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1 Appel à projets d’innovation et de partenariat 2014 Dossier finalisé Organisme chef de file : Institut de l’Elevage Date de début de projet : 1 er Octobre 2014 Durée : 42 mois N° du thème: 1 N° de la manifestation d’intérêt initiale : 5404 Le projet est par ailleurs affilié au RMT AgroforesterieS et au RMT Prairies Demain ____________________________________________________________________________________ TITRE L’ARBre dans les exploitations d’ELEvage herbivore : des fonctions et usages multiples Acronyme : ARBELE ____________________________________________________________________________________________ BREF RESUME : Face aux nouveaux enjeux auxquels l’agriculture est confrontée (changement climatique, hausse des matières premières, attentes environnementales), l’arbre peut retrouver toute sa place dans les exploitations d’élevage. Cependant, les conditions de réussite restent à identifier pour lever les freins actuels. En s’appuyant sur les acquis, et grâce aux études et recherches qui seront menées dans le cadre de ce projet le collectif de travail pluridisciplinaire et multiacteurs produira des références technico économiques et des solutions pour le développement d’une agroforesterie innovante, performante et durable dans les exploitations d’élevage herbivore. MOTS CLES : Agroforesterie, élevage herbivore, agro-écologie, références économiques, services écosystémiques ORGANISME CHEF DE FILE : Nom : Institut de l’Elevage (Idele) Adresse : 149, rue de Bercy -75595 Paris Cedex 12 Téléphone/fax : 01 40 04 52 41 / 01 40 04 52 75 Mail (où sera adressée la liste des lauréats) : [email protected] CHEF DE PROJET : Nom, Prénom : Moreau Jean-Christophe Organisme employeur : Institut de l’Elevage Adresse : Campus INRA - Chemin de Borde Rouge - BP 42118 - 31321 Castanet Tolosan cedex Téléphone/fax : 05 61 75 44 47 / 05 61 73 85 91 Mail : [email protected] ________________________________________________________________________________

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Appel à projets d’innovation et de partenariat 2014

Dossier finalisé Organisme chef de file : Institut de l’Elevage Date de début de projet : 1er Octobre 2014 Durée : 42 mois N° du thème: 1 N° de la manifestation d’intérêt initiale : 5404 Le projet est par ailleurs affilié au RMT AgroforesterieS et au RMT Prairies Demain

____________________________________________________________________________________ TITRE L’ARBre dans les exploitations d’ELEvage herbivore : des fonctions et usages multiples Acronyme : ARBELE ____________________________________________________________________________________________ BREF RESUME : Face aux nouveaux enjeux auxquels l’agriculture est confrontée (changement climatique, hausse des matières premières, attentes environnementales), l’arbre peut retrouver toute sa place dans les exploitations d’élevage. Cependant, les conditions de réussite restent à identifier pour lever les freins actuels. En s’appuyant sur les acquis, et grâce aux études et recherches qui seront menées dans le cadre de ce projet le collectif de travail pluridisciplinaire et multiacteurs produira des références technico économiques et des solutions pour le développement d’une agroforesterie innovante, performante et durable dans les exploitations d’élevage herbivore. MOTS CLES : Agroforesterie, élevage herbivore, agro-écologie, références économiques, services écosystémiques ORGANISME CHEF DE FILE : Nom : Institut de l’Elevage (Idele) Adresse : 149, rue de Bercy -75595 Paris Cedex 12 Téléphone/fax : 01 40 04 52 41 / 01 40 04 52 75 Mail (où sera adressée la liste des lauréats) : [email protected] CHEF DE PROJET : Nom, Prénom : Moreau Jean-Christophe Organisme employeur : Institut de l’Elevage Adresse : Campus INRA - Chemin de Borde Rouge - BP 42118 - 31321 Castanet Tolosan cedex Téléphone/fax : 05 61 75 44 47 / 05 61 73 85 91 Mail : [email protected] ________________________________________________________________________________

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I PRESENTATION GENERALE DU PROJET I.1. Objectifs poursuivis Les objectifs de ce projet sont de :

- construire un argumentaire étayé sur les atouts et les limites de l’arbre dans les exploitations d’élevage en capitalisant les expériences locales et les résultats de recherches

- informer de la faisabilité des systèmes d’élevage agroforestiers répondant aux attentes technico-économiques des éleveurs et aux enjeux environnementaux

- étudier la diversité des pratiques agroforestières en élevage et évaluer leur pertinence dans le contexte actuel au regard des différents enjeux

- développer des références, des outils et des méthodes pour accompagner la mise en place de systèmes d’élevage agroforestiers

- proposer des pistes d’adaptation réglementaire pour favoriser une meilleure prise en compte des systèmes d’élevage agroforestiers par les politiques publiques

I.2. Les enjeux et la motivation des demandeurs Les agriculteurs cherchent aujourd’hui à gagner en autonomie sur leurs exploitations sur le plan énergétique et fourrager. Dans les systèmes d’élevage, l’arbre peut contribuer à atteindre une autonomie « relative » et une sécurisation que ce soit par la substitution des produits (fourrage feuille et fruit, litière des animaux (à la place de la paille), bois de construction…), par l'amélioration des potentiels de production (amélioration de la productivité herbagère et des cycles phénologiques, bien-être animal), ou encore par la diversification des types de production, de marché et la relocalisation des sources d'énergie. Il peut être, dans un grand nombre de régions d’élevage, une véritable source complémentaire de revenu pour l’éleveur. La diversité des formes et des origines de l'arbre (plantation, régénération naturelle, arbres de haut jet, haies, arbres têtards…) fournit un grand nombre de produits et de services et peut parfaitement s’insérer dans la logique de conduite de l’activité d’élevage grâce notamment aux progrès de la mécanisation. L’agroforesterie fait partie des réponses les plus pertinentes et efficaces pour évoluer vers une agriculture durable et performante. Sur un plan très concret pour l’élevage des herbivores, l’allongement des périodes de pâturage est considéré comme l’une des clés d’adaptation des systèmes d’élevage pour répondre aux évolutions de contexte qu’il soit climatique (réchauffement) ou économique (hausse du prix des intrants). L’implantation d’arbres devrait y contribuer par son action sur le microclimat et son offre fourragère. L’agroforesterie associée à la prairie est par ailleurs une des solutions peu coûteuses et efficaces pour permettre la régulation du cycle de l’eau et la préservation de sa qualité. Malgré ces atouts, les références et outils technico-économiques pour l'accompagnement des agriculteurs dans la maitrise des systèmes agroforestiers d'élevage sont épars, et il reste un important travail à réaliser pour permettre leur mise à disposition des agriculteurs. La diversité des systèmes agroforestiers est par ailleurs mal reconnue dans les cadres réglementaires et fiscaux, frein supplémentaire au développement. Un travail important doit être effectué pour capitaliser et créer des références technico-économiques, créer les outils de gestion et de vulgarisation nécessaires, et proposer des pistes d'évolution des réglementations en faveur de la réintroduction de l’arbre en milieu d’élevage. C’est un préalable essentiel pour assurer le bon développement de systèmes agroforestiers. I.3. Présentation des actions Ce projet est structuré autour de 4 actions ACTION 1 L’arbre dans les élevages : état des lieux des pratiques, des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement technique, leviers et freins techniques et réglementaires Le principal objectif de cette action sera de mettre au jour ce que sont les représentations de l’arbre et de ses usages chez les éleveurs et dans les organismes de conseil qu’ils peuvent être amenés à solliciter. Au-delà, ceci permettra d’identifier les freins au développement de l’usage de l’arbre et de ses produits, et les leviers qui devront être pris en compte dans les démarches de conseil et la construction d’argumentaires (action 4). Ces enquêtes permettront aussi un repérage d’exploitations d’élevage et de personnes ressources qui seront à terme un des piliers du réseau de transfert et d’acquisition de références (volet 4 aussi). Outre les techniciens et les éleveurs, le public spécifique des « décideurs » sera lui aussi enquêté. Il s’agira là notamment de lever ou d’imaginer comment lever certains blocages, de faire émerger les atouts actuels ou émergents de l’agroforesterie à une autre échelle que celle de l’exploitation, et de préparer ultérieurement la conception de mesures administratives de soutien efficaces Quatre publics seront donc enquêtés : Les éleveurs engagés dans différentes formes d’agroforesterie, ceux qui n’y sont pas ou peu, mais qui, proches des premiers, peuvent se poser la question, les techniciens (spécialistes de l’arbre, généralistes, agronomes et zootechniciens), et les décideurs (Parcs, départements, régions, agences de l’eau, compagnies mixtes d’aménagement, mais aussi responsables professionnels et administrations…) Deux contextes seront mis à contribution, pour maximiser la diversité des approches et des discours :

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- le contexte dans lequel les arbres existent sous des formes variées (haies bocagères, arbres isolés, bosquets) et où se pose surtout la question de leur plein emploi, de leur maintien ou d’un meilleur usage (zones d’élevage) - le contexte des zones de polyculture-élevage dans lesquelles l’arbre a été progressivement exclu, et où il s’agit de le réintroduire sous diverses formes.

Pour compléter l’état des lieux, une étude du cadre réglementaire et fiscal (européen, national, régional, dans le champ rural et dans le champ forestier) permettra d’élaborer des propositions d’évolutions de la réglementation. ACTION 2 Etude des interactions arbre/animal/culture

Dans une exploitation d’élevage, les effets directs et indirects de l’arbre sur l’animal et la production des prairies, les diverses utilisations possibles de l’arbre et de ses productions, sont relativement peu connus. Une meilleure connaissance de ces ressources directes ou induites est un préalable à tout effort de mise en place de démarches de conseil pour la mise en place et la gestion de celles-ci. Cette approche doit se faire à l’échelle de la parcelle (connaissance des flux, qualité et propriétés des produits), mais aussi à l’échelle du système pour mettre au jour les interactions entre arbre, animal et culture. Cette action sera structurée en 4 tâches. Etude de l’impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée Dans une dizaine de parcelles matures quant au développement des arbres agroforestiers qui y ont été plantés (parcelles du dispositif INRA/IRSTEA de 1988-1989 présentant la particularité d’avoir un témoin prairie sans arbre), il sera procédé à des analyses qualitatives (flore), avec une estimation de la productivité de la prairie à différentes périodes clés de sa production et de sa valorisation Pour comprendre le niveau de production herbacée sur ces parcelles une enquête sera réalisée qui s’intéressera aux pratiques de fertilisation et de gestion des arbres et de la prairie, en remontant aussi loin que possible dans le passé de la parcelle. Des mesures d’ambiance permettront d’analyser le micro-climat (température et humidité) et son impact sur les plantes et les animaux (par exemple, l’atténuation de la canicule).

Etude de l’impact des arbres sur l’animal et le fonctionnement du système fourrager Pour développer l’agroforesterie dans les élevages il faut être capable, au-delà de l’appréciation de l’offre fourragère, de donner aux éleveurs des informations concrètes sur les effets directs de l’arbre sur le comportement des animaux, mais aussi sur les propriétés que confère la présence des arbres aux parcelles en herbe, et par voie de conséquence sur l’organisation et le fonctionnement des systèmes fourragers dans lesquels s’insèrent ces parcelles au travers des décisions de l’éleveur. Les questions se posent notamment en termes d’organisation de la circulation des animaux dans les parcelles, de comportement des animaux entre eux, d’adaptation des pratiques de fenaison et de pâturage, de modalités de valorisation d’une pousse d’herbe décalée, de choix d’espèces prairiales, de capacité des dites parcelles à contribuer à la sécurisation du système fourrager. Les règles de fonctionnement des systèmes d’élevage intégrant des parcelles agroforestières et des haies seront approchées par enquête. Evaluation des apports de l’arbre « ressource » pour l’élevage : Les arbres peuvent fournir un fourrage, par la feuille ou le fruit. Une évaluation de la qualité de ces ressources au plan alimentaire sera coordonnée par l’INRA de Lusignan en se focalisant sur les valeurs énergétiques et azotées et la présence de composés antinutritionnels. L’utilisation des plaquettes de bois pour la litière en substitution de la paille, dans les bâtiments et les parcs stabilisés d’hivernage, ou pour viabiliser des accès à des paddocks fera l’objet d’un repérage de la diversité des pratiques en s’appuyant sur les partenaires du projet. Ceci sera complété par des observations approfondies et des essais comparatifs en fermes expérimentales.

L’utilisation des branches et des tiges des arbres comme source de bois raméal fragmenté pour l’amendement organique des terres agricole, de copeaux de bois pour le paillage des végétaux, de bois énergie et de bois de (auto)construction est relativement méconnue. Notre ambition dans ce projet est de mettre au point et tester une méthodologie simple de quantification de la biomasse aérienne d’un arbre.

Pour ces usages directs, comme pour l’usage de la prairie sous couvert d’arbres, on réunira les informations parcellaires (quantités mises en œuvre, intrants et ressources auxquels se substitue le produit agro forestier) de manière à pouvoir boucler les Analyse de Cycle de Vie et bilan carbone à réaliser à une autre échelle. ACTION 3 : Etude des itinéraires technico-économiques

Trois tâches contribueront à consolider des préconisations d’itinéraires techniques de production et de valorisation des arbres sur une exploitation d’élevage.

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Etude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers et estimation du potentiel bois sur prairies pâturées L’historique des opérations techniques réalisées pour implanter et entretenir les arbres sera reconstitué sur la base du réseau de parcelles du dispositif INRA/IRSTEA de 1988-1989, complété par celles repérées via l’Action 1 et d’autres implantées dans des fermes expérimentales ou les fermes d’EPLEFPA. Par ailleurs, l’évaluation de l’intérêt de ces pratiques sur la qualité et la quantité des produits attendus, contribuera à l’élaboration des préconisations. La place de l’agroforesterie sur des exploitations d’élevage toujours plus grandes, dans lesquelles l’efficacité de la main d’œuvre et l’accès à des conditions de travail décentes sont un souci constant, ne peut se concevoir sans l’étude de la mécanisation des opérations de gestion et (ou) de valorisation des arbres sous différentes formes (haies, alignements, bois réouverts aux animaux) : L’étude de ces techniques (matériel, temps de travail, rendement, coûts) sera menée en partenariat avec les spécialistes de ces travaux et de la mise en place d’offres de services de mécanisation (CUMA, entreprises de travaux agricoles). Elle s’appuiera notamment sur le suivi de chantiers programmés sur la durée du projet.

Un effort spécifique sera fait en direction des exploitations des EPLEFPA, avec la mise en place et la coordination de démonstrations territorialisées de différents itinéraires technico-économiques d’agroforesterie. ACTION 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets

le réseau de sites pilotes qui sera mis en place sera un dispositif central de communication au-delà du temps du projet, avec la vocation de donner à voir des réalisations et ainsi d’apporter concrètement aux éleveurs, futurs éleveurs et décideurs les connaissances et argumentaires développés par le collectif des partenaires.

Le transfert s’appuiera également sur une gamme de publications mobilisant les médias classiques et les NTIC, les délivrables étant conçus par rapport aux différents publics, en tenant compte de l’analyse de leurs besoins.

Par ailleurs, les démarches de conseil proposées (méthodes et références) seront déclinées en modules de formation, pour leurs publics respectifs.

