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Fig. 6. Comment on découpe des pièces dans du "Philitax". Fig. 7. Roues dentées silencieuses en "Philitext".

taine renommée par ce qu'il se prête à la fabrica-tion de paliers, qui peuvent être engraissés à l'eau,et de roues dentées silencieuses; la fig. 7 en repro-duit quelques modèles. C'est dans cette voie qu'ily a encore pour ce matériau de larges possibilitésd'applications.

AMÉLIORATIONS APPORTÉES AUX APPAREILS RÉCEPTEURS DE T.S.F.par C J. VAN LOON.

50 kgcmjcm", Cet article ne satisfait pas au pointde vue électrique aux exigences sévères qui peuventêtre imposées au "Philitax" mais il a acquis une eer-

Cette récapitulation permet de se rendre comptedans queUe large mesure il est déjà possible desatisfaire les désirs les plus divers des consomma-

teurs. Cependant étant donnés les progrès constantsde la technique nous ne doutons pas quequelques années de nouvelles qualités de "ne soient venues s'ajouter à cette Iiste, qualitésauront pour but de répondre à de nouveaux uooov.,He'·1

SommaiI·e: Deux améliorations importantes dans les appareils de radio: la syntoni-sation automatique et Ie couplage à réaction inverse sont expliquées dans Ieurs détails.Ce qui caractérise la syntonisation automatique, c'est que la rotation du bouton desyntonisation devenue subitement plus difficile indique que 1'0n se trouve sur la synto-nisation exacte; Ie schéma est tel qu'un "aimant de f'reinage", s'opposant à la rotationde l'axe de syntonisation, est excité Iorsqu'on s'approche du point exact de la synto-nisation. En outre, on y a ajouté un dispositif qui rend, mécaniquement, l'appareiIsilencieux aussi longtemps qu'il n'est pas syntonisé sur l'émetteur. Avec Ie couplageà réaction inverse on atteint que la distorsion se manifestant dans la partie B.F. durécepteur soit réduite à un très faible pourcentage et qu'en même temps la caractéris-tique de fréquence soit favorablement influencée.

Introduetion

La qualité de la reproduction sonore, la sélec-tivité et la sensibilité sont inrliscutahlement lespropriétés les plus importantes d'un récepteur deT.S.F. Au fur et à mesure des progrès réalisés dansIe développement des appareils, des améliorationsde leurs qualités ont pu être obtenues sous diversrap ports. Le rendement du haut-parleur, qui étaitIimité dans les déhuts de l'évolution de la T.S.F.,à une gamme étroite de fréquences sonores, a puêtre gradueUement augmenté de teUe sorte quede nos jours, les derniers modèles de haut-parleurssont en mesure de reproduire d'une manière suff'i-samment uniforme une large gamme de Fréquences,s'étendant de 40 à la 000 cis environ. De mêrne onest actuellement beaucoup plus maître que jadisde la construction des divers étages amplificateurs

des appareils et on peut ainsi tirer un meilleuparti des lampes amplificatrices et des lamp es f'ina-les. De toute evidence la qualité de la reproduetionsonore a pu être ainsi très sensiblement améliorée.

Largeur de bande variable

Les progrès dans Ie domaine de la sélectivitén'ont pas été moins importants. Dans les condition.actuelles, oû de nombreuses et puissantes station!émettrices opèrent à des intervalles de f'réquencrréciproques très réduits, ces progrès étaient d'ailleurs absolument indispensables. Cependant lorsque la sélectivité est poussée à l'extrême on vierrse heurter directement à la qualité de la reproduction. Une courbe de résonance étroite, teIl Iqu'elle est reproduite sur la fig. la, fait que le,"bandes latérales" du signal incident sont trans

