28
MARSEILLE STRASBOURG GRENOBLE TOULOUSE MONTPELLIER NICE NANCY• LYON PARIS FRANCE JUILLET 2017 #011 Save the date AO Paris jeudi 7 septembre Une après midi avec Patrice Margossian esthétique en implantologie APPRÉHENDER LES URGENCES... Endodontie Implantologie Pédiatrie Pathologie COORDINATION CLAUDE BERNARD WIERZBA

Appréhender les urgences · vertus qui pouvaient résumer la vie d’une combattante si intègre, généreuse et morale. En 1996*, plus modestement, AO Paris – présidée par Michèle

  • Upload
    trananh

  • View
    228

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

• MARSEILLE • STRASBOURG •

• GRENOBLE • TOULOUSE •

• MONTPELLIER • NICE •

• NANCY• LYON •

• PARIS •

FRANCEJUILLET 2017

#011

Save the date AO Paris

jeudi 7 septembreUne après midi avec Patrice Margossian

esthétique en implantologie

Appréhender les urgences...endodontie • Implantologie • pédiatrie • pathologie coordInAtIon clAude BernArd WIerzBA

2

Dispositifs médicaux de classe 1 / CE 0297 / DQS – 2a / CE 0297 / DQS – 2b / CE 0297 / DQS(1) – 2b / CE 0051 / IMQ. Veuillez lire attentivement les instructions fi gurant dans la notice d‘utilisation. Produits non remboursés par les organismes de santé. Fabricant : W&H / Miele(1). Juillet 2017.

* Selon la composition du pack.

à partir de

437 £/mois*

Packs Sérénité : concentrez-vous sur l’essentiel

Pack Sérénité Stérilisateur LISA + accessoires (Lisa Safe + Multidem)

Automate Assistina 3x3

6 instruments lumière W&H

Pack Sérénité + Laveur-désinfecteur Miele

Toute l’excellence W&H réunie dans deux packs

L’assurance d’un matériel toujours en parfait état de fonctionnementLes packs Sérénité vous offrent pendant 5 ans l’expertise W&H all inclusive, avec des coûts maîtrisés : du financement à la maintenance, en passant par la qualification à l’installation et la requalification obligatoire, selon les normes en vigueur, pour le stérilisateur tous les 1 000 cycles ou 2 ans et un accès à l’interface Akidata pour tous les appareils d‘hygiène.

Pour tout savoir sur les Packs Sérénité, fl ashez

le code et rendez-vous sur notre site internet !

LAVEUR-DÉSINFECTEUR MIELE

Compris dans le Pack

Sérénité + LISA

MULTIDEM

ASSISTINA 3X3

AKIBOX

LISASAFE

Akibox intégrée

6 INSTRUMENTS LUMIÈRE

W&H France t. 0 388 773 600 [email protected] wh.com

ww

w.c

iteas

en.fr

ALPHA OMEGA NEWSLe mag dentaire qui nous rassembleDirecteur de la publication :

Jacques Bessade - [email protected]

Directeur de la rédaction :

André Sebbag - [email protected]

Rédacteurs en chefs adjoints

Michèle Albou

Sydney Boublil

Joel Itic

Claude Bernard Wierzba

La rédac

Michel Ache, David Bensoussan,

Jacques Bessade, Marc Danan,

Laetitia Malric, Bernard Picard,

Thierry Roos, Eric Serfaty

Chargés de rubriques

André Amiach, Alain Amzalag, Cyril

Licha et Patrick Chelala, Nathalie Cot,

Claude Fain, Marie Christine Laurent,

Philippe Pirnay

Correspondants locaux

Grenoble : Richard Grigri

Lyon : Marie Hélène Azoulay

Marseille : Jean Luc Guetta

Montpellier : Gilles Zitoun

Nancy : Eric Fiszon

Nice : Franck Hagege

Paris : André Sebbag

Strasbourg : Thierry Roos

Toulouse : Michel Knafo

AO international :

www.alpha-omega.org

www.aonews-lemag.fr

Membres honoraires : René Arav,

Maurice Huneman, Daniel Rozencweig

Société éditrice et régie exclusive de la

publicité : Ellem’com

Pour contacter le journal :

01 47 39 59 54

Directrice de la publicité et chargée de

rédaction

Mylène Popiolek Sebbag

[email protected]

Création et maquette

Pascal Lemercier

www.graphipro.com

Vous avez une question, un commentaire ? Envoyez vos remarques à [email protected] ou écrivez nous directement sur le site aonews ! www.aonews-lemag.fr

• MARSEILLE • STRASBOURG •

• GRENOBLE • TOULOUSE •

• MONTPELLIER • NICE •

• NANCY• LYON •

• PARIS •

FRANCEJUILLET 2017

#011

Save the date AO Paris

jeudi 7 septembreUne après midi avec Patrice Margossian

esthétique en implantologie

Appréhender les urgences...endodontie • Implantologie • pédiatrie • pathologie coordInAtIon clAude BernArd WIerzBA

ont contribué à ce numéro•Mickaelaboulker•MarieHélèneazoulay• DaviDbensoussan• JacquesbessaDe• PatrickcHelala• DovDerMan• ricHarDGriGri•MariecHristinelaurent• cyrillicHa• tHonGnGuyen• arabellevanDerzwalM-Gouvernaire• clauDebernarDwierzba

SOMM

AIRE | ÉDITO | PARTENAIRES

3

FRANCE

h Ao now

Grenoble:unesoiréeavecH.berdugo..............................................15

lyon:quelavenirpourlaprofession.................................................16

h les nouveautés de nos industriels

kometa40ans .....................................................................................................18

lesmartviewdeJulie .......................................................................................18

nouveauxcoffretszoom ..................................................................................18

leprogrammeGcnakaobridgetopeaceeducationprogram ............18

h le Mag

lupourvous..........................................................................................19

lemondetelqu’ilest...........................................................................19

scalpaaladentdure............................................................................19

Grosplansurl’aDF2017.....................................................................20

selfieaoavect.Gorce,J.M.Dersot,M.watts................................24

lesbrèvesdeclaude............................................................................24

lebilletd’humeurétudiant.................................................................24

1èrerencontreeuropéenneparodiabète...........................................25

leblogd’uncertainregard..................................................................26

les urgences, 2ème volet ..................................................................................................5

Airel .................................................................................................................... page 20

Tél. 01 48 82 22 22 – www.airel.com – [email protected]

Bien air dossier spécial

Tél. 01 41 83 60 70 www.bienair.com

Biotech Dental ................................................................................................... page 26

Tél. 04 90 44 60 60 www.biotech-dental.com

Carestream ........................................................................................................ page 14

Tél. 00 800 4567 7654 www.carestreamdental.fr

Durr Dental ........................................................................................................ page 22

Tél. 01 55 69 11 50 [email protected]

GC France ...................................................................................... 3ème de couverture

Tél.: 01 49 80 37 91 .........................................................www.gcinitial.gceurope.com

Julie Software ..........................................................................................4ème de couv

Tél. 01 60 93 73 70 www.julie.fr

Kavo ................................................................................................................... page 17

Tél. 06 74 78 97 99 go.kavo.com/op300demo

Pierre Fabre Oral Care ..........................................................................................page 9

Tél.: 05 63 51 68 00

Philips ................................................................................................................ page 23

Tél. 0 800 710 580 www.dentiste.philips.fr

Sunstar .............................................................................................................. page 25

Tél. 01 41 06 64 64

Voco Les Dentalistes ......................................................................................... page 21

Tél.: 06.07.14.39.01 www.voco.com

W&H France ...........................................................................................face sommaire

Tél. 03 88 77 36 00 [email protected]

Zimmer Biomet ................................................................................................. page 10

Tél. 01 41 05 43 48 www.zimmerbiomet.fr

JUILLET 2017

#011

pour joindre nos partenaires

édIto

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

Il y a des évidences qui culminent à la vérité. Pourra-t-on dire – entre autres – de Simone Veil, déportée à Auschwitz, qu’elle a inscrit son histoire comme une page de notre Roman National. Sa disparition, le 30 juin à l’âge de 89 ans, a bouleversé tous les français qui l’aimaient tant. En la recevant en 2010 à l’Académie Française, Jean d’Ormesson avait dépeint avec justesse et émotion toutes les vertus qui pouvaient résumer la vie d’une combattante si intègre, généreuse et morale. En 1996*, plus modestement, AO Paris – présidée par Michèle Albou – lui avait remis un diplôme d’honneur international pour associer son message universel et tolérant à nos convictions pour la fraternité, la liberté et le devoir de mémoire. Aujourd’hui semble déjà se dessiner une volonté des français de la voir rejoindre ces 76 icônes de la France au Panthéon comme le sont Marie Curie, Jean Moulin, Victor Hugo ou Jean Monnet. Nous retiendrons d’elle sa détermination pour la réconciliation et la recherche de la paix en Europe mais bien sûr et surtout la loi de 1974 sur l’interruption volontaire de grossesse. Elle n’a jamais voulu combattre un dogme ou des convictions religieuses puisqu’elle disait que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Ainsi, elle contribua au combat de la condition de la femme et de son choix à disposer de son corps. Mais voilà déjà qu’un autre fait sociétal vient frapper tant à nos portes qu’à nos consciences, la PMA. En campagne, notre président avait promis « les mêmes chances pour tous les enfants ». Dès la semaine dernière, le comité national d’éthique – remanié sous le précédent quinquennatqui avait évincé les personnalités religieuses – a été favorable à l’élargissement sans restriction de la PMA.On arrivera immanquablement vers une « PMA pour tous » qui entrainera une pratique des mères porteuses… la GPA ! Avouons que le basculement civilisationnel guette à nos portes dans les cinq prochaines années.Le lobbying est un mode d’influence que l’on pratique partout en France auprès de nos élus. Pourquoi pas pour notre profession ? Les initiatives des CCdeli de Bretagne et du Grand Ouest semblent s’inspirer de ces méthodes. Paris n’est pas en reste. L’ADF qui appelle à s’inscrire à son congrès, en réaction à une volonté de boycott de certains syndicats, use de tout son poids pour entrainer l’ensemble de la profession. La course contre la montre, doublée de la rivalité des priorités présidentielles ne sont pas en faveur de l’abrogation du règlement arbitral… ADF et COMIDENT doivent unir leurs forces dans ces moments cruciaux.Enfin, nous aurons l’occasion de revenir sur ce point dès septembre mais en attendant toute l’équipe d’AOnews vous souhaite de prendre d’excellentes vacances bien méritées !

André Sebbagwww.aonews-lemag.fr

Madame Simone Veil entourée de René Arav et de Jean Paul Albou à Paris en 1996*.

4

AO N

EWS#

011

| SCI

ENTI

FIQU

E

Mickael Aboulker

Docteur en Chirurgie Dentaire – Paris VII

david Bensoussan

Ex assistant Paris 7

Ex chef de clinique des Hôpitaux de Paris

CES de Biologie buccale

CES de dentisterie restauratrice et endodontie

DU d’implantologie et de prothèse sur implants

Founder Member of the International Academy

of Endodontics

dov derman

Docteur en Chirurgie Dentaire

Ancien interne des hôpitaux de Lille

thong nguyen

Maître de Conférences des Universités,

Université Paris Descartes

Chirurgie Plastique, Reconstructrice et

Esthétique

Arabelle Vanderzwalm-

gouvernaire

Maître de Conférences des Universités, Paris

Descartes

claude Bernard Wierzba

Ancien Maitre de conférences des Universités

Paris Montrouge, médecine et chirurgie

buccale

soMMAIre scIentIFIQue

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

LA PLUS PUISSANTE DES PETITES TÊTES

Bien-Air France Sàrl 19-21 rue du 8 Mai 1945 94110 Arcueil France Tél. +33 (0)1 49 08 02 60 Fax +33 (0)1 46 64 86 58 [email protected] www.bienair.com

JUSQU’À 3 ANS DE GARANTIE

PRÉCOMMANDEZ-LA MAINTENANT !

JUSQU’À – 40% ! sur www.bienair.com

LA PLUS PUISSANTE SUR

LE MARCHÉ

TORNADOFEEL THE POWER

Grâce à la technologie SteadyTorqueTM, les turbines Tornado offrent une puissance inégalée. Découvrez maintenant la plus puissante des petites têtes, notre nouvelle Tornado S.

TORNADO S

MOREVISIBILITY

TORNADOMORE

POWER

30 WATT

24 WATT

les urgencespathologiques et

chirurgicales

l’urgence en endodontie urgences en odontologie pédiatrique

l’urgence en implantologie

5 6 7 11

5

AO NEWS#011 | SCIENTIFIQUE

les urgences 2ème volet

Les urgences bucco-dentaires font partie du quotidien de tous les odontologistes.

La plupart du temps, les consultations d’urgence perturbent l’agenda du prati-cien ; et pourtant la prise en charge de l’ur-gence est une obligation déontologique.

Dans un premier volet (AON#7), nous avons traité de la prise en charge de la douleur aigüe avec la stratégie antalgique selon l’étiologie de la douleur, de l’attitude de l’odontologiste devant un traumatisme

alvéolo-dentaire, puis de l’urgence en pa-rodontologie et enfin nous avions proposé une étude concernant les urgences odon-tologiques et leur prise en charge.

Aujourd’hui, nous avons laissé la parole à Thong Nguyen pour aborder les urgences en chirurgie buccale, qui peuvent avoir des complications dramatiques sans une intervention rapide d’un professionnel de santé.

David Bensoussan, quant à lui, traite des urgences en endodontie, en se basant sur son expérience de praticien.

Mais il ne pourrait y avoir un « spécial urgence » sans un chapitre consacré à l’odontologie pédiatrique ; c’est ce qui a été confié à Arabelle Vanderzwalm-Gou-vernaire.

Enfin, le développement de l’implantolo-gie et des centres low cost en France ou à

l’étranger conduit dans les cabinets den-taires de plus en plus de patients à consul-ter pour des complications implantaires. Ce dernier article a été réalisé par Mickael Aboulker et Dov Derman.

Nous espérons que ce dossier pratique vous apportera des réponses à certaines questions que vous vous posiez et des so-lutions pour votre travail au quotidien.

Bonne lecture !

Claude Bernard WIERzBA

Thong NGUYEN, Claude BErNArD WIErZBA

Thong Nguyen Claude Bernard WierzbaParis

Les urgences pathologiques concernent deux catégories de patients.

- Ceux qui présentent des complications suite à des actes chirurgicaux, ou bien des complications survenant lors d’une inter-vention

- Ceux qui présentent des complications infectieuses dont la gravité est fonction de l’étiologie de la de l’état général du patient.

Les hémorragiesL’hémorragie est une urgence vraie. Il est fré-quent qu’un patient vienne consulter en ur-gence pour une hémorragie, suite à une extrac-tion dentaire, ou bien à toute chirurgie buccale.

Examen généralIl permet d’évaluer la déperdition sanguine :

- Aspect du malade - Tension artérielle - Durée et importance de l’hémorragie - Une inspection des linges tachés de sang (parfois utile)

Anamnèse Si l’on n’est pas l’opérateur, il est impératif de connaître les antécédents médico-chirur-gicaux, et le traitement général du patient. Il est nécessaire de faire préciser la date et le déroulement, c’est-à-dire l’évolution de l’hé-morragie : heure du début de l’hémorragie suite à une intervention chirurgicale ou fai-sant suite à un traumatisme. Faire préciser : la durée et la difficulté de l’in-tervention ; une fracture a-t-elle été consta-tée suite à l’intervention ? Un traitement a-t-il déjà été réalisé ?

Il est important de joindre le praticien ayant pratiqué l’intervention, et de connaître la possibilité de médications en cours (aspi-rine, anti- vitamine K, anti-inflammatoires non stéroïdiens). De même, il faut savoir si le patient présentait un terrain particulier (épis-taxis ou hématomes fréquents, alcoolisme, HTA, hépatites)Tous ces éléments réunis, complétés par la prise de la tension artérielle, vont permettre d’orienter la prise en charge. Une radiogra-phie panoramique est un examen complé-mentaire, permettant de déceler un apex résiduel, une fracture alvéolaire ou une lésion non curetée. Le traitement hémostatique lo-cal est le plus souvent efficace. Un bilan biologique doit être prescrit au moindre doute : numération, formule san-guine ; temps de saignement ; taux de pro-thrombine ; taux de céphaline activée.Si le premier bilan biologique présente des anomalies, il faudra rechercher une patho-logie de la coagulation (thrombopénie : idio-pathique ou virale / thrombopathie : médi-camenteuse, myélome, leucémie myéloïde chronique)

Plusieurs pathologies peuvent être évo-quées Cas 1, patient présentant une hypertension artérielle : une hémostase locale est suffi-sante ; prendre contact avec le médecin-trai-tant pour équilibrer la tension artérielle.Cas 2, patient sous agents antiplaquet-taires : pratiquer une hémostase locale.Cas 3, patient sous AVK : pratiquer une hé-mostase locale ; prescrire un INR en urgence ; prendre contact avec le cardiologue si INR dé-séquilibrée.Cas 4, patients sous nouveaux Anti Coagu-lants oraux : pratiquer une hémostase localeCas 5, patient sous Héparine : pratiquer une

hémostase locale ; prendre contact avec le cardiologueCas 6, en cas d’anomalies multiples dans le bilan biologique : adresser le patient en ur-gence dans un service d’hématologie ou bien dans un service d’urgences hospitalières.Cas 7, devant l’absence d’une anomalie bio-logique : c’est souvent un caillot sanguin de mauvaise qualité présentant une fibrinolyse entraînant un saignement intarissable

Le traitementLa réalisation d’une hémostase locale consiste :

- Rassurer le patient, calmer son angoisse - L’installer en position semi-assise - Pratiquer une anesthésie locale - Nettoyer l’alvéole avec de l’eau

Eventuellement : - Eliminer un apex résiduel ou un fragment osseux

- Cureter la lésion apicale - Placer dans l’alvéole un hémostatique lo-cal (éponge de collagène, gaze d’oxycellu-lose) imbibé d’acide Tranexamique

Suturer l’alvéole avec du fil résorbableCompression à l’aide d’une compresse imbi-bée d’acide TranexamiqueEn cas de persistance de l’hémorragie, l’uti-lisation d’une colle biologique est possible ; mais il est préférable de réaliser une gouttière compressible thermoformée. Les urgences infectieusesDe nombreux patients arrivent dans les ser-vices d’urgence bucco-dentaire avec des al-térations de l’état général, liées à une baisse des défenses immunitaires et à l’automédi-cation, souvent basée sur des Anti-inflam-matoires non stéroïdiens, qui diminuent la douleur et l’inflammation, mais qui favorisent le phénomène infectieux.Les urgences infectieuses sont dominées par les cellulites aiguës d’origine dentaire: les principales portes d’entrée infectieuse sont la mortification pulpaire (traumatisme, ca-rie) et les infections parodontales dont nous pouvons rapprocher les pericoronarites des dents de sagesse.

