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APPEL À CONTRIBUTION OUVERTE INVITATION À CONTRIBUER AU NUMÉRO 107 DE LA REVUE LIAISON ÉNERGIE-FRANCOPHONIE (LEF) Novembre 2017 56 rue St-Pierre, 3 ème étage Québec (Québec) G1K 4A1Canada Tél. : +1 418 692 5727 Téléc. : +1 418 692 5644 Courriel : [email protected] Site Web : www.ifdd.francophonie.org

APPEL À CONTRIBUTION OUVERTE - IFDD€¦ · M. Samir ALLAL, Rédacteur en chef invité Courriel : [email protected] 2. M. Kuami WOWOGNO, Coordinateur technique de la revue LEF

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APPEL À CONTRIBUTION OUVERTE

INVITATION À CONTRIBUER AU NUMÉRO 107

DE LA REVUE LIAISON ÉNERGIE-FRANCOPHONIE (LEF)

Novembre 2017

56 rue St-Pierre, 3ème étage

Québec (Québec) G1K 4A1Canada

Tél. : +1 418 692 5727

Téléc. : +1 418 692 5644

Courriel : [email protected]

Site Web : www.ifdd.francophonie.org

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1 APPEL

L'Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), organe subsidiaire de

l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prépare actuellement le numéro 107 de

sa revue Liaison Énergie-Francophonie (LEF), sur le thème :

Énergie durable en Afrique et Initiatives :

Soutenir et accompagner l’accélération de la transition énergétique

vers un modèle plus durable, résilient et inclusif

L’objet de ce numéro de LEF est de promouvoir les initiatives favorisant l’accès durable à

l’énergie et de les valoriser afin de démultiplier leurs retombées positives et de soutenir le

développement durable au sein des pays d’Afrique, en particulier dans l’espace francophone.

Ce numéro porte l’ambition de contribuer à la réouverture des enjeux contemporains de la

transition énergétique en Afrique.

Monsieur Samir ALLAL, professeur d’économie à l’université Paris Saclay, Responsable du

Master Analyse économique et gouvernance des risques de l’Université de Versailles-St-

Quentin-En-Yvelines (Université de Paris Saclay), Ambassadeur de l’Université auprès des

pays Francophones et Méditerranéens, nous fait le plaisir d’assurer la coordination scientifique

de ce numéro à titre de Rédacteur en chef invité.

Le présent appel est une invitation à contribuer à ce numéro par un article ou par un

témoignage sur une initiative ayant un rapport avec le thème choisi. Cet appel s’adresse à

tout promoteur partenaire ou bénéficiaire (gouvernement, collectivité territoriale, ONG, individus

ou groupements d’individus…) d’initiatives ou d’actions permettant un accès des populations

aux services énergétiques modernes, une utilisation efficace de l’énergie et un déploiement

croissant des énergies renouvelables.

Nous sollicitons les contributions de tous ceux et celles qui rencontrent les critères suivants :

- les initiatives ou actions menées doivent traiter de l’un ou plusieurs des thèmes

suivants :

I. La « transition énergétique » comme notion commune pour les initiatives et

expérimentations dans le domaine de l’énergie durable ;

II. Succès et échecs des initiatives d’énergie durable en Afrique;

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III. Modèles économiques et options technologiques pour l’énergie durable ;

IV. Contribution et légitimité de parties prenantes aux initiatives d’énergie durable en

Afrique: acteurs publics, acteurs privés, société civile

V. Modalités de convergence/divergence des initiatives d’énergie durable et

structuration des acteurs autour de l’atteinte de l’objectif de développement

durable 7

- les initiatives ou actions doivent être menées en direction de préférence (mais pas

exclusivement) d’un État ou gouvernement membre de la Francophonie ou d’une

région francophone;

Afin de nous proposer votre contribution, nous vous invitons à consulter les consignes aux

auteurs afin de prendre connaissance de toutes les informations pratiques relatives au format

des articles. L’échéancier de la production de ce numéro se présente comme ci-suit :

Nov.

2017

Déc.

2017

Jan.

2018

Fév.

