Analyse des pratiques professionnelles & technique du ...L3_SED... · sont en train de s’entraîner au jiu-jistsu (sport de combat). Pourtant, je tire comme conclusion que les jeunes

Peddy CALIARI

L3 SED

Analyse des pratiques professionnelles & technique du questionnaire

1

Objectifs du cours

Formulation des hypothèses

Élaboration d’une problématique

Choix du cadre théorique

Comprendre

Choix des outils méthodologiques

2

Objectifs du cours

Méthodologie du questionnaire

Traduction en questions

Recherche des indicateurs pertinents

Différentes étapes de l’élaboration du questionnaire

Comprendre

3

Définition du recueil d’informations?

4

Des chercheurs qui cherchent, on en trouveDes chercheurs qui trouvent, on en cherche.

Charles de Gaulle

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Chercher à comprendre, chercher à décrire, explorer un nouveau domaine, poser ou vérifier une hypothèse, évaluer les performances d’un individu, évaluer un projet...

La réussite de toutes ces démarches passe par la qualité des informations sur lesquelles elles s’appuient.

Au préalable, il est essentiel de se poser quelques questions importantes :

Est-ce que je sais bien dans quel but je veux recueillir des informations ?

Ai-je bien choisi l’information sur laquelle je vais travailler ?

Cette information est-elle de qualité suffisante ?

Que vais-je faire de cette information ?

Définition du recueil d’informations

6

Tout processus de recueil de données passe par un filtre épistémique*.

Derrière toute observation, derrière toute enquête, il y a toujours un référentiel plus ou moins personnel, plus ou moins partagé par les différents acteurs; des projets plus ou moins explicités qu’il faut pouvoir mettre en évidence.


7

Certains pièges à éviter :

Celui qui recueille l’information se retranche-t-il derrière une ‘‘nécessaire neutralité’’ ?

Quel est l’écart entre l’objectivité déclarée et l’objectivité réelle dans une étude ?


8

Se pose aussi parfois le problème de la taille des échantillons. Soit parce que le nombre de participants est trop faible dès le départ (étude clinique réalisée sur 3 patients) soit parce que l’on en perd beaucoup en cours de route...

D’où l’importance de voir grand dès le début, sinon, il est difficile de généraliser les résultats...


9

Les questions éthiques se mêlent intimement aux problèmes de méthodologie; méthodologie qui n’est pas systématiquement neutre.

Il faut donc mettre l’accent sur les éléments qui permettent de guider cette réflexion épistémologique :

Déterminer des objectifs clairs auxquels on se réfère continuellement;

Mettre en place des mécanismes scientifiques de contrôle.


10

Selon les cas, une démarche de recherche d’informations devra :

1. Se situer dans le cadre d’une action définie de manière précise

2. Présenter un caractère unilatéral ou multilatéral

3. Revêtir un caractère organisé

4. Nécessiter des garanties de validité strictes.


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Se situer dans une action définie de façon précise.

Je peux m’informer de l’état de santé de quelqu’un par intérêt pour la personne, par pure politesse, parce que je suis médecin et que je dois prendre une décision ou parce que je suis un chercheur en train de vérifier une hypothèse scientifique sur les effets secondaires d’un médicament.

Je peux observer les comportements des gens sur la place du marché pour passer la temps ou étudier ces mêmes comportements dans le cadre d’une étude sociologique parce qu’une société souhaite améliorer la vente d’un type de produits.


12

Se situer dans une action définie de façon précise.

L’observation du comportement des gens dans un marché ne pourra être considérée comme un recueil d’informations que si les objectifs sont clairs, si les sujets étudiés sont connus et que si je structure ma recherche.


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Présenter un caractère unilatéral ou multilatéral

Se renseigner sur le prix d’une voiture en vue d’un achat ou s’informer des caractéristiques de quelques modèles sélectionnées selon des critères définis en vue de les comparer, relèvent de démarches tout à fait différentes.

Une décision en matière de communication dans une entreprise peut se fonder sur l’avis d’une seule personne ou au contraire résulter d’une analyse des représentations des différents acteurs concernés.

Tous ces éléments font partie du choix de l’échantillon* sur lequel va travailler le chercheur.


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Revêtir un caractère organisé

Pour tenter de dégager l’évolution des rapports d’autorité entre parents et enfants, on peut se contenter d’interroger de façon informelle quelques personnes autour de soi, ou au contraire mettre en place une stratégie précise mettant en oeuvre des outils de recueil d’informations validés.


