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G u i d e d e l a c o n s t r u c t i o n Tome CIV • Février / Mars 2010 • 5 CLAUDE WISELER, MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DES INFRASTRUCTURES MARS DI BARTOLOMEO, MINISTRE DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE KARP-KNEIP , CHRISTIAN ET FRANÇOIS THIRY LA GARE DE BELVAL VALORLUX, ERNEST BOEVER AVERY DENNISON, INTERVIEW DE MICHEL SCHUETZ MYENERGY , ENTRETIEN AVEC JEANNOT BEHM HABITEZ MIEUX AVEC MYENERGY LE PASSEPORT ÉNERGÉTIQUE VIESSMANN, INTERVIEW DE GÜNTER KRINGS ENTRETIEN AVEC CLAUDE SCHREIBER, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES INSTALLATEURS EN EQUIPEMENTS SANITAIRES ET CLIMATIQUES (F.I.E.S.C.) Cover_1_A&B n°104.qxd 17/02/10 16:10 Page 1

Architecture & Bâtiment Nr. 2010 -104

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Architecture & Bâtiment Nr. 2010 -104

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G u i d e d e l a c o n s t r u c t i o nT o m e C I V • F é v r i e r / M a r s 2 0 1 0 • 5 €

CLAUDE WISELER,MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT

DURABLE ET DES INFRASTRUCTURES

MARS DI BARTOLOMEO,MINISTRE DE LA SANTÉ

ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

KARP-KNEIP, CHRISTIAN ET FRANÇOIS THIRY

LA GARE DE BELVAL

VALORLUX, ERNEST BOEVER

AVERY DENNISON, INTERVIEW DE MICHEL SCHUETZ

MYENERGY, ENTRETIEN AVEC JEANNOT BEHM

HABITEZ MIEUX AVEC MYENERGY

LE PASSEPORT ÉNERGÉTIQUE

VIESSMANN, INTERVIEW DE GÜNTER KRINGS

ENTRETIEN AVEC CLAUDE SCHREIBER, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES

INSTALLATEURS EN EQUIPEMENTS

SANITAIRES ET CLIMATIQUES

(F.I.E.S.C.)

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Edito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Entretien avec Claude Wiseler,Ministre du Développement durable et des Infrastructures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Karp-Kneip, entretien avec Christian et François Thiry . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

La gare de Belval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Tralux et Soludec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Entreprise Julien Cajot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Entretien avec Mars Di BartolomeoMinistre de la Santé et de la Sécurité Sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Résidence Liberté à Pétange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Groupe Hein, l’esprit de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Valorlux, entretien avec Ernest Boever, directeur général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Famaplast . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Avery Dennison, entretien avec Michel Schuetz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

W.P.S.Technique du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Polygone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

GT Otis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Sewerin Schiltz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Myenergy, entretien avec Jeannot Behm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Habitez mieux avec Myenergy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Le passeport énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

Viessmann, entretien avec Günter Krings, directeur d’agence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Entretien avec Claude Schreiber,Président de la Fédération des Installateurs en Equipements Sanitaires et Climatiques (F.I.E.S.C.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Radson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

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Rédacteur en chefJorris Fitten

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CollaborateurRoby Zenner

Layout & InfographiePaprika+

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PhotosNewcom

Divers

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ne seront pas restitués. Les reportages signésn’engagent que leurs auteurs. Les prix indiqués le

sont à titre i n d i c at i f et peuvent être sujet àvariations, dont l’éditeur ne serait nullement tenu

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La gare de BelvalSommaire

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A R C H I T E C T U R E & B Â T I M E N T

Tout le monde est économiste. Dit comme ça, cette phrase peut paraître incongrue, voir stupi-

de. D’aucun vous diront qu’ils ne s’intéressent ni à l’économie, ni à la politique.

Ce qui est souvent en partie faux. Ainsi, au moment du choix de l’orientation scolaire de ses

enfants, chaque parent se pose la question des métiers de demain, autrement dit s’interroge

sur l’avenir économique du pays. Même ceux qui, et ils sont nombreux, poussent leurs enfants

à embrasser la carrière publique, donnent implicitement leur avis, privilégiant pour les uns le

service rendu au pays, pour les autres la sécurité de l’emploi, etc.

Alors que disent les oracles de l’économie? Force est déjà de reconnaître qu’ils sont dans le

brouillard et que leurs vues ne font pas figure de prophétie. Malgré cela, certaines tendances

se dégagent. Ainsi, Jeannot Krecké, Ministre de l’Economie, dans un récent entretien, évoquait

en parlant des créneaux que pourrait occuper l’économie luxembourgeoise dans les années à

venir, le centre de compétences en technologie de la santé, les écotechnologies avec des ini-

tiatives comme le cluster «EcoDev», les technologies de l’information et de la communication

comme «le green IT», etc.

Le Luxembourg de demain sera donc tourné vers les métiers intellectuels et à très haute valeur

ajoutée. On ne peut que l’espérer mais il ne faut pas, à mon avis, trop vite enterrer les métiers

manuels et l’artisanat.D’abord,tout le monde ne peut pas être scientifique ou chercheur.Ensui-

te, les métiers verts, notamment dans la rénovation des bâtiments, seront non seulement des

métiers qualifiés, mais aussi des métiers manuels. Enfin, pour nourrir un intellectuel, il faut un

boulanger, un boucher, et pour lui construire un logement il faut des artisans.

Autre point en faveur de l’artisanat et des PME, ils créent de l’emploi, donc de la valeur ajoutée.

Lorsqu’une entreprise transfère son siège social au Luxembourg, c’est intéressant pour les

finances de l’Etat et on ne peut que s’en féliciter.Cela dit,ça ne crée généralement que peu voir

pas d’emploi. Proportionnellement à leur chiffre d’affaires, ce sont les PME et l’artisanat qui

créent le plus d’emploi, générant ainsi activité, cotisations et impôts.

Alors bienvenue aux nouvelles activités, mais n’oublions pas l’artisanat et les PME, qui font et

feront une bonne partie de l’économie luxembourgeoise.

J. Fitten

Edito

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Architecture & Bâtiment: Comment voussentez-vous six mois après la création devotre nouveau Ministère?

Claude Wiseler: Je me sens très bien. Ilest indéniable que regrouper quatredépartements ministériels en un seulMinistère est un travail considérable,mais cela fait sens. L'objectif est de réa-liser des synergies, de faire que desMinistères qui auparavant travaillaienten parallèle travaillent, non plus l'un àcôté de l'autre,mais ensemble.Prenonsl'exemple d'une procédure d'autorisa-tion. Elle dépendait auparavant tantôtdu Ministère des Transports, tantôt duMinistère des Travaux Publics,puis étaitsoumise au Ministère de l'Environne-ment. L'intégration du Ministère del'Environnement permet de tenircompte des demandes de ce départe-ment dès le début de la procédure et defaire avancer les projets de façon pluslogique et cohérente.

Dans le même ordre d'idées, il étaitlogique de regrouper les Transports etles Travaux Publics, afin d'assurer undéveloppement cohérent des projetsde développement des transports encommun par exemple.

Cette réorganisation structurelle ainduit certains changements dans noshabitudes au sein des Ministères maisnous avançons dans le bon sens et nousdisposerons bientôt d'une mécaniquebien huilée.

A&B: L'augmentation des responsabili-tés qui incombent à votre Ministère est-

elle proportionnelle à une augmenta-tion de moyens, tant au niveau du per-sonnel que du budget?

Claude Wiseler: Nous avons la chance,dans nos différents ministères, de pou-voir compter sur un personnel compé-tent et de disposer d'instruments per-formants. A nous de bien utiliser nosatouts pour devenir une grande entitéqui travaille dans un même but, avecune même vision.Il semble évident quela logique de l'aménagement du terri-toire soit intégrée par ceux qui exécu-tent et gèrent ce qui a été planifié.Toutest aujourd'hui dans une seule main,cequi induit une certaine cohérence dansl'aménagement du territoire et devraitpermettre d'éviter certains blocages.

A&B: N'êtes-vous pas du coup, dans cer-tains dossiers, juge et parti?

Claude Wiseler: Il y a toujours eu, dansun certain nombre de dossiers,des fric-tions. Avant, s'il y avait friction entre leMinistère des Travaux Publics et leMinistère de l'Environnement, chacuns'en tenait à sa mission et le dossier ris-quait d'être bloqué. Aujourd'hui, il vafalloir trancher. Dans un sens ou dansl'autre, une décision sera prise. Nousadopterons une culture de l'équilibre.Marco Schank et moi-même avons défi-ni des principes généraux afin que cha-cun puisse comprendre le pourquoi denos décisions.

Dans le Plan Sectoriel Transport parexemple,nous sommes en train de faireréaliser une analyse environnementale,

puis nous allons établir des priorités quitiennent compte tant des besoins quedes possibilités environnementales.

A&B: Par rapport à l'idée que vous pou-viez avoir à la création de ce Ministère, ya-t-il des adaptations qui ont été plusfaciles que prévues et d'autres, aucontraire, plus difficiles?

Claude Wiseler: Une phase d'adapta-tion n'est jamais une phase reposante,d'autant que nous avons de gros dos-siers en cours. Nous avons ainsi boucléle budget 2010 et nous préparons auxfutures discussions sur les équilibresbudgétaires pour 2011 et 2012, entenant compte de toutes lescontraintes financières actuelles etfutures.Nous devrons ainsi tenir un dif-ficile équilibre entre un plan deconjoncture qui fait que nous dépen-sons beaucoup en 2009 et 2010 pourfaire vivre nos entreprises, et un néces-saire retour à l'équilibre en 2011-2012.Ce sera d'autant plus compliqué quenombre de grands chantiers s'étendentsur bien plus de deux années.

A&B: Quel est votre sentiment suite ausomment de Copenhague?

Claude Wiseler: On ne peut queregretter qu'aucun accord contrai-gnant n'ait été signé. Il y a cependantune véritable prise de conscience dupublic quant aux enjeux climatiques.C'est donc le moment d'engager uncertain nombre d'actions dans cedomaine, avec des mesures contrai-

Entretien avec

Claude Wiseler,Ministre du Développement durable et des Infrastructures

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gnantes et des mesures incitatives. Ilfaut maintenant élaborer un paquetglobal dont la finalité soit bien claire:réduire nos émissions de CO2. Cecicontribuera également dans les annéesà venir à augmenter notre autonomieénergétique.

A&B: Y a-t-il, pour conclure, un sujet quivous tienne particulièrement à cœur?

Claude Wiseler: Il y en a plusieurs,maispuisqu'il faut choisir, je conclurais sur la

question de la mobilité au Luxem-bourg. Ce sera le grand sujet des moiset des années à venir.

Pour commencer, priorité sera donnéeau rail, en augmentant par exemple lacapacité de la ligne vers Bettembourgqui arrive à saturation.

La mobilité est une question complexequi doit être envisagée de façon trans-frontalière. Créer une chaîne de trans-port cohérente passera par des colla-borations dans la Grande Région.

Notre situation n'est pas simple. Nousavons un problème de capacité d'ache-minement et de distribution des gensdans un très court laps de temps.Le tra-fic au Luxembourg est en effet fluide endehors des heures de pointe.

Notre concept mobilité 2020 prévoitainsi une amélioration des lignes dechemin de fer avec la construction degares périphériques autour de la villede Luxembourg, ainsi que la créationd'instruments de distribution fine à par-tir de ces gares périphériques.

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Un savoir faire reconnu dans la Grande Région

Karp-KneipEntreprise généralede construction

Lorsque Corneille Karp-Kneip créa son entreprise en 1898, il ne pouvait se douter qu'elle serait plus d'un siècle plus tard un des fleurons du secteur de laconstruction routière au Luxembourg. Depuis 1987, l'entreprise est dirigée enquatrième génération par Christian et François Thiry. Karp-Kneip ConstructionsS.A. est une pure entreprise de construction routière et de génie civil.Karp-Kneip Matériaux S.A. produit depuis 1950 des enrobés.

En grande région l'entreprise est présente par des prises de participations :en France dans Stradest s.a. à Hauconcourt; en Allemagne dans Bitas A.G.à Bitbourg et en Belgique dans les sociétés Famennes Enrobés s.a.et les Enrobés du Gerny s.a. à Marche en Famenne.

Revenons avec Christian et François Thiry, administrateurs directeurs,sur une année 2009 difficile, et sur les perspectives pour 2010 et 2011.

“ L'économie luxembourgeoise a besoin de son industrie et de ses PME ”

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Le Luxembourg doit reconstruire sonindustrie, consolider ses PME, faire del'emploi pour tout le monde,pas justepour les professions intellectuelles.

A&B: Que regrettez-vous dans la situation actuelle?

F. Thiry: Au niveau politique, il seraitbien que les paroles soient suiviesd'acte. Il est très positif que 10 mil-lions aient été injectées dans depetits travaux à court terme poursauver les emplois. Mais qu'en est-ildes travaux futurs ? Rien en vue.Comme dit précédemment, nousn'avons pas vu passer la moindresoumission en février.Les entreprisess'affaiblissent, d'autant que les com-munes paient de plus en plus tard.

En ce qui concerne le statut unique,je dois dire qu'il nous coûte assezcher pour l'instant. Nous espéronstout de même que parole sera tenueet qu'il y aura un meilleur contrôle del'absentéisme, y compris pour lestransfrontaliers.

A&B: Quelques mots pour conclure?

F. Thiry: Si je devais faire passer unmessage, ce serait «Faites confianceaux entreprises luxembourgeoises».L'économie luxembourgeoise abesoin de son industrie et de ses PME.

Notre pays a besoin d'un secteurprivé fort. C'est pourquoi il faut toutmettre en œuvre pour aider l'artisa-nat à se développer. Dernier point àsouligner: les prix reculent et les cré-dits sont au plus bas: c'est le momentd'investir !

Karp-Kneip Matériaux S.A.rue John L. Mac Adam • L-1113 Luxembourg Tél.: 43 10 70-1 • Fax: 42 53 01

Karp-Kneip Constructions S.A.14 r. Michel Flammang • L- 1524 Luxembourg BP 1971• L-1019 LuxembourgTél.: 49 64 64-1 • Fax: 48 91 71Email: [email protected] • www.karpkneip.lu

Architecture & Bâtiment: Commentavez-vous vécu l'année 2009?

F.Thiry: 2009 a été une année difficilepour tous les secteurs de l'économie,le nôtre compris. Notre chiffre d'af-faires a baissé et nos résultats sontinférieurs aux années précédentes.Cela dit, nous nous sommes dores etdéjà préparés à affronter 2010 et 2011.

A&B: Voyez-vous poindre la reprise?

