11
Réseau francophone en déficience sensorielle et du langage Page 1 Assemblée générale annuelle Le comité exécutif Page 2 Présentation des établissements... Page 3-10 Nouvelles brèves... Page 11 À propos de l’@rdoise SOMMAIRE Volume 1 - Numéro 3 juillet 2011 France Québec e Le 11 mai dernier avait lieu la 4 assemblée générale annuelle du Réseau, à l’Institut Nazareth et Louis-Braille, à Longueuil, Québec. Quelques 28 collègues français et québécois directeurs et coordonnateurs, ont participé à la réunion. À l’ordre du jour, la présentation du bilan des réalisations du Réseau en 2010-2011 et du bilan de la Table des coordonnateurs, des états financiers et des orientations 2011-2012. L’élection des membres sortant de l’exécutif a également eu lieu. La présidente de la FISAF, madame Maryvonne Lyazid a profité de l’occasion pour exprimer aux membres l’importance que revêt à ses yeux le Réseau pour le développement des services aux personnes ayant une déficience visuelle, auditive et du langage. Un invité du Réseau, monsieur Pascal Jacob s’est également adressé aux membres pour faire part d’observations en tant que parent de deux enfants handicapés. La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère de camaraderie et de convivialité. Les membres se tournent vers un avenir prometteur puisque le Réseau est bien structuré et pourra soutenir de plus en plus d’activités de partage d’expertise. Il est en bonne santé financière et compte actuellement sur une subvention franco-québécoise de coopération. Les activités 2011- 2012 seront encore plus intenses. Le mandat de monsieur Christian Uhlmann et de madame Lise Bolduc comme membre du comité exécutif du Réseau était échu. Monsieur Uhlmann s’est porté volontaire pour assumer un autre mandat de deux ans et a été réélu. Madame Bolduc s’est retiré et madame Line Ampleman a été élue par les membres, pour un mandat de deux ans. Le mandat de madame Louise Lavergne et de monsieur Francis Guiteau se poursuit pour une autre année. Madame Lise Bolduc a été vice-présidente du Réseau depuis la création du comité exécutif, en 2008. Elle a été l’une des artisans de la création du Réseau et de son développement en une entité structurée et solide. Axée sur le développement et le partenariat, madame Bolduc a été un membre très contributif au devenir du Réseau et l’ensemble des membres du Réseau la remercie pour son engagement, sa rigueur, son jugement et sa vison. Merci Lise ! ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU 11 MAI 2011 LE COMITÉ EXÉCUTIF Page 1

ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Réseau francophone en déficiencesensorielle et du langage

Page 1Assemblée générale annuelleLe comité exécutif

Page 2Présentation des établissements...

Page 3-10Nouvelles brèves...

Page 11À propos de l’@rdoise

SOMMAIRE

Volume 1 - Numéro 3 juillet 2011

FranceQuébec

e Le 11 mai dernier avait lieu la 4 assemblée générale annuelle du Réseau, à l’Institut Nazareth et Louis-Braille, à Longueuil, Québec. Quelques 28 collègues français et québécois directeurs et coordonnateurs, ont participé à la réunion. À l’ordre du jour, la présentation du bilan des réalisations du Réseau en 2010-2011 et du bilan de la Table des coordonnateurs, des états financiers et des orientations 2011-2012.

L’élection des membres sortant de l’exécutif a également eu lieu. La présidente de la FISAF, madame Maryvonne Lyazid a profité de l’occasion pour exprimer aux membres l’importance que revêt à ses yeux le Réseau pour le développement des services aux personnes ayant une déficience visuelle, auditive et du langage. Un invité du Réseau, monsieur Pascal

Jacob s’est également adressé aux membres pour faire part d’observations en tant que parent de deux enfants handicapés.

La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère de camaraderie et de convivialité. Les membres se tournent vers un avenir prometteur puisque le Réseau est bien structuré et pourra soutenir de plus en plus d’activités de partage d’expertise. Il est en bonne santé financière et compte actuellement sur une subvention franco-québécoise de coopération. Les activités 2011-2012 seront encore plus intenses.

