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Poursuivre le 29 mars pour les retraites avec les actifs Le 6 mars 2008 : Succès des manifestations des retraités pour l’augmentation du pouvoir d’achat et des pensions Année 2008 - n° 9 Date de parution : 31 mars 2008 SNEP retraités Bulletin d’informations Photos : Patrice Leclerc

Année 2008 - n° 9 Date de parution : 31 mars 2008 SNEP retraités … · 2017-03-19 · Modernisation des politiques publiques La loi de l’offre (LOLF !!!) minimum… Dans un

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Poursuivre le 29 mars pour les retraites avec les actifs

Le 6 mars 2008 :Succès des manifestations des retraitéspour l’augmentation du pouvoir d’achatet des pensions

Année 2008 - n° 9Date de parution : 31 mars 2008

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EditoEditoNouvelle «civilisation» ? Ne pas laisser faire !

SOMMAIRE●● Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2

●● Modernisation des politiques publiques . . . . . . . . . p. 3-4

●● Marchandisation et santé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5

●● Ministère jeunesse et sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6

●● Les manifestations – Appel unitaire. . . . . . . . . . . . . . . p. 7

●● Les brèves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8

●● Les séjours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9

●● Congrès de la FGR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10

●● Appel à la syndicalisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

●● Fiche de syndicalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12

L e gouvernement affirme que la seule solution pour «sauver le régime parrépartition» est l’allongement de la durée de cotisation, avec l’objectif de41 années en 2012. C’est sous prétexte «d’équité» que les pouvoirs suc-

cessifs ont effectués les réformes des retraites : dans le privé en 1993, la fonc-tion publique en 2003, les régimes spéciaux en 2007. En fait, les gouvernementsont cherché à travers ces réformes à baisser considérablement les taux de rem-placement et à décrédibiliser les régimes par répartition pour que les français, etnotamment les jeunes générations, se tournent vers les systèmes par capita-lisation avec développement de l’assurance privée et de la rente.

C’est bien le passage d’une société de solidarité (certes relative), à une sociétédu chacun pour soi et du chacun selon ses moyens qui est en cours.

Le dossier des retraites n’en est pas la seule illustration : concurrence entre lesétablissements scolaires au nom de l’autonomie, entre les collègues au nom dumérite dans le rapport Pochard, suppressions de postes et multiplication desHS, valorisation de mesures salariales individualisées plutôt que d’élévation dupoint d’indice pour tous dans les négociations salariales sont significatives de lamême orientation.

Lorsque messieurs Sarkozy et Fillon parlent de «politique de civilisation», ils nese trompent pas : c’est un autre type de société qu’ils tentent d’installer avec lacasse des solidarités collectives, la mise en avant de concurrence et divisionpour mieux favoriser les plus riches et les forces patronales les plus réaction-naires.

Pour autant, cette politique se heurte à des résistances, des mouvementssociaux se développent, dans la fonction publique (par exemple contre les sup-pressions de postes à l’éducation), la recherche et la culture, mais aussi dansle privé (grande distribution, salariés d’entreprises victimes de plans sociaux,…).Les retraités, eux, étaient dans l’action le 6 mars. Les débats engagés, les expli-cations apportées, les luttes menées, participent de la mise en difficulté du pou-voir, attestée par la chute du président dans les sondages et les résultats desmunicipales et cantonales.

Face à un pouvoir qui, même s’il est contraint de céder sur quelques éléments,entend malgré tout poursuivre, sur l’essentiel, sa politique ultralibérale, nousn’avons pas d’autres solutions que de poursuivre les échanges, élaborer etrendre publiques des contre propositions et développer l’activité revendicativepour les faire aboutir.

C’est pourquoi nous serons ensemble, actifs et retraités, dans les manifestationsunitaires le samedi 29 mars pour les retraites, mais aussi le samedi 17 mai dansles manifestations à caractère national pour le systèmeéducatif, initiées par la FSU.

Serge CHABROLSecrétaire général

15 mars 2008

Le secteur Retraitéset ses représentantsLouise GAVARYEdouard VERNIERYann LEQUEUXAndrée ZELEZYvon ADAMSuzanne FORGETPierre ROBINETFrançoise ROBINETRené DELEPLACEMichèle BUCLONAndré COLLETMartine BEISSEGESNicole LERAUXDenise DESAIGLEJacques SILHOLElisabeth POGGIAnnie PERFETTINIJ.-Charles PERDUCATMichel OSSAKOWSKYDaniel LEROYJacques RIGOLETGérard WERMELINGERPierre ZINDYNicole COULONPaulette CADETAlain LESIMPLEColette BOCHERVictor KOWALYCK

Syndicat National de l’Éducation Physique de l’enseignement public (FSU) – 76 rue des Rondeaux 75020 PARIS Tél. 01.44.62.82.10 – Fax. 01.43.66.72.63 – Internet : [email protected] – Directeur de publication : Jean Lafontan – Imprimerie SNEP – Trimestriel

N° commission paritaire : 0307S07232 – N° ISSN : 1772-7634 – Abonnement revue 4,57 € - abonnement revue + suppléments 6,10 €

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Modernisation des politiques publiquesLa loi de l’offre (LOLF !!!) minimum…

Dans un article précédent, je qualifiais la LOLFde «cheval de Troie».

Sa mise en place, il y a deux ans, préparait lesétapes suivantes : « la Révision Générale desPolitiques Publiques (RGPP)» dont le«Conseil de Modernisation des PolitiquesPubliques» (CMPP) vient de faire un premierbilan le 12 décembre 2007.

«Alimentée par les travaux… des équipesd’expertise mixtes, composées de membresdes inspections et de cabinets de conseil (pri-vés, NDRL), elle a donné lieu à des réunions àhaut niveau toutes les semaines à l’Élysée ouà Matignon, avec le comité de suivi et lesministres concernés…»

Ainsi commence le rapport présenté par M. EricWoerth, ministre du budget… qui poursuit : « ladémarche repose sur la combinaison de l’auditet de la décision politique. Vingt-six équipesd’auditeurs, composées de fonctionnaires issusdu corps d’inspections et de consultants pri-vés…» «sous la présidence du Président de laRépublique»

«La réforme de l’État, c’est aujourd’hui unchantier présidentiel, piloté directement parl’Élysée et Matignon, par François Fillon etmoi-même… Les Ministres doivent être lespatrons de leur administration. Je leur redis

aujourd’hui, ils ne seront pas jugés sur les cré-dits qui leur sont alloués, mais sur leur résultatdans la conduite des réformes.» (Extraits dudiscours du Président de la République)«…chaque ministre a reçu une lettre de mis-sion comportant les objectifs à atteindre (dansle cadre des «crédits qui leur sont alloués»NDRL), il s’agit de satisfaire l’objectif de dimi-nution des effectifs de l’État…»La «réforme» de l’État a comme objectif«…un État réorganisé et allégé».Pour ce faire, «à la fin du premier semestre2008… chaque ministre disposera de sa feuillede route, avec les moyens qui lui serontalloués pour la mettre en œuvre au cours destrois prochaines années».

Ainsi va la démocratie au beau pays deSarkozy ! : le cadre est défini et les interlo-cuteurs choisis par lui-même… selon uneméthodologie managériale (objectifs, mission,résultats…) globale et systématique.