F. Thiry: Pour l'instant les carnets decommande ont tendance à diminuer.Al'heure où nous parlons,notre carnet decommande est rempli à 70% pour lestrois mois à venir et seulement à 30%sur six mois. Nous pensons que, d'unpoint de vue global,2010 et 2011 serontdes années à faible croissance voir desannées zéro. Au niveau de Karp Kneip,l'objectif est de terminer 2010 avec unbilan positif. Ce ne sera possible quegrâce à un bon travail d'équipe.

Nous espérons également voir lesgrands travaux annoncés par l'Etatdémarrer bientôt. Car pour l'instantforce est de reconnaître que lesannonces n'ont pas été suivies d'effetset qu'en février nous n'avons pas vupasser de soumission publique.

A&B: Ceci signifie-t-il que vous allezadopter une politique de rigueur?

F. Thiry: A l'heure actuelle, nousn'avons plus d'intérimaires et n'em-bauchons plus. Tous nos travaux sontfaits en interne. Il faut comprendreque,pour embaucher,une entreprise abesoin de visibilité, ce dont nous man-quons cruellement pour l'instant. Cela

dit, nous tenons à être prêts pour lareprise et continuons à investir dansnotre outil de travail. Nous renouve-lons ainsi nos machines et nous adap-tons sans cesse aux nouvelles techno-logies pour faire baisser nos prix derevient. Nous investissons afin d'avoirune meilleure compétitivité.

A&B: Comment se portent les marchésde la Grande Région?

F. Thiry: Le Luxembourg reste notrepremier marché mais c'est aussi lemarché qui accuse la plus forte bais-se. Le marché français reste stable,tout comme le marché belge. En Alle-magne, la Sarre s'en sort mais le restedu pays est en forte baisse. Avec 65%de notre activité au Luxembourg et lereste dans la Grande Région, on peutdire que Karp Kneip est une entrepri-se luxembourgeoise de la GrandeRégion.

A&B: Les entreprises luxembourgeoisesont donc toujours une carte à jouerdans la Grande Région?

F.Thiry: Oui,même si notre compétiti-vité est en forte baisse les dernièresannées. Au niveau compétitivité, nousnous rapprochons de plus en plus despays voisins, ce qui fait que nos entre-prises auront de plus en plus de mal àprendre des parts de marché dans laGrande Région.

Je tiens à souligner que nous saluonsle niveau de solidarité et le systèmesocial du Luxembourg. Nous atten-dons maintenant de la tripartite uncompromis qui nous permette de res-ter compétitifs.

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Konzept

„Alles in Bewegung“ ist das Themades Neuen Bahnhofsbaus. Er ist Ein-gangsportal zum Site Belval, Haupt-verbindung zum „Park and Ride“,Umschlagplatz für Bus und Bahn. DieGebäudeform entwickelt sich ausdiesem Thema der Bewegung heraus.Da wo es ruhiger zugeht, reagiert dasGebäude mit einem schlanken Quer-schnitt,am Hauptknotenpunkt weitetes sich zu seiner vollen Größe.

Einerseits Haupterschließung, ande-rerseits aber auch Orientierungspunktfür Besucher. Eine Raupe, die sich zubewegen scheint. Dies ist das Bild, alsdas sich der Neue Bahnhof dem Besu-cher vorstellt.

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Erschließung/ Wegeführung/ Orientierung

Auf einer Höhe von 8,20 m ab Schienenoberkante liegtdie Hauptplattform.Vom Bahnsteig führen 3 Treppen aufdie Hauptebene.Um dem Nutzer mehr Komfort anbietenzu können, sind 2 Rolltreppen vorgesehen. Diese flankie-ren die östliche und westliche Treppenanlage. Die Trep-pen vom Bahnsteig zur Plattform sind so gerichtet, dassder Besucher schon auf Bahnsteigebene entweder inRichtung „Centre de Musique Amplifée“ oder zum „BelvalPlaza“ geleitet wird. Ein Panoramaaufzug zur vertikalenErschließung Bahnsteig/ Plattform ist zentral angeord-net. Den Busbahnhof erreicht man von der Plattform-ebene aus über eine breite Treppe. Ein Aufzug, ist in denTechnikkern integriert.Zum „Park and Ride“ Parkhaus undzum „Belval Plaza“ führen breite Brücken. Von der Hoch-ofenterrasse kommend entwickelt sich der öffentlichePlatzraum zwischen „Centre de Musique Amplifée“ und„Belval Plaza“ in seiner vollen Breite wie eine Zunge bis inden Bahnhof hinein.

Arrêt Belval UsinesProjektbeschreibung

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Nutzung

Alle notwendigen Funktionsräume („Localtechnique“; „Local de service“;…) sind ineinem Technikkern untergebracht. DieseBox erstreckt sich über 3 Geschosse. Aufder Ebene Busbahnhof sind ein Warteraumund alle notwendigen technischen Ein-richtungen zur Funktion des Bahnhofsuntergebracht. Auf der Plattformebene istein Büroraum - Videoüberwachung (CFL)sowie eine öffentliche WC- Anlage ange-ordnet.

Des Weiteren gibt es ein Technikgeschoß aufGleisebene.

Feste Einbauten auf der Plattformebenewurden im Hinblick auf Sicherheitsrisikensoweit wie möglich vermieden. .../

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/... Materialität:

Stützen und unter Schale (Außenhaut) werden in Stahlbeton ausgeführt.

Eine transparente Dacheindeckung ist in Form von ETFE- Folienkissen mit integrier-tem Sonnenschutz (Bedruckung) auf einer Stahlunterkonstruktion vorgesehen.

In der Bahnhofshalle ist aufgrund der hohen Nutzungsintensität ein geschliffenerEstrich auf Bitumenbasis (Bitu-Terrazzo) als Bodenbelag geplant.

Die Funktionsbox ist als Stahlbetonbau mit Verkleidung angedacht.

Beide Brücken zum Parkhaus und „Bel-val Plaza“ sind geschoßhohe Stahl-fachwerkträger. Die Platzzunge zum„Centre de Musique Amplifée“ ist ausStahlträgern konstruiert.

Gebäudedaten:

Der Baukörper ist auf einem Raster von3,75 m aufgebaut und erstreckt sichüber eine Gesamtlänge von 116,25 m.

Die elliptischen Querschnitte variierenzwischen 15 m und 30 m in der Breite,die Lichte Höhe im Innenraum liegtzwischen 6 m und 10 m.

Die Bruttogeschossfläche der gesam-ten Anlage (inkl. Brücken und Bahn-steig) liegt bei 5.864 m2.

Beteiligte:

Bauherr:Ministère des TransportsSociété Nationale des Chemins de FerLuxembourgeois

Architektur:Atelier d´Architecture et de DesignJim Clemes S.A.

Statik: Schroeder et Associés,Ingénieurs Conseils

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Gebäudetechnik:Jean Schmitt Engineering S.À.R.L.

Projektsteuerung:Geprolux / Paul Wurth

156, route de LuxembourgL-3254 BettembourgTél.: 52 36 80 1Fax: 52 36 83Email: [email protected]

L'esprit constructif

Text:Atelier d´Architecture et de Design Jim Clemes S.A.

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Architecture & Bâtiment: Pouvez vous vous présenteren quelques mots à nos lecteurs?

Alex Bonal: Je représente la direction de chantier de l'As-sociation Momentanée SOLUDEC/TRALUX auprès desCFL,pour le projet de la Gare de BELVAL - UNIVERSITE.

A&B: Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle gare?

Alex Bonal: Il s'agit d'un Ouvrage d'Art pour les Che-mins de Fers Luxembourgeois, imaginé par le cabinetd'Architecture JIM CLEMES avec une conception futu-riste,fondée sur l'esthétisme et la modernité des formes.

Techniquement,cette gare est constituée d'une plate-forme de 2.650 m2, de 8 ml de hauteur et 120 ml delongueur, l'ensemble reposant sur 16 piliers archi-tecturaux inclinés qui surplombent un quai centralet 2 voies ferrées CFL.

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A&B: Quelles ont été les difficultés et/ou les contraintes de cette construction?

Alex Bonal: Une des particularités du pro-jet a été d'élaborer les méthodologies pourla fabrication sur site de 138 éléments enbéton VU tous différents, qui constituentl'ossature interne de la gare.

L'ensemble de ces opérations a été mené àbien par nos équipes aussi bien pour lafabrication que pour la pose tout en res-pectant les exigences de calepinage et lestolérances d'exécution.

La présence d'une voie ferrée en servicesous l'ouvrage en construction pendanttoute la durée des travaux de génie civil anécessité la mise en commun du savoirfaire de nos entreprises afin de concevoir,

Tralux et SoludecAssociation momentanéepour le projet de la Gare de Belval

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planifier les méthodes et phasages d'exécu-tion appropriés.

A&B: Qu'en est-il de la sécurité sur ce type d'ouvrage?

Alex Bonal: Nous avons pu et su allier délaiet qualité sans négliger l'aspect sécurité surle chantier; malgré les nombreux risques inhé-rents aux difficultés d'exécution grâce à nos dif-férentes équipes et aux intervenants externesqui se sont tous associés à la démarche.

Les implications du Maître d'Ouvrage CFL, dela Maîtrise d'Oeuvre Paul WURTH SA, de SEConsult SA et du Bureau d’Etudes MilestoneConsulting Engineers nous ont été d’un grandsoutien dans les résultats sécurité obtenuspar le chantier ainsi que dans la recherche desolutions préventives. .../

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/... A&B: Quel rôle a joué la méthode sur le chantier?

Alex Bonal:Les équipes chantier,en col-laboration avec nos services Méthodesinternes, ont conçu et planifié les solu-tions d'exécution compatibles avec lesphasages imposés.

Chaque processus de construction a dûêtre imaginé en conséquence et àl'avance tenant compte des contraintesenvironnementales et techniques.

16 week-end de coupures ferroviairesétaient planifiés 2 ans à l'avance par lesCFL et nous nous devions de les respecter.

A&B: Quels enseignements en tirez-vouspour l'avenir?

Alex Bonal: L'adaptation permanenteet l'organisation du travail face aux diffi-cultés techniques nous ont permis derespecter les exigences légitimes denotre client (date de mise en service dela gare et inauguration le 9/11/2009).

Entreprendre, s'impliquer et respecternos engagements - ceci résume notreaction sur ce projet.

Nous sommes fiers d'y avoir participéet d'avoir réussi à relever ce défi tech-nique et architectural.

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A&B: Quelles perspectives s'ouvrent sur ce site?

Alex Bonal: Cette nouvelle gare s'inscrit au cœur du développe-ment des infrastructures ferroviaires sur le site.

Nos entreprises resteront mobilisées pour le nouveau projet deParking P+R qui sera relié à la gare de BELVAL et auquel nousespérons être associés.

Nos objectifs s’incrivent dans la continuité: relever d'autres défis,améliorer et optimiser notre savoir-faire afin de garantir la satis-faction de nos clients.

Pour conclure, l’Association Monentanée TRALUX / SOLUDECtient à remercier les CFL et tous les intervenants qui nous ontaccompagnés tout au long de la réalisation du projet et qui ontcontribué à sa réussite.

156, route de LuxembourgL-3254 BettembourgTél.: 52 36 80Fax: 52 36 83Email: [email protected]

B.P. 132L-4902 BascharageTél.: 26 599-1Fax: 26 599-599E-mail: [email protected]

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L'entreprise Julien Cajot est une entre-prise familiale fondée en 1967 par M.Julien Cajot.Elle se situe à environ 5 kmdu centre de Luxembourg, dans lazone industrielle de Leudelange. Elleest spécialisée dans la production etl'application de revêtements bitumi-neux appelés bétons asphaltiques etservant à revêtir:

• routes• parkings• cours d'écoles• drive ways privés• pistes d'aéroport• etc.

L'entreprise dispose d'un personnelqualifié faisant partie pour la plupartde l'entreprise depuis de nombreusesannées:

• 2 ingénieurs diplômés• 3 ingénieurs technicien• 6 employés• 4 mécaniciens• 2 serruriers• 2 électriciens• 5 contremaîtres• 4 opérateurs• 7 machinistes• des chauffeurs,

des asphalteurs...

Equipement et machines

L'entreprise dispose de 2 postes d'enro-bage. Le poste Benninghoven, installéau printemps 2004, a une capacité de200 tonnes par heure.Le 2e poste,renou-velé début 2005, d'une capacité de 160tonnes de béton asphaltique par heure,est équipé d'un deuxième tamboursécheur afin de permettre l'utilisationd'asphalte récupéré (recycling).

Pour l'application du béton asphaltiqueproduit, l'entreprise possède 6 finishersmodernes, ce qui permet d'épandrel'asphalte dans un procédé qui permet

EntrepriseJulien Cajot

Production et application

de revêtements asphaltiques

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de couvrir en une seule passé une lar-geur de tours importante allant jusqu'à20 mètres. Cela s'impose, par exemple,sur les sorties et entrées des autoroutesou d'autres artères importantes

L’asphalte, un produitécologique!

L’asphalte,qui est un mélange de pierreset de bitume,peut seulement être fabri-

qué à une température d'environ160 degrés Celsius. Il faut doncchauffer les agrégats à presque200 degrés, et ceci à la cadencede 2.000 kilos par minute. Cettecondition implique des installa-tions performantes pour lechauffage, le dépoussiérage et lemalaxage des constituants. Afinde réaliser une constance dans laqualité des enrobés, la produc-tion est contrôlée régulièrementpar un laboratoire.

Entreprise Julien Cajot1, Zone Industrielle GrasbuschL-3370 LeudelangeBP 2 • L-3205 LeudelangeTél.: 48 76 76-1 • Fax: 49 56 51Email: [email protected]

Contrairement au béton deciment, l'asphalte conserve sousle trafic une certaine maléabilité,ce qui le prédestine pour l'utilisa-tion primordiale dans la construc-tion des routes.

C'est un produit qui se prête parexcellence au recyclage, puisqueses propriétés dépendent plus dela température que du temps.C'estun produit réutilisable, qui pèsetrès peu sur l'environnement.

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Echo: Quel bilan tirez-vous de la cam-pagne de vaccination contre la grippeA H1N1?

Mars Di Bartolomeo: Le 28novembre, cinq semaines après ledébut de la campagne de vaccination,24.630 personnes s'étaient fait vacci-nées dans les centres de vaccinationdu pays.Je me suis moi-même fait vac-ciner avec le vaccin comprenant desadjuvants, comme le reste de la popu-lation, à l'exception des enfants enbas-âge et des femmes enceintes.

Revenons,si vous le voulez bien,sur cequi s'est passé les derniers mois. Lagrippe A est apparue au Mexique et lespremiers échos qui nous sont arrivésétaient inquiétants. Ensuite, la grippes'est répandue sur toute la planète àun rythme assez soutenu pourrépondre à la définition de pandémie.Attention,pandémie n'est pas synony-me de catastrophe, c'est juste que lamaladie se propage rapidement.

