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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Bibliothèque nationale de France www.notesdumontroyal.com

 · ARGUMENT ANALYTIQUE DU ONZIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Ulysse part de l’tle d’Ea et arrive chez les Cimmériens, a l’endroit désigné par Circé; il accomplit les sacrifice

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Page 1:  · ARGUMENT ANALYTIQUE DU ONZIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Ulysse part de l’tle d’Ea et arrive chez les Cimmériens, a l’endroit désigné par Circé; il accomplit les sacrifice

Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Bibliothèque nationale de France

www.notesdumontroyal.com 쐰

Page 2:  · ARGUMENT ANALYTIQUE DU ONZIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Ulysse part de l’tle d’Ea et arrive chez les Cimmériens, a l’endroit désigné par Circé; il accomplit les sacrifice

ARGUMENT ANALYTIQUE

DU ONZIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE.

Ulysse part de l’tle d’Ea et arrive chez les Cimmériens, a l’endroit

désigné par Circé; il accomplit les sacrifices prescrits par la déesse(1-50). L’ombre de son compagnon Elpénor vient la première s’en-

tretenir avec lui; il aperçoit sa mère Anticlée (51-83). Tirésias luiannonce son retour dans lthaque et lui parle d’un voyage qu’il devra

entreprendre ensuite (84-137). Grâce aux indications de Tirésias,Ulysse peut s’entretenir avec sa mère (138-224). Les âmes des tilles

et des épouses des héros s’avancent a leur tour vers lui; il les inter-

roge successivement (225-332). Alcinoüs et les autres Phéaciensprient Ulysse de continuer son récit, qu’il veut abandonner pour selivrer au sommeil; le héros y consent (333-376). Agamemnon appa-ratt a Ulysse, lui raconte sa mort et lui donne divers conseils (377-466).Entretien d’Ulysse avec Achille (467-540). Ajax, interpellé par Ulysse,

ne daigne pas lui répondre (541-567). Ulysse voit Minos, Orion, Tan-tale, Sisyphe (568-600). Hercule s’entretient avec lui (601-624). Lesombres s’approchent en foule; le héros épouvanté fuit vers son na-

vire et met a la voile (625-640).

sa!» .

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I I Â.Èv 8’ icrôv Ttôauaaôa xai ÏO’Ttd V’m pelaivn ’

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I a l v t N I Ifiatvopsv axvuuevot, OaÀspov mura 0(1pr Xeovrec. 5(H51L; 8’ ou) perdntoôs veôç xuavo-rrpdipmo

s . ..ïxusvov oupov in nMcïcnov, 560M»; âratpov,

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flush ’ 191v 8’ dv5116; se xuêapwiT-nç r’ iôuvev. 10

a Quand nous fûmes arrivés sur le rivage et près du vaisseau,

nous lançâmes d’abord le navire sur la mer divine , puis nous pla-

çâmes sur le noir tillac le mât et les voiles; nous embarquâmes le

bélier et les brebis, et nous montâmes nous-mêmes, affligés et versant

des torrents de larmes. Derrière le vaisseau à la proue azurée, Circé

à la belle chevelure, redoutable déesse, lit souiller un vent favorable,

bon compagnon de route , qui gonflait nos voiles. Après avoir dis-posé tous les agrès dans le vaisseau, nous nous assîmes; le vent et

le pilote dirigeaient notre comise. Pendant tout le jour, le navire

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HOMÈRE.

L’ODYSSÉE.

CHANT XI.

c Aù’ràp ênei par

xa’r’filôopev élut V710.

est OàXaacav,nâunpw’rov [.LÈV âp

ëpôoaapev vip:si; 60a ôîotv,

neéueoôa 8è

tarin xa’t tortu

Êv mi; (asiatiserlaôôv’teç 8è sa pila

êveâficapev,

âveôatvottev 8è nui. ouïrai

àxvt’auevoi,

xaraxe’ovreç 80’;pr Gakepôv.

Kipxn 5è ou?»

êünhôxauoç ,

056; Servi; , «Gaine-coi,[en flpîv

perômcôe veô; xuavonpu’ipom

oôpov îxuevovfiÏnO’lÏO’TLOV,

ËO’ÜAÔV éraïpov.

(Hpeïç 5è novnco’tpsvm

gnan-1:01 67th: murât vfia7719800: °

dupe; 65’ ce xuôepvfimç se

iôuve rfiv.

Turion 8è r7];

c Mais donc après quenous fûmes arrivés au vaisseauet à la mer,tout-d’abord donc

nous tirâmes le vaisseaudans la mer divine,et nous plaçâmes

le mat et les voilesdans le vaisseau noir;et ayant pris les bêtes [seau,nous les ftmes-monter-sur le vais-et nous montâmes aussi nous-mêmesétant afiligés,

versant des larmes abondantes.Et de-son-côté Circé

à-la-belle-chevelure,déesse redoutable , douée-de-voix ,envoya à nousderrière le vaisseau à-la-proue-azurée

un vent favorableremplissant-les-voiles,bon compagnon.Et nous ayant disposé-avec-travailchacun-des agrès dans le vaisseaunous nous assîmes;

mais et le vent et le pilotedirigeaient celui-ci (le vaisseau).Et les voiles de celui-ci

fi a, [.1

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. à rytir’vïjüü’hçkta’

mit! -l 3.12533? *

Ê’îz’gywv w

27,1s

164 OAYÈEEIAE A.r un. avlm 85 ramperai-ac rétaO’ icrix nov-conopoüc’qç ;

8, ’ , ’ I Î ’ N 3 lmaso 1: 7,5340; , UXtOthTO ce «mon ŒYUIŒI.

C a:a il 8’ s’ç mipaô’ l’item: fiaOUêpo’ou ’Qxaowow.

V v I N n. 1EVOtX 85 Ktttptsptuw o’w8pmv l 8715m; TE 11’611: se,

a I iflapi xazz veps’lrj xexaÀuutLa’vm ’ 0085, nov’ mûrobç’ 15

3H Il I a I a ta toç (pasva xaraOspxerat axrwaocw,

Y ) I 7 lK I N 3 8 7 Iout! ô-iror av usurpez 71:90; oupavov acrspoevra,

Y al â a louO’ 81” av ou); s’Tri yetiow o’m’ oÔpavoOev aporpoîrmrat ’

N l s N g.0’008 1571:1 V85 61091 TETaTdt BEtAOtO’t ppOTOLG’tV.

«a v y a.Nm: psv evô’ mon. (Exact-oins»; ’ êx 8è 18L 11.19.01 20élémi)” ouïrai 8’ CÔTE m1198! 860v ’Slzsavoïo

a! a! N I ,nouait, opp’ 5’; xwpw &ptxousô’, 8V (ppoîo-e hippy.

« ’Evô’ ispifi’ta uèv 3 Hsptufiônç Eüpôkoyôç ce

il â I a a 1 il a v a I t w50-on que 8 (109 0E0 EpUO’O’OttLEVO; empan unpou

I cl[3009m1 ô’puî’, oaoov ce TquOÔGtOV 5116:1 mi Ëvôa; 25

7 N A N A.aux? «8119 8e xanv 15(5an 7ttlt7W vexüeoctv,

fipôta pehxpvîrm, paré-natron 8è fi8s’i’ oïvtp,

vogua la voile tendue; puis le soleil se coucha et toutes les routesse couvrirent de ténèbres.

a Cependant nous étions arrivés au terme du profond Océan. C’est

la que se trouvent le peuple et la ville des Cimmériens, enveloppésd’une obscurité épaisse; jamais le soleil radieux ne les contemple de ses

rayons, ni lorsqu’il monte dans le ciel étoilé, ni quand il redescend

des cieux vers la terre; mais une nuit funeste couvre ces mortels infortunés. Arrivés en ces lieux , nous poussâmes le vaisseau contre lerivage ,nous débarquâmes les victimes, et neus nous avançâmes nous-mêmes le long du fleuve Océan jusqu’à ce que nous fussions à l’en-

droit que Circé nous avait indiqué.

a La, tandis que Périmède etEuryloque tenaient les victimes, tirantdu fourreau mon glaive acéré, je creusai une fosse d’une coudée dans

tous les sens; je répandis sur ses bords deslibations en l’honneur detous les morts, d’abord avec de l’eau miellée, puis avec un vin géné-

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L’ODYSSÈE, x1. 165novronopoücmç

sérum navnpepinrhâté; TE 860-510,

arion TE êtyutai O’XLÔŒVTO.

« ’H 8è inavsv

ée miparot ’Qxeatvoîo

Bafiuëpôov.

’Evôa 8è ôfipô; TE mm: te

àvôpdiv Ktppepiwv,

neanuituévOtüépt nazi, veeps’hn t

cédé ire-ra ’Héltoç

çaéfiœv âtxtiveaat

xaraôs’pxs-rat otù’roô; ,

OÜTE émirs En aveinte:

1:98; oùpavôv àarepôevrat,côte 51’s titi:

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èxélo’cqtev viet Ëvôa ’

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ŒÛTOÎ 8è aine àopev

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ôvaa Bôepov,ôccov vs noyoüatovEvôot mû ëvôot ’

flou-av 8è àpxpi mon?)loin! piot vaKÛEG’O’t,

npânot [.LEAlXp’Î’qu),

psst-Emma 8;: oivtp fiôéî,

18 rpi10v aine

voguant-sur-la-merfurent tendues tout-le-jour;et le soleil se coucha , [bres.et tous les chemins devinrent-som-

« Et celui-ci (le vaisseau) arrivaaux limites de l’Océan

au-cours-profond.Et la se trouvent et le peuple et lades hommes Cimmériens, [villecouverts (enveloppés)d’un brouillard et d’un nuage;

et jamais le Soleilresplendissant de rayonsn’aperçoit eux ,

ni lorsqu’il va

vers le ciel étoilé ,

ni lorsque de nouveauil se tourne vers la terrevenant du ciel;mais une nuit funestes’étend sur ces mortels malheureux.Étant allés

nous fîmes-aborder le vaisseau la;et nous tirâmes-de-dessus les brebis;et nous-mêmes ensuite nous allâmesle-long-du courant de l’Océan ,

jusqu’à ce que nous arrivâmes àque Circé avait indiqué. [l’endroit

I La Périmède

et Euryloque tinrent les victimes;et moi ayant tiré du-long-de mamon épée acérée, -’ [cuisse

je creusai une fosse ,aussi grande que d’une-coudée

ici et la (dans les deux sens) ;et je versai autour d’elle

une libation pour tous les morts,d’abord avec de l’eau-miellée.

et ensuite avec du vin doux .la troisième fois a-son tour

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166 OAYXZEIAE A.12) rpïrov «30’ 589m ’ êtrï 8’ &XÇPLTŒ me TraîÀquV.

HoÂÂà 3è youvoôpnqv vexée»: âpsvnvàt xoîpnvoz,

5’16th si; ’Iôdxnv orsîpav 305v, in; épieu] , 30péEEtv ëv payoipowi nup’rjv 1’ s’prrlnae’usv êcôltâ’wi

Tupscin 8’ o’moïveuôsv 6h îspeucépsv du),

nappâav’, ô; prélatin p.5’t’ot1rps’7rst1 fips’rëpowiv.

Tobç 8’ s’mï EÔXOÜxüO’l Àirîcri 1:5, ËOvea vsxpôv,

ËÂÂtUaIthV, rôt 8è pfika 10:66»; âneôstporôuno’a 35Ë; [3609m5 pale 5’ dîna xaluweçëç ’ aï 8’ àys’povro

d’ovni. 61:56 ’Eps’Êeuç vexée)»: xa’rareôv’qdmnv,

vüwpat t’ fiiOeoi ce «déchirai TE yépovreç,

napôsvrxai 1’ étalai, veorrevûs’a (lupin Ëxouaozt °

noMol 8’ OÔTGIfLEVOl XaXX’IlipEO’lV ê-neincw, 4oâvôpsç ’Apni’qiot-rOt, peêporwus’va TEÜAE’ ê’xovreç-

oî zonai «spi 300va êçoïrwv oïÀXoOev aïno;

fiacres-in layj ’ êpè 8è xÀwpbv ôéoç :3951.

Ah rôr’ Ënetô’ ârdpoww énorpôvaç êxéÀeuaa

reux, enfin avec de l’eau, et je jetai par-dessus une blanche farine.J’implorai ensuite les ombres vaines des morts, promettant que de re-tour dans lthaque jlimmolerais dans mon palais une vache stérile, laplus belle de toutes, et que je remplirais un bûcher d’ofl’randes pré-

cieu es; queje sacrifierais à Tirésias en particulier un bélier enliere-menânoir, remarquable parmi nos troupeaux. Quandj’eus adressé mes

vœuit etjës prières aux peuplades des morts, je saisis les victimes etles égor e.ai au-dessus de la fosse, dans laquelle coulait un sanguoir;et du fond de l’Érebe arrivaient en foule les âmes des morts: de jeu-

nes femmes et de jeunes garçons , des vieillards accablés de misères,

de tendres vierges au cœur rempli d’une récente douleur; puis unemultitude de guerriers percés par des lances d’airain, immolés dansles combats et revêtus d’armes ensanglantées. lls se pressaient de tous

côtés autour de la fosse avec un bruit immense; et la pale craintes’emparant de moi. Alors je commandai a mes compagnons de dé-

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L’ODYSSÊE , x1. 167Üôa-rt’

Éfit’mÏAUVOV 6è émirat lamai.

Pouvoûimv 8è nouât

xâpnva âlLEVNVà vexôwv,

êlôâov si; ’Iôo’txnv,

ëéEew êv péyapowt

Boüv meïpav,

fin; àpïarn,énflnaéuev ra mapùv êaôlâ’w a

ÎEpEUO’ÉpSV 5è âm’tvsuôev

Tstpeoin du?ôîv nzuuélava,

ô; peranpéfier

fluerépowt tralala-w.’Erre’t 8è êMtco’meV 106; ,

ëfivea vexpôv,

tûxwlîjat lzrfiai TE ,

10:6:va 8è Tà prâkrit,

âneôuporôuno-ct êç Bôôpov,

alita 8è xekatveçèç ëéev’

ont 8è boxaivext’awv xarareôvndi’rœv

àye’pov’ro ÛKÈE ’Epe’ôeuç,

www ra fifôeoi rayépovtéç ra «0167111105

émulai te napfievrxai,Excite-w. (lupin veonevfiéa’

«0110i 8è oùrâuevm

ëyxeimt xakxv’zpao-w,

âvôpe; ’Apnïqmrm,

Exov-reç 15615:1 Beôporwpévat’

o’i «0110?.

ëçoirwv flapi Bôôpov

duo; 600000îaxij humain ’

fiançoit 5è ôéo; râper. âgé.

A91 Vire ErrataËrtorpôvot;êKÉ-IÆUO’Œ èro’tpom’t

ôeipwrrc: rima,

avec de l’eau;

et je répandis de la farine blanche.Et je suppliai beaucouples têtes vaines des morts, [que,promettant, étant arrivé dans ltha-de sacrifier dans mon palaisune vache stérile ,

qui serait très-belle, [choses;et de remplir un bûcher de bonneset d’immoler eu particulierà Tirésias seul

un bélier tout-noir,qui Se distingue (se distinguerait)parmi nos brebis.Et quand j’eus conjuré ceux-ci ,

les nations des morts ,avec des vœux et des prières,ayant pris alors les brebis,je les égorgeai au-dessus de la fosse,et un sang noir coulait;et les âmesdes morts trépassés

se rassemblaient sortant de l’Érèbe,

et jeunes-femmes et jeunes-garçonset vieillards ayant-beaucoup-enduré,

et tendres vierges , [cent;ayant le cœur amigé-d’un-deuil-ré-

et beaucoup d’hommes percésde lances à-pointe-d’airain ,

guerriers tués-dans-les-combats,ayant des armes ensanglantées;lesquels eu-graud-uombrevenaient-eu-foule autour de la fossel’un d’un côté,l’autre d’un-autre-côté

avec une clameur immense;etla pâle crainte s’emparait de moi.

Donc alors ensuiteles ayant excitésj’ordonnai à mes compagnonsayant écorché les bêles,

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Seipavruç xa’taxeîat, ênsôîaaûat 5è Oeoïo’w,

infini? 1’ ’AÎô’n xai ënawïi Hspaeçovei’n.

m’a-roc 8è Eitpoc ôîb êpuccdpsvoç napalm 51.11908

’ÂUJW, oôô’ site»: vexôœv &pevnvà xoîpnva

aïparoç âcaov ïpev, np’w Tempsciao nuûéaôat. 50a Hpo’rrn 8è virolai ’EÀ-mîvopoc Ëkôev 1 éraipou ’

où 7&9 me êréôan’ro ana lôovèç eôpuoôsi’nç’

crêpa 7&9 êv Kipxnç psyoîpq) xateXaÉ-rropev son;

à’xÀaurov xa’t oïôourrov, Ëm’t wôvoç ânoç État-(av.

Tèv très; 5’76) Soixpucot ïôu’w, flânerai ce Outre"), 55

xai [11V cpmwîcaç ému TETEPÔEVTŒ npoçnüôtov ’

« ’Elmîvop, 7:55; 11’165: 67:2; Câçov fispâsvra;

« Enfin: neCèc 5’th â 5’711) crin mi pelaivn. »

a me êzpoÉian ’ ô 85’ [fi oindriez: fifreiêsro p.601? ’

a Atoyevèç Aaeprtoiô-q, rolupvjyjav’ ’O’ôucasü, 60

a des: p.5 Baiuovo; «tout muon mi àOs’ccparoç oïvoq’

pouiller les victimes qui étaient étendues sur le sol, égorgées par le

fer cruel, de les brûler et d’adresser des prières aux dieux,au puissant

Pluton et a l’auguste Proserpine; moi-même, tirant du fourreau monglaive tranchant, je restai et ne permis pas aux ombres vaines desmorts de s’approcher du sang avant quej’eusse interrogé Tirésias.

a La première qui s’avança fut l’âme de mon compagnon Elpénor;

il n’avait pas encore été enseveli sous la vaste terre, mais nous avions

laissé son corps dans le palais de Circé sans larmes et sans sépulture;

car d’autres soins nous pressaient. Je pleurai en le voyant, moncœur fut saisi de pitié, etje lui adressai ces paroles ailées:

a Elpénor, comment es-tu descendu dans la sombre nuit? tu es« arrivé à pied plus vite que moi sur mon noir navire. n

u Je dis, et il me répondit en gémissant : a Noble fils de Laërte,a ingénieux Ulysse, un destin cruel et l’excès du vin ont causé ma

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tôt ôù XŒTÊXELTO

êa-qaaypz’va lotît-At?) vnkéî ,

xaraxei’m ,

âneôEoto-Bat 8è Oeoîcw,

îçôiuop ra ’Aîôn

and hmm-ï; Hepceçoveïn ’

arbre; 8èêpuoao’tpavo; rupin impoü

Eicpoç 650

film,oüôè eîmv

xâpnva épavnvà vaxüœv

ipev &coov aïparoç,

npîv matissent. Tetpsaiao.a Wux’h 5è

’E).1rôvopo; énigme

me npu’rrri ’

où yàp êtéôamô me

inrà xôovà; eüpuoôsinç

fluet; 7&9 nareleinopavËv payâptp Kipxnç

afflua chlorures: mû âôatrtmv,éne’t 52Mo; nova; Enstyev.

’Eyt’o uèv ôtixpua’ot les». 16v,

flâne-â ce Butte"),

mi. punaisa;npomt’aôœv p.w ËREŒ nrspôevm ’

u ’Elnfivop, m5; film:n’a-nô Côçov flapôevra;

a êàw «de;

s Étrier»: il êtd’

coin vint palatin]. ba ’Eçitipmv d’y

ô 6è oindriez;

fiueiôsro’ p.5 pûôrp t

a Atoyevèç Adeptto’tôn,

a ’Oôucaeô noluttfixotvs,

c aida nazi; ôaipovo;a x11 oïvo; âôécçato;

a âgé p.5 ’

Onvssrîr: , XI.

L’onvssÉE , x1. 169qui donc étaient étendueségorgées par l’airain cruel,

de les brûler,et de faire-des-vœux aux dieux ,et au puissant Plutonet à l’auguste Proserpiue;

et moi-mêmeayant tiré d’auprès de ma cuisse

mon épée pointue

je restai-assis,et je ne laissai pasles tetes vaines des mortsaller plus près (s’approcher) du sang,avant d’avoir interrogé Tirésias.

u Et l’âme

d’Elpénor mon compagnon

vint la première;car il n’avait pas été enseveli encore

sous la terre aux-larges-voies;car nous avions laissédans le palais de Circéson corps non-pleuré et non-enseveli,puisqu’un autre travail nous pressait.

Je pleurai ayant vu lui,et j’eus-pitié en mon cœur,

et ayant parléje dis-à lui ces paroles ailées :

a Elpénor, comment es-tu venua sous l’obscurité sombre?a étant à-pied

a tu es arrivé-plus-vite que moi«avec mon vaisseau noir. n

a: Je dis ainsi;et Celui-ci ayant gémirépondit à moi par ce discours :

a Noble fils-de-Laërte,a Ulysse fécond-en-inventions,a le destin funeste de la divinitéa et un vin abondanta: ont nui à moi;

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170 OAYEEEIAZ A.

I s a l l sn Ktpxnç 8 av gasyapq)’ xaralsypevoç 013x avé-aco:

a étiroêéov xa-rœë’îivat , En à; xÂt’iLaxat paxp’rîv,

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Van NI N à, l 3 Iu hm Os ce 1:th ontOev youvaCotmt, ou napeowwv,

I I11:90; ’r’ Homo mi narpôç, ô’ 6’ Ërpepe rurôôv êo’vw, a.a.

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u oîôtx 7&9 (Î); êvôs’vôe xttbv ôôuou ëE ’A’iôzo

N 7 ’ Ï I * I N .a v-qaov a; Atamv armet; 81259751 me: 70

Y , Y r I ya evôa a STCElï’X, civet; filetai impanation Ëpuo a

AI , à, l V! 3b ’l ’a p.1; p. ou «mon alarmov, nov omOav xaralematv,

I I I N I I« voaçtcûstç, tu] rot n 050W gravitiez ysvaou’

a! I .-aAM tu. xaxxsmu si»: ratifiant «Siam: pot êartv, A.-

e’l.’ .N xrnsglex’.a capet T: tmat [puai no in; au tvt a adam, 75’ N l N I ï 3 I I .a avepoç mormon, mu EGCOELEVOLO’t maOacOut

( aperte; couché dans le palais de Circé, je ne songeai pas a retour-

a ner sur mes pas vers le haut escalier, etje tombai du faite du toit;a: les vertèbres de mon cou se brisèrent, et mon aine s’envola vers la

a demeure de Pluton. Je te supplie maintenant, au nom de ceux quit sont loin d’ici derrière toi, de ton épouse, de ton père qui a nourri

a: ton enfance , de Télémaque, le seul fils que tu aies laissé dans ton

(1 palais; je sais qu’en t’éloignaut de ces lieux, du royaume de Plu-

a ton, tu arrêteras dans l’île d’Éa ton solide navire; alors, ô prince,

«je t’en conjure, souviens-toi de moi; ne me laisse pas en partant

a sans larmes et sans sépulture, si tu ne veux pas que j’attire sur toi

a le courroux des dieux; mais brûle mon corps avec les armes que

a je portais, élève sur le bord de la blanche mer un tombeau qui ap-

a prenne à la postérité mon malheureux sort; rends-moi ces derniers

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L’ODYSSÈE, x1. 171a xa1œléyu5voç 8’5

a! êv guêpe) Kipxnç

a oint êvônaa

cr xa1a6fivat âtpoëëov,

a îdw à; paxpùv XNÇtLTKŒ,

a ana «500v 15’150; xa1av1txpü’

c aùxfiv 85 ê’éza’tyn par.

a ào’rpayo’tlwv,

u drop) 55 xarfikôeva ’AîôôçôE.

et Nov 85 youva’tëopai ce

a 16va: ômôev,

a où napeôv-cœv,

a 1196; àÀôxoo 15

a nui. 7vot1pôç,

a ô ë1pecp5’ ce è6v1a 1o106v.

a Tnleuo’txou 15,

a: ôv fleure; poüvova: êv’t psyâpoww ’

a 07.511 yàp à); nul»: êvôévü

a êx Boum: ’A’iôoto

a: queue ê; vicov Aiainvc: via 565pyéa’

a Evflat Errata, d’ami,

r: relouai ce invigoration: égaie sa p.13 not1ot7teirt5tv [Le

« âxlatu1ov, &Botrrrov,

«id»; ômôev,

a voaçtaôaiç,

« ph yéva.at’. 1m

r: 11 grimpa 656w °c: tintât xaxxeîati p.5

a «in reüxeaw 62mm 5516 par,a Xeüou’. 15’ par.

a cipal.a 5111 6M 11016:]; Galice-71;,a âvôpàç avariivoro,

a mû. âacottÉVOto-t

t infléchi -

(c et m’étant couché

« dans le palais de Circé

« je ne songeai pas [pas,a a descendre en-revenant-sur-mes-a étant allé vers le haut escalier,

a maisje tombai du tondroit-devant;a et le cou fut brisé à moia aux vertèbres,a et mon âme descendita dans la. demeure de Pluton.(c Mais maintenant je supplie toia au nom de ceuxa que tu as laissés derrière toi,«z qui ne sont-pas-préseuts,a au nom et de ton épouse

a et de ton père,a qui a nourri toi étant petit,(r et de Télémaque,

a que tu as laissé seul enfanta dans ton palais ;a car je sais qu’étant parti d’ici

a de la demeure de Plutona tu pousseras vers l’île d’-Ëa

« un vaisseau bien-travaillé;a la ensuite, ô roi,«j’exhorte toi a te souvenir de moi;

a à ne pas laisser moia non-pleuré, non-enseveli, [tiras),a étant allé en arrière (quand tu par-a t’élant éloigné,

a pour que je ne devienne pas a toia quelque cause-de-colère des dieux;«mais à brûler moi

a avec les armes qui sont à moi,a et a verser (amonceler) à moiu un tombeaua sur le bord de la blanche mer,cr tombeau d’un homme malheureux,

a aussi pour les hommes futurset pour l’apprendre;

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172 OATZZEIAÏ A.

tu I Na mon 15: (1.0l 1515km raflai 1’ ëni râpât? Éps1tm’v,

N N Y va 119 nui. Çwoç 595acov, êth p51’ 551.01; EroÊpowtv. n

à 1 , . a t a l I«t Q; 51911 croup 57m yttv àjLElôOjLEVOÇ npoçs’etnov ’

r a ou l à. I ret laura 1m, w 8uc1-qv5, 15X501’rîcw 15 Karl Ëp;w. n 80

Nîfln à a a I a 6 I -a i (ut un ex; 51155oatv «p.51 051.5110) aruyepoww

(I 3 . a v 1 a! . I1,3156 570) p.5», 0015110514 5’çp’ origan (panama: ïexmv,

5i’8mÀOv 8’ ê15’pm05v érat’poo 1161W &yopeüov.

a q11105 8’ 571i 4497.-); gruge; x111150v’nut’nç,

Aû1oküxou 012732149 p.5*(a)17’,1opoç , ’Avrirluot , 85

N i171v Cwnv xa15’Â51110v, ît’ov ai; vlhov îprîv.

T’qv pèv 1378) 8éxpuo’ot ïôo’iv, flânerai 15 (louait

C I

s a 7 R, A al l l ) lun ouo tu; 510w 719015an, maxwov 1159 ay5uwv,

a ’2’ a! t 7x I r«15.0.0110; acoov 131.511, 119w letç5etoto noOscÛat.