SEPTEMBRE 1936 . AMÉLIORATIONS AUX APPAREILS DE T.S.F. 265

Réglagè automatique de l'intensité sonore

Le régláge automatique 'de l'intensité sonoreconstitue une amélioratîon appliquée depuis quel-,ques années déjà SUl' de nombreux postea de T.S.F.Ce dispositif pennet de réduire auto.matiquementle degré d'amplificatión .de I'appareilJorsque I'in-tensité du signal, qui atteint la détectrice, s'accroît,La grande différence d'intènsiré, qui existe entreles signaux incidents(un signal relativement faibleproduit par exemple dans l'antenne une f.é.~. de0,1 mV, alors que le' signal po'Ur.1Ill émetie~r localpuissant s'élève à 500 millivo.lts par exemp la) setrouve co.mpensée dans une Iarge mesure dans l'~p-. pareil pat. le réglage automatiqna de' i'jntensité:Les,avantagès précieux inhérents à ce réglage auto-matique, aussi bien Iorsque la station reçue varieen intensité (fading) que po.ur les réglages succes-sifs sur plusieurs stations de puissance différentesont bien connus, Cette amélio.ratio.n a pourtántentraîné quelques inco.nvénients; en effet il estalors "plus difficile d~ se re~dre compte si l'appa:reil est bien acco.~dé. Pour les appareils ancienssans réglage áutomatique d'intensité o.n n'éprou-vait aucune difficulté : pour arriver à les accor-der correctement, ·o.n.réglait simplement d'aprèsI'oreille au point oû Ie .so.n était Ie plus intense., Pour les appareils po.urv~s d'un réglage auto-matique d'intensité po.llr lesquels la courbe de ré-sonance montre d'aillë'~r'i'·uri.'.sommet plus aplati,il est beaucoup plus .difficile·' ..de trouver le pointd'accord exact en se basant sur I'audition, Lorsque,partant d'un point oû I'accord est correct, on. dérègle l'appareil, on ne peut pas au début perce-

, /7/40 voir une diminution nette de l'intensité sonore,Fig.. 1. a) Courbe de résonance étroite; les fréquences demodulation élevées sont retransmises à trop faible intensité, précisément parce que le réglage auto.matique d'in-b) Courbe de résonance à sommet plus aplati; une plus tensité co.mpense cette diminution ..grande fraction des bandes latérales est retransmise sans Il en résulte qu'on est amené à prendre, commenffaiblissement, In sélectivité est moindre. .c) .Exemple de la courbe de résonance, que I'on peut obte- une indication de syntonîsation correcte soit unnir nu moyen de In Iargeur de bande' variable pour un maximurn de notes basses, soit un minimum deréglnge nu minimum de sélectivité. distorsions du son. Cette méthode de syntonisation

requiert cependant une .assez grande expérience,de sorte que dans la pratique on arrive ~ fa'irefonetionner un tel récepteur en dehors du pointexact d'accord; la qualité sonore se trouve alorsinflu~ncée défavorahlement par' l'absence de noteshasses ou par Ia: formation de disto.rsio.ns·.,

mises plus faihlement, de sorte qt:te les fréquencesde -rnodulation les plus élevées dorment une int~n-sité beaucoup trop faible; dès Iors, le son résonnesouedement. Pour remédier à. eet inconvénient onpeut donnar à la courhe deréso.nance une formemoins pointue (voir fig: Ib) de manière à Iaisserpasser ainsi sans aucun affáiblissement la plusgrande' fraction possible des bandes latérales. Enpoussant les études 'dans .c'~tie direction o.n estarrivé à la méthdUe. dite de "largeur de bandevariable", système appliqué en particulier dans lesrécepteurs superhétérodynes, Grace àI'établissementd'un couplage entre les, cirêllits de la' partie M.F.on peut, notamment à, volonté, söit retrécir la lar-geur de la courbe de résonance (voir sur la fig. 1b ),

to

0,2

-10 -8 o +2 +4 +6 +8 +W

soit I'augmenter;: de sorte qu'une gamme de fré-quences semhlahle par exemple à ceÎle de la fig. Ic'puisse être retransmise. Grace à c~ 'dispositif onpeut alors ne pas utiliser la plus grande sélectivité,

que la station recherchée est assez puissante,oit qu'aucun 'po.ste émetteur gênant n'est présent,Les fréquences so.no.r~s êlevées ne sent alors pasaffuiblies de sorte que la qualité de la 'repro.duc-ion peut satisfaire les exigences les plus sévères.Lorsque par contre les conditions sont telles qu'une .raute sélectivité est requise, on -règle sur une h~ndclus étroite, des pertes de notes élevées étant- alors·névitablès. '