Le mandat de monsieur Christian Uhlmann et de madame Lise Bolduc comme membre du comité exécutif du Réseau était échu. Monsieur Uhlmann s’est porté volontaire pour assumer un autre mandat de deux ans et a été réélu. Madame Bolduc s’est retiré et madame Line Ampleman a été élue par les membres, pour un mandat de deux ans. Le mandat de madame Louise Lavergne et de monsieur Francis Guiteau se poursuit pour une autre année.

Madame Lise Bolduc a été vice-présidente du Réseau depuis la création du comité exécutif, en 2008. Elle a été l’une des artisans de la création du Réseau et de son développement en une entité structurée et solide. Axée sur le développement et le partenariat, madame Bolduc a été un membre très contributif au devenir du Réseau et l’ensemble des membres du Réseau la remercie pour son engagement, sa rigueur, son jugement et sa vison.

Merci Lise !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU 11 MAI 2011

LE COMITÉ EXÉCUTIF

Page 1

Page 2: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Présentation des établissements...

Le Centre de réadaptation Estrie (CRE) est un établissement

régional spécialisé de réadaptation en déficience physique,

membre de l’Association des établissements de réadaptation en

déficience physique du Québec (CRDP).

Le CRE compte sur l’implication de près de 300 employés, dont 232

intervenants cliniques. Il offre principalement des services

spécialisés d’adaptation et de réadaptation en externe s’adressant

aux personnes de tous âges qui présentent une déficience

auditive, visuelle, motrice, du langage. Chaque année, nous

desservons environ 3 000 usagers. Sa clientèle se répartit sur un 2 territoire de 10 195 km dont la population totale atteint 303 000

habitants.

Le CRE fait partie du , qui réunit

plus de 500 établissements de santé et de services sociaux à

travers le monde partageant une philosophie unique de soins et de

Réseau international Planetree

gestion fondée sur la satisfaction de la

clientèle et le mieux-être de la clientèle et

du personnel. Reconnu comme l’un des 12

établissements d’excellence de ce réseau, il

est le principal fondateur de la branche

francophone du réseau, rayonnant au

Québec et à travers la francophonie.

www.centredereadaptationestrie.org/

Page 2

CE

NT

RE D

E R

ÉA

DA

PT

AT

ION

ES

TR

IE

Page 3: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Page 3

Nouvelles brèves...

L’Institut Nazareth et Louis-Braille et l’École d’optométrie de l’Université de Montréal seront les hôtes de la 15e édition de l’International Mobility Conference. Cette conférence internationale est le lieu d’échanges sur les meilleures pratiques, l’innovation et la recherche concernant l’orientation et la mobilité des personnes ayant une déficience visuelle. 500 personnes en provenance des quatre coins du monde sont attendues à cette conférence qui se tiendra en juillet 2015 pour la première fois au Canada.

Annie Hulmann, responsable des communications (Institut Nazareth et Louis-Braille).

L’INSTITUT NAZARETH ET LOUIS-BRAILLE OBTIENT LE MANDAT D’UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE

LE RÉSEAU FRANCOPHONE : DES ÉCHANGES FRUCTUEUX ET AGRÉABLES

Au cours du mois de novembre 2010, des professionnels du Centre de Réadaptation en déficience physique Le Bouclier en visite à La Persagotière de Nantes et à l’Institut Paul Cézanne de Fougères ont réalisé quelques interventions et amorcé des discussions avec des collègues sur la place de la famille dans le processus de réadaptation. Suite à ces premiers échanges, plusieurs professionnels ont été à leur tour, accueillis au Bouclier. En effet, c’est à l’occasion du séjour au Québec de la délégation française du Réseau Francophone en Déficience Sensorielle, du 9 au 13 mai dernier, que certains professionnels sont venus au CRDP Le Bouclier pour discuter de l’intégration des enfants présentant une déficience du langage dans les écoles françaises et québécoises. Des intervenants (chef de service, enseignants spécialisés, éducatrice) de l’Institut la Persagotière (Nantes) et de l’Institut Paul Cézanne (Fougères) ont présenté à des professionnels du CRDP le Bouclier et à ses partenaires

