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Cahier central d’annonces légales, d’appels d’offres et d’adjudications
Édition Somme www.picardiegazette.fr No 3647 - du 11 au 17 novembre 2016
Hebdomadaire économique et régional
61e année Prix : 1,15e� CPPAP n° 0520 I 79612 - ISSN 2111-336X
Septième édition du salon des 24 heures pour l'emploi à Amiens
ZOOML'industrie recrute du personnel qualifié P. 3
Assurent aussi les
Professionnels
Tél : 03.22.71.55.00www.amp-net.fr
RÉGIONDesign : un rendez-vous haut de gamme à Amiens P. 10
www.picardiegazette.frN°3647/80 - 11/11/20162
SOMMAIRE
ZOOML'industrie recrute du personnel hautement qualifie p. 3
ENTREPRISESLa première plieuse robotisee en Hauts-de-France p. 14
RESTAURATIONLe Moulin des Écrevisses, etablissement aux multiples facettes p. 15
SERVICESUn reseau de courtage en immobilier en pleine ascension p. 16
RÉGIONLes pouvoirs de l’expert p. 9
Les rencontres design et decoration de l’hôtel Bouctot-Vagniez p. 10
Un Observatoire de la commande publique au service des politiques economiques p. 12
COMMERCELa secretaire d’État au Commerce visite les boutiques à l’essai p. 14
La litterature jeunesse s’installe à Beauvais p. 15
EMPLOISalon L4M p. 16
LIVRESHistoire p. 18
AVIS D’EXPERTLa simplification des obligations d'affichage et de transmission de documents à l'administration p. 19
L'entreprise et les salaries : contrôles Urssaf (1/2) p. 20
EMPLOIOffres d'emploi p. 21
EN VUELe Sarcus fête ses deux ans p. 22
Assemblee generale de l'Union des maires de l'Oise p. 23
SARL au capital de 40.000 euros3 place d'Aguesseau BP 38826 80 088 AMIENS cedex 2
Fondateur : Jean DOURIEZDirecteur de Publication : Arnould MEPLONDirecteur des Editions :Arnaud SELLIER
Rédacteur en chef :Patrick [email protected]
Chef d'édition :Loretta [email protected]
Rédactrice :Amélie [email protected]
Service annonces légales :[email protected]
Chargée de clientèle :Nathalie [email protected]
Abonnements :[email protected]él : 03 22 92 01 75
Publicités commerciales :Stéphanie ACCARTsté[email protected]
Dépôt légal : à parutionCPPAP 0520 I 79612ISSN 2111-336X
Imprimerie : db PRINT NORD SARL53, rue de la Lys - BP 9006859431 Halluin CEDEXTél. : 03 20 28 83 20Fax : 03 20 28 83 25
Associé : SARL Financière Douriez-Bataille.Tirage : 3.300 exemplaires
Abonnement d’un an : 45 € par édition
Chers clients,Depuis le 9 novembre, l'accueil physique n'est
plus assuré dans nos locaux situés au 3, place
d'Aguesseau à Amiens.
Pour vos annonces légales, vous pouvez vous adresser
à [email protected] ou diffuser directement votre annonce sur le site www.picardiegazette.fr rubrique annonces légales. Merci de votre compréhension.
La direction
CRÉATION D'UN OBSERVATOIRE DE LA COMMANDE PUBLIQUE
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ZOOM
L e pole hydraulique mécanique d’Albert, (PHMA), a organisé chez IndustriLAB à Méaulte
une journée découverte des entre-prises d’avenir pour les étudiants des Hauts-de-France. Fort de ses 34 adhérents, le PHMA favorise le recrutement dans les secteurs de l’aéronautique, de l’hydraulique et de la mécanique. Aline Doyen, sa présidente, a souhaité que cette
journée soit consacrée à la promo-tion des enjeux techniques et techno-logiques des entreprises afin de les aider dans leur processus de recru-tement d’un personnel hautement qualifié, s’adressant à des diplomés de Bac+2 à Bac +5. Les soixante étudiants venus de grandes écoles des Hauts-de-France, comme Poly-technique Lille , l’UFR des sciences de l’UPJV et l’Esiee tous deux basés
à Amiens ont pu rencontrer les diri-geants de huit des adhérents du PHMA et ainsi connaitre leurs pro-jets de développement ainsi que leurs attentes en termes de recrutement.
Un pôle de performance Aline Doyen a détaillé les enjeux de cette journée : « C’est une operation seduction, qui est de notre initiative ; chaque annee, les ecoles superieures
L'industrie recrute du personnel hautement qualifié
Françoise LEFORT
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ZOOM
et universites relaient l’information de cette journee aupres de leurs etudiants. L’objectif est de valoriser les savoir-faire de nos adherents, dans la mecanique de precision, la machine-outil, l'hydraulique, et bien sur la construction aeronautique et ce dans une demarche environ-nementale globale. Cette annee est pour nous l’annee du baby-boom, c’est-a-dire que nombre de salaries partent en retraite, donc, il faut abso-lument recruter. Prodess, presente aujourd’hui recrutera 10% de son effectif actuel, soit cinq personnes. Chez Somepic, que je dirige, nous avons treize departs de prevus dans les deux ans a venir, soit 10% du per-sonnel. Il est essentiel d’embaucher pour gerer la croissance. Nous visons 20% de chiffre d’affaire a l’export en 2020, chez les equipementiers aeronautiques et dans d’autres sec-teurs comme le golfe, le medical, les bijoux ; la richesse inegalee du metal nous permet de proposer toute cette gamme. Notre secteur est dans une ligne positive, il faut donc anti-ciper. »
Des postes variés Les huit entreprises présentes, ACHP Cerhyp Group, Ascodero Produc-tique, Fives Machining, PRODESS, SACI, SIMRA Segula, SOMEPIC Technologie et STELIA, ont fait la promotion de leurs savoir-faire dans chacun de leurs secteurs d’activités. IndustriLAB, centre de recherche, d’innovation, de formation et de transfert de technologies dédié aux filieres industrielles, qui a dans ses murs le lycée professionnel Henri Potez, était le lieu idéal pour ces visi-teurs d’un jour. Dans ces secteurs techniques spécialisés, les entreprises sont à la recherche de collaborateurs compétents, dotés d’un esprit créatif et technique. Chacune d’entre elles a présenté ses projets techniques et technologiques de développement et a fait part de ses attentes en termes de recrutement. Achp, dirigée par Pascal Pézeril emploie 42 personnes et réalise quatre millions de chiffre d’affaires. Son objectif est de monter à 70 salariés et à sept millions de chiffre d’affaires à l’horizon 2020-2022. L’activité est diversifiée :
levage hydraulique, réalisation de pieces de machines-outils, fabrica-tion de stabilisateurs pour les plate-formes forme off-shore, installation de cables sous-marins, vérins pour les voies navigables qui servent à ouvrir et fermer les vannes des écluses, des barrages : « Nous voulons embaucher des ingenieurs, pour notre bureau d’etudes, et un ingenieur commer-cial parfaitement bilingue en Anglais ainsi que des usineurs. Ces fonc-tions peuvent etre exercees par des diplomes allant de Bac+2 a Bac+3. Nous proposons des stages remuneres au sein d’ecoles d’ingenieurs en genie mecanique. Ce sont des metiers tres pointus car ces materiaux sont lies a la securite de la population. Nous avons travaille avec des etudiants de l’Esiee, sur des systemes de levage encore plus performants qui nous ont amene de nouveaux clients. Nous avons de nouveaux projets, finances par l’ARI, pour une commercialisa-tion prevue dans les trois ans a venir. Nous realisons quotidiennement des produits a facon pour des clients, comme des machines pour presser les
Les industriels recrutent du personnel hautement qualifie.
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ZOOM
raisins de champagne et cremant en France et dans les pays producteurs dans le monde entier. »
Des étudiants intéressés Philippe Lamotte, dirigeant d’Asco-dero a insisté sur le retour aux fonda-mentaux. « Il faut que tout nouveau salarie sache ce qu’est un tour, un pied a coulisse, et passe par toutes les etapes de la realisation d’une machine. J’insiste, il n’y a rien de devalorisant dans ce que je dis. Je recommande aussi que les jeunes n’arretent pas leurs etudes avant d’avoir obtenu un Bac+3. » De nom-breux étudiants en Master 1 et 2 se sont déplacés. Ils sont attirés par ces secteurs d’activités auxquels leurs études les préparent, robotique, pro-grammation, traitement de l’image, et aussi la proximité d’Amiens. Pour la plupart, ils ont encore deux ans d’études avant l’obtention du diplome. Et dans toutes ces entre-prises, selon eux, il y a des postes qui les attirent, en adéquation avec leurs études. Laurent Motel, responsable de Stelia Méaulte, a rappelé les différentes fabrications de matériels dans l’usine : les pointes avant des Airbus et celle du nouveau Beluga qui volera des l’été prochain, des troncons d’avion, etc. Le site de 49 hectares, le plus important en France, et premier site
européen emploie 1 500 personnes, 500 sous-traitants, et vient d’investir 60 millions d’euros pour l’agrandir. « Nous avons eu 63 etudiants en formation qualifiante en 2016, 60 alternants et 107 embauches sur les 127 prevues. Nous recherchons principalement des techniciens. Il est tout a fait possible d’evoluer en interne. Nous avons des difficultes a recruter les profils dont nous avons besoin. » Fives dirigé par Benoit Hunet, spécialisé dans la machine-outil concue avec de l’acier, du titane, de l’inox, pour les grands industriels de l’aéronautique tra-vaille à 50% pour l’export . « Nous
concevons et fabriquons avec des metaux durs, acier, titane, inox des machines pour les grands industriels de l’aeronautique en France et a l’etranger ou nous realisons 50% de notre chiffre. Nous avons 78 salaries et voulons en recruter une dizaine en 2017, avec des diplomes allant de Bac+2 a Bac+5. Toutes les forma-tions amenent a un epanouissement professionnel et toutes les entreprises ont besoin de differents profils pour remporter des marches. » Toutes les entreprises présentes lors de cette journée ont la meme problématique, le recrutement : souhaitons qu’elle les ait levées.
La journee organisee au PHMA a seduit de nombreux etudiants.
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ENTREPRISES
La première plieuse robotisée en Hauts-de-France
C 'est en allant au salon Tolexpo a Paris, l'an der-nier, que j’ai remarque
cette machine qui venait de sortir », explique Francis Orier, directeur de cette entreprise de 27 salariés. Apres quelque temps de réflexion et de prise de renseignements, l'entreprise a investi au final dans ce robot.
La machine diminue les manipulations
Cette machine de haute technologie va donc permettre de soulager les diffé-rentes opérations de manutention que devait faire le plieur, de minimiser les temps de réglage, de maximiser le débit et le rendement pour les petits et moyens lots de fabrication. Le bras accompagna-teur de tole évite la fatigue de l'opéra-teur. « Les employes ont eu trois jours de formation et ils vont devoir la prendre en main. Il faut un certain temps avant de s'adapter. Cette machine permet de souder en serie des pieces compli-quees », précise Francis Orier. Grace à la robotisation, pendant que l'opérateur prépare la prochaine tache, la presse plieuse remplace automatiquement
l'outillage supérieur et inférieur selon les besoins. Les outils se situent tous à l'intérieur de la machine, minimisant considérablement le temps de change-ment des outils. Toujours dans l'optique de soulager les opérateurs (moins de problemes de dos etc.), la société Soptol avait déjà investi l'an dernier dans un centre de soudure robotisé qui permet de souder en série des pieces compliquées. Pour ses inves-tissements, la société a été aidée par la Carsat (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail), l’Europe et le dispo-sitif Entreprise du futur via la Région.
Des difficultés à embaucherSi l’entreprise Soptol travaille avec du personnel qualifié, elle est également habituée à travailler depuis de longues années avec des apprentis chaudronniers en alternance. Francis Orier est fier de constater que tous ceux qui ont été
formés au sein de l’entreprise ont obtenu leur diplome. Malheureusement, le chef d’entreprise connait des difficultés à trouver des chaudronniers et dessina-teurs : « Nous avons de gros problemes de recrutement… » Car la société Soptol ne connait pas la crise. « Depuis trente ans, nous avons toujours eu du travail sans avoir de service commercial. Nous travaillons du nord de Paris jusqu’a la frontiere belge. Nous ne considerons pas avoir de concurrents mais des confreres. Chacun possede sa propre niche et nous essayons de nous entraider avec chacun nos moyens de production. Nous nous arrangeons comme cela. »Les clients sont variés. L’expérience et le savoir-faire de l’entreprise ont permis de travailler au service d’architectes, de collectivités, de particuliers, d’entre-prises pharmaceutiques, agroalimen-taires, cosmétiques, de maintenance-industrielle.
Cette plieuse robotisee soulage le travail du personnel.
D. R
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Françoise DAMIENS
La société Soptol, installée depuis 1987, a pour activité principale la sous-traitance de réalisation en tôlerie fine et chaudronnerie. Cette entreprise hamoise vient d'investir près de 350 000 euros dans une plieuse robotisée chargeur d'outils intégrés. La première installée dans la région Hauts-de-France.
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RESTAURATION
L a bonne cuisine est honnete, sincere et simple. » La citation de l’écrivaine culinaire anglaise
Élisabeth David s’affiche en gros sur le batiment hébergeant Le Moulin des Écrevisses à Ailly-sur-Noye. L’inscrip-tion n’est pas présente depuis bien long-temps au regard de ce moulin datant de 1412. « C’etait d’abord un moulin a farine, puis a huile a partir du XVIIe siecle. Il a brule en 1948. Par la suite, c’est devenu une cooperative agricole jusqu’en 2005 », se remémore Chris-tophe Lebée, l’actuel propriétaire.Ce dernier n’est arrivé qu’en 2009. Il a racheté le Moulin des Écrevisses apres 15 ans passés à tenir le Steack Easy à Amiens en compagnie de son frere.
