32es de finale.

StartVendredi 26 décembreA Saïda (14h) : MCS-CRB Aïn FekrounA Tadjenanet (14h30) : DRBT-CR Belouizdad A Koléa (14h30) : ESMK-US BoukhadraA Guelma (14h30) : ESG-US ChaouiaA Alger stade Omar-Hamadi (16h): USMA-USM ElHarrachA Constantine (16h) : CSC-USM Bel-AbbèsA Oran (16h) : ASMO-USM SétifA Béjaïa (16h) : JSMB-ASO ChlefSamedi 27 décembreA Ouargla (14h) : Athletic Hassi Messaoud-RC ArbaâA Kouba (14h) : CAK- MB HessasnaA El-Eulma (16h) : MC El Eulma-JS Kabylie A Oran (16h) : MCO-USM OranA Batna (16h) : CAB-MO BéjaïaA Alger stade du 20-Août (16h) : NA Hussein-dey-USMChéraga A Bordj Bou-Arréridj (16h) : NRB Achir-NT SoufA Sétif (16h) : ESS-O. Médéa

USM ALGER

Rostand Kako donnesatisfaction

Après avoir rencontré le président del’USMA lundi dernier dès son arrivée à Alger,l’attaquant camerounais Rostand Kako âgéde 24 ans, qui a ensuite effectué la visitemédicale, a été mis à l’essai par l’entraîneurHubert Velud qui a, semble-t-il, donné satis-faction au staff technique. D’ailleurs, ce der-nier aurait déjà donné son accord pour finali-ser la signature du Camerounais, arrivé duclub de Coton Sport de Garoua. Les deuxparties se seraient entendues pour parapherun contrat de 30 mois, mais après avoir obte-nu la lettre de libération du club camerounaisCoton Sport.

A. A.

LE NUMÉRO 15 DISPONIBLE

Un magazine pour la DJSLde Tizi-Ouzou

Le rôle des DJSL a souvent été confiné à la distribution de la «rente» sur les asso-ciations et clubs sportifs. Un argent fou est investi sur des projets jamais profitablesau sport et à la jeunesse. Même si quelques directions de wilaya tentent d’innover etd’offrir de nouveaux moyens d’évasion. A l’exemple de la DJSL de Tizi-Ouzou quiédite depuis quelques mois déjà son magazine mensuel qu’elle distribue gratuite-ment sur les initiés, pour la plupart des jeunes affiliés aux associations et maisons dejeunes de la wilaya. Un autre regard de la Kabylie, en somme. Le dernier en date, lenuméro 15, propose à ce titre des sujets ayant trait au soixantenaire du 1er-Novembre, des reportages sur les villes et villages de la région, des activités de leursclubs et de l’ensemble du mouvement associatif et un portrait dédié à Driss Kolli, unede figures de proue de la grande JSK des années 1960/70.

CD DE LA LFP

Un match à huis clos pour le RCA et l’OMLa commission de discipline de la LFP

poursuit sa chasse. Lundi, lors de sa ses-sion hebdomadaire, elle a infligé 1 match àhuis clos et une amende de 200 000 DA auRC Arbaâ. Le club de Djamel Amani fait lesfrais des incidents qui ont émaillé la ren-contre RCA-CRB (2-0), samedi dernier austade Smaïl-Makhlouf de Larbaâ comptantpour la 14e journée du championnat deLigue 1 Mobilis. La commission de Haddadja sanctionné le club de Laâqiba d’une forteamende (200 000 DA) et a laissé, enfin,«ouvert le dossier pour complément d’infor-mations» de cette rencontre. De son côté,l’O Médéa évoluera lors de sa prochainerencontre à domicile sans l’apport de son

public. La galerie du club du Titteri est cou-pable de «jet de fumigènes, multiples jetsde projectiles et mauvais comportement»de la rencontre O Médéa-USM Blida (1-2)disputée samedi passé au stade Imam-Lyès de Médéa.

Six mois de suspension pourle secrétaire général de l’ASO

Dans sa dernière réunion, la commis-sion de discipline de la Ligue de footballprofessionnel (LFP) annonce la suspensionde Oughir Mohamed, secrétaire général del’ASO, pour une durée de six mois ferme àcompter du 23 décembre 2014 et uneamende de 40 000 DA (Art 58) pour com-

portement anti-sportif envers officiels dematch lors de la rencontre NAHD-ASOcomptant pour la 14e journée de Ligue 1.

2 matches de suspensionpour Toual Athmane (ESMK)

Exclu lors de la rencontre ESMK-CABdisputée le 19 décembre, comptant pour la14e journée de la Ligue 2, Toual Athmane,gardien de but de l’ESM Koléa, vient d’êtresuspendu par la commission de disciplinede la Ligue de football professionnel (LFP)pour quatre matches dont 2 matches avecsursis en plus d’une amende de 50 000 DA.

L’entraîneur CAB suspendujusqu’à audition

Dans son dernier P-V de réunion, lacommission de discipline de la LFP annon-ce la suspension jusqu’à audition de l’en-traîneur du CAB, à savoir Abbès Abdelaziz,suite aux rapports des officiels de la ren-contre ESMK-CAB.

Dif Abdelhamid (JSMB) suspendu pour 4matches dont deux avec sursis

Suite aux rapports des arbitres de larencontre JSMB-RCR, la commission dediscipline de la LFP annonce la suspensionpour quatre matches dont deux avec sursis,et une amende de 40 000 DA infligées aujoueur de la JSMB, Dif Abdelhamid exclu aucours de la rencontre.

MC ALGER

Bras de fer direction-Ibrahim SyllaArrivé au MCA durant l’intersaison en provenance de l’USMH, Ibrahim Sylla, qui

est sur la liste des partants durant la période du mercato hivernal, n’a pas encoreréglé son départ du Mouloudia. Et pour cause, lors d’une rencontre au bureau duprésident mouloudéen, l’attaquant guinéen a refusé l’offre de séparation à l’amiableproposée par Hadj Taleb à savoir le règlement de deux mois de salaire et la résilia-tion de son contrat. L’ex-joueur de l’USMH exige ses indemnités restantes jusqu’àla fin de l’actuelle saison en plus de la résiliation de son contrat. Une propositionrejetée par le président du MCA qui lui a, par ailleurs, proposé d’être prêté pour unautre club, mais l’attaquant guinéen est catégorique : «Je veux mes indemnités etje ne veux pas être prêté», a-t-il indiqué à son président. Devant le blocage de lasituation, une rencontre est prévue entre Hadj Taleb et Ibrahim Sylla pour tenter detrouver une issue qui arrangerait les deux parties.

Ahmed A.

Phot

os :

DR

Page 13: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Hier encore, pour la énième fois,des représentants des villages desquatre communes de la daïra deChemini, Souk-Oufella, Chemini,Tibane et Akfadou, sont revenus à lacharge à travers un rassemblementdevant la Société de distribution del’Est, sise à la cité Tobal, suivi d’unemarche vers le siège de la wilaya pourréitérer leur principale exigence liéeau raccordement dans l’immédiat de

leurs foyers au réseau de gaz naturel.Brandissant des pancartes sur les-

quelles l’on pouvait lire «pour unedécision d’inscription avec référence àla couverture du projet de gaz», «nonà la hogra , non au mensonge et àl’exclusion», les protestataires ontobservé un sit-in devant le portaild’entrée de l’administration de wilayatout en reprenant à tue-tête des slo-gans fustigeant le wali.

Dans son communiqué portant len°16, appelant à la manifestation auchef-lieu de wilaya, la Coordinationdes citoyens de la daïra de Chemini amis en garde l’administration dewilaya que si «un dérapage venait àse produire, elle en assumerait seuleles conséquences».

Se démarquant de «toute connota-tion politique», les animateurs de ladi-te coordination soulignent dans lemême document que leur mouvement«est porté par des citoyens assoiffésde rétablir un déni de droit qu’est leraccordement au gaz d’une région

ayant abrité le PC de la Wilaya III, unprojet retenu en 2010 et gommé en2014, alors que le gazoduc de 20pouces traverse le centre du territoirede la daïra». Plus loin dans le mêmedocument, ses rédacteurs font savoirque l’entreprise réalisatrice du gazo-duc «n’est en aucun cas autorisée àreprendre ses travaux sur tout le terri-toire de la daïra de Chemini sansréponse positive à l’exigence légitimede la population que l’administrationretarde afin de mettre le mouvementsur le lit de mort».

A. Kersani

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAge 15Le Soir du Centre

CHEMINI (BÉJAÏA)

Des citoyens en colère assiègentle siège de la wilaya

La Coordination des citoyens de la daïra de Chemini estdéterminée à ne pas lâcher prise avant de voir ses revendi-cations sérieusement prises en charge.

ATH-ZMENZER(TIZI-OUZOU)

Le P/APCsur la sellette

Rien ne va plus au sein del’Assemblée populaire com-munale de Ath-Zmenzer, dansla daïra d’Ath-Douala (18 kmau sud de Tizi-Ouzou) où 11sur 15 élus municipaux ontretiré leur confiance au prési-dent de l’APC.