2018

Mars

2018

Élaboration de la note de concept

et confirmation d’un Rédacteur

en chef invité

Lancement de l’appel à

contribution

30

novembre

Manifestation d’intérêt des

auteurs (résumé de 500 mots)

Date

limite : 20

décembre

Réception des textes finaux des

auteurs retenus

Date

limite : 15

janvier

Relecture et mise en page de la

revue LEF

Date limite : 28

février

Publication

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Les auteurs sont donc priés de formaliser leur intérêt par courriel au plus tard le 20 décembre

2017 à 18h00 GMT en soumettant le titre et le résumé de leur article (500 mots au

maximum), à l’adresse suivante :

[email protected]

Les courriels devront porter pour objet : « Manifestation d’intérêt : LEF 107 – Nom auteur »

Pour des conseils éditoriaux, vous pouvez soumettre vos questions auprès de :

1. M. Samir ALLAL, Rédacteur en chef invité

Courriel : [email protected]

2. M. Kuami WOWOGNO, Coordinateur technique de la revue LEF

Courriel : [email protected]

Pour information, la revue LEF, qui va fêter ses 30 ans en 2018, compte environ 2 200

abonnés à la version imprimée, et 3 500 abonnés à la version en ligne. Les différents

numéros de la revue sont disponibles à l’adresse suivante :

Site internet : http://www.ifdd.francophonie.org/ressources/ressources-pub.php?id=1

La revue Liaison Énergie-Francophonie constitue, depuis bientôt 30 ans, un support trimestriel

d’information sur les thématiques reliées à l’énergie, l’environnement et au développement

durable. La qualité des contributions, la diversité des sujets abordés et des opinions qu’elle

publie font de cette revue un instrument utile de partage d’information et de mobilisation de

l’expertise au sein de l’espace francophone mais aussi à l’extérieur de celui-ci.

LEF est diffusée par voie postale et par voie électronique à plus de 5000 acteurs du

développement dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement, des milieux

gouvernementaux, scientifiques, industriels ou de la société civile. Elle est également utilisée

comme support aux activités de formation et aux rencontres organisées par l'IFDD, et est

accessible sur le site Internet de l'IFDD en format PDF.

Pour plus d’information sur la publication LEF, merci de contacter :

Courriel : [email protected]

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2 CONTEXTE GÉNÉRAL DU NUMÉRO LEF 107

L’Afrique représente 16 % de la population mondiale, moins de 6 % de la consommation

énergétique et 3 % des émissions de gaz à effet de serre. L’énergie est centrale pour le

développement économique de l’Afrique. C’est un secteur stratégique autour duquel gravitent

de nombreux autres domaines, telles que les politiques sociales, économiques, industrielles ou

encore environnementales.

Les politiques de l’énergie censées contribuer au développement de l’Afrique et à la

décarbonisation de son économie ne peuvent manquer de soulever des enjeux de redistribution

des richesses, des pouvoirs, des risques, de lutte contre la pauvreté et la précarité ou encore

des impacts sur l’environnement. La prise en charge de ces enjeux transversaux ne va pas de

soi. Elle renvoie à la forme de gouvernance de ces politiques énergétiques et à la manière

dont elles abordent ces enjeux.

Avec une croissance économique annuelle moyenne de 4,5 % durant les cinq dernières

années, l’Afrique connaît une demande grandissante en énergie et un besoin important

d’infrastructures pour y répondre. Le continent dispose pour cela d’un important potentiel non

exploité d’énergies renouvelables (hydroélectricité, géothermie, biomasse, solaire, éolien), et

d’efficacité énergétique.

L’Afrique subsaharienne fait par ailleurs face à une fracture énergétique marquée : plus de 65

% de la population n’a toujours pas accès à un service électrique et plus de 80 % utilise des

combustibles traditionnels (bois, charbon de bois), pour cuisiner.

Pour y remédier, plusieurs initiatives pour la transition énergétique et écologique en Afrique, ont

été lancées, et différentes solutions technologiques ont été envisagées, que ce soit l’extension

et la densification des réseaux ou des solutions décentralisées, dans lesquelles les énergies

renouvelables et l’efficacité énergétique ont toute leur place.

