28
BULLETIN SPéCIAL - Février 2013 A lire très attentivement, c’est important Dossiers prioritaires Métropole Circulation Lycée

Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Nous avons décidé de réaliser ce bulletin spécial afin de vous informer de trois grands dossiers pour Allauch : • La Métropole • Les difficultés de circulation liées au dévelop- pement urbanistique des quartiers de Marseille limitrophes d’Allauch • La réalisation du lycée. Je vous demande de lire attentivement ce qui suit. Il est question de l’avenir d’Allauch, c’est-à- dire du vôtre et de celui de vos enfants.

Citation preview

Page 1: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

B u l l e t i n s p é c i a l - F é v r i e r 2 0 1 3

A lire très attentivement,c’est important

Dossiers prioritaires

Métropole Circulation Lycée

Page 2: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Roland POVINELLIMaire d’AllauchSénateur des Bouches-du-Rhône

Non au projet gouvernemental de métropole...........3

La circulation à Allauch, ça suffit !..................................... 9

Le lycée, c’est trop long ! .................................... 21

Madame, Monsieur, Chers Administrés,

Mon éditorial sera court.Nous avons décidé de réaliser ce bulletin spécial afin de vous informer de trois grands dossiers pour Allauch : • La Métropole• Les difficultés de circulation liées au dévelop-pement urbanistique des quartiers de Marseille limitrophes d’Allauch • La réalisation du lycée.

Je vous demande de lire attentivement ce qui suit.Il est question de l’avenir d’Allauch, c’est-à-dire du vôtre et de celui de vos enfants.

Bonne lecture.

Allauch numéro spécial - Février 2013 • Rédaction : Service communication

Ville d’Allauch

• Photos : Mairie d’Allauch• http://www.allauch.com• Dépôt légal à parution • Réalisation - conception : MAYA press

tél. 0 811 651 605 - www.mayapress.net

SOMMAI RE

2 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 3: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Non au projet gouvernemental de Métropole

Page 4: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

ALLAudIENs, QuEL cAdRE dE VIE PRÉFÉREZ-VOus ?

4 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 5: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

ALLAuch s’OPPOsE À LA MÉTROPOLE

UN OBJECTIF : CONSERVERNOTRE AUTONOMIEComme le rappelle souvent notre Sénateur Maire, la commune d’Allauch ne s’est jamais opposée à l’intercommunalité. Bien au contraire, en 1993, elle fût à l’origine de la création de la Communauté de Communes « Marseille Provence Métropole », composée également des villes de Marseille, Marignane et Saint-Victoret.Cependant, et dès 1999, le conseil munici-pal a signifié son refus de voir la commune d’Allauch être intégrée, de force, dans une Communauté Urbaine (Délibération en date du 23/12/1999) et sa volonté de rejoindre la Communauté d’Agglomération « Pays d’Au-bagne et de l’Etoile ». D’un point de vue institutionnel, contraire-ment à la communauté urbaine, la commu-nauté d’agglomération préservait l’autono-mie communale et la maîtrise de son devenir. Le Plan d’Occupation des Sols, aujourd’hui Plan Local d’Urbanisme, restait une compé-tence communale et le nombre de compé-tences transférées était moindre qu’au sein d’une communauté urbaine. Il s’agissait donc d’une intercommunalité de projets préservant la souveraineté communale et la liberté de retrait. Alors que la communauté urbaine n’offre aucune possibilité de retrait.D’un point de vue géographique, culturel, his-torique et touristique, les liens et les conver-gences entre ALLAUCH et AUBAGNE, princi-pales communes d’agglomération, étaient nombreux et étroits.Intégrée, contre sa volonté, à la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole en 2000, Allauch a exprimé depuis à de nom-breuses reprises sa volonté de retrait, en vain.

UNE ALTERNATIVE EXISTE A LA METROPOLEA travers de nombreuses manifestations, pétitions et référendums locaux, la commune d’Allauch s’est surtout vigoureusement oppo-sée à la Loi portant Réforme des Collectivités Territoriales, du 16 décembre 2010. Par une délibération du 14 avril 2011, son conseil muni-cipal a réaffirmé son opposition ferme à toute intégration forcée dans une « Métropole » au sens où la loi précitée l’a définie et précisait qu’il était pleinement disposé à contribuer à la construction d’un « Pôle Métropolitain »

respectueux des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale existants et des identités communales. Cette loi, que le Gouvernement actuel a promis d’abroger, impliquait clairement que les communes intégrées à une Métropole n’auraient plus que pour seules compétences la gestion des écoles et des crèches, l’état civil et l’action sociale par le biais des Centres Communaux d’Action Sociale.Devant l’indispensable besoin de repenser une nouvelle phase de décentralisation, le Gouvernement actuel a relancé le débat sur l’aire métropolitaine marseillaise et a fixé, sans réelle concertation, un certain nombre d’orientations.Cet « Acte III de la décentralisation » a donc été annoncé par le Président de la République comme une réforme fondée sur le dialogue et la confiance à l’endroit des élus locaux. Pourtant, à l’heure où le projet de loi s’écrit, le gouvernement entend, pour l’aire Marseillaise, faire exception à cette méthode et imposer contre l’avis de 105 maires du département (sur 119 : Marseille et quelques communes de la Communauté Urbaine y étant favorables, alors qu’un certain nombre de communes du nord du département ne seraient pas concer-nées), une métropole intégrée supprimant de

fait six intercommunalités existantes.Si le Gouvernement actuel et sa Ministre de la Décentralisation, Madame Marylise LEBRANCHU, ont promis d’abroger la Loi du 16 décembre 2010 portant Réforme des Collectivités Territoriales, Roland POVINELLI et les Maires du département n’accepteront pas que la future loi sacrifie une nouvelle fois la légitimité des élus locaux et leurs compé-tences sur l’autel de la métropolisation. Le lien de proximité est irremplaçable et leur représentativité, tirée du suffrage universel, impérative.Si lors de son allocution face aux maires, en Préfecture, le 29 octobre 2012, la Ministre de la Décentralisation avait affirmé que « la commune ne disparaîtrait pas, pas plus ici qu’ailleurs en France. Le rôle de maire serait naturellement préservé (…) les maires conti-nueraient de délivrer les permis de construire », la vigilance reste de mise.L’aire métropolitaine, telle que les élus locaux la conçoivent, devra fédérer autour de projets d’intérêt métropolitain (développement éco-nomique, innovation et recherche, enseigne-ment supérieur et culture, aménagement de l’espace et transports) tout en laissant le soin aux communes de gérer ce qu’elles savent faire de mieux : la proximité.