Face à cette situation, il était de notreresponsabilité de protéger au mieuxnotre population. C'est pourquoi nousavons mis en place le dispositif quel'on connaît et qui a plutôt bien fonc-tionné. C'est un dispositif nouveaudont la plus-value en terme organisa-tionnel sera durable.

Nous avons, pour résumer, choisid'aborder la grippe A sans catastro-phisme mais sans laisser aller. Nousavons d'emblée considéré que cen'était qu'une grippe qui, commetoutes les grippes, peut être mortelledans certains cas. Les différences avecune grippe saisonnière sont les sui-vantes: en temps normal le vaccin arri-ve avant la grippe,pas avec la grippe A.

Entretien avec

Mars Di Bartolomeo,Ministre de la Santéet de la Sécurité Sociale

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Autre particularité de la grippe H1N1,les cas graves concernent souvent desjeunes en bonne santé.

Pour clore le sujet, il faut savoir que levaccin contre la grippe A ne protègepas de la grippe saisonnière. Les genspeuvent aujourd'hui se faire vaccinercontre la grippe et contre la grippe Achez leur médecin traitant.

Echo: Parlons à présent un peu de l'assurance maladie...

Mars Di Bartolomeo: De 2005 à 2009,nous avons vécu une bonne périodeen matière d'équilibre budgétaire del'assurance maladie, ce grâce à unebonne économie et à des efforts debonne gestion. Il en ira tout autrementen 2010. Vu l'évolution de la situationéconomique et de l'emploi, il y aurastagnation des recettes tandis que lesdépenses évolueront normalement.Ainsi,en 2010,l'assurance maladie auraun déficit de 4,5%. Ce n'est pas catas-trophique mais il va falloir réagir.

Echo: Comment?

Mars Di Bartolomeo: L'attitude dugouvernement a été d'éviter les solu-tions faciles, à savoir augmenter lescotisations ou réduire les prestationsen dégainant à la «va vite».Le momentaurait été particulièrement mal choisipour de telles mesures. Nous avonspréféré recourir à la possibilité de pui-ser dans les réserves de l'assurancesanté. Les 90 millions de déficit serontainsi absorbés par le recours au fondsde roulement.

Ce genre d'opération n'est possiblequ'une seule fois. Elle est nécessairepour nous donner le temps d'entre-prendre des solutions équilibrées etenglobant tous les moyens d'action.Tous nos partenaires seront mis àcontribution pour prendre en mainle rééquilibrage de la très jeune cais-se santé qui d'ailleurs fonctionnetrès bien et dont le service au clienta été maintenu si ce n'est amélioré.

Nous devrons entreprendre desdémarches à long terme afin d'équi-librer les comptes des caisses desanté dès 2011. Il faudra se préparerdans les années à venir à une évolu-tion des recettes plus faible quel'évolution des dépenses avec unepopulation vieillissante et des tech-nologies médicales plus onéreuses.

Nous devons donc agir à court termepour équilibrer le budget de la cais-se de santé dès 2011 et à long termeafin de pérenniser un système géné-reux et solidaire, en mettant pourcela tous les acteurs face à leurs res-ponsabilités.

Je ne veux pas d'un système à deuxvitesses et je me battrais pour celaavec la conviction que l'on a besoinde réformes au service du systèmesolidaire et non de réformes pour ledéfaire.

Il faut profiter de la crise pourprendre des mesures qui pérennise-ront notre système à long terme.

Au niveau de l'assurance dépendance,nous avons pris de bonnes options en2006 qui nous ont permis de reconsti-

tuer des réserves en 2007, 2008 et2009. Ceci nous évite de devoirréagir à la hâte en temps de crise.Tous les acteurs du système doiventêtre face à leurs responsabilités, afinde bien utiliser leurs moyens, defaçon transparente en s'engageantdans une démarche qualité. Le prixque nous payons un prestataire estexcellent. En retour nous exigeonsune prestation à la hauteur du prixpayé.

Echo: Et en ce qui concerne lescaisses de retraite?

Mars Di Bartolomeo: La situationest paradoxale. A court terme, lesprestations sont excellentes pourdes cotisations modestes et nousavons une réserve de 9 milliardsd'euros. A long terme par contre, lasituation est intenable. Les emploisd'aujourd'hui sont les pensionnésde demain et si rien ne change,nousaurons besoin d'un million de sala-riés en 2050 et d'un taux de cotisa-tion non plus de 24 mais de 60%. Ilfaut absolument profiter de labonne situation des caisses de pen-sion pour faire les réformes qui nouspermettront de répondre aux défisde demain.

Echo: Quelques mots pour conclure?

Mars Di Bartolomeo: Que ce soitpour la santé ou les retraites, nousdevons aujourd'hui prendre lesmesures qui nous permettront demaintenir à long terme un systèmegénéreux et solidaire.

“ Nous devons agir à court termepour équilibrer le budget de lacaisse de santé dès 2011 et à longterme afin de pérenniser unsystème généreux et solidaire,en mettant tous les acteurs face à leurs responsabilités”

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Das regionale Jugendhaus in Remich wird eröffnet

In den kommenden Wochen wird dasregionale Jugendhaus in Remich amStandort der ehemaligen Eisbahneröffnet.

Der Verantwortlichen Carole Kummerdes Jugendhauses,an dem die Gemein-den Remich, Bous und Stadtbredimusangeschlossen sind, hätte das Jugend-haus bereits weitaus früher eröffnetwerden können, doch fehlte es bislangan den geeigneten Möbeln.

Die Eröffnung des Jugendhauses, des-sen Führung in den Händen des „Cen-tre Régional de Rencontre pour Jeunesdes Communes de Bous, Remich etStadtbredimus a.s.b.l.“ wird einen wei-teren Meilenstein in der Jugendpolitikder drei angeschlossenen Gemeindendarstellen.

Größere Investitionen in der Gemeinde Ell

Trotz der derzeitigen Wirtschaftskrisewird die Gemeindeverwaltung Ell indiesem Jahr 2010 bedeutende Investi-tionen tätigen.

Vorgesehen sind die Instandsetzungdes Pfarrhauses in Roodt in Höhe von200.000 Euro, die Überprüfung desBebauungsplanes im Betrag von80.000 Euro, eine Investition in dasinterkommunale Syndikat im Betragvon 223.922 Euro, Reparaturen im Kul-turzentrum in Ell für 50.000 Euro, dieInstandsetzung der Hauptstraße inRoodt, die 200.000 Euro verschlingenwird, die Erneuerung der „Gaarde-strooss“ in Ell im Betrag von 50.000Euro und die Instandsetzung der„Hueschterterstrooss“ in Roodt füreinen betrag von 110.000 Euro.

Planungskosten von 600.000Euro für den neuen Schul-und Sportkomplex in Dahl

Im Dezember 2009 stimmte derGemeinderat Goesdorf einem Kredit inHöhe von 600.000 Euro für den neuenSchul- und Sportkomplex in Dahl zu.

Neben dem bestehenden gebäudeder Vorschule plant die Gemeindever-

waltung Goesdorf die Errichtung einerneuen Grundschule und einer Sport-halle.Die diesbezüglich erforderlichenPlanungskosten belaufen sich für dasBudgetjahr 2010 auf insgesamt600.000 Euro.

Kultur- und Vereinshaus in Leudelingen

Bekanntlich hat der Gemeinderat ausLeudelingen den Bau eines geräumi-gen Kultur- und Vereinshauses in dieWege geleitet.

Die diesbezüglichen Arbeiten schrei-ten zügig voran, so dass bereits fürEnde September 2010 mit der feierli-chen Eröffnung gerechnet werdenkann.

Mersch: 150.000 Euro für eine „Maison Relais“

Der Gemeinderat aus Mersch erteiltegrünes Licht für einen einmaligen Kre-dit im Betrag von 150.000 Euro, mitdem der Bau einer „Maison Relais“finanziert werden soll.

Die „Maison Relais“ wurde inzwischenbereits von der Stiftung „LëtzebuergerBlannevereenegung“ eröffnet. AlsGegenleistung für diese substantiellefinanzielle Zuwendung verpflichtetsich die Stiftung, bis maximal 30 in derGemeinde Mersch ansässige Kinder indie „Maison Relais“ aufzunehmen.

Über diese Zusammenarbeit wurdeeine Konvention verabschiedet,die eineLaufzeit von 20 Jahren hat und die rück-wirkend am 1. Januar 2010 in Kraft trat.

Ende des Jahres 2010 soll dieneue „Däichhal“ in Ettelbrückbezugsfertig sein

Mitte Januar 2010 wurde in der neuen„Däichhal“ in Ettelbrück Richtfestgefeiert.

Alles Voraussicht nach wird das neueGebäude bereits Ende des Jahres 2010bezugsfertig sein und wird eingeweihtwerden können.

Die Konstruktion besteht aus beson-deren Aluminiumprofilen, die den

Bau als gerundete Halle erscheinenlassen. Dieses Material ist sehr leicht,aber zugleich sehr widerstandsfähig.Im Inneren wird ein Lamellen-Gebälkfür die nötige Wärme und für dasWohlbefinden der Besucher Sorgetragen.

Auch kann der Innenraum etwa inder Mitte durch eine verschiebbareTrennwand abgeteilt werden, umauch kleinere Veranstaltungen zuermöglichen.

Junglinster:Privates Bauprojekt im Ort genannt „Um Reiland“

Im Ort genannt „Um Reiland“ in Jung-linster wird ein privates Bauprojektdurchgezogen.

Geplant sind der Bau von sechs frei-stehenden Einfamilienhäusern, sechsZwillings-Einfamilienhäusern, 16 Ein-familienhäusern in Reihenbauweisesowie zwei große Appartements-Häu-ser mit zwischen 22 und 28 Wohnun-gen.

Priorität beim Ankauf und bei derMiete haben Interessenten, die bereitsin der Gemeinde Junglinster ansässigsind. 60 Prozent der feplanten Woh-nungen werden nach den Kriterien dessozialen Wohnungsbaus vergeben.

Das gesamte Baugelände weist eineFläche von insgesamt 202,7 Ar auf. Eswurde durch die Gemeindeverwal-tung Junglinster an die „Société Natio-nale des Habitations à Bon Marché“(SNHBM) zum Preis von 6.500 Euro proAr veräußert.

Gemeinde Reisdorf:1.290.000 Euro für die neue Grundschule

Der Gemeinderat Reisdorf hat im Bud-getprojekt des Jahres 2010 einen Kre-dit von nicht weniger als 1.290.000Euro für den Bau eines neuen Schul-gebäudes für die Grundschule bereitgestellt.

Beabsichtigt ist die Fertigstellung derneuen Grundschule für das Jahr 2011,da die Schülerzahl stetig im Steigenbegriffen ist.

Kurznachrichten

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Thomas & Piron vient d'inaugurer l'appartement témoin de la résidence Liberté à Petange.

Sport, culture, voyages... A voir nos jeunes retraités, force est de constater qu'à plus de 60 ans,on est de plus en plus «jeune» et de moins en moins retraité.

Une fois libérés des contraintes du travail et que les enfants ont quitté le nid familial,beaucoup aimeraient se libérer des contraintes liées à l'entretien d'une maison.Ils cherchent un appartement qui corresponde tant à leurs besoins actuels qu'à leurs besoins futurs.

Là, force est de constater que s'il y a de la demande, l'offre n'est pas pléthorique.

C'est ce qui a poussé Thomas & Piron à collaborer avec Zitha Senior et la Stëftung Hëllef Doheem pour élaborer un concept vraiment innovant destiné aux 55 ans et plus en bonne santé:la résidence Liberté à Pétange.

Un concept signé Thomas & Piron en association avec

Zitha Senior et Hëllef Dohem

Résidence Liberté à Pétange

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deux maîtres mots sont liberté et auto-nomie.

Comme les propriétaires des apparte-ments sont totalement autonomes, ilsdisposent selon leur choix, de tout unensemble de services proposés par deuxsociétés grand-ducales de choix: ZithaSenior et la Stëftung Hëllef Doheem:

Ils pourront ainsi, s'ils le désirent,profi-ter du restaurant qui se situe dans lamaison de soins de Zitha Senior à 50 mde la résidence, ou se faire livrer desrepas pouvant être adaptés en fonc-tion de leur régime spécifique.

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.../ Liberté et autonomie

Thomas & Piron,Zitha Senior et la Stëf-tung Hëllef Doheem sont trois acteursluxembourgeois de premier plan quiont associé leurs compétences pouraboutir à un concept qui colle en toutpoint aux nouveaux besoins du troi-sième âge.

Ce concept a d'ailleurs bénéficié dusoutien de la commune de Pétangeainsi que du Ministère de la Famille.

Oubliez tous vos aprioris sur les rési-dences pour personnes âgées. Ici, les

Leur sécurité sera assurée non seule-ment par un système de téléalarmemais aussi par un gardiennage de nuità raison de deux rondes nocturnes surle site par un groupe de sécurité.

La spiritualité n'est pas en reste, avecun service d'accompagnement spiri-tuel,ainsi qu'un service religieux ayantlieu dans la maison de soins de ZithaSenior.

A noter que les propriétaires des appar-tements bénéficieront d'un droit d'ad-mission prioritaire dans la maison desoins de Zitha Senior.

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www.thomas-piron.lu

Bureau de vente sur place:Place de la libération • L-4753 Pétange

Thomas & Piron Luxembourg2, rue Marie Curie • L-8049 Strassen • Tél.: 34 18 14-1

Un standing signé Thomas & Piron

Lorsque l'on a travaillé toute sa vie et que l'on quitte sa mai-son,on est en droit d'avoir des exigences de standing de pre-mier ordre. C'est pourquoi Thomas & Piron a doté cette rési-dence d'un cahier des charges résolument haut de gamme:

• Portes palières blindées à 13 points de sécurité• Faïence toute hauteur dans les salles de bains• Porte de parking à ouverture télécommandée• Double vitrage à haut coefficient d'isolation• Châssis munis de volets à commande électrique

• 2 ascenseurs accessibles aux personnes à mobilitéréduite

• Vidéophone dans tous les appartements• Prise TV et P&T dans le living et dans toutes les

chambres

La résidence est composée d'appartements 1 et 2 chambresrépartis sur 3 niveaux (rez + 2 étages), ainsi que de balcons,terrasses, greniers et parkings en sous-sol. Malgré ce cahierdes charges, les prix des appartements restent particulière-ment intéressants. A noter que 40% des appartements sontd'ores et déjà réservés.

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L'exploitation du sable et du gravierest l'activité historique de la sociétéHein.

Elle investit tous les ans dans son outilde travail.

La sablière Hein propose à ses clientsdes produits de la Moselle de sa propreproduction (lavage,criblage et concas-sage), des produits du Haut-Rhin, desproduits du Bas-Rhin,des terres et sub-strats, de la terre végétale, des pierresde décoration, du mulch, du compost,de l'humus, etc.

La sablière Hein dispose de l'un desdeux seuls quais de transbordement

du pays, ce qui lui permet de charger,décharger et transporter des pièceslourdes et de grande taille.