Une prise en charge adaptée appliquée dès les premiers stades permet une guérison.Quatre stades cliniques, de gravité croissante peuvent être dégagés, chacun devant avoir une prise en charge adaptée.

La cellulite aiguë circonscrite séreuseElle est caractérisée par des douleurs, spon-tanées et provoquées par la percussion de la dent causale que les antalgiques de palier 1, voire palier 2 ne soulagent pas.L’examen exo-buccal peut retrouver une tu-méfaction cutanée, inflammatoire mal limi-tée, ainsi qu’une adénopathie cervicale ho-molatéral ? L’examen endo-buccal montre une tuméfac-tion muqueuse, mal limitée, douloureuse à la palpation, en regard d’une dent ne répondant pas aux tests de vitalité pulpaire.Le cliché radio-alvéolaire et le cliché panora-mique confirment l’atteinte parodontale et/ou dentaireLe traitement :

- ouverture de la dent causale ou du sac parodontal

- antibiothérapie par voie orale : Amoxicil-line 2 g/jour pendant 7 jours et Métroni-dazole 1,5g/jour pendant 7jours

- ajouter : antalgiques de niveau 1 ou 2 ; bains de bouche à la Chlorhexidine

Le patient doit être revu à J 2 pour évaluer l’ef-ficacité du traitement et organiser son suivi.

FIG.1

Cellulite aiguë circonscrite séreuse, liée à un accident d’évolution de 48

Cellulite aiguë circonscrite suppuréeLa douleur est augmentée, lancinante, in-somniante. Le patient est fébrile et présente une altération de l’état général.

les urgences pathologiques et chirurgicales

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

6

AO N

EWS#

011

| SCI

ENTI

FIQU

E

Thong NGUYEN, Claude BErNArD WIErZBA

David BENSOUSSAN

L’examen exo-buccal montre une tuméfac-tion cutanée, très inflammatoire, limitée, pouvant prendre le signe du godet ; le pa-tient déclare une sensation de battement. Un trismus peut exister, d’autant plus que l’infec-tion est postérieure.L’examen endo-buccal montre une tumé-faction muqueuse limitée, inflammatoire, comblant souvent le vestibule en regard de la dent causale : la cellulite est collectéeLe traitement est le même que pour la cel-lulite aiguë circonscrite séreuse : le geste important est l’incision de la collection au sommet de la tuméfaction muqueuse, avec drainage et lavage de la collection.La prescription comportera un AIS : Pred-nisone 1 mg/kg pendant 3 jours, en cas de trismus.En cas de collection cutanée, le patient devra être dirigé aux urgences maxillo-faciales ou odontologiques.

FIG.2

Cellulite aigue circonscrite diffusée

FIG.3

Cellulite collectée muqueuse

Cellulite aiguë diffuséeIl s’agit d’une cellulite suppurée qui va s’étendre sur trois loges anatomiques, visible par la tuméfaction faciale, inflammatoire, mal limitée. Les signes locaux de gravité doivent être recherchés : érythème extensif, tumé-faction fermant l’œil, du patient, emphysème

sous-cutané, trismus serré, douleurs pha-ryngées ..En fonction de l’état général du patient, de l’existence de signes locaux de gravité, une augmentation de la posologie de l’antibiothé-rapie est souhaitable avec une voie parenté-rale et une hospitalisation

FIG.4

Cellulite circonscrite diffusee

Cellulite aiguë diffuseL’on se trouve devant une inflammation dif-fuse de tout le tissu cellulaire sans limitation avec nécrose des tissus atteints. Sur le plan général, il s’agit d’une SEPTICEMIE (fièvre, frisson et altération de l’état général) pouvant aller jusqu’au choc septique.Sur le plan local cutané, il peut apparaître des phlyctènes hémorragiques et des zones de cyanose sur la peau dans un service de réa-nimation.Un tiers des patients présentant des cellulites aiguës diffuses décède.

Deux autres situations d’urgence peuvent se produire Les accidents d’inhalation et les accidents d’IngestionDes fragments dentaires, un morceau d’ins-trument fracturé, un ou plusieurs éléments prothétiques, ou même un clamp peuvent être inhalés ou ingérés lors d’un acte de soins ou de chirurgie, principalement lorsque l’in-tervention est longue et difficile et le patient « agité ».

Les accidents d’InhalationLe plus souvent le patient sent quelque chose au fond de la bouche, il tousse et essaie d’éli-miner le corps étranger. Devant un te incident, il est obligatoire d’arrêter l’acte en cours et de calmer le malade. Avant toute chose, recher-cher l’élément causal sur le patient, autour de lui, en fonction de la dyspnée. Si l’élément est recraché par le patient, il faut s’assurer de son

intégrité.Pour un corps étranger bloqué au niveau du carrefour oro-pharyngé : extraction avec la pince de Magyll ; ne pas le repousser plus en profondeur.L’accident d’inhalation est le passage acci-dentel d’un corps étranger dans les voies aériennes : le larynx, la trachée, les bronches pulmonaires.Le principal devant cet accident est d’appré-cier l’urgence, en évaluant le degré d’altéra-tion de l’état général, donc la conscience, la ventilation et l’état cardio-vasculaire :

Aucune détresse respiratoire : il faut adres-ser le patient aux urgences pour confirmer l’accident d’inhalation ; à l’aide d’une fibros-copie bronchique, le corps étranger est élimi-né. Il est nécessaire d’accompagner le patient aux urgences

Détresse respiratoire partielle : il faut mettre en place une oxygénothérapie (supérieure à 6 L/mn), sauf chez un insuffisant respiratoire chronique où elle doit être inférieure à 2L/mn), puis appeler le SAMU pour un transfert dans un service d’urgences

Détresse respiratoire totale : Il faut réaliser les gestes d’urgence et/ou la manœuvre de Heimlich.Le corps étranger est expulsé ; il faut sur-veiller l’état ventilatoire et guider sa prise en charge.Le corps étranger n’est pas expulsé : appeler le SAMU et mettre en place une oxygénothé-rapie.

FIG.5

Clamp endodontique au niveau du carrefour oro-pharyngé

Les accidents d’Ingestion (ou de dégluti-tion) L’accident d’ingestion est le passage acciden-tel d’un corps étranger dans les voies diges-tives supérieures : œsophage, estomac.Mais il est toujours difficile de déterminer la

voie emprunté par le corps étranger ; l’ab-sence de toux, de signe respiratoire orientent vers un incident d’ingestion.L’acte est arrêté, le corps étranger est recher-ché sur et aux alentours du patient.Le patient est dirigé vers un service de radio-logie pour réaliser un « abdomen sans prépa-ration » pour visualiser la position du corps étranger, ce qui rend le diagnostic évident.

Position haute : œsophage

Position basse : estomac

Il est recommandé au patient, d’autant plus que l’objet est contendant, de manger des aliments fibreux (poireaux, asperges .) du-rant 3 ou 4 jours qui s’enrouleront autour du corps étranger : ce dernier sera expulsé avec les selles dans les 48 à 72 heures qui suivent l’accident.Si l’on se trouve avec des signes digestifs ou une interruption du transit intestinal, il faudra recourir à la chirurgie.

FIG.6

Tournevis d’implantologie au niveau du colon ascendant

ConclusionLes urgences pathologiques et chirurgicales peuvent avoir des conséquences drama-tiques. Le rôle de l’odontologiste est de réali-ser le plus rapidement possible un diagnostic et de juger de l’état général du patient, une urgence mal traitée pouvant entraîner des complications irréversibles.Devant une altération rapide de l’état géné-ral, la responsabilité de l’odontologiste sera engagée s’il n’a pas pratiqué un bilan complet biologique et radiographique ou s’il n’a pas jugé préférable de transférer son malade vers un service spécialisé ou qu’il n’a pas jugé utile d’appeler le SAMU.

David BensoussanParis

L’abcès apical aigue est la forme la plus fréquente des abcès dentaires et est cau-

sé par l’infection du système canalaire de la dent. Le plus souvent il reste localisé en in-tra-buccal mais il peut s’étendre et avoir des répercussions au niveau général allant jusqu’au décès.

Les différentes études bactériologiques montrent que les bactéries dominantes sont anaérobies.

La compréhension des facteurs qui font qu’une infection chronique asymptomatique va pouvoir évoluer vers une phase aigüe nous permettra d’établir une meilleure stratégie de traitement et de prévention. Cette pathologie dépend grandement du facteur hôte ce qui complique l’attitude thérapeutique à adopter

car chaque patient va réagir différemment.Lors de l’abcès apical aigue la douleur et la tuméfaction sont les signes cliniques les plus fréquemment associés. Le trismus, la fièvre, les adénopathies, la nausée sont des signes présents dans les formes sévères. La cellulite signe l’envahissement des tissus mous.A la radiographie on observe le plus souvent une radio-clarté apicale. Dans tous les cas la dent est soit nécrosée soit porteuse d’un trai-tement endodontique inadéquat.

Le traitement de l’urgence consiste à soula-ger le patient et à prévenir les complications. L’antibiothérapie avec un spectre large se jus-tifie essentiellement dans les situations où il existe un risque de complications ou sur des sujets à risques (diabète, traitements immu-nodépresseur…)

Quelle attitude adopter devant un patient qui se présente en fin de journée ou en début de week-end avec un abcès apical aigue ?

l’urgence en endodontie

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

7

AO NEWS#011 | SCIENTIFIQUE

Les urgences 2ème voLet

Arabelle Vanderzwalm-Gouvernaire Paris

Tout praticien est confronté à l’urgence pé-diatrique. Il existe deux motifs principaux qui vont faire qu’une mère téléphone pour obte-nir un rendez-vous en urgence : la douleur et le traumatisme. Savoir reconnaitre et gérer

rapidement ces situations particulières, qui n’ont pas toujours le caractère d’une véritable urgence mais qui demandent néanmoins une prise en charge rapide, permet de prévenir bien des complications.

Ce qui vient complexifier cette consultation d’urgence c’est qu’elle correspond, souvent,

au premier contact de l’enfant avec le monde dentaire, même s’il est âgé de 8 ans ou plus ! Aussi ce rendez-vous est primordial dans l’approche psychologique de l’enfant et des parents afin de rassurer et d’obtenir leur coo-pération respective pour les soins qui seront à réaliser. Ce qui va également être singu-lier chez l’enfant ce sont sa dent temporaire

d’une part et sa dent permanente immature d’autre part : deux entités bien distinctes avec leurs spécificités anatomiques, physio-logiques et anatomo-pathologiques. Elles ne devront pas être abordées et gérées comme des dents permanentes matures au risque de mettre en place des thérapeutiques inadap-tées.

David BENSOUSSAN

Arabelle VANDErZWALM-GOUVErNAIrE

Si l’abcès est collecté une incision pour obte-nir le drainage peut être suffisante.Si la dent n’est pas conservable il est possible d’envisager l’extraction.Dans certaines situations le drainage ne s’ob-tient qu’au travers du système canalaire.La vraie question : doit-on laisser la dent ouverte ou au contraire fermer la dent afin d’éviter une autre contamination par la flore buccale ?Réponse : il n’y a aucun problème à laisser une dent ouverte même pendant plusieurs jours.L’urgence est avant tout caractérisée par un manque de temps et une absence de possi-bilité de programmation !

Le drainage par le canal n’est pas toujours obtenu pendant la séance, il est donc crucial de perméabiliser le système canalaire afin de permettre au pus de s’écouler. Pour faciliter le drainage on prescrit des bains de bouche d’eau tiède salée. Nous conseillons de laisser la dent ouverte dans les situations suivantes :• le patient est vu le soir,• le patient est vu la veille d’un week-end,• l’anatomie de la dent est complexe.La dent peut être fermée avec une médica-tion antiseptique si le drainage est satisfai-sant et surtout si le patient peut être revu dans la journée en cas de complications.Conclusion : le dilemme dent ouverte dent fermée ainsi que des positions fortement tranchées ne sont plus d’actualité.Il faut savoir apprécier la situation clinique ainsi que l’historique du patient. En cas de doute il est toujours préférable de laisser une dent ouverte que de laisser un patient souffrir une nuit voire plus en cas de complications.

Cas clinique 1 Madame B se présente à notre consulta-tion en urgence après une nuit blanche.L’examen clinique montre une tumé-faction de la joue mais pas de collection purulente. La dent 46 est sensible à la percussion.

FIG.1

Les antalgiques ne sont plus efficaces. A la radiographie (Fig. 1) on note un trai-tement endodontique insuffisant ainsi qu’une radio-clarté en regard de la racine distale.

FIG.2

La cavité d’accès est réalisée au travers de la couronne (Fig. 2)

FIG.3

FIG.4

L’élimination du tenon carbone et la per-méabilisation du système canalaire per-met à la collection purulente de s’échap-per (Fig. 3,4)

FIG.5

La dent est laissée ouverte 24 heures et lors de la deuxième séance on place un hydroxyde de calcium dans les canaux afin de diminuer la charge bactérienne.A la troisième séance on obture le sys-tème canalaire selon la technique de Schilder. (Fig. 5)

FIG.6

Le contrôle à un an montre une recons-truction osseuse ad intégrum (Fig. 6)

FIG.7

Le contrôle à 6 ans confirme la stabilité des résultats. (Fig. 7)

Cas clinique 2

L’abcès apical aigue s’extériorise par une fistule vestibulaire la dent peut être gar-dée fermée avec un hydroxyde de cal-cium en médication intermédiaire.

Cas clinique 3

L’abcès s’extériorise par le sulcus et le sondage parodontal montre une perte d’attache très importante. La dent est condamnée à l’extraction.

Cas clinique 4

L’abcès apical aigue avec extériorisation du pus par le biais d’une fistule qui se situe dans l’épaisseur du ligament paro-dontal.Le traitement endodontique précède l’éventuel traitement parodontal.En aucun cas il faut faire un curetage ou un surfaçage radiculaire au risque de dé-truire les fibres du ligament qui s’ancrent sur le cément.

urgences en odontologie pédiatrique

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

8

AO N

EWS#

011

| SCI

ENTI

FIQU

E

FIG.6

FIG.4

La douleur Il est certain que la douleur reste encore le motif principal de la consultation d’urgence en odontologie pédiatrique quel que soit l’âge de l’enfant et le type de dent concernée, tem-poraire ou permanente immature.

Douleur et dent temporaire

Il est important de tenir compte dès le début de la consultation de l’âge de l’enfant qui est un indicateur du stade physiologique où se si-tue la dent temporaire : stade I (maturation), stade II (stabilité), ou stade III (rhyzalyse), la thérapeutique pouvant être différente selon le stade.

Notre démarche diagnostique face à une situation douloureuse sur dent temporaire ne se déroule pas exactement comme chez l’adulte. Elle est basée uniquement sur les examens clinique et radiologique. Elle débute par l’entretien clinique qui nous permet de connaitre les antécédents douloureux mais il faut bien avoir à l’esprit que les parents peuvent exagérer ou atténuer cette symp-tomatologie douloureuse. Quant à l’enfant, il répond souvent de façon ambiguë et cela d’autant plus facilement qu’il est petit. Ce qui nous empêche également d’avoir des ré-ponses fiables au test thermique de sensibi-lité, qui, de ce fait, est inapproprié au contexte pédiatrique.

L’examen complémentaire indispensable à l’établissement du diagnostic est donc la ra-diographie rétro-alvéolaire qui permet d’éva-luer la profondeur de la lésion carieuse et son rapport à la pulpe mais également l’état de l’os alvéolaire inter-radiculaire. Les principales douleurs rencontrées au niveau de la dent temporaire vont se retrouver au moment des repas et la nuit (Tableau 1).

Douleur provoquée, au cours des repasLors de la mastication, ce sont les variations de pression au niveau des tubules dentinaires mis à nu par le processus carieux qui pro-voquent ce phénomène douloureux.

- Signe radiologique : carie profonde - Statut pulpaire : inflammation réversible. - Traitement immédiat : pulpotomie.

Douleur provoquée, après les repasElle est fréquente en présence de caries proximales avec effondrement des crêtes marginales et destruction du point de contact (carie distale sur la première molaire tem-poraire et mésiale sur la seconde molaire temporaire). La papille inter-dentaire est in-flammatoire, turgescente et le tassement alimentaire post-prandial douloureux. L’ori-gine de la douleur est d’origine pulpaire et gingivale.

