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Vélo Ville de demain Ecoresponsable Energie solaire Multi-transport Développement Durable Energie renouvelable Innovation Ecologie Eco-quartier Editorial SOMMAIRE : Culture: p 2-4 Société: p 4– 7 Economie: p 7— 10 Sciences: p 10— 12 C L A S S E D E S E C O N D E G T 2 Les aventures du petit Cibeinsois 1 avril 2017 Année 2017, n°1 Des mots, des idées pour construire notre futur?

Année 2017, n°1 Les aventures du petit Cibeinsois · Eco-quartier E d i t o r i a l SOMMAIRE : ... La ville de Fribourg a appartenu aux Français sous Louis XIV. En échange de

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Vélo

Ville de demain

Ecoresponsable

Energie solaire

Multi-transport

Développement

Durable

Energie renouvelable

Innovation

Ecologie

Eco-quartier

E d i t o r i a l

S O M M A I R E :

• Culture: p 2-4

• Société: p 4– 7

• Economie: p 7—

10

• Sciences: p 10—

12

C L A S S E D E S E C O N D E G T 2

Les aventures du petit Cibeinsois

1 avril 2017 Année 2017, n°1

Des mots, des idées pour construire notre futur?

Cet arbre tricente-

naire jouait un rôle

symbolique dans la

ville : sous le tilleul,

les habitants se réu-

nissaient pour discu-

ter des affaires de la

cité. Aujourd'hui, il

est menacé par des

champignons.

La ville de Fribourg

a appartenu aux

Français sous

Louis XIV. En

échange de Stras-

bourg, ils l'ont ren-

due aux Allemands.

Mais les Français

ne voulaient pas

laissé une ville for-

tifiée à l’ennemi : ils

ont donc presque tout

détruit avant de partir.

On devine une entrée

de l'ancienne fortifica-

tion de Vauban sous

laquelle aujourd'hui

passe une ligne de

tramway.

nos yeux, la cathédrale

n'a pas été touchée par

les bombardements de

1945 qui ont détruit

toute la ville.

La construction de la cathédrale débute en 1120 et s'achève 300 ans plus tard. Elle est financée par les riches habitants de la cité. De ce fait elle traverse

les époques, et les

styles architecturaux.

C'est pourquoi on peut

observer des parties

romanes et gothiques.

Heureusement pour

F r e i b o u r g u n e v i l l e q u i t r a v e r s e l e s â g e s

P a g e 2

« La ville de Fribourg a appartenu

aux Français sous Louis

14 »

L e s a v e n t u r e s d u p e t i t C i b e i n s o i s

Oberlichen

Les Bächle sont de pe-tits canaux qui amènent l'eau de la Forêt Noire. Au moyen âge, il y en avait devant chaque maison. C'était de l'eau non potable qui servait aux habitants pour leur tâches ménagères. Ils pouvaient aussi aider en cas d'incendies. En été, encore aujourd'hui, ils créent une atmos-phère rafraîchissante.

Bächle

Freiburger Münster

Les vestiges de la ville fortifiée

chambres peuvent ac-cueillir de 2 à 6 per-sonnes. Après avoir fait un son-dage auprès des élèves et professeurs de Ci-beins et du lycée de Val de Saône (ce qui repré-sente environ 50 per-sonnes), nous pouvons dire que les chambres sont de taille conve-nable, un peu petites pour certains élèves qui éta ient dans les chambres de 6. Dans certaines chambres les lits étaient faits et des serviettes de bain étaient mises à disposi-tion. La nourriture est bonne

et variée. Les heures du repas du soir étaient de 18h00 jusqu'à 19h30 le soir et le petit déjeuné était servi à partir de 6h00 jusqu'à 8h00. Cette auberge est actuellement en travaux d'agran-dissement pour pouvoir accueillir plus de per-sonnes car elle est très prisée. Guénaël Mathilde B

L'auberge de jeunesse se si-tue dans la péri-phérie de la ville de Fribourg.

