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APPEL À CONTRIBUTION OUVERTE
INVITATION À CONTRIBUER AU NUMÉRO 107
DE LA REVUE LIAISON ÉNERGIE-FRANCOPHONIE (LEF)
Novembre 2017
56 rue St-Pierre, 3ème étage
Québec (Québec) G1K 4A1Canada
Tél. : +1 418 692 5727
Téléc. : +1 418 692 5644
Courriel : [email protected]
Site Web : www.ifdd.francophonie.org
1
1 APPEL
L'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), organe subsidiaire de
l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prépare actuellement le numéro 107 de
sa revue Liaison Énergie-Francophonie (LEF), sur le thème :
Énergie durable en Afrique et Initiatives :
Soutenir et accompagner l’accélération de la transition énergétique
vers un modèle plus durable, résilient et inclusif
L’objet de ce numéro de LEF est de promouvoir les initiatives favorisant l’accès durable à
l’énergie et de les valoriser afin de démultiplier leurs retombées positives et de soutenir le
développement durable au sein des pays d’Afrique, en particulier dans l’espace francophone.
Ce numéro porte l’ambition de contribuer à la réouverture des enjeux contemporains de la
transition énergétique en Afrique.
Monsieur Samir ALLAL, professeur d’économie à l’université Paris Saclay, Responsable du
Master Analyse économique et gouvernance des risques de l’Université de Versailles-St-
Quentin-En-Yvelines (Université de Paris Saclay), Ambassadeur de l’Université auprès des
pays Francophones et Méditerranéens, nous fait le plaisir d’assurer la coordination scientifique
de ce numéro à titre de Rédacteur en chef invité.
Le présent appel est une invitation à contribuer à ce numéro par un article ou par un
témoignage sur une initiative ayant un rapport avec le thème choisi. Cet appel s’adresse à
tout promoteur partenaire ou bénéficiaire (gouvernement, collectivité territoriale, ONG, individus
ou groupements d’individus…) d’initiatives ou d’actions permettant un accès des populations
aux services énergétiques modernes, une utilisation efficace de l’énergie et un déploiement
croissant des énergies renouvelables.
Nous sollicitons les contributions de tous ceux et celles qui rencontrent les critères suivants :
- les initiatives ou actions menées doivent traiter de l’un ou plusieurs des thèmes
suivants :
I. La « transition énergétique » comme notion commune pour les initiatives et
expérimentations dans le domaine de l’énergie durable ;
II. Succès et échecs des initiatives d’énergie durable en Afrique;
2
III. Modèles économiques et options technologiques pour l’énergie durable ;
IV. Contribution et légitimité de parties prenantes aux initiatives d’énergie durable en
Afrique: acteurs publics, acteurs privés, société civile
V. Modalités de convergence/divergence des initiatives d’énergie durable et
structuration des acteurs autour de l’atteinte de l’objectif de développement
durable 7
- les initiatives ou actions doivent être menées en direction de préférence (mais pas
exclusivement) d’un État ou gouvernement membre de la Francophonie ou d’une
région francophone;
Afin de nous proposer votre contribution, nous vous invitons à consulter les consignes aux
auteurs afin de prendre connaissance de toutes les informations pratiques relatives au format
des articles. L’échéancier de la production de ce numéro se présente comme ci-suit :
Nov.
2017
Déc.
2017
Jan.
2018
Fév.