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 5

Page 6: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Eugène CASELLI, Président de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole, déclarait lui-même en novembre 2012 que « le maire doit rester l’interlocuteur naturel de sa population. L’élu municipal mesure mieux que quiconque les enjeux de son territoire, les besoins de ses habitants, le contexte local et même souvent national. L’action municipale constitue le premier niveau de service public local et représente un repère, une force mais surtout un atout dans la démocratie et la gouvernance locale. Pour toutes ces raisons, le rôle du maire doit être totalement préservé, y compris en matière de droit du sol. »

Il n’est pas inutile enfin de rappeler que lorsqu‘il parle de son lieu d’habitation, un citoyen fran-çais parle d’abord de son pays et de sa ville, son village, ces derniers restant pour lui la référence qu’il désigne en premier pour définir son lieu d’origine, le terroir où il vit, sa terre. Malgré sa tradition centralisatrice, la France n’a jamais pu dissoudre ce sentiment d’appartenance.Si les mairies renforcent l’énergie des ter-ritoires locaux et consacrent une gestion publique, proche des citoyens, les maires, quant à eux, sont les représentants d’une population à laquelle ils rendent des comptes, au quotidien, sur la gestion de leurs finances et des sols, entre autres.

ROLAND POVINELLI POURSUIT LE COMBAT AU PLUS HAUT NIVEAURoland POVINELLI, qui a rencontré Jean-Pierre BEL, Président du Sénat et la Ministre Marylise LEBRANCHU le 7 février dernier à Paris pour leur faire part de ses inquiétudes et de ses pro-positions, refuse le passage en force annoncé par le Gouvernement et dénonce :• Une réforme qui s’appliquerait dès 2014,

sans préavis, sans projet, sans préparation et sans même recueillir l’avis formel des com-munes, alors qu’elle induit la plus grande fusion d’intercommunalités jamais réalisée en France et qu’une très large majorité des élus s’y opposent.

• Une métropole six fois plus grande que la métropole lyonnaise et qui ferait fi du sen-timent de proximité et d’appartenance des populations à des bassins de vie, d’histoire et de culture.

• Une concertation qui privilégie, l’écoute des hauts fonctionnaires d’Etat à celle des élus et qui se refuse à discuter de la question essentielle, celle de l’opportunité, ou non, de créer une métropole intégrée.

Il réaffirme qu’un autre chemin, plus efficace, est possible :• Par la sauvegarde de l’autonomie des com-

munes et le maintien de leur indépendance financière et urbanistique, nécessaires à réa-liser les équipements et services publics de qualité dont leurs concitoyens ont besoin.

• Par la volonté de tous d’aider Marseille au nom d’un destin commun partagé, un destin qui appelle autant la solidarité que le respect

réciproque et la détermination de toutes les institutions à porter collectivement les grands enjeux du transport, du développe-ment économique et de l’emploi.

Il demande enfin au Gouvernement l’abandon du projet de métropole comme seule réponse possible aux enjeux de développement terri-torial des Bouches-du-Rhône et du nécessaire redressement de la Ville de Marseille.Les 105 maires opposés à la Métropole, taxés d’égoïsme et à qui l’on reproche trop souvent de ne proposer aucune alternative, ont pour-tant remis à la Ministre le 21 décembre dernier un projet d’Etablissement Public Opérationnel de Coopération (E.P.O.C) préservant la démo-cratie locale, la libre administration des com-munes (principe constitutionnel), tout en tenant compte du fait métropolitain.Solidaires et organisés, ils ont également per-mis la mise en place d’une grande Conférence Métropolitaine réunissant Maires, élus et de nombreux acteurs de la société civile, le 14 février dernier aux Docks des Suds afin de démontrer, une fois de plus, qu’un autre ave-nir est possible dans notre département en préservant l’identité des communes.

LA MÉTROPOLE : c’EsT LA MORT d’ALLAuch TELLE QuE VOus L’AIMEZ

Avec la métropole, vous aurez cela

6 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 7: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

LA MÉTROPOLE : c’EsT LA MORT d’ALLAuch TELLE QuE VOus L’AIMEZ

cE Qu’ALLAuch PERdRAIT AVEc LA MÉTROPOLE

Avec la métropole, vous aurez cela

La métropole pourrait exercer de plein droit, en lieu et place des com-munes membres, les compétences suivantes :

> Développement et aménagement économique, social et culturel : • Création, aménagement et gestion des zones d’activité indus-

trielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;

• Actions de développement économique ;• Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d’équi-

pements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs d’intérêt métropolitain.

> En matière d’aménagement de l’espace métropolitain : • Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur, plan

local d’urbanisme (PLU), création et réalisation de zones d’amé-nagement concerté (ZAC), constitution de réserves foncières ;

• Organisation des transports urbains, création, aménagement et entretien de voirie, signalisation, parcs de stationnement, plan de déplacements urbains (PDU) ;

• Prise en considération d’un programme d’aménagement d’en-semble et détermination des secteurs d’aménagement au sens du code de l’urbanisme.

> En matière de politique locale de l’habitat : • Programme local de l’habitat (PLH) ;• Politique du logement, aides financières et actions en faveur du

logement social et des personnes défavorisées ;• Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption

de l’habitat insalubre.

> En matière de politique de la ville : • Dispositifs contractuels de développement urbain, de dévelop-

pement local et d’insertion économique et sociale ;• Dispositifs locaux de prévention de la délinquance.

