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FRAPNA Loire – Ecopôle du Forez

Document d’objectifs - ZPS n°FR8212002 « ECOZONE DU FOREZ » Août 2009

Annexe III : Fiches espèces de l’Annexe I de la directive « Oiseaux » Remarque : Les cartes de répartition ligérienne des espèces sont issues du site internet participatif de la LPO Loire : www.faune-loire.org et sont basées sur la période 2007/2016. Les données chiffrées et les tendances d’évolution nationale proviennent de l’Atlas des oiseaux de Frande métropolitaine – Nidification et présence hivernale – 2015.



Aigrette garzette Egretta garzetta Description Famille : Ardéidés Longueur : 55 cms Poids : 400 à 600 g Envergure : 83 à 93 cms Description : petit héron blanc au bec noir, ressemblant au Héron garde-bœufs, au Crabier chevelu ou encore à la Grande Aigrette. Il perd son aigrette et son long scapulaire en hiver. Alimentation : petits poissons, amphibiens, insectes adultes, larves, sangsues, mollusques, voire petits mammifères et petits reptiles. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (13 796 couples en 2007) qu’hivernants (de 20 000 à 50 000 individus sur la période 2009/2013). Dans la Loire : les effectifs se concentrent en plaine du Forez et en plaine du Roannais. Il existe plusieurs colonies nicheuses, principalement sur d’anciennes gravières le long de la Loire ainsi que sur quelques étangs. Sur la ZPS : une petite colonie (entre 3 et 10 couples) se reproduit à proximité immédiate du site (Fonds Fenouillet). Habitats Marais, étangs, lagunes, elle niche le plus souvent dans des boisements humides, en bordures d'étang, sur des ilots. Protection Liste Rouge Régionale : NT, VUw Menaces

� Disparition de son milieu de nidification � Concurrence avec le Héron cendré.

Enjeux de conservation

� Maintien de boisements favorables à sa nidification. � Conservation de zones d’eau peu profonde pour la recherche de sa nourriture.

Julien PONCET



Avocette élégante Recurvirostra avosetta Description Famille : Recurvirostridés Longueur : 42 à 45 cms Poids : 220 à 435 g Envergure : 77 à 80 cms Description : calotte et nuque noire, contour et extrémité des ailes noirs, reste du corps blanc. Long bec fin et retroussé. Très longues pattes gris-bleu, pieds semi-palmés. Alimentation : petits crustacés et vers marins, mollusques et larves d'insectes, en suspension dans l'eau ou à peine enfouis dans les couches de vases superficielles. Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs (3 650 à 4 350 couples en 2010/2011), augmentation modérée des effectifs hivernants (de 17 000 à 25 000 individus sur la période 2010/2013). Elle niche principalement sur la côte atlantique entre le Golfe du Morbihan et l’estuaire de la Gironde, sur la côte méditerranéenne entre la Camargue et le Languedoc-Roussillon ainsi qu’en baie de Somme et dans le Nord. Dans la Loire : espèce migratrice annuelle. Toujours en petits effectifs. Sur la ZPS : espèce migratrice annuelle. Toujours en petits effectifs. Habitats En Europe, cette espèce est presque exclusivement confinée aux habitats côtiers, aux eaux saumâtres des deltas et des estuaires, des étangs arrière-littoraux, des marais salants abandonnés. Menaces

� Disparition des grèves qui lui sont nécessaires en halte migratoire. Enjeux de conservation

� Maintien, restauration et création de grèves.

Hellio Van Ingen



Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus Description Famille : Accipitridés Longueur : 50 à 58 cms Poids : 1 100 à 1 700 g Envergure : 145 à 170 cms Description : dessus brun-noir contrastant avec le dessous blanc, collier sombre sur le haut de la poitrine, bandeau noir sur l'œil et calotte blanche. Alimentation : poissons capturés juste sous la surface de l'eau et mesurant 10 à 50 cm de long (brochets, gardons, perches, hotus, brèmes, carassins, ...). Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (60 à 72 couples en 2009/2012) qu’hivernants (de 10 à 50 individus sur la période 2009/2013). Le Balbuzard pêcheur niche principalement dans les forêts du Centre ainsi qu’en Corse. Malgré la bonne santé de la population, cette espèce reste rare en France. Dans la Loire : espèce migratrice régulière, notamment le long du fleuve Loire. Une centaine de données par an depuis 2011. Sur la ZPS : le Balbuzard pêcheur est observé régulièrement lors des passages migratoires. L’installation d’une plate-forme est à l’étude. Habitats Il est inféodé à l'eau douce ou saumâtre, il niche en général dans les forêts proches, parfois aussi sur les côtes rocheuses, notamment en Méditerranée. Protection Liste Rouge Nationale : VU Menaces

� Mortalité due au réseau électrique aérien � Dérangement sur les sites de nidification.


� Participation aux tentatives de réintroduction de l'espèce pour son retour dans la région.

René Diez



Bihoreau gris Nycticorax nycticorax Description Famille : Ardéidés Longueur : 58 à 65 cms Poids : 525 à 800 g Envergure : 105 à 112 cms Description : petit héron noir, blanc et gris. Tiens souvent le cou replié entre les épaules. Discret, surtout nocturne. Généralement visible au crépuscule, en vol ou perché sur une branche dans un marais. Alimentation : batraciens, poissons, insectes ... Statuts En France : population nicheuse stable depuis les années 2000 (3 357 couples en 2007) et légère augmentation des effectifs hivernants (de 500 à 1 000 individus sur la période 2009/2013). L’espèce se reproduit principalement au sud de la Loire : Sologne, Brenne, marais poitevin, Dombes, Val de Saône, Camargue, etc. Dans la Loire : les effectifs nicheurs se concentrent principalement en plaine du Forez et en plaine du Roannais. Il existe plusieurs colonies nicheuses, principalement sur d’anciennes gravières le long de la Loire ainsi que sur quelques étangs. Sur la ZPS : une petite colonie (entre 10 et 30 couples) se reproduit à proximité immédiate du site (Fonds Fenouillet). Habitats L’espèce niche dans les bois humides toujours en bordure d'étang, de rivière : saules, aulnes, peupliers blancs ou sur des îlots boisés et pêche à l'affût le plus souvent perché sur les branches basses d'arbres et d'arbustes surplombant la surface des eaux. Protection Liste Rouge Nationale : NT Liste Rouge Régionale : VU Menaces

� Disparition des zones humides � Dérangement des sites de nidification � Pollution des eaux provoquant la diminution des ressources alimentaires.

. Enjeux de conservation

� Maintien des petites saulaies favorables à sa nidification. � Zone de quiétude pendant la période de reproduction.

René Diez



Bondrée apivore Pernis apivorus Description Famille : Accipitridés Longueur : 52 à 60 cms Poids : 620 à 960 g Envergure : 110 à 130 cms Description : autrefois appelée Buse bondrée, elle diffère de la Buse variable par une queue et des ailes plus longues et plus étroites, un cou plus long, une tête plus fine et un bec moins puissant. Alimentation : friande d'hyménoptères (guêpes…) et d'autres insectes. Statuts En France : population nicheuse stable depuis les années 1980 (de 19 300 à 25 000 couples sur la période 2000/2012). Présente sur l’ensemble du territoire métropolitain, elle connaît des densités faibles sur la façade ouest et nord-ouest. Dans la Loire : la Bondrée apivore niche dans les forêts de l’ensemble du département. Sur la ZPS : deux couples étaient notés en 2010 (Ile du Moriaud et amont du Gourd Jaune). Ils n’ont pas été recontactés lors du suivi 2015. L’espèce est régulièrement observée en migration. Habitats En période de nidification, elle occupe les milieux boisés, de préférence des feuillus avec des clairières. En migration, elle chasse souvent au-dessus de milieux ouverts. Protection Liste Rouge Régionale : NT Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� Le braconnage, notamment pendant les périodes de migration � La modification de ses habitats bien qu'il semblerait qu'elle présente des adaptations lui permettant

d'optimiser son court séjour sur son site de reproduction � La diminution de ses proies dues à l'utilisation d'insecticides

.

