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Analyse des sols : méthodes utilisées par le …horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers15-02/... · Méthodes utilisées par le Laboratoire du Bureau des Sols

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Analyse des sols : méthodes utilisées par le laboratoire du Bureau des Sols des Antilles : notes de laboratoire, if l' \l::ï:::sr~·::':r::-'
Notes de Laboratoire
A N A LYS E DES SOL 5 ===============================
Méthodes utilisées par le Laboratoire du Bureau des Sols des Antilles
(Diffusion Intérieure)
J.GAUTHEYROU Chimiste
M.GAUTHEYROU Chimiste .
Pro~idence-Abyme6
Mise à jour au 31 décembre 1965
" Toutes les méthodes sont utiles à condition de savoir les utiliser et de savoir ce qu'elles valent"
A.BRUNEL
Synopsis Fascicule 5A 1 Non Nova Sed Nove
Méthodes d'a~alyse chimique des sols utilisées par le Laboratoire du Bureau des Sols des Antilles, présentées suivant une formule standardisée avec rappel des diverses réactions mises en oeuvre.
SOI"lMAIRE
- Séchage - Broyage à 2mm - Tamisage - Echantillonnage - Homogénéisation
Broyage fin - Stockage terre fine - Tests préliminaires
- Enregistrement a) code couleur b) recherche qualitative sommaire
des anions, cations, etc ••• - Précautions à prendre avant chaque analyse.
- Introduction - Classification des Sols de G.AUBERT
Description des Profils (R.MAIGNIEN) - Bibliographie Générale - Carte Pédologique de Guadeloupe. (Sommaire)
GE
GE 1 GE 2 GE 3 GE 4 GE 5
PR - PR 1
PR 2 PR 3 PR 4 PR 5 PR 6 PR 7
PR 8
CH ANALYSES CHIMIQUES - ==================
CH 1 CH 2 CH 3 CH 4 CH 5 CH 6 CH 7 CH 8 CH 9 CH 10 CH 11 CH 12 CH 13 CH 14 CH 15
- Azote Total· - Azote Ammoniacal et Nitriquè - Bases Echangeables (5) - Bases Totales - Capacité d'Echange (T) - Calcaire Actif - Calcaire Total - Eléments Totaux - Triacides - Matières Humiques - Matières Organiques - Méthode Wackley-Black - Matières Organiques - Méthode d'Anne . - Phosphore Assimilable - Méthode Truog - Phosphore Assimilable - Méthode Truog-Peech-Ayres - Phosphore Assimilable - Méthode Olsen
Phosphore Total.
D 6
- Table Universelle pour Correction des Résultats exprimés pour cent de terre sèchée à l'air ou pour cent de terre humide.
- Tabt~ des Poids Atomiques basés sur la Masse Atomique de C = 12
- Nomenclature de Chimie Minérale Unités de Mesure légales en France
- Principe de l'Ecriture des Nombres, des Unités et des Grandeurs.
- Quelques Abréviations et Symboles.
l N T R 0 DUC T ION =======================
Le métier d'analyste, en chimie agricole, est un art difficile. La matière, d'une infinie variété, pose maints problèmes et une méthode n'est pas applicable indifféremment à tous les types de sol.
Avant l'analyse, il est en effet nécessaire de fixer, gr8ce aux tests, le mode d'extraction et d'attaque, de déterminer les éliminations et masquages nécessaires, enfin de déceler les causes d'échecs éventuels des méthodes utilisées.
Une étroite collaboration avec le Pédologue est ici des plus fruc­ tueuses et simplifie singulièrement le travail du Chimiste. Les t8tonnements sont réduits par le groupage des échantillons de m~me nature et les fiches de description de profils. L'établissement de la Carte Pédologique de la Guadeloupe au 1/10.000 et les nombreux essais agronomiques mis en place en collaboration avec le C.T.C.S. ont permis de définir les z8nes dont les sols présentent des propriétés chimiques similaires et de tester les méthodes en fonction de ces zanes. La situation d'un échantillon sur la carte suffit donc, à priori, pour déterminer la méthode la plus adéquate.
Ce "syncrétisme" agropédochimique est l'élément essentiel de la rationalisation et le premier stade vers l'analyse en série. Il ne s'agit pas "a'entasser des milliers d'analyses au rabais" ou "effectuées au petit bonheur", mais bien d'améliorer et de standardiser la qualité des déterminations, tout en augmentant l'efficacité des techniciens.
Le choix des méthodes est très important, car il engage toujours l'avenir, particulièrement lorsqu'il s'agit d'éléments considérés comme assimilables et que l'on essaie de relier à des résultats culturaux. .
La précision et la reproductibilité sont toujours les facteurs déterminants, mais le c8té économique ne doit pas ~tre négligé pour autant. On perd trop souvent, dans la Recherche, la notion de prix de revient et d'efficacité. Les méthodes devront donc répondre aux critères suivants:
- s'appliquer au plus grand nombre de types de sol pour éviter la prolifération des réactifs toujours difficiles à stocker en grosses quantités.
- ~tre assez rapides pour permettre une bonne rotation du matériel un rythme d'analyses satis­
faisant un prix de revient convenable
Nous avons essayé de rédiger les méthodes en standardisent autant que possible le plan (l'éclectisme des présentations habituelles ne facilitant pas le travail) et de mettre à la disposition des stagiaires et des aide-techniques un document qui débarrasse l'analyse du sol de son caractère ésotérique.
. .•1...
Certes, l'immanence de certains caractères appara!t aux Ingénieurs rodés à ces techniques, mais l'on ne pourra nous reprocher d'avoir été trop prolixes dans l'établissement des textes, notre souci étant d'essayer d'~tre clairs et concis, m@me au prix de quelques longueurs.
Chaque fois que cela a été possible, nous avons essayé de remonter aux sources et nous avons cité en bibliographie les articles origi­ naux, les modifications, les mises au point dues à différents Chercheurs. De nombreuses lacunes existent, mais il est difficile Outre-Mer de se procurer la documentation nécessaire, en dehors des microfilms.
Le -système de classement adopté permet une grande souplesse dans les mises à jour. Celles-ci seront effectuées chaque année en fonction des besoins, de l'évolution des méthodes, des techniques et du matériel.
GE 1-1
1-
1 1 1-2 1-3 1-4
Froids Déserts d'Erosion Squelettique cl'AP1ort
1
1-12 1-21 1-22 1-23 o •• 1-31 1-32 1-41 1-42 1-43 h.'~ t: r-i CIl 0) CIl
:2CIl +> a Cl ,lU +> a r-i .-l c CIl '0) H 0'; a c CIl a 'rI ''; c..; 0 +' t.: Ul 0) a CIl +> ~ 0)
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5s/Cl~ss8
Ss/Groupe 2-21 2 ....22 2-23 ~
CIl Ul :J C 0) lU ,; ::::J U O. cr •...1
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2-31 2-32 2-33 2-34 2-41 CIl r. CIl
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CLASSE I~I
Rendziniformes
__1 _
3-3 Alluviaux
Calcimorphes (proposé)
3-4 Accumulation
gypseuse localisée
--l.- Ss/Group 3-11 3-12 3-13 3-14 3-15 3-21 3-22 3-23 3-24
:::J (/) (/) (/) (/) (/) ID o (/) ID ID 'l1J l 'l1J (/).j-'I 'ID ID.c
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U o U (/) ~ (/) .c
3-41 -I-'X c :::J ID ID E (/) ID 0­ -I-'~ 001 o I-l U c: ID
3-42 ID ID .j-'I(/)ID Cl :::J I-l o ID ::J I-l(/)"U U 0- ~ 01
Ss/Class 1
lithomorphes
1
4.·1 Gl.umos(Jliques
4-'; 1 4-22 4--23 4-24 4-31 4-32 4-33 4-34 4-41 4-42 4-43 ,~ -44 (/)
r-I (/)-1-' (/) L1 (/) ID ID r-I (/).j-'I (/) UJ UJ (/) :.LI co ID c: 'ID ID c.c I-l co ID c,UJ ID C ID ;
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CiJ c e lè
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i ~~odal 1111 Induré 111 3/ . ..... Hydromorphe' 1114 _ Typ~ques .....
1 '"'1 Pénévolué 111 5 ..... Dl
1-'.
n-
-" Dl _Remaniés 1 n-
Pénévolué 1145 ..". c /-j
Eluvié 1146 m, m
Faiblement remanié 1155 peu evolues (JI trJ
fviodal 1 211 Jaune 1212 Induré 1213
1
1 3':Humique 1217 0
C< Très contrasté 1228 r!l..... ::J Très profond 1229 _Humifères N ::J
1 ClRajeuni 1225 N 3 Cl
Modal 1231 ::J
*Jaune 1232 ..... en N 0- ..... 0
Induré 1233 _Appauvris 1 (il. N r Hydromorphe 1234 w CIl enn
ru r Faiblement remanié 1235 ~
'"'1:t>
rx 1
Hydromorphe 1244 1 ::J -1
Pénévolué 1245 ..". I-i
r·1odal 1251 1 Hydromorphe 1254 Rajeunis
..... N
Humique 1257 (JI
Modal 1311 Jaune 1312 Induré 1313 ~ ..... Hydromorphe 1314 Typiques w
1 Pénévolué 1315 ..... Faiblement appauvri1316 Humique 13171 '"'1
0
1 3 N m
..... 0-Induré 1333 ppauvris w co- ..... Hydromorphe 1334 1 en w
w Dl Faiblement remanié 1335 n-
e Modal
Hydromorphe 1 -..". CDPénévolué 1345 ::J
~1odal 1361 ~ trJ
Podzolisé 1369 0'\
......- _~ _IOP:-:-_ --- l _- C.