Trois séminaires seront organisés au cours du programme avec des ordres du jour choisis pour maximiser les échanges et la constitution d’une culture commune. I.4 Partenariats I.4.1 Partenaires retenus :

Partenaires techniques impliqués dans la réalisation du projet (destinataires de financements CAS DAR avec lettre d’engagement) - Partenaires techniques de l’élevage : Chambres d’Agriculture (Saône et Loire, Ille et Vilaine, Deux-

Sèvres), Agrobio 35, INRA Lusignan (UE FERLUS) , Fermes expérimentales de Jalogny (71) et de Trévarez (CRA Bretagne)

- Partenaires techniques de l’arbre: Institut pour le développement forestier (IDF-CNPF), Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF Languedoc-Roussillon, Nord Pas-de-Calais Picardie, Auvergne), Association française d’agroforesterie (AFAF), SCOP AGROOF, Mission Haie Auvergne, Association Régionale d’Expérimentation Fruitière de l’Est (AREFE)

- Partenaires techniques généralistes: Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA), FN CUMA

- Enseignement technique agricole : CEZ Bergerie Nationale (Système National d'Appui à l'enseignement technique agricole – Réseau des Directeurs des exploitations agricoles et/ou des ateliers technologiques des Lycées agricoles, Réseau des animateurs nationaux thématiques – Corps de l'inspection pédagogique agricole)

Autres partenaires techniques (hors financements CAS DAR):

Cuma départementales, INRA/SUPAGRO UMR SELMET, INRA THEIX (UMT SAFE), Ferme expérimentale des Trinottières (49) ,

Partenaires pédagogiques (hors financements CAS DAR):

Enseignement supérieur agronomique : Institut Polytechnique Beauvais Lasalle

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Partenaires associés au comité de pilotage du projet : RMT Agroforesteries, RMT Prairies Demain, CNRS, IRSTEA, DRAF des régions concernées

Partenaires financiers : financements régionaux.

I.4.2. Préciser les modalités retenues pour le partenariat

Le projet complète le programme de travail de l’Unité Mixte Technologique SAFE (Système Allaitant Fourrager et Environnement) qui associe l’Institut de l’Elevage et l’unité de recherche sur les herbivores de l’Inra de Clermont Ferrand. Cette unité est particulièrement intéressée par les techniques d’allongement des durées de pâturage (Parcs Stabilisés d’Hivernage) et de sécurisation des Systèmes Fourragers face aux aléas climatiques, ainsi que par les alternatives à la paille litière. Le RMT Agroforesteries, qui soutient ce projet, sera l’instance ou pourront être discutées les méthodes, les protocoles et les projets de délivrables, notamment ceux qui peuvent se rattacher à son axe 1 (création d’un observatoire national d’agroforesterie) et à son axe 2 (synthèse des connaissances et mutualisation des savoir-faire) C’est aussi le lieu où seront remontées certaines questions soulevées au cours du développement du projet et devant faire l’objet d’études ou de recherches complémentaires. Plusieurs partenaires du projet (Institut de l’Elevage, l’AFAF, l’IDF, Agroof, l’APCA, et INRA Ferlus) sont impliqués dans le RMT Agroforesteries et sur l’ensemble de ses axes. Il sera demandé à son animateur de déléguer un représentant au comité de pilotage du projet ARBELE. Le RMT bâtiments d’élevage du futur sera associé aux réflexions de l’action 2, pour ce qui concerne la valorisation de bois déchiquetés en litière en remplacement de la paille. Le lien sera assuré par les interlocuteurs du service Environnement-Bâtiments de l’Institut de l’Elevage Par ailleurs, le RMT « prairies demain » qui soutient également ce projet, sera consulté par rapport à l’impact des arbres sur la phénologie, la productivité et la qualité de la prairie, en lien avec l’axe 2 de ce RMT. I.4.3. Evolution du partenariat : La contribution des EPLEFPA avait été imaginée dans la Manifestation d’Intérêt pour 3 établissements seulement et sur des points très précis par rapport auxquels on savait pouvoir obtenir des résultats. Avec la proposition de la « Bergerie Nationale » (CEZ Rambouillet) et du Système National d’Appui aux établissements d’enseignement de s’appuyer sur ce projet pour coordonner un accompagnement de la mise en place de pratiques agroforestières dans les exploitations des EPLEFPA, la collaboration avec l’enseignement a pris une toute autre tournure. Le projet offrira ainsi à une dizaine d’établissements un cadre et des ressources techniques pour faire avancer leurs projets agro-forestiers et contribuer à la mise en place d’un dispositif de démonstration et de capitalisation des expériences au profit de l’enseignement. Corrélativement, cela a un peu pesé sur le budget du projet, mais dans des limites contenues (+ 3%) I.4.4. Inscription éventuelle de ce projet au sein d’un projet plus vaste présenté dans le cadre d’un autre appel à projet. Ce projet s’inscrit pleinement dans la problématique du projet Européen AGFORWARD (Agroforesterie that will advance rural developpement) , démarré en janvier 2014 pour une durée de quatre ans. Ce projet, piloté par Paul Burgess de l’Université de Cranfield (UK), réunit 23 partenaires issus de 10 pays, de la Finlande au Portugal, et a pour principal objet de promouvoir les systèmes agrosilvopastoraux par une connaissance accrue de leur fonctionnement et de leurs atouts, y compris par le développement d’expérimentations et la mise au point de modèles d’évaluation multicritères. Certaines parcelles retenues pour le projet Arbele feront l’objet de mesures complémentaires dans Agforward qui auront comme objectif de nourrir les travaux de modélisation. Au-delà, il va permettre une mise en réseau de spécialistes européens de la question agroforestière et favoriser les transferts de savoirs pour des contextes climatiques variés susceptibles de répondre à la diversité des contextes d’élevage français et par la même enrichir les attendus de ce projet français. II- MOTIVATIONS ET INNOVATIONS II.1. Situation actuelle du projet – Etat des connaissances : L’agroforesterie est une activité associant sur les mêmes parcelles une vocation mixte de production agricole (cultures, élevage) et de production de bois par les arbres et les alignements (intra-parcellaires ou de bordures), obtenue soit par plantation sur des parcelles agricoles, soit par intervention (éclaircie notamment) sur des parcelles boisées. Les parcelles cultivables portant des cultures agricoles intercalaires et des arbres forestiers correspondent à l'agrisylviculture, les parcelles boisées avec de l'herbe et un sous bois pâturés au sylvopastoralisme (Dupraz, 2012). Bien que l’arbre (au sens large du terme) présente de nombreux atouts tant au niveau économique qu’écologique,

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sa place dans les exploitations agricoles ne cesse de diminuer : entre 1988 et 2000, la superficie des forêts utilisées dans les exploitations agricoles est passée de 2 200 000 ha à 1 300 000 ha (AGRESTE, d’après le RGA – 2000) soit une diminution de 40% en 12 ans. Les formations linéaires sont aussi concernées : les haies ont fortement régressé dans les années 60-80 à un rythme de 45 000 km par an, puis à partir de 1980 à un rythme inférieur à 15 000 km par an. Les politiques publiques mises en œuvre protègent aujourd’hui beaucoup mieux les haies que les arbres épars, les fruitiers de haute tige et les bosquets (Pointereau, 2001).

Aujourd’hui, alors que les rendements agricoles stagnent (Brisson et al, 2010), les éleveurs doivent faire face à un contexte économique difficile : l’indice IPAMPA (Indice des prix d’achat des moyens de production agricole) est passé de 100 en 2010 à 117 en Aout 2013.. De Aout 2010 à Août 2013, le prix des aliments du bétail a connu une hausse de 30 % au point de fragiliser des filières entières (d’après INSEE et AGRESTE). Dans ce contexte, l’agroforesterie peut être une solution permettant de diversifier les productions et les revenus sur une exploitation, d’optimiser la productivité et de gagner en autonomie : production de bois d’œuvre, de biomasse énergie, de produits de l’élevage (piquets, bardage, aménagement intérieur de bâtiment d’élevage), et de fourrage (Guérin et al, 2009) Les éleveurs doivent aussi anticiper les conséquences du changement climatique sur la dynamique annuelle des productions fourragères : creux estival de plus en plus accentué, avance de la production printanière et une production hivernale non négligeable (Ruget et al, 2012). Il est notamment prévu dans le futur lointain (2070-2096) une dégradation rapide des rendements des prairies : jusqu’à -16% dans le Lot par exemple, avec pour conséquence l’obligation dans de nombreuses zones de devoir rentrer les animaux l’été, ou du moins les affourager à l’extérieur (Moreau et al, 2008). Pour l’élevage des herbivores l’allongement des périodes de pâturage est considéré comme l’une des clés d’adaptation des systèmes d’élevage pour répondre aux évolutions de contexte qu’il soit climatique (Chenais et Le Roux, 1996.) ou économique (hausse du prix des intrants). L'allongement de la durée de pâturage, vers des périodes de moindre production fourragère, sur prairies ou sur parcours, permet des économies importantes en fourrages stockés et en concentrés sans dégrader les performances des animaux (Pottier et al, 2001).

Le couvert des arbres peut avoir une influence considérable en modérant la température de l’air et du sol, en accroissant l’humidité relative (Lal et Cummings, 1979) et d’autre part en redistribuant l’eau dans le sol (phénomène d’ascenseur hydraulique, Dupraz, 2012). Dans les parcelles arborées, la combinaison de l’effet d’ombrage et de l’effet brise-vent se traduit par une augmentation de l’humidité de l’air. Cela conduit à réduire la demande en eau des cultures. Pour des peuplements espacés de 50 arbres adultes par hectare, cette réduction serait d’environ 30 % dans les conditions climatiques du sud de la France (Association française Arbre et Haies Champêtres, 2009). Ces effets bénéfiques à la croissance des cultures sont mis à profit dans de nombreux systèmes d’agroforesterie (Weber et Hoskins, 1983; Vergara et Briones, 1987). Par transposition aux exploitations d’élevage herbivore, l’arbre serait un réel élément de soutien et d’adaptation au changement climatique, notamment en période estivale, mais il peut aussi conforter le pâturage hivernal par son rôle de protection des animaux aux intempéries. En plus de la ressource fourragère disponible sous les arbres, le feuillage et les fruits des arbres constituent une ressource locale non négligeable pour l’élevage : elle permet de combler une pénurie de fourrage sur l’exploitation en cas de sècheresse et de sécuriser le système (Gautier et al, 2011). L’agriculture doit constamment s’adapter et évoluer, notamment en fonction de la demande croissante de la société en matière d’environnement (paysage, qualité et gestion de l’eau, biodiversité, changement climatique, bien être animal, rapport du groupe de travail « nouvelles attentes de la société », Bachelier, 2004). Les systèmes agroforestiers optimisent la production et la biomasse sous les arbres : meilleur taux de matière organique, de carbone organique, et d’azote sous couvert arboré (Bergoin, 2011). Ils permettent une meilleure tenue des sols et limitent l’érosion. Ils assurent le recyclage des effluents d’élevage et protègent les bâtiments. Le redéploiement de l’arbre dans les élevages s’inscrit dans les schémas de développement durable tels que la Trame Verte et Bleue ou les plans Carbone. Les avancées en termes de méthodes d’aménagement, de techniques et de mécanisation sont majeures mais méconnues des éleveurs. Des informations existent mais sont dispersées et il convient de les préciser, compléter et contextualiser pour partie.

Les premières parcelles expérimentales agroforestières portaient essentiellement sur des plantations d’arbres en prairies (réseau Cemagref et INRA, 1988/89). Ce réseau offre aujourd’hui une opportunité très peu courante dans le milieu de la recherche : faire le bilan d’une pratique expérimentale en place depuis 25 ans… II.2. Intérêt social, environnemental, économique, technique, scientifique : Intérêt social La relocalisation de la production de biomasse est un enjeu territorial et social important pour deux aspects : le maintien de l’emploi local et d’une activité de base, et le renforcement du lien entre les acteurs du monde rural. En effet, si lors des deux dernières décennies, on a assisté à une forte diminution du nombre de scieries et une délocalisation des entreprises de transformation du bois, la raréfaction du pétrole et la demande internationale pour

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le bois sous toutes ses formes, risquent de changer la donne à moyen terme. Il s’agit ici d’un choix stratégique dans le sens où la production agroforestière se situe sur le moyen et long terme. Faire le choix de l’agroforesterie, c’est anticiper l’importance de produire et savoir transformer localement une ressource renouvelable. D’autre part, la mise en place de projets collectifs de transformation et d’utilisation de la biomasse, comme le bois énergie par exemple, permet de créer de nouveaux liens entre des agriculteurs, souvent de plus en plus seuls dans la gestion du territoire, et des collectivités et usagers du bois énergie. En optant pour des projets à taille humaine, il est possible de relancer l’emploi localement tout en amenant du sens social à l’aménagement du territoire. De plus, ces projets permettent de concilier des intérêts complémentaires, à forte valeur ajoutée, comme le tourisme vert, avec des projets de réembocagement et d’installation d’arbres à faible densité. Intérêt environnemental Les intérêts environnementaux ont souvent été associés directement à la qualité paysagère du bocage ou des prairies arborées, notamment sous l’angle arbres fruitiers dont l’image a largement été utilisée pour la promotion des produits de l’élevage. Dans ce projet, cette notion est élargie à tout le parcellaire de l’exploitation, y compris les parcelles en cultures annuelles . Mais au delà des aspects esthétiques, les arbres ont un rôle essentiel à jouer sur le contrôle de la qualité de l’eau (pollution des nappes phréatiques par l’azote notamment (Dupraz et al, 2011) et contribuent souvent aux projets d’aménagement des bassins de captage. Sur un plan climatique, les arbres interviennent à un double niveau : à la fois dans l’atténuation des effets climatiques par le jeu de la séquestration du carbone mais également dans l’adaptation des systèmes agricoles pour favoriser leur tolérance au changement climatique (Hamon et al, 2009). L’aménagement arboré peut limiter les stress climatiques et séquestrer une quantité non négligeable de carbone. Il sera intéressant de mesurer l’impact de cette séquestration sur le bilan carbone global de l’exploitation et de ses retombées économiques éventuelles (partenariat entrepris dans le cadre de projet de compensation carbone, rémunération à la tonne de carbone stockée…), et d’évaluer en quoi un possible allongement de la période de pâturage sous couvert d’arbres améliore le bilan des émissions de GES (méthane , NO2) Les arbres ont par ailleurs un rôle important sur la biodiversité (abordé dans le cadre du projet Casdar INDIBIO) Intérêt économique Après les crises sévères de 2008 et 2012-2013 sur les prix de l’alimentation et des engrais, les exploitations d’élevage cherchent à renforcer leur autonomie fourragère. Si la situation économique s’est légèrement maintenue depuis 2010, c’est grâce notamment à la redistribution des aides suite au bilan de santé de la PAC. Pour les exploitations en polyculture élevage, la production céréalière a parfois pu maintenir le niveau de revenu. Mais ces équilibres sont fragiles et dépendent d’éléments externes qui devraient se renforcer (prix de l’énergie, compétition pour les débouchés des grandes cultures et notamment de la paille, besoin d’utiliser les pailles pour maintenir la fertilité des sols…). Une exploitation agroforestière bien conçue pourrait sans doute permettre une production de plaquettes en substitution de la paille. D’autre part, les arbres seraient également menés pour produire une biomasse fourragère aérienne, complémentaire des ressources herbacées ou céréalières. Ces productions de biomasse dans un contexte d’évolution des coûts des matières premières pourraient constituer à l’avenir un revenu non plus annexe, mais réellement complémentaire et régulier (Agroof, 2012). D’autre part, en cas de sècheresse, le microclimat créé par le peuplement d’arbres à l’hectare permet de retarder le dessèchement de l’herbe, de maintenir plus longtemps les animaux au pâturage, ce qui est la forme la moins coûteuse d’alimentation, et peut-être de maintenir une bonne productivité fourragère à condition de ne pas dépasser une densité importante d’arbres (Balandier et al, 2002). Intérêt technique et scientifique : En 1988 ont été mis en place les premiers essais d’agroforesterie intra-parcellaire en terre d’élevage. Ces projets ont surtout porté dans un premier temps sur la comparaison des densités d’arbres et la gestion des animaux en milieu arboré. L’étude de l’impact des interactions plus fine, notamment entre les arbres et l’animal ou la production fourragère, a été très peu développée, sauf en milieu pastoral De plus, ce projet apporte deux innovations majeures au travers de l’étude des potentialités fourragères des arbres et arbustes et de l’étude de faisabilité de leur gestion mécanique. L’intérêt scientifique principal repose sur la réutilisation du réseau de recherche initial, comportant environ une trentaine de parcelles situées dans 3 régions climatiques complémentaires (le Pas de Calais, l’Auvergne et la Méditerranée) Ce dispositif qui intégre des parcelles témoins sans arbres permet maintenant des comparaisons au niveau des performances fourragères, zootechniques, sylvicoles et socio-économiques Pour les instituts techniques et les partenaires, ce projet sera par ailleurs l’occasion de tester la synergie et l’effet de levier de voies de transfert convergentes (quant aux objectifs), mais différenciées selon les publics Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect novateur que présente l’utilisation du bois en lieu et place de la paille pour la litière. Il conviendra de prolonger par d’autres projets les connaissances qui seront acquises dans ce programme-ci, notamment pour explorer le volet santé et sanitaire (impact sur les mammites par exemples) de l’utilisation du bois en litière, et l’intérêt agronomique des composts et fumiers à base de copeaux. Enfin, en recherchant les mécanismes d’adoption ou de refus de l’agroforesterie sous ses différentes formes, cette étude permettra d’imaginer des outils de communication adaptés et de proposer de futures pistes de recherche à mener.