Elle est située le long de la rivière Dreisam et au pieds de la forêt noire avec un environnement agréable et de beaux paysages. Cette au-berge est composée de 5 étages. Au dernier étage se trouve un ré-fectoire, juste au des-sous il y a l’étage des chambres où nous étions logés. Un étage plus bas il y a les chambres où logeaient les élèves du lycée de Val de Saône. Les

L ' a u b e r g e h é b e r g e l a j e u n e s s e

P a g e 3 A n n é e 2 0 1 7 , n ° 1

La mairie est l'ancienne école de médecine. Dans ces bâtiments les médecins disséquaient les corps de morts pour connaître leur anatomie. Elle est devenue la mairie de Frei-

bourg en 1806.

Das Rathaus

Le street art du Moyen Age

Il y a des dessins au sol de-vant les boutiques. Ils ser-vaient à définir la fonction des magasins. Par exemple il y avait un Bretzel pour la bou-langerie. Un marteau et une

tenaille pour les forge-rons. A l'époque, les forge-rons étaient aussi les arracheurs de dents ! Ludovic, Lucie, Éva, Mathilde P

L'Edith Stein Schule est un

lycée situé à Fribourg. Ce

lieu est bien desservi

grâce à l'arrêt d'un tram

non loin et permet donc

un accès facile des élèves.

Ce lycée dispose de trois

bâ"ments spacieux cons-

truits dans un cadre ver-

doyant.Ce cadre est favo-

rable à une qualité d'ap-

pren"ssage . Durant les

cours les élèves ont le

droit de circuler librement

dans la salle de classe sans

demander l'avis à l'ensei-

gnant. Les cours se termi-

nent tôt dans l'après midi

ce qui permet aux élèves

d'avoir des pra"ques spor-

"ves et culturelles. Il n'y a

pas de self contrairement

en France mais des sortes

de bou"ques dans

l'enceinte du bâ"ment

vendant toutes sortes de

nourriture. Les classes

sont à pe"t effec"f (24

élèves par classe) ce qui

permet aux élèves de se

concentrer d'avantage. Le

système scolaire allemand

est donc très différent du

système français.

positif: il rajoute de la valeurs aux maisons de ce quartier . La particularité de cette cité provient des nom-breux jardins ; chaque habitant en a un . Les habitants portent une grande importance à leurs jardins pour qu'ils soient bien entretenus et fleuris . Autrefois , ils servaient à faire pous-ser des légumes . Doré-navant , ils sont majori-tairement utilisés pour les loisirs . Quelques habitants s'en servent encore comme potager. Cette évolution provient

de la modification du mode de vie : moins de temps pour cultiver , p lus de pouvoir d'achat . Dans ce quartier , les maisons ont des jardins des deux cotés pour que leurs surfaces soient plus impor-tantes . Ce quartier est en forme géométrique : il pourrait représenter une part de pizza , un éventail , un cône … Les rues courbes sont orientées vers le nord et le sud et les axes droits sont orientés

Dans la ville de Fri-bourg se trouve la cité jardin d'Haslach qui est dorénavant classée au patrimoine historique . Aujourd'hui, aucun changement des mai-sons n'est autorisé dans la cité-jardin pour conserver ce patri-moine architectural . Ainsi , même si les mai-sons sont vieilles et mal isolées , il est interdit d'isoler les maisons par l’extérieur. En hiver , on doit donc beaucoup chauffer ces maisons : cela utilise beaucoup d’énergie. Ce classe-ment est quand même

L a v i e a u l y c é e e n A l l e m a g n e

P a g e 4

L a c i t é - j a r d i n d ' H a s l a c h

L e s a v e n t u r e s d u p e t i t C i b e i n s o i s

Vue aérienne de l’Edith Stein Schule

Lucie

vers l'est et l'ouest. Cette orientation a de nombreux avantages dont se repérer dans la cité .Les maisons sont elles aussi orientées Nord Sud afin que les jardins disposent de soleil nécessaire à la croissance des végé-taux . Ce concept de cités jar-dins provient de l'urba-niste britannique Ebe-nezer Howard et date de la fin du 19 eme sie-cle. De nombreuses autres cités-jardins ont été construites comme à Reims en France ou à Lierre en Belgique .

