25
Le magazine des acteurs de l’orientation et de la formation en Champagne-Ardenne décembre 2014 • N°41 DOSSIER LES DISPOSITIFS EN ALTERNANCE EN IMAGES j-30, ils soNt prêts pour la compétitioN CONNAîTRE LES MéTIERS DE L’AGROALIMENTAIRE de la culture à nos assiettes SUPPLéMENT ITEM N°5 LES 10 ANS DES ESPACES MéTIERS daNs ce Numéro LA LOI FORMATION DU 5 MARS 2014 : DéCRYPTAGE

Ariformag n°41 - Janvier 2015

  • Upload
    arifor

  • View
    216

  • Download
    2

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Au sommaire de ce numéro : - J-30 Pour les finales nationales des Olympiades des métiers - Pôle emploi fédérateur des acteurs de l'alternance - Top départ pour une nouvelle vie professionnelle - L'alternance un dispositif gagnant-gagnant - Les métiers de l'agroalimentaire de la culture à nos assiettes - 10e anniversaire des Espaces métiers

Citation preview

Page 1: Ariformag n°41 - Janvier 2015

Le magazine des acteurs de l’orientation et de la formation en Champagne-Ardenne

décembre 2014 • N°41

dossierles dispositifs

en alternance

en images j-30, ils soNt

prêts pour la compétitioN

connaître

les métiers del’agroalimentairede la culture à nos assiettes supplément

item n°5les 10 ans des

espaces métiers

daNs ce Numérola loi formationdu 5 mars 2014 :

décryptage

Page 2: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 20142 Union européenne

Cette publication est cofinancéepar l’union européenne

2015, le top départ pour une nouvelle vie professionnelle

édito

ariformag - 79 avenue de sainte-Ménehould - cs 90443 - 51037 châlons-en-champagne cedex z directeur de publications : patrick aussel (direccte champagne-ardenne) z rédactrice en chef : sandrine poittevin, directrice z rédaction : lurdes Monteiro, chargée de communication z avec la participation de la commission publications : lorette Joly (conseillère régionale et présidente de la commission publications), Marie noël d’Hooge (conseillère régionale), Michel Barbier (invité), Guillaume Mangeart (Medef champagne-ardenne), pierre-edouard paoulou (dr onisep), philippe amelot (pôle emploi), frédéric Zante (aract), isabelle lovato (criJ), sylvie focachon (direccte champagne-ardenne),

Brigitte papavero (agefos pme champagne-ardenne) z conception graphique : www.comincreation.com z photos couverture : echo/ gettyimages. photos pages intérieures : conseil régional, coop de france, lurdes Monteiro / Gip arifor, thomas Barwick / Gettyimages z impression : le réveil de la Marne.

Magazine tiré à 3 000 exemplaires - décembre 2014 - n° issn : 1627-9808

A u 1er janvier 2015, le DIF (droit individuel à la formation) est remplacé par le Compte personnel de formation (CPF), véritable droit à la formation pour tout actif de plus de 16 ans, attaché à la personne et opposable à l’employeur.

Ariformag vous apporte les informations utiles à la mise en œuvre de la loi du 5 mars 2014 à travers sa rubrique décryptage.L’Arifor, grâce à son expertise documentaire en matière de formation professionnelle, s’est vue confier par le Coparef Champagne-Ardenne, le rôle d’interface technique pour alimenter le CPF des formations régionales certifiantes. Un prochain numéro reviendra sur le fonctionnement du CPF et les formations éligibles.Objet également de la réforme, les dispositifs de formation en alternance sont le sujet du dossier du magazine. Sous l’impulsion de la campagne nationale sur l’apprentissage, les évènements régionaux initiés par les acteurs de l’emploi se sont multipliés ces dernières semaines afin de promouvoir ce mode de professionnalisation auprès des publics en recherche d’un parcours alliant pratique professionnelle, acquisition d’une qualification et autonomie financière.Côté métiers, vous découvrirez l’agroalimentaire, secteur fort présent en région, caractérisé par ses besoins saisonniers et l’élévation dans tous les métiers des niveaux de qualification requis.

Je vous souhaite, ainsi que toute l’équipe de l’ARIFOR, une excellente année 2015.

Patrick AUSSEL, président du GIP ARIFOR, Direccte Champagne-Ardenne

En brEf 03

En imagEs 04

J-30 Ils sont prêts pour la compétItIon !

évènEmEnt 06

pôle emploI fédérateur des acteurs del’alternance

décryptagE 09

top départ pour une nouvellevIe professIonnelle

dossiEr 13

l’alternanceun dispositif gagnant-gagnant

connaîtrE 19

les métIers de l’agroalImentaIre de la culture à nos assIettes

SOmmAIRE

ARIFORmAg n°41téléChARgeAble suR www.arifor.fr

Page 3: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 3

Evénement

Missions locAles et cAp eMploi chAMpAgne-Ardenne Une 1ère en france

Le 17 novembre dernier, l’animation régionale des missions locales et Cap emploi Champagne-Ardenne ont signé une convention de partenariat afin d’officialiser leur collaboration.Leur objectif : faciliter l’accès à l’emploi et à la formation des jeunes (F/H) en situation de handicap, âgés de 16 à 25 ans. Cette convention permet de mieux préciser les responsabilités de chacun, d’organiser une circulation de l’information plus fluide, et de rendre plus lisible la complémentarité des offres de service en mobilisant, de façon pertinente, des prestations, actions et aides.de gauche à droite : claude Maréchal, président de l’association régionale des présidents des Missions locales de champagne-ardenne et Benoît deboos, président de cHeops champagne-ardenne, représentation régionale des cap emploi

en Bref

SOmmAIRE

A venir

n les mercredis Avenir de reims

14 janvier :les métiers de la chaudron-nerie et de la métallurgie18 mars : les métiers de la communi-cation et de l’information15 avril : les métiers du droitcontact : céline Boy03 26 61 20 88 - [email protected]

n nuits de l’orientation 2015

• 16 janvier à Saint-Dizier• 23 janvier à Châlons-en-

champagne • 29 janvier à Troyes • 30 janvier à Charleville-

Mézières

n salon studyrama

salon des etudes supérieures de reims le 7 février

AccoMpAgner un stAgiAire hAndicApé en forMAtionUn guide d’accueil des personnes handicapées en formation a été réalisé par les acteurs du plan régional d’insertion des travailleurs handicapés (pritH) et financé par la direccte. Ce guide a pour objectif d’outiller les centres de formation pour faciliter l’accueil et l’accompagnement des stagiaires et apprentis en situation de handicap durant leur parcours de formation. A télécharger sur www.champagne-ardenne.direccte.gouv.fr

cv coMpétences noUvel oUtil aU service des conseillers (f/H) des Missions locales