Accord automatique

Il n'est pas surprenant que po.ur éluder ces in-convénients on ait cherché des moyens 'do.nnantune indication simple du réglage correct, Parmiles dispositifs appliqués dans ce but' on peut' citerle' "réglage visuel"; un indicateur présente alorspoür le réglage exact' un maximum ou .un mini-

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H.F. Lampe mélangeuse M.F. Dêtecteur B.F. Hautparleur

Fig. 2. Schéma d'un appareil récepteur superhêtérodyne. On dêrive le signal de'Iréquence moyenne nécessaire pour le reglage automatique, du point P.

mum de déviation., On peut par ailleurs appliquerégalement des montages qui permettent malgrétout, comme dans les appareils anciens, qu'àl'accord 'précis on puisse percevóir 'un maximumassez net d'intensité sonore, de sorte qu'ainsi lasyntonisation à l'oreille est de i:lOuveau réalisée.Dans nos laboratoires une méthode entièrement

nouvelle de. syntonisation a été développée, 'mé-thode dite de "réglage automatique" qui facilitegrandement Ie réglage correct. La caractéristiquede ce réglage automatique se trouve dans Ie faitqu'en tournap.t le bouton d'accord une certainerésistance soudaine. donne I'indication du ,réglagecorrect. Le montage est en effet exécuté de tellesorte qu'un "aimant de freinage" est excité Iors-qu'on s'approche de près du point de réglage exact.On peut ensuite .relier de Iaçon simple à eet aimantun dispositif, qui par un procédé mécanique rendl'appareil silencieux aussi longtemps qu'on n'estpas réglé sur une station émettrice, système connusous Ie ~om,"d'accord silencieux", Dans ce systèmesi 1'0n se 'rapproche du réglage correct non seule-,ment I'aimant de freinage est' excité, mais un- con-tact est fermé simultanément, contact qui permetà x10uveaula reproduction sonore. Ainsi on a ob-tenu une combinaison de "régláge automatique"et de "réglage si'lencieux".

Comme nous l'avons déjà indiqué Ie réglageautomatique se caractérise par le fait qu'en tour-nant le bouton d'accord on éprouve soudainementun certain freinage, Iorsqu'on est sur l'accord exact,d'une station. Ce freinage est provoqué par I'applî-cation d'un montage, par Iequél une variationsubite de courant se produit aux abords immédiatsdu réglage exact, variation qui est utilisée pour'freiner au moyen d'un électro-aimant l'axe de corn-mande d'accord., , " '

Nous expliquerons Ie fonctionnement de ce mon-tage en nous basant sur quelques schémas. Nousadmettons d'autre part pour ces explications que Ie-récepteur, sur Iequel "l'ac~ord automatique" sera~ppliqué est du type sup erhétéro dyne, dont leschéma est reproduit sur la fig. 2. '. Lorsqu'on a correctement accordé Ie récepteur,

Ia partie H.F. est réglée sur la fréquence du signal'à recevoir et en même temps l'oscillateur est réglésur une fréquence telle, que la fréquence de diffé-rence formée dans la lampe changeuse de fréquence

d '1 fré 'f'lcorrespon e exactement a a requence mOY,enne O!sur laquelle la partie M.F. est accordée. Si l'ons'écarte un tant soit peu de l'accord exact en' tour-nant légèrement le bouton d'accord, on dérèglel'oscillateur. La fréquence de différence' forméedans la lampe changeuse dè fréquence se trouvedonc alors modifiée et elle ne concorde plus '-ex-actemeut à la fréquence moyenne. De. même lescircuits .dàns la partie à haute f'réquence sont dés-accordés i'amplitude du signal appliqué sur lalampe changeuse de fréquence s'en trouvera éga-lement quelque peu modifiée. En admettant quele désaccord ne soit pas trop important nous pou-vons dire en première approximation, - égale-ment grace au- réglage automatique de I'Intensitésonore, - qu'à Ia sortie de l'amplificateur M.F.done au point P, il y a un signal qui pratiquementne. varie plus d'amplitude, mais dont la f'réquencevarie ,cependant; lorsque I'accord est exact la fré-quence correspond exactement à la fréquencemoyenne fo.Au point P nous branchons par un petit con-

densateur Cl le montage dessiné sur la fig. 3.Cel~i-ci est con~titué par un circuit (LCr) accordésur la fréquence moyenne f o- La tension qui setrouvé sur ce circuit peut être redressée par line