Emma, Clara, Fanny

Vue aérienne de la cité-jardin Maison et jardins de la cité

Les immeubles sont tous différents et ne dé-

passent pas les 6 étages pour ne pas don-ner l'impression d'être

dans une banlieue Pour garer les voitures il

y a un parking à la péri-

phérie du quartier.

DES RUES DIFFÉ-RENTES

Dans le quartier Vauban il y a des routes bleues

qui sont des routes sans voitures ou des routes où les voitures respec-tent les piétons. Il y a

des rues de jeux appe-lées rues partagées. Le sigle représentant ces rues est composé d' un fond bleu sur lequel on trouve un adulte, une

voiture, un enfant et une maison. Dans ce quar-tier il n'y a pas de trot-

toir.

quelques casernes qui servent de logement étudiants. En 1945, les militaires

français ont investi les

lieux et en sont partis

en 1992. En cette an-

née, 5000 militaires

français ont quitté le

quartier Vauban.

Un changement radical

Ce quartier est un hom-mage a Vauban qui était l'architecte militaire de Louis XIV. Lors de la 2nd guerre mondiale dans le quartier Vauban il y avait des casernes mili-taires pour loger les mili-taires français. Aujour-d'hui, il ne reste que

U n e b a l a d e d a n s l e q u a r t i e r V a u b a n

P a g e 5 A n n é e 2 0 1 7 , n ° 1

La façade du bâtiment des alter-natifs, Les alternatifs étaient au départ des squatteurs des casernes du camp militaire de Fribourg. Ils sont encore présents à Vauban, ils se logent dans logements so-ciaux ou dans des camions qu'ils

ont aménagé.

Cette photo représente l’entrée du

quartier Vauban; sur la façade du

bâtiment des alternatives, on peut

voir leur logo.

Façade du bâtiment des alternatifs

Caserne Vauban

On peut voir le logement des alternatifs qui est une an-cienne caserne emménagée.

Immeuble du quartier Vauban

Symbole des rues partagées

LES DIFFÉRENTS ES-

PACES AU QUARTIER

VAUBAN Dans le quartier Vau-ban il y a des espaces verts, pour les enfants des espaces de jeux. Puis il y a aussi des espaces partagés qui sont collectifs comme les fours à pizza.

P a g e 6 L e s a v e n t u r e s d u p e t i t C i b e i n s o i s

Immeubles du quartier Vauban

Centrale de co-génération

Four à pizza

UNE MIXITÉ SO-CIALE

Dans ce quartier il y a une mixité sociale très importante, les bâtiments

peuvent être habités au-tant par des locataires que par des propriétaires. Il y a un mélange de gé-nérations il y a aussi bien des personnes âgées que des jeunes

Façade avec panneaux photovol-taiques

UN QUARTIER PAS COMME LES AUTRES

Ce quartier est un quartier écologique car il y a des panneaux solaires sur les

toits ou les façades des maisons ou immeubles. Il y a aussi une chaudière qui sert a tout le quartier elle marche au gaz et au copeau de bois Manon

S e d é p l a c e r à F r i b o u r g

À Fribourg, différent types de transports sont utilisés. L'objectif principal est de limiter l'utilisa-tion des voitures.

Le vélo est le principal moyen de transport à Fribourg, il repré-sente 34 % des trajets effectués. C'est un moyen de transport

doux c'est-à-dire non polluant. On peut même observer des par-king à vélos vers la gare.