(Septembre 1965)
Tableau des Classes, Sous-Classe ~ Groupes et Sous-Groupes de Sols utilisés par la Section Pédologie de If O. li. S. T .0. i'i.
-CLA S5E1-S0LS IIJl! NERAUX BR UTS profil (A) C.
Sous-Classe 1.- Sols min~r~~x bJuts d'origine cLimatique. Pédoclimat très sec, ou très froid toute l'année emp~chant
l'évolution du sol
1 .11 .§..ols__o..Q.Q.1.Y..fLonaux UEigue..§.
1.12 Sols réti~ulés dont les polygonss sont étirés le long de la pente
1.21 Sols d'ap~~z~ d9g dé~ez~ : ergs, barkhanes, nebkhas, voiles sableux.
1.22 Sols d'ablation des déserts: surface du sol couverte de cailloux ~raviers, parfois mêlés de sable grossier.
1 .23 Sols non soumis ~ mouvement des déserts: amas de pierres et roches éclatées, etc •••
Sous-Classe 2.- Sols minér~ux brut~ d'origine non climatigue.­ Pédoclimat ni très sec ni très froid toute l'année, permettant l'évolution du sol.
1 .31 Li th~.SOJ,._~1 sur roches ne permettant pas la pénétratJon des racines.
1.32 Régosol~, sur roches meubles, friables, ou assez morc81é~s pour permettre une facile pénétration d~s r.acin3s.
1-4 §r!2uEe_b~- Sol.ê..J?Lh-!.:c.':; di aopo.::'-t"évoluant sur des matériaux encore en formation par alluvionnement, colluvionnc',\8nt) otc •••
1 .41 Fl~iat_:).e
GE 2 - 0
CLASSE n! SOLS PEU EVOLUES (on a aussi proposé :"peu différenciés" Sols à profil A.C,; A peu épais ou pauvre en matière organique; degré d'altération des minéraux peu différent en A et en C.
Sous-Classe 1.- Sols peu évolués d'origine climatigue.­ Pédoclimat froid, ou assez froid et très humide, ou sec pendant la plus grande partie de l'année, limitant l'évolution du sol.
2-1 §r2uee_à~- Toundras, gelés pendant une grande partie de l'année humus peu évolués.
2-2 §r~uEe_b~- Rankers) riches en matières organiques, passage brutal de A à C.
2.21 Rankers alpins (sous-groupe. proposé)
2.22 Rankers atlantigues (sous-groupe proposé)
2.23 Rankers tropicaux (sous-groupe proposé)
2-3 §r~uEe_c~- Sols subdésertigues
Profil ,en général, peu épais; matière organique en faible quantité mais diminuant progressivement en profondeur; teneur en calcaire pratiquement constante; complexe absorbant saturé. Très souvent la surface est un peu durcie sur quelques centimètres et enrichie en éléments solubles.
2.31 Sols subdésertigues modaux
2.33 Sols subdésertiques éolisés par déflation
2.34 Sols subdésertigues éolisés en microdunes
Sous-Classe 2.- Sols peu évolués d'origine non climatique.­ Sols jeunes ou rajeunis dont le pédoclimat permet l'évolution du sol.
2-4 §r2uee_a~- Sols peu évolués d'érosion, peu épais formés sur pente à matière organique généralement assez évoluée~
2.41 50ls lithiques, sur roches impénétrables aux racines.
2.42 Sols régosoliques (on peut dire aussi: Sols régigues ou Sols régoliques)
2-5 Groupe b.- Sols peu évolués d'apport généralement formés sur - - - - - alluvions récentes.
2.51 Modal parfois subdivisés en faciès calcimorphe isohumique, brunifié.
2.52 Hydromorphe à gley ou pseudo-gley 2.53 Faiblement salé ou alcalisé 2.54 (proposé) vertigue à structure prismatique J
large au moins en profondeur, et couleur relativement foncée.
Il parait nécessaire d'inclure dans cette Sous-classe deux autres groupes:
2-6 Grouee c.- Andosols sols riches en allophanes, (non encore - - -. inclus dans la classification)
Sols humocarbonatés formés d'éléments grossiers calcaires mélés de petits agrégats essentiellement humiques (précedomment inclus dans la classe III)
GE 2 - 1
CLASSE III SOLS CALCOMAGNESIMORPHES, caractérisês par la présence en quantité importante dans l'ensemble du profil et l'influence dominante de carbonate de calcium ou de calcium et magnêsium, ou de sulfate de calcium.
Sous-Classe 1._ 50ls rendziniformes, sols calcaires ou dolomitiques relativem~nt riches en humus, à structure nettement définie.
3-1 Grouee a.-Rendzines vraies, sols calcaires ou dolomitiques, - - - - peu êpais; de profil A C à structure à éléments
moyens à fins, de type grenu à nuciforme (plus rarement monoparticulairc}.
3.11
3.12
Rendzines roug,es _
Rendzines en~roOtées comportant au sommet de l'horizon C de nombreux nodules calcaires ou un encroOtement calcaire d'au moins quelques centimètres d'épaisseur.
501s humocarbonatés
3-2 Grouee b.~Rendzines à horizons, sols calcaires de profil - - - - A (B) C.
3.21 Rendzines à humus brut, à-horizon d'humus brut peu épais aû sommet d'un profil de rendzine.
3.22 Rendzines dégradées, à horizon profond plus riches en composés ferrugineux.
3.23 50ls bruns calcaires, à structure de type polyêdrique ou priematique au moins en (B).
3.24 50ls bruns calcaires hydromo;phes, analogues aux précédents, mais prêsentant une structure élargie en (8) et une couleur relativement foncée.
3-3 Un troisième groupe a êté proposê :
Sols alluviaux calci~o~phes
Précédemment était recannu un
deux sous-groupes : Rendzines Dolomitiqu~s Vraies Rendzines Dolomitiques .­ Dég~dée_s
La différenciation entre rendzinee calcaires et randzines dolomitiques ou magnêsiennes paratt pouvoir 3tre préférablement faite au niveau de la famille. Le problème de la classification des Sols rendziniformes non calcaires n'a pas été résolUe
Sous-Classe 2.- 50ls à accumulation gypseuse, celle-ci étant due à une évolution pédologique des cristaux de gypse sans action d'une nappe phréatique.
3-4 Groupe a.- accumulation gypseuse localisée- - ~ - - 3.41 à encroOtement gypseux, encore friable
3.42 à croOte gypseuse dur~.
GE 2 - 2
CLASSE IV VERTISOLS ET PARAVERTISOLS, sols à profil A (E) C ou A (E) g
ou GC, plus ou moins homogénéisffiou irrégulièrement différenciœpar suite - de mouvements internes s'exprimant souvent par la présence d'un microrelief
"gilgai" et d'effondrements. Structure polyédrique à prismatique large au moins en (E) dont la macroposité est très faible et la cohésion ainsi que la consistance, très fortes dè~ que le sol est sec. Sols fréquemment très argileux et à dominance d'argile gonflante. Sols de couleur en général foncée relativement à la teneur en matière organique.
Sous-Classe 1.- Vertisols et aravertisols Litomorphes Formés en zones planes ou déprimées, et présentant un pédoclimat très humide pendant de longues .,.' périodes; toujours hydromorphes (ce qualificatif pourrait remplacer celui de topomorphe dans la dénomination).
4-1 ~r~uEe_a:- Vertisols et Paravertisols topomorphes grumosoligues, à horizons de surface à structure fine sur au moins 20cm
4.11
4.12
4.13
4.14
4.2 §r~uee_b~- Vertisols et Paravertisols topomorohes non grumosoligues, largement structurés dès moins
·de 20cm de la surface.
4.21
4.22
4.23
4.24
Sous-Classe 2.- Vertisols et paravertisols lithomorphes, sur pente plus ou moins prononcée, et toujours riches en argiles de type 2/1.
4-3 §r~uEe~:
4-4 ~r~uea·
4.31 - 4.41 Modal
4.33 - 4.43 à larges concrétions d'hydromorphie
4.34 - 4.44 à caractère de salure Il a été demandé de remplacer les termes de "top0IT!0rphes" et "lithomorphes li parlisans drainage externe" et "à drainage externe".
GE 2 - 3
CLASSE V, SOLS. ISoHUMIQUES (OU STEPPIQUES) Sols à profil A C ou A (B) c, à teneur régulièrement décroissante en matière organique bien évoluée; horizon humifère notable sur au moins la moitié du profil et sur plus de 5Dcm (épaisseur ramenée à 30cm pour les sols de profil/50cm).
Sous-Classe 1.- Sols Isohumiques à complexe partiellement désaturé; structure polyédrique fine presque dès la surface.
5.11 Brunizem modal
5.13 Brunizem à pseudo-glev
5.14 Brunizem vertigue, à (B) de structure élargie et prismatique.
5.15 Brunizem encroOté représentant un encroOtement calcaire form, en place au som. et de C.
Sous-Classe 2.- Sols Isohumiques à complexe saturé principalement en CA évoluant sous un pédoclimat très froid, pendant une partie de l'année, teneur en matière organique relativement élevée.
Chernozem. Teneur en matière organique supérieure à 5% sur au moins 2ocm; structure à nuciforme sur l~ensemble du profil; horizon supérieur non ou peu calcaire, m~me sur roche mère calcaire.