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diode D, une tensjon continue se pro duit alors surla' résistance R, shuntée, selon Ie procédé connu,par un condensateur C2• '

. En même temps une source de tension continueVB est encore montée en série avec R, la polaritéde cette source étant telle qu'en I'absence de ten-sion négative sur Ie circuit, l'anode de la diodedevient négative par rapport à la cathode. Il estévident qu'ainsi UIl, redressement de -Ïa tensionne peut intervenir que lorsque l'amplitude de cettetension alternative est plus importante que la ten.sion de seuil VB' 'Dans Ie cas d'un réglage exact de l'appareil

il y a au 'point P, comme nous I'avons' vu, unetension de' la fréquence f o- La tension qui en

L

r

C), ,

Fig. 3. Montage de principe pour Ie réglage automatique.Lorsque l'appareil récepteur est réglê correctement unetension' se produit au point P (voir également sur la fig. 2)laquelle est appliquée à travers Cl au circuit oscillateur Lcraccordé sur la fréquence moyenne; la tension sur ce circuita alors une valeur telle, que la diode D, avee laquelle latension de seuil VB est montée en série, provoque un redres.sement et qu'une tension continue se produise aux bornes dela résistance R; cette tension sert à actionner le dispositifde freinage, En s'écartant du réglage précis la tension surle, circuit Lcr décroît, de sorte que pour un certain dés-accord, par suite de la présence de VB' aucun redressementne peut se produire et le frein ne fonctionne plus.

résulte a une amplitude VOo Pour un faible dés-accord nous aurons au point P une tension, dontl'amplitude ne sera pour ainsi dire pas modifiée,mais avec une fréquence fo + iJf (respectivementfo - iJ f). La tension sur Je circuit sera alors moin-dre et I'amplîtude est maintenant égale à:

. 1Vo --~========~=-

111+ (4~:frLa détection se produira seulement lorsque Vo > VBen, d'autres termes, une tension continue se pro.duira aux homes de N. Si le réglage d'accord estmodifié, -Ia détection ne pourra 'plus avoir. lieudès que iJf atteindra une valeur iJlti"" valeur dé- ,terminée par l'équation: I '

(1) .

On· peut se rendre compte par cette équation,que grace à la. valeur de VB on 'a à sa dispoeitionIe moyen de déterminer dans quelle gamme defréquence au abords de la fréquence de réso-nance fo le redressement interviendra et une ten.sion continue aux bornes de R se produira. Or,la tension continue mise en évidence aux bornes deR peut alors servir ,de tension de commands pourun tube amplificateur qui fait fonctionner l'aimantde freinage, inséré dans Ie circuitanodique.du tube,De cette manière on a donc réalisé ,:l'accord

automatique" pour une' station émettrice d'unepuissance déterminée. Si 1'0n choisit cependantune station ayant une autre puissance, ~sensible.ment plus élevée par exemp le, la tension qui seproduira alors au point P peut encore différersensiblement - malgré Ie réglage automatique del'intensité sonore - dupremier cas envisagé, quel-ques fois, par exemple; '..Par conséquent la valeur de iJlti1ll' qui .rdéter-

mine la largeur de la::gamme 'de fréquences danslaquelle le diepositif Id'accord automatique fonc-tionne, sera aussi plus élevée. "0

Prenons comme exemple un, circuit pour lequelrïl. a une valeur de 6280 sec-:,' tandis que I~ rap.port VBfVo = 0,86; il rêsulte aldrs de I'équation (1)que la valeur de ·iJltin' est de 300 cis. Si pour une .station plus puissante. Vo est 'deux fois plus grandpar exemple, alors VBIVo aura une valeur de 0,43et pour iJfzim on trouve dans ce cas 1050 els. ,.-Le' domaine- dans lequel l'accord automatique

fonctionne varie donc assez sensiblement pour desstations de puissance différente, de sorte que l'axede commande d'accord se trouve déjà freiné à unedistance -trop grande du réglage précis et par con.séquent inadmissible. ., .