(Commissions scolaires, associations de parents) leurs dispositifs de scolarisation et d’accompagnement à la scolarisation d’enfants présentant des troubles du langage. À l’issue des différentes interventions, la délégation française a pu visiter le siège social du CRDP Le Bouclier.Puis, pendant deux riches journées, les professionnels français (professeur spécialisé, éducateur spécialisé intervenant au sein de classes langages, pédiatre, ergothérapeute) se sont rendus dans différents points de service du CRDP Le Bouclier, où ils ont pu assister et participer à des activités de réadaptation auprès d’enfants ou d’adolescents présentant une déficience du langage, échanger sur leurs pratiques avec les intervenants ou participer à des rencontres d’équipes. Ils ont également pu visiter des classes de langage où sont intégrés des jeunes de niveaux primaire et secondaire et discuté avec les différents intervenants scolaires.Des contacts ont également été pris pour de futurs déplacements de jeunes adolescents dysphasiques d’un pays à l’autre.

C’est un pas de plus dans la consolidation des liens qui nous

unissent, et c’est avec une grande satisfaction que nous pouvons voir des professionnels investir ainsi le Réseau pour des échanges réciproques.

Stéphane Bourdon (Institut Paul Cézanne), Jean Yves Le Capitaine (Institut La Persagotière), Sylvie Valade (CRPD Le Bouclier).

Page 4: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Page 4

Le titre du colloque 2.0 de l’Association des Établissements de réadaptation en déficience physique du Québec porte un nom précurseur pour l’ambition du Centre d’Expertise National des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’autonomie (CENTICH) qui est de mailler des réseaux et de s’inscrire dans des réseaux internationaux. L’occasion nous en a été donnée non seulement à travers notre communication au colloque mais aussi et surtout à travers les échanges qui nous ont été permis grâce au Réseau francophone en déficience sensorielle et du langage.

En effet le CENTICH au-delà de ses enjeux et de ses missions a pour ambition de mettre en réseau et d’associer chercheurs, entreprises et professionnels de la compensation du handicap et de la dépendance afin d’accélérer la mise au point et l’usage d’aides techniques ou de

SE DÉPLACER,

COMMUNIQUER...

PARTICIPER

dispositifs innovants, intégrant les technologies de l’information et de la compensation.

Il doit contribuer à la compensa-tion fonctionnelle des incapaci-tés et des restrictions d’activité qui en résultent en recensant, développant, évaluant, amélio-rant et diffusant les interfaces qui utilisent des technologies de la communication et de l’information pour permettre aux personnes handicapées ou âgées en recherche d’autonomie d’interagir avec leur environne-ment physique ou numérique.

À travers des missions de centre de ressources, d’essais, de veille technologique, de formation, de recherche, il doit non seulement concourir au développement de l’innovation mais aussi et surtout à rendre visible un existant local, national et interna-tional au service de l’usager en perte d’autonomie et dans son domaine d’action les techno-logies de l’information et de la communication.

Centre d’Expertise National des Technologies de l’Informationet de la Communication pour l’autonomie

CENT CHMme Gyslaine Samson-Saulnier et M. Pierre-Paul Lachapelle du cabinet GSS conseil ont été avec Francis Guiteau, président du réseau francophone, les artisans de la réussite de nos échanges. La communication que nous avons faite lors du colloque, devant une assistance de professionnels garnie, sur « un cadre d’évaluation global et d’intervention pour le dévelop-pement des TIC dans le secteur de la réadaptation », a été le bouquet final d’une semaine riche en contacts et en perspec-tives de projets futurs.

En effet, entre le Centre de Réadaptation Lucie-Bruneau, l’Université de Sherbrooke, son Centre de Recherche sur le Vieillissement et le laboratoire

Nouvelles brèves...

Page 5: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Centre d’Expertise National des Technologies de l’Informationet de la Communication pour l’autonomie

CENT CH

Nouvelles brèves...