. Enjeux de conservation

� Maintien d’une mosaïque d’habitats.

René Diez



Busard cendré Circus pygargus Description Famille : Accipitridés Longueur : 42 à 47 cms Poids : 230 à 450 g Envergure : 105 à 115 cms Description : c'est le plus petit des quatre busards européens. En vol, chez le mâle, deux bandes noires sous les secondaires et le bout de l'aile entièrement noir le distinguent du Busard Saint-Martin. Alimentation : essentiellement des rongeurs, mais aussi un grand nombre d'orthoptères, criquets et sauterelles (régions méridionales), et parfois des oiseaux dans certaines régions. Statuts En France : population nicheuse en déclin modéré depuis les années 1980 (de 5 600 à 9 000 couples sur la période 2000/2012). L’espèce niche dans les plaines du centre-ouest et du nord-est ainsi que dans les Midi, dans les plaines et plateaux d’Auvergne-Rhône-Alpes. Dans la Loire : le Busard cendré niche principalement sur les Monts du département (Forez, Pilat, Lyonnais) avec un nombre de couples assez faible.. Sur la ZPS : espèce migratrice qui nichait auparavant à proximité . Habitats Il est typique des vastes landes à graminées, vallonnées ou planes, des vastes prairies de fauches sèches et des étendues marécageuses. Son habitat se raréfiant, il trouve dans la steppe céréalière un habitat de substitution. Protection Liste Rouge Nationale : NT Liste Rouge Régionale : EN Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� La destruction des nids et des poussins par les travaux de récolte des céréales précoces � Le braconnage � La disparition des habitats


� Sensibiliser les agriculteurs sur une pratique culturale plus raisonnée et protéger les nids. � Garder des milieux ouverts.

René Diez



Busard des roseaux Circus aeruginosus Description Famille : Accipitridés Longueur : 46 à 56 cms Poids : 405 à 670 g Envergure : 115 à 130 cms Description : le plus grand des Busards. Tête, poitrine et ventre strié de brun, dos et épaules de teinte marron, rémiges noires, queue grise. Alimentation : prédateur opportuniste, spécialisé localement (les rongeurs, surtout aquatiques et certains oiseaux de taille moyenne). Les insectes sont consommés en hivernage, sous les latitudes tropicales. Les oiseaux hivernant dans nos régions sont parfois nécrophages. Statuts En France : population nicheuse stable depuis les années 2000 (de 2 900 à 6 500 couples sur la période 2000/2012). Le Busard des roseaux niche principalement au nord d’une ligne reliant le Bassin d’Arcachon à l’Alsace mais également en Dombes et en Camargue. Dans la Loire : très rare dans le département, l’espèce se reproduit dans la Plaine du Forez, les effectifs n’atteignant que ponctuellement 5 couples. Sur la ZPS : espèce observée toute l’année (les cas d’hivernage devenant de plus en plus réguliers). Un couple s’est probablement reproduit en 2010 (Ile du Moriaud). Habitats Hôte typique des étendues marécageuses en période de reproduction, il chasse au dessus des ceintures de végétation qui entourent les étangs, les lacs, les marais côtiers. Il chasse aussi en milieu terrestre, dans les cultures, les prairies. Il niche préférentiellement dans la roselière, surtout dans les phragmites et d'autres formations végétales (Scirpes, typhas, joncs), dans des prairies de fauche et même dans des champs de céréales. Protection Liste Rouge Nationale : NT Liste Rouge Régionale : VU Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� Le déclin des zones humides � L’évolution des modes piscicoles � Le saturnisme lié aux plombs de chasse


� Maintien, restauration et création de roselières.

Lénaïc Roussel



Busard Saint-Martin Circus cyaneus Description Famille : Accipitridés Longueur : 42 à 52 cms Poids : 400 à 700 g Envergure : 100 à 120 cms Description Un peu plus petit que le busard des roseaux mais sa queue est plus large et son extrémité est plus arrondie. Alimentation : principalement des petits rongeurs, plus spécifiquement des campagnols, assez régulièrement des jeunes oiseaux nés au sol : alouettes, bruants, traquets, jeunes perdrix ou vanneaux. Statuts En France : population nicheuse stable depuis les années 1980 (de 13 000 à 22 000 couples sur la période 2000/2012) et effectifs hivernants eu augmentation modérée (10 000 à 15 000 individus en 2008). Le Busard Saint-Martin niche principalement dans les 2/3 ouest du pays et hiverne sur l’ensemble du territoire, à l’exception des montagnes. Dans la Loire : il est présent sur l’ensemble du département tant en nidification qu’en hivernage. Sur la ZPS : espèce observée surtout en migration et en hivernage. Habitats Proche de celui du Busard cendré, toutefois moins en zones marécageuses, mais le bocage ouvert ne lui disconvient pas. En général, c'est un rapace des vastes espaces de plaine, des landes non cultivées, des chaumes collinéens. Il se reproduit lui aussi dans les céréales à paille, en l'absence de l'habitat herbacée originel et souvent dans des coupes forestières de feuillus en régénération ou de jeunes plantations en lisières de zone cultivée. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� La disparition et transformation des habitats de reproduction : drainage des marais, sylviculture, intensification de l'agriculture

� La persécution directe � La destruction des nids et des poussins


� Maintien d’une mosaïque de milieux ouverts, friches. � Sensibiliser les agriculteurs sur une pratique culturale plus raisonnée et protéger les nids.

René Diez



Butor étoilé Botaurus stellaris Description Famille : Ardéidés Longueur : 70 à 80 cms Poids : 900 à 1 100 g Envergure : 125 à 135 cms Description : appelé aussi Bœuf des marais, son plumage est brun-roux, strié et tacheté, il a un bec jaune verdâtre souvent pointé vers le haut et une gorge blanche. Alimentation : poissons, batraciens, petits rongeurs aquatiques et invertébrés (insectes, mollusques). Statuts En France : effectifs nicheurs en déclin modéré depuis les années 1980 (274 à 289 mâles chanteurs en 2012), population hivernante estimée entre 1 000 et 3 000 individus pour la période 2009/2013. Le Butor étoilé niche principalement dans le nord-est, en Brenne et sur le poutour méditerranéen. Il hiverne en petit nombre sur l’ensemble du territoire. Dans la Loire : hivernage annuel de quelques individus, l’espèce n’étant plus nicheuse. Sur la ZPS : quelques cas d’hivernage sur le périmètre de l’Ecozone du Forez. Habitats Il évolue à l'intérieur, parfois en bordure des grands ensemble de roselières, surtout des phragmitaies dont une partie au moins est en phase d'atterrissement (exondée). Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : CR Menaces

� Disparition de son habitat (vastes roselières). Enjeux de conservation

� Maintien, restauration et création de roselières.