On peut se soustraire à eet inconvénient de lafaçon suivante. Il résulte de I'équation (1) quepour une valeur déterminée de riL, celle de iJf!i'"sera également très nettement déterminée pourautant que le rapport entre VB et Vo soit toujourspareil ...Ce serait Ie cas Iorsque dans Ie montagede la fig. 3, la tension de seuil VB n'aurait pasune valeur fixe, ~ais augmenterait proportîonnel-lement avec VOo Ce résultat est précisément atteintdans Ie montage de la [ig, 4, qui comporte d~uxcircuits de "sélection" I et 11, tous deux accordéssur la fréquence moyenne et deux diodes détectri-ces. Cs est un petit condensateur. ,La diode Dl redresse la tension empruntée au

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circuit I; tUle fraction de la tension redressée for-me maintenant la tension de seuil VB pour lecircuit redresseur de la diode Di. Au moyen de ce ~montage, on obtient done d'une manière pratique-ment indépendante de l'intensité du signal aupoint P, que la diode D2 opère le redressementtoujours pour la même valeur de Llhim., afin qu'unetension continue se produise aux bornes de R,qUI pUlsse par - un tube amplificateur exciter1'aimant de freinage.

Examinons sur la fig. 5 les détails de 1'étudepratique du dispositif. Le premier circuit de sélec-tion n'est pas brancbé directement. On interealeun tube amplificateur L au point P. Celui-ei sertégalement pour 1'excitation du relais car la tensionprise aux bornes de la résistance Rest appliquéeà la grille de commande du tube L et la rendplus négative dans les limites de la syntonisation,

°2

/7/43

Fig. 4. Amélioration apportée au montage de la fig. 3.La tension sur le circuit I est redressée par la diode D,.U ne fraction de la tension ainsi redressée sert de tension deseuil pour le second circuit redresseur (circuit Il, diode Di'résistance R). Au moyen de ce montage on peut réaliser,d'une manière pratiquement indépendante de l'intensité dusignal du point P, que la diode D2 opèrera le redressementroujours dans la même gamme de fréquences aux abordsde l'accord correct.

de sorte que Ie relais inséré dans Ie circuit anodi-que peut s'enclencher. L'aimant de freinage fonc-tionne alors et le dispositif "d'accord automatique"entre en action. Si 1'on fait que le relais fermesimultanément un deuxième contact, au moyen du-quel on branche Ie haut-parleur par exemple, onpeut réaliser en même temps et de façon très

simp le "l'accord silencieux".Sur la fig. 6 on remarquera la reproduction du

dispositif de freinage; un disque de fer doux estfixé sur l'axe de cOlnmande d'accord vis-à-vis del'aimant de freinage. Ce disque est fixé sur 1'axeà l'aide d'un ressort de forme spéciale qui permetson déplacement dans Ie sens de l'axe, de sortequ'il est attiré vers l'aimant de freinage lorsquecelui-ci est excité.

+Fig. 5. Étude pratique d'un montage pour un dispositifd'accord automatique. Le circuit I (voir également sur lafig. 4) n'est pas branché directement à la partie de fréquencemoyenne, mais on intereale un tube amplificateur L aupoint P. La tension continue, qui se produit sur R pourun réglage exact est appliquée à la grille de commande de Let eIle en règle Ie courant anodique; par conséquent Ierelais s'enclenche et Ie frein fonctionne.

Couplage de réaction inverse

Au début de eet article nous avons déjà signalébrièvement que le développement des Iampes deT.S.F., en particulier des lampes finales, a permisune amélioration considérable de la qualité de lareproduction. Dès Iors il fallait chercher à obtenirpar l'emploi d'une lampe finale de plus grandepuissance une reproduetion comportant des distor-sions sensiblement réduites. De IJlus les laboratoi-

Fig. 6. Sur l'axe de commande d'accord un disque de fer douxest fixé vis-à-vis de l'aimant de freinage. Le disque est fixésur ]'axe à l'aide d'un ressort de forme spéciale il peut ainsise déplacer dans Ie sens de l'axe, de sorte que lorsque l'exci-tation de l'aimant de freinage se pro duit, il se trouvé attirépar ce dernier.