En effet, c’est dans unedéclaration rendue publique etdont nous détenons une copieque les deux tiers de cetteAssemblée dont 3 vice-prési-dents et un président de com-mission ont annoncé leur dis-sidence tout en exigeant ledépart de l’édile communalaccusé «d’abus d’autorité, demépris mais aussi de sontempérament brutal et violentenvers les élus, les fonction-naires et même envers lescitoyens», lit-on sur cettedéclaration au vitriol.

Ces élus mettent égale-ment en garde les pouvoirspublics et mettent à témoinaussi l’opinion locale quantaux conséquences qui endécouleraient, éventuellementun blocage si jamais le mairerefuse de partir.

Il y a lieu de souligner que10 élus représentant les deuxtiers de l’APC ont déposé unedemande de réunion del’Assemblée, mais qui est res-tée sans suite, pour l’heure,est-il mentionné toujours danscette déclaration rédigée à lafin de la réunion de ces der-niers à Alma (chef-lieu com-munal) en date du 20décembre.

C’est dire qu’après la com-mune d’Azazga où la popula-tion de cette localité a étéprise en otage par une affairequasi similaire, c’est le tour decette autre commune de lawilaya de Tizi-Ouzou quidéfraie actuellement la chro-nique locale et qui risque cer-tainement de vivre un bloca-ge.

Amayas Idir

AHMER-EL-AÏN (TIPASA)

Manifestation au siège de l’APC

M. B. DJ., un citoyen de cette ville,contacté par nos soins, nous a informéque la violence de ces perturbations futtelle que plusieurs élus furent empê-chés de sortir ou d’accéder à l’enceintede l’APC. Des habitants de Ahmer-El-Aïn nous ont fait part des raisons decette explosion sociale. «Il s’agit de plu-

sieurs dizaines de personnes, qui rési-dent dans les agglomérations ruralesde Haï-Souidani-Boudjemaâ et la citéBrahim-Ben-Ammar, sises à l’est de laville, et qui ont interpellé l’APC pour lasuite à donner, concernant les vainespromesses d’octroi d’aides socialespour la construction de maisons sises

au lieudit Hassasna. Ces citoyensdénoncent le retard dans la réparationde leurs habitations qui datent depuisl’indépendance».

D’autres sources affirment qued’autres revendications émanent d’unautre groupe de citoyens en instancede déménagement et qui «dénoncentla non-finalisation des logements pro-mis et prévus dans le cadre de la délo-calisation des 58 familles».

Ainsi, selon notre source locale, laplateforme de revendications de ces

citoyens mécontents porte sur le faitque «les autorités locales n’ont pashonoré leurs promesses de les démé-nager vers une nouvelle cité, que ce soitau niveau du quartier Brahim-Ben-Ammar à l'est de la ville ou du quartierHouari-Abdelkader à l'ouest de la villeoù résident 46 familles déménagéesauparavant. Par ailleurs, il reste 58familles qui ont formulé des demandesd’octroi de lots de terrain et d’aidesfinancières pour construire».

Houari Larbi

Des sources locales ont rapporté récemment une infor-mation faisant état d’une manifestation citoyenne aucœur du siège de la mairie de Ahmer-El-Aïn, ville située à15 kilomètres au sud-est de Tipasa.

M'SILA

La référence religieuse en débat chez les imams La Direction des affaires

religieuses de la wilaya deM'sila a organisé, mardi der-nier, une journée d'étude surla référence religieuse et sonrôle dans l'instauration del'unité nationale.

Tous les imams de la wilaya ont prispart à cette rencontre scientifique en vuede mettre un terme aux différents dépas-sements notamment après l’avènementde la multitude des chaînes satellitairesqui lancent des prêches religieux inter-continentaux touchant même au dogmede la société voulant déstabiliser le paysavec des idées importées.

Selon le directeur, M. MadaniBoucetta, l'Algérie garde toujours saconfession malékite (relative à l'imamMalek) et ces problèmes ont surgi suite

à une mauvaise compréhension destextes suscitant un flagrant différend,notamment au sein des jeunes qui sontexploités par des mains externes etdemeurent une vraie menace pour l'uni-té de la Nation. Pour ce responsable, leprêche doit être entre de bonnes mains,des cheikhs reconnus par la société etdésignés par la tutelle religieuse, tout engardant la ligne médiane sans aucunextrémisme.

Quant au représentant du ministèredes Affaires religieuses, le Dr MohamedMechnane, il a insisté devant l'assistan-ce sur la formation de l'individu s'ap-puyant sur des bases référentielles reli-gieuses pour ainsi dire garder l'unité dela Nation et la défendre de tout dangerqui peut guetter le pays ; ça ne veut pasdire se renfermer sur soi-même, bien aucontraire il faut savoir trier ce qui nousparvient de l’extérieur et accepter les

bonnes choses qui peuvent ajouter unplus à l'unité de la société et la sauve-garde du pays et rejeter tout ce qui peutnuire à notre communauté, a-t-il expli-qué.

Pour le Docteur M. Imad Ben Ameur,enseignant à la faculté des scienceshumaines Blida 2, cette rencontre estune occasion très importante pour faireappel au retour à la référence religieuseet son respect, notamment lors desprêches à la mosquée en insistant sur leretour à la confession malékite carchaque pays a sa confession, sa doctri-ne et son idéologie et l'Algérie a suivicelle de l'Imam Malek, a-t-il dit, tout enrespectant le nationalisme et a concluque la Nation est au service de la reli-gion et la religion demeure au service dela Nation. Il n'y a pas de litiges pourexpliquer ce point l'a bien confirméM. Ben Ameur. A. Laïdi

MÉDÉADes faussaires d’un nouveau genre !

Un médecin généraliste et un pharmacien exerçant respectivement àChahbounia et à Bouguezoul à Médéa, ont été arrêtés par la police judiciaire deChahbounia puis mis sous les verrous par le procureur de la République près letribunal de Ksar-El-Boukhari . Ils sont accusés d'escroquerie, de faux et d'usagede faux. L'affaire remonte à quelques jours lorsqu'une enquête a été ouverte parla police judiciaire de Chahbounia pour élucider l'existence d'un «trou» dans lescaisses de la Sécurité sociale des assurés salariés ; un déficit estimé à 1 769080,64 DA.

Les premiers éléments de l'investigation diligentée par la police ont indiquéqu'il s'agit d'une affaire de falsification d'ordonnances médicales dont le signatai-re serait un médecin lequel prescrivait à leur insu toute sorte de médicaments,même des psychotropes à des assurés de la Cnas en l'occurrence des septua-génaires bénéficiant de la carte Chifa et atteints de maladies chroniques. D'unautre côté, un pharmacien aurait eu «la subtile mission» de garder le plus long-temps possible les cartes Chifa chez lui (le temps de s'acquitter correctement desa «noble tâche» !).

Les assurés en question ont été convoqués par la police pour les besoins del'enquête et ont été surpris d'apprendre qu'ils avaient dépassé de loin le plafondde remboursement autorisé par la Cnas pour l'année 2013-2014 et qu'ilsdevaient rendre des comptes. La réponse a été unanime : ils ont assuré n'avoirjamais consulté chez le toubib en question, qu'ils ne le connaissaient ni d’Eve nid’Adam et qu'ils n'ont jamais réceptionné les médicaments en question.

L'affaire a éte passée au peigne fin par les éléments de la police judiciaire deChahbounia à Médéa. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'une belle escroquerie où lesprincipaux accusés sont tombés dans les filets de la police. Sur ordre du procu-reur de la République, le médecin et le pharmacien ont été incarcérés ; destierces personnes ont fait l'objet de citations directes.

M. L.

TRAFIC DE DROGUEÀ BOUMERDÈS11 individus arrêtés par les gendarmes

de la section de recherches

Ainsi huit d’entre eux se sontconstitués en bande organisée pourse livrer à la vente illicite de kif et depsychotropes dans les villes Cap-Djinet, Zemmouri et Boumerdès-ville.Au niveau de la ville du chef-lieu de lawilaya, les délinquants écoulaientleur drogue aux jeunes des citéspopulaires des 800 et 350 logements.

Ce réseau est dirigé par un certainB.M., âgé de 50 ans, comprenait enson sein trois étudiants de l’universitélocale. Les cinq autres sont tous desrepris de justice. Lors de leur perqui-sition, les gendarmes ont mis la main

sur 950 g de kif et un lot de psycho-tropes. Les délinquants ont été pré-sentés hier au procureur du tribunalde la ville de Boumerdès qui les ainculpés de crimes et de constitutionde bande de malfaiteurs, de trafic etconsommation de drogue. Les délin-quants ont été écroués et placés endétention provisoire. Par ailleurs lesmêmes gendarmes de ladite sectionde recherches ont, en outre, arrêtétrois autres trafiquants – des repris dejustice âgés entre 31 et 33 ans — quise livraient au commerce illicite de kifentre la ville de Corso dans la wilayade Boumerdès et la ville de Réghaïa(est de la wilaya d’Alger).

