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Mag' #6 @AllSportsFrance Moteurs, ca tourne !

AllSportsFrance Mag #6

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L'hebdo 100% sport avec au sommaire : F1, Cyclisme, Biathlon, Ski Alpin, Rugby, Basket, Football, ...

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Page 1: AllSportsFrance Mag #6

Mag'#6

@AllSportsFrance

Moteurs, ca tourne !

Page 2: AllSportsFrance Mag #6

@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P2.......... LFP... Empotée !

P3.......... F1 présentation de la saison 2013

P8.......... La course la plus dure du Monde

P9.......... Le week-end Alpin

P10........ La chasse aux globes de Martin Fourcade

P11........ Le week-end nordique

P13........ Ligue des Champions : 1/8ième de finale

P14........ Ligue Europa : 1/8ième de finale

P15........ Welcome to NHL !

P17........ Ultime course pour Fauga Singh, 101 ans

P18........ Vastine, un nom de champion

P19........ Quand les filles enfilent les gants

P20........ I’m a poor lonesome player...

P21........ La chevauchée fantastique des Lakers

P23........ Le Top 14 et les réseaux sociaux

P25........ Les salaires des sportifs français

P27........ XV minutes et puis s’en va ...

P28........ Paris Nice, Richie Porte au soleil

P29........ Tirreno-Adriatico, show à l’italienne

#6@AllSportsFrance

Page 3: AllSportsFrance Mag #6

Humeur de la Semaine

Alors… Par où commencer ? Les Corses ? Les ultras ? Les ultras corses ?

Ah non, tiens, les amendes totalement disproportionnées. L’AS Saint-Etienne et le Stade Ren-nais (les copieurs) ont été condamnés par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel à payer 50 000 euros après que les supporters ont envahi la pelouse de leur stade respectif pour fêter la qualification en finale de la coupe de la Ligue. Pascal Garibian, président de l’instance, justifie ainsi cette « prune » : « On a pris en compte le caractère festif et bien accompagné par l’ASSE et Rennes, sinon la sanction aurait été plus lourde. Mais ça reste potentiellement dangereux, avec des risques d’accidents, de piétinements, de chutes. On ne peut pas signer un blanc-seing. Sinon, les cas se multiplieront avec cette jurisprudence. Et imaginez alors qu’il y ait un accident. On devrait, nous aussi, rendre des comptes sur ce lais-ser-faire ». Oui, vous avez bien lu : « sinon la sanction aurait été plus lourde. » Amende plus chère, huis clos, suspension de terrain ? Je suis entièrement d’accord avec le fait que l’on puisse faire la fête en restant dans sa tribune et que les mouvements de foule non maîtrisés peuvent revêtir un caractère dangereux, l’histoire l’a montré. Ce qui me gêne, c’est le manque de discernement, l’attitude de la Ligue, tout en haut de son trône, qui sanctionne à tout-va, et, surtout, pour tout et n’importe quoi. Un rappel à l’ordre, voire une éventuelle sanction avec sursis, n’aurait-il pas été suffisant ? Car le problème actuel des dirigeants de la LFP, en plus d’employer tous les moyens afin d’amasser du pognon, est de se battre sur tous les fronts. Et de ne pas y arriver. Et de s’embourber. Peu dégourdie, la LFP. Empotée. A force de vouloir tout contrôler, le dictateur ne sait plus où donner de la tête.

On le voit, cette saison, avec notamment les diverses affaires mettant en cause les trois clubs corses, les deux ajacciens et le bastiais, qui font l’actualité.

Je constate que la Ligue semble prendre ses responsabilités, d’abord en donnant plusieurs matches de suspension aux « boxeurs » du dernier derby en Ligue 1, ensuite en suspendant, à titre conservatoire, le dossier étant mis en instruction, le stade et plusieurs membres du Gazélec, après l’affaire Chapron. Je salue la décision prise à l’encontre du président du club, Olivier Miniconi, qui a écopé d'une suspension de 18 mois de banc de touche, de vestiaire d’ar-bitres et de toutes fonctions officielles pour brutalité à l'encontre d'un joueur du RC Lens lors du déplacement à Bollaert.

Mais, moi, je l’aurais suspendu à vie. Sérieusement, on est où là ?

Que dire des supporters du Sporting et de l’ACA qui, bien que déjà sous le feu des projecteurs pour d’autres raisons, se livrent à des batailles rangées, comme entre deux bons ennemis ? Tout le monde s’offusque de leur attitude, comme de celle du public du Gazélec, et se demande quand tout va s’arrêter. Mais c’est à la Ligue de vraiment prendre ses responsabilités et de menacer tout ce joli petit monde de relégation. Car si le maintien sera sans doute obtenu, cette sanction aurait vite fait de les calmer et de mettre tout le monde d’accord.

Je ne vais, enfin, faire qu’effleurer, dans ce papier, la répression envers les supporteurs ultras de France… Oui, Frédéric Thiriez, vous les aurez, vos stades où tous les supporters seront assis à l’Euro 2016. Non Frédéric Thiriez, les ultras français ne sont pas des hooligans, malgré leur léger penchant pour la baston contre certains de leurs homologues. Les hooligans, vous allez les rencontrer à l’Euro, quand les Anglais, Hollandais, Allemands ou encore Polonais, pour ne citer qu’eux, débarqueront aux abords de vos stades familiaux.

LFP ... Empotée

Damien@Damien_Nore

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Présentation

F1, la saison 2013

On les avait laissés le 25 novembre dernier sous la pluie battante de Sao Paulo, Brésil, au terme d’une course épique. C’est ce week-end à Melbourne que l’on va retrouver les protago-nistes de la Formule 1 pour le coup d’envoi d’une saison 2013 qui s’annonce dans la continui-té de sa devancière. Avant le grand chambardement prévu pour 2014.Peu de changements en perspective, donc, pour cette année. Les plus notables étant la perte d’une course, avec seulement 19 rendez-vous, et d’une équipe, HRT, celle-ci ayant succombé à ses difficultés financières et à ses piètres résultats.

Cinq rookies dans le vent

Continuité ne signifiant pas immobilisme, l’intersaison a été propice aux mouvements de pilotes ; ainsi, seules quatre écuries ont conservé la même paire de pilotes (Red Bull, Ferrari, Lotus et Toro Rosso) et cinq nouveaux, dont un Français, ont fait leur apparition dans la cour des grands. Présentation.

Esteban GuttiérezNé en août 1991, ce Mexicain est le benjamin du paddock. Il commence la compétition en 2004 en karting ; trois ans plus tard, il termine vice-champion de Formule BMW US avant d’enchaîner en 2008 sur la version euro-péenne, où il signe 7 victoires. En 2010, il écrase le championnat de GP3 et devient dans le même temps 3ème pilote pour BMW Sauber en Formule 1. Il termine la saison 2012 de GP2 en troisième position. Il sera associé chez Sauber à l’Allemand Nico Hülkenberg.

Valtteri BottasL’écurie Williams compte beaucoup sur ce jeune Finlandais qui a impressionné bon nombre d’observateurs lors des séances d’es-sais auxquelles il a participé en 2012. Williams chez qui il a signé en tant que troisième pilote en 2010 après être devenu le premier pilote de l’histoire à remporter deux fois d’affilée les

Masters de Formule 3. Il est par la suite, en 2011, devenu champion de GP3. Son coéqui-pier chez Williams est le volcanique Pastor Mal-donado.

Giedo Van der GardeNé en 1985 aux Pays-Bas, il est le plus expéri-menté des rookies. En effet, il devient en 2007 pilote d’essai pour l’éphémère écurie Super Aguri. Après avoir gagné les World Series by Renault en 2008, il signe comme pilote d’essai pour Renault, sans pour autant concrétiser. En 2012, Caterham l’engage à son tour comme pilote d’essai, ce qui, cette fois, se solde par une titularisation.Caterham débute ainsi la saison 2013 avec une toute nouvelle et inexpérimentée paire de pilotes, puisqu’à Van der Garde est associé le Français Charles Pic, dont ce sera la deuxième saison.

Max ChiltonCe Britannique de 21 ans n’a pas de palmarès percutant derrière lui ; engagé en cours de saison 2012 par Marussia comme pilote d’es-sai, lui et ses sponsors ont cependant convain-cu l’écurie de le titulariser. La plus petite équipe du championnat sera donc composée de deux rookies.

F1

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Jules BianchiEn effet, le jeune Français, très longtemps pressenti chez Force India (qui lui a finalement préféré le revenant Adrian Sutil), dont il était le troisième pilote, a finalement été engagé par Marussia au terme d’un rebondissement plutôt inattendu.Né en 1989 à Nice, Bianchi est depuis long-temps considéré comme un talent prometteur ; il devient en 2007 champion de France dès sa première saison en Formule Renault, puis remporte en 2009 le championnat de Formule 3 Euro Series. Il essaye la même année la Fer-rari F60 et signe dans la foulée un contrat à long terme avec la Scuderia, devenant le premier pilote de la filière « jeunes talents » mise en place par l’écurie italienne. En 2011, il est le pilote d’essai de Ferrari, avant d’être celui de Force India en 2012. Il roule cepen-dant avec les deux monoplaces lors des jour-nées jeunes pilotes en octobre 2012, dominant les trois jours. Il termine également la saison 2012 vice-champion des World Series by Renault au terme d’un final mouvementé.

Des Français sous pression

Les trois autres pilotes tricolores vont entamer leur deuxième saison en Formule 1. Passé le temps de la découverte, ils vont devoir confir-mer et n’auront plus le droit à l’erreur. Voyons au cas par cas quels vont être les enjeux de ce trio.

Romain Grosjean- Sa saison 2012 : un meilleur tour en course, 3 podiums, 96 points inscrits, 8ème au classe-ment final. Voilà pour les chiffres. Dans les faits, la saison du Franco-suisse a été plutôt chaotique. S’il a brillé par sa vitesse en piste et qu’il a dominé en qualifications son champion du monde de coéquipier, Kimi Räikkönen, il a plus fait parler de lui pour ses accidents et accrochages à répétition, le point d’orgue ayant été l’impressionnant carambolage au départ du Grand Prix de Belgique, qui lui a valu une course de suspension. S’il a affirmé travailler pour gommer ces défauts, bon nombre d’observateurs lui ont reproché de ne pas tirer les leçons de ses erreurs.

- Les enjeux pour 2013 : Romain Grosjean doit parvenir à se canaliser et éradiquer son trop-plein d’enthousiasme, sans pour autant perdre ce qui fait sa force, c’est-à-dire sa vitesse, et devenir timoré. Il va devoir montrer qu’il a appris de ses erreurs et trouver un juste milieu dans son pilotage. Car malgré ses quali-tés, il s’est bâti une mauvaise réputation dans le paddock et cela a failli lui coûter sa place. Nul doute que malgré le soutien de son patron Eric Boullier, la moindre erreur risquera de se payer cher.