"

SEPTEMBRE 1936 AMÉLIORATIONS AUX APPAREILS DE T.S.F. 269

res Philips ont' développé, et appliqué sur diffé-rents modèles de .récepteurs, .un système de c 0 u -plage de r é a c t i o n inverse en ·bassef ré que n c e, qui permet de réduire 'les dist~r-sions, susceptibles de se produire dans la partie~asse fréquence, à un très faible pourcentage etqui influence par ailleurs très favorablement lacaractéristique de fréquence.. Lorsqu'on applique sur la grille d'une lampefinale une tension alternative Vg, il se produit surla charge présente dans Ie circuit anodique unetension amplifiée Va. Ün peut ramener une frac-tion n : Va de cette tension de 'sortie au circuitd'entrée. Lorsque cette tension ramenée est enopposition de phase avec la tension d'entrée Vi

+ 17/47

Fig. 7. Schéma d'une 18l;lpe firiale à coup lage de réactioninverse, Unë fraction n' V. de la tension alternative V.,qui, se produit par suite de la tension alternative de grille Vu,est ramenée à la grille en opposition de phase avec latension d'entrée Vi ..

on peut parler de couplage de réaction inverse.I~ .en résuite que I'amplification diminue, mais lesdtstoreions décroissent en même temps d~ns unemesure-û peu près semblable.'.'~.Sur hi' fig. ? on a retracé le schéma d'une lampefmalé eouplée à réaction inverse; la charge n'estpas "absorhée -directement par l'anode, mais aumoyen ·d'un transformateur idéal 1 : 1 afin d'êtreindépendante de' la. t~nsion continue de la batterieçl'anode. Si nous· désignons l'amplification de laÎampe par rn, nous aurons le rapport Va = m Vg.Ensuite puisque Vg =s Vi - n Va" il s'ensuit queVa = ~ Vi - m ti Va, OU: '

m· V· ,s .,

de . sorte que 'l'amplifi~~tion a été réduite de,(1+ in n) fois par Ie couplage de réaction in~erse.Lorsqu'on choisit maintenant une valeur de n telleque m n ~ 1, Va se rapproche alor~ de la valeurViln .L'amplification devient donc d~ns le' cas d'ac-croissement du couplage de réaction inverse deplus en plus indépendante de m, par conséquent descaractéristiques du tube, de sorte que les distor-siena imputables à la non-linéarité des' caractéristi-ques du 'tube diminueront alors également d.e plusen plus.

En vue de pouvoir étudier plus minutieusement ce quenous venons d'expliquer, nous écrivons Ie rapport Iinéaire 'éntre V. et Vu eomme suit:

V.=aVu+/3Vu2+'Y Vus'+. • (2).

Supposons que la tension alternative Vu soit égale àVumcos wt: En insérant eette valeur dans I'équution (2) onobtient: '

V. ;= a Vumcos wt+ /3Vum2cos2wt+ 'YVumS coss?'t ,

équation pour laquelle nous pouvons éerire par premièreapproximation 1) :

Yd=~ /3 Vum2+aY.m co:wt+%/3Vum2cos2wi+~ 'YVum3cos3wt.Des term es 'en 2 w et 3 w se produisent done, provoqués parles 2" et les 3° harmoniques.. Si rious désignons les amplitudes' des lor, 2° et 3° harmo·ni.'ques de Y. par V'l' V.2, V's' nous constatons que:

V.I = a V,«, V'2.~ % /3 Vu';'2 et V.S =~ 'Y r,»Pour Ie cas de couplage de réaetion inverse nous avons

entre Vi et Vu le rapport: Vu = V, - n V. . . . . (3). '

Les équations (2) et (3) dorment ensemble la rélation entreV. et V«, Nous voulons pouvoir éerire V. également eommeune série de puissances de V«, A eet effet nous "renversons"d'abord l'équation (2), nous obtc'nîms alo~s: •

1 /3 2 /32 - a 'YVu = -V.--V.2+ V.s+

a aS a5

\ .

-,

En y insérant ensuite I'êquation (3)' nous trouvons:

(1 ) /3"':~"~ 2!32-<x'Y

Vi=.--+n V.--V.2+. '. V.s+ ..a aS" 01.5 .

.' ....._. ~. -~- f .

Cette équation devient mäintenant après "renversement" :',.f ..

a /3" 'Y (1+ an) - 2~!32nV. V, + -~Vi2 + . ViS'

l+an (1+ari)S (1+an)5

pour+Iaquefle nous POUVO!1~~(~crire,avee des négligenees engénéral très faibles: :{ ::~.; ",:;:..