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Nécessiter de garanties de validité strictes

Je trouve sur la place de Schoelcher des jeunes en train de se battre, alors qu’en fait, ils sont en train de s’entraîner au jiu-jistsu (sport de combat).

Pourtant, je tire comme conclusion que les jeunes sont agressifs.

Cela ne porte pas à conséquence si j’observe la scène en tant que ‘‘Monsieur tout le monde’’, mais cette conclusion devient irrecevable dans un dispositif de recherche visant à vérifier l’hypothèse selon laquelle ‘‘l’agressivité est prégnante chez les jeunes’’.


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Le recueil d’informations peut être défini comme le processus organisé mis en oeuvre pour obtenir des informations auprès de sources multiples en vue de passer d’un niveau de connaissance d’une situation donnée à un niveau de connaissance plus élaboré de la même situation.Cela dans le cadre d’une action délibérée dont les objectifs ont été clairement définis et qui donne des garanties suffisantes de validité.

(De Ketele & Roegiers, 2009, Méthodologie du recueil d’informations)


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LE PROCESSUS DE RECHERCHE

?

18

Si les chercheurs s’accordent pour reconnaître une pluralité de recherches, un préjugé plus ou moins fortement enraciné, un préjugé fortement enraciné rend difficiles les rapports entre chercheurs.

Selon ce préjugé, il existerait des recherches plus nobles et d’autres le seraient moins.

Les chercheurs qui se qualifient de ‘‘fondamentalistes’’ regardent avec dédain leurs collègues qui ‘‘descendent’’ sur le terrain pour faire de la recherche-action :

Pas de dispositif de recherche, aucun contrôle des variables, pas ou peu de mesures, peu d’attention à la validité et à la fiabilité... !

Ces collègues à leur tour renvoient un dédain aussi hautain :

Nous sommes les seuls à connaître la ‘‘vraie’’ réalité, nous étudions les phénomènes dans leur complexité et nous de découpons pas la réalité en tranches.

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Chaque type de recherche a ses avantages et ses inconvénients.

Si la fonction prioritaire de la recherche est d’aider les acteurs à prendre conscience des déterminants de leur action et à prendre eux-mêmes des déc is ions spéc ifiques conséquentes (fonction de formation et d’émancipation des acteurs), la recherche-action est bien plus indiquée que la recherche scientifique.

Si une recherche est conçue prioritairement pour vérifier le bien-fondé d’une loi scientifique, il vaudra mieux recourir à une recherche scientifique (de laboratoire ou sur le terrain) qui requiert d’autres exigences (dispositif de contrôle, mesures validées, etc.).

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La manière dont la recherche va être menée est avant tout liée au référentiel du chercheur, c’est-à-dire le système de valeurs auxquelles il se réfère.

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Supposons que dans différents pays on décide de mener de façon non concertée une recherche sur l’efficacité comparée de différentes méthodes pédagogiques pratiquées à l’école.

Ces recherches seront menées sur des bases totalement différentes selon la manière de concevoir le rôle de l’école.

Dans des pays comme la France où l’on attache beaucoup d’importance à l’évaluation de certification* des élèves, on considérera l’échec scolaire comme un indicateur de première importance.

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Dans un pays comme la Suède, où aucune évaluation de certification n’est pratiquée avant l’âge de 15 ans, on prendra en compte d’autres indicateurs jugés prioritaires, comme l’adéquation entre l’orientation de l’élève et ses capacités.

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Dans un pays en voie de développement, l’évolution du taux de fréquentation scolaire, la régression de l’analphabétisme seront les indicateurs qui seront pris en compte de façon prioritaire.

Ce référentiel peut ne pas être défini dès le départ; le déroulement de la recherche peut y conduire.

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Ces exemples posent d’emblée la double problématique sous-jacente à toute recherche :

Quelle est la fonction de la recherche dont il est question ?

Dans quel référentiel cette recherche s’inscrit-elle ? Ce référentiel est-il bien défini au départ, susceptible d’être modifié, ou encore à construire ?

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S’il existe des recherches aux fonctions différentes, LA recherche est un processus global qui s’inscrit dans la durée et qui requiert des types de recherches différentes qui s’appuient les unes sur les autres.

Il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise recherche au départ. Par contre, une recherche peut être plus ou moins bien menée compte tenu de sa fonction préalable et du référentiel auquel elle se réfère.