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II.3. Originalité du projet (par rapport aux expériences similaires) : en quoi est-il innovant ? On peut mettre en avant de nombreux points par rapport auxquels le projet contribuera à renouveler les méthodes de travail de collectifs de R & D, et à enrichir l’approche de l’agroforesterie.

-L’arbre est pris en compte à travers toutes ses fonctions (fourragère, pourvoyeur d’énergie, de litière, d’abris, de capteur de GES…) ce qui implique une approche systémique à l’échelle de l’exploitation -La recherche de synergies entre les deux activités (élevage et sylviculture) est un atout dans la perspective d’une mise en valeur plus complète d’espaces actuellement délaissés (faute d’une réalité économique). - Le croisement des regards de différents acteurs (éleveurs, forestiers, territoriaux, techniciens de terrain et décideurs) dans l’élaboration des connaissances, mais aussi pour la formulation des argumentaires et des démarches de conseil, en dépassant les préoccupations habituelles liées à la discipline dominante (agronomie, écologie) n’est pas si courant. A ce titre, la mise en place d’un réseau de sites où les interlocuteurs sont des éleveurs et des forestiers de terrain, permettra de continuer à questionner la recherche, comme l’ont fait d’autres dispositifs équivalents dans d’autres secteurs. - Le développement de systèmes d’élevages s’appuyant en partie sur l’arbre est une des voies repérées d’adaptation aux contraintes climatiques grandissantes, et aux enjeux environnementaux (qualité de l’eau et GES). - En modernisant l’image de l’arbre au sein des exploitations agricoles, notamment par la prise en compte de l’ensemble de ses fonctions, et aussi grâce à l’arrivée de matériels innovants, on modernise aussi l’image de la prairie sous la protection ou le couvert de ces arbres, image qui a aussi besoin d’être rafraîchie pour que l’usage des prairies ne cède pas du terrain comme c’est actuellement le cas en France -Pour finir le retour sur un réseau de parcelles expérimentales 25 ans après leur mise en place est une opportunité rare. Il permettra de mieux comprendre la mise en place d’un projet agroforestier adulte, son fonctionnement, et son impact sur la production fourragère, le bilan carbone, la rentabilité économique… II.4. Liens (éventuels) avec les actions du (des) programme(s) de développement agricole et rural financé(s) par le CASDAR mis en œuvre par le chef de file et ses partenaires : III PROGRAMME DE TRAVAIL ET ORGANISATION III.1. Présentation des actions : ACTION 1 – L’arbre dans les élevages : état des lieux des pratiques, des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement technique, leviers et freins techniques et réglementaires Cette action sera conduite au travers de deux tâches complémentaires. Tâche 1a : Enquêter pour préciser l’état des lieux Cette action permettra au moyen d’enquêtes ciblées de mettre au jour ce que sont les représentations de l’arbre et de ses usages chez les éleveurs et dans les organismes de conseil ou les structures porteuses d’enjeux qu’ils peuvent être amenés à solliciter. Cette action mobilisera plusieurs acteurs du projet de façon à contribuer à la mise en place d’une dynamique et d’un diagnostic partagé. Dans cet esprit, elle est positionnée en début de projet. Outre les techniciens et les éleveurs, le public spécifique des « décideurs » sera lui aussi enquêté. Dans ce public, nous incluons les gestionnaires d’espaces naturels (Parcs Régionaux), les collectivités gestionnaires de bassins versants, les agences de l’eau, les compagnies mixtes d’aménagement, les administrations concernées, et les responsables professionnels (Chambres d’Agriculture RAD) Conçues par les spécialistes de l’agroforesterie et de l’élevage avec l’appui de spécialistes des enquêtes de motivation en milieu agricole, les enquêtes seront adaptées au public cible. Elles auront trois objectifs principaux :

- identifier les atouts des arbres dans les exploitations d’élevage herbivores, les freins au développement de l’usage de l’arbre et de ses produits, et les leviers qui devront être pris en compte dans les démarches de conseil et la construction d’argumentaires destinés aux acteurs de terrain (action 4). - faire émerger les atouts actuels ou attendus de l’agroforesterie à une autre échelle que celle de l’exploitation, pour préparer ultérieurement la conception de mesures administratives de soutien efficaces - contribuer au repérage d’exploitations d’élevage et de personnes ressources qui seront à terme un des piliers du réseau de transfert et d’acquisition de références (action 4)

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Quatre publics seront donc enquêtés : Les éleveurs engagés dans différentes formes d’agroforesterie, ceux qui n’y sont pas ou peu, mais qui, proches des premiers, peuvent se poser la question, les techniciens (spécialistes de l’arbre, généralistes, agronomes et zootechniciens), et les décideurs (Parcs, départements, régions, agences de l’eau, compagnies mixtes d’aménagement, mais aussi responsables professionnels et administrations…)

Deux contextes seront mis à contribution, pour maximiser la diversité des approches et des discours : - le contexte dans lequel les arbres existent sous des formes variées (haies bocagères, arbres isolés, bosquets) et où se pose surtout la question de leur maintien, de leur plein emploi, ou d’un meilleur usage (3 zones d’élevage sont privilégiées, les zones bocagères de l’Ille et Vilaine, la zone charolaise, l’Auvergne, le Lot ) - le contexte des zones de polyculture-élevage dans lesquelles l’arbre a été progressivement exclu, et où il s’agit de le réintroduire sous diverses formes (Sud des Deux-Sèvres, Sud-Ouest (Gers), le Nord Pas de Calais)

Il est prévu de mener environ 60 enquêtes (40 éleveurs, 20 institutionnels et techniciens). La taille de l’échantillon ne permettra pas de tirer des conclusions statistiquement recevables, mais elle sera suffisante pour garantir la diversité des opinions et la qualité des arguments, étant entendu que c’est ce qui est recherché dans ce type d’enquête Les enquêtes seront conçues collégialement par l’APCA (et les Chambres d’agriculture partenaires), l’AFAF, Idele, Agroof et l’IDF. Elles reposeront sur deux stagiaires co-encadrés par l’APCA et Idele. La liste des éleveurs en agriculture conventionnelle et en AB et des « décideurs » ou « institutionnels » à enquêter sera définie en s’appuyant sur les organismes locaux (CA 71, 79 et 35, Agrobio35). La présentation et la discussion des résultats des enquêtes se fera au cours du séminaire prévu à mi-parcours. Tâche 1b : l’étude du cadre réglementaire et fiscal Pour compléter l’état des lieux, Nous mènerons aux échelons européen, national, et régional, dans le champ rural et dans le champ forestier) une étude du cadre réglementaire et fiscal qui permettra de comparer les différents statuts des parcelles agro-forestières selon les réglementations, et ainsi d’élaborer des propositions d’évolutions de lces réglementations allant dans le sens de la cohérence, de la clarification et si possible incitatives.. Un stagiaire sera recruté pour venir en appui à cette tâche copilotée par l’AFAF et l’APCA ACTION 2 Etude des interactions arbre/animal/culture

Tâche 2 a : Etude de l’impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée Dans une dizaine de parcelles matures quant au développement des arbres agroforestiers qui y ont été plantés (parcelles du dispositif INRA/IRSTEA de 1988-1989 présentant la particularité d’avoir un témoin prairie sans arbre), il sera procédé à des analyses qualitatives avec description globale des faciès de la végétation et relevés floristiques sur les faciès dominants. Pour ce faire, deux zones de mise en défends seront installées selon différentes orientations et distances des arbres. En parallèle des estimations de la productivité seront réalisées par des mesures périodiques. Sur chaque zone de mise en défends, 4 prélèvements seront réalisés à des distances bien précises des rangées d’arbres. Un dispositif identique sera mis en place sur la parcelle témoin. Au total ce sont 16 prélèvements qui seront réalisés à chaque séquence pour chaque site. Les prélèvements seront réalisés 5 fois dans l’année à des moments précis (date de mise à l’herbe, date d’ouverture des silos d’été…) afin de capter la dynamique de végétation.

Pour comprendre le niveau de production herbacée sur ces parcelles une enquête sera réalisée sur les pratiques de fertilisation et de mise en place des arbres et de la prairie, en remontant aussi loin que possible dans le passé de la parcelle. Des mesures d’ambiance permettront d’analyser le micro-climat (température et humidité) et son impact sur les plantes et les animaux (par exemple, l’atténuation de la canicule).

Tâche 2 b : Etude de l’impact des arbres sur l’animal et le fonctionnement du système fourrager Pour développer l’agroforesterie dans les élevages il faut être capable, au-delà de l’appréciation de l’offre fourragère, de donner aux éleveurs des informations concrètes sur les effets directs de l’arbre sur le comportement des animaux, mais aussi sur les propriétés que confère la présence des arbres aux parcelles en herbe, et par voie de conséquence sur l’organisation et le fonctionnement des systèmes fourragers dans lesquels s’insèrent ces parcelles au travers des décisions de l’éleveur. Les questions qui se posent sont très diverses. Elles portent sur les qualités et les contraintes que l’éleveur associe aux parcelles agroforestières : portance, aptitude au report sur pied, bien-être des animaux, répartition des déjections, alternative à la stabulation estivale, modatités de fenaison, qualité de la flore, régularité de la production d’herbe et décalage de cycle par rapport aux couverts végétaux de même nature sans arbre, productivité globale .. Elles portent aussi sur la manière dont l’éleveur exploite ou même développe ces spécificités, pour améliorer les propriétés de résilience ou de résistance de son système fourrager par rapport aux aléas climatiques, pour en améliorer l’efficacité et réduire le coût alimentaire, pour faciliter sa gestion tactique, pour améliorer ou concevoir différemment l’organisation du travail Cette approche se fera par deux moyens complémentaires :

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• Le recueil de l’avis des experts, en lien avec les conclusions de l’action 1 (atouts, freins, leviers représentations) • Puis des enquêtes approfondies de fonctionnement dans une trentaine d’exploitations, avec un questionnaire

préalablement testé. Certaines de ces exploitations contribueront au réseau de sites pilotes. Les enquêtes seront prolongées par des entretiens téléphoniques réguliers (suivi des pratiques annoncées)

Ce travail fera apparaitre des besoins d’approfondissement technique via de l’expérimentation ou de l’observation outillée (dans le champ de l’éthologie notamment) : cela pourra contribuer à définir de nouveaux projets de recherche, que nous porterons au niveau du RMT Agroforesteries.

Tache 2 c : Evaluation des apports de l’arbre « ressource » pour l’élevage : Parmi les différents usages de l’arbre, plusieurs seront l’objet de travaux spécifiques

• La valeur fourragère des arbres La valeur fourragère de l’arbre fourrage exploité par l’animal pour son feuillage ou pour son fruit, est insuffisamment connue, en particulier dans les conditions modernes d’élevage (taille et niveau de production des troupeaux). Des évaluations coordonnées par l’Inra de Lusignan, seront mises en œuvre pour lever les inquiétudes quant à la valeur alimentaire des arbres qui ne manqueront pas d’être soulevées dans le cadre de l’action 1, mais aussi pour baliser des suggestions de conduite des ligneux. Il est prévu plusieurs étapes

étape 1 – elle consistera à obtenir des données simples (teneurs en MAT, en fibres et d'une digestibilité enzymatique) sur un panorama assez large des diverses ressources potentielles, en jouant à la fois sur les espèces et sur l'age des ressources (feuilles jeunes, vieilles). 100 analyses sont budgétées étape 2 - sur un nombre plus réduit d'échantillons on mesurera la cinétique de dégradation ruminale (énergie et azote) avec des animaux fistulisés, afin d'approcher les paramètres fins de la valeur alimentaire étape 3 - au delà de sa valeur alimentaire, le fourrage peut contenir des molécules toxiques ou défavorables pour l'animal (repro, digestion ...). On vérifiera sur les fourrages repérés avec une bonne valeur alimentaire (étapes 1 et 2) l'absence de tels composés.

Plusieurs laboratoires de l’INRA seront mis à contribution pour les analyses et la fourniture des ressources à évaluer.

• L’utilisation des plaquettes de bois en litière. L’utilisation des plaquettes de bois pour la litière en substitution de la paille, dans les bâtiments et les parcs stabilisés d’hivernage, ou pour viabiliser des accès à des paddocks est un enjeu fort dans les régions d’élevage qui disposent des ressources nécessaires. Les enquêtes prévues dans le cadre de la tâche 1b et les réseaux des partenaires permettront un repérage de la diversité des pratiques et des questions soulevées par les éleveurs Pour améliorer les connaissances quant à l’efficacité de certaines de ces pratiques, nous avons prévu trois séries d’observations ou d’essais :

- Un essai spécifique de comparaison de litières à base de bois et de litière paillée sera conduit à la ferme expérimentale de Jalogny (CA71) avec des observations technique (quantités et modalités de mise en œuvre, bien-être des animaux, propreté, performances zootechniques) et économique (coût par rapport à la paille).

- Des observations de même nature seront conduites à la ferme expérimentale de Trévarez (CRAB) par rapport à des PSH (Parcs Stabilisés d’Hivernage) aménagés pour les génisses et dont l’utilisation permet une utilisation prolongée de la pâture

- Au lycée de Charolles les observations porteront sur l’utilisation de copeaux pour la litière des Ovins Viande

• Estimation des quantités de biomasse produites par les arbres. L’utilisation des branches et des tiges des arbres comme source de bois raméal fragmenté pour l’amendement organique des terres agricole, de copeaux de bois pour le paillage des végétaux, de bois énergie et de bois de (auto)construction est relativement méconnue. La biomasse d’une branche et les variables explicatives de cette biomasse ont été peu étudiées hors forêt. Ce volet visera à mettre au point et à tester une méthodologie simple de quantification de la biomasse aérienne d’un arbre, par rapport à différentes formes de valorisation La finalité est l’établissement de règles de cubage utilisables pour estimer une production potentielle ou établir des modatités d’exploitation ou des devis de travaux, mais cette perspective nécessitera des travaux complémentaires, à envisager par exemple au travers d’un projet CASDAR RFI.

Pour ces usages directs, comme pour l’usage de la prairie sous couvert d’arbres, on réunira les informations parcellaires (quantités mises en œuvre, intrants et ressources auxquels se substitue le produit agro forestier) de manière à pouvoir boucler une Analyse de Cycle de Vie ou un bilan carbone qui pourraient être réalisés à une autre échelle : celle du système ou d’un groupement d’exploitations Ces informations seront mises à disposition du RMT Agroforesteries, qui par ailleurs a pour objectif de compiler les connaissances sur les autres impacts environnementaux (biodiversité, paysage, qualité de l’eau…), notamment ceux issus du projet CASDA AASA 2009-2011. L’ensemble sera pris en compte pour développer les argumentaires, selon les publics.

