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This article was downloaded by: [Northwestern University] On: 18 December 2014, At: 20:13 Publisher: Taylor & Francis Informa Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954 Registered office: Mortimer House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH, UK Communications in Algebra Publication details, including instructions for authors and subscription information: http://www.tandfonline.com/loi/lagb20 Anneau de k-théorie complexe des espaces lenticulaires tordus Abdallah Al Amrani a a Université Louis Pasteur , 7, rue René Descartes, Strasbourg, F-67084C.N.R.S Published online: 27 Jun 2007. To cite this article: Abdallah Al Amrani (1992) Anneau de k-théorie complexe des espaces lenticulaires tordus, Communications in Algebra, 20:6, 1591-1614, DOI: 10.1080/00927879208824422 To link to this article: http://dx.doi.org/10.1080/00927879208824422 PLEASE SCROLL DOWN FOR ARTICLE Taylor & Francis makes every effort to ensure the accuracy of all the information (the “Content”) contained in the publications on our platform. However, Taylor & Francis, our agents, and our licensors make no representations or warranties whatsoever as to the accuracy, completeness, or suitability for any purpose of the Content. Any opinions and views expressed in this publication are the opinions and views of the authors, and are not the views of or endorsed by Taylor & Francis. The accuracy of the Content should not be relied upon and should be independently verified with primary sources of information. Taylor and Francis shall not be liable for any losses, actions, claims, proceedings, demands, costs, expenses, damages, and other liabilities whatsoever

Anneau de k -théorie complexe des espaces lenticulaires tordus

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Communications in AlgebraPublication details, including instructions forauthors and subscription information:http://www.tandfonline.com/loi/lagb20

Anneau de k-théoriecomplexe des espaceslenticulaires tordusAbdallah Al Amrani aa Université Louis Pasteur , 7, rue RenéDescartes, Strasbourg, F-67084C.N.R.SPublished online: 27 Jun 2007.

To cite this article: Abdallah Al Amrani (1992) Anneau de k-théorie complexe desespaces lenticulaires tordus, Communications in Algebra, 20:6, 1591-1614, DOI:10.1080/00927879208824422

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COMMUNICATIONS IN ALGEBRA, 20(6), 1591-1614 (1992)

ANNEAU DE K-TH~ORIE COMPLEXE

DES ESPACES LENTICULAIRES T O R D U S

Abdallah AL AMRANI Universitk Louis Pasteur et C.N.R.S

7, rue Ren6 Descartes, F-67084 STRASBOURG

- Les espaces lenticulaires tordus complexes Ln, de type (q; qo, . . . , qn), sont

des quotients de (CnS1)* par le groupe des racines q-ibmes de l'unitk. 11s - sont intimement liks aux projectifs tordus Fn = P(qo, . . . , qn) et Pn+' = P(q0, . . . , q,, q) (5 1). Ce qui permet de dkduire la structure de leur anneau de K-thkorie complexe IC(Zn) de celle de K ( P ~ ) , calculke dans [I] et rappelke au $2 :

D'abord (53), nous d6composons K(Zn) en produit d'anneaux de la "m8me forme", mais dont les id6aux d'augmentation sont des p-groupes finis. Ensuite, nous calculons l'anneau K ( P ) en se ramenant au cas oh chaque qi divise q, grbce B la factorisation prkckdente. -

Quand q est premier B tous les q;, les Ln ne sont autres que les espaces lenticulaires dits "gknkralisks", B homotopie prb. Leur K-thkorie complexe a 6th calculke par KAMBE [2] et SUGAWARA [3] dans des cas particuliers, et par CHABOUR [4] et MAHAMMED [5] dam le cas gknkral.

Dans tout ce qui suit, les entiers n 2 0; q 2 1 ; go,. . . , qn E Z* sont fixks une fois pour toutes.

1. Espaces projectifs e t lenticulaires tordus Rappelons la dkfinition de tels espaces ([6],M).

1.1. DEFINITIONS. - Soit C* le groupe multiplicatif des nombres complexes non nuls. I1 op&e sur l'espace

comme suit.

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Par dkfinition, l'espace topologique quotient de cette op&ation, est l'espace project$ (complexe) de type (qo, ql, . . . , qn). Nous parlerons d'espace projectif "tordu" ([6],[7]) quand le type n'est pas prbcis6, pour faire la dXkrence avec l'espace projectif standard. D'autres disent espace projecif "anisotrope" [8] ou %eigthed projective space" (91. On le note

Considkrons maintenant le sous-groupe p, de C*, constitu6 des racines q-ihmes de l'unitk. La restriction de l'op6ration (1.1.1) & pq, dkfinit un espace topologique quotient appelk espace lenticulaire de type (q; qo, ql , . . . , qn). I1 est not6

On dira lenticulaire "tordu" ou 'Lde type quelconque".