- Signe radiologique : lésions carieuses pro-fondes atteignant ou dépassant la moitié de l’épaisseur dentinaire.

- Statut pulpaire : inflammation réversible - Traitement immédiat : reconstitution du point de contact, donc nécessité de réa-liser la pulpotomie des deux dents et leur reconstitution coronaire.

Douleur spontanée, la nuitL’hyperhémie pulpaire est à l’origine de cette douleur accentuée par le décubitus, qui ré-veille l’enfant plusieurs fois au cours de la nuit et qui est calmée par la prise d’un antalgique. Cette pulpite irréversible se termine, après quelques heures, par la nécrose totale ou partielle de la pulpe.

- Signes radiologiques : carie atteignant la

pulpe ; élargissement de l’espace liga-mentaire dans la zone inter-radiculaire qui peut s’étendre le long de la face in-terne d’une des racines

- Statut pulpaire : inflammation irréversible, voire nécrose quand l’enfant arrive à la consultation d’urgence

- Traitement immédiat : pulpectomie ou extraction suivant le stade physiologique de la dent

Douleur spontanée, permanenteCette douleur est générée par le processus infectieux qui envahit les tissus parodontaux. L’infection commence à diffuser dans les tissus périphériques et peut être à l’origine d’une tuméfaction pas toujours visible quand elle est à un stade précoce mais quand même décelable à la palpation. La dent est doulou-reuse, mobile (Fig. 1). Sans prise en charge rapide, l’évolution peut très bien se faire vers la cellulite.

- Signes radiologiques : destruction ma-jeure de l’os inter-radiculaire et résorption radiculaire

Mais parfois il peut y avoir un décalage entre la sévérité de l’atteinte clinique et l’image ra-diologique, surtout quand la dent temporaire est au stade II (Fig. 2 et 3)

- Statut pulpaire : nécrose pulpaire - Traitement immédiat : programmation de l’extraction sous antibiothérapie.

FIG.1

Abcès palatin en regard de 64 nécrosée chez un enfant en phase d’établissement de la denture

mixte. La douleur est intense et a motivé la consultation d’urgence. L’extraction est pro-

grammée ultérieurement sous antibiothérapie.

FIG.3

Cellulite génienne basse circonscrite ayant pour origine la nécrose pulpaire de 85. La dent est

au stade II, stade de stabilité, et aucune lésion osseuse inter-radiculaire n’est visible sur le

cliché rétro-alvéolaire. Une antibiothérapie est prescrite le jour de la consultation d’urgence et

l’extraction programmée ;

Points importants dans le contexte de l’odontologie pédiatriqueAu cours de la consultation d’urgence, le stress de l’enfant, surtout si c’est son pre-mier rendez-vous chez le dentiste, et le manque de temps du praticien font qu’il sera souvent difficile de réaliser l’acte dans des conditions optimales, principalement chez le très jeune enfant. Il est donc parfois préférable de savoir différer sa réalisation de quelques jours, pas plus, et de l’expli-quer, afin de se donner les moyens d’une réussite. La fistule ou parulie n’est pas un réel mo-tif de consultation d’urgence. Elle est l’ex-pression d’une infection chronique, plus ou moins ancienne, due à la nécrose de la dent temporaire qui est à l’origine d’une destruction de l’os alvéolaire vestibulaire le plus souvent. Elle n’est pas douloureuse sauf s’il y a exacerbation du processus in-fectieux et extension vers une phase aigüe.

Douleur et dent permanente immatureChez l’enfant en denture mixte, deux pa-thologies essentiellement vont être à l’ori-gine de douleurs sur les premières molaires permanentes : la carie profonde et l’Hypo-minéralisation Incisivo Molaire (MIH). Les douleurs provoquées par l’alimentation ou les variations thermiques sont des urgences « relatives » qui ne nécessitent pas nécessai-rement une gestion le jour-même de l’appel téléphonique mais l’enfant doit être examiné rapidement car l’immaturité apicale et l’im-maturité de l’innervation pulpaire font que ces douleurs n’apparaissent que tardive-ment. Toutes les thérapeutiques appliquées à cette dent permanente immature doivent permettre de maintenir la vitalité pulpaire afin que se poursuive la maturation radiculaire [1].

FIG.5

Enfant de 8 ans : lésion carieuse juxta-pulpaire sur 46 à l’origine de douleurs au cours de la

mastication. L’éviction

Carie profondeChez l’enfant, la progression du processus carieux est particulièrement rapide sur une dent permanente du fait de l’immaturité de la dentine caractérisée par des tubules dentinaires larges et une absence de den-tine péri-canaliculaire. Le diagnostic de l’état pulpaire dépend d’une anamnèse qui doit être la plus précise possible (difficile parfois à obtenir chez l’enfant), de l’aspect clinique de la lésion et d’un cliché rétro-alvéolaire.

- Signe radiologique : carie profonde définie par BJØRNDAL en 2008 [2] atteignant au moins les ¾ de l’épaisseur dentinaire.

- Statut pulpaire : inflammation réversible. - Traitement immédiat : éviction partielle

de la carie sous anesthésie locale et mise en place en temporisation d’une obturation étanche, un CVI par exemple. Le traitement définitif sera évalué au cours d’une séance ultérieure et inclus dans un plan de traitement global (Fig. 4 et 5). S’il s’avère que le soin risque d’être difficile par manque de coopération du patient, il est toujours préférable, comme précédemment, de reporter sa réalisation de quelques jours.

MIH L’Hypominéralisation Incisivo Molaire, ano-malie qualitative de l’émail d’origine sys-témique mais dont l’étiologie est encore inconnue, intéresse au moins une molaire permanente et est associée ou non à une at-teinte d’une ou plusieurs incisives [3] [4]. Cette hypominéralisation entraine une moindre résistance de l’émail qui s’élimine facilement avec la mastication. Quand elle est modé-rée à sévère, elle est à l’origine de douleurs constantes au moment des repas et du bros-sage (Fig. 6 et 7). Recevoir l’enfant rapidement va permettre de le soulager immédiatement en plaçant un CVI en temporisation. L’utilisa-tion de Fugi-Triage (GC) peut permettre éga-lement une reminéralisation de sub-surface de l’émail hypominéralisé.

FIG.7

46 et 36 atteintes d’hypominéralisation inci-sivo-molaire. Il y a déjà une perte de substance

en vestibulaire de 36. Les dents sont très sensibles aux variations thermiques

La traumatologieLe degré d’urgence pour recevoir un enfant immédiatement ou quelques heures après avoir subi un traumatisme dentaire est dé-terminé au moment de l’appel téléphonique. Mais que l’enfant soit en denture temporaire ou en denture permanente, il est impératif de le recevoir et nous avons l’obligation mé-dico-légale au cours de ce rendez-vous d’ur-gence de rédiger un certificat médical initial de constatation des lésions qui mentionnera également le pronostic.

Conduite à tenir face à un enfant trauma-tisé [5]

- Etre calme et rassurant vis-à-vis de la mère et de l’enfant quel que soit son âge.

- Connaitre l’état de santé de l’enfant - Evaluer son état général après le choc : épistaxis, otorragie, trouble de la vision, perte de conscience même brève. En cas du moindre doute, référer l’enfant à une consultation hospitalière d’urgence pé-diatrique.

- Connaitre les antécédents de trauma-

FIG.2

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

9

AO NEWS#011 | SCIENTIFIQUE

Les urgences 2ème voLet

FIG.8

Arabelle VANDErZWALM-GOUVErNAIrE

tismes dentaires - Pratiquer de façon méthodique les exa-mens exo-buccal et endo-buccal avec des manœuvres douces et ne pas hésiter à laver délicatement les plaies cutanées et muqueuses simplement à l’eau ou au sérum physiologique.

- Réaliser systématiquement un examen radiologique, quel que soit le type de trau-matisme

Traumatologie de la dent temporaire [6]

Cette consultation d’urgence est importante pour informer les parents des éventuelles séquelles sur la dent successionnelle et sur l’importance du suivi. L’examen clinique est complété par une ra-diographie rétro-alvéolaire réalisée avec un film taille 2 placé dans le sens transversal et une incidence de 45 à 60°. Ce type de cliché est bien souvent suffisant pour établir le dia-gnostic. Dans la prise de décision immédiate vont in-

tervenir le stade physiologique de la dent, la coopération de l’enfant (qui dépend de son âge), et la sévérité du traumatisme.

Les traumatismes des tissus parodontauxLa subluxation Dent mobile, non déplacée, avec un saigne-ment au collet.Pas de traitement spécifique d’urgence.L’extrusion Déplacement partiel de la dent en dehors de l’alvéoleSi l’occlusion est perturbée empêchant une alimentation correcte, l’extraction est réalisée immédiatement. En cas d’extrusion peu importante, la dent laissée dans sa nouvelle position peut se réa-ligner spontanément.La luxation latérale (palatine ou vestibulaire)Si l’occlusion n’est pas perturbée la dent peut se repositionner spontanément : c’est sou-vent le cas s’il y a une béance antérieure et que l’enfant suce son pouce ou la tétine.

Si l’occlusion est perturbée : le repositionne-ment par pression digitale est effectué sous anesthésie locale vestibulaire et palatine mais demande une coopération de l’enfant. Si l’acte ne peut être réalisé dans des condi-tions optimales et que le résultat est incertain il vaut mieux privilégier l’extraction.Si la couronne de la dent s’est déplacée de fa-çon importante en direction vestibulaire, son apex a endommagé le germe : le traitement est l’extraction mais qui peut être différée de quelques jours afin de réunir les conditions favorables à sa réalisation.

L’intrusion La dent est déplacée dans son alvéole en di-rection apicale. Il est souvent très difficile ra-diologiquement de déterminer si l’apex a pris une direction vestibulaire ou bien palatine, vers le germe (Fig. 8 et 9). La décision théra-peutique de laisser la dent ré-évoluer de fa-çon spontanée dans les semaines qui suivent tient au fait que le dommage créé au germe

s’est produit immédiatement au moment du choc et qu’il ne sera pas dû au maintien de la dent impactée. Mais il est évident que la non ré-éruption nécessitera l’extraction.

FIG.9

Traumatismes multiples chez un enfant de 4 ans : expulsion de 61, intrusion partielle de

62. Seule la radiographie confirme l’expulsion. Importance d’informer les parents sur le suivi

de 62 et de 51 qui a été probablement concerné par le choc même si cliniquement rien n’était

remarquable.

L’expulsion La dent temporaire n’est pas réimplantée.

Les traumatismes des tissus durs de la dentLa fracture coronaire avec exposition pulpaire PulpotomieLa fracture corono-radiculaire La dent n’est pas conservable (Fig.10). Si le, ou les, fragments ne sont pas particulière-ment mobiles, l’extraction peut être différée de quelques jours afin de préparer éventuel-lement l’enfant avec une sédation (par voie orale ou par inhalation de MEOPA) et de pré-parer également la mère au fait que la dent doit être extraite. Il n’est pas toujours judi-cieux de faire une anesthésie le jour même pour éliminer le fragment et de nouveau une anesthésie quelques jours plus tard pour ex-traire la dent…

FIG.10

Fracture corono-radiculaire de 61 avec extru-sion d’un des fragments coronaires qui gêne l’alimentation et qui nécessite son extraction

immédiate.

Traumatologie de la dent permanente im-mature [7]

Le contexte de l’immaturité fait que tout traumatisme chez l’enfant en denture mixte doit être considéré comme une urgence et le patient reçu le jour-même. L’examen radiolo-gique permet d’évaluer le degré d’immaturité apicale mais également l’intégrité radiculaire de la dent concernée et de ses collatérales. Il comporte au moins deux clichés rétro-al-

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

périoChlorhexidine 0,20%

Sa force, sa praticité

8062

97 -

17/0

1/67

9604

13/P

M/0

01 -

Mar

s 20

17

Flacon 200 ml Remb. 15 % Sec. Soc.

*Sans alcool éthylique Pour une information détaillée, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur la base de données publique des médicaments http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr. 1 - HAS. Synthèse d’Avis de la Commission de la Transparence : bains de bouche à base de chlorhexidine et autres principes actifs. 13/01/2010.

Traitement d’appoint des affections parodontales liées au développement de la plaque bactérienne (gingivite et/ou parodontites), ainsi que lors de soins pré et postopératoires en odontostomatologie.La prescription des bains de bouche à base de chlorhexidine doit être réservée aux patients ne pouvant assurer une hygiène correcte par le brossage des dents (1).

Une efficacité

sans alcool* prête à l’emploi

AP ELUDRIL-2017-EXE-ok.indd 2 28/02/2017 16:17

périopérioChlorhexidine 0,20%

SaSaS fofof rce, sa praticité

Flacon 200 ml Remb. 15 % Sec. Soc.

Une efficacité

sans alcool* prête à l’emploi

périoChlorhexidine 0,20%

Sa fofof rce s ti ité

Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%périopériopériopériopériopériopériopérioChlorhexidine 0,20%périoChlorhexidine 0,20%périopériopériopériopérioChlorhexidine 0,20%périoChlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%Chlorhexidine 0,20%

SSSSaSaaSaS f

fffofoofof rce, sa p

ppprprpapap tataiaiacicictctcécéciéi

tét

Flacon 200 ml Remb. 15 % Sec. Soc.

Une sans alcool* Une sans alcool* efficacitéprête à l’emploiefficacitéprête à l’emploi

sans alcool* sans alcool* prête à l’emploi

sans alcool* prête à l’emploi

prête à l’emploi

périoChlorhexidine 0,20%

Sa force, sa praticité

8062

97 -

17/0

1/67

9604

13/P

M/0

01 -

Mar

s 20

17

Flacon 200 ml Remb. 15 % Sec. Soc.

*Sans alcool éthylique Pour une information détaillée, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur la base de données publique des médicaments http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr. 1 - HAS. Synthèse d’Avis de la Commission de la Transparence : bains de bouche à base de chlorhexidine et autres principes actifs. 13/01/2010.

Traitement d’appoint des affections parodontales liées au développement de la plaque bactérienne (gingivite et/ou parodontites), ainsi que lors de soins pré et postopératoires en odontostomatologie.La prescription des bains de bouche à base de chlorhexidine doit être réservée aux patients ne pouvant assurer une hygiène correcte par le brossage des dents (1).

Une efficacité

sans alcool* prête à l’emploi

AP ELUDRIL-2017-EXE-ok.indd 2 28/02/2017 16:17

10

AO N

EWS#

011

| SCI

ENTI

FIQU

E

véolaires effectués avec un film taille 1, éven-tuellement 2, et systématiquement avec un angulateur afin d’être reproductibles avec les clichés qui seront effectués ultérieurement lors du suivi.

Les traumatismes des tissus parodontauxLa prise en charge immédiate de ce type de traumatisme sur la dent permanente imma-ture implique la mise en place d’une conten-tion collée en vestibulaire, souple, de faible étendue, elle englobe une dent de part et d’autre de la dent luxée, et dont la durée ne doit pas excéder 15 jours. Son objectif est le maintien de la dent dans sa position phy-siologique afin de permettre la diminution de l’inflammation parodontale et de favoriser la réparation du ligament et du cément lésés au cours du trauma (Fig. 11, 12 et 13).

FIG.11

Subluxation de 11 et 21 associée à une fracture amélo-dentinaire simple de 11

FIG.12

Mordançage des faces vestibulaires en vue du collage du fil de contention. La plaie dentinaire de 11 a été protégée par un composite fluide.

FIG.13

Fil de contention collé pour une durée de 15 jours.

La subluxation Dent mobile, sans déplacement, avec un sai-gnement au colletTest de sensibilité parfois négatifSigne radiologique : aucunTraitement immédiat : pose d’une contention La luxation (latérale, palatine ou vestibulaire) Dent « fixe » : pas de mobilité physiologiqueTest de sensibilité souvent négatifTraitement immédiat : repositionnement de la dent avec pression digitale sous anesthésie locale et pose d’une contention.L’intrusion Dent forcée dans son alvéole en direction api-cale pouvant entrainer une fracture du fond de l’alvéoleDent « fixe » : pas de mobilité physiologiqueSigne radiologique : disparition de l’espace li-gamentaire le long de la racineTraitement immédiat : dépend de la sévérité de l’intrusion

Intrusion inférieure à 7 mm : attendre la ré-éruption spontanée qui se produit au cours des semaines suivantes.Intrusion sévère, supérieure à 7 mm : repo-sitionnement chirurgical au davier et pose d’une contention

L’extrusion Dent déplacée partiellement hors de son al-véole.Mobile avec un saignement au collet

- Signe radiologique : augmentation de l’es-pace ligamentaire dans la zone apicale

- Traitement immédiat : repositionnement de la dent sous anesthésie locale et pose d’une contention.

L’expulsion Elle représente l’urgence absolue en odonto-logie. Sa prise en charge est impérativement immédiate car la réussite de la réimplanta-tion dépend essentiellement du temps d’ex-position à l’air, du milieu de conservation et de la contamination bactérienne de la dent

expulsée [8].Objectifs de la réimplantation immédiate de la dent immature :Revascularisation avec poursuite de la radi-culogénèse, Régénération cémentaire et ligamentaire, c’est-à-dire formation d’une nouvelle attache à partir des cellules parodontales présentes à la surface.Conseils téléphoniques à prodiguer dès l’appel téléphonique :Manipulation de la dent expulsée par la cou-ronne,Rinçage de la dent sous un filet d’eau seule-ment si la dent est souillée,Réimplantation immédiate de la dent,Maintien de la dent en place en faisant mordre l’enfant sur un mouchoir en papier,Ou bien conservation de la dent dans du lait.