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ACTION 3 : Etude des itinéraires technico-économiques

Tache 3 a : Etude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers et estimation du potentiel bois sur prairies pâturées Sur la base du réseau de parcelles du dispositif INRA/IRSTEA de 1988-1989, complété par celles repérées via l’Action 1 et d’autres implantées dans des exploitations des EPLEFPA ou des fermes expérimentales (Trévarez (29), Les Trinottières (49)), il s’agira de reconstituer l’historique des opérations techniques réalisées pour implanter et entretenir les arbres, d’en évaluer l’intérêt sur la qualité et la quantité des produits attendus, et de caractériser finalement les itinéraires technico-économiques à vulgariser et diffuser. Parmi les parcelles certaines correspondront à des implantations à réaliser. Les itinéraires techniques seront renseignés tant sur le plan économique (charges, intrants, matériels utilisés) qu’au plan de l’organisation du travail (temps passé, insertion des travaux dans le planning d’une exploitation d’élevage…) Tache 3 b : Etude de la mécanisation des opérations de gestion et (ou)de valorisation des arbres sous différentes formes (haies, alignements, bois réouverts aux animaux): Il convient de définir les impacts, les modes d’emploi et les caractéristiques des produits attendus des arbres dans une exploitation d’élevage, et ceci est l’objet de l’action 2. Sans préjuger de ce qui sortira exactement de l’action 1 (état des lieux), nous savons déjà que dans le contexte actuel d’augmentation des coûts des intrants et de la main d’œuvre, avec une forte tendance à l’accroissement des dimensions des exploitations d’élevage, la place de l’arbre est en grande partie liée aux possibilités de mécanisation de certaine tâches dans les meilleures conditions possibles, tant au plan économique qu’au plan de l’organisation du travail. Il n'existe pas actuellement d'étude globale opérant une synthèse de tous les facteurs favorisant ou limitant via la mécanisation l’accès aux différents produits de l’arbre, par rapport aux usages qui intéressent les éleveurs et dans un modèle économique qui est généralement celui de l’auto-consommation. On manque de données technico-économiques sur toute la chaine du process, de la ressource au champ jusqu'à l'utilisation finale : ceci est l’objet de la tache 3 b de ce projet. L’étude des différents aspects de la mécanisation dans ce projet comportera deux piliers : • le premier consistera en une capitalisation des données technico-économiques produites à l’occasion de chantiers récents repérés via le réseau de la FNCUMA et des autres partenaires du projet (CA71, AFAF). Un soin particulier sera apporté à la sélection de chantiers bien documentés et permettant d’aborder une large gamme de produits et de structures agro-forestières (haies, alignements, trognes…) • le deuxième consistera en un suivi de chantiers programmés durant le projet et portera sur les points suivants :

o -caractérisation des types d'aménagements agroforestiers afin d'évaluer l'état et le type de ressource, les caractéristiques environnementales, l'historique de gestion.

o -caractérisation des types de chantiers: organisation logistique des matériels et des équipes, type de matériels utilisés et process d'intervention (successions d’opérations).

o -caractéristiques techniques des matériels utilisés, contraintes techniques et logistiques. o -indicateurs de performance et de productivité des différents matériels/process : temps de travail, rendement

volumétrique horaire et rendement énergétique, pénibilité, respect des arbres. o -indicateurs qualitatifs sur les types de produits livrables après transformation : dimensions plaquettes,

humidité relative, rapport volume/poids, %bois/duramen (indicateur énergétique),… o -indicateurs économiques: coût horaires des différentes opérations, coût produits après transformation.

Les suivis seront opérés dans 4 grandes régions: Sud-ouest, Grand-Ouest, Bretagne et Bourgogne, avec plusieurs chantiers par région. La FNCuma assurera le recueil des données auprès des FDCuma et la mise en relation/organisation pour les suivis sur des chantiers programmés, l’IDF et l’AFAF croiseront les résultats des suivis et ceux tirés de l’étude rétrospective des chantiers hors projet. Le protocole de suivi sera élaboré par l’ensemble des partenaires de la tâche, un stagiaire sera recruté pour appuyer la remontée des données et contribuer à leur synthèse. Tache 3 c : Mise en place et coordination de démonstrations territorialisées de différents itinéraires technico-économiques sur les exploitations des EPLEFPA Coordonnée par « bergerie nationale » (CEZ Rambouillet) dans le cadre du système national d’appui à l’enseignement, cette tâche consistera à mettre en place un groupe d’une dizaine d’établissements désireux de porter ensemble leurs projets d’agroforesterie quel que soit leur état d’avancement. L’animation de ce réseau, sur toute la durée du projet, consistera à provoquer des échanges entre responsables des projets agroforestiers des établissements, et aussi entre ces derniers et les experts partenaires du projet, pour aider à définir les itinéraires techniques les plus adaptés et recueillir des informations sur leurs résultats et leurs conditions de mise en œuvre.

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Au-delà, ce petit groupe pourra aider à définir des séquences pédagogiques pour enseigner l’agroforesterie, et des formations pour transférer aux enseignants, via notamment le PNF (Plan National de Formation). Le réseau de sites ainsi constitué sera bien sûr partie prenante du réseau de sites pilotes défili dans la tâche 4/a ACTION 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets

Tache 4 a : Création d’un réseau de sites pilotes de sensibilisation et de démonstration Ce réseau sera un dispositif central dans la stratégie de transfert du projet. Il aura vocation à durer au-delà du temps du projet. Il devra être consolidé par des outils et procédures de maintien d’une vie interne (voyages d’étude, séminaires, site intranet …) qui seront initiés durant le temps du projet. Sa mise en place permettra, sur le long terme, de poursuivre deux objectifs fondamentaux pour le développement de l’agroforesterie en élevage : • Démontrer, en développant et en donnant à voir certaines réalisations, en routine ou en installation, en se

mettant en capacité d’en expliquer les itinéraires techniques et les résultats : fermes expérimentales (Trinotières, Trevarez, Inra Lusignan), fermes de lycées, exploitations conventionnelles.

• Sensibiliser, en portant les argumentaires mis au point par le collectif des partenaires et les institutionnels. Au sein du réseau, une attention particulière sera portée aux fermes d’EPLEFPA, au travers d’un accompagnement et d’un soutien technique apporté par le CEZ Bergerie Nationale. L’ensemble de ce réseau viendra enrichir l’action 1 du RMT concernant le réseau national des parcelles pilote en agroforesterie (responsabilité Agroof).

Tache 4 b : Conception et réalisation des délivrables pour différents publics La forme définitive que pourront prendre les publications et autres productions du projet devra tenir compte des attentes des différents publics telles qu’exprimées au-travers de l’action 1. Les NTIC (fiches en ligne, outils de calcul en partage, vidéos) feront partie de la panoplie des supports médiatiques utilisés . On peut esquisser quelques combinaisons formats/contenus/supports qui seront à tester auprès des divers acteurs : • À l’intention des éleveurs, des personnels de CUMA, d’Entreprises de Travaux Agricoles : des fiches

techniques illustrées, des témoignages, des vidéos sur les « comment-faire ». Une vidéo sera notamment réalisée en co-réalisation avec un groupe d’éleveurs agroforestiers repérés lors du travail d’enquête. Cette coréalisation permettra de travailler les arguments clefs pour une sensibilisation des professionnels (Resp. Agroof).

• A l’intention des techniciens d’élevage, de production fourragère ou de l’arbre : des fiches technico-économiques sur les différents usages de l’arbre et les itinéraires techniques, des recommandations quant à l’intégration des parcelles agro forestières dans l’exploitation et les plannings de pâturage, des modules de calcul…

• Pour tous, une démarche de conseil et d’accompagnement de projet avec ses six phases classiques (diagnostic, mise au jour du champ des possibles, discussion/négociation des éléments techniques d’un projet, mise en place du projet et programmation, définition du suivi…). Il s’agit là de proposer un cheminement intellectuel type avec ses outils, les connaissances à mobiliser, les relais nécessaires pour mener à bien un projet.

• A l’intention des animateurs de pays, des aménageurs, des responsables de collectivités, des gestionnaires de l’eau ou des paysages ou des plans climats: des argumentaires sur les impacts environnementaux, des points de vue d’experts sur les dispositions réglementaires à faire évoluer, des témoignages d’éleveurs agro-forestiers, des témoignages d’autres acteurs de monde rural, sous forme de plaquettes….

• A l’intention des enseignants : des ressources en ligne (web), des modules et/ou séquences pédagogiques sur les agroforesteries, élaborés en concertation en concertation avec le RMT Agroforesteries et le projet européen AGFORWARD

• A l’intention des administrations : ajustements réglementaires préconisés (rapport, synthèse) • A l’intention des propriétaires fonciers : des projets types d’aménagements, décrits aussi dans leur dimension

temporelle • Pour accompagner la création des sites pilotes, des fiches technico-économiques présentant la conduite des

arbres, des parcelles et des troupeaux dans ces exploitations, les résultats des expérimentations (le cas échéant), les parcelles de démonstration…

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Tache 4 c : conception de formations ciblées Certains des outils conçus dans le cadre de la tache 4b seront mis à disposition des techniciens , des directeurs des exploitations agricoles des EPLEFPA et des enseignants-formateurs au travers de modules de formation qui seront conçus sur le temps du projet et programmés dans les catalogues de formation au-delà du projet La conception des contenus pédagogiques s’appuiera sur les savoir-faire , en matière d’ingénierie de formation des services de formation de l’AFAF, de l’IDF, et de l’Institut de l’Elevage. Les intervenants seront souvent choisis parmi les partenaires du projet. Le programme de formation sera arrêté en concertation avec le RMT Agroforesteries (actions 4 et 5 du RMT). Tache 4 d : organisation de séminaires Trois séminaires seront organisés au cours du programme avec des ordres du jour choisis pour pour maximiser les échanges et la constitution d’une culture commune.

Le premier (début) : pour présenter le projet, cibler les enquêtes et y apporter du contenu (le cadre) Le deuxième (mi-parcours) pour faire valider la diversité des itinéraires techniques, présenter le réseau pilote (qui fait quoi) préciser les délivrables et les partenaires de co-construction (pour l’action 4) Le troisième (fin) pour faire partager les acquis du projet et les délivrables à un public élargi.

Indicateurs de suivi et d’évaluation par action, pour les quatre actions Actions et taches Indicateurs de suivi Indicateurs d’évaluation et

produits attendus Action 1 : L’arbre dans les élevages

Tâche 1.a : enquêtes auprès des éleveurs enquêtes auprès des techniciens enquêtes auprès des décideurs et des institutionnels

Protocoles d’enquêtes Nombre d’éleveurs enquêtés Nombre de techniciens enquêtés Liste des décideurs et institutionnels enquêtés CR de réunions Eléments de Suivi des stagiaires (Mémoires)

Compte rendu des résultats des enquêtes pour chacun des publics Exposés pour le séminaire de projet à mi-parcours

Tâche 1.b:Etude du cadre réglementaire et fiscal.

CR des réunions de préparation

Rapport de stage Synthèse des résultats de l’étude

Action 2 : Etudes des interactions arbre/animal/culture

Tâche 2 a Etude de l’impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée

CR de réunions, Nombre de parcelles suivies et protocoles Eléments de Suivi du stagiaire (Mémoire)

Documents de synthèse, contribution aux délivrables finaux

Tâche 2 b : Etude de l’impact des arbres sur l’animal et le fonctionnement du système fourrager

Liste des exploitations enquêtées Protocole d’enquête Eléments de Suivi du stagiaire (Mémoire)

synthèse des analyses fonctionnellesmodélisation de quelques « fonctionnem²ent-types » contribution aux délivrables finaux

Tâche 2.c : évaluation des apports de l’arbre ressource pour l’élevage

La valeur fourragère des arbres

L’utilisation des plaquettes de bois en litière.

Estimation des quantités de biomasse produites par les arbres

CR de réunions

Nb d’échantillons et analyses demandées Protocoles d’essais et observatiins

Protocoles de mesures, liste et descriptif des sites de mesure

Synthèse

Synthèse et propositions d’essais complémentaires ( UMT SAFE)

Synthèse, cahier des charges d’un outil opérationnel

+ contribution aux délivrables finaux

Action 3 : Etude des itinéraires technico -économiques

Tâche 3.a : étude des modes d’implantation et de conduite

CR de réunions Suivis des stagiaires

Nombre de sites suivis Rapport de stage Délivrables conçus dans le cadre de l’action 4

Tâche 3.b : étude sur la mécanisation

CR de réunions Suivis du stagiaire Protocoles élaborés

Nombre de chantiers suivis Rapport de stage Délivrables conçus dans le cadre de l’action 4

Tâche 3 c : Mise en place et coordination de démonstrations territorialisées de différents itinéraires technico-économiques sur les exploitations des EPLEFPA

Liste des établissements coordonnées et description des projets d’agroforesterie en cours CR des réunions de coordination

Délivrables spécifiques : ressources en ligne (web), séquences pédagogiques sur les agroforesteries

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Actions et taches Indicateurs de suivi Indicateurs d’évaluation et

produits attendus Action 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets

Tache 4 a : Création d’un réseau de sites pilotes de sensibilisation et de démonstration

CR de réunions Liste des critères de sélection des sites

Liste des sites du réseau Descriptif des réalisations et projets

Tache 4 b : Conception et réalisation des délivrables pour différents publics

CR de réunions Fiches techniques, rapports, contenus web, vidéos, plaquettes Guide de la méthode de mise en place d’un projets… : Nb d’exemplaires,

Tache 4 c : conception de formations ciblées

CR dse réunions de préparation des déroulés pédagogique prévus,

fiches programme des formation

Tache 4 d : organisation de séminaires

CR réunions de préparation CR des Séminaires,

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III.2. Schéma ‘’Finalités-Actions’’ Finalités Objectifs

généraux Objectifs opérationnels Actions Résultats recherchés Indicateurs Modes de valorisation

Favoriser l’adoption de

l’agroforesterie dans les systèmes d’élevage

Etudier la

diversité des pratiques

agroforestières et leur pertinence

dans le contexte actuel

Disposer d’un état des lieux circonstancié des pratiques,

besoins et attentes des éleveurs des techniciens et d’autres acteurs

Identification du réseau

professionnel intéressé par l’agroforesterie (domaine

d’expertise, attentes, objectifs des différents acteurs

Décrire et évaluer les pratiques agroforestières existantes et

les projets dans différents contextes régionaux

Par la réalisation d’enquêtes dans des contextes différents

Identification des freins des leviers et des attentes

Identification des particularités et

innovations locales

Mise au jour des lacunes de connaissances et des besoins de R & D

Liste des conditions pouvant motiver l’adoption de

l’agroforesterie, Rapport sur les particularités et innovations repérées localement

Liste des acteurs du réseau et des

points d’appui pour un réseau pilote

Création d’un réseau d’acteurs et de sites pilotes

Prise en compte des

représentations des leviers et contraintes dans le développement

des argumentaires propres aux différents supports de transfert et communication listés ci-dessous

Disposer d’une synthèse des

atouts et limites de l’agroforesterie

en système d’élevage

Capitaliser les expériences de recherche Françaises et

Européennes (via AGFORWARD)

Expertiser les savoir-faire paysans individuels et collectifs (chantiers

en CUMA)

Comprendre et évaluer les interactions

arbre/animal/culture

Apprécier certains impacts de l’agroforesterie sur

l’environnement

- Impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée, sur l’animal, et sur le fonctionnement du système fourrager (SF)

- Evaluation des apports de l’arbre pour l’élevage (valeur fourragère, litière, bois

énergie, bois d’œuvre)

Compilation des données permettant de boucler des ACV ou bilans GES/Carbone

Synthèse des analyses de fonctionnement de SF réalisées

Rapports techniques sur la production herbacée, les valeurs alimentaires

des fourrages issus des ligneux, les conditions d’utilisation des

plaquettes en litière dont éléments permettant la réalisation de bilans

carbone et GES

Selon les publics :

Fiches techniques

Vademecum témoignages

ressources en ligne (Web) vidéos didactiques

Méthode d’estimation du potentiel biomasse

Acquérir des données

technico-économiques sur la gestion des projets

agroforestiers

Synthèse des modes de gestion (et d’implantation) des arbres

Mise au point des règles d’estimation du potentiel bois et étude de la mécanisation

de la récolte de biomasse

Synthèse des données technico-économiques, création de références, d’itinéraires techniques agroforestiers

intégrables dans des systèmes fourragers

Rapport d’étude sur les modes d’implantation et de gestion

liste des itinéraires techniques recommandables et des données

(références technico-économiques) qui y sont attachées

Disposer de méthodes de

conseil et d’accompagnement

de projets

Doter les différents acteurs d’outils, de références et de méthodes pour

conseiller et accompagner des éleveurs souhaitant mettre en place

un projet agroforestier

Disposer d’une offre visible et structurée de méthodes, pouvant être facilement déclinée en offres

de services et formations

Elaboration de références technico_économiques sur

l’implantation, la conduite, et la valorisation des boisements sous

différentes formes

Création d’un réseau de sites pilotes

Co-construction d’une démarche mutualisée de conseil et

d’accompagnement de projets

Référencement des différentes opérations techniques en termes de travail, d’outils et

équipements nécessaires, de coût en intrants, et de certains bénéfices

environnementaux (carbone).