Quatre chantiers sont mis en œuvrepour satisfaire à ces objectifs :Chantier budgétaire :Connu et déjà fonctionnel, puisqu’il s’agit de laLOLF, avec sa logique de performance, desindicateurs, de l’évaluation et la culture durésultat… Celle-ci est caractérisée aussi par lavolonté d’une privatisation rampante par lebiais de la contractualisation (PartenariatPublic Privé). Exemple : les cantines scolaires

Chantier structurel :Il s’agit là du dispositif qui doit permettre le «pilotage effectif de l’administration ». « Le pré-sident de la République a décidé :

– que le nombre d’administration centrale seradivisé par deux (leur rôle : concevoir les poli-tiques publiques et contrôler leur bonne exécu-tion)…– que les préfets disposent de plus de margede manœuvre dans la gestion de l’État auniveau local (« le niveau du pilotage local despolitiques publiques de l’État sera le niveaurégional – préfets de région – (passage deplus de 30 directions régionales à moins de 10).Le niveau départemental, niveau de mise enœuvre (les préfets départementaux seront pla-cés sous l’autorité des préfets de région)

La même hiérarchisation et fonctionnalitésont attribuées aux Recteurs et Inspecteursd’Académie. Cette forme de Décentralisation réduit l’auto-nomie de décision à la seule possibilité duchoix de répartition des moyens dans un cadrecontraint attribué.

Elle renforce l’autorité hiérarchique du préfetde région et du recteur sur les préfets dedépartements et les IA. Par la même occasionon peut deviner une autre intention de laréforme de l’État territorial : la mise sous tutelledes Conseils Régionaux, voire (ce qui a étépubliquement suggéré) la disparition desConseils Généraux…

Dans le même temps est opérée la déconcen-tration qui a l’avantage politique de reporter deplus en plus de charges, auparavant suppor-tées par l’Etat, sur les collectivités territorialesqui se voient contraintes d’augmenter lesimpôts, soulageant le pouvoir central qui sedécharge de ses responsabilités.

Ce processus de désengagement de l’États’opère également par l’externalisation etl’appel à «des agences» de services

SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9

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publics… Là encore une visée de privatisationest en cours.

On voit bien ce qui sous-tend cette orientation :une volonté «idéologique» de s’attaquer à cequi est présenté comme des « lourdeurs struc-turelles» dues à la «résistance passive» de«l’administration» et de ses «fonctionnaires»au statut «privilégié»

Chantier managérial :Là aussi, on commence à en voir les effets. Lamise en place de la réforme de la justice,comme la suppression de la maternité dans laNièvre (d’où le refus d’une majorité de mairesdu département d’organiser les élections muni-cipales) soulignent chacune à leur niveau ladéclaration du Président de la république «Jeme suis engagé à ne pas remplacer un fonc-tionnaire sur deux partant à la retraite» (enEPS d’ailleurs, l’objectif est réalisé au-delà del’annonce puisque 2 retraités sur 3 ne sont pasremplacés !).

Autres exemples :Pour «dégager des gains de productivité»dans les procédures de gestion, mise en placed’un opérateur national de paie (10 000 agents encharge de la paie dans les ministères, 3 800suppressions escomptées d’ici 2014)Conséquen-ce probable : éloignement du ser-vice, difficulté de tout dialogue… ;

Les services de pension des ministèresseront supprimés (terme 2010-2011 ; 2700ETPT dont 1200 pourraient être économisés,1800 en cas de suppression de la validation)au profit de la mise en place de centres d’appeltéléphoniques. S’il est adapté aux obligationscréées par le «droit à l’information» de consti-tuer un compte individuel retraite pour chaqueagent, on ne peut souscrire à l’éloignementdes services de leurs «usagers» que sont lesfonctionnaires. Le processus «unique et ratio-nalisé» de liquidation des pensions nie les par-ticula-rités des carrières (périodes de formationdécomptées comme stages, services actifs ousédentaires, validation des services de nontitulaires – mais les menaces de la suppressionde ce dispositif sont de plus en plus précises,détachements spécifiques…) et risquent degénérer de nombreux contentieux. Enfin,

l’aboutissement du processus, la créationd’une caisse de retraite de l’État est contraireau statut des fonctionnaires. Elle reviendra enoutre à faire financer par les intéressés vialeurs cotisations la gestion de leurs droits et leversement de leurs pensions.

Sur ces deux points, aucune concertation nesemble prévue. Il a fallu poser deux fois laquestion en CSFPE pour avoir une réponseconfuse : cela ne se fera pas dans l’immédiat,et « les rapports du ministère des finances sontpublics».

Nous pourrions y ajouter « la création d’un droità la mobilité» qui vise en fait à gérer une mobi-lité contrainte, la suppression de la notation auprofit de l’évaluation par un entretien profes-sionnel qui servirait entre autre à la différentia-tion de la rémunération en fonction de l’atteintedes résultats.

Les recrutementsVolonté affirmée de faire une part plus grandeaux contractuels : remplacement, intérim, maisaussi pour l’encadrement. La FPT est citée enexemple.

Dès 2008, les épreuves des concours devraientêtre davantage centrées sur les «compétenceset aptitudes professionnelles».

Des mesures fortes pour ouvrir davantage laFonction Publique à la «diversité des profils» :suppression de toutes les limites d’âge, desbarrières liées à des critères physiques, planen faveur de la diversité, comportant le soutienà la préparation aux concours pour les publicsdéfavorisés (écoles du service public).

La loi de modernisation a créé un dispositif nou-veau développé par décret, malgré l’oppositionmajoritaire lors du CSFPE (Conseil Supérieurde la Fonction Publique d’État), celui de la miseà disposition entrante de salariés du privé.

Cette nouvelle Gestion des Ressources Humainesvise aussi les droits syndicaux, notamment enremettant en cause le paritarisme par la sup-pression des consultations sur les projetsde textes, la suppression de la consultationdu CTP (Commission Technique Paritaire)ou CSFE…

Chantier qualitatif : On serait tenté de mettre des guillemets tanton peut estimer, au vu de ce qui précédé, quela qualité ne risque pas d’être au rendez-vousavec une telle casse de la Fonction publique.

Ce chantier se donne pour objectif la simplifi-cation des procédures, notamment par l’informa-tisation de l’administration. L’exemple ci-dessusne peut que nous laisser circonspect.

Nous devons donc prendre au sérieux ladéclaration cynique de F. Fillon du 10 octo-bre 2007 : «La réforme de l’État supposeraque chacun d’entre nous accepte qu’il y aitmoins de services, moins de personnel,moins d’État sur son territoire».

Car il s’agit bien d’une casse cohérente,fondamentale de la Fonction Publique, déci-dée sans tenir compte des besoins sociaux,mais au seul profit des allègements decharges offertes aux entreprises.

Yann Lequeux

SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 94

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Se mobiliser pour le droit, de tous, à la santé.La marchandisation nuit à la santé !

S ommes-nous aveugles ? Ne voulons-nouspas voir ? Ou bien, le pouvoir est-il à cepoint habile en manipulation, que nous en

arrivions à croire que le domaine de la santé estactuellement un long fleuve tranquille, à l’abri desremises en cause décisives ?

Rares sont en effet les organes de presse écrite,de radio ou de télé, les publications, générales ouspécifiques, politiques, syndicales ou profession-nelles... qui s’efforcent de décrire, d’analyser cequi se passe aujourd’hui d’essentielconcernant la santé, les choix décisifsdont nous sommes privés, alors que semet en place, à marche forcée, undynamitage complet de notre systèmesolidaire de santé au profit d’un marché«à forte valeur ajoutée». Les sommesen jeu dépassent le budget de l’État.