Une autre de ses activités est l'exploi-tation et la gestion de décharges pourdéchets inertes au Luxembourg et enFrance.

Depuis 1999, Hein Sablière propose àses clients un service de balayage.

La Sablière Hein est un partenaire pri-vilégié de la fédération agricole Versis.

L'esprit de familleL'entreprise Hein est une entreprise entièrement familiale,dirigéeen troisième génération par Alphonse et Jean-Pierre Hein.

L'histoire de Hein commence en 1931 avec Jean-Pierre Hein,grand-père des dirigeants actuels,qui a créé la première grande entrepri-se capable d'exploiter du sable et du gravier de la Moselle.

Si la société s'est développée jusqu'à compter aujourd'hui troisentités distinctes et 175 personnes, elle a su garder tout au longde son histoire un état d'esprit «à part» que l'on retrouve cheztous ses employés: du chauffeur au cadre dirigeant.

C'est probablement cet état d'esprit ainsi que la volonté constan-te de s'améliorer qui est à la base de la longévité de Hein.

Hein Sablière s.àr.l.• Produits de dragage• Transbordement• Terres tamisées• Service de balayage

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Hein est une entreprise de transportsrégionaux et internationaux spécialisée en:

• Transports de matières premières:

Sable, gravier, crasse, engrais,déchets métalliques,terre végétale, blé...

• Transports de déchets:

Collecte chez les producteurs dedéchets et transport pour traitement ultérieur.Transport des déchets après tri.

cialisations. Elle est ainsi l'une desrares sociétés à être certifiée GMP:Good Management Practice.Il s'agit d'une norme de qualitéqui peut être comparée à l'ISO et qui concerne exclusivement letransport de la nourriture pour le bétail.

• Matériel utilisé:

tautliner, bennes de 27 à 55m3,ampliroll + remorques pour conteneurs, 4 axes chantier, fondsmouvants, chargement frontal. .../

Compactage, découpage vers l'utilisateur final.

Soucieuse de diversifier ses activités,Hein Transports est aussi spécialiséedans le transport de produits dange-reux. Elle a l'autorisation de transportpour plus de 350 déchets différentsainsi que des déchets spéciaux.

• Transports d'aliments pour le bétail

Hein Transports se distingue desautres transporteurs de par ses spé-

Hein Transports s.àr.l.• Transports

internationaux

• Transportspar conteneurs

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L'entreprise Hein Déchets a été créée en1990. En plus de son activité de ramas-sage, location de conteneurs, évacua-tion des déchets, la société a investi en2001 dans le premier parc de recyclageprivé du pays pour quelques 9.700 habi-tants de 6 communes de la Moselle.

En 2008, Hein est devenu actionnaireminoritaire d'ECOTEC s.àr.l. à Sanem,spécialisée dans le triage et la valorisa-tion des déchets résultant de la démo-lition de bâtiments et de chantiers.

Le recyclage

Hein Déchets conseille et sert uneclientèle variée pour le ramassage et letraitement de ses déchets, de la petiteentreprise de construction au restau-rant jusqu'à la grande industrie.

Hein Déchets propose à l'ensemblede ses clients une solution sur mesu-re à ses problèmes de déchets. Ainsi,à côté de la collecte et de la revalori-sation des déchets classiques: car-tons, papiers, vieux bois, plastiques,déchets verts et déchets de démoli-tion, elle s'est spécialisée dans l'enlè-

vement de déchets organiques pro-venant des restaurants, des cantineset des supermarchés.

La société s'occupe aussi de l'évacua-tion et de l'élimination de la terre conta-minée.

Hein Déchets est également spécialiséedans l'enlèvement de déchets sensiblesnécessitant un traitement spécifique.

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Hein Déchets s.à r.l.• Conseil• Ramassage• Recyclage• Vieux bois

De par ses spécialisations, Hein se pose en alternative face aux grands groupeseuropéens et mondiaux présents au Luxembourg.Hein,c'est d'abord un état d'es-prit: celui d'une entreprise dont les patrons sont conscients de leur responsabili-té sociale. Ici, l'ambiance est familiale, ce qui facilite la communication, car pourqu'un corps fonctionne correctement, il faut qu'il y ait contact entre la tête et lesautres parties du corps. Ensuite, la formation continue est ici une règle car on nepeut entrer en concurrence avec un grand groupe qu'en focalisant sur la qualitéde service. Or, la qualité de service d'une entreprise repose sur la motivation deson personnel.A titre d'exemple,le service ressources humaines de la société Heina mis au point un système qui permet aux employés qui le désirent de travailleren temps partiel. Ce genre d'initiative, même si difficile à mettre en place, est fortappréciée,notamment par les mères de famille qui peuvent ainsi concilier vie pro-fessionnelle et vie familiale.

On l'a compris,Hein,ce sont trois sociétés,des niches différentes mais un état d'es-prit ouvert et combatif. Ouvert aux problématiques des clients et combatif pourles résoudre efficacement.

HEIN s.a.Sablière HEIN s.àr.l.HEIN Déchets s.àr.l.

Transports HEIN s.àr.l.

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Depuis 1999,Hein Déchets s'occupe dutri des sacs bleus de Valorlux. Les quan-tités de PMC étant de l'ordre de 5.000tonnes par an, Hein Déchets a investidans une nouvelle chaîne de tri qui per-met de trier automatiquement les bou-teilles plastiques et les cartons boisson.

Cette installation ultra moderne per-met de couvrir l'ensemble des besoinsdu Grand-Duché de Luxembourg.

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Architecture & Bâtiment: Vous désirieznous parler du tri dans les résidences...

Ernest Boever: Énonçons d'abord lasituation de départ: dans les apparte-ments,les gens ont la plupart du tempspeu de place et évacuent ainsi le plusvite possible leur sac bleu. Une fois lesac bleu dans le local poubelle, il faut lesortir pour la collecte. Ce service n'estmalheureusement pas souvent offertgratuitement par le gérant. Du coup,l'effort de tri est annihilé. Nous tra-vaillons en collaboration avec le GSPL(Groupement des Syndics Profession-nels du G.D. du Luxembourg), présidépar Sidney Schamburger, qui conseilleaux habitants des résidences de garderle sac bleu dans leur appartement et dele sortir devant l'immeuble la veille dela collecte. C'est la solution la plus effi-cace et la plus économique. Dans de

nombreux immeubles, la sortie dessacs bleus du local des poubelles est unservice complémentaire payant pro-posé par le syndic.Toutes les solutionssont envisageables mais il faut absolu-ment sensibiliser les gestionnairesd'immeubles et les habitants à cetteproblématique.

A&B: Que se passe-t-il avec le sac bleu?

Ernest Boever: Le contenu des sacsbleus est entièrement valorisé.Les sacssont transportés au centre de tri, chezHein à Bech-Kleinmacher. Là, le conte-nu des sacs bleus est trié en six frac-tions qui sont ensuite recyclées:emballages en acier, bouteilles en PETtransparent, bouteilles en PET vert etbleu foncé, cartons à boissons, embal-lages en aluminium, bouteilles et fla-

Gardez le sac bleu dans votre appartement.

Sortez votre sacPMC la veille de la collecte ou tôt le matin.

Placez votre sac bleu visiblement sur le trottoir sans encombrer le passage des piétons.

Entretien avec

Ernest Boever,directeur général

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cons en PEHD.La septième fraction,lesrésidus de tri, subira une valorisationénergétique.

Le centre de tri doit respecter plusieurscahiers des charges stricts,établis avecles recycleurs afin que le recyclage soitfait de façon optimale. Si, pour l'ins-tant,on fait par exemple des pull-oversà partir des bouteilles en PET transpa-rent, on en fera bientôt de nouvellesbouteilles. La boucle sera ainsi fermée.

A&B: Pourrions-nous, pour conclure,dresser un bilan de l'action de Valorluxdepuis sa création?

Ernest Boever: Entre 1997 et 2008,Valorlux a contribué au recyclage de12.700 tonnes de PET (±400.000.000de bouteilles transparentes pour bois-sons), 3.200 tonnes de PEHD (p. ex. fla-cons shampoing...), ce qui a permisune économie de 2 millions de mètrescubes d'eau, soit la consommationannuelle d’une ville comme Esch-sur-Alzette, et de 1,7 milliards de KWh, soitl'équivalent de 2 années de consom-mation électrique de la ville de Luxem-bourg avec 90.000 habitants.

“ Toutes les solutions sont envisageables mais il faut absolument sensibiliser lesgestionnaires et les habitants d'immeubles à la problématique du tri ”

27 bouteilles en plastique permettent de fabriquer un pull

A côté de ces économies d'énergie etd'eau,il y a aussi une grande économiede matière première qui est réalisée.Ce pour dire, que trier est vraimentimportant, qu'il en va de l'avenir denotre planète et que chaque effortindividuel est important.

www.valorlux.lu

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Avery Dennison

Entretien avec

Michel Schuetz,director of Operations

Architecture & Bâtiment: Quel bilantirez vous de l'année 2009?

Michel Schuetz : Au niveau européen,Avery Dennison a vu son volume d'ac-tivité baisser de 10,4%,son chiffre d'af-faires chuter de 9,1%. Son profit brutpar contre a progressé de 17,5% et sonprofit net de 14,7%.

A&B: Comment interpréter ces chiffresqui peuvent, au moins à première vue,paraître paradoxaux?

Michel Schuetz: Plusieurs facteursexpliquent ces chiffres. D'abord, nousavons effectivement constaté un reculde l'activité. Le marché russe s'esteffondré et le secteur automobile, quifait partie de nos clients, a connu uneannée difficile. Ceci explique la baisseen volume et en chiffre d'affaires denotre activité.En ce qui concerne l'aug-mentation substantielle de nos béné-fices, elle s'explique par la conjugaisonde différents paramètres.Le premier deces paramètres est la baisse des prixdes matières premières et du trans-port,de l'ordre de -15,4%.Avant la crise,nos bénéfices étaient largementamputés par la hausse constante desprix des matières premières, que nousne pouvions impacter sur nos tarifs devente. A ce niveau, la situation s'estassainie. Deuxième paramètre, criseoblige, nous avons réduits nos coûtsopérationnels de l'ordre de 7,7%.Enfin,nous avons travaillé sur les inventairesen passant de 12 rotations fin 2008 à 17rotations fin 2009.

En d'autres termes, nous avons action-né trois leviers : restructuration, opti-

misation du transport et producti-vité.

A&B: Votre usine luxembourgeoisea-t-elle été touchée par des restruc-turations?

Michel Schuetz: Dans cette restruc-turation, nous avons consolidé laproduction dans les sites les plusperformants. Notre usine luxem-bourgeoise est sortie gagnante decette course. Nous avons eu, àLuxembourg,de la croissance dansla crise grâce au travail réalisé enamont sur les coûts.

A&B: Qu'est ce qui a changé avec lacrise?

Michel Schuetz: En tant que four-nisseur pour l'industrie, nousconstatons que la pression sur lesprix n'a jamais été aussi forte. Enmême temps, les exigences desclients en termes de service et dequalité ne font qu'augmenter.Avant la crise,les clients axaient leurrecherche sur la qualité ou le prix,maintenant ils veulent une qualitétop, pour le prix le plus bas et toutde suite. Autre changement, lesclients ne sont plus fidèles. Si avantles négociations étaient rudes,ellesportaient sur une année complète.Aujourd'hui, chaque commandeest un nouveau contrat. Il ne fautplus être réactif, ni même proactif,mais carrément prédi-actif !

Je pense cependant que cette situa-tion tendue ne sera pas tenable à

long terme et qu'il faudra qu'on enrevienne à une situation dans laquelleon tienne aussi compte des rapportshumains.

Il faut se rendre compte que la crise acréé une surcapacité énorme sur lemarché. Les faillites de nos clients onttriplé en 2009. Au niveau visibilité, on aappris à naviguer dans un brouillardépais. Aucune prévision fiable n'étantpossible,on a travaillé en 2009 sur le trèscourt terme, quasiment au jour le jour.

A&B: Quelles sont vos prévisions pour2010?

Michel Schuetz: Je pense que pourtout ce qui concerne la planificationon a touché le fond en 2009.Par contre,si on prévoit de la croissance en 2010,il s'agit d'une croissance faible et àmon avis nous n'atteindrons pas leniveau de 2008 avant 2014.Autrementdit, si ça ira mieux qu'en 2009, il n'y apas vraiment de quoi être euphorique.

A&B: Quelques mots pour conclure?

Michel Schuetz: Je conclurais sur desnotes positives. Nous avons accéléréen 2009 nos investissements dans l'in-novation produit. Nous avons égale-ment renforcé notre départementmarketing afin de coller au plus prèsdes aspirations du marché et enfinnous avons investi dans les nouvellestechnologies.

Notre programme qui vise à embau-cher des jeunes à former n'a jamaisaussi bien fonctionné.

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Autre point positif, la dette d'AveryDennison au niveau mondial a étéréduite de 20% en 2009. Du coup, on agénéré notre propre cash, ce qui nousa permis de nous autofinancer. On aainsi gagné en indépendance, ce quipeut s'avérer utile,surtout en temps decrise.

En conclusion, Avery Dennison estplus productive que jamais et prête àrelever tous les défis !

AVERY DENNISON Luxembourg S.A.

Z.I. du P.E.D.B.P.38 • L-4801 RodangeTél.: 50 46 50 1Fax: 50 46 50 277www.europe.fasson.com

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L'histoire de W.P.S. auLuxembourg commence en 1990.Cette succursale de la sociétéHeinrich Nickel de Betzdorf s'estdéveloppée de telle sorte qu'en1996, une entité luxembourgeoiseindépendante a été créée.

En 2003, la société, quiappartenait au groupe Vinci,a été rachetée par DieterWissmeck, Eberhard Pütz etPatrick Schmit, qui ont donnéleurs initiales au nouveau nom de leur société.

L'entreprise devenue familiale est passée de 37 personnes à sa création à 130 aujourd'hui.Elle est spécialisée dans lesinstallations techniques commeles plafonds froids, la ventilationet la climatisation, les systèmes

de chauffage, le sanitaire,la maintenance et l'entretien,les énergies alternatives,la cogénération...

La société travaille aussi enentreprise générale technique.Comme son activité dépasse nosfrontières,W.P.S a ouvert uneentreprise allemande du mêmenom à Kirchen en 2004.Elle a aussi racheté au 1er janvier2007 l'entreprise De Roi GmbH &Co.KG de Merzig.

En 2008, avec Funk Gmbh deMerzig, elle a fondé WPF, unesociété spécialisée dans lessolutions électriques desbâtiments. Cette nouvelle société permettra à WPS deproposer un service global en interne à ses clients.