1.2. REMARQUES i) L'opCration pq x (Cn+I)* + (Cn+')*, dkfinissant Ln(q; qo, . . . ,qn), ne

change pas si on remplace un entier q; par qi + mq (m E Z). Dans ce cas, l'espace quotient ne change pas non plus. On peut donc, pour le calcul de sa K- thkorie, supposer les entiers go, ql , . . . , qn posit&.

ii) La sphbre rkelle SZn+' c (Cn+l)* est stable par l'action de pq. Par pas- sage au quotient, l'inclusion prkckdente induit une Cquivalence d'homotopie

sZnS1/pg -t Ln(q; qo, . ., 9,).

Par ieilleurs, I'action de pq est libre (sur SZnS1 ou, de manihre Cquivalente, sur (Cn+l)*) si, et seulement si, chaque qj est premier avec l'entier q. Dans ce cas, nous retrouvons donc, tt homotopie prh , les espaces lenticulaires dits "gknkaljsks".

iii) Enfin remarquons que, du fait que C est algkbriquement clos, il existe, pour tout entier d 2 1, un homkomorphisme nature1 ([6]1.1.5).

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K-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS 1593

Ce qui permet, pour des calculs de thkories cohomologiques de Ln(q; qo, . . . , q,), de supposer les entiers q, qo, . . . , qn premiers entre em, dans leur ensemble. La mbme remarque s'applique B Pn(qo, . . . , q,).

1.3. Par definition mbme des espaces Fn et En, il existe une projection naturelle 8 = 8(q; go,. . . , q,)

D'autre part, posant

nous avons une inclusion fermke canonique

(un ClCment de (Cntl)* et sa classe dans Fn ou dans En sont notes de la mbme manibre, pour simplifier).

Nous allons voir que le diagramme

donne lieu & une suite exacte en K-thkorie (rkduite).

1.4. Sui te exacte fondamentale. Vu la remarque 1.2.i), nous supposons de'sormais les entiers qo,q~, . . . , qn

(s tr ic tement) positifs.

1.4.1. Pour un espace topologique Y, on ddsigne par

- ( K ' ( Y ) ) ~ ~ Z sa K-thCorie complexe,

- AH(Y) sa suite spectrale d'Atiyah-Hirzebruch [10]2.

- F'(Y) = FiKO(Y), i 2 0, la filtration d'anneau (dkcroissante) de KO(Y), provenant de AH(Y),

- K*(Y) la somme directe KO(Y) $ K1(Y). Notons que les suites spectrales AH(?^) et AH(^") sont dkgknkrkes ([I] 2.2,4.9).

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La K-thkorie complexe des espaces projectifs tordus ktant connue [I], la suite exacte suivante est fondamentale dans le calcul de celle des espaces lenticulaires de type quelconque.

1.4.2. PROPOSITION. - 1 existe une suite exacte de gToupes :

les homomorphismes a* et 8* e'tant induits par les applications a et 8 de'jinies dans 1.8.

Quand on munit pn et Zn d'un point base ((1,0,. . . , O)), F1 ne dksigne pas autre chose que la K-thkorie r6duite de ces espaces.

P ~ e u v e : On sait dkj& que la suite

est exacte ([I] 4.10). Nous calculerons le noyau de a* et montrerons la surjectivitk de 8*, dans le paragraphe suivant, a p r b avoir d'abord rappel6 la K-th6orie de Fn (cf. 2.7).

2. K-ThBorie d e P[II DJaprl?s [I] 2.4, on a K ' ( ? ~ ) = 0, avec Fn = Pn (qo,. . . ,qn). On pose

'(Fn) = KO(+). C'est un groupe aElien libre de rang n + 1 (loc. cit.). Nous avons besoin de dkcrire sa structure multiplicative. Pour cela, il nous faut quelques notations.

