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snuE warvfàmjM,., I faut 4 M tema, vb uat^rM. chepteL.. ti faut travailler toute l'année... faut subir les aléas des saisons, «pldémiet ros» ETRE INTKEMSDIAUIK... il faut un tAépbone, vnt bidanec et dM poids... Or, voiei ce que dk la t Terre Fran. filai s à propos des marges des Intermé- àiÊbtm aous le titre cUK MXNSONGS AfFUDSHT s: «On constatera que la part revenant an producteurs s'établit auivant les pro- (Mts entre 19 ct 19 %, ce Qui revient à din que celle des intermédiaires va de ai 4 M %. « Feat-étre pourrait-on vérifier si ecux- il ae sont pas exagérément multipliés, s TÎNGT-ET.tINTÊMB АУКЕМ. 1847 NOUVELLE SÉRIE. - * K * 4 » BIMANCHK lt JANVIKB WA -1 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ' ^^^^^^^^ ^ l l l ^^^ 0R6ANE DE L'UNION SEMONALB CORPORATIVE A6RIG0LB UO FINISTERE ВТ DBS COTBS-JIII-NMB RÉDACnON ADMINISTRATION - PUBLICITÉ: LANDERNEAU V fi Rédadeuren^chef: L НОШ. TÉLÉPHONES: 42 . SC I3S - ISS 217 . LANDERNKAU C. C. 4â.04» RENNES A CHACUN SON METIER шжншмт iiiiiiiiiimiii Рог R. BONNÎCEL, Délégué Générol Adjoint du Groupe National Spécialisé des Pommes de terre iiiiiiiiiiMtiiiiHiiiiiiiiiiiiiHiieiiiiiii>ii>Hii9iiiiiii ~ Oa fait grand bruit dans la presse aftiadine autour des déAclences da iwvitaillement et, par habitude ou '-.-paresse, ainon par conviction, on ne ' manque pas d'accuser « le paysan a e* ses organisations corporatives. On les accuse tout net de ne pas appor- ter un concours suffisant A LA COLLECTE des denrées albnental- res. II faudrait tont de noènoe oonserver nn minimum de logique loraqn'on discute ravitaillement» lorsqu'on recherche les coupables de ^ pénurie di^ns les villes et qu'on ^titoat à vouer des responsables à la 'vindicte populaire. *** En «luoi oonslste donc le pro- blème r Il esi; triple, du moins selon lea g rkicipes réglemeiataircs de la doc- rine dv ravitaillement. Avant tout H faut que les denrées soient produites. Ensuite, II est nécessaire de les faire parvenir de la production sur les marohéa de consmnmation: c'est le stade « collecte ». EoAn, U faut les distribuer entre les consommateurs anaei équitable- ment qoe pos8lt>ie; c'est le stade « répartition ». g. Le» trois stAdes devraient exietei fnisqttc, aussi bien les organiMuea aflleiela de ravitaillement ont, pour ehaqne produit, farouchement déli- Bsilé les droits de chaque profession- nel oa lui attribuant une « carte » ^^iri^r^oad expressément à sa mis- N'eat PAS « eoUecteor » qui veut. Dans oissque spécialité conuner- «iale, il existe maintenant des « coHaoioars » ou « ramasseurs » on « «inédjteurs » qni seuls ont le droit d'aciteter en culture. Coaaeae li existe dee « grossistes » ou « destinataire» » qui eont seuls hafcmtéa à recevoir les denrées ex- péMées OH romaeséee par les oom> morçaflte de la préoédeate catégorie. Conone n existai des « détaiUaats » c|«i ne peuvent e^^p^rorisionner (Bi^^№rée des c destinataires » agréw. On niest expéditeur, destinataire ou détail>a^t que ei oa l'étaft avant le 1" septeaabre 1999. Loa coopératives agricoles non- vellement coistituées savent mlenx Me qaieomine combien H est difficile «Pobtenir tme « carte profession- nelle » pour acti-vité noaveUe sans laquelle ellee nc peuvent foaction- étant étiqueté, chargé d'une mission nettement définie, avec interdiction d'empiéter sur le secteur dn voisin il serait d'élément&irc j.istlce de laisser à chacun les seules respon- sabilités qui lui reviennent, mais de les Ini laisser intégratcmeat. Л Chaque secteur étaatt barricadé, chaque artisan du ravitaUlement JM PROCH.-iIK NUMÉRO D S « A R V R O G O Z » PARAI- ISA L E б FÉVRIER. A propos d'ime lettre Nous avons dit maintes fois îe cas qoe nous faisions des lettres anonyme-s... Ce sent souvent des lettres d'in- jures ou de dénonciations et leurs auteurs, n'ayant pas le courage de signer, justifient, en restant dans l'ombre, le sort réservé à ieurs écrit*. Mais il est parfois des lettres non signées qui sont loin de jeter le discrédit sur leurs auteurs. M. k Syndic régional en a reçu une ds ce genre datée du 20 dé- cembre. Cette lettre signale une grande détresse : il se seçait déjà porté à son secours si elle n'était anonyme. Il attend que celui qui l'a écrite se découvre h lui sous enve- loppo personnelle au syndic régio- nal au besoin pour Jui venir en aide. Ce correspondant demande qn'on Jui réponde par la vole de Ar Vro Goz. Il comprendra certainement qu'il ne nïjus est pas possible de le faire. POUSSINS, OEUFS à couver, Rhode, Leghorn, Sussex. Fave- rolles, Oies, Dindes. Rhaki Ele- vage du Ceq de France, Cou- dray (Mayenne). Par définition, atissl bien que léga- lement, le producteur a une mission: produire, et n'a que ce devoir, n'ayant que ce droit. Son organisation professioaneHe, la Corporation Paysanne, doit s'ef- forcer d'intensifier au maximum la production. N'étant nl collecteur, ni destina- taire, nl détaillamt, le producteur, pas plus que la Corporation Pay- sanne, ne saurait être tenu pour res- p<msable des erreurs, Ia-?jnes, fuites on déboires enregistrés dans les au- tres étapes do CIRCUIT OBUGÊ dn ravitaillement national. Dès l 'Instant où le paysan a pro- duit, II a atteint la Итп;!<; de ses obligations. И ne serait répréfaensl ble que s'il détruisait ses récoltes... ce qui est foncièrement inconcevable ponr tout esprit terrien. La collecte, le rama^sa-sre, l'expé- dition vers le cenuncrce destinataire dépendent d e s c o m m e r ^ i ^ s e t coo- pératives titu'îîfres de cartes profes- sionnelles déterminées, sous l'obé- dience de comités centraux spéciali- sés et dans le cadre général d'Impo- sitions ou de pians de collecte éta- blie, dirigés et contrôlés par les di- recteurs dépAriementan .T du ravi- taillement, le tont selcjp initiatives et suivant dee dlr'ectjves stricte ment administratives, sans aucun re- cours à des avis ou conseils éma nant des agriculteurs. Le commerce est très Intéressé par la collecte. U entend en conser- ver le monopole quasi ^exclusif, en vertu de sa sacro-saiate loi des an- tériorités et r^renocs. II tient à e n faire son fief, sans dout|e parce qoe le métier a ses avantages- Qu'il dai- gne donc ea supporter »ussl les in- convénients et d &HcuKé^. Les coaaitéa centraux^ de ravitaU- lement sont de riches - organismes le moindre dépensait aisément ses cent millions i»ar an — animés et dirigés par les représentants du commerce. Les représentants agri- coles qu'JSs ]>eaTest encore coatehir n'y siègent que pour cojtie conforme, avec « veix oonau}t«tive »... qu 'on ne consulte jxmed^. Ils disposent de bureaux régionaux, de bureaux dé- partêmeniaux, de burea >x locaux, dë corps d'inspecteurs, d'équipes de contrôleurs d^mt le seul objectif de- meure la collecte. On ne leur demande ni dé € pro- duire » ni de « r^artir » . O n ne ieur r^rochcra jainais les déficits de récolte. Mais on est bien en droit de leur lasser TOUTE LA RESPONSABIOTÊ d'un ramassage et d ^nne expédition dont ils sont г; jaloux. Ces quelques précisions méritent de retenir l'attention des rt^rters ou enquêteurs soucieux de savoir où se situent les défaillances d'un ravi- taillement qui ne s'améliore pas. Les paysans ne sont pas plus res- ponsables des insuffisances de ra- massage que le fabricant de pâte à papier ne l'est des fautes d'orthogr*. phe subsistant dans un roman, on que le bûcheron ne l'est des défauts de fabrication d'une armoire à glace. с A chacun son métier » , dit le proverbe — cJé du réglEnc corpora- tif. Le paysan fait le sien. A MM. les Collecteurs et à MM. leurs Directeurs de cons.-Icnce admi- nistratifs de faire le leur, ou de s'en démettre. De s'en démettre... officiellement car, en pratique, le malheureux oooeonmiateur sait, depuis des mois. que le seul moyen pour lui de sub sister est précisément de ne Jamais respecter le circuit obligatoire à trois échelons et de s'adresser direc- tement, en pleine illégalité, au pro- ducteur. £a réception hebdomadaire dn cageot de vivres variés, en iwrove- nance du lointain cousin de pro- vince, lui assure pîus de sécurité ali- mentaire que les centaines de « dé- cisions » imperatives des comités centraux. Et cela le fait dédalinoer, •BbUer, aiaoA fBOwer oapJL acer son am г C'est une questio.n que doivent se poser les c-jltivateurs quand ils voient se multiplier les attentats terroristes et les vols à main armée. Ce serait si simple pourtant à ne pas s'exposer à de sembables mésa- ventures. Pour mettre son argent en lieu sûr, il y a Içs banques; il y a sur- tout pour les cuitivateurs, les Cais- ses de Crédit Agricole. La crainte a toujours été le com- mencement de la sagesse. Prévoyez donc les visites indiscrètes et pré- parez-vous à les recevoir si vous en avez les moyens. Le meilleur et mal- heureusement le seul pratiquement efficace pour une ferme isolée ost de mettre votre argent liquide en lieu sûr. En le plaçant dans une Caisse de Crédit vous agirez doublement dans votre intérêt : Vous ne risquez pas de vous trou- ver complètement dévalisé. Votre placement vous rapportera des intérêts plus ou moins grands suivant qu'il eera fait à vue, à un an ou à deux ans, etc... Les placements peuvent être ef- fectués soit: A la Caisse Régionale de Breta- gne de Crédit Agricole, 45, rue de Brest, à Landerneau. A la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère, SI, rue de Douarnenez, à Quimper. A la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Côtes-du-Nord, 9, rue du 71'-d'Infanterie, à Saint- Brieuc. Cette précaution sera peut-être su- perflue, nous le .souhaitons. Elle ne sera en tout cas pas inutile. BUDES de GUÉBRIANT. A. F O Y , Y . L E JOLUFF. Le Coin des Jeunes, A U SEUIL D'UNE NOUVELLE ANNÉE Une année riouvelle vient de commencer. Verrons-nous au cours de CCS douze mois le retour à des temps plus cléments? Verrons- nous la fin de la tounnenle qui, depuis plus de quatre ann, s'achar- ne à transformer no're paucrc monde en un vaste chaos, ou au contraire le désordre et la misère iront-ils s'agr/ravant? Bien malin qui pourrait le dire. L'année que nous laissom den Tière nous n'a pas été marquée par la réalisation de tous les VOEILT qui furent formulés à son avène- ment et, on pourra d juste Htre la ranger parmi les années sojnbres de Vlfistoire. Mais il ne faudrait tout de même pas en conclure que rien de ce qui a été accompli ces derniers mois 7i'aura servi pour l'avenir. Vestime même qu'à bien des égards il y aura lieu de sc féliciter du travail de Vannée 1943. Et c'est à votre travail que je pense, chers amis, jeunes paysans. Je pense à votre tâche quoti- dienne menée à côté de vos pa- rents, avec la môme ardeur, la même ténacité ct le même esprit d'abnégation qui caractérisèrent ceux qui vous ont précédé dans le sillon, fe pense aux efforts que des centaines d'entre vous n'ont cessé de déployer pour « monter ». Ce n'est pas pour « monter » en éta- lant aux yeux dc leur entourage un lu.te procuré par. une richesse soudaine ct plus ou^moins réouUé- rement acquise, ce n'est pas non 7:lus pour « monter » avec le désir T GROUPE DES JEUNES PAYSANS Session Nationale des Cadres? de se faire le point de mire de Imn les regards. Non, ces jeunes s'efforcent ât .'i'clever en se perfeciionnUnt dam tous les domaines dc leur activité. //.< ont senti qu'ils avalent cn eux des facultés à développer pour me- ner une vie pleine, que le monde doit ëire régénéré et qu'il ne le i^era que si chacun s'améliore et cherche à auijmenter le capital de valeur intellectueile et 7noralc qu'il tient de sa miiure. Enfin, ces jeu- nes jmysans entreprennent leur as- cension parce qu'ils ont compris que demain l'agricullwc n'aura plus sa place au soleil si elle ne possède pas des effectifs d'hommes solidement formés, aptes ù faire placer toujours plus haut Vhon- neur de la paitsanneric, et à lutter pour en défendre les intérêts. Cette « inoi]téc des jeunes », un auteur contemporain a dit qu'elle était rude. Certes les difficultés de Vheu- re en refardent le succès, et pour- raient décourager les plus avdsi- cic^uc ; mais brisant tous les obs- tacles, ceux d'entre vou'S qui se 5onf lancés dans cette marche as- cendante ont continué et conti- nuent, entraînant à leur suite de nouveaux aôeptcs de jour f-n jour plus nombreux. L'année écoulée,. sombre à bien des points de i»ve, restera tout de même illuminée par CCS efforts qui ont été /e.«! Vi'ttrcs et l j^ar certaines réalisations apportant î témoignage de votre travail in- X '.ssant. Au seuil de Vannée nouvelle, ee ma^ë est une jï^e d'évoquer ces heureux résultat^; ils nous auto- risent à bien augurer de Vavenir. Puissiez-vou<s cette année encore, el dans les années à venir, persé- vérer dans votre tâche, sans ja- mais refâcher vos efforts, visant toujours à mieux et ô plus beau. C'est un des voeux les plus chers de ceux qni s'intéressent à rous, jeunes paysans, ct qui «/nt le souci de votre avenir. J. orEiiUINER. Л1. Leroy prononçant soa dls.^ouA'i. Cest de vous, Cnltivateurs^ que dépendent T i n d é p e n d a n c e et la force d e votre Corporation Si l'Etat a mis ces dernières an- nées à la disposition de la Corpo- ration Paysanne le minimum de crédits indispensables à son dé- marrage, il n'en est plus ainsi au- jourd'hui. C'est dommage ! diront peut- être ceux qui aiment lea solutions faciles. C'est tant mieux, diront ceux qui ont le souci de l'indépendance et de la force de la Corporation dans l'avenir. A Habituellement, en effet, le pa- tron, c'est celui qui paie : deman- der à l'Etat de financer l'organi- sation corporative agricole, c'est accepter par le fait même sa tu- telle. Mais, airont certains, la situa- tion actuelle montre que la Corpo- ration Paysanne est anx ordres 0^ VoynyjswA pubilca. Rien n'est plus faux : c'est la Corporation elle-mcme qui. en rai- son de la situation tragique du ra- vitaillement du payb. a bénévole- ment pifêté son concours à la mise en place des impositions, Oomme le dit excellemment Bon- nicel dans l'article « A Chacun son Métier » inséré dans ce nu- méro, elle n^a pas à colmaier Jes défaillances de la collecte et de la répartition. La Corporation garde sa liberté ; elle fait tout ce qui est en son pou- voir pour assiwer aujourd'hui le ravitaillement du pays, afln que sa i^che soit moins difficile demain, dans la sauvegarde des iniért''ts paysans dont elle a la charpe. E. N. Yoir la suite 9 A 8« pa^e. Composifiofl da СэявеУ de ru. R. C. A. Le Journal Offlciel » publie un Arrêté en date du 29 décembre 19-13, aux term'es duquel sont nommés au Conseil Régional Corporatif de l'Union Régionale Corporative Agri- cole du Finistère et des Côtee-du- Nord: Syndic régional: M. Budes de Guébriant (Hervé), à Kernévez, St-Pol-de-Léon. Syndics régionaux adjoints: MM. Belbeoc'h (Hyacinthe), à Pouldavid^ur-Mer (Finistère); Le Cozannet (Yves); à Minlhj^ Tréguier (Côtea-du-Nord). Membres du Conseil régional: MM. Grill (Louis), à St-Goasw:; Le Bloas (Paul-Gabriel), à Lambe- zellec; Le Goff (Marcel), à Poulda- vid; Le Calvez (Auguste-Marie), à Plobannalec; Keramoal (François- Marie), à St-Pol-de-Léon; Huon de iKermadec (Ronan). à Plouezoc'h; Kérouanton (Alexis), à la Martyre; de Lepineau (Pierre), à Arzano; Mevel (Yves), à Plounévezel; Mor- van (Pierre), à Saint-Ségal; Le Niujur (François), à Rosporden; Pouliquen (Jean), à Pleyber-Christ; Queinneò (Jean-Louis), à Guiclan; Sinquin (Lou'is-Corentln), à Scaër; Tinevez (Francois), à Plabennec; Uchard (Pierre), à Landerneau; Uguen (Emmanuel), à Kerlouan; Divanac'h (Joseph), à Penhars; Baudet (Jean-Marie), Languetix; Bedel (Joseph), h Lanrelas; Bour- delles (Pierre), à Louanaec; Briand (Emile), à Bégard; Carfantan Fran- çois), à Saint-Denoual; Croizer (Jean-Louia), à Glomel; de (Spyon (Auguste), à Noyai; Guillaume (Jean), èk Henaasal: ÓulUou (Pier- re), à Pluzunet; Laies (Alexandre), à Qommeneci'h; Le devo (Jean-Bap- tiste), à Lanrodee; Ae Montrichard (Pierre), à Canihuel; Moyaan (Vic- tor), à Plumieux; Nenreu (Elle) à \ Trevren; Omnee (YVee-Marie) à I Pleudaniel: Rouxel (Erneat). ài Ploubalay; Thomaa de la Piothière (André), à la Chhm^ Le 0«« B ^ nie), aa ~' ' '

