3
D'après les chercheurs, l'amour ne serait qu'une suite de réactions chimiques de notre cerveau, destinée à maintenir la survie de l'espèce. Mythe ou réalité ? Avouons-le, nous sommes tous à la recherche de notre « âme sœur ». Certains ont la chance de l’avoir trouvée, mais selon les scientifiques, cette rencontre a une durée de vie limitée à 3 ans ! Ils vont même plus loin : ce qui nous attire et nous rend amoureux est uniquement d’origine chimique et c’est une hormone, l’ocytocine, qui serait à l’origine de cette attirance. Tomber amoureux est une nécessité génétique pour l’être humain. Gravé dans nos gènes et dans nos cerveaux au fer rouge, le mot « reproduction »ne cesse de nous tourmenter inconsciemment. En réalité, tout se passe dans notre hypotalamus, cette partie située au centre de notre cerveau et consacrée à l’alchimie hormonale. C'est le centre nerveux des passions. On se fabrique une image idéale de notre partenaire, notre « âme sœur » et lorsqu’on croit enfin la rencontrer, la cuisine neurochimique se met à l’œuvre. Le cerveau analyse, compare ce qu'il voit avec ce qu'il a enregistré dans la case "partenaire idéal". Puis il valide. L’amour ne serait donc qu’une réaction chimique à une stimulation programmée par nous-mêmes. D’après les scientifiques qui se sont penchés sur la question, l’amour aurait une date de péremption très courte, limitée plus ou moins à 3 ans. Passé ce délai, les couples n’éprouveraient plus qu’une forme d’affection et d’attachement pour leur conjoint. Les couples qui durent plus longtemps sont ceux qui acceptent cette évolution et réussissent à transformer la passion des premiers mois en un sentiment moins violent, mais plus stable, dans lequel l’ocytocine et l’hypotalamus n’ont plus aucun rôle.

Amour Chimie

Embed Size (px)

DESCRIPTION

chile ensemble de réactions chimiques

Citation preview

D'aprs les chercheurs, l'amour ne serait qu'une suite de ractions chimiques de notre cerveau, destine maintenir la survie de l'espce. Mythe ou ralit ?Avouons-le, nous sommes tous la recherche de notre me sur . Certains ont la chance de lavoir trouve, mais selon les scientifiques, cette rencontre a une dure de vie limite 3 ans ! Ils vont mme plus loin : ce qui nous attire et nous rend amoureux est uniquement dorigine chimique et cest une hormone, locytocine, qui serait lorigine de cette attirance.Tomber amoureux est une ncessit gntique pour ltre humain. Grav dans nos gnes et dans nos cerveaux au fer rouge, le mot reproduction ne cesse de nous tourmenter inconsciemment. En ralit, tout se passe dans notre hypotalamus, cette partie situe au centre de notre cerveau et consacre lalchimie hormonale. C'est le centre nerveux des passions. On se fabrique une image idale de notre partenaire, notre me sur et lorsquon croit enfin la rencontrer, la cuisine neurochimique se met luvre. Le cerveau analyse, compare ce qu'il voit avec ce qu'il a enregistr dans la case "partenaire idal". Puis il valide. Lamour ne serait donc quune raction chimique une stimulation programme par nous-mmes.Daprs les scientifiques qui se sont penchs sur la question, lamour aurait une date de premption trs courte, limite plus ou moins 3 ans. Pass ce dlai, les couples nprouveraient plus quune forme daffection et dattachement pour leur conjoint. Les couples qui durent plus longtemps sont ceux qui acceptent cette volution et russissent transformer la passion des premiers mois en un sentiment moins violent, mais plus stable, dans lequel locytocine et lhypotalamus nont plus aucun rle.On comprend trs vite que dans cette logique, la recherche de lme sur est voue lchec. La plupart dentre nous rvent cette me sur. Lautre soi, celui qui serait identique et diffrent la fois, qui partagerait nos gots, nos valeurs, notre culture, notre mode de vie. Toi, tu es mon autre , comme le chante si bien Maurane.Puisquen ralit, les sentiments que nous inspire lautre ne sont quune simple raction chimique et donc incontrlable, quoi bon chercher une affinit intellectuelle ? Exit donc les sites de rencontres qui misent sur de telles affinits. Et la raison des checs amoureux de certains idalistes prend tout son sens. Inutile de continuer chercher sa moiti en fonction de critres prdfinis puisque, lorsque nous la croiserons, notre cerveau la reconnatra et nous enverra des signaux dalerte par lintermdiaire de locytocine et de ses petites sursLe dsir de tomber amoureuxNous avons tous envie dtre amoureux. Ou, plus prcisment, de tomber amoureux. A la lumire des rvlations de nos scientifiques, on comprend aisment pourquoi les premiers moments dune relation sont si agrables et stimulants. Dops locytocine et la vasopressine, notre organisme se sent bien, et notre cerveau aussi. On en redemande, encore et encore. Mais le temps fait que cette stimulation smousse. Ce qui explique aussi que certains dentre nous ne parviennent pas se stabiliser dans une relation amoureuse. Ils ne dsirent que les dbuts, lorsque les sensations et les sentiments sont exacerbs, que les frissons sont au rendez-vous au moindre effleurement. Seraient-ils accros, drogus locytocine ? La question mrite dtre approfondie.Un filtre damour en prparationNos chercheurs, qui dcidment ne reculent devant rien pour dtruire nos dernires illusions en ce qui concerne lamour, ont dcid de sattaquer la conception dun vritable philtre damour.Larry J. Young, neurobiologiste et professeur de psychiatrie l'universit Emory estime que les recherches pourraient amener crer des substances qui augmenteraient ou diminueraient l'amour pour quelqu'un. Certains parfums sont dj commercialiss sous lappellation dhormone de confiance ou de grand sducteur des femmes . Leurs fabricants prtendent quils sont destins produire une amlioration significative du charisme et crer l'apparence d'tre digne de confiance . On peut ainsi trouver de locytocine en pulvrisateur nasal.Le professeur Young pense quil est prmatur de procder la commercialisation de tels produits base dhormones, car de nombreuses recherches sont encore effectuer.Le dbat est loin dtre clos, tant sur le plan scientifique que philosophique Et l'amour dans tout cela?