2.1. Si L E (0, 1, . . . , n), on d6signe par

le ppmc (plus petit multiple commun) de tous les entiers

avec 0 5 io < il < < ik 5 n (pgdc=plus grand diviseur commun). En particulier l o = 1 et

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K-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS

Soit p un nombre premier. Notant vp la valuation p-adique, on pose

Pour une permutation (io, i l , . . . , i n ) des entiers 0, 1,. . . , n, nous avons

Alors, pour tout k, 1 < k 5 n, on a :

2.2. Les entiers t i = ei(qo,. . . , q,) que nous venons de dBfinir sont tels que ti divise ti+l (0 < i 5 n - I), en vertu de (2.1.1). Nous posons

Avec les notations du numkro 2.1, on a

2.3. Dans l'anneau des polynBmes 8. coefficients entiers et B. une ind6ter- minke Z[X], on considhe les 61Bments

0G ki = ki(qo, . . . , q,) (2.2).

2.4. Rappelons la K-thkorie complexe de I'espace projectif usuel Pn = P n ( l , 1,. . . ,1) (1.1). Soit L le fibrd en droites canonique sur Pn. On note

a = [L] - 1 E K(Pn).

Alors K ( P n ) est un groupe abklien libre, dont {l, a, a2 , . . . , an) est une base. De plus ansl = 0.

Nous sommes maintenant en mesure d'Bnoncer le thkorhme qui permet de calculer la structure d'anneau de K ( P ) ([I] 4.2, 5.3).

2.5. THEOREME. - Soit cp = cp(q0,. . . ,qn) l'application

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1596 AL AMRANI

(bien) de'finie par cp(x0, XI,. . . , xn ) = (xi0, x!', . . . , x p ) (rappelons que les entiers qi sont supposds, une fob pour toutes, strictement positifs).

i) L'homomorphisme cp* : K(Pn) + K(Pn) , induit par cp, est injectif.

ii) Le groupe abtlien libre ~ ( p " ) admet m e base dont lJimage par cp* est (l,Tl(a),Tz(a), . . . ,Tn(a)) (2.3, 2.4).

Preuve : [I] 3.2, 4.2.

2.6. On dksignera par u; l'klkment de K ( P ) tel que

Donc (1, ul , u2, . . . , u,) est une Z-base de K(F"), par le theoreme prkckdent. - On s'y rkfkrera dans la suite comme ktant la base canonique de K(Pn) .

2.7. Suite de la preuve de la proposition 1.4.2.

i l Noyau de o*. Soit (1, vl,v2,. . . , v,+~) la base canonique de ~ ( + + l ) , avec Pn+' = Pn+l(qo,. . . , qn, q), et soit 'cp = cp(qo,. . . , q,, q) (2.5).

En considkrant le diagramme commutatif

oii la flkche horizontale infkrieure est induite par l'inclusion canonique Pn Pn+', il n'est pas difficile de voir que

grbce B 2.5 (voir 2.7.4 pour plus de dktails).

ii) Surjectivitk de d* : ~ l ( ? i n ) + ~ l ( Z n ) . Vu l'exactitude de la suite (1.4.2.1), il s f i t de dkmontrer que les groupes

F1(Zn) et

G = F ~ ( P ) / , * ~ l ( P + l )

sont finis de mBme ordre. Soient les entiers (2.1)

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K-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS 1597

Par la formule (2.1.1), l'entier t i = li(qo,. . . , q,) divise 'ti, pour tout i = 1,2,. . . , n. On obtient de nouveaux entiers

2.7.3. LEMME. - Le groupe F'(Z~) e s t f i n i d'ordre tgal b llr=lmi.

Preuve de 2.7.3. Nous savons, d'une part, que les groupes de cohomologie entikre de En sont ((61 11.2.1.1)

d'autre part, que la suite spectrale AH(^) (1.4.1) est dCgBnCrke ([I] 4.9.3). D'oh le rhsultat.

2.7.4. LEMME. - Dans les bases canoniques ( u ; ) ~ ~ ~ ~ , , de ~ ' ( p " ) et de ~ l ( P n + l ) (2.6)' la n a t r i c e de l'application Z- l in ta ire

a* : F1(Pn+l) -, F1(Fn) est trdangulaire infe'rieure, de diagonale (mlmz . . . m,O), les entiers mi Ctant d o n n t s par (2.7.2). E n particulier G est fini d'ordre ;gal b IIy=lmi.

Preuve de 2.7.4. Soit (Si)lliln+l la farnille de polyn6mes de Z[X] dkfinie par (2.2, 2.3) :

Par dBfinition de vi, on a

b E K(Pn+') ktant l'analogue de a E K(Pn) (2.4). Cela dit, fixons-nous un i E {1,2,. . . ,n $ 11. II existe des entiers t j tels

que

uL(vi) = tlul + t2u2 + ' . ' + tnu,.