AR VRO GOZ DU DIMANCHE 16 AU DIMANCHE 16 JANVIER 1944mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2015-01-12 · l'ombre, l sore réservt à ieuré s écrit*. Mais

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Page 1: AR VRO GOZ DU DIMANCHE 16 AU DIMANCHE 16 JANVIER 1944mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2015-01-12 · l'ombre, l sore réservt à ieuré s écrit*. Mais

snuE warvfàmjM,., — I faut 4 M tema, v b ua t^rM.

chepteL.. — ti faut travailler toute l'année... — lì faut subir les aléas des saisons,

«pldémiet r o s » ETRE INTKEMSDIAUIK...

— il faut un tAépbone, vnt bidanec et dM poids...

Or, voiei ce que d k la t Terre Fran. f i la i s à propos des marges des Intermé-àiÊbtm aous le titre c U K MXNSONGS AfFUDSHT s :

« O n constatera que la part revenant a n producteurs s'établit auivant les pro-( M t s entre 19 ct 19 %, ce Qui revient à d i n que celle des intermédiaires va de ai 4 M %.

« Feat-étre pourrait-on vérifier si ecux-i l ae sont pas exagérément multipliés, s

T Î N G T - E T . t I N T Ê M B АУКЕМ. 1847 N O U V E L L E S É R I E . - * K * 4 » B I M A N C H K l t J A N V I K B WA -1

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TÉLÉPHONES: 42 . SC I3S - ISS 217 . L A N D E R N K A U

C . C . 4 â . 0 4 » • RENNES

A CHACUN SON METIER 'г шжншмт iiiiiiiiiimiii

Р о г R. BONNÎCEL, Délégué Générol Adjoint

du Groupe National Spécialisé des Pommes de terre

iiiiiiiiiiMtiiiiHiiiiiiiiiiiiiHiieiiiiiii>ii>Hii9iiiiiii ~ Oa fait g r a n d b ru i t dans l a p res se aftiadine au tour des déAc lences da i w v i t a i l l e m e n t et , p a r hab i tude ou

'-.-paresse, a inon par c o n v i c t i o n , on ne ' m a n q u e pas d ' accuser « l e p a y s a n a e* ses o r g a n i s a t i o n s c o r p o r a t i v e s . O n les accuse tou t ne t d e ne pas a p p o r ­t e r un c o n c o u r s suffisant A L A C O L L E C T E des den rées a lbnen ta l -res. I I f a u d r a i t t on t d e noènoe oonserver nn m i n i m u m de l o g i q u e lo raqn 'on d iscute r a v i t a i l l e m e n t » l o r s q u ' o n r e c h e r c h e les coupab les d e ^ p é n u r i e di^ns l es v i l l e s e t q u ' o n

^titoat à v o u e r des responsables à l a 'v indicte p o p u l a i r e .

*** E n «luoi oons ls te d o n c l e p r o ­

b l è m e r I l esi; t r i p l e , du m o i n s se lon lea

grk ic ipes rég lemeia ta i rcs de la doc-rine d v r a v i t a i l l e m e n t . A v a n t tou t H f au t q u e les d e n r é e s

so ien t p rodu i t e s . Ensu i t e , II es t nécessa i re de les

f a i r e p a r v e n i r de l a p roduc t ion sur les marohéa d e c o n s m n m a t i o n : c ' es t l e s tade « c o l l e c t e » .

E o A n , U f au t les d i s t r ibuer e n t r e les c o n s o m m a t e u r s anaei équ i t ab le ­m e n t q o e pos8lt>ie; c 'est le s t ade « r é p a r t i t i o n » .

g. L e » t ro i s s tAdes d e v r a i e n t e x i e t e i fnisqttc, auss i bien l es o r g a n i M u e a aflleiela de r a v i t a i l l e m e n t ont , p o u r ehaqne produ i t , f a r o u c h e m e n t déli-Bsilé les d ro i t s d e c h a q u e profess ion-nel o a lui a t t r i buan t une « c a r t e » ^^ i r i ^ r^oad e x p r e s s é m e n t à sa m i s -

N ' e a t PAS « e o U e c t e o r » qui veut . D a n s oissque spéc ia l i t é conuner -

« i a l e , i l ex i s t e m a i n t e n a n t des « coHao ioa r s » ou « r amasseur s » on « « i n é d j t e u r s » qni seuls on t le d ro i t d 'ac i te ter e n cu l ture .

Coaaeae li ex i s t e dee « gross i s tes » o u « d e s t i n a t a i r e » » qu i eon t seuls hafcmtéa à r e c e v o i r les den rée s ex-p é M é e s OH r omaeséee p a r les oom> morçaf l te d e l a p r é o é d e a t e c a t é g o r i e .

C o n o n e n existai des « dé ta iUaa ts » c | « i n e p e u v e n t e^^p^ror is ionner (B i^^№rée des c des t ina ta i res » a g r é w .

O n niest expéd i teur , des t ina ta i r e ou détai l>a^t que e i o a l 'é taf t a v a n t le 1 " septeaabre 1999.

L o a c o o p é r a t i v e s a g r i c o l e s non-v e l l e m e n t c o i s t i t u é e s s a v e n t m l e n x M e q a i e o m i n e c o m b i e n H est difficile «Pobten i r t m e « c a r t e p ro fess ion­ne l le » p o u r acti-vité n o a v e U e sans laque l le ellee nc p e u v e n t f o a c t i o n -

é t an t é t i que t é , c h a r g é d 'une mi s s ion ne t t emen t définie , a v e c in t e rd i c t ion d ' e m p i é t e r sur l e sec teur dn v o i s i n i l s e ra i t d ' é l émen t&i rc j . i s t l c e d e la isser à chacun les seules respon­sabi l i tés qu i lui r ev iennen t , m a i s d e les Ini la isser i n t é g r a t c m e a t .

Л

C h a q u e secteur étaatt b a r r i c a d é , chaque a r t i san du r a v i t a U l e m e n t

JM P R O C H . - i I K N U M É R O D S « A R V R O GOZ » P A R A I -I S A L E б F É V R I E R .

A propos d'ime lettre

Nous avons dit maintes fois îe cas qoe nous faisions des lettres anonyme-s...

Ce sent souvent des lettres d'in­jures ou de dénonciations et leurs auteurs, n'ayant pas le courage de signer, justifient, en restant dans l'ombre, le sort réservé à ieurs écrit*.

Mais il est parfois des lettres non signées qui sont loin de jeter le discrédit sur leurs auteurs.

M . k Syndic régional en a reçu une ds ce genre datée du 20 dé­cembre. Cette lettre signale une grande détresse : il se seçait d é j à porté à son secours si elle n'était anonyme.

Il attend que celui qui l'a écrite se découvre h lui — sous enve-loppo personnelle au syndic régio­nal au besoin — pour Jui venir en aide.

Ce correspondant demande qn'on Jui réponde par la vole de Ar Vro Goz. Il comprendra certainement qu'il ne nïjus est pas possible de le faire.

P O U S S I N S , Œ U F S à c o u v e r , R h o d e , L e g h o r n , Sussex. Fave-rol les , O ie s , D i n d e s . R h a k i E l e -v a g e du C e q de F r a n c e , Cou -d r a y ( M a y e n n e ) .

P a r déf ini t ion, atissl b i e n que l éga ­l e m e n t , l e p roduc teu r a une m i s s i o n : p rodu i r e , e t n ' a q u e c e d e v o i r , n ' a y a n t que c e d ro i t .

S o n o r g a n i s a t i o n profess ioaneHe, l a C o r p o r a t i o n P a y s a n n e , do i t s'ef­f o r c e r d ' in tens i f ier a u m a x i m u m la p roduc t ion .

N ' é t a n t n l co l lec teur , ni dest ina­t a i r e , nl détaillamt, le p roducteur , pas plus q u e l a C o r p o r a t i o n P a y ­sanne, ne saura i t ê t r e tenu pour res-p<msable des e r reurs , Ia-?jnes, fu i t es o n débo i re s e n r e g i s t r é s dans les au­t res é t apes d o C I R C U I T O B U G Ê dn r a v i t a i l l e m e n t na t ional .

D è s l ' Ins tant où le paysan a p r o ­duit , II a a t t e in t la Итп;!<; de ses ob l iga t ions . И ne sera i t répréfaensl b le q u e s'il dé t ru i sa i t ses récol tes . . . c e qui es t f o n c i è r e m e n t i n c o n c e v a b l e ponr tout e sp r i t t e r r i en .

L a co l l ec t e , l e rama^sa-sre, l ' expé­d i t i o n v e r s l e c e n u n c r c e des t ina ta i r e dépenden t des c o m m e r ^ i ^ s e t c o o ­p é r a t i v e s t i tu ' î î f res de ca r t e s p ro fe s ­s ionnel les d é t e r m i n é e s , sous l 'obé­d i e n c e d e c o m i t é s cen t raux spécia l i ­sés e t dans le c a d r e g é n é r a l d ' Impo­si t ions ou d e p ians d e c o l l e c t e éta­blie, d i r i g é s e t c o n t r ô l é s p a r l e s d i ­rec teurs dépAr iemen tan .T du r a v i ­t a i l l emen t , l e ton t selcjp i n i t i a t i v e s e t su ivan t d e e dlr 'ectjves s t r i c te m e n t a d m i n i s t r a t i v e s , sans aucun re ­cours à des a v i s ou consei ls é m a n a n t des ag r i cu l t eu r s .

L e c o m m e r c e est t rès In téressé p a r l a co l l ec t e . U en tend en conser­v e r l e m o n o p o l e quas i ^exclusif, en v e r t u d e sa sac ro - sa i a t e lo i des an­t é r io r i t é s e t r ^ r e n o c s . I I tient à e n f a i r e son fief, sans dout|e p a r c e q o e l e m é t i e r a ses avantages- Qu ' i l dai­g n e donc e a suppor te r » u s s l les in­c o n v é n i e n t s e t d&HcuKé^ .