Hellio Van Ingen



Chevalier sylvain Tringa glareola Description Famille : Scolopacidés Longueur : 19 à 21 cms Poids : 40 à 95 g Envergure : 55 cms Description : petit chevalier à patte jaune-vert, plus longues que celle du Chevalier cul-blanc. Le bec est légèrement plus long que la tête, le plumage est plus tacheté, moins contrasté que celui du Chevalier cul-blanc. Alimentation : poissonsSurtout constituée de proies animales capturées par sondage de la terre et de la vase à l'aide du bec, par balayage latéral du bec sous l'eau, et à vue en surface. Ce sont principalement des invertébrés : insectes (coléoptères terrestres et aquatiques, diptères, larves et adultes de libellules, d'éphémères, ...), mollusques (divers escargots aquatiques), vers (lombrics), crustacés (crabe enragé, gammares, ostracodes), araignées, parfois des alevins et des amphibiens (têtards). Consommation très accessoire de végétaux. Statuts En France : espèce migratrice. Dans la Loire : espèce migratrice régulière. Une centaine de données par an depuis 2011. Sur la ZPS : espèce migratrice annuelle, les effectifs étant variables d’une année sur l’autre. Habitats Niche aussi bien dans les grandes forêts marécageuses de conifères (taïga) que dans de petits parais peuplés de bouleaux et de saules nains, dans des landes à bruyères, ou dans des tourbières, également le long des rivières jusqu'à l'étang alpin. Le reste de l'année, il fréquente les marais d'eau douce, les bordures des fleuves et des rivières. Menaces

� Disparition des grèves qui lui sont nécessaires en halte migratoire. Enjeux de conservation


Mickaël Villemagne



Cigogne blanche Ciconia ciconia Description Famille : Ciconiidés Longueur : 100 à 115 cms Poids : 2 300 à 4 400 g Envergure : 155 à 165 cms Description : très grand oiseau noire et blanc emblématique de l'Alsace, les pattes et le bec sont de couleur corail vif, les rémiges sont noires et le reste du corps est blanc. Alimentation : batraciens, reptiles, petits rongeurs mais aussi lombrics et autres mollusques et insectes. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (2 200 couples en 2012) qu’hivernants (1 400 individus en 2010). La Cigogne blanche niche principalement en Alsace, en Normandie, sur la façade atlantique et en Camargue. Dans la Loire : quelques couples nicheurs sont installée dans la plaine du Roannais (en continuité de la population bourguigonne). Sur la ZPS : un couple s’est reproduit à proximité en 2011, 2013 et 2014. Espèce observée anuuellement en migration. Habitats Zones humides ouvertes à semi-ouvertes, terres cultivées et plaines inondables et deltaïques, prairies et pâtures avec quelques grands arbres épars. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� Disparition des sites de nidification et de nourrissage, � Mortalité due au réseau électrique aérien, � Pesticides qu'elle ingère via sa nourriture.


� Zone de quiétude pendant la période de reproduction. � Sécurisation des pylones électriques.

Busard Saint-Martin (René Diez)

Jean Gobert



Cigogne noire Ciconia nigra Description Famille : Ciconiidés Longueur : 95 à 100 cms Poids : 3 000 g Envergure : 145 à 155 cms Description : différente de la cigogne blanche : tête, cou, ailes et dos noirs avec des reflets verts et pourpres, ventre blanc, pattes et bec rouge vif. Alimentation : principalement des poissons pêchés en eau peu profonde mais aussi des grenouilles, des salamandres, des reptiles, des petits mammifères et des crustacés. Statuts En France : augmentation modérée des effectifs tant nicheurs (40 à 60 couples en 2012) qu’hivernants (1 à 10 individus sur la période 2010/2013). La Cigogne blanche niche principalement en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Bourgogne et dans le Centre. Elle hiverne presque exclusivement en Camargue. Dans la Loire : espèce migratrice régulière. Une cinquantaine de données par an depuis 2011. Sur la ZPS : espèce migratrice quasi annuelle, les effectifs restant assez faibles. Habitats On la trouve principalement dans les massifs forestiers, plus ou moins homogènes, humides et sur les étendues marécageuses. Elle hiverne dans un environnement nettement plus ouvert : mares sahéliennes et deltas. Menaces

� Le braconnage � Les visites en période de nidification qui peuvent provoquer l’abandon du nid


� Maintien, restauration et création d'une mosaïque de milieux .

Diane Corbin



Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus Description Famille : Accipitridés Longueur : 62 à 67 cms Poids : 1 200 à 2 300 g Envergure : 185 à 195 cms Description : plus grand que la Buse variable, sa queue est plus longue. Vu de dessous il paraît presque tout blanc, son dos est brun. Il fait souvent du vol sur place. Alimentation : batraciens principalement des reptiles, préférence pour les grandes couleuvres, parfois de petites proies (taupes, rongeurs, batraciens, insectes et lombrics). Statuts En France : augmentation modérée des effectifs nicheurs depuis les années 2000 (2 500 à 3 300 couples sur la période 2000/2012). L’espèce niche principalement dans la moitié sud du territoire français, notamment les trois régions du grand quart sud-est. Dans la Loire : le Circaète est surtout présent dans le Pilat, le Forez et les gorges de la Loire amont et aval. Le nombre de couples reste assez faible (moins de 15 couples). Sur la ZPS : espèce migratrice. Quelques observations d’oiseaux erratiques ou en recherche de nourriture. Habitats C'est avant tout un rapace des coteaux rocailleux ou recouverts de pelouses et landes rases, parsemés de buissons, d'arbres ou d'arbustes, de la garrigue, des espaces incultes recelant ses proies favorites. Il fréquente les étendues marécageuses parsemées d'arbres et d'arbustes, pourvues en reptiles plus inféodés aux milieux humides comme la Couleuvre à collier. Protection Liste Rouge Régionale : NT Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� La raréfaction de leur régime alimentaire préférentiel, � Disparition de ses habitats, liée à l'agriculture intensive, � Les activités forestières (coupes, ouvertures de pistes) et la fréquentation à des fins sportives, � La mortalité sur le réseau électrique aérien.


� Maintien de milieux ouverts.

Mickaël Villemagne



Combattant varié Philomachus pugnax Description Famille : Scolopacidés Longueur : 20 à 30 cms Poids : 67 à 262 g Envergure : 48 à 58 cms Description : fort dimorphisme en période de reproduction notamment avec une large collerette pour le mâle qui le distingue de la plupart des autres limicoles. Alimentation : principalement des invertébrés (insectes, araignées, crustacés, mollusques et vers), voire des batraciens, des alevins et du frai (selon la disponibilité du milieu) mais aussi des aliments d'origine végétale notamment en dehors de la période de reproduction. Statuts En France : population nicheuse en fort déclin depuis les années 1990 (0 à 2 couples pour la période 2009/2012), population hivernante fluctuante (250 à 500 individus pour la période 2010/2013). Les dernières données de reproduction concernaient les marais de Brière. L’hivernage se concentre surtout sur la façade atlantique. Dans la Loire : espèce migratrice régulière. Une cinquantaine de données par an depuis 2011. Sur la ZPS : espèce migratrice annuelle, les effectifs étant variables d’une année sur l’autre. Habitats De manière générale, il niche a proximité du littoral ou en zone continentale dans des zones inondables des deltas, dans les marais nordiques au sol colonisé par les carex, les graminées et les mousses, dans la toundra humide parsemée de saules et bouleaux nains. Plus précisément, en Europe on le retrouve près des eaux douces ou saumâtres, souvent des pâturages et des prairies inondables et inondées, alternant avec des petites mares, des canaux, des plaques humides vaseuses. Menaces

� Diminution des sites de stationnements hivernaux et de rassemblement (prairies naturelles) � Modification de son habitat de nidification



Hellio Van Ingen



Echasse blanche Ciconia ciconia Description Famille : Recurvirostridés Longueur : 35 à 40 cms Poids : 140 à 290 g Envergure : 67 à 83 cms Description : fragile silhouette au bec long, juchée sur des pattes interminables. Alimentation : invertébrés extraits de la vase ou capturés sur ou sous la surface de l'eau ou en milieu terrestre : insectes, chenilles, araignées, vers, petits crustacés voire des têtards ; rarement des aliments d'origine végétale comme les graines. Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (2 620 à 3 675 couples en 2010/2011), quelques individus hivernants (0 à 30 pour la période 2010/2013). L’Echasse blanche niche principalement sur la façade atlantique et sur le pourtour méditerranéen ainsi que dans quelques zones intérieures. Dans la Loire : l’espèce niche quasi exclusivement en plaine du Forez. Elle s’installe sur les gravières en bords de Loire et sur les étangs de faible profondeur. Sur la ZPS : l’Echasse blanche ne niche sur l’Ecozone que depuis 2005. Les effectifs sont en augmentation : en 2016, 10 à 15 couples se sont reproduits sur le site de l’Ecopôle et de la Boucle de Marclopt. Habitats Oiseau inféodé aux eaux douces ou légèrement saumâtres, calmes et peu profondes : vasières, hauts fonds sablonneux, séparés par un réseau de chenaux naturels dans lesquels circulent mollement, ou stagnent des eaux riches en invertébrés. Protection Liste Rouge Régionale : EN Menaces Les principales menaces affectant l'espèce sont :

� Disparition de ces zones de nidification (grèves, milieux artificiels) � Montée subite du niveau d'eau durant la reproduction.