La commutativit6 du diagramme (2.7.0) donne (2.6)

&(a) = tlTl(a) + - + tnTn(a), dans F1(pn).

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D'aprb leur difinition, les polyn6mes Tk s'kcrivent (2.2, 2.3)

Tk = !kxk + mon6mes de degrk > k , 1 5 k < n ;

Sj =' l jX j + mon6mes de degrk > j, 1 5 j 5 n + 1.

DU fait que {a,a2, ..., an} est une Z-base de F1 (Pn ) , et que an+' = 0, il s'ensuit que

t l = tZ = . . . = ti-l = 0,

et que, si i # n + 1,

t i =' t i lt i = mi.

Le lemme est alors prouvi. Ainsi G et F'(Zn) sont-ils finis de mbme ordre; ce qui met fin & la

ddmonstration de la proposition 1.4.2.

2.8. COROLLAIRE. - La projection naturelle 9 = 0 ( q ; go,. . . , qn) (1.3) indudt un isomorphisme d'anneauz (sans unit4

(notations de 1.3, 1.4).

2.9. Par dig6nirescence de A H ( Z ~ ) (1.4.1), et vu la cohomologie entikre de in (2.7.3.1), on a

~ ' ( 2 ) = Z.

Dans la suite, l'anneau de I<-thCorie KO(Z") sera not6 K(Zn). I1 s'icrit (1.4.1)

K(Zn) = Z $ F1(Zn),

oG J"(Zn) est l'idkal d'augmentation de K(Zn). Dam le paragraphe suivant, l'anneau (sans uniti) ~ ' ( 2 ~ ) sera dicomposk en un produit d'anneaux de la "mbme forme", mais qui sont des p-groupes (voir lemrne 2.7.3).

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X-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS

3. Factorisation de I'anneau K ( Z " ) 3.0. Soit la dCcomposition primaire de I'entier q

Posons, pour tout z = 1,2,. . . , s,

3.1. TH~OREME. - I1 existe un isomrphisme d'anneauz

8

K(L"(Q; qo, ql, . . . , qn)) 2 @ ~ ( ~ ~ ( ~ ; i ; ~ y o , ~ ; i l , . . . ,p;in 1). 1

Ce resultat est connu dans le cas des espaces lenticulaires "gkn&alisCs" ([ll] 2.1, 2.2), c'est-&-dire dans le cas particulier oh

(voir remarque 1.2.ii).

Ddmonstrat%on. II s f i t de constmire un isomorphisme d'anneaux (2.9)

Nous le ferons en deux itapes. La premibre consistera B faire la construction dans un cas particulier :

3.1.2. LEMME. - Soient p un nombre premier et P un entier > 0. Posons pi = vp(qi). n y a alors un isomorphisme d'anneauz

F'(L"(P'; q o r 91,. .. qn)) 2 ~ ~ ( L ~ ( p ' ; p ~ ~ , p ~ ~ , . . . ,pPn)).

Au cours de la deuxihme Ctape, on Ctablira le rksultat suivant.

3.1.3. PROPOSITION. - Les projections naturelles (3 .0)

ddjinissent un isomorphisme d'anneauz

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Le thkorkme sera alors prouvk.

3.2. Preuve d e 3.1.2. Les entiers p, ,B, ,Bo , . . . , ,B, Btant comme dans l'knonck, on note

(On remarquera que p ne divise aucun des entiers t , to, . . . , t,). Le diagramme cornmutatif suivant est alors bien dkfini

les flBches ktant donnkes par les formules :

En particulier, on a

Par le corollaire 2.8, le lemme 3.1.2 est une conskquence Cvidente de la proposition suivante.

3.3. PROPOSITION. - L'homomorphisme f* : ~ ' ( i j , ( p ) ) + F'(F,) induit (8.2.1) un isomorphisme d'anneaux (1.4.2)

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K-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS 1601

Preuve. Montrons que G(p) et Go sont de mdme ordre (2.7.3, 2.8). Soit j E {1,2,. . . ,n) f ixk, et soit p' un nombre premier divisant l'entier m j = m (qo , . . . , qn, q) (2.7.2). Notons

et ordonnons les pi de manikre dhcroissante :

Par (2.1.1), la valuation p'-adique de mi est alors

Vu 2.7.3 et 2.8, on en ddduit que G(p) et Go sont (finis) de m6me ordre (de la forme pr).

I1 s a t donc de voir que la flkche G(p) -+ Go, induite par f *, est injective. Nous procedons par lemmes successifs.