L’enjeu est de permettre aux jeunes d’élaborer des CV et des lettres de motivation adaptés aux offres d’emploi, différents des candidatures

classiques que les entreprises reçoivent régulièrement, et aussi de leur donner matière pour leurs futurs entretiens de recrutement.

contact : sophie cossu - [email protected]

Nouvelles publications

www.jeunes-ca.fr le nouveau portail d’information des jeunes en Champagne-ArdenneInauguré le 2 décembre dernier, ce portail propose des informations sur 9 thématiques : se former, travailler, se loger, se déplacer, s’occuper de sa santé, Connaître ses droits, Agir, se distraire et bouger à l’International. pour chaque thématique, vous trouverez des informations pratiques, des conseils, des témoignages, des adresses en région et ensuite vous serez redirigés en 3 clics vers les sites utiles à votre recherche.

Page 4: Ariformag n°41 - Janvier 2015

)

Djamila haddad, vice-présidente du Conseil régional déléguée aux lycées et à l’apprentissage, michel bernard, sous-préfet de Reims et Alain gaudré, vice-président de Worldskills France, ont remis les prix aux jeunes arrivés 2e et 3e aux sélections régionales. Quant aux 1ers, ils ont reçu leurs tenues (jogging, costumes de cérémonie, sac de sport, t-shirts, polaires…) pour représenter la Région Champagne-Ardenne aux finales nationales en Alsace. les parents, les établissements et entreprises partenaires présents à cette cérémonie ont encouragé cette équipe fort motivée.en vue des finales nationales, qui se dérouleront à strasbourg du 28 au 31 janvier 2015, les candidats ont participé à un week-end de préparation physique et mentale.Ainsi, les 15 et 16 novembre, encadrés par la correspondante régionale, emilie Arnoulet (gip Arifor) et mathieu Corneloup, préparateur physique et mental, les jeunes ont bénéficié d’interventions sur la confiance en soi et la gestion du stress ainsi que participé à des épreuves sportives. Ils ont rencontré d’anciens lauréats des Olympiades. Ils ont ainsi bénéficié de leurs témoignages et reçu leurs précieux conseils techniques. Ce week-end s’est déroulé chez les Compagnons du Devoir de muizon qui ont mis à disposition leurs locaux.

Il s’agissait pour ces jeunes de la dernière ligne droite, avant de se présenter aux finales, qui permettront de constituer l’équipe de France qui se rendra à la compétition internationale à são paulo (brésil), du 10 au 16 août 2015.

une délégation d’élues ainsi que la correspondante régionale des Olympiades soutiendront l’équipe à strasbourg.

ils sont prêts pour lA coMpétition !

I décembre 20144

en iMaGes

Les OLympiades des métiers sOnt un événement

internatiOnaL de mise en vaLeur de L’exceLLence

dans Les métiers.elles permettent aux meilleurs professionnels du monde

entier, âgés de moins de 23 ans, de se mesurer lors d’une

compétition. Ils réalisent ainsi en public, en un temps limité,

une démonstration technique de leur métier et de leurs

compétences dans tous les secteurs de l’économie.

pour cette édition, l’etat et la Région ont contribué

financièrement à son organisation.

➊ alain Gaudré, vice-président de Worldskills france➋ emilie arnoulet, correspondante régionale des olympiades des métiers champagne-ardenne➌ Mathieu corneloup préparateur physique et mental➍ run and bike➎ l’équipe champagne-ardenne➏ décathlon des métiers➐ réveil musculaire➑ chanson et cri de guerre en composition

rappeL

J-30

plus de 165 personnes étaient présentes, le 14 novembre, à la cérémonie organisée par l’arifor, pour encourager les 23 jeunes de l’équipe régionale des 43es olympiades des métiers.

Page 5: Ariformag n°41 - Janvier 2015

)

I décembre 2014 5

en iMaGes

retrouvez toutes les informations et photos des sélections régionales sur le site

www.olympiadesdesmetierschampagneardenne.fr

contact : gip Arifor - emilie Arnoulet correspondante régionale olympiades des Métiers

tél : 06 87 71 62 98 - email : [email protected]

➎➍

Page 6: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 20146

évèneMent

pôle eMploifederateUr des acteUrs de l’alternance

Rencontre alternance de Reims dans les locaux de la CCI : 6 centres de formation, l’espace métiers de Reims et le CRIJ présents sur le pôle « découverte des métiers et des formations ».

Rencontre alternance dans les locaux de l’espace métiers et de pôle emploi Châlons-en-Champagne

5 JUin 2014 les rencontres de reiMsOrganisée en juin, la 4e édition des rencontres de l’alternance marne a de nouveau rencontré un succès en termes de fréquentation, d’appréciation de l’accueil et de l’organisation de la part des candidats et des entreprises. Cette manifestation illustre un partenariat actif et fédérateur des différents acteurs de l’alternance du département avec pour principal objectif : mettre en relation des candidats en recherche de contrats en alternance avec des entreprises qui recrutent dans des secteurs d’activité variés, en proposant des postes à différents niveaux de qualification. La mobilisation, le professionnalisme et l’implication de 41 personnes pour l’animation, l’accompagnement des candidats et des employeurs (F/H) tout au long de la journée ont contribué à la réussite de cet événement.Fort de l’expérience de 2013, le parcours proposé aux candidats a été reconduit, avec en complément la création d’une plaquette descriptive des différents pôles pour les orienter tout au long de leur visite.