Rendement des chantiers par rapport à différents facteurs, conditions de réussite.

Liste des sites, et des techniques qu’ils donnent à voir Structure et contenu de la base des données technico-économiques permettant le déroulement des méthodes de conseil et accompagnement

Guides méthodologiques

Scénarios pédagogiques de formation

Témoignages mobilisant les NTIC

Contribuer à lever les freins d’ordre réglementaire à l’adoption des

pratiques d’agro-foresterie

Proposer des pistes d’adaptation réglementaire dans les politiques

publiques

Réaliser un état des lieux des différents réglementations

Imaginer des propositions

d’aménagement des réglementations et les

soumettre aux décideurs

Des propositions d’aménagement règlementaire argumentées et validées par les différents acteurs pour améliorer la prise en compte de l’agroforesterie dans les réglementations locales et nationales et faciliter le développement de celle-ci

Règlements pris en compte, experts consultés, processus mis en œuvre pour valider les propositions.

Document de synthèse (argumentation, contexte, buts

recherchés au travers des adaptations, avec une forme

développée et une forme courte (convaincre…)

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III.3. Calendrier des travaux : diagramme de Gantt

année 2014 2015 2016 2017 2018 Mois O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M

Réunions de comité technique (█) et du comité de pilotage(█)

█ █

█ █ █

ACTION 1 – L’arbre dans les élevages : état des lieux des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement, leviers et freins règlementaires Tâche 1a: Enquêtes Tâche 1b : l’étude du cadre réglementaire et fiscal ACTION 2 Etude des interactions arbre/animal/culture Tâche 2 a ’impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée Tâche 2 b: impacts sur animal et fonctionnement du système fourrager

Tâche 2.c : l’arbre ressource La valeur fourragère des arbres plaquettes et copeaux de bois en litière. Estimation des quantités de biomasse produites par les arbres ACTION 3 : Etude des itinéraires technico-économiques Tache 3 a : Etude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers

Tache 3 b : Etude de la mécanisation des opérations Tâche 3 c : Mise en place et coordination de démonstrations territorialisées de différents itinéraires technico-économi-ques sur les exploitations des EPLEFPA

ACTION 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projetsTache 4 a : Création du réseau de sites pilotes Tache 4 b : Conception et réalisation des délivrables pour différents publics

Tache 4 c : conception de formations ciblée Tache 4 d : organisation de séminaires

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III.4. Equipes techniques mobilisées : Action 1 : L’arbre dans les élevages : état des lieux des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement, leviers et freins règlementaires catégorie Jours ETP

(mois) Contribution attendue

Institut de l’Elevage Ingénieur 21 1.4 Pilotage de l’action Elaboration d’un questionnaire d’enquête, et participation aux enquêtes, encadrement stagiaire Dépouillement et analyse des données, Compte-Rendu

IDF/CNPF Ingénieur 8 0.5 Participation aux enquêtes et aux réunions

AFAF Ingénieur 14 0.9 Contribution à l'élaboration des protocoles et questionnaires d'enquêtes et à la définition du public à enquêter AGROOF Ingénieur 8 0.5

CD d’Agriculture 71 Ingénieur 4 0.3 Participation aux enquêtes

CD d’Agriculture 35 Ingénieur 4 0.3 Participation à l’élaboration du questionnaire et aux enquêtes CD d’Agriculture 79 Ingénieur 4 0.3 Participation aux enquêtes AGROBIO 35 Technicien 4 0.3 Participation aux enquêtes

APCA Ingénieur 21 1.4 Elaboration d’un questionnaire d’enquête, et participation aux enquêtes, encadrement stagiaire, Collabore au travail sur la réglementation

CEZ Bergerie Nationale

Ingénieur 4 0.3 Participation aux enquêtes spécifiquement auprès des Etablissements d’enseignement

Action 2 : Etude des interactions arbre/animal/culture catégorie Jours ETP

(mois) Contribution attendue

AGROOF Ingénieur 80 5.3 Co-pilotage de l’action avec l’Institut de l’Elevage Contribution aux tâches 2/a,

2/b et 2/c et participation aux réunions Institut de l’Elevage Ingénieur 60 4 Co-pilotage de l’action avec AGROOF Contribution surtout aux taches 2/b et 2/c

(litière) et participation aux réunions sur toutes les taches de l’action IDF/CNPF Ingénieur 25 1.7 Contribution à la tâche 2/c (Arbre énergie, de service et auto-construction) et

participation à certaines réunions AFAF Ingénieur 25 1.7 Contribution aux tâches 2/b et 2/c et participation à certaines réunions CD d’Agriculture 71 Ingénieur

Technicien33 2.2 Contribution à la tâche 2/c (essais comparatifs litière sur ferme expé Jalogny) et

participation à certaines réunions CD d’Agriculture 35 Ingénieur 13 0.9 Contribution aux tâches 2/b et 2/c

INRA UE FERLUS Chercheur 25 1.7 Conduite et Réalisation de l’étude sur la valeur alimentaire des feuilles (2/c) AGROBIO 35 Technicien 18 1.2 Contribution aux tâches 2/b et 2/c

APCA Ingénieur 2 réunions tâche 2/c (litère) Trévarez, pôle herbivore CRAB

Ingénieur 8 0.5 Observation des conditions d’utilisation de PSH et accés à base de plaquettes

Mission Haie Auvergne

Ingénieur Technicien

25 1.7 Co-réalisation de l’étude sur l’impact de l’arbre par rapport à la production fourragère (2/a)

AREFE Ingénieur 20 1.3 Co-réalisation de l’étude sur l’impact de l’arbre par rapport à la production fourragère (2/a)

CEZ Bergerie Nationale

Ingénieur 4 0.3 Participation à certaines réunions techniques.

Action 3 : Etude des itinéraires technico-économiques catégorie Jours ETP

(mois) Contribution attendue

AFAF Ingénieur Technicien

40 2.7 Co-pilotage de l’action avec l’IDF : Assure le travail sur la réglementation et la mécanisation (réalisation de la partie technique de la tache 3/b sur la mécanisation) -Participation aux autres tâches

IDF/CNPF Ingénieur Technicien

54 3.6 Co-pilotage de l’action avec l’AFAF Assure le travail sur l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (tâche 3/a) et participation aux autres tâches Collabore à l’évaluation du potentiel bois des peuplements agroforestiers (dans 3/b)

Institut de l’Elevage Ingénieur 11 0.7 facilite le travail, assure le suivi administratif de l’action rend compte aux CP et CT

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CD d’Agriculture 71 Ingénieur Technicien

12 0.8 Collabore à l’étude mécanisation (3/b) Participe aux réunions

CD d’Agriculture 35 Ingénieur 5 0.3 Collabore à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (3/a), à l’étude mécanisation (3/b) Participe aux réunions

FN CUMA Ingénieur 38 2.5 Collabore à l’étude mécanisation (3/b) en mobilisant son réseau Participe aux réunions

CRPF LR Ingénieur 10 0.7 Collaboration à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (3/a) , fera le lien vers les acquis d’un précédent projet sur les techniques du sylvo-pastoralisme

CRPF Auvergne Ingénieur 10 0.7 Collabore à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (3/a)

Mission Haie Auvergne

Ingénieur Technicien

10 0.7 Collabore à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (3/a)

CRPF NPCP Ingénieur 10 0.7 Collabore à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers (3/a)

Trévarez, pôle herbivore CRAB

Ingénieur 2 Contribution à la tache 3/a

CEZ Bergerie Nationale

Ingénieur 4 0.3 Collabore à l’étude des modes d’implantation et de conduite des boisements agroforestiers, en associant les enseignants-formateurs de différentes disciplines : agronomie, techniques forestières, agroéquipement, sciences économiques et de gestion, etc...

Action 4 : Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets catégorie Jours ETP

(mois) Contribution attendue

Institut de l’Elevage Ingénieur 64 4.3 Pilotage de l’action Assure le suivi de la réalisation des outils, et des divers documents de vulgarisation

et de formation -Organise le séminaire de fin de programme et les journées techniques Contribue à la rédaction des guides méthodo et fiches techniques. Contribue à la mise en place du réseau de sites plotes (outils de partage et collaboration, animation)

IDF/CNPF Ingénieur Technicien

76 5 Elabore des documents et vidéos techniques Participe à la réalisation des autres produits de diffusion et à la création du réseau de sites pilotes

AFAF Ingénieur 77 5.1 Elabore des documents et vidéos techniques Participe à la réalisation des autres produits de diffusion et à la création du réseau de sites pilotes, contribue à la mise en place des formations

AGROOF Ingénieur 49 3.3 Elabore des documents et vidéos techniques Participe à la réalisation des autres produits de diffusion et à la création du réseau de sites pilotes, contribue à la mise en place des formations

APCA Ingénieur 13 0.9 Participation à la réalisation des différents produits de diffusion, à la mise en place de formations et à la création du réseau de sites pilotes

CRPF LR, CRPF NPCPCRPF Auvergne

3 Participation au séminaire

INRA UE FERLUS Chercheur 25 1.7 Rédaction de préconisations autour de la qualité alimentaire des fourrages issus des arbres.

FN CUMA Ingénieur 2

Participation à la définition et à la relecture des différents documents ou (et) au séminaire de fin

AGROBIO 35 Technicien 5 2.5 En

CD d’Agriculture 35 Ingénieur 8 tout CD d’Agriculture 79 Ingénieur 8

Mission Haie Auvergne Ingénieur 2

CD d’Agriculture 71 Ingénieur 10 AREFE Ingénieur 2 CEZ Bergerie Nationale

Ingénieur 18 1.2 Participation à la mise en place de formations, à la création du réseau des EPLEFPA « agroforestiers » et à la diffusion des connaissances scientifiques et techniques « stabilisées » auprès des EPLEFPA

L’Institut de l’Elevage pilote plusieurs projets chaque année dans le cadre des appels à projets d’innovation et de partenariat. Il est reconnu pour ses compétences techniques et ses moyens humains et financiers lui permettant de conduire et mener à bien de tels projets. Son organisation comportant des services administratifs et financiers en appui aux chefs de projets, lui permet également de suivre et assurer le bon déroulement des programmes Casdar.

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Jean-Christophe Moreau, animateur de ce projet, en poste à l’Institut de l’Elevage depuis 1987, a déjà pu exprimer ses capacités de responsable de projets d’envergure et pluriennaux incluant de multiples partenaires de la recherche et du développement, par exemple dans le domaine de l’adaptation des systèmes d’élevage et de grandes cultures au changement climatique, ou plus récemment comme pilote d’un projet Casdar de rénovation des méthodes de conseil autour de la prairie. Il a également été pilote du RMT Prairies et à ce titre sait questionner la recherche et organiser la mutualisation de connaissances. Son passé dans le développement des méthodes d’appui technique et des systèmes d’information dans le secteur de l’élevage lui ont appris à construire et outiller des méthodes de diagnostic et de conseil. Par ailleurs, cet ingénieur maitrise les outils de la communication et a souvent publié dans des tribunes (3R, AFPF, et autres) qui pourront jouer un rôle de relais III.5. Organisation prévue, rôle de chaque partenaire technique (présentation par action le cas échéant) : Une présentation du rôle de chaque partenaire technique est détaillée par action dans le tableau ci-avant au paragraphe III 4. Un comité technique national animé par l’Institut de l’Elevage assurera la coordination du projet. Il sera composé de l’ensemble des équipes techniques des partenaires participants au projet. Il est prévu de réunir le Comité Technique en début de projet et ensuite de nouvelles rencontres auront lieu tous les six mois. Le Comité Technique accueillera, si besoin est, des experts sollicités dans le cadre d’une action donnée. Le Comité rendra compte de l’avancement des travaux auprès du Comité de Pilotage. Les Groupes de Travail par action : pour organiser le travail sur certaines questions précises, seront constitués des groupes de travail ad hoc pour organiser, traiter le thème et en rendre compte auprès du Comité Technique. L’animateur en charge de chaque action est membre du Comité Technique. L’Institut de l'Elevage (idele) : en tant qu’organisme responsable de projet, l’Institut de l’Elevage assurera le pilotage et l’encadrement du projet. Il réalisera également le pilotage des actions 1 « L’arbre dans les élevages : état des lieux des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement technique, leviers et freins règlementaires » et 4 «Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets ». L’implication de l’Institut de l’Elevage dans les différentes actions mobilisera principalement des ingénieurs du service Fourrages et Pastoralisme. Des ingénieurs des services « Travail en élevage et approches sociales » et « environnement et bâtiment » seront également sollicités en la qualité d’experts et respectivement au niveau des actions 1 et 2. L’Institut pour le Développement Forestier : il assurera la coordination de l’action 3 « Etude des itinéraires technico-économiques » en partenariat avec l’AFAF. Il assurera la réalisation de l’action 2.c –« Evaluation des apports de l’arbre « ressource » pour l’élevage : estimation des quantités de biomasse produites par les arbres. » et de la tâche 3.a « Etude des modes d'implantation et de conduite des boisements agroforestiers et estimation potentiel bois d’œuvre sur prairies pâturées » en lien avec les CRPF Languedoc-Roussillon, Nord Pas de Calais ¬Picardie et Auvergne. Il participera activement au transfert des connaissances en participant à la création et la mise en place de sites pilotes de sensibilisation (4.a), à la rédaction des différents délivrables touchant aux techniques conseillées de réimplantation d’arbres sur prairies pâturées, et à la réalisation de vidéos techniques à destination des agriculteurs (4.b) en lien avec les différents CRPF. L’implication de l’Institut pour le Développement Forestier dans les différentes actions mobilisera principalement des ingénieurs et techniciens R&D. Les ingénieurs et techniciens des CRPF seront surtout sollicités en appui au niveau de la tâche 3.a L’Association Française d'AgroForesterie (AFAF) : elle assurera la coordination de l’action 3 « Etude des itinéraires technico-économiques » en partenariat avec l’IDF. Il assurera la coordination technique de la tâche 3.b « Etude de la mécanisation des opérations de mise en place et (ou)de valorisation des arbres sous différentes formes » de la tache 1.b "Etude du cadre règlementaire et fiscal", Il apportera un appui à la réalisation par l'IDF de la tâche 2.a –« Evaluation des apports de l’arbre « ressource » pour l’élevage : estimation des quantités de biomasse produites par les arbres. », de la tâche 3.a "Etude des modes d'implantation et de conduite des boisements et estimation potentiel bois" Il participera aux côtés de l’Institut de l’Elevage et d’Agroof à la tache 2.b « Etude de l’impact des arbres sur l’animal et le fonctionnement du système fourrager » Il contribura à la conception et réalisation des délivrables (dont des vidéos) pour les divers publics (tache 4.b) . L'AFAF sera par ailleurs fortement impliquée dans la réalisation de la tache 1.a (enquêtes) pour la zone Sud-Ouest. L'implication de l'Association Française d'Agroforesterie dans les différentes actions mobilisera principalement des ingénieurs et techniciens R&D. AGROOF : il assurera avec l’Institut de l’Elevage, la coordination de l’action 2 «Etude des interactions arbre/animal/culture ». Agroof pilotera les enquêtes de la tâche 2 b dans la zone Nord de la France, sera fortement impliqué dans la tâche 2.a « Etude de l’impact de l’arbre sur la production fourragère herbacée »