Protocole de réimplantation recommandé par l’International Association of Dental Traumatology (IADT) en 2012 Décontamination du site à la chlorhexidine,Anesthésie locale,Immersion de la dent dans une solution de doxy-cycline (1 mg/20 ml) pdt 5 min, Rinçage de l’alvéole au sérum physiologique avec éventuellement aspiration du caillot,En cas de fracture alvéolaire, remise en place des fragments,Réimplantation avec contrôle radiologique et mise en place d’une contention laissée en place au maximum 15 jours s’il n’y a pas de fracture ou-verte des tables osseuses,Contrôle de l’occlusion,Prescription d’une antibiothérapie pendant une semaine, d’un antalgique et d’un bain de bouche à base de chlorhexidine et sans alcool,Recommandations données sur une hygiène orale rigoureuse avec une brosse à dents souple, sur une alimentation molle pendant deux se-maines et sur l’éviction de toute activité sportive.

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

ZB0262FR REV A 03/17 ©2017 Zimmer Biomet, Tous droits réservés.

Ensemble pour aller plus loin !

Maison de la Mutualité

24 Rue Saint-Victor

75005 Paris

Information et Inscriptions :

01 45 12 35 61/01 45 12 35 64

[email protected]

Save DateTHE

ZB0262FR Rev A 1er Symposium ZBD France_Adv_21x27.indd 1 14/04/2017 16:58:23

11

AO NEWS#011 | SCIENTIFIQUE

Les urgences 2ème voLet

Les traumatismes des tissus durs de la dent et du tissu pulpaire Chez l’enfant, ces traumatismes vont de-mander une prise en charge rapide et tous les traitements auront pour objectif la préserva-tion de la vitalité pulpaire, même partielle-ment, et permettre ainsi la fin de l’édification radiculaire.

La fracture amélo-dentinaire simple, sans exposition pulpaire : Traitement immédiat : « scellement » des tubules dentinaires ouverts par :

- Collage du fragment s’il est rapporté - Mise en place d’un système adhésif et d’un composite fluide. La reconstitution définitive peut alors, être différée.

- Si très grande proximité pulpaire avec la pulpe visible en transparence mais sans saignement (environ 0,5 mm de dentine résiduelle) : mise en place d’hydroxyde de calcium recouvert d’un CVI avant recons-titution.

La fracture amélo-dentinaire complexe, avec exposition pulpaire : Traitement immédiat : dépend de la surface exposée

- Coiffage direct - Pulpotomie partielle - Pulpotomie cervicale : exposition en to-talité de la pulpe (fracture coronaire au collet)

La fracture corono-radiculaire :Pulpe concernée par le trait de fracture, Fragment coronaire plus ou moins mobile,Limite apicale du trait de fracture non visible cliniquement,Signe radiologique : limite apicale du trait de fracture non visible non plus radiologique-mentTraitement immédiat : stabilisation du fragment coronaire mobile aux dents adjacentes avec un composite ou une contention et pulpotomie partielle avec mise en place d’hydroxyde de calcium. La fracture radiculaire :Fragment coronaire parfois mobile ou dépla-

cé hors de l’alvéoleSaignement au collet possibleSigne radiologique : trait de fracture bien vi-sible, horizontal ou en diagonalTraitement immédiat : dépend de la localisation du trait de fracture. Si le fragment coronaire est déplacé, il est repositionné et maintenu par une contention pendant 4 semaines.

- Fracture au 1/3 apical : fragment coro-naire non mobile : contention inutile

- Au 1/3 moyen : fragment coronaire mo-bile : contention pendant 4 semaines

- Au 1/3 cervical : fragment coronaire mo-bile : contention laissée pendant une longue période (plus de 4 mois si néces-saire)

Toute dent traumatisée permanente im-mature doit faire l’objet d’un suivi clinique et radiologique afin de pouvoir intercepter toute complication. Un calendrier de suivi du traumatisme doit être établi le jour de la consultation d’urgence. Il faut informer les parents de l’importance de ce suivi et s’as-surer qu’ils ont compris l’information.

ConclusionRépondre à L’urgence en odontologie pé-diatrique fait partie de notre pratique quo-tidienne et nous nous devons d’y répondre. Très souvent, cette consultation d’urgence se terminera par une programmation de l’acte pour permettre sa réalisation dans de bonnes conditions. Mais le fait d’avoir reçu l’enfant et d’avoir pris le temps d’expliquer fait que peur et anxiété seront diminuées. L’IADT a mis en ligne un site, www.dental-traumaguide.org, qui permet à tout praticien de suivre ses recommandations pas à pas et de pouvoir prendre en charge sereinement toutes les formes traumatismes.

Bibliographie1. Simon S, Ifi-Naulin C: conservation de la vitalité pulpaire et

traitement de la dent immature. Réalités cliniques. 2012 ; 23 (4) : 289-97

2. Bjørndal l: indirect pulp therapy and stepwise excavation. Ped dent. 2008; 30 (3): 225-9

3. Weerheijm Kl & al. Judgement criteria for molar-incisor-hy-

pomineralisation (mih) in epidemiologic studies: summary of the european meeting on mih held in athens, 2003. Eur archs paediatr dent 2003b ; 3 : 110-113

4. Alaluusua S. Aetiology of molar-incisor-hypomieralisation: a systematic review. Eur arch paediatr dent. 2010; 11: 53-8

5. Naulin Ifi C. Traumatologie clinique. De la théorie à la pratique. Espace id. Presse edition multimedia. 2016

6. Malmgren & al. International association of dental trauma-tology guidelines for the management of traumatic dental injuries: 3. Injuries in the primary dentition. 2012; 28: 174-182

7. Diangeli Aj HYPERLINK “http://dx.doi.org/10.1111/j.1600-9657.2011.01103.x”&HYPERLINK “http://dx.doi.org/10.1111/j.1600-9657.2011.01103.x” al. HYPERLINK

“http://dx.doi.org/10.1111/j.1600-9657.2011.01103.x”International association of dental traumatology guidelines for the management of traumatic dental injuries: 1. Frac-tures and luxations of permanent teeth. Dent traumatol. 2012; 28 : 2-12

8. Andersson l & al. International association of dental trauma-tology guidelines for the management of traumatic dental injuries: 2. Avulsion of permanent teeth. Dent traumatol. 2012; 28 : 88-96

Arabelle VANDErZWALM-GOUVErNAIrE

Iconographie:article«Urgenceetodontologiepédiatrique»ArabelleVANDERZWALM

1

DOULEURS EXAMENCLINIQUE EXAMENRADIOLOGIQUE

STATUTPULPAIRE THERAPEUTIQUEEVENTUELLEMENT

PROGRAMMEEAucoursdesrepas(provoquées)

-Carieactiveocclusaleleplussouvent

-Lésioncarieuseprochedelapulpe.-Supérieureàla1/2del’épaisseurdentinaire.

-Inflammationréversible

Pulpotomie

Aprèslesrepas(provoquées)

-Carieactiveproximale-Papilleinter-dentaireinflammatoire,douloureusequisaigneaucontact

-Lésioncarieuseprochedelapulpe.-Supérieureàla1/2del’épaisseurdentinaire.

-Inflammationréversible

Pulpotomie

Nocturnes,exacerbéesparledécubitus(spontanées,calméesparunantalgique)

-Carieactiveocclusaleouproximale

-Lésioncarieuseprochedelapulpe.-Supérieureàla1/2del’épaisseurdentinaire.-Elargissementdel’espaceligamentairedanslazoneinter-radiculaire.

-Inflammationirréversible-Envoiedenécrose

PulpectomieOuExtractionsuivantlestadephysiologique

Permanentes

-Carieactiveocclusaleouproximale-Signescliniquesd’unepathologieinfectieusedueàlanécrose

-Carieaucontactdelapulpe-Destructionosseuseplusoumoinssévère-Résorptionradiculaire

-Nécrose Extractionavecantibiothérapie

Tableau 1 : récapitulatif des thérapeutiques envisagées sur la dent temporaire en fonction du type de douleur

l’urgence en implantologieMickael ABOULkER, Dov DErMANParis

Les urgences bucco-dentaires représentent une part très importante des consultations

des odontologistes. L’urgence « implantaire » est plus rare mais elle devient plus fréquente avec le développement de l’implantologie et le praticien est très souvent désarmé devant une telle situation.

Depuis Bränemark, l’implantologie n’a cessé de se développer et de se démocratiser. Si l’implantologie fait aujourd’hui partie inté-grante de notre arsenal thérapeutique, elle est pratiquée par de nombreux odontolo-gistes plus ou moins expérimentés. Néan-moins il est impossible de répertorier le nombre de systèmes implantaires en France et dans le monde.

La prise en charge des urgences en implanto-logie pose ainsi de nombreux problèmes.

L’urgence est liée à un motif de consultation dont la douleur est l’étiologie majeure et dont le praticien devra déterminer la meilleure conduite à tenir pour soulager le patient.

Nous allons voir tout d’abord le rôle du pra-ticien dans la prise en charge de l’urgence « implantaire » et les aspects médico-légaux de sa prise en charge. Puis nous étudierons les différents paramètres cliniques et radio-graphiques spécifiques aux différents dia-gnostics selon le « timing » de l’urgence tout en donnant quelques clefs pour répondre aux cas cliniques les plus simples. Pour finir, nous détaillerons la prise en charge d’un cas cli-nique personnel comme nous pouvons tous en rencontrer dans notre activité.

Aspect médico-légalLe chirurgien-dentiste est dans l’obligation de recevoir et de soulager une urgence doulou-

reuse ou infectieuse (Art. L. 1110-5. de la loi du 4 mars 2002 : « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur »).

Celle-ci doit être en toutes circonstances pré-venue, évaluée, prise en compte et traitée. Néanmoins, le praticien consulté pour une urgence « implantaire » n’est pas obligatoi-rement celui qui a posé l’implant de même, le praticien qui a mis en place l’implant n’est pas toujours celui qui a réalisé la prothèse im-plantaire.

Par ailleurs, l’émergence de nombreux centres «low cost» en France et à l’étranger, avec l’évolution d’un tourisme dentaire floris-sant et la multiplicité des systèmes implan-taires avec des conceptions prothétiques ne respectant pas les standards scientifiques établis rendent la tâche du praticien consulté difficile.

Le praticien engage sa responsabilité s’il exerce un geste technique lors de cette consultation en urgence. Lors d’une consul-tation d’urgence implantaire, même si les praticiens souscrivent tous une assurance professionnelle, ils sont devant une situa-tion anxiogène du fait de leur responsabilité professionnelle. En effet, la complexité du système de santé et la technicité juridique de la responsabilité médicale rendent difficile la compréhension des risques professionnels des praticiens (triple responsabilité civile, pé-nale et disciplinaire).

A quelle réalité clinique est confronté le praticien qui reçoit une urgence implan-taire ?

Si ce praticien est celui qui a réalisé la mise en place d’un ou plusieurs implants, il est tenu à une obligation de suivi et de maintenance ; il prend en charge la douleur du patient soit par exemple par un geste clinique comme la dépose de l’implant soit par une prescription antalgique et/ou une antibiothérapie devant un état infectieux.

Mickael ABOULkER, Dov DErMAN

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

12

AO N

EWS#

011

| SCI

ENTI

FIQU

E

Si le praticien consulté n’est pas celui qui a mis en place l’implant ou réalisé la prothèse implantaire, il est préférable qu’il n’exerce pas de geste clinique sur le patient et qu’il rédige une ordonnance pour le soulager. Le patient sera alors adressé au praticien qui a réalisé le traitement implantaire. Si cette op-tion ne convient pas au patient, un plan de traitement avec un devis dont la signature fait preuve d’acceptation pourra alors lui être proposé.

La responsabilité médicale du professionnel de santé est engagée lorsque des soins ef-fectués ont causé des dommages au patient ou lorsqu’une erreur de diagnostic a entrainé des actes irréversibles (loi du 4 mars 2002).

Pour que la responsabilité du praticien soit engagée, il est nécessaire que soit apportée la preuve d’une faute, d’un préjudice et d’un lien de causalité. Dans le cas où le praticien n’a pas mis en place les implants sur le pa-tient reçu en urgence et qu’il effectue quand même un geste clinique, le praticien qui a réalisé la chirurgie implantaire ou le patient peuvent alors considérer ce geste comme une faute et l’accuser du préjudice, même si un consentement signé par le patient figure dans le dossier.

Le patient ne manquera pas d’accuser le pra-ticien de faute médicale, pour laquelle aucun signe de gravité n’est exigé, et fera appel à la responsabilité civile dont le but est de ré-parer un préjudice, c’est à dire de replacer la victime, autant que possible, dans la situation préexistante à la survenue de l’événement dommageable.

La faute médicale est le fait de ne pas fournir des « soins consciencieux, dévoués, attentifs et conformes aux données acquises de la science » (arrêt Mercier). En effet l’article L. 1110-5 du Code de la Santé Publique stipule que « toute personne a […] le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeu-tiques dont l’efficacité est reconnue et qui garan-tissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées ».

Diagnostic et traitement de l’ur-genceDevant un patient consultant pour une « ur-gence implantaire », le praticien devra pra-tiquer un examen clinique complet et précis avec radiographies complémentaires pour tenter d’en déterminer l’étiologie.Une anamnèse complète fournira des ren-seignements précieux, en questionnant le patient sur la date de mise en place des im-plants et de la réalisation de la prothèse im-plantaire, le nom du praticien chirurgien, celui du praticien prothésiste et si nécessaire le pays dans lequel les travaux ont été effec-tués ; cette anamnèse orientera la conduite à tenir.Si le patient consulte son praticien traitant ayant mis en place les implants, la tâche sera plus facile.

La consultation en urgence dans la se-maine suivant la pose de l’implant

Les motifs de consultation implantaire pré-coce sont habituellement liés aux suites post-opératoires classiques : œdème, dou-leur, hémorragie, hématome ou dans de rares cas, diminution ou perte de sensibilité nerveuse.

FIG.1

Hématome suivant la pose de 3 implants man-dibulaires (Courtoisie du Dr Bert)

Ces motifs d’urgence font souvent suite à une mauvaise communication du praticien sur les suites postopératoires liées à la chirurgie. La présence de douleurs malgré la prise d’antal-gique pourra conduire le praticien à modifier sa prescription et à donner des antalgiques de palier II, selon la classification de l’OMS. A ce stade, seule une altération de la sensibili-té nerveuse pourra entrainer un geste tech-nique.

Urgence lors de la période d’ostéointé-gration,

Les motifs d’urgence peuvent être : mobilité ou perte de la vis de cicatrisation, douleur, mobilité de l’implant.

En cas de perte de vis de cicatrisation, le pra-ticien pourra la réinsérer, après anesthésie préalable, car la gencive se rétracte rapide-ment suite à la perte de la vis. En intervenant en urgence, il devra, au préalable, vérifier le filetage de la vis et bien retrouver l’axe d’in-sertion. Si la réinsertion n’est pas possible, une ouverture gingivale à minima pourra être réalisée afin d’éliminer un éventuel rebord os-seux à proximité du col de l’implant, gênant la réinsertion. Il est aussi possible d’utiliser une vis de cicatrisation avec un évasement plus marqué afin de contourner le problème.En cas de douleur, un examen endobuccal est réalisé à la recherche d’une inflammation gin-givale ou d’une suppuration et sera complété par un cliché rétro-alvéolaire. Une inflamma-tion gingivale légère pouvant parfois être ac-compagnée d’une suppuration, peut être une simple mucosite. Le plus souvent on retrouve ce phénomène lors d’une technique de pose enfouie (2 temps chirurgicaux) où il peut ap-paraitre une operculisation de la gencive, lors de la période de cicatrisation entrainant un phénomène semblable à une péricoronarite de dents de sagesse.

FIG.2

Operculisation d’une vis de couverture (Courtoi-sie du Dr Para)

Sur la radiographie rétro alvéolaire, on pourra noter, dans certains cas, une légère cratéri-sation osseuse autour de l’implant. Un net-toyage soigneux peut alors être réalisé avec irrigation de bétadine/eau oxygénée suivi du remplacement de la vis de couverture par une vis de cicatrisation. Si le phénomène persiste, un petit lambeau avec légère régularisation osseuse peut être réalisé.

En cas de mobilité de l’implant, avec ou sans suppuration, l’implant doit être déposé sous anesthésie.

Le plus souvent la dépose se fera à l’aide d’une précelle, d’un davier ou d’une pince gouge ; néanmoins, dans certains cas, l’uti-lisation d’un « tourne à gauche » type IRT©

de Zimmer peut être nécessaire. La dépose devra être suivie au minimum d’un curetage soigneux de l’alvéole à la curette de Lucas afin d’éliminer le tissu de granulation.

En l’absence de douleurs, le parcours dia-gnostic débutera par une radiographie rétro alvéolaire de contrôle. Si la radiographie rétro

SHE .1

Schéma 1. Arbre décisionnel de la prise en charge des urgences précoces

SHE .2

Arbre décisionnel de la prise de décision en consultation d’urgence implantaire, lors de la période d’ostéointegration.