Ouvrons les yeux : À Montargis, parexemple, la clinique, comme la plupartdes cliniques du Loiret, est passéesous le giron des fonds d’investisse-ment américains Blackston, dont lesactionnaires exigent 20 % de rentabi-lité. À Paris, et ailleurs, des immeublesflambant neufs se multiplient, destinésà exploiter les filons des différentes spécialitésmédicales. La France est maintenant recordmanen Europe des hospitalisations dans le privé(23 % !)... alors que les personnels de nos hôpi-taux publics se battent pour survivre et maintenir– difficilement des structures ouvertes à tous...Nous pourrions aussi parler des trusts phar-maceutiques, de leurs 40 milliards de revenus,consacrés davantage à la pub qu’à l’investis-sement (en baisse), de l’automédication qu’im-pliquerait la mise en libre service de 200 mé-dicaments...

La «réforme», pour la santé», de Douste-Blazyen 2004 nous laisse un déficit de plus de 7 mil-liards (mais 10 milliards non versées par l’État surles taxes sur le tabac et l’alcool !) ; elle s’avèreaussi inefficace, financièrement, que la «réforme»de Fillon «pour sauver les retraites» en 2003.Mais, dans les deux cas, le déficit «abyssal» (està nouveau utilisé pour multiplier les mesures fai-sant payer encore davantage les usagers, lesmalades, au moins ceux qui le peuvent ou y sontcontraints. Mais ne pouvons-nous pas payer 1 euro de plus par consultation, 50 centimes parboîte de médicaments pour réduire le déficit, pouraider les personnes dépendantes, voire pourmettre en place un « plan cancer » ?!... Et pou-

vons-nous dénoncer la chasse aux fraudeurs ?!...Pourtant, en 2007, le «haut conseil pour l’assurance maladie» chiffrait à 2 milliards, en 2ans, les dépenses supplémentaires déjà à lacharge des patients...

Ce qui se joue vraiment dépasse le poids descoûts accrus. Le premier ministre précisait ainsique ces coûts supplémentaires «ne dispense-raient pas de nouvelles réformes structurelles».Le président ajoutait que «La sécurité sociale n’a

pas vocation à tout rembourser» et le MEDEFproposait – pour mieux responsabiliser lespatients ! –, de mettre toutes les cotisations patro-nales à la charge du salarié (en augmentant sonsalaire à proportion !?)

• L’accroissement des «restes à charge» pousseau développement des couvertures complé-mentaires, notamment assurantielles (nouveaujackpot !), pour ceux qui le peuvent. Inégalitéscroissantes dans l’accès aux soins et coût finalaccru. Mais il y aura l’assistance ! Comme avantla Sécu !...

• La «tarification à l’activité» dans les hôpitauxgénéralisée en 2008 laissera au public ce qui estle moins rentable accroissant ainsi les difficultés ; elle abandonnera au privé ce qui estle plus rentable. Coûts et inégalités en hausse...Hôpitaux publics poussés à la concur-rencemanagériale et au tri des patients... Les urgencestenteront de faire face !...

• Création d’un «cinquième risque» (la dépen-dance) permettant d’exploiter ce filon nouveau etconsidérable. Une partie, au moins, serait assu-rée par l’épargne individuelle (discrimina-toire), des donations et par des récupérationssur héritage. Seuls bénéficiaires garantis, les mai-sons privées concurrentielles et les assurances.

SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9 5

Ces quelques exemples montrent les orientationsenvisagées aujourd’hui, dont les mesures (limi-tées ?) actuellement prises sont l’expression :désengagement public, individualisation face auxrisques, assurance et marchandisation accélérée.

Nous sommes très loin de l’exposé des motifs del’ordonnance du 4/10/45 fondant la protectionsociale : «...La Sécurité sociale est la garantiedonnée à chacun qu’en toutes circonstances, ildisposera des moyens nécessaires pour assurer

sa subsistance et celle de sa familledans des conditions décentes... contrel’incertitude du lendemain... Le but àatteindre est la réalisation d’un plan quicouvre l’ensemble de la populationcontre l’ensemble des facteurs d’insé-curité. Cela se fera au prix de longuesannées...»Ce but, approché progressivement,grâce à nos luttes, pendant une qua-rantaine d’années, au profit desmalades, des familles, des retraités,serait-il devenu une utopie ? Faudrait-il,comme le précise Denis Kessler (No 2du MEDEF), en accord avec le pouvoir,«sortir de 1945, défaire méthodique-

ment le programme du CNR» ? Pour quoi ? Et pourqui ? Le moins que l’on puisse exiger est de pouvoirfaire notre choix en toute connaissance de cause.

Avec Jacques Généreux, professeur à l’Institutd’études politiques de Paris, nous pouvons pen-ser que les besoins humains (entre autres santé,retraites...) sont considérables face à des res-sources limitées, mais que «la légitimité del’économie étant le bien-être des hommes, àcommencer par les plus démunis», «la sociétédoit choisir l’emploi qui est fait des ressources,en vue de satisfaire leurs besoins».Ne nous laissons pas enfermer dans les dépen-ses sans examiner les recettes. Ne pouvons-nouspas faire aussi bien que lors des 40 derniè-res années ? Pourquoi ?

Ne nous laissons pas imposer les choix à opérer.Débattons largement, (il y a urgence !) dans le syndi-cat, mais aussi à la MGEN lors des élections à venir.

Intervenons davantage pour que des orien-tations plus «humaines» et contre les mar-chands qui exploitent le gisement de la santé. Quel bien plus précieux que la santé, notammentpour les profs d’EPS et pour les retraités ?

Edouard VERNIER

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SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 96

L e ministère chargé des sports est à laveille d’une fin de cycle selon la versiongouvernementale. Qu’entend-t-il par là ?

Ce ministère, structuré en Directions régiona-les, départementales, établissements (CREPS,écoles nationales : INSEP, ENE, ENSA, ENV) etadministration centrale, est, sous la visiond’une nouvelle conception étatique, l’objet d’uneattaque en règle contre ses prérogatives deservice public.

L’affaire n’est pas encore bouclée, mais lesintentions sont là : au prétexte que le sport àatteint un degré de développement satisfai-sant, l’État cherche à se désengager sous leprétexte de crise des finances publiques dont ilest responsable.

Cette transformation «civilisationnelle» leconduit à abandonner une partie de ses mis-sions de service public enescomptant des relais, soit descollectivités territoriales, des com-munes, soit d’un associatifreconstitué, soit, fait déjà mar-quant dans certains secteurs duprivé à la recherche de nouveauxespaces de profits. Les argu-ments, côté ministériel, sont entrain de s’affiner pour préparer lesmentalités à un vaste plan social,qui verrait disparaître les DDJS, lamoitié des CREPS et conduiraitles DRJS à des recompositionsavec d’autres secteurs étatiquesqui lui seraient plus ou moinsétrangers. Cette audace, souscommandite idéologique et finan-cière, à l’ambition de se mettre en place dansles meilleurs délais. Les déclarations de F.Fillon, au soir même des municipales, avaientpour but de rappeler aux français que rien neles arrêterait dans leur volonté de réformer, enfait de casser, tout ce qui participait de ce quel’on appelle la «spécificité française».