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DÉFINITION DE LA RECHERCHE

?

27

La recherche peut être définie comme un processus orienté et ajusté, à destination de la communauté scientifique, en vue d’améliorer la connaissance dans un domaine.

(De Ketele & Rogers, 2009)

Définition de la recherche

28

Un processus de recherche ne peut pas se concevoir sans évaluation, même minime, mais une évaluation n’est pas systématiquement au service de la recherche.

Définition de la recherche

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Processus d’évaluation

Processus de recherche

C o n c e v o i r u n

nouveau procédé

de fabr icat ion

d’un produit

R e c h e r c h e

ethnologique sur

les traces d’une

c i v i l i s a t i o n

ancienne

Processus d’évaluation

É v a l u e r d e s

performances de

p e r s o n n e s e n

dehors de tout

c o n t e x t e d e

recherche

30

Vous avez dit ‘‘Méthodologie’’ ?

31

Le terme ‘‘Méthodologie’’ est employé pour désigner les techniques utilisées pour mener des activités de recherche.

Il fait référence au recueil des données, à l’échantillonnage, au traitement et à l’analyse des données.

Cependant, toutes ces techniques n’ont aucun intérêt sans une problématique (axe de recherche) pertinente, sans des hypothèses sérieuses, sans concepts clairement définis et sans fondements théoriques établis.

1. Vers l’élaboration d’une recherche

32

Les théories émergent et se développent à partir de l’analyse de faits constatés, d’observations ou d’expérimentations.

2 modes de raisonnement sont possibles : la déduction ou l’induction.


1. 1. Déduction & induction33

Dans les sciences dites ‘‘exactes’’, la théorie s’érige en lois.

Elle permet une déduction systématique de la situation résultante d’une situation initiale.

La démarche va du général au particulier (Zghal, 1992).

Il s’agit de présenter sous forme d’un ensemble cohérent des connaissances de telle sorte que les conclusions déduites (à partir de théories reconnues) soient acceptées.



La déduction est avant tout un moyen de démonstration (Grawitz, 1996).

Elle se caractérise par le fait que, si les hypothèses formulées initialement sont vraies, alors la conclusion devrait l’être également.



La déduction est le raisonnement qui fonde la démarche hypothético-déductive.

Cette démarche consiste à élaborer une ou plusieurs hypothèses et à les confirmer ensuite en une réalité.

Le but est alors de porter un jugement sur la pertinence de l’hypothèse initialement formulée.



Dans le raisonnement inductif, on part de l’analyse d’un ou plusieurs cas particuliers, puis on tente de généraliser les conclusions obtenues.

Il n’y a induction que si, en vérifiant une relation (sans démontrer) sur un certain nombre d’exemples concrets, le chercheur pose que la relation est vraie pour toutes les observations à venir.



Choisir son sujet : trouver un thème et un sujet qui pose un ou plusieurs problèmes (à qui ? Pourquoi ?)

Construction de la problématique :

Définir un problème particulier

Élaborer à partir de ce problème, une question générale à laquelle la recherche tentera de répondre.


1. 2. Les étapes de la recherche38

La problématique de la recherche n’est pas l'objet de la recherche; elle part de l’objet.

L’objet de la recherche est l’étude de la motivation des employés martiniquais travaillant dans les PME.

Une question de recherche : se demander si tous les employés martiniquais qui travaillent dans les PME sont tous motivés de la même façon.

De cette question principale peuvent émaner des questions plus précises : se demander si les salariés sont exclusivement motivés par des récompenses financières, si les cadres sont motivés essentiellement par la responsabilisation.



La problématique de recherche, c’est l’ensemble construit autour d’un objet de recherche, des hypothèses et du cadre d’analyse.

L’élaboration de la problématique passe par le choix d’une question principale qui doit être essentielle par rapport au sujet choisi.

Il n’y a pas de bon mémoire sans bonne problématique.



Exemples

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En quoi la pédagogie du projet est-elle un moyen de gérer l’indiscipline et de créer une dynamique de classe favorable à l’apprentissage ?

LA question principale

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Il n’est pas anodin de rencontrer dans les établissements scolaires des élèves victimes de marginalisation.

Comment les enseignants s’organisent-ils pour participer à l’inclusion des élèves souffrant de handicap et victime de la marginalisation ?