, r, . /3 (,if'>r;i )2' ~'Y (- Vi") S

V.=:,a l+a-;+ Z+an l'+an +l:+'an l+ah.,. .

, .

Ainsi nous avons obtenu pour Ie cas d~ couplage de réaetioninverse un rapport non linéaire entre V. et V«,En proeédant de la même manière, nous trouvons iei pour

l'amplitude des J'", 2° et 3° harrnoniques:

VimV'l =a----

1 +an

/3 (,Vim')2V. =%---, l+an l+an

V - IA 'Y (Vim .) S .''S - " 1+ an 1+ an

Nous constatons done que pour obtenir dans les deux casla même valeur de V.I, V,« doit dans Ie cas de couplagede réaction inverse être pris égal à (l+ a n) Vum, de sorteque l'amplifieation est (l+ a n) fois plus faible; en mêmetemps V'2 et Vas sont également réduits dans la même pro.portion. .'

A titre documentaire nous avons indiqué sur''la fig. 8 la distorsion avec ou s~ns coup lage deréaction inverse pour une lampe finale AL 3 avecune charge anodique de 7000 ohms, en Ionenende l'énergie dissipée sur la charge anodique; lavaleur de 1+ an, qui indique Ie degré du cou-plage inverse était alors' de 4 environ. . .--- \ ' '1) Nous négligons % 'Y r,» vers a.

270 REVUE TECHNIQUE PHI~IPS

0 AL4Va: 250V~2E 250Va _ 36mA

/. Ra .7000.£1./'

./---I_ ~ )_~ /./"" . IT -I----

V

%ra

8

6

4

2

oo 05 t,5 2 2.5 3,0 3.5 4,0 W17/4f1

Fig. 8. Distorsion de la lampe finale AL 3 pour une rêsis-tance d'anode de 7000 ohms en Ionetion de I'ênergie- dissi-pée sur la résistance d'anode, sans couplage de rénctioninverse (courbe 1) et nvec couplage quadruple de rêaètioninverse (courbe 11). ,

Nous avons dans les considérations précédentesenvisagé eonstamment . une • résistance anodiqued'une valeur déterminée fixe.En fait la charge est constituée par un haut-

párleur, dont I'impédance présente pour différen-tes fréquences des valeurs .très divergentes. L'impé-dance présente un maximum ,au point de résonance,qui est situé en général entre 50 et 100 cIs; au-dessus I'impédance est à peu près co~stante surune certaine gamme déterminée pour croître en-suite à nouveau pour les fréquences encore plus. élevées. Il va de soi que la forme ~e I'impédanceexerce une influence sur celle du courant et de latension du 11aut-parleur avec la fréquence et parconséquent sur les caractéristiques : de la repro-duction. Le couplage de réaction- inverse nousapporte maintenant un moyen pour donner à cettecaractériatique la forme voulue. Si I'on 'p1:'endparexemple pour toutes les fréquences toujours lamême fraction de la tension Va sur la charge

comme tension de réaction inverse, ce qui revientdone à donner une valeur fixe à n, alors la ten-sion Va suivra de moins en moins la forme de cellede la frêquence, au fur et à mesure que Ie couplageinverse sera accentué; finalement Va= Viln, soitdone .absolument indépendant de la fréquence. SiI'on ,se trouve en présence d'un cas pour lequelon voudrait pour une certaine gamme de Iréquen-ces, .pour les notes élevées par exemple, intensifierla. reproduction, on peut atteindre ce résultat enchoisissant le couplage de réaction inverse de tellesorte qu'îl soit plus petit pour cette gamme quepour les autres fréquences.

~:::::::::::::::::::::::_j IV4S

Fig. 9. Schéma d'un amplificateur à couplage de rêactioninverse, la. tension n'étant pas ramenée au circuit de grillede la lnmpe elle-même, mais à In Iampe nmplificntricepréalahle,

Sur la fig. 9 on a repro duit encore un schémadans lequel Ie couplage inverse n'est pas ramenéà la grill~ elle-même, mais au tube amplificateurpréalable. Ce procédé offre entre autres avantagesque nonseulement Ies diatorsions, qui se produisentdans Ie tube final sont alors diminuées, mais égale-ment celles qui' peuvent se produire dans I'ensem-bIe de I'amplificateur B.F. constitué par deuxétages.

,I

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