Le vélo: le principal moyen de transport Le parking à vélo de la gare

P a g e 7 A n n é e 2 0 1 7 , n ° 1

Ce parking à vélos per-met aux habitants d'al-ler jusqu'à la gare à vélo puis les déposer dans ce parking pour prendre le train. Un autre moyen pour se rendre à la gare est le tramway. Il est répandu dans toute le ville et permet un déplacement rapide. Il y a 5 lignes dans cette ville et 61

rames à disposition, sachant que 15 rames sont en construction qui seront à disposition cette année. Il représente 16 % des trajets des Fribourgeois. Le dernier moyen de transport utilisé est le train ce qui permet au français d’aller travailler en Allemagne.

La voiture est très peu utilisée à Fribourg (21 % des trajets). Les familles allemandes ont environ 1 voiture pour 3 ou 4 familles, ce qui réduit le nombre de voitures circulant dans la ville. Pour limiter l'utilisa-tion de la voiture, il y a moins de parking à voiture que de parking à vélo à l'entrée de la

ville. Cette ville est essen-tiellement piétonne. Ce moyen de trans-port reste important (29 % des trajets). On peut donc en con-clure que cette ville n'est pas très polluée et elle est agréable pour se promener et pour y vivre. Guénaël Mathilde.B

Gare de Fribourg

Tramway

U n m a r a î c h e r b i o l o c a l

Yanis nous a accueilli sur son exploitation maraîchère à Eichstetten. Il a une structure de 16 ha mais n'en exploite que 10. Les autres ha srevent à la rotation des cultures. Il fonc-tionne comme au moyen-age avec un assolement triennal : une année avec des engrais verts et deux années de culture. Ils ont aussi une serre de 2500m² utilisée pour les semis, les herbes aromatiques et des légumes tels que la tomate, l'aubergine et les poivrons. Pour garder la serre a des tem-pératures favorables au déve-loppement des plantes, ils utili-sent des systèmes radiateurs. Pour exploiter ces surfaces, il y

a en moyenne 8 pleins temps mais le nombre de salariés peut monter à 25 avec des sai-sonniers. La commer-cialisation des légumes se fait essentiel-lement en vente directe, sans intermédiaire par le biais d'un magasin et d'un système de panier. Yanis nous a dit qu'il était très fier de son travail même s'il

pourrait gagner davantage en travaillant ailleurs. Sa produc-tion est en accord avec son éthique. Mathilde P, Eva, Lucile, Ludovic

Serre de 2500m²

P a g e 8

L e s a v e n t u r e s d u p e t i t C i b e i n s o i s

C u l t i v e r d e l a v i g n e s u r u n v o l -c a n

Monsieur Rinklin nous a ac-cueilli sur son exploitation viti-cole à Eichstetten am Kai-serstuhl. Il travaile avec sa femme. Cette exploitation de 11 hec-tares de terrain était aupara-vant une ferme maraîchère ba-sée sur une terre d'origine vol-canique. Il a progressivement arrêté la production maraîchère pour ne faire que de la viticul-ture. Aujourd'hui, ils produisent ac-tuellement 40 % de vin rouge 60 % de vin blanc et un peu de jus de raisin pétillant. Une contexte pédo-climatique favorable à la viticulture Les terrains sont très bien orientés, ce qui est très favo-rable à la production de raisins. Cette région est privilégiée grâce à son positionnement entre la Forêt Noire et les Vosges ainsi qu'à son climat

ensoleillé. Cette dernière a un climat proche de celui de la Bourgogne. Elle est bien placée car l'été il y a de l'air frais qui arrive de la méditerranée mais les hivers sont rudes. Un viticulteur bio agronome Monsieur Rincklin est né dans une famille de producteurs bio. Par la suite il a donc conservé ce mode de production Dans le but d'améliorer sa cul-ture il est allé en Amazonie, où il a pu observer la diversité du territoire ainsi que l'activité du sol par rapport à la matière or-ganique. Il s'est servi du fonc-tionnement des sols amazo-niens pour l'appliquer à ses propres sols. Il cherche à avoir des sols vi-vants, riches en matière orga-nique. Pour maintenir la ma-tière organique de son sol, il sème un mélange de graines comportant des légumineuses (trèfle, luzerne, vesce,…). Il ferti-

lise la vigne en retournant une partie des plantes semées pour qu'elles se décomposent et se minéralisent. Grâce à ces techniques, il a un sol de qualité avec une struc-ture grumeleuse et aérée. Pour limiter le développement de champignons, il utilise des méthodes préventives

(effeuillage, cépage résistant,…).