« ’HÀOE 8’ 5711 d’un 946mm) ’1’5tp5cioto, go

N a! * iXpdosov cxnnrpov slow, 5:45 8’ époi Kari npoçésmev ’

a Atoyevè; Aa5p’1wi8’q , woluprîlotv’ ’08ua055,

a devoirs, et plante sur le tertre la rame dont je me servais quanda j’étais plein de vie au milieu de nies compagnons. n

a Il parla ainsi, et je lui répondis en ces termes: a lnfortuné,j’ac-

a complirai tout ce que tu désires. na Nous étions assis, échangeant ces tristes paroles; moi d’un caté,

tenant mon épée sur le sang, et de l’autre l’ombre de mon compa-

gnon qui s’entretenait avec moi.a Ensuite s’avança l’âme de ma mère, la fille du magnanime Auto-

lycus, Anticlée, que j’avais laissée vivante en partant pour la sainte

Ilion. Je pleurai en la voyant et mon cœur fut saisi de pitié;je ne luipermis point cependant, malgré ma profonde douleur, de s’appro-cher du sang avant quej’eusse consulté Tirésias.

a Ensuite s’avança l’âme du Thébain Tirésias, qui tenait un sceptre

d’or; il me reconnut et me dit :a Noble fils de Laërte, ingénieux Ulysse, pourquoi donc, quittant

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L’onvssÈE , x1. 173a et à accomplir à moi ces chosesa etàfichersur mon tombeau la ramea avec laquelle aussivivantje ramais,a: étant parmi mes compagnons. a

a ll dit ainsi;mais moi répondantje dis-à lui :a Et j’accomplirai

t: et je ferai ces choses à toi,a ô infortuné. :0

« Nous-deux conversant ainsi

avec des paroles tristesnous étions assis;moi a l’écart (d’un côté)

tenantmon épée au-dcssus du sang,et l’ombre de mon compagnon

a 151571011 15’ p.0! 10.610:

a niant 15 511i 1Gp6tp 5951pôv,a 14;) x11 Crabe ëpeocov.a êàrv 11.5161 époi; 51dtpom-w. n

a "Boom-o (5;;aü1àp êytb 645516691910;

1190455111191 p.w ’

a 151501601» 15

« zani épia) 1016161 101,

a à) 8üamv5. Da N032 p.5v àp.516’0p5’vœ (à;

51155001 moyepoîcw1311.5001 ’

êydo 115v âv5u65v

’10va pioupiou ê11i origan,eîâw’mv 85 ÉTŒÏpOU

é15’pw65v de-l’autre-côtéàyopeüov «and. me disant beaucoup de paroles.

a To19] 8è. a Et l’âmede ma mère mortevint en outre,

[11598: xa1a156vnuin;i169 êm’,

Buyu’mp la filleusyal’ômpo; A’Jîoltüxou, du magnanime Autolycus,

’Av16x751a, Anticlée,173v xa15151110v Cwfiv,trin é; ’lhov îpnv.

’Eyà) p.51: 819.1911001 13th 173;),

9.51.601 15 ôuuqr

quej’avais laissée vivante,

étant allé vers Ilion sacrée.

Je pleurai ayant vu elle,et j’eusspitié en mon cœur;

6.1161 01’285 (1’); ,

0115131.»: 1159 RUXWÔV,

du»: 719015’pnv

ip.5v Euro-av tripoux,71in 11095106911 Tapas-i010.

a W015] 6501.601600 Tstpeat’ato

i109! épi,

mais pas même ainsi (malgré cela),quoique affligé fortement,je uelaissais pas elle plus tôtaller plus près (s’approcher) du sang,avant d’avoir interrogé Térésias.

« Et l’âme

du Thébain Térésias

vint en outre,ayant un sceptre d’-or,

et il reconnut moi et me dit :c: Noble fils-de-Laërte,

a Ulysse fécond-en-inventions,

Exwv taxi-1119m XQÛGEOV,

ëyvœ 85 511.5 X011 npogéarrs ’

a ALOYEVËÇ Aa5p1zc’trî’n,

a ’Oôuaaeü nolopfizava,

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174 causera: A.u 11’111’ 031’, (Î) 86174125, lttrrt’tw gonio; ’Ê,5M010

u "7110656, 8’090: 1’87; ve’xoa; mi 6115911501 7763907;

a ’AM’ ânoxéleo (360900, 5111015 85 (9550700107 6’515, 95

( a.

I Itzigane; 5-090: me) mi 101 vampiez 5’1’110). n

û lu Q; (9011” 5’78) 8’ âvœxaoaoittevoç 51’390; 519709194101

31001597) ë7xœ’15’11’r,;’- ô 8’ 5115i 11i5v aigu xsltatvo’v,

v I I , a l r I a Imu 1015 81, p. 51155001 npoç’qu8ot pava; ennuyons

a Néo-10v 8iC-qott 11.5th850, pai8ip.’ ’0800’055 ’ 100

qA

N I 5-.10v 85 101 &p7alts’ov 011051 050’;’ où 7819 oie)

I 3 net linon»; Ewoai-puov, 6’ 101x61ov 531051 Gong),

Iu Xwopævo; 311 ci 0’181» 000v êîotloiwoaç.

a ARN 5’11 p.5’v x5 111’163; mutai 115p 110i070v15; î’x010’05,

« aï r.’ 535’177; 08v 00.013»! êpuxaxs’stv xa’: E1at’pwv, 105

I ou I a r a»« 61111015 x5 11prw 1157t0107,; 50597501 me:

r I g v a a! I(t GPLVŒXPLT] V’ija’tp , RPO?U*7’O)’I lOE’. 51 TIOVTOV,

a la lumière du soleil, es-tu venu visiter les morts et ces rivages af-a freux? Mais éloigne-toi de cette fosse, écarte ton glaive acéré, afin

a que je boive de ce sang et que je te dise la vérité. n

(r ll dit, et me retirant je remis au fourreau mon épée ornée de

clous d’argent; quand le noble devin eut goûté au sang noir, il m’a-

dressa ce discours :c: Tu cherches le doux retour, glorieux Ulysse ; un dieu te le rendra

a difficile; tu u’échapperas pas sans doute à Neptune , dont le cœur

a estrempli contre toi de courroux, indigné de ce que tu as aveuglé son

K fils bien-aimé. Toutefois vous arriverez, après avoir souffert bien des

« maux, si tu veux réprimer tes désirs et ceux de tes compagnons,

a quand tu auras fait aborder dans l’lle de Trinacrie ton solide navire

« sauvé de la noire mer. Vous y trouverez dans leurs pâturages les

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lÏODYSSÈE, x1. 175a rima ouïra fluôeç,

a â) ÔÛthVE,

«me», quia; fiaMovo,

a 54m En véxua;a mi 7559m: &tepnéa;c: ’ADà ânoxa’ttjso 3609m4,

a simule 6è (pâcyavov 6&6,

a agaça «(in unipare;

et xai sima) roc vnnepra’a. na (l’aire .1);-

êyà) 5è âvaxaao’o’tusvo:

êyxœrérmîa acon) au?

Eiço; âpyupônlov ’

ênaî 8è ô Kiev aida anmvôv,

ami TÔTE 67h

daim; ànüuwvfipoçnüôa p.5 âniers-cr

a (bedonne ’Oôuaasï),

il oit-non pelmôéa VÔO’TOV ’

a 056; 6èa: 016651. TÔV âpyaka’ov TOL ’

a où yàp bio)

a Main;« ’Evvom’yztov,

a ô ëvôsro 62mn?)

a xérov TOI,

a xœôpevoç 61L ëEaMLœcoî; 07.

a: uiàv çiÀov.

a ’AÀM ml (à; p.292

a nâqowéç 1:59 7.17.01

«ÏXOLO’ÛÉ. xsv En; -

a ai xEV Man; êpuxaxs’aw.a côv ÛUlLÔV

a nazi éraipmv,

a: ânon npôtov A

a nation; ne,n viol eùapyéa

r: Main GÇLVŒZPÉJ,

a npoçuydov névrov ioezôéa ,

a suons ce

a pourquoi donc es-tu venu,a ô infortuné,

a ayant quitté la lumière du soleil,cc alin que tu voies les mortsa et ce lieu peu-réjouissant?(( Mais éloigne-toi de la fosse,« et écarte ton glaive acéré,

a alin que je boive du sanga et dise à toi des choses vraies. n

a Il dit ainsi;et moi m’étant reculé

j’enlonçai dans le fourreaumon épée à-clons-d’argent; [noir,

et après que celui-ci eut bu le sangaussi alors doncle devin irréprochableparla-à moi en ces termes :

(ç Brillant (glorieux) Ulysse,

a tu cherches le doux retour;

« mais un dieu ltoi ;«établira (rendra) celui-ci dilIicile à

a car je ne pense pas(ç toi devoir échapper

« au (lieuqui-ébranle-la-terre,

c: qui a mis-en son cœura du courroux contre toi,a irrité parce que tu as aveuglé à lui«suhluschéu,.

a filais même ainsi ,«quoique soulïrant des mauxa vous arriveriez encore,«si tu veillais contenir

u ton cœur Ia et le vœu r de tes compagnons,«lorsque d’abord (au moment où)

« tu auras fait-abordera Ion vaisseau bien-travaillé(c à l’île de Thrinacrie,

a ayant fui la mer violette ,« et lorsque vous aurez trouvé

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176 OATZZEIAZ A..-a!! N, -I I a»paumant; o eue-m’a [5064; mi itou: p.794

I b I A I î oun Banco, o; mut- étape; xod min" ËRŒXOÜSI.

v a I 9 I v ru Un El. un; x &ctvaaç ëaqzç VOGTOU 15 145311011, no«sY 3 Iu xa xsv et’ si; 100mm Mixé ne? miayovre; î’xozcôst

.qua e 82’ xs (rimai, tâta TOI. texuaipop.’ ô’Âstov

u mi se mi êta’potz’ «0:5; 8’ 5h59 xsv aîMEm,

a 64è Kami"); vsÎat, 57660:; aïno navra; êtaipouh

a ma; ên’ &ÀÂorpt’nç ’ 81:51.; 8’ s’y WTÎEAŒ-Ta oing), w

V h I su avopaç ôtepçmkouç , oî’ TOI fiiorov xatéoouaw,

à

I Mxtumyavm âerOÉnv (flapi; and Êova ôaôôv’rsç ’

l Aa y ’3’ I aun 71101 xawwv 75 [item n’en-orient 51603»).

As l 3 j N a v l s-a vamp :7:qu pvnarnpaq av: peyapozct ramant

’ i x i T ’-- N« XtELvnç, 1’15 0074p 7; ag’çaôèv ôîa lehm, 120

9l l v au a.u EPÂEG’ÛŒ! 87] errata, 1546(th eünçaç êpsrgo’v,

, I i Ia szçoxs TOUÇ oient-ami, aï 06x iman (télamon;

a l I I I "uu avspsç, 0085 6’ àÀso’ct usytyusvov chap saque-tv

( Agénisses et les gras trornpeaux du Soleil, qui voit tout et entend tout.

a Si tu les respectes et si tu songes à ton retour, vous rentrerez dansC nlthaque après bien des épreuves; mais si tu les attaques , je t’an-

nonce la perle de ton navire et de tes compagnons; si tu échappes« toi-même, tu n’arriveras que tard et misérablement, sur un vaisseau

« étranger, après avoir perdu tous les tiens, et tu trouveras le mal-

u heur dansta maison, des hommes audacieux qui dévorent les biens,« recherchent la divine épouse et lui offrent les présents de l’hymcn;

« mais une fois de retour tu puniras leurs outrages. Quand tu aurasa immolé les prétendants dans ton palais , soit par la ruse soit à

a force ouverte et avec le fer acéré, pars de nouveau en prenant une

« large rame, jusqu’à ce que tu arrives chez des peuples qui ne con-

« naissent pas la mer et qui ne mangent aucun aliment assaisonné

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L’ODYSSÉE, x1. 177a Béa; ponouéva;a: mi içtot pila ’Heliou,

a a; Êçopôj mina

a mû êrtotxoüet traîna.

a El pèv êoîqt; ne Tà; ôtawéa;

(t rat-fanai reivôo’rou,

a mû. latomôs’ un ërt

et si; ’lôa’txnv

a riflons; 1:29 une?a si 8è aimai ne,((1615 rexpaipouai TOt ô).sÛpov

a mi tea 7.11 ête’tpm; ’

a 57:11:59 8è

a à).ûE-ç,; xev aràtôç,

a vais".a 6412-: xaxtîiç,

a énucléant; mina; éraipovç,

a êrri me; (innovera; ’a airai; 8è ’EÂELŒTŒ

a: àv oîxop,

a âvôpaç ûnepcpuikouç,

a aï xaréôouai rat Biorov,c: uvégtsvor âloxov

« ivrtôe’nv

« zani. ôtôôvreç Ë’ôva.’

a àklà fini. èÀthv

a àrtorîaeatt fiiez;

« naïve»: vs.

a Aüràtp êrrhv ursin; uxnnfiça;a êvi TEOÎGL ueyâpozaw,

a sa 86Moa fi àuçaôôv 100w?) ôîéî,

a émue: 873 ëpzso’ôou,

«intérim épewàv effiles;

cc akène (imprimant

a 106;,a et Swaps;a oùx 7.54161 ballote-cm,en oùôé 1:8 ëôoucw cloue

c: les génisses paissanta. et les grasses brebis du Soleil,en qui voit toutes chosesa et entend toutes choses. [magea: Si tu laisses celles-ci sans-dom-« et te préoccupes du retour,« aussi vous pourriez arriver encorea dans lthaquea quoique souffrant des maux;a mais si tu leur fais-dommage,a alors je prédis à toi la pertea et pour ton vaisseaua et pour tes compagnons;« et si-toutefoisa tu as échappé toi-même,

a tu retourneras dans tu, patriea tard et misérablement,a ayant perdu tous tes compagnons,a sur un vaisseau étranger;a et tu trouveras des mauxil dans la demeure,a des hommes arrogants, [bienfia qui dévorent à toi ton vivre (tona recherchant ton épouse« égale-à-une-déesse f men ;a et lui donnant des présents-d’hy-« mais assurément étant arrivé

a tu puniras les violencesa de ceux-là du moins. [damaa Mais quand tu auras tué les préten-

« dans ton palais,« ou par rusea ou ouvertement avec l’airain aigu,a ensuite déjà songe à aller,

a ayant pris une rame bien-ajustée,«jusqu’à ce que tu sois arrivé

a chez Ces hommes,«lesquels hommesr: ne connaissent pas la mer,en et ne mangent pas une nourriture

8.

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1

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N h, , I D I2mm ce TOI. epéw yak &ptcppaôeç, oôôs’ ce Rider

ônrro’ts xsv 87’] rat EuyÉÀnyæ’voç aïno; ÔSir-qç

I 3 ï b Ï 9 b ’ Ycon-g aônçmtotyov 515w ava 39118th) (une),

xai rôts En vain niiez; affiquet; êpsrttôv,

ês’Eaç îspà mâtât Hocstôaîwvt à’vaxrt , 130

âpvuov ratUpo’v ra cuŒv 1’ êmâvîtopa xoî-rrpov,

Y à! Iorxaô’ âfiOGTEt’LEtV 8985W 0’ tapât; êxm’royfiotç

3 I a l ’ d 3 n ÏaOavotrowt 0501m, 1m oupowov EUPUV eyouotv,

nâ’ct p.003 êîei’nç ’ Grimm; 85’ TOI ES 6M); 41316:3

ôtât-4796; poila: roïoç 5156651011, 6’; xa’ ce réera 135

775,900 37m hampe) âpnus’vov - oient 8è Moi

a! a! . IN l VoÀGtov. encaveur TŒOE roc VmLEpTEa apte. n

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I l b a! 3 I t , ITEtPEGl’I] , tu p.5v up 7:01) enexlojo’av 050L aurai.

’AXA’ dive par 10,35 sï-rrè x06. ârpexs’wç xa’roîÂsEov ’ Ho

par le sel; ils ne connaissent pas non plus les navires aux flancsrouges , ni les larges rames qui sont les ailes des vaisseaux. Je tedonnerai un signe manifeste qui ne te trompera point : quand unautre voyageur venant à ta rencontre te dira que tu portes un vansur ton épaule glorieuse, plante alors en terre la large rame, ofireun magnique sacrifice au roi Neptune, un bélier, un taureau et unsanglier mâle, puis retourne dans ta demeure, immole de sainteshécatombes aux dieux immortels qui habitent le. vaste. ciel, sans en

oublier aucun; loin de la mer une douce mort viendra te visiter,elle t’emportera au sein d’une longue vieillesse, et autour de toi lespeuples seront heureux. Je te dis la vérité. »

a Quand il eut achevé , je lui répondis en ces termes: « Tirésias,

tels sont sans doute les décrets des dieux. Mais parle, et réponds-

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L’ODYSSÉE, x1. 179 A,g, peuwugvov arum-w - a mêlée de sel; [mon plusa 0682:. époi roivs ÎO’ŒGL « et donc ceux-ci ne connaissent pas ,

a, va; (c les vaiSSeauxa sotvtxonapfiouç, - « aux-joues (flancs)-rouges,a oùôè êperuà. eüfipea, a ni les rames bien-ajustées,a faire nékovmt magot VTNGtÏv. a: quisontdes ailes pont-les vaisseaux.

a ’Epéw 55’ rat a Et je dirai à loia afflua me àptçpaôéç, a un signe tout à fait clair,a oôôè Mou ce a a et il n’échappera pas à toi :a ômrôre En m0; ôôïm; «lorsque donc un autre voyageura hum-quête; mon a ayant rencontré toia (pin xev axant àG’npnlowôv « dira toi avoir un van ’.a: rivât (bug) suraigu), cc sur ton épaule brillante,a ml rôts en Mia; vair, «c aussi alors donc ayant fiché en terrea êpsrpèv aüfipeç, a la rame bien-ajustée,a (raïa; me lapât a avant fait de beaux sacrificesa âvazît Hocezôo’tmvt, a au roi Neptune,ct àpvstàv raüpôv ra cc un bélier et un taureau«xo’mpov ra cc et un verrata ëmôfi’roça GUÔV, «étalon des truies,«4 ànoc’raizetv ornas « songeai t’en aller dans ta demeurea Epôetv ra iapà; êmrôpfia; a et à immoler de sainteshécatombes .a emmy àOavo’trom-z, « aux dieux immortels,a roi ëzouaw supin oÛpatvôv, a qui occupent (habitent: le vaste ciel, u«niai niiez èîain; ’ «à tous tout à fait à la suite; 5aroîoçôèeo’waro; ruila 6.617.198); a etune telle mort toutà fait douce

a: amuserai TOI «en; a viendra à toi-même

a (à: 0116;, a hors de la mer, ,a ô; fiéçvn né ce a mort qui tuera toi [che;a &p’nttévov (nui 7?. pari hmm?) r a accablé sous (par) une vieillesse ri- ’

a and 8è Moi a et autour de toiles peuplesa: ëG’O’OVTŒL 5mm ’ a seront heureux : ïm sipo) rot nias Vfly.5pîâa. n «je (lis a toi ces choses vraies. n J

a ’Eçaro diç- a Il ditainsi; Q.etù’ràp êYà) âuELÊÔpavo; mais moi répondant Â

npoçéamôv pur je dis-à lui g ha Tamarin, 650i [LÈV à? 7: u ct Tirésias, les dieux donc sans-doutea êna’ximaav rôt crû-roi. (z ont décidé ces choses eux-mêmes.a MM cive ains 1685 p.01. a Mais allons dis ceci à moia mi tamisier: à-cpexe’w; - a et raconte sincèrement;

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180 OAYEZEIAE A.«l, v Ifljôrl nt -Ûp. l...A1.4th; rnvo par» d’uAnv murons amans

l v ,v p v vn fi 8’ àxaouo” floral cyeôov duetto; , oôô’ Eov uîov

y y ,ib N ’ bi la 1M agavm rom ouos aportqu’qcacûau.

E, I .; r N I u 1 v - Ia me, avaç, ne); xav p.5 ava-[voua rov sevra. n

, Ia I a! l 7u Qç êpaunv ’ ô ce p. cula-tr. &(Latâdyevoç rrpoçsenrsv’ us

t la I si a I v a v v la inwv rot 57:0; spam mu au opes: 07,6u)’

l in Iu ô’vrtva p.5v xev sa; VEXUOW xazarsOv-qu’nwv

aet ’7.’ a! ris v , zt aigu-to; aoaov tpav, oôe 10’. V’qttapreç ave s:-

’*’ NI I I. N Iu LE) ce x’ êmcpôoveovç, 683 nov. rafle: slow ôrrtacw. n

A l A t l a! n I 1 "x vu il; (921.11.91; mon) usv 5611 00u0v ALOOÇ etc-o) 150

î I a! 3 i i l’l 5tpectao avaxroç, anet une: 6563711, 9.55a.

v N l ’sAuràp êyow miaou pavov êprraéov, opp’ âni luxé-:49

i Ï l Ainfimité xat msv dînez xelatveps’ç ’ OtÔ’tLXŒ o’ ileyvu),

y , a l a! I INX1! [la OXOCDUPOPÂVY] SKEŒ TCTSPOEVTd TIPOÇ’IIUOŒ ’

r I a I ou p r v r! a Ia [sxvov suov, attoç r, .04 une soapov v,spoavrat , 155

a l a. Na (me; swv ; latent» 8è rotas Contle ôpaoOIt.

c moi avec franchise :je vois ici l’âme de ma mère qui n’est plus;

a elle se tient en silence auprès de ce sang, elle n’ose point regarder

a son fils en face ni lui adresser la parole. Dis-moi, ô prince, commenta elle pourrait me reconnaître. v

a Je dis, et il me répondit ainsi: «Je déposerai dans ton cœur« une parole facile; tous ceux d’entre les morts que tu laisseras ap-« procher du sang te diront la vérité; ceux que tu en empêcherasa s’éloigneront de toi. »

a A ces mots, l’âme du roi Tirésias rentra dans le séjour de Plu-

ton, après avoir prononcé ses oracles. Pour moi, je restai la de piedferme jusqu’à ce que ma mère fût venue et eût bu le sang noir; elle

me reconnut aussitôt, et gémissant elle m’adressa ces paroles ailées:

a Mon enfant, comment es-tu venu dans la sombre nuit, quoiqueu plein de vie? il est difficile aux vivants de visiter ces lieux. Entre

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L’oovssaa , xr.

a: 696m dioxùv «me

a primo; xararaevnufn; ’a fi 5è ’ÏW’TŒL àxéouaon

ct oxaôôv aidantes,

a oùôè ërln i555; Egavron

a ouôè npOInpuOfiaaoôan Éôv uiôv.

a Eina’, rivai,

nn 7rd); àvayvoin né u

a êo’vra 167.

« ’Ecpo’npmv d’ig’

à 5è enfarina (instôôpevo;fipOÇÉELTEÉ p.5 ’

a: ’Eps’w To1. xai 6136m êvi open-tv

a âne; pIniônov ’

a vexüwv pèv xararaûv-ntbrwva ôv-rnvan ênîn; xsv

a ipev âaaov on’n’p.onto;,

a 6’35 évidait to: vnu.epré;’

(K 8è’ a êmçôovs’oz; 15v,

a 555 sien 1rd) wa non àrtico-w. n

Il!

a (Dapévn (à;

vinez?) pèv éventra; Tapie-fanëôn siam ôo’uov ’Aîôo;,

ému. xaré).eEe Béa-entra.

Au-rànp èvdiv pévov anüroü

Epmaôov,

nippon infime ênfi).u02

mi niera mignon zelanveaé; ’

aurixa 5è Ëva,and oloçupornévn

npoçquôa ne émet arapôsvrot ’

u ’Epôv rëxvov,

K whig filin:a inti: Côçov fiepôev’ran, ’

a êtbv Çwôç;

« Xalsnàv 8è Ctooîctv

c: ôpicôun 19155.

a Métro-(p vête

181

« je vois l’ombre qui-est-ici

on de ma mère morte;a mais celle-ci est assise silencieusea près du sang,cc etelle n’a pas enduré de voir en face

«ni de parler-à son fils.

cr Dis, puissant devin, [moia comment elle pourrait reconnaître«étant celui-ci (son fils). n

a Je dis ainsi;et celui-ci aussitôt répondantdit-à moi :a Je diraià toi et mettrai en ton esprita une parole facile :cr celui des morts trépassés

(c que tu laisseras« aller plus près (approcher) du sang,« celui-ci dira à toi une chose vraie;cc mais celui a quia tu envieras (refuseras) cela,a celui-là ira de nouveaua quelque-part en arrière. n

a Ayant dit ainsil’aime du roi Tirésias

alla dans la demeure de Pluton,après qu’il eut exposé les prophéties.

Mais moi je restai lafermement (avec constance),jusqu’à ce que ma, mère fût venue

et eût bu le sang noir;et aussitôt elle me reconnut,et se lamentantelle dit-a moi ces paroles ailées :

a Mon enfant,« comment es«tu venua sous l’obscurité ténébreuse,

a étant vivant?« car il est difficile aux vivantsa de voir ces choses-ci. [et nous)a: En efietdans l’intervalle (entre eux

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182 OAYZEEIAZ A.àMÉCGq),yèp mufle! nordirai mû. ôstvàz (35’5092,

a3 N v Y Nstavôç yèv npwm , 16v 0mm): son ramant

Ai a! 3 1 I a! a r a»WECOV SOVT , 71V yiffllç Elîl] EUEPYEŒ mon

g.a7H vÜv 8h Tpoinôsv àhôpevoç êvOoîS’ Îxoîverç 160

J. x I i I a N I ’3’« Val. TE mu harperez, onuv Xpovov; OUÔS 1m) ’qlôsç

(eïç ’IOoËx-qv; oôë’ eîôeç êvi peyoîpowt yuvaïxa; n

î aa m; 529m a i a I a l pŒUTŒP êYm pli! MELEIËOPÆVOÇ îpOÇEElTËOV .

a.Mîrap Étui , 735103 p.5 xarfiyayav si; ÎA’iôozo,

« tige-fifi lp’qaôuevov Gnëou’ou Tezpecîozo. 165

a Où 7&9 me aypeôlov îlieov Àzai’fôoç, oôîs’ me tipi;

a fic ênéëm, 0’003 aîcv ê’xow fiel-quart ôïCüv,

a âE 05 à npéttcô’ âno’yrqv Âyauéuvovt au?

a ’IÀwv aï; aumailov, Î’vot Tpo’ncct gulden.

a rARN cha p.01 10”33 aïrrè and &rçsxs’w; xarcÛsÉov ’ 170

I I h SN I I lTu; vu ce xnp soupesas raaneyaoç Oavarom;

( p.eux et nous se trouvent de grands fleuves, des courants terribles,« et surtout l’Oeean, qu’on ne saurait traverser à pied, si l’on n’a

pas un solide navire. Viens-tu donc ici d’llion, errant depuis long-( A

temps avec ton vaisseau et les compagnons P n’es-tu pas encore( A

a retourné dans lthaque, et n’as-lu pas encore vu ton épouse dans

t aton palais P n

(K Elle dit, et prenant la parole à mon tour: a 0 ma mère, c’est la

nécessité qui m’a fait descendre chez Pluton pour consulter l’âme

du Thébain Tirésias. Je n’ai point encore approché de l’Achaie,

( A

( A

a mais j’erre sans cesse accablé de soulirances, depuis que pour com-

« battre les Troyens j’ai suivi le divin Agamemnon vers Ilion riche

a en coursiers. Mais parle et réponds-moi avec franchise: commenta la mort qui couche les hommes dans la tombe t’a-t-elle domptée 1

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L’ODYSSÉE , x1. 183a jeannot nominala vrai. êéaOpv. ôewa’t,

a: «pâma: uèv ’Qxeœvôç,

a ’ràv oünwg Eau

o: mpîjaou

a ëôvrot netôv,

a: fiv pin; En]a via eùepye’a.

c: 1H vôv 8h

a (imam; Tpoînesva braver; êvBo’Lôe

a mi TE mû ÉTfipOts’l,

a nolùv lpévov;a oùôè i165: mu«x si; ’IBa’txnv ;

u oüôè sîôe; yvvaîxot

a êvi peyoîpoww; na ’Eçotro (2’); ’

mûron) êyd) àpœtâôusvo;

npoçésmôv un: ’

s ’Ewi virer,a XPEHÔ XŒT’ÎjYŒYÉ ne

a si; ’Aîôcto,

a lpnaôpsvov «polît,

a 0n6aiou Tatpeciao.a Où 7519 ilôév mec: GXEEÔV ,AXaÜÎôOÇ,

a oùôè ènéônv me

« and]; 773:,

a tillât à).â).np.:zi aièv

cr ëxwv ôïïüv,

a si 06 Tà. «prôna-rot

a ènôunv en, ’Ayauéuvow

a si; ”Dtov eünwliov,

«livet p.otxoip.r.v Tçmeaaw.

a ’Anà cive me 7686 p.01.

a mi xardlsiov dupeuse); ’a ri; w xùpa Botv siroco ravnlieye’o;a Ëôa’tu’mae’ ce;

a sont de grands fleuvesa et des courants terribles,a d’abord l’Océan,

«qu’il n’est nullement possible

« de traverser

a étant à-pied, [voir)a si quelqu’un n’a pas (à moins d’a-

a un vaisseau bien-fabriqué,(z Est-ce que maintenant déjà (donc)

a errant depuis Troiea tu es arrivé ici [pagnons,« et avec ton vaisseau etavec les com-a après un long temps?«a et n’as-tu pas été encore

(r dans lthaque ilcc et n’as-tu pas vu ta femme

cc dans ton palais? »

a Elle dit ainsi;mais moi répondantje dis-à elle :a Ma mère,

«le besoin a fait-descendre moia dans la demeure de Pluton,c: devant consulter l’âme

cc du Thébain Tirésias.

a Car je ne suis pas allé encorea près de l’Achaie,

a etje n’ai pas monté encore

a sur notre terre,a mais j’erre toujours

a ayant de la soutirance, [ment on)a depuis que d’abord (depuis le mo-a j’ai suivi le divin Agamemnon

cr vers Ilion aux-beaux-coursiers,a alin que je combattisse les Troyens.a Mais allons dis ceci à moia: et raconte sincèrement :a quel destin (quel coup)« de la mort qui-couche-tout-du-longa a dompté toi?