5.21 Chernozem modal
5.22 Chernozem très humifère teneur en matière organique supérieure à 10% sur 20cm
5.23 Chernozem peu profond profil de 60cm au plus et en même temps, peu humifère
5.24 Chernozem à B textural
Sols ch~tains ou castanozems Teneur en matière organique de 3 à 6% sur 2ocm; structure grumeleuse à nuciforme dans l'horizon supérieur et prismatique en dessous. Profil décarbonaté - pas toujours totalement - sur une grande profondeur (environ 60cm ou plus).
5.31 Sols chatains modaux
5.32 Sols ch§tains-rouge, à profil de teinte plus rouge par suite d'une teneur plus élevée en "fer libre".
5.33 Sols Ch~tains vertigues, à structure prismatique plus large (B)
5.34 Sols chatains à glev ou pseudo-glev_ présentant des taches ou des concrét~ons
ferrugineuses.
GE 2 - 4
5.35 Sols châtains encroOtés à forte accumulation calc~ire en profo;deur, constituant un encroOtement caractérisé~
5.36 Sols châtains faiblement salés ou alcalisés. '-~---~ "" ..... --~ ......-
Sols brun sA-.~~u.mi9.ues - Teneur en matière organiqu3 entre 1 et 3% dans les 20cm superficie~
structure granuleuse à nuciforme sur l'ensemble du profil; parfois polyédrique en profondeur; sur maté=iau calcaire profil partidllement lessivé en calcaire qui s'accumule à moyenne pro~ondeur. M~mes sous-groupes que dans le groupe précédent.
5.41
5.42
5.43
5.44
5.45
5.46
Sier~~~~ à teneur en matière organique inférieure à 1.5% et structure peu marquée, sans décarbonatation faible du profil ; para!t ~tre
limité aux régions de climat subtropical ou méditérranéen(selon les pédologues d'U.R.S.S.)
Sous-Classe 3.- Sols isohumiques à complexe saturé (principalement ~n ~1), évoluant sous un pédoclimat frais, pendant les saisons pluvil~; i."'es; teneur en matière organique plus réduite, mais altération minérale plus forte en profondeur que dans la sous­ classe précédente; fréquente argilification préférentielle en profondeur.
S0 l s c h~ t a i.D.!L...ê-LLb t J;'.9.flAq.a~!d..l!. - Te neu r en ma t iè re organique supérieure à 1 .8% sur 20cm, sous végétat3.on naturelle; structure gr~~D18use à nuciforme dans l'horizon supérieur (en général fine à moyenne) et prismatique en profondeur; décarbonatation, au moins prononcée de l'horizon supérieur.
5. 61 ~Lg"ls-..Eb_â.taillê...-§..uq,t:tQ.Ricaux moda1!.?S., à structure fine à moyenne en profondeur.
5.62 ?ols_~~ain ·rouge subtropicaux, plus riches sn fer librs.
5 .63 5_~ls châtailJ..s__?~JjtroQ.i~ vertigues à structura prismatique large en profondeur.
5.64 Sol~ ~_h~taJJ]..Lsubtr,.gpicaux ~..9..1.e.y ou pseudo­ Gl~y présentant des taches ou des concrétions ferrugineuses.
GE 2 - 5
5.65 Sols ch~tains subtropicaux ancroOtés à encroOtement calcaire en profondeur.
5.66 Sols ch§tains subtropica~ faiblement salés ou alcalisés.
?ols bruns subtropica~ - TeneuI en matière organique, dB l'ordre de 0.8 à 1.8% sous végétation naturelle; structure grumeleuse à nuciforme dans l'horizon supérieur (parfois lamellaire en surface) mais polyédrique moyenne à fine (en général) dans l'horizon profond. Décarbonatation partielle da la partie supérieure du profil; lorsque formé sur un matériau calcaire ou très calcique, accumulation du calcium à assez faible profondeur (sauf sur matériau très perméable) IIIj~mes sous-groupes que dans le groupe précédent.
5.71 5.72 5.73 5.74 5.75 5.76
Sieroz~ms (subtropicaux)- Teneur en matière organique faible(moins de 1% sur 20cm sous végétation naturelle; mais pouvant atre plus élevée sous culture); décarbonatation réduite du profil, sur matériau calcaire structura de marne type que dans le groupe précédent, mais en géneral moins développéo.
5.81 Sierozems modaux
5.82 Sierozems encroOtés, à encroOtement gypseux
5.83 Siarozems faiblement salés ou alcalisés
Sous-Classe 4.- Sols isohumiques à complexe saturé (principalement en Ca), évoluant sous un pédoclimat chaud pendant la saison des pluies. Teneur en matière organique plus réduite, mais altération minérale plus forte que dans la sous-classe 2; individualisation plus poussée des sesquioxydes de fer.
(5-92)*
5.92*50ls brun-royge subarides
5.93 Sols bruns subarides_vertigues
5.96 Sols bruns subarides faiblement salés ou alcalisés
.,
GE 2 - 6
~tc;~~SE VI. SOLS A MULL Sols formés sous l'influence d'une matière organique fortement évoluée, à humus de type "mull" à profil A (B) C ou ABC, proportion limitée de sesquioxydes libérés, qui restent liés au complexe argilo-humique.
Sous-Classe 1 .- Sols à "mull" des pays tempérés présentant un pédoclimat frais toute l'année ou au moins pendant la saison pluvieuse •.
6-1a)§r~uEe_l~s~i~é_
Sols à profil ABC - indice de lessivage inférieur à 1/1.4 - variation absolue de la teneur en argile supérieure ou égale à 4 ou 5%. Rev~tements argileux fréquents sur les agrégats de B. Présence d'un A2 clair mais non cendreux.
6.11 ?ols lessivés modaux, A2 clair mais non blanchi indice de lessivage entre 1/2 et 1/3;
6.12 Sols lessivés--f.§..iblerrLeJ:!..t podzolkl..!l3"§', A2 très clair , souvent blanchi, B de couleur ocre ou rouille un peu plus accusé, indice de lessivage faible, en général inférieur à 1/3;
6.13 Sols bruns lessivés, A2 moins différencié, nettement marqué; indice de lessivage entre 1/1.4 et 1/2;
6.14 .?!tJ.s lessivés hvdromorphes,taches (ou .: concrétions) de pseudo-gley plus rarement de gley, dans B et à la base de A2 •
(Sous-Groupes prop~)
6.15 Sols lessivés obliguement, sols dont l' horizon A situé sur une pente est appauvri en argile par rapport à C; l'horizon B d'accumulation argileuse s'étant constitué en bas de la pente.
6.16 Sols rouges et jaunes blanchis, correspondant aux" Red an Yellow Podzolic Soils" du U. S. D. A• Soil Survey. La position de ces sols comme groupe ou sous-groupe de cette classe - ou d'une autre classe - est à préciser.
Ils paraissent souvent proches des sols lessivés faiblement podzoliques.
6.17 Sols gris forestiers, sols lessivés dont l'horizon A2 est peu différencié de Ai par suite de sa richesse en matière organique; sols formés sous climat à caractère continental très accentué •
6.18 Sols dermo-podzoliques qui paraissent correspondre au Sols Lessivés faiblement podzoliques.
6.19 Sols lessivés à fragipan
." -
GE 2 - 7
Profil A C ou A (E) C; migration d'argile pratiquement nulle, ou indice de lessivage compris entre 1/1.4 et 1; E faiblement ou non différencié; pas de A2
6.21 501s bruns modaux, profils de texture pratiquement constante et àxéaction voisine de la neutralité (pH 6)
6.22 501s bruns faiblement lessivés E visible mais indice de lessivage compris entre 1/1.1 et 1/1.4, ou différence de teneur en argile inférieure à 4 - 5%
6.23 501s bruns acides, réaction acide (pH 6) au moins en (B) et C; pH voisin de 6 en A.
6.24 501s bruns hvdr~morphes, taches, trainées ou m~me concrétions, dues à des phénomènes de pseudo-gley, à la base du profil.
Sous-Classe 2.- 501s "Mull" des pays chauds (tropicaux) présentant un pédoclimat chaud et humide à la . fois, au moins temporairement.
6-3 §r~uee_d~s_s~l~ ~u!r~p~e~ !r~p~c~u~ :.à humus doux bien lié
à la matière minérale, assez abondant en A1 structure nettement développée, grumeleuse à nuciforme en A, cubique à polyédrique moyenne en (B); complexe saturé en bases alcalino-terreuses réserve minérale altérable abondante couleur ~
tendant au brun rouge par suite des sesquioxydes de fer libérés.
6.31 Modal (proposé)
6.32 Ferruginisé (proposé)
6.33 Vertique (proposé)
6.34 HydromGrphe (proposé)
~~-V:rn PO~ZClLS ET SOLS PODZOLIQUES, Sols présentant un enrichissement en sesquioxydes métalliques principalement de fer, sous l'influence d'un humus grossier. ;1
Profil ABC ou A (B) C.
Sous-Classe 1.- Sols à "mor" enrichis en sequioxydes, ne subissant pas l'action d'une nappe phréatique (pas d'horizon de gley en profondeur).
7-1 a)§r~uEe_d~s_p~d~0!8_- horizon A2 nettement cendreux de
structure et de couleur.
7.11 Podzols humigues, horizon B1 humique très net; accumulation ferrugineuse nulle ou très faible, n'apparaissant pratiquement pas sur le profil.
7.12 Podzols humo-ferrugineuH, horizon 81 1
d'accumulation humique et B2 d'accumulation ferrugineuse, nettement différenciés l'un et l'autre.