Dans le cadre de son programme « Marchés de l’énergie durable », l’IFDD fait le constat selon

lequel, malgré une avancée remarquable dans la promotion et la réplication des énergies

renouvelables, il est nécessaire de soutenir et de valoriser des initiatives qui favorisent l’accès

durable à l’énergie.

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3 OBJET DU NUMÉRO LEF 107

Comment soutenir et démultiplier les retombées positives de ces initiatives en Afrique,

en particulier dans l’espace francophone et aider à une transition énergétique « juste »?

La Revue Liaison Énergie-Francophonie (LEF), se présente comme un des moyens de

prescription, dans l’optique de resserrer les synergies autour de cette problématique. Dans son

rôle de soutenir le développement durable au sein de pays d’Afrique francophone, le prochain

numéro de Liaison Énergie-Francophonie (LEF), apporte son accompagnement à l’essor et à la

valorisation de ces initiatives.

Ce numéro LEF va permettre de stimuler l’accès à la formation et à la communication, dans une

optique de transfert et de partage de connaissances et d’expériences, portés sur des activités

concrètes dans le secteur des énergies renouvelables, moins, sur les structures porteuses de

projets et programmes.

Ces initiatives et ces technologies sont insérées dans la construction de « communs

énergétiques nationaux » au sens d’un actif national composé des infrastructures énergétiques,

des opérateurs historiques, de la progressive construction des choix et des modes de

contractualisation auprès des consommateurs/usagers, le tout constituant des éléments d’un

sentier de croissance sobre voire d’une identité nationale.

Avec ces initiatives, la multiplication des parties prenantes pose la question de la gouvernance

des interventions d’acteurs de plus en plus mobilisées sur les enjeux de la transition

énergétique durable en Afrique. Elle nous invite à observer le fonctionnement du secteur

énergétique du point de vue de sa gouvernance au sens large : non pas seulement

l’organisation d’instances de coordination ou de négociation des projets mais aussi l’émergence

de conflits et de coopérations entre acteurs de différentes natures dont les intérêts convergent

et/ou divergent et qui sont porteurs de constructions politiquement et intellectuellement très

différentes des problèmes à traiter.

La gouvernance des politiques de transition énergétique appelle à une analyse fine de la

diversité des formes de concurrence et de la manière dont elles suscitent de nouveaux modes

d’articulation entre les États, les entreprises privées ou publiques et les consommateurs.

Plusieurs pistes peuvent être approfondies et les questions sont nombreuses, à savoir :

1. Les enjeux de ces initiatives pour « la transition énergétique » ouvrent-ils les politiques

de l’énergie à de nouvelles formes d’engagement de débats publics et à de

nouveaux processus de délibération et de programmation ?

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2. La transition énergétique est- elle un nouveau référentiel permettant à des acteurs

d’horizons très divers de se positionner dans un domaine « émergent » ou un simple

« mot-valise » servant à étiqueter des actions qui restent fondamentalement

hétérogènes ? Quel sens attribuer aujourd’hui à cette dynamique ?

3. Ces initiatives multiples, correspondent-elles à un processus d’innovation foisonnant et

multiple dans le domaine de l’énergie ou bien à un mouvement d’ensemble qui, bien

que très divers dans ses aspects, contribue à donner corps à l’idée de « transition

énergétique » et à faire de celle-ci une notion commune pour nombre d’initiatives et

d’expérimentations dans le domaine de l’énergie ?

4. Comment analyser les succès et éventuellement les échecs de ces initiatives? Quel a

été le rôle des représentations du futur dans ces échecs et/ou succès ? Quel usage

est-il fait des scénarios de changement climatique lors de choix de ces projets ?

5. A quels modèles économiques et à quelles options technologiques sont-ils articulés ?

Quel est le rôle de ce cadrage dans les succès ou les échecs dans l’implantation des

programmes ?

6. Les acteurs de la société civile et les ONG, les villes et les collectivités locales, les

industriels, contribuent-ils à la mise en œuvre de ces initiatives et à l’agenda de ces

nouvelles orientations énergétiques ?