Parcelles de vignes Ces techniques mises en œuvre lui permettent de produire des vins de qualité qu'il commercia-lise essentiellement de manière locale. Il en exporte tout de même 10 % au Japon.

Cette fois-ci nous nous sommes rendus dans l'exploi-tation Breitenwgerhof labelli-sée Demeter à Eichstetten. Elle est dirigée par Katharina et Philipp Goetjes. Ce couple ne possède pas les murs et les terrains de l’exploitation mais travaille tout de même plus de 80 heures par se-maine. Katharina et Philipp ont béné-ficié de l’exploitation grâce à une société nomme Regio-natwert AG . Elle a pour objec-tif de financer des projets pour des particuliers. Elle ne distri-bue pas de salaires, Katahrina

et Philipp sont donc indépen-dants. Leur salaire est faible comparé au nombre d'heures effectuées. Ils gagnent 3 à 4 euros par heure ce qui repré-sente environ 1380 euros par mois (en travaillant 7 jour sur 7). Ce revenu est le résultat d' une transformation de tout le lait en fromage vendu sur place. Le bien-être animal : une prio-rité. Cette exploitation produit des fromages Demeter. En effet ce label écologique est plus exi-gent que le label bio. Les res-

trictions sont très nombreuses comme : -l'interdiction d'encorner les vaches car pour Katharina, les vaches doivent conserver leur état naturel. Les cornes leur permettent d'assurer une hié-rarchie dans le troupeau. -les petits veaux sont allaités directement au pie de la mère ou d'une nourrisse (vache sé-lectionnée selon sa capacité laitière). En effet dans les éle-vages Demeter (contrairement au conventionnel), les veaux ne doivent pas être allaités au seau pour le bien-être animal. Ils doivent être en contact avec leur mère pour avoir un

U n c o u p l e d ' a g r i c u l t e u r s p a s -s i o n n é s

P a g e 9 A n n é e 2 0 1 7 , n ° 1

rapprochement. « Nos vaches ne sont pas des machines à lait ! »

Pour commencer à travailler Ka-tharina et Philipp ont dû investir dans dans un troupeau de vaches laitières et reproduc-trices, au total 50 vaches (25 laitières, 25 reproductrices). Elles produisent environ 4000 litres de lait par an et par vache. Le troupeau est constitué de plu-sieurs races : Simmental , Mont-bélliarde, brune et quelques croi-sées. Leur nourriture se com-pose de foin et en période esti-vale d'herbe fraîche et non d'en-silage de maïs. Aujourd'hui le troupeau a vieilli, Philipp et Ka-tharina doivent donc renouveler le cheptel en effectuant des in-séminations naturelles à l'aide d'un jeune taureau nommé « Angelo ». Plein air pour les cochons, les poules, les poulets et les coqs ! Dans la ferme de breitemweger-hof, Katharina et Philipp élèvent aussi des cochons laineux de Hongrie de race mangalitza. Cette race de cochon est en voie de disparition. Ce cheptel compte deux truies: Emma et Babette. La ferme empreinte des verrats pour la reproduction. Ka-tharina nous informe qu’après 3 mois, 3 semaines et 3 jours de

gestation, les truies mettent-bas. Cet événement est un rituel pour les habitants qui viennent les voir. Ces éleveurs ont un vrai

respect des ani-maux : ils laissent les cochons croître doucement , avant de les emmener à l'abattoir à l'âge 1,5 an en moyenne. La laine de ses co-chons n'est pas utilisable pour le textile car elle est trop rêche.