� Maintien, restauration et création de grèves et de zones exondées, � Création de milieux artificiels, � Maitrise du niveau d'eau sur les zones de reproduction.

Yves Thonnerieux



Faucon émerillon Falco columbarius Description Famille : Falconidés Longueur : 25 à 30 cms Poids : 150 à 255 g Envergure : 50 à 62 cms Description : c'est un petit faucon, le mâle n'étant pas plus gros qu'une grive. Les ailes sont nettement plus courtes que la queue, lorsqu'il est posé. Alimentation : c’est, avant tout, un prédateur d'oiseaux (passereaux, petits limicoles) et de micromammifères lors des phases de pullulation. Statuts En France : effectifs hivernants fluctuants depuis les années 2000 (entre 1 000 et 5 000 individus pour la période 2000/2013). Le Faucon émerillon hiverne sur l’ensemble du territoire français, notamment dans le nord-est, le long et dans les plaines de la façade atlantique ainsi qu’en Camargue. Dans la Loire : l’espèce est un hivernant rare dans le département. Il est surtout observé en plaine du Forez. Sur la ZPS : quelques observations d’oiseaux stationnant dans les cultures proches durant l’hiver. Habitats Habitant typique de la toundra, des milieux très ouverts et dénudés, des tourbières et des landes à bruyères, pendant la période de reproduction. En hiver, il fréquente les milieux côtiers, les plaines cultivées, les grandes zones dénudées, les grands plans d'eau, les grands estuaires et les baies. Protection Liste Rouge Régionale : VUw Menaces

� Altération générale de ses habitats. � Les insecticides organochlorés et DDT.


� Maintien de milieux ouverts. � Sensibilisation des usagers sur l'utilisation des insecticides.

Aurélien Audevard



Faucon pèlerin Falco peregrinus Description Famille : Falconidés Longueur : 38 à 50 cms Poids : 500 à 1 200 g Envergure : 70 à 105 cms Description : silhouette typique en vol : ailes pointues, larges à la base, queue rétrécie vers l'extrémité. C'est le plus rapide de tous les oiseaux avec ses vols en piqué à plus de 250km/h. Alimentation : essentiellement prédateur d’oiseaux. Statuts En France : augmentation modérée des effectifs nicheurs depuis les années 2000 (1 600 couples en 2010). Le Faucon pèlerin niche principalement dans les massifs montagneux, sur les falaises côtières et en ville (avec l’aide de nichoirs). L’espèce hiverne sur l’ensemble du territoire métropolitain. Dans la Loire : l’espèce est un nicheur rare (deux nidifications ces dernières années) et un hivernant rare dans le département. Sur la ZPS : chaque année, stationnement hivernal de un à deux individus sur l’Ecozone. Habitats En période de nidification, il fréquente essentiellement les zones rupestres (falaises et gorges). En hiver, il est présent partout, des grandes plaines agricoles aux zones littorales en raison de l'afflux de migrateurs nordiques. Il est régulièrement présent dans de grandes agglomérations. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces Les principales menaces sont le braconnage, le désairage des jeunes pour la fauconnerie, la fréquentation à des fins sportives et ludiques (varappe, vol libre), la prédation (Grand-duc d'Europe et Grand corbeau) et la mortalité sur le réseau électrique aérien. Enjeux de conservation

� Sensibilisation des usagers sur le braconnage, le dérangement, etc. � Installation de nichoirs pour la reproduction.

Jean-Claude Capel



Fuligule nyroca Aythya nyroca Description Famille : Anatidés Longueur : 38 à 42 cms Poids : 500 à 700 g Envergure : 62 à 68 cms Description : c'est le plus petit canard plongeur européen avec une tête pointu et un bec long. Alimentation : végétale essentiellement obtenue par plongée, mais aussi régulièrement en surface mais aussi de la microfaune (insectes aquatiques et larves diverses). Statuts En France : le Fuligule nyroca est un nicheur occasionnel (0 à 5 couples sur la période 2009/2012) essentiellement en Dombes, les effectifs hivernants sont en forte augmentation depuis les années 1980 (40 à 80 individus pour la période 2010/2013). Dans la Loire : l’espèce est un hivernant rare dans le département mais n’est pas annuel. Il est surtout observé en plaine du Forez. Sur la ZPS : hivernant très rare. Habitats Il se reproduit sur des étendue d'eau douce peu profondes, marécageuses, entourées de roselières, ou de ligneux tels des saules ou des aulnes, pourvues d'une végétation flottante. Au passage et en hivernage, il fréquente les régions côtières, les mers intérieures, les deltas, les zones d’étangs, etc ... Protection Liste Rouge Régionale : CRw Menaces

� Braconnage.

Aurélien Audevard



Grand-duc d’Europe Bubo bubo Description Famille : Strigidés Longueur : 60 à 75 cms Poids : 1 500 à 2 600 g Envergure : 160 à 190 cms Description : un des plus grands strigidés de la région. Massif, grandes aigrettes, gros yeux orange, plumage brun et brun noir, gorge blanche et poitrine jaune-brunâtre marqué de brun noir. Alimentation : super prédateur, il se nourrit de mammifères de tailles moyennes (lièvres, lapins, hérissons, rats) et oiseaux (turdidés, rallidés et rapaces). Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (2 000 à 4 000 couples sur la période 2009/2012). Il niche principalement au sud d’une diagonale allant du pays basque à la Lorraine, et notamment tous les massifs montagneux. Dans la Loire : l’espèce a connu une forte expansion dans le département et accueille une densité importante de couples (plus de 120 couples). Sur la ZPS : plusieurs observations sur des talus très raides en amont de la Boucle de Marclopt. Un couple semble être présent mais difficile à confirmer (discrétion de l’espèce). Habitats Il niche habituellement sur des terrains généralement rocailleux, accidentés, semi-ouverts. Il recherche des habitats où la diversité des proies est élevée (cultures, zones boisés, reliefs) mais aussi des zones fortement anthropisées et des décharges. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces Les principales menaces sont la fermeture des décharges, la raréfaction des proies due à la déprise agricole, les clôtures barbelées, les réseaux électriques aérien, routier et ferroviaire.

Christian Aussaguel



Grande Aigrette Cosmerodius albus Description Famille : Ardéidés Longueur : 85 à 102 cms Poids : 960 à 1 680 g Envergure : 140 à 170 cms Description : le plus grand des hérons, entièrement blanc, bec jaune. Alimentation : surtout piscivore, il peut aussi consommé des insectes et des batraciens mais aussi des petits mammifères, des reptiles et des insectes terrestres. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (300 à 400 couples pour la période 2009/2012) qu’hivernants (de 8 000 à 15 000 individus sur la période 2010/2013). Nicheuse récente en France, l’espèce se reproduit surtout en Camargue et en Loire-Atlantique. Elle hiverne sur tout le territoire, à l’exception des montagnes. Dans la Loire : l’hivernage concerne parfois des centaines d’oiseaux. Depuis peu, les observations d’individus pendant la période estivale augmentent, laissant présager une future installation. Sur la ZPS : l’espèce est bien présente en migration et durant l’hiver. Habitats Elle niche de préférence dans les roselières, parfois sur des arbres ou des bouquets d'arbustes. On le trouve aussi sur les rives de lacs, d'étangs, de cours d'eau, de marais, de lagunes, d'estuaires. Protection Liste Rouge Nationale : NT Menaces

� Braconnage � Assèchement des zones humides.