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En ce qui concerne l’ action 4 « Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets » , la contribution d’Agroof sera principalement sur la conception et la réalisation de vidéos. La FN CUMA: elle sera essentiellement impliquée dans l'action 3.b « Etude de la mécanisation des opérations de mise en place et (ou)de valorisation des arbres sous différentes formes » . et assurera la coordination avec toutes les Cuma départementales pour la collecte et le traitement des données capitalisables en début de projet et la coordination logistique pour les suivis de chantiers réalisés par l'AFAF en milieu de projet. L'implication de la FNCuma dans les différentes actions mobilisera un ingénieur du service "développement projet". L‘INRA FERLUS (Lusignan) assurera la coordination et la mise en œuvre des analyses de valeur alimentaire et leur interprétation et formulera des préconisation d’utilisation des ces produits. Il est aussi prévu un appui de l’INRA de Theix au travers de l’UMR SAFE amène son expertise quant à l’utilisation des litières à base de plaquettes, une expérimentation dans ce sens ayant été conduite à Laqueuille (63) Le CEZ Bergerie Nationale s'impliquera dans le transfert des connaissances auprès de l'enseignement agricole (action 4). Le CEZ se propose de mettre en place une offre de formation annuelle, nationale et/ou régionale ainsi que de mettre en place et animer le réseau national des EPLEFPA « agroforestiers ». Ces actions se feront en parfaite coordination avec les objectifs du projet de RMT Agroforesteries (actions 4 et 5). Le CEZ s'attachera a associer étroitement les trois filières de l'enseignement, traditionnellement antagonistes : Agriculture, Forêt et Nature. Le CEZ Bergerie Nationale participe au Système national d'Appui (SNA) à l'enseignement technique agricole et travaille en étroite collaboration avec les établissements nationaux du SNA, les animateurs thématiques ainsi qu'avec les animateurs relevant des dispositifs « Tiers-temps et Chefs de projets » mis en place et animé par la DGER. Le CEZ s'inscrit pleinement dans le projet agro-écologique pour la France et la démarche "Produire autrement » et plus précisément dans la mission régalienne de l'animation des territoires, confiée aux EPLEFPA. Les Chambres Départementales d’Agriculture 35, 79 et 71, l’APCA, AGROBIO 35, Mission Haie Auvergne et AREFE seront l’appui nécessaire pour l’élaboration de tâches précises grâce à leur expertise, leur connaissance du terrain ou encore leur réseau de compétences et leur fonction de relais vers le terrain, utile pour le déploiement des enquêtes prévues. L’APCA contribuera à l’encadrement des enquêtes prévues dans le cadre de la tache 1/a Sous la tutelle de la CA 71 en partenariat avec l’Institut de l’Elevage, la ferme expérimentale de Jalogny mènera un essai comparatif de litières avec ou sans plaquettes. De même, la ferme expérimentale de Trévarez gérée par le pôle herbivore de la CRA de Bretagne mènera des observations spécifiques sur son dispositif de PSH. III.6. Nature, composition et modalités de fonctionnement de(s) l’instance(s) de pilotage : Le comité de pilotage comprendra au minimum une personne par famille (ICTA, CA, OPA, Associations, INRA, Enseignement) de partenaires du projet. Il associera des représentants du financeur (DGER), de l’UMT SAFE, du RMT Prairies Demain, du RMT Agroforesteries et sera élargi en fonction des besoins à d’autres structures de recherche et d’enseignement, à des représentants de l’Administration (ministères), ainsi qu’à d’autres acteurs des filières d’élevage et sylvicole. Le comité de pilotage se réunira au moins une fois par an au cours du programme et dès que nécessaire selon le déroulement du programme. Il sera chargé de vérifier l’état d’avancement du projet conformément aux objectifs fixés, d’émettre des remarques sur les résultats obtenus et de faire des propositions sur les ajustements nécessaires pour la conduite de ce projet. III.7 Modalités d’évaluation du projet Fournir des ‘’indicateurs d’évaluation’’ permettant d’évaluer les résultats en fin de projet : L’évaluation globale de ce projet sera assurée régulièrement par le comité de pilotage. Celui-ci suivra la réalisation du projet et vérifiera si les objectifs sont atteints conformément à ce qui est programmé. Les principaux indicateurs d’évaluation du dossier seront les suivants Indicateurs Techniques : On s’attachera plus particulièrement à la réalisation des synthèses de connaissances prévues à l’issue des actions 2 et 3, comme la synthèse sur la valeur fourragère des arbres, la synthèse des essais d’utilisation des plaquettes de bois en litière, la synthèse des enquêtes de fonctionnement des systèmes fourragers intégrant des parcelles agroforestières, la synthèse des connaissances sur l’impact de l’arbre par rapport à la

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production des prairies, la synthèse des observations des chaines de mécanisation des opérations techniques sur les arbres, et les fiches descriptives des divers itinéraires techniques de mise en place et de valorisation des arbres. Au-delà, et s’agissant de techniques, l’enjeu est de mettre ces connaissances à la portée du plus grand nombre, on devra donc évaluer les efforts faits pour transférer ces connaissances sous divers formats déclinés selon les publics (vidéos, ressources en ligne, fiches, démarches intégrées de conseil, dépliants….), conformément aux enseignements qu’on pourra tirer de l’action 1 (enquêtes sur freins, leviers, représentations) Indicateurs Economiques Chaque fois que ce sera possible, il faudra s’attacher à établir le coût des diverses opérations techniques analysées tout au long du programme. Ces références n’auront de sens que si elles sont correctement intégrées dans les démarches de conseil et outils d’aide à la décision, et c’est cela qu’il faudra évaluer. On veillera au respect du budget prévisionnel du projet à partir d’une prévision fine et annualisée des temps à passer par action. Indicateurs Environnementaux Nous avons annoncé que nous porterons un soin particulier à remonter des données permettant de boucler des bilans carbone et des ACV Indicateurs Réglementaires et Sociaux Un document de synthèse sera rédigé sur l’état de la réglementation aujourd’hui et les propositions d’adaptation qu’on peut formuler (action 1). L’évaluation de la qualité de ce travail ne pourra se faire que sur le moyen terme, en appréciant l’évolution de la réglementation. La survie du réseau de fermes plilotes agroforestière au-delà du terme du projet sera un bon indicateur de la pertinence et de l’utilité de ce dispositif Indicateurs de la qualité du pilotage du projet L’évaluation de cet aspect se fera au travers des comptes rendus des réunions des différents comités (pilotage, technique, groupe de travail), et du respect du calendrier et des engagements des partenaires IV COMPTE PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET IV.1 Compte prévisionnel détaillé par action (établir un seul tableau par action pour toute la période correspondant au financement CAS DAR sollicité)

ACTION 1 – L’arbre dans les élevages : état des lieux des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement technique, leviers et freins règlementaires

Désignation des partenaires par catégorie Coût total en Euros Temps Techniciens, Ingénieurs et chercheurs

(en mois)

Aide sollicitée CAS DAR en Euros

Autres concours financiers publics et privés obtenus ou en

cours

Autofinancement (dont produits de prestations ou de ventes liées

au projet)

Pilotage du projet (préciser l’organisme) 21855 1,4 14038 7817Missions confiées à une ou plusieurs Chambres d’agriculture 27960 2,6 17134 10826CA 71 2700 0,4 1369CA 79 3000 0,4 1521CA 35 2820 0,4 1430APCA 19440 1,4 12814Missions confiées à un ou plusieurs ICTA 5600 0,5 2839 2761IDF 5600 0,5 2839Missions confiées à un ou plusieurs autres organismesprofessionnels agricoles 0 0,0 0 0Missions confiées à un ou plusieurs organismes de recherchepublique (INRA UE FerLuz)- salaires publics 0 0,0- autres dépenses 0 0 0Missions confiées à un ou plusieurs établissementsd’enseignement technique ou supérieur (CEZ Rambouille tsystème national d'appui aux EPLEFPA)- salaires publics

1200 0,3- autres dépenses 400 400 0Missions confiées à d’autres organismes (association,entreprise privée …) 34000 3,7 20196 13804AFAF 28000 2,9 17154AGROOF 4000 0,5 2028AGRIBIO 35 2000 0,3 1014Total hors salaires publics 89815 8,5 54607 35208Total des salaires publics 1200Total Général 91015

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ACTION 2 Etude des interactions arbre/animal/culture

ACTION 3 : Etude des itinéraires technico-économiques

Désignation des partenaires par catégorie Coût total en Euros Temps Techniciens, Ingénieurs et chercheurs

(en mois)

Aide sollicitée CAS DAR en Euros

Autres concours financiers publics e t privés obtenus ou en

cours

Autofinancement (dont produits de prestations ou de ventes liées

au projet)

Pilotage du projet : institut de l'Elevage 11325 1,0 5742 5583Missions confiées à une ou plusieurs Chambres d’agriculture 9082 1,3 4605 4477CA 71 5400 0,8 2738CA 35 2350 0,3 1191CRAB 1332 0,1 675Missions confiées à un ou plusieurs ICTA 47800 3,6 29165 18635IDF 47800 3,6 29165Missions confiées à un ou plusieurs autres organismesprofessionnels agricoles 35900 4,5 18201 17699FNCUMA 20900 2,5 10596CRPF LR 5000 0,7 2535CRPF NP 5000 0,7 2535CRPF Auvergne 5000 0,7 2535Missions confiées à un ou plusieurs organismes de recherchepublique (préciser lesquels et détailler .toutes les colonnes)- salaires publics 0 0,0- autres dépenses 0 0 0Missions confiées à un ou plusieurs établissementsd’ense ignement technique ou supérieur (CEZ Rambouilletsystème national d'appui aux EPLEFPA)- salaires publics

12600 2,8- autres dépenses 4200 4200Missions confiées à d’autres organismes (association,entreprise privée …) 33200 3,3 21615 11586AFAF 29700 2,7 19840Mission Haie Auvergne 3500 0,7 1775Total hors salaires publics 141507 16,5 83527 57980Total des salaires publics 12600Total Général 154107

Désignation des partenaires par catégorie Coût total en Euros Temps Techniciens, Ingénieurs et chercheurs

(en mois)

Aide sollicitée CAS DAR en Euros

Autres concours financiers publics e t privés obtenus ou en

cours

Autofinancement (dont produits de prestations ou de ventes liées

au projet)

Pilotage du projet : institut de l'Elevage 51300 4,0 28967 22333Missions confiées à une ou plusieurs Chambres d’agriculture 27568 3,7 13977 13591CA 71 14850 2,2 7529CA 35 6110 0,9 3098CRAB 5328 0,5 2701APCA 1280 0,1 649Missions confiées à un ou plusieurs ICTA 24900 1,7 16273 8628IDF 24900 1,7 16273Missions confiées à un ou plusieurs autres organismesprofessionnels agricoles 0 0,0 0 0Missions confiées à un ou plusieurs organismes de recherchepublique (préciser lesquels e t détailler .toutes les colonnes)- salaires publics 13125 1,6- autres dépenses 24500 24500 0Missions confiées à un ou plusieurs établissementsd’ense ignement technique ou supérieur (CEZ Rambouilletsystème national d'appui aux EPLEFPA)- salaires publics 1200 0,3- autres dépenses 400 400 0Missions confiées à d’autres organismes (association,entreprise privée …) 90250 11,2 50687 39563AFAF 12500 1,7 6338AGROOF 50000 5,3 30280AGRIBIO 35 9000 1,2 4563AREFE 10000 1,3 5070Mission Haie Auvergne 8750 1,7 4436Total hors salaires publics 218918 22,4 134803 84115Total des salaires publics 14325Total Général 233243

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ACTION 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets

IV.2. Tableau récapitulatif par action :

IV.3. Tableau récapitulatif par partenaire

Nom des partenaires

Institut de

l'Elevage

IDF AFAF AGROOF CA71 CA 35 CA 79 APCA Trévarez, pôle herbivore CRAB

AgroBio 35

FNCUMA CRPF LR

CRPF NP CP

CRPF Auvergne

Mission haie

Auvergne

AREFE Dispositif National d'Appui

CEZ / Bergerie

Nationale de Rambouillet

INRA Total général

Coût total en € 162880 140300 112700 82500 27450 15040 7000 29040 6660 15000 22000 5500 5500 5500 12950 11000 40000 40750 741770

Total hors salaire public 162880 140300 112700 82500 27450 15040 7000 29040 6660 15000 22000 5500 5500 5500 12950 11000 10000 25000 696020

Total salaire public 30000 15750 45750Aide sollicitée CASDAR 97370 84049 66851 48730 13917 7625 3549 17681 3377 7605 11154 2789 2789 2789 6566 5577 10000 25000 417416Autres concours financiers

Autofinancement 65510 56251 45849 33771 13533 7415 3451 11359 3283 7395 10846 2712 2712 2712 6384 5423 278604

Titre des actions ACTION 1 – L’arbre dans les élevages : état des lieux des besoins et des attentes des éleveurs, des décideurs et des structures d’accompagnement technique, leviers et freins règlementaires

ACTION 2 Etude des interactions arbre/animal/culture

ACTION 3 : Etude des itinéraires technico-économiques

ACTION 4 –Transfert des argumentaires des connaissances et des outils, co-conception des méthodes de conseil et d’accompagnement de projets

Total général

Coût total en € 91015 233243 154107 263405 741770Dont total hors salaire public 89815 218918 141507 245780 696020

Dont total salaire public 1200 14325 12600 17625 45750Aide sollicitée CAS DAR 54607 134803 83527 144478 417416Autres concours financiers 0 0 0 0 0Autofinancement 35208 84115 57980 101302 278604

Désignation des partenaires par catégorie Coût total en Euros Temps Techniciens, Ingénieurs et chercheurs

(en mois)

Aide sollicitée CAS DAR en Euros

Autres concours financiers publics et privés obtenus ou en

cours

Autofinancement (dont produits de prestations ou de ventes liées

au projet)

Pilotage du projet : institut de l'Elevage 78400 5,3 48623 29777Missions confiées à une ou plusieurs Chambres d’agriculture 20580 2,6 10434 10146CA 71 4500 0,7 2282CA 79 4000 0,5 2028CA 35 3760 0,5 1906APCA 8320 0,9 4218