L e s coaaitéa cent raux^ de r av i t aU­l e m e n t sont d e r i ches - o r g a n i s m e s — l e m o i n d r e d é p e n s a i t a i s é m e n t ses c e n t m i l l i o n s i»ar an — a n i m é s e t d i r i g é s p a r les représen tan ts du c o m m e r c e . L e s r ep résen tan t s agr i ­co les qu'JSs ] > e a T e s t e n c o r e c o a t e h i r n ' y s i ègen t q u e pour cojtie c o n f o r m e , a v e c « v e i x o o n a u } t « t i v e » . . . q u ' o n ne consul te jxmed^. I ls d isposent d e bu reaux r ég ionaux , de bu reaux d é -p a r t ê m e n i a u x , d e burea >x locaux, d ë c o r p s d ' inspecteurs , d ' équipes de con t rô l eu r s d^mt l e seul o b j e c t i f de ­m e u r e l a co l l ec t e .

O n ne leur d e m a n d e ni d é € p ro ­du i re » ni d e « r ^ a r t i r » . O n ne ieur r ^ r o c h c r a j a ina i s les défici ts d e r éco l t e . M a i s o n est b i e n e n d r o i t d e l eur l a s s e r T O U T E L A R E S P O N S A B I O T Ê d 'un r a m a s s a g e e t d^nne e x p é d i t i o n don t i ls sont г ; j a l o u x .

C e s que lques p réc i s ions m é r i t e n t d e r e t e n i r l ' a t t en t ion des r t ^ r t e r s o u enquê teurs souc ieux de s a v o i r où se s i tuent l e s dé fa i l l ances d 'un r a v i ­t a i l l e m e n t q u i ne s ' a m é l i o r e pas .

L e s p a y s a n s n e sont pas plus res­ponsab les des insuffisances d e ra­m a s s a g e q u e l e f a b r i c a n t de pâ t e à p a p i e r ne l ' es t des fau tes d ' o r t h o g r * . p h e subsis tant dans un r o m a n , on q u e l e bûche ron ne l ' es t des défau ts d e f a b r i c a t i o n d 'une a r m o i r e à g l a c e .

с A chacun s o n m é t i e r » , d i t l e p r o v e r b e — cJé du rég lEnc co rpo ra ­t i f .

L e p a y s a n f a i t l e s ien. A M M . les Co l l ec teu r s e t à M M .

leurs D i r e c t e u r s d e cons.-Icnce a d m i ­n is t ra t i f s d e f a i r e l e leur, ou de s 'en d é m e t t r e .

D e s 'en démet t re . . . o f f i c i e l l emen t car , en p ra t ique , l e m a l h e u r e u x o o œ o n m i a t e u r sai t , depuis des m o i s . q u e l e seul m o y e n p o u r l u i d e sub s is ter est p r é c i s é m e n t d e n e Jamais respec te r l e c i r cu i t o b l i g a t o i r e à t r o i s éche lons e t de s 'adresser d i r ec ­t emen t , e n p l e i n e i l l éga l i t é , au p ro ­ducteur .

£ a r écep t ion h e b d o m a d a i r e dn c a g e o t de v i v r e s v a r i é s , en iwrove-nance du l o in t a in cous in d e p r o ­v ince , lu i assure pîus de sécur i t é a l i ­m e n t a i r e q u e les cen ta ines de « dé­cis ions » i m p e r a t i v e s des c o m i t é s cen t raux . E t c e l a l e f a i t dédalinoer, •BbUer , aiaoA fBOwer oapJL

acer son a m г C'est une questio.n que doivent se

poser les c-jltivateurs quand ils voient se multiplier les attentats terroristes et les vols à main armée.

Ce serait si simple pourtant à ne pas s'exposer à de sembables mésa­ventures.

Pour mettre son argent en lieu sûr, il y a Içs banques; il y a sur­tout pour les cuitivateurs, les Cais­ses de Crédit Agr icole .

L a crainte a toujours été le com­mencement de la sagesse. Prévoyez donc les visites indiscrètes et pré­parez-vous à les recevoir si vous en avez les moyens. L e meilleur et mal­heureusement le seul pratiquement efficace pour une ferme isolée ost de mettre votre argent liquide en lieu sûr.

En le plaçant dans une Caisse de Crédit vous agirez doublement dans votre intérêt :

Vous ne risquez pas de vous trou­ver complètement dévalisé.

Vot re placement vous rapportera des intérêts plus ou moins grands suivant qu'il eera fait à vue, à un an ou à deux ans, etc...

Les placements peuvent être ef­fectués soit:

A la Caisse Régionale de Breta­gne de Crédit Agricole , 45, rue de Brest, à Landerneau.

A la Caisse Régionale de Crédit Agr icole Mutuel du Finistère, SI, rue de Douarnenez, à Quimper.

A la Caisse Régionale de Crédit Agr icole Mutuel des Côtes-du-Nord, 9, rue du 71'-d'Infanterie, à Saint-Brieuc.

Cette précaution sera peut-être su­perflue, nous le .souhaitons. El le ne sera en tout cas pas inutile.

B U D E S de G U É B R I A N T . A . F O Y , Y . L E J O L U F F .

Le C o i n d e s J e u n e s , A U SEUIL D'UNE NOUVELLE ANNÉE

Une année riouvelle vient de commencer. Verrons-nous au cours de CCS douze mois le retour à des temps plus cléments? Verrons-nous la fin de la tounnenle qui, depuis plus de quatre ann, s'achar­ne à transformer no're paucrc monde en un vaste chaos, ou au contraire le désordre et la misère iront-ils s'agr/ravant? Bien malin qui pourrait le dire.

L'année que nous laissom den Tière nous n'a pas été marquée par la réalisation de tous les VŒILT qui furent formulés à son avène­ment et, on pourra d juste Htre la ranger parmi les années sojnbres de Vlfistoire. Mais il ne faudrait tout de même pas en conclure que rien de ce qui a été accompli ces derniers mois 7i'aura servi pour l'avenir. Vestime même qu'à bien des égards il y aura lieu de sc féliciter du travail de Vannée 1943. Et c'est à votre travail que je pense, chers amis, jeunes paysans.

Je pense à votre tâche quoti­dienne menée à côté de vos pa­rents, avec la môme ardeur, la même ténacité ct le même esprit d'abnégation qui caractérisèrent ceux qui vous ont précédé dans le sillon, fe pense aux efforts que des centaines d'entre vous n'ont cessé de déployer pour « monter ». Ce n'est pas pour « monter » en éta­lant aux yeux dc leur entourage un lu.te procuré par. une richesse soudaine ct plus ou^moins réouUé-rement acquise, ce n'est pas non 7:lus pour « monter » avec le désir

T

G R O U P E D E S JEUNES P A Y S A N S

Session Nationale des Cadres?

de se faire le point de mire de Imn les regards.

Non, ces jeunes s'efforcent ât .'i'clever en se perfeciionnUnt dam tous les domaines dc leur activité. //.< ont senti qu'ils avalent cn eux des facultés à développer pour me­ner une vie pleine, que le monde doit ëire régénéré et qu'il ne le i^era que si chacun s'améliore et cherche à auijmenter le capital de valeur intellectueile et 7noralc qu'il tient de sa miiure. Enfin, ces jeu­nes jmysans entreprennent leur as­cension parce qu'ils ont compris que demain l'agricullwc n'aura plus sa place au soleil si elle ne possède pas des effectifs d'hommes solidement formés, aptes ù faire placer toujours plus haut Vhon­neur de la paitsanneric, et à lutter pour en défendre les intérêts. Cette « inoi]téc des jeunes », un auteur contemporain a dit qu'elle était rude. Certes les difficultés de Vheu­re en refardent le succès, et pour­raient décourager les plus avdsi-cic^uc ; mais brisant tous les obs­tacles, ceux d'entre vou'S qui se 5onf lancés dans cette marche as­cendante ont continué et conti­nuent, entraînant à leur suite de nouveaux aôeptcs de jour f-n jour plus nombreux. L'année écoulée,. sombre à bien des points de i » v e , restera tout de même illuminée par CCS efforts qui ont été /e.«! Vi'ttrcs et

l j^ar certaines réalisations apportant î témoignage de votre travail in-

X '.ssant.

Au seuil de Vannée nouvelle, ee ma^ë est une jï^e d'évoquer ces heureux résultat^; ils nous auto­risent à bien augurer de Vavenir.

Puissiez-vou<s cette année encore, el dans les années à venir, persé­vérer dans votre tâche, sans ja­mais refâcher vos efforts, visant toujours à mieux et ô plus beau. C'est là un des vœux les plus chers de ceux qni s'intéressent à rous, jeunes paysans, ct qui «/nt le souci de votre avenir.

J. o r E i i U I N E R .

Л1. L e r o y p r o n o n ç a n t soa dls.^ouA'i.

Cest de vous, Cnltivateurs^ q u e d é p e n d e n t T i n d é p e n d a n c e

e t l a f o r c e d e v o t r e C o r p o r a t i o n

Si l'Etat a mis ces dernières an­nées à la disposition de la Corpo­ration Paysanne le minimum de crédits indispensables à son dé­marrage, il n'en est plus ainsi au­jourd'hui.

C'est dommage ! diront peut-être ceux qui aiment lea solutions faciles.

C'est tant mieux, diront ceux qui ont le souci de l'indépendance et de la force de la Corporation dans l'avenir.

A

Habituellement, en effet, l e pa­tron, c'est celui qui paie : deman­der à l'Etat de financer l'organi­sation corporative agricole, c'est accepter par l e fait même sa tu­telle.

Mais, airont certains, la situa­tion actuelle montre que la Corpo­ration Paysanne est a n x ordres 0 ^ VoynyjswA pub i lca .

Rien n'est plus faux : c'est la Corporation elle-mcme qui. en rai­son de la situation tragique du ra­vitaillement du payb. a bénévole­ment pifêté son concours à la mise en place des impositions,

Oomme le dit excellemment Bon-nicel dans l'article « A Chacun son Métier » inséré dans ce nu­méro, elle n^a pas à colmaier Jes défaillances de la collecte et de la répartition.

L a Corporation garde sa liberté ; elle fait tout ce qui est en son pou­voir pour assiwer aujourd'hui le ravitaillement du pays, afln que sa i^che soit moins difficile demain, dans la sauvegarde des iniért''ts paysans dont elle a la charpe.

E. N .

Y o i r la su i te 9 A 8« p a ^ e .

C o m p o s i f i o f l d a С э я в е У

d e r u . R . C . A .

L e € Journa l Off lc ie l » publ ie un A r r ê t é en d a t e du 29 d é c e m b r e 19-13, aux term'es duquel son t n o m m é s au Conse i l R é g i o n a l C o r p o r a t i f de l 'Un ion R é g i o n a l e C o r p o r a t i v e A g r i ­co le du F i n i s t è r e et des Côtee-du-N o r d :

S y n d i c r é g i o n a l :

M . Budes d e Guébr i an t ( H e r v é ) , à K e r n é v e z , S t - P o l - d e - L é o n .

Synd ic s r é g i o n a u x a d j o i n t s :

M M . B e l b e o c ' h ( H y a c i n t h e ) , à P o u l d a v i d ^ u r - M e r ( F i n i s t è r e ) ;

L e C o z a n n e t ( Y v e s ) ; à M i n l h j ^ T r é g u i e r ( C ô t e a - d u - N o r d ) .

M e m b r e s du Conse i l r é g i o n a l :

M M . Gr i l l ( L o u i s ) , à S t - G o a s w : ; L e B l o a s ( P a u l - G a b r i e l ) , à L a m b e ­z e l l e c ; L e G o f f ( M a r c e l ) , à P o u l d a ­v i d ; L e C a l v e z ( A u g u s t e - M a r i e ) , à P l o b a n n a l e c ; K e r a m o a l ( F r a n ç o i s -M a r i e ) , à S t - P o l - d e - L é o n ; H u o n d e i K e r m a d e c ( R o n a n ) . à P l o u e z o c ' h ; K é r o u a n t o n ( A l e x i s ) , à la M a r t y r e ; de L e p i n e a u ( P i e r r e ) , à A r z a n o ; M e v e l ( Y v e s ) , à P l o u n é v e z e l ; M o r ­v a n ( P i e r r e ) , à S a i n t - S é g a l ; L e Niujur ( F r a n ç o i s ) , à R o s p o r d e n ; P o u l i q u e n ( J e a n ) , à P l e y b e r - C h r i s t ; Que inneò ( J e a n - L o u i s ) , à G u i c l a n ; S inquin ( L o u ' i s - C o r e n t l n ) , à S c a ë r ; T i n e v e z ( F r a n c o i s ) , à P l a b e n n e c ; U c h a r d ( P i e r r e ) , à L a n d e r n e a u ; U g u e n ( E m m a n u e l ) , à K e r l o u a n ; D i v a n a c ' h ( J o s e p h ) , à P e n h a r s ; B a u d e t ( J e a n - M a r i e ) , L a n g u e t i x ; B e d e l ( J o s e p h ) , h L a n r e l a s ; B o u r ­de l les ( P i e r r e ) , à L o u a n a e c ; B r i a n d ( E m i l e ) , à B é g a r d ; C a r f a n t a n F r a n -ç o i s ) , à Sa in t -Denoua l ; C r o i z e r ( J e a n - L o u i a ) , à G l o m e l ; d e (Spyon ( A u g u s t e ) , à N o y a i ; G u i l l a u m e ( J e a n ) , èk H e n a a s a l : Óu lUou ( P i e r ­r e ) , à P l u z u n e t ; L a i e s ( A l e x a n d r e ) , à Q o m m e n e c i ' h ; L e d e v o ( J e a n - B a p ­t i s t e ) , à L a n r o d e e ; Ae M o n t r i c h a r d ( P i e r r e ) , à C a n i h u e l ; M o y a a n ( V i c ­t o r ) , à P l u m i e u x ; Nenreu ( E l l e ) à \ T r e v r e n ; O m n e e ( Y V e e - M a r i e ) à I P l e u d a n i e l : R o u x e l ( E r n e a t ) . à i P l o u b a l a y ; T h o m a a d e la P i o t h i è r e ( A n d r é ) , à la Chhm^ L e 0 « « B ^ n i e ) , aa ~ ' ' '

Page 2: AR VRO GOZ DU DIMANCHE 16 AU DIMANCHE 16 JANVIER 1944mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2015-01-12 · l'ombre, l sore réservt à ieuré s écrit*. Mais

KAOZEADENN DIWAR-BENN AN EMGLEVIOUMICHER (Trede peonad)

Eun dra vat e vije — n'eo het gwir? — sevel ar Vro war v^herou nerzus evel ar Micheriou. Gwel-loc'h ez afe an traou eget dre ar Politik hepken.