3.4. LEMME. - L'homomorphisme f * : ~ ' ( p ~ ( p ) ) -t ~ l ( F n ) est injectif.

Preuve. Soit le diagramme cornmutatif (2.5)

Comme cp(p)* est injectif (2.5), il n'y a qu'8 verifier que g* : F1(Pn) + F1 (Pn ) l'est aussi, puisque cp* f * = g*cp(p)*. En fait, Pn slidentifie de manikre naturelle B Pn(t , . . . , t), et g se confond alors avec ~ ( t , . . . , t ) . D'oh le r&sultat, par 2.5.

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3.5. LEMME. - Soit l 'homomorphisme de groupes indui t par f * :

L'application 40 = 8 0 ( ~ ~ ; qo, . . . , qn) (1.3) ddfinit un autre homomorph i sme :

(d 'apr i s 3.2.1. et le fait que 6505 = 0 (1.4.2)). L'homomorphisme compose' @f- es t tnjectif.

Disons tout de suite comment ce lemme prouvera l'injectivit8 de la flkche G(p) t Go (induite par f *). Par definition de f;L et @, elle se d6compose de la manikre suivante

oh l'isomorphisme vertical est l'inverse de celui induit par 9; (2.8).

Preuve de 3.5. En vertu de 3.4, J* est injectif. Comme 0; est surjectif (1.4.2)' @ est aussi surjectif. D'autre part, d'aprks le dCbut de la preuve de 3.3, G(p) et F ~ ( Z ; ) sont de m6me ordre (2.8)' de la forme pT. On est amen6 ainsi B vkrifier que le groupe M est fini, et que la valuation p-adique de son ordre est kgale B r . Ceci, B cause du lemme imm6diat suivant.

LEMME. - Soient K1, K2, K3 ~ T O ~ S groupes commutat i fs finis, pl u n nombre premier, s' et k deux entiers t e h que sf 2 0, k 2 1, et pl n e divise pas k. Supposons que K~ et K3 soient de m c m e ordre dgal d p f , et que Z'ordre de K2 soi t e 'p l ci p;'k. S'i2 existe des homomorphismes K1 t K2 --+ K3 tek, que Ie premier soi t injectif e t le second swjec t i f , alors 2'homomorphisme compose' K1 t K3 est bijectif.

I1 n'y a donc qu'B demontrer le r6sultat annonck, B savoir :

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K-THEORIE DES ESPACES LENTICULAIRES TORDUS 1603

3.6. LEMME. - Le groupe M (3.5) est fini. La valuation p-adique de son ordre est dgale d r.

Remarquons que, si on ordonne les pi tels que

alors 2.7.3 et (3.3.1) donnent

Preuve de 3.6. 1) On considke la Z-base de ~ y F n ) , dCfinie dam le numkro

2.6. Soit ( ~ ; ) ~ g ~ g , la Z-base de F ' ( ?~ (~ ) ) dkterminke de la m&me fason. Nous avons (2.6.)

06 el = el (q,, . . . , q,) (2.2). Ce qui implique (3.4.1)

Par ailleurs, la commutativitB du diagramme (3.4.1) donne

En outre, on a (2.3,2.6)

cp*(ui) = Ci(qo,. . . , qn) ai + monbmes en a de deg. > i, v(p)p*(wi) = ei(PBO,. . . , pPn) ai + mon8mes en a de deg. > i.

I1 en rCsulte que f'(wi) s'Ccrit

avec

T . a -e.( - a P PO , . . . , pPn)ti/ei(qo, . . . , qn).

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Par dkfinition des /Ij (3.1.2)' p ne divise

Donc ri n'est pas divisible par p, pour tout i = 1 , 2 , . . . , n 2) Soit maintenant ( v ; ) ' ~ la Z-base canonique de F1(?"+'(p)),

dkfinie de la mBme rnaniere que ( u i ) l l i l n dans 2.6. Le lemme 2.7.4 montre que a (p )* (v ; ) s'kcrit, pour 1 5 j 5 n,

avec s j = m (pPO, . . . , pPn, p P ) (2.7.2)' et que a ( p ) * ( ~ L + ~ ) = 0. I1 s'ensuit que le sous-groupe

admet une base ( E ~ ) ~ ~ ~ ~ ~ de la forme (3.6.1)

n

s i = pr, par (3.3.1) , 1

et on a vu dans 1) que p ne divisait aucun des r;. Le lemrne 3.6 est alors d6montr6.