Missions confiées à un ou plusieurs ICTA 62000 5,1 35772 26228IDF 62000 5,1 35772Missions confiées à un ou plusieurs autres organismesprofessionnels agricoles 2600 0,3 1318 1282FNCUMA 1100 0,13 558CRPF LR 500 0,07 254CRPF NP 500 0,07 254CRPF Auvergne 500 0,07 254Missions confiées à un ou plusieurs organismes de recherchepublique (préciser lesquels e t détailler .toutes les colonnes)- salaires publics 2625 0,3 0- autres dépenses 500 500 0Missions confiées à un ou plusieurs établissementsd’enseignement technique ou supérieur (CEZ Rambouilletsystème national d'appui aux EPLEFPA)- salaires publics

15000 3,3- autres dépenses 5000 5000Missions confiées à d’autres organismes (association,entreprise privée …) (préciser lesquels et détailler) 76700 9,2 42831 33869AFAF 42500 2,7 23520AGROOF 28500 3,3 16422AGRIBIO 35 4000 0,5 2028AREFE 1000 0,1 507Mission Haie Auvergne 700 0,1 355Total hors salaires publics 245780 26,2 144478 101302Total des salaires publics 17625Total Général 263405

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V – RESULTATS ATTENDUS ET SUITES DU PROJET V.1 Difficultés que pourrait rencontrer le projet et moyens d’y répondre : Le partenariat élargi avec des champs d’actions variés et des approches diversifiées nécessitera une bonne coordination de l’ensemble afin de lever les points de blocage et d’avancer dans le programme. Pour certains partenaires, il existe cependant des habitudes de travail collectif et cette diversité devrait être une source d’enrichissement réciproque. Il faudra veiller à la bonne intégration des acteurs de terrain qui apporteront leur expertise et participeront à la phase d’enquêtes en élevage. De même, l’identification des élevages référents devra être méthodique afin de s’assurer de leur intérêt. L’estimation de l’intérêt économique des techniques et des produits de l’agroforesterie s’inscrit dans la durée. Des conclusions pourront être tirées qui se révèleront plus ou moins exactes dans le futur. Il ne faut pas que cela bloque l’effort de projection. Les exemples ne manquent pas de techniques qui se sont imposées en considérant le temps long, Il ne faut pas que la durée brève d’un projet en financement Casdar soit un obstacle à l’analyse de pratiques qui s’inscrivent dans la durée. V.2 Résultats attendus : Les résultats seront de plusieurs niveaux :

- mise en réseau dans la durée des sites de recherche, des exploitations agricoles professionnelles et/ou des EPLEFPA : lieux d’études, d’expérimentations et de démonstration, d’échanges et de développement de supports pédagogiques pour les différents acteurs du projet, les éleveurs et les futurs éleveurs - formation de personnes ressources capables de porter la voie de l’élevage au sein du RMT Agroforesterie (plusieurs partenaires du projet Arbele sont membres fondateurs du RMT, et 3 partenaires sont responsables d’actions du RMT : Agroof, AFAF, Bergerie Nationale) -outils et méthodes d'aide à la décision à destination des agriculteurs et des techniciens intégrant les principaux résultats des études et expérimentations, pour la mise en place de projets de systèmes agroforestiers en élevage - documents de vulgarisation sur divers supports et adaptés à différents publics : fiches techniques, vidéo,… présentant les aspects techniques, économiques sur les systèmes d’élevage agroforestiers - documents de sensibilisation des responsables institutionnels et autres décideurs - conception d'outils pédagogiques (vidéos, modules de formations, ressources pédagogiques) à destination de l’enseignement, avec la participation de la maison d'édition EDUCAGRI du Ministère de l'agriculture. - enrichissement et élargissement de la réflexion de l’UMT SAFE sur les moyens d’augmenter la place du pâturage et sur les substituts de la paille dans les systèmes allaitants

V.3 Valorisation et communication sur les résultats (sur le projet, sur les résultats) : Voir action 4 dans I.4 pour le détail des livrables. Dans le programme du projet, il est prévu :

- trois séminaires, le dernier étant destiné à une restitution élargie en direction de la profession et des structures techniques et de l’enseignement - des délivrables déclinés selon les publics (éleveurs, techniciens d’élevage, forestiers et environnementaux), valorisables au-delà du projet via la conception pendant le temps du projet de modules de formation eux aussi adaptés aux besoins des différents publics.

Des interventions et présentations dans le cadre de colloques scientifiques (journées AFPF, 3R,…) pourront être proposées, sur le temps autofinancé des différents partenaires, tout comme la mise en ligne des produits du programme sur les sites Web de ces partenaires. Le projet AGFORWARD pourra être le cadre d’une discussion des résultats du projet avec la communauté scientifique européenne. V.4 Amélioration attendue et valorisation ultérieure des compétences : La conduite de ce programme permettra aux différents partenaires de développer une culture commune sur la façon de conduire une opération agroforestière en élevage. Elle devrait fortement contribuer au développement de systèmes agroforestiers, ou a minima la prise en compte du potentiel et des atouts de l’arbre au sein des exploitations d’élevage. Ce sera aussi un moyen de remettre des compétences sur les questions du système fourrager et du pâturage, domaines techniques répondant aux enjeux économiques et environnementaux actuels. Le projet développera un argumentaire étayé pour limiter les freins et blocages techniques, économiques, réglementaires liés à la mise en place de pratiques agroforestières. La création du réseau permettra de pérenniser les actions de communication et d’acquisition de références.

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V.5 Évolution attendue des compétences de l’organisme porteur du projet, ainsi que celles des partenaires associés :

Le projet va permettre de renforcer les compétences des ingénieurs et techniciens de l’institut de l’Elevage ainsi que ses collaborateurs sur les systèmes agroforestiers en élevage herbivore. De même, pour les organismes spécialisés en sylviculture ou agroforesterie grandes cultures, ce projet complètera leurs connaissances pour les systèmes d’élevage. Le réseau de sites devrait permettre de poursuivre régulièrement l’acquisition de connaissances pour les acteurs intervenants sur ces sites et pour les élèves, futurs éleveurs ou techniciens. Le réseau des sites permettra de poursuivre régulièrement l’acquisition de connaissances pour les acteurs intervenant sur ces sites ainsi que pour les enseignants-formateurs, les apprenants, les porteurs de projet et les techniciens V.6 - Suites attendues du projet : Décrivez comment seront assurés les relais techniques et financiers à l’issue du projet CAS DAR La diffusion des acquis du projet se poursuivront au delà de la fin du programme (articles et journées techniques et scientifiques). Des formations pour les éleveurs et techniciens seront mis en place et proposées par les partenaires du projet. Le corps technique fait partie intégrante du projet et participe à l’élaboration des références et des conseils, ce qui est un facteur favorable à l’appropriation des résultats et des conclusions d’une part et à leur utilisation d’autre part. Le réseau de sites pilotes (4.1) sera basé entre autres sur des sites de lycées agricoles et de fermes expérimentales, ce qui permettra chez ceux-ci i la pérennité des suivis sur le long terme. Le réseau de sites pilotes (4.1), par sa composante basée sur des exploitations des EPLEFPA et sur des fermes expérimentales, permettra de pérenniser des suivis sur le long terme V.7 - Propriété intellectuelle : Les résultats ou les données produits seront-ils soumis à une restriction de confidentialité ou de propriété intellectuelle ? Si oui, un accord de consortium définissant précisément les clauses de la propriété intellectuelle a-t-il été conclu ou est-il prévu ? Le cas échéant, joindre l’accord au dossier. Sans objet VI - ARTICLE DESTINÉ À UNE ÉVENTUELLE PUBLICATION Face aux nouveaux enjeux auxquels l’élevage est confronté (contexte économique instable, attentes environnementales, changement climatique), l’agroforesterie, sous ses différentes formes (haies, plantations intra-parcellaires, sylvopastoralisme,…), apparait comme une solution intéressante et innovante pour les systèmes d’élevage herbivores. Pour cela l’arbre doit être reconsidéré et trouver sa place au sein des exploitations. Ce programme, réunissant des partenaires de la recherche et du développement dans le domaine de l’élevage, de la forêt et de l’agroforesterie a pour objectif d’étudier et évaluer dans le contexte actuel la pertinence des différentes pratiques agroforestières. Différentes actions seront conduites afin d’une part de cerner les atouts et limites de l’agroforesterie (intérêt fourrager, bien-être animal, bois litière, bois-énergie, impacts environnementaux,...), et d’autre part de capitaliser des références technico-économiques (évaluation des coûts, temps et matériel des chantiers, itinéraires d’exploitation,…). Ce programme propose également, après avoir évalué les besoins et attentes des éleveurs et techniciens, de développer des démarches de conseil et d’accompagnement de projets, de réaliser et évaluer des scénarios agroforestiers, et d’identifier, pour une meilleure prise en compte de l’agroforesterie, des pistes d’amélioration de la réglementation locale et nationale. Ce programme vise enfin, via le transfert et la diffusion des connaissances acquises, ainsi que la création d’un réseau de sites pilotes, à sensibiliser les différents acteurs de l’élevage et de l’arbre, favorisant et accompagnant ainsi le développement de pratiques agroforestières dans les exploitations d’élevage.

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ANNEXES Annexe 1 : Références bibliographiques Annexe 2 : CV du chef de projet Annexe 3 : Tableau des responsables des actions du projet pour chaque organisme, précisant pour chacun le nom, les domaines de compétence et les expériences dans le domaine concerné Annexe 4 : fiche de synthèse du projet Annexe 5 : Attestations et lettres d’engagement

Attestation RMT Agroforesteries Attestation RMT Prairies demain Lettre d’engagement CNPF/IDF Lettre d’engagement AFAF Lettre d’engagement SCOP AGROOF Lettre d’engagement CRPF Nord Pas de Calais Picardie Lettre d’engagement CRPF Languedoc Roussillon Lettre d’engagement CRPF d’Auvergne Lettre d’engagement APCA Lettre d’engagement CA Deux-Sèvres Lettre d’engagement CA Ille et Vilaine Lettre d’engagement CA Saône et Loire Lettre d’engagement AgroBio 35 Lettre d’engagement Mission Haies d'Auvergne - URFA Lettre d’engagement AREFE Lettre d’engagement FNCUMA Lettre d’engagement INRA Ferlus Lettre d’engagement Système National d'Appui aux EPLEFPA CEZ Rambouillet / Bergerie Nationale

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ANNEXE 1 : Références bibliographiques

AGRECH G., 2001. Dossier technique pour la mise en place d'une plantation agroforestière. Editions du Cemagref, 63 p. AGREIL C. et GREFFE N., 2008. Des troupeaux et des hommes en espaces naturels, une approche dynamique de la gestion pastorale -guide technique INRA-CREN Rhônes Alpes, 96 p AGRESTE -Recensements agricoles 1988 et 2000 – Campagnes agricoles 1987-1988 et 1999-2000. AGRESTE Infos rapides, 2012 -Moyens de production -février 2012 -n° 2/10. ASSOCIATION FRANCAISE ARBRES et HAIES CHAMPETRES, 2009. Guide technique PAGESA : Principes d’Aménagement et de Gestion des Systèmes Agroforestiers. AUBRON C., GUERIN G., GALLION B., MOULIN C.H., 2013. Drawing together the knowledge of forestry and pastoralism experts in the construction of a technical support tool for silvopastoralism. Journal of Environmental Management 117 (2013) 162-171. AUCLAIR, D. (1998). Alternative Agricultural Land Use with Fast Growing Trees. Final technical report, EC DG VI Contract AIR-CT 290134. Brussels, Belgium. BACHELIER B., 2004. Rapport du groupe de travail COPEIAA « Nouvelles attentes de la société, synthèse de travaux menés de mars à septembre 2004 ». BALANDIER P., RAPEY H., RUCHAUD F., DE MONTARD F.X., 2002. Agroforesterie en Europe de l'Ouest: pratiques et expérimentations sylvopastorales des montagnes de la zone tempérée, Cahiers Agricultures. Volume 11, Numéro 2, 103-13, 2002. BALANDIER P. 2004. Etude des interactions arbre-végétation herbacée ou arbustive : compétition pour les ressources du milieu et conséquences en termes de gestion. Rapport HDR 180 p. BALANDIER et al, 2002. Agroforesterie en Europe de l'Ouest : pratiques et expérimentations sylvopastorales des montagnes de la zone tempérée, Cahiers Agricultures. Volume 11, Numéro 2, 103-13, Mars -Avril 2002, Synthèses BERGOIN F., 2011. Impact de la strate arbustive sur la régénération du chêne vert (Quercus ilex) dans la dehesa ibérique. BERTRAND B. (1997), Le frêne, arbre des centenaires, Editions Terran, Collection Le Compagnon Vegetal, 132 p. BOISSET K., 2005. Perspectives de développement de l’agroforesterie en Sarthe, mémoire de fin d’étude ENITAB, 134 p. BRISSON N., GATE P., GOUACHE D., CHARMET G., OURY F-X., HUARD F., 2010. Why are wheat yields stagnating in Europe ? Analysis of a large set of results from France. CHENAIS F., LE ROUX M. 1996. Réduction de la part de maïs dans les systèmes d’alimentation des vaches laitières. Résultats expérimentaux obtenus en Bretagne. Document EDE-Chambre d’Agriculture de Bretagne, Rennes, 12-15. CIVAM, 2001. Gérer haies et bocage avec les plans de gestion des haies, cahiers techniques de l’agriculture durable, 36 p. COULON F., LIAGRE F., POINTEREAU P., DUPRAZ C., 2000. Etude des pratiques agroforestières associant des arbres fruitiers de haute tige à des cultures et pâtures, Rapport au ministère de l’environnement, Solagro, 186 p. DUPRAZ C., 2012. L’ascenseur hydraulique ou comment les arbres redistribueraient l’eau du sol. Agroforesterie 01/2009; 2:13-18. DUPRAZ, C., LAGACHERIE, M., LIAGRE, F., BOUTLAND, A., 1995. Perspectives de diversification des exploitations agricoles de la région Midi-Pyrénées par l’agroforesterie, Conseil Régional Midi-Pyrénées, Montpellier. DUPRAZ, C., LAGACHERIE, M., LIAGRE, F., CABANNES B., 1996. Des systèmes agroforestiers pour le Languedoc Roussillon, Rapport de fin d’étude commandité par le Conseil Régional Languedoc Roussillon, Montpellier. ETIENNE M., BALANDIER P., 2003. Interactions bétail-végétation dans les systèmes sylvopastoraux en France. Revue Forestière Suisse 154(5), 161-168. ETIENNE M., 1996. Western European Silvopastoral Systems. INRA Editions, Paris, 275 p. GAUTIER D., AUSSIBAL G., GARDE L., 2011. Des systèmes d’élevage de petits ruminants basés sur le pâturage des parcours embroussaillés Méthode d’approche et enjeux de gestion. Options Méditerranéennes n°100, pp243-248. GUERIN G., GAUTIER D., LAUNAY F., GALLION B., SAJDAK G., 2009. Le sylvopastoralisme, un atout. Recueil des documents techniques et méthodologiques issus du programme CASDAR – Ed. Institut de l’Elevage. DVD. HAMON X., et al.,, 2009. L’agroforesterie, outil de séquestration du carbone, 17p. LAL R., CUMMINGS D.J., 1979. Clearing a tropical forest. Effects on soil and microclimate. Field Crops Res. 2: 91-107. LIAGRE F., SANTI F., VERT J., 2012. L’agroforesterie en France : intérêts et enjeux. LIAGRE, F., 2006. Les haies rurales. Ed France Agricole, 320 p. MOREAU J-C et al, 2008. Prospective autour du changement climatique : adaptation de systèmes fourragers. Rencontres Recherche Ruminants n°15, p.193-200. MOSQUERA-LOSADA M.R., McAdam J.H., Rigueiro-Rodriguez A., 2005. Silvopastoralism and Sustainable Land Management. CABI, Wallingford, 429 p. NOVACK, S., DELAGARDE, R., FIORELLI, J.L., 2013. Conception d'un système fourrager bioclimatique : la démarche initiée à Lusignan. In: AFPF (Ed.), Journées AFPF, Paris, 26-27 mars 2013, pp. 143-150. POINTERAU P., 2001. Evolution du linéaire de haies en France durant ces 40 dernières années : l’apport et les limites des données statistiques. Colloque «Hedgerows of the world, their ecological functions in different lanscapes», Birmingham. POINTEREAU P., BAZILE D., 1995. L’arbre des champs : haies, alignements et prés-vergers ou l’art du bocage. Editions Solagro, Toulouse, 150 p. POTTIER E., D’HOUR P., HAVET A., PELLETIER P., 2001. Allongement de la saison de pâturage pour les troupeaux allaitants, Fourrages (2001) 167, 287-310. Programme de recherche européen ALWAYS, 1996. Utilisation Alternative des Terres Agricoles avec des Arbres à Croissance Rapide Alternative Agricultural Land -Use with Fast Growing Trees. Programme de recherche cofinancé par la Commission Européenne. Durée 4 ans (01/1993 -12/1996). Programme CASDAR 2009/2011 N° 8095. Améliorer l’efficacité agro-environnementale des systèmes agroforestiers en grande culture. Coord: CDA Deux Sèvres. RAPHEY H. 2000, conditions économiques d'adoption de systèmes agroforestiers : enquête et modélisation dans le cas du sylvopastoralisme, thèse de doctorat, IRSTEA/INRA, 206 p. RUGET F. et al, 2012. Conséquences possibles des changements climatiques sur la production fourragère en France. Estimation par modélisation et analyse critique. Fourrages, 210, 87-98. SEGOUIN, O., VALADON, A., 1997. Enquête sur les boisements récents de peupliers en Lot-et-Garonne, CEMAGREF. VERGARA N.T. et BRIONES, N.D., eds. 1987. Agroforestry in the humid tropics : its prospective and ameliorating role to enhance productivity and sustainability. Honolulu, East-West Center. WEBER, F. et HOSKINS M.W. 1983. Agroforestry in the Sahel. Dept Sociology, Virginia Polytechnic Inst., Blacksburg, USA