Arabal koulskoude e teufe ar c'houarnamant da vouga ar Miche­riou. Aze ez eus eun danjer bras.

« l'a, a lavar0 lod, breman ar c'houarnamant ïiag an Emgleviou Micher eo a ra an holl draou. An Emgleviou Micher a vale eün di­rak ar cliouarnamant, zoken evit taoler beac'h war al Labourerien Douar n.

Gortozomp eun tarnmik. Bremaik hor bezo lec'h da gomz eus ke-ment-^e.

Gwclornp dioustu pe re eo ar frankizou roet d'al Labour Douar.

War betra o deus an Emgleviou Micher da welout? Petra o deus da ober?

Al lezenn he unan el lavar d'eomp : € kas da vat ha ren an traou a zeli ouz an holl diegeziou diwar ar-maez : traou evit buhez al labourer douar ha traou spe-redel. »

Traou evit buhez al labourer douar. Gwelomp pe re int.

Bez ! 0 do an Emgleviou Micher da zikour ar yaouankizou da zeski o micher : setu ar pez a raint, hag a reont breman evel kentoc'h. dre ar skol dre lizer. ha zoken dre si-

'• zunveziadou pe dervcziennou studi. Da welout o do war reolennou al

Labour. Gouzout a rit eo rei lakaat urz être ar vislrl hag ar rnevelien, ctre ar perc'henned hag ar verou-rien,, mat eo diskleria da.bep re o deveriou hag o gwiriou. Da welout 0 do war an assuransou — hen ober a reont, er gouzout a rit. Esa a renkit ive gwellaat stad a vu-hez ar goueriated en eur boulza ar c'houarnamant da rei arc'liant d'ezo evit sevel tiez nac'huz, kreier, greenchou ha lojamanchou dereat evit ar chatal hag an ostillou. Gou­zout a rit e vez roet sklerijenn da bep hini war al lezennou a zeli

ouz an traou-ze, hag e vez fisv chana ar sindika о c'houlenn di­gant ar c'houarnamant beza alce-iusoc'h da wellaat an doare beva war ar maez, evit rei c'hoant d'al labourerien douar da jam war о mieher, evit mirout outo da ger-zout warzu ar c'heriou bras da ober archerien, pe da vont war an hent ouam ha war ar « metro Unvaniez Veur hon Emgleviou Mi­cher n'eo ket lezirek war ar poent-se.

Oiispcnn-se, deuet eo a benn da lakaat embann lezennou nevez evit skanvaat an tailhou warierc'h ar maro ha warlerc'h ar partajou leve. Lennet oc'h eus an traou-ze ebarz ar Vro Goz.

Ouspenn, gcllet oc'h eus gwelet с poanie ar sindica da zifenn lie­nor al labourerien douar, pa veze rcbechet d'ezo btza penn kaoz eus darvoudou ar c'hêriou bras. Ma'z eus tad en о zouez hag a ra im­plij fall euz 0 zraou, euz о amann, euz a gwiniz, eus о faíatez, an dam vuia anezo a ra о dever. Mat, ar re-man a vez difennet a cnep ar gwall dcodou .• hag ive, alies, a enep ar polis pe ar justiz, pa vezont bet tamallct с faoz.

Ha breman. e lavarin c'hoaz cur ger eus al labour a vez great evit derc'hel d'ar priziou. .in dra-zc о deus ar sindikajou gwir ive da ober, hervez al lezenn. Klevet oc'h cus ano eus ar pez a vez anvet e gallek « Les Groupes spécia­lisés ». Evit pep seurt traou a deu eus an douar ez ew.^ karg et eur strollad koucrîaîed da zifenn о Chamaiaded. Bez ez eus eur strollad evit ar c'hig — ouman a zo dcuet a-benn, ha n'oa ket. re abred, da zevel priziou al loe­ned кот — Bez ez eus rc ail cpit an ed, al legtmachou hag ar frouez. Re hir e vije о henvel holi. Pep hini a ra e labour.

(Da grenderc'Rol). F . P .

FINISTERE Yk Syndicale

ASSEMBLERS GSrNERAL««

P r i î des animaf ix de boncher ie Dans ravant-dernier auméro de Ar Vro

Go», nous avona fait paraîtra les prix ac­tuels des animaux dc boucherie. Ds aont ea augmentation de % à M % sur les prix antérleuM,

Los pro<locteur5 de visnde trouveront sans douto cette augmentation minime. FJle n'a Pu cepeiKlanl être obtenue or'au moyen d'interventions pressantes «k sou­tenues et après de lonjnies et difficile» dé­marches de la Corporation Nationale Paysanne.

MnUrré la hausse verticale du coût de

Cest de VOUS,

Cultivateurs, q i e dépendent Tindépendance et b force de Y O t r e Corporation ( S a l t e d e la i ' * p^gb.}

Car c'est l'avenir qu'il faut es­sayer de prévoir et de préparer.

Il se posera des problèmes de ré­glementation des marchés pour lesquels les puissances financières ne voudront d'aulre solutioiK que le ilbéniUsme intégral.

Se posera également» le problème du rééquipement des exploitations agricoles et, comme l'a dit M. P. Halle dans un rapport présenté au Conseil National Corporatif, l'agri­culture risque d'être « prise com­me dans un étau entre la hausse de SCS frais et de ses prix de re­vient et la baisse de ses prix de vente » .

Il y aora enfln la question des prix agricoles à. défendre contre les importateurs qui voudront la suppression de toute barrière douanière, contre les consomma-tours qui réclameront d'abord l'a­baissement massif des prix des denrées alimentaires, ne se dou­tant p;i5 que Tappauvrissement des paysans Jeur apportera six mois nu un an plus tard, les réductions de salaires, le» compressions de persoiinel et peut^tre le chômage, car le commerce et l'industrie ne peuvont longtemps faire fl de la situation de l'agriculture qui re­présente pour eux 18 millions de clients.

1^5 dirigeants de la Corporation Pays^'inne seront-ils assez forts pour défendre les intérêts vitaux de la paysannerie T

Oui, si les paysans sont étroite­ment unis derrière elle.

Oui. si ce soutien moral est dou­blé d un soutien financier qui leur permette de ne pas se présenter en mendiants.

Il faut que tous les cultivateurs le comprennent ee versent sans ré­c r i m i n e r :

— les cotisations familiales des­tinées au financement du syndicat local ;

— les cotisations proportion-nelies prévues ponr l'U. R . C. A . et le Conseil National Corporatif.

SI les organisations aericoies étaient plus riches, l'agriculture serait moins i o « s « a l t r a i t ée e n pu­rent paurq^ Ж. jKk i

la vie. l e j animaux de boucherie, avant lô « iuillet tm. étalent payés sur la mC-n-e base qu'en IMI . Au mois de juillet dernier, une augmcntation de 1 fr. en moycnn© était accordée par kilofrranime de viande sur pied.

Devant les difficultés du ravifaille-mcnt, les Pouvoir.*» Publics ont. en octo­bre dernier, accordé des prix légèrement plus élevé». ^

r.e môconlentement de» producteurs, même après cette auRmentatlon s'expli­que facilement, sans fsire appel, comme le font certains milieux, à un prétendu amour de sains exaecrés. II s'expliqua d'abord, si l'on compare les prix des ani­maux de boucherie au prix des autres denrées, particulièrement des produits quD pour l'e-xploituiion dc sa ferme et la sabsistance d « sa famille, le cnlt ivatciv doit se procurer.

Il s'explique, en second lieu. P*r la différence de prix qui existe entre les animaux livrés aux Cotmniâsiom d'-^ohst et ies aoin^ux vendus pour l 'élevage.

Prenons pour fixer les idées l'exemple de la rente d'une çénisso r

L e propriétaire avait l'intention de la vendre À la foire du 10 décembre à Quimper. au prix de 11.000 francs (cours do réjwque). .Niais issposé en Iwvlns 11 a dû, la veil le de la foire, la livrer i l a Commission d'.\ctiat du Ravitailement gé­néral. La iéntsso lui a été payée i.iDo francs d'oli une perte réelle do 6.000 fr.

L a réaction du cnltivatenr ainsi lésé est ftieile à comprendre eft peut-on lui jeter { S pierre s'il ne montre «n 'on mol empressement à livrer ses b f i t » a « Ravi-talFlcstent général ?

De nombreux cultivateurs se basant sur les prix pifbliés par c Ar Vro Oos » et d'aUleors paras au Bulletin ofâciel des Prix, <H»t soupçonné plu.?lcur4 Commissions d'Achat de ne pas appliquer le bar&me officiel.

Pour tirer la chose au clair, expliquons snr on exemj^e connaent une'CommisiiOfl d'Achat paie le bétail qui lui est l iv ré :

Un cultivateur amène au Centre de Réception de la Commission une (teníase qui, à la bascule accuse un poids de 900 kflos.

SI la génisse n'a pas jeûné 12 heures avant la pesée (et c'est le ca? irénéral) un© réfaction sur le .poids est fattc, al­lant de 4 % à 10 %.

Mettons que dans le cas particulier qui nous occupe la réfaction soit de 4 %. L e poids «o r lequel la bête sera payée est donc rékluit à 800 y IOO

a 288 kilos. 104

IjO rendement de la viande a été éva­lué par l'Expert de la Commiasion à 5» %.

Lisons le barême offldel de* prix. Nous remarquons que les rendements compris entre 52.1 et 56 % classent Ih bêle en lf* catégorie. Notro bôto rentre dans cotte caté|^)rle.

Le prix moyen de cette catérrorle est de 1« fr. ao le kilo: ce qui veut dire : 18 fr. t» cat le pr!.x payé nu klio poar le rendement de viande de 54 % (raojtn-ne entre S»,l et 30 %>.

L e barôme n* 901 du mvitafllement «6-néral da Finistère fixe le prtx du kilo pour le rendement de 52,i à 19 fr. 00 et le prix pour l e rendement de de 66 % à 14 fr. 60. Par fraction do l % au-dessus <*« Sl.i %, l'aormentatlon de prix sera donc de 1 fr. par kilo sor le prtx mini­mum de 12 fr. eo.

A »5 %, lo prix dn H l o sera donc de 19 fr. iù.

La valoor de la bête est det la.Kj y « « B.nt.Bo. L o prix payé a « caltlvateuT .<;ara en­

core cepenttuit diminvé de 3 % (taxe pour l e Fonds de Solid¿rlté A^rtcolel. Cette taxe « 'élève à:

ars.so y t = W.4«.

MO L e caHlvat«ur recevra donc

géiiiaW: ê.fnM T" KM - 9WÍ tr. 8t.

IT Janvier GonézM 14 h. M 18 Ploargeersiaw 18 Ъ. 18 Loeooolé U h. 39 18 mm. Plcybon 10 h. lf Saint-Frégaal 18 h. 19 Poullaa 14 h. 30 M _ Ploadulméseae 18 h. M ... Esqulbtoa 14 h. M 31 Keroitis ao b . n mm Goulven 18 h. SS Keraével. 14 h. 90 aa mm. Lothey 14 h. 30 23 Bonri^-Blaoe 12 h. ÌT TrctnaeuécAtt 18 h. 23 •mm SalQt-€ooiKe 15 h. 33 Saiat-Méfa 18 h. as l'ioœodiffrA 10 h. 84 Qaémcacrea 10 h. 24 m» Cast IS h. 26 mm. DIriaom 10 h. 2li -mm La Forest ao b . ae mm. Erfoé-Caicérlo 15 h. 27 mm Plaboiinoc 18 h. rt mm Trtiméné^'Mt 14 h. 30 27 mm Ploéren 14 h. 30 28 —- Pisedlrr 14 h. ae Névca 14 h. 28 — Saint-Nie 14 h. 30 29 GolpavAs I « h. 30 mm Lesaevea l f h . 31 тш. Plocoff 14 a. 1- février Г>ов«»плга 15 h.

Ì -.m GoUers le h. t L a n h o u a r « ^ » « 10 h. a — ТгсПев 14 h. 10 2 Brice 10 h. 3 mm. Ploaéle 19 h. 2 mm Oonesnon 14 h. 4 mm Diaéaoli 14 h. 3t 5 m^ Lampa ui-G ulatflia« 19 h. 8 .mm Plouider lt h. e _ L « PolsoH 11 h. 8 Plondcro 11 b. 8 _ Sahit-Pol 10 h. 8 .mm GeioUu 11 h. 8 mm Plouévc«-PonMy t h. 30 e C r e s M 10 h. 30 • Lanvéoo 18 h.

Après la RéaniOD de la Gommlssioi Paritaire PatroDS-Oovrlers

REUNIONS DK GROUPE ET PERMANfiNCES

Me.<5sleurs les Syndies seront convoqués aux réunions de groupe par lettre indivi­duelle.

Lcs pcrman»nccs se tiendront • « date?, hetu-es et lieux habituels.

N E C R O L O G I S

Nous aVons reçu de M . Le Bars, syndie cantonal de Pont-Orolz, la lettre suivante :

< Je vous annonce avec tristesse la mort, à l ' igo de €8 ans. de M . Pierre KETHLOCS. de Lezongar, on Eisqulbicn, mon prédécessettr h la téte du Syn­dicat locaL

c Fondatetu' cn 1931 du Syndicat Agricole d'Esqtilblcn (l'un des pre­miers de la région à êtr» affUlé à l'Onloa des Syndicats à Landerneau), 11 en fut le pré-sident Jasqu'en 1933, date à laquelle il dut renoncer à c « poste pour raison, de santé. Par son affabilité, sa compétence et son dé­vouement, 11 assura la prospérité du Syndicat.