Jean-Eric Vergne- Sa saison 2012 : 17ème du classement avec sa modeste Toro Rosso, devant son coéquipier, il est rentré 4 fois dans les points et a terminé avec 16 points au compteur. Auteur d’une saison satisfaisante au vu de sa monoplace et des fréquentes erreurs stratégiques de son équipe, il a pourtant été assez irrégulier. Signant de très belles courses, notamment sous la pluie, où il a pu démontrer tout son talent, il a également souvent bataillé avec sa machine, peinant à trouver les bons réglages. De même, s’il a régulièrement effectué de bonnes courses, il a souffert d’une lacune persistante en qualifications, où il s’est souvent fait battre par son équipier Ricciardo.- Les enjeux pour 2013 : il n’est désormais plus un rookie ; il va donc devoir démontrer ce qu’il a appris de sa première saison et confirmer les promesses aperçues. Même si Mark Webber (Red Bull) a récemment affirmé ne pas vouloir prendre sa retraite, une place reste possible-ment en jeu pour les deux pilotes Toro Rosso chez l’écurie-mère. Ainsi, « JEV » aura besoin de terminer régulièrement devant son coéqui-pier pour espérer monter en grade ; et pour cela, il n’aura d’autre choix que d’améliorer significativement ses performances en qualifi-cations.

Charles Pic- Sa saison 2012 : au volant de sa faible Marus-sia, il est parvenu à prendre la 12ème place sous la pluie brésilienne. Associé à l’expéri-menté et estimé Timo Glock, il a fait très bonne figure, titillant toujours un peu plus ce dernier. Limité par les compétences de sa monoplace, il a cependant gagné le respect du paddock.

Présentation

F1

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- Les enjeux pour 2013 : au même titre que Jean-Eric Vergne, il va devoir montrer qu’il a pris en maturité et confirmer son potentiel. Sa nouvelle équipe, Caterham, compte beaucoup sur lui et il va, dès sa deuxième année, endos-ser le costume de leader et surtout, il va devoir l’assumer. Dans une équipe en reconstruction, la tâche s’annonce ardue, mais excitante.

La Formule 1 sur Canal +Les exploits des pilotes Français (et des 18 autres) ne pourront cependant plus être suivis sur TF1 ; en effet, et comme écrit dans un précédent numéro, Canal + a récupéré les droits de diffusion. La chaîne a récemment dévoilé son dispositif : tous les essais et la course seront retransmis ; un show d’avant grand prix se tiendra pendant 45 minutes, jusqu’au départ. Aux commentaires, les télés-pectateurs retrouveront Julien Febreau et Jacques Villeneuve ; Alain Prost interviendra également régulièrement et Franck Montagny sera présent sur la grille et dans les stands. Un magazine en clair, présenté par Thomas Thouroude avec Margot Laffite et Jean-Louis Moncet, sera diffusé avant le Canal Football Club.

Les pilotes à surveiller

Pastor Maldonado (Williams)Si ce choix peut paraître étonnant, il se fait surtout en fonction de l’actualité ; en effet, les temps sont troubles pour le Vénézuélien depuis le décès d’Hugo Chavez. Celui-ci était le grand soutien financier du « chauffard de Caracas » et les jours de celui-ci en F1 pourraient être comp-tés, en raison d’une possible perte de ses spon-sors et de son attitude en piste – même si sa victoire à Barcelone en 2012 pourrait jouer en sa faveur. Son avenir est suspendu aux prochaines élections dans son pays.

Sebastian Vettel (Red Bull Racing)A 25 ans seulement, celui qui est devenu en novembre le plus jeune triple champion du monde de l’histoire est tout sauf rassasié. Il ne veut que gagner et son équipe a suivi le mouve-ment sur ces trois dernières années. Cepen-dant, la dispute de la victoire finale jusqu’au dernier Grand Prix de 2012 a forcé l’écurie à négliger le développement de sa nouvelle voiture ; les ingénieurs de l’équipe autrichienne l’avouent, l’hiver a été éprouvant. Même si généralement peu significatifs, les essais hiver-naux ont montré une Red Bull en retrait de ses principales concurrentes. Malgré cela, Vettel s’est dit assez satisfait des premiers tours de roue de sa monoplace.

Fernando Alonso (Ferrari)Le grand déçu de 2012. A la lutte jusqu’aux derniers kilomètres avec Sebastian Vettel, il a virtuellement tenu le titre entre ses mains avant de s’incliner devant l’Allemand. Remonté contre son équipe, il a poussé ses ingénieurs à travailler très dur afin de prendre sa revanche et glaner une troisième couronne. Et au cours des essais de ce mois de février, la Ferrari est apparue plutôt performante, les dirigeants de l’écurie ayant insisté sur l’importance d’être bons dès le début de saison en raison du temps que prendra la préparation pour 2014.

Kimi Räikkönen (Lotus)Il signait son retour en 2012 après une césure de deux ans, durant laquelle il est parti vaga-bonder sur les pistes chaotiques de rallye. Et il l’a fait de très belle façon, avec une victoire et une troisième place au classement final. Il sera

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F1

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donc logiquement attendu en 2013 ; et si la Lotus est au moins aussi performante qu’elle l’a été la saison dernière, il n’y a pas de raison qu’il ne réalise pas régulièrement de belles performances. Il faudra cependant faire atten-tion à la régularité, tant pour son écurie que pour lui. Les essais hivernaux ont quant à eux, révélé peu de choses, la Lotus ayant souffert de nombreux problèmes de fiabilité (peu éton-nant cependant à ce stade de développe-ment), privant le Finlandais de précieux kilo-mètres de roulage.

Lewis Hamilton (Mercedes)L’Anglais avait créé la surprise en annonçant son départ pour Mercedes, qui se bat depuis trois ans avec des résultats en dents de scie. L’équipe anglo-allemande est cependant en pleine mutation, avec une véritable restructu-ration de ses différents départements ; avec notamment la retraite de Michael Schumacher et le départ de Norbert Haug, l’écurie a dû s’adapter. Et si Hamilton va apporter un vent nouveau, l’association avec l’Allemand Nico Rosberg permettra sans doute de tirer l’équipe vers le haut. Si Hamilton ne s’attend pas à gagner dès 2013, les essais de février ont laissé entrevoir de belles promesses ; les Flèches d’Argent ont parcouru sur l’ensemble des essais l’équivalent de 17 Grand Prix, leur permettant de recueillir un maximum de don-nées, et se sont montrées très rapides. Cepen-dant, la Mercedes a souvent impressionné en essais sans confirmer sur l’ensemble d’une saison ; d’un autre côté, si cette fois, les progrès de l’écurie de Brackley sont effectifs, Hamilton, comme ses concurrents, devra se méfier de son coéquipier qui a bien l’intention de lui donner du fil à retordre.

Pilotes et écuries

Red Bull : Sebastian Vettel (Allemagne) – Mark Webber (Australie)

Ferrari : Fernando Alonso (Espagne) – Felipe Massa (Brésil)

McLaren : Jenson Button (Angleterre) – Sergio Pérez (Mexique)

Lotus : Kimi Räikkönen (Finlande) – Romain Grosjean (France)

Mercedes: Nico Rosberg (Allemagne) – Lewis Hamilton (Angleterre)

Sauber: Nico Hülkenberg (Allemagne) – Este-ban Guttiérez (Mexique)

Force India: Paul di Resta (Ecosse) – Adrian Sutil (Allemagne)

Williams: Pastor Maldonado (Venezuela) – Valtteri Bottas (Finlande)

Toro Rosso: Jean-Eric Vergne (France) – Daniel Ricciardo (Australie)

Caterham: Charles Pic (France) – Giedo Van der Garde (Pays-Bas)

Marussia: Max Chilton (Angleterre) – Jules Bianchi (France)

Les circuits

Le départ de la saison sera donné, selon la tradition, à Melbourne, avant d’enchaîner sur la Malaisie et une première tournée asiatique. Si ces courses apporteront les premiers éléments de réponse quant à la hiérarchie des équipes, il est cependant difficile de s’appuyer véritable-ment sur elles, étant dans l’ensemble relative-ment particulières ; de plus, les écuries étant loin de leurs bases, les évolutions ne peuvent arriver véritablement qu’en avril avec le retour en Europe. Malgré cela, cette saison sera spé-ciale, 2013 étant une année de transition vers 2014, qui verra arriver un nouveau règlement, mis en place pour s’adapter à la venue des

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F1

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moteurs V6 Turbo. Les équipes ont ainsi un travail colossal à fournir, en lien avec leur motoriste, pour préparer ce changement, et espèrent consacrer le moins de temps et d’énergie possible au développement de leur monoplace 2013. Raison pour laquelle le début de saison sera primordial pour tous ; les pilotes ambitionnant de remporter le cham-pionnat n’auront aucun droit à l’erreur.

Le calendrier

Au programme de cette saison, 19 courses sont prévues, le New Jersey n’ayant pas rempli son contrat et des pays comme la France ou l’Autriche ayant échoué à obtenir un Grand Prix. C’est également le début de l’alternance en Espagne, qui n’a plus qu’une course par saison ; il est toujours prévu que la F1 se rende à Bahreïn malgré les affrontements qui s’y déroulent toujours et la situation très tendue de la saison passée.

Date Pays Circuit 15-17 mars Australie Melbourne

22-24 mars Malaisie Sepang

12-14 avril Chine Shanghaï

19-21 avril Bahreïn Sakhir

10-12 mai Espagne Barcelona

23-26 mai Monaco Monaco

7-9 juin Canada Montréal

28-30 juin Grande-Bretagne Silverstone

5-7 juillet Allemagne Nürburgring

26-28 juillet Hongrie Hungaroring

23-25 août Belgique Spa-Francorchamps

6-8 septembre Italie Monza

20-22 septembre Singapour Marina Bay

4-6 octobre Japon Suzuka

11-13 octobre Corée du Sud Yeongam

25-27 octobre Inde Buddh Int. Circuit

1-3 novembre Abu Dhabi Yas Marina

15-17 novembre Etats-Unis Circuit of the Americas

22-24 novembre Brésil Interlagos

Présentation

F1

Serena@RacingMood4

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Histoire

Alors que des courses nautiques autour du monde existent déjà, comme le BOC Challenge (devenue depuis la Velux 5 Oceans) ou bien la Whitbread (maintenant appelée Volvo Ocean Race), le navigateur vendéen Philippe Jeantot, alors double vain-queur du BOC Challenge, décide de lancer un nouveau type de course autour du monde. Alors que le BOC Challenge se court en soli-taire en plusieurs étapes, et que la Whitbread se déroule en équipage et par étapes, le Globe Challenge, comme il est premièrement nommé, est une course extrême, destinée aux marins expérimentés et aux aventuriers, car elle doit se dérouler en solitaire, sans escale et sans assistance extérieure.