> En matière de gestion des services d’intérêt collectif : • Assainissement et eau ;• Cimetières et crématoriums ;• Abattoirs et marchés d’intérêt national ;• Services d’incendie et de secours.

> En matière de protection et de mise en valeur de l’environnement et de politique du cadre de vie : • Collecte, élimination et valorisation des déchets des ménages

et déchets assimilés ;• Lutte contre la pollution de l’air ;• Lutte contre les nuisances sonores ;• Soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie.

Autrement dit, les communes ne conserveraient que la gestion des écoles et des crèches, l’état civil et l’action sociale par le biais des Centres Communaux d’Action Sociale. Il n’est d’ailleurs pas exclu que les Maires se voient privés de leurs pouvoirs de police en matière de circulation et de stationnement.

Avec la métropole, vous aurez cela

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 7

Page 8: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

MÉTROPOLE AIx MARsEILLE PROVENcEuN PÉRIMèTRE dÉMEsuRÉMÉTROPOLE AIx MARsEILLE PROVENcEuN PÉRIMèTRE dÉMEsuRÉ

ROLANd POVINELLI, MÉdIATEuR dE 105 MAIREs dEs bOuchEs-du-RhôNE AuPRès du PRÉsIdENT du sÉNAT

LA MétROPOLE AIx-MARSEILLE PROVENCE

En rouge, la métropole de demain

« Jamais vu en France à ce jour, la métropole annoncée se ferait par la fusion de six intercommunalités et le regroupe-ment de près de 90 communes du département (sur 119), le tout formant une entité cinq à six fois plus grande que la métropole lyonnaise et comptant près de 1 802 600 habitants (sur 1 972 020 dans les Bouches-du-Rhône). Comment imaginer maintenir, sur cet immense espace, la proximité si chère aux administrés ? » 

Le 7 février 2013, Roland POVINELLI rencontre Jean-Pierre BEL, Président du Sénat, afin de lui rendre compte du combat des maires des Bouches-du-Rhône contre la Métropole.

Fos-sur-Mer

Sainte-Marie de la Mer

Arles

tarascon

Martigues

Marseille

Allauch

Aix-en-Provence

Salon-de-Provence

Aubagne

8 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 9: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

105 dEs 119 MAIREs dEs bOuchEs-du-RhôNE uNIs cONTRE LA MÉTROPOLE

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 9

Page 10: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

ALLAuch dEscENd dANs LA RuE cONTRE LA MÉTROPOLE

Manifestation devant l’Assemblée Nationale le 25 février 2010

Manifestation devant la Préfecture de Marseille, le 28 janvier 2010.

De nombreux Allaudiens, présents à Paris contre la réforme des collectivités le 25 février 2010.

10 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 11: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

La circulation à Allauch, ça suffit !

Page 12: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

cONsTRucTIONs À châTEAu-gOMbERT, EMbOuTEILLAgEs À ALLAuch !!!

MAIS QUE S’EST-IL PASSE ?Certains pensent que l’évolution de la popula-tion d’Allauch est à l’origine de cette situation. Ce n’est pas le cas et nous vous le démon-trerons un peu plus loin. La réalité est que Marseille a énormémement développé les quartiers de Château-Gombert et de Saint-Mître, sans réaliser les infrastructures néces-saires à cette progression. Depuis les années « Defferre », des aménagements routiers auraient dû être faits : élargissements de certaines voies, création de rocades …Résultat : aujourd’hui ce sont les Allaudiens qui ont des difficultés à circuler sur leur propre territoire sans qu’ils en soient responsables.

LA VéRITé SUR L’URBANISME à ALLAUCH ET MARSEILLELes deux villes sont certes de tailles tota-lement différentes, et il ne serait évidem-ment pas correct intellectuellement de comparer des données brutes entre une ville humaine de 20 000 habitants et un mastodonte de 800 000 habitants. Cantonnons-nous donc à observer ce qui se passe dans un secteur à l’habitat

comparable à celui d’Allauch : Château Gombert/Saint Mître. Au total, ces quar-tiers ont accueilli de 2008 à 2012 plus de 3 100 logements … nous sommes loin de la réalité d’Allauch, où seulement 530 nou-velles constructions ont été construites sur la même période. A cela s’ajoutent les nom-breuses nouvelles activités du Technopole, qui drainent aussi un flux considérable de véhicules supplémentaires aux heures de pointe. Le problème est démultiplié par le fait que ce phénomène de sur-urbanisation se répète dans tous les quartiers marseil-lais en périphérie plus ou moins proche d’Allauch : la Croix Rouge, Ste Marthe, les Camoins, les Acates, la Valentine, etc … dans ces quartiers, chaque mètre carré est la proie des constructeurs et spéculateurs immobiliers, au mépris de toute logique urbanistique et sans que les Maires de sec-teur aient d’ailleurs leur mot à dire sur la question. On comprend bien ici pourquoi Allauch rejette toute idée de Métropole, car cela ne pourrait se faire qu’au détriment de son cadre de vie.

LA RéALITé SUR LES LOgEMENTSLa Municipalité a toujours fait le choix d’un développement urbain maîtrisé afin de conserver une ville à taille humaine, et c’est la seule ligne de l’équipe municipale. Cependant, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (S.R.U.) a imposé une nouvelle contrainte : 20% de logements sociaux sous peine de payer de fortes amendes. Dernièrement, ce seuil vient d’être rehaussé à 25%. Face à cette contrainte, le choix a été fait de favoriser la mixité afin de conserver la qualité de vie des Allaudiens.La Commune s’est donc engagée dans cette voie avec comme principal souci d’avoir un habitat de qualité et parfaitement intégré à l’environnement. Des projets immobiliers ont donc été réalisés et sont en cours de construction à la Pounche, au Logis-Neuf ou encore au Village.Il est donc démontré, à l’appui des chiffres précités, que ce ne sont pas les nouvelles constructions réalisés à Allauch qui sont à l’origine des embouteillages sur la commune, mais bel et bien l’urbanisme galopant de Château Gombert et de Saint Mître.