Côté restaurantLes cuisines du restaurant sont occu-pées par le chef Christophe Voisin. Des le début, les deux comperes se sont tres bien entendus. Si l’un est en salle et l’autre aux fourneaux, la volonté est la meme : pratiquer de la bonne cuisine faite maison. Une franche réussite : le titre de Maitre restaurateur leur est accordé en juin 2015. Ils ne sont que 17 dans la Somme à pouvoir se vanter de l'avoir. La raison de cette distinction est simple : « Nous travaillons avec
des produits locaux. Le foie gras, on le prend a Fransures, chez Franck Lamy. Il arrive qu’il vienne d’une volaille tuee la veille, pour se retrouver le len-demain dans l’assiette des clients », s’amuse Christophe Lebée. Les produc-teurs locaux sont tellement nombreux à fournir Le Moulin qu’ils ont meme pu organiser un marché des producteurs. « C’etait debut avril. Nous cherchions un moyen de joindre nos fournisseurs a notre reussite. Cela s’est tellement bien passe que nous recommencerons le 22 avril 2017 », s’enthousiasme celui qui a appris le métier avec ses freres. Ce n’est pas le seul développement entrepris par Christophe Lebée à son arrivée. Il y aussi les séminaires et soirées.
Côté séminaire« Je le recommande. Nous etions ravis de la prestation fournie. Il y a de la place, nous avons meme fait atterrir un helicoptere de la societe AirFlash », se remémore Sébastien Horemans, pré-sident de la CGPME Picardie. La soirée
du syndicat d’employeurs avec ses 200 convives en juin dernier a meme vu une liaison audio-vidéo etre établie avec un entrepreneur picard installé en Chine.Si l’établissement peut accueillir des soi-rées depuis la reprise en main par Chris-tophe Lebée, il recoit également des séminaires de grands groupes francais. « Nous disposons de deux salles. Dans la plus grande, il est possible de bran-cher jusqu’a 250 ordinateurs en reseau et 25 dans la plus petite », énonce Chris-tophe Lebée. Restauration, séminaires, marchés, les idées de l’ancien militaire de carriere fonctionnent à merveille. Son regard est donc tourné vers l’avenir : « Pourquoi ne pas installer des rou-lottes ou des yourtes de l’autre cote de la riviere... Le petit barrage peut produire de l’electricite, cela serait ecolo et per-mettrait d’offrir une offre de couchage aux entreprises qui viennent en semi-naire ici, mais aussi pour les mariages et fetes », s’enthousiasme Christophe Lebée. L’idée est belle. Reste juste à trouver les financements.
Christophe Lebee (a d.) a multiplie par trois le nombre de salaries depuis son arrivee.
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Le Moulin des Écrevisses, établissement aux multiples facettes Alexandre BARLOT
Sur la route qui mène d’Ailly-sur-Noye à Glisy, l’ancien moulin en bordure de la Noye fait désormais office d’excellente table, mais aussi de terre d’accueil pour les séminaires, mariages et événements en tout genre.
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SERVICES
Un réseau de courtage en immobilier en pleine ascension
L e business du courtage en crédit immobilier est flo-rissant depuis le milieu des
années 2000. Outre les majors du secteur, de nombreux entrepreneurs s’y sont essayés avec un profes-sionnalisme plus ou moins marqué. Depuis les années fastes, le métier s’est organisé et a été réglementé pour éviter les abus des courtiers peu scrupuleux. Apres un début de car-riere comme agent immobilier, puis comme courtier pendant cinq ans, Nicolas Récamier a tenté l’aventure entrepreneuriale en ouvrant sa propre société de courtage en crédit immo-bilier. « J’ai ouvert ma premiere agence AFR Consulting a Soissons en 2014, puis une seconde a Amiens et une troisieme a Reims. » Une acti-vité en plein essor qui doit se pour-suivre dans les prochaines années avec deux nouvelles ouvertures pro-grammées pour 2017, à Compiegne et à Meaux. « Nous recherchons du personnel avec un profil de banquier, de courtier ou de commercial », annonce Nicolas Récamier. Le déve-loppement rapide d’AFR Consulting se poursuit et la société ambitionne de créer des agences dans tous les départements francais dans les cinq prochaines années, avec une dizaine en nom propre et les autres sous forme de franchise. « Notre chiffre
d’affaires est de 220 000 euros et nous prevoyons d’atteindre 1,2 mil-lions d’ici a 2018 », avance le fonda-teur d’AFR Consulting.
La négociation, le cœur du métier« Nous accompagnons nos clients dans leur achat d’un bien immobi-lier, il s’agit d’un veritable projet de vie. Chaque profil est different et nous devons apporter une solu-tion adaptee et sur mesure pour s’assurer de leur satisfaction », explique Nicolas Récamier. Pour ce faire, AFR Consulting est réfé-rencé aupres de tous les établisse-ments bancaires afin de négocier les meilleures conditions d’emprunt en mettant en concurrence les banques. « Aujourd’hui, les taux sont extre-mement bas : autour de 1% sur quinze ans. Nous negocions aussi les garanties et l’assurance. » Dans ce contexte de taux bas, une large part
de l’activité du courtier réside dans le rachat des prets immobiliers en vue de réaliser des économies en rené-gociant les conditions. Les clients peuvent ainsi bénéficier d’un meil-leur taux, d’une durée d’emprunt modifiée ou encore de mensualités plus faibles. « Pres du tiers de notre activite est consacre au rachat. Par ailleurs, nous nous attendons a une legere remontee des taux immobiliers en fin d’annee, un phenomene normal », remarque le courtier. Depuis peu, la société se positionne sur une clien-tele professionnelle, avec la négocia-tion d’emprunt pour accompagner les entreprises dans le financement de leurs projets immobiliers ou d’in-vestissement dans leurs outils de pro-duction. « Il existe un marche profes-sionnel, nous avons un courtier en charge de cette clientele », précise Nicolas Récamier.
L'equipe d’AFR consulting.
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Alban LE MEUR
En l’espace de deux ans, le négociateur en prêt immobilier AFR Consulting a connu un développement spectaculaire de son activité avec l’ouverture de deux nouvelles agences à Amiens et Reims. Le fondateur ambitionne d’ouvrir de nouveaux points de vente dans les prochaines années sur tout le territoire avec, à la clé, de nombreuses créations d’emploi.
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 9
RÉGION
L a section Amiens-Douai-Reims du CNECJ, pré-sidée par Pierre Sau-
pique, compte une cinquantaine d’experts aupres de la justice. À l’issue de son assemblée géné-rale, la chambre avait décidé d’or-ganiser un débat portant sur les pouvoirs de l’expert et les limites de l’expertise. Pour répondre aux questions tres pratiques de l’as-sistance, la CNECJ a fait appel à Philippe Coulange, président de la Chambre civile de la cour d’appel d’Amiens, Franck Dela-housse, avocat et David Guille-metz, expert aupres de la Cour d’appel d’Amiens.
Apporter un éclairage« L’expertise peut etre demandee par un avocat ou ordonnee par un juge lorsqu’il faut trancher un point technique et que celui-ci necessite une expertise medicale, architecturale ou comptable », résume Philippe Coulange. Meme s’il existe une liste d’experts enregistrés aupres de chaque Cour d’appel, un juge a la possibilité de faire appel à une personnalité extérieure. « Ce choix doit cepen-dant etre motive », explique Phi-lippe Coulange. « Il y a un vrai
interet a se faire connaître, il est tres important de pouvoir enrichir un vivier d’experts », note-t-il. D’apres les textes, l’expert n’est pas un enqueteur à proprement parler. « L’expert est investi par le juge selon ses competences. Concernant l’appel a un expert-comptable, cela peut etre difficile pour lui puisque par definition, on ne sait pas exactement ce que l’on cherche », lance Philipe Cou-lange. Pour Franck Delahousse, si c’est au magistrat de définir la mission de l’expert, il peut etre aiguillé par le demandeur ou le défendeur. « Au juge ensuite de trancher. Mais c’est effectivement delicat pour un expert-comptable qui n’est pas un enqueteur », dit-il.
Questions pratiquesDans l’assistance, bien des ques-tions pratiques ont été posées. Sur la possibilité d’obtenir plus d’information sur la mission par exemple. « Nous n’avons pas vocation a communiquer plus d’informations que celles dete-nues par le magistrat avant l’ex-
pertise. Les pieces sont connues de tous, ensuite il est possible de repondre aux questions des experts », tranche pour sa part Franck Delahousse. Une fois la mission acceptée, l’expert peut demander à chacune des parties les pieces dont il a besoin pour débuter son étude. Vient ensuite le temps des réunions d’exper-tises où toutes les parties sont convoquées. Les parties peuvent etre représentées par un avocat et/ou assistées d’un tiers. « C’est une question delicate. On pense notamment aux benevoles d’asso-ciations. Si les connaissances de ce tiers peuvent etre utiles et si toutes les parties sont d’accord pour qu’il assiste a la reunion, la presence d’un conseil supplemen-taire peut etre possible. En cas de litige, l’expert peut se rapprocher du juge en charge des controles des expertises », raconte Philippe Coulange. À l’issue de ces réu-nions, l’expert peut rendre ses conclusions qui seront ensuite utilisées lors de l’audience. Actuellement, un dossier sur deux bénéficie d’une expertise.
Philippe Coulange, David Guillemetz et Franck Delahousse ont pu repondre aux nombreuses questions des experts presents.
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Les pouvoirs de l’expert D.L.-P.
La chambre de la section Amiens-Douai-Reims, la compagnie Nationale des experts-comptables de justice (CNECJ) a organisé, à la suite de son AG, un débat portant sur les pouvoirs de l’expert et les limites de l’expertise.
www.picardiegazette.frN°3647/80 - 11/11/201610
RÉGION
Les rencontres design et décoration de l’hôtel Bouctot-Vagniez
L ’hotel Bouctot-Vagniez d’Amiens, l’un des plus beaux exemples d’architecture art
nouveau en France, a accueilli, début novembre, 29 artisans et créateurs d’exception des Hauts-de-France mais aussi de Normandie. Une mini-expo gratuite pour les professionnels, des architectes d’intérieur européens invités également, le lendemain, à visiter les ateliers des entreprises présentes. Des entreprises sélectionnées par Business France et CCI International pour pré-senter leurs produits et savoir-faire rete-nues pour leurs capacités à réaliser du sur-mesure ou des pieces uniques d’ex-ception (mobilier, revetements de sol et mur, textiles, aménagement fenetres et portes, robinetterie de salle de bains) et pour leur style, à la fois design, raffiné et élégant. « Pour assurer le succes de ces deux jours, un catalogue presentant l’offre a meme ete concu et diffuse par Business France, en amont, a un panel de prescripteurs, architectes et decora-teurs europeens pouvant etre interesses par les produits proposes par les entre-prises participantes. De quoi affiner les visites d’ateliers et les rendez-vous en B to B dans cet ancien hotel particulier classe Monument historique, veritable
ecrin pour ce genre de manifestation », précise Véronique Lelong, conseillere en développement international à CCI International Picardie.
French ExcellenceCréativité, excellence, innovation et héritage sont quatre piliers sur lesquels s’appuie ce salon de l’habitat et de la décoration amiénois. Parmi les créa-teurs présents figurent des artisans, des manufactures d’art, des "Entreprises
du patrimoine vivant", des fonderies… À l’instar de l’Atelier traditionnel du Vimeu, situé dans le bassin histo-rique de la robinetterie depuis 1997, la société ATV s’est spécialisée dans la robinetterie d’exception. Forte de son expérience et de son savoir-faire, elle accompagne architectes, décorateurs et donneurs d’ordres dans la réalisation de leurs projets. ID-Sign, ébénisterie et agencement sur mesure à Amiens, était également présente. Chaque jour,
Germain Benoît, de la Manufacture royale Bonvallet, fournit une clientele de grands decorateurs, architectes et collectionneurs avertis.
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Kaltoume DOUROURI
Le 3 novembre avait lieu la troisième édition des rencontres French Excellence Design & Decoration. Elle s’est tenue à l’hôtel Bouctot-Vagniez d’Amiens, siège de la CCI Picardie. Un rendez-vous haut de gamme pour des architectes européens.
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 11
RÉGION
dans l’intimité de son atelier, Benjamin Boudet concoit des pieces de mobilier et d’agencement uniques, qui melent le bois et les matériaux composites.
De nouveaux prospectsAutre univers dévoilé, celui d’Ignisial Paris. L’entreprise, basée à Saint-Paul dans l’Oise, propose des collections de cheminées décoratives à éthanol, des solutions esthétiques et innovantes pour redonner vie à des cheminées existantes ou pour personnaliser une ambiance intérieure sans flammes. « Nous avons tout de suite repondu a l’invitation de participer a ces rencontres. Les archi-tectes sont assurement une cible impor-tante pour nous. L’export est egalement une piste a developper serieusement. C’est etonnant de voir un tel salon organise en Picardie, dans un lieu si magique. Il montre parfaitement bien tout le savoir-faire en region », sou-ligne Marnie Régnier, responsable de la communication de la marque. Pour
les Manufactures Catry, installées en région lilloise, il fallait également etre de ce salon. Pour ces derniers experts francais de la fabrication de moquettes et tapis de haute qualité, tissés selon la méthode traditionnelle Wilton, ces ren-contres sont une nouvelle occasion de
faire découvrir la haute couture de leur métier. Venues de Normandie, Alchimie du verre, Theolaur peintures et Collec-tion et Design ont pu toucher de nou-veaux prospects assurément séduits par la qualité, la passion et l’exigence de chacune de ces prestigieuses maisons.