La première édition est mise en place en 1989, sur l’initiative donc de Philippe Jeantot, et grâce au soutien du conseil général de Vendée alors présidé par Philippe de Villiers. Treize concurrents prennent le départ des Sables d’Olonne le dimanche 26 novembre 1989, et les favoris avant le départ sont bien sur Philippe Jeantot, double vainqueur du BOC Challenge, mais aussi Philippe Poupon, le dernier vainqueur des deux plus grands transatlantiques à savoir la Route du Rhum et la Transat anglaise, ainsi que l’Américain Mike Plant lui aussi ancien vainqueur du BOC Challenge. Au rang d’outsiders figurent le prodige de la Baule Loïck Peyron ainsi que le navigateur-artiste Titouan Lamazou qui a brillament participé à toutes les courses au large des années précédentes.

Et c’est ce dernier qui va rapidement, dès le golfe de Gascogne, prendre la tête de la flotte, pour ne plus jamais la lâcher. Derrière, c’est la débandade. Philippe Poupon chavire, et c’est Loïck Peyron qui lui rend secours et qui l’aide à redresser son bateau après que Poupon ait largué son mât. Philippe Poupon est le premier des favoris à devoir abandonner. Il est suivi par celui de Mike Plant qui doit se faire assister en Nouvelle-Zélande suite à une avarie. Au total, six des treize participants ne parviendront pas à rallier les Sables d’Olonne.

Le 15 mars 1990, après 109 jours, 8 heures et 48 minutes d’isolement et de navigation soli-taire, Titouan Lamazou franchit la ligne d’arri-vée aux Sables d’Olonne, devenant le premier vainqueur de ce Globe Challenge. Il est suivi de très près par Loïck Peyron qui, une fois les heures passées à sauver Philippe Poupon enlevées de son temps d’arrivée, passe à quelques heures de la victoire. Le septième et dernier concurrent à franchir la ligne d’arrivée de cette première édition, Jean-François Coste, arrive plus de 53 jours après Titouan Lamazou, qui restera à jamais le premier.

Alors que François Gabart a remporté il y a quelques semaines la 7ème édition du Vendée Globe, retour sur la 1ère édition de cette aventure unique au monde.

La course la plus dure au Monde

vendée globe

Thomas@Thomas_Quesnee

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Ski Alpin

Le week-end Alpin !

Anna Fenninger et Tina Maze reines d'Ofterschwang.

Anna Fenninger a remporté le Slalom Géant disputé sous la pluie ce samedi. Surfant sur sa victoire lors du Super G de Garmish, l'Autri-chienne a devancé la Slovène Tina Maze et la championne olympique Viktoria Rebensburg. Quatrième place pour sa compatriote autri-chienne Eva Maria Brem. Elle devance les Tricolores Anémone Marmottan et Anne-So-phie Bartet respectivement cinquième et sixième. Vingt-sixième place pour Marion Bertrand qui devance Tessa Worley vingt-sep-tième ex-aequo. A noter le premier départ en coupe du monde pris par Estelle Alphand la fille de Luc Alphand vainqueur du gros globe en 1997, résultat : faute d'intérieur et pas de qualification pour le second acte.

Sur le slalom organisé ce dimanche dans la station allemande, Tina Maze a repris des points précieux à l'Américaine Mikaela Shiffrin pour le globe du slalom. La Slovène s'est imposée devant la Suissesse Wendy Holdener et la jeune Mikaela Shiffrin. Les Françaises Laurie Mougel et Nastasia Noens ont pris respectivement la douzième et treizième place. Anne Sophie Bartet est elle tombée au cours de la seconde manche. Pas de qualifica-tion pour Anémone Marmottant et Tessa Worley.

Week end en demi-teinte pour Alexis Pinturault, Marcel Hirscher et Ted Ligety gagnent des globes.

Grâce à une nouvelle victoire en Slalom Géant, l'Américain Ted Ligety a remporté à Kranjska Gora le globe de cristal de la spécialité. Celui qui n'a laissé que deux Slalom Géant cette saison n'a pas tremblé. Il a devancé l'Autrichien Marcel Hirscher qui augmente son avantage dans la course au gros globe de cristal sur le Norvégien Aksel Lund Svindal seulement sixième. Le Tricolore Alexis Pinturault a pris la troisième place devant l'Allemand Felix Neu-reuther et son compatriote français Thomas Fanara.

Sur le slalom, alors qu'il était leader après la première manche et avait une avance confor-table (1"51 sur Kostelic), Alexis Pintaurault a enfourché. Trop gourmand le skieur de Cour-chevel n'a pas pu bonifier sa belle troisième place de la veille. La victoire est revenue au Croate Ivica Kostelic qui a devancé les Autri-chiens Marcel Hirscher et Mario Matt. Marcel Hirscher a remporté également le globe de cris-tal de la spécialité suite à l'abandon de Felix Neureuther qui a enfourché. Jean Baptiste Grange a également enfourché. Le meilleur français est Steve Missilier seulement quator-zième.

Après la vitesse la semaine dernière, place à la technique ce week-end. les femmes étaient à Ofterschwang en Allemagne tandis que les hommes étaient eux en Slovénie à Kranjska Gora. Au programme, un Slalom Géant le samedi et un Slalom le dimanche.

ski alpin

Xavier@Xav_Neuner

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Biathlon

La chasse aux globes de Martin Fourcade

On le savait déjà et il ne fait que confirmer. "Super Martin" est définitivement imbattable. Sur deux épreuves individuelles à Sochi, il réussit le grand chelem tout en empochant les petits globes de l’individuel et du sprint ainsi que le gros globe de cristal.Après une belle bataille contre le chrono et contre cette piste très difficile de Sochi lors du 20km de l’individuel, le Catalan remporte la victoire devant l’Allemand Birnbacher, de retour sur les sommets, et l’Ukrainien Seme-nov.Mais l’égémonie du Français ne fait que se confirmer lors du sprint qu’il remporte haut la main ! Alors que le Russe Tsvetkov laisse des plumes à domicile après une grosse chute, Fourcade ne cille pas et réalise le 10/10 avant de monter sur la plus haute marche du podium. Ustyugov et L’Abee-Lund se contentent alors de le regarder, admettant sa supériorité cette saison.

La Russie à domicile

Ca faisait bien longtemps que l’on n’avait pas vu un relais aussi disputé. La tête de la course changeait à tous les relais si ce n’est tous les tours ! Mais au final, après un magnifique 10/10 de Ustyugov, la Russie s’impose chez elle à Sochi devant son public, en liesse. L’Allemagne termine seconde devant la Répu-blique Tchèque, la Norvège et la France qui a du se priver de Martin Fourcade, bloqué du dos. Le globe du relais masculin revient donc… à la Russie !

Pas de victoire pour Tora BergerSur le 15km individuel, le ski de Darya Domracheva lui permet de compenser un tir à 18/20 pour s'imposer. Elle devance la Russe Olga Zaitseva et la Norvégienne Tora Berger. Sur le sprint, Magdalena Gwizdon prive encore la Norvégienne d'une victoire. Six ans après sa première victoire sur la coupe du monde, la Polonaise s’impose devant la Slovaque Kuzmi-na et Berger. Marie Dorin prend alors la 4ème place après avoir longtemps cru au podium.

Sur le relais, nouveau podium pour "Bergina-tor". Avec ses compatriotes Fenne, Eckhoff et Flatland, elle ne peut faire mieux que troisième, la faute à dix balles de pioches. La victoire revient à l'Allemagne qui devance l'Ukraine qui, sans avoir de stars, brille par sa constance en relais. La France termine cinquième.Mais la Norvégienne peut se consoler avec le globe de relais que son équipe remporte de peu devant l’Ukraine.

Le beau week-end d’Evi Sachenba-cher-Stehle et des AllemandesLorsqu'elle annonce à la fin de la saison dernière son choix de quitter le ski de fond pour le biathlon, beaucoup de personnes doutent de son choix. Cependant Evi Sachenbacher Stehle est en train de prouver à ses détracteurs qu'ils avaient tort. Après quelques courses en coupe d'Europe pour s'aguérir, l'Allemande a petit à petit gagné ses galons au sein de l'équipe A. Elle a d'ail-leurs contribué au succès du relais allemand avec Miriam Gössner, Laura Dahlmeier et Andrea Henkel. La biathlète allemande a égale-ment pris la sixième place du sprint grâce à un tir parfait.La jeune espoir Laura Dahlmeier confirme aussi. C’est elle qui, après un dernier relais phénoménal, amène la victoire à son équipe dimanche.

Après Oslo et son site majestueux, direction Sochi et le complexe de Laura pour les épreuves pré-olympiques. Au programme des biathlètes, une épreuve individuelle, un sprint et un relais sur des pistes exigeantes.

biathlon

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Ski Nordique

Le week-end nordique

Jason Lamy-Chappuis laisse s’échapper le globe

Après une piètre performance vendredi lors de l’épreuve individuelle à Lahti, le Français est mathématiquement toujours dans la course aux titres mais face à la domination de l’Alle-mand Frenzel, peu de gens parieraient sur lui.Eric Frenzel, pour la première fois de sa carrière, se dirige vers le globe de cristal après sa victoire sur le grand tremplin de Lahti et après un 10km de fond géré comme un maître. Les Japonais Watabe et Kato n’ont pu revenir sur lui et se contentent alors de la 2ème et 3ème place. Lamy-Chappuis ne pouvait espé-rer mieux que la 16ème place. Quant au reste des tricolores, le résultat n’est pas plus brillant. Le mieux classé, c’est Fran-çois Braud, 13ème à l’arrivée. Maxime Laheurte termine 24ème et Sébastien Lacroix 29ème.