Les mis en cause sur lesquels 50grammes de kif ont été saisis ont étéprésentés, hier, devant le procureurdu tribunal de Boumerdès qui les ainculpés de détention et consomma-tion de drogue.

Abachi L.

La section de recherchesdu groupement de laGendarmerie nationale de lawilaya de Boumerdès a arrê-té, durant ces dernières 48heures, 11 individus suspec-tés de divers crimes et délitsliés au trafic de stupéfiants.

MOBILIS Partenaireofficiel de

la 11e éditionde la Semaine

olympique«Sport Sud»Mobilis, partenaire offi-

ciel du Comité olympiquealgérien, accompagne la 11e

édition de la Semaine olym-pique Sport Sud, qui sedéroule à Laghouat du 24au 29 décembre 2014.

Après de nombreuseséditions, la 11e édition prendses quartiers à la wilaya deLaghouat, une véritableoccasion en or pour offrir àdes centaines de jeunesathlètes du sud algérien unespace d'expression et dedécouverte de nouveauxtalents. Aussi, un program-me très riche a été élaborépour cette grande manifes-tation, qui comprend descompétitions sportivestelles que : le basket, volley,karaté, football, boxe, ten-nis de table, handball, etjudo. A cette occasionMonsieur Saâd Damma,Président-directeur généralde Mobilis, présent à cettegrande manifestation, esttrès fier d'accompagner lemouvement sportif algérien,avec toutes ses disciplineset réitère l'engagement del’entreprise à accompagnerle sport national, et promou-voir les jeunes athlètesappelés à devenir de futurschampions. Pour rappel,Mobilis est partenaire offi-ciel du Comité olympiquealgérien jusqu'aux JO deTokyo 2020.

Page 14: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Cette journée, qui a vu la partici-pation de différents opérateursexerçant dans les créneaux com-merciaux et industriels venus desquatre coins de la région, vise enpremier lieu à vulgariser le contenud'un dispositif législatif et égale-ment de prendre certaines précau-tions pour mettre en échec toutesles tentatives de la contrefaçon,notamment les produits importés.

Cette manifestation abritée par

la maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum-El-Bouaghi etqui a vu des cadres chevronnés dela Direction du commerce se succé-der pour attirer l'attention des parti-cipants sur le revers et les incové-nients de la contrefaçon ; les inter-venants ont axé leurs efforts sur lescritères de la certification des pro-duits à la consommation. Les com-muniquants ont sensibilisé lesfabricants à se conformer aux

normes universelles et internatio-nales pour promouvoir les produitsnationaux et réussir à les placer surles marchés extérieurs.

Dans cette manifestation à carac-tère commercial et économique, leslaboratoires et les services de contrô-le de la qualité sont eux aussi inter-pellés à s'y mettre pour réussir lesobjectifs recherchés.

L'autre volet abordé par lesintervenants, c'est la protection duconsommateur exposé à des pro-duits non conformes et non agréésqui sont souvent fâcheux pour lasanté des citoyens. Là aussi, lescontrôleurs de la qualité sont dou-

blement interpellés notamment enamont, avant même que les pro-duits ne soient commercialisés.

M. Hamel, directeur de laChambre de commerce et d'indus-trie que notre journal a rencontréen marge de cette manifestationnous a déclaré «nous, notre rôleest de vulgariser tous les dispositifslégislatifs relatifs aux créneaux ducommerce et d'industrie, nousessayons à chaque fois de rassem-bler un maximum d'opérateursautour du thème retenu et sensibili-ser les citoyens quant à l'importan-ce du rôle joué par la C.C.I.»

Moussa C.

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 15Le Soir de l’Est

OUM-EL-BOUAGHI

L’étiquetage objet d’une journée d’étude

La Chambre de commerce et d'industrie de Sidi-G'ghisd'Oum-El-Bouaghi, en collaboration avec la Direction ducommerce, a organisé, en cette fin de semaine, une jour-née d'étude sous le thème «conformité et étiquetage desproduits alimentaires et industriels».

SKIKDALe site de

Bougarounebientôt classé

réserve naturelle

Le site de Bougaroune,entre le cap éponyme etOued Zhor, dans le massif deCollo (Skikda), devrait êtrebientôt classé réserve

naturelle, a-t-on appris,hier, auprès de la direction del’environnement.

Une étude détaillée, fon-dée sur un diagnostic écolo-gique et socio-économiqueeffectué il y a plusieurs mois,a été transmise au ministèrede l’Aménagement du territoi-re et de l’environnement, a-t-on souligné de même source.

L’objectif de ce classe-ment est de protéger l’éco-système de cette immensezone soumise aux incendieset au surpâturage, s’étendantdu Cap Bougaroune jusqu’àOued Zhor, en passant parCollo pour atteindre leslimites administratives de lawilaya voisine de Jijel.

Le classement de ce site àla richesse floristique et fau-nistique reconnue permettra,outre l’aspect environnemen-tal, de promouvoir et de valo-riser toute cette région à fortpotentiel touristique, selon lamême source.

L’étendue devant êtreclassée occupe une superfi-cie d’environ 55 000 hectareset touche huit communes dela wilaya de Skikda, en l’oc-currence Oued Zhor, BeniZid, Ouled Attia, Chraïa,Collo, Kenouaâ, Zitouna etKhenak-Mayoune.

APS

SOUK AHRASDeux femmes

meurentasphyxiées parle monoxydede carbone àMechrouha Deux femmes de 74 et de

81 ans ont péri, mercredi àAïn Sennour, près deMechrouha (Souk Ahras),après avoir inhalé dumonoxyde de carbone prove-nant d’un appareil de chauffa-ge défectueux, a-t-on apprisauprès de la Protection civile.

Les victimes, souffrant dedifficultés respiratoires, sesont évanouies et n’ont puêtre réanimées malgré lesefforts des éléments de laProtection civile, a précisé lecapitaine Redha Messaï, res-ponsable de la cellule decommunication au sein de cecorps constitué.

10 personnes ont trouvéla mort dans des circons-tances analogues depuis ledébut de l’année en coursdans la wilaya de SoukAhras, plus précisément dansles communes de Zaârouria,de M’daourouch, de Sedrataet de Souk Ahras, a rappeléla même source.

APS

Une dizaine d’«émeutiers» relaxés par la justiceEntourée d'un impressionnant dis-

positif de sécurité, la cour criminelled'Oum-El-Bouaghi a tranché avant-hier dans une affaire qui a retenu enhaleine une salle pleine à craquer. Al'issue des délibérations tard dans lasoirée, un non-lieu a été prononcé aubénéfice d'une dizaine de détenus.

Selon le procès de renvoi cité, les faits de cettehistoire remontent au mois de juin de l'année 2011quand la ville de Aïn Mlila a été secouée par ungrave mouvement de manifestation populaire pourles logements sociaux, une contestation qui a durétrois jours et qui a connu d'énormes dépassements.

A son troisième jour, la manifestation est mon-tée d'un cran pour arriver à des affrontements entreles centaines de manifestants et les services de

sécurité. Les émeutes se sont prolongées devantle domicile du président de l'Assemblée populairecommunale, elles ont aussi touché le voisinage.Les manifestants ont, dans leur colère, utilisé desproduits inflammables et des cocktails molotovcausant des incendies graves qui ont atteint deshabitations.

Devant cette situation confuse, certains mani-festants ont profité pour s'introduire dans le domi-cile du maire et s'emparer de son arme de poingun PA, et une importante somme d'argent.

Les manifestants, dont le nombre dépasse les500, sont venus des différents quartiers de la villeà l'instar de Ouled Gacem, Ouled Zaïd et Roknia.

Devant les menaces des contestataires quiallaient crescendo, le P/APC n'a trouvé d'autresmoyens pour disperser l'impressionnante fouleque de recourir aux tirs de sommation ; à cet ins-

tant les forces de sécurité venues en nombreimportant ont procédé à l'interpellation dedizaines de jeunes.

Des dossiers judiciaires ont été établis contreles personnes arrêtées qui se sont succédé par lasuite devant le juge d'instruction près le tribunalde première instance de Aïn Mlila et 120 adoles-cents ont été reconnus innocents.

Pour rappel, durant la session d'avant-hier, leprocureur de la République a requis 10 ans deprison ferme contre les accusés dans cette mani-festation. A près les plaidoiries et les délibérationsqui ont duré toute la soirée, tous les accusés ontété innocentés. Une peine de 10 ans de réclusioncriminelle a été retenue contre une personne enfuite au motif de destruction de biens d'autrui etvol d'arme à feu.