2018
Mars
2018
Élaboration de la note de concept
et confirmation d’un Rédacteur
en chef invité
Lancement de l’appel à
contribution
30
novembre
Manifestation d’intérêt des
auteurs (résumé de 500 mots)
Date
limite : 20
décembre
Réception des textes finaux des
auteurs retenus
Date
limite : 15
janvier
Relecture et mise en page de la
revue LEF
Date limite : 28
février
Publication
3
Les auteurs sont donc priés de formaliser leur intérêt par courriel au plus tard le 20 décembre
2017 à 18h00 GMT en soumettant le titre et le résumé de leur article (500 mots au
maximum), à l’adresse suivante :
Les courriels devront porter pour objet : « Manifestation d’intérêt : LEF 107 – Nom auteur »
Pour des conseils éditoriaux, vous pouvez soumettre vos questions auprès de :
1. M. Samir ALLAL, Rédacteur en chef invité
Courriel : [email protected]
2. M. Kuami WOWOGNO, Coordinateur technique de la revue LEF
Courriel : [email protected]
Pour information, la revue LEF, qui va fêter ses 30 ans en 2018, compte environ 2 200
abonnés à la version imprimée, et 3 500 abonnés à la version en ligne. Les différents
numéros de la revue sont disponibles à l’adresse suivante :
Site internet : http://www.ifdd.francophonie.org/ressources/ressources-pub.php?id=1
La revue Liaison Énergie-Francophonie constitue, depuis bientôt 30 ans, un support trimestriel
d’information sur les thématiques reliées à l’énergie, l’environnement et au développement
durable. La qualité des contributions, la diversité des sujets abordés et des opinions qu’elle
publie font de cette revue un instrument utile de partage d’information et de mobilisation de
l’expertise au sein de l’espace francophone mais aussi à l’extérieur de celui-ci.
LEF est diffusée par voie postale et par voie électronique à plus de 5000 acteurs du
développement dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement, des milieux
gouvernementaux, scientifiques, industriels ou de la société civile. Elle est également utilisée
comme support aux activités de formation et aux rencontres organisées par l'IFDD, et est
accessible sur le site Internet de l'IFDD en format PDF.
Pour plus d’information sur la publication LEF, merci de contacter :
Courriel : [email protected]
4
2 CONTEXTE GÉNÉRAL DU NUMÉRO LEF 107
L’Afrique représente 16 % de la population mondiale, moins de 6 % de la consommation
énergétique et 3 % des émissions de gaz à effet de serre. L’énergie est centrale pour le
développement économique de l’Afrique. C’est un secteur stratégique autour duquel gravitent
de nombreux autres domaines, telles que les politiques sociales, économiques, industrielles ou
encore environnementales.
Les politiques de l’énergie censées contribuer au développement de l’Afrique et à la
décarbonisation de son économie ne peuvent manquer de soulever des enjeux de redistribution
des richesses, des pouvoirs, des risques, de lutte contre la pauvreté et la précarité ou encore
des impacts sur l’environnement. La prise en charge de ces enjeux transversaux ne va pas de
soi. Elle renvoie à la forme de gouvernance de ces politiques énergétiques et à la manière
dont elles abordent ces enjeux.
Avec une croissance économique annuelle moyenne de 4,5 % durant les cinq dernières
années, l’Afrique connaît une demande grandissante en énergie et un besoin important
d’infrastructures pour y répondre. Le continent dispose pour cela d’un important potentiel non
exploité d’énergies renouvelables (hydroélectricité, géothermie, biomasse, solaire, éolien), et
d’efficacité énergétique.
L’Afrique subsaharienne fait par ailleurs face à une fracture énergétique marquée : plus de 65
% de la population n’a toujours pas accès à un service électrique et plus de 80 % utilise des
combustibles traditionnels (bois, charbon de bois), pour cuisiner.
Pour y remédier, plusieurs initiatives pour la transition énergétique et écologique en Afrique, ont
été lancées, et différentes solutions technologiques ont été envisagées, que ce soit l’extension
et la densification des réseaux ou des solutions décentralisées, dans lesquelles les énergies
renouvelables et l’efficacité énergétique ont toute leur place.
Dans le cadre de son programme « Marchés de l’énergie durable », l’IFDD fait le constat selon
lequel, malgré une avancée remarquable dans la promotion et la réplication des énergies
renouvelables, il est nécessaire de soutenir et de valoriser des initiatives qui favorisent l’accès
durable à l’énergie.
5
3 OBJET DU NUMÉRO LEF 107
Comment soutenir et démultiplier les retombées positives de ces initiatives en Afrique,
en particulier dans l’espace francophone et aider à une transition énergétique « juste »?