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184 OAÏEËEIAZ A.

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I IKari MW xaîw : Éva 15’375 Ov t N. , 1.1». (J. .. . i ,14 JlJ.(:)’ ’ l l si. v «a r , vaman; avr. tLEYOLpOthV ’ OtCupou os 0L oust

I l i il ’CPÜWGUGLV vuxreç TE mu nous: ôaxpuyeo-Jc’a.

xsv a, q si a v I . as s v x...ov o aorte) ri; 575i. xaltov 75,11; ana une;

r v I I I v K .. -!119.511.170; ragea-r, vagirai 7.1! OILTŒC usa; 13;«x1m l A w I a, ,. .t ,ouvrirai. , a; amome etxuçrroltov un; uleyuvaw

est-ce par une longue maladie? ou bien Diane amie de l’arc t’a-

t-ellc attaquée et fait périr sous ses douces flèches? Parle-moi aussi

de mon père et du fils quej’ai laisse ; (lis-moi s’ilsjouissent encore

de mon trône, ou si déjà quelque autre homme le possède, et s’ils

pensent que je ne reviendrai plus. Faismoi connaitre aussi lesrésolutions et les desseins de mon épouse : reste-belle près de

son fils et conserve-t-elle fidèlement tous mes biens? ou le plusillustre des Achéens a-t-il déjà obtenu sa main? n

a Je dis, et elle me répondit aussitôt: a lillc reste dans ton palais,

le cœur bien afilige; ses nuits et sesjours se passent dans la douleur

et dans les larmes. Personne encore n’occupe ton noble trône;mais Télémaque cultive en paix tes domaines et s’assied a de su-

perbes festins, comme il convient à un homme qui rend la justice;

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L’ODYSSÈE , Xi. 183a à 8019m voua-0; î

a ü ’Ap’reut; toxéatpa

a à1roqoy.év11 xarréneçvsv

a aï; àyotvoî; (Silène-tv;

«Einè 8?: par

« fianÔ; se imitait-50;,

a ôv xaté).et1rov,

« il ênàv yépa;

a en nàp xs’ÏVOœ’w,

a ifs i511 TL; aïno; àvîpdiv

u ËXEL,

cr (pas-î. 8è épi

(c oùza’rt VÉEO’Ûït.

ct me; 65’ (Lot 300:pr te

(a vôov 15

« (délot: anGT’ÎjÇ,

a se (Lever. fiançât muai

« mû. (pointeau newton ëurreôat,

a il flan ôçrt; «imam;4: ’Axatôv

a Entré (Liv. n(c ’Eço’tunv (à; ’

r, 6è nerva ufirtpâneiâero aürixa’

(r Kaî neivn ye (Lévy.

« (lundi Mm Taxi-nonc: êvî aoîat pavâpotm ’

« vüxte; ôé TE bitumez

a scat fluate:(t peivouaiv ai(z sciai Emmy-206034.a 067:0) 55’ n;

a élan obi; ’4an yépaç’

a 600.6: Tnléuaxo; Sentir);

a venant «par.(c mû active-rata EŒÎTŒ; êîoaç,

a a; àns’orxev

a àvôpa ding-trôlera

a à).ayüvew *

« est-ce une longue maladie P(c ou Diane qui-aimc-les-traits« marchant-v ers toi t’a-t-elle tuée

a de ses douces flèches ?« Et parle-moi

a et de mon père et de mon fils,a que j’ai laissé,

a si ou mon honneur (trône)a est encore au-pouvoir d’eux,(a ou déjà quelque autre des hommesa le possède,« et s’ils disent (pensent) moi

a ne plus devoir revenir.a Et dis-moi et la résolution« et l’intention [pousej ,«a de ma lemme épousée (de mon é-

« si ou elle reste auprès de son filsn et garde toutes choses stables,a ou déjà celui qui est le meilleura des Achéensa: a épousé elle. n

a Je dis ainsi;et la vénérable mère

répondit aussitôt:

« Et celle-ci certes reste« d’un cœur ion endurant (patient)

a dans ton palais ;« mais et les nuits lamentablesa et les joursu se consument à ellea toujours versant-des-larmes.a Et personne encorea n’a ton bel honneur (ton trône) ;«mais Télémaque paisible

« cultive les domainesa et banquettea à des banquets égaux,

« desquels il convienta un homme qui-rend-la-justicea s’occuper g

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186 OAYZZEIAE A.

( A

il

I

( n

( A

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K a

( A

(K

a(t

I T h Inavra; yap xaAaouct. Hache 8è abc aûrôôt pigner.

àYPtîÏ, oôôè nôÀwSa xars’çyatou ’ oûês’ oi avivai

I V auoeuvrer xoà Xlottnt nui ê-rjyaat ctyoùôavta’

3 , (au . n à. (la a A a» 9 l siun 01a Actuel un EUOEt. ce; (sumac ava once), 190

3 r v I v si .L (I ’*av xovt «par nope; , xaxa ce ypov. ELIJJtTŒ aira: ’

l . s.dûmp ênùv glana; 65’904 TaOoûmaï 1’ (intégra,

l fi Nmen?) oî muret youvèv râlera; oivorra’ôoro

I 4:13»;va xaxhyévwv yÛœpoÙai fiaék’rîamt aôvat’

si r, r! - a. l I ni v I f a Irav) oya xatr alezan, paya ca spam navJoç «agar, 195

i l l . a n, a i N t lcov noruov yoowv [alan-av o am Tapez; ixavat.0510) yàp nazi s’ytbv 8&6;an Kari nôruov êrra’crrov t

t

r4 c, , c, l r à” r »- ,1 " IJUTE in- Y .v (LEYCXPOJIV -Jo’xmo, clampât

’° s - l - I Iet; avoyai; palsaaotv amazonien xaranaçvav ’

si 1’ m a l et rours Tl; ovv par V0150; amÀoOav, m’a (1.00ch 200w, aââvt aruyap’fi (Lala’wv ËEat’Âaro Guyov ’

tous l’invitent à leur table. Ton père demeure aux champs et ne

descend jamais à la ville; il. n’a point de lit couvert de manteaux et

de tapis brillants; mais l’hiver il dort avec les serviteurs de la mai-

son, dans la cendre, près du loyer, et ne porte que de misérables

vetements; quand vient l’été et la saison des fleurs, les feuilles

tombées forment sa couche, à terre, sur le sol fécond de ses vigno-

bles; c’est la qu’il s’étend dans sa douleur, et dans son âme croit

sans cesse une grande afiliction, tandis qu’il gémit sur ton sort;

cependant une pénible vieillesse fond sur lui. C’est ainsi que je

suis morte moi-même et que j’ai accompli mon destin; l’habile

déesse amie de l’arc ne m’a point attaquée et fait périr dans mon

palais sous ses douces flèches; aucune de ces maladies qui par uneconsomption horrible chassent la vie des membres. ne s’est’appe-

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-----------w---»v-» --7-ri n.

L’ODYSSÉE , x1. 187a névraçyàp xaléouct.

a 26; 6è mer-ho (duvet. «61661.

s me.a oôôè nettement. nôhvôa ’

«t oüôè ôéuth

a tout flamant(r xai privant atyaltôavrot

a avivai ol-a à).).à 57a xai’ua (Le,

tr aüôat ôtât ôuâia;

a ëvî cinq),

a êv xôvi. div; nupôç,

a airait de xpoîa xaxà EïtLŒTŒ ’

(r aûràtp arriva élevant Gage;

a mon ra raôal.uîot ,ct avivai [finiraienta aunaiv nexhpévwv nâvrna fiaôh’jœroti oî

a nattât vouvèv

(c àlwîj; oivoné60t0’

a ëvfjat ’o’ya vairon àXa’wv,

et àa’Eat 8è spart

« me névôoç,

(c yoômv GÔV nôruov ’

a ê1tî 8è 777mm; XaXanôv

(t îxâvat.

a 061w 161p mû. âyàw ôlôimv

a xai ênéanov nôtuov ’

a oüra ’Ioza’atpa

tr êt’iaxorro;

a xaréna’çvé (La va

a ai; àyavoî; (salées-61v

K ëv payoipoww

t: èfiotxoue’vn -

a 0515 05v ’ttç voüao;

a Ënfiluôé p.01, ,

a in (aoûtera«13.250.530 Ouuôv (Laléwv

a muaôôvc oruyapij -

a car tous l’invitent.

c: Et ton père reste la« à la campagne,

« et ne descend pas à la ville ;u et un lita et des couverturesa et des tapis brillantsa ne sont pas pour couche à lui;a: mais celui-ci pendant l’hiver

a dort où dorment les serviteursa dans la maison,a dans la cendre près du feu,a et il est revêtu sur son corpsc: de mauvais vêtements;a puis quand est venu l’été

« et la saison verdoyante,« une couche bassea: de feuilles tombées de-tous-côtés

a est jetée à lui (étendue pour lui)

a dans le terrain-fertilecr du champ planté-de-vigne;(z là celui-ci s’étend afiligé,

a et il augmente dans son espritcr une grande douleur,(c déplorant ton destin;(r et en outre une vieillesse péniblea est arrivée à lui.a Car ainsi moi aussij’ai péri [mort);

a et j’ai suivi le destin (trouvé lacc et la déesse qui-aime-les-traits(r qui-vise-bien« n’a pas tué moi du moins

a de ses douces flèches« dans mon palaisa marchant-vers moi ,-a ni donc quelque maladiea n’est survenue à moi,

a la maladie qui surtout« a enlevé (enlève) la vie des membres

z: par un dépérissement odieux;

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188 OATEEEIAE A.«lu I 1 u I [x 1s , a N a]a a Au (La ce; ’75 31060; ce: ra 147,051 , (parvenu. (Museau,

l , y I x: v s v 1a av, r ayavo’spocuwj pali-ms: OutLov art-noça . n

a y 3. a v v a! j vu S. ayez: aurap aywy’ 505).!ng 99:51 papy-wifi;A lb

Ia N t rjam-po; gym; du)an alaatv xara’raôvnut’m ’

tu ariç vê’u) TIÛYV fléau! "al tu Û’Ub’otvu’t’tPH .Pl’l’ll” th.’ Na,’ N: 3 N on il  l S V191; Oc am Ex yatpwv mur, amalov T, zou ovation)

Yanta’r’ ’ êuoi 3’ v un I l A» «onze: o;u «(masure xnpoût pantov t

I l il l fzut 94v (suiv-46a; ana: ntaçoavm ngogmôwv ’

N ’ ’ I I ’ fi I * Na Mara? sur, , Tl. vu y. ou (novai; alésez uspaonu,

fl si”. v a fis -rv . -- - (J s Iorapot xazz atv tout), (rua; Karl. ftp; routons ,Q,uoorépo) xpuapoïo racaprroliuacûa 70’010;

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I y x 1x a Iu Il 1v. par aidontov roa’ amatir, "EPGE"OVEt1

il- a a! 9 a! «na ex t I7l! (0.PUV , 0?? En. SLŒAAOV OGUPOfLîV’JÇ U?5’l17l,(0); D

ds) s I l a, s I q w In I la .ç sacrum a, a OtUît’I. apercevra rama gn,*:*r,p’

N I 1 I ï ’ I Nu ’53 :101, raxvov auov, rapt newton nouage otoroiv,

210

a santie sur moi; mais le regret, le désespoir de t’avoir perdu, noble

a Ulysse, le souvenir de ta bonté, m’ont seuls privée de la douce vie.»

a Elle dit, et moi, délibérant en mon esprit, je voulus saisir l’âme

de ma mère; trois fois je m’élanqai, et mon cœur brûlait de l’em-

brasser; trois fois elle s’envola de mes mains, semblable à une ombre

ou à un rêve; une douleur poignante redoublait en mon cœur, et jelui fis entendre ces paroles ailées:

« Ma mère, pourquoi ne pas attendre un fils qui veut te saisir, afinA

A

2

a image, pour me faire soutirir et gémir plus encore? n

r que, même dans la demeure de Pluton, nous enlaçant l’un l’autre

x dans nos bras, nous puissions nous rassasier de larmes amères?La glorieuse Proserpine ne manuelle donc envoyé qu’une vaine

(c Je parlai ainsi, et ma mère vénérée me répondit: a Hélas! ô mon

ilenfant, 0 le plus malheureux des mortels, la fille de Jupiter, Pro-

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L’ODYSSÉE, x1. 189a: me: nôôoç ra sa;a p’r’jôêâ TE ont,

a cpaîôtua ’Oôuaeai’),

a on ra àyavoçpoo’üv’n

a: âmüpa ne panifiant 6Up.6v. na ’Eparo (b; ’

crûràp Eyœya

usppmpiEaç çpaaiv

ëôalov éléaw 4192m

épie usurpé; xaravaôvnvin; ’

’rpi; (135v épœpufiônv,

Bouée va &vdiyat [LE éla’aw,

rpîç 5è

intenté p.01. ëx ZElpÔV

eixa).ov ont?)fi Kari ôvaipq)’

6210; 5è ôEù

yavéoxaro époi (sans,xnpôôt ’

irai. ÇwV’fjo’a; apoç’nüôwv (Le;

amer arapôavrot ’

« ’Eimi Muse,

«si vu où pluvier; ,u.aa (maudira éla’aw,

a ôqapa and aîv ’Al’ôao,

a naptâalo’vta

a xaîpa plus,a àysporépw numérisationa xpuapoîo yéovo;

a ’H ayant?) Hapaacpàvaia

a dirpuvé par«ri aîôwlov 1665,

a 55:99:: ôôupôuavo;

« aveulîtes) au uâÀÂov ; n

a ’Epo’tpxnv à”; t

i) sa pinça TIÔTVIŒduaiôa’ro m’a-rixe: ’

a 1Q par, êpbv révaV,

a nappagea napi navre»; çwrôv,

a mais et le regret tien (de toi)a et mes soucis tiens (sur toi),a brillant (glorieux) Ulysse,a et le soutenir de ta tendresse«ont été à moi la douce vie. n;

a Elle dit ainsi;mais moiayant délibéré en mon espritje voulais saisir l’âme

de ma mère morte;trois-fois je m’élançai,

et le cœur excitait moi à la saisir ,mais trois-foiselle s’envola à moi des mains

semblable a une ombreou aussi a un reve ;et une douleur aiguëarrivait a moi davantagedu cœur;et ayant parlé je dis-à elleces paroles ailées:

a Ma mère,

-z pourquoi n’attends-tu pas moi

a désirant le saisir, [Pluton],cc afin qu’aussi dans la demeure de« ayantjeté-autour l’un de l’autre

a nos mains chéries,«r tous deux nous nous rassasiionsa de tristes pleurs ?a Est-ce que la glorieuse Proserpine« a suscité (envoyé) à moi

a une forme que-voici,« afin que me lamentanta je gémisse encore davantage? n

a Je dis ainsi;et la mère vénérable

répondit aussitôt :a Hélas à moi! mon enfant,

a malheureuxa par-dessus tous les hommes,

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190 OAYZîElAE A.

à, Iu ourt ce Hapcapovata , Atèç ôu-(otrvjp, o’trratpt’axat,

’ f, Na en mon] Six-q sari (39men, ra xév sa Oivœctw

v a! *a où yap art adpxaç ra and ôara’a îvsç â’youctv,

a tillât rait us J ’ ’ ’0 ’, v ra TWPOÇ xparapov (LEVOÇ ou ouavOto 220

o N I N« ôattvqt, arrêt xa arçon-ct Mur] Xaôx’ 601571 Ouuo’ç ’

. v a, .31 , a! s I za mut-q r, r ovatpoç anomaptavvj Renomme

3 N na Alla omégas TotZtUTOt Àtlat’ao’ ratura sa advînt

il , (I i I N si I« mû , tvot mu anomalie 1:57] art-m0: yuvamtt. aa NtÎiï (lev (à; êrca’aactv duatëo’pefl’ t aï 8è yuvaixaç 925

y à! 9 lnluOov (0)1’pUVâv 7&9 tut-(ouah Hapcazpovatot),

d a I a! a! a «l IOGO’ŒL aptornœv aÀoXOt acotv me Ôuyet’rpaç’

, ..aï 8 o’ty.tp’ aigret anottvèv clonés; flyspa’ôovro.

TAt’atatp êytb (iodkauov 37m); êpémju. Enter-av ’

’ , QIrida oa (LOI muât Oupôv alpine activera [Boul-4’ 230cnaacoîpavoç ravünxaç o’t’op waxa’o; ramât 91,905,

oôx aïtov 1rta’atv &tLa miam aigret xaÀattvo’v.

Aï 8è npouv’qcrîvat êrrr’j’t’cotv, raïa émier-q

I a I 3 a N, 7 I C Iôv yovov aanopauav’ EYU) o spastvov anacaç.

a serpine, ne se joue point de toi; mais telle est la condition desa hommes, une fois qu’ils sont morts; les nerfs n’enveloppeut plusa les chairs et les os, car la force puissante d’un feu ardent les con-a sume aussitôt que la vie a quitté les os blanchissants; quant àa l’âme, elle s’envole légère comme un songe. Mais retourne au plus

a vite à la lumière, et retiens tout ceci, afin qu’un jour tu le re-a dises a ton épouse. :0

a C’est ainsi que nous nous entretenions ensemble; ensuite se pré-sentèrent à moi, envoyées par la glorieuse Proserpine , les femmesqui avaient été les épouses et les filles de héros; elles se rassemblè-rent. en foule autour du sang noir. P0ur moi, je réfléchissais com-ment j’interrogerais chacune, et voici le moyen qui me parut lemeilleur: tirant ma longue épée d’à côté de ma cuisse robuste, jene les laissai pas toutes ensemble boire le sang noir. Elles s’avan-cèrent donc l’une après l’autre, et chacune me racontait son origine;

je les interrogeai toutes.

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-,- . --.-- «un -

L’ODYSSÉE , x1.

«Hapaaqaôvata, Goya-m9 At6;,a oü-rt émettaient sa,a àÂJÙ. «6m 6an aïe-ri BÇOTÛV,

a 515 TE Gàvwai xav’

a ive; Yàp 06x. Ezouatv Ena: câpxaç sa and. écran,

a ana pava; ra xpa’rapàva matit); etiôoua’vow

a Sauve? uèv rot,

a émet amarra eues;a Mur) xav (Ba-réa kawa t(UJflJZ’Îj 8è flûta ôvatpo;

a àrronvaua’vn fiafiot’ntït.

a: ’ADàt ÂLXŒÎEO çôœçôa

a: traitas-ct ’

a: lotit 5è navra raina,a ’t’va nui. pavôntaôav

a aînmôat rai) yuvatxi. na Ntbï (Lev

duatôôuafla à); arrêta-av: ’

ai. 8è yuvaîxaç moflai,

- avatar) yàtp Hapcaçôvata

(Inpuvav, -être-w ëaav cagetses Guyarpa; âptorfiwv’cd 5è iyapa’ûovro étoilas;

ôtyxpi didot xalatv 6v.Ai’rràtp êytb (ioülauov

and): êpa’oqu axéarnv ’

fias 5è (Souk);

activera putàpiamattitrât ôuuôv ’

cnaaco’tuavo; Stop ravlunxa;

napàt impair page;oint aîwv mica; didotméatv admit xa).ottvôv.

Ai 8è fipoanO’TÎVIL

ë’m’i’t’aav,

fiôè axée-m êanôpauav ôv yôvov,

am 8è Épéatvov antidote.

191

a Proserpine, fille de Jupiter,« ne trompe pas toi, [mortels,a mais cette condition est (elle des«lorsqu’ils sont morts;

« car les nerfs n’ont plus

« et de chairs et d’os,

a: mais et la vigueur puissante(c du feu embrasé

(z dompte (consume) ceux-ci,a après que d’abord (dès que) la vie

a a quitté les os blancs;a et l’âme comme un songe

a: s’envolant voltige. [mièreen Mais efi’orce-toi-d’atteindre à la lu-

« au plus vite;« et sache toutes ces choses,a afin que aussi dans-la-suite«tu les dises à ta femme. n

a Nous-deux [les ;nous conversions ainsi avec des paro-et les femmes vinrent- car la glorieuse Proserpineles suscitait (envoyait), -toutes-celles-qui étaient épouses

et filles de chefs; [seset celles-ci s’assemblaientnombreu-

autour du sang noir.Mais moi je délibérais

comment j’interrogerais chacune ;et cette résolution-ciparut à moi la meilleuredans mon cœur zayant tiré mon épée a-longue-pointe

du-long-de ma cuisse épaisse,jeue les laissais pas toutesensembleboire le sang noir.Et celles-ci l’une-après-l’autre

s’approchèrent,

et chacune déclarait sa race,et je les interrogeais toutes.

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a I . v tu v l a x I lü «OdVŒTÙJV 6U 05 TOUÇ XOILEEW uTlTŒlAElLLSVIL TE. 25°

a La première que je vis fut la noble Tyro, qui se disait du sangde l’irréprochable Salmonée; elle me raconta qu’elle avait été l’é-

pouse de Créthée, fils d’Éole; elle avait aimé un Fleuve, le divin

Énipée, le plus beau de tous ceux qui arrosent la terre. Souvent elleallait le long des eaux limpides de l’Énipée; Neptune qui ébranle la

terre prit la forme de ce dieu et se coucha a l’embouchure du fleuveimpétueux; un sombre flot l’enveloppait, semblable à une montagne

arrondie, et cacha à la fois le dieu et la mortelle. Neptune dénouala ceinture de la vierge et lui versa le sommeil. Quand il eut ac-compli les travaux de l’amour, il lui prit la main et lui adressa Cesparoles :

a Femme, réjouis-toi de mon amour; avant que l’année soit révo-

a lue, tu mettras au jour de beaux enfants, car la couche des immor-« tels n’est jamais inféconde; prends soin d’eux, élève-les. Mainle-

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L’ODYSSÉE , x1.

a ’EvOa mot

(ami upémv Tvpàisùwœcépevow,

il priva ahan ëxyovoç

Zaluwvfioç âttôtmwç,

çfi 8è Ëppâvat yin-h

Kpnfiio; Aîoliôao’

fi Maïa-auto nounou,Geioto ’Evzmîoç,

aç nom xâÂÂia’ro;

norapâ’w

bio-w Ë’ftî yai’av ’

nazi fia «ailée-itemënl accotât ëéeôpa

’Evmfioç-

’Eetao’tnevoç 8è ripa: a?)

’EvvociYŒIOÇ

yatfioxo;napsléfiœro êv npoxofi;floconnai: ôwfievvoç ’

1mm. 5è époi. nopçüpeov,

icov oüpeï, xuprœôév,

fiEplG’râen ’

1.96445 8è 626v

yuvaîxo’: 1re Gvnn’iv.

Aime 8è (ohm nageai-av,xa’re’xeue 8è Ünvov.

Aü’ràp ênev’. (3a 65è;

étama-av Epya (tadorne-toc,

En.ch ce ripa pipi. ai,êtparô ce ënoç,

êEovôpaCé rat

a Xai’pe, yôvou,

a (ptltômn ’

a évtauroü 5è nepmlopévou

a: réEstç chimât Iéna,

a ênel eûvai àôavo’ttwv

a oint ânoqau’mov

« où 6è nouéew

a àrtraflépevai ce 106;.ODYSSÉE, Xl.

u Là donc [vis fut) Tyro

N . t ,1.193

je visla première (la première quejenée-d’un-noble-père,

qui disait être le rejetonde Salmonée irréprochable,

et qui dit être la femmede Créthée fils-d’Éole ;’

laquelle s’éprit d’un Fleuve,

le divin Ënipée ,

qui de beaucoup le plus beaudes fleuvesenvoie son eau (coule) sur la terre;et donc elle était-fréquemmentsur le (près du) beau courantde l’Énipée. Hui

Et s’étant rendu-semblable donc à

le dieu qui-ébranle-la-terreet qui-enveloppe-la-terrese coucha à l’embouchure

du fleuve tournoyant getdonc un flot de-pourpre (sombre), ’égal à une montagne, courbé,l’entoura;

et il cacha le dieuet la femme mortelle.Et il délia la ceinture virginale,et versa le sommeil à Tyro.Mais après donc queje dieu

eut achevé les travaux (le-l’amour, .;et il s’attacha donc à la main à elle, ”et dit une parole,et prononça ces mais :

cc Rejouis-toi, femme,

a de cet. amour;a et l’année faisant-sa-révolution ’fa tu enfanteras de glorieux enfants,a car la couche des immortelsa n’est pas vaine (stérile);

a mais toi songe à soignera: et à nourrir eux.

- me-..)

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194 OAYZZEIAZ A.a NÜv 8’ ê’pxsu npôç 8835M: xai ïcleo, puna, ôvop’rîvnç’

a aôràtpêytô roieïgu. Honatrîoîwv êvoat’xôwv. n

a mg sintbvfiîrb névrov êôuaaro XUjLaLIVOVïŒ.

lH 8’ ônoxueaptév-r, Hsït’nv rëxs mi N-qît-"qa ,

1(1) xpetrsptl) Oepçî’rrovïa ALE); psyhoîlow yeve’oônv 255

âgçotépor Helï’rjç est; êv sûpuyfiptp ’Iawkxêi

vais noMçËIÔ-qvoç ’ ô 8’ 01’9’ Ev 1.16111) ’âtLEXÜO’îVTt.