Ce Secrétariat d’État, depuis la mise en placedu gouvernement Fillon, est à la recherched’un nouveau souffle. L’échec de la candida-ture française aux JO de 2012, le recul de laFrance dans les classements internationaux, lapoussée des teams privés (style Lagardère),

les déclarations intempestives du Secrétaire d’État, B. Laporte, n’oubliant jamais l’impor-tance du recours au privé sur quelque dossierque ce soit, dessinent un avenir à rebours deson histoire.L’insignifiance du responsable gouvernementaln’est-elle pas un signe lumineux des dispositifsd’abandon du travail étatique ? Les déclara-tions de N. Sarkozy, sur l’importance du sportne sont là que pour couvrir ce changementd’orientation : le sport est d’abord affaire devolonté personnelle sur bien des secteurs desa pratique, quant au secteur du haut niveau,« l’évidence» de sa livraison au privé, se veutincontestable.

Voyant bien que ce schéma heurte l’optiondémocratique, quelques publics cibles sontdésignés : zones sociales difficiles, jeunesissus de l’émigration, femmes, handicapés etparcimonieusement financés par le budget del’État et crédits du CNDS (ex-FNDS).

La question centrale demeure bien celle desavoir si les pratiques sportives, dans leurdiversité, doivent être comprises comme unintérêt général et fonder ainsi un servicepublic, nécessitant des moyens adéquats.La vision de l’intérêt général que porte le gouvernement actuel est nettement moinsgénéreuse et conduit immanquablement à latraduire en autant d’intérêts particuliers quechacun peut satisfaire à condition d’en avoir lavolonté ! Cette orientation conduit à ne plusfixer de responsabilités étatiques ; c’est bien lesoubassement du gouvernement actuel, de sapolitique de suppression massive de postes de

fonctionnaires et de démantèlement des ser-vices publics. Tous les services souffrent, maisles moins de 3 000 professeurs de sport,actuellement en poste, accusent d’autant plusle coup. L’asphyxie de ce ministère, durable-ment doté de budgets insuffisants, est can-tonné à une sous-activité permanente dans ledomaine des CAS (un millier de collèguesrépartis sur tout le territoire), affaiblis dans leurcapacité d’intervention, de conseil, d’aide, deformation et de plus en plus en concurrenceavec les capacités que se donnent les conseilsgénéraux ou les municipalités importantes. Laquestion de leur suppression est alors, «natu-rellement», à l’ordre du jour.

Enfin, en ce qui concerne la formation (BEESet Brevets professionnels), malgré une activitésoutenue (8 à 10 000 certifications/an), laquestion de la concurrence avec l’enseigne-ment supérieur (STAPS) se pose. Une récentemission, confiée à J. Bertsch (ancien président

de la conférence des directeurs etdoyens des Staps), est chargéed’expertiser la situation. Laconjoncture avec les suppressionsde CREPS et d’antennes délocali-sées STAPS, ne rend pas laréflexion sereine. Pourtant, le pariqu’avait fait le SNEP en 1984, depenser une mise en synergie,voire fusion des deux systèmes,avec préservation des missionsdes personnels par institution d’unpool de formateurs, a peu évoluéfaute de bonnes volontés respec-tives. C’est bien la lutte des étu-diants STAPS, en 2003 et 2005,qui a permis de dénouer la criseque vivaient les étudiants et qui

voulait, que pour être rémunéré, l’étudiantSTAPS devait compléter sa formation STAPSpar l’obtention d’un BEES. Cette situation a évolué, trop faiblement certes,mais appelle de nouvelles initiatives afin queles deux ministères offrent un système cohé-rent pour les jeunes. Ce rapport devrait voir lejour le 18 avril.

Un ministère en sursis pour le gouvernement,mais un ministère à renforcer pour le SNEP.

Jean Lafontan

Vers le démantèlement du Ministère de la Jeunesse et des Sports

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Les Manifestations de mars… à mai

La CGT et la FSU se sont rencontrées le 19 mars 2008afin de coordonner leur approche du rendez-vous de2008 sur les retraites. Les convergences entre les 2 organisations sont fortes,comme en 2003. Elles se retrouvent naturellement surplusieurs revendications fondamentales :– la garantie d’un bon niveau de retraite pour tous,hommes et femmes, le relèvement des petites retraites,l’exigence d’une réindexation sur les salaires et le rejetde la décote ;– l’attachement au droit à la retraite à 60 ans et le refusde tout allongement de la durée de cotisation ;

– la reconnaissance de la pénibilité du travail soustoutes ses formes par un départ anticipé à la retraite ;– l’intégration des périodes de formation, d’apprentis-sage, d’études et de recherche du premier emploi dansla durée de cotisation ;– la nécessité de réduire les inégalités de pensions entrehommes et femmes et de revenir sur les mesures qui lesaggravent ;– la priorité à dégager des ressources supplémentairespour le système de retraite avec notamment uneréforme de la cotisation employeur et une taxation desrevenus financiers des entreprises.

Les 2 organisations exigent que s’ouvrent de réellesnégociations avec toutes les organisations syndicalesconcernées sur ces questions qui déterminent l’avenirde nos retraites. Le gouvernement veut aller vite pournotamment imposer un nouvel allongement de la duréede cotisation. Il veut boucler le dossier d’ici l’été. L’actionrevendicative ne saurait attendre.

C’est pourquoi CGT et FSU appellent à faire du 29MARS une journée de manifestations locales, départe-mentales ou régionales pour la défense et l’améliorationde notre système de retraite.

• 6 mars : Journée de manifestation pour l’augmentation des retraitesÀ l’appel des unions confédérales des retraités, CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, de la FGR et de la FSU, les retraités ont manifesté dans de nombreuses villes : Manifestationsréussies et une fois n’est pas coutume relayées par la presse, la radio et la télévision.Le mécontentement, l’inquiétude, la colère contre la politique du gouvernement qui enrichit les plus fortunés et appauvrit les salariés, les retraités, était forte. Certains découvrantqu’après une vie de travail parfois dure, il leur fallait assurer leur existence avec une retraite souvent inférieure au SMIC, et à celle d’une personne n’ayant jamais cotisé, lesfemmes étant particulièrement concernées.La réforme Balladur de 1993 a pour effet en 2007 de baisser les retraites du privé de 22%, celle de Fillon en 2003 de baisser celle des fonctions publiques de 5 à 10 %.3,5 millions de retraités vivent avec un revenu inférieur au minimum vieillesse.Les retraités ont vécu comme une provocation la revalorisation de 1,1 % des retraites. Ils sont déterminés à ne pas se contenter des effets d’annonce d’augmentation de 25 %en 5 ans du minimum vieillesse qui le ramènera à la valeur de 1984 ! Sans compter l’augmentation de la CSG, des franchises médicales etc.Ce n’est qu’un début…

• 18 mars :Grève et manifestation dans l’éducation nationale pour l’emploi, contre les suppressions de postes et les heures supplémentaires (voir bulletin National no 787). Le SNEP a appelé(voir site) les retraités du SNEP à participer nombreux aux côté des actifs.

• 29 mars, tous ensemble pour des retraites solidaires :À l’appel de la FSU, la CGT, solidaires (pour l’instant) des manifestations seront organisées contre la réforme des retraites. Ces manifestations étant le prologue d’une campagned’opinion à organiser sur la durée.Les retraités sont appelés par la FSU à participer au côté des actifs car cette réforme les concerne (pension de reversion, caisse de retraite, revalorisation des pensions…).