Ainsi la preuve de la proposition 3.3, dont le lemme 3.1.2 est une conskquence, est-elle achevke.

3.7. REMARQUE. L'isomorphisme (3.1.2)

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est induit par l'application bien dkfinie (3.2.0)

Pour s'en convaincre, il suffit de considkrer le morphisme de suites exactes (1.4.2)

et d'appliquer 3.3. I1 reste & prouver la proposition 3.1.3.

3.8. Preuve de 3.1.3. Posons

en se souvenant que q = nJ ppi est la dhcomposition primaire de q (3.0). i) Les anneaux finis (2.7.3) F 1 ( Z n ) et nJ F @ ) sont de mdrne ordre. En

effet, de la formule (3.3.1) il dkcoule que (2.7.2)

et le lemme 2.7.3 dit que l'ordre de FI(Z") est kgal B r n l m . 2 . . . mn. ii) Montrons que ($, . . . , $) est surjectif de F ~ ( Z * ) sur ni ~ ~ ( 2 ) .

Soient les projections canoniques Bi = O(pri; qo, . . . , qn) (1.3)

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~ t a n t donne le diagramme commutatif

( 4 = 0 o yi), il s a t de voir que (Of,. . . '6'3) est surjectif. Considkrons les inclusions fermbes naturelles

On sait que les 6; sont surjectifs et que 0laf F' (F:+') = 0 (1.4.2). Donc la surjectivitk de (8;' . . . '0:) rbsulte de celle de l'homomorphisme

canonique

que l'on va prouver. Le lemme facile

LEMME. - Si H est un groupe abklien, et si HI,. . . , H, sont des sous- groupes de H, d'indices finis premiers entre eux, deux c i deux, alors l'homomorphisme nature1 H -t ni H/Hi est surjectif.

montre qu'il y a seulement 8, vkrifier que les ordres des groupes

sont premiers entre eux, deux B deux. Or, d'aprbs 2.7.4, l'ordre de Gi est Bgal 8, l'entier

lequel est une puissance de pi, puisque (3.3.1)

mj(qo, . . . , qn, q) divise q.

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Comme les nombres premiers pi sont distincts (deux B deux), le rksultat s'en d6duit .

La dkmonstration du th6orbme 3.1. est terrnin6e.

3.9. REMARQUE. Notons f i (1 5 i 5 s) l'application correspondant B fo dans 3.7 quand on remplace p par pi et P par ari dans 3.1.2. L'isomorphisme (3.1.1) qu'on vient de construire, n'est autre que

4. Calcul de l'anneau K ( Z ~ ) Pour calculer l'anneau

nous d o n s d'abord ddfinir certains nombres entiers.

4.1. Pour tout d4tail concernant le prksent num6r0, nous renvoyons 9, [I] 5.2. Les polyn6mes Ti (1 5 i < n), dkfinis dans 2.3., s'6crivent sous la forme

T i = C k i j x ' , oh j variedei B kl + . . a + ki, j

les entiers k, 6tant ceux d6finis dans 2.2. Pour i, j E (1, . . . , n ) fixes, tels que i + j 5 n, il existe des entiers uniques

(loc. cit.)

v6rifiant, pour tout entier 4, i + j < e 5 n, la relation

4.2. Dam l'anneau de polyn6mes ZIXI,. . . , X,], on considkre les 616ments (1 5 ;,j 5 n)

et Qm,(X1) = (1 + - 1, 06 ml = ml(qo,. . . ,qn, q) (2.7.2). L'idkal de ZIX1,. . . , X,], engendrk par tow ces polyn8mes, sera not6

Voici le premier pas dam le calcul de K@).

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4.3. LEMME. - Soit l'homomorphisme d'anneauz (1.3., 2.6)

i) Il induit un ipimorphisme q5 = $(go,. . . , qn, q)

ii) Sd chaque entier qi divise q, alors 4 est un s'somorphisme.

On verra que C et K@) ne sont pas en gkn6ral isomorphes (voir 4.7).

Preuve. Nous avons deux isomorphismes d'anneaux (2.8, [I] 5.3) :

(1) K(F~)/U'F~(F"") -Z, K(?) (induit par O*),

oh a est I'inclusion canonique

Fn = Pn(qo,. . . , q,) - F n + l = pn+yqo, . . . , q,, q) .

(2) K ( F " ) ZIX1,. .., Xn]/Z, ui H Xi,

oh l'idkal Z est engendr6 par les polyn8mes Rij (4.2.1). L'assertion i) est alors claire, et ii) d6coule du r6sultat suivant.