Depuis déjà plusieurs années, tous les soirs à partir de 17 heures des embouteillages se créent sur les principales voies de la commune : avenue Giono, avenue de Provence, avenue du 7e tirailleurs, chemin des Aubagnens …

Insupportable !

12 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 13: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

cONsTRucTIONs À châTEAu-gOMbERT, EMbOuTEILLAgEs À ALLAuch !!!

Sur les routes allaudiennes, aux heures de pointe, 86% des automobilistes sont des Marseillais

Depuis un certain nombre d’années, nous rencontrons des difficul-tés croissantes à traverser notre commune, plus spécialement aux heures de pointes où le trafic est totalement saturé sur plusieurs axes de la commune.

Ce phénomène trouve son origine dans le très fort développe-ment des quartiers de Marseille limitrophes d’Allauch, tels que

Château-Gombert ou encore Saint-Mître dont les habitants pré-fèrent emprunter les voies traversant Allauch afin d’éviter les embouteillages des Olives ou de la Rose. En effet, en seulement quelques années, ces secteurs ont été très fortement urbanisés au mépris de toute réflexion sur la circulation routière, la ville de Marseille n’ayant pas créé les infrastructures indispensables à tout développement urbain de qualité.

Tous les soirs des bouchons interminables

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 13

Page 14: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Chemin des Aubagnens

La Pounche

La Pounche

Marseille Les 3 Lucs

14 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 15: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Allauch paralysée par les embouteillages des véhicules marseillais

Avenue Jean Giono

Route des 4 Saisons

Village

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 15

Page 16: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

ALLAuch : uN dÉVELOPPEMENT ET uNE cROIssANcE dÉMOgRAPhIQuE MAîTRIsÉs dEPuIs 40 ANs

En 1975, Allauch comptait 12 000 habitants. Sa croissance démographique, grâce aux choix de la municipalité de préserver une commune à taille humaine, a connu une évolution mesurée et le nombre d’allaudiens se chiffre aujourd’hui à moins de 20 000 habitants. L’équipe municipale n’a cessé d’œuvrer pour associer et conjuguer création de logements et infrastructures publiques, faisant d’Allauch une commune où le bien vivre et la protection

de l’environnement sont au premier rang des priorités.La poursuite de cet objectif permet aujourd’hui à tous les allaudiens de bénéficier de nombreux équipements publics, culturels, sportifs, scolaires, indispensables au bien-être de chaque habitant.Notre cadre de vie dépend également de notre facilité à nous déplacer, notamment en voiture.

Bien que nos voiries relèvent de la compé-tence de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole et du Conseil Général, la commune a toujours travaillé avec beau-coup d’attention sur la question des infras-tructures routières afin de doter Allauch des voies nécessaires et ce dans le respect de l’environnement.

Dès les années 60, les spécialistes en urbanisme s’accordaient à dire qu’Allauch bénéficiait d’une situation géographique très avantageuse et d’un territoire très étendu qui la destinait à accueillir entre 60 et 80 000 habitants à l’horizon 2000.

Un cadre de vie préservé

16 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 17: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Alors que le recensement de la popu-lation se faisait de manière exhaustive jusqu’en 2005 (le dernier réalisé de cette façon date de 1999), l’Etat a décidé que la population serait désormais recensée par tranche de 8% tous les ans, soit 40% au bout de 5 ans, ce qui, par une extrapola-tion utilisée pour les méthodes de sondage, permettait ainsi de disposer d’un état de la population chaque année, et non tous les 10 ans comme auparavant. En obser-vant le tableau ci-dessous, on constate aisément que la population allaudienne a été particulièrement stable au cours des

15 dernières années, augmentant seule-ment de 733 habitants entre 1999 et 2012, soit moins de 4% en 13 ans. Ces chiffres montrent bien que l’inflation galopante du nombre de véhicules sur les grands axes de la commune aux heures de pointe n’est pas le résultat de choix allaudiens, mais bien d’un développement exponentiel des constructions dans les quartiers marseil-lais périphériques. De plus, le profil de nos habitants a aussi changé : plus de familles monoparentales, plus de personnes âgées, etc… c’est-à-dire des foyers dont le niveau d’équipement automobile n’est pas des

plus élevés. En revanche, les habitations construites aux alentours sont plutôt de type familial, ce qui induit la présence de plusieurs véhicules par foyer. Autant d’in-formations collectées par l’INSEE, qui n’est là que pour effectuer une analyse froide de la situation, de façon statistique et la plus précise possible. Les chiffres ne mentent pas et démontrent clairement qu’Allauch n’est aucunement responsable du nombre croissant de véhi-cules et d’embouteillages. Pas de cou-pables allaudiens, juste des victimes.

c’EsT L’INsEE* QuI LE dIT !

Evolution des chiffres de la population : l’INSEE démontre une faible évolution démographique

Comparons le nombre de logements réalisés de 2008 à 2012 :

1999 : 19 042 habitants 2012 : 19 775 habitants

uRbANIsATION MAssIVE dE châTEAu-gOMbERT ET dE sAINT-MITRE

Château-Gombert/Saint-Mitre 3100 logements

Allauch530 logements

* INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 17

Page 18: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

QuELLEs sOLuTIONs POuR dEMAIN ?Il a fallu plus de 25 ans pour obtenir l’ave-nue du Canton Vert (de Plan-de-Cuques au Rond Point de la Fontaine). La réalisa-tion de son prolongement (du Rond Point de la Fontaine à l’avenue Giono) a été tout aussi longue. Depuis quelques mois les travaux ont débuté et nous pouvons nous

en réjouir. En décembre 2013, cette nouvelle voie permettra de délester le trafic de véhi-cules qui convergent vers le giratoire des Palmiers. A ce jour, quotidiennement, 21 200 véhi-cules empruntent l’avenue Jean Giono

et 22 300 véhicules l’avenue du 7ème Tirailleur Algérien.Avec le prolongement de la RD44F, ce trafic journalier sera divisé par 2 et seu-lement 9 100 véhiculent/jour circuleront sur J. Giono et 11 000 véhicules/jour sur l’avenue du 7ème Tirailleur Algérien.