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Jean-Christophe MOREAU né le 26 Juillet 1957 Fonctions

Depuis le 01/01/2006, responsable de projets au service fourrages et pastoralisme à l’Institut de l’Elevage, Formation

1984 1987 formation de 3° Cycle (Magistère) de l’ISPA (Institut Supérieur des Productions Animales), à Rennes (35), option gestion des systèmes d’élevage, mention étude de systèmes

1976 1981 Ingénieur de l’ESAP (Ecole Supérieure d’Agriculture de Purpan)

Expériences professionnelles

1981 1984 Service Elevage de la FDSEA de la Marne Suivi et conseil des sections syndicales bovines, appui technique aux éleveurs de vaches allaitantes

1987 1990 ARPEB et Institut Technique de l’Elevage Bovin Contribution à la mise en place et au développement des démarches de conseil dans le cadre du contrôle laitier : système d’information, formalisation des références, formation.

1990 2005 Institut Technique de l’Elevage Bovin puis Institut de l’Elevage, Animation des Réseaux d’Elevage : appui méthodologique aux collègues départementaux, coordination des publications, développement d’outils de modélisation, études thématiques. Développement des méthodes de conseil, au niveau régional et national, aspects méthodes, références, systèmes d’information.

Depuis 2006

Institut de l’Elevage, Département Techniques d’Elevage et Qualité Etudes sur incidence sécheresse, sensibilité aux aléas climatiques, conséquences du Changement climatique, adaptation des systèmes d’Elevage Animation du RMT Prairies en 2009, 2010, 2011 Animation du projet Casdar « PraiCoS » (rénovation des méthodes de conseil autour de la prairie)

Quelques publications

* MOREAU J-C et équipe références Sud-Ouest : Mieux utiliser l’herbe en Production Laitière (des références, des conseils et des témoignages) Avril 1999 * MOREAU J-C et équipe références Sud-Ouest : Vivre d’une production de lait de vache en Agriculture Biologique Janvier 2002 * MOREAU J-C et équipe références Sud-Ouest : La réforme de la PAC, conséquences et impact pour les systèmes laitiers du Sud-Ouest, voies d’adaptation possibles. Juin 2005 * MOREAU J-C et équipe références Aquitaine : La gestion de l’herbe dans des exploitations laitières d’Aquitaine : CR Programme CRA objectif 2 Aquitaine, Octobre 2002 * MOREAU J-C et équipe références Sud-Ouest : séries de Cas-Types de 1993, 1998, et 2003 THENARD V, MOREAU J-C, VITTRANT N, THEAU J-P : Des groupes d’éleveurs comme vecteur du changement technique: mieux utiliser l’herbe dans le cas du projet d’IGP “ Tomme des Pyrénées aux laits crus ” Colloque 3R, 2004 MOREAU J-C : les systèmes fourragers des exploitations laitières de la région Midi-Pyrénées, situation actuelle et évolution . In Du nouveau pour raisonner la fertilisation et l’utilisation des prairies, colloque groupe fourrages Midi-Pyrénées, Juin 1997 BELLON S, CHATELAIN MH, GUERIN G, HAVET A, MOREAU J-C,: Analyse de la conduite du pâturage de Printemps. Fourrages 1995, 141, 33-35 CAILLAUD D, CAPITAIN M, MOREAU J-C, REUILLON J-L : Les conséquences de la sécheresse 2003 sur l’alimentation et les performances des bovins laitiers. Bulletin des GTV, Juillet 2004. CHINZI D, MOREAU J-C : Elevage dans le Sud-Ouest et évolution des systèmes fourragers. Journée Environnement du 16/06/99 au Domaine d'Ognoas (40) MOREAU J-C: Systèmes de production mixtes en régions d’élevage, la gestion de systèmes fourragers divers observés chez des éleveurs de Midi-Pyrénées . Rapport de recherche convention CRAMP-CNRS 86/027, 1987 MOREAU J-C, LORGEOU J (2007) : Premiers éléments de prospective sur les conséquences des changements climatiques, Fourrages, 191, 285-296 MOREAU J-C, RUGET F, FERRAND M, SOUVERAIN F, POISSON S, LANNUZEL F, LACROIX B (2008) : « Prospective autour du changement climatique, adaptation de systèmes Fourragers, Actes des 15èmes rencontres Recherche Ruminants, 3-4 décembre 2008, Paris, 8 p. MOREAU J-C, DELABY L, DURU M, GUERIN G : Démarches et outils de conseil autour du système fourrager, évolutions et concepts. Journée AFPF « Prairies, Fourrages, Herbivores : regards sur 50 ans d’évolution. Nouveaux enjeux », 10 décembre 2010, Paris, 15 p.

ANNEXE 2 : CV du chef de projet

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ANNEXE 3 : Tableau des responsables des actions du projet pour chaque organisme, précisant pour chacun le nom, les domaines de compétence et les expériences dans le domaine concerné

Structure Nom Domaine de compétence Expérience dans le domaine

Institut de l'Elevage Jean-Christophe MOREAU

Systèmes d'Elevage Herbivores

Conduite des prairies, analyse de fonctionnement des Systèmes Fourragers, adaptation des systèmes d'élevage herbivore au changement climatique

Armelle GAC Evaluation environnementale Evaluation multi-critères, ACV Jean-Luc MENARD Batiment, hygiène, santé utilisation Bois litière, PSH

Centre National de la Propriété Forestière,

Institut pour le Développement Forestier

Philippe VAN LERBERGHE

Création, protection et entretien de la forêt paysanne

Mise au point et transfert de méthodes de végétalisation ligneuse hors forêt et d’outils d'aménagement du milieu champêtre

AFAF Séverin LAVOYER Agroforesterie

Méthodologie, gestion et conduite de projets de développement, formation, édition et communication

AGROOF Fabien LIAGRE

Gestion associations agroforestières, Evaluation Technico-économiques

Projets DAR Agroforesterie, co-animation projets européens (AGFORWARD), projet ADEME Agripsol

Camille BERAL Etude Carbone bilans carbone

CRPF Nord - Pas de Calais - Picardie François-Xavier

VALENGIN

Bois énergie, mécanisation, arbre hors forêt, agroforesterie

Elaboration et transfert de méthodes de végétalisation ligneuse et d'outils d'aménagement du milieu champêtre

CRPF Languedoc-Roussillon

Michele LAGACHERIE Idem

Idem

CRPF d'Auvergne Dominique JAY & david MOUROISSET idem idem

APCA (Assemblée Permanente des Chambres

d'Agriculture) Yousri HANNACHI Biodiversite, zones humides forêt et agriculture

Conduite de projets pour le maintien de la biodiversité (zones humides)

Chambre d'Agriculture des Deux Sévres Patrick BOUCHENY

Productions Végétales et Environnement

Responsable Pôle PV, Environnement Agroforesterie

Chambre d'Agriculture de l'Ille et Vilaine Isabelle SENEGAS Agroforesterie

Conseils et suivis (aménagement, gestion, valorisation des arbres), en exploitations d'élevage référente CA35 sur le dossier "arbres"

Chambre d'Agriculture de la Saône et Loire

Laurent SOLAS Systèmes d'Elevage Ovins Mise en place conduite et conception systèmes économes en Elevage Ovins (Essais de Charolle)

Julien RENON Systèmes d'Elevage Bovin Viande

Mise en place conduite et conception systèmes économes en Bovins Allaitants (ferme expé Jalogny)

Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne

Pôle Herbivores, station expérimentale de Trévarez Pascal LE CŒUR

Systèmes d'Elevage Bovin Lait

Mise en place conduite et conception systèmes économes en Bovins Lait (ferme expé Trévarez)

Agrobio 35 François PINOT Systèmes d'Elevage en zone bocagère

Suivi d'exploitations valorisant les ressources du bocage, en AB

Mission Haies d'Auvergne - URFA Sylvie MONIER Ingénieure Forestier

Gestion des projets agroforestiers de la région Auvergne avec le CRPF

AREFE - ASSOCIATION RÉGIONALE

D'EXPÉRIMENTATION FRUITIÈRE DE L'EST

Maria-Martha FERNANDEZ Ingénieure Arboriculture

Animation équipe technique (détachée CTIFL), responsable des expérimentations

FNCUMA Marie-Laure BAILLY

environnement, énergie renouvelable, organisation coopérative

Réalisation d'études sur énergies renouvelables, valorisation effluentsdéchets et sous produits, qualification environnementale

INRA Ferlus Sandra NOVAK

Systèmes Fourragers innovants Conception et Conduite de dispositifs

expérimentaux à différentes échelles (parcelles, troupeau laitier, système) et évaluation environnementale Jean-Claude EMILE

Systèmes Fourragers innovants, adaptation au changement climatique

Système National d'Appui aux EPLEFPA

CEZ R b ill /Benoit CARLIER

Agroforesterie, enseignement forestier

Chargé de mission Agroforesterie dans le cadre du SNA

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ANNEXE 4 : fiche de synthèse du projet AAP IP 2014 n° 5404 Projet en cours 2014 2018 Montant global : 741770.€ Subvention CASDAR : 417416 €

L’arbre dans les exploitations d’élevage herbivore : des fonctions et usages multiples

Organisme chef de file : Institut de l’Elevage Chef de projet : Jean-Christophe MOREAU Partenaires : Institut pour le développement forestier (IDF-CNPF), Association française d’agroforesterie (AFAF), AGROOF (SCOP), Chambres d’Agriculture (Saône et Loire, Ile et Vilaine, Deux-Sèvres, Bretagne), Agrobio 35, FN CUMA, Centres régionaux de la propriété forestière (CRPF Languedoc-Roussillon, Auvergne et Nord Pas-de-Calais Picardie). Mission Haie Auvergne (URFA) , Association Régionale d’Expérimentation Fruitière de l’Est (AREFE), Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, INRA UE FERLUS, Système National d'Appui aux EPLEFPA CEZ Rambouillet / Bergerie Nationale et Lycées agricoles associés

Objectifs : Face aux nouveaux enjeux auxquels l’élevage est confronté (contexte économique instable, attentes environnementales, changement climatique), l’agroforesterie, sous ses différentes formes, semble être une solution intéressante et innovante pour les systèmes d’élevage. Pour cela, l’arbre doit être reconsidéré et trouver sa place au sein des exploitations. Ce programme a pour objectif, au travers du bilan des démarches expérimentales engagées depuis plus de 20 ans, d’expériences novatrices existantes, et des travaux de recherche en cours, de capitaliser et mutualiser les différents acquis afin de développer un argumentaire étayé sur les atouts et limites de l’agroforesterie, et répondre ainsi aux besoins et attentes des éleveurs et techniciens sur le sujet. Il a aussi pour ambition d’apporter une aide à la décision pour la réalisation de projets agroforestiers, notamment grâce à l’évaluation d’itinéraires technico-économiques intégrant l’arbre dans les systèmes d’élevage. Enfin, le projet vise à améliorer l’intégration de l’agroforesterie dans les réglementations agricoles par l’expertise de la prise en compte de l’agroforesterie dans les cadres réglementaires actuels et l’apport de pistes d’adaptation à débattre entre les différents acteurs. Résultats et valorisations attendus :

Parmi les principaux résultats attendus, il s’agit d’identifier et d’évaluer les différents atouts de l’arbre pour l’élevage, au plan fourrager (fourrage aérien et production herbacée) et zootechnique (bien être animal), en tant que ressource en produits ligneux (litière, bois-énergie,…), et par ses impacts environnementaux (GES, carbone). L'évaluation d’itinéraires technico-économiques (coûts, temps de travail, matériels, organisation), l’étude de l’utilisation spécifique des parcelles agro-forestières dans les systèmes fourragers, ainsi que l’estimation des produits des arbres au sein des exploitations d’élevage permettront aussi de vérifier la faisabilité de projets agroforestiers. Le projet permettra la production d’outils, de synthèses, de documents de valorisation sous diverses formes qui seront adaptés aux différents publics : éleveurs, techniciens, enseignants, décideurs. Sont notamment prévus la réalisation d’un guide technique (vedemecum), de vidéos, de méthodes de conseil, de modules de formation et la réalisation d’un séminaire de fin de programme. La création d’un réseau de sites pilotes servira également de support de diffusion, de démonstration et de sensibilisation à l’agroforesterie.

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Je soussignê Fabien Liagre Directeur de « AGROOF » ('l), certifie et atteste

que « AGROOÈ » est bien partenaire du projet n' 5404 intitulé «l'Arbre dans les

"*ftoitrtion" d'élevage herbivore: des usages multiples» conduit par l'lnstitut de

l'Eievage, déposé dàns le cadre de l'appel à projets « innovation et partenariat »

financé par,e CAS DAR en 2014

« AGROOF » confie à t'lnstitut de l'Elevage le soin de conduire le projet et de

conclure une convention avec la DGER pour son financement'

« AGROOF » mandate l'lnstitut de l'Elevage pour recevoir et redistribuer les

différents acomptes puis le solde du concours financier CAS DAR attribué par le

Ministère de l'agriculture, de I'agroalimentaire et de la forêt'

« AGROOF » s'engage à

celui-ci le iugera nécessaire un

actions conduites.

LETTRE D'ENGAGEMENT

fournir à l'lnstitut de I'Elevage à chaque fois que

compte-rendu technique et financier détaillé sur les

« AGRooF » s'engage en outre à ne solliciter que la part du financement qui

lui revient en fonction de-l'état d'avancement de sa propre mission dâns la limite de

48730 €uros.

Fait à ANDUZE

Le 18l13h4

N'Sirel: 510 244 270 0001,

F. 3Ol40 Anduze

wlw2,t-ogrooî.net04 66 56 85 47 / col,[email protected]êt

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