Quels rôles jouent-ils auprès des élèves dont ils ont la charge ?

Ne serait-ce pas également aux autres élèves dits ‘‘normaux’’ qu’il reviendrait d’accueillir et de mettre ces élèves en marge dans un climat de respect et de confiance ?

PROBLEMATIQUE

2

1

3

43

2

1

3

44

Un thème de recherche est une notion assez vague renseignant à peine sur le domaine auquel on se rattache.

Un sujet de recherche est un problème spécifique qui se prête à l’investigation.

C’est une notion précise permettant de définir les concepts de manière claire.



Thème : les représentations.

Sujet : représentations des collégiens vis-à-vis du CPE.

Question principale : le CPE/PE est-il apprécié des élèves ?

Les élèves réalisent-ils la véritable fonction de conseiller/éducateur et de protecteur du CPE/PE ?

Les élèves sont-ils conscients que les fonctions du CPE/PE sont axées sur leur bien-être et épanouissement personnel ?

Le considèrent-ils uniquement comme un ‘‘dictateur’’ et ‘’fervent applicateur’’ du règlement de l’établissement ?

46

Le CPE/PE est mal vu par les élèves récalcitrants à l’autorité.

Il est un confident pour une partie de ceux en difficulté.

Il représente une figure d’autorité pour les élèves modèles et actifs de l’établissement, voire même un modèle.

HYPOTHESES47

Comment le CPE/PE utilise ses qualités d’éducateur pour montrer à l’élève qu’il est un référent vers qui il peut se tourner pour son parcours scolaire, sa socialisation et à terme son insertion professionnelle.

Pourquoi de telles représentations envers le CPE/PE ?

Comment faire tomber ces barrières qui empêchent les relations élèves-CPE/PE ?

Quelles attitudes devra adopter le CPE/PE ?

PROBLEMATIQUE

2

3

48

Les élèves considèrent que le CPE n’est ni plus ni moins qu’un surveillant principal chargé de sanctionner.

Le CPE ne dédramatise pas assez son rôle de ‘‘garde fou’’ et c’est pour cela que ses autres missions, éducatives, pédagogiques, restent floues pour les élèves.

HYPOTHESES49

Thème choisi : l’agressivité.

Thème vaste. Il faut affiner les concepts et rétrécir progressivement le champ de la recherche.

L’agressivité peut se présenter sous différentes formes.

On peut étudier les manifestations de l’agressivité d’un individu envers un autre.

On peut étudier les conditions dans lesquelles les membres de certaines communautés culturels manifestent leur agressivité envers les autres.



Il n’y a pas de bons ou de mauvais sujets dans l’absolu.

On peut en juger par rapport à plusieurs critères :

Chercheur : est-ce que le sujet l’intéresse, le motive ? Est-ce qu’il a des choses à dire ?

État de la recherche : est-ce que le sujet n’a pas déjà été traité ? Est-ce qu’il n’est pas impossible à traiter (accès aux informations, documentation inaccessible) ?

Originalité ?



Il convient de mener une recherche bibliographique.

À la bibliothèque, des ouvrages et articles parus dans des revues spécialisées francophones ou anglo-saxones.

Sur Internet, en ciblant votre recherche par mots-clés :

http://www.rechercheisidore.fr



http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed

53

Attention au plagiat !

54

La REVUE de LITTÉRATURE :

Il s’agit de réaliser un état des connaissances sur le sujet (livres, articles, thèses, mémoires, etc.) et situer votre recherche par rapport aux autres travaux réalisés sur le même thème.

Cela suppose de lire ses travaux et les synthétiser en les ordonnant selon les grands courants de recherche.



La REVUE de LITTÉRATURE :

Tout travail de recherche doit reposer sur une ou plusieurs théories, sur des concepts bien définis et sur des hypothèses à vérifier.

Tous ces éléments doivent être précisés au niveau de la problématique et repris plus tard en détail au niveau d’un chapitre théorique et conceptuel.



Une théorie est ‘’un ensemble de connaissances formant un système sur un sujet ou dans un domaine déterminé’’ (Morfaux, 1980).

‘’Les théories sont un ensemble de propositions reliées les unes aux autres’’ (Zaltman et al., 2003).



Les théories établies fournissent un cadre de référence au chercheur, sur la base duquel, il pourra structurer ses observations et ses interprétations.

La théorie joue le rôle d’un véritable organe des sens sans lequel la perception et la compréhension de certains phénomènes seront impossibles.