La Revue Liaison Énergie-Francophonie (LEF), se présente comme un des moyens de
prescription, dans l’optique de resserrer les synergies autour de cette problématique. Dans son
rôle de soutenir le développement durable au sein de pays d’Afrique francophone, le prochain
numéro de Liaison Énergie-Francophonie (LEF), apporte son accompagnement à l’essor et à la
valorisation de ces initiatives.
Ce numéro LEF va permettre de stimuler l’accès à la formation et à la communication, dans une
optique de transfert et de partage de connaissances et d’expériences, portés sur des activités
concrètes dans le secteur des énergies renouvelables, moins, sur les structures porteuses de
projets et programmes.
Ces initiatives et ces technologies sont insérées dans la construction de « communs
énergétiques nationaux » au sens d’un actif national composé des infrastructures énergétiques,
des opérateurs historiques, de la progressive construction des choix et des modes de
contractualisation auprès des consommateurs/usagers, le tout constituant des éléments d’un
sentier de croissance sobre voire d’une identité nationale.
Avec ces initiatives, la multiplication des parties prenantes pose la question de la gouvernance
des interventions d’acteurs de plus en plus mobilisées sur les enjeux de la transition
énergétique durable en Afrique. Elle nous invite à observer le fonctionnement du secteur
énergétique du point de vue de sa gouvernance au sens large : non pas seulement
l’organisation d’instances de coordination ou de négociation des projets mais aussi l’émergence
de conflits et de coopérations entre acteurs de différentes natures dont les intérêts convergent
et/ou divergent et qui sont porteurs de constructions politiquement et intellectuellement très
différentes des problèmes à traiter.
La gouvernance des politiques de transition énergétique appelle à une analyse fine de la
diversité des formes de concurrence et de la manière dont elles suscitent de nouveaux modes
d’articulation entre les États, les entreprises privées ou publiques et les consommateurs.
Plusieurs pistes peuvent être approfondies et les questions sont nombreuses, à savoir :
1. Les enjeux de ces initiatives pour « la transition énergétique » ouvrent-ils les politiques
de l’énergie à de nouvelles formes d’engagement de débats publics et à de
nouveaux processus de délibération et de programmation ?
6
2. La transition énergétique est- elle un nouveau référentiel permettant à des acteurs
d’horizons très divers de se positionner dans un domaine « émergent » ou un simple
« mot-valise » servant à étiqueter des actions qui restent fondamentalement
hétérogènes ? Quel sens attribuer aujourd’hui à cette dynamique ?
3. Ces initiatives multiples, correspondent-elles à un processus d’innovation foisonnant et
multiple dans le domaine de l’énergie ou bien à un mouvement d’ensemble qui, bien
que très divers dans ses aspects, contribue à donner corps à l’idée de « transition
énergétique » et à faire de celle-ci une notion commune pour nombre d’initiatives et
d’expérimentations dans le domaine de l’énergie ?
4. Comment analyser les succès et éventuellement les échecs de ces initiatives? Quel a
été le rôle des représentations du futur dans ces échecs et/ou succès ? Quel usage
est-il fait des scénarios de changement climatique lors de choix de ces projets ?
5. A quels modèles économiques et à quelles options technologiques sont-ils articulés ?
Quel est le rôle de ce cadrage dans les succès ou les échecs dans l’implantation des
programmes ?
6. Les acteurs de la société civile et les ONG, les villes et les collectivités locales, les
industriels, contribuent-ils à la mise en œuvre de ces initiatives et à l’agenda de ces
nouvelles orientations énergétiques ?
7. Comment peuvent-ils intervenir dans les débats techniques que suscitent ces scénarios
de transition ? Comment se pose ou se met en discussion, la légitimité des
différentes parties-prenantes ? S’agit-il de politiques classiques sous l’égide de l’État
ou bien, compte tenu de la multiplicité et de la diversité des acteurs concernés, de
formes renouvelées d’engagement des politiques publiques ?