Un nouveau bâtiment uniquedans la Grande Région

Le fait de se développer hors de nosfrontières, dans la Grande Région sur-tout, fait partie intégrante de la straté-gie de développement de W.P.S. C'estpour cela que la société a construit unnouveau bâtiment à Perl. Ce bâtimentlui permet de centraliser ses activitésallemandes et sert à ses activitésluxembourgeoises,intégrant un centred'information et de formation ainsiqu'un laboratoire climatique.

Ce laboratoire est unique dans laGrande Région.Pour faire simple, c'estune pièce dans laquelle on a la possi-bilité de créer un bureau virtuel, et detester en réel, avec différents types detechnologies, la circulation de l'air. Celaboratoire permet aux architectes et

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Technique du bâtiment

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ingénieurs de déterminer à coup sur lameilleure façon de climatiser un espa-ce de vie.

Le bâtiment abrite aussi un centre deformation ainsi qu'une exposition avecdes salles de bains et un concept BadKino pour les clients particuliers.

Le concept Bad Kino est une exclusivitédéveloppée par Villeroy & Boch pourdes installateurs sélectionnés.Il s'agit enquelque sorte d'un cinéma dans lequelles clients peuvent recevoir une infor-mation complète sur les salles de bainsclé en main grâce à une visualisationmultimédia. A côté du Bad Kino, W.P.S.dispose d'un showroom de très hautniveau, ainsi que d'une Lounge Well-ness,dans laquelle sont intégré un Whir-pool et une douche multifonction.Toutceci profite à De Roi GmbH & Co.KG,qui

dispose ainsi de nouveaux locaux adap-tés au développement de son activité.

Assurer en interne un serviceglobal: une assurance qualité

Grâce, entre autre, à la société W.P.F.,W.P.S. est à même d'assurer en internel'ensemble des activités liées aux tech-niques du bâtiment.Ceci lui permet degarantir une qualité parfaite à sesclients,ce dans les délais impartis.W.P.S.est une entreprise totalement indé-pendante. Ceci lui permet d'investir àlong terme. Ses résultats financierssont le résultat de cette politique dequalité et non celui d'une politique deréduction aveugle des coûts. De plus,W.P.S. est une entreprise socialementresponsable désireuse d'offrir à ses col-laborateurs une carrière sécurisée.Pour cela,elle essaie d'atteindre le justeéquilibre entre résultats financiers,

investissements et redistribution.Rien d'étonnant à ce que cette entre-prise se développe aussi dans lesénergies alternatives.

Spécialiste des énergiesalternatives

W.P.S. s'est spécialisée dans les éner-gies renouvelables tant pour les par-ticuliers que pour des installations degrande dimension. Ainsi, la société aété choisie pour réaliser une installa-tion Biogaz en Belgique. Ce projet,baptisé CINERGIE,est une installationbiogaz d'un mégawatt,complété parun chauffage à bois ainsi qu'unsécheur de bois. Toute l'installationtechnique sera réalisée par W.P.S.D'autres projets du même type sontdéjà à l'ordre du jour en Belgique etau Luxembourg. .../

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W.P.S. s.àr.l.Technique du bâtiment

35-37, rue Verte • L-2667 LuxembourgTél.: 40 87 93/94 • Fax: 48 54 20Email: [email protected] • www.wps.lu

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W.P.S.Technique du bâtiment

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W.P.S. s.àr.l.Technique du bâtiment35-37,rue Verte • L-2667 LuxembourgTél.: 40 87 93/94Fax: 48 54 20Email: [email protected]

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Réalisation d'une centrale d'énergie à Colbach-bas

W.P.S. a participé à la réalisation d'une centrale d'énergie pour le compte de monsieur Weis, agriculteur à Colbach-Bas.

Cette centrale d'énergie comprend:

• une chaudière à plaquettes de bois de 500 kW qui sera alimentée par des déchets forestiers provenant des alentours

• une centrale de bio-méthanisation d'une puissance de 2 X 250 kW• une chaudière à gaz avec un bruleur mixte mazout/gaz (biogaz)

qui servira de torchère et de chaudière de secours

La chaleur produite alimentera le nouveau bâtiment de la Croix Rouge grâce à un réseau enterré d'une longueur de 500m entre le lieu de production et l'échangeur. La centrale d'énergie fournira 800 kW de chaleur au bâtimentde la Croix Rouge.

W.P.S a déjà signé un contrat en Belgique pour une installation de même type.

Installations techniques du château d'eau de Leudelange

Le château d'eau de la commune de Leudelange, atypique avec sa tour de 56 m de hauteur et son architecture moderne, est un bâtiment multifonctionnel, servant à la fois de• château d'eau• service technique de la ville• service incendie de la ville

W.P.S. a réalisé l'ensemble des installations techniques du bâtiment, y comprisles équipements des pompiers comme le compresseur air respiratoire ou l'ins-tallation lave-bottes, sans oublier les extractions flexibles pour camions.La société a également réalisé l'ensemble du réseau air comprimé pour les ser-vices techniques ainsi que toute l'installation de chauffage du bâtiment.

Hôpitaux, communes, et entreprises font confianceà W.P.S. pour la mise en œuvre de toutes leurs installations techniques.

Le spécialiste des installations techniques et des énergies alternatives

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Kurznachrichten

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musste allerdings der GemeinderatSassenheim seine Zustimmung ertei-len. Das geplante Parkhaus wird nichtweniger als 1600 Stellplätze beherber-gen.

Echternach: Ein Spielplatz amPflegeheim „Schleeschen“

Während der Sommerferien kam es inEchternach zu einer bedeutungsvol-len Eröffnung: neben dem Pflegeheim„Schleschen“ wurde ein Spielplatzeröffnet.

Mit diesem Projekt beabsichtigte dieGemeindeverwaltung Echternach, ei-nen Bogen zwischen den Kindern undder älteren Generation zu schlagen.

In Zukunft werden sich die Kleinen aufdem Kinderspielplatz mit Vogelnest-schaukel und Piratenschiff in unmittel-barer Nähe des traditionsreichen Pfle-geheimes „Schleschen“ tummelnkönnen.

Der Spielplatz wurde während derSommerferien im Beisein zahlreicherPersönlichkeiten sowohl der Gemein-deverwaltung als auch der Leitung desPflegeheimes „Schleschen“ feierlicheröffnet.

Redingen/Attert: Ein neuerSupermarkt in der Gemeinde

In seiner letzten Sitzung vor den Som-merferien genehmigte der Gemeinde-rat Redingen/Attert eine Konventionmit der „Immobilière Op der Leng II“betreffend die Ausführung des „Pland’Aménagement Particulier“ „In denEspen“, was den Bau eines Großflä-chengeschäfts der Gruppe Cactusgegenüber dem „Atert Lycée“ im Kan-tonalhauptort Redingen/Attert anbe-langt.

Die Instandsetzung der Infrastrukturenwerden insgesamt zu Lasten des Bau-herrn gehen. Der angrenzende, nachOspern führende Feldweg wird zumBaugelände hin verlegt und verbrei-tert. Nachdem die diesbezüglichen

Vermessungen vorgenommen wur-den, wird die Gesellschaft insgesamt13,50 Ar an die GemeindeverwaltungRedingen/Attert abtreten.

Bartringen:Ausbau und Renovierung des Gemeindehauses

Das Gemeindehaus der aufstreben-den Gemeinde Bartringen wird einervollständigen Renovierung unterzo-gen,um es auf den neuesten Stand derTechnik zu bringen.

Die umfassenden Arbeiten wurden imFebruar 2009 eingeleitet und kamenrecht zügig voran.

Dieser Ausbau hat sich infolge der regel-rechten Bevölkerungsexplosion alsabsolut notwendig erwiesen: Im Jahre1968 zählte die Gemeinde Bartringenlediglich 2228 Einwohner, 1981 warenes deren bereits 4000, und im Jahre2008 stieg ihre Zahl bis auf 6539 an.

Diese Entwicklung machte ebenfallsdie Erweiterung des Gemeindeperso-nals erforderlich: die Zahl der 14 imGemeindedienst angestellten Beam-ten wird im neuen Gemeindehaus aufsage und schreibe 30 ansteigen.

Luxemburg-Stadt:Renovierung des Ilot D in der Altstadt

In der Altstadt in Luxemburg-Stadtund insbesondere im Ilot D stehenumfassende Restaurierungsarbeitenins Haus.

Das Gebäude an der Côte d’Eich, dasbis zum Jahre 2008 die Staatsanwalt-schaft beherbergte, wurde bekanntli-ch vom Asbest befreit und wird nunvoraussichtlich bereits im Herbst 2009abgetragen. Nach den vorliegendenPlänen wird das Gebäude mit denNebenhäusern durch 40 neue Woh-nungen und durch Geschäftsarealeersetzt. Unter dem Ilot D wird außer-dem eine dreistöckige Tiefgarage füretwa 110 Stellplätze eingerichtet.

Manche der Gebäude,so dasjenige zurPlace du Théâtre hin, werden teilweiseabgetragen,um in der Folge in das frü-here Aussehen zurückversetzt zu wer-den.

Schwimmbad und Sporthallenahe des Parkhauses „Stade“in Luxemburg

Rund zwei Jahre haben die Bauarbei-ten der neuen Sporthalle und desSchwimmbades in der Rue d’Ostendein Luxemburg-Stadt in Anspruchgenommen.

Der Bereich des Schwimmbades bes-teht aus einem L-förmigen Becken miteiner Länge von zweimal 25 Meternsowie Umkleidekabinen und Duschräu-men unter der Tribüne.

Die Sporthalle weist eine Länge von 45Metern und eine Breite von 30 Meternauf und kann in drei verschiedeneBereiche eingeteilt werden. DieWände bestehen teilweise aus Holzund teilweise aus bruchsicherem Glas.

Das in Niedrigenergie-Bauweise errich-tete Gebäude ist auch behindertenge-recht angelegt.

Das gesamte Projekt kommt dieGemeinde Luxemburg rund 25,7 Millio-nen Euro zu stehen.

Die Arbeiten am Bahnhof aufBelval schreiten zügig voran

Derzeit gibt es bereits eine Haltestelleder „Chemins de Fer Luxembourgeois“(CFL) mit der Bezeichnung „Belval-Uni-versité“, doch in Wirklichkeit handeltes sich lediglich um einen Bahnsteig.

Doch die Arbeiten bezüglich derErrichtung eine sehr modernen Bahn-hofs „Belval-Université“ schreiten der-zeit zügig voran.Für das Jahr 2020 wirddamit gerechnet, dass dieser Bahnhofan den früheren Industriebrachen derArbed zu einem Hauptverkehrskno-tenpunkt im öffentlichen Verkehrgewachsen sein wird, der täglich 33000 Passagiere aufnehmen wird.

Bislang wurden bereits zwei Brückenfür die Passagiere in Richtung Rockhalund in Richtung Belval-Plaza-Anlageangelegt;eine weitere Brücke über dieSchienen soll die Benutzer zu einemgeräumigen Parkhaus geleiten. Dazu

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Entretien avec

Jeannot Behm,ingénieur industriel

Architecture & Bâtiment: Pouvez-vousvous présenter en quelques mots à noslecteurs?

Jeannot Behm: myenergy est ungroupement d'intérêt économique(GIE) créé par l'Etat au premier janvier2009 dans le but de mettre sur piedune structure nationale dédiée à l'in-formation,au conseil et dans un avenirproche à la formation dans le domainede l'efficacité énergétique et dessources d'énergie renouvelable. Lefinancement de myenergy est assuréconjointement par le ministère del'Economie et du Commerce extérieuret le ministère du Développementdurable et des Infrastructures.

A titre personnel, je suis ingénieurindustriel spécialisé en conseil enénergie et je travaille ici depuis un peuplus de 10 ans. Je suis responsable detout ce qui concerne l'information et lasensibilisation auprès de myenergy.

A&B: Quelles sont les missions de mye-nergy?

Jeannot Behm: Notre mission princi-pale est de sensibiliser, d'informer etd'offrir du conseil de base au sujet del'efficacité énergétique et des sourcesd'énergie renouvelables. Nous assis-tons aussi le gouvernement pour lamise en œuvre d'une politique éner-gétique durable au Luxembourg.

A&B: Sur quels aspects portent lesconseils que vous prodiguez?

Jeannot Behm: Nous traitons dessujets comme l'assainissement éner-gétique des maisons existantes, laconstruction de maisons à performan-ce énergétique élevée, la valorisationdes énergies renouvelables, les écono-mies d'énergie au quotidien, les moda-lités des aides financières, la réglemen-

myenergy,une structure nationale dédiéeau conseil en énergie

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tation relative à la performance éner-gétique des bâtiments d'habitation,etc. Nous disposons d'une hotline gra-tuite au 8002 11 90. Nous accueillonsaussi les gens ici,en général sur rendez-vous.

A&B:Comment définir le passeport éner-gétique qui est devenu obligatoire aupremier janvier?

Jeannot Behm: Le passeport énergé-tique est simplement une carte d'iden-tité du bâtiment qui indique son étaténergétique.Il n'a rien de contraignantet apporte de la transparence sur lemarché immobilier. Grâce au passe-port énergétique, les personnes sou-haitant acheter ou louer un bâtimentd'habitation voient d'un seul coupd'œil s'il s'agit d'une maison ou d'unappartement économe ou énergivore.Le passeport énergétique indique defaçon simple et transparente lesbesoins en énergie des bâtiments etdes logements. Ainsi, même sansconnaissances techniques, le consom-mateur peut évaluer la qualité énergé-tique du bâtiment d'habitation.

Architecture & Bâtiment: Qui estconcerné par le passeport énergétique?

Jeannot Behm: Le passeport énergé-tique est obligatoire pour les nouveauxbâtiments d'habitation et lors de tra-vaux de rénovation de bâtiments d'ha-bitation existants exigeant une autori-sation de bâtir depuis le 1er janvier2008.Il est exigé en cas de changementde propriétaire ou de locataire dans lesbâtiments d'habitation depuis le 1er

janvier 2010,date à partir de laquelle lepasseport énergétique doit égalementêtre établi en cas d'une transformationsubstantielle pour laquelle aucuneautorisation de bâtir n'est requise etqui affecte le comportement énergé-tique du bâtiment d'habitation.

A&B: Pouvez-vous nous expliquer enquelques mots en quoi consistent lesindices énergétiques repris sur le passe-port énergétique?

Jeannot Behm: Le passeport énergé-tique détermine trois indices énergé-tiques différents: classe d'isolationthermique, classe de performanceénergétique primaire et classe de per-formance en matière d'émissions deCO2. Les indices se rapportent à la sur-face de référence énergétique.

La classe d'isolation thermique neconsidère que les besoins en chaleurde chauffage. L'indice correspondanttient compte avant tout de la qualitéde l'enveloppe thermique du bâti-ment, c'est-à-dire des murs, des pla-fonds, des fenêtres et du toit.