4.4. LEMME. - Si chaque qi divise q, alors l'idkal (1.4.2) a* ~ l ( F n + l ) de l'anneau K ( P ) est engendre' par Z'e'liment (4.2)

Preuve. Rappelons quelques notations, d6jh rencontrkes au numkro 2.7.

- 'cp d6signe l'application cp(qo,. . . , q,, q) : Pn+' 4 fin+' (2.51,

- (1, vl , . . . , v,+~) est la Z-base canonique de ~ ( F n + l ) (2.6),

- les polynbmes

oh q,+l = q, sont dkfinis de la meme manikre que les Ti = Ti(qo,. . . , q,) dans 2.3,

- --fin A r K/ Dn+l\ ant l ' n - n l ~ n r o rlr. n C K ( Pn\ (9 A\

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Nous avons (2.6)

D'oh, par commutativitB du diagramme (2.7.0),

D'autre part, par d6finition de l'entier ml = ml (go,. . . , qn, q) (2.7.2), et des polynhmes Qm, , TI, S1 (2.3), ceux-ci virifient

I1 en rksulte - cp* &ant un homomorphisme d'anneaux - l'kgalitk

Supposons un moment les relations suivantes 6tablies.

Elles impliquent, vu (4.4. I),

pour 1 < j _< n, en posant uo = 1. Par injectivitk de cp* (2.5.i), on obtient

Le lemme sera alors prouvB, sachant que U*(V,+~) = 0 (2.7.1). Reste b vBrifier (4.4.2). C'est 1b qu'on se sert de l'hypothbse faite sur les

entiers q, qo,. . . , q,. 4.5. Posons

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Les polynBmes Ti et Sj sont dCfinis ainsi (2.3) :

oh k, = e,/e,-l, l, = &(go,. . . , qn) (2.2). I1 s f i t donc d'6tablir l'assertion suivante.

(4.5.2) Si chaque qi divise q, alors hi+] = ki pour 1 5 i < n.

Preuve. Soit p un nombre premier, et soient

En ordomant les pi de manibre dCcroissante pi, >_ pi, >_ . . . >_ pi,, on a, par hypothbse, p 2 pi,. Donc, d'aprbs 2.2,

D'oh le resultat. Cela met fin 9. la demonstration de 4.3.

4.6. LEMME. - On se donne un entier m > 1 et on considkre l'iddal Id de ZIX1,. . . ,X,] engendrk par les polyn6mes Rij (4.2.1) et par

L 'anneau quotient ZIX1,. . . , Xn]/N a un ide'al d'augmentation fini, d'ordre e'gal d

mn.f?;/en , 0; ei = ei(qo, . . . , qn) (2.1).

Preuve. (a) Soit q' un entier 2 1 divisible par tous les qi. Notons

On a la formule

En effet, soit p' un nombre premier, et posons

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Les pi ktant ordonnks tels que pi, 2 pi, 2 . . . 2 pi,, on obtient

vpj(m>) = p' - pij-l , pour j = 1,2,. . . , n,

d'aprbs (3.3.1). D'oh (4.6.1), en appliquant (2.1.1).

(b) Prenons q' = d l (el = ppmc{qo,. . . , q,) ,2.1.). Alors mi = m (2.7.2). Par 4.3.ii) l'anneau Z[Xl,. . . ,Xn] /N est isomorphe B K(Ln(q'; go,. . . , qn)). Donc son iddd d'augmentation est fini d'ordre ny mi, en vertu de 2.7.3. Le lemme 4.6 se dkduit alors de (4.6.1).

4.7. PROPOSITION. - L'anneau K ( Z ~ ) est isomorphe ci

si, et seulement si, pour tout nombre premierp, nous avons :

- S O ~ : vP(q) 2 vP(qi) pour tout i = 0 , l . . . , n,

- soit : vp(qi0) = v,(qi,) = . . = vP(q;,-, ) > vp(qi,), pour une certaine permutation (io,. . . , in) des entiers 0,. . . , n.

Preuve. Pour tout premier p, on considkre

et une permutation (io, i l , . . . , i n ) des entiers O , 1 , . . . , n, telle que

D'aprbs les lemmes 2.7.3 et 4.6, les idkaux d'augmentation des anneaux K ( E ~ ) et C sont finis d'ordres respectifs

L'assertion i) du lemme 4.3 assure que K ( Z ~ ) et C sont isomorphes si et seulement si on a

n

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Par (2.1.1) et (3.3.1), cette 6galit6 Bquivaut B

pour tout premier p. Ce qui se simplifie d'abord en

ensuite en

Mais ceci est equivalent B. dire que

soit p 2 pio, soit (p < pi, et) pi, = pi, = . . = pi,-, 2 pi,.