LA RD44 F : LES TRAVAUX ONT ENFIN COMMENCé

Tracé de la future RD44F.Les travaux actuellement en cours.

Rond point des Jets d’eau

Nouveau rond point avenue Jean Giono

18 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 19: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

NON Aux AuTOROuTEs, OuI À uN bOuLEVARd uRbAINDepuis toujours, Roland POVINELLI s’est opposé à la construction d’autoroutes qui allaient défigurer Allauch et surtout qui ne se justifiaient pas.Grâce à ce combat, l’Etat a abandonné le projet de voie dénommée B55.Les terrains, constituant initialement l’em-

prise de cette voie, ont été rétrocédés au Conseil Général pour permettre la réalisa-tion de la RD4 déviée.Toutefois, Roland POVINELLI savait qu’il fallait créer un véritable boulevard urbain à taille humaine, aux caractéristiques moindres que les projets précédents et

assurant une desserte locale de ses admi-nistrés. C’est pourquoi, dans l’intérêt des Allaudiens, il a poursuivi son action qui a permis l’émergence du projet LINEA qui sera une des réponses aux insupportables embouteillages sur la Commune.

La B55 ou la RD4 déviée étaient des projets de voies rapides.LINEA est une voie urbaine de liaison inter-quar-tiers, inter communes, selon le concept de boulevard urbain Multimodal (voitures, bus, cyclistes, piétons …). Contrairement aux deux précédentes routes, LINEA pourra bénéficier aux Allaudiens grâce à une meil-leure desserte.D’une longueur de 16 kilomètres, elle va des Aygalades, au Nord de Marseille, à Saint-Menet à l’Est, en passant par les communes d’Allauch et Plan-de-Cuques. Les travaux dans le quartier des Aygalades débuteront en 2017.Les objectifs poursuivis par la LINEA sont notamment d’améliorer la qualité de vie dans les noyaux villageois, de soulager le réseau existant en répartissant le trafic et de proposer des déplacements multimodaux.Sur Allauch ce boulevard urbain pénètrera sur la Commune, à l’Ouest, au niveau de l’avenue du Vallon Vert (en face des Ecuries de Loubresse) pour rejoindre, à l’Est, le bas du Golf d’Allauch afin d’atteindre la route des 4 saisons, en direction du pont de la Clue.

LINEA Liaison au Nord-Est de l’Agglomération marseillaise

CONTOURNEMENT DE LA CROIX-ROUgE : DéJà 10 ANS DE RETARDLe croisement de la Croix-Rouge est l’une des zones les plus saturées et acci-dentogènes de Marseille. La solution qui a été proposée est que ce carrefour soit contourné. Depuis de nombreuses années, Roland POVINELLI se bat pour que ce projet voit le jour. En 2003, il était annoncé la réalisation de cet évitement pour 2005. Pour des raisons que nous ignorons, aujourd’hui rien n’est fait. L’e n s e m b l e d e s é l u s c o n c e r n é s (Département, Communauté Urbaine, Mairies de secteur, d’Allauch et Plan-de-Cuques …) et techniciens se sont retrou-vés sur place pour annoncer le début des travaux en 2016.Cette voie de 500 m sera financée, pour un montant de près de 7 millions, par

la Communauté Urbaine, la ville de Marseille et le Conseil Général. Les tra-vaux devraient durer entre 8 et 10 mois.

Attendons, cette fois est peut-être la bonne.

RD908vers la Rose

RD908vers Plan-de-Cuques

RD4bvers Allauch

Casino

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 19

Page 20: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

LA L2 : « UN SCANDALE NATIONAL » POUR LE MINISTRE DES TRANSPORTSL’intérêt des pouvoirs publics pour cette voie date de 1933. C’est en 1993 que les premiers coups de pioche ont été donnés. Aujourd’hui, cette route importante pour Marseille n’existe toujours pas.Il s’agit d’une voie autoroutière, scindée en deux sections :• la section Est qui est quasiment terminée qui va de l’échangeur

de Florian au viaduc de Frais Vallon. Le coût de cette opération

s’élève à 565 millions d’euros.• la section Nord, actuellement en phase d’étude devrait relier

les Arnavaux à Frais Vallon. L’estimation financière de cette partie est de 555 millions d’euros. Ce dernier tronçon devrait être réalisé en 2016.

Là encore nous attendons pour voir. La L2 permettra d’éviter un trafic qui passe aujourd’hui à Allauch.

Cette voie de contournement est inscrite au plan d’urbanisme depuis...

1933! La rocade doit relier sur 9km (5,2km à l’Est, 3,5km au Nord) les

autoroutes A50 à Saint-Loup à l’A7 aux Arnavaux. Les premiers coups

de pioche sont donnés à la Rose en 1993. Les derniers travaux à l’Est,

fin 2011, concernaient la couverture dans le vallon de la Fourragère. Selon

le ministre, la suite des travaux sera réalisée dans le cadre d’un partena-riat public-privé (730 ME) signé en

juin 2013. Le chantier de la L2 devrait reprendre fin 2013 pour une mise

en service à partir de 2016. Dans la partie Nord, le chantier souterrain

ira de pair avec les projets de renou-vellement urbain Malpassé, Picon

Busserine, Saint-Barthélémy.

Article du journal La Provence du 3 novembre 2012

A plusieurs reprises Roland POVINELLI a demandé au Président de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole et au Maire de Marseille de prolonger les l ignes de métro jusqu’à C h â t e a u - G o m b e r t e t jusqu’aux 4 saisons.Aujourd’hui force est de constater que rien n’a été fait en ce sens au détri-ment du trafic automobile totalement saturé dans ces secteurs.