8. Les modalités de convergence/divergence de ces dispositifs, de mise en représentation
et d’apprentissage collectif quant à leur coût/efficacité, d’évolution du rôle des
instances internationales, des États et de différentes communautés bénéficiaires
dans cette trajectoire, sont-ils bien analysés ?
9. Au-delà des effets d’annonce, voit-on se structurer des nouvelles lignes de force et des
coalitions d’acteurs ayant le pouvoir et les moyens de faire de la « transition
énergétique » un nouvel impératif ? Cet enjeu est particulièrement important dans le
cas des pays africains où les acteurs historiquement en charge des questions
d’énergie ne laissent encore qu’une place restreinte à des porteurs de solutions
alternatives.
7
Toutes ces interrogations renvoient inévitablement vers le rôle que doit ou que peut avoir l’État
dont l’action et la légitimité ont longtemps été fondées sur un monopole d’expertise et un
contrôle des initiatives locales via différents corps et organismes. Outre les relations avec les
entreprises et les bailleurs de fonds, se pose la question de la construction collective des
politiques de « transition énergétique » et des interventions, plus ou moins structurées, parfois
très militantes, des organisations sociales mobilisées sur la question de l’énergie. Des politiques
de transition énergétique dont l’appropriation politique et sociale est tardive et souvent
génératrice de nombreuses contre-performances.
Le pilotage de ces initiatives par les États est aujourd’hui pris entre plusieurs feux : leurs
héritages en matière de politiques de l’énergie, le jeu des négociations internationales sur le
climat, la libéralisation des marchés, et la multiplication des parties prenantes dans
l’élaboration des politiques publiques.
La gouvernance des politiques de l’énergie s’inscrit dans un jeu de forces qui appelle à réviser
l’idée d’un pilotage souverain par les États. Les marchés ne sont pas efficients pour réussir et
accélérer la transition énergétique en Afrique vers un modèle plus durable, résilient et inclusif.
10. Il y a là un champ important qui nourrit les interrogations sur le devenir de ces initiatives
et sur le rôle de l’État et de ses capacités de gouvernance et de régulation pour les
accompagner. La question de l'efficience ou de l'efficacité des marchés est posée
pour la transition. Et si les marchés ne sont pas efficients, la coopération ne devrait-
elle pas exister avec la compétition ?
11. Quelles sont les voies et moyens pour créer des conditions permettant de faciliter l’attrait
de l’investissement privé et permettre aux initiatives de jouer leur rôle de levier de
financement pour l’énergie durable en Afrique ?
Ce numéro sur « l’énergie durable en Afrique et les initiatives », porte l’ambition de contribuer à
la réouverture des enjeux contemporains de la transition énergétique et les inégalités sur ce
continent. La diminution des inégalités portées par ces initiatives va de pair avec une stabilité
économique renforcée et une croissance énergétique plus durable.
La réduction des inégalités n'est pas un moyen, mais c'est d'abord un but éthique en lui-même.
« Une société où je cesse de me soucier d'autrui est une société inhumaine » (Kant et des
Lumières du XVIIIe siècle) : se « soucier du bien d'autrui est une condition minimale
d'humanité ».
Au-delà de ces initiatives, la conduite des politiques de transition énergétique ne peut se faire
sans décisions stratégiques : l’identification de priorités technologiques portées par ces
initiatives en est un élément important.
8
En revanche, un agenda stratégique pour les pays africains ne peut se résumer à un agenda
technologique si l’on veut éviter un pilotage à court terme qui se réduise à un pari sur des
options technologiques.
Les contributions des auteurs de ce numéro LEF doivent nous permettre de rendre
visible les différentes modalités de suivi de ces initiatives, de faire le lien avec la
transition énergétique ; de coproduire des éléments de compréhension et de réflexions
utiles et nécessaires au déploiement opérationnel et massif de ces programmes au
service d’une transition juste.