« 11 est décédé le 30 décembre, après une longue maladie et a été enterré le 22 Mccompaeité, au cimetière, d'une grande fouis d'amis. »

AU SUJET » 0 COEFFICIENT A D O m POUB LA HAUSSE DES g . \ L A I R R e

Nous avons dit, en donnant le compte rendu de cette réunion, que la Commission départementale avait adopté une hausse moyenne de 23 % poitr l'ouvrier notirri ct dc 30 % pour l'ouvrier non nourri.

A quels salaires s'appliqtio cette hausse t 11 allait sans dire dans l'esprit des mem­

bres de la CommissloQ que cetto haubse était applicable aux salaires majorés l'an­née antérieure dc la hausse qu'elle avait adoptée en décembre 1942.

La Oommission ne pouvait logiquemeiit tenir compte ni des salaires dont le oocffl-cient d'augmentation avait dépassé — ou n'avait pas atteint — le chiffre prtW»nls*5 par elle l'an dernier, at à plus forte raieoa des salait^ augmentés Л cours d'année.

La Commission dépnrtcmrnlale ne peut lie baser qvK sur sc» propres décisions et c'est la rsison гюиг laquelle, se bornant ft indiquer ttn coefficient moyen, elle mtead par là laisser aux patrons commo aux ouvriers toute latitudo pour s'entendre autour des chiffres qu'elle propose.

n est regrettable que les ОоттШалш paritaires de groupe aient tt mal fotu>

tionné l'an dernier. S ics sont cetle en vole de réorganlsatioo sur le plan __ tonal. SouhaUobs que les patrons с о в и в | Ics ouvrier.) entrent résolument dans l e t d n sections sociales respectives et d é s 4 s B « a i pour Ice représenter au sein des С о ш я ш ! sioits paritaires de chaque ctuitoa tem \ qu'Us estiment les plus qualifiée poor ed№

Bcatiooup de problèmes seront de M <4Я|Ц réeolu.1 qut ne le sont pas facaesnenl ' aujourdhul.

Voioi, à titre d'information, les оовШ»'* dents de hausse adoptés par la Coaia9> v Sion départementale depuis 1939 : I

— en 1939. entre 10 et IB %. J — en IMO : de 18 i 25 % pour les s a l a M

res inférleur-s à 0.000 fr. d « 18 à 20 % pour les i B i m res compris entre 6.000 7.500 fr. I

de 12 à 18% pour les salsbi I rei Kupérleurs à 7.МФ Л. I

ea I M I : 3» %. y i — en 1942 : tt pote- l'ouvrior nount . • j

Si % pour l'ouvrier O S M I nourrL

m- Ott 194« : 33 % pour l'ouvrier ac 30 % pour l'ovvrier pourri.

Sections Rég iona le s Spéc ia i i sées

C O U R S

e i H I U I I U l i l l i l l l l l l l

| ^ P O I R C o u 18 DECEMBRS A QUIH-PSK. a GRANDE FOIItC DR SAINT-COBSVFIN n. — Vaches: baisse sur les moyennes et tardives.

Chevaux : très bonne vcxtte. Cours en Iiausse sur les poulattu et ks 18 mois. Vente stable sur les chevaux d'Age.

Porcelets • beaucoup de vendus. Ertra. 4.000: bons, de 8 à 3.500; petits, à partir do l.SOO le couple.

(Transmis por Oornîe, délégtié-paysan.)

^ FOIRE DU 81 DECEMBRE A QUISf^ PERLE. — Vaches laitières, 3.500 à 8.000 fr. Très peu de vendues, cours cn baisse sur le dernier marché.

Vaches amouillantes : T.500 & 13.000 fr. Cours en baisse.

Génisses ; 9.000 & 13.000 fr. Très peu de vendues.

Porcelets: L800 à 1.800 fr. П y a eu quelque» cotiples de vendus 3.500 fr. Un peu de hausse sur le dernier marché.

(Transmis par Oaudard, délégué-paysan.)

^ FOIRK DU 18 DECEMBRE A SCAEB. — Génissee et vaches pleines. 40 bêtes sur le marché. La première qualité n'étant pas représentée, les meilleures sc sent vendue* de 12.000 à 13.000 fr. Marché assez lent, mévente Importante.

Poreelets : une vingtaine de cageots. Mar-ché tent, les iirtx pour le eouple osciUaat entre 2.000 et 2.50« fr,

(Transmis par Slnqtrtn, délégué-paysan.)

A V I S

ta Propagunda-Staffel de Qutruper nous prie d'bnférer :

Па etiltivateur de Pl(»évez-du-Faou (ar-roadtssemmt de Chftteauîln), partlculiôre-ment récaîdtrant et hostile en oe qui con­cerne la livraison d6 prodtdts agrleoleE, a été condamné par le tribunal de la PeM-kommandanttu- h deux atu de réelufiioa.

Prop. Staffel SOd Wesli Aussenstclle Qotmpcr.

Ciaq euHlvatevn de Plotiâilry farrondfsse-ment de Brest) ont été arrêtés par les auto­rités d'occupation le 23 décembre 1943 et condamnés à des peines d'emprisonnement, гаг ils n'avalent réalisé que de façon toot h fait iJisuffisante les contin^fmts de livrai­son de produits agricoles qui leur avaient été tnposéi.

Prop. staffel eod Wm Atisseoetefte Quimper.

S S C T I O N S P A O I A U S U B D B S F B U Ï T S E T L f i G U M R S

ntUmON DU CO'NSRIL РЖ SHOTION L e Conseil de la Section Réglonitle Své-

oiallsée Fruits et Légumes s'est rénnl à Undcrneau. le t janvier 1M«, sous la pr6-sldence de M Uchard. président général de la Section, assisté de M. Houdet, di­recteur générail de ru .R.C.A.

Etaient présents : MM.

Keramoal Créac'h-Qoésoe, St-Poi-de-Léea. Fichot. Xîézarc'hant. Salnt-Pol-de-Ijéoai. Guyader, Pen-ar-.Stanç, Ploaré. Sinquin, Kerzéfé, ScaCr. Qnéflruincr, Korrlou. I.-ocqaénoié. Uguen, Penker, Kerlouan. Boteraou. L e Dot, Saint-Marc. Calves, eousKli.Tcteur do la Owpérativo

Agricole du Finistère et des (3dtaKlu-Nord, liSndorneau. M. Uchard précise le гМе ем doit

jouer la Soetlon Spécialisée t coordonner les cllorti des différentes organissUoae locales.

U rappelle brièvement l 'activité dé­ployée par la Section tôat au point do vue de ia défense des Intérêts dos pro­ducteurs de fruits et légnmes qu'au point de vno otvantsatioc professionnelle.

Queetloiv» l'ordre du Jour : prix, oarte profes-eiounelle, réorganlsaXton.

M. Uchard L^ait savoir aox Membres du Conseil de Section que lo IT Décembre IMS dee propoeltlon.» de prix tant poor les légumes de plein champ que pour les lé­gume» primeurs ont été transmises à la Préfooture Itégionaîo.

Le délai, trop court qui nous s éii ac­cordé par Ja Préfecture Régionale n'a pss permis une Iar?o ccnsultwtion auprèa des profesdionnele, aussi les quelques membres de l a Section qui ont pu être réunis fc Landerneau. le 17 I>éeemt)fe ont décidé dc transmettre les prix proposés Г а а der­nier majorés de 10 %.

L a question de la carte professionnelle A été longuement débattue Ы los Meas-bros du (^onAeil de Section étaint tous d'avis pour que le prix do la carte de producteur-vendeur n'aille pas an fi^nité (entrai de Raritailicment en Fruits et Légmnes. mais vienae financer la Section Régionale Spécialisée Fruits et Léfumes.

En terminant. M . Uchard a insista sur la nécessité pour les producteurs de (mit* et légnmes d'être dotés d'une oriranlea-tlon puissante quf, après la guerre, sera seule capable de les défendre cootr» U concurrence étratigère,

— — w v — • I

S E C T I O N S P J E b C I A U S A K D U L A I T

L'A,SSÈMBLKK GBlfMBALM DM LA SECTION LAITIKBE

Présidée par M. L e Bloas, de Larabé-xeUoc, cetto Assemblée s'est tenue à Lan­derneau, le 17 décembre 19*8.

De nombreux délégués des différents bas­sins laitiers du département avaient temi, malgré les dlfûciiltée do transport, à prendre part aux travaux de la Sectioa.

1л tranrtormallon des Syndicats LPifleis en !^ t ione Intercommunales Laitières dé­pendant do la Section Régionale fut déci­dée.

Bnsulte. M. Le Bloas résiuaa l'artjob menée par la Section, en accord avec le O. IX. , pour essayer d'obtenir uae dimi­nution h la base des impositions en pro* duits laitiers.

Entretenant les Membres de l'Assemblée

de la question dos pr.<m«e de livraisons Ф produits laitiers en sas des impoaltlc le Président annonça que les dosslere demandes seraient examinés, dans cha< commune, psr un vérificateur engagé la Section,

U аз-чига лие toutes les précauJloae" rable« seraient рГ1ясч, en outre, po«r la répartfi !.on des primes soit éqalt ll précisa entre autre que compte tenu, dans le calcul de la prisse, charxcs de famille, toulM les ( ok {gaS^ l'imposition le* aurait négligées.

M . L e Dloaa communiqua enfin les soltats des analyses des prélèvcmeata d i ] lait effOr4uée par les «oina de l'U.R C . A , i à la suite des conclnmnatlons notn!)rcuiçei | qui frappent les cultivateurs livrant ua' laft de faible teneur tn matières grassoa,

Ces réiultats confirment que, conlralro'^ mont à la jurisprmlcnco dc certAles и-Ит»"^ natix. un lait peut avoir une faible tcaeqsj en matières ffrasMs et n'être р м « motrfï>{ lé » .

Kn terminant. M . L e Bloas. coolurc producteurs de faire un effort ae Ui non afin, qu'an moios les titulaires de caf-loi de lait, obtienneat la ration à | a q « « I l s i U i ont dro l l ,_^ . i

MnrABLISSBMKlfT D S L ' A U ^ O A T I O N M I L i T A I M I

A la jiuile d'une dénarehe effectuée par tS. le Syndic régional, U. ht Préfet ûi' rinistèrc a <jien voulu aecvpter de îmtSê^ cxaminor. à nouvea»!, par la Ciomtnisstatt >. départementale des allocations mUiiaire^ > les dossiers dsa persoimM qui s'ëtal«M v v ) » f radier de la liste dei bénéfitiairtv de eetfs ï allocation. !

L'U. R. O. A . a adreseé. en coBséqecneo, ^ à la Commission départ«msntale, 188 de»* * ete* d « demandes de rétablissrmt>nt d'al№ C oalkMu mUiiairts.

A la suite do cc nouvel cxamea. la sion départementale a rétabli l'ailoestMWt^ miUtalra A toutee les fermes de prtsoà- . i^ers qui avaient adressé une dria&iKl* î d^ns co but. Klles sont au nombre de Sù.^

D'autre part, la Commis.vton a rétabli également les droits de certains autres eOI- ^ Uvatciu-s qui ee trouvaient dans une altna» j tloQ excessivement pénible du fait de im l'absence d'un ou plusieurs de kum ftti / 1 prisonniers de fuerre.

A V I S — I ' et Communiqués

L ' I M P O T 8Ш1 LES BENEFICES A G R I C O L E S

n nous est signalé que des eultlvateuti, producteurs de petits pois et de haricot» pour la conserve, ont reçu des feuilles d'impôts sur 1ns bénéfices agrlet^cs qui leur demandent de payer pour ces culture», stir la base du coefficient 25 adopté l'an der^ nier, pour les cultures potagères champê­tres, pépinières et frultlèrer.

Or, le procès-verbal de la réunion du 8 déeembre 1943 de la Commission départe­mentale des impôts directs spécifie bien qtio les eultm^es de petits pois ct haricots verts pour Ia conserve ite doivent pas être im­posées au même titre que les cultures pota­gère» champêtres Elles entrent donc dans la catégorie générale des cultures ordinai­res du département et le même coefficient doit leur être affecté, solt : 4Ji.

Nous prions dono les productears de petits pois et haricots verts qui auraient reçu des feuilles d'impôts basées pour ers cultures sur tm co-fîicicnt pîua élevé de différer le règlement Jusqu'à cc que nous ayons fait connaître à leur Syndic le réstfl-tat de notre inte?ventlon auprès de la Directioa des Oontrlbutloos directes.

. J DU aj.BJ'.t.A. DU FiNl,<§TF.liK ^

Les cnltlvateurs sont instamment Invité» à rwacttre, avant le 81 janvier 1M4. distributeor qui l«s a approvisloanés. I | r flcello textile (ou slsai) usagée, dont ils seraient détenteur», [

Les liens usagés doivent être ainsi clas-•és ;

b) Ficelle sisal ou textile, anns imeuds, en bout» d'une longueur minimum de 90 e u » , réunis en botics liées au centre. . ^.

b) Ficelle sisal ou textfio. avec noetwj *ifi 4 une extrémité en bouta d'uno l o o g u c i K f J minimum de 20 ems, réunis en bo t^El f l liées aa centre.

c> Ficelle sisal oq textile en vrac. il leur sera attribué, en retour de la f

ficelle rénovée, proporiionneUcracnt au ; poids de la vieille ficelle qu'il* auront déposé© ches leur distrlbutem».

L a remise d a ficollc rénovée constituera tuie attribution supplémentaire. Lcs iniO- ' reasés recevront, par ailleurs, Jcur quotn part dan» le contingent do ' ficcWc-Hcu«<: . qui sera mis à la disposition da départe . ment en 19M.

Lcs cultlvateors qui auraient été servi5^ par un,<ii9tributeur défaillant aont priés-, do remettre leur vieille ficelle an distri-, buteur le plus rapproché de leur domicile 1 (commerçants ou coopérai Ives).