Quelques chiffres512 candidats (F/H) accueillis et plus de 500 offres d’emploi.

Plus de 600 entretiens ont été réalisés sur le pôle « rencontres employeurs » avec les 30 entreprises présentes.

18 septeMBre 2014 les rencontres cHâlons / vitrY / ste-MeneHoUld Comme pour Reims, cet événement fut l’occasion de mettre en relation les offres en alternance non pourvues de la rentrée 2014 avec les jeunes résidant dans les bassins d’emploi de Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François et Sainte-ménehould.

Quelques chiffres316 candidats (F/H) accueillis Des ateliers « CV », « 5 minutes pour convaincre », et une prestation spécifique « les clés de la réussite »

13 entreprises présentes

86 postes étaient proposés

117 entretiens ont été réalisés au cours de l’après-midi

Pour en savoir plus : www.pole-emploi.fr/region/champagne-ardenne

Page 7: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 7

l’AlternAnceun dispositif

gagnant-gagnant

dossier

les dispositifs en alternance ont connu d’importantes évolutions ces dernières années, sur le plan juridique mais

également en matière d’attractivité. Côté employeurs, c’est une modalité de formation qui est de plus en plus valorisée,

certains grands groupes industriels ont même créé leur propre centre de formation en alternance ; côté bénéficiaire, c’est un choix d’orientation de plus en plus fréquent. Revue des

principaux avantages de ces dispositifs « gagnant-gagnant».

il n’y a pas si longtemps, on n’imaginait pas que cette voie pouvait être compatible avec de grandes écoles. Pourtant cette voie trop marquée « mains dans le cambouis », ou « pas assez prestigieuse » a peu à peu séduit aussi bien les grandes écoles de commerce, que les entreprises et les jeunes (F/H). Tous ont compris

les multiples intérêts de la formule. Son principe est simple. Comme son nom l’indique, il s’agit d’alterner des périodes d’enseignement et des temps en entreprise, pour occuper une fonction précise.

Pour le bénéficiaire (F/H), l’intérêt est double : il développe une expérience professionnelle et voit sa formation prise en charge, au moins en partie, selon le type de contrat ou de convention. Il reçoit également un salaire proche du SmIC.Pour l’employeur, c’est l’assurance de disposer de jeunes recrues motivées, bien formées, bref, de jeunes talents dont une bonne partie restera dans l’entreprise une fois le diplôme en poche.

L’alternance recouvre deux types de contrats • Le contrat d’apprentissage (privé et public). L’apprentissage est le plus souvent choisi par des personnes souhaitant obtenir un diplôme pour exercer un métier précis.

• Le contrat de professionnalisation ne vise pas forcément l’obtention d’un diplôme, souvent d’une durée plus courte, il offre la possibilité de se former uniquement sur un aspect d’un métier.

les avantaGes • Décrocher un diplôme jusqu’à Bac+5• Etre rémunéré pendant la formation• Apprendre un métier sur le terrain• Etre accompagné

Pour en savoir plus : www.pole-emploi.fr/region/champagne-ardenne

Page 8: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 20148

dossier

Contrat de professionnalisation

oBJectifFavoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle par l’acquisition d’une qualification : n soit enregistrée dans le Répertoire national des certifications professionnelles (diplômes et titres à finalité professionnelle, CQp…) n soit reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche n soit figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l’emploi (Cpne) d’une branche professionnelle.

Bénéficiairesn de 16 à 25 ans révolus n demandeurs d'emploi (F/h) âgés de 26 ans et plus inscrits à pôle emploi (réinscription non obligatoire après un contrat aidé) n bénéficiaires (F/h) du RsA, de l’Ass ou de l’AAh et les anciens bénéficiaires (F/h) d’un Contrat unique d'Insertion (CAe ou CIe)n les personnes handicapées sans limitation d’âge.

eMploYeUrsn les employeurs du secteur privé quels que soient l’activité exercée, la forme juridique de l’exploitation et le régime d’imposition n les établissements publics industriels et commerciaux n les employeurs des entreprises d’armement militaire NB : 2 employeurs dont l'activité est saisonnière, peuvent conclure conjointement un contrat de professionnalisation en CDD.

coMparatif

A RémunéRation minimum

aGe niveaU dU titre oU diplôMe détenU

v, v bis ou vi iv ou supérieur

16-20 ans 55 % du smic 65 % du smic

21-25 ans 70 % du smic 80 % du smic

26 ans et + 100 % du smic 85 % du minimum conventionnel

selon l'OpCA, il peut y avoir prise en charge des actions d’évaluation, d’accompagnement et de formation, notamment des coûts pédagogiques sur la base des forfaits définis par l'accord de branche ou de l'accord interprofessionnel applicable (à défaut : 9,15€ / h ou 15€ pour les bénéficiaires (F/h) des minima sociaux, les anciens bénéficiaires (F/h) du CuI et les jeunes (F/h) non diplômés). les dépenses de formation exposées par un employeur de 10 salariés ou plus, au-delà du montant forfaitaire, sont imputables sur son obligation formation continue.

n pour l’embauche d’un demandeur d’emploi (F/h) de 26 ans ou plus, pôle emploi verse 1 000 euros au terme du 3e mois du contrat et le cas échéant, 1 000 euros au terme du 10e mois. si le bénéficiaire a 45 ans ou plus les versements sont de 2 000 euros.

n pour l’embauche d’une personne reconnue handicapée, l’agefiph verse également des aides : www.agefiph.fr

www.alternance.emploi.gouv.fr

contratCDI ou CDD, établi par écrit.

avantaGes eMploYeUrsn exonération totale des cotisations patronales au titre des assurances sociales, et des allocations familiales pour les bénéficiaires (F/h) de 45 ans et plus sur la partie du salaire n'excédant pas le smic et pour la durée du CDD ou du temps de professionnalisation en cas de CDI.

n pour les autres salariés (F/h), seule la réduction Fillon s’applique.

n seuls les groupements d’employeurs qui organisent des parcours d’insertion et de qualification sont exonérés de cotisations accidents du travail/maladies professionnelles. Cette exonération est cumulable avec l’aide de l’etat pour l’accompagnement des bénéficiaires (F/h).