M. C.

EL-TARF

Arrestation de trois dealers et saisie de 2 kg de kif

Dans un premier temps, lespoliciers ont appréhendé un dealerâgé de 20 ans en possession de 6

morceaux de kif, pesant 12,06 g et1 500 DA, ce dernier a avoué qu’ilfaisait partie d’une bande de deux

autres personnes. De fait, les poli-ciers ont pu par la suite arrêter lesdeux autres individus au cours d’unbarrage routier dressé à cet effet etaprès une fouille minutieuse deleur véhicule, ils ont pu mettre lamain sur 2 kilos de kif traité dissi-mulé dans l’une des portières.Présenté, hier, devant le procureur

de République près le tribunald’El-Tarf, pour possession ettransport de produits illicites dansle but de leur vente, deux des troispersonnes ont été écrouées alorsque la troisième a bénéficié d’uneliberté provisoire sous contrôlejudiciaire.

Daoud Allam

Après plusieurs jours de filature et d’investigations,suite à des informations émanant de citoyens, les élémentsde la police judiciaire de wilaya ont réussi à démanteler unréseau spécialisé dans la vente illicite de kif traité, et ce, auniveau de la commune d’Echatt.

MILA

Légalisation des documents, la fin d’un supplice !

Ledit décret vient demettre définitivement fin àl’obligation de légalisationdes documents adminis-tratifs originaux, exigésauparavant dans tous dos-siers déposés, stipulant«qu’à l’exception des casexpressément prévus parla loi ou par décret prési-dentiel, les institutions,administrations, orga-nismes et établissements

publics, les collectivitéslocales ainsi que les ser-vices y afférents ne peu-vent exiger, dans le cadredes procédures adminis-tratives qu’ils instruisent,la certification conforme àl’original des copies dedocuments délivrés pareux ou par l’un d’entreeux».

N’est-ce pas un extra-ordinaire acquis, une véri-

table délivrance de cecitoyen humilié et réduit àun quémandeur de pape-rasse et un faiseur dechaînes, dans les locauxdits d’état civil, souventinhumains et insalubres,pour faire valoir ses droitsles plus élémentaires decitoyen algérien. Nosjeunes demandeurs d’em-ploi ou de microcrédits ensavent quelque chose !

La lutte contre labureaucratie ou la gabegiebureaucratique, promisedepuis quelque temps parle gouvernement est,apparemment, en bonnevoie, en espérant d’autresmesures… à la mesuredes espérances !

A. M’haïmoud

Le décret exécutif n° 14-363, publié cesjours-ci au journal officiel, vient de mettreun terme à une pratique, plutôt à unecontrainte bureaucratique qui a duré desdécennies, faisant vivre au citoyen algérienun véritable calvaire, fait de chaînes inter-minables, de bousculades et souvent d’en-gueulades et de frictions.

MOBILIS Partenaire officiel de

la 11e édition de la Semaine olympique «Sport Sud»

Mobilis, partenaire officiel du Comité olympique algé-rien, accompagne la 11e édition de la Semaine olympiqueSport Sud, qui se déroule à Laghouat du 24 au 29 décembre2014.

Après de nombreuses éditions, la 11e édition prend sesquartiers à la wilaya de Laghouat, une véritable occasion enor pour offrir à des centaines de jeunes athlètes du sudalgérien un espace d'expression et de découverte de nou-veaux talents.

Aussi, un programme très riche a été élaboré pour cettegrande manifestation, qui comprend des compétitions spor-tives telles que : le basket, volley, karaté, football, boxe, ten-nis de table, handball, et judo.

A cette occasion Monsieur Saâd Damma, Président-direc-teur général de Mobilis, présent à cette grande manifesta-tion, est très fier d'accompagner le mouvement sportif algé-rien, avec toutes ses disciplines et réitère l'engagement del’entreprise à accompagner le sport national, et promouvoirles jeunes athlètes appelés à devenir de futurs champions.

Pour rappel, Mobilis est partenaire officiel du Comité olym-pique algérien jusqu'aux JO de Tokyo 2020.

Page 15: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Ils se sont d’abord réunisdans un centre qui dépend de laDAS conçu pour l’enfance assis-tée, en vue d’un rapatriement lesjours à venir. Sauf qu’à la différen-ce de ce qui avait été annoncé, onapprend qu’en débarquant à3 heures du matin pour délogerles migrants qui occupent deshabitations de fortunes ou louentdes pièces dans les quartiersdéshérités d’Oran, il ne leur a pasété demandé de présenter leurspapiers en vue de vérifier leurnationalité puisque ceux concer-nés devaient être uniquement lesressortissants nigériens, suivantla volonté conjointe de l'Algérie etdu Niger et de l’accord conclu. Escortés vers un centre réqui-

sitionné pour l’occasion, situé à lasortie-est d’Oran, la presse n’estpas autorisée à assister à l’opéra-tion, nous dit-on, pour «préserverla dignité de ces migrants qui ont

déjà assez souffert». Il est utile designaler que pour la presse quenous représentons, il s’agit plutôtde constater les conditions danslesquelles ces migrants qui souf-frent toujours sont traités durantces rapatriements et s’assurer deleur bien-être. Nous avons contacté par télé-

phone une des migrantes qui aété sommée de quitter sachambre qu’elle loue avec safamille hier à 3h du matin, ellenous raconte que les agents char-gés de les déloger les ont surprisdans leur sommeil en les priantde prendre leur affaires et demonter dans les bus qui les atten-daient. «On ne nous a même pasdemandé nos papiers ;, moi parexemple, je suis Malienne, pas duNiger. Au niveau du centre où onnous a amené, on nous a mischacun dans une pièce où il y ades matelas à même le sol, suiteà quoi plus personne n’est venu

nous parler ou nous expliquer cequi nous attendait». Sur place lesbus, suivis d’ambulances, enca-drés par la gendarmerie formentun défilé incessant pour déposerles migrants de toutes nationali-tés. «Le tri» sera fait par la suite

nous confie un des médecinsréquisitionnés pour cette opéra-tion, en précisant qu’ils sont tropnombreux et le lieu ne peut tousles contenir et leur garantir debonnes conditions de séjours enattendant leur rapatriement versTamanrasset puis vers leur paysd’origine. Toutefois, il dénonce un délit

de faciès et il n’est pas le seul àêtre choqué par la manière dontont été regroupés les migrantssubsahariens. Ce n’est qu’auxenvirons de 13h que finalementune opération de vérification depapiers a été faite et ainsi seulsles migrants nigériens ont étéretenus dans ce centre, lesautres, à l’exemple de notre inter-locutrice malienne ont été «libé-rés» et ont pu rejoindre leurs lieux

d’habitation. De son côté, lebureau d’Oran de la Ligue algé-rienne des droits de l’Hommedéplore que des familles entièresaient été sommées de force par lapolice de quitter leur lieu d’habita-tion, de prendre le minimum d’af-faires pour ensuite être dirigéescollectivement vers un centresitué à la sortie-est d’Oran. «Les personnes, arrachées à

une vie qu’elles comptaientreconstruire petit à petit, sontactuellement regroupées dans cecentre où elles défilent un par undevant ceux qui sont chargéspour la partie algérienne de col-lecter des informations. La plupart des personnes de

nationalité autre tentent de mon-trer à travers leurs documentsqu’elles n’étaient pasNigériennes».Pour le bureau d’Oran de la

LADDH, les conditions mêmesdans lesquelles viennent de sedérouler ce «rapatriement» inci-tent à remettre en cause tout leprocessus.

A. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 25 décembre 2014 - PAge 15Le Soir de l’Ouest

ORAN

L’opération de rapatriement desmigrants nigériens a commencé

A l’instar des autres wilayas du pays, le rapatriementprévu pour les migrants nigériens a commencé depuishier à Oran.

MOSTAGANEM

Les pétardsinondentle marchéLe Mouloud Ennabaoui,

célébrant la naissance du pro-phète Mohammed (QSSSL)suscite l’engouement desjeunes pour l’achat d’unepanoplie de pétards spéciale-ment dédiés à cette fête.Dans quelques jours, le

Mouloud Ennabaoui seracélébré par l’ensemble desmusulmans, cette fête bienque religieuse rime avec ledanger et les éventuels acci-dents que peuvent engendrerces pétards utilisés incons-ciemment par les jeunes etmême les adultes. Le nombre de victimes est

impressionnant surtout chezles enfants qui manipulent cespétards d’une manière pure-ment inconsciente. Chaque année, les statis-

tiques de l’hôpital montrentque ce sont des enfants quisont les plus gravement tou-chés aux yeux et avec desbrûlures à la main et au visageet ces accidents sont lourdsde conséquence.Les pétards ont refait surfa-

ce à Mostaganem en cettepériode religieuse et sont ven-dus dans les marchés infor-mels, sur les trottoirs, à l’en-trée des immeubles et pour-tant, la législation interdit l’im-portation de ces produits maisla loi n’empêche pas le mar-ché d’être inondé à cause destrafiquants sans scrupules.