7.13 Podzols ferrugineux, nette accumulation ferrugineuse, accumulation humique pratiquement nulle.
7.14 Podzols à alios, horizon d'accumulation très~ durci sur sa totalité ou par larges blocs.
b)Groupe des sols podzoliques - horizons A2 moins nettement - - - - - ëendraux-soit ae-structure cenareuse mais sur
une faible épaisseur (quelques centimètres seulement); soit plus épais mais de structure s~u18ment à tendance cendreuse; accumulation humique rare et moins importante; accumulation argileuse souvent plus prononcée.
7.21 Sols podzoliques humifères, présentant une légère accumulation d'humus.
7.22 Sols podzoliques ferrugineux
7.23 Sols podzoliques à pseudo-gley, horizon B présentant des taches et trainées, grises ou vert-bleuté, de composés du fer et du manganèse réduits dans une masse ocre-rou11. et parfois des concrétions ferro-manganique c
A2 le plus souvent de structure lamellaire ou massive et de couleur très claire, blanc' ou gris cendreux.
7.24 Sols podzoliques à accumulation diffuse horizon d'accumulation passant progressivemant sur plus d8 35cm- au matériau original. ..~
GE 2 - 9
7.25 Sols podzoliques à lessivage obligue, horizon A2 cendreux, peu épais - situé sur une pente au bas de laquelle se trouve l'horizon d'accumulation, riche en . sesquioxydes métalliques - surtout le fer.
Sous-Groupe à discuter :
7.26 Sols micro-podzoliques, sols à caractère podzoliques, sur quelques centimètres, apparaissant au sommet (dans les horizons A1et A2) d'un sol lessivé.
7-3 c)§r~uEe_d~s_s~l~ ~cEe~-Eo~z~l!q~e~ sans horizon A2
7.31 modal (proposé) horizon A1 aussi riche en fer libre que l'horizon (B)
7.32 lessivé (p~oposé) horizon B enrichi en fer libre par rapport à A.
Sous-Classe 2.- Sols da cette classe possédant un horizon de gley en profondeur~ horizon d'accumulation présentant le plus souvent, une limite inférieure très nettement définie.
7-4 a)§r~u~e_d=s_p~d~o!s_à_g!e~
7.41 modal à horizons Ao et A1 riches en humus brut et humus grossier; horizon A2 nettement cendreux et assez épais.
7.41 A alios
7-5 b)GrouE8 des pseudo-godzols de nappe, A2 très épais très blanchi, peu cendreux, accumulation humique et ferrugineuse due surtout à la concentration
par la nappe, dans une zone assez peu étendue d'éléments entrainés, d'une région plus vaste.
7-5 c)§r~uEe_d~s_s~l~ Eo~z~l~q~e= ~ ~l~y~ horizon A2 très
blanchi, tendance cendreuse f3i~le.
7.61 à taches marbru~es et concrétions (proposé)
7.62 à alios (proposé)
7.63 à fragipan (proposé)
CLASSE~VITf SCILS A SESQUIOXYDES ET A MATIERE ORGANIQUE RAPIDEhENT MINERALISEE Sols caractérisés par la décomposition rapide de leur matière organique (humus bien évolué) et l'individualisation des sesquioxydes métalliques (teneur relative élevée en sesquioxydes de fer, d'aluminium).
Sous-Classe 1.- Sols rouges et bruns méditerranéens. Sols riches en sesquioxydes de fer - d'où leur couleur générale rouge à brun-rouge - et dont le complexe argileux comporte une proportion importante de minéraux autres que la kaolinite. Formés sur matériau calcaire et fortement calcique, il présente une saturation élevée en Ca, mais ne sont plus ou faiblement calcaires. Structure en éléments bien indiviualisés nuciformes à polyédriques assez fins.
8-1 a)§r~u~e_d~s_s~l~ ~é~i~eEr~n~e~s non lessivés
Textures pratiquement homogène sur l'ensemble du profil (rapport d~ lessivage entre 1/1.4 et 1). Couleur générale rouge de l'ensemble du profil.
8.11 Modal
8.12 encroOté, à horizon plus ou moins durci d'accumulation généralisée de calcaire en profondeur.
8.13 hydromorphe, à taches et concrétions d'hydromorphie en profondeur, ou à évolution vertique (couleur plus foncée et élargissement de la structure).
8.14 steppisé à caractère isohumique de la répartition de la matière organique dans le profil.
8-2 b)§r~uEe_d~s_s~l~ Eo~g~s_m~d!t~rEa~é~n~!e~s!vés_ présentant un horizon B texturaI aont la teneur en argile est supérieure' de plus de 1.4 fois à celle de l'horizon A.
8.21 Modal
8.22 encroOté;
8.23 à lessivage oblique, dont l'horizon B se constitue en un point topographiquement plus bas que l' horizon A et non à sa' .l._ verticale.
8-3 c)Groupe des sols bruns méditerranéens présentant les - - - - - -caractères généraüx-dë ëette sous-classe, sauf
pour ce qui est de la couleur brune à brun­ rouge au lieu de rouge.
GE 2 - 11
Sous-Classe 2.- Sols ferrugine~x tropicaux. Ces sols sont très riches en sesquioxydes de fer individualisés répartis sur l'ensemble du profil ou, ~B plus souvent, accumulés. dans ses horizons inférieurs, caractérisés par leur couleur rouge, rouille ou ocre, ou par leur richesse en concrétions largement réparties. Leur minéraux argileux comprennent de l'illite en plus de la kaolinite. Ils ne comportent pas d'alumine libre. Leur complexe absorbant n'est que faiblement désaturé (S/T supérieur à 40%). Leur structure est fréquemment dégradée en surface la compacité y est alors élevée.
8-4 a)§r~uEe_d~s_s~l= feET~g~n~u~ !r~p~c~u~ ~o~ ~u_p~u_le~s~v~s_ Leur teneur en colloides minéraux est
,approximativement constante sur tout le profil.
8.41 à teneur constante en sesquioxydes de fer.
8.42 un peu lessivé en composés du fer, mais non en argile.
8.43 sols ferrugineux tropicaux jeunes à ferrugination peu accentuée et généralement peu épais.
8-5 b)§r~uEe_d=s_s~l~ fe=r~g~n~u~ !r~p~c~u~ ~e~s!v~s: 201s
pr~sentant un ou plusieurs horizons B, enrichis à la fois en argile et en sesquioxydes de fer.
8.51 sans concrétions,
8.52 à concrétions dans l'ensemble de l'horizon B ou au moins dans sa partie médiane;
8.53 hydromorphe à taches et concrétions de pseudo-gley au sommet de B et souvent aussi à la base de A.
8.54 induré en carapace eu cuirasse, les éléments en ayant été essentiellement individualisés sur place.
Sous-Classe 3.- Sols ferrallitigu~
Sols le plus souvent très profonds, caractérisés pa~
une évolution très rapide da la matière organique, une décomposition très poussée des mi1éraux, m~me
du quartz, et une forte teneur en sesquioxydes de fJr accompagnés de sesquioxides d'aluminium. En dehors des corps précédents leur minéraux argileux ne comportent que de la kaolinite. La valeur de Si02 y est inférieure ou au plus égale à 2. A1203 Leur complexe absorbant est très désaturé, leur : capacité d'échange basse, leur teneur en limon très! faible, IGur structure en éléments nettement i individualisés, en général assez fins, de forme 1
polyédrique ou nuciforme; parfois grenue (farineuse~ confère à leurs horizons (B) ou B unG grande i
friabilité, lorsq4'ils ne sont pas indurés en 1
carapece ou cuirasse.
GE 2 - 12
8-6 a)§r~uEe_d~s_s~l~ !a!b!e~o~t_f~rEa!l!t!q~es~Teneur en
alumine libre très faible (principalement sous forme amorphe); valeur de 5i02 proche de 2
7IT2D'3 (supérieuro à 1.7) Sols souvent riches en psoudosable.
8.61 modal;
8.62 ferrisolique, dont les sols contiennent dans leur fraction fine une proportion importante (plus de 10%) d'illite ou de minéraux altérables à ceté de la kaolinite et des sesquioxydes; structure très accusée.
8.63 hydromorphe à taches ou concrétionq de pseudo-gley à moyenne profondeur.
8/64 Sols bruns ferrallitiques jeunes, en général peu profonds riches en matière organique (4 à 6%) et contenant une certaine proportion de minéraux altérables.
8-7 b)§r~uEe_d~s_s~l~ !eEr~l!i!igu~s_t~p~q~e~, riches en
sesquioxydes de fer et d'aluminium, très pauvres en minéraux altérables, valeur de Si02 nettementma3 inférieure à 2.(généralement inférieure à 1.7)
8.71 Sols ferrallit~ques rouges 8.72 Sols ferrallitiques jaunes 8.73 Sols ferrallitiques à horizons jeunes sur
horizons rouges 8.74 Sols ferrallitiques indurés en carapace ou en
cuirasse dont les éléments se sont essentiellement individualisés en place.
8-8 c)Groupe des sols ferrallitiques lessivés très désaturés - - - - - -eI presenIant-toujours-une-reaction plus acide
en surface qu'en profondeur.
8.81 modal, sols seulement lessivés en bases et non en argile.
8.82 lessivé en argile, à horizon B caractéristique;
8.83 podzoliques à humus grossier et horizon A2 très blanchi, plus ou moins cendreux;
8.84 lessivé induré en profondeur, en carapace ou on cuirasse.