Toi); 8Aieovoî 1’ 7’]8è (I)s’p’r;c”’AgLuOoÉovo’t 0’ inmoyoîpp-nv.’ r A... Nerépouq Kp’qônt tex-av (haïkus: YUVŒIXUW,

h aua Tnv 8è pér’ ’Avrtô-irqv ’t’ôov, ’Acomoro OÜYŒTPŒ, 250

fi 873 ml Are; 55751"? êv &Yxoiv-gatv ïaÜaat ’

xai p’ ËTexev 360 Traî8’, ’Aptzpiovoî ce ZfiOo’v ra,

h - Noî apeurer 9716-4; Ëôoç â’xewav Enmnôkoro,

I I ,. a t a v a I l , au!noçytncav r ETrit ou p.53! anupyonov y aôuvavro

I 7 l I l a lvateuav supuyopov (9715m, xpotrepm n59 sevra. 265

V h I Su ’l-hv 85 51.51” AlleL-rjv-rw ïëov, ’Apt’çtrpômvoç à’xomv,

a nant retourne à ta demeure et sois discrète, ne me nomme pas; jea suis Neptune qui ébranle la terre. n

u Il dit, et se plongea dans la mer houleuse. Au terme de sa gros-sesse, Tyro mit au monde l’élias et Nélée, qui furent tous les deux

de puissants serviteurs du grand Jupiter: l’élias, riche en troupeaux,habitait dans la vaste Iolcos, et Nélée dans la sablonneuse Pylos.Tyro, la reine des femmes, donna encore d’autres enfants à Créthée:

Éson, Phérès et Amythaon ami des coursiers.

a Je vis ensuite Antiope, fille d’Asopus, qui se vantait d’avoir re-

posé dans les bras de Jupiter; elle avait mis au monde deux fils,Amphion et Zéthus, qui les premiers jetèrent les fondements deThèbes aux sept portes et la fortifièrent; car, bien qu’ils fussentpleins de force, ils n’auraient pas pu habiter la vaste Thèbes sansqu’elle eût des remparts.

e Après elle je vis Alcmène , l’épouse dlAmphitryon, qui enfanta

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L’ODYSSÉE, x1. 195«Nov 6è preu n96; 8423p:a: and 16x50,a pnôè ôvopafivnç ’

(K aûràp êvtô sidi 1’01.

a Hooerôa’twv évocixôwv. D

a Eîmbv (Tic

èôt’ao’aro in?) névrov

xupaivowa.Tl 5è ônoxuaaue’vn

rêne Helinv nul. Nn).fiaz,Id) àpçorépu)

yevécônv upareptb flapi-navrapeyâlow Atô; ’

Haine pèv fiolôppnvoç-vaîev àv ’Iawlxtî) eüpuzôpq) ’

ô 8è ripa

êv non.) fipaôôsvn.Bâtonnet 6è vuvottmïwcette Kpnôïz’t’

, robe érépouç,

Aie-ové ce fiôè méprit:’Atwôe’tovti 1re

inntoxo’tppnv.

a Merci 6è finilôov ’Avrtômiv,

Oôyovrpa ’Aaumoîo ,

fi Bi] nazi. 561510 îœüaot:

év àvxoivnct Atô; ’

mu: pot ëTEXE 600 nattas,’Attqpiovo’c 15 Zfiôôv TE,

0?. «pâme;

ëKTLO’œI É’ôo;

(affin; énratnÛÀow,nüpywao’w ce ’

ênei ou pèv èôûvavro

vatéuev 569679me Gfiânvàm’apywrôv va,

êôvre 1:59 xpot’taptô.

(a METà. 8è tin;

’iôov ’Alxtn’jvnv,

a Et maintenant va vers ta demeurea et contiens-toi (tais-toi),« et ne me nomme pas;a: mais je suis pour toia Neptune qui-ébranle-la-terre. »

a Ayant dit ainsiil se glissa sous la meragitée-dans-ses-flots.

Et celle-ci étant devenue-grosseenfanta Pélias et Nelée,

qui tous deuxdevinrent de puissants serviteursdu grand Jupiter:Pélias riche-en-troupeauxhabitait dans lolcos vaste;et l’autre donc (Nélée)

dans Pylos sablonneuse.Et la reine des femmes (Tyro)enfanta à Créthée

les autres (d’autres) fils,et Eson et Phérès

et Amythaonqui-combattait-à-cheval.

n Et après celle-cije vis Antiope,

fille d’Asopus. [miqui donc aussi se vantaitd’avoir dor-daus les bras de Jupiter;et donc elle enfanta deux fils,et Amphion et Zéthus,qui les premiersfondèrent la demeurede Thèbes aux-sept-portes,et la munirent-de-tours;car ils ne pouvaient pashabiter la vaste Thèbesnon-munie-de-tours du moins,quoique étant puissants.

cr Et après celle-cije vis Alcmène,

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196 OAYZZEIAZ A., t A.il p Hpaxlna Üpuaups’pvova , GupoÀÉov-rot,

I ’ î , I h lb w’(EWŒT , ev ayxow’get Atoç tuyautera ptyeww

lmu Mie-(9291W, Kpsiovroç ûnepôôpmo Oôyarpa,

t ï. 3A l ç I I 3è a I1m qui pot’rpuwvoç UlOÇ, pave; ou.» «1519m. 270« RIflTE’pœ 1’ Oî8t1ro’8ao iôov, MEN ’Entxoîar’qvi,

Î uil pavot ê’pyov Ëpeîsv ât8peiyct V6010,

Ynuattévn 0:) uîeï ’ ô 8’ 8V narép’ êîevotpt’Eotç

7172515»). (hep 8’ rivai-nuera 050i Oie-av âvôpdncowtv.

’AM’ô 513v êv 97’161] noluvjpoîrtp cavent relayent 275

Ka8psiwv vivotes-5’ 6583»; 81081; 818: Boulot; °

il 8’ 561) si; ’Ai8ao nuléprao uparepoïo,

&daps’vn [3967m aînbv o’mp’ Ô’JITIXOÎO peMOpou,

’3’ 1K .. . .1 . n , ,1 l , a l(p axer. slogan Ttp 8 (1175:1 xaMm OTt’ŒO’O)

«me prix, 6’660: 1re traque; ’Eptvvôeç ëxreÀs’oue’tv. 280

a Kati Xhîîptv eî8ov neptxanéa, 171v acore NnÀebç

yfijtsv êèv 8t8t xoîXÀoç , étai 7:69; pupïa 58m,

l’invinciblc Hercule au cœur de lion, après avoir goûté l’amour dans

les bras de Jupiter, et Mégare, la fille du magnanime Créon , qu’é-

pousa le fils infatigable d’Arnphitryon.

a: Je vis aussi la mère d’OEdipe, la belle Épicaste, qui dans son

ignorance commit un crime affreux en s’unissaut a son fils; celui-cil’épousa après avoir égorgé son père; mais les dieux révélèrent tout

aux hommes. L’un, souffrant mille douleurs dans l’aimable Thèbes.

régnait sur les Cadméens par la volonté des dieux cruels; l’autre

était descendue dans les demeures solides du puissant Pluton; enproie au désespoir, elle avait suspendu un lacet aux lambris élevés

de son palais, laissant derrière elle a Œdipe les tourments sansnombre qu’apportent les Furies d’une mère.

a Je vis encore a belle Chloris, que Nélée épousa jadis pour sa

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L’ODYSSÉE , XI. 197tinette: ’Atttptrpûtovog,

il (5a veivato ’Hpaxiîijœ

Opacuue’ttvova, Oenoléovra,

pavetonév àyxoivno’t payante Atôç’

and Meva’tpnv,

ûûvarpa ûrrepfiûttow Kpsiovroç,

rùv ëzev oie; flttqatrpüwvoç,

aièv àrerpù; pe’voç.

a’lôov 15

prjrépa Oiômôôao,

xah’jv ’Emm’wmv,

il épais péva ëpyov

àîôpeinatvôow,

ynpapévn d) talai ’

à 8è ëîevapiEa; ôv natrépat

vinerâçap 8è 050i

eécav chimera &vôptôrrowtv.’AÂÀà ô p.èv nâqœv auvent

êv 61’162] nolunpa’t’ccp

franco-eKaâttsiwv

ôtât (ioulât; (fluât; 056w t

1’) 6è E61]

si; ’Afôato

makimono sapant-:9660.àtbapévn (3967th aînbv

ânô nelâôpou ùtquitoîo,

axouévn axai ’

xânme 8è enlace) ct?)d’avec

poila tond,60-61 TE ’Eptvvtîe;

Mrpô;éxreléoucw.

a Kari eiôov

Xltbgtv nepmanéa,11h flore N’en); fluasôtât éèv uâ).).oç,

épouse d’Amphitryon,

qui donc enfanta Herculeintrépide, au-cœur-de-lion,s’étant unie (ayant eu commerce)

dans les bras du grand Jupiter;et Mégare,

fille du magnanime Créon, [tryon,qu’eutpour épouse le fils d’Amphi-

toujours infatigable en vigueur.K Et je vis

la mère d’OEdipe,

la belle Épicaste,

qui fit un grand crimedans l’ignorance de son esprit,s’étant mariée à son fils;

et celui-ci ayant tué son pèreépousa sa mère;

mais aussitôt les dieux [mes.firent ces choses connues des hom-Mais celui-ci souflraut des douleursdans Thèbes très-aimablerégnait

sur les descendants-de- Cadmuspar les desseins funestes des dieux;et celle-ci alladans la demeure de Plutonaux-portes-solides et puissant,ayant attaché un lacethaut(en haut)au plafond élevé,

possédée par sa douleur;et elle laissa derrière elle à celui-cides soufl’rances

tout à fait nombreuses,toutescelles-que les Furiesd’une mère

accomplissent.a Et je vis

Chloris très-belle,que jadis Nélée épousa

pour sa beauté,

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198 OAYZEEIAE A.ônÂoraîr-qv xodp-qv ’Aytcptovoç ’laeiôao,

de nor’ Ëv 097.051.st Mtvu-nitpîet divorces» °

il 8è "flou basileus , réxav 85’ oî dyke): réxvot , 285Nécropoî ce qutiov TE Heptxlduevo’v r’ àys’pwydov.

Toîet 8’ êvr’ içôipmv Unptb même, Gadget pporoictv,

191v mixers; p.vo’;ovro neptxrt’rat ’ 008:5 n antebç

au?) ê8i8ou, 8c in); Ê’Àtxaç Béa; sôpupertbrrouç

êx (l’ultoîxnç Éliane. [3(1); ’IcptxX-qeinç 290émulée; ° rôt; 8’ oîoç ônéczero poivra: s’apfipwv’

iEeÀoîqw ’ [emmi 8è 0508 x1181 poip’ Ënéôncev,

ôecpoi 1’ &pyaks’ot xotl gonfler &YpOtôîat.

’ADt’ des 89j pâmé; ":5 nui flpépm êEeraXoÜv’ro,

du? neptrsÀÂoys’vou Ërsoç, xal ËrrrîÀuÛov 5391!, 295

ml 161:5 813 par; fluas pin ’Icptxlnsin,

IGaspard naïve" eiwo’vrot ’ Atèç 8’ halait-:10 [Souk-â.

beauté , après lui avoir fait de riches présents; c’était la plus jeune

fille d’Amphion, fils d’lasus, qui avait commandé vaillamment dans

Orchomène , ville de Miuyas. Chloris régnait a Pylos , et elle mit au

jour d’illustres enfants, Nestor, Chromius et le magnanime Péricly-

mène. Elle enfanta aussi la noble Péro, tant admirée des mortels.

que recherchèrent tous les héros voisins; mais Nélée ne voulut la

donner qu’à celui qui enlèverait au puissant lphiclée et amènerait de

Phylacé des génisses indomptables aux cornes recourbées et au large

front; le devin irréprochable promit seul de les ravir; mais le destinfuneste d’un dieu, des liens solides et des bouviers sauvages le retin.

rent captif. Lorsque les mois et les jours furent accomplis, que l’an-

née fut révolue et que les saisons reprirent leur cours, alors le puis-sant Iphiclès le délivra, parce qu’il lui avait révélé tous les oracles:

ainsi s’exécutait la volonté de Jupiter.

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vinai népev

ëôva (topiez,

xoüpnv ônloro’trnv

’Appiovo; ’Iaciôao,

ô; nove àvaaaeviqatËv ’Opxopqu) Mwun’itp’

7’; 8è BaoiÀeue 1161.0.1,

rêne 8è 0l

àYÂaà rêva,

Néatopo’t ra Xpôptôv ce

Hsptxlt’apevôv sa âyépwxov.

’Eni 8è TOÎO’L

réxav îçfiiu’nv anu’),

Oaüpot BPOTOÎO’l,

I’hv fiâVTE; naptxrirrxt

pvmovto ’

oüôé n Nulle); ëôiôou Tl?)

8; (tu ôtois-sinêx (huitain;(36a; élima;

eùpups’ru’mouç

Bit]; ’Izptxlnaz’ns,

âpyaléaç’

oie; 8è priva; àpüpwvfartée-1510 ëiela’tqtv roi; ’

poîpa 8è pilum est)?»

xarerraonce,aie-(Loi TE amodiermi. Bouxàltov. âvpouîirat-

3D.?! 5T5 891 (five; TEnazi intégrait êEaïe’müvro,

êteo;

neptrsnopévou aida,nazi (Spa: êmfiluôov,

nazi rôts 891[fin ’Içixl’nein

Elvire (Liv,cinéma 711631791 (léopard t

Boul?) 8è Atô;

état-:6510.

L’ODYSSÉE , x1. 199après qu’il lui eut donné

des préSents-d’hymeu innombrables,

la fille la plusjcuned’Amphion descendant- d’Iasus,

qui ja t’ gourmandait vaillammentdans 0re ômèue cille de-Minyas;et celle-ci régnait sur Pylos,et elle enfanta à luide glorieux enfants ,et Nestor et Chromiuset Périclymène superbe.

Et outre ceux-cielle enfanta la noble Péro,merveille pour les mortels,que tousles habitautssdes-environsrecherchaient ;etNélée ne la donnait pas à celuiqui ne chasserait (u’eulèverait) pasde Phylacé

les génisses aztæ-cornes-recourbées

au-large-front [lphiclée),de la force d’-Iphiclée(du puissantgénisses difficiles à. enlever;

et seul un devin irréprochablepromit de chasser (d’enlever) elles;mais le destin funeste d’un dieul’entrava,

et aussi des lieus difficiles à rompreet des bouviers des-champs.Mais lorsque déjà et les moiset lesjours s’accomplissaieut,l’année

faisant-sa-révolution de nouveau,etque les heures furent arrivées,

aussi alors donc [clée)la force d’-Iphiclée (le puissant Iphi-

délivra lui,

qui avait dit tous les oracles;et la volonté de Jupiters’accomplissait.

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200 OATZZEIAE A.y v I N va [tau An811v 518w, 191v ’l uvîaps’eu nepeixomv,

fi y c v Vlî 8 I I l ’ nap une ov apeq) xpœcepetppeve yetvotro TratLOE,

I I Mx qKatanga 0’ inneeupev mi 1:85 dyaôov HoXu856x5a ’ 300

x al v I l Nroue; cippe) (mon; xarewutpoet’Çeeç aient

T I N i N yoî mu v5p65v 71,; thL’hV «po; vaoç syevrsç

ailiers pèv Cruaue’ êtapfipepor, diners 8’ cuits

tu N a N ..":56votctv ’ nan 8è ReI.6YLaetv leur Ôeetetv.

l t l ’ 3 aua Tnv 85 psr’ [pipé8stuv’, ’AXm-qeç autrichien-tv, 305

a! a La «A l si sa .sur ov, r, Or, (pacane HOO’ELOŒth paravent

mi p’ ê’15x5v 8130 7:17.85, (1.Lvov618im 85 Tsvs’eônv,

’Qrôv 1’ aivriOsev, ’r-rjitsxitst-rôv 1’ ’quatoiÀr-qv ’

Ô l l Iou; 87) p’qxterooç 095’415 C5t8mpeç ’prpa

l N l I [ â N j Izou. relu mûmes-ou; , pst-et ye marrer; thwva. 3to

a I l ”’hvvswpet 78m reiye xod êvvsunfixesç fleuri

" ( N leüpeç , (in? (1.7916; 75 ysvéeû’qv êVVEOpYUtOt.

0l pet zizi âOave’t’rOtetv (ÎREÛt’I’jTflV êv ’Oltdymtp

uÀontôa er’rîeetv nelooi’ixeç mité OtO ’ p.2

1 * , ’Ocre-av 57r 0&1;me (télamon! 05’p.5v, anhèle ën’ ’Oe’erj 315

a Je vis Léda, l’épouse de Tyndare, qui donna a cc héros deux fils

magnanimes , Castor le dompteur de coursiers et Pollux vaillant aupugilat; la terre féconde les retient tous deux pleins de vie; honoréspar Jupiterjusque dans les enfers, chaque jour ils vivent et meurenttour a tour, et ils obtiennent des honneurs semblables a ceux desdieux.

a Après elle je vis lphimédie , l’épouse d’Aloée , qui disait s’être

unie à Neptune; elle avait enfanté deux fils dont la vie ne fut paslongue, le divin Otus et l’illustre Éphialte; c’étaient les plus grands

et les plus beaux des mortels nourris par la terre féconde, après leglorieux Orion. A l’âge de neuf ans ils avaient neuf coudées de gros-seur, et leur taille s’élevait jusqu’à neuf brasses. lls menacèrent de

porter aux immortels dans l’Olympe même le tumulte des luttes etdes combats. et tentèrent de mettre l’Ossa sur l’Olympe, puis le Pé-

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L’ODYSSÈE , x1. 201a Keti zîôev Afiônv,

rhv nape’tuetrtv Tvvôapéoo,

il pet (me Tovôape’tp

y5ivœro naî85 uparspôcppevs,Ke’tmepe’t 175 i1r1r680tp.ov

mi. Heluôsüxea àyafiôv 7:02

rob; (impie (ont);0.7.1 çueiloo; xaréxet’

a? vieil vépOev vil;

Elena; tqrhv 1:90; vaô:dilate (LÈV (comme;érepfiuepet,

diners 65 41515 reevâct’

75lôvxaet 85 Titrhv

Un 6min.a Mardi 85 1."le

5i4t80v ’lçtpé85t0tv,

napeixowtv ’Alwïqoç,

5’. 87’) apéro-x5

ptyijvat Unestôe’twvr’

’xai par E1575 860 naï85,

v5v5’06nv 85 ptwvôaôim,

îfixera 15 âvrî05ov,

’Eçte’tknv r5 1711511318; ’

et); En); ’Apeupa

Cëiôwpe;

095’415 (mutisme;

mi. noie) xa’ltitia’rouç,

paroi v5 xiutàv ’Qpiwva.

Toiy5 voie nui èvve’œpet

:ÎflIV êvvaet-rrfix55; 5590; ,

àràp (infixe; v5y5v5’06nv êvveôpvmm.

Oi’ pat ânetlfimv

arfieetv mil. àôavo’L-reto-tv

ëv ’Olüpmrtp

çokôntôa noie’pete paludine;-péuae-otv 05’p.5v ’Oe’eotv

v s a ’5m Ou).op.1ttp,(151’619 ëni "00’071

a Et je vis Léda,l’épouse de Tyndare,

qui donc sous Tyndareenfanta deux-fils à-l’âme-vigoureuse,

et Castor dompteur-de-chevauxet Poilu-fin (brave) au-pugilat;lesquels tous-deux vivantsla terre qui-donne-la-vie renferme;qui même au-dessous de la terreayant de l’honneur de (honorés par)

tantôt vivent [Jupiterde-deux-jours-l’un,

et tantôt d’autre-part sont morts;et ils ont obtenu de l’honneurégalement aux (autantque les) dieux.

« Et après celle-ci

je vis Iphimédie,l’épouse d’Aloée,

qui donc disaits’être unie a Neptune;

et donc elle enfanta deux fils ,et ils furent de-courte-vie ,et Otus égal-àmn-dieu ,et Éphialte illustre-au-loiu;

que donc la Terreféconde-en-présents

nourrit les plus grandset de beaucoup les plus beaux ,toutefois après l’illustre Orion .Car ceux-ci même âgés-de-neufoansétaient de-neuf-coudées en largeur,

mais en longueur (hauteur) certesils furent de-neuf-brasses.Lesquels donc menacèrentde dresser aussi aux immortelsdans l’Olympe

la lutte d’une guerre très-agitée;ils s’efforcèrent de placer l’Ossa

sur l’Olympe ,

puis sur l’Ossa

9.

.r-

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202 OAYEXEIA’Z A.Ufiltov 5ïveet’euldtov, î’v’ 0890010; 0’1p.601r0ç sin.

Kat’ V15 x5v 5’55réÀ50’eew, si fiënç p.5’r90v ixovre ’

0’003 51505») A18; uî0’;, 8V fiûxopoç 15315 Anne,

81159015910, 71’9fv eeei’ivimè xpereieote’w iodler);

rivoient remisai 15 yévuç sôavôa’ï Mp7]. 320a (Dai89’nv r5 H96x9tv 15 ’1’8ev xaitfiv ’5’ ’A910i8vnv,

xod9nv Mivweç 8À00’990v0ç, if»; net-5 94058:;

Ëx K91’jrnç 5’; vouvôv ’Aenvoîwv i590îwv

L875 pév, 0138’ ânôvnre ’ mi9oç 8è (Liv ’A9’r5ptç è’xra

Ain Ëv 8191491915171 , Atovdsoo p.019ro91’pe’1v’. 325

a MotÎ90iv TE Kkupe’vnv r5 i80v 010759fiv 1’ ’E91:915)mv,

il x9ueèv 190.01) dv8913; ê85’501t0 rtpfievra.

fioient: 8’ 013x 81v 1376) puôvîaopat 0138’ ôveyrrîvw,

ô’e’eotç fi9e’iwv âÀéxeuç i8ov ’l’jôè 0157011901; °

n9lv 7029 x5v mi vi cpffir’ diplômiez; ’ aillât ml 6397) A 330

5585W, à êrr’t fiat 609w 53061551; Éraipeuç

lion boisé sur l’Ossa, afin de pouvoir escalader le ciel. lls en seraientvenus a bout, s’ils eussent atteint l’âge de puberté; mais le fils de

Jupiter. et de Latone a la belle chevelure les fit périr avant que leduvet eût fleuri sous leurs tempes et ombragé leursjoues d’une barbeépaisse.

a Je vis encore Phèdre, et Procris, et la belle Ariadne, la fille dusage Minos, que jadis Thésée amena de Crète sur la terre féconde de

la sainte Athènes; mais il ne jouit pas d’elle; car Diane la tua aupa-ravant dans Dia entourée d’eau, sur le témoignage de Bacchus.

a Je vis enfin Méra, Clymène et l’odieuse Ériphyle, qui reçut

de l’or précieux pour trahir son mari. Mais je ne saurais vous direni meme vous nommer toutes les épouses et les filles de hérosqui m’apparurent; avant la fin de mon récit, la divine nuit seraitconsumée tout entière; d’ailleurs , voici le moment de dormir,soit que j’aille sur le vaisseau rapide, vers mes compagnons, soit

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L’ODYSSÉE, XI. 203Hfihev siveaieunov, le Pélion au-feuillage-agité, [der.ïv01 00900:0; 5’11) àpôattôç. afin que le ciel fût possible-a-escala-

Kai v6 x5v 5551515661»), Et certes ils eussent accompli cela,5i’1’xovro s’ils étaient arrivésp.5190v ü6nç° I à la mesure (l’âge) de la puberté;me. me; Atôç, ’ mais le fils de Jupiter,8V 15’155 Amas qu’enfanta Latonefiüxeuoç, ’ i à-la-belle-chevelure,(Jeux! 6171901590), les fit-périr tous-deux,n9iv ioulai); 4 avant que les poilsâvôfie’at’. 09mn avoir (eussent) fleuri à euxinti: x9eto’150101 sous les tempesnovaient ce 75’w; et avoir (eussent) couvert leursjoues15m êoavûéî. d’un duvet florissant.

a r1807 15 (Dai89nv « Et je vis PhèdreH96x9w ce mâtin; 15 ’Apta’18v-mI, et Procris et la belle Ariadne,

xoü9m Mivwo; ôXoôcppovoç, fille de Minos aux-desseins-perni--’r’,v ire-:5 0170-58; .275 p.5v que jadis Thésée emmena (cieux,

En Kpifirnç de Crèteê; 7ouvôv dans le territoire-élevéi590’1œv ’AB-nvo’twv, de la sainte Athènes,

0685 ânôvme’ mais dant il ne jouit pas;1176190; 85 191594; 51m (un: car auparavant Diane tua elleâv Ain 61719190571, dans Dia entourée-d’eau,paprvpinat Atovüaou. sur le témoignage de Bacchus.

a ’lôov 15 Maîpotv « Et je vis Mer-aKkupa’vnv 1:5 et Clymènearu759fiv 15 ’E9tç.ü).nv, et l’odieuse Ériphyle,il éôéEa-re (pilou 604890; qui reçut en échange de son époux

Z9ueàv muriate. de l’or précieux.’E7tb 85 08x av pue-écopai Mais je ne pourrais pas raconter01385 ôvopa’jvto etje ne pourrais pas nommer«in; 600-01; iôev toutes celles que je vis1517.6100; 1’185 013711901; 7’390?in ’ épouses et filles de héros;

7:9iv 7619 car avant que j’eusse finimi vùE &p690r0; aussi la nuit divineçôî-rô 15v t se serait consumée (serait écoulée);aimât "Il (1390 EÜÔSW, mais aussi il est temps de dormir,’8 ËWÔVTŒ Ê’Kî V7711 009w ou étant allé vers le vaisseau rapide

à; éraipouç vers mes compagnons

. "par. A.