L’Allemagne au top, les Français disquali-fiés

Grâce à sa performance la veille, François Braud est promu équipier de Jason Lamy-Chappuis pour le Team Sprint. Mais fatigués par les Championnats du Monde la semaine dernière, les deux amis ne réalisent pas des sauts dignes de la première place. L’Allemagne des jeunes Frenzel et Rydzek, au contraire, prend vite la tête du classement avant la course de fond.Et rebelotte ! Les Allemands s’envolent sur les skis, loin, très loin de leurs poursuivants. Ils sont 6 à chasser le podium mais il n’y a que deux places. Braud et Lamy-Chappuis vont alors puiser dans leurs ressources pour prendre la deuxième place devant l’équipe II d’Allemagne… Avant d’être disqualifiés ! L’équipe de Norvège de Kokslien et Klemetsen a en effet porté réclamation… L’un des relais entre les deux Français aurait été passé hors des délimitations. La sanction est sans appel. L’Allemagne fait le doublé avec Edelmann et Riessle et la Norvège monte sur le podium. L’équipe II de France se classe au final 9ème.

Freitag s’impose dimanche

Il empochait déjà la victoire par équipe mais Monsieur "Vendredi" ne comptait pas s’arrêter là. Pour la troisième fois de sa jeune carrière, l’Allemand de 21 ans s’impose en Coupe du Monde.

Il devance aujourd’hui Anders Bardal. Grâce à sa deuxième place, le Norvégien peut encore espérer mathématiquement obtenir le globe mais ce n’est plus qu’une question de temps pour que Schlierenzauer le rafle. Celui-ci ne termine d’ailleurs que 15ème aujourd’hui.

A la troisième place, on retrouve un Allemand et un Norvégien. C’est leur journée ! Freund et Jacobsen arrivent en effet ex-eaquo à la fin de cette compétition.

Mauvaise journée pour Vincent Des-combes-Sevoie en revanche qui termine 49ème avec un saut à 102m. La faute sûrement aux mauvaises conditions de vent.

La fin de l’Autriche ?

L’égémonie de la Wunderteam serait-elle révo-lue ? Après leur décevante quatrième place à Lahti samedi, il semblerait que oui.

Et ce n’est pas pour déplaire aux Allemands qui installent leur domination avec l’équipe Wank-Neumayer-Freund-Freitag. Ils mènent cette compétition par équipe du début à la fin, sans laisser de place aux doutes ni aux Norvé-giens qui terminent bons seconds.

Mais l’équipe de Stöckl est heureuse ! Cette deuxième place, ils l’avaient perdue aux Cham-pionnats du Monde… Au profit de l’Allemagne et de la Pologne ! Pologne qui continue de grimper avec encore une troisième place grâce à de très bons sauts signés Stoch et Kot.

Saut à skiCombiné nordique

ski nordique

Xavier@Xav_Neuner

Marine@MarineBKF

Page 13: AllSportsFrance Mag #6

Ski Nordique

Coup double pour Kikkan Randall et Emil Joensson.

L'Américaine Kikkan Randall et le Suédois Emil Joensson remportent les sprints organi-sés ce samedi à Lahti. En plus de leur victoire, ces deux fondeurs s’emparent des globes de cristal du sprint. L'Américaine devance d'une fixation la Norvé-gienne Marit Bjœrgen et la Slovaque Alena Prochazkova. Emil Joensson prend le meilleur quant à lui sur les Norvégiens Ola Vigen Hat-testad et Finn Haagen Krogh. Le champion du monde russe Nikita Kriukov est éliminé dès les qualifications.

Justyna Kowalczyk devance la Norge Team

Pour le dix kilomètres en style classique orga-nisé ce dimanche, la Polonaise Justyna Kowalczyk survole l'épreuve en s'imposant avec plus de vingt secondes d'avance sur sa dauphine du jour, la Norvégienne Marit Bjœr-gen qui monte sur son 90ème podium. La troisième place revient à la jeune Heidi Weng qui devance sa compatriote norvégienne The-rese Johaug.

La revanche de Northug

Longtemps considéré comme un mauvais clas-siqueur, le Norvégien Petter Northug a montré qu'il fallait aussi compter sur lui dans ce format. Le champion du monde du 15km libre s’impose cette fois sur le 15km classique de Lahti. Le Kazakh Alexey Poltoranin et le Norvégien Sundby complètent le podium.Dans la course au globe, Northug revient à seu-lement 123 points de Dario Cologna et à 14 points du Russe Alexander Legkov seulement huitième du 15km classique.

Pas de miracles pour les Tricolores

En sprint, seuls Aurore Jean et Baptiste Gros ont pu se qualifier pour le tableau final. Célia Aymonier, Manon Locatelli, Roddy Darragon, Renaud Jay et Paul Goalabré ont échoué à atteindre le top 30. Sur les épreuves chronométrées du dimanche, En l'absence de Maurice Magnificat malade, seul Jean Marc Gaillard entre dans les points. Le Tricolore prend la treizième place du 15km classique. Pas de points pour Mathias Wibault 49ème, Adrien Mougel 65ème et Romain Vandel 68ème. Chez les filles Aurore Jean a déclaré forfait sur le 10km Classique. Pas de points non plus pour Célia Aymonier 34ème et Manon Locatelli 55ème.

Derrière, le Japon termine 5ème devant la Slovénie, la République Tchèque et la Finlande. L’Italie et la Russie prennent les 9ème et 10ème place.

Ski de fond

ski nordique

Xavier@Xav_Neuner

Marine@MarineBKF

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Football

Ligue des champions : 1/8ième de finale

Le PSG après s'être fait (un petit) peu peur se qualifie pour les ¼ de finale de la compétition aux dépens du FC Valence. C'était l'objectif minimum fixé par le prince pour Ancelotti et ses joueurs. On pourra regretter le manque de panache pour cette qualification mais le travail avait été fait dès le match aller avec la victoire en terre valenciane 2 buts à 1. Certes, les Pari-siens n'ont pas maîtrisé le ballon comme ils devaient le faire mais c'était sans doute la meilleure tactique à appliquer. Après avoir subit l'ouverture du score sur un ballon perdu par Matuidi, les parisiens répliquaient par Lavezzi avant de connaître une fin de partie plutôt tranquille. Il est certain que l'équipe de la capitale devra montrer un tout autre visage lors du prochain tour pour espérer créer l'exploit contre une des grosses cylindrées encore en piste.

Le Borussia Dortmund quant à lui a connu une soirée plus que tranquille corrigeant le Chakhtior Donetsk 3-0 après avoir arraché le match nul 2 partout à l'aller. Mine de rien cette équipe réalise un parcours impressionnant cette saison en Ligue Des Champions. Même si elle se retrouve distancée par le Bayern de Munich en Bundesliga, je trouve cette équipe très solide et difficile à bouger avec des flêches offensives telles que le duo polonais Lewan-dowski et Blaszcykowski ou encore Reus. Les rencontrer en ¼ de finale ne serait pas un cadeau assurément. Cette équipe fait peur !

Le Real de Madrid a acquis sa qualification contre un Manchester United totalement désta-bilisé par l'expulsion de Nani alors que les siens menaient 1-0 et se dirigeaient tranquillement vers la qualification. Ce carton pu paraître sévère mais il n'apparaît pas comme une injus-tice non plus. Pour ses retrouvailles avec Old Trafford, c'est Cristiano Ronaldo qui offrait la qualification à des madrilènes très empruntés. Cette qualification va-t'elle enfin lancer la saison des madrilènes ? Je pense que oui, d'autant plus qu'ayant fait une croix sur la liga, tous leurs efforts sont maintenant tournés vers la C1 dont ils font partis des très grands favoris !

La Juventus de Turin quant à elle continue son petit bonhomme de chemin grâce à une qualification contre le Celtic Glasgow avec un score cumulé de 5-0 sur les deux rencontres. Ce qui est impressionnant, c'est que les italiens avancent à couvert dans cette compétition sans bruit mais ils seront bien présents en ¼ de finale d'une compétition qu'ils connaissent bien. Nul doute, que ce seront de nouveaux des adversaires redoutables, à l'image d'un football italien que l'on sent de plus en plus fort malgré la crise qu'il traverse.

Barcelone-Milan AC (0-2) Mardi 20H45Malaga-FC Porto (0-1) Mardi 20H45Shalke 04-Galatasaray (1-1) Mercredi 20H45Bayern Munich-Arsenal (3-1) Mercredi 20H45

Les autres huitièmes de finale

football

Fabien@Fabien976

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Football

Ligue Europa, ce sera difficile pour BordeauxLes matchs aller de la C3 ont eu lieu Jeudi dernier et donneront leur verdict Jeudi 14 Mars. Ces parties ont été riche d'enseignement, et l'on peut déjà prévoir quels seront certains des qualifiés.

Benfica 1-0 Bordeaux : Les bordelais ont énormément souffert et peuvent même se considérer comme chanceux de n'avoir pas pris un petit peu plus cher. Le match retour s'annonce très difficile pour des girondins qui sont vraiment à la peine en ce moment en championnat, restant sur 4 défaites d'affilée. Une fois de plus, on finira par dire que l'équipe n 'était pas assez complète pour assurer plusieurs compétitions de front !

Anzhi Makhachalka 0-0 Newcastle : La 21ème équipe de Ligue 1 a su conserver toutes ses chances de qualification pour le tour suivant au terme d'une partie bien terne. L'équipe de Samuel Eto'o semble, elle ne plus croire en ses chances de continuer l'aventure. Il y a fort à parier que l'équipe anglaise sera sur-motivée pour conti-nuer dans la compétition, ce qui égayera une fin de saison qui pourrait paraître longue sinon.

Steua Bucarest 1-0 Chelsea :Sacrée surprise en Roumanie avec cette victoire contre des blues très passifs. Cependant, cette avance d'un but semble semble être trop faible pour que l'essai soit transformé. Les londoniens auront à cœur d'effacer cette mauvaise performance devant leur public qui aimerait voir son équipe réaliser le doublé C1-C3 qui serait inédit.

VFB Stuttgart 0-2 Lazio Rome :Les romains confirment la belle tenue du football italien cette saison en coupe d'Europe en s'impo-sant sans contestation en Allemagne. Aucun problème n'est à prévoir au match retour même si le football reste le football.

Viktoria Pilsen 0-1 Fenerbahçe :Comme à leur habitude, les turcs ont réussis à résister aux attaques tchèques et à planter un but meurtrier qui leur ouvre les portes des ¼ de finales. Avec l'aide du public, je ne vois pas comment ils pourraient passer à la trappe.

Tottenham 3-0 Inter Milan :Ce match est la parfaite illustration de la méthode : « Comment se qualifier dès le match aller conte une grosse équipe ? ». Les hommes de Villas Boas ont déjà 1 pied ½ en ¼ ce qui pourrait être le piège avant le match retour. Franchement je ne vois les intéristes renverser la vapeur, tant ils ont semblé se désintéresser du sujet au match aller.