A. B.

Saisie de 612comprimés

psychotropesPrès de 612 comprimés

psychotropes de marqueTranxène 10 mg ont été saisispar les éléments de la policede la première Sûreté urbai-ne.En effet, suite à des infor-

mations faisant état de deuxtrafiquants opérant en pleincentre-ville de Mostaganemsur l’avenue Ould-Aïssa-Belkacem qu’un dealeur B-M,âgé de 32 ans, a été arrêté enpossession de 12 comprimésde psychotropes et d’unesomme d’argent estimée à158 000 DA. Au cours de son interroga-

toire, le suspect a dénoncéson fournisseur L. H.-S., âgéde 31 ans, qui a été égale-ment arrêté chez lui à la suited’une perquisition ordonnéepar le procureur en posses-sion de 60 plaquettes de 10comprimés chacune et de lamême marque. Les deux mis en cause ont

été placés en détention pré-ventive à l’issue de leur pré-sentation devant le magistratinstructeur.

A. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Cours de soutien : les professeurspréfèrent les cours payants

Pour diverses raisons, cescours connaissent peu d’engoue-ment de la part des élèves, maisle principal est que les profes-seurs notamment ceux du paliersecondaire préfèrent les coursparticuliers qui sont très allé-chants en matière d’argent parrapport à ceux dispensés dansles différents établissements sco-

laires. Plusieurs étudiants quenous avons contactés lors decette première semaine devacances où les cours de soutiensont obligatoires nous ont répon-du que les professeurs ont refuséde donner des cours dans leslycées, par contre, on les voitlouer des hangars ou des habita-tions non-occupées pour donner

des cours particuliers aux étu-diants monneyant une sommed'argent oscillant entre 400 à 1000 dinars la séance.Autre raison qui a poussé les

professeurs à ne pas donner decours de soutien dans les établis-sements scolaires, c'est que cesderniers n'ont pas perçu leursindemnités relatives aux deuxdernières saisons, raison pourlaquelle ils ne veulent pas dispen-ser des cours gartuitement.Concernant ces cours de sou-

tien, certains professeurs nousont fait part du désintéressement

de bon nombre d'étudiants etélèves scolarisés qui sèchent cescours, selon ces mêmes profes-seurs «seuls les élèves qui ont eude bonnes moyennes lors du pre-mier trimestre viennent assisteraux cours», c'est-à-dire presquela moitié des scolarisés sèchentces cours en raison de leurniveau jugé faible notammentdans les matières dont le coeffi-cient est très fort à l'instar desmathématiques, sciences et phy-sique ou les langues.

S. B.

Bien que décidés par le ministère de l'Éducation natio-nale, les cours de soutien sensés être dispensés à tous lesscolarisés appelés à passer des examens de fin d'année(élèves de 5e A.P, 4e A.M et élèves de Terminale), ces coursconnaissent peu d'engouement de la part des élèves.

RELIZANE

La louable initiatived’une association

Eu égard au respect auxmorts, et aux familles qui se ren-dent régulièrement pour serecueillir sur les tombes de leursproches, il a été nécessaire deprocéder à ce genre d’action desalubrité publique, indispensable,en somme. De la sorte, il a étéconvenu avec tous les partici-

pants à cette initiative méritoireque l’opération se reproduise àchaque fin de semaine, et il ensera ainsi jusqu’à ce que tous lescimetières de la ville de Relizanesoient débarrassés de sesencombres qui ne font qu’altérerleur propreté. Il y a également le cimetière

de Sidi-Abdelkader, considérécomme l’un des plus ancienscimetières de la ville de Relizanequi a besoin d’agrandissement,vu son dépassement, ont expli-qué les initiateurs de l’opération. Cette dernière touchera l’em-

bellissement des cimetières deSidi-Abdelhadi, El Makara El-Islamia, et Sidi-Abdelkader, enattendant son extension àd’autres cimetières non moinsnégligés.

A. Rahmane

L’association des 1026logements de la nouvelleville Adda-Benada, sis auchef-lieu de Relizane alancé une campagne denettoyage des cimetièresde la ville de Relizane, quisont envahis par les mau-vaises herbes, et autresinsalubrités et dégrada-tions, causées égalementpar les aléas du climat.

MOBILIS

Partenaire officiel de la 11e éditionde la Semaine

olympique «Sport Sud»Mobilis, partenaire officiel du Comité olympique algérien, accom-

pagne la 11e édition de la Semaine olympique Sport Sud, qui se dérou-le à Laghouat du 24 au 29 décembre 2014.Après de nombreuses éditions, la 11e édition prend ses quartiers à

la wilaya de Laghouat, une véritable occasion en or pour offrir à descentaines de jeunes athlètes du sud algérien un espace d'expressionet de découverte de nouveaux talents.Aussi, un programme très riche a été élaboré pour cette grande

manifestation, qui comprend des compétitions sportives telles que : lebasket, volley, karaté, football, boxe, tennis de table, handball, et judo.A cette occasion Monsieur Saâd Damma, Président-directeur généralde Mobilis, présent à cette grande manifestation, est très fier d'accom-pagner le mouvement sportif algérien, avec toutes ses disciplines etréitère l'engagement de l’entreprise à accompagner le sport national,et promouvoir les jeunes athlètes appelés à devenir de futurs cham-pions. Pour rappel, Mobilis est partenaire officiel du Comité olympiquealgérien jusqu'aux JO de Tokyo 2020.

Page 16: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 17

[email protected]

Croquettes de pouletHuile d'olive : 4 c. à soupe, farine : 3 c. à soupe,poulet cuit froid : 150, oignon : 1 haché. Pour lafriture : huile d'olive, lait : 4 dl, chapelure, œuf : 1

Hachez lepoulet. Faiteschauffer l'huiled'olive dansune casserole,ajoutez lafarine etremuez à l'aided'une cuillèreen bois. Quandle mélange esthomogène,continuez àremuer 1 ou 2

min. Toujours sur le feu, incorporez alors le poulethaché, puis le lait peu à peu. Bien mélanger chaquefois, jusqu'à l'obtention d'une sauce béchamel trèsépaisse. Salez. Etendez la pâte sur un plat et mettezau réfrigérateur pour 2 h au moins. Au moment de lacuisson, découpez la pâte en une vingtaine de carréset façonnez entre les paumes des croquettes rondes.Passez les croquettes dans la chapelure puis dansl'œuf battu et à nouveau dans la chapelure en faisantbien adhérer celle-ci. Faites frire par petites quantitésen ajoutant un oignon haché et étuvé dans l'huile decuisson. Quand les croquettes sont dorées, égouttez-les sur du papier et servez.

Pour manger sainement,il ne suffit pas de choisirde bons produits. Il faut aussi savoir lespréparer dans les règlesde l'art culinaire et...diététique. Les casseroles en étain Ces récipients doivent êtrestrictement réservés à ladécoration de la maison.Car ils contiennent uncertain pourcentage deplomb, dont une parties'échappe durant lacuisson. Les plats à gratin encéramique Fabriqués à partir dematières telles que l'argileou les silicates, ces platssupportent mal destempératures très élevées.En effet, plusieurs étudesont démontré que l'on

pouvait retrouver cesmatières dans nos gratins,surtout si on cuisine deslégumes acides. Les ustensiles en cuivre Bien que ce matériaupermette une cuisson trèshomogène, les casserolesen cuivre ne sont pasrecommandées pourcuisiner. Le cuivre est unmétal qui s'oxyde trèsfacilement. Le résultat decette oxydation est le vert-de-gris, qui est un poison.Les cocottes en fonte Cet ancien matériau est unalliage de fer et decarbone. Le fer est unélément susceptible de

migrer dans la nourriture.Ce qui ne présente pas dedanger. La fonte présentecependant uninconvénient : plus unustensile de cuisson estrugueux, plus sonnettoyage est difficile etdevient donc approximatif.En effet, de petitesparticules alimentairespeuvent se loger dans desmicrofailles qui sont alors lelit de micro-organismespathogènes sur les parois.C'est notamment le cas descocottes en fonte brute.Comme le fer, la fonte brutepeut également rouiller.

Pour toutes ces raisons, ilvaut donc mieux préférerdes instruments en fonteémaillée, qui présentetoutes les qualités de lafonte sans sesinconvénients. Proche duverre, I'émail qui tapissel'intérieur des instrumentsde cuisson empêche le ferde migrer, donc de rouiller,et permet d'être nettoyéfacilement.

Comment prévenir les caries des enfants

Bon à savoir Des conseils pour cuisiner

plus sainement !

Pour le comprendre, il faut d'abord revenirsur la vie de nos cellules ! Pourfonctionner, chaque cellule de notre corpsa besoin de se nourrir et de rejeter desdéchets. Elle reçoit la «nourriture»(oxygène et nutriments) dont elle a besoinpar la circulation sanguine, laquelle

recueille en retour les déchets (gazcarbonique, acide urique, urée...) avant deles conduire vers les organes d'élimination: peau, poumons, reins, intestins... Là, le sang est débarrassé de ces scories(éléments utiles) qui sont ensuiteévacuées par la transpiration, larespiration, l'urine et les selles. Parfois, la production de toxines dépasseles capacités d'évacuation de l'organisme.Alors, les déchets s'accumulent etfavorisent le teint gris et la sensation defatigue. Cela arrive le plus souvent à lasortie de l'hiver, saison durant laquellenous avons moins bougé et parfoismangé davantage de plats gras etconsistants.