• 17 mai :À l’appel de la FSU, samedi 17 mai, manifestation nationale avec quelques pôles déconcentrés, pour protester contre la politique éducative du gouvernement (à suivre dans lesbulletins nationaux et le site).

Déclaration de la Confédération Générale du Travail et de laFédération Syndicale Unitaire

La FSU exige : Pour tous, 75% du dernier traitement à 60 ans avec 37,5 annuités.Cela passe par– l’abrogation des décrets Balladur et loi Fillon ;– l’abandon des décotes ;– le rétablissement des bonifications pour enfants dans la fonction pu-bliqueet des mesures pour les parents ayant élevé seuls leurs enfants ;– la revalorisation des pensions.– Le rétablissement de la CPA.Cela passe par de nouveaux droits– La prise en compte des périodes de temps partiels, de chômage et de pré-carité par un financement solidaire ;– La prise en compte des années d’études ;– La prise en compte de la pénibilité.

La FSU refuse : – un système de retraite à deux vitesses : le développement de l’épargneretraite pour ceux qui le peuvent et l’assistance minimale pour les autres.– De nouvelles dégradations avec un nouvel allongement de la durée decotisation.

Ces revendications n’ont rien d’utopique. Le gouvernement prétend qu’il n’ya pas d’autres choix que celui de l’appauvrissement des retraités. La FSU défend d’autres choix : ceux de la solidarité entre les générations etles professions. Ils nécessitent un meilleur partage des richesses, en consa-crant aux retraites une part des gains de productivité acquis par le travail dessalariés.

Besoins de financement ?Pour revenir sur les mesures désastreuses de 1993 et 2003, il faut consacrer 4 à 5 points de PIB d’ici 2050, soit une augmentation des cotisationsde 0,375 point par an. C’est économiquement tout à fait possible : il faut en faire le choix politique.Le paquet fiscal de l’été 2007 représente à lui seul 1 point de PIB.En 2050, le pays aura doublé son PIB.

SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9 7

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SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 98

BrèvesLe Conseil d’orientation desretraites :Le COR s’est réuni le 13 février sur « l’évaluationdu montant des droits familiaux». Appelé «diversavantages», non contributifs par Michel Rocarden 1990, ce dernier préconisait, concernant lamajoration de durée d’assurance pour les mèresde famille, de faire financer par la branche famillede la sécurité sociale.Le COR évalue a 14 milliards d’euros, au moins,le montant des droits familiaux. Il note «qu’enl’absence du droit familiale, certaines femmesauraient travaillé d’avantage».Les majorations pour 3 enfants et plus représen-tent 3,1 % de la masse totale des retraites en2006, avec un impact important sur les pensionsde reversion.Il rappelle que ces majorations ne sont pas impo-sables au titre de l’impôt sur le revenu…Concernant le départ anticipé pour raisons fami-liales, qui concerne les mères de 3 enfants, il noteque l’ouverture des droits à partir de 2004 se ferasur la base de 41 annuités et une décote de 5 %par an. Ce qui aura pour conséquence de mino-rer les dépenses.

Quelles conclusions le gouvernement tirera desconstatations du COR sur le coût de cette majo-ration ?S’agissant des droits conjugaux, pensions dereversion qui concerne les retraités, le COR noteune progression des droits directs, ce qui devraitréduire la part des droits dérivés dans le privé, lapension de reversion étant soumise à des condi-tions de ressources. Ce qui n’est pas le cas dansla Fonction publique.Au nom de la sacrosainte équité la règle à calculpourrait déraper…

Dépendance :Quelques déclarations éclairantes à méditer(issus de la revue «Protection sociale informa-tions no 629)«Un recentrage du bénéfice de l’APA sur lespublics prioritaires doit permettre de mieux aiderles personnes les plus dépendantes ainsi quecelles qui disposent d’une retraite d’un niveaufaible ou moyen», a expliqué le président de laMSA, Gérard Pelhate, lors de son audition par lamission d’information du Sénat. Dans le mêmecadre, Raoul Briet, conseiller-maître à la Courdes comptes, a plaidé pour «un ciblage non seu-lement en fonction du degré de dépendance,mais aussi en fonction des niveaux de revenus etde patrimoine», sachant par ailleurs que «la pré-voyance individuelle et collective sera logique-ment amenée à occuper une place significative àl’avenir».Daniel Lenoir, a défendu, au Sénat, une couver-ture collective «laissant de côté la logistiqueassurantielle» : «En instituant un système definancement à fonds perdus pour le bénéficiaire,on peut ainsi obtenir un niveau de cotisations net-tement plus raisonnable» . Mais Gérard de LaMartinière, président de la Fédération françaisedes sociétés d’assurances (FFSA), a considéréau contraire qu’une «formule plus traditionnelle

d’approche du risque à fonds perdus». Cela dit,Philippe Josse, directeur du Budget, a aussireconnu que «l’impact sur le pouvoir d’achatd’une hausse de la CSG ou du développement del’assurance privée ne présentait pas de diffé-rences probante».

Plan ALZHEIMER :1,6 milliard d’euros, dont 1,2 pour le médico-social, 200 millions pour le sanitaire, 200 millionsd’euros pour la recherche, notoirement insuffisantet financé en partie par les franchises médicales !Actuellement le reste, à charge pour les familles,est énorme selon Janine DUJAY-BLARET, Vice-présidente du CNRPA (Commission Nationaledes Retraités et Personnes Agées). En 2005-2006 le coût pour les familles s’élevait à 61 % dela prise en charge, 22 % pour l’assurance mala-die, 17 % pour les départements. Le coût d’unaccueil en institution est compris entre 1 500 € et3 000 €, sans compter l’épuisement des familles.La mobilisation pour un financement dans lecadre de la sécurité sociale reste déterminante.Des emplois bien rémunérés, des retraites reva-lorisées, un meilleur partage des richesses sontindispensables pour faire face au vieillissementde la population.

MGEN :Les élections pour le renouvellement des ins-tances départementales se tiendront en mai-juinselon les départements.Votez, faites voter !

Le plan choc que va engagerNicolas SARKOZY :(par Laurent MAUDUIT et Gérard DESPORTES –Médiapart)A consulter sur le site : http ://www.mediapart.fr/

Retraites :La solidarité a de l’avenirL’équation semble simple, évidente même: nous vivons plus longtemps; notre espérance de vie commeretraités s’accroît; il nous faudrait donc travailler plus longtemps pour que le coût de nos retraites ne soit pasun poids insupportable pour nos enfants et nos petits enfants. Et la seule question à traiter serait celle del’équité. Mais si l’on regarde derrière cette « évidence » on perçoit une réalité tout autre; et cette argumen-tation s’assimile à de la publicité mensongère.La réalité c’est d’abord que, comme le montrent les travaux du COR, l’allongement de la durée de cotisa-tions ne produit pas un allongement de la durée d’activité.Et au moment où les responsables politiques ne cessent d’avoir le mot «équité» à la bouche, le constat quel’on peut faire est que les réformes passées et présentes ont en réalité accru les inégalités ; les premièresvictimes en sont les femmes dont les carrières sont bien plus incomplètes que celles des hommes et pourqui, la réforme a encore aggravé la situation.D’autres pistes existent. Ce petit livre les explore.

Daniel Rallet a coordonné le travail d’une équipe de militants de la FSU composée d’Anne Feray, JudithFouillard, Didier Horus, Elisabeth Labaye et Marin Springsfields.