PROLONgER LES LIgNES DE MéTRO

le contournement de Marseille par la L2

20 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 21: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

TRANsPORTs EN cOMMuN : cE QuE LA cOMMuNE A ObTENu…

Bien qu’il s’agisse là d’une compétence de la seule Communauté Urbaine, la Commune n’est pas restée inactive

ces dernières années pour obtenir des amé-liorations dans notre réseau de transports en commun. Tout d’abord, alors qu’il avait été un temps envisagé par la CUM de sup-primer la Régie des minibus ( jusqu’alors municipale), nous avons réussi à garantir le maintien de ce service de proximité. Il a même été renforcé, par la mise en place, aux heures creuses, d’un système de trans-port à la demande, permettant d’aller cher-cher les Allaudiens au plus près de leur lieu d’habitation et de les transporter de façon plus rapide et plus efficace jusqu’à leur des-tination. De même, afin de rendre plus per-formante la liaison vers le métro aux heures de pointe, une ligne RTM 142 Jet a été créée, desservant moins d’arrêts et prenant un itinéraire plus rapide. Son succès est mani-feste puisque sa fréquentation est forte et croissante : un transport en commun n’est utilisé que s’il est performant, c’est le sens

de nos requêtes en direction de la RTM et de la CUM. Enfin, après de longues années de demande en ce sens, la Commune a obtenu la prolongation de la ligne RTM n° 7, dont le terminus se trouvait aux Trois Lucs, et qui est désormais placé aux heures de pointe au niveau du rond point de Barbaraou (Zone commerciale de Fontvieille), en desservant ainsi des quartiers qui ne l’était jusqu’alors que par la régie des minibus des collines. Certes, chacune de ces améliorations pour-ront être considérées comme insuffisantes ; la Municipalité les voit plutôt comme des étapes vers un réseau toujours plus performant.

SOyONS CLAIRS, LA TRANQUILLITé A UN PRIX…Allauch se caractérise principalement par un cadre de vie exceptionnel, bien sûr d’un point de vue naturel et environnemental, mais aussi du point de vue de son habitat :

pas de tours, pas de quartiers denses et insé-cures, mais au contraire de l’habitat pavil-lonnaire, de petits immeubles dispersés, bref : un habitat respectueux de l’espace et du bien vivre. Mais il faut être conscient que cette volonté a un prix, celui lié justement à l’implantation dispersée qui le caracté-rise. En effet, c’est une Lapalissade que de d’affirmer que les transports en commun sont plus performants quand ils desservent des quartiers denses et fortement peuplés. Nous devons être conscients que, malgré la volonté forte de la Municipalité de voir ces transports s’améliorer, jamais nous ne pourrons bénéficier d’une desserte aussi efficace que dans la plupart des quartiers de Marseille. La logique dans ce domaine pour un territoire comme Allauch se limite généralement à desservir les grands axes, charge à chacun de s’en rapprocher par ses propres moyens. Notre tranquillité a un prix. Nous n’habitons pas sur la Canebière, et c’est tant mieux, non ?

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 21

Page 22: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Les projets en la matière sont clairs et d’ores et déjà planifiés, à court, moyen ou long terme.

Malheureusement, la Commune n’est pas décideur sur ces questions, elle ne peut qu’agir pour tenter d’en pré-cipiter les échéances. Chaque nouvel équipement entraînant un afflux de véhicules, le futur lycée situé à Enco-de-Botte, en bordure de l’Avenue de Provence, n’échappera pas à la règle. Sur ce point, la RTM s’est clairement engagée à ce que la desserte soit opé-rationnelle dès la première rentrée de nos lycéens, soit en 2015 ou 2016, selon l’évolution des études et travaux. D’ici là, on est en droit d’espérer que la L2 soit en service, ce qui pourrait décharger un peu cet axe, emprunté aujourd’hui par nombre de Marseillais en tant qu’itiné-raire de délestage des Olives et de jonc-tion Nord/Est. Autre projet planifié : la

création, à Château-Gombert, sur l’Ave-nue Einstein, d’une voie de bus en site propre. Cette réalisation doit permettre de renforcer encore la performance de la desserte du Métro de la Rose, à ce jour embouteillée quotidiennement. Dans le même esprit, la Municipalité

se bat pour obtenir, à l’instar de l’ex-périence du 142 Jet, la création d’une ligne 144 Jet, reliant le vieux village au métro, en empruntant cette future voie en site propre. Cette logique de voie dédiée aux transports en commun sera également prévue dans le projet LINEA, afin de bénéficier de transports toujours plus rapides, mais nous par-

lons là d’un projet à plus long terme (2025/2030). Enfin, la Municipalité demande de façon récurrente à béné-ficier d’une ligne transversale reliant le Logis-Neuf, le Village et Fontvieille, car l’ensemble des lignes RTM existantes (142, 143, 144) se terminent sur notre ter-

ritoire, sans pour autant qu’il existe de lien efficace entre elles. Cette fonction est à ce jour assumée par les minibus des Collines, mais force est de consta-ter qu’une ligne dédiée permettrait de gagner en efficience. Il est donc clair que la Municipalité agit, se bat, voire s’acharne, mais dans la limite des com-pétences que lui octroie la Loi …

LEs ENJEux dEs TRANsPORTs EN cOMMuN dE dEMAIN

Demain, un jet bus pour la ligne 144 ?

La Municipalité demande de façon récurrente à bénéficier d’une ligne transversale reliant le Logis-Neuf, le Village et Fontvieille”

22 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 23: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Le lycée, c’est trop long !

Page 24: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

LA RÉALIsATION du LycÉE : dEs dÉLAIs scANdALEusEMENT TROP LONgs !

Le lycée est manifestement la réalisation la plus attendue par les Allaudiens, c’est donc pourquoi la volonté forte de la Municipalité en la matière n’a jamais faibli. Mais voilà, tout est long en France. Lourdeurs administratives et procédures détaillées sont légion dans le quotidien des Collectivités Territoriales …

Ce dossier est porté par la Commune depuis plus de 10 ans, consciente qu’elle était des difficultés que représentait, pour les lycéens allaudiens, la nécessité de fréquenter le lycée Artaud, à la fois éloigné et mal desservi par les transports en commun. Ce trajet représente en effet pour nos jeunes un temps considé-rable, volé sur leur sommeil ou leurs études. C’est pour cela que nous nous sommes battus pour obtenir l’engagement de l’Etat et de la Région, préalable nécessaire à tout projet. Ce lycée n’est pas un luxe ni le fruit d’un caprice, il répond à une réalité, à un besoin exprimé par la population allaudienne, mais aussi plan-de-cuquoise et marseillaise des 11 et 12ème arrondissements.