Détoxifiez-vous

L'organisme stocke moins degras à partir d'aliments mangésen petites quantités. Pas degrignotage anarchique, mais unerépartition équilibrée en plusieurspetits repas peu énergétiquesdont la fréquence permet decombattre la sensation de faim.

Fractionner ses repas

Phot

os: D

R

Le maquillage express des yeuxCommencez le maquillage desyeux par la pose du mascara. Cedernier change le regard et c'est àpartir de cette mise en beauté quel'on peut travailler la pose desfards. - Passez une première couche demascara avec la brosse presquesèche afin de ne pas coller les cilsentre eux. Procédez à uneseconde couche en insistant sur lapointe des cils pour mieux lesrecourber. - Vos yeux manquent d'éclat ?Agrandissez-les à l'aide d'un trait de crayon marron ultra-fin placé à l'angle interne de la paupière inférieure et d'untrait de crayon noir au bord supérieur et au coin extérieurde la paupière supérieure.

- Posez enfin votre ou vos fards àpaupières en suivant ces conseils.Si vos yeux sont très rapprochés,ne les chargez pas de fards auniveau des angles internes, lademi-lune où l'estompe à mi-paupière s'arrêtera au milieu del'œil. Tirez vos fards versl'extérieur de la paupière ensuivant un mouvement vers lehaut. Bien estomper. Pour un maquillage des yeux plussophistiqué, dessinez la formed'une banane sur la paupière à

l'aide d'un fard de couleur intense et passez un fard plusléger, un beige rosé ou un rose nacré sur la partie hautede la paupière en estompant vers l'extérieur.

Tartelettesaux bananes

Pâte feuilletée,100 g de beurre, 140 g de sucre,

5 bananes

Faites fondre lebeurre, versez-ledans 4 moules àtartelettes etajoutez le sucre.Disposez par-dessus lesbananes coupéesen rondelles etcouvrir de pâtefeuilletée. Faire cuire au four pendant 15 minutes à200°C. Démoulez les tartelettes.

Il est possible de prévenir les cariesdes enfants. Mais cela demande unminimum de discipline. Le brossagerégulier des dents (au minimum matinet soir) devra faire l'objet d'unapprentissage précoce par les parents(dès l'apparition de la première dent delait). Les dentistes recommandent pourcela «une brosse à dents souple et undentifrice adapté à l'âge et à l'étatbuccal général». Par ailleurs, l'hygiène

alimentaire doit aussi être adaptée,avec une consommation limitée ensucreries et en boissons sucrées. Maisplus que la quantité de sucre, c'est lafréquence qui est néfaste pour lesdents. En effet, si du sucre estconsommé régulièrement dans lajournée, une hyperacidité constante dela bouche va régner, favorisant lamultiplication des bactéries cariogènesqui vont décalcifier l'émail.

Saucegribiche

1 œuf dur, 1 dl d'huile,2 cuil. de vinaigre, sel,poivre, persil, estragon,

cerfeuil, 10 câpres, 2 cornichons

Écraser le jaune d'œuf,ajouter l'huile enfouettant comme pourune mayonnaise. Ajouterle vinaigre, sel et poivre.Hacher finement lescâpres, les cornichons etles fines herbes, le blancd'œuf cuit en lanières.Mélanger ensuite à lamayonnaise. Utilisation :viande ou poisson froid,crudités.

Page 17: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde sept films de Max Linder.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Y est né»

1- LE PETITCAFÉ2- SOYEZ MAFEMME

3- L’ÉTROITMOUSQUETAIRE4- SEPT ANS DEMALHEUR

5- LE ROI DUCIRQUE6- AU SECOURS !7- MAX DECORÉ

MOT RESTANT = GRIDONDE

F A L G I R O N D E E RE M E I R Q U E A U S OM Z P C U D I O R E E CM E E L C EE Y T R O DL O I U U XE S T E R AT E C S D E M A L H S MR F A N A T P E S E R IO I T M O U S Q U E T A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S A N S K R I T - L I S S E R AE G E E - P O R T A S - T - A MR I T - M - N E E S - D E R - BE R - R O T - V A - B A R D A II - F A T A L E - L I M E - I VN O R V E G E - N I L - E U - AE T O I L E - V I R A I S - T L- A L E S - F A C O N S - P R ET R E S - C L - O N S - S I O NN I E - C R E D I T - D O - M TT E - E E - G U S - T U L I P E- S U B L I M E - B R I D E E SB - N E T T E - M A O - E R E -U R I N E S - M O R U E S - S BS I T E S - S O U D E E - T - RT R E S - R I - R A S - D A T EE E S - P A - L I S - R E R - L- S - P A L E U R - L A M I N A

K - M O L L E S - R E M I S - NE N T R A I N - F E V E S - K -A U - T I E - P A G E S - R I FT I R E S - R A T A S - P O L EO S E E - M E T A L - F I L O UN E T - D A - E L - M E L E - I- S - S I L O S - L I R E - L LM - M E N A S - S E N S - S O LA L I - A G - E M U E - R A G ES I E R R A M A D R E - E M E T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M A R T I N E Z - S I G N E SD O T E E - A L - A S - E U R OE R R E - P V - I N - A N I E RN U E - S O E U R - A M E R - TI E - C A R T E - S A U R A S -S - D O I T - - - - - S E - E B- B A T N A - - - - L E - N O E

A R M E E - - - - - U - L O U AO I E S - E T A G E - V O U L UU S E - H P - I I - P A G E - XC E - C O E U R - M I S E - M AH - C I D R E - M A L E - B A RE N T E N D - M U R E - S A I TM - C L A U D E H I R S C H - S

LETTRES DELETTRES DELODZLODZ

- - - - - - P A B I A N I C E- V O I E V O D I E - - - - -- T E X T I L E - - - - - - -- - - M A Z O V I E - - - - -- - - - - Z G I E R Z - - - -- - - - C I N E M A - - - - -P O L O G N E - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Un deses films

Ville suisse----------------

Fut apte

Ternir----------------

Animalmarin

Alternative----------------

NoteProcès

qu’ilfilma

Durée----------------Surfacture----------------Silencieux

Radium----------------Rappel----------------Néon

Argon----------------Squelette----------------IngurgitéRocher----------------Carte----------------Fabrique

Fleur----------------Changeant

Lésé----------------

Fondai

Pièces----------------Faisceaux

Fin de série----------------Voyelledouble----------------Radium

Part----------------

De mêmeFrancium

----------------Détestera

Posséderai----------------

Conspue

Tentatives----------------Contourna

Enveloppe----------------

Cervidé

Monnaie----------------

MoisitVerdure

----------------Imbécile

Détalé----------------

Pronom

Sonpays

Ile----------------

Pays

Pot----------------Sprint----------------LançaiEurope

----------------VTT

Orienter----------------

RongeursDemi-tour

----------------Junior

Dansl’arène

----------------Sensé

Révélé----------------

Stationspatiale

Consonnedouble----------------Flou----------------Patriarche

Vrais----------------Séaborgium

Lac----------------Sans sucre----------------Néodyme

Génies----------------Tresse----------------Pronom

Sodium----------------

Liaison

Un de sesfilms

Planète----------------

Terre

Article----------------Relevai----------------MagicienEnfantin

----------------Conjonction

1- AFFLUENT

2- VILLE

3- S’Y JETTE

4- BASSIN

5- CANAL

6- Y PREND SA

SOURCE

7- PAYS

LALOIRE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : La Loire

Page 18: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 25 décembre 2014 - PAGE 19

Inflexible----------------Tennisman

Loi----------------Balustrades

Religieux----------------Méchante

Enlevé (ph)----------------Professeur----------------Prénom

Trompé----------------Radium----------------Rongé

Institut----------------Condition----------------Fauves

Cube----------------Dans levent

Soldats----------------Article----------------Filet d’eau

Pays----------------Calcium----------------Impôt

Certains----------------

Sprint

Issus----------------Joua auBayern

Inspiration----------------Ristourne

Direction----------------Réside

Organe----------------Voyelledouble

Sécrétion----------------Taillé----------------Image

Stade----------------Tempêtes

Retraites----------------Labyrinthe

Fin deséries

----------------Conviendra

Couleurs----------------Tantale

Houleuses----------------Encore

Outil----------------

Mâles

Angles----------------Economisa

Meubles----------------Interjection

Surface----------------Damesanglaises----------------Répétition

Terres----------------Peintreespagnol

Roue àgorge

----------------Ile

Note----------------

Institut

Enlève----------------Hameau----------------Gère

Conjonction----------------

Argon

Césium----------------

OcéanSubstance----------------Brigand

Jeu----------------Américium

Penses----------------Réfléchit

Sommet----------------Trompé

Hameau----------------Cycle----------------CésiumPatriarche----------------Cri d’arène