Dg LA DIRECTION RKGIONAlS DU COMJTM D'ACTION

DS3 OLKAGINRUX MKTROPOLITAJSS tn, rue de Saint-Brieuc, à N e n « < «

Par arrêté de M . l e Préfet régional. en date du 21 décembre 194S, les prix do vento de l'huile des parts réservataire» des agriculteurs producteurs d 'oléaflncux, : sont portéfi aux chiffres suivants, ea ee qui : lonrerne l'halle de colta ou de navette raffinée : Prix de vente par les eroe-

sistea ba l l i en 48 fr. 88 le kriïr Prix de vente par le*

distributeurs, (épi<!tei»> détatllantK «e organi» ' mes stockeurs) M fr. m le k p i H i

Page 3: AR VRO GOZ DU DIMANCHE 16 AU DIMANCHE 16 JANVIER 1944mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2015-01-12 · l'ombre, l sore réservt à ieuré s écrit*. Mais

•Л

C h r o n i q u e d e l a M u t u a l Ü é « i H m i i i i i i i i i i u i i i i t i i i i U '

LA QUESTION DE L'ABATAGE dans l'assurance contre la 'Mortalité du Bétail'

Avea* <le traiter oetie Quettioa. fl 1ш-HMie de reppclsr le principe fondum'ntal • rsisuTftnce с Mort&mé bétail > & sa-Шх «ue le ztsque de ourt , leal, est pumnti.

Lex síutucUes Bétail ont pour objet la aarantie d'une indeœnit^ ea eas de p « n s jbanimaux de l'espèce chcTaline o « bevine tnsAofi» a la culture ou à l 'âerage. dési-r l>ar la déclaration du sociétaire, lers-

eeg pertea résulteront : 1> de la mort naturelle par suite de ma-

3) 4e la mort k la suite d'acoMent, S) de l'abatage ordonné pi»r les Autorités

eempetenus ou autorisé par la Caisse ló­sale.

1) La mort P E U T ÊTRE na:mvlle. BUe peut • a r r ^ i r subitement ou n'être que la ter-B S L I A L M I I d'unc maladie plus ea moins Im.-foe. É «7o!utioa aigoâ ou ehrooiaue.

Oo animal peut, par exemple, succomber en peu d'instants à la suite d'unc déchirure ^ u a organe tnteime, ou d'une rupture i * A O É T R T 5 M « , e t c . , ou au ontralre, pi rir « quelques Jour* de pneumonie, de péri-BTTLTE, ou apràs plusieurs semaines ou mê-mt plusieun moit. d'une entérite.

a) L e Tixtal peat «trc le résuHat d'un eeeideat tel que la strangulation, l'éren-T R E T I O B , l'asptû^ie.

Mous pouvons citer encore à ce sujet des aMAdents mortels, consécutifs A U X blcssu-ras P A R les dents dc herse que les açiicul-teurs connaijssbnt bien.

3) Enfin, la mort peut être proroquée, ^ t - * - d l r o la conséquence de l'abatage.

rA « coin-5 da l'assurance contre la Mor-

tiUKá (hl Bétail, les demandes d'abatage très fréquentes et il samble biin que

asraitfs soient le plus B O U R E N » îîtsuffi-M n m e n i instruKa sur cette Importante fwat lon .

H est nécessatre de fairc fol uae dls-Mnotlon entre les différents cas d'iütatage.

Lea uns peuvent être imposés par l'Ad­ministration, M sont les abatafcs ofcUîa-tolros, les autres, autorLsés par les organis-mss assui-eors. e'est-à-dirc les Mutuelles Afrlcolfa, ce soat îes abatares aotarisrs.

A B A T A G E O B L I G A T O m

L'articls 3 de la loi du T |ulXI«t 193S. a remplacé l'article 29 da Code Rural.

III, titre ï, section I I , stipule qut maladies réputées «-ontagleuses et qui lent lieu a déclaration et à l'applica-

des mesures de police ssoiHaire sont:

e ) ea « • qat renoemc les b«r iâ«s :

1 « peste bOTinc. la péripneomonle conta-fiwiific, le charbon sympiomatique, i'ana-fifeMtziose, i » flèrre aphteuse, la tuberculose M l bovidés dans les conditions Hxérs ù rartlcle 18 de la Ici sur la prophylaxie dc ia tuberculose des bovidés.

b ) sa ee qoi «encerae les óqeidés :

Les galos, 1« morve, la douriae. l'ané-9de iufeoileuse fdécrtt du ti novembre ie30 pour 1« OenUar cas).

e) Dans les deux espèces: la tate et la ÂÈVRE charbonneuse.

L ( « propriétaires dos animeui atteints ou soupçonnas d'être atteinu d « « M mala­dies doivent en faire la déolaïatioo à la caisse Les animaux doivent être «eqaes-tnis. .SIMPARÁS, maintenus isolas; k s étabies et l.s écuries désinfectées, K o . . .

Mais certaines de ces malacûes detioont lisu a des mesures beaucoup d u s éncrsi-«lics- C'est ainsi que i'.-\bataee doit étre qMoimé par le Maire, conformément à la proposition du vétérinaire sanftalre. dans IQS CM dûment constatés de pette bovine, (te morve, de péripncumouic oontaeiause ct de rage. L»9 Caisses d'Assurances Mutucl-Üi n'ont alors aa'è s'inciiscr.

ABÁTAOS A I T O B I S É

Daâs tous los autres cas, susoept&l&s de aéet£s(ter l'abatate. LES lutiorés dsireat E A »mauiler l 'ATITORIFLATIEN à lenr Cals«e.

Il R;mble, cn effet, assiî nature] que la Mutuelle qui est appelée & réyier l'indem­nité demanda à se rendre compte par sBc-m¿ímc. et solt représentée au lecmtnt Ae la décision à intervenir.

Dnns quelques cas seulement, iteu nom­breux, tels q œ fractwe oompûte d'un membre, éventratlon. les Caisses se cocten-^ t , (n raison de l'exlrérie urjence, dc la risllc d'un vétérinaire Q U I doit délivrer un strtincat. Justifiant l'abataffs. Mais oee OUI .sent très limités, ils nu constituent e » somme » ÎUC de rares eroeptlons où t^atage ne dott pas être aotorlsé par la caisse.

1) Oas acttMseat eat—téttoés

Un cheval a M blessé par rat clou de me O U a reçu un coup de pied sur ime r*«IOU ortifuîairc: l'accident est grave, 11 J a ñévre, bolterie intense, écoulement dc • Î T I O i-. Le rétérinnixo, appelé, a constaté la Riavlté du mal. L'assuré prévient alors la Cntsse qui délègue son expert,, Oelul-ci RECOTINALT que la mort s'en-çxxfvra daas uu délai rapproehô. 21 donne en eoBséquenoe rau-.orisation d'abatage. après ca avoir ré­féré aveo la Caisse de Réassutaaee.

Les cia a s soot pas rares, b â a s ! où maihrureusement les ressources dc la scien­ce sont, insafllsantes. Qu'il s'aclam de pa-rap:.:tie infectieuse, dc tétonoa, d'obstruc-tlorî Intestinale, la mort ost Inévitable, et U R S I inutile d'attendre. A quoi bon. en effet, hisser eoutTrir inutilemmt un ani­mai rul est eondamné. t ) Cas où la Caisse n'a pas è tsterrenir

MA:5 a e6té de ces cas Q U E aoes venons D E cicer. 11 y en a d'autres, et de nom-br.-Tix. pour lesquels l'abatage ne stmposc pas d JOE façon hamédiate on pour Ics-

4 I U Is labatage n'est jiLstifié en aucane fa­çon.

Drs Inflnalté*. telle que la cécité, les tav .; 7>!US ou moins voîianineuses, ccrtal-aes inammitcs, P E U V E N T provoquer uns gène, une dimlnxition de travafi ou de reni m n t et méaie uno incapacité de tra­VA < >/?ois9, mais elles ne mettent pas la Tic d? l'animal en danger.

r;i::s ces oas, les Caisses qui ne couvrent que î> risque de mort n'ont pas à interve­nir et il appartient aux propriétaires dc ré-o ï » ou InsefBsammcnt le rMe auquel 11« former lenn anSmatnc qui ne templisscnt J

st destmis. I

partknt et pour lesquels U y a s ou i des risquM de oomplicatioa et de mort à plus ou moios brève échéance.

Cest ainsi que certaine* malvii^s de cœur, des cas d'emphysème pulmonaire, d'affections des membres sont qviclqucfois fort graves par leurs suites; Us pïuvont se compliquer et même être siuvls de mort c ans un délai plus ou moins lointain, alors que parfois, au contraire, des afftctlons semblables sont parfaitement compatibles svec la vie du sujet.

Dans ces cas qui ne peuvent évidemment être des cas d'espèce, ee sera le rôle dc l'Expert de la Cais.sc d'apprécier, avec son confrère qui a donné ses soins A l'animal, îes risques de mort ou les chances dc gué-rieoii et de décider de la conduite к tenir.

S'il y a un intérêt évident et immédiat pour l'assuré a se défaire d'un animal dont le rendement est devenu insuffisant ou tout 4 fait nul ct qui, de ce fait, cons­titue pour lui U N E charge, il peut p a i e ­ment, en présence d'un risque de mort, y avoir intérêt pour la Caisse, à intervenir SIANS plus attendre.

Il importe quo, daas ce cas, к s deux f*rties se mettant u'«eorf l et, au l'ilx ce concessions mutuelles. adop<:ent wn règle­ment transactionnel. L'a<:suré réduira ainsi le montant dc la perte qu'il aurait ca à supporter du fait des frais plus ou moins onéreux correspondant aux soins donnés, ou d'une réforme faite dans de maiuvalses conditions. L'assurance, de son côté, pourra espérer limlteru une perte ultéi'teurc plus importante Dc toute façon, les inté­rêts légitimes des deux parties cn présence serait sauvegardés dans la mesure du pos­sible.

t ) Cas lUi'eicas. Ikifln, tt y a aessl des oas « i d ne r e « -

tomt dans ancoat des deux catHortas que Sous vinons d'envteaK«-. On peut se tiou-| e r . m effet, sa présrnce d'affecttunks qui i s travluiscnt a la сЬатге de l'assuré par mac i n c a p a t a d » travaU oa OSM dlrrinu-don de rendement de l'animal qui lui ap-

GROUPEMENTS DE DÉFENSE contre les eenemis

des cultures

U n e lo i du 25 naars 1941 p r é v o i t que l ' o r g c ^ i s a t i o n d e i a lut te c o n t r e les pa ra s i t e s ct ineectes e n n e m i s des cul tures d o i t ô t re assurée pa r des g r o u p e m e n t s de dé fense .

U n e au t re lo i du 17 d é c e m b r e 1943 don t nous donnons ci-dessous le t e x t e v i e n t d e l a nK>difler; e n effet , ces g r o u p e m e n t s a e son t plue facul­t a t i f s .

T o u t e f o i s l eur cons t i tu t ion dans chaque c o m m u n e n 'est pas indispen­sable , d e s g r o u p e m e n t s i n t e r com­m u n a u x p o u v a n t ê t r e oone t i tués .

C e s g r o u p e m e n t s d e dé f ense j c o n t r e les ennemis des cu l tures son t

c l ^ » r g é s d e g é n é r a l i s e r et d e s y n ­chron i se r les traitenaenta p r é v e n t i f s et cu ra t i f s nécessai res au m a i n t i e n en bon é t a t s an i t a i r e des cul tures ,

! et , à c e t effet, de diffuser des indl -' ca t ions f o u r n i e s p a r les s t a t ions d ' ave r t i s s emen t .

A p r è s u n e enquê te f a i t e auprès des Synd ic s , noue a r o n s pu nous r e n d r e c o m p t e que ces g r o u p e m e n t s ex i s t en t d é j à dans bon n o m b r e de c o m m u n e s .

I A o ù i l s n e sont pas enco re cons­t i tués , les S y n d i c s d e v r o n t s ' en oo-cuper , dana l ' in té rê t m ê m e des cul t i ­va teurs , puisque des subven'^lons sont p r5vues pour l eur f o n c t i o n n e ­m e n t .

V o i c i l e t ex t e d e la lo i du 17 d é ­c e m b r e 1943 quF p r é v o i t que l es syn ­dica ts c o r p o r a t i f s a g r i c o l e s d o i v e n t o b l i g a t o i r e m e n t s 'occuper de l a ques t ion dee g r o u p e m e n t s de dé­fense .

f. Art. V\ — L e e a r t i c l e s 2, в e t 7 da la lo i d u 25 m a r s 1941 o r g a n i s a n t l a p r o t e c t i o n de.4 v é g é t a u x son t m o d i -ûcs d e l a f a ç o n s u i v a n t e :

< A r t . S. — L e s syndlca ta co rpo ra ­t i fs a i r r icoles cons t i tuée c o n f o r m é ­m e n t à r a r t i d ô 2 d o l a l o ! du 2 dé­c e m b r e 1940 d o i v e n t o r g a n i s e r d e s g r o u p e m e n t s c o m m u n a u x ou inter­c o m m u n a u x d e défenfw p e r m a n e n t e con t re les ennemis d e s cu l tures const i tuée c o n f o r m é m e n t à l a l o i du 21 m a r e 1884, m o d i f i é e p a r l a loi du 12 m a r s 1920.

« A r » , e. — P o u r a i d e r a u fonc t ion ­nemen t flnancier des g r o u p e m e n t s de d é f e n s e p e r m a n e n t e c o n t r e lee ennemis des cul tures , une Impos i ­t i on spéc ia le , d o n t un a r r ê t é du m i n i s t r e s e c r é t a i r e d 'Eîtat à l ' A g r i ­cu l ture et au R a v i t a i l l e m e n t e t du m i n i s t r e s e c r é t a i r e d ' E t a t à l ' E c o ­n o m i e nationfide e t a u x î^inances fixera i o t a u x e t Isa m o d a l i t é s d e percep t ion , est é t ab l i e dans toutes les c o m m u n e s .