A lexique

RSA Revenu de solidarité active ASS Allocation de solidarité spécifique AAH Allocation aux adultes handicapés (F/h)

Page 9: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 9

dossier

Contrat d’apprentissage

oBJectifDonner une formation générale, théorique et pratique en vue de l’obtention d’une qualification sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle, enregistré au Répertoire national des certifications professionnelles.

Bénéficiairesn de 16 à moins de 26 ans. n jeunes ayant au moins 15 ans, s’ils ont achevé la scolarité du 1er cycle secondaire. n jeunes de 14 ans, qui auront 15 ans entre la rentrée scolaire et le 31 décembre, peuvent commencer leur apprentissage sous statut scolaire (avant de pouvoir signer un contrat d’apprentissage), s’ils ont achevé la scolarité du 1er cycle secondaire. n personnes en situation de handicap et les créateurs / repreneurs d’entreprise, sans condition d’âge. n les apprentis (F/h) jusque 30 ans dans l’année qui suit la fin du premier contrat : pour préparer un diplôme de niveau supérieur, ou dont le contrat a été rompu pour une raison indépendante de leur volonté.

eMploYeUrsles entreprises de droit privé (y compris dans le travail temporaire et les activités saisonnières) et les établissements publics à caractère industriel et commercial.

contratCDD ou CDI avec une période d’apprentissage.

avantaGes apprentisles périodes d’apprentissage accomplies à compter du 1er janvier 2014 sont prises en compte pour les droits à la retraite.

avantaGes eMploYeUrsn exonération de cotisations sociales.

n primes à l’apprentissageA 1 000 euros dans les entreprises de moins

de 250 salariés (si c’est la première fois que l’entreprise embauche un apprenti (F/h)ou si elle en recrute un supplémentaire). À partir de la rentrée 2015, l’aide sera conditionnée à la signature d’un accord de branche fixant des objectifs en matière de développement de l’apprentissage.

A 1 000 euros supplémentaires versés par les régions au titre de prime aux entreprises de moins de 11 salariés

A dans certaines régions, la possibilité de bénéficier d’aides complémentaires en fonction du secteur ou de la taille de l’entreprise.

n aide « contrat de génération » A 4 000 euros par an pendant 3 ansÀ l’issue de la période d’apprentissage, l’apprenti (F/h) doit être recruté dans une entreprise de moins de 300 salariés comptant au moins un salarié âgé de plus de 57 ans (ou un salarié recruté âgé d’au moins 55 ans).

n crédit d’impôtsA 1 600 euros (2 200 euros pour les apprentis

handicapés (F/h) pour la 1ère année d’une formation de niveau III ou inférieure (bts, Dut, bAC, CAp…)

A déduction fiscale de la taxe d’apprentissage pour les entreprises de 250 salariés et plus qui dépassent le seuil de 4 % (5 % au 1er janvier 2015) de contrats favorisant l’insertion professionnelle : contrats d’apprentissage, de professionnalisation, embauche d’un doctorant en Convention industrielle de formations par la recherche (CIFRe) et Volontariat international en entreprise (VIe).

coMparatif

la rémunération est calculée en % du sMic (ou du salaire minimum conventionnel s’il est plus favorable pour les 21 ans et plus)

annee dU contrat

1ère 2ème 3ème

16-17 ans 25 % 37 % 53 %

18-20 ans 41 % 49 % 65 %

21 ans et + 53 % 61 % 78 %

aGe

avantages pour les apprentis (f/H) : - exonération de l’impôt sur le revenu dans la limite du smic. - la région contribue à leur 1er équipement professionnel (100 euros).

www.alternance.emploi.gouv.fr

pour connaître les aides de la région : www.cr-champagne-ardenne.frpour connaître les aides de l’Agefiph, pour les personnes handicapées et les entreprises www.agefiph.fr

Page 10: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201410

Bernard detrez, pRésIDent De

lA ChAmbRe RégIOnAle De métIeRs et De l’ARtIsAnAt en ChAmpAgne-

ARDenne

« L’apprentissage, un nouveau virage à prendre »

« pour cette rentrée 2014 nous constatons une baisse d’environ 8 % des contrats en apprentissage en France. Cette baisse n’est pas seulement due à la crise ! en effet, face à un flou législatif et administratif auquel s’ajoutent de nombreuses incertitudes (collecte de la taxe d’apprentissage, aides à l’embauche), les entreprises ont des difficultés à se projeter dans l’avenir…l’apprentissage a cependant pris un virage ces dernières années. Ce n’est plus la filière que l’on choisit par dépit ou par urgence mais elle est de plus en plus considérée comme la filière d’excellence de l’artisanat.Avec une offre de formation jusqu’au post-bac, elle intègre très tôt l’esprit d’entreprendre. Dans les classes de 3e ou de 1ère,

nous favorisons la découverte

d’entreprises. l’opération des mini-entreprises en sont d’ailleurs un bel exemple. pour les post bac, à titre d’exemple, nous avons mis en place cette année le tepe (titre d’entrepreneur de la petite entreprise).l’apprentissage peut être une réelle opportunité et à tout âge ! Je pense par exemple à cette femme de 44 ans qui, après 11 ans dans le secteur automobile et 6 ans dans l’industrie plastique, 3 plans sociaux et finalement un licenciement s’est reconvertie dans la pâtisserie !Après une formation de 6 mois à l’Inbp elle a ouvert sa propre entreprise « le macaron bleu » à bezannes (51) et a même été retenue pour participer à l’émission « la meilleure boulangerie de France » de m6. Choisir un métier de l’artisanat s’impose parfois comme une évidence. Que cette orientation corresponde à une envie enfouie depuis très longtemps ou soit le résultat de la recherche d’un secteur porteur (ce peut être les deux, d’ailleurs), l’apprenti-e a aujourd’hui la possibilité de se réaliser pleinement.la Chambre de métiers anticipe le changement de société qui est en train de s’opérer et propose des filières complètes, orientées vers l’esprit d’entreprendre. malgré le flou actuel, nous restons donc très optimistes ! »

dossier

QuestIOns À alicia dervalApRès un CAp elle A pOuRsuIVI sOn AppRentIssAge pAR Des mentIOns COmplémentAIRes COlORIste et VIsAgIste. elle est AuJOuRD’huI Chez hAIR lOng À ReIms pOuR l’ObtentIOn D’un bReVet De mAîtRIse.