Les Carrelages de Saint Samson, dans l’Oise, produisent des carreaux faits main, a l’ancienne.
D. R
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310 juillet 2012 • www.gazettenpdc.fr • la Gazette nord-Pas de Calais
À LA UNE
Un tissu com-mercial dyna-mique à Arras. Capitale admi-nistrative et uni-
versitaire du Pas-de-Calais, située au cœur de la zone économique agroalimen-taire la plus étendue au nord de Paris, Arras
UNE PREMIèRE DANS LA RéGION
Charte du développement commercial à arras
De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.
Georges BaCot
avec 859 commerces dont 50% situés en centre-ville, et au regard de la grande diversité des activités commerciales, arras est une des villes les plus attractives de la région. la ville d’arras vient de s’associer avec tous les acteurs du commerce local en établissant une charte pour le développement du commerce, de l’artisanat, de la prestation de service et du tourisme hrC (hôtellerie-restauration-café).
D. R
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Mazars France MICHIELS Parc de la Cimaise 28 rue du Carrousel - BP 78 59650 Villeneuve d’Ascq E-mail : [email protected] ou sur le site : www.mazars.fr
Date limite de dépôt des candidatures : vendredi 02 décembre 2016
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De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.
Georges BaCot
avec 859 commerces dont 50% situés en centre-ville, et au regard de la grande diversité des activités commerciales, arras est une des villes les plus attractives de la région. la ville d’arras vient de s’associer avec tous les acteurs du commerce local en établissant une charte pour le développement du commerce, de l’artisanat, de la prestation de service et du tourisme hrC (hôtellerie-restauration-café).
D. R
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310 juillet 2012 • www.gazettenpdc.fr • la Gazette nord-Pas de Calais
À LA UNE
Un tissu com-mercial dyna-mique à Arras. Capitale admi-nistrative et uni-
versitaire du Pas-de-Calais, située au cœur de la zone économique agroalimen-taire la plus étendue au nord de Paris, Arras
UNE PREMIèRE DANS LA RéGION
Charte du développement commercial à arras
De gauche à droite, les principaux signataires : Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, Frédéric Leturque, maire d’Arras, et Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat Nord-Pas de Calais, président de la section Pas-de-Calais.
Georges BaCot
avec 859 commerces dont 50% situés en centre-ville, et au regard de la grande diversité des activités commerciales, arras est une des villes les plus attractives de la région. la ville d’arras vient de s’associer avec tous les acteurs du commerce local en établissant une charte pour le développement du commerce, de l’artisanat, de la prestation de service et du tourisme hrC (hôtellerie-restauration-café).
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RÉGION
Un Observatoire de la commande publique au service des politiques économiques
L es achats de l’État dans la région ont représenté plus de 518 millions d’euros en
2015, hors dépenses de défense et de sécurité. Michel Lalande, préfet de Région, a rappelé que « la commande publique a un impact tres important sur le developpe-ment regional », à la fois écono-mique, social et environnemental et constitue un véritable levier pour l’économie sociale et soli-daire ainsi que la transition énergé-tique. Aussi, l’action des acheteurs publics doit contribuer à « creer des emplois au niveau local, tout en respectant les regles de mise en concurrence ». L’améliora-tion de l’acces des TPE et PME aux marchés publics et le soutien à l’innovation sont des priorités. Aussi, le préfet a-t-il salué avec enthousiasme le succes de ces deu-xiemes Rencontres régionales de l’achat public qui ont rassemblé plus de 250 participants à Arras et démontré une capacité à fédérer les énergies en Hauts-de-France.
Un Observatoire de la commande publique
Dans cette dynamique et au sein de l’hémicycle du conseil départe-
mental du Pas-de-Calais, le préfet a présenté son projet de création de l’Observatoire régional de la com-mande publique (ORCP). Devant permettre d’analyser et de développer le niveau de perfor-mance de la commande publique dans la région Hauts-de-France, trois grands principes guideront son fonctionnement. L’ORCP a vocation à analyser transversale-ment la commande de l’ensemble
des collectivités publiques de la région (État, collectivités territo-riales, établissements publics et hopitaux). Cette initiative s’inscrit en complé-ment des initiatives déjà existantes à tous les niveaux et doit les valo-riser et les accompagner. Naturel-lement, l’Observatoire est ouvert à tous les acteurs publics de la région afin de les inscrire dans une dyna-mique collective.
Michel Lalande, prefet de Region, a annonce la creation d’un Observatoire regional de la commande publique lors des deuxiemes
Rencontres regionales de l’achat public.
D. R
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Georges BACOT
Organisées par l’APES (Acteurs pour une économie solidaire), les deuxièmes Rencontres régionales de l'achat public visent à créer une dynamique régionale pour positionner l’achat public au service des politiques publiques, en contribuant également à mettre en relation les besoins des acheteurs publics avec les offres des entreprises. Plusieurs ateliers ont permis d’échanger sur des thématiques telles que la réduction des délais de paiement, l’achat de proximité ou encore le rôle de l’économie sociale et solidaire en matière de sourçage et d’innovation.
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COMMERCE
La secrétaire d’État au Commerce visite les boutiques à l’essai
C ette visite du centre-ville de Noyon venait symboliquement illustrer la remise, le jour meme
à Bercy, de la mission de l’Inspection générale des finances et du Conseil général de l’environnement et du déve-loppement durable sur la revitalisation commerciale des centres-villes. Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’artisanat, de la consom-mation et de l’économie sociale et soli-daire, a souligné que cette visite avait pour but de rencontrer les partenaires qui ont su trouver une politique inno-vante afin d'apporter des solutions pour les commerces de proximité, sachant que la dévitalisation des centres-villes en France ne cesse de progresser depuis plusieurs années.
Un test d’un anLes porteurs de projet de Ma boutique à l'essai testent leur commerce durant six mois, avec la possibilité de renouveler le bail une fois. Ils sont accompagnés de partenaires qui apportent leur soutien tout au long de cette période. Isabelle Ternisien, une ex-secrétaire médicale, a ouvert sa boutique à l'essai de maro-quinerie en décembre 2015. Elle a pu expliquer à la secrétaire d'État que ce
concept lui avait permis de démarrer dans ce nouveau métier, puisque sans cette aide apportée, elle n’aurait jamais osé se lancer. « Je sais que je ne suis pas toute seule. Je suis soutenue par tous les partenaires de la Federation des boutiques a l'essai et je profite d’un loyer aide. Les commercants m'ont tres bien accueillie », souligne la nouvelle commercante qui attend les fetes de fin d'année avant de dresser un bilan de son activité. Pour la boutique Mademoiselle Claire, un magasin de pret-à-porter moyenne gamme, la jeune commer-cante a maintenant quitté Ma boutique à l'essai pour devenir indépendante. Elle a présenté son parcours professionnel à la ministre, depuis sa carriere de juriste en région parisienne jusqu’à son retour à Noyon pour y devenir commercante. « Lorsque j'ai debute avec Ma boutique a l'essai, j'ai vraiment voulu travailler comme si j'etais une commercante comme les autres, afin de ne pas avoir de surprise ensuite », souligne la jeune femme.
Développer l’exemplaritéCe concept, qui inspire maintenant de nombreuses villes, est né à Noyon en 2014 suite à une demande de nom-breuses collectivités. Depuis, 26 bou-tiques ont été dupliquées sur toute la France, avec pour ambition en 2019 de compter une centaine de boutiques. À Noyon, le centre-ville a vu la réou-verture de deux boutiques fermées depuis longtemps, coïncidant avec l'arrivée de huit nouveaux commerces, comme l'explique Johann de Horde : « Lorsque j'ai vu que des boutiques s'ouvraient en centre-ville, cela m'a incite a ouvrir mon propre commerce. Depuis, je suis devenu president des commercants de Noyon », souligne ce marchand de jouets en bois. L’apres-midi meme, à Bercy, Martine Pinville a annoncé un plan de revi-talisation des centres-villes avec, à la clef, une enveloppe d’un million d’euros. Cette aide financiere sera distribuée en fonction de certains cri-teres.
Martine Pinville est convaincue que les « boutiques a l’essai » vont revitaliser le cœur des villes.
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Françoise DAMIENS
La secrétaire d'État Martine Pinville a rendu visite aux commerçants de la ville de Noyon, et plus particulièrement aux porteurs de projet du concept Ma boutique à l'essai. L'occasion d'évoquer la revitalisation du commerce des centres-villes en France, un sujet sensible dans la ville de Calvin.
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COMMERCE
L a Marelle est la future librairie jeunesse (0 à 16 ans) de Beauvais. Au cœur de la
ville, Élise Inglart, ancienne biblio-thécaire et libraire, proposera une découverte de cette littérature dédiée aux enfants et adolescents… qui attendrit et parle encore aux adultes. « L’image et le texte se repondent sans cesse dans cette litterature. Elle est porteuse de valeurs et repond a des questions existentielles, confie Élise Inglart, passionnée. L’effet miroir qu’elle apporte fait que tout le monde peut se retrouver dans un personnage et permet de retracer son parcours interieur. » C’est donc une véritable aventure littéraire que cette amoureuse des livres souhaite par-tager avec ses clients, entre décou-verte et émotions. « Ouvrir une librairie independante de livres jeu-nesse est un pari. Le commerce de proximite permet de creer des liens et de travailler en reseau. C’est ce que j’aime dans ce projet : partager ma passion et ouvrir d’autres hori-zons. Le livre est un lien », sourit-elle. Pour arriver à concrétiser son reve, le projet La Marelle est actuellement sur la plate-forme de financement
participatif Boost In Oise, de la chambre de commerce et d’industrie de l’Oise, jusque début décembre. Et la littérature jeunesse captive bel et bien, car le premier palier du finan-cement (1 500 euros) a été atteint en seulement quelques jours. Reste le second, de 3 000 euros, à atteindre pour f inancer un comptoir sur mesure ainsi que du mobilier.
Un cocon littéraireDans cette future librairie, les pas-sionnés de lecture trouveront leur bonheur et les novices pourront découvrir un univers unique. De la naissance à l’adolescence, les enfants pourront choisir entre auteurs connus ou brillants du monde entier à lire et à relire. « J’ai fait ma propre selection, la plus large possible. Il y a tellement de livres et d’auteurs, cette litterature est foisonnante et je souhaite la partager. J’ai toujours eu a cœur de soutenir les artistes
et les auteurs qui portent un regard sensible sur la morale », explique Élise Inglart. Et cette conception, la jeune libraire la transmet à travers sa connaissance du genre et sa sensibi-lité, sans filtre, juste pour le plaisir. Le lieu lui-meme entend créer un univers enivrant de pluralité : les curieux y trouveront des albums, des polars, des documentaires, des livres animés, des bandes dessinées ou encore des mangas. « La Marelle sera un lieu ou l’on retrouvera un veritable univers jeunesse avec 80% de livres et 20% de jeux educatifs, comme des marionnettes ou des peluches. Je souhaite accompagner la clientele vers des produits que je connais bien pour qu'elle trouve son bonheur », continue-t-elle. Un salon de lecture sera également dis-ponible pour que chacun s’approprie un livre, un univers, un monde, un personnage… pour un voyage hors du temps.
Élise Inglart partage sa passion pour la litterature jeunesse.
D. R
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La littérature jeunesse s’installe à Beauvais
Virginie KUBATKO
Le projet est encore en cours, mais Élise Inglart prévoit d’ouvrir une librairie spécialisée jeunesse début décembre, place Jeanne-Hachette à Beauvais… pour une rencontre littéraire bouleversante.
www.picardiegazette.frN°3647/80 - 11/11/201616
EMPLOI
POLICE NATIONALESécurité / DéfensePostes à pourvoir (H/F) :- Cadet, adjoint de sécurité, gardien de la paix, officier et commis-saire,- Agent, technicien et ingénieur de police scientifique,- Postes techniques.
UNIVERSITÉ DE PICARDIE JULES VERNEFormations proposées :Formations universitaires diplomantes et qualifiantes, DAEU (Diplome d'Acces aux Etudes Universitaires), Formations courtes, Formations à distance, Formations en alternance (contrats de pro-fessionnalisation et d'apprentissage), VAE, Bilan de compétences...
SACIIngéniriePostes à pourvoir (H/F) :Technicien méthodes, dessinateur-projeteur, programmeur à com-mande numérique, soudeur, chargé d'affaires.
DIRECTION INTERRÉGIONALE DES SERVICES PÉNITEN-TIAIRESServices pénitentiairesPostes à pourvoir (H/F) :- Personnel de direction,- Personnel d'insertion et de probation, - Per-sonnel de surveillance, - Personnel technique,- Personnel administratif.
ARMÉE DE L'AIRMétiers de la défensePostes à pourvoir (H/F) :- Pilotes et navigateurs sous contrat,- Métiers des opérations aériennes (controle aérien) - de la Mécanique - du Renseignement - de la Sécu-rité et Protection - du Soutien et Support (Admi/Informatique/Infra...).
ARMÉE DE TERREMétiers de la défensePostes à pourvoir (H/F) :- Officiers,- Sous-officiers,- Militaires du rang...120 spécialités ouvertes, 13 500 postes à pourvoir.
AXABanque / AssurancePostes à pourvoir (H/F) :- Conseiller clientele, - Responsable clientele,- Agent prévoyance et patrimoine,- Agent général,- Agent mandataire.