Julien Poncet



Grue cendrée Grus grus Description Famille : Gruidés Longueur : 110 à 120 cms Poids : 3,9 à 7 kg Envergure : 220 à 245 cms Description : grise, mais bien plus haute et d'un port plus élégant qu'un héron cendré par exemple, le corps tenu horizontalement, elle ne peut être confondue avec aucun autre oiseau d'Europe occidentale. Alimentation : régime fort éclectique : elle picore des petites parcelles alimentaires végétales (plutôt prairiales) en hivernage et se nourrit plus d'animaux et une végétation plus aquatiques au printemps. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (15 à 17 couples en 2012) qu’hivernants (de 88 000 à 104 000 individus sur la période 2010/2013). Nicheuse très rare en France, elle se reproduit en Lorraine. Elle hiverne sur tout le territoire, principalement sur la diagonale allant du nord-est au sud-ouest, ainsi que sur les zones humides du littoral méditerranéen. Dans la Loire : espèce migratrice régulière, la Grue cendrée opère parfois des stationnements plus longs pendant l’hiver. Sur la ZPS : espèce migratrice régulière. Un oiseau est resté plusieurs semaines sur le site en début d’hiver 2015/2016. Habitats En hivernage, elle fréquente les champs de céréales en herbe, les chaumes de maïs, les prairies, les parcelles de trèfle, de luzerne, de moutarde ou de colza, de pois, pour se nourrir et se regroupent par milliers sur des dortoirs situés dans des marais ouverts, des lacs ou de vastes étangs. Protection Liste Rouge Nationale : CR Menaces

� L'assèchement et drainages des habitats favorables à l'espèce � La mise en cultures des landes � La sylviculture.

Hellio Van Ingen



Guifette moustac Chlidonias hybrida Description Famille : Sternidés Longueur : 23 à 25 cms Poids : 80 à 90 g Envergure : 74 à 78 cms Description : reconnaissable a son manteau gris et sa calotte noire en été contrastant ses joues blanches en été, il a un bec plus fort que les autres guifettes. Alimentation : essentiellement des insectes (adultes ou larves) mais elle consomme régulièrement de petits poissons, des têtards ou de petites grenouilles, des tritons ou encore des petits crustacés (gammares). Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (3 368 à 3 412 couples en 2012), quelques individus hivernants (134 individus en 2011/2012). La Guifette moustac niche principalement sur le lac de Grand-Lieu ainsi que dans les grandes régions d’étangs intérieurs : Sologne, Brenne, Dombes et Forez. Dans la Loire : l’espèce se reproduit sur de nombreux étangs avec végétation flottante dans la plaine du Forez. Sur la ZPS : espèce migratrice très commune, elle est observable durant la saison estivale car les sites de nidification sont proches (Valeille, Mornand-en-Forez, etc.). Habitats En été la Guifette moustac est un oiseau continental qui niche sur la végétation flottante des étangs et des marais. En hiver, elle fréquente aussi des plans d'eau à la surface plus dégagée, les lacs et retenues, mais aussi les deltas, les estuaires et lagunes. Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : EN Menaces

� Le faucardage � Les herbicides � L'introduction de poissons herbivores � La prédation notamment par le Goéland leucophée et la Corneille noire.


� Préservation et création de zones à végétation flottante.

René Diez



Guifette noire Chlidonias niger Description Famille : Sternidés Longueur : 22 à 24 cms Poids : 55 à 90 g Envergure : 64 à 68 cms Description : un peu plus petite que la Guifette moustac, noirâtre, son plumage du cou se dégrade en gris soutenu sur le dos et son bec est plus petit que la Guifette moustac. Alimentation : principalement des insectes (libellules, éphémères, coléoptères aquatiques) et de nombreux autres invertébrés (vers, araignées, sangsues) mais elle consomme parfois des poissons, des crustacés et des amphibiens. Statuts En France : déclin modéré de la population nicheuse depuis les années 2000 (93 à 97 couples en 2012). La Guifette noire niche sur le lac de Grand-Lieu, les grands marais de la façade atlantique, en Sologne et en Brenne. Dans la Loire : les conditions semblent favorables à une installation future de l’espèce dans la plaine du Forez. Sur la ZPS : espèce migratrice régumière, surtout au printemps. Habitats En période de reproduction son habitat est semblable à celui de la Guifette moustac : eaux douces et dormantes intérieures pourvues en végétation flottante et rivulaire. En période internuptiale, elle devient nettement littorale en fréquentant les estuaires, deltas et lagunes, voire pélagique. Protection Liste Rouge Nationale : EN Menaces

� Le faucardage � Les herbicides � L'introduction de poissons herbivores � La prédation notamment par le Goéland leucophée et la Corneille noire.


� Préservation et création de zones à végétation flottante.

Hellio Van Ingen



Héron pourpré Ardea purpurea Description Famille : Ardéidés Longueur : 78 à 90 cms Poids : 600 à 1 200 g Envergure : 120 à 150 cms Description : plus sombre et plus petit que le héron cendré, cou plus mince, roux, serpentiformes, anguleux, avec des rayures brunes longitudinales latérales, front et nuque noirs, longue et fine huppe sombre, ailes ardoisées, pattes jaunes sombres. Alimentation : piscivore (principalement des ciprinidés) mais aussi des têtards, des insectes aquatiques et leurs larves (notonectes, dytiques, libellules), des mollusques et sangsues, des crustacés, des reptiles (couleuvre à collier), parfois de jeunes oiseaux ou des passereaux au nid, des grèbes, des foulques, ... Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs depuis les années 2000 (2 855 couples en 2007), quelques individus hivernants (134 individus en 2011/2012). Le Héron pourpré niche principalement sur les grandes zones d’étangs et de marais. Dans la Loire : l’espèce se reproduit sur les étangs possédant une roselière suffisamment grande pour sa tranquillité (surtout plaine du Forez). Sur la ZPS : espèce régulièrement observée en migration et durant la période estivale. Un couple se reproduit parfois dans la roselière de l’Ile du Moriaud. Habitats Eaux douces continentales peu profondes avec peuplement végétale (héliophyte) important. C'est une espèce paludicole, elle niche dans les roselières (phragmitaie, typhaie, scirpaie). Protection Liste Rouge Régionale : EN Menaces

� La disparition et dégradation de son habitat � Le braconnage � Le dérangement pendant la nidification


� Maintien, restauration et création de roselières � Quiétude.

Mickaël Villemagne



Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis Description Famille : Alcédinidés Longueur : 16 à 17 cms Poids : 34 à 46 g Envergure : 24 à 26 cms Description : long bec (env. 4 cm) plumage bleu vert au dessus brillant, et roux orangé au dessous, avec des bandes orangées, blanches et bleues sur les joues. Les pattes sont rouge-vif. Alimentation : poissons de taille inférieure à 7 cm essentiellement, occasionnellement insectes, petits crustacés, amphibiens. Statuts En France : forte déclin des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (15 000 à 30 000 couples sur la période 2009/2012). L’espèce niche sur tout le territoire, avec des densités plus importantes dans l’ouest, le nord-est, la vallée du Rhône et le pourtour méditerranéen. Le Martin-pêcheur est principalement sédentaire, sa répartition n’évoule donc pas l’hiver. Dans la Loire : l’espèce se reproduit dans tout le département, en-dessous de 900 mètres. Sur la ZPS : Plusieurs couples se reproduisent sur l’Ecozone avec des variations annuelles en fonction des hivers. Habitats Il vit le long des eaux courantes au cours lent à modérément rapide, des canaux, des fossés aux rives abruptes, terreuses ou sablonneuses, buissonnantes ou parcourues de racines, parfois nues et dans lesquelles il niche; il pêche également en bordure des lacs, sur les étangs, et en hiver sur le littoral maritime. Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : VU Menaces

� Des hivers rigoureux � La pollution des rivières � Les canalisations et drainages


� Maintien de milieux pionniers (falaise de sable) � Ressource en poissons.