pourquoi avoir choisi la voie de l’apprentissage ?en 4e, lorsque je cherchais ma voie, je me suis dirigée au centre d’aide à la décision à reims. la conseillère m’a proposée de suivre un stage en entreprise. J’ai effectué une semaine en salon de coiffure. l’année suivante, je renouvelais l’opération pour être sûre de mon choix d’orientation. C’est ainsi que je suis entrée en apprentissage coiffure. Je ne regrette vraiment pas, car moi qui n’étais pas trop pour les cours magistraux, je me suis retrouvée dans un système d’apprentissage qui me convenait bien. alterner école et entreprise m’a permis de murir plus rapidement. Aujourd’hui je me prépare au brevet de maîtrise. Je ne m’imaginais pas aller aussi loin dans mes études.

est-ce difficile de jongler entre les cours et son poste de travail ?l’alternance correspond surtout à ceux qui veulent rapidement côtoyer le monde du travail. les exigences scolaires étant de même niveau que dans les filières traditionnelles, mieux vaut être très motivée car la formule implique souvent de se replonger dans ses cours une fois sorti du travail. ce qui n’est pas évident quand on a son appart à gérer mais également les trajets école, appart et salon de coiffure. Il est certain que si j’étais chez mes parents ce serait moins stressant. Un apprenti doit être bien organisé pour ne pas perdre le fil. la créativité et le plaisir de ce métier l’emportent sur tous ces inconvénients.

Qu’envisagez-vous après l’obtention de votre diplôme ?dès le départ de mon cursus, j’avais en tête de créer mon entreprise. c’est la raison pour laquelle je souhaite obtenir mon brevet de maîtrise. Mais avant d’en arriver là, je souhaite acquérir davantage d’expérience. Je pense également à l’enseignement… Je verrai bien les opportunités qui se présenteront au moment voulu.

cyrill collard, responsable communication au pôle Formation des industries technologiques

L’alternance est utilisée dans l’Industrie depuis plusieurs décennies. Plus qu’un dispositif de

formation, c’est le mode de recrutement privilégié de nos entreprises. Mais pour que cela fonctionne, il faut que l’entreprise et le jeune trouvent leur intérêt. L’interaction entre les deux ne se fait pas sans un travail en amont par notre organisme de formation. Cela ne veut pas dire que nous avons des critères très sélectifs. Nous nous assurons simplement que, des 2 côtés, entreprise et jeune, les enjeux de la formation en alternance ont bien été compris.

Côté entreprise, nous analysons les besoins en recrutement, y apportons la solution la plus adaptée et nous assurons que toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement de la formation.Côté jeune, nous vérifions son projet professionnel : connaît-il réellement le métier, a-t-il les aptitudes et la maturité pour s’engager dans un parcours ? Pour que le miracle de l’interaction soit au rendez-vous, il faut absolument connaître des 2 côtés leur potentiel et leur motivation à s’engager.

Mais notre travail ne s’arrête pas là. En effet, pour éviter les ruptures de contrat, nous accompagnons l’entreprise et le jeune durant la formation. Il s’agit d’un accompagnement pédagogique, mais aussi social (mobilité, hébergement…). Grâce notamment aux conseils de classe et au livret d’apprenti (F/H), tous les acteurs de la formation (tuteurs, formateurs, conseillers en formation (F/H)) se tiennent informés des progressions ou des évolutions à apporter à la formation du jeune. Par exemple, nous permettons aux apprentis de valider leur habilitation électrique dès le début de leur parcours. Nous adaptons ainsi la formation aux besoins et contraintes éventuelles de l’entreprise. Par ailleurs, nous prenons en compte le profil de chaque jeune en individualisant sa formation. »

L’aLternance vue par

un Organisme de fOrmatiOn

Les caméras de La chaîne de

téLévisiOn m6 au « macarOn bLeu »

à La recherche de La meiLLeure

bOuLangerie de france

le Macaron Bleu à Bezannes

Page 11: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 11

dossier

michaël vaisse cogérant de l’entreprise d’électricité

grignolo à troyes, recruteur

d’apprentis (F/h)

avez-vous eu une expérience personnelle de l’apprentissage ?J’ai effectué une partie de mon cursus de formation en apprentissage : CAp, bep et bac pro électrotechnique. Après avoir exercé les métiers de contrôleur qualité et technico-commercial, j’ai repris mes études à l’IFg (Institut Français de gestion) et obtenu une licence pour devenir attaché de distribution.

Quels sont vos critères de sélection ?J’attends plus que le diplôme : la volonté de réussir.On prend le temps de recevoir tous les candidats (F/h), soit une trentaine pour 2 postes. leur motivation, savoir-être et savoir-faire sont des critères de sélection importants. mais nous regardons également les appréciations des enseignants (F/h) ainsi que les notes, et plus généralement celles en maths, physique et français.

comment accompagnez-vous les apprentis (f/h) ?Je me suis inspiré des grands groupes pour lesquels j’ai travaillé. la 1ère semaine est consacrée à l’accueil, la découverte de l’entreprise et du personnel. Je fais un point en fin de 1ère semaine avec eux, puis nous nous rencontrons régulièrement la 1ère année. Comme pour les autres salariés, je les convoque à un entretien annuel de pilotage pour faire le point sur leur parcours et motivations.