Pour le calcul de la classe de perfor-mance énergétique, on tient comptede tous les facteurs qui déterminent lebesoin en énergie primaire du bâti-ment d'habitation. Le vecteur énergé-tique employé, ainsi que la perfor-mance énergétique du chauffage etde la production d'eau chaude sanitai-re sont ainsi considérés. On tientcompte de la manière dont le vecteurénergétique - p.ex.gaz naturel,mazoutou électricité - est produit et convertiavant d'arriver chez le consommateur.

Les émissions de CO2 donnent desindications sur la quantité des gaz àeffet de serre émis lors de la com-bustion des vecteurs énergétiques.Plus les émissions de CO2 engen-drées par l'approvisionnement dubâtiment sont faibles, moins le cli-mat global est dégradé.

A titre d'exemple, une maison passivesera notée AAA, et une maison basseénergie BBB.

A&B: Quelques mots pour conclure ?

Jeannot Behm: Améliorer son habitatou construire une maison basseconsommation, voir passive, n'est pasqu'une affaire d'écologistes convain-cus. C'est aussi économique. On récu-père toujours son investissement àmoyen ou à long terme, sans compterqu'on augmente aussi substantielle-ment la valeur de son bien. Une mai-son basse consommation coûte 5 à 10% de plus qu'une maison traditionnel-le. Cela représente, pour une construc-tion de 300.000 euros, un surcoût de15 à 30.000 euros,en général compen-sé pour 50% par les différentes aidesétatiques. Ce surcoût est très viteamorti par les économies réalisées. Ilest étrange que des personnes quiinvestissent des sommes considé-rables dans une salle de bains wellnessou une cuisines haut-de-gammesoient parfois réticentes à investir unpeu dans l'écologie.

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myenergy vous aide àaméliorer le confort devotre logement en endiminuant vos coûts et enaugmentant la valeur devotre immeuble.Tout ceci grâce à uneconsommation plusefficace de l'énergie ainsi que la valorisationdes sources d'énergierenouvelables. Ainsi, vouspourrez habiter mieux etprotéger l'environnementen même temps.

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Rénovation/Constructionet énergie

Si vous possédez une maison ancien-ne ou désirez en acquérir une, il fautvous dire qu'une rénovation énergé-tique est non seulement possible,maisfortement recommandée.Les maisonsanciennes ont un énorme potentield'amélioration. La rénovation énergé-tique peut se faire progressivementpar des mesures individuelles ou parune rénovation complète dans lecadre de travaux de rénovation. Lesmesures permettent de réduire de 50à 70% la consommation d'énergie dechauffage et d'améliorer sensible-ment le confort de la maison.

Lorsqu'on rénove une maison, laréduction des émissions de CO2 va depair avec des économies de coûtsd'énergie, un meilleur confort et uneplus-value immobilière.

Maison à performanceénergétique élevée

Lorsqu'on projette de construire unemaison, les décisions à prendre vontdéterminer à long terme le mode devie et ses effets sur l'environnementainsi que les coûts de l'énergie.

Les maîtres d'ouvrage au Luxembourgsont de plus en plus nombreux à sedécider pour une maison à basseconsommation d'énergie ou une mai-son passive.Une enveloppe bien isolée,des systèmes de vitrage performants etdes technologies innovantes réduisentles besoins en énergie et créent un cli-mat intérieur confortable. Pour la miseà disposition du besoin de chaleur rési-duel, on recourt de plus en plus auxsources d'énergie renouvelables.

Comparée à une maison neuve stan-dard, une maison à basse consomma-tion d'énergie consomme environ35% et une maison passive environ70% d'énergie primaire en moins.Réduire les besoins en énergie va depair avec une économie financière etune réduction des émissions de CO2du même ordre de grandeur.

Rénovation énergétiqueDans une maison ancienne non réno-vée, environ 85% de l'énergie est utili-sée pour le chauffage et la productiond'eau chaude.Une rénovation énergé-tique complète permet de réduirecette consommation d'environ 50 à70%. Les habitations complètementrénovées peuvent atteindre le niveaud'une maison à basse consommationd'énergie.

Les constructions non rénovées sesituent en général dans les classes

d'efficacité G-I du passeport énergé-tique. Leur qualité énergétique estfaible, leurs besoins en énergie dechauffage sont élevés.

Une maison complètement rénovéeau niveau énergétique se situe dansles classes d'efficacité C-E. Sa qualitéénergétique est nettement améliorée.

Confort thermiqueLe confort d'une pièce dépend de latempérature de l'air ambiant et decelle des surfaces des murs. L'êtrehumain «perçoit» une températurecorrespondant à la moyenne de latempérature de l'air ambiant et decelle des surfaces environnantes.

Si les surfaces des murs sont froids, ilfaudra augmenter nettement la tem-pérature de l'air ambiant, donc chauf-fer plus, pour atteindre une ambianceconfortable. Si les surfaces des murssont chaudes, une plus faible tempé-rature de l'air ambiant sera aussi per-çue comme agréablement chaude.L'isolation thermique augmente latempérature de surface des murs exté-rieurs.

Aspects économiquesLes mesures d'isolation sont toujoursrentables si elles sont effectuées dansle cadre de travaux d'entretien ou detransformation. Un investissement enisolation s'amortit grâce aux écono-mies en coûts d'énergie. L'amortisse-ment sera plus ou moins rapide enfonction de la hausse des prix del'énergie. Le gain en confort n'estguère quantifiable dans ce calcul,maisl'occupant de la maison en bénéficieimmédiatement. A terme, une maison

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rénovée énergétiquement bénéficierad'une plus-value immobilière.

Quelles mesuresaméliorent votre maison?

Si vous voulez améliorer la qualité éner-gétique de votre maison, il vous faudraisoler les murs extérieurs, les fenêtres,latoiture et le plafond de la cave.

Murs extérieurs / fenêtresDans une maison non isolée, env. 35-45% de la chaleur se «perdent» par lesfenêtres et les murs extérieurs.Une iso-lation extérieure permet d'améliorer lecomportement énergétique des mursextérieurs. Elle aura au minimum 12cm d'épaisseur,mais des épaisseurs de

16-20 cm sont économiquement ettechniquement plus intéressantes.

L'isolation intérieure sera appliquées'il est impossible d'isoler les murs del'extérieur. L'isolation intérieure secompose du support, du matériau iso-lant, de la barrière pare-vapeur et durevêtement intérieur.Elle est plus diffi-cile à réaliser et ne doit être exécutéeque par des professionnels.

Considérez les fenêtres et les mursextérieurs comme un ensemble. Lesfenêtres ne doivent être remplacéesqu'après l'isolation des murs exté-rieurs.

Plafond du dernier étageIl est normalement bon marché et faci-le d'isoler le plafond du dernier étage.

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Procéder ainsi n'a cependant de sensque si l'espace sous le toit n'est pashabitable. L'isolation du plafond dudernier étage aura une épaisseur de14-18 cm.

Pans du toitLes pans du toit doivent être isoléslorsqu'il est prévu d'aménager le gre-nier en espace habitable. L'isolationsous le toit aura une épaisseur d'env.20 cm. Si la hauteur des chevrons estplus réduite, il conviendra de l'aug-menter par des solives d'enchevêtrure.En cas de renouvellement de la toitu-re, l'isolation peut être posée sur leschevrons.

Plafond de la caveDans beaucoup de maisons anciennes,ce plafond est une simple dalle debéton non isolée. Une isolation peutêtre placée sur la face inférieure. Elleaura une épaisseur d'env. 8 cm.

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Chaudièreauxgranulés de bois

Pompe à chaleur

Chaudière àcondensation

Chaudièreau mazout

Indépendance des ressources fossiles

Emissions de CO 2

Coûts d’investissement(aide financière incluse)

Coûts de chaleur

Contraintes d’utilisation

Espace nécessaire

Exigences

circuit de chauffage à basse température

raccordement au gaz, circuit de chauffage à basse température

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Réduire les risques de moisissure !

Des problèmes de moisissure peuventsurvenir lorsque l'aération est insuffi-sante et que les murs sont froids. Dansune maison ancienne, si on remplaceles fenêtres sans assainir les murs exté-rieurs, on risque de voir apparaître desmoisissures. L'humidité excessive del'air se condensera sur le côté intérieurfroid des murs extérieurs.Si,de surcroît,l'aération est insuffisante, le risque demoisissure ne fait qu'augmenter.

Systèmes de ventilationUne aération régulière évacue l'humi-dité des maisons et réduit les risquesde moisissure. Un système de ventila-tion garantit l'échange d'air nécessai-re. Des systèmes décentralisés sontfaciles à installer dans une maisonancienne. Les systèmes centraux avecrécupération de chaleur garantissentune économie d'énergie plus élevée.Installer un tel système dans une mai-son ancienne n'est généralement réa-lisable qu'en cas de grandes transfor-mations.

Installations techniquesLe premier pas pour économiser l'éner-gie est d'isoler l'enveloppe du bâti-ment. Une nouvelle chaudière, dimen-sionnée en fonction des besoinsréduits en énergie, pourra être de pluspetite puissance.Il est conseillé de rem-placer une chaudière de plus 20 ans parune chaudière moderne.

Dans la cave, il est conseillé d'isoler lesconduites de chauffage et d'eau chau-de en les enveloppant d'une isolationde 4 cm d'épaisseur. Une régulation àsonde extérieure adapte la températu-re des radiateurs à la température exté-rieure. Les vannes thermostatiques évi-tent des températures excessives dansles pièces.

Le recours aux énergies renouvelablespermet aussi de réduire les émissionsde CO2. Les chaudières aux granulésde bois procurent un confort compa-rable à celui des chaudières aumazout. Les pompes à chaleur consti-tuent une autre option si la maison estbien isolée. Il est conseillé de produirel'eau chaude sanitaire par l'énergiesolaire.

Chauffage

Vous souhaitez diminuer votre dépen-dance du mazout ou du gaz naturel?Alors vous avez le choix entre les tech-nologies suivantes: collecteurs solairethermiques,chauffage au bois,pompeà chaleur, chaudière à condensation,régulation moderne.

Afin de vous aider dans votre choix,voici une comparaison de quatre sys-tèmes de chauffage différents,à savoirune chaudière aux granulés de bois,une pompe à chaleur, une chaudière àcondensation et une chaudière aumazout. Chacun de ces systèmes peutêtre combiné à une installation solairethermique qui assurera alors la majeu-re partie de la production d'eau chau-de sanitaire et pourra contribuer auchauffage.

La comparaison des coûts (situationen janvier 2009) est présentée pourune maison individuelle. Les coûts dechaleur - c'est-à-dire les coûts d'uneunité de chaleur produite - ont été cal-culés sur une période de 20 ans, sansprendre en compte une augmentationdes prix de l'énergie.Compris dans ces

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28, rue Michel RodangeL-2430 Luxembourg

Hotline Gratuite:8002 11 90Tél.: +352 40 66 58Fax: +352 40 66 58-2

Email: [email protected]

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coûts sont les coûts d'investissement(aide financière incluse), les frais d'en-tretien et les coûts de l'énergie. En jan-vier 2009, il n'y avait presque pas dedifférence entre les coûts de chaleurdes différents systèmes de chauffage.

Pour tout renseignement:

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Le passeport énergétiquedossier réalisé avec

myenergyDepuis le 1er janvier 2010, le passeporténergétique doit être établi en cas dechangement de propriétaire ou delocataire, ainsi que pour les nouvellesconstructions et les travaux de réno-vation exigeant une autorisation debâtir (obligatoire depuis 01.01.08). Lepasseport est établi pour le bâtimentdans son ensemble et reste valablependant 10 ans. Les frais d'établisse-ment sont à la charge du maître d'ou-vrage, du propriétaire, resp. du syndi-cat des copropriétaires.

Le passeport énergétique est un labelde qualité pour la performance éner-gétique des bâtiments d'habitation. Ilse base sur un système de classifica-tion. Dans le passeport énergétique,vous trouverez des indications sur laqualité énergétique de l'enveloppe devotre bâtiment, sur l'efficacité du sys-tème de chauffage et sur le combus-tible choisi. Le besoin en énergie et lesémissions de CO2 de votre maisond'habitation en découlent. Le passe-port énergétique présente des sug-gestions quant aux mesures d'optimi-sation énergétique.

L'établissement d'un passeport éner-gétique n'entraîne aucune obligationdirecte d'un assainissement énergé-tique.

Qui établit les passeports énergétiques?

• Les architectes et ingénieurs-conseilsainsi que tous les experts agréés parle ministère de l'Économie et duCommerce extérieur.

• Plus d'informations sur www.ener-gyefficient.lu, rubrique «Documen-tation»

QUESTIONS FREQUEMMENTPOSEES - PASSEPORTENERGETIQUE

1) Le passeport énergétique:de quoi s'agit-il?

Le passeport énergétique est un labelde qualité basé sur un système de clas-sification. Grâce au passeport énergé-tique, les personnes souhaitant ache-ter ou louer un bâtiment d'habitationvoient d'un seul coup d'œil s'il s'agitd'une maison ou d'un appartementéconome ou énergivore. Le passeporténergétique indique de façon simple

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et transparente les besoins en énergiedes bâtiments et des logements.Ainsi,même sans connaissances tech-niques, le consommateur peut évaluerla qualité énergétique du bâtimentd'habitation.

2) Quand faut-il établir le passeporténergétique?

Le passeport énergétique est obliga-toire pour des nouveaux bâtimentsd'habitation et lors de travaux de réno-vation de bâtiments d'habitation exis-tants exigeant une autorisation debâtir depuis le 1er janvier 2008. Il estexigé en cas de changement de pro-priétaire ou de locataire dans les bâti-ments d'habitation à partir du 1er jan-vier 2010, date à partir de laquelle lepasseport énergétique devra égale-ment être établi en cas d'une transfor-mation substantielle pour laquelleaucune autorisation de bâtir n'estrequise et qui affecte le comportementénergétique du bâtiment d'habitation.

3) L'obligation du passeport énergé-tique s'applique-t-elle égalementaux bâtiments non destinés à desfins d'habitation?

Non. Actuellement (janvier 2010)l'obligation ne concerne que les bâti-ments d'habitation. En ce qui concer-ne les bâtiments fonctionnels, commep.ex. les écoles, les bureaux et les mai-sons de soins, l'établissement d'unpasseport énergétique n'est pas exigé.Pour ces bâtiments,un projet de règle-

ment grand-ducal est en procédureréglementaire dont la mise en vigueurest prévue au cours de l'année 2010.

4) Quelle est la définition d'un bâtiment d'habitation?

Un bâtiment d'habitation est un bâti-ment dans lequel au moins 90% de lasurface de référence énergétique sontdestinés à des fins d'habitation.La rela-tion entre la surface d'habitation et lasurface non destinée à des fins d'habi-tation est donc décisive pour le classe-ment en bâtiment d'habitation ou enbâtiment fonctionnel.