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204 OAYZZEIAZ A.. a m . v M u ç n s l9l uUTÛU 7min?!) ce 650L; uthv 15 put-4651. n

6 Y NQç son" ’ et 5’ à’pa ndvteç o’tx-hv ëye’vovro atterri; ’

X’rX’rOuuÎS 8’ â’r- v x 1A s’ ’s, , t I me To et et [Lyon omo.vra.ToÎctv 3’ ’Apv’irn Àsuxo’JÀEvoç rifle-:0 Piseüfll’ 335

I a. t a Na (l’ai-mec , nom Gogo; ohm) 085 CPŒIINETQI aîvott i

Î axs I l ..ciao; ce usyeôoç ce toè appâta; è’v80v êiaotç;

v- - N n:swoç 8’ aût’ âgé; s’ortv’ ê’xao’roç 8’ gouape nynqç’ 1

N i l a NTo) tu; Enstyooavot &RORE’lLTrEÏE, inné Tôt chopa

I J,aïno) ZpfllCOVrt onousre’ rentât 7&9 Üp.y.tv . 340

I N IXt’qpmr’ êvi peyoîpowt 050w îo’rnrt xsovrou. n

N l I àTatot 85 xoà Hersant-e 759th fripon ’Izyfi’v’noç,

I w ?8; ah (barnum o’wôptov wpoysvs’otspo; nev’

a ’12 :900! , où MW rhum aïno oxonoÜ oûô’ 01790 8657,;

tLu05’t’rott (influa wapizppow’ cillât niâmes 345aAÀxwo’ou 8’ Ex roüô’ ngTŒl Ëpyov TE 51mg TE. n

que je reste ici; les dieux et vous, vous prendrez soin de mondéparL n

Il dit, et tous gardèrent un profond silence; ils étaient sous lecharme dans le palais ombragé. Arete aux bras blancs prit la parolela première :

a Phéaciens, comment trouvez-vous cet homme, et pour la beauté

et pour la taille et pour le sage esprit qui est en lui 7 C’est mon hôte,

et chacun de vous a sa part de cet honneur; aussi ne vous pressezpas de le congédier et ne lui faites pas à moitié les présents dont il

a si grand besoin ; car, par la faveur des dieux, vos palais renfermentde grandes richesses. n

Le vieux héros Échénéus, le plus âgé de tous les Phéaciens, s’ex-

prima à son tour en ces termes :

a 0 mes amis, notre sage reine ne parle point mal a propos nicontre la convenance; écoutez-la donc; cependant c’est d’Alcinoüs

que dépendent et l’action et le conseil. n

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M ü--uwmflc s ,,

L’onvssim , x1. 205î, m5105 ’

nanar): 8è pâlira-st050i; àpîv 1:5. 1)

’Etpatro diç’

ci 6è tipa mine;êye’vov’ro àxfiv amorti?A ’

ëaxovro 5è maintint?)

mirât péyapa ontôsvta.391’111: 6è leuxdilevo;

imam uüôœv raïa-r

ct (Feutrine; , im1»; 655 (hip

estive-mu. (mon: eïvateîôôç ce uéysfiô: TE

18è Evôov

Çpévct; Étang;

A1515 8è

êativ épi); Eei’voçt

Exacte; ôàëppops turf); ’

a?) tu?) ànonépnera

ânatyôuevm .

pnôè n°106515 061w

ra 6:59:anÎ:OVTl’

xrfipara yàtp «and:XÉOVTŒV. lippu; èvi peyâpoww

16mn. 056w. »râpa»: 8è and fige); lEZév-no;

pérégrin TOÎO’W,

ô; En fia TCQOYEVE’GTEQO;

àvôpdw d’atfixwv ’

a X! ÇÎÏOL,

[huileux (Liv «agripperaoù poilât-a: fiuîvtînt?) CXOîtOÜ

0’ 5è ont; ôôënç’

ëpyov 55’ ra ënoç ra

élan: èE waôou roi-Jas. n

ou ici-même; [à-soinmais ma conduite (mon départ) sera-aux dieux et à vous. n

Il dit ainsi;et ceux-ci donc tousfurent en-se-taisant dans le silence;et ils étaient possédés par le charme

dans le palais ombragé.Mais Arété aux-bras-blancs

commença les discours à ceux-ci :(L Phéaciens,

comment cet homme-ciparaît-il à vous être

et en forme et en grandeuret au dedans [extérieur)?en son esprit égal (répondant à sonEt d’autre-part

il est mon hôte;mais chacun de vousparticipe à cet honneur;c’est-pourquoi ne le congédiez pas

en vous hâtant,et ne rognez pas ainsiles présents

à lui qui a-besoin ;car des richesses nombreusessont à vous dans vos palais

par la volonté des dieux. nEt aussi le vieux héros Échénéus j

dit-parmi eux , ïlui qui donc était plus âgé ’que les autres hommes l’héaciens :

cc 0 amis,assurément la reine très-prudentene dit pas à nousdes choses en dehors du but (inutiles)ni en dehors de la convenance;mais obéissez-lui;mais et l’action et la paroledépendent d’Alcinoüs que-voici. v

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206 0Av22EiA2 A.Tàv 8’ mûr’ ’Akxivooç o’trratpsiësro cptv’wnce’v ra ’

V N h (I h 1 ï à! 1« Feutre psv cette 8v. acron 51mg, ou xav sywye

h I ’ 3 ICam; (baronnet rythme-ruerai: avocate.

- tEstvoç 85 flaire), poila rap vos-rom Xavilœv, 350ËtL-rmç oûv ântusî’vat 5’; aù’ptov, siqôxe nâoocv

i .aoniv-qv celée-o) avoya-h 5’ â’vôpeoot pelvîoet

a. l A, 2 I. 1V» v l a! y a t «I iTract, 14004610! o clin! me 70:9 xpotroç est en onutp. n

p .Tov 8’ oïrrotyœtÉôistoç npoçéç’r, noMprqrtç ’Oôuoosôç a

, I a Na AXxwoe xpuov, rainent âptësixers lattoit, 355

a! l 5 a a a I ’ , a I Isi p.5 xou. au aviaturov avaOl’t entamez ptuvew

I NW0:J.TL"I]V 1’ ôrpuvon’s mû. àyltxàt 8mm Btôoïra,

nazi x5 16 paddy-11v, xat’ xsv roll) xs’pëtov sin ,

’ îxs’côott ’TEXELOTEÇPLÇI si»! pipi (9an à; narçiô

ami x’ aiôozo’rspoç mû (904’590; âvôpaïotv ei’qv 360

nâctv, ô’om y.’ ’IOoËX’qvës îôot’aro voarfioavm. »

Tôv 3’ a5? ’Alixivooç &napeiëero omit-noël: TE a

au l J.u 3’52 ’Oôuoeu, 1è ptav oÜrt 6’ étampa eiçopo’wvrsç,

Alcinoüs lui répondit ne Cette parole s’accomplira, si toutefois jevis et si je commande aux Phéaciens amis de la rame. Que l’étran-

ger, malgré son impatience du retour, se résigne cependant à resterjusqu’à demain , afin que j’achève de rassembler mes présents; tous

s’occuperont de son départ, mais moi principalement, puisque c’est

moi qui règne sur ce peuple. nLe prudent Ulysse lui adressa ces mots en réponse : a Puissant

Alcinoüs, le plus illustre entre ces peuples,si vous m’engagiez a res-ter ici pendant une année, préparant mon retour et me faisant deriches présents , j’y consentirais volontiers encore , car il me seraitplus avantageux de rentrer dans ma douce patrie les mains plus rem-plies; je serais plus honoré et plus chéri de tous les hommes qui meverraient revenir dans lthaque. n

Alcinoüs reprit : a Ulysse, en te voyant nous ne supposons point

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L’ODYSSÈE , au. 207’Alxivooç 6è aure

ànapeiêero ràv appâvnoé 75’

«To610 nèv ËTIOÇ sa

Écrou. oürœç,

ai. 1.6V ëymye (au);

riveta-ou) ŒatfixeoatçtanéTnowt.

Eeïvoç 8è flûta),

xaTiZwv 1:59 poila vota-veto,êmpaîvat 05v Emma;ée aüptov,

eîçôxe alésa)

êwtivnv niquerflouai 5èusinas: mie-w âtaôpecatv,époi 8è peille-TON

100 ydtp éon xpo’tro;

êyi oixq). »

’Oôuoçeùç 5è nolüpn’rt;

ànapstâo’nevo: npoçéçn 16v ’

a Kpaîov ’Alxivoe,

âptôsixsre 7:60;er MG»),si àvtbyowe’ ne pipvew œÎarrJOL

mi. si; êvtaurôvôrpôvowé te nopnùvnazi. ôtôoi’re

ôôçot chiant ,

mû Bouloinnv xe 16,nui sin ne nom xa’pôtov,

ixéoôat à; pilum narpiôot

aùv [api «laiera-In.mai. ainv x5v aiôovôrapo;mû çî).rspo; niatv &vôpo’tatv

60m. iôoiarô nevoorfioavra ’IGtiwnvôe. »

’Alxivooç 8è ouïra

ànanaiâato 16v truisme-é TE ’

a 79 ’Oôucaü,

Eîçopôwer; uèv

OÜTl êicxous’v ce 16,

Et Alcinoüs à-son-tourrépondit à celui-ci et dit :a Cette parole-ci doncsera ainsi (s’accomplira),

si du moins moi vivantje commande aux Phéaciensamis-de-la-rame.Mais que l’étranger endure ,

quoique désirant fort le retour,de rester donc cependantjusqu’à demain, ijusqu’à ce que j’accomplisse

le don tout-entier;mais la conduitesera-à-SOuci a tous les hommes,et à moi principalement; [torité

’àmoide qui (a qui) est en effet l’au-

dans la maison. nEt Ulysse fécond-en-inventions

répondant dit à lui ;a Puissant Alcinoüs,distingué entre tous ces peuples,si vous ordonniez moi rester icimême jusqu’à une année

et prépariez ma conduiteet me donniezdes présents magnifiques,

je voudrais aussi ceci, [tageux,et cela me serait beaucoup plus avan-d’aller dans ma chère patrie

avec une main plus pleine;etje serais plus honorableet plus cher pour tous les hommesqui verraient moiétant revenu dans lthaque. n

Et Alcinoüs à-son-tourrépondit à celui-ci et dit :a 0 Ulysse,te regardantnous ne soupçonnons pas toi de ceci,

gara

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208 OAYZZEIAX A.unepon’fioî 1’ Ëptev ami Énix).orrov, oÎoÉ ce ranci);

(indexai yetîat néÂawot noloortaps’otç &vüpoîrrou; 365

4,568502 1’ âprôvovmç, 865v xé rtç oôôè ïôotro ’

coi 8’ 5m uèv [.L’Jpzp’h (Ëne’mv, ËVt 8è cpps’veç êcOMi’

p.300»; 8’, (Î): 3*.” â0t86ç, êmcraps’vm; xarélzîaç, ,

minon T’ ’Apyst’wv os’o ’r’ (213103 x7351 Àuypoî.

’ADÜ à’ye p.01 1685 ains mi drpsxs’wç xaroîlsîov, 370

si avec c’wrtôs’ow éroïpwv i8sç, oî’ To! 65513 euh-t?)

’TAtov si; in] Ê’novro xal 416on norpov ânée-nov.

N85 8’ fis poila poum-ri, âôs’ooatoç ’ oô8é me 6397,

sû’ôsw êv payaiptp ° a?) 8s: par. Xéys 056x511 597:1.

KatÎ xsv Ë; fit; 8Îotv évacxoiunv, 8re p.0: si: 375daine êv peyoïpq) Tôt où x-r’,8eot quÉaœaÛatt. n

T8»; 8’ industëôlzsvoç apogée-q noMu-qrt; ’Oîucosôç ’

’ I et I a a z n a.fi AXXWOE XPEIOV, TIGVTON’ aptoetxere Aaron,

que tu sois un fourbe et un menteur, semblable a ceux que la noireterre nourrit de tous côtés en si grand nombre, qui arrangent descontes dont personne ne saurait reconnaitre la fausseté; tu as lecharme de la parole et la sagesse des pensées; tu nous as racontéavec autant d’art qu’un chanteur tes aventures, tes tristes soufirances

et Celles de tous les Argiens. Mais parle, et réponds-moi avec fran-

chise : as-tu vu quelques-uns de tes divins compagnons, de ces hé-ros qui sout allés avec toi vers Ilion et qui y ont trouvé le trépas? La

nuit est encore longue, bien longue; ce n’est pas encore le momentde dormir dans le palais; redis-moi tes merveilleux travaux. Je reS-terais ainsijusqu’à l’aurore divine, si tu voulais dans cette demeure

me raconter tes infortunes. a)Le prudent Ulysse lui répondit : a Puissant Alcinoüs , le plus il-

lustre entre ces peuples, il est un temps pour les longs entretiens, il

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L’oansÉE , x1. 209Epav importai 15xai ènixlonov,OH t5 yttria peloton:[36net. nanar); àvOpu’mou;

7:0).uo-1repéa;

âprûvovro’t; 1:5 vitaüôeot ,

805v n;0685 iôotrô x5’

p.0pq3’h 85 pèv ênéœv

En cor,édifiai 85 çp5’v5; En ’

Kart-5152m; 85 êntarauévtoç ,

à); 615 «imam,uüôov,

xiôea. luypànévrmv se ’Apyeiwv

crée 15 aü’roü.

’ADà &ys me 1’685 par

mai xa’ro’tleiov ârpsxémç,

si. 7.85; avecèrâpwv àvrtôs’wv,

o’i and 10L «un?»

ënov’ro and si; ’Ihov

mai êns’e’ttov 7:61pm (123106.

"H85 85 vùE pâlot anpY’i,âôéaoa’roç’

0’385 me (Ben

5685tv êv usyipw’

où 85 1575 parEpya 656245151.

Rai àvaoxoinnv xevà; 7’75) ôîav,

615 où Tintin;notifie-août pot èv 14.57deTà est 103851. n

’08uoo5ùç 85 adonna;ànanetôouavo; npoçéçn 16v °

a erîov ’A).xivoe ,

àpiôaixs’rs newton; MEN,

c391] uèv

d’étre et un imposteur

et un trompeur,comme la terre noirenourrit beaucoup d’hommesdispersés-au-loin

et arrangeant des mensonges ,d’où (dans lesquels) quelqu’un

ne verrait pas qu’ils mentent;mais la beauté des parolesest-en toi,et un bon esprit est-en toi,-et tu as raconté savamment,comme lorsqu’un chanteur raconte,cette histoire ,les souffrances déplorables

et de tous les Argienset de toi-même.Mais allons dis ceci à moiet raconte-moi sincèrement ,si tu as vu quelques-unsdes compagnons égaux-trdes-dieux,qui avec toi-mêmeont suivi (sont allés) ensemble à Ilion

et ont subi le destin (ont péri) là.Or cette nuit-ci est fort longue,inexprimable (immenSe);et il n’est pas encore temps

de dormir dans le palais;mais toi dis à moices actions divines (merveilleuses).Et j’endureraisjusqu’à l’aurore divine ,

quand tu Supporterais (si tu voulais]raconter à moi dans le palaistes souffrances. n

Et Ulysse fécond-en-inventionsrépondant dit à lui :a Puissant Alcinoüs ,

distingué entre tous ces peuples,il est un temps à la vérité

var-4 .

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210 OAYXEEIAZ A.Ï

trop-r, nèv 7:20.5va ptSva, 6591, 8è mi 3m00 ’

si 8’ 51:, o’txous’usvai ys likmisott, 00x av â’ytuys 380

I NTouron Gai chovs’oqu un oixrpo’rsp’ il? âyopsuoat ,

I Nxn8s’ ânon excipent, oÎ 8’); parontoôsv ô’MV’ro’

x I f ..oî prtov nsv Ôwsîs’cpuyov UTOVO’SGGŒV d’UÏTÎV,

a l 8, a I) ’" n: a I I 1sv veut-op a1r00vro mame tomez "(UWJUXOÇ .

a AGI-89 s’usi «pelât; pèv ànsoxéôae’ âkku8tç oint-n 385

C h I N Iayvn Hsçasuovsta yuvottxwv 0*qitorspotwv,

1H05 8’ êrri 4107:); ’Ayoqxs’nvovoç ’Arpst8ao

3 Î Napiquant flapi 8’ sinon dynys’potû’, gGGdl &p.’ «Cri-q)

V0:ti ëv AiyioOOto Odvov and. rôtpov êns’cmov.

a , u , a’ ait? Eus xstvoç, ënst Trisv aigu xslatvév’ 390’Eyvu) 8

admis 8’ U I075 hysope, 01X5p8v narrât 8dxpuov siËœv,

t i -navet; si; site lapa; , ôps’îaoOat invectivent ’

a I "0003 et) yetp oi Ër’ in i; Ënn58oç 068?: Tl. xixuç,

’cl r a! u A0H] TEE? WŒPOÇ EGXEV ëV’l YVŒyJETOtO’l. pEltEO’GW.

en est un pour le sommeil; mais si tu désires en entendre davantage,

je ne refuserai point de te raconter des maux encore plus terribles,

le triste sort de mes compagnons qui périrent dans la suite; ilsavaient échappé a cette guerre des Troyens féconde en gémissements,

et au retour ils furent victimes des artillees d’une femme exécrable.

a Quand la chaste Proserpine eut dispersé de tous côtés les âmes

des femmes, l’ombre désolée d’Agamemnon fils d’Atrée s’avança vers

moi; autour d’elle se pressaient les âmes de tous ceux qui avaient

succombé et trouvé la mort avec lui dans le palais d’Égisthe. Il me

reconnut aussitôt qu’il eut bu du sang noir; il pleurait amèrement,

versant des torrents de larmes, et tendait les mains vers moi commepour m’embrasser; mais il n’avait plus cette force et cette vigueur qui

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L’ODYSSÉE , Xi.

nols’wv p.66uw,

(391) 85 mû.

Ünvou °

si. 85 niaisai ysàxous’psvat 51:1,

ëywys 013x âv oôovs’oqti cor

àyopsîao-ou. mati. 66net

oixrpôrspœ Touron,xfiôsa êpdiv ëro’tpwv,

a? 81) 610er nerômaôsv ’0?. ûns’ééçuyov pèv

àü’rhv ctovôsocctv

Tpu’xov,

àflôlovro 85 êv vôartp

loranyuvatxè; xawïzc.

(a AÜ’Eàp 571.5:

âyvr’] Hspaspôvsta

ânso-xs’ôaas p.5v allume

80th]KilUZà; yuvatxôv (iniaaîspo’ttov,

41117:?) 85 ’Ayotns’nvovoç

’A’rpsiôato

i109! s’1ri àxvupévn ’

nspi. 85 monàmys’pat’ro,

866m and otûtq’)

Gâvov à: chap Aiyicflowami ânée-nov nôruov.Ksi’vo; 85 «lérot ëva êus’,

5115i me»; «un: x5).au.v6v ’

Bye 85 fiais ).tyéœ;,xarsiômv ôo’utpuov Üœltspôv,

ntrvàç xsîpou; si; s’ps’,

usvsaivwv ôps’Eotchott’

600.8: yàtp î; Enn58o;

oins 3m! 51.1 et

01385 n xixv; ,alin nsp 56m népoç

êvi usinai. yvannroîatv.

211

des (pour les) longs entretiens,mais un temps aussidu (pour le) sommeil ;mais si tu désires du moinsentendre encore,je n’envierai (ne refuserai) pas a toide te dire aussi d’autres choses tuplus dignes-de-pitié que celles-ci, ’les souffrances de mes compagnons,qui donc ont péri dans-la-suite;qui avaient échappé à la vérité

au cri de guerre fécond-en-gémisse-

des Troyens, [mentsmais périrent dans le retourpar la volonté

d’une femme méchante.« Mais après quela chaste Proserpineeut dispersé les unes d’un côté

les autres d’un-autre-côté .les âmes des femmes femelles, "alors l’âme d’Agamemnon Vfils-d’Atrée

vint ensuite affligée;et autour d’elle d’autres

étaient assemblées,

toutes-celles-qui avec luimeururent dans la maison d’Égisthe Ï"et subirent le destin.Et celui-la aussitôt reconnut moi,après qu’il eut bu le sang noir;

et celui-ci pleurait bruyamment,versant des larmes abondantes,

étendant les mains vers moi, . vdésirant me toucher; . ’mais assurément la force ferme Vn’était plus a lui

ni en rien une puissance telle,que celle qui était auparavantdans ses membres flexibles.

tri-ho. -

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2l 2 OAYEZEIAE A.

l t 9 1 I . NTov [48V 57m 8axpuaot ï8t6v, aliénai 1:5 0014m,

1 I y r aXfll Pull! 900mm; area TETEPOEV’CŒ TCPOÇTQJOLOV ’

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’ IN IN Na Arpston XUÔtO’TE, à’vaî aiv8pwv, ’Ayoïttstxvov,

I l t g nne VU os x7,p 58apotoo-5 ravnlsysfoç Oavoî’t’Oto;

95 I I Ine osy’ 5’v mesa: Hoost8tztov é8oïgmo’asv,

a! a x I a I a p ,.. Iopen; apyaAswv avspow ansyuprov aurp.1r,v;

3 I , 3 I V715 c avapctm av8psç 58nltrfcotv’r’ 51:1 759500,

[3055 neptrapvo’usvov 1’18’ olâîv mon mâtai,

,5 h I l 3 8h N1,5 nspt «tolite; paxsoupsvov me yovatxœv; n

a I« Q; Ëçannv ’ ô 85 p.’ mûrix’ austôo’usvoç npoçs’smsv ’

i I NAtoysvsq AusprtaSn , noÂup’rÇyptv’ ’08uoasu,

a! l i a l a r sa lours p.5 y sv V’fiSGGt "OCELOOth soagzatoosv,

a! a I a I a I a» Iope-etc (1970115va avsuwv apsyaprov ausp’qv,051:5 p.’ &voîpo’wt à’vËPsç ê8n7t-rfo’atvr’ ënl ÏEIPO’OU ’

tintai nm AiytoOoç radia; (livarov 1:5 népov ’rs

être: 68v Û» ’ 7 A l ’ 8 1’ou ouvra a ou), o xovos xot EGO’ŒÇ,

l N8st1wwotxç, 6’); "de ce xaréxravs [500v âni cairn).

395

400

405

410

résidaientjadis dans ses membres si souples. Je pleurai en le voyant,mon cœur fut saisi de pitié, et je lui adressai ces paroles ailées:

l

a(

F!

(K

If

a Glorieux fils d’Atrée , roi des guerriers, Agamemnon, commenta la mort qui couche les hommes dans la tombe t’a-t-elle dompté?a Neptune t’a-t-il fait périr sur tes vaisseaux en soulevant contrea toi le souffle terrible des vents impétueux? ou bien, sur la terre,n des ennemis t’ont-ils frappé au moment ou tu détournais leurs

bœufs et leurs beaux troupeaux de brebis , où tu combattais pourleur ravir leur cité et leurs femmes? sa Je dis, et il me répondit aussitôt : a Noble fils de Laërte, ingé-nieux Ulysse, Neptune ne m’a point dompté sur mes vaisseaux en

soulevant contre moi le souffle terrible des vents impétueux, et sura terre des ennemis ne m’ont point frappé ; c’est Égisthe qui a pré-

paré mon trépas, c’est lui qui m’a égorgé avec mon infâme épouse,

a après m’avoir invité à un festin dans son palais, comme on tue un

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L’ODYSSÈE , XI. 213’Eyâ) p.5v l8th 18v ôo’txpuaa,

flânerai 1:5 (lundi,

xai punaisa:ftpoçnüôwv ptv 51:50: mepôsvrw

a: ’Arpsi8u xüôta-rs,

u d’ami àv8ptîw, ’Aye’tusnvov,

(t Il; vu vipa (levante ravvflsys’oça èôo’tpaaoé as;

afiè Hoostôo’twv é8a’tpaaas os’ys

a ËV viseront,a épatai; 80mm âpéyotprova àvépwv àpyot).s’wv;

a i5 âvôpsç àvo’cpomt

a êônh’jaavro 51:1 xépaou

a 05 neptrapvôpsvov (300;a 1’155 mottât mima oidw,

a i35 paxsoüpsvovc: nspi. mélia; i185 yuvottxâw ; a

a ’Eoo’tpnv 63; °

ô 85 enfarinai àpstôôpsvo;«poçésmé p.5’

a: Atoysvèç Aasprto’tôn,

a ’08uaasü «clopineras,

a 061:5 Hoostôo’tmv

et êôo’tpacaé p.5 15

a év vfisatrw,

a: épacte âüruùv àpéyapvm

cr àvépwv àpyot).5’wv,

a 081:5 oiv8p5; àvo’tpo’ton

aêënlijaetv’ro p.5 511:1 zépaou ’

a me Aiytafio;«15650:; p.01. ÔÉVŒTÔV 1s

a: pépov 15

cr être:

a aux: 816754) oûkopévp ,

a unissant; oixôvôs,a 85mviao’ot; ,

c «b; si; ce xa’t’s’xravs

a Bof») êni adam.

Moi ayant vu celui-ci je pleurai,et j’eus-pitié en mon cœur,

et ayant parlé

je dis-à lui ces paroles ailées:u Fils-d’Atrée très-auguste ,

a roi des hommes, Agamemnon,a quel destin donca de la mort qui-couche-tout-du-longa a dompté toi?u ou Neptune a-t-il dompté toi«sur tes vaisseaux,a ayant soulevé le souffle immensec de vents difficiles (violents)?a ou des hommes ennemis [fermea ont-ils fait-du-mal sur la terre-u a toi pillant des bœufsa et de beaux troupeaux de brebis,a ou allant-combattrea au-sujet-d’une ville etde femmes? v

«Je dis ainsi;et celui-ci aussitôt répondantdit-à moi :a Noble fils-de-Laërte,a Ulysse fécond-en-inventions,a ni Neptunea n’a dompté moi du moins

« sur mes vaisseaux,a ayant soulevé le souffle immensea de vents difficiles (violents),a ni des hommes ennemis Hernie;a n’ont fait-du-mal a moi sur la terre-a mais Égisthe

c ayant préparé à moi et la mort

a et le destin« m’a tué [cieuse,«avec l’aide de mon épouse perni-

c m’ayant appelé en sa. maison,u m’ayant fait-souper,

c comme on a tué (on tue)«un bœuf auprès du râtelier.

5.1

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OAYEZEIAZ A.

dû; Gavov oîxtie’rtp 000191119 ’ 1159i. 8’ anet éraîpm

I I l d 3 I« vwltsusœç XTêtVOVTO, ces; a); apyto8ovrsç,

« il 708m,» êpoîvtp i1 siltarriv-g 150altuip. 415u fillôn p.5v nols’ow (90’th âv8pôv avrsëôlcrjaaç,

a pouvaE xvstvons’vwv xai êvi xparspï ôapt’vn ’

« and x5 xsïva palliera i8ôiv ôÂocpüpao 001483,

u à); aimai xpn’r’fipa ’rpa7réCaç 1:5 tût-4006m;

xsiptsô’ s’vi. psyaptp, 8ans8ov 8’ (il-irai; alitait 085v. ne A

a.-lerpovoir’qv 8’ ixouea 87m Uptapoto Ouyarpo’ç ,

Kacoav8png, r-’r,v maîvs Kloratuw’prpn 8o).o’p.1,nç aA

a.a.à 7 9 I 9 T ) N t l - a rfifi? 59.0! . aurap 57(1) 110.". 7’11?) KELPŒÇ ŒEIPOJV

a,al a I v I ( «v a.BaÀÀov anoôvnexwv nspt çaeyawp ’ n os xuvonrtç

l 7 9R! a! 3’ 3 3 1.xt vocotear , eues net 51h, tOVTl 7:59 si; Atoao 425A

t A7596i. xar’ ôçôaltpobç Êkéstv 66v vs avo’u.’ Epsîaat.

4 ta bœuf auprès de la crèche. Telle fut ma déplorable mort; autour de

a moi, mes compagnons étaient massacrés sans trêve comme des pour-

. ceaux aux dents blanches pour les noces d’un homme riche et« puissant, ou pour un festin par écot, ou pour un repas magnifique.

a Tu as assisté déjà à la mort de bien des hommes, tués isolément

u ou dans la terrible mêlée; mais tu aurais gémi bien plus profondé-

« ment en ton cœur, si tu avais vu comment autour du cratère et des

a tables chargées de mets nous étions gisants dans le palais, et com-

a ment tout le sol ruisselait de sang. J’entendis la voix lamentable

a de la fille de Priam, de Cassandre, que la perfide Clytemnestre im-« molait auprès de moi; couché à terre, je soulevai mes mains et les

a: portai en mourant à mon épée; mais l’infâme s’éloigna et ne vou-

a lut pas abaisser mes paupières et fermer ma bouche au momentoù

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IÏODYSSÉE, x1.

a "a; Gavovet Oav au, oix-riartp ’

a aspi 85a anet éraîpm

a xrsivovro vœlsps’œ;

a: à; crûs; àpyto’ôovrsç.

a o’i sa vs

a ëv fi Yann)a ’71 spam)

«il; EDxŒItÎV’Ç) rsOaluii;

a &vôpôç (ÏÇVELOÜ

a 8uvan5’v0to péya.

a ’H8n u5v àvrsôôMax;

«96qu 604896»: noise»),

a urstvonévmv pouveza xai êvt ûapivr, xpatspfi ’

a and. bloot’lpaô x5 palliera.

