This article was downloaded by: [University of Massachusetts]On: 21 August 2014, At: 07:55Publisher: Taylor & FrancisInforma Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954Registered office: Mortimer House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH,UK

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Aperçu sur le peuplementlittoral de la Pointe de Câuda(Nhatrang)Pham Hoang HoPublished online: 10 Jul 2014.

To cite this article: Pham Hoang Ho (1958) Aperçu sur le peuplement littoral de laPointe de Câuda (Nhatrang), Bulletin de la Société Botanique de France, 105:3-4,131-134, DOI: 10.1080/00378941.1958.10837859

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1'6eorce de la racine, qui peuvent prendre éventuellement naissance, ehez le Cistus incanus, à partir de la cellule h, petite fille de m, alors que, chez I'Helianthemum gutiatum, elle s'identifle toujours avec la cellule d, fille de m. Au Cisius inranzzs correspond un type de développement nettement plus archaïque que celui des Helianthemum, en raison de l'origine parfois plus tardive des initiales de 1'6eorcc de la racine et des variations observées dans le cloisonnement de la cellule hypophysaire d.

Ces résultats sont en accord avec ceux que l'on peut tirer de la morpho­logie externe de ces végétaux et montrent hien l'intérêt qu'il y aurait à étendre les recherches embryogéniques à d'autres espèces du genre Cistus et également à d'autres genres de la famille.

INDEX BIBI.IOGRAPHIQUE.

CHIARUGI (A.), Embriologia delle Cistacere. Nuovo Giorn. bot. italiano, Firenze, 1925, p. 223.

SouÈGES (R.), Développement de l'embryon chez l'Helianthemum guttatum lllill. Bull. Soc. bot. Franee, Paris, 1937, 84, p. 400.

Aperçu sur Je peuplement littoral de Ja Pointe de Câuda (Nhatrang) (*)

PAn. PHAM HOAN'G HO

La Baie de Nhatrang (latitude 12°15' N), et la eôle elu centre du Viet­Nam en général, ont une physionomie qui doit les faire distinguer elu resle de la côte elu pays au po in l de vue (~cologique.

La chaîne annamitique s'y termine par des apophyses rocheuses délimi­tant des haies sableuses, alors que les alluvions des grands fleuves cons­t ruisen L ailleurs des côtes vaseuses nu vaso-sahkuses.

Climatnlogiquemcnt, le centre du Yict-Nam, de part la présence de celle chaîne a un climat inversé par rapport au reste elu pays. Alors qu'au nord et au sud. la mousson d'été apporte la pluie, c'est alors pour le centre la saison sèche (de février à septembre). Les pluies ne durent pratiquement que du mois d'octobre au mois de janvier. Leur moyenne annuelle est de 1.441 mm. contre 1.97H à Saïgon.

A Nhatrang, le régime thermique atmosphérique est encore eclui de Saïgon avec peu d'écart (4°) entre la moyenne des mois les plus chauds et celle des mois les plus frais (l'écart thermique journalier est de 8o). La variation de la tcmp6rature de l'eau Pst plus grande, égale à 5o (24o3 en janvier et 30°5 en avril).

Au point de vue océanographique enfln, la côte du centre est très particulière. C'est en effet là où se manifestent à égalité les ondes diurne et semi-diurne et le régime des marées est un régime mixte contre un

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regnne semi-diurne au sud et diurne au nord. L'amplitude effective de la marée, c'est-à-dire y compris l'influence des pertnrhalions atmosphé­riques, est d'environ deux mètres. L'amplitude moyenrH' esL de 1 m. 5 aux vives caux.

Ainsi les différentes donn6cs éclaphiques, climatologiques et océano­graphiques soulignent l'intérN que présente l'étude écologique de la côte du centre elu Viet-Xam comparativement au reste du pays. J'\ous commençons l'étude du peuplcmenl liltoral de Nhalrang, par celle des milieux rocheux. Nous prenons comme exemple la pointe rhyolitique de Câuda où sc trouve notre Institut. Dans cette première étude, nous donnons les grandes lignes de l'étagement biologique. Les différentes associations seron L précisées plus tanl.

On pourrait reconnaître les trois étages bionomiques généraux de T. A. et A. Stephenson (1949), à savoir c:clui des Littorines, celui des Cirripèdes balanoïdes, et la bordure infra-lillorale (infra-littoral fringe). Mais les étages qui sont facilement mis en évidence sont de haut en bas:

a) La ceinture à Lichens avec Lecanora, Verrucaria, etc ... Aux mêmes niveaux se trouvent les Dicotylédones halophiles : Scœuola kœnigii \;Vahl., 1'ournejorlia argenlea L.

b) La ceinture à Calothrix pi/osa Born. et Flah., large en moyenne de 30 cm., arrosée par les embruns de hautes mers ct submergée seulement par les plus grandes marées (tropique lunaire). Cette ceinture est discon­tinue ; elle est localisée aux substrats rugueux.

Accessoires ascendants : Liitorina scabra Lin., Tertarit1s granularis Gray., Lyngbya sp. ; uhiquistes : Grapsus grapsus.

c) La ceinture à Hrachytrichia maculans Gom. Elle est eonstanle et continue. Elle se préscn le comme des taches bleu-noir plus ou moins grandes. Le recouvrement par cette algue peut atteindre 80 à 90 %· Lillorina scabra Lin., autre caractéristique, a son niveau de densité maxi­mum variable selon la marée. Dans les anfractuosités sont les Isognomon sp. et Pollicipes millelœ (mode battu). A la limite inférieure sont des Patelles : Cel/ana amussilata Heev., A cmœa saccharina Lin., A. granos­iriala Sch., Palella aster Heev., etc ...