Quelles sont selon vous les contraintes du contrat d’apprentissage ?le contrat d’apprentissage devrait être plus flexible. Dans nos métiers du bâtiment, il y a toujours un minimum de travaux à risques. si la législation est trop stricte à ce niveau, l’apprenti (F/h) ne peut pas apprendre son métier et risque de pratiquer souvent les mêmes gestes. les entreprises se sentent bloquées par un trop de réglementation.

gardez-vous vos apprentis ?Dans la mesure où ils sont recevables, oui, tous ceux qui veulent rester sont gardés. en revanche et c’est dommageable, on ne peut pas garder ceux qui souhaitent poursuivre des études supérieures en l’absence de centre de formation dans notre département.

djamila haddad Vice-présidente du Conseil régional en

charge des lycées, de l’apprentissage et du patrimoine « l’apprentissage, un choix gagnant ! »

Quelle place l’apprentissage a-t-il dans notre région ?

Chaque année, en Champagne-Ardenne, plus de 8 500 jeunes (F/h)

décidés à acquérir un véritable savoir-faire professionnel et technologique se forment en apprentissage. C’est pourquoi la Région s’investit pour en faire une filière d’excellence et propose des formations complètes, du CAp aux formations supérieures. le Conseil régional développe ce mode de formation, en cohérence avec l’évolution de l’enseignement et des territoires. Avec 80 % de réussite aux examens et 90 % d’insertion après 3 ans, on ne peut qu’y croire !

l’apprentissage a Baissé à cette rentrée 2014, avez-vous réduit en conséQuence le Budget ?le nombre d’apprentis (F/h) a baissé par rapport à 2013 : - 5.5 % en Champagne-Ardenne avec une baisse significative dans le bâtiment : - 8.4 % et l‘industrie : - 5.33 %.la région ne fait pas exception au constat national. en revanche certains secteurs sont restés stables comme l’agriculture ou augmenté : la pharmacie avec + 3.55 %. parallèlement on note une hausse de 19 % dans l’enseignement supérieur. pour autant nous n’avons pas baissé le budget consacré à l’apprentissage. la Région Champagne-Ardenne contribue en moyenne à près de 69 % du financement des CFA, contre 60 % au plan national. D’ailleurs, pour cette rentrée 2014, un nouveau dispositif a été voté en faveur des primo-entrants (F/h) ; l’aide à l’acquisition du premier équipement, qui permet l’achat des tenues professionnelles et équipements de sécurité, outillages indispensables à toute entrée en formation.

comment expliQuez-vous cette Baisse ?Cela s’explique essentiellement par les difficultés économiques des entreprises dues à la crise et la baisse des aides aux entreprises de plus de 11 salariés n’a pas arrangé la situation cette année. toutefois, l’Association des Régions de France a été entendue et l’état va également aider les entreprises de plus de 11 salariés au recrutement d’apprentis, par le biais d’une prime. l’apprentissage est souvent cité en exemple par de nombreux politiques, pour sa meilleure insertion sur le marché du travail, mais malheureusement, seules 5 % des entreprises font appel à l’apprentissage dans notre région, lorsque ce taux atteint 17 % en Allemagne. Il ne s’agit pas de calquer notre modèle au modèle allemand car ce sont deux sociétés différentes, mais de s’en inspirer. Je reste persuadée que si chacun prenait ses responsabilités, ce dispositif rencontrerait un plus grand succès.

l’apprentissage s’est davantage développé pour les niveaux post-bac : licence, master, ingénieur... et conduit à des métiers très pointus. Au fond, l’apprentissage répond à la fois à une envie de se former différemment, en alternance, exprimée par un nombre de plus en plus grand de jeunes, et à un besoin des entreprises. pour que ces deux-là se rencontrent, il nous faut collectivement prendre nos responsabilités, Collectivités, état, entreprises….

Les autres dispOsitifs favOrisant L’aLternance : Emplois d’avenirPACTE : Parcours d’accès aux carrières territoriales, hospitalières et de l’EtatERASMUS +Écoles de la 2e chance Centres Défense 2e chance

Page 12: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201412

dossier

alternance et Handicap « Alternance pour tous », né en 2013, est un dispositif d’accompagnement de personnes en situation de handicap visant un accès aux formations en alternance, par la voie de l’apprentissage ou du contrat de profession-nalisation. Ce projet est issu d’un groupe de travail piloté par la Direccte, avec l’appui de la coordination du PRITH Champagne-Ardenne. Quatre structures ont été sélectionnées : • La Ronde des Découvertes dans les Ardennes• L’ADAPT dans l’Aube• La Permanence du Jard dans la Marne• L’ADASMS en Haute-Marne

josé richier DIReCteuR généRAl ADJOInt De l’ADAsms et RéFéRent RégIOnAl Du DIspOsItIF « AlteRnAnCe pOuR tOus »

a Qui s’adresse ce dispositif ?Ce dispositif s’adresse aux personnes reconnues handicapées (handicap mental, psychique et ou cognitif) d’au moins 16 ans qui rencontrent des difficultés d’apprentissage et des besoins spécifiques d’accompagnement pour accéder à la qualification et à l’emploi.l’objectif principal du dispositif vise une approche sécurisée du parcours de formation et d’insertion professionnelle en intégrant des actions d’accompagnement en amont de la signature du contrat d’alternance.