7. Comment peuvent-ils intervenir dans les débats techniques que suscitent ces scénarios

de transition ? Comment se pose ou se met en discussion, la légitimité des

différentes parties-prenantes ? S’agit-il de politiques classiques sous l’égide de l’État

ou bien, compte tenu de la multiplicité et de la diversité des acteurs concernés, de

formes renouvelées d’engagement des politiques publiques ?

8. Les modalités de convergence/divergence de ces dispositifs, de mise en représentation

et d’apprentissage collectif quant à leur coût/efficacité, d’évolution du rôle des

instances internationales, des États et de différentes communautés bénéficiaires

dans cette trajectoire, sont-ils bien analysés ?

9. Au-delà des effets d’annonce, voit-on se structurer des nouvelles lignes de force et des

coalitions d’acteurs ayant le pouvoir et les moyens de faire de la « transition

énergétique » un nouvel impératif ? Cet enjeu est particulièrement important dans le

cas des pays africains où les acteurs historiquement en charge des questions

d’énergie ne laissent encore qu’une place restreinte à des porteurs de solutions

alternatives.

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Toutes ces interrogations renvoient inévitablement vers le rôle que doit ou que peut avoir l’État

dont l’action et la légitimité ont longtemps été fondées sur un monopole d’expertise et un

contrôle des initiatives locales via différents corps et organismes. Outre les relations avec les

entreprises et les bailleurs de fonds, se pose la question de la construction collective des

politiques de « transition énergétique » et des interventions, plus ou moins structurées, parfois

très militantes, des organisations sociales mobilisées sur la question de l’énergie. Des politiques

de transition énergétique dont l’appropriation politique et sociale est tardive et souvent

génératrice de nombreuses contre-performances.

Le pilotage de ces initiatives par les États est aujourd’hui pris entre plusieurs feux : leurs

héritages en matière de politiques de l’énergie, le jeu des négociations internationales sur le

climat, la libéralisation des marchés, et la multiplication des parties prenantes dans

l’élaboration des politiques publiques.

La gouvernance des politiques de l’énergie s’inscrit dans un jeu de forces qui appelle à réviser

l’idée d’un pilotage souverain par les États. Les marchés ne sont pas efficients pour réussir et

accélérer la transition énergétique en Afrique vers un modèle plus durable, résilient et inclusif.

10. Il y a là un champ important qui nourrit les interrogations sur le devenir de ces initiatives

et sur le rôle de l’État et de ses capacités de gouvernance et de régulation pour les

accompagner. La question de l'efficience ou de l'efficacité des marchés est posée

pour la transition. Et si les marchés ne sont pas efficients, la coopération ne devrait-

elle pas exister avec la compétition ?

11. Quelles sont les voies et moyens pour créer des conditions permettant de faciliter l’attrait

de l’investissement privé et permettre aux initiatives de jouer leur rôle de levier de

financement pour l’énergie durable en Afrique ?

Ce numéro sur « l’énergie durable en Afrique et les initiatives », porte l’ambition de contribuer à

la réouverture des enjeux contemporains de la transition énergétique et les inégalités sur ce

continent. La diminution des inégalités portées par ces initiatives va de pair avec une stabilité

économique renforcée et une croissance énergétique plus durable.

La réduction des inégalités n'est pas un moyen, mais c'est d'abord un but éthique en lui-même.

« Une société où je cesse de me soucier d'autrui est une société inhumaine » (Kant et des

Lumières du XVIIIe siècle) : se « soucier du bien d'autrui est une condition minimale

d'humanité ».

Au-delà de ces initiatives, la conduite des politiques de transition énergétique ne peut se faire

sans décisions stratégiques : l’identification de priorités technologiques portées par ces

initiatives en est un élément important.

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En revanche, un agenda stratégique pour les pays africains ne peut se résumer à un agenda

technologique si l’on veut éviter un pilotage à court terme qui se réduise à un pari sur des

options technologiques.

Les contributions des auteurs de ce numéro LEF doivent nous permettre de rendre

visible les différentes modalités de suivi de ces initiatives, de faire le lien avec la

transition énergétique ; de coproduire des éléments de compréhension et de réflexions

utiles et nécessaires au déploiement opérationnel et massif de ces programmes au

service d’une transition juste.