CESIFormations proposées :- Alternance Informatique (du Bac au Bac +5) Maintenance/ Réseaux/Développement/ Management des Systemes d’Information,- Alternance Qualité-Sécurité-Environnement (du Bac au Bac +4),- Alternance en Ressources Humaines (du Bac au Bac +4),- Formation d’Ingénieurs (à partir d’un Bac +2),- Masteres Spécialisés (bac+6) en alternance QSE/Risques Industriels/Amélioration continue/Efficacité Energétique.
GENDARMERIE NATIONALESécurité / DéfensePostes à pourvoir (H/F) :- Officier (concours niveau Master II),- Sous officiers (SOG), (Concours niveau Bac),- Gendarmes adjoints volontaires (GAV) (aucune condition diplome) - Recrutement permanent,- Spécialistes (CSTAGN - GAV EP) : administratif, restauration, mécanique...
RÉSIDENCES PICARDESHabitat socialPostes à pourvoir (H/F) :- Attaché commercial,- Conducteur/Conductrice de Travaux.
AFPAFormations proposées :Batiment et travaux publics / Industrie / Tertiaire (services aux per-sonnes et aux entreprises).NOUVELLE OFFRE MODULAIRE : Formations qualifiantes / Perfectionnement (sur-mesure, intra et inter) / Formations réglementaires.Alternance / CIF-CSP / CPF / Reconver-sion professionnelle.
CF3AFormations proposées :Formations en alternance par apprentissage sur les départements de l'Aisne, l'Oise et la Somme.Du CAP au BTS.Dans les métiers du (de la) :- Batiment/Travaux publics,- Maintenance/Industrie,- Logistique,- Tertiaire,- Audiovisuel,- Hotellerie/Restauration.
CRÉDIT AGRICOLE BRIE PICARDIEBanque / AssurancePostes à pourvoir (H/F) :- Conseiller commercial,- Conseiller de clientele particuliers,- Chargé de clientele de professionnels,- Chargé de clientele patrimoniale,- Chargé de clientele agricole,- Chargé d'affaires entreprises,- Directeru d'agence.
FORMASUP - CFA du SUPÉRIEURFormations proposées :Bac + 2 à Bac + 5 : DUT, Licence, Licence Pro, Master, Ingénieur.Domaines : Mécanique / Productique / BTP / Électronique Industriel / Informatique / Réseaux et Télécom / Textile / Transport / Logistique / Gestion / Banque / Management / Finance / Marketing / Droit / Commerce / Communication / Environnement / Chimie / Agronomie / Culturel / Santé.
GRETA GRAND AMIENOISFormations proposées :Automobile, Batiment, Bureautique (validation PCIE), Coiffure, Commerce-Vente, Gestion-Administration,Hotellerie-Restauration, Industrie, Langues, Logistique, Sanitaire et Social,Sécurité.
GROUPAMA PARIS VAL DE LOIREBanque / AssurancePostes à pourvoir (H/F) :Commerciaux sédentaires et itinérants sur des marchés particuliers et professionnels dans l'Oise et la Somme.
GROUPE PRÉVOIRAssurancePostes à pourvoir (H/F) :- Conseiller commercial, - Conseiller commercial clientele profes-sionnelle.
LIDLGrande distributionPostes à pourvoir (H/F) :- Responsables des Ventes Secteur (gérez, en véritable chef d'entre-prise, l'un de nos réseaux de supermarchés !),- Cadres fonctionnels au sein de différents services supports basés à Strasbourg ou à Rungis,- Stages d'une durée minimale de 6 mois, sur le terrain ou au sein des fonctions supports.
NETCOM GROUPCommercePostes à pourvoir (H/F) :Commerciaux BtoB.De la prospection au suivi clients, vous etes garant du développement de votre portefeuille clients. Vos talents de négociateur et votre sens du relationnel seront vos atouts pour exceller sur vos différentes missions.
FORMATIONS ET POSTES À POURVOIR LE MARDI 22 NOVEMBRE 2016, 48H-EMPLOI-FORMATION.COM
L4M organise la septième édition de son salon "24 heures
pour l'emploi et la formation" à Amiens, au cinéma Gaumont.
L'occasion pour les candidats de rencontrer les recruteurs.
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 17
EMPLOI
FORMATIONS ET POSTES À POURVOIR LE MARDI 22 NOVEMBRE 2016, 48H-EMPLOI-FORMATION.TRYBARénovation de l'habitatPostes à pourvoir (H/F) :- Concessionnaires à Amiens, Abbeville, Dieppe et d’autres villes en France,- Commerciaux sur les Hauts-de-France ou la région pari-sienne.
CORIOLIS SERVICETélémarketingPostes à pourvoir (H/F) :- Conseillers clientele en appels entrants & sortants, - Managers en télévente.60 postes à pourvoir au total.
MISSION LOCALE INSERTION FORMATION EMPLOI DU GRAND AMIENOISPrésentation :Aide à l'insertion socio professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans.Aide au recrutement des entreprises, accompagnement des salariés à la mobilité professionnelle.
MEDIA MANAGEMENTFormations proposées :- Communication visuelle (Des modules courts et une formation certifiante équivalent Bac - Concepteur de projet de communica-tion),- Développement Web (Des modules courts et une formation certifiante équivalent Bac +2- Designer Web),- Stratégie Digitale (Modules courts sur les réseaux sociaux, e-commerce et stratégie commerciale),- Bureautique.
MARINE NATIONALEMétiers de la défensePostes à pourvoir (H/F) :De carriere, sous contrats (1, 4 ou 10 ans) ou via des stages « décou-verte » sous forme de préparations militaires, la Marine propose de nombreuses possibilités d’emploi parmi lesquelles chacun, en fonction de ses aspirations, de ses études ou de ses compétences, peut trouver ce qu’il souhaite.Les métiers de la Marine Nationale sont ouverts pour les jeunes hommes et femmes, sous condition d’age, d’aptitudes physique et médicale et de diplomes ou qualifications.
QUEBEC METIERS D'AVENIRFormations proposées :1. Soutien informatique2. Dessin de batiment3. Mise en oeuvre de matériaux composites4. Carrosserie5. Charpenterie-menuiserie6. Décoration intérieure et présentation visuelle7. Fabrication de structures métalliques et de métaux ouvrés8. Électromécanique de systemes automatisés et Mécanique industrielle de construction et d'entretien (Double DEP)9. Soudage-montage10. Mécanique de véhi-cules lourds routiers11. Mécanique d'engins de chantier12. Techniques d'usinage et usinage sur machines-outils à commande numérique (DEP+ASP)13. Dessin industriel14. Forage au diamant15. Secréta-riat16. Comptabilité17. Assistance à la personne en établissement de santé18. Service de la restauration19. Esthétique20. Bijouterie-joail-lerie21. Boulangerie22. Vente-conseil et représentation (DEP+ASP)Et bien plus !
BTP CFA SOMMEFormations proposées :Du CAP au BTS.Batiment et travaux Publics.
CARGLASSService à l'automobilePostes à pourvoir (H/F) :Nous recherchons des :- Techniciens vitrage,- Responsables d'agence,Nous recrutons et formons aux métiers techniques pour apporter toutes les clés de la réussite à nos futurs collaborateurs.
CIC NORD OUESTBanque/AssurancePostes à pourvoir (H/F) :- Conseiller clientele,- Chargé d'affaires aupres de professionnels, - Chargé d'affaires aupres de professions libérales,- Chargé d'affaires entreprises,- Conseiller patrimonial,- Directeurs d'agence.
PÔLE EMPLOIPrésentation :Opérateur principal du service public de l'emploi chargé du placement et de l'indemnisation des demandeurs d'emploi, du recueil des offres d'emploi aupres des entreprises et du conseil en recrutement, mise en oeuvre de la politique de l'emploi pour le compte de l'Etat.
CPAM DE LA SOMMEOrganisme de sécurité socialePostes à pourvoir (H/F) :Nous recrutons régulierement sur les métiers opérationnels et sup-port. Voici ci-dessous nos recrutements actuellement en cours :TELECONSEILLER : Au sein d'une équipe de 40 agents, vous etes chargé de conseiller nos clients, de les orienter et de leur apporter des réponses adaptées à la bonne prise en charge de leur situation.Ce poste nécessite de réelles qualités relationnelles, de la diplomatie, une capacité d'écoute et de conseil ainsi que des capacités rédaction-nelles.TECHNICIEN PRESTATIONS :Assurer une bonne gestion des droits aux régimes de base et complémentaire qui concourt à l'odonnancement des prestations et ainsi à faciliter l’acces aux soins.TECHINICIEN PAIE :Au sein d’une équipe de 10 personnes, vous etes en charge d’une palette d’activités qui recouvre des domaines de la gestion administrative du personnel et des études portant sur les données sociales, démographiques et financieres.Dans ce cadre de cet emploi, vous avez pour mission de : - Participer principalement aux missions de gestion de la paie, des accessoires du salaire et du regle-ment des cotisations sociales,- Ordonnancer des dépenses distinctes de la paie,- Contribuer à l’élaboration des déclarations annuelles en fournissant des récapitulatifs financiers précis (DADS, DSN, Bilan Social…),- Gérer les demandes et le suivi administratif des salariés (déplacements, temps agents, mutuelle, changements de situation, mouvements de personnels…),- Réaliser et/ou construire des requetes et les mettre en forme pour fournir des données précises, completes et détaillées sur des données démographiques, financieres et relatives à la structure de l’entreprise en matiere RH et contribuer au développe-ment du dialogue de gestion RH. -CONTRÔLEUR DE GESTION.
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17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais
Étude
L’enquête BMO transfronta-
lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-
gique révèle les chiffres clés
des besoins d’outre-quiévrain.
D’abord en ciblant et en qua-
lifiant les besoins par métier : on cherche
des électriciens du bâtiment, des soudeurs
qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi
que dans le second œuvre, des maçons, des
plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de
la maintenance mécanique et des ouvriers
non qualifiés dans l’extraction. Dans les
services, les besoins sont aussi importants :
éducateurs spécialisés, employés de maison
et femmes de ménage, attachés commer-
ciaux. Les métiers les plus en tension sont
les premiers cités. C’est dans ces branches
que les Français ont donc le plus d’oppor-
tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent
au vu de la raréfaction des compétences :
les soudeurs français travaillant à Anvers via
une agence intérim peuvent espérer près de
4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les
projets de recrutement des entreprises belges
frontalières sont répartis comme suit : 42%
concernent les services (soit près de 5 700
recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie
manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent
de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-
taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.
Enfin, 9% des projets de recrutement provien-
nent du secteur de la construction.
En Wallonie aussi, la ressource humaine
manque. Les zones géographiques les plus
attractives de Flandres ne sont pas les plus
proches. En effet, les cantons de Furnes et
d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200
postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-
trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois
à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes
se démarque fortement des trois autres pôles
avec un taux de saisonnalité très élevé et
moins de difficultés dans les recrutements
que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,
dans une moindre mesure, celui de Roulers
sont ceux qui pèsent le plus dans les
Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière
Flandres, Wallonie
et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent
Morgan RAILANE
La Flandre belge frontalière a
besoin de main‑d’œuvre. Avec un
taux de chômage avoisinant 7%,
le besoin en ressources humaines
est une problématique que le
royaume essaie de résoudre en
communiquant vers l’étranger, en
premier lieu la France. En 2012,
plus de 5 300 entreprises belges
frontalières comptent procéder à
des embauches.
12
Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action
sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.
Projets Projets Taux de
diffi ciles totaux diffi culté
Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)
207 213
97%
Soudeurs qualifi és
184 190
97%
Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment
151 178
85%
Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)
151 183
82%
Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique
122 155
79%
Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)
112 145
77%
Educateurs spécialisés (y compris EJE)
117 160
73%
Employés de maison et personnels de ménage
162 223
73%
Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)
183 281
65%
Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155
249 62%
Ensemble des 200 métiers
7 074 13 759 51%
Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement
diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont
majoritaires.
Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *
Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé
* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements
In
du
st
ri
e
0500
1 0001 500
2 0002 500
Agriculture
Industrie agroalimentaire
Textile, habillement, cuir, chaussure
Travail du bois, papier et imprimerie
Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
Métallurgie et produits métalliques
Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.
Matériel de transport
Autres industries manufacturières
Industries extractives, énergie & gestion des déchets
Construction
Commerce & réparation automobile
Commerce de gros
Commerce de détail
Transports et entreposage
Hébergement et restauration
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Activités immobilières
Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien
Administration publique, enseignement
Santé humaine et action sociale
Autres activités de services
891
815
562
344
293
384878
481
79253
195 1 184
156 771
708
331 1 113
123
205
43 573708
2 011
658
Se
rv
ic
es
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
13 759 projets
de recrutement
51 % en diffi culté
24 % saisonniers
22 % étab. envisageant
de recruter
Commerce
Services
IAA * et
agriculture 12% (1 635)
Industrie
manufacturière
9% (1 184)
Construction
12% (1 706)
25% (3 469)42% (5 765)
Projets de recrutement
selon le secteur d’activité
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
0
005
0001
0051
0002
0052
0003
0053
004 0
004 5
17%
22%
67%
87%
1 à
4 sa
l.
5 à
9 sa
l.
10 à
19
sal.
20 à
49
sal.
50 à
99
sal.
100
à 19
9 sa
l.
200
sal.
et +
40%
60%
36%
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
% des étab. envisageant de recruter
Projets de recrutement
Projets de recrutement
et part des établissements
recruteurs par taille
La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille
de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements
de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions
d’embauche de la zone.
* Industrie agroalimentaire
2012
En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,
ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur
à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).
Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de
recrutement que leurs homologues français.
Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne
Flandre belge frontalière
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
e pr
ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
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ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012
rÉgion
L ’emploi : des cadres moins
nombreux.En France métro-politaine. Le sec-
teur de l’assurance totalise
146 100 salariés, dont l’âge
moyen est de 42 ans. Si 15%
ont moins de 30 ans, les
30-40 ans et les 40-50 ans
comptent chacun pour 28%,
les plus de 50 ans affichant
un taux quasiment identique
de 29%. La profession est
féminisée à 59% et diplômée
à 60% au niveau égal ou
supérieur à bac + 2. Les
cadres représentent 43% de
la profession.En Nord-Pas-de-Calais .
Le nombre de salariés y est
de 5 700, soit 4% du total
France métropolitaine. Les
moins de 30 ans y sont plus
nombreux en volumétrie à
17%, les 40-50 ans ne pesant
que 26%. Autres indications,
la faiblesse de la féminisa-
tion à 55%, du nombre de
diplômés à 57% et surtout de
l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-
Pas-de-Calais se situe à la 7e
place des régions françaises.
La région Ile-de-France est,
fort naturellement, la pre-
mière sur le domaine de
l’emploi avec 58 400 sala-
riés devant Poitou-Cha-
rentes (11 100), Pays de la
Loire (9 200), Rhône-Alpes
(8 900), Provence-Alpes-
Côte d’Azur (avec la Corse)
(7 000) et la région Centre
(6 300).Cette septième place peut
trouver explication dans la
trop grande proximité avec
Paris et la région Ile-de-
France, l’absence de sièges
sociaux comme en Poitou-
Charentes, notamment à
Niort, siège de nombreuses
mutuelles, et les mouvements
de fusion qui ont marqué ces
dernières années.Le chiffre d’affaires : au
4e rang en dommages aux
biens professionnels.En France métropolitaine.
Le secteur de l’assurance a
enregistré un chiffre d’af-
faires total de 205 Mds€ qui
se répartit en 45 Mds€ en
assurances de biens et res-
ponsabilité, 17,3 Mds€ en
assurance maladie et acci-
dents corporels et en 142,7
Mds€ en assurance vie et
capitalisation.Dans le secteur de l’assu-
rance de biens et responsa-
bilité, l’automobile compte
pour 17,7 Mds€, les dom-
mages de biens aux particu-
liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,
les dommages de biens pro-
fessionnels (DBPro) pour 5,8
Mds€ et les dommages de
biens agricoles (DBA) pour
962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le
chiffre d’affaires total y est de
9,8 Mds€ et représente 4,8%
du chiffre d’affaires total
France métropolitaine. L’assu-
rance biens et responsabilité à
2,3 Mds€ pèse 5,2% du total
national, dont l’automobile
4,9% à 875 M€, les DBPa
4,5% à 354 M€, les DBPro
5,8% à 333 M€ et les DBA
3,1% à 29 M€. L’assurance
maladie et les accidents cor-
porels y interviennent
assuranCesSelon les données de la FFSA, le
Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang
Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site
internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des
éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance
en région en 2010. L’occasion de replacer
ce secteur d’activité en comparaison avec
les autres régions françaises sur les deux
thématiques traitées de l’emploi et du
chiffre d’affaires.
© Ph
otos
dey
an g
eorg
iev
- Fo
tolia
.com
Xxcvbxcv dfjfghkg youop; erte xbfhjfgjk dfjbxzcvz sdgfsdfg sdfgsdf sdfgs sdfgsdfg sdfgsd sdfgsd
Hebdomadaire économique et régional Edition du Nord
Cahier Economie www.gazettenpdc.fr No 8464 - Du 7 au 13 juillet 2012
muLLiez-riChebé veut se faire Connaître du nord-Pas de CaLais…
100 ans et plein d’idées !
Bi‑hebdomadaire économique et régional ‑ 8‑9‑102 002 ‑ n°0 ‑ 1,14 €57e année
Prix : 1,50 €
Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796
RéGIoNPremier investisseur régio-nal privé • Le groupe IRD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6
DévELoPPEmENT DuRABLErse : resPonsabiLité soCiétaLe et environnementaLe Sommet de la Terre : la déléga‑tion régionale revient de Rio avec
SALoNXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre‑mière édition de la FastFashion Lille P. 24
bruno mulliez devant la fresque-puzzle du Centenaire, de plusieurs mètres carrés…
23
17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais
Étude
L’enquête BMO transfronta-
lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-
gique révèle les chiffres clés
des besoins d’outre-quiévrain.
D’abord en ciblant et en qua-
lifiant les besoins par métier : on cherche
des électriciens du bâtiment, des soudeurs
qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi
que dans le second œuvre, des maçons, des
plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de
la maintenance mécanique et des ouvriers
non qualifiés dans l’extraction. Dans les
services, les besoins sont aussi importants :
éducateurs spécialisés, employés de maison
et femmes de ménage, attachés commer-
ciaux. Les métiers les plus en tension sont
les premiers cités. C’est dans ces branches
que les Français ont donc le plus d’oppor-
tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent
au vu de la raréfaction des compétences :
les soudeurs français travaillant à Anvers via
une agence intérim peuvent espérer près de
4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les
projets de recrutement des entreprises belges
frontalières sont répartis comme suit : 42%
concernent les services (soit près de 5 700
recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie
manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent
de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-
taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.
Enfin, 9% des projets de recrutement provien-
nent du secteur de la construction.
En Wallonie aussi, la ressource humaine
manque. Les zones géographiques les plus
attractives de Flandres ne sont pas les plus
proches. En effet, les cantons de Furnes et
d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200
postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-
trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois
à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes
se démarque fortement des trois autres pôles
avec un taux de saisonnalité très élevé et
moins de difficultés dans les recrutements
que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,
dans une moindre mesure, celui de Roulers
sont ceux qui pèsent le plus dans les
Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière
Flandres, Wallonie
et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent
Morgan RAILANE
La Flandre belge frontalière a
besoin de main‑d’œuvre. Avec un
taux de chômage avoisinant 7%,
le besoin en ressources humaines
est une problématique que le
royaume essaie de résoudre en
communiquant vers l’étranger, en
premier lieu la France. En 2012,
plus de 5 300 entreprises belges
frontalières comptent procéder à
des embauches.
12
Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action
sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.
Projets Projets Taux de
diffi ciles totaux diffi culté
Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)
207 213
97%
Soudeurs qualifi és
184 190
97%
Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment
151 178
85%
Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)
151 183
82%
Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique
122 155
79%
Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)
112 145
77%
Educateurs spécialisés (y compris EJE)
117 160
73%
Employés de maison et personnels de ménage
162 223
73%
Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)
183 281
65%
Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155
249 62%
Ensemble des 200 métiers
7 074 13 759 51%
Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement
diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont
majoritaires.
Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *
Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé
* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements
In
du
st
ri
e
0500
1 0001 500
2 0002 500
Agriculture
Industrie agroalimentaire
Textile, habillement, cuir, chaussure
Travail du bois, papier et imprimerie
Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
Métallurgie et produits métalliques
Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.
Matériel de transport
Autres industries manufacturières
Industries extractives, énergie & gestion des déchets
Construction
Commerce & réparation automobile
Commerce de gros
Commerce de détail
Transports et entreposage
Hébergement et restauration
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Activités immobilières
Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien
Administration publique, enseignement
Santé humaine et action sociale
Autres activités de services
891
815
562
344
293
384878
481
79253
195 1 184
156 771
708
331 1 113
123
205
43 573708
2 011
658
Se
rv
ic
es
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
13 759 projets
de recrutement
51 % en diffi culté
24 % saisonniers
22 % étab. envisageant
de recruter
Commerce
Services
IAA * et
agriculture 12% (1 635)
Industrie
manufacturière
9% (1 184)
Construction
12% (1 706)
25% (3 469)42% (5 765)
Projets de recrutement
selon le secteur d’activité
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
0
005
0001
0051
0002
0052
0003
0053
004 0
004 5
17%
22%
67%
87%
1 à
4 sa
l.
5 à
9 sa
l.
10 à
19
sal.
20 à
49
sal.
50 à
99
sal.
100
à 19
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l.
200
sal.
et +
40%
60%
36%
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
% des étab. envisageant de recruter
Projets de recrutement
Projets de recrutement
et part des établissements
recruteurs par taille
La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille
de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements
de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions
d’embauche de la zone.
* Industrie agroalimentaire
2012
En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,
ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur
à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).
Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de
recrutement que leurs homologues français.
Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne
Flandre belge frontalière
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
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ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
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sonn
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2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012
rÉgion
L ’emploi : des cadres moins
nombreux.En France métro-politaine. Le sec-
teur de l’assurance totalise
146 100 salariés, dont l’âge
moyen est de 42 ans. Si 15%
ont moins de 30 ans, les
30-40 ans et les 40-50 ans
comptent chacun pour 28%,
les plus de 50 ans affichant
un taux quasiment identique
de 29%. La profession est
féminisée à 59% et diplômée
à 60% au niveau égal ou
supérieur à bac + 2. Les
cadres représentent 43% de
la profession.En Nord-Pas-de-Calais.
Le nombre de salariés y est
de 5 700, soit 4% du total
France métropolitaine. Les
moins de 30 ans y sont plus
nombreux en volumétrie à
17%, les 40-50 ans ne pesant
que 26%. Autres indications,
la faiblesse de la féminisa-
tion à 55%, du nombre de
diplômés à 57% et surtout de
l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-
Pas-de-Calais se situe à la 7e
place des régions françaises.
La région Ile-de-France est,
fort naturellement, la pre-
mière sur le domaine de
l’emploi avec 58 400 sala-
riés devant Poitou-Cha-
rentes (11 100), Pays de la
Loire (9 200), Rhône-Alpes
(8 900), Provence-Alpes-
Côte d’Azur (avec la Corse)
(7 000) et la région Centre
(6 300).Cette septième place peut
trouver explication dans la
trop grande proximité avec
Paris et la région Ile-de-
France, l’absence de sièges
sociaux comme en Poitou-
Charentes, notamment à
Niort, siège de nombreuses
mutuelles, et les mouvements
de fusion qui ont marqué ces
dernières années.Le chiffre d’affaires : au
4e rang en dommages aux
biens professionnels.En France métropolitaine.
Le secteur de l’assurance a
enregistré un chiffre d’af-
faires total de 205 Mds€ qui
se répartit en 45 Mds€ en
assurances de biens et res-
ponsabilité, 17,3 Mds€ en
assurance maladie et acci-
dents corporels et en 142,7
Mds€ en assurance vie et
capitalisation.Dans le secteur de l’assu-
rance de biens et responsa-
bilité, l’automobile compte
pour 17,7 Mds€, les dom-
mages de biens aux particu-
liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,
les dommages de biens pro-
fessionnels (DBPro) pour 5,8
Mds€ et les dommages de
biens agricoles (DBA) pour
962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le
chiffre d’affaires total y est de
9,8 Mds€ et représente 4,8%
du chiffre d’affaires total
France métropolitaine. L’assu-
rance biens et responsabilité à
2,3 Mds€ pèse 5,2% du total
national, dont l’automobile
4,9% à 875 M€, les DBPa
4,5% à 354 M€, les DBPro
5,8% à 333 M€ et les DBA
3,1% à 29 M€. L’assurance
maladie et les accidents cor-
porels y interviennent
assuranCesSelon les données de la FFSA, le
Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang
Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site
internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des
éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance
en région en 2010. L’occasion de replacer
ce secteur d’activité en comparaison avec
les autres régions françaises sur les deux
thématiques traitées de l’emploi et du
chiffre d’affaires.
© Ph
otos
dey
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Hebdomadaire économique et régional Edition du Nord
Cahier Economie www.gazettenpdc.fr No 8464 - Du 7 au 13 juillet 2012
muLLiez-riChebé veut se faire Connaître du nord-Pas de CaLais…
100 ans et plein d’idées !
Bi‑hebdomadaire économique et régional ‑ 8‑9‑102 002 ‑ n°0 ‑ 1,14 €57e année
Prix : 1,50 €
Officiellement désigné pour la publication des Annonces légales et judiciaires des départements du Nord et du Pas-de-Calais. CPPAP n° 0514 I 84778 ISSN 1165-0796
RéGIoNPremier investisseur régio-nal privé • Le groupe IRD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6
DévELoPPEmENT DuRABLErse : resPonsabiLité soCiétaLe et environnementaLe Sommet de la Terre : la déléga‑tion régionale revient de Rio avec
SALoNXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre‑mière édition de la FastFashion Lille P. 24
bruno mulliez devant la fresque-puzzle du Centenaire, de plusieurs mètres carrés…
23
17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais
Étude
L’enquête BMO transfronta-
lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-
gique révèle les chiffres clés
des besoins d’outre-quiévrain.
D’abord en ciblant et en qua-
lifiant les besoins par métier : on cherche
des électriciens du bâtiment, des soudeurs
qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi
que dans le second œuvre, des maçons, des
plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de
la maintenance mécanique et des ouvriers
non qualifiés dans l’extraction. Dans les
services, les besoins sont aussi importants :
éducateurs spécialisés, employés de maison
et femmes de ménage, attachés commer-
ciaux. Les métiers les plus en tension sont
les premiers cités. C’est dans ces branches
que les Français ont donc le plus d’oppor-
tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent
au vu de la raréfaction des compétences :
les soudeurs français travaillant à Anvers via
une agence intérim peuvent espérer près de
4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les
projets de recrutement des entreprises belges
frontalières sont répartis comme suit : 42%
concernent les services (soit près de 5 700
recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie
manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent
de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-
taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.
Enfin, 9% des projets de recrutement provien-
nent du secteur de la construction.