FC Bâle 2-0 Zénith St Saint-Pétersbourg :Quel beau match des suisses qui commencent, mine de rien, à avoir une belle expérience euro-péenne pouvant les placer parmi les outsiders de la compétition. Les russes n'ont pourtant pas encore dit leur dernier mot, mais il leur faudra être plus offensifs et plus calmes en défense pour pou-voir viser une qualification qui resterait surprenante tout de même.

Levante 0-0 Rubin Kazan :Les russes peuvent croire en leur qualification pour le tour suivant, c'est d'ailleurs l'équipe russe la mieux placée pour le faire. Ce match n'a cependant pas été d'une grande qualité, la faute aussi à des espagnols ne semblant jamais vouloir se livrer totalement, peut-être ont-ils confiance en leur capacité de contres pour le match retour.

football

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Hockey sur Glace

Welcome to NHL

La NHL est la ligue nationale de hockey sur glace. Créée en 1917, elle regroupe les meilleures équipes et les meilleurs joueur de hockey sur glace au monde. Toutes les équipes sont profes-sionnelles et se battent pour remporter la Stanley Cup, le graal pour tout joueur de hockey.

Du "Original Six" au "Big 30"

Composée initialement d'équipes cana-diennes, il a fallu attendre 1924 pour voir la ligue se développer au pays de l'oncle Sam avec l'apparition de franchises américaine comme les Boston Bruins. A à l'origine il y avait six franchises stables : les Maple Leafs de Toronto, les Canadiens de Montreal, les Red Wings de Detroit, les Bston Bruins, les Blackhawks de Chicago et les Rangers de New-York. Les autres franchises ont du faire fasse aux différentes crises dans les années 30. A partir de 1942 jusqu'à 1967, ces six équipes étaient même les seules à se battre pour la Stanley Cup les autres franchises ont toutes disparues ou se contente de matchs dans des ligues mineures comme la WHL : la Western Hockey League ou l'AMH l'associa-tion mondiale de hockey. Au fur et à mesure des années la NHL intègre ces différentes ligues après plus ou moins de difficultés. De 1967 à 1991, la ligue est passée de 6 à 21. Pour se rapprocher des autres ligues comme la NBA ou la NFL, le nombre de franchise a ensuite augmenté pour atteindre 30 mainte-nant.

Le fonctionnement d’un saison

Les conférences et divisions Comme en NBA, les trente équipes sont divisés en deux conférences de quinze équipes suivant leur localisation. Ces quinze équipes sont ensuite divisées en trois divisions. Atlantique, North East, South East pour la conférence Est et North West, Central et Pacifique pour la conférence Est.

La saison régulièreChaque équipe joue 82 matchs, 41 matchs à domicile et 41 matchs à l'extérieur. Ces 82 matchs se décompose en six matchs contre chaque équipe de sa division (24), quatre matchs contre chaque équipe des deux autres divisions de sa conférence (40). Un match contre toutes les quinze équipes de l'autre conférence (15). Pour arriver aux 82 matchs, trois autres matchs sont organisés contre les équipes de l'autre conference. Souvent ces matchs sont pour des évènement comme le winter classic ou pour d'autres matchs comme un replay de la finale de l'an passé. A l'issue de ces 82 matchs, les nuits meilleurs de chaque conférences dont obligatoirement les trois vain-queurs de division pour les playoffs.

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Les play-offs. Comme en NBA, chaque équipe doit gagner quatre matchs contre son adversaire pour se qualifier au tour suivant. Contrairement à la NFL toutes les équipes jouent tous les tours de play-offs. Il y a trois tours de play-offs pour accéder à la grande finale. Les trois premiers tours de play-offs se déroulent entre équipes de la même conférence. Seule la finale se dispute contre une équipe de la conférence opposée.

La DraftEn fin de saison une Draft est organisée pour sélectionner les meilleurs jeunes hockeyeurs nord-américains ou étrangers comme le Trico-lore Timothée Bozon le fils de Philippe Bozon et éventuellement rééquilibrer les forces entre les équipes.

Le lock out et la saison 2013 raccour-cie

Cette saison, le "lock-out" a perturbé la saison. Cette grève entre propriétaires de franchise et des joueurs n'a pas permis d'avoir une saison complète. La saison régulière a donc été raccourcie à simplement 48 matchs. 18 matchs chaque équipe contre celles de sa divi-sion et trois contre chacune des autres équipes de sa conférence. Les évènements majeurs comme le All Star Game ou le Winter Classic (match de hockey en plein air) a été annulé. Cependant pas de problèmes, les play-offs auront lieu convenablement

Les équipes à suivre

En cette saison raccourcie, dans la conférence Est, tout semble assez ouvert. Les Canadiens de Montreal, les Bruins de Boston et les Pitts-burgh Penguins dominent pour le moment la conférence. Avec les Maple Leafs de Toronto ce sont les seuls à avoir plus de 30 points. De l'autre côté des USA, les BlackHawks de Chi-cago survolent la concurrence avec 45 points en 25 matchs. Ils ont même battu le record NHL du meilleur départ. Pas de défaites dans le temps règlementaire en 24 matchs dont 21 victoires. Ce sont les Colorado Avalanche qui

mettent fin à cette série vendredi dernier en gagnant au Pepsi Center 6-2. Anaheim domine la division Pacifique avec 37 points. Suivent ensuite un petit paquet d'équipes avec 28 points, Les Canucks de Vancouver, les Blues de Saint-Louis et les Detroit Red Wings.

Les joueurs à suivre

Il faut suivre particulièrement Thomas Roussel le rookie des Dallas Stars et Stephane Da Costa le joueur des Senators d'Ottawa. Sinon du côté des stars de la ligue, il faut bien sur suivre le Canadien Sidney Crosby qui revient à son meilleur niveau après ses commotions cérébrales l'an passé. Il est actuellement le meilleur pointeur de la ligue avec notamment le meilleur total aux nombre d'assistances. Vous pouvez également vous intéresser à la saison de Teemu Selanne la légende finlandaise qui a 42 ans fait les beaux jours des Ducks d'Ana-heim ou à celle d'Henrik Zetterberg le capitaine des Red Wings de Detroit. Du côté des défen-seurs, les performances de Keith Duncan le vice capitaine des Backhawks sont intéres-santes à suivre. Chez les gardiens, depuis le départ de Chritobal Huet et le retrait de Dominik Hasek , il n'y a plus de gardiens à suivre. Cependant il reste de encore des grands gardiens comme Craig Anderson le gardien des Senators leader au classement du pourcentage d'arrêt et à la moyenne de buts concédés ou encore Martin Brodeur même si ce dernier est actuellement sur la liste des blessé.

Hockey sur Glace

nhl

Xavier@Xav_Neuner

Page 18: AllSportsFrance Mag #6

A l'âge ou beaucoup profiterait paisiblement de leur retraite, lui continue de courir. Il se retire ce mois-ci de la compétition, en effectuant une dernière course, le marathon d'Hong-Kong . Retour sur un parcours et un homme hors normes. C'est à Hong-Kong le 24 février dernier que Fauja Singh, surnommé « la tornade en ruban », à raccroché ses baskets. Il a couvert ce marathon de 10 kilomètres en 1 heure, 32 minutes et 28 secondes , soit 30 secondes de moins que sa précédente performance. Il s'est dit heureux de son résultat, même s'il qualifie cette dernière course de « difficile »

« Je ressens un peu de bonheur et un peu de tristesse à la fois. Je suis content de prendre ma retraite en étant au sommet, mais je suis triste que le temps soit venu pour moi d'arrê-ter." Le britannique découvre la course à pied à l'âge de 89 ans, suite à la perte de son épouse et d 'un de leurs enfants. Il disait avoir besoin d'un exutoire, et c'est dans la course à pied qu'il l'a trouvé.

C'est en 2000 qu'il débute la compétition .Depuis, pas moins de 09 marathons sont à son actif, dont ceux de Londres et New-york . Son meilleur temps, il le réalise à Toronto en 5 heures et 40 minutes. L'avantage de la course à pied selon lui ? Découvrir le monde. Ce fermier indien, illettré, à ainsi pu s'ouvrir au monde et le découvrir. Le 1 er Avril prochain, il fêtera ses 102 ans , et son entraîneur assure qu'il continuera ses 16 kms de footing hebdomadaire, pour « garder la forme »

Le Guinness des records n'a cependant pu vali-der son titre officieux du marathonien le plus âgé au monde, faute d'un certificat de nais-sance.

Portrait de la Semaine

Ultime course pour Fauja Singh , 101 ans...

athlétisme

Marine@Joy_LIG

Page 19: AllSportsFrance Mag #6

Boxe

On pense à Alexis, mais c'est Adriani qui s'est illustré. L'aîné des frères de la famille devient champion de France des poids moyens, à l'âge de 29 ans. Ce titre est le 3ème qu'il obtient en championnat dans une autre caté-gorie, après celui de la catégorie supers légers et des poids welters. Il est le premier boxeur à réaliser cet exploit. Opposé au tenant du titre, Rachid Hamani, le combat et son enjeu tiennent du défi : Adriani Vastine ne boxe pas dans sa catégorie initiale, afin de ne pas concurrencer son frère cadet.

Le combat est difficile et indécis, les deux concurrents ayant tous deux un niveau d'ex-ception. La vitesse et l'expérience de Vastine l'emportent sur la force d'Hamani, au terme de 3 reprises intenses.

Ces 150 èmes finales de championnat de France amateurs inspirent Vastine , qui espère bien remporter de nouveaux titres dans un avenir proche.

Vastine, un nom de champion

Palmarès du championnat de France :

49kg : Marcus Gevia (REU) bat Dylan Beccu (NPC) aux points (20-19).52kg : Elie Konki (IDF) bat Driss Yalaoui (IDF) aux points (20-13).56kg : Anthony Bret (AUV) bat Elias Friha (IDF) aux points (13-10).60kg : Oualid Belaoura (NPC) bat Sofiane Oumiha (MIP) aux points (19-16).64kg : Hassan Amzile (IDF) bat Abdel Malik Ladjali (NPC) aux points (20-20, puis préférentiel).69kg : Souleymane Cissokho (IDF) bat Chabane Fehim (NOR) aux points (14-7).75kg : Adriani Vastine (NOR) bat Rachid Hamani (IDF) aux points (21-17).81kg : Mamadou Bakary Diabira (IDF) bat Souliman Abdourachidov (PAC) aux points (29-22).91kg : Abdoulaye Diane (NOR) bat Jean Georges Charpentier (LRO), abandon jet de l'éponge dans le troisième round.+91kg : Jonathan Nacto (DAS) bat Dimitri Balossa (IDF), arrêt de l'arbitre dans le troisième round.

boxe

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Boxe

Quand les femmes enfilent les gants

Premier tournoi de ce genre, le ladies boxing tour 2013 est ambitieux. Les comités de Nor-mandie, de Picardie et d’Ile-de-France se sont réunis en vue d'une collaboration. 15 associa-tions sportives ont répondu présentes, près d'une trentaine de boxeuses sont attendues pour combattre, sur les 3 dates prévues.Il est question d’une quinzaine de combats de 3x2 minutes, ou 4x2 minutes. « Attention ce n’est pas du chiqué ! Les coups seront portés avec impact ! » , souligne Séve-rine Gosselin ,arbitre de boxe . Précision importance, ce tournoi est réservé aux boxeuses novices. Un moyen de promouvoir la boxe féminine, encore jeune, et d'inciter les plus C'est elle qui officiera lors de ce challenge. réticentes à s'inscrire dans un club.