5) Pourquoi un bâtiment,dans lequel moins de 90% de lasurface sont destinés à des finsd'habitation, n'est-il pas un bâtiment d'habitation?

En plus du chauffage,de la productiond'eau chaude sanitaire, de la ventila-tion et de l'énergie auxiliaire, le bilanénergétique des bâtiments fonction-nels considère également l'éclairage,le refroidissement ainsi que la déshu-midification et l'humidification qui ontune influence considérable sur laconsommation d'énergie d'un bâti-ment.La limite a été fixée à 90% afin deréduire l'influence de ces installationstechniques sur la classification à unminimum. Pour des bâtiments ayantune surface non destinée à des finsd'habitation de moins de 10%, uneerreur d'évaluation peut être considé-rée comme négligeable.

6) Qui établit les passeports énergétiques?

Les architectes et ingénieurs-conseils,dont la profession est définie par la loidu 13 décembre 1989 portant organi-sation des professions d'architecte etd'ingénieur-conseil, ainsi que tous lesexperts agréés par le Ministère de l'É-conomie et du Commerce extérieurpeuvent établir les passeports énergé-tiques. Vous trouverez une liste desarchitectes, ingénieurs-conseils et desexperts ayant participé à la formationorganisée par le Ministère de l'Econo-mie et du Commerce extérieur sur lapage Internet www.energyefficient.lusous la rubrique «Documentation».

7) Combien coûte le passeport énergétique?

Étant donné que les passeports éner-gétiques sont offerts sur le marché, leprix peut varier d'un prestataire deservice à l'autre. Il est conseillé de sol-liciter plusieurs devis auprès des per-sonnes autorisées à établir les passe-ports énergétiques avant de passercommande, afin de pouvoir compa-rer les prix et les services proposés.Enrègle générale, le prix est calculé surbase de la taille du bâtiment d'habi-tation et de la présence ou non dedifférents documents tels que lesplans d'architectes et documenta-tions concernant la construction.Pour l'établissement d'un passeporténergétique pour les bâtiments d'ha-bitation existants, une visite des lieuxest normalement nécessaire.

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Une enquête auprès de différentsprestataires de service a révélé les prixindicatifs suivants:

Maison unifamiliale500 - 1.300 €

Immeuble avec 4 unités d'habitation125 - 400 €

Immeuble avec 6 unités d'habitation115 - 350 €

Immeuble avec 8 unités d'habitation110 - 300 €

Immeuble avec 10 unités d'habitation100 - 250 €

Les prix s'entendent par unité d'habitation.

8) Comment se déroule l'établisse-ment d'un passeport énergétique?

Si vous avez besoin d'un passeporténergétique,vous devez d'abord man-dater un prestataire agréé. Les plans,les données sur l'équipement tech-nique du bâtiment et les consomma-tions d'énergie (mazout, gaz, bûchesde bois, granulés de bois, électricité...)des dernières années devraient êtremis à disposition du prestataire. Pourles bâtiments d'habitation existants,le prestataire proposera un rendez-vous pour une visite des lieux. Il effec-tuera enfin divers calculs pour l'éta-blissement du passeport énergétiqueet remettra un passeport énergé-tique signé.

9) Existe-t-il un soutien financier éta-tique pour l'établissement du pas-seport énergétique?

Non. Par contre, pour l'assainissementénergétique d'un bâtiment d'habita-tion existant et pour le conseil enénergie y relatif, le Ministère du Déve-loppement durable et des Infrastruc-tures offre un soutien financier.Vous trouvez plus d'informations sur www.myenergy.lu ou au8002 11 90 (téléphone gratuit).

10) Qui paie le passeport énergétique?

Les frais d'établissement sont à la char-ge du maître d'ouvrage, du propriétai-re, respectivement du syndicat descopropriétaires. Ci-après, vous trouve-rez la spécification du responsablepour la commande du passeport éner-gétique dans les différents cas de figu-re qui peuvent se présenter:

• Nouvelle construction:le maître d'ouvrage et en absencede ce dernier, le futur propriétaire,respectivement le syndicat descopropriétaires du bâtiment;

• Extension, changement ou trans-formation substantielle d'un bâti-ment d'habitation:le propriétaire, respectivement lesyndicat des copropriétaires;

• Changement de propriétaire:l'ancien propriétaire, respective-ment l'ancien syndicat des copro-priétaires;

• Changement de locataire:le propriétaire respectivement lesyndicat des copropriétés.

11 Est-ce que le passeport énergétiqueest établi par appartement ou parbâtiment d'habitation entier?

Le passeport énergétique est établipour le bâtiment d'habitation dansson ensemble. En ce qui concerne lesbâtiments d'habitation plurifamiliaux,le passeport énergétique n'est pasétabli pour chaque appartement indi-viduellement. Chaque propriétaireobtient un exemplaire du passeporténergétique portant sur le bâtimentd'habitation dans son ensemble.

Le passeport énergétique donne desindications sur la qualité énergétiquede l'enveloppe thermique du bâti-ment (p.ex. mur extérieur, fenêtre, toitet dalle sur cave) ainsi que sur les ins-tallations techniques (p.ex. chauffagecentral et installation d'eau chaude)dans leur ensemble.

12) Combien de passeports énergé-tiques faut-il établir dans le cas debâtiments d'habitation mitoyensou jumelés?

Dans le cas de bâtiments d'habitationmitoyens ou jumelés, il faut établir unpasseport énergétique pour chaquebâtiment.

Pour les bâtiments d'habitation pluri-familiaux, des cas plus complexespeuvent se présenter. Si les bâtimentsd'habitation plurifamiliaux sont indé-pendants l'un de l'autre il faut en prin-cipe établir un passeport énergétiquepar maison. Il est cependant possibleque les bâtiments d'habitation pluri-familiaux sont reliés (p.ex.: complexede bâtiments avec plusieurs unitésaccolées et reliées). L'expert doitdéterminer de cas en cas si un ou plu-sieurs passeports énergétiques sont àétablir en prenant en considérationdifférents aspects:

• Existe-t-il une seule inscription aucadastre pour le complexe de bâti-ments?

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• Existe-t-il un ou plusieurs syndicatsde copropriétés pour le complexe debâtiments?

• Le complexe de bâtiments a-t-il lamême adresse?

• …

13) Le passeport énergétique doit-ilêtre délivré en cas de changementde propriétaire ou de locataire?

Oui. En cas de changement de pro-priétaire, l'original du passeport éner-gétique doit être remis au nouveaupropriétaire;en cas de changement delocataire,une copie certifiée conformedu passeport énergétique doit êtreremise au locataire.Pour les bâtimentsd'habitation, le nombre d'exemplairesdu passeport énergétique est iden-tique au nombre de propriétaires.

14) Qui a le droit de consulter le passe-port énergétique d'un bâtimentd'habitation?

Les acheteurs ou locataires potentielsont le droit de consulter le passeporténergétique du bâtiment d'habitation.En cas de la conclusion d'un contrat devente, le vendeur devra remettre l'ori-ginal du passeport énergétique àl'acheteur. En cas de la conclusion d'uncontrat de bail, le bailleur remettra unecopie certifiée conforme du passeporténergétique au locataire.

15) Que se passe-t-il si le passeporténergétique n'est pas délivré?

Si le propriétaire, respectivementle syndicat des copropriétaires, ne

délivre pas de passeport énergétiquealors que l'établissement est obliga-toire, le propriétaire respectivement lesyndicat des copropriétaires peutencourir les peines prévues par la loidu 5 août 1993 sur l'utilisation ration-nelle de l'énergie.

Pour les nouvelles constructions, l'au-torisation de bâtir est refusée par l'ad-ministration communale si le passe-port énergétique et le calcul de laperformance énergétique ne sont pasprésentés.

En cas de vente, le notaire peut refuserde procéder à la vente si le passeporténergétique ne lui est pas présenté.

16) Est-ce que les propriétaires d'unbâtiment d'habitation peuventrefuser de participer aux fraisengendrés par l'établissement d'unpasseport énergétique?

Non. Comme le passeport énergé-tique est obligatoire en vertu d'unedisposition réglementaire, les diffé-rents propriétaires sont obligés departiciper aux frais pour le passeporténergétique du bâtiment d'habita-tion concerné.Un refus de la part d'unpropriétaire ou des membres du syn-dicat des copropriétaires peut entraî-ner des sanctions civiles et pénales(prévues par la loi du 5 août 1993 surl'utilisation rationnelle de l'énergie).

17) A quel nom et quelle adresse sontétablis un passeport énergétiquepour un bâtiment d'habitation?

Pour une résidence, le nom de la rési-dence et son adresse doivent figurersur le passeport énergétique, p.ex.

«Résidence Patricia». Le syndicat descopropriétaires y figure en tant quepropriétaire. Les différents coproprié-taires ne doivent pas être mentionnésindividuellement.

18) Quelle est la validité du passeporténergétique?

Le passeport énergétique est valablependant 10 ans à compter de sa dated'émission. La date d'émission et ladate d'échéance se trouvent sur l'en-tête du passeport énergétique.

Si des transformations ou des exten-sions requérant une autorisation debâtir sont entreprises endéans lapériode de validité ou, à partir du 1erjanvier 2010, des transformations sub-stantielles affectant le comportementénergétique du bâtiment (sans autori-sation de bâtir) sont effectuées sur unbâtiment d'habitation existant ou surses installations techniques, le passe-port énergétique devra être renouve-lé afin qu'il corresponde aux adapta-tions réalisées au bâtiment.

19) Est-ce que le passeport énergétiquedevra être renouvelé automatique-ment s'il arrive à échéance?

Non, un renouvellement automatiqueaprès 10 ans n'est pas imposé. L'éta-blissement d'un nouveau passeporténergétique sera obligatoire dans lescas suivants: changement de proprié-taire ou de locataire, travaux de réno-vation requérant une autorisation debâtir ou transformations substan-tielles du bâtiment existant ou de sesinstallations techniques (sans autori-sation de bâtir) affectant le comporte-ment énergétique du bâtiment.

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20) Quels sont les indices énergétiquesrepris sur le passeport énergétique?

Le passeport énergétique déterminetrois indices énergétiques différents:classe d'isolation thermique, classe deperformance énergétique et classe deperformance en matière d'émissionsde CO2. Les indices se rapportent à lasurface de référence énergétique.

La classe d'isolation thermique neconsidère que les besoins en chaleurde chauffage. L'indice correspondanttient compte avant tout de la qualitéde l'enveloppe thermique du bâti-ment, c'est-à-dire des murs, des pla-fonds, des fenêtres et du toit.

Pour le calcul de la classe de perfor-mance énergétique, on tient comptede tous les facteurs qui déterminent lebesoin en énergie primaire du bâti-ment d'habitation. Le vecteur énergé-tique employé, ainsi que la perfor-mance énergétique du chauffage etde la production d'eau chaude sanitai-re sont ainsi considérés. On tientcompte de la manière dont le vecteurénergétique - p.ex.gaz naturel,mazoutou électricité - est produit et convertiavant d'arriver chez le consommateur.

Les émissions de CO2 donnent desindications sur la quantité des gaz àeffet de serre émis lors de la com-bustion des vecteurs énergétiques.Plus les émissions de CO2 engen-drées par l'approvisionnement dubâtiment sont faibles, moins le cli-mat global est dégradé.

21) Comment définit-on la surface deréférence énergétique?

La surface de référence énergétiquecorrespond à la partie conditionnéede la surface de base nette à l'inté-rieur de l'enveloppe thermique. Unespace conditionné est un espacedont une utilisation standard nécessi-te du chauffage ou de la climatisation.

22) Est-ce que les mesures proposéesdans le passeport énergétique doi-vent être réalisées obligatoire-ment?

Non. Il n'y a aucune obligation de réa-liser les mesures contenues dans lepasseport énergétique. Les mesures

individuelles sont proposées à titred'orientation ou d'incitation pour unassainissement ou une modernisationénergétique du bâtiment. Si le pro-priétaire décide de réaliser une ou plu-sieurs mesures d'assainissement éner-gétique, il devra recourir à un conseilen énergie sur place afin de pouvoirbénéficier des aides financières pro-posées par le Ministère du Développe-ment durable et des Infrastructures.

23) Est-ce que le passeport énergétiquea des répercussions sur le prix devente des bâtiments d'habitation?

Un des principaux objectifs de la direc-tive européenne introduisant le passe-port énergétique consiste en ce queles locataires et/ou acheteurs poten-tiels obtiennent des informations surla consommation d'énergie du bienimmobilier avant de signer un contratde vente ou de bail. L'intensité de l'in-fluence sur le prix de vente du passe-port énergétique des bâtiments d'ha-bitation ne peut pas encore êtreévaluée, puisqu'il s'agit d'un nouvelinstrument récemment introduit.

24) A qui incombe la responsabilité siles informations contenues dans lepasseport énergétique ne sont pascorrectes?

L'expert est entièrement responsablepour les données inscrites dans le pas-seport énergétique.

Si le propriétaire a relevé ces données,l'expert est tenu de vérifier la plausibi-lité de ces indications.

25) Est-ce que le passeport énergétiquedoit être présenté lors de la signa-ture du compromis de vente?

En cas de vente, le passeport énergé-tique doit être remis à l'acheteur à par-tir du moment où la vente devient effec-tive. En ce qui concerne le compromisde vente, les parties tombent à priorid'accord sur la vente du bien immobilier(sous certaines conditions la vente dubien immobilier ne peut pas devenirdéfinitive si p.ex. le crédit est refusé).

A l'égard de tiers, la vente ne prendeffet que lorsqu'elle est actée par unnotaire.

Il est cependant conseillé de joindre lepasseport énergétique à la signaturedu compromis de vente.

Si le compromis de vente a été signéau cours du l'année 2009 et la ventesera actée en 2010 par le notaire, lepasseport énergétique devra être jointà l'acte notaire.

26) Est-ce que le passeport énergétiquedoit être établi si le bâtiment d'ha-bitation est démoli après l'achat?

Oui, il n'y aura pas de changement dela réglementation sur ce point.

28) Que se passe-t-il si la consomma-tion d'énergie effective diverge sub-stantiellement des données ins-crites dans le passeporténergétique?

Le but prioritaire du passeport éner-gétique est d'informer sur la qualitéénergétique d'un bâtiment. La classifi-cation (A-I) devrait alors permettre decomparer les différents bâtiments surbase du besoin en énergie calculé avecdes paramètres standardisés.

Pour tout renseignement:

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wurden allerdings die mittlerweilebaufällig gewordenen Brücken ersetzt.Die Zahl der früheren fünf Flutbrückenwurde auf drei reduziert, davon einemit zwei und zwei mit fünf Bögen.

Alles in allem waren für die umfassen-den Arbeiten Kredite im Betrag von5.037.552 Euro vorgesehen worden;darin sind allerdings solche für dasAnlegen eines Fußgänger- und Rad-weges an der Staatsstraße entlangenthalten.