En Wallonie aussi, la ressource humaine
manque. Les zones géographiques les plus
attractives de Flandres ne sont pas les plus
proches. En effet, les cantons de Furnes et
d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200
postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-
trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois
à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes
se démarque fortement des trois autres pôles
avec un taux de saisonnalité très élevé et
moins de difficultés dans les recrutements
que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,
dans une moindre mesure, celui de Roulers
sont ceux qui pèsent le plus dans les
Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière
Flandres, Wallonie
et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent
Morgan RAILANE
La Flandre belge frontalière a
besoin de main‑d’œuvre. Avec un
taux de chômage avoisinant 7%,
le besoin en ressources humaines
est une problématique que le
royaume essaie de résoudre en
communiquant vers l’étranger, en
premier lieu la France. En 2012,
plus de 5 300 entreprises belges
frontalières comptent procéder à
des embauches.
12
Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action
sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.
Projets Projets Taux de
diffi ciles totaux diffi culté
Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)
207 213
97%
Soudeurs qualifi és
184 190
97%
Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment
151 178
85%
Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)
151 183
82%
Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique
122 155
79%
Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)
112 145
77%
Educateurs spécialisés (y compris EJE)
117 160
73%
Employés de maison et personnels de ménage
162 223
73%
Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)
183 281
65%
Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155
249 62%
Ensemble des 200 métiers
7 074 13 759 51%
Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement
diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont
majoritaires.
Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *
Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé
* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements
In
du
st
ri
e
0500
1 0001 500
2 0002 500
Agriculture
Industrie agroalimentaire
Textile, habillement, cuir, chaussure
Travail du bois, papier et imprimerie
Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
Métallurgie et produits métalliques
Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.
Matériel de transport
Autres industries manufacturières
Industries extractives, énergie & gestion des déchets
Construction
Commerce & réparation automobile
Commerce de gros
Commerce de détail
Transports et entreposage
Hébergement et restauration
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Activités immobilières
Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien
Administration publique, enseignement
Santé humaine et action sociale
Autres activités de services
891
815
562
344
293
384878
481
79253
195 1 184
156 771
708
331 1 113
123
205
43 573708
2 011
658
Se
rv
ic
es
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
13 759 projets
de recrutement
51 % en diffi culté
24 % saisonniers
22 % étab. envisageant
de recruter
Commerce
Services
IAA * et
agriculture 12% (1 635)
Industrie
manufacturière
9% (1 184)
Construction
12% (1 706)
25% (3 469)42% (5 765)
Projets de recrutement
selon le secteur d’activité
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
0
005
0001
0051
0002
0052
0003
0053
004 0
004 5
17%
22%
67%
87%
1 à
4 sa
l.
5 à
9 sa
l.
10 à
19
sal.
20 à
49
sal.
50 à
99
sal.
100
à 19
9 sa
l.
200
sal.
et +
40%
60%
36%
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
% des étab. envisageant de recruter
Projets de recrutement
Projets de recrutement
et part des établissements
recruteurs par taille
La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille
de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements
de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions
d’embauche de la zone.
* Industrie agroalimentaire
2012
En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,
ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur
à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).
Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de
recrutement que leurs homologues français.
Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne
Flandre belge frontalière
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
e pr
ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
e pr
ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012
rÉgion
L ’emploi : des cadres moins
nombreux.En France métro-politaine. Le sec-
teur de l’assurance totalise
146 100 salariés, dont l’âge
moyen est de 42 ans. Si 15%
ont moins de 30 ans, les
30-40 ans et les 40-50 ans
comptent chacun pour 28%,
les plus de 50 ans affichant
un taux quasiment identique
de 29%. La profession est
féminisée à 59% et diplômée
à 60% au niveau égal ou
supérieur à bac + 2. Les
cadres représentent 43% de
la profession.En Nord-Pas-de-Calais.
Le nombre de salariés y est
de 5 700, soit 4% du total
France métropolitaine. Les
moins de 30 ans y sont plus
nombreux en volumétrie à
17%, les 40-50 ans ne pesant
que 26%. Autres indications,
la faiblesse de la féminisa-
tion à 55%, du nombre de
diplômés à 57% et surtout de
l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-
Pas-de-Calais se situe à la 7e
place des régions françaises.
La région Ile-de-France est,
fort naturellement, la pre-
mière sur le domaine de
l’emploi avec 58 400 sala-
riés devant Poitou-Cha-
rentes (11 100), Pays de la
Loire (9 200), Rhône-Alpes
(8 900), Provence-Alpes-
Côte d’Azur (avec la Corse)
(7 000) et la région Centre
(6 300).Cette septième place peut
trouver explication dans la
trop grande proximité avec
Paris et la région Ile-de-
France, l’absence de sièges
sociaux comme en Poitou-
Charentes, notamment à
Niort, siège de nombreuses
mutuelles, et les mouvements
de fusion qui ont marqué ces
dernières années.Le chiffre d’affaires : au
4e rang en dommages aux
biens professionnels.En France métropolitaine.
Le secteur de l’assurance a
enregistré un chiffre d’af-
faires total de 205 Mds€ qui
se répartit en 45 Mds€ en
assurances de biens et res-
ponsabilité, 17,3 Mds€ en
assurance maladie et acci-
dents corporels et en 142,7
Mds€ en assurance vie et
capitalisation.Dans le secteur de l’assu-
rance de biens et responsa-
bilité, l’automobile compte
pour 17,7 Mds€, les dom-
mages de biens aux particu-
liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,
les dommages de biens pro-
fessionnels (DBPro) pour 5,8
Mds€ et les dommages de
biens agricoles (DBA) pour
962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le
chiffre d’affaires total y est de
9,8 Mds€ et représente 4,8%
du chiffre d’affaires total
France métropolitaine. L’assu-
rance biens et responsabilité à
2,3 Mds€ pèse 5,2% du total
national, dont l’automobile
4,9% à 875 M€, les DBPa
4,5% à 354 M€, les DBPro
5,8% à 333 M€ et les DBA
3,1% à 29 M€. L’assurance
maladie et les accidents cor-
porels y interviennent
assuranCesSelon les données de la FFSA, le
Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang
Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site
internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des
éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance
en région en 2010. L’occasion de replacer
ce secteur d’activité en comparaison avec
les autres régions françaises sur les deux
thématiques traitées de l’emploi et du
chiffre d’affaires.
© Ph
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dey
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- Fo
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RéGIoNPremier investisseur régio-nal privé • Le groupe IRD mobilisé sur les entreprises de croissance P. 6
DévELoPPEmENT DuRABLErse : resPonsabiLité soCiétaLe et environnementaLe Sommet de la Terre : la déléga‑tion régionale revient de Rio avec
SALoNXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXX Bilan satisfaisant pour la pre‑mière édition de la FastFashion Lille P. 24
bruno mulliez devant la fresque-puzzle du Centenaire, de plusieurs mètres carrés…
23
17 août 2012 • www.gazettenpdc.fr • La Gazette Nord‑Pas de Calais
Étude
L’enquête BMO transfronta-
lière Nord-Pas-de-Calais/Bel-
gique révèle les chiffres clés
des besoins d’outre-quiévrain.
D’abord en ciblant et en qua-
lifiant les besoins par métier : on cherche
des électriciens du bâtiment, des soudeurs
qualifiés, des ouvriers du gros œuvre ainsi
que dans le second œuvre, des maçons, des
plâtriers, des carreleurs, des spécialistes de
la maintenance mécanique et des ouvriers
non qualifiés dans l’extraction. Dans les
services, les besoins sont aussi importants :
éducateurs spécialisés, employés de maison
et femmes de ménage, attachés commer-
ciaux. Les métiers les plus en tension sont
les premiers cités. C’est dans ces branches
que les Français ont donc le plus d’oppor-
tunités. C’est là aussi où les tarifs grimpent
au vu de la raréfaction des compétences :
les soudeurs français travaillant à Anvers via
une agence intérim peuvent espérer près de
4 000 euros/mois (déplacement compris)... Les
projets de recrutement des entreprises belges
frontalières sont répartis comme suit : 42%
concernent les services (soit près de 5 700
recrutements), 25% sont relatifs à l’industrie
manufacturière (3 500 postes), 12% relèvent
de l’agriculture et de l’industrie agroalimen-
taire (1 700 emplois). Idem dans le commerce.
Enfin, 9% des projets de recrutement provien-
nent du secteur de la construction.
En Wallonie aussi, la ressource humaine
manque. Les zones géographiques les plus
attractives de Flandres ne sont pas les plus
proches. En effet, les cantons de Furnes et
d’Ypres totalisent ensemble près de 3 200
postes à pourvoir tandis que ceux de Cour-
trai et de Roulers avoisinent 10 500 emplois
à prendre. Pour autant, “le pôle de Furnes
se démarque fortement des trois autres pôles
avec un taux de saisonnalité très élevé et
moins de difficultés dans les recrutements
que les autres pôles. Le pôle de Courtrai et,
dans une moindre mesure, celui de Roulers
sont ceux qui pèsent le plus dans les
Le besoin en main-d’œuvre transfrontaLière
Flandres, Wallonie
et Nord‑Pas‑de‑Calais recrutent
Morgan RAILANE
La Flandre belge frontalière a
besoin de main‑d’œuvre. Avec un
taux de chômage avoisinant 7%,
le besoin en ressources humaines
est une problématique que le
royaume essaie de résoudre en
communiquant vers l’étranger, en
premier lieu la France. En 2012,
plus de 5 300 entreprises belges
frontalières comptent procéder à
des embauches.
12
Trois secteurs rassemblent à eux-seuls près du tiers des projets de recrutement de la Flandre belge frontalière : la santé humaine et action
sociale, la construction et l’hébergement et restauration. Parmi eux, la construction est surreprésentée par rapport au Nord - Pas de Calais.
Projets Projets Taux de
diffi ciles totaux diffi culté
Électriciens du bâtiment (ouvriers qualifi és)
207 213
97%
Soudeurs qualifi és
184 190
97%
Ouvriers non qualifi és du gros œuvre du bâtiment
151 178
85%
Maçons, plâtriers, carreleurs… (ouvriers qualifi és)
151 183
82%
Ouvriers qualifi és de la maintenance en mécanique
122 155
79%
Ouvriers non qualifi és du second œuvre du bâtiment (peintres…)
112 145
77%
Educateurs spécialisés (y compris EJE)
117 160
73%
Employés de maison et personnels de ménage
162 223
73%
Attachés commerciaux (techniciens commerciaux en entreprise)
183 281
65%
Ouvriers non qualifi és des travaux publics, du béton et de l’extraction 155
249 62%
Ensemble des 200 métiers
7 074 13 759 51%
Les dix métiers avec les plus fortes diffi cultés de recrutement en Flandre belge frontalière regroupent un cinquième des projets de recrutement
diffi ciles de la Flandre belge frontalière pour seulement 14% des projets totaux. Parmi ceux-ci, les métiers relevant de la Construction sont
majoritaires.
Les 10 métiers où sont signalées les plus fortes diffi cultés de recrutement *
Répartition du nombre de projets de recrutement selon le secteur d’activité détaillé
* Métiers représentant au moins 1% du total des recrutements
In
du
st
ri
e
0500
1 0001 500
2 0002 500
Agriculture
Industrie agroalimentaire
Textile, habillement, cuir, chaussure
Travail du bois, papier et imprimerie
Industrie chimique, pharmaceutique & raffinage
Caoutchouc, plastique & minéraux non métalliques
Métallurgie et produits métalliques
Équip. électrique, électronique, info. & machines et équip.
Matériel de transport
Autres industries manufacturières
Industries extractives, énergie & gestion des déchets
Construction
Commerce & réparation automobile
Commerce de gros
Commerce de détail
Transports et entreposage
Hébergement et restauration
Information et communication
Activités financières et d'assurance
Activités immobilières
Serv. scientifiques, techniques, adm. & soutien
Administration publique, enseignement
Santé humaine et action sociale
Autres activités de services
891
815
562
344
293
384878
481
79253
195 1 184
156 771
708
331 1 113
123
205
43 573708
2 011
658
Se
rv
ic
es
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
13 759 projets
de recrutement
51 % en diffi culté
24 % saisonniers
22 % étab. envisageant
de recruter
Commerce
Services
IAA * et
agriculture 12% (1 635)
Industrie
manufacturière
9% (1 184)
Construction
12% (1 706)
25% (3 469)42% (5 765)
Projets de recrutement
selon le secteur d’activité
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
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87%
1 à
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l.
5 à
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10 à
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20 à
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à 19
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200
sal.
et +
40%
60%
36%
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
% des étab. envisageant de recruter
Projets de recrutement
Projets de recrutement
et part des établissements
recruteurs par taille
La propension à recruter en 2012 augmente avec la taille
de l’établissement. Néanmoins, les petits établissements
de 1 à 4 salariés proposent près de 30% des prévisions
d’embauche de la zone.
* Industrie agroalimentaire
2012
En 2012, 5 300 établissements envisagent de recruter en Flandre belge frontalière,
ce qui représente un taux d’établissements recruteurs de 22%, nettement supérieur
à celui du Nord - Pas de Calais (mais sans les établissements de 0 salarié en Belgique).
Les employeurs fl amands éprouvent beaucoup plus de diffi cultés de
recrutement que leurs homologues français.
Proportion de cas diffi ciles supérieure à la moyenne
Flandre belge frontalière
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
e pr
ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
MOUSCRON
1 520
TOURNAI
1 967
ATH
1 112
1 500
MOMOU
11
Le pôle de Tournai, premier en termes de projets de recrutement en 2012, se démarque des deux autres pôles avec un taux de
saisonnalité presque inexistant et à l’inverse davantage de diffi cultés dans les recrutements que pour les autres pôles. Les deux pôles
restants Mouscron et Ath ont un taux de saisonnalité plus élevé qu’en moyenne.