Pour conduire ces productions, Kathrina et Phillip respectent le cahier des charges DEMETER. Ce cahier des charges est plus strict que celui de l'AB notam-ment au niveau du bien-être ani-mal. Les animaux vivent donc dans de très bonnes conditions. Katharina et Philipp privilégient donc la qualité de vie de leurs animaux plutôt que le profit. Kahtarina et phlipp possèdent aussi un poulailler mobile qui compte 220 poules pondeuses et 4 coqs. Ce poulailler est très utile et fonctionnel car il a beau-coup d'avantages. Première-ment ,il est mobile. Katharina peut donc se permettre, quand le terrain n'est plus propice pour les poules de changer le poulail-

ler de place. De plus, il est auto-matique :les trappes ferment à une heure précise, ce qui évite la prédation par les renards. Enfin, il y a aussi un curage de litière une fois par semaine ce qui per-met un confort maximal pour les poules. Ce poulailler est alimen-té par des panneaux photovol-taïques pour ouvrir les trappes. Les poules sont réformées à l'âge d'un an et sont valorisées en poule ou pot. Ces poules sont des hybrides stériles, ils vont donc en racheter chaque année, ce qui leur coûte 3300 euros/an. Katharina a donc envie de changer de race de poules, car avec cette race de poules hy-brides elle est dépendante de ceux qui leurs vendent les pous-sins. Elle a donc tester un « poulailler laboratoire » avec une autre race française de poules non hybrides : les poules bleues. Elle a 40 poules qui sont plus grosses que les autres et sont blanches. Ces poules ne sont pas rentables, elles coûtent même de l'argent à la ferme car elles ne produisent que 15 à 20 œufs par jours et elles ne pon-dent pas l'hiver. Pour conduire ces productions, Kathrina et Phillip respectent le cahier des charges DEMETER. Ce cahier des charges est plus strict que celui de l'AB notam-ment au niveau du bien-être ani-mal. Les animaux vivent donc dans de très bonnes conditions. Katharina et Philipp privilégient donc la qualité de vie de leurs animaux plutôt que le profit. Bryan, Simon, Thibaud, Remy, Clara, Fanny, Emma

Vache nourrice et ses 3 veaux

Cochons laineux

P a g e 1 0

L e s a v e n t u r e s d u p e t i t C i b e i n s o i s

U n e s o c i é t é à l ' o r i g i n e d e l ’ a g r i c u l t u r e b i o e n A l l e m a g n e

M.Rinklin,le gérant du Bio Mar-ket situé dans la commune d'Eichstetten , nous a accueilli le 29/03/17 pour visiter son magasin et nous a brièvement expliqué son histoire . Il est le principal grossiste bio de Bade Wurtemberg . Cette société compte 250 em-ployés et livre 300 clients l'après-midi et en soirée à l'aide de 35 camions . Le secteur de livraison de cette société est le Sud-Est de l'Allemagne ainsi que l'Alsace . Son chiffre d'af-faire est de 80 millions d'euros par an mais seulement 1 % du marché allemand qui est con-trôlé par 4 grands groupes ( Aldi , Lidl …) Une entreprise se perpétuant de génération en génération : En 1945 , son grand-père , juste après la 2nd guerre Mon-diale , décide de devenir un pro-ducteur bio . Après quelques temps , celui-ci remarqua qu'il avait un surplus de production et a donc eu l'idée de le propo-ser dans le territoire (forêt