€ L e p rodu i t de ee t te i m p o s i t i o n est r e m i s a u x fédératio-ns dépa r t e ­men ta l e s o u r ég iona l e s , qu i en assu­rent la r épa r t i t i on en t r e les g r o u p e ­m e n t s en t enan t c o m p t e d e T a c t i v i t é rée l l e d é p l o y é e p a r chacun d 'eux .

< L e s g r o u p e m e n t s e t les f édé ra ­t ions d e g r o u p e m e n t s de défense p e r m a n e n t e c o n t r e les e n n e m i s des cut lures peuven t , e n ou t re , bénéf ic ie r des subven t ions des c h a m b r e s d ' A g r i c u l t u r e r ég iona le s , des sub­ven t ions des synd ica t s a g r i c o l e s const i tués e n app l i c a t i on d e l a lo i du 2 d é c e m b r e 1940 a ins i que des subvent ions d e tons au t ree o r g a n i s ­m e s p rofess ionne l s e t des pa r t i cn-l iers .

« A r i . 7. — L e s gz-oupemente e t lea fédéra t iona d e grroupcments de dé­fense p e r m a n e n t e c o n t r e les enne­mis des c t i l tures aont as t re in ts au con t rô l e p e r m a n e n t d e l 'Admin^r t ra r t i on d e r A g r i c u l t u r e . w.

La manipulation des produits toxiques

en Agriculture

L ' a r s é n i a t e d e chat ix est v n p ro ­dui t e x t r ê m e m e n t t o x i q u e dont l 'uti­l i sa t ion en ag r i cu l t u r e pour la lu t te con t r e le d o r y y p h o r o a d é j à p r o v o ­qué d e g r a v e s acc iden t s . D e s p ré ­caut ions sér ieuses d o i v e n t d o n c ê t r e pr ises lors de sa m a n i p u l a t i o n .

O r , 1© M i n i s t è r e de l ' A g r i c u l t u r e nous f a i t s a v o i r que dans un cer ­ta in n o m b r e d e d é p a r t e m e n t s le m o d e d e d i s t r ibu t ion e m p l o y é ris­que d e p r o v o q u e r des acc iden ts .

E n par t icu l ie r , des ven t e s au dé­t a i l son t trèâi s o u v e n t e f fec tuées ; les cu i t i a tveurs v i e n n e n t mun i s d 'un r éc ip i en t et l e p réposé à l a v e n t e las ser t à l ' a ide d 'une mesu re . M a l ­g r é la pénur ie ac tue l le d ' e m b a l l a g e s , d e te l les p ra t iques ne peuven t ê t r e admises ca r e l les fon t cour i r aux u t i l i sa teurs de g r a v e s d a n g e r s .

N o u s rappe lons donc c i -après quel­ques p re sc r ip t ions qui d o i v e n t ê t re o b s e r v é e s pour la v e n t e et l ' u t i l i sa ­t ion des subs tancse t ox iques , e t en pa r t i cu l i e r les a r sen icaux :

— Des dé t en teu r s d e ces substan­ces , v e n d e u r s ou ut i l isa teurs , do i ­v e n t lea c o n s e r v e r dans les l o c a u x où n 'on t pas accès les personnes é t r a n g è r e s à l 'établis.<îement et ne con tenan t , pa r a i l leurs , aucun p ro ­dui t des t ine à l ' a l i m e n t a t i o n des h o m m e s ou d e s a n i m a u x .

— H est i n t e rd i t d e v e n d r e , l i v r e r , e x p é d i e r o u f a i r e c i r cu le r ces subs­t ances a u t r e m e n t que r e n f e r m é e s dans des e n v e l o p p e s ou réc ip ien t s po r t an t inscr i t le n o m desdi tes subs­tances , ce qui r e v i e n t p r a t i q u e m e n t à in te rd i ra tou t dé t a i l d ' e m b a l l a g e o . D ' a i l l e u r s , dans un t e x t e en prei>a-r a t i o n ce po in t s e r a p réc i sé .

— C e s susbtances ne d o i v e n t ê t r e d é l i v r é e s ( |ue c o n t r e reçu ou sur c o m m a n d e éc r i t e .

— L i ' e m p l o l d e ces subs tances est in te rd i t dans les cul tures m a r a î c h è ­res et f o u r r a g è r e s .

C e t t e r é g l e m e n t a t i o n a é té fixée p a r d é c r e t du 14 s e p t e m b r e 1916, mod i f i é p a r i e déc re t du 9 n o v e m ­bre 1987.

C e t t e l ég i s l a t ion est d 'a i l leurs ac­tue l l emen t en cours de r é v i s i o n . H ;faut é v i t e r que , pa r r éac t ion c o n t r e l ' insouciance des personnes appe lées à m a n i p u l e r c e s produi ts , l e l ég is la ­teur ne se v o i t con t r a in t de r en fo r ­cer l a r é g l e m e n t a t i o n en v i g u e u r et peut-ê t re d e conf ier dans l ' a v e n i r leur d i s t r ibu t ion à ce r t a ines person­nes s e u l e m e n t .

On cfierclie de l'argent Le nombre des sinistrés agricoles

va croissant. Les récoltes de céréales paient

un tribut particulièrement lourd au terrorisme : chaque jour, des hanaars pleins jusqu'au toit, sont la proie des flammes.

Le mal est devenu tel dans cer­tains départements que les assu­rances se refusent À payer, allé­guant qne ces sinistres sont une conséquence de Ut guerre.

Et Von discute. Les uns veulent que les assurances règlent, quitte À sc retourner éventuellement vers VEtat; les autres préconisent une Caisse de gararUie alimentée par une taxe professionnelle ; d'autres repoussent cette solutitm le risque disent-ils ne peut, en ancun cas, être supporté par la profession ; il intcresxe la collectivité. C'est elle, donc VEtat. qui doit indemniser et il doit faire vite pour dépanner immédicUemeM les exploitations sinistrées.

• En attendant, le mal s'aggrave et'des cultivateurs toujours pins nombreux vont être accuUs À une situation financière critique.

On cherche de Vargent ? Et cn mrme temps VEtat dépense

5 A €-MILLI4IRD5 pour donner le pain À bas prix À dea millions de consommateurs qui s'en moquent.

Quel malheur de voir gaspiller de Vargent pour det choses inu­tiles et de n'en pas trouver pour les choses essentielles.

Si VEtat hésite devant cette nou­velle dépense, qu'il relève de quel­ques sous le prix du pain pour in­demniser ceux qui donnent le pain au pays et dont les récoltes brûlent.

Ainsi la collectivité paiera : ee ne sera pas lourd pour chacun. Voilà qui serait de la solidarité justifiée.

(Bulletin de Documentation sur le Marché du Blé.

20 novembre 1943.)

la llvrafson des blés L a Préfoc t iure B é f i o n i U o c o m ­

m u n i q u e : Jjee c é r é a l e s p a n l A a M e s d e l a

r éoo l t e I M S d e v r o n t ê t r o l i v r é e s a t ix o r g a n i s m e s s tockours dans los déla is c l -dessous: ies t ro i s quar t s a v a n t l e l " f é v r i e r 1941, la t o t a l i t é a v a n t l e l * ^ » T r i l 1914.

PlcmtGtion des arbres fruitiers l e s arbres doivent ê lre plantel pen­

dant la période d « repo« véerétatif c'est-à-dire depuis l a chflt© des feuilles jus­qu'à la pönale des nouvelles feuilles; cette période va pratiquement du début de novembre h ]a jnl-maw.

L e temps le plus favorable à la plaa-tation c»t un temps sombre, «ana pluie, lorsque le terrain c«t «r . in; 11 nc faut pas planter par la eretcc.

Vu verger doit être planté en terrain sain: auMd' U pourra fitre oéooisaire de d r a i n w le terrain si celul-ei a tendan­ce à être trop humide, tl sera bon é''ale-mcnt d'Amender aa moyen marna o » de d iaux les sols trop compacts.

Avant plantation le terrain doit être bien ameubli el recevoir une fumure de fond.

n existe deux maniè-res d'ameublir le terrain .suivant qu'on l'ameublit adr toute son étendue ou qu'on le défonce par trou.". L e défonccmcnt doit en tout cas être falt sur « n e profond<!ur de 90 cettHmètrc."» au moin« et mieux le à 8t centimètres. L'ameublissement de toatc la parce!!c n'a ri?n do particulier et se fait <^vaone un bèchagre profond q « l enfoait le fumier et les ensraSs.

L e dcfonccmcnt par trous ae falt de la manière suivante. O n fait des troas carrés dé 1 m. à 1 m, 80 de cAl« et de 0 m. GO à 0 m. 80 de profondeur en boa terrain; ea mauvais terrain les dimensions sont de i m. 30 an mSaimum de côtô et 0 m. '70 4 i m. de profondeur. Lcs trons d'ailleurs peuvent ¿tre ronds pourvu qu'ila aient les mêmes dimensions; la terre téffétaie est M L 3 O de eôté et no doit P « * ê t r » mé-lansfée avec la ierre du fond.

Si la terre da fond est aases bonne on pent ia remeure dans le tnm a pris r a r o l r laUsé s'aéreî OUCJQUÍ» jours; dans le cas contraire on 1A remplace complè­tement avoc de l a terre végétale prise ail leurs.

NatoTcl lement. les pierres oe roches que l'on pourrait rencontrer devralewt être enlevées.

On M É L A I I I R E II lA terre du fond la fn-mure comprenant du fumier blcn décom­posé, des scories, dn sulfate de potasse. On laisse ainsi le trou partiellement com­blé Oa terre végétale restant en i^senre i)endant denx mois) plus ai le trou est très profond).

U eat à noter qu'en terrain humide ou h 6ous-9ol imperméable il est iM-éférable de fa ire des trous peu profonds mais larges et de planter ensuite sur butbe.

Lorsque l'on remplace « n arbre mort de vleiHosse par on autre jeune, U faut changer la terre, c'est-à-dire faire à rem­placement du vieil arbre un trou dont on enlève complètement l a terre et QUc l'on comble avec de la terre neuve. Ou bien, si l'on nc veut pas s'astreindre à ce travai l . 11 faut remplacer un arbre à fruits à pépins par an arbre à fruits de noyau.

Les aittres h planter doivent d'abord être déplanta avec le plus grand soin pour ne pas abîmer leura racines. Ils peuvent attendre qutclque temps ©n cave ou cellier; mais si la plantation est dlf-firée Ils doivent être ails en jauge, c'est-à-dire plantés provisoirement dans nne tranchée côte à côte.

Les racines d<rivent être hablUéea c'est-à-dire que les parties cassées doivent être .*or,l ionnées.

l'our procédât è le plantation, O Q fait uns bmtc de terre végétale daas le trou pfiri ici lement comblé de façon k ce que l'arbre placé dessus solt aussi enterré

qu'avant SA déplant&tlea. On a Mtc^ sou­

vent tendance à troc «n*errer les jeunes plants; il faut que le collet «oit au-dôssus du soi; il faut prévoir le ta.iscment de la i erre ct par confléqueret placer le plant en position léçoremcnt élcvcc.

l / a r o r e étant bien maintenu vertical, on projette contro le tronc la terre végé­tale de façon qu'elle glisse entre les raci­nes et grarniase bien tous les interstices. Dans 1©8 terres lettres oa peut tasser a-«e« énergiquement la lerx^ en la fou­lant an pied; cette pratique doit C'tre proscrite eo terre forte. Si l'on plante au mois d© mars on peut donner un arro-.«age ponr bien lasser la terre avant que

Pensez à vos pommes de terre

de semences ( S U I T E ) i i i i i i i i i i i n i i i i i m i i i i m

II . — MODS DS CONSKRVATION ШЫ

Mallioureusement pour faire des c layce tes, il faut Y penser, il faut du bols. Il faut dee pointée. Si l'on peut facilement trouver le bois nécessaire au confection' nement do WO ou SOO cOayebtce ( W t clayettes suffisent pour le stockage de l a aemcnc© n(4cs&alre à l'cmblavement d'un journal) Ie< pointes sont pratiquement introuvables sans bons matières.

Dans le cas oi» ii est maîérlollemeai Impfjatlble de construire des clayettes, l i faut ceoaervcr le plant sur l a plus fai­ble épaisseur poiwibie. l'idéal serait de ne pas mettre les tu)>ercùles sur plus d'une épaisseur là encore c ' o t bien souvent l a place qu( manquera, mats dans tous lea cas il ae faudrait pas dépasser 10 cm.

m - UHOIX DU LOCAL

r<e loceJ destiné à l a conservation des scaicnces doit être froid, abrité des ge­lées, aéifé et très éclairé. ÎA: but à recher» cher est do retarder le plus longte^nj» pouiblo la germination des tubercules. Les dé^rnvagcs successifs épuisent les ré­serves nvrtritivcs dc la pomme do terre et diminuent ainsi ses facultés reproduc­trices au moment de la plantatjbn. S'il est à conci l i er d© dégermer une foie pendant l'hiver, il devient dangereux de dépasser deux dégermagee. O r les condi­tions favorables à la germination son* avant tout la chaleur et L'OBSCNNLÉ. Dans noe climats où la température d'hiver reste douce. U convient de rechercher les expo .4ILIONS froides car la température in­térieure du local ne devrait jan\als dépas­ser 8*. M a b i| faut égalcrocut prendre ses dispositions contre 1© gel qui détruit la plante. L'a/ératlon est également nécc*. saire pour l'évacua<lon de la vapeur d'eau produit© par l a tmn.«piration et l'évacuation du gaz carbonique produM par la respiration.