René Diez



Milan noir Milvus migrans Description Famille : Accipitridés Longueur : 55 à 60 cms Poids : 630 à 940 g Envergure : 135 à 170 cms Description : plumage brun foncé, tête claire, striée, queue peu fourchue. Sociable. Alimentation : poissons morts, cadavres laissés par la fenaison, des proies chapardées à d'autres oiseaux (rapaces, corvidés), décharges d'ordures ménagères, charognes, occasionnellement proies vivantes (rongeurs, lézards, jeunes oiseaux terrestres, gros insectes). Statuts En France : forte augmentation des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (25 700 à 36 200 couples sur la période 2000/2012), l’hivernage est également en augmentation forte même si aucune estimation n’a été réalisée. Le Milan noir niche sur l’ensemble du territoire, à l’exception du nord-ouest (entre la Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais) et la Corse. Dans la Loire : présent de partout, mais moins nombreux en altitude (au-dessus de 1000 mètres). Sur la ZPS : le nombre de couples installé oscille entre 1 et 4 selon les années. De nombreux oiseaux utilisent l’Ecozone comme zone de nourrissage. Habitats Cette espèce se retrouve sur tous les habitats ouverts et semi-ouverts de plaine et de l'étage collinéen, souvent à proximité de l'eau (marais, lacs, étangs, fleuves et rivières). Elle est souvent inféodée à la ripisylve à peupliers, frênes, saules et chênes. Menaces

� Le braconnage � Les empoisonnements � La modification des pratiques agropastorales � La mortalité sur les réseaux électriques aérien et routier


� Connaître les sites de nidification. � Quiétude.

Yves Thonnerieux



Milan royal Milvus milvus Description Famille : Accipitridés Longueur : 59 à 66 cms Poids : 780 à 1 250 g Envergure : 175 à 195 cms Description : Seul rapace dans la région à avoir une queue toujours bien fourchue, même si elle est étalée. Plus roux que le Milan noir, ailes et queue plus longues. Plane beaucoup. Alimentation : cadavres laissés sur le bord de la route, ceux liés à la fenaison, des proies chapardées à d'autres oiseaux (rapaces, corvidés), décharges d'ordures ménagères, charognes, occasionnellement proies vivantes (rongeurs, lézards, jeunes oiseaux terrestres). Statuts En France : forte déclin des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (2 700 couples sur la période 2008/2012), population hivernante fluctuante (5 000 à 7 000 individus sur la période 2007/2013). Les gros bastions de reproduction de l’espèce sont le nord-est, le Massif Central, les Pyrénées et la Corse. L’espèce hiverne principalement dans ces secteurs mais est plus mobile. Dans la Loire : l’espèce, après avoir connu une situation préoccupante, se porte mieux (entre 10 et 20 couples), et ceci grâce au travail de la LPO Loire. Sur la ZPS : Le Milan royal est surout observé durant la migration, mais aussi en hiver et en été avec des oiseaux erratiques. Habitats Il préfère l’alternance de prés et bosquets, landes et cultures sur les flancs de vallons des régions collinéennes. L’espèce niche généralement dans les vieilles forêts de feuillus et s'installe fréquemment à proximité de plan d'eau, de lacs, de rivières. Protection Liste Rouge Nationale : VU, VUw Liste Rouge Régionale : CR, CRw Menaces

� Le braconnage � L'empoisonnement par principalement la Bromadialone, � Disparition des lieux de nidification et de nourrissage due à l'intensification de l'agriculture et

l'emboisement des friches. � La mortalité sur le réseau électrique aérien et les collisions avec le trafic routier


� Actions mises en place par la LPO Loire.

P.Rouyer et S.Bissaudon



Oedicnème criard Burhinus oedicnemus Description Famille : Burhinidés Longueur : 40 à 44 cms Poids : 290 à 535 g Envergure : 77 à 85 cms Description : Gros limicole, de la taille d'un courlis, d'où son surnom, le courlis de terre. Alimentation : essentiellement des insectes (coléoptères, chenilles, sauterelles et criquets, des mollusques (vers de terre) et d'autres invertébrés parfois des lézards, des petits rongeurs ou encore des amphibiens. Statuts En France : augmentation modérée des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (19 000 à 28 000 couples sur la période 2009/2012), forte augmentation des individus hivernants (plus de 500 sur la période 2009/2013). L’Oedicnème criard niche principalement dans les grandes plaines de l’ouest, du centre et des Ardennes. Dans la Loire : l’espèce se reproduit dans les plaines du département (Forez et Roannais), mais les effectifs sont en baisse. Sur la ZPS : espèce rare sur l’Ecozone mais régulièrement observée à proximité. Habitats Larges espaces ouverts, le plus souvent dénués de relief, de préférence avec des formations végétales très basses, en climats méditerranéens ou subdésertiques : sols secs, garrigues, steppes, landes herbeuses, terres rocailleuses, mais aussi vignobles, terres cultivables, labours, prés, champs de céréales à paille ou de maïs voire aéroport, aérodrome. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces

� La mécanisation et les récoltes précoces � La disparition des habitats de nidification et de nourrissage


� Maintien et augmentation des grèves � Maintien des prairies naturelles à proximité.

René Diez



Pie-grièche écorcheur Lanius collurio Description Famille : Laniidés Longueur : 16 à 18 cms Poids : 25 à 40 g Envergure : 28 cms Description : c'est la plus courante des Pies-grièches. Le mâle est facilement reconnaissable par le contraste des couleurs (bandeau noir duc bec jusqu'à l'arrière des yeux, dessous claire et dos brun-roux). Alimentation : essentiellement de gros insectes, des petits rongeurs, des lézards et des grenouilles. Statuts En France : population nicheuse stable depuis les années 1990 (100 000 à 200 000 couples sur la période 2009/2012). L’espèce se reproduit sur l’ensemble du territoire, à l’exception de la Bretagne, du littoral de la Manche et du pourtour méditerranéen entre Perpignan et la Camargue. Dans la Loire : l’espèce se reproduit dans tout le département. Sur la ZPS : espèce nicheuse rare sur l’Ecozone, elle se reproduit parfois dans les haies des prairies en bordure du site. Habitats On la trouve plutôt dans des milieux ouverts ou semi-ouverts, et plus souvent avec une préférence pour les paysages ensoleillés et secs : tout type de bocage, les landes et les prairies buissonneuses. Elle niche plutôt dans les haies et les buissons cependant elle a besoin des prairies et des friches pour se nourrir. Protection Liste Rouge Nationale : NT Menaces

� La disparition ou modification de son habitat � La modernisation de l'agriculture � L'usage des insecticides � Les reboisements


� Maintien d'une mosaïque de milieux (haies, prairies, …) � Agriculture extensive (haies, pâtures, sans produits chimiques).