Rappelons le , la compétition de boxe féminine n'est autorisée que depuis 1997 par la Fédéra-tion française de Boxe , et ce n'est que depuis les Jeux Olympiques de 2012 que la discipline y est représentée.Marraine de prestige, la championne du monde Sarah Ourahmoune sera présente lors de ce tournoi 100% féminin. Un moyen de rappeler que l'égalité homme-femme dans le sport n'est pas encore atteinte, mais que ces femmes « se battent » pour l'obtenir .>>>Les deux prochains tournois se tiendront à Honfleurs (Normandie) le 27 Avril 2013 , et le dernier en Ile de France (date connue en mai) .

La boxe est réputée pour être un milieu masculin , voir machiste. On assiste cependant à une féminisation de ce sport, et puisque le 08 mars est la journée internationale de la femme, elle est marquée d'un symbole : le point de départ du « ladies boxing tour 2013.

Résultats de la première étape à Sérifontaine :

• Emmanuelle Merjault (Ring de Chanteloup) bat Mégane Peneau (E.S.C.T. Boxe)• Izaline Messu (USM Vire) bat Lydia Benamrouche (AS Orly) • Maeva Requier (BC Val de Saire) bat Shirley Antheaume (BC Garges) • Andrea Flores (USM Vire) bat Chloé Carles (BCO Pont Ste-Maxence)• Nesrine Laaouej (BA Mureaux) bat Melissa Souici (BC Rouen) • Wendy Couvercelles (RO Fosses) bat Anne Hélène (BC Honfleurais) • Charlene Pauly (Ring de Chanteloup) bat Sarah Guerri (BC Garges)• Houda Hippy (BA Mureaux) bat Charlène Fromont (BC Rouen)• Samantha Gigan (CBA St-Pierre de la réunion) bat Yvana Delaporte (BCO Pont Ste-Maxence)• Mélanie Floch (Vastine BC) bat Lamia Khallouki (BCO Mantes la Jolie)

boxe

Marine@Joy_LIG

Du viagra pour les rencontres en altitudeLe club péruvien de l'Alianza Lima semble avoir trouvé la parade pour permettre à ses jouer des match en altitude. Au Pérou, il est effectivement fréquent de devoir jouer à plus de 3000 mètres d'altitude. Les joueurs de l'Alianza Lima pourraient prendre du viagra qui outre ses vertus habituels peut-être utilisés pour soigner le mal aigu des montagnes. Ce médicament ne fait pas encore parti de la liste des produits dopants établit par l'Agence Mondiale Antidopage.

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Le Nigeria interdit la sélection nationale aux lesbiennesLe Nigéria est parti en chasse contre l'homosexualité en interdisant les femmes homo-sexuelles de jouer dans le championnat local ou en sélection nationale. Ces dernières surprises en flagrant délit seront ainsi purement et simplement renvoyées de leur équipe. Une décision complètement aberrante que la FIFA a condamné en la qualifiant d'homo-phobe. Un bras de fer pourrait avoir lieu entre les instances dirigeantes du football nigé-rian et la FIFA à cause de cette affaire.

Tennis

I'm a poor lonesome player...

Dans ce désert aride, les balles fusent. Chaque année, les fines gâchettes du circuit se retrouvent au milieu de ce mirage. Si Taran-tino décidait de faire un Django 2, il pourrait bien choisir le site d'Indian Wells, ville du Comté de Riverside, au sud de la Californie. Variation de 11 à 27 degrés en moyenne en Mars, seulement 1,15% d'eau pour les presque 35km² de superficie et une concentra-tion de points ATP (1000) et de dollars BNP Paribasien (5 191 943 $ de prize money), à en faire rameuter tous les flingueurs du circuit. Bref, un endroit où tous les chasseurs de têtes (de série) convergent volontiers pour casser la banque.Le décor est planté : un petit Morricone dans les oreilles, quelques litres d'eau, des acteurs de talents et un "Director" Larry Ellison qui a su, à l'image du western de maitre Quentin, relancer le tournoi du genre et le sauver il y a quelques années d'une banqueroute certaine.

C'est donc sous un soleil aussi plombé que les services d'Isner (de l'an passé) que le tournoi a débuté. Parmi les huit mercenaires français wanted et engagés, seule la moitié s'en est sortie jusque là : Tsonga, Gasquet, Simon et Paire. C'est d'ailleurs un duel à mort qu'attend ces deux derniers pour une place en huitième. Le grand Ouest californien n'a jamais été réelle-ment une terre sainte pour les "Frenchmen" : un seul vainqueur (Noah en 1982).

Un scénario plutôt détonant d'ailleurs depuis le début de la compétition car sur les 32 têtes de série du départ, il y en a déjà 11 qui se sont fait descendre dont notamment deux Top 10 Ferrer et Tipsarevic. Il faut plus d'une balle, de match parfois, pour terrasser son adversaire. En effet, 36,5% des 63 matches disputés chez les hommes se sont achevés en trois sets (23). Même pour les cadors Djokovic ou Murray, mais, au final, je ne sais pas si vous serez d'ac-cord avec moi mais, ce sera toujours le même scénario non ?

INdian wells

Benjamin@Benjaminblot

Page 22: AllSportsFrance Mag #6

Sports US

La chevauchée fantastique

Si on nous avait dit il y a 7 mois que les Lakers devraient encore se battre pour arracher une place en playoffs à la mi-mars, on n’y aurait pas cru. Au sortir d’un exercice 2011-2012 contrasté, les Angelinos ont sérieusement réarmé et présentaient un cinq majeur à priori exceptionnel : Steve Nash – Kobe Bryant – Metta World Peace – Pau Gasol – Dwight Howard. Certains leur donnaient volontiers le titre avant même de les avoir vu jouer, et d’autres, encore un peu moins lucides, les annonçaient déjà prêts à effacer des tablettes le record de 72 victoires des Bulls en 1996. Pourtant, tout va fonctionner de travers : aucun match gagné en présaison, un coach débar-qué au bout de cinq rencontres de saison régulière, un bilan catastrophique à mi-par-cours (17 victoires et 25 défaites) et divers pépins physiques (Steve Nash, Dwight Howard, Pau Gasol…) qui ralentissent la mise en place d’un collectif en jachère. Au cœur de l’hiver de sérieux doutes appa-raissent quant à la participation de ces Lakers, cibles de moqueries en tous genre, aux playoffs. Mais au milieu de cette tourmente, un homme reste debout. Contre vents et marées, il mène la fronde. Il cherche des solutions, en essayant de s’ajuster à ses coéquipiers. Mais quand l’urgence se fait vraiment ressentir, il décide tout simplement d’être lui-même. En compétiteur ultime, Kobe Bryant ne s’avoue pas vaincu et donne l’assaut avant qu’il ne soit trop tard. Un chapitre de plus à sa légende, déjà bien fournie.

Meilleur joueur de la conférence Ouest au mois de février (23.9pts à 49%, 6.7rbds et 6.6pds), il passe encore la vitesse supérieure en mars (36.8pts à 52% aux tirs dont 45% à 3pts et 7.5pds sur les quatre premiers matchs du mois). Mais plus encore que ces chiffres, il porte son équipe sur ses épaules lorsqu’elle est en danger. Les Lakers sont en difficulté contre Atlanta ? Il rentre 10pts dans les 6 dernières minutes du match dont le game-winner, à 9 secondes du terme. Les Lakers affichent un débours de 16pts avant le dernier acte à New Orleans ? Il plante 18pts dans ce quatrième quart-temps pour forcer le destin. Les Lakers sont de nouveau en galère contre Toronto ? Il enfourne trois tirs à 3pts en moins de 2min pour arracher une prolongation et signe le dunk déci-sif à son terme. Refusant de céder la moindre parcelle de son terrain, Kobe Bryant livre toujours son meilleur basket, fait de shoots plus improbables les uns que les autres, de dunks monstrueux (Josh Smith n’est pas prêt de l’ou-blier…) et surtout, cette clutch-attitude jamais démentie.

Mais le génie du Black Mamba ne saurait expli-quer à lui seul les bons résultats des Lakers. La défense des Angelinos atteint un niveau accep-table à défaut d’être véritablement hermétique, des joueurs de premier plan acceptent un rôle plus secondaire en se concentrant sur certains aspects de leur jeu (plus de scoring pour Steve Nash, plus de rebond pour Dwight Howard). Et le banc trouve un second souffle avec des Jodie Meeks, Steve Blake ou Antwan Jamison.

nba

Page 23: AllSportsFrance Mag #6

Si on considère que Portland et Dallas devraient être trop courts pour atteindre la postseason, il nous reste quatre équipes pour trois places. Qui sera le dindon de la farce ? Voici un coup d’œil sur le bilan actuel et le calendrier à venir de ces candidats.

6ème : Golden State Warriors (35 victoires et 29 défaites)Programme à venir : 18 matchs (12 à domicile, 6 à l’extérieur)Confrontations directes : à Houston (17 mars), LA Lakers (25 mars), Utah (7 avril), à LA Lakers (12 avril)

7ème : Houston Rockets (34 victoires et 30 défaites)Programme à venir : 18 matchs (12 à domicile, 6 à l’extérieur)Confrontations directes : Golden State (17 mars), Utah (20 mars), à LA Lakers (17 avril)

8ème : Los Angeles Lakers (33 victoires et 31 défaites)Programme à venir : 18 matchs (9 à domicile, 9 à l’extérieur)Confrontations directes : à Golden State (25 mars), Golden State (12 avril), Houston (17 avril)

9ème : Utah Jazz (32 victoires et 31 défaites)Programme à venir : 19 matchs (11 à domicile, 8 à l’extérieur)Confrontations directes : à Houston (20 mars), à Golden State (7 avril)

Il ne manque véritablement que le retour de Pau Gasol pour que la machine de guerre entrevue sur le papier, puisse enfin entamer sa marche triomphale. Et si le chemin est encore long avant de pouvoir crier victoire, les Lakers commencent à entrevoir la lumière au bout du tunnel.