C’est ainsi, rappelons-le, que successive-ment le Ministre de l’Education Nationale de l’époque (Xavier DARCOS en 2009, que Roland POVINELLI tient à remercier personnellement), puis Michel VAUZELLE, Président du Conseil Régional et Jean-Paul de GAUDEMAR, Recteur d’Académie, confirmaient à Roland POVINELLI, Sénateur Maire, et aux autres Parlementaires qui l’accompagnaient (dont Richard MALLIE, alors Député, qui aida Roland POVINELLI dans cette démarche), que le lycée d’Allauch ver-rait bien le jour. Nous étions alors en 2009, et l’ouverture de l’établissement était espérée pour la rentrée 2014.

Au fil des réunions publiques d’information organisées avec la Région, mais aussi des nombreuses et régulières réunions techniques menées par Roland POVINELLI, associant l’en-semble des acteurs institutionnels du dossier (Région, Département, Communauté Urbaine), nous avons été confrontés à divers impondé-rables, d’ordre technique ou administratif.

En effet, alors que d’autres projets de lycées avaient été annoncés dans la région PACA, des contraintes et des choix budgétaires du Conseil Régional ont obligé ce dernier à revenir sur divers d’entre eux. Fort heureu-sement, le lycée d’Allauch a passé ce cap et sa programmation a été maintenue.

Le 8 avril 2011, au cours d’une réunion publique, le Vice Président du Conseil Régional, Jean-Marc COPPOLA, annonçait que la rentrée s’effectuerait plus probable-ment en 2015, compte-tenu de l’ampleur du projet.

Parallèlement, la Commune ne ménageait pas sa peine en procédant, comme convenu, à l’acquisition du terrain jusqu’alors pro-priété du Grand Port Maritime de Marseille, pour un montant de 1 920 Me , non sans que cette acquisition ait été retardée par des contraintes administratives en liaison avec la Communauté Urbaine.

Dès que la Commune devenait officielle-ment propriétaire du terrain (16 juillet 2012), et avant même que ce dernier ne soit rétro-cédé à la Région, elle autorisait cette dernière à procéder aux études de sols nécessaires et préalables à la définition précise du projet,

en terme d’implantation des bâtiments, de constructibilité, etc …

Dans le même temps, la Région désignait un programmiste, chargé d’élaborer le contenu du projet, étape préalable indispensable pour une construction d’une telle ampleur : 30 Me dont 18 Me de travaux.

Il y a quelques semaines, au cours d’une réu-nion placée sous la présidence de Roland POVINELLI, la Région nous faisait part de son calendrier prévisionnel : désignation de l’architecte et des entreprises courant 2013 (le délai est long, mais il s’agit d’un appel d’offres européen, compte-tenu du montant des travaux), puis début des travaux courant 2014 (plus de 18 mois de travaux), et livrai-son du lycée pour la rentrée 2016. Comme nous, vous constaterez un nouveau report de livraison de cet équipement tant attendu. La raison invoquée est simple : ce type de bâtiment scolaire ne peut être livré en cours d’année scolaire, et le délai de septembre 2015 n’était plus tenable, notamment du fait de complications techniques apparues lors des études de sols effectuées l’été dernier.

D’ici là, la Commune et ses partenaires auront encore de nombreuses et régulières réunions de travail, non pour retarder mais pour faire avancer ce projet, dans l’intérêt de nos jeunes. Même si elle a parfois l’impression de se battre contre un moulin à vent, la Municipalité est sûre d’une chose : rien n’arrêtera désormais la construction de cet équipement majeur sur notre territoire ; elle ne lâchera rien dans ce combat, pour qu’Allauch ait au plus tôt son lycée !

Réunion de travail en présence de Roland Povinelli, Sénateur-Maire, Michel Vauzelle Président du Conseil Régional et des parents d’élèves du Collectif.

24 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 25: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

hIsTORIQuE

2004Début des études du Conseil Régional pour la création d’un lycée

200624 novembre 2006 : réunion de concertation avec les Elus

2007Janvier 2007 : Pétition pour la réalisation du 3ème lycée

Novembre 2007 : 1ère réunion du collectif lycée

2009Février 2009 : Manifestation du Collectif lycée sur le terrain

17 février 2009 : Les Parlementaires Valérie BOYER, Richard MALLIE, Roland BLUM et Roland POVINELLI sont reçus par Xavier DARCOS, Ministre de l’Education Nationale, afin de défendre le dossier du lycée. Le Ministre pro-met de réétudier le dossier.

23 mars 2009 : Michel VAUZELLE, Président du Conseil Régional donne son accord de principe à Roland POVINELLI pour la construction d’un lycée à ALLAUCH.

27 mars 2009 : Jean Paul DE GAUDEMAR, Recteur d’Académie, reconnaît l’intérêt du projet et se dit prêt à le soutenir

11 mai 2009 : Réunion publique d’information à Allauch, en présence de Michel VAUZELLE, qui confirme officiellement l’accord de prin-cipe formulé le 23 mars à Roland POVINELLI et déclare qu’il lance le processus.

26 juin 2009 : Délibération de la Commune d’Allauch, qui vote le principe de l’acquisition du terrain d’Enco-de-Botte, propriété du GPMM.