René Diez



Spatule blanche Platalea leucorodia Description Famille : Threskiornidés Longueur : 80 à 90 cms Poids : 1 200 à 1 500 g Envergure : 115 à 130 cms Description : se remarque facilement de part son bec noir à l'extrémité, jaunâtre et élargi et plat et son plumage blanc. Alimentation : insectes et larves, mais aussi poissons et parfois des végétaux. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (562 à 618 couples en 2012) qu’hivernants (de 500 à 1 000 individus sur la période 2010/2013). Nicheuse rare en France, elle se reproduit le long de la façade atlantique, en Baie de Somme, en Dombes et en Camargue. Elle hiverne principalement sur la façade atlantique. Dans la Loire : espèce migratrice annuelle souvent en petits effectifs. Sur la ZPS : espèce migratrice rare. Habitats Deltas et estuaires, lagunes côtières, eaux saumâtres et peu profondes. Elle habite principalement les zones humides, principalement les estuaires et les lacs. Protection Liste Rouge Nationale : VUw Menaces

� La sensibilité au dérangement humain � L'assèchement des zones humides � L'utilisation de pesticides.

Gérard Fauvet



Sterne pierregarin Sterna hirundo Description Famille : Sternidés Longueur : 31 à 35 cms Poids : 80 à 175 g Envergure : 77 à 98 cms Description : Allure svelte au sol, gracieuse en vol. Poitrine et ventre blanc, manteau gris clair, pattes courtes rouges. Contrairement aux Sternes arctiques et de Dougall, posée, la queue ne dépasse pas les ailes. Alimentation : poissons presque exclusivement, mais en hiver, aussi résidus de pêche jetés à la mer par les pêcheurs, capture de petites crustacés ou d'insectes. Statuts En France : augmentation modérée des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (5 600 à 7 800 couples sur la période 2009/2011), les cas d’hivernage sont annuels mais rares. La Sterne pierregarin niche principalement le long des fleuves et des grandes rivières, sur les côtes bretonnes et dans les marais méditerranéens. Dans la Loire : l’espèce se reproduit le long du cours de la Loire dans le Roannais et le Forez. Sur la ZPS : espèce nicheuse récente sur l’Ecozone (2003) grâce à l’installation de radeaux, sa population oscille entre 10 et 15 couples. Habitats Niche le long des côtes, des fleuves et rivières parsemées d'îlots et de galets ou sablonneux, sur les lacs. Protection Liste Rouge Régionale : EN Menaces

� La végétalisation des ilots de galets et de sable dans le lit des rivières, � La fluctuation des niveaux d’eau, � Le dérangement, � La prédation


� Maintien et création de milieux à un stade pionnier (grèves et radeaux artificiels) � Gestion des niveaux d'eau.

André Ulmer



Annexe IV : Fiches espèces de l’annexe II de la directive « Oiseaux » et du grand Cormoran



Canard chipeau Anas strepera Description Famille : Anatidés Longueur : 46 à 56 cms Poids : 600 à 900 g Envergure : 84 à 95 cms Description : canard de surface dont l’allure est proche du Canard colvert mais plus allongée, taille inférieure, bec plus fin et miroir blanc. Alimentation : d’origine végétale essentiellement, recueillie sous la surface et par pâturage au sol. Statuts En France : stabilité des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (1 000 à 1 500 couples en 2012), forte augmentation du nombre d’individus hivernants (32 000 à 38 000 sur la période 2010/2013). Le Canard chipeau niche dans les marais littoraux et dans les grandes zones d’étangs intérieurs. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Sur la ZPS : depuis 1998, la population nicheuse oscille entre 12 et 42 couples, mais la tendance est nettement défavorable (les trois dernières années ayant été mauvaises). L’hivernage concerne un nombre d’individus assez importants et stables (125 oiseaux en moyenne). Habitats En période de nidification : à proximité de plan d’eau douce ou saumâtre, calme, dans les marais pourvus en végétation, les régions d’étangs, les prairies humides et les prés de fauche à graminées. En hiver : deltas, estuaires, lacs et étangs. Protection Liste Rouge Régionale : CR, VUw Menaces

� La fauche des prairies, � La prédation et la chasse.


� Maintien de zones en eau et de rives enherbées, � Quiétude.

René Diez



Canard souchet Anas clypeata Description Famille : Anatidés Longueur : 41 à 45 cms Poids : 460 à 850 g Envergure : 80 cms Description : canard de surface de taille moyenne, allure sur l’eau très aplatie, bec large noirâtre caractéristique de l’espèce. Alimentation : régime alimentaire spécialisé : il filtre l’eau en quête de planctons végétaux ou animaux. Il consomme également des crustacés, des insectes, des mollusques, des pontes et têtards de batraciens, des graines et pousses de plantes aquatiques. Statuts En France : forte augmentation de la population nicheuse depuis les années 1990 (1 700 à 2 100 couples sur la période 2009/2012), augmentation modérée du nombre d’individus hivernants (22 000 à 37 000 sur la période 2010/2013). Le Canard souchet niche principalement dans les marais de la façade atlantique et dans le nord de la France, mais également sur les grandes zones d’étangs. Dans la Loire : nicheur rare principalement sur les étangs de la plaine du Forez. Sur la ZPS : ne niche sur l’Ecozone que depuis 2012 avec un seul couple reproducteur. L’hivernage concerne un nombre d’individus assez importants et stables (150 oiseaux en moyenne). Habitats Il fréquente de préférence des plans d’eau peu profonds, de surperficie plutôt modeste, riches en plancton, le plus souvent pourvus d’une végétation de bordure et de surface abondante. Protection Liste Rouge Régionale : CR Menaces

� La modification des pratiques agricoles, � La prédation et la chasse.


� Favoriser un enrichissement en phytoplancton et zooplancton, � Qualité de l’eau � Quiétude.

René Diez



Fuligule milouin Aythya ferina Description Famille : Anatidés Longueur : 38 à 41 cms Poids : 750 à 1 250 g Envergure : 66 à 75 cms Description : canard plongeur au profil fuyant eu au crâne pointu. Alimentation : variable en fonction de la saison, le plus souvent arrachée du fond des plans d’eau (jusqu’à 4 mètres) : feuilles, pousses, racines et graines de renouées, characées, lentilles d’eau, myriophylles, potamots, mais également petits crustacés, larves, mollusques et petits amphibiens. Statuts En France : déclin modéré des effectifs nicheurs depuis les années 1970 (3 000 à 5 000 couples sur la période 2009/2012), nombre d’individus hivernants stable (73 000 à 95 000 sur la période 2010/2013). Le Fuligule milouin niche principalement sur les grandes zones d‘étangs intérieurs. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Sur la ZPS : depuis 1998, la population nicheuse oscille entre 1 et 15 couples avec des variations inter-annuelles importantes. L’hivernage ne concerne que quelques individus. Habitats Il utilise des plans d’eau libre de superficie moyenne à importante, aux ceintures de végétation. Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : EN Menaces

� La chasse, � Une reproduction de plus en plus tardive entraînant une vulnérabilité des jeunes face à la

chasse. Enjeux de conservation


René Diez



Fuligule morillon Aythya fuligula Description Famille : Anatidés Longueur : 40 à 47 cms Poids : 650 à 1 065 g Envergure : 69 à 73 cms Description : canard plongeur au front bombé et huppe retombante. Alimentation : en grande partie des mollusques, des petits crustacés, des insectes mais aussi des têtards et des petits poissons. Alimentation d’origine végétale plus importante chez les adultes en été. Statuts En France : augmentation modérée des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (1 500 à 2 000 couples sur la période 2009/2012), fort déclin des individus hivernants depuis les années 1980 (35 000 à 50 000 sur la période 2010/2013). Le Fuligule morillon niche principalement sur les grandes zones d‘étangs intérieurs. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Sur la ZPS : depuis 1998, la population nicheuse oscille entre 0 et 3 couples. Il est donc rare en période reproduction tout comme en hivernage. Habitats Il fréquente les plans d’eau douce relativement profonds offrant de vastes espaces de végétation flottante et rivulaire (étangs à vocation piscicole, anciennes gravières). En hivernage, il préfère les zones d’eau intérieures. Protection Liste Rouge Régionale : EN Menaces