noire) en faisant des livraisons avec sa propre camionnette . Dans les années 1970/80 , son père reprit l'entreprise et connu un développement dû à des contextes qui ont favorisé son essor :Tchernobyl en 1986 et la crise de la vache folle en 1996 . Il a développé son entreprises régionalement . Maintenant, M.Rinklin a ouvert son entreprise à l'international . Il livre des clients en Alsace et a des fournisseurs dans le Sud de la France , en Italie et en Es-pagne . Dans cette entreprise , on re-marque plusieurs postes comme vendeur , livreur , com-merciaux , manutentionnaires … Ils ont ouvert aussi un petit ma-gasin , où ils vendent leurs pro-duits internationaux ainsi que des produits régionaux ( spécia-lité artisanale ..) Tout est politique : Cette entreprise pense à son futur en s 'engageant dans la protection des semences pour

lutter contre le monopole des grands groupes (Monsanto,...). D'autre part, pour aider les pro-ducteurs de volailles locaux, ils ont investi afin de créer une race non brevetée par les grands groupes. Ils pourront produire des poussins de ma-nière indépendantes.

Ce producteur est donc engagé dans le développement de l'agriculture bio , ainsi que poli-tiquement , s'agrandit et ex-porte de plus en plus à l'inter-national grâce à ses produits . Timothée et Laurine

Nous sommes allés dans la commune de « Freiamt » petite ville de 4200 habitants. Cette commune est connue parce qu’elle produit plus de 300% d’énergie renouvelable. En effet à Freinant, l’école est alimentée avec de la chaleur biogaz. Nous avons aujour-d’hui visité la ferme qui ali-mente cette école.

Aujourd'hui nous avons visité une ferme surprenante et in-novante. C’est une exploitation

familiale produisant de l'élec-tricité par l'intermédiaire de biogaz. Jusqu’à 2003 cette ferme éle-vait des porcs et des bovins. Cependant, la maladie de la vache folle a touché une grande partie de l’Europe du nord engendrant une forte baisse du prix de la viande remettant en cause les activi-tés de l'exploitation Pour surmonter cette crise, la famille a dû faire un choix au-dacieux en se réorientant dans

la production d’électricité de chaleur par l'intermédiaire du biogaz. Ce projet a coûté près de 750 000 euros. Il a été financé sans subvention de l’État, par des crédits d'une durée de 20 ans à faible taux d’intérêts. Il a finalement rap-porté plus de 1 million de chiffre d'affaires jusqu’à ce jour. Le concept de l'exploitation est toujours de cultiver divers cé-réales. Environ 80 hectares (40 de prairies et 40 de

U n e t r a n s i t i o n a g r i c o l e e t é n e r g é t i q u e o p p o r t u n e

Magasin de M. Rinklin

Une société à l'origine de l’agriculture bio en Allemagne

P a g e 1 1 A n n é e 2 0 1 7 , n ° 1

seigle , et de maïs). Les récoltes sont mélangées aux lisiers de différents éleveurs du territoire pour alimenter le fermenteur. Cette substance dégage des grandes quantités de gaz ; il re-froidit, brûle et enfin il fait tour-ner des turbines pour ainsi pro-duire de l'électricité et de la cha-leur. Elle est vendue 10,1 cen-times par kw. Les moteurs pro-

duisent aussi de la chaleur qui est distribuée dans les habita-tions du quartier. De plus le lisier obtenu est amélioré car l'ammo-niaque a été transformé en azote ce qui est plus favorable pour les plantes. Il est redonné aux propriétaires du lisier. Pour conclure ce mode opéra-toire est très coûteux mais pro-cède de nombreux avantages

(écologique, économique, agro-nomique : Freiamt est donc tota-lement indépendante en électri-cité et peut même revendre le surplus pour investir dans les aménagements de la commune. Bryan, Simon, Thibaud, Remy, Clara, Fanny, Emma

L a m a i s o n h é l i o t r o p e d e R o l f D i s c h

La maison héliotrope est une maison solaire tournante de l'architecte Rolf Disch, cons-truite en 1994 à Fribourg , à bilan énergétique positif. Rolf Disch est né le 24 Janvier 1944 à Fribourg-en-Brisgau. C'est un architecte Allemand dont le travail est centré sur la construction écologiques et ar-chitecture solaire. Disch a parti-cipé à l'élaboration du quartier Vauban ( quartier écologique de Fribourg ) et il est également connu pour l'héliotrope , sa maison passive tournante .