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Succès et interrogations

Constats :91 inscriptions à ce jour (62 au total en 2007)La dynamique ne se dément pas :– ANTIBES 14 inscrits (reste 2 places) : du 9au 14 juin– DINARD 19 inscrits (reste 4 places) : du 1erau 7 septembre– QUEYRAS : 2 inscrits (reste 14 places) : du22 au 28 septembre– CHALES (Sologne) 24 inscrits : complet– CORSE 22 inscrits : complet– GUADELOUPE 10 inscrits : complet

Les nouveaux séjours ont fait très aisément leplein, ce qui exprime à la fois le besoin dechangement et celui d’évasion !

Notons une grande fidélité des adeptes,puisque 80 % des inscrits sont déjà venus aumoins deux fois, ce qui semble prouver quelorsque l’on fait le pas… on y trouve soncompte !

La convivialité certes, mais aussi désormais, leplaisir de retrouver les amis d’une année surl’autre.

Les activités physiques, (au rythme de cha-cun), demeurent le «moteur», mais aussi ladécouverte des régions et des activités cultu-relles. À cela s’ajoute de plus en plus la néces-sité de discuter : un réel besoin de débats surle passé et l’actualité.

Les interrogations :À partir de ce constat très positif, faisonsquelques remarques et interrogeons-nous.

Les séjours concernant actuellement 1 retraitésur 10 des collègues syndiqués, mais pour l’essentiel c’est la tranche d’âge au dessus de70 ans qui répond au mieux à l’appel :

– Est-ce à dire que les 60-70 ans craignent dese voir cataloguer comme «vieux» ? ou encorequ’ils redoutent des contenus infantiles ?

– Est-ce à dire, surtout chez les hommes,qu’une fois le «métier» accompli, ils craignentde «ressasser» ce qui a fait leur activité pro-fessionnelle ?...

La réponse à ce questionnement se trouvepeut-être dans les choix du déroulement desséjours. Par exemple, il y a quatre ans nousavons hésité à programmer les soirées-débatssur « l’évolution des APS», sur «sport etsociété», sur «sport et politique»… : l’an der-nier, il nous a fallu « freiner» tant les demandesde débats de société étaient forts.

Actifs et retraités :Un autre questionnement tourne autour de la«coupure» actifs/inactifs… ceux qui «produi-

sent», et les autres, ceux qui sont en chargedes élèves et ceux qui ne le sont plus.

Cette «coupure» se traduit chez nous, (auSNEP), mais aussi ailleurs, dans la difficulté àfaire admettre que la continuité dans la «vie syn-dicale» actifs-retraités est vitale pour les deuxcatégories ! la période longue de 25 années deretraite suppose que l’on soit très vigilants auregard de ce que l’on considère comme « lesdroits acquis» et qui sont chaque jour remis encause : la «reversion» par exemple.

Cette «coupure», du point de vue de nosséjours se traduit par la difficulté que nous ren-controns, non seulement à intéresser les« jeunes retraités» mais aussi à faire participerles actifs d’une région à des initiatives ponc-tuelles que nous organisons là où noussommes… par exemple le «barbecue au portd’Antibes, ou la «soirée poissons» à Dinard…ou tel débat sur «quelle politique sportive enFrance aujourd’hui» ?

Sans doute devons nous réfléchir aux formesque nous proposons.

Ce qui est certain c’est que la «coupure actifs-inactifs» est de plus en plus artificielle et que lapériode des 25 années de retraite pose desproblèmes nouveaux, concernant l’organisa-tion de la vie personnelle bien sûr, mais aussiconcernant les objectifs de la syndicalisation.

S’investir dans la vie syndicale comme retraité,a pris une nouvelle signification que les séjoursd’été continuent à éclairer. Nous y reviendrons.

Y. ADAMS. FORGET

Les séjours d’été 2008

BOULOURIS «LE PARADIS SUR TERRE»Du 8 au 14 octobre 2007, 19 professeurs d’EPS retraités et syndiqués au SNEP ont pu se retrou-ver au CREPS de BOULOURIS (Var).

Venus des 4 coins de la France (j’étais la seule de l’académie de Nancy-Metz), nous avons plei-nement profité de cette semaine ensoleillée. En fonction des envies de chacun(e), nous avons pra-tiqué la natation, le kayak de mer, le catamaran, les excursions en bateau (St-Tropez, IleSte-Marguerite, les calanques de l’Esterel) et les randonnées pédestres dans le surprenant mas-sif de l’Esterel (les sentiers du littoral, le Cap Roux, le Pic de l’Ours, le Mont Vinaigre, les villagesperchés).

Tout ceci était merveilleusement et amicalement orchestré par Andrée Zelez et Jacques Silhol :qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.

En soirées, les discussions sur des thèmes très variés, animées par des volontaires, allèrent bontrain et furent l’occasion d’échanges très intéressants.

Ce fut ma première expérience à l’occasion de ma première année de retraite mais ça ne sera pasla dernière. Alors, avis aux amateurs !!!

Brigitte Couleau

9SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9

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Les retraités syndiqués au SNEP sont adhérents à la FGR dont ils reçoivent lapublication.

La plupart des syndicats de la FSU y sont affiliés et représentent environ 30 %des 57 000 adhérents. Cela implique un regard critique, une responsabilité dansl'élaboration des textes qui seront votés au congrès de la FGR qui se tiendra du11 au 13 juin 2008 à Nancy.

Dans le contexte de régression sociale, culturelle, d'attaques contre la laïcité,chacun d'entre nous doit prendre part à l'élaboration des textes qui seront le fon-dement des revendications et des actions à entreprendre.

Travail préparatoire sur les textes soumis au débat duCongrès de juinLa motion revendicative comprend une partie introductive (ci-dessous), des par-ties Fonction publique, fiscalité, protection sociale.

Après que les commissions nationales aient examinées les amendements pro-posés par les sections départementales de la FGR et les syndicats, ces textesseront discutés lors des AG départementales pour être soumis au Congrès quise prononcera.

Les retraités des syndicats de la FSU, depuis le congrès de Marseille, sont orga-nisés en Section Fédérale (départementale, régionale, nationale) des retraitésFSU. Des sections de plus en plus nombreuses s'organisent. Les effectifs desretraités FSU augmentent, accroissent le potentiel des militants à la FGR-FP.

Propositions alternatives du SNEP pour la motion revendi-cative FGR 2008La FGR inscrit son projet revendicatif dans la perspective de transformations dela société fondée sur le refus des discriminations et l'émancipation de touteforme d'exploitation, de domination.

Aussi, la richesse nationale, créée par les travailleurs et qui s'accroît chaqueannée, doit-elle être enfin équitablement répartie aux besoins de la jeunesse,des actifs et des retraités privant ainsi les fonds spéculatifs des moyens nui-sibles aux intérêts de notre société. C'est un choix de société fondée sur le main-tien et le développement d'une protection sociale solidaire et de services publicsdotés de moyens suffisants pour répondre aux besoins humains croissants.

Cette volonté est en rupture avec les logiques capitalistes et libérales à l'œuvreactuellement, en France, en Europe et dans le monde, misant sur chacun poursoi et mettant en concurrence les salariés, les peuples, accroissant ainsi lesinégalités et la précarité, remettant en cause les droits fondamentaux.

La FGR exprime ainsi sa solidarité avec les chômeurs, les précaires, les exclusdont les conditions de vie sont indignes d'un grand pays démocratique.

PARTICIPEZ NOMBREUX AUX AG !