� La chasse, Enjeux de conservation


René Diez



Grand Cormoran Phalacrocorax carbo Description Famille : Phalacrocoracidés Longueur : 80 à 100 cms Poids : 2 000 à 2 500 g Envergure : 130 à 160 cms Description : espèce quasi noire reconnaissable à sa silhouette : posé sur une rive, une bouée ou un arbre. Long cou enfoncé dans les épaules ou dégagé, large queue bien visible, long bec robuste, grosses pattes noires. Alimentation : essentiellement des poissons et des invertébrés aquatiques de différentes tailles. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (8 720 couples en 2012) qu’hivernants (94 000 en 2011). Il niche de manière très dispersé sur le territoire métropolitain. Dans la Loire : la nidification de l’espèce est assez récente : quelques tentatives dans le Roannais et quelques cas le long de la Loire, dans la plaine du Forez. Sur la ZPS : quelques couples s’installent chaque année sur les étangs de l’Ecopôle, et plus récemment du Garollet. Ils font l’objet de tirs de destruction et d’effarouchement. La population hivernante fluctue mais peut atteindre aisément plus de 1 000 individus. Habitats Il se rencontre sur tous les types d’eaux libres, littorales ou douces. Il pêche dans des milieux peu profonds (moins de 10 mètres) et a besoin de reposoirs. En période de reproduction, il occupe un site tranquille à l’abri du dérangement et de la prédation des mammifères terrestres. Menaces Concurrent des pêcheurs, le Grand Cormoran a été longtemps persécuté par les hommes. Les efforts de conservation entrepris ont permis d’augmenter et de stabiliser les effectifs. Dans la plaine du Forez, il est toujours considéré comme une menace majeure pour la pisciculture et fait l’objet de campagne de tirs. Enjeux de conservation

� Réaliser un suivi des populations nicheuses et hivernantes, � Etudier la phénologie de l’espèce : son changement de comportement implique-t-il un impact

différentsur les milieux.

André Ulmer



Nette rousse Netta rufina Description Famille : Anatidés Longueur : 53 à 57 cms Poids : 900 à 1 200 g Envergure : 85 à 92 cms Description : grand canard plongeur de la taille d’un Canard colvert. Reconnaissable à sa calotte brune (pour les femelles et les mâles en éclipse), rousse (pour les mâles pendant la reproduction). Bec rouge chez les mâles. Alimentation : d’origine végétale (essentiellement des algues, des myriophylles, des potamots, parfois des graminées en bordure d’étangs, occasionnellement des insectes et autres invertébrés aquatiques. Statuts En France : forte augmentation des effectifs tant nicheurs (950 à 1 500 couples en 2010/2011) qu’hivernants (5 200 à 7 300 individus pour la période 2010/2013). La Nette rousse niche principalement sur le littoral méditerranéen et sur les grandes zones d’étangs intérieurs. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Sur la ZPS : depuis 1998, la population nicheuse oscille entre 2 et 15 couples, avec des variations inter-annuelles importantes. Chaque année, quelques individus hivernent sur l’Ecozone. Habitats Elle fréquente les zones humides des plaines ouvertes et semi-ouvertes, les plans d’eau douce de profondeur modérée pourvue de végétation aquatique émergente (roselières, typhaies) ou immergée. Elle peut aussi occuper les milieux saumâtres et salés des deltas. Protection Liste Rouge Régionale : VU Menaces

� La chasse, � La diminution des sites favorables à la nidification.



P.Rouyer et S.Bissaudon



Râle d’eau Rallus aquaticus Description Famille : Rallidés Longueur : 23 à 28 cms Poids : 75 à 190 g Envergure : 38 à 45 cms Description : silhouette compacte, corps comprimé latéralement, ailes et queue courtes, long bec rouge le différenciant des autres rallidés. Alimentation : omnivore privilégiant la nourriture d’origine animale (insectes, autres invertébrés aquatiques, gastéropodes terrestres et aquatiques, vers, sangsues, petits crustacés. En été, il consomme plus de végétaux (pousses, racines, graines, baies et fruits divers). Statuts En France : déclin modéré des effectifs nicheurs depuis les années 1990 (4 000 à 7 000 couples pour la période 2009/2012), la population hivernant étant supérieure à 10 000 individus pour la période 2010/2013. Le Râle d’eau utilise l’ensemble des zones humides du territoire, en été comme en hiver. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Sur la ZPS : l’espèce se reproduit probablement tous les ans sur l’Ecozone mais il est difficile de déterminer le nombre de couples. Habitats Il évolue au cœur de la végétation dense des marécages (jonchaie, phragmitaie) souvent à la limite de la présence de l’eau. Il s’aventure occasionnellement à découvert, longeant les rives des lacs, des étangs, des rivières ou des fossés présentant d’étroites vasières au pied de la végétation. Protection Liste Rouge Nationale : NT Liste Rouge Régionale : VU, VUw Menaces

� Le drainage et la mise en culture des zones humides, � La canalisation des cours d’eau, � L’assèchement des marais.


� Maintien, restauration et création de roselières,

René Diez



Sarcelle d’été Anas querquedula Description Famille : Anatidés Longueur : 32 à 36 cms Poids : 250 à 420 g Envergure : 59 à 63 cms Description : canard de surface de taille intermédiaire entre la Sarcelle d’hiver et le Canard souchet. Bec et pattes gris sombre, sourcil blanc caractéristique du mâle. Alimentation : animale (mollusques, larves diverses, insectes aquatiques, crustacés, vers et petits batraciens), et végétale (plantes aquatiques diverses). Statuts En France : fort déclin des effectifs nicheurs depuis les années 1980 (350 à 550 couples pour la période 2009/2012) qu’hivernants (5 200 à 7 300 individus pour la période 2010/2013). La Sarcelle d’été niche principalement sur le littoral atlantique et dans le nord-ouest mais aussi dans les grandes zones d’étangs intérieurs. Dans la Loire : l’espèce se reproduit principalement sur les étangs de la plaine du Forez et, dans une moindre mesure, dans le Roannais. Elle reste rare. Sur la ZPS : nicheuse très rare sur l’Ecozone, elle est principalement observée en halte migratoire. Habitats Elle fréquente les plans d’eau entourés de végétation (roselières, saulaies inondées). Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : CR Menaces

� L’assèchement par endiguement et drainage des zones humides � La chasse, � La modification des pratiques agricoles.



René Diez



Sarcelle d’hiver Anas crecca Description Famille : Anatidés Longueur : 30 à 33 cms Poids : 260 à 440 g Envergure : 54 à 59 cms Description : le plus petit canard européen : canard de surface avec silhouette aplatie, petit bec sombre, pattes brunâtres, miroir vert. Alimentation : habituellement omnivore, graines en période hivernale. Statuts En France : fort déclin des effectifs nicheurs depuis les années 1995 (200 à 400 couples pour la période 2009/2012), forte augmentation de la population hivernante (130 000 à 155 000 individus pour la période 2010/2013). La Sarcelle d’hiver niche de manière disséminé sur le territoire français. Dans la Loire : quelques cas exceptionnels de reproduction dans la plaine du Forez. Sur la ZPS : L’hivernage concerne un nombre d’individus assez importants et plutôt en augmentation (40 oiseaux en moyenne). Habitats En période de nidification, elle préfère les zones humides pauvres, les eaux douces, les marais, les tourbières, les étangs avec végétation aquatique. En hiver, elle fréquente le littoral, les vasières estuariennes et fluviales. Protection Liste Rouge Nationale : VU Liste Rouge Régionale : CR Menaces

� La dégradation des milieux de nidification, � La chasse,



René Diez

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Annexe III : Fiches espèces de l’Annexe I de la directive ...€¦ · oiseaux de taille moyenne). Les insectes sont consommés en hivernage, sous les latitudes tropicales. Les