Institut----------------Coupés

Franc----------------

Cube

Outils----------------organe

Liaison----------------Ville d’Italie

Pagayer

Dégusta----------------Prudence

Article----------------Sodium

Bruit----------------Mélodie

Asticot----------------

Aliéné

Acérée----------------Dépourvue

Bienfaiteur----------------Stoppe

Article----------------Gros titre

Ex-Pays----------------

BouseLabel

cosmétiqueVaccin

----------------Classer

Note (inv)----------------Docteur

Close----------------Pronom

Ex-Annaba----------------

Eclat

Inactifs----------------

ArbreParti

----------------Nazis

Tremper----------------

Pièces

Squelettique----------------Authentiques

Fou----------------Comparatif

Riposte

Pures----------------

SiedRadium

----------------Article

Volonté----------------Praséodyme

Grecque(inv)

----------------Gallium

Tellure----------------Renvoi

Relief----------------Compagnie

Plante----------------Mesure

Gratter----------------

Dopa

A perdu safemme

Molybdène----------------Solidaire

Fin desoirées

----------------Planète

Subtil----------------Rejetai

Ecole----------------

CabasCouvertes----------------Possessif

Déchiffrent----------------Pronom

Arbres----------------Part (ph)

Plat (ph)----------------Dans ladroite

Etain (inv)----------------Arrêter (ph)

Mesures----------------Caché----------------Erbium

Figure----------------Deux àRome

Engourdi----------------

FigureExprime

----------------Ville du Mali

Orateurs----------------Branché

Page 19: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

Le Soird’Algérie Publicité jeudi 25 décembre 2014 - page 20

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en date du 10/12/2012Cher tonton Redouane, il y a deuxans, la mort t’a emporté toi quiaimais tellement la vie. Notre deuilva être long, comment oublier un êtrecher, une personne aussi précieuse ànos yeux ?Ta mort nous enseigne que la vies’éteint un jour, que rien n’est éter-nel. Merci d’avoir été celui que tu asété pour nous. Ton épouse, tesenfants, la famille Medelci,Oumeziane et Bouziane ainsi quetoutes celles et ceux qui t’aiment.

CREATION D’ASSOCIATIONConformément à la loi 06/12 du 12 jan-vier 2012, il a été procédé à la créationd’association dénommée «Association ducomité de village Aït Sidi AthmaneOuacif agréée sous le n°4152 du08/12/2014 et sont élus comme suit :Président : M. Benyoucef MokhtarS. général : M. Aït Tayeb Brahim

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CONDOLÉANCESTrès affectés par le décès de

M. Sendid Mohamed Mounib,frère de leur ami Me Sendid Abdelkader,Kamel Ghimouze et Boubakeur Hamidechiprésentent à ce dernier, à l’épouse, aux enfantset à toute la famille du défunt leurs sincèrescondoléances et les assurent en cette péniblecirconstance de leur soutien indéfectible.Puisse Dieu Le Tout-Puissant accorder

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Aux termes d’un acte reçu en l’étude le15/12/2014, enregistré dans les délais, il a étédécidé la transformation de l’Eurl «B.M.TInternational «en Sarl Bennat Mohammed quia été désigné gérant de ladite société pour unedurée illimitée. Il a été procédé à la modifica-tion de l’article 8 des statuts de la sociétécomme suit : M. Bennat Mohammed possède99 parts numérotées de 01 à 98 sociétés etBennat Benamar 01 part numérotée de 99 à100 modification de l’article 2 : objet de lasociété remplacement du mot et mobiliers parle mot entreprise, le reste sans changement .Le dépôt légal sera effectué à l’antenne localedu CNRC, wilaya de Tlemcen.

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CNAN Nord Spa informe l’ensembledes soumissionnaires ayant répondu àl’avis de vente de navires national et inter-national n° 02/2014, relatif à la vente dequatre navires, de type Général Cargo,répartis en quatre lots : DJORF, DJURD-JURA, IBN KHALDOUN II, IBN SINAII, paru dans les quotidiens nationaux ElMoudjahid le 17/08/2014, El Chaâb le14/08/2014 et Le Soir d’Algérie le17/08/2014, que cet avis est annulé.

anep n° 205 092 - Le soir d’algérie du 25/12/2014

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AVIS D’ANNULATIONDE L’AVIS DE VENTE

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Aux termes d’un acte reçu en l’étude le18/12/1014 enregistré, les associés de lasociété à responsabilité limitée dénommée «IBI-PLAST» ayant son siège social à lotis-sement Aïn Defla, cité El-Montassir n°49,daïra de Chetouane, wilaya de Tlemcen ontdécidé le transfert de son siège social àl’adresse suivante : zone industrielleChetouane, lot 06 local «B», commune etdaïra de Chetouane, wilaya de Tlemcen.En conséquence de cette modification, l’ar-ticle 5 des statuts a été modifié.Le dépôt légal sera effectué auprès de l’an-tenne locale du C.N.R.C de Tlemcen.

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Il y a déjà 14 ans ! que tu es parti ensilence comme tu as toujours vécu.

Il y a déjà 14 ans que je t’ai perdu. J’aiperdu mon père, mon repaire. Depuis, jen’ai plus revu la lumière. Je te pleure jus-qu’au jour des revoirs. Ce jour viendra. Jen’arrête pas de croire. Tu vis en moi. Tuvis avec moi, très cher père. Ma mèreOuiza et tes enfants Sofiane, Radia, Rafik,Redouane, Fayçal et Med-Amine n’arrêtentpas de prier pour leur très cher qui est partien laissant derrière lui un vide que nul nepeut remplir. Baba, repose en paix. QueDieu le Tout-Puissant t’accorde Sa SainteMiséricorde. «Wa kol Rabi aghfir lahoukama rabani saghira.» F139235

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Page 21: Ali Haroun a détourné le Boeing d'Air Algérie

3décembre 2014. Oran ades airs de capitale. Ilétait temps qu'elle separe de l'habit d'unegrande cité de la

Méditerranée occidentale.Connue comme étant la plusmoderne des villes bâties par lacolonisation, Oran s'était laisséedépérir au fil des décennies, aupoint de tomber en lambeaux encertains endroits, vieillissant,croupissant sous les décombreset l'incertitude des lendemains.Durant longtemps, nous avonseu ce défaut majeur de considé-rer que la justice sociale et l'équi-libre régional commandaient dedoter toutes les wilayas, toutesles communes, toutes les villes,des mêmes budgets, des mêmesplans directeurs et des mêmesambitions. C'est ainsi que nousavons hissé de petites villes aurang de cités modernes, pratique-ment refaites à neuf au momentoù nos anciennes métropolesmanquaient de moyens et d'ingé-niosité pour rivaliser avec lesgrandes métropoles régionalesqui leur font face. Aujourd'hui, oncorrige le tir à Oran et l'on essayed'en faire autant à Constantine.Mais, là, c'est une autre histoireet il faut que nous apprenions àdévelopper nos villes selon nospropres besoins et non selon uneconjoncture dictée par l'organi-sation d'années culturellesbidon, comme celle qui tente delustrer une ville aux profondeursrongées par le vieillissement,voire la nécrose de son tissuurbain.

Oran, un matin paisible, tisséde soleil et de quiétude. Unebouffée d'oxygène, soufflée parun décembre clément, descendsur le front de mer. La foule estpeu nombreuse. La différence estsaisissante par rapport auxautres villes. La vie semble s'êtreinstallée à parts égales dans lesquartiers, anciens et nouveaux,qui s'étalent à perte de vue à l'estet au sud. Si les hauteursabruptes du Murdjadjo et lescontreforts qui séparent la ville

de sa corniche empêchent sonextension ouest, c'est vers lesautres directions qu'elle galope àun rythme effréné. Nouvelleszones industrielles, nouveauxespaces commerciaux, promo-tions immobilières de prestige ouimmeubles sociaux, la moderni-sation est menée au forceps. Al'intérieur de la ville, plusieursbâtiments classés au patrimoinesubissent une restauration salu-taire. Mais les vieux quartierspopulaires ne semblent pas enmesure de résister à l'usure dutemps. Les maisons s'écroulentet des drames s'ensuivent. C'estpourquoi les habitants de cesquartiers sont prioritaires dansles programmes de relogement.Mais, comme partout ailleurs,dès que l'on reloge une famille,deux ou trois autres s'installentdans l'habitation désertée. Leslistes s'allongent et l'on ne voitpas la fin du problème. La solu-tion est de raser immédiatementla maison concernée. Cependant,le statut privé de ces logementsempêche parfois les autoritésd'agir. Il faut une réflexion natio-nale pour mettre un terme au ral-longement infini des listes d'attri-butaires.