D'oG la proposition. Nous allons maintenant determiner l'anneau K(Z") dam le cas general,

en nous ramenant B la situation oii les entiers qi divisent q (voir 4.3).

4.8. THI~OREME. - Soient

Q: = pgdc{q, qi) , 0 I i 5 n, X' = X(qh, . . . , q; , q) (4.2.2).

L'anneau K(Zn) = K(Ln(q; 90,. . . , qn)) e ~ t isomorphe au quotient

C' = qx1,. . . , Xn]/'H'.

Dkmonstration. La decomposition primaire de q &ant q = nip; ' , on consjdbre

a ; j = vpi(qj) , = min{ai,aij}

( 1 5 i 5 9 , O I j S n ) .

Le theorbme de factorisation 3.1 et le lemme 4.3 donnent les isomorphismes d'anneaux :

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oh l'on a posk zn = Ln(q; qb, . . . , q;). I1 s s t donc de voir que, pour un nombre (premier) p, des entiers naturels /?, P o , . . . , Pn, on ait

avec pi = min{p, p i ) . En fait, les espaces ~ ~ ( p @ ; p @ o , . . . ,p@n) et L ~ ( ~ @ ; ~ @ ; , . . . ,p@; s'identifient de maniere naturelle, d'aprhs leur dkfinition (1.1) et parce que

a a: si X P = 1 alors Psi = X p ,pour tout complexe A.

4.9. REMARQUE. L'isomorphisme K@) 7 C' que nous venons de mettre

en kvidence se dkcrit, avec plus de prkcision, comme suit. Notons (1 _< i 5 s)

l'homkomorphisme nature1 signal6 en fin de la dkmonstration prCcidente. Soient

(7i)15i5s les applications correspondant a w 7; dans 3.1.3, ( f , ! ) l l i < a les applications correspondant aux fi dans 3.9,

quand on substitue les entiers q: (4.8) aux qi. Soit enfin 4' = 4(qb,. . . , q;, q) (4.3). L'isomorphisme prkcitk est kgal B

4.10. REMARQUE. D7apr&s la dkmonstration de 4.8, et avec ses notations, les anneaux K ( Z ~ ) et ~ ( z ' " ) sont isomorphes. Le lemme 2.7.3 et la formule (3.3.1) montrent directement que leurs idBaux d'augmentation (finis) sont de m8me ordre.

[I] AL AMRANI, A. - K-the'orie des espaces projectifs tordw, & paraitre dans J. Pure and Appl. Alg.

[2] KAMBE, T. - The structure of KA-rings of the lens space and their applications, J. Math. Soc. Japan, Vol. 18, No 2 (1966) 135-146.

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[3] SUGAWARA, M.- KAWAGUCHI, T. - K-and KO-rings of the lens space Ln(p2) for odd prime p, Hiroshima Math. J . l (1971) 273-286.

[4] CHABOUR, A. - SUT la structure de groupe de la K-the'orie des espaces lenticulaires, C.R. Acad. Sc. Paris 272 (1971) 462-464.

[5] MAHAMMED, N. - K-thdorie des espaces lenticulaires, C.R. Acad. Sc. Paris 272 (1971) 1363-1365.

[6] AL AMRANI, A. - gtude cohomologique des espaces projeetifs et lenticulaires tordus, Thkse de 3e cycle, Universitk Louis Pasteur, Strasbourg I (1976).

[7] KAWASAKI, T. - Cohomology of twisted projective spaces and lens complexes, Math. Ann. 206 (1973) 243-248.

[8] DELORME, C. - Espaces projectifs anisotropes, Bull. Soc. Math. France 103 (1975) 203-223.

[9] DOLGACHEV, I. - Weighted projective varieties, in Group actions and Vector Fields, (Proc., Vancouver 1981), ed. J.B. Carrell. Lect. Notes Math. 956.

[lo] ATIYAH, M.F.- HIRZEBRUCH, F. - Vecto~ bundles and homogeneous spaces, Proc. of. Symp. in Pure Math. 3 (1960) 7-38.

[Ill MAHAMMED, N. - A propos de la K-thdorie des espaces lenticulaires, C.R. Acad. Sc. Paris 271 (1970) 639-642.

Received: January 1991

Revised: November 1991

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