«Busea i8tbv xsîva,

a à); xsipsea«êvî. psyo’tptp

a êtin xpmïjpaa: Tpanéëa; vs nknôotiaa; .

a &nav 85 8a1t580va 665v aïnart.a’onuaa 85 (ma oixrporatmet Goyatpèç Hpta’tuow,

a Kaaao’tv8pnç ,

«173v Kluratpw’jarpn ôolàprrfit;a xvsîvsv époi époi ’

a aüràtp êytb

a ànoôvfiaxœv fieri vair.

a asipœv Zsïpa;a peut». nsp’t paoyavop ’

a 91 85

a xuvtîmt;

a vocqaiatrro,a 0085 517Ma xaôsls’sw ôofialueùç lapai

a cuvspsîoai 15 avoua par.

215a Ainsi je mourusa d’une mort très-déplorable;

a et autour de moi«les autres, mes compagnons,«étaient tués sans-relâche [ches,

a comme des porcs aux-dents-blan-a qui donc sont tués

a dans ou la nocecc ou le festin-par-écot

a ou le banquet florissant (superbe)a d’un homme riche

a qui-peut(est puissant) grandement.«Déjà certes tu as rencontré (vu)

«le meurtre d’hommes nombreux,a étant tués isolément

a et dans le combat violent;a mais tu aurais gémi le plusa dans ton cœuru ayant vu ces choses,a comme nous étions étendusce dans le palaisa autour du cratèrea et des tables remplies (chargées),

a et comme tout le sol [sang.«était agité dans le (ruisselait de)a Etj’entendis la voix très-lamentable

u de la fille de Priam,

u Cassandre, [perfidesn que Clytemnestre aux-desseins-. tuait auprès de moi ;«mais moi

«mourant contre la terre«élevant les mains [mon glaive;«je les jetais autour de (je saisissais)a mais celle-ci (Clytemnestre)a à-la-face-de-chienue (impudente)a s’éloigna,

a et ne supporta pasu d’abaisser les yeux avec ses mainsa et de fermer la bouche a moi

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216 OAYEÈEIAE A..a.

A

A

Aa.

aa

f a.

aa

a

Aa

a a 5 I t I un l(le aux ŒtVOTEPOV xat xuvrspov ouille yuvatxoç,

in "1) o N ’ "’5’ V5 9’) r, ç o r t’XUTŒ para www sprat pat and,

070v 8’ ’ ’- ë ù’ r "un 3 -’»t 11 xat xstvr, 41.46410 EHIJI a5tx5,,

NI I I I g. SIxouptottp TEUEŒG’d 7107H (çOVOV. "T’Jt s’y-av ys 430

a r IN s’st s a ..ŒG’ÏTŒGIOÇ 111105605)! L05. 0114055le 511.0!le

t Ia, wsi N, r aetxao s’ÀsuasaOat’ 7’) o sçoya Ava

" a ’3’ v v 9 l a Ioî 15 xa’r alcyoç 57505 xat SGGOpÆv’ffltV omette)

l 3-! v 4 vUnlturspnct YUV’XLÇL, xat T, X, sôspyo; Ënotv. n

a v u a I I. . .a Q; var” aura? 570,) un; a;1.5tËop.5voç npoçscmov 43,

i I ’3’ r «v I a I s I r AQ TtOR’OL, 1) imita on yovov A7950; supoorra A50;

* TBoum:3 I V I K N5x7raylxtoc ’qZÛnps ’[UVGXlXEtŒÇ ont .

55 ataxie ’ ’Els’vnç n5v anuiltottsfl’ sî’vsxa zonai ’

coi 8è Klturatuwîorpr, 807m; figaros 77,),0’0’ êdvrt. n

a je descendais chez Pluton. Non, il n’est rien de plus odieux, de

( n

R

plus éhonté qu’une femme qui met de tels crimes en son esprit;

ainsi Clytemnestre a exécuté un forfait exécrable en préparant la

mort de son légitime époux. Hélas! je pensais que mon retour

dans mes foyers serait agréable à mes enfants et a mes serviteurs;

mais la plus barbare des femmes a versé l’infamie sur elle-

méme et sur les femmes a venir , lors même qu’elles seraient ver-

tueuses. n

a ll dit, et je lui répondis ainsi: «Grands dieux! Jupiter a la voix

retentissante a des l’origine frappé d’une façon terrible la race

d’Atrée par les perfidies de leurs femmes; nous avons péri par

milliers pour Hélène , et Clytemnestre, tandis que tu étais loin

d’elle, te dressait des embûches.»

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a: iôvrt 1:59

a si; ’Aiôao.

et "a; oint ânea: aiv61590v xai. xüv1590v

a yuvantàç

«fin; 87h palmai. (151d Q9503:a TOLŒÜTŒ Ëpya,

a Epyov àetxèç

a oiov 81’; xai usivn

a épitome,a 1st’aEaaa çôvov

a nous: xouptôitp.a’H1ot Env 75

c! ëlsücsaflat oixaôs

a ôte-7:01am; naiôso’aw

«185 épois: ôpÉEG’G’W’

a fi 85 siôui’a 10196:

a: Eonaa xa15’x505v aie-Xe; ai 15

a xa’ryuvatii. 01110159?cha ÊCG’OlLE’V’IjG’W baisote,

«t xa’t il) époi 15v

et süspyôç. n

a ’Eçato à); ’

«616:9 èytb àpstôôpsvo;

1:90;5’5t1:6v (tu t

a ’D 1:61:0t ,

a fi 59xa: Z58; süpv’iona

a 87.01198

a pala 51301110);«yôvov ’A1péoç

a: 55 dansa 81.8: (ioula;a yuvatxeia; ’

c: ânwlônsfia p.5v nono:a: s’ivsxa .Elév’nç’

a Kluratpvfiotrpn 85a fip-rus 861wa coi ËÔVTI mlôôt. n

Oovssr-îz, XI.

L’ourssiza , XI. 217a quoique allanta dans la demeure de Pluton. [sea Tellement il n’estpas une autre cho-

a plus affreuse et plus impudentea qu’une femme [solu)c qui donc a mis dans son esprit (ré-a de telles actions,a une action indignea telle que donc aussi celle-làc en médita une,a ayant préparé le meurtrea à son époux légitime.

u Assurément je pensais du moinsa devoir revenir à la maisona agréable a mes enfants

a et a mes serviteurs; [nestesa mais celle-ci sachant des choses fu-a supérieurement am; autresa a versé la honte et sur elle-mêmea et sur les femmes femelleset qui seront dans-la-suite,a mémé sur celle qui sera

«agissant-bien (vertueuse). na: Il dit ainsi;

mais moi répondantje dis-à lui :a 0 grands-dieux ,a assurément donc«Jupiter a-la-vaste-voix«a haï (poursuivi)

a tout a fait d’une-façou-étonnantea la race d’Atrée

a depuis l’origine

« par des résolutions (perfidies)

a de-femmes;« nous avons péri en-grand-nombrea pour Hélène;

a et Clytemnestrea préparait un piégé

en à toi étant loin. n

10

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2l8 OAYËEEIAË A.n °Qç êtpaïpsqv ’ ô 85’ p.’ ou’m’x’ àpuëo’pevoç «poçe’emew Ho

plu» n 1( o t i r y ît q) VUV P. fit TE XŒL 6U YUVŒIXL R59 II’NLOÇ E vau , A

àpage" aï 3mm ânonna: moaooxs’pev, 8»: x’ 55 défit; ,

7t tintât «ce, [Lev (90260011, ce 8è ml. xexpuuyévov aveu. A

u ’AÀÀ’ où soif, ’Oîuo’eÜ, apôvoç ËO’O’ETŒL 5x 75 yuthxo’ç ’

r t I 1’ t m ”(t Àth 7&9 THVUTT] TE X411 EU (99501 [.L’QOEŒ oîôav 445à

I 3 I I lxoup’n Ixaptoto, nepttpptov nvjvsloneu.

’3’" I I l x I au[LEV jLLV VUjLCPYjV YS VET’IV XüTEAELTtOjLEV ’ÏflJÆlÇ,

êpxéyevov. nôleuo’vôsi mîïç 85’ et fiv ënl natif) a.A

At vvîmoç , a; non v3»! y: [4513, a’wôpô’w En âptôptîî,

ëÀGtoç ’ 7&9 réifie nurfip 90m 54451.11! 904M, 450 R

î - I Iy N l a IX!!! XEWOÇ natspa TIPOÇfiTUÇEle, 2;] Gent; EUTW.

il! 8’ épi oûôé rap Je; ëvtnknoOZvat 4mm;

AAa - y r I z i n IO?6ü)t!J.OLGlV EdGSi KŒPOÇ 85 H8 TIE?VE XGl ŒUTOV.

’AMo 85’ TOt Épée), si) 8’ ëvï gageai pansa flair a.A

a Je dis. et il me répondit aussitôt :. « Aussi ne sois jamais trop

u bon pour une femme et ne lui révèle point tous tes secrets, mais

a dis ceci et cache cela. Pourtant, Ulysse , ce n’est pas toi qui rece-

« vras la mort de la main de ton épouse; la fille d’lcare, la prudente

a Pénélope , est trop vertueuse, et son âme ne connaît que de sages

q pensées. Nous l’avons laissée jeune épouse encore, quand nous

a partîmes pour la guerre; elle pressait sur sa mamelle un petit en.a faut qui doit s’asseoir aujourd’hui parmi les hommes et jouir du

a bonheur. Ah ! son père bien-aimé le verra du moins à son retour,

a et l’enfant embraSSera son père, comme cela est juste. Pour moi ,

a mon épouse ne m’a pas permis de rassasier mes yeux de la vue de

a mon fils; elle m’a fait périr auparavant. Mais je te donnerai encore

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L’ODYSSÉE , XI.

a ’Ecptipnv (Br

à 8è m’a-fixa àpezôôpevoç

npoçe’uue’ p.8’

«T43 vüv nazi où

a pima-ra sîvou fintoç

a yvvouxï 7:59,

r: unôè mqmuoxs’pev et

a ürrawrot pûôov

a 8V sîôîjç xev 55,

a 6004i Qu’a-Gai me: pév,

a ce 5è nui civet: nexpuppe’vov.« ’Anôt ÇÔVOÇ

a 06x EGO’ETŒL coiye, ’Oôvoeü,

a Ex 75 yuvouxôç i

a xoûpn yàp ’Ixapiow,

a IInveXÔ’rreza nepiqapwv,

a Mm TE nourri;(c and oïôev 56 çpEO’î

a u’ôôeot.

("Il uèv mac,d êpxôpavm fioleuôvôe,

a auteleinopév pive 75et vénv vûucpnv ’

a mit; 8è filme;a iv ai êni paCÇ),

a 6; trou vüv y:ŒÎCEL parât &piôpq’) àvôpdiv,

c même a .a: 7) 1519 narrât) pile;

a: êlôtbv atteint tome,a mi xei’vo;

«montoient «crêpa ,ai in: Géptç.cc il! 8è éprh àxomç

a oûôè Entré n59

a âvmlnoôîjvat de;« ÔÇÜUÀtLOÎO’l ’

«Râpe; se

ct néçve and us aûrôv.

a ’Epéw 85’ roc 627.10,

a Je dis ainsi;et celui-ci aussitôt répondantdit-à moi :

219

[toi«C’est-pourquoi maintenant aussia songe à jamais n’être doux

. « pour une femme,«et à ne pas révéler à elle

a tout propos (toute chose)a que tu saches bien,«mais à dire ceci ,.a et que cela aussi être (soit) caché.a Mais le meurtrea ne sera pas a toi du moins, Ulysse,a du moins de-la-part-de ta femme;a car la fille d’Icare,

a Pénélope très-prudente,

a et est trop senséec: et sait bien dans son esprit« les conseils (la sagesse).a Assurément nous,

a allant a la guerre,a nous avons laissé elle du moins«jeune épouse;

a: et un enfant qui-ne-parlait-pasa était a elle à la mamelle, [moinsa qui sans-doute maintenant dua est assis au nombre des hommes,a heureux ;a assurément donc son père chéri

a étant arrivé verra lui,

c et celui-ci« embrassera son père,en comme c’est justice.

«Mais mon épouse

a ne m’a pas même laissé

a me rassasier de mon fils ,a par les yeux ;a mais auparavanta elle a tué aussi moi-même.ct Maisje dirai a toi une autre chose,

J’y-1,). H ’ ....

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OAÏZÏEIAË A.a xpûô’ônv, par? dvapavôi, 5906m ée «11951 yuîav 455u u vînt xartcyjs’uavat , Étui oôxs’rt matât yuvattît’v.

I a ’AXÀ’ 575 par 1665 aînè mû &rpaxs’wç xaro’tleîov,

«in: u si Trou 51L Cdmvroç o’txou’are maïa: ëuoïo,

a fi trou ëv ’Opxopevë, ëv H049 fluaôâsvrt,

« fi 7m: nèp Mevskoïtp Êvi Exciter-r, sôpsïr,’ i 460« où 7&9 ne) rs’Ovnxev êni [0m11 Eïoç ’Ops’er’qç. n

u A82; gour" 06418:9 êyo’) un; dgtsiëo’ptsvoç npoçs’smov t

a ’l’s r n. N I a a; faATPhlÔ’I] , Tl ILE TaUT’l magma; OU05 110101Â

A*i liber tif 7] réôvnxe’ xotxbv 8’ &vegttfiha fiiCsw. n

Nu i a a I a I au« Non psi; tu; snaeacw apuÊopsvw croyepoww 465

y 3A I a a N l Icampa «pognai , Omispov mm compo yeovreç.a 11105 8’ Errt mol-h "aglrlïaiôsm ’Aytlîo;

mi Unpoxïïoç xai duüpovo; Ïivrth’yozo

I y A QAiavtoç 0 , o; aimera; Env 5&6; 15 Sénat; ra

tu y a aton une)»; Auvent») paf duugtovat II-qui’eivat. 410

a un conseil, grave-le dans ton esprit : fais aborder ton navire en se-Acret, et non ouvertement, sur la terre chérie de la patrie; car on ne

Rpeut plus se lier aux tommes. Mais parle et réponds-moi avec fran-

chise : avez-vous appris que mon fils un encore en vie, soit dansc: Orchomène, ou dans la sablonneuse Pylos , ou près de Ménélas,

Ê; a dans la vaste Sparte? car le divin 0restc n’est sans doute pas mort

E

Il? ct encore sur la terre. s"f a Je répondis a son discours z «Fils diAtrée, pourquoi m’inter-

( rouer là-ilessus? je ne sais s’il vit ou s’il est mort: il n’est pas bonn

(t de parler en vain. na Tandis que nous échangions ces tristes paroles , nous nous te-

nions debout, affligés, versant (les torrents de larmes.« Ensuite s’avancèrent les finies d’AchiIle, fils de Pelée, de Pa-

trocle, de l’irréprochable Antiloque et d’Ajax , qui par sa taille et sa

beauté était le premier des Argiens, après l’irréprochable fils de

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L’oansÉE , x1. 221a si) 8è Bingo évi riflai. (prisai ’

« xario’xéuevai vfia

a ê; 901w yetîotv narpiôcx

u xpüôônv, me àvaqaavôa’t,

a ÊîtEÎ. OÛxÉTt murât

a yuvatEiv.«r 100.6: cive eirrè 1665 par.

a xai xa’ro’ûisEov (imputée); ,

a si ânerie-r:a êuoîo nutôôç

« (damne; En nov,aï; itou év ’Opxopevtï),

a fi êv 116ti ipaôâsvn,u fi trou nàp Meveïo’up

« èv eûpein Em’tpm ’

a ôîoç 7&9 ’0pé6’mç

a où réôvnxé ne) éni xeovi. n

a ’Eqaatro (B: ’

mûràp ève): àperôo’pevo;

apoçéemôv pw’

a ’Arpeiôn ,

«ri ôteipeai p.5 ratura;a oüôè oiôo’t n

« 575 (me: il téôvnxe’

a xaxôv 5è

a Batteur &vsptôltet. 1)

a NÔÎ pi)!

àpevôopévw (Il);

êrre’ecat croyepoiîo’w

êta-tapait àyyüpsvor,

xaraxéovre; ôo’txpu Gakepôv.

et ’Erti 8è me mur);

110510; Iln).nio’tôaw

nui Hatpoxkfio;mi âpôuovoç ’Avrtlôxow

Aiavrôç TE,

ô; 5H56; TE ôéuaç 1:5

Env âptcrro;

ttîw 60).th Actvaâiv

parât &püpova HnXetwva.

cr et toi mets-la dans ton eSprit:a songe à faire-aborder ton vaisseaua à la terre chérie de-la-patriea en cachette, et non ouvertement,a puisqu’il n’y a plus à-se-fier

a aux femmes.a Mais allons dis ceci à moia et raconte sincèrement,ct si vous apprenez (avez appris)a mon filsa: vivant encore quelque-part ,on ou peut-être dans Orchomène,a ou dans Pylos sablonneuse,« ou peut-être auprès de Ménélas

a dans la vaste Sparte;a car le divin Orestea n’est pas mort encore sur la terre.»

a Il dit ainsi;mais moi répondantje dis-à lui :a Fils-d’Atrée, [choses ?a pourquoi demandes-tu à moi cesa je ne sais en riena si celui-ci vit ou est mort;

a or il est mauvais "i«c de dire des choses vaines.»a Nous-deux donc

nous répondant ainsiavec des paroles tristes

nous étions-debout atlligés, 1versant des larmes abondantes. ’

a Et en outre vint l’âmed’Achille fils-de-Pélée

et de Patrocleet de l’irréprochable Antiloqueet d’Ajax ,

qui et par l’apparence et par le corpsétait le meilleur (le premier)des autres descendants-de-Danaüsaprès l’irréprochable lils-de-Pélée.

,,.*r

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OAYÈEEIAE A.’Eyvœ 8è qIUX’I’] p.5 «080331.50: Aîaxiôao,

xai f ôÀoqpupous’v-q gnan urapôevra apomôôa ’

i I ne« Atoyevsq 110159132181) , nolup’rîxav’ ’Oêue’o’zu,

l I ’ Y - 3 i Ï yu axer-Dits , nm: en pale»; evi ÇPPEO’t tine-sou apyov;

a» il nn me; riflait; Atôo’çôs xarles’pev, Évitez 15 vexpot r5

« âçpaôe’sç vermout, Bporô’w eiôwÀa xapo’vrwv; n

a à!) gara a i a I a 61 g I ’ .ç :9 croup EYU) pu «par op..voç npoçsemov

« Il 171.155, théoç nié , 145’702 péprat’ ’Azottôv,

« fiXÔOV Terpeaiao x0118: méat, si riva peul-hit

« sium , 3mn; 10.;an 2’; natnalo’accav ixoium’ 480

a ou yoîp me axeôèv fiÀflov ’Axut’iîoç, oôôs’ me 0’193];

a yfiç Énéënv, 0’003 aïâv 5A0) xotxoî ’ 68750 8’, ’AXÛiÀsU,

« 05m; 0’:th «portoipmôs paxoipraroç oÜ-r’ à’p’ étriquai.

Pelée. L’âme d’Aehille aux pieds légers me reconnut, et m’adressa

en gémissant ces paroles ailées:

a Noble fils de Pelée , ingénieux Ulysse , quel dessein plus grand

encore as-tu médité en ton cœur? comment as-tu osé descendre

cc chez Pluton, dans les demeures qu’habitent les morts privés deAi sentiment, images des hommes qui ne sont plus? n

a Il dit, etje lui répondis en ces termes: a Achille , fils de Pelée ,

2le plus brave des Achéens, je suis venu pour entretenir Tirésias,

Rafin qu’il me donnât quelque conseil et m’enseignat les moyens

a de rentrer dans l’apre lthaque; car je n’ai pas encore approché de

a l’Achaie, je n’ai pas encore abordé sur notre terre, mais je soutire

a: des maux sans fin; pour toi, Achille, nul homme n’a été , nul ne

a sera jamais plus heureux que toi. Durant ta vie , les. Argiens t’bo-

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L’ODYssÈB , x1. 223Winch 8è Aiaxiôaonoëu’meo;

Eyvto p.5,mi pat olooupops’vnapognüôa émet nrspôsvm’

a Atoysvèç Aasprte’tôn ,

« ’Oôuaaeü nolopfixuve,

(r mais,a rime Epyov peîCov Ena rinceur âvl opiaçai;

a mie E117);a xatelôépev ’Aîôôçôs,

a ëvôa TE votiouei.

a: vexpoi àqapotôéeç ,

a datchaa Spore?! xapôvrwv ; o

a ’Eçaro du”; t

afi’ràp êyth àu5t66uevoç

npoçéurrôv [LLV’

«’52 ’Azùeü, uiè Un).éoç,

a givraa trépans ’AXŒHÏW,

a Hem nattât néo;

a Terpaaiao,ci si aimai

« rtvà Boulina 67:00; 11.012ana: à; ’lôo’txnv mandingue-av ’

a: ou vàp filôôv ne)a oxeôôv ’AyfitiôOç,

a oôôè êns’ônv me

a 64151; yfig.

a and aièva élu) xanw’L’

cr 0611; 6è àvip

a «maritimes(t 0615 ripai ortie-coia panâpratoç ceïo,

a 310.155.a Hpiv uèv 7&9

Et l’âme du descendant-d’Éaque

aux-pieds-rapidesreconnut moi,et donc se lamentantelles me dit ces paroles ailées:

a Noble fils-de-Laërte,a Ulysse fécond-en-inventions ,«infortuné,

et quelle œuvre plus grande encorea méditeras-tu dans ton esprit ?(A comment as-tu enduré [Pluton,a de descendre dans la demeure de« et dans ces lieux où habitenta les morts privés-de-sentiment,a: fantômes

cc de mortels qui ont succombé?»

a Il dit ainsi;mais moi répondantje dis-à lui :a O Achille, fils de Pelée,on grandement (de beaucoup)a le plus distingué (les Achéens ,« je suis venu pour le besoin que j’a-

« de Tirésias, [vaisa pour voir s’il me dirait

a quelque conseil,a m’enseignant comment je pourraisa dans lthaque, escarpée; [arrivercc car je ne suis pas venu encore(c près de l’Achaie,

cc et je n’ai pas monté encore

a sur notre terre,a mais toujours«j’ai (je soutire) des maux;

a mais auCun homme Va: auparavant (dans le passé)

a ni donc dans-l’avenir [toi,a n’est ni ne sera plus heureux quea Achille.et Car auparavant

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224 OAYZEEIAE A.ü

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t i z i " -pr par» yap ce Cœov t’a-toua test ÛEOtO’tv

3A - . tu ’3’ P l l I97mm vuv «un. paya XpClTEElÇ vequO’GW, 485

y IN, a I . tu l i s x Nevôao son up tupi-t 00mm axoqtïsu, ’AytlJisu. n

6(2’ ,” V . . ô Q à I, 1 V 6 I Ia - , sfauqv o. p. auna. aplat agave; RPOÇEEUTEV’

a I I ! NMr, a?) par Ûavarov vs rameau, pœiôtp.’ ’Oîuccsu’

) I î ) l i h 1 I p I ul* apar: 01an x enapoupoç 60W 04.51.15.11.53! que),

N x 1 3 I 7 A l x a!vagi ne? «fiançai, (p pu, literoç relu; avr, , 490’

a

Il N I l a l7] ’31le VEXUËGCL XïïaçolPEVOlUlV Œ’MXGGEIV.

’ a At fi N ouA793 cive par tau muôèç ayauou poOov guerre ,

I1 r! c a I I v si i a7) erre-r eç nolisuov 7:90:10; appariai, 7,5 mu com.

3 t a! x!» 3 l si IEnta os pot Unir-no; agtutzovo; El. Tl nanuocat,

et”..- i *.’ un], au, .. au 451m nome-w une i opotuozeanv, 49;,v

Jepar: &ILILOÊÇOUGLV du” 1511081 te (Potin TE ,

r! l i N si w r INouvexa juil Kant trapu EZEL Zâlp’XÇ T5 nooaç 15.

OÙ 7&9 576w E’TCŒPUJYbç int’ croyait; filme,

noraient a l’égal des dieux, et maintenant que tu es ici , tu règnes

sur les ombres; ne t’afiligc donc pas de ta mort, û Achille. n

a Je parlai ainsi, et il me répondit aussitôt : a Ne me console pas

de ma mort, glorieux Ulysse; j’aimerais mieux, simple cultivateur,

servir un homme pauvre, qui n’aurait qu’un petit bien, que de ré-

gner sur tous les morts. Mais allons, parle-moi de mon noble fils:

dis-moi s’il vous a suivis ou non à la guerre pour combattre au

premier rang. Dis-moi aussi si tu as appris quelque nouvelle del’irréprochable Pelée : gartlctt-il encore le sceptre parmi les nom-

breux Myrmidons, ou bien le méprise-bon dans l’llellade et dans

Phthic, parce que la vieillesse enchaîne ses pieds et ses bras? Je

ne suis plus la, sous les rayons du soleil, pour lui venir en aide ,

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L’ODYssÉE , x1. 225a ’ApYEÏOt (x nous autres Argiensa ËTÎOtLÉv ce Çwàv a nous honorions toi vivant«in ôaoîat’ «pareillement aux dieux;a vüv «in «maintenant d’autre-part [morts,«xpa’rést; péya vexûeaaw, a tu commandes grandement auxct êàw ëvfiéôe ’ u étant ici;a a?) Mn àxaziteu a c’est-pourquoi ne t’amige pasa Bavu’w, ’Axtnsü. n a étant (d’être) mort, Achille. n

a: ’Eqao’tpmv div a Je dis ainsi;ô 8è m’a-cinq àperâôuevo; et celui-ci aussitôt répondant

«pat-famé p.5 t dit-a moi :«Mit «Massa 81’] p.0t a Ne console donc pas moia Gévaràv 75, a de la mort du moins,a pontificat: ’Oôvo-ceür «brillant (illustre) Ulysse;a Bouloipnv xev èàw èwâpoupo; «j’aimerais-mieux étant cultivateur

a bursuénev ma», a servir un autre,a «api àvôpi www, a chez un homme indigent, [pas,a (Il) litote; ne»); tu?) sin, a à qui une vie abondante ne serait

a fi avaaam c que de régnera mier VEXÛEO’O’I u sur tous les mortsa xatacpôtuévoww. « trépassés.a un (in ëvto’ïté p.0! n Mais allons dis-moi

ct uüfiov n le récit (des nouvelles)«raïa natôôç àyauoü, a de mon fils glorieux,

a fi ënero a si ou il a suivi (est parti)a ê; 1:6).euov a pour la guerrea Ennemi. npôuoç, u pour être le premier,a ifs mû 067i. u ou aussi (ou bien) non".a Einè 55’ p.01. t Et dis-moia si «émacierai. n u si tu as appris quelque chosea àttüpovo; HnÀfioç, u sur l’irréprocliable Pelée, [té)«fi Exet ëu npùv u siouilaencorel’honneur(laroyau-«z parât Muputôôveact noléctv, a parmlles Myrmidons nombreux,a: fi ârtuo’tëovaî p.w a ou on méprise lui« àvàt iEÀXo’tôa ra 4’6th ra, u dans et l’Hellade et Pllthie,

cr oüvexa fipa; XŒTÉXEt in: a parce que la vieillesse possède luia xeîpa’t; ra néôa; ra. a et aux mains et aux pieds.a ’Eydiv yàp oüx ânapwyè; u Carje ne suis pas pour lui un aidea ûnô ailyàt; fiENIOLO, u sous les rayons du soleil,

a êdov toïo:, a étant tel,l0.