Ce qui est nouveau aussi àOran est ce tramway qui se rap-pelle à vous toutes les cinq à dixminutes en s'annonçant par unson de cloche typique, commecelui des anciennes rames desannées 1950. Mais ce projet alaissé des traces. Les rues denos villes ne sont pas conçuespour ce type de transport qui abesoin d'espace pour installerses quais et ses deux voies fer-rées. A Oran, cet espace est prissur des artères étroites et déjàengorgées. Et, à voir les voituresà la queue leu-leu, sur la seulevoie qui leur est laissée, créantdes embouteillages monstres, onse demande si le tramway est labonne solution pour désengorgerla circulation. A notre humbleavis, il faut rendre les rues ducentre-ville piétonnes avec unenouvelle conception de l'aména-

gement urbain. Peut-être que celaaidera les Oranais à laisser leursvoitures et à prendre le tram ou lebus...

J'ai erré dans le centre de laville, pris un café à une terrasseouverte sur une placette inondéede soleil, acheté un journal localdans un kiosque bercé par lesbranches des arbres centenaires,humé les senteurs émanant desrestaurants guindés affichant desmenus délicieux. En un clind'oeil, j'ai retrouvé mon Oran dejadis, la ville débonnaire etbruyante de vie, ses cinémas, sesbistrots animés, ses passantesaux parfums capiteux, ses ter-rasses bondées où lesMouloudéens et les Asémistess'affrontaient à coups de défis etde refrains populaires. En cestemps-là, il était impensable, tota-lement inimaginable, de jouer le«classico» local sans supporters.Pourtant... Le Vert et le Rougedansaient dans les artères bour-donnantes et bien au-delà. ABousfer, Gdyel, Arzew, OuedTlelat, les deux grands clubsavaient leurs galeries. J'ai le sou-venir d'une fin de voyage en trainmouvementée quand, au fur et àmesure que nous approchionsd'Oran, des voyageurs grimpè-rent en masse aux dernières sta-tions ; c'étaient tous des jeunessupporters se rendant au stadedu 19-Juin pour le grand derby.Cheveux longs, pattes d'éléphantet chemises à fleurs... Point d'ani-mosité, ni de bagarres. Chansoncontre chanson, emblème contreemblème... le sport gardait sasaveur entière en ce dimancheensoleillé, sentant les agrumes etla «garantita». Oran, c'était lafolie des sens, l'interminable fêteinstallée sur les balcons et dansles placettes, avec ses lampionset ses fanfares. C'était la formi-dable bande de la «République»qui nous accueillait à brasouverts. C'était le spectacle fée-rique des corridas. C'était l'éclatde ses cinémas modernisés audébut des années 1960, quandles colons croyaient qu'ils pou-

vaient quitter toute l'Algérie maispas Oran. La ville était trop belle,trop attachante, trop moderne,trop "européenne" avec unetouche d'Amérique latine, pourqu'ils s'imaginent l'abandonnerfacilement. Il fallait voir leurnombre, jusqu'aux années 1970,pour le comprendre. Une virée àAïn Turck, en ces temps-là, vousplongeait dans l'ambiance d'unSaint-Tropez ou des stations à lamode de la Côte-d'Azur... J'aidécouvert Oran en 1972 et mapremière réaction, faite au chauf-feur qui m'accompagnait, était :«Et dire que nous sommes làsans passeport !»

Je ne comprends d'ailleurstoujours pas comment AlbertCamus a pu trouver la ville simoche, si triste pour la décrire endes termes peu élogieux dansson roman La Peste. Peut-êtreque, pour dramatiser la situationconsécutive à une rapide propa-gation de l'épidémie, il lui fallaitun décor de circonstance, hideuxet déprimant. Qu'aurait-il dit alorss'il avait vu la ville il y a quelquesannées ? Parce que, maintenant,comme je le disais plus haut, il ya une reprise. Juste une repriseet si l'imagination reste au ren-dez-vous et que les ambitions nesont pas déstabilisées par lacrise qu'on nous annonce, onpourra alors parler d'une nouvel-le Oran rattrapant le temps perdu.Mais il faut, outre les logementsqui deviennent une obsessiondes responsables, de grandsparcs, des espaces rénovés etdédiés à la science, des théâtres,des cinémas, un opéra, desmusées prestigieux et tantd'autres galons qu'elle exhiberafièrement à son fronton.

Je n'ai pas rencontré KamelDaoud, l'enfant de Mostaganemnourri aux mamelles d'une Oranmaternelle qui l'a couvé de toutesa tendresse, comme cette mèrequi doit souffrir maintenant qu'unilluminé a menacé son fils. On arépondu à mon billet sur cetteaffaire par des «c'est vous quidonnez de l'importance à ce

type», «il ne fait aucun mal. Ilparle seulement pour passer à latélévision» et tant d'autres inep-ties... Hélas, chers amis, je nepeux oublier que d'autres barbusont parlé de la sorte de Alloula,de Hasni et de tant d'autres,avant que d'autres barbus pren-nent ces paroles pour des injonc-tions divines et passent à l'acte.Oran porte encore la trace de sescicatrices mal refermées. Il y traî-ne une odeur de poudre ; onentend presque, encore, cesdétonations sourdes qui ont misfin au génie créateur d'un musi-cien adoré et au talent irrempla-çable d'un grand homme dethéâtre. Non, nous ne sommespas prêts à revivre le cauche-mar...

Et dire que Camus, qui a écritdes choses beaucoup pluscruelles sur la religion – j'aivisionné la vidéo du passage deKamel à France 2 et je n'y ai rienvu d'insultant pour les Arabes oules musulmans –, n'a jamais étéréprouvé ou menacé par sesconcitoyens. L'Algérie indépen-dante de 2014 serait-elle moinstolérante que la société colonialedes années 1940 ?

(A suivre)M. F.

Escapade oranaise(1)PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LLEES S CCHHOOSSEES DS DE E LLA A VVIIEE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Ce cri du cœur lancé hier soir, lors du réveillon de la SaintSylvestre par un Algérien résidant à Neuilly :

«Le père Noël existe !»

Maintenant, nous savons de manière documentée et pré-cise ce qui peut les faire bouger, ce qui leur fait peur aupoint de sortir le patriarche de son tête-à-tête avec son fau-teuil et l’amener à travailler quelques minutes, images àl’appui. La terre peut trembler des dizaines de fois, desmurs s’effondrer, des blessés s’entasser dans des polycli-niques, rien. La pomme de terre peut tutoyer les stars etrevendiquer d’avoir son nom composé gravé sur le trottoiren granit rose-gris d’Hollywood, rien ! Un cinéaste, un écri-vain ou une universitaire peuvent être menacés de mort,rien ! Mais il suffit que le prix du pétrole chute pour que latrompette retentisse du haut du pic du Donjon, que le Roisoit vite entouré de ses plus proches sujets et que l’onfasse déclarer par les hérauts que «la République est endanger !». A quoi ça tient tout de même le degré deconscience du danger chez nos dirigeants. A l’odeur desderricks ! Et rien qu’à ça. Plus l’odeur s’éloigne, se raréfie,plus nos chers, très chers, trop chers dirigeants font desdécouvertes «stupéfiantes». Il s’en trouve qui découvrentenfin l’agriculture. Si ! Si ! Je vous assure ! J’ai écouté,éberlué, un ministre affirmer, sans honte aucune, qu’il «fal-lait rendre à la terre sa vocation première, la productionagricole». Il est vrai que jusqu’à ce choc pétrolier, la terre

agricole algérienne était la seule terre au monde à produirede drôles de fruits et de légumes : des cités-dortoirs ! Unautre ministre, encore sous le coup de l’émotion, nous aappris que le Président Bouteflika avait appelé son comitévachement restreint à réduire le train de l’Etat. D’abord, uneprécision : je n’ai jamais vu l’Etat dans un train, fût-illuxueux ! Et même après cet appel du châtelain à réduire letrain de vie de l’Etat, j’ai, de mes yeux, vu le même Etat etses démembrements innombrables quitter et regagner leClub-des-Pins en limousines menant grand… train, sirènesde protection hurlantes ! Petite parenthèse : celui qui dirigel’Etat-Forage en comité hyper-restreint devrait commencerpar s’appliquer à lui-même les réductions et économiesordonnées à ses ministères. Je ne l’ai pas entendu, ni luidirectement ni son lecteur officiel de communiqués annon-cer que le mégaprojet de Mosquée d’Alger avait été aban-donné. Rien ! Pour une raison toute bête, au fond. L’Etat-Forage nous bourre le mou, encore une fois. Paniqué,certes, il se réunit en comité ultrarestreint, mais c’est justepour étudier les mesures extra-restreintes qui l’aideront lui– et pas nous – à tenir jusqu’à la remontée des cours dupétrole. C’est prévu à partir de janvier 2015. Je prends lepari. L’année prochaine, les terres agricoles retrouverontcomme par miracle leur «vocation naturelle», les barresd’immeubles, les commerces et les usines des potes et descousins ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Réunions hyper-restreintespour intérêts ultra-particuliers !