FIG.3

Implant Removal Tool© de la société Zimmer Dental (Guide des trucs et astuces 2015 édité par Zimmer Dental)

FIG.4

Aspect radiographique classique d’une péri-implantite (Courtoisie du Dr Duarte)

FIG.5

Screw Removal Tool© de la société Zimmer Dental (Guide des trucs et astuces 2015 édité par Zim-mer Dental)

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

13

AO NEWS#011 | SCIENTIFIQUE

alvéolaire est normale, on suivra le parcours en bleu. A l’inverse, en cas de lyse osseuse ou de défaut osseux important on suivra le par-cours en rouge.

Urgences suite à la pose de la prothèse

Les motifs les plus souvent rencontrés sont des douleurs, une gêne due à une mobilité,

une fracture de céramique sur dents anté-rieures.Face à la douleur, on recherchera une inflam-mation ou une infection. Une inflammation isolée peut être due à un défaut de concep-tion prothétique entrainant un défaut d’hy-giène localisé. Un traitement d’hygiène local sera alors réalisé avec une prescription adap-tée et retouche ou réfection de la prothèse.Une infection doit être recherchée, elle se traduit par une péri implantite. Ces dernières années, les péri implantites ont connu une recrudescence importante et font l’objet de nombreuses publications et conférences (Derks J. et Tomasi C. constatent 22% de peri implantite dans leur revue systématique de 2015).Face à cette urgence parfois douloureuse, en première intention, une prescription antibio-tique et antalgique est faite pour atténuer la symptomatologie. Dans un second temps, en fonction de la situation de l’implant, de l’atteinte osseuse et du souhait du patient, l’implant sera conservé avec un traitement de décontamination de la surface implantaire +/- régénération osseuse. Ces traitements de conservation sont réalisés après dépose de la restauration prothétique et en l’absence totale de mobilité de l’implant.En cas de mobilité de la prothèse, les étio-logies peuvent être : une mobilité liée à un dévissage ou fracture de vis (du pilier en pro-thèse scellée ou de la prothèse en restaura-tion transvissée), une mobilité de l’implant.En cas de mobilité du pilier, des radiographies rétro alvéolaires seront réalisées avec diffé-rentes angulations afin de déterminer s’il y a fracture de vis ou dévissage.En cas de dévissage du pilier, en première intention, une tentative de dépose de la couronne est réalisée à l’aide d’un arrache couronne, d’une pince adaptée ou encore en réalisant une petite encoche palatine. Si cette tentative s’avère infructueuse et qu’à l’examen 3D, l’implant est bien positionné et angulé, le praticien pourra tenter de traver-ser la couronne afin d’accéder au puit de vis implantaire. Dans les cas où la tête de vis est endommagée, plusieurs techniques ont été décrites (utilisation par exemple du SRT© de Zimmer ou d’une fine fraise diamantée blo-quée dans une ancienne turbine comme dé-crit par Marc Bert)Une fois le pilier ou la couronne dévissée, la vis doit être vérifiée et changée au moindre doute. L’ensemble est alors remis en place

en respectant le torque préconisé par le fa-briquant de l’implant.La consultation en urgence ne doit pas faire oublier au praticien de toujours rechercher la cause du dévissage ou de la casse de la vis (défaut de conception pilier/couronne, pla-cement 3D de l’implant, choix de l’implant, contexte occlusal, torque non respecté lors de la pose, ancienneté de la restauration)

A propos d’un cas cliniqueLe patient M. Y. se présente en urgence, le motif de sa consultation est une mobilité de la couronne sur implant 14. A l’anamnèse, il explique s’être fait poser 3 implants en Tur-quie et, qu’au bout d’un an, il a dû faire face à de nombreux dévissages auxquels les diffé-rents confrères consultés en France ont ré-pondu par un revissage ne solutionnant son problème que pour un temps limité.

FIG.1

Situation initiale

A l’examen panoramique on note la pose d’implants de faible diamètre, remplaçant peu de dents postérieures, afin d’éviter des greffes sinusiennes. Nous identifions aussi les implants posés comme étant des implants de marque MIS© dont la fiabilité n’est pas en cause. Délivrance au patient d’explications claires et loyales des causes de dévissage in-tempestif de ses prothèses implantaires (im-plants de faible diamètre, trop peu nombreux, associés à une faiblesse mécanique de la re-constitution prothétique). Puis on réalise un devis pour un comblement pré implantaire du sinus maxillaire droit suivi à 6 mois, de la pose d’implants pour une meilleure répartition des forces occlusales de mastication. Une fois le plan de traitement validé, compris et signé, le revissage de la couronne sur implant en 14 est alors accepté.

FIG.2

Radiographie de contrôle après greffe sinu-sienne droite et avulsion de la dent 36.

Lors de la période de cicatrisation, il est de-mandé au patient de moins solliciter ses im-plants. Malgré cela, nous avons à nouveau dû faire face à un dévissage du pilier de 24, compliqué d’une fracture de la vis du pilier de 25. La partie haute de la vis fracturée sera dévissée classiquement à l’aide d’un tourne-vis de la marque. Le morceau cassé, lui, sera dévissé assez rapidement, à l’aide d’un ultra-son à faible puissance dans le sens antiho-raire (dépose du fragment fracturé aisée car la fracture avait été précédée d’un dévissage).Une fois la prothèse et les vis déposées, des vis de cicatrisation ont été mises en place et il est proposé, par écrit, au patient de refaire ses prothèses, sans extension distale cette fois, pour des raisons biomécaniques précé-demment évoquées.

FIG.3

Radiographie après dépose des prothèses fracturées en 24/25, cicatrisation de la greffe

sinusienne et de l’extraction de 36.

FIG.4

Radiographie post opératoire, piliers de cicatri-sation en place.

FIG.5

Radiographie des implants de diamètre adapté aux dents remplacées avec couronnes 14 15 en

place.

FIG.6

Radiographie de fin de traitement.

Depuis le rétablissement de la mastication du côté droit, il y a 3 ans, plus aucun dévissage ne s’est produit. La situation est stabilisée.

ConclusionL’urgence vraie en implantologie reste la dou-leur et le praticien dans la majorité des cas (sauf celui d’un implant mobile avec suppura-tion) pourra temporiser par une prescription et reporter l’intervention.

Cependant, d’autres motifs conduisent le patient à consulter en « urgence » comme la mobilité implantaire ou une gêne au niveau de la prothèse sur implant. La réponse à cette demande doit s’intégrer dans une réflexion et une prise en charge globale (analyse occlu-sale, assainissement parodontal, répartition des contraintes, taille, diamètre, position, axe des implants et type de prothèse sur implant).

La difficulté de la prise en charge est surtout due à la diversité des systèmes implantaires et au fait qu’ils ont toutes un accastillage avec têtes de vis et tournevis différents, obligeant le chirurgien-dentiste à identifier la marque et le modèle de l’implant pour commander les outils adaptés (Site d’aide à l’identification radiographique : whatimplantisthat.com) ou à tester les tournevis qu’il possède.

Une harmonisation entre les marques d’im-plants serait préférable mais semble actuel-lement inenvisageable (brevets, etc…). Il est possible de s’équiper de kits de tournevis répondant à la majorité des systèmes exis-tants (kit de tournevis Smile Line, etc...). Aussi, avant d’intervenir, il est conseillé d’étudier les risques (médico légaux et technique) car on n’est pas à l’abri de devoir déposer l’implant sans savoir si une repose sera possible. Face à un cas complexe, il est préférable d’adresser le patient à un tiers expert.

SHE .3

Schéma 3. Arbre décisionnel de la prise de décision en consultation d’urgence implantaire, lors de la période faisant suite à la pose de la prothèse implantaire.

FIG.6

Apparition d’une fistule vestibulaire en rapport avec le dévissage de la prothèse transvissée. Le simple revissage au torque préconisé par

le fabriquant a suffi à solutionner le problème. (Courtoisie du Dr Azogui)

Les urgences 2ème voLet

Mickael ABOULkER, Dov DErMAN

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

L’INTÉGRATION AU WORKFLOW

L’EXCELLENCE DIAGNOSTIQUELA TECHNOLOGIE POUR L’HUMAIN

Dans chaque établissement de soins, l’espace est compté. C’est pourquoi Carestream Dental veille à ce que vous n’ayez jamais à sacrifier l’espace au détriment de la puissance. La gamme CS 8100 regroupe les tech-nologies les plus sophistiquées dans un équipement extrêmement compact et facile à utiliser. Choisir l’imagerie panoramique, céphalométrique ou 3D n’a jamais été aussi facile.

Rendez-nous visite sur carestreamdental.fr

GAMME CS 8100

TAILLE RÉDUITE,MAIS GRANDS RÉSULTATS

Avec la gamme CS 8100,dites adieu à la numérisationencombrante, lente etinconfortable.

© Carestream Health, Inc. 2017. Les produits de la gamme CS 8100 sont des dispositifs médicaux de classe IIb fabriqués par Carestream Health Inc et dont l’évaluation de la conformité a été réalisée par BSI. Ils sont destinés à produire des images numériques tomographiques panoramiques complètes ou segmentées et des images numériques en trois dimensions de la région dento-maxillo-faciale. Lisez attentive-ment la notice d’utilisation.

CS8100_297_420_AO_News_FR.indd 1 21.06.2017 14:48:45

15

AO NEWS#011 | AO N

OW

Hervé Berdugo n’a pas hésité à revenir pour la deuxième à Grenoble pour nous faire par-tager son savoir sur la mise en charge immé-diate (MCI) qu’il maitrise parfaitement.Il nous a fait part de recommandations pour la MCI telles que :- utilisation d’implants efficaces offrant une grande stabilité primaire, - utiliser 6 à 8 implants longs de diamètre standard, conique, à surface rugueuse,

- procéder au comblement osseux peri im-plantaire, aménagement mucogingivaux pour stabiliser les tissus,- placement 3D des implants dans les zones esthétiques : positionnement sous crestal et le plus lingual,- pose du bridge provisoire avec armature métallique ou kevlar ou en PMMA, scellé dans les 24 heures suivant la pose des im-plants (rôle de fixateurs externes),

- pose des implants sur un hémimaxillaire puis sur le deuxième pour réduire la dose d’anesthésique instantanée et diminuer le temps d’exposition osseuse,- serrage des piliers à 30 Newtons, - assurer une occlusion peu traumatisante avec des faces occlusales plates sans courbe de Spee et Wilson,- photos et moulages pour aider le technicien à réaliser le bridge provisoire,

- préservation maximale du tissu osseux, extractions peu traumatiques en utilisant un piezotome,- stabilité primaire des implants à 30 Newton,- pose de piliers définitifs dès le stade provi-soire,- asepsie des composants prothétiques.

L’apport du numérique pour la MCI inter-vient dans la simulation implantaire : - choix des implants, - optimisation du volume osseux utilisable, - calcul du volume osseux à greffer,- réalisation de guides chirurgicaux stéréoly-tographiques, - implantations périlleuses,- interventions en flapless.Le numérique permet aussi la chirurgie gui-dée par des caméras satellite qui repèrent la position du contre-angle implantaire et le design osseux, permettant ainsi de contrôler le forage en 3D (Robodent).La prise d’empreinte peut être numérique avec l’utilisation de scan body mais limitée à des bridges de petites étendues. Les piliers anatomiques ainsi que les provisoires se-ront alors réalisés en CFAO dans la journée. Pour la réalisation des bridges définitifs, il est préférable de les faire en titane avec une technique CFAO. Le titane est très léger et apporte des propriétés bactéricides et évite le bimétallisme.La littérature montre que les taux de survie implantaire et prothétique sont au moins équivalents à la technique conventionnelle.Le conférencier a conclu cette première partie en disant que la MCI est rentré dans l’arse-nal thérapeutique en offrant confort, rapidi-té, esthétique .Nous pouvons même parler de Mise en Esthétique Immédiate. Il nous a montré de nombreux cas de MCI qui ont lar-gement illustré ses propos.

Une deuxième partie a concerné la régéné-ration osseuse guidée. (rOG)Il s’agit de la ROG non invasive : le scew ten-ting. (ST) Contrairement aux greffes d’ap-position cortico-spongieuse autogène qui demeure « le gold standard » de la recons-truction osseuse, le ST est une technique plus efficace, plus facile à mettre à mettre en œuvre et moins invasive.Le ST repose sur deux principes fondamen-taux : création et maintenance d’un espace de régénération ; absence de toute tension et pression sur cette espace.Le maintien de l’espace peut se faire par :- l’implant lui-même,- les membranes résorbables cloutées,- les membranes armés titane non résor-bables, - les plaques d’ostéosynthèses (Micromesh vissés),- des simples vis d’ostéosynthèse pour aug-mentation verticale ou latérale jouant le rôle de « piquet de tente ».Pour limiter les pressions :- éviter autant que possible les provisoires amovibles et préférer les bridges collés,- faire des lambeaux avec décollements pro-fonds en désinsérant toujours le périoste pour une meilleure laxité du lambeau,- faire des sutures sans tensions ; préférer « le point en U profond ».

Cette intervention a donné lieu à une série de questions auxquelles Hervé Berdugo a répondu avant de terminer la soirée autour d’un buffet convivial en compagnie de nos partenaires : ETK, LABOCAST, MIS implant, PC NET, PIErrE FABrE OrAL CArE.

une belle soirée implanto avec hervé Berdugonouveaux concepts de Mise en charge Immédiatela régénération osseuse guidée, nouvelles approchesrichard grigri

Hervé Burdugo sur le stand ETK

fidèles partenaires.

Paul Louis Albertini, Maurice Bensoussan et José Bijaoui.

Avec...

nos...

SOIréE DU 18 MAIGrenoble

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

16

AO N

EWS#

011

| AO

NOW

Le hasard du calendrier avait bien fait les choses puisque cette soirée conférence

de début d’année - à laquelle ont participé le doyen de la faculté, Denis Bourgeois, le vice-président du Conseil de l’Ordre départe-mental, Philippe Moreau, des représentants des principaux syndicats, Olivier Deverchère (CNSD), Patrick Bruyère (Union Dentaire), éric Lenfant (FSDL), et une consœur non

conventionnée, Caroline Prot - ne pouvait être plus proche de l’actualité brûlante nous concernant.

Pour une fois, et il était temps, les principaux syndicats de la profession à savoir, CNSD, FSDL et Union Dentaire, adoptent la même position vis-à-vis de la future convention que notre Ministre veut nous imposer.

Olivier Deverchère, Président de la CNSD du Rhône, nous a rappelé les grandes lignes de la convention et nous a expliqué ce qui se pas-serait en cas de désaccord. Il a rappelé qu’être indépendant c’est être soumis à certains co-des et avoir le choix de la manière dont on mène à bien son traitement. Pour cela, un chiffre d’affaires minimal est nécessaire car nous sommes des chefs d’entreprise. Si la négociation en cours n’aboutit pas, nous nous achemineront alors vers un règlement arbi-tral ; c’est-à-dire que la Haute autorité de la sécurité sociale va désigner un arbitre qui au bout de deux mois fera connaître sa décision.

Patrick Bruyère, représentant l’Union Den-taire nous a rappelé l’idée de principe selon laquelle, quelle que soit l’activité du chirur-gien-dentiste, celle-ci doit être viable. Il est également rentré un peu plus dans les détails des actes prothétiques qui deviendraient op-posables et des soins qui seraient mieux pris en charge. Tout en concluant que cet accord s’il était appliqué en l’état serait de toute ma-nière un accord perdant/perdant.

Le professeur Denis Bourgeois, Doyen de la faculté dentaire de Lyon depuis sept ans a commencé son intervention en nous rap-pelant que les étudiants étaient en grève et qu’ils avaient besoin que nous soyons so-lidaires. Il a insisté sur le fait que la forma-tion est réalisée dans une logique libérale en pointant du doigt le risque démographique lié aux jeunes formés à l’étranger. Les bruits de couloir parlent de huit années d’études ou de la volonté de médecine de récupérer dentaire. Les maîtres mots de son discours étaient solidarité et indépendance en concluant qu’il conseillerait sans hésiter à des jeunes de faire dentaire car c’est un beau métier.

éric Lenfant, président de la FSDL, annonce la couleur en déclarant que nous sommes en train de vivre une guerre économique totale. Et de rajouter, que les gens mettent très longtemps à réagir à une telle situation

car ils sont longtemps persuadés que rien ne peut leur arriver. Depuis longtemps, la FSDL réfléchit sur des actions à mener contre les mesures économiques. Il y a déjà quelques années, tous les praticiens de l’Isère s’étaient d’conventionnée, et, peu à peu, tout dou-cement, ils étaient revenus au convention-nement. La solution à moyen terme reste la solidarité, et à long terme c’est la fin d’un modèle économique. De nous dépendent de nombreux acteurs, des employés, et des fournisseurs. La seule solution est de faire payer ce qu’on vaut.

Transition toute trouvée pour notre consœur Caroline Prot, qui a choisi depuis quelques années d’exercer hors conventionnement. Elle nous a fait part de son cheminement intellectuel qui l’a mené au déconventionne-ment. L’organisation d’une journée de cabinet vers laquelle elle tendait et le carcan adminis-tratif ont été décisifs. Mais tout ceci oblige à se repositionner et à se remettre en question.

Enfin, Philippe Moreau, vice-président du conseil de l’ordre du Rhône nous rappelle que selon l’article L 41-21 du code de la santé pu-blique, l’ordre veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de l’art dentaire et à l’observation, par tous leurs membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déon-tologie. Il assure la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession de chirur-gien-dentiste.

Jusqu’à maintenant l’ordre régissait l’éthique, la formation, la prévention et les rapports avec les pouvoirs publics. Aujourd’hui nous vivons un tournant social et économique et technologique.