9
ANNEXE :
LISTE NON EXHAUSTIVE D’INITIATIVES ET PROGRAMMES MAJEURS
CIBLANT LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE EN AFRIQUE
A titre d’illustration, voici quelques initiatives et programmes qui œuvrent dans le secteur de
l’énergie en Afrique. Cette liste n’est pas exhaustive mais pourrait permettre aux auteurs de se
faire une idée des actions en cours dans le domaine.
Initiatives de haut niveau
Africa Clean Energy Corridor
Africa Energy Leaders Group (AELG)
Africa Power Vision
Africa-EU Energy Partnership (AEEP)
Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER) / Africa Renewable Energy
Initiative (AREI)
Presidential Infrastructure Champion Initiative (PICI)
Program for Infrastructure Development in Africa (PIDA)
SE4ALL (Africa Hub)
Initiatives de haut niveau avec un programme opérationnel
Africa 50
Africa Renewable Energy Access Program (AFREA I & II) – ESMAP
ElectriFi Public Private Infrastructure Advisory Facility (PPIAF)
Énergies pour l’Afrique
Global Alliance for Clean Cookstoves
New Deal on Energy for Africa
Power Africa
World Bank Guarantee Program
Programmes opérationnels et mécanismes de mise en œuvre
ACP-EU Energy Facility
AFREA Gender and Energy Program
Africa Clean Cooking Energy Solutions Initiative (ACCES)
Africa Energy Guarantee Facility (AEGF)
Africa Enterprise Challenge Fund (AECF)
Africa Renewable Energy Fund (AREF)
Africa-EU Renewable Energy Cooperation Program (RECP)
African Development Bank Partial Risk Guarantee (PRG)
10
Biofuels Programme for Household and Transport Energy Use
Carbon Initiative for Development (Ci-Dev)
Clean Technology Fund (CTF)
EEP Africa – Energy and Environment Partnership
Energising Development (EnDev)
Energy Access Ventures
Energy Africa Campaign
EU Development Finance Institutions (EDFIs) Private Sector Development Facility
EU Energy Partnership Dialogue Facility (EUEI PDF)
EU-Africa Infrastructure Trust Fund (ITF) / Africa Investment Facility (AfIF)
European Union’s Technical Assistance Facility (TAF)
Facilité de la CEDEAO pour les énergies renouvelables dans les zones péri-urbaines et
rurales / ECOWAS Renewable Energy Facility (EREF)
Geothermal Risk Mitigation Facility
GET FiT Uganda
Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund (GEEREF)
Green Mini-Grids Africa Regional Facility
IRENA/ADFD Project Facility
Lighting Africa
Mediterranean Solar Plan (MSP)
NEPAD Bioenergy Programme for Africa
NEPAD Continental Business Network (CBN)
NEPAD Infrastructure Project Preparation Facility (NEPAD-IPPF)
PIDA Service Delivery Mechanism (SDM)
Private Infrastructure Development Group
Regional Energy Project for Poverty Reduction
Regional Technical Assistance Program (RTAP)
Renewable Energy Performance Platform (REPP)
Renewable Energy Solutions for Africa (RES4Africa)
Renewable for Poverty Reduction Program (REPoR)
Scaling Solar
Strategic Climate Fund – Scaling Renewable Energy Program (SREP)
Sustainable Development Investment Partnership (SDIP)
Sustainable Energy Fund for Africa (SEFA)
Source : Mapping of Energy Initiatives and Programs in Africa. Africa-EU Energy Partnership
(AEEP) - European Union Energy Initiative Partnership Dialogue Facility (EUEI PDF). Eschborn
(2016)
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d'une langue, le français, et de valeurs communes. Elle rassemble à ce jour 84 États et gouvernements dont 54 membres, 4 membres associés et 26 observateurs. Le Rapport sur la langue française dans le monde 2014 établit à 274 millions le nombre de locuteurs du français. Présente sur les cinq continents, l’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l'Homme ; l'éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. La Secrétaire générale conduit l’action politique de la Francophonie, dont elle est la porte-parole et la représentante officielle au niveau international. Madame Michaëlle Jean est la Secrétaire générale de la Francophonie depuis janvier 2015.