Grevenmacher:Neues Trainingsfeld undAnbau am Fußballstadion

Gemäß Arbeitsplan wurde die Fertig-stellung der neuen Tribüne im neuenStadion „Op Flohr“ in Grevenmacherfür Oktober 2009 vorgesehen.

Außerdem hat der Schöffenrat bereitsseit längerer Zeit erkannt,dass das Ver-einswesen der Gemeinde Grevenma-cher an akutem Platzmangel leidet.Deshalb wurden umfassende Arbei-ten ins Auge gefasst: Bau eines neuengetränkeausschanks und verschiede-ner Räumlichkeiten für die Leichtath-leten des „Cercle Athlétique Greven-macher“; diese Arbeiten wurden zumPreis von rund 700.000 Euro bereitsvor drei Jahren abgeschlossen.

Im Juli 2007 wurde die zweite Phase inAngriff genommen, die nun teilweisezu einem guten Abschluss geführtwurde. Der Trainingsplatz wurde um90 Grad gedreht und ist nun ein syn-thetischer Rasen mit einer Fläche von106,2 auf 69,2 Metern.Um diesen Platzbefindet sich inzwischen ein Fußgän-gerweg von 1,50 Metern Breite. DerPlatz mit Kunstrasen wird nun für dieTrainingseinheiten des Fußballvereinsund für den Schulsport benutzt. ImJuni 2009 wurde das neue Trainings-feld erstmals benutzt.

In einer weiteren Phase wird der Bauvon weiteren Umkleidekabinen inAngriff genommen.Bislang mußten derFußballverein und der Leichtathletik-verein die Umkleidekabinen teilen, nunerhalten die beiden Vereine getrennteUmkleidekabinen. Diese Phase kam dieGemeindeverwaltung alles in allem2,767 Millionen Euro zu stehen.

Die dritte Phase der umfassendenArbeiten wird den Bau einer neuenSporthalle betreffen, die neben demKunstrasen errichtet werden soll.

In Erwartung der Dinge, die da kom-men sollen, wird das Gelände nebendem Kunstrasen vom Leichtathletik-verein etwa für Hammerwerfen undSpeerwurf genutzt.

Eischen: Erneuerung der „Dräi Brécken“

Die sogenannten „Dräi Brécken“ inEischen wurden im Jahre 1878 errich-tet und wurden seither mehrmalsinstandgesetzt, ein letztes Mal voreinem Vierteljahrhundert.Die Bezeich-nung ist an sich nicht richtig, da es sichwohl um drei Brückenbogen, aber nurum eine einzige Brücke handelt.

Nun war es wiederum an der Zeit,nachdem rechten zu sehen, dies um somehr, als der Sandstein, aus dem siegebaut ist, nicht frostbeständig undsomit sehr anfällig für Schäden ist.1930 mussten sogar infolge eines Erd-tutschs die Straße und der Lauf derEisch verlegt werden.

Die Instandsetzungsarbeiten wurdenin jüngster Vergangenheit von derRegierung im Rahmen der Konjunktur-maßnahmen zu Gunsten der mittel-ständischen Betriebe beschlossen. Siebegannen im Mai mit dem Abtragendes Altbaus und werden sich mögli-cherweise über zwölf Monate hinzie-hen.

Während der Dauer der Arbeiten wirdder Straßenverkehr aus Richtung Hob-scheid über Steinfort umgeleitet. Fürden Fahrradverkehr allerdings wurdeeine parallel zum gesperrten Abschnittführende Umleitung geschaffen. DieFahrradpiste in Richtung Steinfort kannüber einen schmalen Pfad erreicht wer-den.

Junglinster: Einweihung der neuen Infrastrukturen

In der Gemeinde Junglinster stehen inden kommenden Wochen gleich meh-rere Einweihungen an.

Unter anderen wird am Donnerstag,dem 4. März 2010 das „Centre Médico-Sportif“ eingeweiht. Die Einweihungder neuen Tennisfelder ist für Freitag,den 19. März 2010 vorgesehen.

Neues Friedensgericht auf der Place Norbert Metz in Esch/Alzette

Dass das Friedensgericht in Esch/Alzet-te schon seit längerer Zeit nicht mehrden modernen Erfordernissen ent-spricht, ist bereits allgemein bekannt.

Nun soll es ernst werden mit einemNeubau des Friedensgerichtes auf derPlace Norbert Metz in Esch/Alzette.

Doch gleich zu Beginn der Arbeitenkam es aus administrativen Gründenzu einer immerhin achtmonatigen Ver-spätung, so dass mit der Fertigstellungdes umfassenden Gebäudes nichtbereits 2011, sondern erst im darauffolgenden Jahr 2012 zu rechnen ist, sodass der Umzug des Friedensgerichtesfür Mitte 2012 geplant ist.

Am 24. August 2009 nahm der Riesen-bohrer seine Arbeit wieder auf, da esgilt, den Untergrund in unmittelbarerNähe der Alzette möglichst stabil zugestalten.

Verjüngungskur für die Straßezwischen Roeser und Biwingen

Die Verbindungsstraße zwischen Roe-ser und Biwingen wurde im Laufe derbeiden vergangenen Jahre einerregelrechten Verjüngungskur unter-zogen, da sie in den letzten Jahren vorallem durch die regelmäßigen Über-schwemmungen der Alzette stark inMitleidenschaft gezogen worden war.

Ende Juli wurde die Strecke wieder fürden Verkehr geöffnet.

Dieser „Chemin repris 159B“, der imVolksmund „Den neie Wee“ genanntwird, war seit September 2007 für jed-weden Verkehr gesperrt worden. ImSeptember, nach dem Kollektivurlaub,wurde die Straße erneut für ein paarTage gesperrt, um die Verlegung desdefinitiven Straßenbelages und dieBegrünung zu ermöglichen.

Der „Neie Wee“ war Ende des 20. Jahr-hunderts auf einer Strecke von 630Meter angelegt worden, vor allem, umden Zugang zum Bahnhof in Berchemzu gewährleisten. Damals waren sechsBrücken und fünf Flutbrücken gebautworden. Im Laufe der Arbeiten wurden

Kurznachrichten

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Kurznachrichten turzentrum in Ell für 50.000 Euro, dieInstandsetzung der Hauptstraße inRoodt, die 200.000 Euro verschlingenwird, die Erneuerung der „Gaarde-strooss“ in Ell im Betrag von 50.000Euro und die Instandsetzung der„Hueschterterstrooss“ in Roodt füreinen betrag von 110.000 Euro.

Mersch: 150.000 Euro für eine „Maison Relais“

Der Gemeinderat aus Mersch erteiltegrünes Licht für einen einmaligen Kre-dit im Betrag von 150.000 Euro, mitdem der Bau einer „Maison Relais“finanziert werden soll.

Die „Maison Relais“ wurde inzwischenbereits von der Stiftung „LëtzebuergerBlannevereenegung“ eröffnet. AlsGegenleistung für diese substantiellefinanzielle Zuwendung verpflichtetsich die Stiftung, bis maximal 30 in derGemeinde Mersch ansässige Kinder indie „Maison Relais“ aufzunehmen.

Über diese Zusammenarbeit wurdeeine Konvention verabschiedet,die eineLaufzeit von 20 Jahren hat und die rück-wirkend am 1. Januar 2010 in Kraft trat.

werden können, doch fehlte es bislangan den geeigneten Möbeln.

Die Eröffnung des Jugendhauses, des-sen Führung in den Händen des „Cen-tre Régional de Rencontre pour Jeunesdes Communes de Bous, Remich etStadtbredimus a.s.b.l.“ wird einen wei-teren Meilenstein in der Jugendpolitikder drei angeschlossenen Gemeindendarstellen.

Größere Investitionen in derGemeinde Ell

Trotz der derzeitigen Wirtschaftskrisewird die Gemeindeverwaltung Ell indiesem Jahr 2010 bedeutende Investi-tionen tätigen.

Vorgesehen sind die Instandsetzungdes Pfarrhauses in Roodt in Höhe von200.000 Euro, die Überprüfung desBebauungsplanes im Betrag von80.000 Euro, eine Investition in dasinterkommunale Syndikat im Betragvon 223.922 Euro, Reparaturen im Kul-

Kultur- und Vereinshaus in Leudelingen

Bekanntlich hat der Gemeinderat ausLeudelingen den Bau eines geräumi-gen Kultur- und Vereinshauses in dieWege geleitet.

Die diesbezüglichen Arbeiten schrei-ten zügig voran, so dass bereits fürEnde September 2010 mit der feierli-chen Eröffnung gerechnet werdenkann.

Das regionale Jugendhaus inRemich wird eröffnet

In den kommenden Wochen wird dasregionale Jugendhaus in Remich amStandort der ehemaligen Eisbahneröffnet.

Der Verantwortlichen Carole Kummerdes Jugendhauses,an dem die Gemein-den Remich, Bous und Stadtbredimusangeschlossen sind, hätte das Jugend-haus bereits weitaus früher eröffnet

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Président de la Fédération des Installateurs enEquipements Sanitaires et Climatiques (F.I.E.S.C.)

Architecture & Bâtiment: Pouvez-vousvous présenter en quelques mots à noslecteurs ? Quel est votre parcours profes-sionnel et au sein de la fédération ?

Claude Schreiber: Je fais partie ducomité de la FIESC depuis 1996 et ensuis président depuis 2006. Je suismembre suppléant de la commissiond'examen au brevet de maîtrise,membre d'un certain nombre degroupes de travail (technicien enéquipement du bâtiment, finances,publicité, formation initiale et conti-nue, technique, politique, relationsinternationales…). Je représenteégalement la FIESC auprès de lafédération internationale GCI-UICP,et membre effectif de l'assembléegénérale et des délégués de laFédération des Artisans.

A&B: Quelle est la situation générale dumarché du chauffage au Luxembourg(taille moyenne des entreprises, etc.)Comment le secteur a-t-il vécu l'année2009 ? Et comment sentez-vous 2010 ?

Claude Schreiber: Il y a au Luxem-bourg 218 installateurs chauffage-sanitaire qui emploient 4017 salariéset 18 installateurs frigoristes comptant316 salariés. La taille moyenne d'uneentreprise du chauffage est de 14 sala-riés.

Depuis 2007, le secteur de la construc-tion connaît une baisse progressive deson activité et le métier d'installateurn'a bien évidemment pas été épargnépar les effets de la crise économique.On a ainsi constaté une baisse consi-

Entretien avec

Claude Schreiber

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dérable au niveau de la demande pri-vée. Les indicateurs qui permettentd'apprécier la tendance conjoncturel-le future connaissent malheureuse-ment une évolution peu réconfortan-te et constituent autant de signesd'inquiétude pour la conjoncture àcourt et à moyen terme.

L'évolution des autorisations à bâtir estsur une tendance baissière depuis2008.Sur les 9 premiers mois de l'année2009, le volume bâti autorisé accuseune nouvelle baisse de 15% qui toucheles deux domaines d'activité à savoir lesecteur du logement (-12%) et le sec-teur non résidentiel (-17%). Au niveaudes logements, le délai entre l'autorisa-tion et la date d'achèvement laissedonc entrevoir une baisse de l'activitédans la construction en 2010-2011.

Face à une demande privée défaillan-te, il est important que le gouverne-ment mette en œuvre le plan deconjoncture qui prévoit la réalisationd'investissements supplémentaires del'ordre de 80 millions d'euros en 2010(70 millions en 2009).

En ce qui concerne la mise en œuvrede cet important programme d'inves-tissements, les pouvoirs adjudicateursdoivent profiter davantage des instru-ments inscrits dans la législation surles marchés publics et recourir plusque par le passé à la procédure parsoumission restreinte voire à la procé-dure par marché négocié tout en pri-vilégiant une mise en adjudication parcorps de métiers séparés.

A&B: Quelles sont les évolutions de votremétier? Comment voyez-vous l'avenir devotre métier?

Claude Schreiber: Notre métier est enconstante évolution. Le développe-

ment des énergies renouvelables, ettout ce qui touche à la performanceénergétique des bâtiments sontautant de domaines qui touchentdirectement nos métiers. Les maté-riaux et les technologies évoluent sanscesse et nous devons sans cesse nousformer et être attentifs à l'évolutiondes modes de vie et des besoins afind'être en phase avec les architectes.

L'environnement jouera un rôle deplus en plus important dans notremétier. On le constate avec le nombresans cesse croissant de chaudières àcondensation,de systèmes de récupé-ration des eaux de pluie, systèmes deventilation contrôlée, etc.

A&B: En parlant d'avenir, comment sepasse la formation à vos métiers ? Avez-vous des problèmes pour recruter desjeunes motivés ?

Claude Schreiber: Nous formons lesjeunes par apprentissage, puis ils pas-sent un CATP et ensuite, nous lesencourageons à passer un brevet demaîtrise. Notre secteur est constam-ment à la recherche de personnel qua-lifié et motivé. Comme dans beaucoupde métiers de l'artisanat, nous avonsbeaucoup de mal à recruter de jeunesluxembourgeois et, lorsque nous arri-vons à en former, ils quittent bien sou-vent nos entreprises pour aller tra-vailler dans une commune ou auprèsde l'Etat.Du coup,une majorité de fron-taliers travaillent dans nos métiers.

A&B: Que dites-vous à un jeune pour l'in-citer à faire carrière dans votre métier?

Claude Schreiber: Il faudrait que lesjeunes prennent conscience desopportunités et de la diversificationqu'offre le métier d'installateur. Chez

nous, un apprenti peut évoluer aucours de sa carrière et devenir succes-sivement contremaître,maître,chef deproduction, directeur voir même pro-priétaire d'entreprise.

Nous avons un métier très moderne,faisant aussi bien intervenir l'informa-tique que l'ensemble des nouvellestechnologies.

Notre métier est tout sauf routinier.Chaque chantier est différent et c'esttoujours du travail sur mesure qui estréalisé par un installateur. Nous avonsla chance d'avoir un travail stimulant,captivant, jamais monotone. Un ins-tallateur travaille aussi bien dans desmaisons individuelles que dans desimmeubles ou des résidences.

Autre point positif, notre métier per-met de participer activement à la pro-tection de l'environnement.

A ce propos, nous avons mis en placeune nouvelle voie de formation «Tech-niker der energetischen und techni-schen Gebäudeausrüstung (ETG)» quidonnera accès au brevet de maîtrise(installateur/électricien) et à desétudes supérieures.

2, Circuit de la Foire InternationaleBP 1604 / L-1016 Luxembourg

Sécrétaire: Patrick KoehnenTél.: 42 45 11 - 31 / Fax: 42 45 25e-mail: [email protected]

“ Face à une demande privée défaillante, il est important que le gouvernement mette en œuvre le plan de conjoncture qui prévoit la réalisation d'investissements supplémentaires de l'ordre de 80 millions d'euros en 2010 ”

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