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ANNEXE :

LISTE NON EXHAUSTIVE D’INITIATIVES ET PROGRAMMES MAJEURS

CIBLANT LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE EN AFRIQUE

A titre d’illustration, voici quelques initiatives et programmes qui œuvrent dans le secteur de

l’énergie en Afrique. Cette liste n’est pas exhaustive mais pourrait permettre aux auteurs de se

faire une idée des actions en cours dans le domaine.

Initiatives de haut niveau

Africa Clean Energy Corridor

Africa Energy Leaders Group (AELG)

Africa Power Vision

Africa-EU Energy Partnership (AEEP)

Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER) / Africa Renewable Energy

Initiative (AREI)

Presidential Infrastructure Champion Initiative (PICI)

Program for Infrastructure Development in Africa (PIDA)

SE4ALL (Africa Hub)

Initiatives de haut niveau avec un programme opérationnel

Africa 50

Africa Renewable Energy Access Program (AFREA I & II) – ESMAP

ElectriFi Public Private Infrastructure Advisory Facility (PPIAF)

Énergies pour l’Afrique

Global Alliance for Clean Cookstoves

New Deal on Energy for Africa

Power Africa

World Bank Guarantee Program

Programmes opérationnels et mécanismes de mise en œuvre

ACP-EU Energy Facility

AFREA Gender and Energy Program

Africa Clean Cooking Energy Solutions Initiative (ACCES)

Africa Energy Guarantee Facility (AEGF)

Africa Enterprise Challenge Fund (AECF)

Africa Renewable Energy Fund (AREF)

Africa-EU Renewable Energy Cooperation Program (RECP)

African Development Bank Partial Risk Guarantee (PRG)

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Biofuels Programme for Household and Transport Energy Use

Carbon Initiative for Development (Ci-Dev)

Clean Technology Fund (CTF)

EEP Africa – Energy and Environment Partnership

Energising Development (EnDev)

Energy Access Ventures

Energy Africa Campaign

EU Development Finance Institutions (EDFIs) Private Sector Development Facility

EU Energy Partnership Dialogue Facility (EUEI PDF)

EU-Africa Infrastructure Trust Fund (ITF) / Africa Investment Facility (AfIF)

European Union’s Technical Assistance Facility (TAF)

Facilité de la CEDEAO pour les énergies renouvelables dans les zones péri-urbaines et

rurales / ECOWAS Renewable Energy Facility (EREF)

Geothermal Risk Mitigation Facility

GET FiT Uganda

Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund (GEEREF)

Green Mini-Grids Africa Regional Facility

IRENA/ADFD Project Facility

Lighting Africa

Mediterranean Solar Plan (MSP)

NEPAD Bioenergy Programme for Africa

NEPAD Continental Business Network (CBN)

NEPAD Infrastructure Project Preparation Facility (NEPAD-IPPF)

PIDA Service Delivery Mechanism (SDM)

Private Infrastructure Development Group

Regional Energy Project for Poverty Reduction

Regional Technical Assistance Program (RTAP)

Renewable Energy Performance Platform (REPP)

Renewable Energy Solutions for Africa (RES4Africa)

Renewable for Poverty Reduction Program (REPoR)

Scaling Solar

Strategic Climate Fund – Scaling Renewable Energy Program (SREP)

Sustainable Development Investment Partnership (SDIP)

Sustainable Energy Fund for Africa (SEFA)

Source : Mapping of Energy Initiatives and Programs in Africa. Africa-EU Energy Partnership

(AEEP) - European Union Energy Initiative Partnership Dialogue Facility (EUEI PDF). Eschborn

(2016)

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L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d'une langue, le français, et de valeurs communes. Elle rassemble à ce jour 84 États et gouvernements dont 54 membres, 4 membres associés et 26 observateurs. Le Rapport sur la langue française dans le monde 2014 établit à 274 millions le nombre de locuteurs du français. Présente sur les cinq continents, l’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l'Homme ; l'éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. La Secrétaire générale conduit l’action politique de la Francophonie, dont elle est la porte-parole et la représentante officielle au niveau international. Madame Michaëlle Jean est la Secrétaire générale de la Francophonie depuis janvier 2015.