10 juillet 2009 : Délibération de la Région, qui vote le principe de la création d’un lycée à Allauch

Novembre 2009 : réunion du Comité de Pilotage

2010Février 2010 : Réunion du Comité de Pilotage

28 juin 2010 : Révision du PLU approuvée

201118 février 2011 : Délibération du Conseil Régional : approbation de l’enveloppe finan-cière prévisionnelle et affectation d’autorisa-tion de programme

23 mars 2011 : Réception de l’estimation des Domaines pour le terrain du GPMM, estimé à 1,5 Me

8 avril 2011 : Réunion publique à Allauch en présence de tous les partenaires : la Région estime la livraison possible pour la rentrée 2015

14 avril 2011 : Délibération de la Commune d’Allauch : acquisition du terrain du GPMM à 1 930 Me

7 juin 2011 : Réunion au Conseil Régional rela-tive à l’étude de faisabilité

1er juillet 2011 : Délibération du Conseil de Surveillance du GPMM : vente du terrain à la Commune pour 1 920 Me

3 octobre 2011 : Abrogation de la délibération municipale du 14/04/2011 : modification de l’assiette foncière et acquisition à 1,920 m2

25 novembre 2011 : Courrier de M. JOGAND COULOMB donnant son accord pour la vente d’une partie de son terrain, condition imposée par le Sporting Club, en vue de la reconstruc-tion de nouvelles installations sportives pour le personnel du GPMM

20128 février 2012 : Vote de deux délibérations municipales : vente à l’euro symbolique por-tion voie communale et retrait d’une portion de la traverse A Quo de Pont du domaine communautaire

13 février 2012 : Délibération de la CUMPM : transfert de propriété de cette même portion de la Traverse A Quo de Pont

24 février 2012 : Signature devant notaire du compromis de vente du terrain du GPMM au profit de la Commune

21 mars 2012 : Délibération municipale, principe de cession gratuite du terrain à la Région pour la construction d’un lycée

16 juillet 2012 : Signature devant notaire de l’acte définitif de vente du terrain du GPMM au profit de la Commune

24 juillet 2012 : Dénonciation par huissier de la convention du SPORTING CLUB du 10 juin 2005

25 septembre 2012 : Réception du dossier de l’étude de faisabilité

9 octobre 2012 : Réunion présidée par Roland POVINELLI, en présence des différents pilotes du dossier (Commune, Région, Département, Communauté Urbaine), afin de fixer les grandes orientations et de rappeler la volonté municipale en terme de calendrier

30 octobre 2012 : Réunion technique au Conseil Régional afin d’évoquer la question de la voirie de desserte du futur lycée

21 novembre 2012 : Réunion technique au Conseil Régional afin d’évoquer le contenu du programme et de confirmer le calendrier pré-visionnel : lancement des études au printemps 2013, lancement des travaux courant 2014 et livraison de l’équipement pour la rentrée 2016

2013 (prévisionnel)13 février 2013 : Réunion technique à la CUMPM, afin de trancher la question de la maîtrise d’œuvre pour la réalisation de la voirie de desserte

15 février 2013 : Vote prévu d’une délibération par la Région, acceptant le principe de cession du terrain communal

Mars 2013 : Signature devant notaire de l’acte de cession du terrain au profit de la Région.

A venir : Appel d’offres, construction…

« Dans de nombreux pays européens, ce genre de réalisation se déroule beaucoup plus vite ! Je comprends mieux pourquoi notre pays se retrouve dans la situation où il est aujourd’hui, compte-tenu du carcan adminis-tratif qui contraint l’action des collectivités territoriales » Roland POVINELLI réunion consacrée au Lycée le 8 avril 2011

« Nous savons pouvoir compter sur la détermination du Président VAUZELLE pour la concrétisation la plus rapide possible de ce projet »

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 25

Page 26: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

dEs ANNÉEs dE cOMbAT POuR LE LycÉE

17 février 2009De gauche à droite : Richard MALLIÉ, Député, Valérie BOYER, Députée, Xavier DARCOS, Ministre de l’Édu-cation Nationale, Roland POVINELLI, Sénateur-Maire d’Allauch et Roland BLUM, Député

27 mars 2009De gauche à droite : Monique ROBINEAU, Conseillère Régionale, Mathilde CAVIN, membre du collectif “Un lycée à Enco-de-Botte”, Roland POVINELLI, Sénateur-Maire d’Allauch, Richard MALLIÉ, Député, Valérie BOYER, Députée, Roland BLUM, Député 1er Adjoint à la Mairie de Marseille, Luce NOCERA et Annick VERGEZ, membres du collectif “Un lycée à Enco-de-Botte”

De nombreux élus mobilisés pour mani-

fester sur le site du futur lycée

26 I février 2013 n°spécial I www.allauch.com

Page 27: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

dEs ANNÉEs dE cOMbAT POuR LE LycÉE

(De G. à D.): Richard EOUZAN, Conseiller Général, Mauricette DROUOT, Maire Adjointe déléguée à l’Enseignement, Jean-Pierre BERTRAND, Maire de Plan-de-Cuques, Robert ASSANTE, Maire des 11e et 12e, Michel VAUZELLE, Président du Conseil Régional, Roland POVINELLI, Sénateur Maire d’Allauch, Sylvie ANDRIEUX, Députée Vice-Présidente du Conseil Régional, Richard MALLIÉ, Député, Garo HOSVÉPIAN, Maire des 13e et 14e, Roland BLUM, Député, 1er Adjoint à la Mairie de Marseille, Valérie BOYER, Députée, Monique ROBINEAU, Conseillère Régionale, Jean-Louis JOSEPH, Vice-Président Délégué aux Lycées, ainsi que des élèves de CM2 des écoles d’Allauch, Plan-de-Cuques, 11e et 12e arrondissements de Marseille

Le 9 octobre 2012, le Sénateur Maire Roland POVINELLI recevait

des représentants du Conseil Régional, du Conseil Général

et de la Communauté Urbaine MPM, afin de travailler à l’avan-cement du projet du futur lycée

10 juillet 2009 : l’assem-blée pleiniére du Conseil Régional vote à l’unani-mité la création du lycée d’Allauch

février 2013 n°spécial I www.allauch.com I 27

Page 28: Allauch Bulletin spécial - Février 2013

Allauch, telle que nous voulons

la conserver

Allauch, telle que nous voulons

la conserver