Le revirement de situation n’en reste pas moins spectaculaire. Les Lakers alignent 16 victoires pour seulement 6 revers depuis le 25 janvier. Et mis à part l’accident Phoenix, les autres défaites ont été concédées face à des

équipes de top-niveau (à Boston, à Miami, LA Clippers, à Denver et à Oklahoma City). Ce qui confirme la fragilité d’un ensemble toujours en quête de stabilité, mais souligne la concentra-tion dont font preuve les Angelinos pour capita-liser sur les matchs à leur portée. Alors qu’il reste un gros mois de saison régulière, les Lakers sont désormais placés à la 8ème posi-tion de la conférence Ouest. Golden State, Houston et surtout Utah marquent un peu le pas, et la troupe de Mike D’Antoni commet très peu de faux-pas. La rudesse de l’hiver est presque oubliée, et le printemps pourrait bien être plutôt ensoleillé finalement…

Les quatres candidats

Sports US

nba

Vincent@Vince_Jay

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Semaine Sport Business

Le Top14 et les réseaux sociauxA l’aide de l’infographie ci-coté, il est facile de se rendre compte que le TOP 14 est présent (spo-radiquement) sur tous les réseaux sociaux. Les deux principaux, Facebook et Twitter sont bien évidemment activés et sont pour la plupart visible depuis le site internet officiel de leur club. Pour le reste, on notera qu’aucun réseau social dit « naissant » n’est vraiment présent à posté-riori de Google+ avec la Ligue 1.Lorsque l’on compare cette veille avec celle de la Ligue 1, on peut voir que le pourcentage [nombre de clubs/réseaux sociaux activés] est sensiblement le même comparé à la notoriété de chaque ligue et aux nombres d’abonnés (58,5% de comptes officiels activés pour la Ligue 1 contre 44,9% pour le TOP 14).Néanmoins le faible nombre d’abonnés sur ces différents réseaux sociaux n’encourage pas au développement de ces derniers. Les amateurs de rugby sont-ils moins connectés que ceux du football? Je ne pense pas. Par contre, il est certain qu’être actif et créer du contenu sur ces outils demande beaucoup de temps. Les comptes actifs mais faiblement animés montrent que les clubs de TOP 14 ont la volonté d’être présent sur ces réseaux sociaux mais que les moyens … humains ne sont suffisent pour le faire.Le démontre l’image ci-dessous du compte officiel Dailymotion du Stade Toulousain. Alors que le club le plus titré de l’histoire du rugby fran-çais est de loin le plus populaire sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter), il a préféré désac-tiver son compte de vidéos pour faute de manque de contenu aux lieux de le laisser dormir aux yeux de tout le monde. Ce statut « inactif » laisse à penser que le club Rouge et Noir souhaite le réactiver dans le futur.Dans cette infographie nous n’avons pas souhai-té faire apparaitre les comptes officiels « inactifs ». Mais il est important de signaler que certains clubs ont activés par le passé des réseaux sociaux qu’ils n’utilisent plus aujourd’hui. Il me semble nécessaire pour ceux-là de réagir comme le Stade Toulousain ou alors de désacti-ver complètement ces comptes inutilisés car le supporter peut y voir un manque de profession-nalisme.

La différence de moyens concernant l’activation des réseaux sociaux par rapport à la Ligue 1 est indiscutable. Néanmoins, certain arrivent à être actif sur des réseaux sociaux autres que Face-book et Twitter. Sur Instagram Le Racing Metro 92 par exemple avec ses 645 followers serait le 4ème club si l’on cumulait les clubs de Ligue 1 et Top 14. Avec une vrai stratégie « au cœur du groupe » le contenu (partagé également sur twitter) permet aux supporters des ciels et blancs de faire partie du groupe.

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Le Sporting Union Agen lui revendique sa présence sur Youtube puisqu’il est le seul à rendre visible son activation depuis le site officiel du club. Centraliser toutes ses vidéos sur ce site de partage lui permet d’avoir un très bon pour-centage [nombre de vidéo/nombre de vues] par rapport aux autres comptes activés mais non visible depuis le site internet.Enfin le Stade Toulousain fait preuve d’une belle initiative avec l’activation d’un compte Pinterest. Bien que cet outil soit encore très peu développé en France, l’existence de Board sur la gamme merchandising permet au club toulousain d’avoir un support supplémentaire concernant ses produits dérivés.

Pour terminer cette analyse, vous trouverez ci-dessous le classement Facebook et Twitter des clubs de TOP 14.

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Benoit@Benoitaillardat

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Semaine Sport Business

Les salaires des sportifs français

Aujourd'hui petit rattrapage si vous n'avez pas lu l'Equipe Mag de Samedi spécial "Sa-laires des champions". Avant de vous proposer le classement du Top10 mondial et de la Ligue 1 voici les informations à retenir.

Dans le Top 50 des sportifs les mieux payés (club + sponsors) vous ne retrouvez aucune femme et ça pour la 4ème année de suite. La dernière ? Laure Manaudou.5 sports sont représentés dans ce Top50 : Rallye (1), Tennis (2), Basket (4), Football (43) Ils sortent du Top50 : Mickael Pietrus, Cristobal Huet, Patrick Viera, Guillaume Hoarau, Rnny Turiaf, Julien Faubert, David Trézéguet, Aly Cissokho

Ils entrent dans le Top50: Richard Gasquet (48ème), Olivier Giroud (48ème), Laurent Koscielny (41ème), Charles N'Zogbia (40ème), Blaise Matuidi (39ème), Raphael Varane (33ème), Kevin Gameiro (33ème), Nicolas Batum (19ème).

Top 10 des salaires des français en L1

Top 10 des salaires des sportifs français

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Semaine Sport Business

Via un communiqué la LFP a annoncé que la chaîne sénéga-laise RDV a acquis les droits de diffusion de la Ligue 1 pour le Sénégal jusqu'à la fin de la saison 2014/2015. RDV (Groupe Excaf Communication) diffusera un match le vendredi soir (19:30 GMT) et un résumé hebdomadaire de 52 minutes.

EXCAF Communication est un groupe de communication sénégalais, composé d’une chaîne de télévision généraliste (RDV), d’une chaîne thématique (RDV Musique & Sport), de quatre radios et d’une imprimerie.Avec cet accord, la Ligue 1 poursuit son développement à l'international et en Afrique subsaharienne en particulier. Ce programme vise à permettre à ces télévisions de proposer à leurs téléspectateurs fans de football un "package" gratuit et complémentaire de celui proposé par les télévisions à péage.

Actuellement, Canal+ Afrique, Setanta Africa, Zuku TV, Star-times et TV5Monde sont les autres diffuseurs du Championnat de France en Afrique subsaharienne.

Pour la première fois, la LFP organisera le Trophée des Champions en Afrique subsaharienne le 3 août 2013 au stade de l’Amitié de Libreville au Gabon.

La L1 en direct et en clair ... au Sénégal !

Gagnez un entraînement sur les installations de l'OL avec le staff Lyonnais. + Une tribune à Gerland pour toi et 200 de tes amis !

L’Olympique Lyonnais essaye d’aller toujours plus loin pour faire vivre à ses supporters des expé-riences uniques. Ainsi, le club lance l’application « Entraîne-toi comme un pro avec tes amis » !Rendez-vous sur la page Facebook de l’Olympique Lyonnais afin de former votre équipe de 5 joueurs minimum.

A l’issue de cette première phase, à partir du 18 mars, tous les joueurs faisant partie d’une équipe complète devront inciter leurs amis Facebook à voter pour leur équipe. Le 1er avril, l’équipe qui aura reçu le plus de votes sera désignée vainqueur de l’expérience.L’équipe gagnante remportera un entraînement privé dirigé par un membre du staff professionnel sur les installations de l’Olympique Lyonnais. L’équipe gagnante ainsi que les 200 premiers fans ayant voté pour elle seront invités au stade de Gerland pour un match de l’OL où une tribune leur sera réservée.

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Amandin@SportBizzetMoi

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Rugby

XV minutes et puis s’en va...

On pourrait croire que le XV de France a fait un match héroïque en Irlande et ramène le match nul, 13 – 13. Mais détrompez-vous, il n’en est rien.

Si vous étiez au stade à 15 heures pour le Top 14, dans un bar pour des raisons personnelles ou devant « Tous ensemble » sur TF1 (ce qui est difficilement pardonnable), vous n’avez pas raté grand chose. Une première mi-temps équi-valente au jeu d’acteur du jour où tout basculé. Pour la dernière de Bryan O’Driscoll, il faut quand même bien terminer. Jamie Heaslip pense mettre les siens dans le droit chemin en inscrivant le premier essai de la rencontre. Sur un ballon porté irlandais, le troisième-ligne centre n’a plus qu’à aplatir derrière l’en-but, tant ses avants ont fait mal aux tricolores. On notera qu’en seulement cinq mauls, les locaux ont parcouru plus de mètres que les trois-quarts tricolores. Le jeune roux Paddy Jackson continue d’enchainer et permet au XV du trèfle de mener 13 – 3 à la pause. Oui, cette première période était digne d’un mauvais film

français. Dans les vestiaires, on peut même aper-cevoir Philippe Saint-André crier, tenter d’invecti-ver ses joueurs. Le jeu reprend son cours et se déroule de la même manière. Sur de leur force, les Irlandais nous laisse le ballon (ils ne sont pas au courant qu’ils n’inscriront plus le moindre point). Pour sa dernière, Bryan O’Driscoll s’offrira même un joli bandeau, offert par la maison trico-lore. Sonné après un contact face à Debaty, il cède momentanément sa place. Jusqu’à la 73ème minute, c’est certainement le fait le plus stressant du match. Mais dans le stade, un homme en veut plus que les autres. Impression-nant depuis le début du Tournoi, Louis Picamoles effectue une nouvelle fois une belle performance. En bon demi de mêlée, il joue rapidement un coup franc à cinq mètres. Après avoir échoué quelques minutes plus tôt au pied de l’en-but, il réussit cette fois-ci à se hisser à l’intérieur. Frédéric Michalak transforme et redonne de l’espoir à toute son équipe. Philippe Saint-André est conscient que malgré ce match nul arraché dans les dernières minutes, le chantier n’avance pas. Pendant quinze minutes, le XV de France a su enchainer et hausser son niveau de jeu. Mais au vue de la performance globale, c’est bien trop peu. En ramenant ce résultat, les tricolores évitent quand même la cuillère de bois, ô soulagement. Et si, aujourd’hui, on devait s’en contenter ? Vous avez quatre heures.