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OAYXZEIAZ A. Ï« roïoç Ëtôv, 0164, nor’ Ëvi. Tpoin sôpei-r,

I h Y 3 l 3 Ia fiEqZVOV Mm: aptcrov, «puna»; Apyswtctv. sont« Eî zoîo’çô’ 310mm nivuvûai 7:59 à; nars’poç 8(7),

a ce?) né rap orüîaqu p.530: mû pipa: àoîrrtouç,

.. I a! l 9 a X Na oî xawov fitowvmt, espyoww r ou: leL’IjÇ. n

« ail; 549173 t «61519 êyo’i un; duetâo’uevoç wpoçe’smov -

àg’HTOt pâli anîoç àuôuovoç 0’511 nénucym ° 505

At aûtoïp TOI. n°1186; 75 Nsortrok’ymo (pilou)

N J I I QI lc imam ulnôatnv prao-adonna, tu; ne xeitsuuç’ a

a a I t l a v t :1.a auto: 7a? [un Éva) mût-ac un no; env;

a! â I 7 9.. 1 a a I« nyctyov ex Exupou par suxv-qutaatç Alarme.

a ’Hrot 81" ducpi milw Tpoi’nv (9950;!)in [iou).aiç, 510

7 l ne a! t a I l oa oust 1P?0)?Oç agaça, xav. OUX nuaprave (mâtin

I v a I t r i l 1a Nectmp 1- avnOsoç mu 570) vmaaxouev ou».u Aôràp 31’ s’v nediq) Tpo’mv pupvoquOat y.a)txë,

au!V h ’U N I*u armet” Êvt anOUL pâli)! o’wôswv onc êv ÔILtltq),

cc tel que jadis, dans la vaste Troie,j’immolais un peuple belliqueux etu défendais les Argicns. Si j’étais encore ainsi et si je rentrais même

a: pour un instant dans le palais de mon père, certes je ferais sentira ma vigueur et mon bras invincible a ceux qui l’outragent et l’é-

c loignent de son trône. n«il dit, et je lui répondis en ces termes: «Non, je n’ai appris

a aucune nouvelle de l’irréprochable Pélée; mais je te dirai toute la

a vérité, comme tu me le demandes, sur ton fils chéri, Néoptolème;

a car c’est moi qui l’ai amené de Scyros, sur un profond navire, versa les Achéens aux belles cnémides. Lorsque nous délibérions autour

c: de la ville de Troie , il parlait toujours le premier, et ses discoursa: ne manquaient point de sagesse; seuls le divin Nestor et moi nousa l’emportions sur lui. Mais lorsque nous combattions le fer a la(c main dans les champs des Troyens , jamais il ne restait parmi lesa soldats, confondu dans la foule; il s’élançait bien loin en avant

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L’oansÉE, x1. 227a niée fiOTE êvi eùpsivj Tpoin c que jadis dans la vaste Troiea néqàvtw 116v àpwrov, a je tuais un peuple tres-brave,a àpüvwv ’Apyaiomw. a défendant les Argieus.

a Ei roïôçôs t Si étant tela exempt: pivuveo’t nep a je venais même peur-un-instanta à; 615 Tra’EÉpOÇ, a dans la demeure de mon père,a tu?» arôëatpi ne a alors je rendrais-terriblesa pévo; mi xeïpotç animai); c ma, vigueuretmes mainsinvineibles

a rée) cc à quelqu’un de cette;a oî ptôwVTat xeîvov, « qui font-violence à celui-la,a êépyouai TE. a et l’excluenta: cit-nô nuire n a de l’honneur (la royauté). a)

a ’Ezporro (1’); - a Il dit ainsi;aüràp êyâ) âpstâôpavo; mais moi répondant

«poçéemôv un; r je dis-à lui:« ’Hrot p.Ï-’.v oint WÉTCUGtLat a Assurément je n’ai rien appris

a àpüpovo; [lm-w;- u sur l’irréprochable Pelée;a aüràp puflficopai TOt « mais je dirai à toi [lèmca natôé; vs (pilota Nsonroiéuozo a du moins sur ton fils chéri Néopto-

«fiâaav à):r,65ir,v, a toute la vérité,« à); 1519M; ue- a comme tu l’ordonnes a moi ;a éyà) yàp arbre; fiyayôv p.tv a car moi-même j’ai amené un

a éni me); x0041; étau; a sur un vaisseau creux et égal (poli)

a êx 21.6an a de Scyros«x p.515: ’AXaLoù; a vers les Achéensa èüxvrîutôag. a aux-belles-cnémides.c: 1liron 511-: V u Certes lorsquea: çpatoipefia (ioulât; a: nous examinions des avisa: and: nélw Tpoi-rw, a autour de la ville de Troie,4 E6310 05-51 même, a il parlait toujours le premier,z mi 0’51 fipiptave püeœv ’ c et n’errait pas en ses discours;

a Néarmp te âvtiôeo; a: et Nestor pareil-à-un-dieu

a: mi. èyd) a et moia vtxâaxopsv oïw. « nous le surpassions seuls.a A0154: lire papvoïueôa a Mais quand nous combattions

a [une a avec l’airain« êv mâta) Tpdiwv, a dans la plaine des Troyens,a minore pévav «jamais il ne restaitet êvi «Infini a dans la multitudea oüôè êv épilai àvëpô’w, « ni dans la foule des guerriers,

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228 OAi’îîElAZ A.

a t v I v A l a s i uu ailla fiole wpoüssexe , Io 0v pave: OUGSVt EtlUN’ .315A.-

aa.

A

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1i N v a V a a m x .. mTEO)t)t0UÇ o «vogue; ENS’T’NEV av env-ç. eue-c’en.

l n, a A u v l as a lHem-rag o oux av ETC!) p.u0*r,couat ces 0V0jJ.T,Vù),

(Ï N V S t ’ Ioccov 110v ENE?VEV, auuvwv Apyuomtv t

sa , ’P’ v r s a 1x l a Nou) Otov 10v 17, antan»; XŒTSV’nPDtTO 700mm,

4 I7 1 :3 l s -x i «a 9 9 a v r ..39m Lupurrumv ’ ralliai o au? azurov ETalPOt 5’20

I 1 I I pl N lK’IjTElOt TEWOVTO, vuvouwv EtVSXOt étagiow,

Vta. «v I x N v I auKELVOV on xanthine-10v 00v peut Mauvova 910v.

î N 3 (I -f I - A I y 7 N IAura; o: Et: www XîîcJ’ltVOIJ4V, av mg. hmwç,

a! I3 I e a i N, a l I s l nApyatmv 0l amant, suez o am nav’: ETETOIÀTO,

a i a - v r «x, a a.que»; avaxittvou noxrvov 107w 7,0 smOewaw 525

a! 7 si, N f l «si Ixst «Mat Aavawv nef-qropsç me puma;v

Dm yuîat êxoîcrou’ a

N l l 7 a l Icampus: r (I)IJ.OPYVUVTO 1,95510: 0

XN, a! l a i vs v s -a vov o OUT’COTE WŒjLTt’otV aymv nov opOœngw-w

,V 9 l I l! * a] NUT tu] prpatvtat ys’nt XaltltzLOV une 71199.th O

I 1 a v l j ( si la A 7 ( l(1pr op.op;ay.evov 0 OS (1.5 (une 750))» tKSTEUEV 530Ô)

s71 7! N)05v a;tp.ev:u, :1550; al

sa0xs l lTNT ET’CEIM’ILSTO XLI)TTY,V

et ne le cédait a personne en valeur: il a tué de. nombreux guer-riers dans la terrible mélée. Je ne saurais te dire ni même tenommer tous les héros qu’il immola en défendant les Argiens;mais il perça (le son fer le lils de ’l’élt-phe, le vaillant Eurypyle, et

autour de lui tombèrent les (létéens ses compagnons, grâce auxprésents qu’avait reçus une lemme. (l’était le mortel le plus beau

que j’eusse vu après le divin Memnon. Quand les premiers des Ar-giens entrèrent dans le cheval qu’avait fabriqué Plpéus, ce fut a

moi que l’on confia le soin d’ouvrir et (le fermer la porte de cepiège solide; alors les chefs et les conducteurs des Achéensessuyaient leurs larmes et tremblaient (le tous leurs membres;mais jamais mes yeux ne virent pâlir le beau front (le Néoptolème,

et il n’essuva point de larmes sur ses joues; il me suppliait aucontraire de sortir du cheval , il portait la main à la poignée de

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L’oansÈE , Xi.

a am npofle’eo-xe trahi,a eixmv oüôevi se ôv périe; ’

a! Ë’IIEÇVE 8è «une; âvôpaç

u ëv etivfi ônîo tînt.

a ’Eyài 8è oüx âv pvôfioopat

et oûôè ÔVOpJ’jVù) minou,

a ôccov me»;

a ënecpvev,

a âpôvwv ’Apyeïowtv t

a 60,15: mura-Imam une»I oiov ràv Tnleçiônv,a fipcoa Eüpt’mulov °

u nono). se êtaîpor.

a: Kfiremta meivovro rinçai. aürôv,

e chenu êtbpœv YUVŒÎŒV.

«’Iôov 67’] xai’vov xétntarov

a p.516: ôîov MÉtLVOVŒ.

Il Aütàp ôte xareôaivouev

c si; îmmv«av xépav ’Eiruôç,

«et âptarot ’Apyeiœv,

a minet 6èc: ème-étant: époi,

c fipèv âvaxitîvatt

a lôxov nuxtvôva fiôè êmôaîvat ’

a: évent ânon nyifi’ropa;

a ùôè péôovreç Aavotd’iv

c diuôpyvuvrô se ôc’mpua,

a voici ce émierai.)

a ù-rrôrpepov -

a oünore 8è urinaux!a êyàiv iôov ôcpôaùpoîat xeîvov

u otite dixpficotvra xo’tÂÂtpov XÇÔŒ

u côte ôpopEo’tpevov ôo’mpua

et napstmv ’

a ô à": poila zonâta ixé-reus’ p.5

K Éiipevou innôeev,

229

u mais il courait-en-avant beaucoup,c: ne cédant à aucun par sa vigueur;a et il tua de nombreux guerriersa dans le terrible combat.a Et moi je ne pourrais les racontera et ne pourrais les nommer tous,a tout le peuple (tous les guerriers)a: qu’il immola,

a défendant les Argiens;a mais il tua par l’airain [phe,m un guerrier tel que le fils-de-Télè-a le héros Eurypyle;m et beaucoup de compagnonscc Cétéens

a étaient massacrés autour de lui,a à-cause-de présents de-femme.

a J’ai vu assurément celui-la le plus ,a après le divin Memnon. [beaucr Mais lorsque nous descendîmes

a dans le chevala qu’avait fabriqué Épéus,

a nous les meilleurs des Argiens,a: et toutes choses«avaient été confiées à moi,

a et pour ouvrira l’cmbûche serrée (solide)

a et pour la fermer;

a alors les autres conducteurs Vr: et chefs des descendants-de-Danaüs Ila et essuyaient leurs larmes,a et les membres de chacuna tremblaient-sous lui;a mais jamais absolument«je ne vis de mes yeux celui-la«ni ayant pali en son beau corpsa ni ayant essuyé des larmesa de ses joues;tr mais lui fort souvent« suppliait moi

« pour sortir du cheval,

En D a?

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230 OAYZZEIAZ A.a irai 8’590 xakxvoêotpéç, mutât 8è Tpo’iecat percha.

aa’AM’ 51:5 81h Hptaipmo 7:6),tv êterrépo’apev otimîv,

« poïpav xai yépeç êta-01?»: 510w êrri. me; Ëôatvev

i âcxnô’rîç, oür’ a? 3561715150; ôîs’r 70:1in 535 a.

xa.f

a! y a l s l . i« cor aurouxeômv ouracpsvoç ou ra milan

u yiyvsrou s’v traitent? ’ êrrtpiî 85’ 75 jidt’VETOtt ’IÂP’QÇ. n

u dl); êgooipnqv ’ kief): 8è radôme; Aîaziôao

(poire: pompât (31656:1 xwr’ âceaêahèv Retpôvz’,

I a n a! a r "fleoo’uvn, o oî utov 5421p; aptôezxatov slvat. 540n Ai. 8’ dînoit virolai vaxuoiv xarareôvno’irwv

’ Exoietn.Semeur: âxvôuevat , eipovro 8è x7155

Div] 8’ Ai’avroç d’or); Tehauwvwidœo

vôczpw àçecrfixat, xsxoÀeqLÉV’n eî’vsxa vin];

rvîv ptv êytb vinant , ôtxalôusvo; palpât vnuciv 545retîleotv dur] ’AZIX’Î’IOÇ ’ ËB-rpce 8è 71’617th même

a son glaive et à sa lance pesante, et méditait des maux pour lesa Troyens. Lorsque nous eûmes saccagé la haute cité de Priam, il

a reçut une part glorieuse du butin et monta sain et sauf sur sona vaisseau; il ne fut pas frappé par un javelot d’airain ni percé de

a. près par le glaive, comme il arrive souvent a la guerre , ou Marsa porte les coups au hasard. n

on Je dis, et l’âme d’Achille aux pieds légers s’éloigne, traversant a

grands pas la prairie d’asphodèles, joyeuse d’apprendre que son fils

était un illustre guerrier. Ia: Les âmes des autres morts se tenaient amigées autour de moi,

et chacune m’interrogeait sur les objets de ses soucis. Seule l’âme

d’Ajax, fils de Télamon, restait a l’écart, irritée de la victoire que

j’avais remportée sur lui en plaidant auprès des vaisseaux pour ob-

tenir les armes d’Achille, mises au concours par sa divine mère. Les

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L’onvssss, Xi. 231«.èrreuaîaro 65

a vidimv 563950;a and. ôôpu xaÀxoôapéç,

a p.5voiva 55 mutât

et T9035 cmv.a 3nd: 81:5 En ômre’pcapev

a ainfiv néltv IIptoîporo,

a sur! 510w poi’pow tcr 75’901; êoôlàv

a 56mv5v èni me;« étampa

« mire âp (356111115505

a 100er Ôiéi’

a mire oùraapévo; ŒÙTOG’XSEÎ’QV’

a oio’t 15 ruinât

u yivverat êv ivoirerie) t(( ’Ap’fi; 5515 paivarat

a êmptii. aa ’Eqaoîpmv d’iç’

riflard 85 Aiaxiôaomêu’nœoç

(poirat prédicat [tançât

nard ).5tprîivot àsçoôalôv,

meoaüvn,ô. ëçnv 0?. me».

5ivott àptôeinrov.(r Ai. 85 dinar. épelai

vexôœv xa’rareôvnmrwv

êaracav apurement,sipovro 65 X’ÂÔSŒ

âxâm.

Oi-r, 5 par?) Aiavro;Telapœvw’tôoto

àçmrfixer. vôaçw,

nexolœpe’vn 5Év5xa vina;

’rùv 57(1) vixnao’t (Liv,

ôixatôpEvoç mimât vnuaiv

àpçi. TEÛXEO’W 110.510; ’

nârvtat 65 Mimi)551115.

u et il cherchaitcr la garde de son épée

a et sa lance pesante-d’airain,

cc et méditait des maux -a pour les Troyens. (téa Maisquand donc nous eûmes dévas-

u la haute ville de Priam,a aussi ayant pour part de butin va un honneur (présent) excellenta il monta sur son vaisseaua sain-et-saul’,

a ni donc frappéa de l’airain acéré

cc ni blessé de près;

a accidents tels que de nombreuxa arrivent à la guerre;a car Mars exerce-sa-fureur«épelé-mêle (indistinctement). »

a Je dis ainsi ;et l’âme du descendant-d’Éaque .

aux-pieds-rapides ’*s’en allait marchant a-grands-pas ldans la prairie remplie-d’asphodèles,

joyeuse,parce que j’avais dit à elle son fils

être très-illustre. ’î...a: Mais les autres âmes :Â

de morts trépassés

se tenaient amigées, [souciset s’informaient des objets de leurs

chacune.Et seule l’âme d’Ajax

fils-dehTélamon .se tenait à l’écart,

irritée a cause de la victoirepar laquelle je vainquis lui,plaidant auprès des vaisseauxau-sujet-des armes d’Achille;or sa divine mèreles avait mises au concours.

fi 3’

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232 OAYEEEIAÈ A."N A I KVHottes; 55 Tpmwv oixacow xai Hamac ’AO’er-q.

tQ 8’ r drelov vu? tr "6’ 3 ’ "’0’ VÇ 7] Il, .1) l fit)! Jttîl 57C a; hg).

v I t ’ li r’ .7 - n - IrOVle yap 7.530 7p 5v54 0U)va 70mn xa75075v,

si A I i Ë’s I LAmi)’, 0; rapt un 5t00;, Tript 8’ Ëpya résuma 550

N x] NI î s lTon côlon Aavawv, p51- Ixuupevot "allaiteriez.

rlnj i a i a 1 1x s l Io; (La 570w 57:55ch TYPOO’jUOwV pain-[totem

T .. v s N a r au Atav, iront lsÀrxguovoç aguuovoç, 00x oïp’ émule;

N N l (au 0355 Oavmv Ar,05000tt époi 70mn, 5Îv5x0t renys’oiv

x l v «v N i« 00A0u5vmv; tu 05 7:1,ng 050L 05’00w ’Apyeiorcw. 555

, . - , 1 a I l a. a, a vu 1010; yap 053w nupyoç emblée 0’510 0 Ayawt

N a N Km .. ,u icov Aytlh’qoç xspalt’r, Unit-miam

S I ’ N ’ . *N’ xl*a ayvupeOa eOrpsvow 0t0qurspeç 0005 ri; «Un;

v 3- s v y v N v , ,a ozmoç, 0mm [mg Aavawv GTPOtTOV at7!1.’f,T’1(!)V

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a s 7 si s N si 7 r! si i N a ;n A!) 0:75 05090, avaç, tv’ 57mg mu. poOov amorce

fils des Troyens et Pallas Athéné étaient les juges. Plut aux dieux

que je n’eusse point triomphé dans cette lutte! car c’est à cause de

ces armes que la terre recouvrit cette noble tête, Ajax, le plus beauet le plus brave des Achéens après l’irréprochable fils de Pelée. Je.

lui adressai ces douces paroles:a Ajax, fils de l’irréproehable Télamon , tu ne devais donc pas ,

même après la mort, oublier ton courroux coutre moi au sujet de

ces armes funestes, dont les dieux ont fait un fléau pour les Ar-f Agiens? Toi qui étais leur solide rempart, tu as péri a cause d’elles;

tous les Achéens désolés te pleurent sans cesse. connue le noble

Achille, fils de Pelée; mais Jupiter seul en est cause, lui qui aaA

2conçu une haine violente contre l’armée des belliqueux descen-

dants de Danaüs et qui t’a envoyé le trépas. Allons, 0 roi, viens

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L’onvssim , x1., 233Haî85: 85 Tpdiœv

un nana; 101’an8ixotaotv.T2: 81h épelov p9) vmfiiv

51:1 rou’p85 défile) !

°Ev5xot yàp aürâiv

yaîot xars’axe

roinv moulin,Aiavrot, 8; 15101.10 «épi

5180; pév,

Ëpya. 85

N595 143v ânon

Aavottîw,

pETà &pûpovot Unification.’Eyàw p5v npoçm’aôœv 18v

511:5’50-0t p5tltxi0taw t

1 AÎav,

«ne? àpüponç Telotpâivoç,

cc oûx êp5).).5ç époi

a 01385 00minu Mesa-flou époi 16Mo,a eiv 5x0: t5ux5’œv oülopévmv;

a 6501 85 05’000; rôt

a ripa ’Apyeioro’ir

a Toto; 16:9 m3910; ocpwa (Eurêka ia ’Axatoi 85

a: àxvûp5flot 8totp1r5p5;

a 05îo çôtpévoto

a ioov napalma 173.1Mo; Hnlnio’tôoto-

a 0685 rt; zinc; aimer,a site Zeùcn fixenpsv ËXTEÉYAŒÇ

a mpotràva: Aowotôv «ixpmo’uov ’

a 51:50an 85 reiva poîpotv.

a: une cive 85590, àvaE,civet (noua-g; 51:05

Et les enfants des Troyenset Pallas Athéué

jugèrent. [créCombien doncj’aurais dû ne pas vain-

dans une telle lutte!Car a cause d’elles (de ces armes)la terre posséda (recouvrit)une telle tète,Ajax, qui était au-dessus des Grecspour la forme (beauté) d’un-côté,

et pour les actions de-l’autre-eôté

au-dessus des autresdescendants-de-Danaüs ,après l’irréprochable fils-de-Pélée.

Moi je parlai-a luiavec ces paroles douces-comme-miel:

a: Ajax,a fils de l’irréprochable Télamon,

« tu ne devais donc pas,a pas mémé étant mort,

et oublier pour moi ton courroux,a a cause de ces armes pernicieuses?a car les dieux ont établi celles-ci« un fléau pour les Argiens.

a Car toi qui étais une telle tour pour« tu as péri; [eux (leur rempart)a et nous autres Achéens«nous sommes affligés sans-cesse

« à cause de toi mort [tétén pareillementà (autant que pour) laa d’Achille fils-de-Pélée ;

a et quelque autre n’en est pas cause,a mais Jupitera haïssait d’une-façon-étonnante

a l’armée [queux;cc des descendants-de-Danaüs belli-a et il a imposé a toi«la destinée (mort).

cc Mais allons viens ici, roi,a afin que tu entendes la parole

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234 OAYEXEIAE A.a flps’rspov t 80ipotoov 85 pive; mi oifivopot Oupôv. v

à a»u il; 53902an ° 8 85’ p’ 0585v oipu’65ro , (in 85 p5r’ aine:

t a il a l Imoxa; et; [29:60; vacuum xarotteOV’qœrwv.

’EvOot 7j ôpôiç npoçs’qrr, xqohope’voç , il xev 576i 16v, 565

cillai pat filière Oupà; Ëvi 014.6500: (piAOtO’tV

15v ânon 410x80 i855tv xatrott50vr,o’irwv.

a aLEvii’ in: Mivwot ïôov, Atèç âyMèv uîo’v,

xptio’sov oxiîrrrpov EZOVTfl , 05pt015t30vra vs’xuo’o-tv,

. Ifipevov oî 85 ptv aidai. 86mg 5ipovro à’vootra, 57°A J

flouer 5010615; ce, xar’ stipe-trafic ’Aï8oç 847i.

« Tôv 85 per’ ’Qpioivot naloîptov 5iç5v6’qcot ,

691’904 ôpoïi 5ik5Uvra xar’ âoço85ltèv 15111.8in ,

rob; 0:61:80 xarérr5tpv5v Ëv oiorro’Àototv ôpsoo’tv,

159051! Ëxow pénalov wa-(Xoilxsov, aièv 051750. 575u Kod Ttruôv 5Î80v, rating Ëptxu8éoç uîo’v,

x5ip5vov Ëv ôanéôtp ’ 6 8’ 571” êvvéot miro néheôpa ’

cr ici, afin que tu entendes mes paroles ,- dompte ta colère et tona noble cœur. n

a Je dis , et il ne me répondit point, mais il se retira dans l’Erèbe

parmi la foule des autres ombres. La sans doute, malgré son cour-roux, il m’aurait parlé ou je lui aurais adressé de nouveau la parole,si dans ma chère poitrine mon cœur n’avait souhaité de voir les âmes

des autres morts.ct Je vis Minos , le glorieux fils de Jupiter, tenant un sceptre d’or,

assis et rendant la justice aux ombres; elles sollicitaient les arréts duroi, assises ou debout, dans le palais aux larges portes de Pluton.

a Après lui, j’aperçus l’énorme Orion, poursuivant dans la prairie

d’asphodèles les bêtes qu’il avait tuées sur les montagnes désertes,

tenant entre ses mains une massue toute d’airain qui ne se brisejamais.

a Je vis Tityus, le fils de. l’illustre Terre, étendu sur le sol; soncorps couvrait néné arpents; deux vautours se tenaient a ses côtés et

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L’ODYSSÉE , x1. 235« mi uïaôov fluèrepov ’

a Bénaaov 5è périe;

a mi Guuàv àyfivopa. na ’Eço’tunv (Ï); ’

à 5è àueiâero oùôév p.5,

fifi 8è garât tilla; miaulât;

1157.6er xarateôvndnwv,si; ’Epeôoç.

’Evea étui); npoçêzp-r. ne

xexo).wp.s’vo; .,

fi êyu’) xs 16v,

6006: floué; p.0:ëvi et) mon orfifieo’cw

mêla iôéew kpUXàÇ

163v am»- unmrefivno’nœv.

a ’Evecz irai îôov Mivwa,

àflaôv uîàv ALÔÇ,

Ëzovw exinrpov [pua-50v,Geutorsüovta véxucaw,inavov ’

oî 3è âuçi un!

sipovro am; éventra,finsvm ÊGTŒÔTEÇ TE,

nacrât 65) eüpunulè;Œîôoç.

c Matà 8è rèv

eiçevônaa «516)le ’Qpîawa,

eilaüv-ra époi;

Xïîà. 15416)er t’wçoôe) à;

Bfipa; Toi); (rhô; xarénaçvsvêv ôpeac’w oîonôloww.

ëxwv lapai

goualai: nayxflxeov,aîèv étayé;

et K11 siam Tmaôv,utèv Tain; êpmuês’oç,

xeîuevov êv êafitéôqr

ô 6è miroêri évvéa néleôpw

ëxdrapfis aè-

« et le discours nôtre (de moi);« et dompte la colèrea et ton cœur généreux. au

a Je dis ainsi;et lui ne répondit rien à moi ,

mais alla YPrS les autres âmesdes morts trépassés,

dans l’Érèbe. aLa cependant il m’aurait pariéquoique étant courroucé,ou moi j’aurais encore parlé à lui,

mais le cœur a moidans ma chère poitrinevoulait voir les âmesdes autres morts.

a La donc je vis Minos,illustre fils de Jupiter,ayant un sceptre d’-or,

rendant-larjustice aux morts,étant assis;

et ceux-ci autour de luiinterrogeaient sur leurs causes le roi ,étant assis et se-tenant-debout ,dans la demeure aux-larges-portesde Pluton.

u Et après celui-cije vis l’immense Orion,

chassant ensembledans la prairie remplie-d’asphodèles

les bêtes que lui-même avait tuéessur les montagnes désertes,ayant dans ses mainsune massue toute-d’airain ,toujours non-brisée.