Diffi culté
-
+
-
+Saisonnalité
Mini
1 112
Maxi
Echelle projets de recrutement
1 967
22
0 %30 %
32 %34 %
36 %38 %
40 %42 %
44 %46 %
48 %
% de projets difficiles
% d
e pr
ojet
s sai
sonn
iers
2 %
8 %
6 %
4 %
10 %
12 %
14 %
16 %
18 %
20 %
Mouscron
Tournai
Ath
Les projets de recrutement des entreprises en 2012 dans la région Wallonie picarde frontalière
Diffi culté et saisonnalité des bassins
ENQUETE BMO TRANSFRONTALIERE NORD - PAS DE CALAIS / BELGIQUE
6 La Gazette Nord‑Pas de Calais • www.gazettenpdc.fr • 17 août 2012
rÉgion
L ’emploi : des cadres moins
nombreux.En France métro-politaine. Le sec-
teur de l’assurance totalise
146 100 salariés, dont l’âge
moyen est de 42 ans. Si 15%
ont moins de 30 ans, les
30-40 ans et les 40-50 ans
comptent chacun pour 28%,
les plus de 50 ans affichant
un taux quasiment identique
de 29%. La profession est
féminisée à 59% et diplômée
à 60% au niveau égal ou
supérieur à bac + 2. Les
cadres représentent 43% de
la profession.En Nord-Pas-de-Calais .
Le nombre de salariés y est
de 5 700, soit 4% du total
France métropolitaine. Les
moins de 30 ans y sont plus
nombreux en volumétrie à
17%, les 40-50 ans ne pesant
que 26%. Autres indications,
la faiblesse de la féminisa-
tion à 55%, du nombre de
diplômés à 57% et surtout de
l’encadrement à 31%.Avec 5 700 salariés, le Nord-
Pas-de-Calais se situe à la 7e
place des régions françaises.
La région Ile-de-France est,
fort naturellement, la pre-
mière sur le domaine de
l’emploi avec 58 400 sala-
riés devant Poitou-Cha-
rentes (11 100), Pays de la
Loire (9 200), Rhône-Alpes
(8 900), Provence-Alpes-
Côte d’Azur (avec la Corse)
(7 000) et la région Centre
(6 300).Cette septième place peut
trouver explication dans la
trop grande proximité avec
Paris et la région Ile-de-
France, l’absence de sièges
sociaux comme en Poitou-
Charentes, notamment à
Niort, siège de nombreuses
mutuelles, et les mouvements
de fusion qui ont marqué ces
dernières années.Le chiffre d’affaires : au
4e rang en dommages aux
biens professionnels.En France métropolitaine.
Le secteur de l’assurance a
enregistré un chiffre d’af-
faires total de 205 Mds€ qui
se répartit en 45 Mds€ en
assurances de biens et res-
ponsabilité, 17,3 Mds€ en
assurance maladie et acci-
dents corporels et en 142,7
Mds€ en assurance vie et
capitalisation.Dans le secteur de l’assu-
rance de biens et responsa-
bilité, l’automobile compte
pour 17,7 Mds€, les dom-
mages de biens aux particu-
liers (DBPa) pour 7,8 Mds€,
les dommages de biens pro-
fessionnels (DBPro) pour 5,8
Mds€ et les dommages de
biens agricoles (DBA) pour
962 M€. En Nord-Pas-de-Calais. Le
chiffre d’affaires total y est de
9,8 Mds€ et représente 4,8%
du chiffre d’affaires total
France métropolitaine. L’assu-
rance biens et responsabilité à
2,3 Mds€ pèse 5,2% du total
national, dont l’automobile
4,9% à 875 M€, les DBPa
4,5% à 354 M€, les DBPro
5,8% à 333 M€ et les DBA
3,1% à 29 M€. L’assurance
maladie et les accidents cor-
porels y interviennent
assuranCesSelon les données de la FFSA, le
Nord‑Pas‑de‑Calais tient son rang
Jean-Luc DECAESTECKERLa Fédération française des sociétés d’assurances a publié sur son site
internet ffsa.fr, le 31 juillet dernier, des
éléments chiffrés sur les données clés de l’assurance
en région en 2010. L’occasion de replacer
ce secteur d’activité en comparaison avec
les autres régions françaises sur les deux
thématiques traitées de l’emploi et du
chiffre d’affaires.
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60e année Prix : 1,15e� CPPAP n° 0515 I 79612 - ISSN 2111-3351
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AéRoNAuTIQuELe Cercle des machines volantes, l'histoire en vol P. 6
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LIVRES Une selection de Patrick BEAUMONT HISTOIRE
S.P.Q.R.L’ancienne Rome était une métropole tentaculaire de plus d’un million d’habitants, un “mélange de luxe et de saleté, de liberté et d’exploitation, de fierté civique et de guerre civile meurtrière.” Mais comment ce village du centre de l’Italie est-il devenu le siège d’un empire
dominant la Méditerranée ? Mary Beard, professeur à Cambridge et historienne de renommée mondiale, raconte ici l’émergence d’une culture qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l’empire, le luxe ou la beauté. Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe av. J.-C.), à l’édit de l’empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire (IIIe siècle), l’auteur montre que l’histoire romaine, loin d’être figée dans le marbre, est constamment révisée et réécrite, grâce à de nouvelles connaissances, modifiant notre perception de la Rome antique ces dernières années.
S.P.Q.R. Histoire de l’Ancienne Rome de Mary Beard (Editions Perrin).
GeRmanicuS
Lorsque Germanicus meurt à Antioche en 19, à 34 ans et dans des conditions suspectes, il emporte avec lui une gloire inaccomplie. Auréolé de vertus républi-caines, de courage militaire et de maîtrise intellectuelle, le petit-fils de Marc Antoine, l’époux d’Agrippine, le père de Caligula paraît avoir brûlé les étapes. Après avoir brillé en Illyrie, c’est en Germanie qu’il se distingue, infligeant une sévère défaite à Arminius et vengeant ainsi le désastre de Varus. C’est en Orient qu’il s’épanouit ensuite, faiseur de roi et de paix, populaire au point de susciter la jalousie de Tibère. La mort le frappe brutalement, le soustrayant peut-être au destin sanglant qui caracté-rise sa famille. En reconstituant ce parcours fulgurant, Yann Rivière nous entraîne de façon magistrale sur les lieux que Rome s’attacha à conquérir, en ces débuts glorieux de l’empire, chez les peuples qu’elle s’attacha de gré ou de force, dans les mystères et les subtilités de la politique et de la religion mêlées, et aussi au cœur de cette dynastie où le génie, la folie et le meurtre se côtoyèrent.
Germanicus de Yann Rivière (Editions Perrin).
chaRleS Quint
Monarque chrétien le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle, Charles Quint règne alors sur presque toute l’Europe. Mais, en quelques années, de 1545 à 1552, la chrétienté se divise, en proie à la sédition religieuse. Cette figure majeure de la Renaissance, souverain à la
puissance inégalée, voit alors s’effondrer le monde et s’ouvrir des temps de violence et de peurs. Cette passionnante biographie pro-pose ainsi une vision nouvelle des relations difficiles et complexes qu’il eut avec le pouvoir. S’il incarne pour nous l’image du souve-rain autoritaire, dominant l’Europe et même le monde, Charles Quint nourrissait en réalité un tout autre idéal : celui d’une chrétienté paci-fiée et unie. Mais c’est aux guerres de Religion et à une Europe à jamais divisée qu’il dut faire face. Car le règne de Charles Quint prend
place durant les années les plus cruciales du XVIe siècle, alors que l’humanisme se heurte à son autre absolu : la fureur religieuse et le fanatisme. Soit le portrait inattendu d’un Charles Quint rêvant d’une monarchie chrétienne universelle, déchiré entre son désir de paix et les devoirs de gloire que lui imposent son rang et son sang.
Charles Quint. Empereur d’une fin des temps de Denis Crouzet (Editions Odile
Jacob).
henRi iVRoi de France déterminé à faire vivre ensemble catho-liques et protestants en signant l’édit de Nantes, Henri de Navarre, le huguenot, s’est converti au catholi-cisme pour réussir cette alliance. Il en mourra le 14 mai 1610, poignardé par François Ravaillac, catholique exalté originaire d’Angoulême, qui voulait en finir avec “cet hérétique paillard, parjure et renégat.” Dans un texte captivant, Max Gallo dresse le portrait d’Henri IV, ce béarnais vigoureux, grand amateur de chasse, séducteur compulsif de femmes, qui n’aura de cesse, dans un mélange de fermeté et de négociation habile, de consolider l’État, d’administrer une saine justice et d’éviter que la France sombre dans la guerre civile. Dans son récit, Max Gallo se glisse aussi dans la peau d’un Ravaillac ruminant son obsession, puis s’approchant du souverain et portant le coup fatal. Pour les ligues catholiques, Henri IV sera, jusqu’au bout, un “voleur d’âmes”. Mais l’Histoire retiendra de ce grand roi qu’il était celui de tous les Français, apôtre infatigable de la tolérance et de la concorde.
Henri IV. Un roi français de Max Gallo (XO Editions).
hiStoiRe du canada
Entre 1534 et 1536, au cours de ses deux premiers voyages, Jacques Cartier pénètre dans le golfe du Saint-Laurent. Missionné par François Ier pour trouver un passage vers l’Asie et découvrir ses richesses, l’explorateur prend possession du “Canada” au nom du roi de France. Après avoir fondé Québec en 1608,
Samuel de Champlain permet l‘établissement de la “Nouvelle-France” mais la présence française est très vite concurrencée par les colons britanniques et, au terme de la guerre de Sept Ans, la France cède le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris, en 1763. Un siècle plus tard, la création de la Confédération consacre la naissance du Canada moderne en 1867. Alors que ses liens se distendent avec la Grande-Bretagne, le Canada noue une relation d’interdépendance avec son monumental voisin, les États-Unis, mais doit désormais définir sa place dans un monde en voie d’américanisation. Tout en insistant sur l’importance des facteurs géographiques qui condi-tionnent les mouvements de population et sur les tentatives pour créer une unité nationale, l’auteur dessine une histoire totale du deu-xième pays au monde par sa superficie – même si l’espace habité ne représente que 11% de la superficie totale –, et de la dixième puissance économique.
Histoire du Canada. Des origines à nos jours de Jean-Michel Lacroix (Editions
Tallandier).
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 19
AVIS D’EXPERT
La communication "par tout moyen"Depuis le 23 octobre 2016, la politique de simplification des obligations d’affi-chage (qui avait débuté avec l’ordon-nance n°2014-699 du 26 juin 2014) s’est poursuivie. Désormais la publicité de certaines informations dans l’entreprise peut se faire "par tout moyen". L’entre-prise pourra ainsi utiliser l’intranet ou encore procéder par un envoi par mail.
Dorénavant, l’employeur pourra porter, par tout moyen, à la connaissance des personnes ayant acces aux lieux de travail ou aux locaux où se fait l’em-bauche : - Le reglement intérieur - Les textes des articles du Code du tra-vail relatif à l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes
De meme, il pourra communiquer par tout moyen à l’ensemble des salariés : - La raison sociale et l’adresse de la caisse des congés payés à laquelle l’en-treprise est affiliée;- Les jours et heures de repos collectif des salariés ne bénéficiant pas du repos dominical (l’employeur devra au préa-lable communiquer à l’agent de controle de l’inspection du travail, cette informa-tion et les modalités de la communica-tion aux salariés qu’il envisage de mettre en œuvre.);- La copie de l’information transmise à l’agent de controle de l’inspection du
travail en cas de suspension du repos hebdomadaire ;- Les conventions et accords collectifs applicables dans l’établissement ;- Le proces-verbal faisant état du résultat du vote des salariés à propos d’un accord collectif soumis à référendum faute d’audience électorale suffisante des syndicats signataires ;- La liste nominative des membres de l’instance de coordination des CHSCT ;- Le proces-verbal en cas de non consti-tution ou de non renouvellement de la commission de controle dans les ser-vices de santé au travail interentreprises ;
L’ordre des départs en congés pourra lui aussi etre communiqué par tout moyen à chaque salarié un mois avant son départ.
Les obligations de l’employeur en matière de transmission de docu-ments à l’administrationLes décrets procedent également à un allegement des obligations de transmis-sion de documents à l’administration.En effet il n’est désormais plus obliga-toire d’envoyer le duplicata de l’affiche relative à l’horaire collectif de travail à l’inspection du travail. Pour autant, l’em-ployeur reste tenu d’afficher cet horaire collectif sur chacun des lieux de travail où il s’applique.
Pour le reste, ce n’est plus à l’employeur de transmettre les documents concernés
à l’inspection du travail mais à l’agent de controle de les réclamer. Ainsi il com-muniquera, sur demande de cet agent : - L’avis du comité d’entreprise (CE) relatif à la mise en œuvre d’horaires à temps partiel à défaut de convention ou d’accord collectif ; - Le récépissé attestant de la déclaration à la CNIL d’un traitement automatisé de données personnelles relatif aux docu-ments de controle de la durée du travail ; - Le rapport annuel du CE sur l’organi-sation, le fonctionnement et la gestion financiere du service social ; et celui du comité interentreprises chargé de la gestion du service social commun à plu-sieurs entreprises ;- Le reglement du college interentre-prises de sécurité, de santé et des condi-tions de travail et le proces verbal de son adoption.- Les rapports du président du service de santé au travail et du médecin du travail assurant la surveillance médicale des gardiens d’immeubles à usage d’habita-tion et des employés de maison.L’employeur tiendra également à dis-position de l’agent de controle de l’ins-pection du travail, le nom et adresse du médecin surveillant du local dédié à l’allaitement.
Il convient de préciser que ces nouveaux dispositifs sont entrés en vigueur le len-demain de leur parution au journal offi-ciel, c'est-à-dire le 23 octobre 2016.