Nous souhaitons vous faire part de notre expérience partagée d’orthoptiste et de psychomotricienne dans le cadre de notre travail au SESSAD pour déficient visuel du Centre A. Peyrelongue à Ambares.

Très tôt dans le développement de l’enfant, des signes d’appel peuvent être perçus par des professionnels spécialisés dans le développement de la vision fonctionnelle et du développement psychomoteur et des réponses adaptées aux besoins de l’enfant DV existent.

C’est ainsi, que depuis 4 ans, le bilan conjoint orthoptiste et psychomotricienne est une modalité d’intervention auprès du très jeune déficient visuel de 0 à 3 ans.

Nous allons vous présenter le cadre de cette pratique. L’objectif de notre bilan est de recueillir et synthétiser des éléments cliniques afin de poser une aide au diagnostic et de dégager une compréhension des difficultés du jeune enfant.

Notre support de travail le BRUNET-LEZINE (la version révisée de 1997) vient compléter et affiner nos bilans respectifs.

Rappelons que ce test est une échelle de développement repsychomoteur de la 1 enfance qui a pour objectif d’évaluer le

niveau de développement d’un enfant et de repérer son décalage éventuel par rapport à la moyenne des enfants du même âge.

ORTHOPTISTE ET PSYCHOMOTRICIENNE« UN NOTRE REGARD »

sur l’enfant déficient visuelQuand le visuel et le corps ne font plus qu’un

Page 5

DOMUS, l’Université de Laval et son Centre Interdisciplinaire de Recherche en Réadaptation et en Intégration Sociale CIRRIS, le Centre Interdisciplinaire de Recherche du Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels de la réadaptation, intéres-sants et intéressés.

De la commande du bras robotisé JACO, en passant par la domotique, la téléconsultation ou l’aménagement d’un grand centre commercial à Montréal pour le rendre plus accessible avec l’usage des TICS, cette semaine a été riche de la qualité professionnelle des contacts et permet d’envisager à court terme des projets collabora-tifs Franco-Québécois notamment dans le cadre du prochain appel de l’Agence Nationale Française de la Recherche ANR en lien avec le Fonds de Recherche sur la Société et la Culture du Québec prévu en août prochain.

Jawad HAJJAM, directeur du développement CENTICH, Sylvie Ervé, directrice du projet CENTICH.

Page 6: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Les épreuves sont réparties selon 4 domaines :1. La posture2. La coordination oculo-motrice3. Le langage4. La sociabilité

Ce Brunet-Lézine se compose de 10 items par niveau d’âge entre 2 et 30 mois. Ce test permet le calcul de Quotient de Développement que l’on nomme QD d’abord GLOBAL qui situe les acquisitions d’un enfant par rapport au groupe d’enfant du même âge, puis PARTIEL qui correspond à chaque domaine exploré.

Nous avons adapté certains items, par exemple :�la pastille blanche est remplacée par une coccinelle;�les dessins à reconnaître sont agrandis ou contrastés ou sur

papier ivoire;�la position de l’examinateur à G n’est pas toujours respectée

et dépend de la vision de l’enfant;�la présentation des jeux peut être modifiée.

Ce test est le support de « nos regards croisés » car l’intrication du visuel et du psychomoteur dans le développement de l’enfant est à exploiter.

D’ailleurs de nombreux auteurs comme BULLINGER, WALLON, DE AJURIAGUERRA ou PIAGET insistent « sur la complémentarité

des domaines visuel et moteur dans les premières années de vie et le rôle structurant du regard ». La vision est le noyau autour duquel s’organise la sensorialité.

La psychomotricienne intervient pour mobiliser le corps de l’enfant afin :�de favoriser l’attention, la communication;�de mettre en évidence les compétences motrices de l’enfant, pour rendre propice l’observation visuelle

et évaluer les interactions vision-mouvement-posture.

Cette manière de procéder permet à l’orthoptiste :�d’affiner et compléter son bilan essentiellement au niveau fonctionnel à partir des données sensorielles

et optomotrices recueillies et analysées en amont;�d’observer la mise en œuvre de la vision et des « stratégies visuelles dans l’action ou « le faire » et

remarquer si le regard soutien l’action ou l’entrave ».