comment cela se passe-t-il concrètement ?nous avons mis en place 3 phases qui sont essentielles à la réussite du parcours,une fois le projet professionnel identifié par le prescripteur (pôle emploi, Cap emploi, missions locales, esat, structures d’enseignement spécialisé, ulis lycées) :la 1ère phase, le « positionnement », consiste à évaluer le projet de la personne au regard de l’alternance visée. Il s’agit également d’identifier les prérequis et les étapes du parcours dans le dispositif. Cette 1ère phase évite les échecs inutiles et les désillusions. Dans cette phase, 53 personnes ont été positionnées. 27 d’entre elles ont pu entrer en phase 2.durant la 2e phase, la « pré-alternance », la personne entre en formation au sein de l’organisme de référence. le renforcement des acquis de formation durant l’alternance est proposé. les mises en situation professionnelle en entreprises sont utilisées et un accompagnement socio-professionnel est effectif. l’intérêt de cette phase est l’immersion complète. en formation, la personne suit les enseignements professionnels comme les autres apprentis (F/h) et bénéficie d’un tutorat. elle bénéficie parallèlement d’un renforcement des enseignements généraux dans l’objectif d’une permanence des acquis. enfin, en entreprises, avec un accompagnement spécifique, la personne est en recherche d’un contrat. A la signature du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation la personne poursuit son parcours de formation et d’insertion professionnelle en phase 3.durant la 3e et dernière phase, « l’alternance », la personne est salariée, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. elle poursuit sa formation la menant vers une qualification ou un diplôme. le renforcement de ses acquis de formation durant l’alternance est maintenu, ainsi qu’un accompagnement socio-professionnel en lien avec l’entreprise, jusqu’à la pérennisation du contrat (CDI).

les résultats sont-ils positifs ?les résultats sont excellents ! Alors que l’année 2014 annonce une baisse des contrats en alternance, en quelques mois d’existence de ce dispositif, 10 personnes ont déjà signé un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Au total, ce sont 21 contrats attendus d’ici la fin d’année.

pour en savoir plus sur Alternance pour tous : José richier - [email protected]

Employeurs, candidats (F/H) et établissements de formation bénéficient d’un nouvel espace personnel, pour gérer les démarches en ligne sans difficulté. Il suffit de s’inscrire sur le site www.alternance.emploi.gouv.fr

QuestIOns À pauline Berthelot, a 23 ans elle est en contrat de professionnalisation sur un poste d’assistante marketing communication chez mager pro, organisme de formation à troyes. après un bac sciences et technologies de la Gestion, pauline a effectué un dut commercialisation en formation initiale la 1ère année et en contrat d’apprentissage en 2nde année.

ambitieuse, elle décide de poursuivre ses

études en contrat de professionnalisation chez mager pro. elle a signé un cdi dans le cadre d’un contrat

particulier appelé prodiat, dispositif mis en

place par opcalia.

pourquoi avoir choisi la voie de l’alternance ?lors de ma 2ème année de dUt en apprentissage dans une maison de champagne, j’ai tout de suite compris la valeur ajoutée de l’alternance. on apprend différemment, on se sent davantage impliquée et on murit plus rapidement. il est difficile de retourner en formation initiale quand on a mis un pied en entreprise. on prend conscience de la réalité économique.

Qu’est-ce que vous apporte l’alternance ?L’alternance me permet d’être indépendante financièrement. en contrat de professionnalisation, on a la chance d’avoir un tuteur qui nous transmet son savoir et qui, au quotidien, nous fait progresser. Chaque soir je rends compte de ma journée à ma tutrice oralement ou par mail. son analyse et ses conseils me font évoluer à chaque étape d’un projet. Je ne reste jamais sur mes acquis.

Quels conseils donnez-vous sur cette alternance ?il faut avoir une capacité à apprendre, de l’ouverture d’esprit et comprendre la culture d’entreprise dans laquelle on travaille. Personnellement, j’apprécie énormément ce qui est mis en place chez Mager pro pour favoriser la bonne ambiance et permettre à chaque salarié (f/H) d’améliorer sa qualité de vie. Je conseille sans aucun doute le contrat de professionnalisation, surtout que dans mon cas le challenge que je m’étais fixée s’est poursuivi par la signature d’un cdi.

Page 13: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 13

décrYptaGe

Depuis la loi du 5 mars 2014, relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, des textes ont été publiés concernant la gouvernance, les dispositifs (CpF, congé Validation des Acquis de l’expérience..) et le financement de la formation. Cette loi bouleverse les codes instaurés sur la formation. ariformag fait le point sur les principaux textes parus.

pour une nouvelle vie professionnelle

Top départ

LE FINANCEMENT LES ENTREPRISES

Les nouvelles règles de gestion des OPCAA compter du 1er janvier 2015, le seuil de collecte annuelle permettant aux organismes collecteurs d’être agréés reste fixé à 100 millions d’euros. Les fonds collectés seront gérés paritairement au sein de cinq sections : FPSPP, CIF, CPF, professionnalisation et plan de formation.

Les conditions d’habilitation des organismes collecteurs de la taxe d’apprentissage (OCTA)Les OPCA pourront être habilités à collecter les versements des entreprises sur le territoire national, dans tout ou partie de leurs champs de compétences.A défaut d’OCTA habilité dans le champ d’une entreprise, celle-ci pourra effectuer ses versements à un OPCA interprofessionnel habilité (Agefos-PmE ou Opcalia sous réserve d’habilitation comme OCTA). L’OCTA régional pourra désigner un ou plusieurs délégataires relevant du même ressort territorial dès lors que la convention en définit le champ géographique ou professionnel et en précise ses modalités. Un même champ géographique ou professionnel ne pourra donner lieu qu’à une seule délégation.

Information du CE : nouvelles règles en matière de formationLa transmission de la déclaration fiscale 2 483 est remplacée par une obligation de communiquer «les informations relatives aux modalités d’accès à la formation professionnelle des salariés (F/H) transmises par l’employeur à l’autorité administrative ainsi que, le cas échéant, les informations sur la formation figurant au bilan social ».Les autres modifications découlent de la suppression des règles d’imputation des dépenses de formation sur l’obligation légale, de la disparition du crédit d’impôt formation, et, à compter de 2015, du remplacement du DIF par le Compte personnel de formation (CPF).Aussi les employeurs devront communiquer au CE les conclusions éventuelles des vérifications opérées par les services de contrôle, le bilan des conditions de mise en œuvre du CPF pour l’année antérieure et l’année en cours et celles pour l’année à venir. A transmettre également le nombre des salariés bénéficiaires de l’entretien professionnel et de l’abondement correctif du CPF avec les sommes versées à ce titre.