Au mois de janvier, aux endroils très battus, apparaît une ceinture éphémère de Protofloridées (Hanyia et Porphym).

d) La ceinture à Oslrfa cumllata située au niveau de la mi-marée avec Eciocarpus breuiartimlatus J. Ag., Chnoospora pacijica J. Ag., au mode très battu, J1crocysiis nana Zan., Eclocarpus milchellœ Harv., etc ... au mode battu, Gelidium pusillum Le Jolis au mode calme. Sur les parois, des colonies eurytopiques de Palyihoa sp. La moitié inférieure de cet horizon est occupée par une ceinture de Gelidiflla sp., probablement acerosa, formant un gazon souvent vert-jaunâtre. Aux endroits très battus, ce niveau est recouvert par !'assoeiation à Cmtroceras clavulatum (Ag.) ~Iont.

e) Au niveau des basses mers se trouve une ceinture de grandes Phéo­phycées : Sargaswm ssp. Turbinaria (mode battu à peu battu). J>adina commersonii Bory., Chnoospora imple:ra J. Ag. (mode peu battu à calme). Les grandes Sargasses forment des prairies où la végétation est discontinue, localisée là où le subslrat est solide pour leur fixation ; à cause de cette

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Brachytrichia maculans

Chtamalus stellatus • $>

Littorines ~~ .. -----------1 Ostrea cuctllata Ectocarpus Mitchellac Conia porosa __ _. .... .--

~ -------~~--~Dalanus tintinnabul

Padina ~ ~~Turbinaria

~~ Gastrochaenn

Sargasses·

Herbier l Phanlrogames

Coraux

Hehém>t du l'étagement littoral ù. C;îuda (en bas sont ](•s courl>P., do marée de morte-eau et de vive-eau).

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134 SOC:IÉTÉ BOT \.:"'I QUE DE ~'[L\.NCE

discontinuité, la strate basale existe, le mouvement de l'eau permet la répartition de la lumière partoul. On trouve : Halimeda gracilis llarv., Gelidiella acerosa (Fork.) Feld. et Hamel. (?), Udulea jauensis (:\lonl.) Gepp., toutes florissantes. Les grandes Phéophycées abritent tout une flore d'épiphytes. Sur J>adina commersonii Bory par exemple, on trouve Griflilhsia metcalfii Tseng, G. tcmzis .J. Ag., 11crochœliwn gracile Boergs., Centroceras clavlllatwn (Ag.) Mont., Ceramiwn mazatlanense Daws., Polysiphunia sp. De grandes Balanes (B. tinlinnabzzlwn) sont couvertes de Mélobesiées ou de 111 esospora sp., aux endroits battus; sur les rochers peu battus sont des Gastroehœna cymbiwn Sprengl. assez denses pour constituer une formation. Sur les rochers épars, on trouve Enleromorpha intestinalis Link., etc ... Les petites terrasses, où l'action des vagues se fait peu sentir, portent des toufTes d'Eclocarpzrs mitchellœ Harv. mrlé à Enteromurpha clathrala J. Ag. etE. k!Jlinii Blicl.

A l'intérieur des blocs de beach-rock, nous avons trouvé des l\lollusques perforants : Lithodomus lima Jouss., L. malaccanus Reev., Pholadides farroti Jouss., Arca turella, des Crustacées divers : Gonudactylus, ,Alpheidés Isopodes, des Spongiaires, des Pulyclzèles.

/) L'étage infra-liLLoral supérieur débute uvee les herbiers à Thalassia H emprichii A sc hers., lJ alophila oua lis Hook., Diplanlhera zminervis Aschers. qui ne découvrent qu'aux hasses mers tropicales. On y trouve Colpomenia sinuosa Derb. ct Sol., Hydroclathms clathratus (Ag.) Howc, Jladina commersonii Bory, Gracilaria crassa Harv., Bomeiella oligospora Solms-Laubach, Neomeris annzzlata Dickie, Halimeda gracilis Harv., Stmvea anaslomosans (Harv.) Picc., Galaxaum fasligiata Decsne., Peni­cillus Sibogae A. et E. S. Gepp, Anadyomene plicala Ag., et des hydraires comme Lytocarpus philippincnsis, .tlglaophenia Cli[JT'essina, Plumularia sp., etc ... Plus has, on trouve entre les rochers : Cemlodictyon spongioswn Zan., Halymenia dilalata Zan., Liagora Ct'nmoides Lam., Liagora farinosa Lam., Galaxaura filamentosa Chou, eLc ... ; Diadema selosa et autres oursins, J11ulleria sp., des Crinoïdes. C'est aussi la zone de coraux donL l'étude est en cours par l\IM. G. Ranson et Nguyen Thanh Tri.

Pour l'étage infra-littoral inférieur, nous n'avons encore que peu de données. Des dragages effectués entre 10 et 15 m. ont permis de trouver des Halophila ovalis (R. Br.), J. D. Hooker, 1Hicrodictyon sp. ; Jlcetabularia sp.; Gracilaria sp., Spyridia filamentosa (Wulf.) Harvey, etc ...

La périodicité de la végétation est à souligner. Elle sera précisée dans une note ultérieure. Les Phéophycées disparaissent presque totale­ment aux premières chutes des pluies. Les Bangia font une apparition brève de deux ou trois semaines en janvier. Heste à préciser si cette périodicité est liée à la température, à la salinitl;, ou à la composition de l'eau de mer.

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