Page 6

Nouvelles brèves...

Page 7: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Ce bilan comporte 3 axes :1. Sensoriel : capacité de discrimination.2. Optomoteur : capacité à orienter le regard.3. Fonctionnel : vision-communication, vision-saisie de

l’information, vision-organisation du geste.

Les intérêts de ce bilan conjoint sont multiples :�C’est une forme « de dialogue » pour reprendre l’expression

de BULLINGER qui est proposé à l’enfant. C’est une approche dynamique qui permet de mobiliser l’enfant dans ses compé-tences. Nous observons les ajustements et « les modulations de conduite » qui renseignent sur la difficulté ou non « de traiter des flux visuels ».

�Il informe sur le développement global de l’enfant en réalisant un profil de ses possibilités à un moment donné. Il permet de dégager les centres d’intérêts qui soutiendront une intervention précoce en mettant en évidence les domaines qui restent à stimuler.

�Certains items du BRUNET-LEZINE faisant redondance à certains items du bilan orthoptique fonctionnel nous avons privilégié cette méthode d’examen commune qui permet une unité de lieu, en limitant les espaces consécutifs et le nombre d’intervenants. Ainsi l’enfant moins fatigable, rassuré est plus disponible.

Cette approche commune permet de déterminer des signes d’appels en cas d’amblyopie afin que le dépistage permette une prise en charge précoce car il n’est plus à démontrer l’intérêt de la notion de plasticité cérébrale (SAFRAN…). Cette plasticité cérébrale du cortex visuel est le support neurophysiolo-gique de réhabilitation visuelle.

De plus, accompagner au plus tôt le développement psychomoteur, psychique et cognitif de l’enfant tente à limiter le risque de sur-handicap.

Face aux questionnements des parents sur les jeux à proposer à leur enfant et sur l’aménagement de l’espace nous avons repris dans la littérature et synthétisés les étapes du développement visuel et psychomoteur, les particularités en cas d’amblyopie ou de cécité, les objectifs dégagés de nos bilans respectifs et ainsi apporter des conseils aux parents souvent démunis.

Page 7

C’EST UN MOYEN D’INVESTIGATION DES PRATIQUES

ET DES INTERACTIONS ENTRE L’ENFANT ET SA FAMILLE

Nouvelles brèves...

Page 8: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

Visuel :

�Coordination des gestes et du regard;

�Capacité parfaite de fixation;

�Reconnaissance des formes;

�La convergence se réalise logiquement;

�Coordination de la plupart des réflexes binoculaires;

�Réactions différenciées face aux expressions des visages observés;

�L’enfant montre des débuts de mémoire visuelle;

�Il peut faire des distinctions entre des objets de plus en plus petits.

Posture :

�Il tient assis avec un minimum d’appui.

La préhension :

�Volontaire est acquise;

�Le relâchement est volontaire et globale. Il commence à regarder où ils tombent;

�Il utilise les 2 mains de manière plus indépendante;

�Coordonne vision/intention avec le geste finalisé;

�Jeux des mains et des pieds.

�Retard dans la reconnaissance des formes et dans la coordination « oeil-main »;

�La convergence est difficile;

�La pathologie oculaire peut empêcher l’établissement d’une bonne coordination binoculaire;

�Hypotonie générale;

�La préhension volontaire est retardée et peu efficace;

�Absence ou pauvreté des jeux des mains et d’exploration corporelle.

�Insister sur l’intégration de tous les signaux possibles de l’environnement;

�Développer la capacité de fixer et de suivre du regard;

�Développer la coordination oeil-main;

�Améliorer le maintien corporel et la perception de l’axe;

�Permettre le développement des différentes sensorialités;

�Favoriser les manipulations, les explorations manuelles et la recherche active de l’objet.