Envoyer vos contributions au SNEP !Michèle BUCLON, Louise GAVARY, Edouard VERNIER représen-teront le SNEP au Congrès et y porteront nos revendications.

10 SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9

FGR – FPFédération Générale des Retraités de la Fonction Publique

Motion revendicative 2006Le 60e congrès national de la Fédération générale des retraités de la Fonctionpublique s’est réuni à Paris, les 13, 14 et 15 juin 2006.

IntroductionRéuni à Paris les 13, 14 et 15 juin 2006, le 60e congrès national de la Fédérationgénérale des retraités de la Fonction publique (FGR-FP) rappelle tout d’abord queles retraités, du secteur public comme du secteur privé, participent activement à lavie économique de la nation et à la solidarité entre les générations

Le congrès réaffirme que la richesse nationale, créée par les travailleurs et qui s’ac-croît chaque année – doit être enfin équitablement répartie pour répondre auxbesoins de la jeunesse, des actifs et des retraités.

Le congrès exprime également sa solidarité avec les chômeurs, les précaires et lesexclus, dont les conditions actuelles de vie sont indignes d’un grand pays démo-cratique. Par ailleurs le congrès estime nécessaire de réorienter la constructioneuropéenne pour la mettre au service des citoyens.

Le congrès condamne la politique économique et sociale, initiée par le patronat etconduite par le gouvernement. Cette logique libérale provoque des fermeturesd’entreprises, des délocalisations ainsi qu’une baisse générale du pouvoir d’achatdes salariés, des retraités, des familles et la remise en cause des acquis de plu-sieurs décennies obtenus par la lutte des travailleurs.

Le congrès condamne les suppressions d’emplois de fonctionnaires. Il réaffirme lanécessité du maintien et du développement de services publics de qualité et deproximité, également répartis sur le territoire et accessibles à tous afin de garantirla cohésion du pays. Il appelle à leur défense, à leur promotion et au recrutementdu personnel statutaire titulaire nécessaire à leur fonctionnement. Face auxattaques et aux menaces dont sont l’objet les actifs, comme à la campagne dedénigrement qui vise à caractériser les retraités et les personnes âgées comme unfardeau pour la société et à opposer les générations entre elles, le congrès natio-nal de la FGR-FP appelle l’ensemble des travailleurs, actifs et retraités, à se syn-diquer et pour les retraités de la Fonction publique, à rejoindre la FGR-FP soit parl’intermédiaire de leur syndicat soit directement.

Le congrès confirme la nécessité, pour la FGR-FP, de conserver un lien fort avecles organisations syndicales des actifs et à revendiquer avec elles. De même lecongrès confirme la volonté de la FGR-FP d’agir avec le pôle des retraités de laFonction publique et avec les unions confédérales de retraités.

Ainsi avec l’ensemble du mouvement social et des forces démocratiques de pro-grès des actions seront mises en œuvre pour faire aboutir les revendications ci-dessous.

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ÉTAT DES LIEUX : Il n’y a pas une unique manière de penser lemonde. D’un côté, la déferlante des mesuresrépressives contre les plus démunis où l’indi-vidu est coupable de tout ce qui lui arrive, del’autre, l’exaltation de la loi du marché et de laconcurrence, seule source de bonheur et defélicité. Dans le « travailler plus pour gagnerplus»... «sans limite d’âge», il y a l’idée : pasbesoin de collectif et de solidarité, il faut y arri-ver seul avec mérite. Chacun pour soi, chacunchez soi. La culture de l’individualisme socialvise principalement la place et le rôle des orga-nisations syndicales.

Il est donc urgent de se donner les moyens de résister contre l’emprise et la médiocrité. Iln’y a aucune raison de renoncer à lutter, à

combattre, à dire non à la politique gouverne-mentale lorsque la réalité humaine passe à latrappe de l’énumération des chiffres et pour-centages au son du refrain des «caissesvides», alors que les cadeaux fiscaux font lajoie des patrons du CAC 40 tout en s’offrant unbonus de 40% alors que le pouvoir d’achat desFrançais est en berne. Il est vrai que lescaisses vides sont celles qui font le plus debruit… voir et entendre le musicien attitré desJ.T quotidiens du 20h.

L’ACTION MILITANTE, dans son syndicat, estplus que jamais incontournable : une plongéedans le réel, malgré l’eau fraîche. Tout va trèsvite : salaires, pouvoir d’achat, protectionsociale (santé, retraites, politique familiale),services publics et fonction publique, laïcité.Mais les choses bougent, l’évolution du syndi-calisme est inséparable de celle de la société.Les luttes, bien que sectorielles, touchent deplus en plus des terrains où il était difficile d’or-ganiser une action concertée, voir le mouve-ment inédit de la grande distribution, le nouvelessor offensif des luttes dans le privé, la mobi-lisation très importante de l’audiovisuel pour ladéfense du service public.

CONSTRUIRE UNE SOCIÉTÉ POUR TOUSLES ÂGES, tracer un autre chemin.

La durée de vie s’allonge, mais aussi l’espé-rance de vie en bonne santé s’accroît. Unevaste réflexion sur les implications démogra-phiques et la place et le rôle des Retraités s’im-pose. La perspective d’une «société inédite»avec un tiers de la population enfants, puis en

formation, un tiers dite active, un tiers enretraite, est désormais ouverte. Comment fairevivre une telle Société ? Un enjeu revendicatifqui donne tout son sens au syndicalismeRetraités, bousculant l’image vieillotte duretraité syndiqué type amicaliste, en marge del’organisation. La FSU, ainsi que la CGT, ontd’ores et déjà pris conscience, dans leursdébats en cours, du défi à relever.

PRÉSENTEMENT :Se syndiquer, est un acte premier dans labataille d’idées et la convergence des luttes.

Si vous hésitez, faites nous part de vos doutes,très utiles, car sources de progrès à l’intérieurde nos organisations.

ATTENTION : Régler, dès que possible, sacotisation !L’activité syndicale a besoin de forces etd’idées, mais aussi d’argent.

Pierre ROBINET

Le 10 mars 2008 : 908 syndiqués dont 111 col-lègues partis à la retraite en 2007.

Nous apprécions leur fidélité et leur confiancerenouvelée au SNEP dans ces temps difficilespour tous les syndicats.

Hélas environ 100 retraités syndiqués n'ont pasjugé nécessaire ? utile ? de renforcer ce secteurdu syndicat et le lien indispensable avec les actifsqui poursuivent les actions pour la défense de ladiscipline et pour une société plus humaniste.

11SNEP RETRAITÉS BULLETIN D’INFORMATION N° 9

Se syndiquer : tenir bon ensemble et toujours plus nombreux

Claude Despretz nous a quittéIl est décédé à Sisteron, où il résidait, le 26 février, victime d'une maladie vasculaire qui l'handicapait depuis quelques années.Que sa compagne Jacqueline, ses enfants et petits enfants trouvent au sein du groupe des retraités du SNEP, les témoignages d'une grande tristesse, mais aussi d'une grande admirationpour son héroïsme et sa lucidité historique au regard des Guerres Coloniales.

Claude était de la promotion ENSEP 1952-55. Nommé au Collège Condorcet à Lens, dont il était originaire, il fut incorporé pour le Service militaire obligatoire. Dans une lettre reten-tissante, adressée au Général De Gaulle, Président de la République, il développa les raisons de son refus de porter les armes contre le peuple Algérien.