Il faudra donc éviter de laisser vee nommes de terre de eemence. au-dessus d'une étable p a r exemple, mais elice se­raient trèe bien placées dans le grenier d'une кг:1П(ге bien couvert et sur plan­cher. L'éc la irage iloit être abon<iant sans toutefois quo le soleil no puisse venir di­rectement sur les pommes de terre. En ef­fet, la lumière en favorisant l a fonction chloropkylicnne provoque io verdissement des tubercuie* et et!::>£chc i© germe de croître démosurémcnt, le résultat s'en fera grandement sentir à la plantation et ceux qui ont tenté l'expérience leconnaUsent que le venilsscmcm et la germination à la lumière font naître des germes trapus, gros ©t courts, très colorés. la levée est alors bien plu» ré .7ULIÈI 'c et le rendement s'en R O S A C N T <iane des proportions noLiblcs. Lcs spécialistes de la question cstimeiVt que le gain de rendement que l'on réalise ainsi a'csi pas inférieur à ft tonnes к l'hectare et irait jusqu'à 10 tonnes et môme plus. Pattcs-eu l'essai et vous cn scrci convaincus. Si vos semences sont consorvéce rn clayettes elles recevront une lumière moin* régulière que celles qui se­raient SLIK'kéoe « u r une seul© сглгсЬс, U faut donc au cours de la conservation changer fréquemment les olarettcs de pla­ce de façon à ce qu'ellet reçoivent tout l'éelairemcnt nécessaire.

Tout effort de con.v?rvation que vous ré*, liserés daas la conservation des pomme» de terre que vous deftincx к votre semen­ce personnelle augmentera dans un© pre-portion dont von.'» scres vou.4-môme éton­né, le rendement de voire récolte. %'VVVWVlAAVV^.VVXVVVViVV\A.VVVVVtVVV*

le trou ne eoit complètement bouché. L ' a r b r e nouvellement piante doit être

accolé à un tuteur solide tant que le sysièote radlculaire ne s'est pas forto-ment fixé dans la torre.

Sections Kég iona le s Spécia l i sées S E C T I O N S P f i G I A b I S £ E

D U L I N

DXL.il-LimTE DB SOUSCNIPTIO^ DES CONTRATS DE CVLTURS lîU4

11 est exiH'cssément rappelé a u x linicul­tcurs ©t teilleurs qu© la Souscrlptioi: dee contrats dc culture pour if44 doit être achevée le ai janvier 1 9 « .

A celte date, la Commission Résflonale relèvera l a liste des liniculteurs iniposés pour lesquels elle n'a pas encore reçu de contrats de culture.

E U e affectera d'office use partie de ces linlculleuns aux teilleurs français les plus pro<hcs et mettra le restant à la dispotition d© l ' A . B. V . dans la limite des contingents prévus.

P a r suite, nous conseillons vivement aux llQlcultcnrs imposés, de souscrire, sani délai, leurs oonlrate de culture, s'ils veuleat bénéflcter du choix de leur collec­teur et des avantagée ea nature (toile de lin et tourteaux).

De m£me les teilleurs français et belgiee sont invités à hâter la souscription de lours contrats ©t d'en effectuer la transmission à la Commission Régionale, dans les délais les plus brefs. A défaut, ils risquent dô se voir privés des contrats qu'ils ont en lostAnce et d'Ctrc ratta­chés, <'ONTJIE leur gré, à d&a cultivateurs avec l»bequcls ils n'âtaicnt pas labituc. lo-ment eu rspport.

Г Л Ш Я D f STOCKAGE

Nous rappclonw anx liniculteurs que les teilleurs sont tenus de payer en ms du prix des pailles une prime dc etockago.

Tour les récoltes enlevées après 5© 15 octobre, les cultivateurs ont droit aux trois p r i m ^ sulvarrtee :

1*. — 17яв prtmt de tntte en aroist meule vu sous hanaar fixée à о f r . 10 par kilo de paiUe.

2*. — Une prime forfaUaire moyeniK d'dssrtrance ttour cowrlr tes frais dc l'as-

charïTc. El!© est "Ixée à : — 0 fr. 08 par к.тг d© paille pendant les

six premiers mol.*. — 0 fr. 04 par kgr de paille au-delà de

six mois. s*. — Une prime meniHlle progrtteiv

pour Ы êtockage : elle est Axée à : — 0 fr. 01 par kgr de paille pour l a pé­

riode d e is octobre au Я1 janvier, — 0 fr . 04 par kgr de paÂle pour la pé­

riode da 1" février a e 01 mars. — 0 ff. oe par kgr de pallie pour la pé­

riode au d ^ à du 1" avri l . Compte-tenu de ces trois prime:. Il a

été établi îe baW^mc suivant» obligatoire­ment applicable à tous

'.".tt baréme précise .e montant de fa majoration que dcvrcat ré-rler les teil-Icars aux cultivateurs cn sus du prix net indiqué au contrat d'achat.

L o montant do cette majoration dépend de la période pendant laquelle est effec­tuée la livraison.

РКП IODE MAJOR . \ Ï I O N A U KITX>

15-Я0 Oct<Ajre Novembre DécemlïTe Janvier Février M a r s

0 fr. i t 0 fr. 14 0 fr . IS 0 fr. lê 0 fr. is 0 fr. *i

pendant la décade

dn mots

penda 1(1 la 2*

décade da moi.

penda nt l a 8*

décade du mois

O f r . 20 0 fr. «3 0 fr . 88

0 fr. 98 0 fr. Si 0 fr 4Ö

0 fr. 3^ 0 fr. M 0 fr. 42

surancc dont les cultivateurs ont l a

Avril Mal Juin

i£0D.4rJTtS DU r.4lK%fÈNT DE CETTE PRIME

1*. — Les modalItée dc paiement sont prévues dans les conditions générales des contrats types d'achat et de vente, mai* II est rappelé notamment qu'en cas de défaillance à la livraison :

a) si elle réselle des teilleurs, le paie­ment sera toujours dû, même en cas de force majeure.

b) par contre. «I elle est le fait des cul­tivateure, ia prime ne sera plus due à partir dc la date prévue f>our l'enlève-ment, mats en ce cas, les teilleurs de­vront faire la preuve de la défaillance des cutlvatcurs.

S». Tou» le» règlements pour du Un livré après le 10 octobre devront faire ressortir sur l a facture :

— L e prix net du kgr Indiqué aur la contrat d'achat ;

— l a majoration cl-dessus prévue et l a date d'enlèvement.

e*. — Pour les lins destinés à l'expor­tât ioo, le contrôle de ces règlements sera opéré par le» services de M. Kruger et du O. N . L L- , mais pour los lins acheté» par le toiltage français, 1© contrôle n* poerrc itre ШесШ que par eondags, c'est ttonrquoi les Groupements profee-sionoeli des teilleurs et des liniculteurs sont invités à assurer la plus large dlffa-slon à cm dispositions ou tout au moin» au barême cl-dessus. pour mettre chacun en mecmn; de connaître parfaitement tone ses d r m U et оЬИжаИош,

ивнвавам

Page 4: AR VRO GOZ DU DIMANCHE 16 AU DIMANCHE 16 JANVIER 1944mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/... · 2015-01-12 · l'ombre, l sore réservt à ieuré s écrit*. Mais

SAISffi ET REMBOURSEMENT DU PRIX DES BÊTES livrées au ravitaillement

Un cultivateur apporte une vache à la commiseion d'acbat. Quelques Jours après, il est avisé que s» vache a été « .•saisie > pour cause de tuberculose oo â*hydrohémie, ou de quelque autre affection. En consé-qxwnce on îui demande de reverser le prix qu'il a reçu de sa béte.

Quelle doit être, en pareil cas, l'attitude iu cultivateur ?

S convient de ne pas oublier que le Ra­vitaillement a, en principe, le droit de réclamer le remboursement du prix qu'il a payé pour des bétes qui lui ont été vendues impropres à la consommatim. H ne sau­rait donc être question, pour le eultlva-teui d'opposer un relus systématique.

Ce n'est pas à dire cependant qu'il doive toujours effectuer le rembours 'ment de­mandé. П y a au moins deux séries d'hypo­thèses dans lesquelles le cultivateur peut lé?itJm''mrnt contester la réclamation du Ravitaillement :

1« Quand on ne lui apporte pas tme preuve suffisante de l'identité de la bète ealsie avec celle qu'il a livrée ;

î » Quand la réclamation du Ravitaille-ment est tardive.

L — PREUVE INSUFFISANTE DR L'IDENTITE DE LA BETE

Le Ravitaillement vous demande de rem­bourser le prix qu'il vota a versé pour une vache ou pour un bœuf, prétendant qne l'animal était malade et impropre à la consommation. U faut d'abord qu'il vous prouve que l'animal était vraiment malade; sur ce point 11 n'y ain-a jrénéralemf nt pas de discussion, parce qu^ l'on vous présentera un certificat de safeie signé d'un expert-vétérinaire; vous saurez ainsi que l'animal saisi était vraiment malade.

Mais' il restera à prouver que l'animal saisi était bien celui que vous avies livré. Cette preuve de l'identité sera moins facile it fournir. Normalement, le moyen le plus sûr sera, de la part du Ravitaillement, d'inviter A aller reconnaître sur place sa béte... ou ce qu'il en reste. Comme parfois le Tribtmal dispense racquérein" de convo­quer le vendetnr i l'expertise (parce que cela prendrait trop de temps), 11 faudra eo ee cas que la Commission d'achat se débrouille pour convaincre le cultivateur par tous les autres moyens «témoignages, marques signalétiques. e t c . ) . Et tant que le cultivateur n'atu-a pas obtenu cette prctrve. II pourra refuser de rembourser le prix de la bête. Néanmoins. 11 sera pru­dent de prévoir que le Tribtmal pourrait éventuellement se montrer moins exigeant que lui sur la qualité dc cette preuve. Sur ec point, l'intéressé fera bien, avant toute contestation, de prendre l'avis de son Union Régionale ou d'un avocat.

I JT. ^ RECLAMATION TARDIVE La loi a flxé pour ces demandes en rem­

boursement des délais variables suivant les maladirs contagieuses :

Ainsi en cas de maladie eontagiensc, la réclamation n'est pas recevable a'il s'est écoulé plus de quarante-cinq jours depuis celui dc la livraison, et si l'animal a été al>attu, l'action nc peut être introduite plus dc dix Jours après l'abatage. La liste dts maladies réputées contagieuse."!;se trouve à l'article 29 du Livre M du <fodc rural. Nous y renvoyons Je lecteur car cette liste est trop longue pour être reproduite ici.

Pour ee qui est des K VI^CS redhibitoires » la loi du 2 août 18S4 les énumèrc ainsi :

Pour le cheval, l'âne ct le mulet : Гию-^lysème pulmonaire, le cornagc ehr<mtquc, le tic proprement dlt, avec ou sans usure des dents, les boiteries anciennes Inter­mittentes, la fluxion périodique des yeux; poor l'espèce porcine : la ladrerie. La loi du 7 Juillet 1933 ajoute A oette Uste la tuber­culose des bovidés. Le délai est de neuf Jours, sauf pour le cas de tuberculose où le délai est de quinze Jours et pour celtii de fluxitm périodiqtie où le délai est de treT.te Jours (on ne eompte pas le )oor de la livraison ni celui où l'action est Introdiiite).

Mais la loi n'a pas pré\-u toutes les ma­ladies, ni tous les vices rendant la bête Impronre A la coneomma:ion. Four tcue autres défnu'-s ou totites autres maladies que ceux ou'érumère la loi. il n'y a pas de délai de forclusion, c'est-à-dire que la demande pourra être présentée aiisi tard que l'on voudra ajMrès )a livraison de la bète. C'est aiwl qu'tme demande de rem­boursement fondée sur Thydrohémie ne pourra Jamais être considérée comme tar­dive.

Kous espérons que ces QU-elques préci­sions permettront A de nombreux cultlv»-teta B de mettre fln A l'inccrltude où Ils se trouvent quant A la limite de leurs droits chaque lois qu'ils reçoivent du T Ravitaille­ment s tm ordre de remboursement.

M . de M E L L O .

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L ' a v o u é pounn i ivan t , J. M A N A C H .

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Lmocalation des graines de légumineuses

par A. D U N E Z , ingénieur-chimiste,

ehef des travaux dc mierobiolosie

an Ceatre National de Bcchercbrs

Agr«nemiqa«e de Versailles.

' Aux EUts-UnIs. au Canada, en Europe Centrale, l'inoculation des graines de légu­mineuses est pratiquée sur des milliers d'hectares depuis une vingtaine d'années sur les plantes suivantes : luzerne, trèfle, sainfoin, soya, haricot, pois, fève, lupin, etc. En France, il y a quelques années seulement que cette méthode est entrée dans le domaine des réalisations.

La méüance des agriculteurs s'vserçait eontre cette nouvelle technique et 11 n'a pas fallu moins de six années d'expérien­ces officielles dans les stations dc recher­ches agronomiques du Ministère de l'Agri­culture potn: les convalncr»» dc son utilité.

Actuellement, nous possédons en France des souches microbiennes spécialement adaptées A nos sols ct elles présentent, par surcroit une grande résistance aux mala­dies dc dégénéréecenec.

r FIXATION DE L'AZOTL DE L'ATMOSPHERE

I Si nous examinons les racines des légu­mineuses, cous constatons qu'elles portent dc petits renflements : ce stmt les nodo-.MLCS: elles sont plus ou moins volumincu-sf-s et elles diffèrent d'aspect pour chaque plante. A rintériour de ces nodosités, des milliards de microbes vivent en bonne en­tente avec la plante; celle-ci leur fournit en effet, des hydrates dc carbone (sucre) pour leur assurer un b<Hi développement. En revanche, ces bons microbes, appelés liasîf'rum Radicicola, possèdent la précieuse cropriété d'absorber l'atotc de l'air et de la céder A la légumineuse. Cette hetn-cuse assoclati«î profite aux deux parties, elle s'appelle la symbiose. Cette fixation d'azote est très importante puisqu'elle petit dépas­ser SOO kilos d'azote A l'hectare pour îa lurem»! et le trèfle: cette quantité équi­vaudrait théoriquement A tm apport de l.OOO knos de sulfate d'ammoniaque. Le «ol est beaucoup plus fertile ajaès la culture drs légumineuses, mais pour que ref.e fertilité puisse Jouir pleftiement, H est indispensable que la symbiose soit active. Malheureusement, ce n'est pas toujours le rn.'i. puisqu'on assiste rréqttemmcnt au dé-pf^rlsarmeot préeoee des légmnineus-s.

« A suivre.»

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