« Et je vis Tityus,fils de la terre très-glorieuse,gisant sur le sol;et celui-ci était étendu

sur neuf arpents;et de-l’un-et-l’autre-côté

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’V t v a u IGUXŒL "ce flamant mu shunt rineOOowat’ 590183v ônôr’ ÊOL’ooit’ ô 75’9va E111 lapai udcacûat ,

v 1 V l t l ITa; 8 avsuoç panama non vespa cxvosvra.u Kant n’hv Et’GU’rov s’tçeiëov, xpexrép’ 60,75 Elena,

Jv’à’av fiacrdïovra TrEÀdlptov àypore’pypw.

lui rongeaient le foie , plongeant leur bec dans ses entrailles; sesmains ne les repoussaient point, car il avait fait violence à Latone ,l’auguste épouse de Jupiter, lorsqu’elle traversait les campagnes rian.

les de Panopée pour se rendre a I’ytho.

u Je vis aussi Tantale, soutirant de cruelles douleurs, debout dansun lac; l’eau s’approchait de son menton; tourmenté par la soif, il

ne pouvait pas boire. (Iliaque fuis que le vieillard se baissait pourse désaltérer, l’onde fugitive s’engloutissait au55it0t, et la terre noire

apparaissait, desséchée par un dieu. De hauts arbres penchaient leursfruits au-dessus de sa tête, poiriers, grenadiers, pommiers aux fruitsmagnifiques, figuiers délicieux et verdoyants oliviers; quand le vieil-lard se dressait pour les saisir dans ses mains, le vent les enlevaitjusqu’aux sombres nuées.

a Je vis encore Sisyphe, qui soutirait de cruelles douleurs et portaitentre ses bras une pierre énorme. Faisant effort des pieds et des

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L’ODYSSÉE , x1.

761:5 napnuévw

Exetpôv un! finap,ôôvovtec être) ôéprpov *

à 8è 06x ânauôvxsro

xepoiv ’

filmas yàp A1116),xuôpùv napâxomv Atôç.êpxoua’vnv Hufiu’iôe

ôtât xantxôpou Havonîgoç.

a: Kaî pùv eîçeîôov To’wralov,

Ézovra. 011750: 75:19:61,

» émacia év Hum ’

i) 8è

zpoçnélate YEVEÏtp’

615510 5è ôtqao’tcov,

oüx sils 8è élection

méew.

00’60’th yàp

à yâpwv mâtinera,

[LEVEŒÎVŒV méstv,

roselin 56m9 àvaâpoxèvénucléassent

âtLqu. 5è 1106?.

yaîot gélatiniez (poiveaxe,

ôaîuwv 6è natal-finette.Aévôpea 6è Ûllll’lté’tflla

lés xapnbvxa’ro’mpnôev,

arpent mû peutnui tuileau àylaômpfioæ,

wxaî se yluxepaiami élation. mleôôwaat’

émirs ô yépœv lfiv’acevev

ântpoîoao’ôat 163v zepciv,

chape: 5è rit-maous rôt;fieri véçea muâsv’ra.

a Kaî pin: etqeîrïov Eîcuçov,

ëxovra élyea matriçai,

Bac-rétovra iâav «015mm:âpçorép’gctv.

237 rdeux-vautours assis-auprès de lui

rongeaient lui au foie, gplongeant dans ses entrailles ; aet il ne les repoussait pas aavec ses mains; lcar il avait entralné (fait violence a)auguste épouse de Jupiter, [Latone, iqui allait a Pythopar la riante Panopée.

a: Et aussi je vis Tantale,ayant des souffrances terribles,se-tenant-debout dans un lac;et celui-ci (le lac)s’approchait de son menton;

et il se tenait ayant-soif,mais il ne pouvait pas saisir l’eau

pour boire. ’Car autant-de-iois-que Ile vieillard se baissait,désirant boire,

autant-de-fois l’eau absorbée .périssait (disparaissait); "Îet autour de ses pieds J -la terre noire apparaissait,et une divinité la desséchait.Et des arbres ail-feuillage-élevé

versaient (laissaient pendre) desd’en haut, [fruitspoiriers et grenadiers Vet pommiers aux-fruits-brillants, f ’et figuiers douxet oliviers fleurissants;lorsque le vieillard s’élançait

pour saisir eux avec les mains ,le vent alors enlevait euxvers les nuages sombres.

a Et aussi je vis Sisyphe,ayant des souffrances terribles,portant une pierre énormede ses deux mains.

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qyupvèv 162w Ëxwv xa

238 OAYZZEIAE A.711101 6 pâli axnptmo’pavo; Xspciv ce nociv TE sesÀâav cive) (besans met lôçpov ’ 0’008 6’15 pénal.

â’xpov ônepâalëstv, rôr’ cirrosrpëilmoxs xpotratiç

Gâttç’ 51mm néôovôs xuÀt’vôero Mot; âvatôrîç.

At’rràtp 37’ au]; d’octane ’rtrctwo’pevoç ’ X118: 3’ i596);

ëêëEEV à: pâtiroit, xovin 8’ êx xparoç ôptôpat. on.

« Toi; 8è p.519 sîçevo’nca film inaxÀnet’nv,

eïôœÀov ’ me); 8è (LET, âOavoîrorot Oeoïctv

répmrat âv Gorki-.4; mû Élu xalkiccpupov "Hénv, l

.. a lnatôa Arc; peyoîloro mi Hp’nç [posonaôllom 1’18thth 85’ pur xlayfl vsxôwv fiv, oîwvôv (13;, ses

I 7 2 z é . ( h) 9 z» -1 a lmon-oc au: opnmv o o , spepvr, vox. eommç,i êrrl vsupîâçw ôïorôv,

Servov nanrat’vwv, oriel Baléovrt ëotxo’iç.

Epepôaks’oç 8e ci époi 1:5th crifiôeoo’w doprrîp,

r 3 l I . il I ) si Ixpuoeoç qv ce arum va ÔSGXE a SPYŒ reruxro, ou)

il , a l I I I IŒPXTOI T ayporspor TE GUEÇ ZaPOTEOl T5 ÂEOVTSÇ

mains, il poussait la pierre vers le haut de la montagne; mais, quandelle était près d’atteindre le sommet, une force puissante la repoussaiten arrière, et, se jouant de ses ell’orts, elle allait rouler dans la plaine.

Sisyphe recommençait encore à la pousser en tendant tous ses mem-bres ; la sueur coulait de tout son corps, et des flots de poussière s’é-

levaient autour de sa tète.a Après lui, je vis le robuste Hercule, ou du moins son image; car

ce héros goûte parmi les dieux immortels la joie des festins et a pourépouse la belle Bébé, fille du grand Jupiter et de Junon aux sandales

d’or. Autour de lui retentissaient les cris des morts fuyant avecépouvante de toutes parts comme des oiseaux; pour lui, semblablea la sombre nuit, tenant son arc nu et la flèche sur la corde, jetant çàet là des regards menaçants, il paraissait toujoursaprét a frapper. Au-tour de sa poitrine étaient un baudrier terrible et un ceinturon d’or,où se voyaient de merveilleux ouvrages, des ours, des sangliers san-

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L’omrssÈE , x1. 239’Hrm ô p.5v exnptrrrôpevo;

x5966 1:5 nocé 75

6056145 Janv diva)«est lôcpov -

and. 81:5 pelletûmpâakéew àxpov,

161:5 xpa-rai’iç a

ânoorps’tlzao-xev aôrtç’

Entra Nia; àvauôùç

vaôero mâôovôe.Aü’ràp ove stratvôpevoç

diacre-15v à!!! ’

iôpdo; 55 xaréêpæv 51 pelémv,

navra 85 6906951. êx 29116:.(c Merde 65 ràv eiçevônoa

[Jim inax):r.5ir,v,5iôœ).ov a

aura; 55p.516: Oeoîo’tv &Oatvo’trowt

TÉpTIETtXl. 5v 60mn;

xai 515L "Hénv uaÂXiaçupov,

151’681 peyo’tMto me;

mi. "En; xpuoouaôDoU.’Apçi ôé un) in flan?)

venüœv àwÇouévm

névrose,à); o’twvdiv °

ô 85, 50ml); vomi êpepvîj,511m; rôEov vupvàv

nui ôîccàv 515i vaupîjqn,

namocfvœv ôetvôv,

tond): niaiBaléovrr.

Zpepôak’o; 85 drop-:739

cl époi

flapi. orchestrai,1:5).an 196650; fiv’iva 5970: 0507.5).otrérux’ro,

épacte; 15 que; 15 àypôrepor

Assurément lui s’appuyant (faisant

et des mains et des pieds [effort)poussait la pierre en hautvers le sommet;mais lorsqu’elle était-sur-le-point

de franchir le faite,alors une force-puissantela faisait-retourner de nouveau;puis la pierre impudenteroulait dans la plaine. [effort)Mais celui-ci se tendant ( faisantla poussait derechef;et la sueur coulait de ses membres,et la poussière s’élevait de sa tète.

a Et après celui-ci je vis [cule),la force d’-Hercule (le robuste Her-ou plutôt son image;car lui-mêmeparmi les dieux immortelsse réjouit dans les festinset possède Bébé aux-beaux-talons,

fille du grand Jupiteret de Junon aux-sandales-d’or.Et autour de lui était une clameur

de morts fuyant-en-désordrede-tous-côtés,

comme des oiseaux;et lui, ressemblant à la nuit obscure,ayant son arc nuet une flèche sur la corde, [rible,regardant-çàœt-là d’une-façon-ter-

ressemblant toujoursà un homme qui va lancer.Et un terrible baudrierétait a lui tout-autourautour de la poitrine,un ceinturon d’-or était à lui,-

où des ouvrages admirablesavaient été faits,

et des ours et des sangliers sauvages

V.-. .. ....... .

ne 44.. n»-

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.-’*’.-*-. . .

.-.- r1-

240 OAYZEEIAE A.ç a. I I I , , N l06’thth 15 parlai. ce cpovm r avepoxrototau ":5.

M’a rszvnodusvoç un? 05Mo n capricante,

- N tu: , l I8.: xstvov relapmvot 51, EYX’XTOETO 157m.

Y au a.Eva 8’ aôrixot nerve; , Errei iôev ôpôalluowtv, 615

I 7 a l a! l IN .mu p. oÀoçupouevoç art-eu nreposvra npoçnuoa

a Atoysvèç Aaeprtoîân, noluufixav’ ’Oôuooeü,

« à 8508, il TtVŒ xod si; xaxov pope»; fiynXoÊÇuç,

cl 9 l w l c 9 a v a Ia ovin-59 EYOW OZEEO’XOV un: «oyat; 7,5)4010.

a 7.7Mo; p5v irai; fia Kpoviovoç, 016159 61’va 620

’3’ a I , I v v ra Etyov auetpeomv palet 7019 «du lapon cramai

a ôeôurîunv, ô 85 14m yole-trot); êrreréfle’r’ âéôlouq’

, a!l I , a la I 7 si? 7.u mu rom-5 p. evôao 57:59!le xuv açovr où 7&9 55’ ainsi:

n :994:er 10755 ri par Za).STT(IIJTEPOV aval. â’EOÀov.

v l v a I a a! a? a 1xa Tov pev êymv avevetxa mu nyayov 5:, ALOŒO ’ 6’25

vages, des lions formidables, des mêlées, des combats, des meurtres,

des homicides. L’habile ouvrier qui mit tout son art a façonner ce

travail n’en exécuterajamais un semblable. Dès qu’il m’eut vu, il me

reconnut aussitôt, et m’adressa en gémissant ces paroles ailées :

(r Noble fils de Laërte, ingénieux Ulysse, infortuné, toi aussi sans

a doute tu traînes une destinée cruelle comme celle que je suppor-

t: tais moi-même sous les rayons du soleil. J’étais l’enfant de Jupiter,

u fils de Saturne, mais j’endurais des peines infinies; car j’étais sou-

. mis aux lois d’un mortel bien plus faible que moi, qui m’imposait

a de rudes travaux; unjour il m’envoya en ces lieux pour enlever le

u chien, car il ne pouvait pas imaginer une autre entreprise plus pé-

c rilleuse pour moi. Je saisis le monstre et l’entralnai hors du palais

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L’ODYSSÈE, x1.

lëovré; se [arpentûapïvai 15 poilai. 1:5

çôvot 15

àvôpoxraalat ce."O; verrue-épave;

Ëyxo’ttôsro

xeîvov telauôvat51?] tél-m

p.ù repic-europnôe’ Tl. aïno.

Keîvo; 55

Eva élimina,Étui 185v àpûot).p.oîct ,

mi éloçupôpevo;npoç’nüôa p.5 57net mspôevrot’

a: Atoyevèç Aaeprto’tôn,

a ’Oôuo’csü «alumnats,

a â 55m5,a: î, zut aï)

« amnistia;a rivât xaxàv pôpov,

a ôvnep 576w 615mm»;

a site «6761; halicte.« vHui p.5v frai;

a vaô; Kpoviovoç,a mûràp alleu ôîëùv âflStpEGl’fiV’

e ôeôufitmv vène

a p.604«(priori fiole) KEÏPOVL,

c ô 65 ênsrénerô par

Ct Kalertoù; rimailleurq nui une âneptpev èvôo’tôa p.5

a: 580’111 suive: ’

a où appairera yàp 51:1

c 503ml âaôlov

a 5h15 n la) snérepâv par(K 10.435.

a ,EYÙ’I p.5v avérant 76v

a ml. fiyayova: 55 ’A’iôao ’

ODYSSËE , Xll.

"a:2

241 .3et des lions au-regard-étincelantet des mêlées et des combats l

et des carnages get des meurtres-d’hommes.Celui qui l’ayant fabriqué ta fait-reposer (travaillé lentement) lce ceinturonsur (par) son artne fabriquerait pasquelque autre chose pareille.Mais celui-là (Hercule)

me reconnut aussitôt,après qu’il m’eut vu de ses yeux,

et gémissant

il dit-a moi ces paroles ailées:a Noble fils-de-Laërte,

a Ulysse fécond-en-inventions, .3cc ah! infortuné, ia assurémentaussi toia tu mènes (portes) ,a quelque mauvais destin,a comme celui que moi je supportaisa sous les rayons du soleil.a J’étais a la vérité le fils

a de Jupiter fils-de-Saturne,a maisj’avaisune misèreimmensc;a car j’étais dompté (soumis)

a fortement

a par (à) un homme bien pire que moi, .a et celui-ci commandait a moi ’ ta de pénibles travaux;(( et un jour il envoya ici moia devant emmener le chien;a car il n’imaginait plus

a un autre travail [pour moia être en quelque chose plus pénible

a que celui-ci. ’;a: Moi j’emportai celui-ci (le chien)u et l’emmenai

a: de la demeure de Pluton;

il

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242 OATZXElAE A.a iEpyeËaç 53’ p.’ granula îôè yÀauxËIîrrtç ’AO’rîvm. »

« dg; sïmôv, ô pêv «En; ê’Én 5651.01: ’Aïâoç siam.

Aôràp êyàw m3105 pévov êpneôov, s’t’ ne Ët’ 9&0;

âvôpôv ipo’ww, oÎ 891 Ta npôcôsv ô’lovro.

Km’ v6 x’ En repore’pwç ïôov o’we’pa;, 03; ê’OsÀo’v 1:69, 630

(ancrée Hetpt’Ooâv 15, 656w êptxuôéot rëxvov

tillât nptv êni ËOvs’ àyet’psro impie: vexpôv,

91x? Osonsat’n’ âgé 3è xÀwpov 3:50; fion,

psi; pet Topysînv moan Satvoîo waldipou

si ’A’L’ôoç néoxkœv àyaufi Hapaeçôveta. 535Aûrîx’ ë’nat’r’ Ëni fia x16»; êxéÀsuov éraipouç

aôroôç r’ âpëaïvsw o’wqî TE npupvvîcta mm °

oÎ 8’ 0541’ sïçëawov ml êni ririez xoËOLCov.

T’hv 8è xou’ ’Qxeavov rompe»; guêpe x5514 poow’

npiîna pèv sien-zain, parèrent: 8è minque ovîpoç. 540

a de Pluton; car Mercure et Minerve aux yeux bleus me condui-c salent.»

c A ces mots, il rentra dans la demeure de Pluton. Pour moi , jecontinuai à rester la, pour voir s’il viendrait encore quelqu’un des

héros morts anciennement. Peut-être aurais-je vu ceux que je dés!-rais, Thésée et Pirithoüs, ces glorieux rejetons des dieux; mais au-

tour de moi s’assemblaient avec un bruit immense les nations desmorts; la pâle crainte s’empara de moi, je tremblai que l’auguste

Proserpine ne m’envoyat du fond des enfers la tète de la Gorgone,monstre horrible. Aussitôt donc je revins vers le vaisseau, et j’ordon-

nai à mes compagnons de s’embarquer et de détacher les amarres;

ils montèrent rapidement sur le navire et prirent plage sur leursbancs. Le flot nous emporta sur le fleuve Océan, et au travail dela rame succéda bientôt une brise favorable.

46.4.-

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a ’Eppeia; 8è mais nea 15è ’Aô’r’wn ylauxômç. »

a Eîmbv (13;,

ô [LEV E671 du;siam ôôpov ’Aiôoç.

Aôtàp ëyàw uévov mûre?)

Epmeôov,

et ne âvôpcîw nathan,

aï 81?; 61mm 1è npôaôev,

Hem en.Kafi vu 150v xev Enâvépaç nporépouç,

0643:9 ëfle).ov,

encéat Herpifioôv TE,

ténu êptxuôéa 656v ’

il)?! npîv

E0v5a papi: vaxçôv

êtayeiçsro,

(Jeannin .ôeôç 6è 7-7 wpàv figer. ne,

tu?) and Espacement18.9.4193 p.01.êE ’Aîôo;

18(9an Fopyeinvnehôpou ôewoîo.

Aûrixot êmtra

tain ènl via.àœ’leuov êtaîpou;

àpôaivew se aùroù;àvclüo’av’. TE «pouvfictu’

a! 6è aimaekâatvovzut xo’LOLCov ênî ravie-L.

Küpa 6è (360w

çêps env

muât trompoit ’Qxeavôv t

«pan-a pèv trissotin.

L’ODYSSÈE , x1. 243«et Mercure avait conduit moia et(avec) Minerve aux-yeux-bleus. »

« Ayantqit ainsi,celui-ci s’en alla de nouveaudans la demeure de Pluton.Mais moi je restais la

avec-constance, [héros,pour mir si quelqu’un des hommesqui donc avaient péri auparavant,viendrait encore.Et j’aurais vu encore

les hommes plus anciens,que je voulais roir,Thésée et Pirithoüs,

enfants très-glorieux des dieux;mais auparavantdes nations innombrables de mortsse rassemblaient,avec un bruit divin (inexprimable);et la crainte pâle saisit moi,de peur que la glorieuse Proserpincn’envovât à moi

de la demeure de Plutonla tête (le-Gorgonedu monstre terrible.Aussitôt ensuiteétant allé vers le vaisseau

j’ordonnai mes compagnons

et monter eux-mêmeset détacher les amarres;et ceux-ci aussitôtentrèrent dans le vaisseau [meurset s’assirent sur les bancs-(loranEt le flot du courantportait celui-ci (le vaisseau;sur le fleuve Océan;d’abord le travail-de-la-rame,

in I.AN.r--& -v

A au .nu’. .4".-.er ,

parent-nm 6è xâÀltpo; 0690;. etensuite un beau vent.

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f!le

NOTES

SUR LE ONZIÈME CHANT DE LlODYSSÉE.

Page 164: I. Kappapîmv àvôpüiv. Dugas-Montbel : a La plupartdes interprètes entendent ici par ("inmtrûiens les peuples qui habi-taient le pays nommé Bosphore (’ininififlrlne, au nord du Pont-Euxin. (lotte opinion trust pas admissible; torit démontre qu’lîlysscparcourait alors la mer de Sicile; et l’on ne peut pas supposer quele poële, sans prévenir qu’il intervertit l’ordre naturel des événe-ments, transporte tout a coup son héros dans la (Ilicrsonnèse Tau-rique,, près des Palus Méntides. Par Fimmc’riens il faut entendreavec Epliore les peuples voisins du lac ÀTtî’rnt’, aujourd’hui logoAu me, entre Baies et Cornes, ou, du cap (le Circé, l’on peut serendre en un jour, temps que met Ulysse pour faire ce trajet. Lenom de Linimériens lut donné a ces peuples parce qu’ils habitaientune. contrée ténébreuse, en faisant dériver le mot de xéppspoç, qui,selon llésychius, signifie (encores, obscurité. a

-- 2. osai not’ 19106:, etc. Virgile. Georgiqucs, lll, 3.56:

’l lllll sol pullmans liatitl truquant discutil umliriis,[Mm quuun iiivcclus (-quis ahuri] polit grillera, nec quunil’rmcipilt-n. (henni rltllrn lavant .i-quun- flirtait".

- 3. ’livfi’ tapira p.51. etc. Pour tous les détails qui suivent , com-parez le chant X, vers frits-.531).

Page me: t. blsranpinat. La syntaxe régulière exigerait parat-7:ç-7:ç ou panneautai.

Page 168: languir-r, 61: ont ,1’ÏITÏT’JOIÛ’IÇ 5003;. ne même Enée,au

Yl" livre de I’Eiit’ide, rencontre (labortl l’ombre de l’alinure errant

à l’entrée. des enfers, ou les Limes ne peuvent Cl]? admises sans queleurs corps aient reçu la sépulture.

Page lit): I. hip-Mn; àv payaipcp, etc. Pour ce vers et les suivants.v0). chant X, vers sot-sou.

Page lit : l. Tixr’ cal-f flafla-ç; Botlie z u (lord rursus reniinconcise dictum est pro hoc vt-l quodam simili : rint’ abc: mâcon;fiiu’nç. quid Cogilans, quidve striions, denim, more tuo, [me ad-nuisit? n

-- 2. (-lptvazir, Mao). Est-il question ici (le la Sicile? Cela estaSsez improbable, disent les savants, blt’ll que les anciens lm aientplus d’une fois donné le nom de liman-ric- , a tanise de ses trois pro-

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NOTES son LE x1° CHANT DE L’ODYSSÉE. 245

montoires, Pélore, Pachynum et Lilybée. Ulysse connaissait la Sicile;il ne l’eût pas appelée une ile déserte (voy. chant XI], 127-136),puisqu’elle était habitée alors par divers peuples, les Sicancs, lesSicules, les Cyclopes et les Lestrygons; il ne l’eût pas décrite plusloin comme une terre qu’il voyait pour la première fois. Sans vouloirnous permettre de trancher la question, nous dirons cependant quecet argument n’est pas sans réplique. Ulysse connaissait la Sicilepour avoir abordé sur un point de ses rivages; il y prend terre en-suite du côté opposé : qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’il ne reconnaisse

pas que c’est une seule et même ile? Il ne l’a jamais parcourue, ilen ignore les dimensions, la situation précise; enfin, ce qui est plusconcluant, il ne la voit pas sous le même aspect.

Page 176: l. Eîçôxe rob; épinai, etc. Selon Pausanias, Homèreveut désigner ici les Épirotes. Voici en elTet ce qu’il dit en parlantde Pyrrhus (l , x11): ’Eç 5è ripa Ëtxeliotv ôtaâa’tç, Kari-momies; inciv-

xaosv ànavaarfioat Eupaxouoôv. (Ppovfica; 6è «101:9 Kapxnôoviwv, si.ôalâomç rûv rôt-s Bapôdpwv palliera sixov êprreipwç, Tüptm (l’oivzxeç1è âpxaîov ôvrsç, mon»: évavria énfipôn VŒUtLŒZ’aO’Œl, roi; ’Hrrerptîi-

ratç xpo’mevoç, o’i unôè 60013511; ’lMou Oâlacoav oî zonai, pnôè

àlaiv ênicravrô ne) Zçiîrrôatt. Motp-cupei’ 85’ p.0: and ’Opafipou site; êv

’Oôuaceiqt’ O’i 0in. hach... ëôouatv. On dit en effet qu’Ulysse , après

son retour, alla en Épire consulter l’oracle de Dodone.Page 188 : 1. 26; TE nôôo;.... (lopin: ànnôpot. Hyginus: Anticlea,

Autolyci filin, mater Ulyssis, nuntio falso audito de Ulysse, ipsose interfecit. Selon Homère, au contraire, Anticlée meurt du chagrinde ne pas voir revenir son fils. I

- 2. Aü’ràtp Eywy’ ëOe).0v, etc. Virgile, Enc’ide, V1, 700:

Ter ennatus ibi colla dure brachia circum ,Ter frustra comprensa manus effugit imago,Par levibus ventis voluerique siinillima somno.

Page 192: 1. ’Evmfioç. L’Énipée, fleuve de la Thessalie, sur laquellerégnait Salmonée.

- 2. Hopçüpeov 8’ ripa stûpa, etc. Virgile, Géorgiques, 1V, 3GO z

A! illumCurvata in montis facicm cir’cumstetit undaAccepitque sinu vaslo.

Page 196: 1. ’Emmîarnv. Les tragiques l’appellent Jocaste.- 2. Kaaueimv homo-a. Selon Sophocle, aussitôt après que l’in-

ceste est découvert, OEdipe est banni de Thèbes; on voit que dansHomère il continue à régner.

Page 198 : i. Mo’wrt; àpouœv. Homère dit au XV° chant (vers 2’25

et suiv.) que ce fut le devin Mélampe qui enleva les génisses deschamps de Pliylacé et qui épousa la fille de Nélée.

Page 87:  · ARGUMENT ANALYTIQUE DU ONZIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Ulysse part de l’tle d’Ea et arrive chez les Cimmériens, a l’endroit désigné par Circé; il accomplit les sacrifice

246 NOTES SUR LE x1° CHANT DE L’ODYSSÉE.

Page 200: 1. ’lçtus’ôetav. Cette lphimédie était fille de Triops, roi

de Thessalie.- 2. "Ocaav Ë-rr’ comme), etc. Virgile, Géorgiques, I, 281 :

Ter sont conati imponere Polio OssamScilicet, atque Ossæ frondosum involvcre Olrvmpum.

Page 202: 1. Atovéaou [.Laptvpi’qjotv. Bacchus l’accusa auprès deDiane d’avoir profané avec Thésée le bois sacré de la déesse. D’après

les poètes des âges suivants, Ariadne, abandonnée par Thésée dansl’île de Naxos, y fut épousée par Bacchus.

Page 206 : 1. Amtivnv nièce). Voy. chant l, 358 et 359.Page 210: 1. Katxfl; 16mn pavanai; Dugas-Montbel : a Par cette ,

femme odieuse, les uns entendent Hélène, la cause de la guerre;d’autres Clytemnestre, qui fit périr Agamemnon et ses compagnons;d’autres enfin Cassandre, qu’Ajax viola dans le temple de Minerve,ce qui rendit cette déesse contraire aux desseins des Grecs. Ceux quisont de cette dernière opinion expliquent l’épitliète morfle. mé-chante, par xaxoOeiam (ou mamelu-m), celle qui attire le mal-heur, funeste. Eustathe traite cette question assez minutieuse avecdes détails qui me paraissent inutiles a faire connaître. Ce qu’il y ade plus vraisemblable, c’est qu’il est ici question de Clytemnestre,dont Ulysse va raconter le crime. n

Page 214 : 1. Bouloium x’ êuo’tpoopoç édw, etc. Dugas-Montbel:« Voici une des pensées d’Homère contre laquelle Platon s’indignele plus. C’est par la qu’il commence la liste des passages qu’on doitretrancher dans le poète. Cependant rien de plus naturel que ce sen-timent qui nous attache a la vie. Virgile a dit aussi en parlant deceux qui se sont donné la mort :

Qnam vellent aubert: in alloNunc et pauperiem et duras parterre labores’.

On trouve souvent cette idée-1a exprimée dans l’Ecriture. aPage 228 : 1. Khmer. Les Cétéens étaient un peuple de la Mysie.Page 230 : 1. ’Aaçoôsiàv )Etp.tÎ)VOt. Pline l’Ancicn dit en parlant de

l’asphodèle: Fuit tcnuiorum cibus, quem et morluorum in tumu-

lis apportebanl. ,Page 236 : 1. rom 55’ pu, etc. Virgile, Enéide, Vl, 597 :

Roslroque immnnis vultur obuucnImmortel? jeep: tondons feriindaque pœnisVise-ers.

- 2. Panopée, ville de Phocide; c’était la que régnait Tityus.