8.85 lessivé hydromorphe ~ taches et concrétions de pseudo-gley à la base de l'horizon A2 et au sommet de l'horizon B.
8-9 d)§r~uEe_d~s_s~l~ feEr~l~i!igu~s_h~m!f~re~, très riches en
humus dans un horizon A assez épais (plus de 7 à 8% de matière organique bien évoluée sur au moins 20cm). L'horizon humifère a une structure grenue à nuciforme très accusée.
8.91 Sols forrallitiques bruns très acides, très lessivés en bases, valeur très basse d8~
t t t t . t . t' A12D3s rue ure souven en pe 1 8 gra1ns res arrondis.
8.92 sols forrallitiques bruns moyennement désaturés(degré de saturation environ 50%)
8.93 sols ferrallitiques brun rouge nettement désaturés et très évolués.
8.94 (proposé) sols ferrallitiques humifères d'altitude, à horizon sombre en profondeur.
GE 2 - 13
- CLASSE IX; SOLS HALOMORPHES. Sols dont l'évolution est dominée: Soit 1°_ par la présence de sels solubles dont la teneur élevée provoque une importante modification de la végétation, la conductivité de leur extrait de p~te saturée est au moins supérieure à 4m-mho/cm à 25°, il a été proposé de remonter cette limite à 7 m-mho. Avec des conductivités comprises entre 4 et 7 m-mho/cm les sols seraient classés dans des sous­ groupes - caractérisés par une faible salure ou alcalisation - de groupes d'autres classes.
Soit 2°_ par la richesse du complexe absorbant d'un de leurs horizons en ions (Na, K, peut-~tre Mg) susceptibles de provoquer la dispersion de l'argile, et l'apparition d'une structure massive, diffuse et d'une compacité très élevée (Na + K)/ T est souvent supérieure à 15%.
Sous-Classe 1.- Sols halomorphes à structure non dégradée par les ions alcalins absorbés.
9.11 sols salins à encroOtement salin superficiel;
9.12 sols salins à horizon superficiel friable;
9.13 (proposé) sols salins à hydromorphie de nappe.
Sous-Classe 2.- Sols halomorphes à structure dégradée.
9-2 a)§r~u~e_d=s_s~l~ ~ ~lca!i_n~n_l=s~i~é~; la teneur en arg~le des divers horizons est constante dans le prof~l.
9.21 sols très salés à alcali, à structure poudreuse en grains très fins de l'horizon superficiel, pendant la saison sèche;
9.22 sols peu ou moyennement salés à alcali, structure diffuse et massive en surface.
9.23 (proposé) sols très salés à alcali à hydromorphie de nappe.
9-3 b)Groupe des sols à alcali lessivés, migration de l'argile - - - - - sonique qui s'accumule-en profondeur.
9.31 solonetz à structure en colonettes de l'horizon B·,
9.32 à structure prismatique ou massive de l'horizon B.
9-4 c)§r~uEe_(proposé) sols à alcali à argile dégradée sous l'action des lions alcalins absorbés.
9.41 solonetz solodisés; horizons A2 très blanchi peu épais (1 à 2cm en moyenne)
9.42 solonetz solodisés à action de nappe;
9.43 solods.
GE 2 - 14
CLAS':3E X. SOLS HYDROMORPHES. Sols dont les caractères sont dus à une év~ution dominée par l'effet d'un excès d'eau par suite d'un engorgement temporaire de surface, de profondeur ou d'ensemble ou par suite de la présence ou de la ~3montée d'une nappe phréatique.
§ous-Classe 1.- Sols hydromorphes organigues. Matière organique de type peu fragmenté ~t
faiblement évolué, ~ structure spongieuse, consti~
tuant l'élément principal du sol; plus de 30% de matière organique totale si le reste du sol est de texture argileuse, plus de 20% s'il est de texture sableuse; et cela sur l'essentiel du 'pi'ofil, ou au moins sur 20cm; hydromorphie totale et permanente.
10.11 sols tourbeux oligotrophes dont le pH de l'horizon tourbeux est inférieur à 5.5 (sur le terrain)
10.12 sols tourbeux et mésotrophes, dont le pH est supérieur à 7 ou compris entre environ 5.5 à 7_
10.13 sols tourbeux eutrophes
Sous-Classe 2.- Sols ~dromorphes moyennement orgahigues l"latière organique évo'luée, de t'ype anmoor, supérie ure à, ou de, l'ordre' de 10% "( matière organique totale) sur ~u moins 20cm; hydromorphie totale mais temporaire.
10-2 GrouE~ des sols humigues ~ glev (parfois dénommés "sols - - - - semi=tourbeux"T - - ~
10.21 sols humiques à gley, salés s~tt i pédoclimat chaud des régions littorales ,.t;tôpicales ,( sols de poto-pbto), soit à pédoclim~t'frais ou froid (sols de polders)
10.22 sols humiques à gley non salésà anmoor acide
10.23 sols humiques à gley non salésà anmoor calcique
'--.~-,
minéraux. ou peu humifères totale inférieure à environ 10% et, en général inférieure à
Sols hydromorphes Matière organique sur au moins 20cm environ 4 - 5% L'hydromorphie s'exprime par des caractères de couleur (taches de composés réduits ou réoxydés après réduction) ou de redistribution d'éléments solubilisables, en particulier en milieu réduit : oxydes de fer, de manganèse, calcaire, gypse etc••• sur environ le pr3mier mètre, ou oe façon intense, en profondeur (entre 1 et 2mh
Sous-Classe 3.-
GE 2 - 15
10-3 a)Groupe des sols hydromorphes m~neraux à ~l~y_. - - - - Rorizon ae-gley,-domIn~ par le8 processus de
réduction.
10.31 sols à gley de surface ou d'ensemble, présentant dès la surface, ou sous horizon hUDifère, un horizon très réduit gris­ blanch~tre trainées humiques fréquentes à la base de l'horizon humifère.
10.32 sols à gley da profondeur;
10.33 sols à gley salés, les processus d'halomorphE ne s'exprimant que dans les horizons profonds l'horizon superficiel pouvant ~tre faible­ ment dalé ou alcalisé;
10.34 sols à gley lessivés, présentant en profondeur un horizon d'accumulation d'argile (teneur en argile de E au moins égale à 1.4 fois celle de l'horizon A2 et différence de teneur en argile entre A2 et E au moins égale à 4-5%), en m~mG temps que des caractères d'hydromorphie dans l'ensemble de A2 et parfois en Ai.
10-4 b)§r~uEe_d~s_s~l~ ~y~r~m~rEh~s_m~n~r~u~~ Es~u~o:g~e~.
Les horizons hydromorphes de ces profils sont caractérisés essentiellement par les processus de pseudo-gley (réoxydation dominante après réduction)
10.41 sols à taches at concrétions d'hydromorphie d'oxyde de fer ou de manganèse) de couleur rouille, noire etc ••• dès la surface ou au moins dès la base de l'horizon humifère;
10.42 sols à carapace ou cuirasse d'hydromorphie.
10-5 c)§r~uEe_d~s_s~l~ by~r~m~rEha~ ~i~éEa~x_à_n~d~l~s_,
~n~r~O!e~e~t~ ~u_cEoQt~s_c~l~a~r~~'~y~r~m~rEh~e_
10.51 sols à nodules calcaires ou gypseux d'hydromorphie
10.52 sols à encroOtement ou croOte calcaire ou gypseux d'hydromorphie.
GE 2 - 16
CLASSE XI SOLS FERRALLITIQUES
Sol à profil A (B) C ou ABC, le plus souvent t~èm épais ; présentant généralement une décomposition poussée de la matière organique, alors très lièe à la matière minérale, et une très forte altération des minéraux résultant d'une libération importante de sesquioxydes de Fe, Mn et meme, assez souvent, Al ; élimination poussée de la silice, d'où'un rapport silice/alumine ~2 ; minéraux argileux constitués, en plus des sesquioxydes de Fe, Al, etc ••• de kaolinite et, parfois, de traces d'illite ; présence possible de minéraux hérités résiduels ; matériau originel (horizon C) constitué de minéraux très altérés s'écrasant facilement; capacité d'échange faible; degré de saturation le plus souvent faible ou moyen, rarement élevé en B ou (B) ; structure variable de B, parfois peu nette, mais friabilité élevée de cet horizon.
2 à 8m.éq.pour 100g. 40 à 70p. 100 - parfois monte jusqu'à Frès de 80p. 100
pH 5.5 à 6.5
Sous-Classe 1.- Sols Ferrallitigues faiblement désaturés en(B) : Teneur en bases échangeables Degré de saturation
modal
- induré - horizon B durci en carapace ou en cuirasse, non dO à l'action d'une nappe
- hydromorphe - horizon de gley ou pseudogley à la base de A ou dans la partie supérieure de B
- faiblement rajeuni ou pénévolué, relativement riche en minéraux altérables
humique (matière organique> 3%) •
• lypique ; profil constitué par une succession d'horizons de texture relati­ vement constante sur toute épaisseur du sol ; teneur assez faible en matière organique bien évoluée.
Sous-groupes
- modal
- induré
- hydromorphe
- faiblement remanié sols dont l'horizon A, plus pauvre en argile est de teneurs, dans les diverses classes,de sables, relative­ ment différentes de ce qu'elles sont en (B).
Horizon A plus pauvre en argile que l'horizon (B) sans qu'il y ait un véritable horizon d'accumulation (indice d'appauvrissement au moins de 1/1.4).