Tiens Paddy, cadeau

6 nations

Florian@Florian_DA

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Cyclisme

Paris-Nice, Richie Porte au Soleil !

Porte et les Français assument

Certes le gratin du cyclisme mondial n’était pas présent sur la Course Au Soleil, préférant le déluge italien de Tirreno-Adriatico aux rares éclaircies du parcours français. Du plateau de coureurs de cette …e édition de Paris-Nice, ce sont les tricolores qui sont sortis du lot. Comme souvent, le classement général a fina-lement échappé aux locaux. L’australien Richie Porte (SKY) prend quant à lui la succes-sion de son coéquipier, Bradley Wiggins. Retour sur une semaine de course… Mouve-mentée.

Gaudin, Bouhanni, Chavanel, Péraud : La France brille.

Parti de Houilles, dans les Yvelines, cette nou-velle édition de Paris-Nice allait voir une supré-matie des tricolores, au moins durant les deux premiers jours. Dès le prologue inaugural de l’un des rendez-vous phares du début de saison cycliste, le ton était donné. Poursuiteur de formation, Damien Gaudin (Europcar) s’im-posait d’un souffle, au terme des 2900 mètres de course, devant son compatriote, Sylvain Chavanel (OPQS). Dans un top 10 alléchant, ce n’est pas moins de 5 coureurs affichant pavillon français qui pointaient leur nez. Un départ en fanfare qui allait se poursuivre dès le lendemain.Toujours omniprésents au sein des échappés, les coureurs de l’hexagone ont vu leurs efforts récompensés par un sprint victorieux, et atten

du, du champion de France : Nacer Bouhanni (FDJ). Le sprinteur-boxeur a débouché au bon moment pour venir ajuster deux italiens ; l’an-cien, Alessandro Pettachi et la figure montante, Elia Viviani. Vainqueur, Bouhanni allait même revêtir le maillot jaune de leader pour quelques millièmes en sa faveur face à Damien Gaudin. La joie du protégé de Marc Madiot ne sera que de courte durée. En effet, le lendemain, maillot jaune sur les épaules, ce dernier ne put éviter la chute dans un virage. Fortement touché, le leader abandonna et laissa ses dauphins se disputer sa succession.

Très attendu lors de cette nouvelle édition du Paris-Nice, Sylvain Chavanel, champion de France du contre-la-montre, n’avait su trouver l’ouverture lors des premières étapes. Toujours à l’attaque, souvent placé, bien épaulé par son coéquipier, Peter Velits, le Châtelleraudais trouva l’ouverture à un moment où on l’attendait sans doute le moins. A la veille de l’arrivée finale, au sommet du Col d’Eze, « Chava » sou-haiter marquer les esprits et tirer mieux de sa forme actuelle qu’un simple accessit, dans le Top 10 du classement général. C’est donc en sprinteur, qu’il n’est pas de nature, que le fran-çais s’est imposé à Nice, sur la Promenade des Anglais, au nez et à la barbe d’un certain Philippe Gilbert (BMC), champion du monde (!) et le rapide espagnol, José Joaquin Rojas. Un succès qui permettait au leader de la formation OmegaPharma – QuickStep d’endosser le maillot vert du meilleur sprinteur, réalisant, au passage l’un de ses meilleurs débuts de saison. De très bon augure pour les classiques à venir.

Paris Nice

Florian

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Lui n’a pas remporté d’étape, on l’entend peu et pourtant, Jean-Christophe Péraud (AG2R-LaMondiale), en terminant troisième du classement général, a prouvé qu’il savait répondre présent lors des grands rendez-vous. Après une saison 2012 délicate, le vététiste de 35 ans débute la nouvelle saison en fanfare. Un succès en haut du Mont Faron, le premier de sa carrière et un podium au général de Paris-Nice et voilà Jean-Chris-tophe Péraud parmi les meilleurs français de ce début d’année. Rouleur d’excellence, grim-peur à ses heures perdues, « Jicé » a montré de quoi était-il capable sur les routes de Paris-Nice. Désormais c’est sur le Tour de France que le public souhaite découvrir ce talent tardif.

La SKY place son métronome : Richie Porte

L’an passé, les britanniques avaient écœurés leur monde en dominant Paris-Nice de la tête et des épaules, domination conclue par un succès de leur leader, futur lauréat de la Grande Boucle, Bradley Wiggins. Cette année, pas de Wiggins, ni de Froome, mais ce sont d’habituels lieutenants qui allaient porter le difficile costume de leader. L’espagnol, David Lopez Garcia et l’australien, Richie Porte inté-graient le Top 10 du classement général dès les premiers jours de course et s’imposaient parmi les favoris à la victoire finale. Attardé par une chute, Lopez Garcia voyait ses chances de victoire finale s’envoler. Il devint alors le plus proche coéquipier de Porte, celui qui fût à l’origine de la domination du petit grimpeur de Tasmanie. Alors qu’Andrew Talansky, vain-queur de la troisième étape portait fièrement sa tunique jaune de leader, la SKY allait mettre son plan à exécution pour mettre à mal l’améri-cain. Les 14 kilomètres d’ascension de la Mon-tagne de Lure et le talent de Porte allaient suffire…

Malgré les rares attaques de Christophe Le Mével (Cofidis) puis Michele Scarponi (Lampre) qui allaient « remuer le cocotier », c’est bien le russe, Denis Menchov (Katusha)

qui planta la première véritable banderille de la journée. David Lopez Garcia, qui imprégnait jusqu’alors le tempo du peloton, fût contraint de s’écarter, laissant son leader de la SKY seul face à Andrew Talansky. Le duel était lancé. Le coureur de Miami prit l’initiative, à deux reprises, mais c’est finalement Richie Porte qui s’avéra le plus fort sur les pourcentages de la Montagne de Lure. Dressé sur les pédales, l’australien de poche s’envola vers la victoire d’étape, endossant par la même occasion le maillot de leader et reléguant ses dauphins à plus de la trentaine de secondes. Le coup était tellement beau. La SKY avait tout préparé et n’a encore une fois, pas failli face à son objectif.

Si l’étape menant les coureurs à Nice ne présentait aucun danger pour le leader de l’épreuve, l’ultime journée, qui prenait la direc-tion du Col d’ Eze dans un contre-la-montre exigeant, allait s’avérer décisive. Mais comme l’an passé, les hommes de la SKY sont des métronomes et même l’ascension du Col d’Eze ne modifia en rien le classement général. Richie Porte remportait l’étape, reléguant Andrew Talansky, son dauphin, à tout juste une minute. Alors quoi faire contre la SKY ? Après Wiggins en 2012, Porte en 2013. Le lieutenant devient leader et montre qu’au sein de leur collectif, les britanniques peuvent compter sur tout le monde pour rester l’équipe numéro 1 mondiale. La donne sera-t-elle la même sur le Giro, le Tour de France ou la Vuelta ? Peut-être, mais les attaquants se livreront. Contador, Nibali et autre ne resteront pas muets. Espé-rons-le pour assister à du grand cyclisme, du cyclisme de légende, comme on l’aime !

Cyclisme

Paris Nice

Josselin@Josselin_Riou

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Cyclisme

Tirreno-Adriatico, show à l’italienne

Tirreno-Adriatico, ou plus simplement Tirreno, c’est l’autre grand évènement de début de saison du côté des courses par étapes, puisqu’il se déroule en partie en même temps que Paris-Nice. Sauf que Tirreno est plus piquant, corsé, avec ses pentes abruptes qui font désormais partie de la légende. Comme le Montelupone par exemple.

Si vous voulez gagner Milan-San Remo…Ces deux courses se livrent une sorte de guerre, à savoir qui sera la meilleure prépara-tion pour les échéances à venir, notamment Milan-San Remo qui se tiendra ce dimanche 17 mars. Les chiffres sont clairs. Si le vain-queur de l’an passé, Simon Gerrans, sortait de Paris-Nice, ils étaient 7 du top 10 à arriver de Tirreno ! Les autres éditions confirment la règle : depuis 10 ans, Bettini (2003) y était, tout comme Freire (2004/2007/2010), Petacchi (2005), Pozzato (2006), Cancellara (2008), Cavendish (2009). Au final, seuls les deux dernières éditions sont revenues à des cou-reurs ayant fait Paris-Nice, en la personne de Matthew Goss et Simon Gerrans. La passe de 3 cette année ? On ne sait pas. Ce qui est sûr, c’est que Tirreno aura été usant…

Palmarès sans surprise. Coté résultats, peu de surprises, voire aucune. OPQS, championne du monde de la discipline, s’est imposée dans le contre-la-montre par équipe devant la Movistar qui confirme ainsi sa victoire acquise lors de la Vuelta, devenant une des favorites pour le chrono de 24 kms qui se tiendra à Nice sur le Tour. La suite, ce sont deux sprints remportés par Goss et Sagan. Ce qui est étonnant, c’est de voir Cavendish échouer, allant même jusqu’à houspiller son train… Le pauvre. Coté montagne, à Prato di Tivo, c’est Froome qui parachève le travail de la team Sky, avec un train qui ne sera pas suffi-sant pour lui permettre de faire main mise sur le reste de la course, puisque c’est Joaquim Rodriguez qui s’impose, comme une évidence,

à Chieti et que lors de la dernière étape en ligne, Sagan glane un nouveau succès, en coif-fant sur la ligne un Nibali audacieux, paré de bleu avant l’ultime contre-la-montre de 9 kms à San Benedetto del Tronto. Si son avantage est indéniable, nul ne sait ce qui peut se passer. Ils sont quelques bons rouleurs à pouvoir briguer la victoire. Attention tout de même, et si la surprise arrivait le dernier jour ?

La course entre les deux mers ? Le nom de cette course est tiré des deux mers qu’elle joint, d’un côté la mer tyrrhénienne, de l’autre, la mer adriatique. Et cette année, les coureurs ont eu le droit à un supplément dont ils se seraient bien passés : la pluie ! Il est tombé un véritable déluge tout au long de leur aventure, excepté l’étape de Prato di Tivo. Mais la pluie n’est pas le seul élément qui aura joué un rôle prépondérant au cours de ces 8 jours de course. Michele Acquarone, concepteur de la course, a décidé de rendre le parcours usant, fatiguant, et susceptible de chambouler le clas-sement général lors de chaque étape. Peut- être a-t-il été trop loin, en faisant parcourir aux coureurs 200 kms en moyenne chaque jour. Mais après-tout, n’est-ce pas ce que recherchent ces derniers, quand on sait que la Primavera qui se tiendra dimanche dépassera allègrement les 250 pitons !

tirreno

@OugaverdeBenoit

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