Elle est utilisée pour produire ce qui est nécessaire à sa propre consommation énergé-tique : - un système de panneaux pho-tovoltaïques pour produire une partie de l'électricité néces-saire à son fonctionnement ; - un système d'échange de chaleur géothermique pour produire de l'eau chaude ; - un système de cogénération

servant à chauf-fer le bâtiment et produire de l'électricité. Pour réduire les pertes énergé-tique cette mai-son est bien iso-lée. Cette maison fait 22 m de haut et son toit est re-couvert de 55 m² de panneaux so-laires. Le principe de cette maison est de tourner au rythme du soleil, dans le but d'em-magasiner le plus d'énergie possible. Cette maison a été ins-

pirée par le tournesol car ses fleurs s'orientent en permanence dans la direction du soleil. Cette maison est unique et qui est difficilement reproductible.

Arnaud Christophe

Rolf Disch

Maison héliotrope

LEGTA E. HERRIOT Domaine de Cibeins 01600 MISERIEUX

Ce numéro unique retranscrit les visites qui

ont été réalisées lors du voyage commun

des secondes 2 et de quelques secondes 3

de Cibeins en partenariat avec les se-

condes 7 du lycée du val de Saône de Tré-

voux.

Il a été réalisé grâce aux contributions des

élèves de la classe de seconde 2 du lycée

de Cibeins. Par ordre alphabétique: Ludovic

A., Mathilde B., Clara B., Christophe C., Em-

ma C., Thibaud C., Bryan D., Lucie G., Simon

G., Timothée G., Arnaud G., Laurine l., Fanny

M., Rémy M., Eva N., Guénaël O., Mathilde

P., Manon S.

Avec l’aide des enseignants: I. ERAUD, D.

MAYOUX et M. TRACLET

C L A S S E D E S E C O N D E G T 2

L e s d é c h e t s o r g a n i q u e s , u n e f o r m i d a b l e m a t i è r e p r e m i è r e

Cibeins un jour, Cibeins Toujours

LA FIN DES AVENTURES

DU PETIT CIBEINÇOIS

De nos envoyés spéciaux, Fri-bourg, le 28/03/17. Nous avons rencontré le direc-teur/ responsable de la société Reterra qui traite les déchets or-ganiques des 400 000 habitants de Fribourg et de ses alentours. Le responsable fait partie des 13 personnes qui travaillent dans cette entreprise. Ces personnes sont reparties en 2 groupes qui travaillent 7j/7. Des chiffres impressionnants sont réalisés : à partir de 40 000 tonnes de déchets, on peut pro-duire 10 000 tonnes de compost et 12 600 tonnes de lisier ! Mais ce n'est pas tout, on peut aussi

produire 12 000 000 de kilo-watt/h (Kwh) d’énergie éclec-tique. Les déchets organiques sont fil-trés à l'aide d'un tamis centrifuge à plusieurs reprises pour enlever les plastiques, les déchets non organiques comme les balles de golf ou autres objets insolites… Puis ils sont passés sous un ai-mant également à plusieurs re-prises pour enlever tous les ob-jets métalliques. Après cela, la matière organique (MO) est mélangée avec 75% d’eau (H2O) pour obtenir un mé-lange aqueux. Le mélange est mis en cuve pendant 3 semaines. Il s'y produit une fermentation

bactérienne qui dégage du mé-thane (CH4) et des déchets. Quel est le devenir de ce pro-duit ? Ce biogaz va être valorisé par le biais d'une centrale de cogénéra-tion qui fournit de l'électricité et de l’énergie thermique à 10 000 habitants d'un quartier de Fri-bourg. Deux principaux sous-produits, le lisier et le compost sont valorisés comme engrais organique. Ces déchets sont sources d’énergie, trop souvent sous-estimés. Christophe Arnaud