Sous-groupes 11 .31
11-4 §r~uEe_c_. 5015 Ferrallitigues faiblement désaturés remaniés;
Horizon A de classe texturales relative­ ment peu différentes de ce qu'elles sont en B ; présence fréquente d'un lit de cailloux et graviers non roulés à la base de A.
• Sous-groupes
- faiblement rajeuni ou pénévolué
11 .46 - éluvié, 5015 . présentant à la limite de A et de (B) un horizon très riche - relativement à A et (B) - en éléments grossiers : sables grossiers, graviers, concré­ tions, etc. provenant d'une véritable "Fonte" de l'horizon B, du sol initial sol toujours très vieux.
11-5 §r~uEe_d_. Sols Ferrallitigues faiblement désaturés ou pénévolués ;
Sols ayant tous les caractères des 5015
ferrallitiques faiblement désaturés, mais relativement ples riches en minéraux altérables, en particulier après érosion et reévolution du sol ainsi tronqué :
Sous-groupes
Sous-Classe 2 .- Sols Ferrallitigues moyennement désaturés en B:
Teneur en bases échangeables 1 - 3 m.éq • pour 100g. Degré de saturation 20 à 40 p. 100 pH 4, 5 à 6
Sous-groupes
- jaune (horizon B), le plus souvent en bas de pente
- induré
- hydromorphe
GE 2-1 8
12_2 §r~uEe_b_. Humifère;
Sols riches en matière organique bien évoluée ~u moins 7p.100 sur 20 cm ou plus de 1cm jusqu'à au moins 1m de profondeur); sols pauvres en allophane m~me s'ils sont formés sur roche volcanique ; structure grumeleuse à grenue dans tout l'horizon humifère.
Sous-groupes
12.28 à l'horizon humifère très contrasté horizon humifère très foncé au-dessus d'horizons (E) rouges ou brun-rouge;
12.29 à horizons humifère A très profond ­ horizon A de couleur brune occupant la plus grande partie du profil et passant très progressi~ement aux horizons sous-jacents de couleur diffé rente ;
12.25 rajeuni, en particulier par des a~ports éoliens de minéraux altérables
(éléments volcaniques).
Sous-groupes
12.31
12.32
12.33
12.34
12.35
modal
- jaune
- induré
hydromorphe
Sous-groupes
12.41
12.42
12.43
12.44
12.45
12.46
12-5 §r~uEe_e_. Sols Ferrallitigues moyennement désaturés rajeunis ou pénévolués
Sous-groupes
12.51
12.55
12.54
12.57
Sous-Classe 3.- Sols FerrallitiEues fortement désaturés
Sols le plus souvent très profonds ; teneur en bases échangeables?m.éq. pour 100g; degré de saturation ~Op. 100; pH 5,5; pH de A inférieur à celui de B (sauf parfois sous culture).
Sous-Groupes
13.16
13.17
- modal
- jaune (horizon B), aussi bien en position de plateau qu'en bas de pente
- induré
- hydromorphe
13.6 §r~~Ee_c_. Les~ivé
Sols présentant un horizon B texturaI qui ne représente que la partie supérieure de l'horizon (B) total du sol. Indice de lessivage de au moins 1/1 .4; présence di argile orientée visible sinon sous forme de rev~tements
des agrégats, qui sont très rares, au moins sous forme de rev~tements dans les canalicules et pores.
Matière organique moyennement ou peu décomposée, formant souvent des complexes avec les oxydes métalliques.
Sous-groupes
13.61
1.3.63
13.64
13.69
- modal
- induré
- hydromorphe
- podzolisé - humus grossier - horizon AZ très clair; tendance un peu cendreuse.
GE 2 .... 20
13.3'1
13.32
13.33
13.34
13.35
Sous-groupes
- modal
- jaune
- induré
- hydromorphe
Sous-groupes
13.41
13.42
13.44
Sous-groupes
Soil Classification 50il Science 67 p. 77 - 191
AUBERT G. - DUCrlkUFOUR Ph. Projet de classification des sols GR. 6~me Congr~s Int3r. Sci. Sbl
AUBERT G. Analyse DRSTON Tome B Fasc. 2
Soil Sur~ay Staff : 50 il Classification A Compréhension system - 7th Approximation US Dept. of Agriculture.
AUBERT G. dans symposium sur la classification des sols Gand 28 mai - 9 juin 1962 fasc. 88p. La classification des sols. La classification padologique française.
DUCHAUFOUR Ph. Soil classificati~n A Comparison of the American and the French system J. SOIL SCI. G.B. 14 nO 1 149-55
AUBERT G. La classification des Sols Cahier de Pédologie ORSTOM 1963 nO 3 1-7
Soil Science - vol 96 nO 1 Juillet nO consacré à la classification des sols.
AUBERT , SEGALEN P • La classification des sols hydromorphes réunion de pédologues 17 - 18 Sept. 1964
AUBERT G., SEGALEN P • Note sur les unités de la classification des sols Bull. Bl~. Ped. Fr. nO 4 7-11
AUBERT G. La classification des sols utilisés par les pédologues français en zone tropicale ou aride. Sols Africains nO 9 97-105
AUBERT G., SEGALEN P ., VAN DEN DRIESCH Classification des sols Sept.1965 avec chiffres code note ronéotypée.
1965 VAN DEN DRIESCH.Hans Exposé d'une méthode permettant de dissocier et caractériser les unités de la classification des sols (Oct. 1965).
1966 AUBERT G., SEGALEN P • Note ronéotypée classification des sols hydromorphes (Mars 1966).
CARACTERISATION DES PROFILS DE SOLS
R• f'>li, l GN l EN
Le point de départ des activités du Pédologue repose sur l'observa­ tion des sols en place. On n'insistera donc jamais sur l'importance de celle-ci qui oriente fondamentalement les problèmes à résoudre. A la lecture de nombreux rapports, il appara~t que la description des profils est souvent trop succincte. Il semble donc opportun de rappe­ ler les caractéristiques qui doivent ~tre notées. Ceci aidera à inter­ préter, sur un plan général, l'ensemble des résultats obtenus et facilitera le recherche des corrélations entre les sols des différen­ tes régions.
Après un travail de compilation poussé, il est apparu que les données fournies par le "50il 5urvey Manual" présentent une bonne base de départ. Aussi cette note y fait-elle largement appel. Il est entendu qu'il s'agit d'une approche et que les éléments fournis peuvent être modifiés et complétés. Vos suggestions seront donc toujours les bien­ venues. Principe: les oonnées retenues doivent €tre précises, détail­ lées et reproductibles.
1.- DONNEES GENERALES
1.1 Numuro du profil" (à i-attacher à une; 'mission ou à une région).
1.2 Loc~lise~i6n du profil de façon très précise et, si possible, par des coordonnées géographiques (longitude, latitude, alti­ tude). Noter successivement: le pays, la région, le village et les principaux repères.
1.3 Date: préciser le caractère général de la saison (pleine saison sèche, saison des pluies, etc ••• ).
1.4 Nom de l'observateur.
t.5 Conditions atmosphériques: - au moment de l'observation, - durant la période précédant l,'observation.
II.- DONNEES CONCERNANl LE PROFIL
2.1 Symbole de la légende de travail: Mission. x, profil n D = y.
2.2 Végétation ou çultyre: - type de formation végétale - Espèces dominantes en indiquant dans l'ordre: les arbres,
les arbustes, les espèces herbacées. (Noms botaniques t sinon-ou en plus- noms vernaculaires entre',parenthàssJ. ; t
- Aspect physionomique et degré de dégradation: Noter l'influence de certains facteurs (cuirasse, feux).
- Degré de recouvrement du sol. - Restitution au sol: litière, décomposition, action du
feu, de la faune du sol (termites en particulier) •
.../ ...
2.3 Roche-mère et matériau originel. - Nature des roches. Degré de cristallisation.
Gisement, en particulier pendage, diaclase (orientation). - Mode d'altération, éléments résiduels. - Remaniement, contamination
2.4 Géomorphologie - Forme du modelé - Position dans le modelé - Evolution actuelle du modelé: distinguer entre les influ-
ences géographiques générales, locales et les influences anthropiques (approfondissement du niveau de base, dis­ position d'un seuil, rOle éventuel d'un barrage, d'un aménagement antiérosdf, etc •• ~).
- Situation relative de la forme du modelé (surface ancienne, récente)~
2.5 Altitude En valeur absolue, en valeur relative.
2.6 Relief. Distinguer le relief général du microrelief. La forme d'un paysage se caractérise par l'allure générale du relief.
On peut distinguer 4 classes: - paysage accidenté: région constituée d'un ensemble de
collines à surfaces subhorizontales réduites et à domi­ nance de pentes supérieures à 25%. Paysage ondulé: région constituée par un ensemble de collines à surfaces horizontales réduites et à dominan­ ce de pentes de 8 à 25%.
- Paysage largement ondulé: ensemble de collines ou de plateaux à grandes surfaces subhorizontales, coupées par des pentes qui varient généralement entre 8 et 25%.
- Pays plan: paysage constitué par des unités horizontales et subhorizontales (les pentes ne dépassant pas 8%).
Il est possible également de classer le relief par rapport aux possibilités d'écoulement des eaux.
- Ra = relief nul OU concave = surface à drainage super­ ficiel très lent ou nul.
R1 = relief normal = z8ne ondulée à drainage superficiel moyen.
- R2 = relief subnormal = zOne plus ou moins plane à drai­ nage superficiel lent.
R3 = relief excessif = zOne accidentée à dreinage super- ficiel rapida.