58 États et gouvernements membres

Albanie • Principauté d’Andorre • Arménie • Royaume de Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso •

Burundi • Cabo Verde • Cambodge • Cameroun • Canada • Canada-Nouveau-Brunswick • Canada-Québec

• République centrafricaine • Chypre • Comores • Congo • République démocratique du Congo • Côte

d’Ivoire • Djibouti • Dominique • Égypte • Ex-République yougoslave de Macédoine • France • Gabon •

Ghana • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée équatoriale • Haïti • Laos • Liban • Luxembourg •

Madagascar • Mali • Maroc • Maurice • Mauritanie • Moldavie • Principauté de Monaco • Niger • Nouvelle

Calédonie • Qatar • Roumanie • Rwanda • Sainte-Lucie • Sao Tomé-et-Principe • Sénégal • Seychelles •

Suisse • Tchad • Togo • Tunisie • Vanuatu • Vietnam • Fédération Wallonie-Bruxelles

26 observateurs

Argentine • Autriche • Bosnie-Herzégovine • Canada-Ontario • Corée du Sud • Costa Rica • Croatie •

République dominicaine • Émirats arabes unis • Estonie • Géorgie • Hongrie • Kosovo • Lettonie • Lituanie •

Mexique • Monténégro • Mozambique • Pologne • Serbie • Slovaquie • Slovénie • République tchèque •

Thaïlande • Ukraine • Uruguay

ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

19-21, avenue Bosquet, 75007 Paris (France)

Tél. : +33 (0)1 44 37 33 00

www.francophonie.org

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L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD) est un organe subsidiaire de

l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et son siège est à Québec.

À l’origine dénommé Institut de l’Énergie des Pays ayant en commun l’usage du Français (IEPF), l’IFDD est né en

1988 peu après le IIe Sommet de la Francophonie, tenu à Québec en 1987. Sa création faisait suite aux crises

énergétiques mondiales et à la volonté des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones de conduire

une action concertée visant le développement du secteur de l’énergie dans les pays membres. En 1996, l’Institut

inscrit les résolutions du Sommet de la Terre de Rio-1992 comme fil directeur de son action et devient l’Institut de

l’énergie et de l’environnement de la Francophonie. Et en 2013, à la suite de la Conférence de Rio+20, il prend la

dénomination Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Sa mission est de contribuer :

à la formation et au renforcement des capacités des différentes catégories d’acteurs de développement des pays de l’espace francophone dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement pour le développement durable ;

à l’accompagnement des acteurs de développement dans des initiatives relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes de développement durable ;

à la promotion de l’approche développement durable dans l’espace francophone ;

au développement de partenariats dans les différents secteurs de développement économique et social, notamment l’environnement et l’énergie, pour le développement durable.

L’action de l’IFDD s’inscrit dans le Cadre stratégique de la Francophonie, au sein de la mission D

« Développement durable, économie et solidarité » et de l’Objectif stratégique 7 « Contribuer à l’élaboration et à

la mise en œuvre du Programme de développement pour l’après-2015 et des Objectifs du développement

durable ».

L’Institut est notamment chef de file des deux programmes suivants de la programmation 2015-2018 de l’OIF, mis

en œuvre en partenariat avec d’autres unités de l’OIF :

Accroître les capacités des pays ciblés à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies régionales nationales et locales de développement durable, inclusives, participatives et axées sur les résultats, aux niveaux régional, national et local;

Renforcer les capacités des acteurs francophones en vue d’une participation active aux négociations et décisions internationales sur l’économie, l’environnement et le développement durable, ainsi que leur mise en œuvre.

INSTITUT DE LA FRANCOPHONIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (IFDD)

56, rue Saint-Pierre, 3e étage, Québec (Québec), G1K 4A1, Canada

Téléphone : +1 418 692 5727 - Télécopie : +1 418 692 5644

[email protected] www.ifdd.francophonie.org- www.mediaterre.org - www.francophonie.org