Ce fut bien sûr une soirée très agitée, les questions fusaient de toutes parts. S’il y avait un mot pour résumer l’état d’esprit des confrères et futurs confrères présents à cette conférence, ce serait l’indignation.

Pour finir sur une note optimiste, cette soi-rée n’a été boudée ni par les confrères ni par les étudiants et encore moins par nos parte-naires. En effet, étaient présents : ADIN im-plants, Pierre Fabre Oral Care, Philips soni-care, Crownceram, Labocast, PCnet santé, Kitview, Faynel Jost.

Lyon

Denis Bourgeois

La présidente avec (de g. à dr.) Olivier Deverchere, Philippe Moreau, Caroline Prot et Patrick Bruyere

Claude Benant, Jean-Jacques Partouche, Jean-Luc Bismuth et Julien Skopinski

Les futurs praticiens !

Quel avenir pour la profession ?Marie hélène Azoulay

Dominique Isidori, Corinne Attia, Annie Story, Alexandra Chemouny Story, Philippe Moreau

Marie-Hélène Azoulay ravie de revoir P. Moreau (promo-tion 1988 !)

La présidente et le trésorier

Corinne et sa collaboratrice

Claude Benant avec Sylvie Brands et son mari

SOIréE DU 19 JANVIEr

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

KaVo Dental SAS | 8 mail Barthélémy Thimonnier | 77185 Lognes | France

www.kavo.com/fr

Des compétences unies sous un seul nom : KaVo Imaging.

Gendex, Instrumentarium, Soredex et i-CAT sont à présent

unis sous une seule marque : KaVo. Avec plus de 350 années

cumulées d’expérience, plusieurs millions de produits installés

et l’expertise de milliers de spécialistes, KaVo propose une

gamme complète de solutions en imagerie extra-orale pour

répondre à tous vos besoins, à partir d’une source unique.

Pour plus d’informations, contactez-nous :

Par téléphone : 0 825 825 099

Par courriel : [email protected]

L’expertise unifiée d’une marque de confiance.

KV_

04

_17_

00

92_

RE

V0

© C

op

yrig

ht

KaV

o D

enta

l Gm

bH

.

OP 2D OP 3D OP 3D Pro OP 3D Vision

170315_Ad-Brand Merge_297x420mm_FR.indd 1 15/03/17 16:58

KaVo Dental SAS | 8 mail Barthélémy Thimonnier | 77185 Lognes | France

www.kavo.com/fr

Des compétences unies sous un seul nom : KaVo Imaging.

Gendex, Instrumentarium, Soredex et i-CAT sont à présent

unis sous une seule marque : KaVo. Avec plus de 350 années

cumulées d’expérience, plusieurs millions de produits installés

et l’expertise de milliers de spécialistes, KaVo propose une

gamme complète de solutions en imagerie extra-orale pour

répondre à tous vos besoins, à partir d’une source unique.

Pour plus d’informations, contactez-nous :

Par téléphone : 0 825 825 099

Par courriel : [email protected]

L’expertise unifiée d’une marque de confiance.

KV_

04

_17_

00

92_

RE

V0

© C

op

yrig

ht

KaV

o D

enta

l Gm

bH

.

OP 2D OP 3D OP 3D Pro OP 3D Vision

170315_Ad-Brand Merge_297x420mm_FR.indd 1 15/03/17 16:58

AO N

EWS#

011

| INDU

STrI

E

18

INDUSTRIE

Nouveaux coffrets Philips ZOOM NiteWhite et DayWhite plus pratiques et durables pour valoriser l’acte d’éclaircissement dentaire et améliorer l’observance patient !Depuis début juin Acteon et Philips vous proposent de nouveaux coffrets Zoom ambulatoire avec une présentation revue pour le confort des pa-tients.

Zoom NiteWhite et Daywhite se présentent maintenant sous la forme d’un coffret « trousse » plus compact et plus pratique. Vos patients peuvent ainsi conserver leur traitement, leurs gouttières et vos conseils personnali-sés dans une trousse spécialement prévue à cet effet.

L’ensemble plus qualitatif et glamour et arrive à point nommé en pleine saison de l’éclaircissement dentaire !

Les gels Zoom NiteWhite et DayWhite restent inchangés :

• Efficacité optimale

• Protection de l’émail et gestion des sensibilités grâce au complexe ACPÒ

• 3 concentrations pour s’adapter à toutes les situations cliniques

Zoom NiteWhite 10% pour les patients sensibles (port nocturne)

Zoom NiteWhite 16% pour tous (port nocturne)

Zoom DayWhite 6% pour tous (port diurne)

ACTEON – 0810 811 400 - [email protected]

Komet a ans La référence dans l’excellence sur le marché des instruments rotatifsVous connaissez la société Komet France, fabricant d’une large gamme d’instru-ments rotatifs de qualité. Depuis 10 ans, elle distribue également en France des produits à destination du secteur médical (chirurgie orthopédique, ORL, neuro-chirurgie, maxillo-faciale…).

La société est reconnue pour le caractère innovant de ses produits, la qualité de ses matières premières, l’expertise de sa force de vente, les services différencia-teurs apporteurs de valeur ajoutée (livraison rapide, fiche de stock, service clients dédié), les articles scientifiques publiés régulièrement dans la presse profession-nelle.

Komet France assure la qualité et la fiabilité de ses instruments grâce à une dynamique constante d’innovation, à sa capacité de gestion de projets et à sa maîtrise du système de production. Cette organisation optimisée est mise en œuvre pour répondre aux plus grandes exigences de ses clients.

C’est une entreprise fière de son passé, mais résolument tournée vers l’avenir. Cette année marque en effet le début d’une nouvelle ère : celle du digital, avec le lancement d’un webshop.

Komet France est également soucieuse de l’impact qu’a son activité sur l’envi-ronnement et la société dans laquelle elle évolue. Dans ce cadre, elle a mis en place un partenariat pour le recyclage des produits toxiques et fait le choix de proposer une Car Policy en adéquation avec les normes environnementales en termes de pollution.

Depuis 1977, l’entreprise s’est construit pour devenir la référence en termes d’ex-cellence sur le marché dentaire français, grâce notamment au savoir-faire et la motivation de ses collaboratrices et collaborateurs, son capital le plus important.

Longue vie à Komet France !!NAKAO BRIDGE TO PEACE EDUCATION PROGRAM … vers un programme d’éducation à la paix Le programme parrainé par GC vise à pro-mouvoir la paix mondiale grâce à des pro-jets dentaires collaboratifs

Un atelier spécial de deux jours en mai, au campus de GC Europe à Louvain, a marqué le lancement officiel du « Nakao Bridge to Peace Education Program », un partenariat entre GC et l’organisation internationale Alliance pour une santé bucco-dentaire sans frontières. L’objec-tif est que les ateliers de ce programme deviennent un événement annuel, four-nissant un forum pour les étudiants et les jeunes facultés provenant d’écoles den-taires de parties opposées dans les zones de conflit. Le but est de collaborer et de trouver des solutions aux problèmes den-taires de la société tout en s’engageant dans un dialogue qui favorise la compré-hension, le respect et la coopération.

The Nakao Bridge to Peace Education Program a été nommé ainsi en l’hon-neur de M. Makoto Nakao, président de GC et PDG et président de GC Interna-tional. Le soutien à l’Alliance pour une santé bucco-dentaire sans frontières et le programme d’éducation en particulier est un projet personnel de M. Nakao.

Bridge to Peace est une activité fonda-mentale de l’Alliance, une organisation humanitaire qui rassemble des profes-sionnels dentaires du monde entier qui, en dépit des différences de leurs pays, partagent un but commun : une meil-leure dentisterie pour tous.

Les participants à l’atelier ont gagné le titre de « Nakao Bridge to Peace Fel-lows ». Parmi les participants se trouvait le Dr Jo Frencken, ancien directeur du département de santé bucco-dentaire de l’Université Radboud à Nimègue, aux Pays-Bas, que GC a invité pour donner une conférence sur la gestion non chirurgicale des caries en utilisant la technique ART (la technique de traitement de restaura-tion atraumatique). GC a soutenu des ini-tiatives pour promouvoir la technique de plusieurs façons, y compris le développe-ment des verres ionomères qui répondent spécifiquement aux exigences du traite-ment proposé, à savoir Fuji IX GP et Fuji IX GP Fast.

L’Alliance pour la santé bucco-dentaire sans frontières a été fondée en 2011 par un groupe d’universitaires, d’indépen-dants et de représentants de l’industrie dentaire afin de promouvoir la paix et le bien-être par la santé bucco-dentaire dans les pays, les régions et les com-munautés, en particulier ceux qui sont confrontés à des troubles sociaux, écono-miques et politiques. L’Alliance est une organisation internationale non gouver-nementale à but non lucratif composé de 70 membres à travers le monde, dont 33 écoles dentaires, 10 entreprises dentaires et de services, 10 organisations et asso-ciations à but non lucratif et un certain nombre d’individus engagés.

Pour plus d’informations, consultez notre site www.gceurope.com ou contac-tez-nous.

Augmentez de +1/3 vos devis acceptés*!

On estime aujourd’hui que les échecs d’acceptation des devis sont princi-palement dus à une communication aux aspects trop techniques : 35% des patients renoncent à leurs soins pour des raisons de coût, cependant, ils se-raient prêts à reconsidérer leur choix si on leur proposait des explications pertinentes et simples sur leurs trai-tements, sous forme d’images ou de vidéos, plutôt qu’un discours dont ils ne retiendront finalement qu’une in-fime partie.

Avec Julie View (application dispo-nible sous iOS et Android), vous pou-vez désormais contourner les prin-cipales raisons de refus grâce à une bibliothèque de vidéos (hygiène, pa-rodontologie, implant, prothèse etc.), et des outils interactifs et didactiques.

Vous pouvez également retrouver toutes vos démonstrations archivées dans vos dossiers patients de Julie View en un clic, depuis votre logiciel Julie.Vous augmenterez ainsi vos taux d’ac-ceptation des plans de traitement ex-pliqués de +1/3 et votre rentabilité cabinet grâce à une communication ciblée et une éducation adéquate.

*Source : Panel 300 utilisateurs Julie Software.

Flashez ce code et découvrez sans plus tarder notre vidéo produit.Passez à l’action et souscrivez à Julie View : [email protected] ou 01.60.93.73.70 - touche 2www.julie.fr

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

19

AO NEWS#011 | LE M

AG

Scalpa a la dent durel’actu politiquement pas correcte f www.facebook.com/dessinspourraves

50 % des travaux de recherche des Universités et collèges aux Etats-

Unis sont financés par le gouvernement.

A la réunion, la moitié des salariés est employée par 2 % des entre-

prises.

Entre 2009 et 2014, Paris a perdu 13 660 habitants dont 25 % dans

le XI arrondissement.

La dette mondiale atteint 152 000 milliards de dollars soit plus de

2 fois le poids de l’économie de la planète.

2,4 % des Européens n’ont ni douche, ni baignoire ni toilettes dans

leur logement. C’était 3,6 % il y a 10 ans.

En 2021, la France comptera 11 millions de voitures connectées, la

russie 12 millions et l’Allemagne, 17 millions.

97 % des Chinois sont inquiets pour leur vie privée en ligne contre

81% des Français et 53 % des Allemands.

Nombre de taxes rapportant plus de 100 millions d’euros : 0 en

Grande Bretagne, 3 en Allemagne, 17 en Belgique et 179 en France.

Un Français consomme 2,15 litres de whisky par an alors qu’un Amé-

ricain en boit 1,44 litre.

D’ici 2020, la Chine va investir 290 milliards de dollars dans ses toi-

lettes publiques !

Le monde tel qu’il est

Source : « Challenges »

Comment est-il possible de résumer la lec-ture d’un tel ouvrage ?

En vérité, c’est impossible car tout y est et chaque mot est pesé. L’œuvre réalisée par le Dr Grunder est exceptionnelle. Elle est la somme des connaissances actuelles en pa-rodontologie, esthétique, implantologie, re-construction osseuse et prothèse. En somme, cet ouvrage en regroupe 5 en un seul sur tous ces thèmes. Les milliers de photos cliniques illustrent une démarche pédagogique minu-tieuse, complétées par des dessins, des ra-diographies mais aussi des démonstrations pas à pas sur modèles pédagogiques.

Après avoir défini les principes thérapeu-tiques actuels présidant à l’implantologie en secteur esthétique, l’auteur propose les dif-férentes stratégies possibles et analyse, pour chaque étape, de l’extraction à la pose de la couronne, tous les critères de succès et les causes d’échec. A partir du positionnement optimal de l’implant, de l’implantation im-médiate ou associée à une ROG, toutes les étapes du raisonnement sont décrites avec la même méthode.

Le deuxième temps chirurgical est largement décrit dans toutes ses variantes, associé aux greffes de tissus mous. Ce chapitre est par-ticulièrement brillant dans sa forme et son iconographie. Les 120 dernières pages sont consacrées à la prothèse esthétique sur im-plant.

Le dernier chapitre illustre pas-à-pas, au travers de 6 cas cliniques complets, la mise en œuvre de toutes les procédures décrites dans l’ouvrage afin d’aboutir au meilleur ré-sultat possible.La lecture est passionnante. L’imagerie époustouflante. L’auteur éclaire une multi-tude de détails cliniques qui, tous, contribuent à obtenir le résultat rêvé.

Il faut prendre le temps de s’immerger dans la lecture de cette bible de l’implantologie es-thétique qui représente une contribution ex-ceptionnelle à la diffusion des connaissances les plus pointues en ce domaine et cepen-dant, accessibles à tous par l’immense talent de son auteur.

Jacques Bessade

IMplAntologIe en zone esthetIQueueli grunderQuintessence International 834 pagestraduit de l’anglais par léon pariente

Lu pour vous

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

20

AO N

EWS#

011

| LE

MAG

Quelques chiffres tout d’abord

Seront présents : 400 exposants français et étrangers

Seront proposés : des milliers de produits et techniques de pointe

Seront organisées : 113 séances de for-mation continue toutes privilégiant l’inte-ractivité (et 15 séances seront en interpré-tation simultanée français-anglais).

Sont attendus : 6 000 congressistes (chirurgiens-dentistes, étudiants, as-sistant(e)s dentaires, prothésistes den-taires…) pour participer aux séances de formation continue et 27 000 visiteurs pour parcourir les allées de l’Exposition

L’équipe scientifique

Président : Meyer FITOUSSIPrésident scientifique : Claude LAUNOIS Secrétaire Scientifique : Bernard WEILER

Membres : Hadi ANTOUN (Implantologie), Anne-Gaëlle BODARD (Chirurgie buccale), Pascal DE MARCH (Prothèses), Caroline DELFOSSE (Odontologie pédiatrique), Thierry DRAUSSIN (DPC/Assistant(e)s dentaires/Environnement professionnel), Sophie-Myriam DRIDI (Parodontologie), Dorothée LOUIS (Endodontie), Olivier SO-REL (Orthodontie), Charles TOLEDANO (Odontologie restauratrice, Bruno TREIL (Occlusodontie), Pierre WEISS (Recherche)

En cette période de crise, l’unité de la pro-fession est plus que d’actualité.

« Le Congrès de l’ADF est, chaque année, pour le praticien l’opportunité de s’extraire de l’exercice quotidien pour prendre du recul sur sa pratique, réfléchir sur l’avenir et les enjeux de la profes-sion, échanger avec son organisme profession-nel, ou encore partager son expérience avec d’autres chirurgiens-dentistes », explique le Dr Joël Trouillet, secrétaire-général de l’ADF.

La thématique du congrès cette année est tournée sur le bien être du praticien avec « Les fondamentaux, source de sérénité ». Plus que jamais, les périodes de crise nous conduisent à une quête de sérénité et de calme. Les patients, comme les praticiens, aspirent à vivre en pleine conscience et se

rattachent aux fondamentaux tel un socle fondateur.

Malheureusement, le contexte actuel en-gendre un climat de pressions multifac-torielles qui rendent l’exercice du chirur-gien-dentiste de plus en plus difficile : silence du gouvernement face aux doléances de la profession, contraintes financières adminis-tratives de plus en plus pesantes, exigence accrue des patients, etc…

Source de stress, ce climat, dommageable pour la sérénité de l’exercice des chirur-giens-dentistes ne doit pas risquer d’empié-ter sur la qualité des soins prodigués. « Un chirurgien-dentiste serein assure son exercice sans appréhension et établit ainsi un climat de calme, de confiance avec son patient », affirme Meyer Fitoussi, président de la cuvée 2017. L’exercice dentaire en toute sérénité repose donc sur 7 fondamentaux : l’accueil, la mise

en confiance (dialogue, pédagogie, écoute), la sécurité (asepsie), la technique (matériel, for-mation), la déontologie la vigilance (préven-tion) et le suivi.

« Dans toutes les disciplines sportives, litté-raires, artistiques, la notion du respect des fon-damentaux est primordiale. Nous avons donc voulu orienter ce congrès vers un rappel des fon-damentaux qui ne peut que mener à la sérénité professionnelle », ajoute Claude Launois.

« Il faut redonner au praticien l’envie de vivre sereinement, avec plaisir et intérêt son exercice quotidien au profit de ses patients mais aus-si pour son bien-être et sa parfaite santé. Un praticien, bien dans sa tête et son corps profite prioritairement à sa patientèle et donc à la santé publique en général », tel est l’objectif que sou-haite atteindre le Dr Fitoussi.