La classification des besoins qui intervient dans l’explication de la motivation selon Maslow.



Pyramide des besoins (Maslow)60

61

Construction du CADRE d’ANALYSE :

Définir le cadre théorique et conceptuel

Élaborer les questions de recherche et les hypothèses.



Élaboration des HYPOTHÈSES :

Une hypothèse est une proposition de réponse que l’on se pose à propos de l’objet de recherche.

Elle doit être exprimée sous forme observable, c’est-à-dire vérifiable.



Une structure centralisée conduit à la réalisation des objectifs dans une entreprise de petite taille.

Au lieu de : seules les structures décentralisées sont efficaces (trop général).

Les meilleurs dirigeants obtiennent les meilleurs résultats (généralités difficiles à vérifier).



Élaboration des HYPOTHÈSES :

Les hypothèses peuvent être issues de faits observés dans la vie de tous les jours.

De conclusions de travaux antérieurs.

D’affirmations d’une théorie.



Les enfants ont une capacité cognitive limitée. Ils ne peuvent pas identifier toutes les solutions possibles d’un problème donné (théorie du traitement de l’information).

Le personnel est plus motivé par le travail en groupe que par l’amélioration des conditions de travail (théorie des relations humaines).



COLLECTE des données :

Choisir l’échantillon et la population

Choisir les outils méthodologiques :

Analyse de documents

Analyse de données statistiques existantes

Enquêtes

Questionnaires

Entretiens...


2. La collecte des données.67

COLLECTE des données :

Selon que la recherche est qualitative ou quantitative, il existe une ou plusieurs méthodes de collecte de données.

Le questionnaire est utilisé surtout dans un travail quantitatif alors que l’observation ou l’entretien sont utilisés dans un travail qualitatif.



Recherche qualitative et/ou quantitative :

Ces 2 approches peuvent être exclusives ou complémentaires.

Les défenseurs de l’approche qualitative pensent que par nature le fait social, parce qu’il est humain, ne se prête pas à la mesure.

Comment mesurer la confiance, la satisfaction ou l’esprit créatif ? Si ce n’est par des représentations fortement réductrices de la réalité.




Les défenseurs de l’approche quantitative pensent qu’il est possible de trouver des indicateurs objectifs, que l’on peut mesurer, et qui traduisent des phénomènes sociaux comme les attitudes ou les comportements des membres de l’entreprise.

Demander à des salariés d’évaluer sur une échelle de 1 à 5 le niveau d’investissement, la motivation qui règnent dans l’entreprise.




Les 2 approches sont utiles pour le chercheur et complémentaires.

Une étude exploratoire, menée à travers une approche qualitative, constitue souvent un préalable à une étude quantitative afin de délimiter la question de recherche, de clarifier les concepts théoriques et d’élaborer des hypothèses (Lambin, 2000).



Choix de l’échantillon :

‘’Un échantillon peut être défini comme l’ensemble des éléments sur lesquels des données seront recueillies’’ (Thiétart et al., 2003).L’échantillon peut comporter un seul élément, sélectionné par jugement et destiné à un traitement qualitatif, jusqu’à l’échantillon aléatoire de grande taille destiné à tester des hypothèses à l’aide de techniques statistiques élaborées.



Techniques de choix de l’échantillon :

Les différentes techniques de choix d’un échantillon peuvent être regroupées en 3 catégories : probabiliste, par choix raisonné et par quotas.



Méthodes PROBABILISTES

Ces méthodes reposent sur la sélection des éléments de l’échantillon par une procédure aléatoire.

Chaque élément a la même probabilité que n’importe quel autre élément d’appartenir à l’échantillon.



Choix RAISONNÉ

Contrairement aux méthodes probabilistes où l’on cherche à éliminer la subjectivité du chercheur, les méthodes par choix raisonné reposent sur le jugement.

Elles permettent de choisir les éléments de l’échantillon en respectant les critères fixés par le chercheur.



La méthode des QUOTAS

Méthode d’échantillonnage non aléatoire qui permet d’obtenir un échantillon ayant une certaine représentativité de la population étudiée.

On doit déterminer les caractéristiques qui intéressent l’objet de l’enquête (âge, sexe, type de motivation, etc.).

Si dans la population totale, il y a 51% de femmes et 49% d’hommes, un échantillon de 1000 personnes devra compter 510 femmes et 490 hommes.



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