«Soldat du refus», il fut emprisonné deux années en France, et dû ensuite aller deux ans en Algérie. Rappelons pour mémoire que nos collègues, Marcel BERGE et Pierre RENOUX,ont été eux aussi emprisonnés, pour avoir organisé des manifestations contre la Guerre de 1956.

Professeur d'EPS à Lille, et témoin à son procès à Metz, je devins, avec René DELEPLACE qui avait été son professeur, responsable de son comité de Défense.

On trouvera dans l'ouvrage :

«A l'épreuve de la Guerre d'Algérie» (Centre EPS et Société – FSU 2005),un long récit de Claude DESPRETZ, ainsi que les contributions d'Yvon ADAM, Marcel BERGE et René DELEPLACE.

Le Bulletin National publie ce mois un article de Marcel BERGE qui rend hommage à la mémoire et à l'action de Claude.

Yvon ADAM

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ENVOI du BULLETIN

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06-

F M

ADRESSE

IDENTITÉ date denaissance

sexeÉTABLISSEMENT D’AFFECTATION

ou ZONE DE REMPLACEMENT/ /19

SYNDICALISATION 2007-200876 rue des Rondeaux 75020 Paris

Tel : 01 44 62 82 10 - Mèl : [email protected]

Je ne souhaite pas recevoir de bulletin «papier» et être averti de la parution des bulletins à l’adresse électronique ci-dessus, afin de les télécharger sur le site du SNEP au format PDF(Opérationnel dès la rentrée 2006). Je pourrai à tout moment changer d’avis et en informer le SNEP national par téléphone ou par mèl.

Autorisation indispensable pour recevoir le bulletin.

J’accepte de fournir au SNEP les informations nécessaires me concernant et l’autorise à faire figurer ces infomations dansdes fichiers et des traitements informatisés dans les conditions fixées par les articles 26 et 27 de la loi du 6/01/78. Cette autorisation est révocable par moi-même dans les mêmes conditions que le droit d’accès en m’adressant au :SNEP - Service Informatique, 76, rue des Rondeaux 75020 Paris.

◆ PLC2 Prof EPS stagiaire - Prof de Sport stagiaire : 103€ ◆ PLC2 Agrégé stagiaire : 114€◆ Stagiaire non reclassé : selon éch. de la catégorie d’origine ◆ Temps partiels : selon échelon et quotité 60€minimum◆Abonnement bulletin : Non titulaire non réemployé : 40€ - Étudiant (fournir un justificatif) 30€ - Autres : 60€◆ Vacataire - Contractuel - Congé parental - Disponibilité : 60€ ◆ Congé formation : 100€◆ CPA nouvelle formule : 50 %, 70% ou 80% de la cotisation normale (selon votre CPA)◆ Collègue exerçant en DOM TOM : tarifs publiés localement incluant le supplément avion◆ Étranger : ajouter supplément avion obligatoire (15€)

Cotisations Retraitésentre 1301€ et

1500€

inférieure à1300€

entre 1501€ et1700€

entre 1701€ et1900€

entre 1901€ et2100€

entre 2101€ et2300€

entre 2301€ et2500€

entre 2501€ et2700€

entre 2701€ et2900€

supérieure à2900€

montant de la pension

mensuelle

1 61 € 2 68 € 3 75 € 4 82 € 5 92 € 6 100 € 7 107 € 8 115 € 9 122 € 10 129 €Groupe et Cotis.

PLC2 207€192€178€167€156€147€138€131€124€PLC2

216€

257€

170€

207€

246€

192€

230€

287€

156€ 176€ 189€ 202€ 218€ 232€ 246€

166€157€ 178€133€ 139€ 148€126€115€

PLC2207€

107€

99€

208€

104€

174€

257€

124€

192€

246€

133€

150€

230€

113€

163€

246€

118€

169€160€

218€

118€

232€

126€ 139€

207€

131€

276€

186€

145€

199€

137€

215€

302€

144€ 152€

PLC2218€

161€

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11Catég/ÉchelonProf EPS et SportProf Hors ClasseBi-admissibleAgrégé-CTPSAgrégé Hors ClasseAE-CE-PEGCCE-PEGC Hors ClasseCE-PEGC Classe Ex.Maître Auxiliaire

CCOOTTIISSAATTIIOONN SSNNEEPP 22000077--22000088

@dresse électronique (écrire lisiblement)

N° NATIONAL D’EMETTEUR

5 1 2 4 1 0AUTORISATION DE PRELEVEMENT

J’autorise l’Etablissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si la situation le permet, tous les prélèvementsordonnés par l'organisme créancier désigné ci-dessous. En cas de litige sur un prélèvement je pourrai suspendre l'exécutionpar simple demande à l'Etablissement teneur de mon compte. Je réglerai le différent directement avec l'organisme créancier.

Les informations contenues dans la présente demande ne seront utilisées que pour les seules nécessités de la gestion et pourront donner lieu à exercice du droit individueld'accès auprès du créancier à l'adresse ci-dessus, dans les conditions prévues par la délibération n° 80 du 1/04/1980 de la Commission Informatique et Liberté

NOM, PRÉNOM ET ADRESSE DU DÉBITEUR NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER

DÉSIGNATION DU COMPTE A DÉBITERNOM ET ADRESSE DE L'ÉTABLISSEMENT

TENEUR DU COMPTE A DÉBITER

Nom, Prénom ................................................................................................

Adresse .........................................................................................................

.........................................................................................................................

C.P. _ _ _ _ _ Ville ................................................................................

S.N.E.P.

76 rue de Rondeaux75020 PARIS

Établissement Code guichet N° de compte Clef RIB

|_ _ _ _ _|_ _ _ _ _|_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _|_ _|.......................................................................................................................

.......................................................................................................................

.......................................................................................................................

C.P. _ _ _ _ _ Ville .............................................................................

Date Signature

Prière de compléter cette autorisation et de joindre un relevé d'identité Bancaire,Postal ou de Caisse d'Epargne. Ne pas omettre la date et la signature.

CA

TE

G

SITUATION ADMINISTRATIVE

PROF EPS AGR Hors Cl. RETRAITE gr. PLC2 PROF PLC2 AGRÉGÉ

PROF Hors Cl. CE

BI-ADMISSIBLE CE Hors Cl.

AGR. CE Classe Ex

MAÎTRE AUX.

CONTRACTUEL

VACATAIRE

Édudiant

PEGC

PEGCHors Cl.

PROF de Sport

PROF de SportHors Classe

PROF de SportStagiaire

CTPS PEGCClas. Ex.

AE

ÉCHELON ouGr. pour les

retraités TZR POSTE FIXE CONGÉSPar. - Form. - Autre

DISPO

SIT. PARTICULIÈREPROF. de SP.STAGIAIRE

PROFSTAGIAIRE

AGRÉGÉSTAGIAIRE

TPS Partiel :heures ou %

CPA : 50% 70% 80% CFA

JE CHOISIS DE PAYER

PAR : chèque(s) à l’ordre du SNEPindiquer le nombre (5 maxi)

PAR :

en

NB:

Indiquer le nombre :

Prélèvement(s) automatique(s)sauf HDF, COM, POM

Joindre un RIB et l’autorisation de prélèvement

Mise en paiement ou prélèvement les 5 du mois.Dernier dépôt de chèques ou prélèvement le 5juillet, prévoir votre nombre de paiements enconséquence.

2 x 3 x 4 x 5 x1x

Premier mois de prélèvement :

date signature