28 novembre – 2 décembre AdF 2017 : le rendez-vous phare de la médecine bucco-dentaire

Les secrétaires généraux avec Claude Launnois, Meyer Fitoussi et Bernard Weiler

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

VOTRE CABINET DENTAIREÉTAIT

ET SI DÉSINFECTER

La désinfection évoluée, simplifiée.Imaginez désinfecter un espace de 1000 m3 au toucher d’un bouton. Maintenant, imaginez atteindre un facteur de stérilisation de 99.99%. Nocospray fait les 2 à la fois, sans corrosion, ni toxicité.

Conçu et fabriqué en France, le couple machine (Nocospray) et produit (Nocolyse+), lorsqu’il est combiné à un nettoyage manuel simple , vous permet d’obtenir une désinfection plus efficace, au toucher d’un bouton.

CONFORME NF T 72 281 VERSION 2014

www.oxypharm.net

ECONOMIQUE ET RAPIDE

LÉGER ET COMPACT

Permet de traiter des volumes de pièces jusqu’à 1 000m3

malgré un poids de 6kg seulement

SPECTRE D’ACTIVITÉ COMPLET

Sans aucune corrosion, le système être appliqué sur toutes les surfaces même électroniques

Système automatisé où 1mL de produit suffit pour traiter 1m3

SANS DANGER

99,9% biodégradables, non allergènes, écologique : le peroxyded’hydrogène se décompose en eau et oxygène

Bactéricide, virucide, fongicide et sporicide selon les normes en vigueur

Désinfection sans odeur et sans acide péracétique, peut être parfurmée ou désodorisant

SANS ODEUR

SANS CORROSION

Intérêt économique : gain de temps et d’efficacité comparé à un traitement manuel

CÔUT RÉDUIT

Gamme complément de produits insecticides contre la gale & les punaises de lit

INSECTICIDE

21

AO NEWS#011 | LE M

AG

Aperçu du programme Le programme 2017 propose 3 types de séances en fonction des besoins : Théma-tique (3 heures), Points de vue (1 heure 30) et L’Essentiel (1 heure).- Dans le cadre de la formation continue, la participation pendant les séances est un en-jeu majeur. Pour cette raison, le Congrès de l’ADF permet aux congressistes d’échanger en direct avec les conférenciers. Ils sont invités à poser leurs questions, de manière anonyme, à l’aide de leur téléphone portable via SMS. - 15 séances internationales bénéficieront de l’interprétation simultanée français-an-glais.- Pour la première fois, un parcours concer-nant le traitement du syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) par la réalisation d’orthèse d’avancée mandibulaire est proposé aux par-ticipants. Nous vous invitons d’ailleurs à re-lire notre édition AON# 9. Théorie et travaux

pratiques permettront aux praticiens de les proposer en toute confiance, de réduire les effets secondaires (hypersialorrhée, tensions musculaires) et de limiter les déboires secon-daires tels que les risques de modification de l’occlusion. Une attestation aux congres-sistes à la fin de la formation.- L’offre DPC avec 9 séances au programme

- Quelques séances à ne pas rater : La Masterclass avec Nicolas Lehmann Les secrets d’un nouveau sourire (D83) ; Les séances « 18 minutes pour convaincre » organisées selon le principe des conférences au format TED ; La séance événement interactive du mer-credi 29 novembre sur le thème Séréni-té et Epicurisme au service du praticien animée par le journaliste Thierry Guerrier avec le philosophe André Comte Spon-ville, le physicien Gérard Liger-Belair, le seul chercheur au monde à se consacrer au champagne, Marc Brevot, œnologue et chef de projet R&D pour la société Moët et Chandon,et le psychiatre Christophe An-dré. Un quizz « sur les bulles » sera propo-sé aux participants. Les gagnants reparti-ront avec des magnums de champagne ;

- Un programme dédié pour les assistant(e)s dentaires ;

- L’Atelier « Handicap Able » pour faire vivre le handicap du patient à tous les praticiens.

Côté Exposition … Plus de 400 exposants (dont 40 nouveaux) et 23 000 m² de halls, avec des stands en-core plus grands plus attractifs, attendent les membres de l’équipe dentaire pour leur présenter leurs produits. A côté des leaders du marché, des petites en-treprises et des Start up pleines d’avenir seront aussi présentes. De quoi renouveler les équipe-ments et faire le réassort des four-nitures, mais aussi découvrir les tech-nologies de pointes et les services innovants.

Les exposants communiquent à l’espace « Innover à l’ADF » salle Le studio, espace dé-dié et équipé de toute la technologie néces-saire pour permettre aux exposants de vous présenter leurs innovations.

Le « Prix de l’Innovation » et son espace dédié. Les produits nominés seront présen-tés aux visiteurs du Congrès sur un espace d’exposition « Prix de l’Innovation » situé au niveau 1. Tous les visiteurs présents au Congrès seront invités à voir les produits, poser des questions et voter pour celui qui il-lustre le mieux la créativité de leur métier. A la clé, un produit proposé par le lauréat du Prix de l’Innovation 2016 à gagner par tirage au sort parmi les votants.

En pratique Ouverture du congrès : le mardi 28 no-vembre à partir de 13 heures.

Ouverture de l’exposition : mercredi 29 no-vembre à 9 heures jusqu’au samedi 2 dé-cembre à 14 heures

Pour tout savoir en temps réel sur le Congrès ADF 2017 téléchar-gez sans attendre l’appli ADF et connectez-vous sur www.adfcongres.com

Le saviez-vous ?

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

MATERIAU DE RESTAURATION VERRE IONOMERE PHOTOPOLYMERISABLE

Ionolux®

• Aucun conditionnement des tissus dentaires nécessaire

• Egalement pour les cavités importantes

• Excellent temps de travail – temps de prise individuellement ajustable par la photopolymérisation

• Ne colle pas à l’instrument et peut être facilement modelé

• Obturer, polymérisier et finir – aucun vernis nécessaire

VOCO GmbH · Anton-Flettner-Straße 1-3 · 27472 Cuxhaven · Allemagne · Tel. +49 4721 719-0 · www.voco.dental

Vous trouverez toutes les propositions actuelles sur notre site www.voco.dental ou contactez votre délégué commercial VOCO local.Dispositif Médical pour soins dentaires réservé aux professionnels de santé, non remboursé par les organismes d’assurance maladie. Lisez attentivement les instructions figurant dans la notice ou sur l’étiquetage avant toute utilisation. Classe/Organisme certificateur : IIa/CE 0482. Fabricant : VOCO GmbH

Maintenant également disponible

en capsules

VOCO_AOmega_1117_Ionolux_210x270.indd 1 01.06.2017 10:20:25

22

AO N

EWS#

011

| LE

MAG

Boostée en laboratoire, la vancomycine est de-venue beaucoup plus efficace contre les enté-rocoques résistants.Faut-il le rappeler? La résistance bactérienne aux antibiotiques est l’une des plus graves menaces pesant actuellement sur la santé mondiale. Par-mi les germes incriminés, les entérocoques ré-sistants à la vancomycine figurent en 4e place de la liste des bactéries multirésistantes les plus préoccupantes, selon l’Organisation mondiale de la santé.C’est pourquoi les travaux d’une équipe de chimistes du Scripps Research Institute (Califor-nie) ont été accueillis avec enthousiasme. Publiés dans les Pnas, ils portent sur la vancomycine, un antibiotique ancien bien connu. Après vingt ans de recherches sur cette molécule, l’équipe de Dale Boger est parvenue à contrer le mécanisme développé au fil du temps par les entérocoques pour empêcher la vancomycine de «s’arrimer» à la bactérie et la détruire. Cette première étape a rendu son efficacité initiale à la molécule.

Trois en unMais ce n’est pas tout, et c’est là toute l’origina-lité de ces travaux de laboratoire. Les chercheurs ont ensuite modifié chimiquement la structure de la molécule à deux endroits différents, lui of-frant deux nouvelles «armes» pour attaquer le germe, chacune à sa façon et indépendamment. La bactérie se trouve à la fois criblée de trous et empêchée de se reproduire. La puissance de l’antibiotique s’en trouve multipliée par… 25.000 à 50.000, estiment les auteurs. «C’est un peu comme si on donnait trois antibiotiques en même temps», explique le Pr Frédéric Laurent, codirec-teur du Centre national de référence des staphy-locoques à Lyon, qui juge ces travaux «particuliè-rement intéressants».« Les entérocoques ne sont pas nécessairement très virulents, mais peuvent être responsables d’une grande variété d’infections notamment nosocomiales et ils peuvent être dangereux chez les personnes fragiles ou lorsqu’ils se retrouvent associés avec d’autres germes, précise le Pr Laurent. En temps ordinaire, on traite les infections à entérocoques avec une famille d’antibiotiques fa-ciles à manier, les bêta-lactamines. Lorsque ceux-ci ne fonctionnent pas, on a recours à la vancomycine. Mais en cas de résistance à cet antibiotique aussi, il reste peu d’options thérapeutiques.»Si la France a su se protéger efficacement contre la diffusion de ces souches résistantes, le pro-blème est aigu aux États-Unis et dans certains pays européens comme la Grèce ou l’Irlande. «Ces infections sont difficiles à traiter, les bactéries survivent dans l’environnement et elles peuvent donc disséminer facilement», met en garde le Pr Laurent.

Une longévité exceptionnelleOutre sa force de frappe inédite, la nouvelle mo-lécule dispose d’un atout majeur: la présence des trois mécanismes d’action indépendants com-plique fortement l’apparition de résistances. «Il faudrait que la bactérie acquière de nombreuses mutations pour contrer les trois modes d’action en même temps», explique le Pr Vincent Cattoir, directeur du Centre national de référence des entérocoques à Rennes. Les auteurs de l’étude estiment que cette vancomycine surpuissante aurait une durée de vie supérieure à 50 ans - une longévité «exceptionnelle» pour ce type de médi-cament, écrivent-ils.Les chercheurs travaillent désormais à simpli-

fier les étapes de fabrication de la molécule pour réduire le coût de production. Leur «supervan-comycine», qui n’a pour l’instant été testée que sur des cellules en laboratoire, sera ensuite tes-tée sur l’animal puis sur l’homme pour évaluer son efficacité et son innocuité. «Le “squelette” de la molécule, celui de la vancomycine, est bien connu et utilisé depuis longtemps chez l’homme, il est donc possible que les essais cliniques soient un peu plus courts que d’ordinaire», avance Frédéric Laurent. «Nous espérons tester l’antibiotique sur l’homme d’ici à cinq ans», précise Dale Boger au Figaro.

Sante.lefigaro.fr / Publié le 05/06/2017

un vieil antibiotique superpuissant et triple action

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

FIABILITÉ=

GARANTIE

5 ANS*

La qualité Dürr Dental La différence

AIR COMPRIMÉ | ASPIRATION | IMAGERIE | ODONTOLOGIE CONSERVATRICE | HYGIÈNE

DÜRR DENTAL FRANCE, 8 rue Paul Héroult, 92500 Rueil-MalmaisonTél. 01 55 69 11 50, e-mail : [email protected]

Au coeur des cabinets dentaires : les compresseurs Dürr Dental Régénération inutile, utilisation continue. Air trois fois plus sec qu‘avec les installations ordinaires. Revêtement antibactérien de la cuve. Filtre d‘admission contre les virus et les bactéries. Plus d‘informations sur www.duerrdental.com

* Sou

s ré

serv

e du

resp

ect d

es c

onsig

nes

d‘in

stal

latio

n et

d‘e

ntre

tien

+ re

nvoi

de

la fi

che

du li

vret

de

mai

nten

ance

pou

r l‘e

nreg

istre

men

t à D

ürr D

enta

l Fra

nce.

Dispositif Médical de classe IIa . Nous vous invitons à lire attentivement les instructions fi gurant sur les notices. Produits non remboursés par les organismes de santé.

dur_150958_anzeige_druckluft_export_210_x_270.indd 1 08.11.16 09:55

23

AO NEWS#011 | LE M

AG

Les urgentistes pratiquent la circulation ex-tracorporelle sur les lieux de l’accident, amé-liorant largement le taux de survie.

Dans la rue, un homme s’effondre, victime d’un arrêt cardiaque. Un témoin de la scène com-mence à le masser tandis qu’un autre appelle le 15. Une dizaine de minutes plus tard, les secours, pompiers ou Samu, arrivent sur place et prennent le relais : défibrillation, poursuite du massage, injection d’adrénaline. Si malgré tout le cœur n’est pas reparti trente minutes après l’attaque, les secouristes parisiens dis-posent désormais d’une arme supplémentaire : la circulation extracorporelle, ou ECMO (pour

Extracorporelle Membrane Oxygenation). Le principe : la circulation sanguine est déviée du cœur et passe par une machine qui joue à la fois le rôle de pompe et de filtre oxygénant.Une telle intervention sur la voie publique était encore difficilement imaginable il y a quelques années. La circulation extracorporelle (CEC), geste technique et délicat, fut longtemps ré-servée aux blocs chirurgicaux pour alimenter le cerveau en oxygène pendant les opérations à cœur ouvert. Son intérêt pour augmenter les chances de survie en cas d’arrêt cardiaque a été démontré dès 2008. L’ECMO stabilise le patient, permettant aux médecins d’évaluer l’état de son cerveau. La pratique s’est alors

répandue en milieu hospitalier en France. Mais le Samu de Paris est récemment passé à la vi-tesse supérieure en faisant le pari de l’empor-ter au chevet du malade. «C’est presque un petit bloc opératoire qu’on installe dehors : le patient est désinfecté comme au bloc, nous revêtons nous-mêmes des tenues stériles», explique le Dr Lionel Lamhaut, urgentiste anesthésiste réa-nimateur au Samu de Paris. Le risque d’infec-tion n’est pas plus grand qu’à l’hôpital, estime-t-il: «Les bactéries viennent surtout du patient lui-même et très peu du milieu environnant.»

La méthode a été testée sur 156 patients dans le cadre d’une étude conduite par le Dr Lamhaut. Les résultats, publiés dans resus-citation, sont enthousiasmants.Dans un premier temps (de 2011 à 2014), la circulation extracorporelle était convoquée à la demande du médecin secouriste envoyé sur place par le 15. Une équipe dédiée, composée d’un médecin, d’un infirmier réanimateur et d’un aide-soignant, venait installer la CEC si

les délais étaient trop courts pour amener le patient à l’hôpital. Dans la seconde partie de l’étude (2015), l’équipe formée à la CEC était envoyée systématiquement en parallèle des secouristes, quand le patient remplissait cer-tains critères (moins de 70 ans et massage cardiaque commencé dès les premières mi-nutes).

Miniaturisation des pompesLa première stratégie a permis de sauver 8 % des patients, la seconde 28 %. «Ce sont des patients qui seraient quasiment tous morts sans cela, rappelle le Dr Lamhaut. L’évolution de la survie est donc vraiment importante. Nous devons toutefois encore vérifier si cela tient à une meilleure sélection des patients entre la phase 1 et 2, ou si c’est bien lié au temps gagné.» Un autre enjeu des prochaines années sera de suivre les survivants pour voir comment ils vont.Unique au monde, l’expérience est suivie dans le monde entier et fait déjà des émules. Le Samu de Paris a formé des équipes à Lyon, Perpignan, Madrid et bientôt Bruxelles, Vienne, Londres et Melbourne. «C’est une avancée mé-dicale et technologique exceptionnelle», s’en-thousiasme le Pr Patrick Goldstein, chef du pôle des urgences au CHRU de Lille, qui n’a pas participé à l’étude. La miniaturisation des pompes devrait encore faciliter l’intervention dans le futur, estime-t-il, même si la pratique «ne sera peut-être pas reproductible partout dans le monde». «En tout cas, il ne s’agit pas de quelque chose qu’on pourra faire demain partout en pratique courante.»D’une même voix, les deux médecins insistent néanmoins sur le rôle déterminant de la forma-tion du grand public aux premiers secours. «On peut avoir les dispositifs les plus sophistiqués, si le premier témoin ne fait pas de massage cardiaque, ça ne sert à rien », insistent-ils.

Que faire si l’on est témoin d’un arrêt car-diaque?Les urgentistes sont unanimes: si une per-sonne fait un arrêt cardiaque devant vous, il ne faut jamais hésiter à intervenir, même si vous n’avez aucune formation en la matière. «Chaque minute sans massage cardiaque réduit de 10 % les chances de survie de la victime. Le décès est donc assuré au bout de 10 minutes. Or les pompiers mettent en moyenne 13 minutes à arriver sur place en France», rappelle le Dr Lio-nel Lamhaut (Samu de Paris). Même imparfait, un massage augmente les chances de survie et vous ne pouvez pas être poursuivi pour être intervenu.On reconnaît un arrêt cardiaque à ce que la personne ne répond pas ni ne bouge quand on la secoue et ne respire plus. Face à cette si-tuation, appelez ou faites appeler le 15 ou les pompiers. Ils vous guideront en direct pour le massage si vous ne savez pas comment vous y prendre. Demandez également autour de vous si un défibrillateur automatique se trouve à proximité. Dotés de capteurs, ceux-ci sont conçus pour être utilisés par le grand public. Ces gestes sont enseignés lors de l’initiation aux gestes de premier secours, qui dure deux heures.

Sante.lefigaro.fr / Publié le 08/06/2017

Quoi de neuf docteur ?