�Varier les types de stimulants en diversifiant les formes, les couleurs, la taille, le poids, les détails plus ou moins fins... des jouets et jeux;

�La position de l’enfant dans la pièce est essentielle car il peut prêter attention à ce qui se passe autour de lui;

�Le faire jouer face à un miroir;

�Stimuler les différentes sensorialités : audition, toucher, odorat en lui présentant des objets de la vie quotidienne par exemple;

�Travailler les inter-modalités;

�Lorsqu’il lâche un objet en dehors de son champ visuel, l’aider à le suivre physiquement et là le ramasser, sinon il pensera que l’objet est revenu par miracle;

�Favoriser les jeux corporels;

�Faire des jeux d’empilement, d’assemblage.

Les étapes dudéveloppement visuel

et psychomoteur

Les particularités en casd’amblyopie ou de cécité

Les objectifsrééducatifs

Les conseils donnés aux parents

Le tableau présente un extrait pour l’âge de 6 mois.

Page 8

Par Nathalie Bujosa-Garbolino, orthoptiste et Brigitte Rousset, psychomotricienne.

Nouvelles brèves...

Page 9: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

FAVORISER L’ACCESSIBILITÉ À LA RÉADAPTATIONAUX AÎNÉS SOURDS ET MALENTENDANTS

OPTIMISER LA PARTICIPATION SOCIALEDES AÎNÉS SOURDS ET MALENTENDANTS

« Des vidéoclips d’informations de services destinés aux aînés »

Petits mots doux (1:07) Bingo (1:04) Salle d’attente (1:06)Souper de famille (1:10)

La surdité chez les aînés est une réalité très présente, mais fort discrète. Parce que les aînés consultent peu, ces vidéos visent à les informer de l’aide qui peut leur être apportée. Une initiative du Programme Aînés de l’IRD.

Guide à l’usage des organisateurs et conférenciers.Un outil d’aide à la communication destiné aux personnes qui organisent des activités pour des personnes âgées ou qui s’adressent directement à un groupe d’aînés (présentateur, conférencier, etc.).

Document à ou à obtenir gratuitement au Centre de documentation de l’IRD ou par téléphone : 514-284-2214, poste 3610. Une initiative soutenue par la

.

télé[email protected]

Fondation Surdité et Communication de l’Institut Raymond-Dewar

Petits mots doux

Bingo

Souper de famille

Salle d’attente

4 clips en continu (4:25)

Page 9

Par Louise Livernoche, chef du service des communications, archives et documentation de l’Institut Raymond-Dewar

Nouvelles brèves...

Page 10: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

MISSION ACCOMPLIE !

L’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec l’Institut Raymond-Dewar

CRESAM l’Institut Nazareth et Louis-Braille et ses collaborateurs :

(IRD), le et ont réussi un projet ambitieux, celui d’organiser le Premier colloque francophone international sur la surdicécité.

Ce colloque a eu lieu à l’Institut les 9 et 10 mai derniers. Il a rassemblé 211 participants. Le défi était de taille pour les organisateurs car l’événement a nécessi-té beaucoup de logistique, d’adaptation et la présence de plusieurs spécialistes. On aura poussé l’audace jusqu’à y réunir des profession-nels de différentes organisations, de la France, mais aussi des personnes ayant une surdicécité. Les personnes sourdes-aveugles étaient présentes en tant que participants. Certaines ont donné des conférences et des personnes aveugles ont même offert des massages aux participants sourds-aveugles.

Nouvelles brèves...

Page 10

Page 11: ardoise vol 1 no 3 - rfdsl.com · Montréal Métropolitain CRIR et enfin l’Université de Montréal, nous avons rencontré plus de 20 diri-geants, chercheurs ou profession-nels

L’@rdoise est un document électronique édité par le Service des communications de l’Institut Raymond-Dewar.

Idéation et conceptLouise Livernoche

Conception graphique, infographie, composition, correction des textes et mise en pageBrigitte Ross

Page 11

[email protected]

À propos de

DU CÔTÉ DU QUÉBEC

Christine Clémençon

Coordonnatrice pour l’Ardoise,

Centre Peyrelongue / IRSA

France

François Lamarre

Coordonnateur pour l’Ardoise,

Responsable de l’Édition

Institut Raymond-Dewar

Québec

À bientôt !

DU CÔTÉ DE LA FRANCE