58 États et gouvernements membres
Albanie • Principauté d’Andorre • Arménie • Royaume de Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso •
Burundi • Cabo Verde • Cambodge • Cameroun • Canada • Canada-Nouveau-Brunswick • Canada-Québec
• République centrafricaine • Chypre • Comores • Congo • République démocratique du Congo • Côte
d’Ivoire • Djibouti • Dominique • Égypte • Ex-République yougoslave de Macédoine • France • Gabon •
Ghana • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée équatoriale • Haïti • Laos • Liban • Luxembourg •
Madagascar • Mali • Maroc • Maurice • Mauritanie • Moldavie • Principauté de Monaco • Niger • Nouvelle
Calédonie • Qatar • Roumanie • Rwanda • Sainte-Lucie • Sao Tomé-et-Principe • Sénégal • Seychelles •
Suisse • Tchad • Togo • Tunisie • Vanuatu • Vietnam • Fédération Wallonie-Bruxelles
26 observateurs
Argentine • Autriche • Bosnie-Herzégovine • Canada-Ontario • Corée du Sud • Costa Rica • Croatie •
République dominicaine • Émirats arabes unis • Estonie • Géorgie • Hongrie • Kosovo • Lettonie • Lituanie •
Mexique • Monténégro • Mozambique • Pologne • Serbie • Slovaquie • Slovénie • République tchèque •
Thaïlande • Ukraine • Uruguay
ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
19-21, avenue Bosquet, 75007 Paris (France)
Tél. : +33 (0)1 44 37 33 00
www.francophonie.org
L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) est un organe subsidiaire de
l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et son siège est à Québec.
À l’origine dénommé Institut de l’Énergie des Pays ayant en commun l’usage du Français (IEPF), l’IFDD est né en
1988 peu après le IIe Sommet de la Francophonie, tenu à Québec en 1987. Sa création faisait suite aux crises
énergétiques mondiales et à la volonté des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones de conduire
une action concertée visant le développement du secteur de l’énergie dans les pays membres. En 1996, l’Institut
inscrit les résolutions du Sommet de la Terre de Rio-1992 comme fil directeur de son action et devient l’Institut de
l’énergie et de l’environnement de la Francophonie. Et en 2013, à la suite de la Conférence de Rio+20, il prend la
dénomination Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).
Sa mission est de contribuer :
à la formation et au renforcement des capacités des différentes catégories d’acteurs de développement des pays de l’espace francophone dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement pour le développement durable ;
à l’accompagnement des acteurs de développement dans des initiatives relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes de développement durable ;
à la promotion de l’approche développement durable dans l’espace francophone ;
au développement de partenariats dans les différents secteurs de développement économique et social, notamment l’environnement et l’énergie, pour le développement durable.
L’action de l’IFDD s’inscrit dans le Cadre stratégique de la Francophonie, au sein de la mission D
« Développement durable, économie et solidarité » et de l’Objectif stratégique 7 « Contribuer à l’élaboration et à
la mise en œuvre du Programme de développement pour l’après-2015 et des Objectifs du développement
durable ».
L’Institut est notamment chef de file des deux programmes suivants de la programmation 2015-2018 de l’OIF, mis
en œuvre en partenariat avec d’autres unités de l’OIF :
Accroître les capacités des pays ciblés à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies régionales nationales et locales de développement durable, inclusives, participatives et axées sur les résultats, aux niveaux régional, national et local;
Renforcer les capacités des acteurs francophones en vue d’une participation active aux négociations et décisions internationales sur l’économie, l’environnement et le développement durable, ainsi que leur mise en œuvre.
INSTITUT DE LA FRANCOPHONIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (IFDD)
56, rue Saint-Pierre, 3e étage, Québec (Québec), G1K 4A1, Canada
Téléphone : +1 418 692 5727 - Télécopie : +1 418 692 5644
[email protected] www.ifdd.francophonie.org- www.mediaterre.org - www.francophonie.org