Arrêt cardiaque : la spectaculaire innovation du samu de paris

FIG.1d

Fig. 1Cas d’une patiente nécessitant une reconstruction

osseuse volumineuse.a. Situation préopératoire de la temporisation par

bridge collé.b. Radiographie montrant le bridge ainsi que la perte de

tissu osseux.c. Situation clinique à 1 semaine avant la dépose des

fils de suture.d. Situation clinique à 2 mois montrant le gain osseux

généré.(Prothèse provisoire : Dr P. Rajzbaum)

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom AonewsSONICAREannonce-21x27cm.indd 1 06/04/2016 10:35

24

AO N

EWS#

011

| LE

MAG

Selfie AOThierry GOrCE Jean Marc Dersot Marc Watts

Votre diner idéal réunirait…. Jean d’Ormesson, Jean Tulard, Jean Staune,

Stanislas Dehaene, Trinh Xuan Thuan, Daniel Pennac

Vos 3 films incontournables… Le Dernier Métro, Les Tontons Flingueurs, Le

Nom de la Rose

Vos 3 livres fétiches… Les Misérables, Les Mémoires d’Outre-

Tombe, Le Hussard sur le Toit

Une chanson de votre vie… Bohemian Rhapsody

Votre insulte favorite… nom de nom

Votre madeleine de Proust culinaire La poularde aux morilles au vin jaune

Un héros…réel ou imaginaire Bonaparte

Salé ou sucré ? Sucré

Une passion, un hobby ? L’histoire

Sportif sur canapé...ou sur le terrain ? Terrain

Vos vacances de rêve Alaska

Accro au net…ou pas ? Oui

Votre dernier coup de foudre ? Vancouver et l’île de Vancouver

Dans une autre vie vous seriez….Le mari de ma femme

Enfin, une adresse à recommander… La librairie «La Griffe Noire» à Saint Maur

Votre diner idéal réunirait … Golda Meyer, Khalil Gibram, Dustin Hoffman,

Woody Allen, les Beatles, mes grands-parents pour les rencontrer au moins une fois car je ne les ai jamais connus, ma femme et notre fille

Vos 3 films incontournables… Little Big Man, Le Cinquième élément, et

Métropolis, si visionnaire … malheureusement Vos 3 livres fétiches …

Je m’appelle Asher Lev, Le don d’Asher Lev (Chaïm Potok), Une brève histoire de l’avenir

(Jacques Attali), lus plusieurs foisUne chanson de votre vie …

Un album entier. Song in the Key of Life de Stevie Wonder (1976) et … l’intégralité des

BeatlesVotre insulte favorite …

Quel c… La version féminine existe aussi !Votre madeleine de Proust culinaire…

La cuisine ashkénazeUn héros…réel ou imaginaire…

Je n’en ai pasSalé ou sucré ? Salé.

La vitrine d’une pâtisserie ou d’une chocolaterie me laisse de marbre, mais chez un fromager, je craque … Sinon, les cuisines salés-sucrés, comme en Asie ou en Afrique

du NordUne passion, un hobby ?

Ma famille, voyagerSportif sur canapé ou sur le terrain ?

Je ne fais pas de sport, mais j’ai une activité physique régulière. Ca n’est pas la même

chose. La compétition ne m’intéresse pas … sauf contre moi-mêmeVos vacances de rêve…Les prochaines … à BaliAccro au net…ou pas ?

Oui, oui, … émail et Facebook Votre dernier coup de foudre ?

Il y a 36 ansDans une autre vie, vous seriez …

Chef-cuisinier ou globe-trotterEnfin, une adresse à recommander …

J’en ai tellement. Depuis plusieurs années, chaque vendredi, nous essayons un nouveau

restaurant. Partout où je vais en France ou dans le Monde, je recherche les bonnes tables

Votre diner idéal réunirait… mes amis les plus proches

Vos 3 films incontournables Star Wars, Ridicule, Le Parrain

Vos 3 livres fétichesLe meilleur des mondes, Une brève histoire

des mathématiques, Cul de sac

Une chanson de votre vie Mieux qu’une chanson, un opéra : La flûte

enchantée de Mozart

Votre insulte favorite : Prix Nobel ! De médiocrité évidemment

Votre madeleine de Proust culinaire Les pommes de terre rôties de ma grand-

mère…

Un héros…réel ou imaginaire Yoda : une galaxie de sagesse

Salé ou sucré ? Pourquoi choisir ? Les deux assurément !

Une passion, un hobby ?J’aime assez l’astronomie pour avoir organisé

mes prochaines vacances d’été autour de l’éclipse totale de soleil du 21 août !

Sportif sur canapé...ou sur le terrain ? Sur le terrain uniquement !

Vos vacances de rêve Toutes celles qui restent à venir !

Accro au net…ou pas ?Utilisateur assidu. Pas accro

Votre dernier coup de foudre ? Le Japon

Dans une autre vie vous seriez…. Pilote de ligne

Enfin, une adresse à recommander…Le café du Port du Tinduff à Plougastel-

Daoulas pour y manger une crêpe au bout du monde

DCD, Docteur d’Université,

Ancien Président de la SFPIO, Parodontie et chirurgie exclusive

responsable des relations

professionnelles, Philips Sonicare

Brèves de FauteuilLa sélection de Claude Bernard Wierzba

Deux élèves arrivent en retard à l’école.Le premier s’excuse auprès de son maître : Je me suis réveillé en retard. J’ai rêvé que j’étais en Polyné-sie et le voyage retour était très long.Le maître se tourne vers le second élève et lui dit : vous aussi vous étiez en Polynésie ? Et celui-ci de répondre : non monsieur, moi je suis allé le chercher à l’aéroport !!!

Hé oui ! Pour un rien, elles se fâchent !... Ma femme s’est assise près de moi pendant que je zappais... Elle m’a demandé : qu’est-ce qu’il y a sur la télé ? J’ai répondu : de la poussière. Et la dispute a commencé...

Ma femme hésitait au sujet de son cadeau pour notre prochain anniversaire de mariage. Elle dit : Je veux quelque chose qui a du punch et qui passe de 0 à 130 en l’espace de 3 secondes. Je lui ai acheté une balance. Et la dispute a commencé…

Ma femme se regardait dans un miroir. Elle n’était pas très contente de ce qu’elle voyait. Elle me dit : je me sens horrible, j’ai vraiment besoin que tu me fasses un compliment ! Je lui ai répondu : ta vision est excellente ! Et la dispute a commencé...

Ma femme et moi étions à une réunion d’anciens de son école. Il y avait un homme complètement saoul, buvant verre après verre. Je demande à ma femme : tu le connais ? Oui, dit-elle en soupirant, nous sommes sortis ensemble. Il a commencé à boire quand nous nous sommes séparés. Il n’a jamais cessé depuis.Je lui répondais : qui aurait pu penser que l’on pou-vait fêter ça si longtemps ?! Et la dispute a commencé...

Allo tata Myriam, c’est moi ton neveu Henri !! Dis-moi...hier tu nous as préparé des boulettes ???Oui mon chéri, et tu as aimé car tu en as repris 3 fois.Tata, donne moi la recette. Ah non !!!!Tata !!!! Donne moi la recette !! S’il te plait !!!Ben non mon petit, c’est secret, c’est une recette de famille.Tata... s’il te plaiiit.... donnes moi la recette !!!!!! Et viiiiite !!!!!!Non mon chéri, c’est un secret !TATAAAAA... donne cette recette tout de suite, Ils veulent l’avoir maintenant, Je suis aux urgences.

Le billet d'humeur étudiantBonjour à tous ! Nous allons dans ce numéro revenir sur l’actualité de la faculté, car nous entrons dans la fameuse période des validations. Nous sommes tenus de valider aussi bien les examens écrits que la formation clinique afin de passer à l’année supérieure, ce qui n’est pas tou-jours facile ! Au moment où nous écrivons, certains étudiants at-tendent encore les résultats des examens écrits, tan-dis que d’autres se démènent à l’hôpital pour atteindre les objectifs fixés en début d’année. Cette année s’est

montrée particulièrement difficile pour les étudiants à cause du mouvement de grève qui a empiété non seu-lement sur la formation théorique à la faculté - avec de nombreux cours annulés - mais également sur la formation clinique des nombreux étudiants qui se sont mobilisés pour défendre la profession.La difficulté pour les enseignants a été de prendre en compte ce temps de grève et d’adapter en consé-quence les critères de validation pour permettre aux étudiants de passer en cinquième année tout en ayant un niveau suffisant.

Cette année a été un véritable tour-nant dans notre formation et dans notre vie car c’est notre première expérience professionnelle, notre première vrai im-mersion dans ce monde merveilleux mais difficile qu’est la dentisterie.C’est ainsi que nous clôturons le dernier numéro de cette année, nous vous retrouverons de nouveau en septembre pour suivre l’actualité de la faculté de chirurgie dentaire de Montrouge!

Chargé d’enseignement Paris-DescartesPratique privée à

TrilportCo-fondateur de la Sapo

Clinique

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

25

AO NEWS#011 | LE M

AG

Entendu pour vous

La Fédération Européenne de Parodon-tologie (EFP) et la Fédération Internatio-nale du Diabète (IDF), en collaboration avec SUNSTAR, se sont rencontrées à Madrid en février dernier pour évoquer différents sujets, et notamment, la re-lation entre maladie parodontale et dia-bète.Quatorze éminents participants - sept Spécialistes en Parodontologie de l’EFP, et sept Experts du Diabète de l’IDF - ont participé à l’événement.Les conclusions de cette réunion, qui a eu lieu au siège de la Société Espagnole de Parodontie, la Casa de las Encías, seront publiées à la fin de l’année.En collaboration avec SUNSTAR, la ren-contre a permis d’approfondir un sujet sur lequel ce laboratoire travaille depuis un certain nombre d’années, tant au ni-veau de la recherche que de sa commu-nication : la relation existant entre paro-dontite et diabète.Un comité d’experts comprenant Ma-riano Sanz, Iain Chapple, Phoebus Ma-dianos, Lior Shapira, Juan Blanco, Søren Jepsen, Filippo Graziani, et Maurizio To-netti, pour le compte de l’EFP, et Anto-nio Ceriello, Luca Lione, Martin Buys-schaert, Daniel Vegh, ryan T. Demmer, Manu Mathur, et Eduard Montanya, pour le compte de l’IDF, a mené un éven-tail très large de débats durant ces deux jours, concernant les relations existant entre ces deux maladies, les dernières études épidémiologiques, ainsi que les résultats des études d’intervention sur les paramètres métaboliques.La portée de cette rencontre fut très vaste, de par le nombre de participants, mais aussi de par l’importance des socié-tés scientifiques impliquées. Les conclu-sions établies vont très certainement servir l’avancée de la recherche sur la relation bidirectionnelle existant entre la santé dentaire et le diabète.Cette recherche, SUNSTAR l’a toujours promue et soutenue depuis plus de 20 ans - le diabète ayant touché plusieurs des fondateurs de la société - en s’enga-geant dans le développement des meil-leurs traitements possible en soins buc-co-dentaires.L’engagement de SUNSTAR se poursuit cette année en participant aux initiatives suivantes : la seconde rencontre entre L’Association Américaine de Parodonto-logie (AAP) et la Fédération Européenne de Parodontologie (EFP) qui aura lieu à Chicago en Novembre prochain; le sou-tien de diverses études cliniques sur le rôle joué par les cabinets dentaires dans la détection de cas de diabète non-dia-gnostiqués chez des patients diabétiques ou pré-diabétiques en partenariat avec la Société Espagnole de Parodontie (SSP); et le soutien de diverses études démon-trant l’importance du conseil à l’hygiène bucco-dentaire prodigué par les méde-cins généralistes.

première rencontre européenne paro-diabète en espagne

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

TRAITEMENT D’APPOINT DES INFECTIONS BUCCALES ET DES SOINS POST-OPÉRATOIRES EN STOMATOLOGIE La prescription des bains de bouche à base de chlorhexidine

doit être réservée aux patients ne pouvant assurer une hygiène correcte par le brossage des dents.

Mentions légales disponibles sur le site http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr

17/01/69798127/PM/001 - Janvier 2017

REMB. SÉC. SOC. 15% (Flacon 300 ml)

PRÊT À L’EMPLOI

COMBINAISONGAGNANTE !

AD 21x27-2.indd 1 05/04/17 18h00

26

AO N

EWS#

011

| LE

MAG

Marie Christine Laurent Casile

Mots-clés : chic, culture, voyages, kifs de luxe, humour. #EnjoyLoveShare www.ultimateglance.blogspot.com

Sur-teindre ses carrés Hermès, une expérience (presque) luxueuse

Hermès a proposé à ses clientes lassées par les visuels et les couleurs de leurs carrés, de leur donner un nouveau style en les plongeant dans un bain de tein-ture, dip dye, rouge, rose ou bleu jean. HermesMatic, une expérience originale et gratuite a été proposée pendant 15 jours au magasin de la rue de Sèvres. 48 heures après le dépôt, les foulards étaient retournés à leurs propriétaires.

A l’entrée du magasin, des comptoirs de dépôts sur lesquels se déploient les carrés de soie, beaucoup de modèles iconiques comme Brides de gala, des hordes de ca-valiers et d’autres motifs moins identifiables.

C’est un joyeux caravansérail, dans lequel les clientes ravies échangent leurs expé-riences ou ont une ultime hésitation. J’ai ap-porté un carré Romantique, tout de pastels, légué par ma grand-mère et qui a mal vécu un exil au fond d’un tiroir pendant des dé-cennies. Plus de 2 500 carrés auront subi un bain de jouvence, dûment préparés, teints et adoucis pour leur donner un tou-cher velouté, qui n’est pas aussi exception-nel que celui du twill d’origine.

D’amusants paquets de lessive orange et blanc et des corbeilles à linge en plastique gar-nissent les murs de l’entrée, rendue à l’état de buanderie. L’enregistrement du foulard est ra-pide, et le bordereau de remise comporte une page de clauses de non-réclamation digne d’un consentement éclairé avant une interven-tion de chirurgie esthétique.

L’expérience client se poursuit sur un pho-to booth qui permet de s’enregistrer et de se filmer devant un mur de boîtes de tein-ture. Les data récoltées nourriront la relation client, rien que de très normal. La data est l’or du business. Et Hermès peut me harce-ler en m’envoyant sa communication inno-vante et spirituelle, j’en suis ravie.

Les bouquets d’Éric Chauvin, exotiques et chics font écho aux huttes superbes qui rythment l’espace de l’ancienne piscine, dont les coursives et les carrelages Art Déco disent assez la beauté du lieu. Pour moi, c’est le plus beau magasin de Paris.

Les yourtes, hautes de 9 m, et créées par l’agence RDAI, abritent des univers luxueux dédiés aux arts de la table, du mobilier, et de la décoration. Les chapiteaux des colonnes sont dorés et le carrelage miroite douce-ment.

48 H après le dépôt, retour au magasin pour enlever le carré. Le temps d’admirer ce to-tem, et des théières volantes (pour rattraper les tapis d’Aladin j’imagine)

Déception! Je comprends bien que les car-rés sur-teints ne soient pas livrés dans une

boîte orange comme ceux d’origine, mais ce brown bag froissé avec une simple éti-quette, je trouve cela assez cheap. Ce qui est original ne doit pas être ordinaire à mon avis. Le kraft est vilain et l’étiquette n’est pas centrée. Au déballage, la 1ère impression vi-suelle est mitigée: le foulard est mal plié, a-t-il été repassé? Même pas sûr. En revanche, la couleur est belle, et la teinture me plaît. Les personnes qui reçoivent leur foulard en même temps que moi ont la même réaction de déception relative. L’expérience reste sympathique, il s’en est fallu d’un rien pour qu’elle soit inoubliable.

Allez bye, je me vois repartir à cheval sur un fringuant destrier, et inspiré par sa tenue, je pars avec l’idée d’acheter de la teinture Dy-lon couleur jean pour renouveler l’expérience chez moi.

Le Blog d’un autre

regard

r www.aonews-lemag.fr f Ellemcom Aonews

SOIRÉE FESTIVE le jeudi 14.09.17

Redécouvrons 30 ans d’innovations à vos côtés, d’échanges captivants et de collaborations réussies qui

ont marqué notre histoire et celle du monde dentaire.

GC FranceTél. 01 49 80 37 [email protected]

Presser pour atteindre la perfection !

de GC

la nouvelle céramique disilicate de lithium

OFR

02/2

017

Initial IQ LiSi Press, indications : lingotin en céramique disilicate de lithium pour technique pressée

Dispositifs médicaux pour soins dentaires réservés aux professionnels de santé, non remboursés par la sécurité sociale. Lire attentivement les instructionsfigurant dans la notice ou sur l’étiquetage avant toute utilisation. Organisme certificateur : n°0086 - Distribués par GC France. Classe IIa

HD M T E C H N O L O G Y

NexT LeveLSTReNGTH & AeSTHeTiCS

Le premier lingotin céramique disilicate de lithium

bénéficiant de la technologie HDM de Micronisation Haute Densité qui lui

procure une résistance à la flexionsans précédent (508 MPa)

et une esthétique inégalée :fluorescent, lumineux et naturel !

Photos et cas de Dino Li, Dr Rousselet, JC Allègre, France

CO

M-A

PJu

lie-1

701-

01-B

*Sou

rce

Pan

el 3

00 u

tilis

ateu

rs J

ulie

Sof

twar

e **

Sour

ce P

anel

50

Bet

a te

steu

rs u

tilis

ateu

rs J

ulie

Sof

twar

e

+2H30DE SOINS AU FAUTEUIL

PAR JOUR*

+1 JOURGAGNÉ PAR SEMAINE**

+25%DE RENDEZ-VOUS

HONORÉS**

+1/3DE DEVIS ACCEPTÉS*

www.julie.fr

Nous contacter :Email : [email protected]él : 01 60 93 73 70 - touche 22, rue des Vieilles Vignes77183 Croissy-Beaubourg - France