Microrelief = dénivellations locales, artificielles ou non­ fentes de retraits, levées de terrain, déblais, microreliefs spécifiques (Gilgaï par exemple).
2.7 Pente.
Les pentes simples = pente du plan où (en % ou degrés).
Les classes suivantes sont proposées: - U.5.D.A.:
0-2% nulle ou quasi nulle; 2-6% faible; 6-13% assez faible ou moyenne; 13-25% assez forte; 25-56% forte;
56% très forte.
Classe les pentes très faible faible moyenne forte très forte.
comme suit:
On peut également suivre les classes définies par AUBERT G. et FOURNIER F. (1954).
En pays plus sec il semble que l'on aurait intér@t à distin­ guer des classes plus nombreuses dans les pentes faibles. les normes à suivre doivent s'appuyer sur les relations entre les possibilités d'érosion par l'eau, les types de sols et la législation en vigueur. Si la pente est complexe, en signaler les différents éléments. Noter en complément:
la situation du profil sur la pente - la longueur de la pente - l'exposition de la pente - la forme de la pente (régulière, convexe, concave).
2.8 Drainage.
Le drainage du sol se réfère à la manière dont les excès d'eau sont évacués au sein du profil. On distingue le drai­ nage externe, la perméabilité et le drainage interne.
Draina~e externe. Il exprime la façon selon laquelle ITeaü-est-~vaëü~e en surface en fonction de la pente et de la porosité du sol.
1) Nul: pas de ruissellement, l'eau accumulée en sur­ face ne s'évacue pas. Il y a stagnation dans ou sur le sol. L'infiltration est très réduite. L'eau ne s'évacue que par évaporation.
2) Très lent: la majeure partie de l'eau stagne, pénètre lentement dans le sol ou s'évapore.
3) Lent: l'eau accumulée en surface s'évacue lente­ ment. Le ruissellement est faible mais réel. L'eau stagne un temps, une partie pénètre dans le sol.
4) Moyen: l'eau stagne très peu en surface. Une partie s'évacue par ruissellement, une partie par infil­ tration.
5) Rapide: une grande partie des précipitations est évacuée par ruissellement à peu près aussi rapi­ dement qu'elles sont amenées.
6) Très rapide: presque toute l'eau accumulée s'éva­ cue par ruissellement; l'infiltration est réduite, d'où il résulte une érosion plus ou moins sévère.
Perméabilité, déterminée par l'horizon le moins permé­ ë5Ië-Tnërmes U.S.D.A.).
... / ...
GE 3-2
- Drainage interne. Caractérise les possibilités de per­ ëëlatIën-ae-ITea» à travers le profil. Il est détermi­ né par la texture, la structure, la stratification et la profondeur de la nappe phréatique.
1) Nul: pas de percolation de l'eau (horizons impermé­ ables ou nappe phréatique superficielle). les sols très mal drainés ont une nappe phréatique élevée pendant toute l'année et subissent un engor­ gement permanent du profil, souvent accompagné d'i­ nondations temporaires. Présence de gley dans tout le profil.
2) Très lent: les sols mal drainés subissent une fluc­ tuation temporaire de la nappe phréatique dans tout le profil. Ce drainage résulte parfois de l'impermé­ abilité du sol, d'où il résulte un engorgement généralisé avec apparition de taches rouilles j~s­
que dans l'horizon A 1
• La saturation en eau est d'au mO~Ds·dèUx mois. .
3) Imparfait: les sols subissent une fluctuation de la nappe phréatique dans la plus grande partie du pro­ fil, à l'exception des horizons superfi~iels. Les taches rouille apparaissent dans l'horizon B. Si le drainage imparfait est provoqué par un horizon super­ ficiel imperméable,il en résulte un engorgement temporaire de surface avec apparition de taches rouil~
dans la partie supérieure du profil.
4)jMoyen: Les sols enregistrent pendant tout ou une partie de l'année, une fluctuation de la nappe phréati~ue à la base du profil, notamment dans .
l'horizon C et/ou ~a partie inférieure de l'horizon B, où apparaissent des taches rouille. S'il y a sa­ turation en eau du profil, celle-ci ne dure que quelques jours et le système radiculaire ne souffre pas. Milieu optimum pour la végétation.
5) Rapide: Les sols bien drainés ont un bilan hydrique favorable. La nappe phréatique ne fluctue pas dans le profil. La percolation de l'eau n'est pas exces­ sive et parfois lente. Il n'y a pas de taches rouille Ce milieu n'est pas toujours optimum pour la végé­ tation.
6) Très rapide: Le profil est très poreux. Il n'y a pas d'engorgement par une phréatique.Le sol perd rapidement son humidité et manque souvent d'eau. La grande porosité est due à la texture grossière. Indiquer si l'engorgement ou l'hydromorphie sont dus à une véritable nappe phréatique, une nappe perchée, une nappe artésienne, etc •••
- f!~~~=~_~~_~=~!~~~~. Synthèse des états précédents.
1) très mauvais drainage: peu ou pes d'évacuation d'eau. Inondation ou saturation du profil durant la majeure partie de l'année. A1 noir ou foncé, éventuellement tourbeux, souvent avec taches rouille ou gley.
2) Mauvais drainage: Lente évacuation de l'eau. Sols humides pendant une grande partie de l'année; éventuellement inondations périodiques. Gris en surface, réduit en profondeur (gley et/ou pseudo­ gley).
. ..1...
GE 3_3
3) Drainage imparfait: assez lente évacuation da l'eau 501s humides. La couleur de l'horizon de surface est comparable à celle des sols mieux drainés cor­ respondants. Taches rouille dans la partie inférieure de A, et supérieure de H, pratiquement entre 40 et 80cm.
4) Drainage moyen assez bon: le sol est périodiquement humide pendant un temps très court. Les taches appa­ raissent à plus de 80cm dans la partie inférieure de B et dans C.
5) Bon drainage: lt eau n'est pas évacuée trop rapide­ ment. Les taches apparaissent à plus de 120cm ou sont absentes. La capacité pour l'eau est maximum.
6) Drainage légèrement excessif: l'eau est évacuée ra­ pidement; sols généralement sableux ou regosols; pas de taches de pseudo-gley; irrigation nécessaire pour les cultures.
7) Drainage excessif: L'eau est évacuée très rapidement généralement lithosols; pratiquement pas ou peu de production, m~me avec mrrigation.
Indiquer si possible l'état du drainage naturel et celui du drainage artificiel après assainisse­ ment. Eventuellement signaler l'état du drainage fossile pour les sols fossiles, enterrés ou non.
2.9 Inondation, par suite de l'évacuation défectueuse ou de l'ap­ port excessif d'eau. On distingue:
1) longuement inondé; 2) inondé périodiquement, inondation limitée à quel-
ques mois; 0
3) parfois inondé, inondations en années humides; 4) inondé exceptionnellement: débordement exceptionnel
rupture de digues.
2.10 Présence de pierres.
Les pierres (œ 20cm) ont une importance primordiale pour l'utilisation des sols par suite de leur influence sur l'em­ ploi des machines agricoles. Ne pas les mentionner rend certaines cartes pédologiques inexploitables. Il n'est traité dans ce paragraphe, que des pierres isolées qui sont éparpil­ lées sur ou dans le sol. On exprime ces caractéristiques par le pourcentage de surface couverte par ces matériaux. La signi­ fication d'un nombre donné ou d'une quantité donnée de pierres dépend des autres caractéristiques du sol. C'est-à-dire que si un sol est impropre à la culture, peu importe qU'il soit pierreux ou non.
Les classes sont les suivantes: 0) pas de pierres ou trop peu pour g~ner les pratiques
culturales. Les pierres couvrent moins de 0.01% de la superficie totale;
1) suffisamment de pierres pour g~ner les pratiques cul­ turales, mais pas pour rendre impossible les cultures. Si les pierres ont un diamètre moyen de 30cm, et sont éloignées de.9 à 3D mètres, elles occupent 0.1 à 1% de l~ superficie;
o •• / •••
GE 3-4
2) suffisamment de pierres pour rendre impossible les cultures, mais le sol peut ~tre exploité en prairie de fauche ou en peturage amélioré, si les autres carac­ téristiques du sol le permettent;
3) suffisamment de pierres pour rendre impossible toute utilisation des machines, excepté des machines très légères ou des instruments à main. P§tures naturelles ou forSts si les conditions du sol le permettent;
4) suffisamment de pierres pour rendre impossible toute utilisation de machines: p§tures pauvres, for3ts;
5) plus de 9D% de la surface est recouverte de pierres.
Ces classes peuvent 3tre employées pour les sols couverts de cailloux CS 7.5 à 15cm). Les conséquences pour les façons culturales sont moins prononcées.
2.11 Roches.
Le terme rocheux est utilisé arbitrairement pour désigner des sols oD des roches affleurent en surface:
0) pas de roches = moins de 2% de la surface couverte; 1) peu de roches = affleurements distants de 3S à 100m
et couvrant 2-5% de la surface 2) assez peu de roches = affleurements distants de 10 à
35m et couvrant 2-10% de la surface 3) moyennement rocheux = affleurements distants de 3,5 à
10m et couvrant 25 à 5D% de la surface. 4) beaucoup de roches = roches distantes de moins de 3.5m
et couvrant entre SD et 90% de la surface oS) rocheux = plus de 90% de la surface est couverte par
les bancs rocheux.
Pour les sols à la fois rocheux et pierreux, indiquer séparément les deux classes.
2.12 Erosion.
1) Erosion éolienne:
- déflation - accumulation, type-épaisseur-situation.