La simplification des obligations d'affichage et
de transmission de documents à l'administration
Cabinet BASILIEN BODIN ASSOCIÉS
Désormais les entreprises n’ont plus à afficher le règlement intérieur, ou encore les conventions et accords applicables. En effet, deux décrets du 20 octobre 2016 (Décret 2016-1417 et Décret 2016-1418 du 20 octobre 2016) sont venus simplifier les obligations des entreprises en matière d’affichage et de transmission de document à l’administration. Ces décrets ont pour principal objectif d’adapter la pratique des entreprises aux moyens de communication modernes.
www.picardiegazette.frN°3647/80 - 11/11/201620
AVIS D’EXPERT
L'entreprise et les salariés : contrôles Urssaf (1/2)
L e fait que le président d'une association controlée, dont rien n'établissait qu'il n'avait
pas qualité pour recevoir ce docu-ment, se soit vu remettre, lors de la premiere visite des inspecteurs du recouvrement, la charte du coti-sant controlé, ne fait pas disparaitre l'irrégularité née de l'absence d'avis préalable. En conséquence, la mise en demeure doit etre annulée. (Bastia. Chambre sociale 14 septembre 2016. RG n° 15/00176) La charge de la preuve de l'envoi de la LR AR, exigée incombe à l’Urssaf. Cet envoi constitue une formalité substantielle dont l'objet est d'assurer le respect du contradictoire. A défaut, le redressement opéré à la suite du controle est nul, sans que soit exigé la preuve d'un préjudice. En l'espece, contrairement à ce que soutenait l'Urssaf, le moyen tiré du non-res-pect de cette formalité constitue une défense au fond relevant de l'article 71 du Code de procédure civile et non une exception de procédure relevant des articles 73 et 74 du meme code. (Colmar. ch. sociale sect. SB. 15 sep-tembre 2016. RG n° 16/1188)
Rappel : Les agents de l'Urssaf sont tenus d'informer par lettre recommandée avec demande d'avis de réception le cotisant du controle à venir, afin d'assurer le respect du contradictoire, à peine de nullité
du redressement subséquent, et ce sans que soit exigée la preuve d'un préjudice. L'avis préalable mentionne que la Charte du cotisant controlé est remis à l'employeur des le début du controle, précise l'adresse électronique où ce document est consultable, et indique également qu'il a le droit pen-dant le controle, de se faire assister d'un conseil de son choix.
Réponse aux observations Les dispositions légales relatives à l’obligation de réponse de l’Urssaf aux observations du cotisant controlé, avant tout envoi de mise en demeure, n’exigent pas que la réponse de l'organisme soit envoyée par lettre recommandée. Par ailleurs, c'est la réponse de l'organisme et non sa réception par le débiteur qui permet la mise en recouvrement. (Bastia. Chambre sociale. 14 septembre 2016. RG n° 15/00308)
Pouvoirs d'investigation de l'Urssaf Les inspecteurs du recouvrement ne sont pas autorisés à se saisir eux-memes ou à demander directement aux personnes étrangeres à l'entre-prise les documents nécessaires aux opérations de controle. En l'espece, le controle s'était déroulé, dans un premier temps, au cabinet comptable de l'entreprise, en présence du gérant de la société concernée. Cette circonstance ne permettait
pas aux agents de controle d'obtenir ensuite, directement du cabinet comp-table, des documents différents de ceux présentés en début de controle. Un tel mandat ne peut résulter du simple choix du cabinet comptable comme lieu du controle et l'organisme de recouvrement n'invoquait aucun élément pouvant légitimement lui faire croire que la société avait confié à son expert-comptable la mission de la représenter pendant les opérations de controle. Au contraire, le fait que le gérant se soit personnellement déplacé au début du controle montre que la société ne souhaitait pas se faire représenter. C'est donc à juste titre que les premiers juges ont décidé l'annulation du redressement, apres avoir constaté que les inspecteurs du recouvrement s'étaient fondés sur des documents demandés directement à un tiers à l'employeur, au lieu d'etre réclamés à ce dernier, dans le cadre de la procédure contradictoire. (Paris. Pole 6- chambre 12. 4 février 2016. RG n° 13/02512)
Indemnisation La survenue d’un controle de l'ins-pection du travail ou de l' Urssaf ne constitue pas en soi un événement anormal dans la vie d'une entre-prise et ne saurait ouvrir droit à indemnité pour temps perdu. (Lyon ch. civile 01 B 11 octobre 2016 RG n° 14/06636)
François TAQUET, avocat, specialiste en droit du travail et protection sociale
Tout contrôle de l'Urssaf est précédé de l'envoi au cotisant d'un avis par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, sauf en matière de recherche de travail dissimulé.
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 21
Retrouvez chaque semaine une sélection d’offres d’emplois actualisée de cadres et techniciens pour la Picardie :Les salaires sont exprimés en brut
EMPLOI
CHARGÉ D’ÉTUDES VRD (H/F)En lien direct avec les chefs de projets VRD. Vous avez pour missions : la conception, les échanges avec les différents intervenants, la rédaction des pièces écrites, la production des pièces graphiques. Vous assurez le suivi des travaux. Vous possédez un bac+2 minimum et une expérience d’un an en bureau d’études sur des missions de maîtrise d’œuvre. CDI de 35 heures hebdo situé à Albert (80). Salaire men-suel de 1 900 à 2 500 euros. Consultez cette offre sous la référence 046NDZD.
QUALITICIEN (H/F)Vous participez au développement d'une culture qualité au sein de l'établissement (élaboration de la politique qualité, gestion des risques, ani-mation de la démarche qualité). Vous mettez en place, pilotez, coordonnez et évaluez le pro-gramme qualité… Vous possédez un bac+3/4 qualité. CDI de 35 heures hebdo situé à Beau-vais (60). Salaire annuel de 28 757 euros sur 14 mois. Consultez cette offre sous la référence 046RBCT.
COMPTABLE (H/F)Vous êtes responsable de la tenue de la comp-tabilité, préparez les règlements en veillant au respect des échéances et à la situation de tré-sorerie. Vous produisez des états de gestion de pilotage comptable et financier. Vous possédez un bac +2 en comptabilité et une expérience de trois ans. CDI de 35 heures hebdo situé à Amiens (80). Vous utilisez le traitement de texte et le tableur. Salaire selon profil. Consultez cette offre sous la référence 046RJLH.
KINÉSITHÉRAPEUTE (H/F)Membre d'une équipe pluridisciplinaire com-posée de 4 kinésithérapeutes, 1 ergothéra-peute, 1 professeur d'activités physiques adap-tées, vous prendrez en charge la rééducation des patients. Les tâches de remplissage du dossier informatisé et de la cotation du PMSI vous incomberont également. CDI de 35 heures hebdo situé à Villers-Bretonneux (80). Salaire mensuel de 3 000 à 4 000 euros. Consultez cette offre sous la référence 046QTDY.
INGÉNIEUR D’ÉTUDES ET DE RECHERCHE AGRICOLES (H/F)Vous coordonnez, animerez et contrôlerez la réalisation de l’ensemble des tâches et missions qui leurs seront confiées. Vous êtes le référant hiérarchique et technique en matière de protection phytosanitaire… CDI de 35 heures hebdo situé à Amiens (80). Salaire mensuel de 2 600 à 3 200 euros. Consultez cette offre sous la réfé-rence 046RDPY.
RESPONSABLE DE SALLE (H/F)Vous accueillez, placez à table et conseillez les clients du restaurant, super-visez le service en salle, et pouvez effec-tuer le service des vins et des plats. Vous possédez un CAP/BEP tourisme et une expérience de 3 ans. Vous êtes bilingue anglais. CDI de 39 heures hebdo situé à Courcelles sur Vesle (02). Salaire mensuel de 2 200 à 2 600 euros. Consultez cette offre sous la référence 046HYZG.
RESPONSABLE DE MAGASIN ÉLECTRO-MÉNAGER (H/F)Vous avez en charge une équipe que vous managez afin d’atteindre les objectifs fixés. Vous avez pour missions le conseil, la vente, la construction de la vitrine ainsi que la mise en avant des produits et du magasin… Vous possédez une expérience de 4 ans. CDI de 39h30 hebdo situé à Soissons (02). Salaire annuel de 30 000 à 40 000 euros sur 13 mois. Consultez cette offre sous la référence 046RKGP.
TECHNICIEN DE MAINTENANCE ITINÉ-RANT (H/F)Vous intervenez sur les autoclaves et laveurs désinfecteurs commercialisés et entretenus par la société. Vous êtes chargé des opérations de montage, démontage et manutention, des installations et de la mise en service dans le respect des normes en vigueur, des interventions correctives et préventives. Titulaire du permis B, vous possédez un bac+2 en électrotechnique.
CDI de 39h hebdo situé dans l’Oise. Salaire annuel de 25 000 à 35 000 euros sur 13 mois. Consultez cette offre sous la référence 046LZCZ.
TECHNICIEN DE LABORATOIRE (H/F)Vous gérez et suivez des tableaux de bord, choisissez les big runners à définir avec les différents responsables de service, suivez l’approvisionnement des échantillons à évaluer, contactez les fournisseurs pour l’approvisionne-ment des matières et recherchez de nouvelles sources de savings… Vous parlez anglais cou-ramment et utilisez le traitement de texte et le tableur. CDI de 35h hebdo situé à Breuil-le-Sec (60). Salaire annuel de 26 000 à 32 000 euros sur 13 mois. Consultez cette offre sous la réfé-rence 046MTJD.
MÉCANICIEN D’ENGINS DE CHANTIER ET DE TRAVAUX PUBLICS (H/F)Vous effectuez les réparations et révisions des engins et matériels de chantiers de levage et de manutention (pelles, chargeurs, mini-pelles,...) selon les règles de sécurité et de réglementation en vigueur. Vous avez de solides connaissances en hydraulique, pneu-matique et mécanique. Le matériel TP étant multi-marques, une formation constructeur de 6 semaines sera assurée par l'employeur. Titulaire du permis B, vous possédez un bac entretien mécanique. CDI de 35h hebdo situé à Saint-Quentin (02). Salaire mensuel de 1 700 euros sur 12 mois. Consultez cette offre sous la référence 046VZYP.
OPÉRATEUR DE TÉLÉSURVEILLANCE (H/F)Vous traitez les informations d’alarmes reçues et les images vidéo suivant les dispositions pré-établies dans les consignes informatisées du client, vous déclenchez les interventions d’agent de sécurité et vous vous assurez du retour à la normale de la situation. Vous possédez un CQP APS + la carte professionnelle. CDI de 35 heures hebdo situé à Clairoix (60). Salaire men-suel de 1 500 euros. Consultez cette offre sous la référence 046WDPD
www.picardiegazette.frN°3647/80 - 11/11/201622
EN VUE
Opération réussie pour la soirée d'anniversaire du Sarcus organisée à Nogent-sur-Oise fin octobre. La salle était comble pour accueillir l'invité d'honneur, Stéphane Traineau, champion du monde, d'Europe et olympique de judo,
également entrepreneur. « Dans le sport comme dans tout projet entrepreneurial, il est important d'être accompagné et ne pas hésiter à solliciter tous les conseils extérieurs, bien se préparer pour réussir, croire en ce que l'on fait », a-t-il déclaré. Francis Cloris, sous-préfet de Senlis, Jean-François Dardenne, maire de Nogent-sur-Oise et toute l'équipe de BGE Picardie et du Sarcus étaient présents en plus des 240 invités. Inauguré en 2014, ce centre d'affaires a pour vocation d'accueillir les entreprises et structures d'utilité sociale et solidaire.
Le Sarcus fête ses deux ans
Francis Cloris, sous-prefet de Senlis.
Brigitte Ferry, presidente de BGE Picardie.
Acteurs et partenaires du Sarcus se sont retrouves fin octobre pour les deux ans du centre d'affaires.
Jean-François Dardenne est maire de Nogent-sur-Oise.
Stephane Traineau, champion du monde, d'Europe et olympique de judo, egalement entrepreneur, etait l'invite d'honneur de la soiree.
Un cocktail etait propose aux 240 convives pour echanger dans la convivialite.
www.picardiegazette.fr N°3647/80 - 11/11/2016 23
EN VUE
Un grand nombre des maires des communes de l'Oise avait répondu présent samedi 5 novembre à l'assemblée géné-rales de l'UMO, qui s'est tenue dans la salle Pommery de Clermont. Ils ont pu assister à deux tables rondes avant
d'intervenir en séance plénière. De nombreux stands des partenaires-exposants étaient à leur disposition.
Assemblée générale de l'Union des maires de l'Oise
Le rapport financier a ete presente par Nadège Lefèbvre, tresorière de l'UMO.
Ce congrès, l'occasion pour les maires de se rencontrer.
La MGC, la mutuelle du conseil departemental de l'Oise, compte 500 adherents, representants800 personnes protegees.
Jean-Pierre Roda, president des Restos du coeur de l'Oise, à la recherche de subventions.
Le syndicat d'energie de l'Oise apporte son expertise au service des communes dans ses missions premières de suivi de la concession et de maîtrise d'ouvrage de travaux.
Philippe Marini, maire de Compiègne et president de l'ARC temoigne devant l'assemblee desmaires.
Le SALON DE L'ENTREPRISE de PICARDIE
Pour tous renseignements :Stéphanie ACCARTTél : 06 80 66 72 03 Mail : [email protected]
Rien ne remplacera la proximité avec les acteurs proches de vous qui vous accompagneront au quotidien dans votre recherche
de développement. Le SEP est le garant de ce principe.
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À Mégacité AMIENS
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> Jeudi 2 février 2017
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