2) Erosion hydrique:---------------- - par battement - érosion en nappe - érosion en nappe ravinante - érosion en rigoles - érosion en ravins - érosion par mouvement de nappe
Pour chacun de ces types d'érosion, indiquer les horizons atteints ou le pourcentage décapé, ainsi que le pourcentage de surface érodée. Pour les rigoles et les ravins, indiquer la profondeur, la largeur et la longueur. Souvent, à la z6ne de décapage du sol, en succède une de sédimentation dont on donne les caractéristiques:
... / ...
La et la
Les limites des horizons diffèrent en netteté et en régularité. distinction dépend partiellement du contraste entre les horizons partiellement de la netteté, de la limite ou de l'importance de transition entre un horizon et le suivant.
3.1 Netteté.
Les classes suivantes semblent pouvoir 8tre séparées, et les valeurs des limites proposées sont:
brutale, transition inférieure à........ 2,5cm distincte, transition de •••••••••••••••• 2.5 à 6 cm graduelle, transition de •••••••••••••••• 6 à 12,Scm diffuse, transition supérieure à........ 12,Scm
3.2 ~!!i~!~=~~!. régulière: pratiquement parallèle à la surface du sol ondulée: poches jointives dont la largeur dépasse la
profondeur - irrégulière: poches jointives dont l'épaisseur dépasse
la largeur interrompu: parties d'horizon non jointives.
IV.- DONNEES CONCERNANT LES HORIZONS
4.1 Eeaisseur notée en cm en partant de la surface du sol. La matI~rë-organique mal décomposée qui repose sur le sol est notée de bas en haut.
4.2 Couleur:--..---- Les couleurs peuvent 8tre un~formes nu bariolées. On peut observer des taches ou des marbrures. Le bariolage d'un sol se décrit de la façon suivante:
la couleur de fond et la ou les couleurs des teches prin­ cipales
- la forme et le dessin des taches.
La couleur est déterminée d'après un code. Ls dessin des taches est décrit par quatre ensembles de notations (contraste, nombre dimensions, formes).
contraste: vague - distinct - frappant nombre: peu CL 2% de la surface)
assez nombreux: 2-20% . beaucoup: plus de 20~.
- dimensions: du ~ moyen: petites: ~ inférieur à 5mm moyennes: 5-15mm grandes: plus de 15mm.
Il est indispensable d'indiquer si les limites sont:
nettes et brutales peu nettes ou diffuses.
- Formes: taches, marbrures, langues, stries, jointives ou non. formant alors un squelette ou nDl'!.•
. . .1 . ..
GE 3-6
En décrivant la couleur, noter les relations entre la couleur, la structure et la porosité. Casser les agrégats pour voir si la couleur est la m@me partout. Parfois la couleur est due à un mince rev~tement
et la couleur de base du matériau est différente. Souvent la couleur , change lorsque l'on pétrit des agrégats et il peut y avoir des varia­ tions frappantes, caractéristiques.
EFFET DE L'HUMIDITE.___•..._..._._~a__a Se rappeler que la couleur change avec la teneur en eau du sol. Les mesures s'éxécutent sur échantillons séchés à llair ou sur échantillon dont l'humidité est voisine de la capacité au champ. Dans la plupart des descriptions, la couleur est donnée sur échantillon humide. En régions sèches, il est donc mécessaire de mouiller l'échantillon et de noter la couleur lorsque les films d'humidité visibles ont disparu. Les différences entre les notations à l'état sec et à l'é±at humide sont parfois signiTicatives.
DETERMINATION DE LA COULEUR DE L'HORIZON._.-.__.&-.-.. ...a.~..&.8_&.&&&._••••_
Les couleurs sont notées par rapport à un code de couleur.
- Code expolaire de Taylor et Cayeux - Munsell Soil Celor Chart.
A llexpérience il appara!t que l'emploi de ce dernier, malgré son prix élevé, est le plus intéressant:
- il est utilisé par de nombreux pédologues les cotations sont rationnelles et semblent souvent correspondre à de bonnes caractéristiques des sols il est d'un emploi mnémotechnique assez facile.
La nomenclature consiste en deux systèmes complémentaires:
1 D un terme de couleur, 2 D une notation Munsell.
Les termes sont utilisés pour les publications et pour un usage géné­ ral.
Les notations apportent: un complé~ent de précision; une abréviation pour les descriptions sur le terrain;
- des relations spécifiques entre couleurs; - la possibilité d1un traitement statistique des couleurs.
Les notations consistent en l'arrangement suivant concrétisé par un carton coloré ou chips:
gamme = hue, en anglais valeur = value intensité = chroma.
La gamme correspond à la couleur spectrale dominante (rapport à la longueur d'onde dominante de la lumiète). La valeur se rapporte à la luminosité relative de la lumière (du blanc au noir). L'intensité (ou saturation) représente la pureté relative ou la force de la couleur spectrale et augmente lorsque la tonalité diminue. Lors de la description d'horizons bariolés, on évitera une trop longue nomenclature en indiquant seulement les couleurs extrBmes et dominantes
. . .1 ...
4.3 !~~~~z~_~~_~~~~~==_~=2~~~9~=
Signaler si l'horizon est organique, humifère ou non; l'état de décomposition de 'la mati~re organique, son origine, son degré d'association avec les matériaux minéraux. Pour les horizons organiques Ao' on distinguera souvent trois couches que l'on décrira en detail: litière (L), couche de fermentation (F), couche humifère (H).
Se méfier de la couleur. Un assombrissement n'est pas forcément lié à une augmentation des teneurs en matière organique. Il faut donc se limiter aux caractéristiques nettement définies.
4.4 Teneurs en calcaire. ---------~-~-------On obtient une idée de la teneur en C0 3Ca à l'aida de HCl dilué; du sable calcairifère réagit cependant plus vigoureusement que de l'argile pour une m8me teneur en calcaire.
- Non calcaire: pas d'effervescànce - peu calcaire: très faible effervescence juste visible
mais pouvant être nettement entendue calcaire: effervescence visible pas très forte très calcaire: forte effervescence: calcaire généralement visible dans le matériau.
Indiquer la localisation, l'abondance et, si besoin est, la forme et la taille: poudre, pseudomycelium, concrétions, poupées nodules.
4.5 Texture.
La texture rend compte de la composition granulométrique du matériau minéral. Elle s'exprime par les teneurs relatives des différentes fractions granulométriques inférieures à 2mm. La présence de particules supérieures à celles des sables gros­ siers (graviers, cailloux, pierres) est indiquée en ajoutant un adjectif aux noms de classes de texture. Des distinctions très précises entre les groupes granulométriques sont actuel­ lement plus ou moins arbitraires. Ces fractions sont ordinaire ment définies d'après le système. international d'Atterberg ou d'après le système U.S.D.A.
L'analyse mécanique des échantillons étant fréquente, lors de l'étude morphologique, on se limitera à des descriptions très larges en faisant apparattre en premier lieu, la fraction la plus importante (argiles, limons, limons grossiers, sables fins, sables grossiers) que l'on complètera par un adjectif.
Il est souvent utile d'indiquer la dimension et la nature des sables. '
ELEMENTS GROSSIERS • ••••••••••••••••••
2 15 50
. . •1 ..•
La combinaison pourcentage-dimension peut parfois ~tre rempla­ cée par la combinaison pourcentage-nature comme adjectif de la classe texturale (argile avec silex: 15-50% de silex dans l'argile).
4.6 Structure.
La structure du sol exprime le mode d'assemblage des particules primaires du sol en particules composées ou en agrégats. Ils sont séparés des agrégats voisins par des surfaces de moindre résistance. Les surfaces extér;eures de certains agrégets portent des rev3tements minces de couleur différente, qui ai­ dent parfois à les séparer. D'autres surfaces ~ont de m§me cou­ leur.
Il faut distinguer.entre:
les agrégats naturels les mottes dues à des causes artificielles les fragments causés par la rupture de la motte
~ les concrétions, nodules, cuirasses, etc ••• qui sont des concentrations locales qui cimentent irréversiblement les éléments texturaux du sol.
Les constituants de la structure peuvent 3tre:
des particules simples, c'est-à-dire les éléments m§mes de la texture (c'est le cas des sables, graviers, etc ••• ) ou, au contraire, des éléments complexes résultant de l'association d'éléments texturaux variés, cas des mottes, des fragments d'alios, etc ••• ).
La manière dont les éléments de la texture sont associés pour constituer ces fragments représentent ce que l'on appelle l'assemblage élémentaire suivant KUBIENA.
La description de la structure fait appel à trois données:
le type de structure: forme et arrangement des agrégats la classe ~ dimension des unités structureles
- le grade ou degré de développement de la structure.
1- TYPES DE STRUCTURE.------------._.---on distingue trois classes.
a) Particulaires
Le sol est formé par des éléments du squelette non associés entre eux, c'est-à-dire n'ayant pas de cohé­ sion. Ces particules peuvent 9tre:
simplement minérales, et la classification corres­ pond alors à celle de la texture, sauf pour les éléments très fins, difficilement discernables à l'oeil nu qui constituent le type cendreux;
..•1 ...
GE 3-9
- elles peuvent ~tre au contraire, organiques, et se distinguent alors par leur forme, fibreuse (débris de racines) ou feuilletée (couches de feuilles superposées). Si la forme des éléments constituants n'est plus reconnaissable, il s'agit alors néces­ sairement d'agrégats. Ils appartiennent à une autre classe.
b) Massives ou continues.
Toute la couche du sol forme alors un bloc unique