Page 14: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201414

décrYptaGe

conseil en évolUtion professionnelle (cep) Le Conseil en évolution professionnelle (CEP), mis en œuvre à partir de janvier 2015, a été précisé par un cahier des charges. Gratuit, il est ouvert à tout salarié (F/H) et demandeur d’emploi (F/H), mais aussi aux travailleurs indépendants (F/H). Toute personne pourra en bénéficier dès son entrée sur le marché du travail et jusqu’à son départ en retraite, quel que soit son statut. Il est mobilisé à l’initiative du salarié, après l’entretien professionnel par exemple. L’offre de services du CEP distingue trois niveaux d’intervention :

1. l’accueil individualisé est réalisé dans le cadre du service public régional d’orientation (SPRO). Il est destiné à « permettre au bénéficiaire (F/H) d’analyser sa situation professionnelle, de décider de la poursuite ou non de ses démarches et d’identifier les acteurs susceptibles de l’y aider ». A ce stade, le bénéficiaire (F/H) peut accéder à une information territorialisée sur les tendances socio-économiques, l’emploi, les métiers, les compétences, les qualifications et les formations. 2. le conseil personnalisé, ce 2e niveau d’intervention est réalisé par des opérateurs : Pôle emploi, Cap emploi, missions locales, Apec et OPACIF (organismes paritaires agréés au titre du congé individuel de formation) ainsi que ceux désignés par la Région. 3. l’accompagnement personnalisé, réalisé par les mêmes prestataires que le conseil personnalisé, est le niveau de concrétisation du projet : le conseiller (F/H) pourra co-construire avec le bénéficiaire (F/H) un « plan d’actions » incluant si besoin parcours de formation et plan de financement.

cnefop conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnellesson rôle : il adopte tous les 3 ans un programme d'évaluation des politiques d'information et d'orientation professionnelles, de formation professionnelle initiale et continue, d'insertion et de maintien dans l'emploi, en s'appuyant sur les études et les travaux d'observation réalisés par l'etat, les collectivités territoriales et les organismes paritaires de gestion ou d'observation des branches professionnelles, pôle emploi et les carif oref.

crefop comité régional de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnellesson rôle : il a pour mission d’assurer la coordination entre les acteurs des politiques d’emploi, de formation professionnelle et d’orientation ainsi que la cohérence des programmes de formation dans la région. c’est en son sein qu’est élaboré, par la région, et suivi le contrat du plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (cprdfop).pour assurer, cette mission, le crefop :- favorise la concertation, entre les différents acteurs régionaux- est chargé des fonctions de diagnostic, d’étude, de suivi et d’évaluation des politiques d’emploi, de formation professionnelle et d’orientation en lien avec le cnefop.sa compostion :- les représentants (f/H) de l’etat, de la région, des partenaires sociaux et des chambres consulaires- sans voix délibérative, des représentants (f/H) des principaux opérateurs : enseignement supérieur, pôle emploi, agefiph, cap emploi, fongecif, association régionale des Missions locales, apec, carif, onisep, insee, opeq.pour en savoir plus : www.arifor.fr/ccrefp

copanef comité paritaire interprofessionnel national pour l'emploi et la formation professionnelleson rôle : il définit les orientations politiques des partenaires sociaux en matière de formation et d'emploi et en assure le suivi ainsi que la coordination avec les politiques menées par les autres acteurs. il élabore la liste des formations éligibles au compte personnel de formation (cpf) au niveau national et interprofessionnel.

coparef comité paritaire interprofessionnel régional pour l'emploi et la formation professionnelleson rôle : il assure le déploiement des politiques paritaires définies par les accords nationaux interprofessionnels en matière de formation et d'emploi, en coordination avec les autres acteurs régionaux. il établit les listes régionales des formations éligibles au cpf, après concertation au sein du bureau du crefop.sa composition : 10 représentants (f/H) des organisations professionnelles d'employeurs et 10 représentants (f/H) des organisations syndicales de salariés, représentatives au niveau national et interprofessionnel.

GoUvERNANCE :

CoPANEF - CoPAREF

CNEFoP - CREFoP

le crefop est installé officiellement depuis le 3 décembre 2014 : de gauche à droitepatrick aussel direccte, pierre dartout préfet de région, préfet de la Marne et Jean-paul Bachy président du conseil régional.

LES DISPoSITIFS

Page 15: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 15

décrYptaGe

apprentissaGe : dès 15 ans Un jeune (F/H) qui atteint l’âge de 15 ans avant le terme de l’année civile et qui a accompli la scolarité du 1er cycle de l’enseignement secondaire, peut être inscrit, sous statut scolaire, dans un CFA ou un lycée professionnel, pour commencer une formation conduisant à la délivrance d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles. Cette mesure permet aux jeunes de 14 ans qui auront 15 ans entre la date de la rentrée scolaire et le 31 décembre de commencer leur formation théorique en centre avant de pouvoir conclure un contrat d’apprentissage.

période de professionnalisationLa durée minimale des périodes de professionnalisation est fixée, pour chaque salarié (F/H), à 70 heures, réparties sur une période maximale de 12 mois calendaires. Cette durée minimale ne s’applique pas aux actions de VAE, aux formations financées dans le cadre du CPF (Compte personnel de formation) et aux formations sanctionnées par une certification transverse inscrite à l’inventaire de la commission nationale des certifications professionnelles.Rappelons que ce dispositif est maintenant accessible à tous les salariés (F/H) en CDI ou CUI (contrat unique d’insertion) et aux salariés en Contrat à durée déterminée d’insertion (suppression des catégories de public) et que toutes les formations qualifiantes (RNCP, CC de branche, CQP, compétences transversales CNCP) et les formations aux savoirs de base sont éligibles aux périodes de professionnalisation. Par ailleurs, l’obligation de tutorat est inscrite dans la partie réglementaire du code du travail et s’impose désormais aux employeurs.

périodes de Mise en sitUation en MilieU professionnelUn cadre juridique commun est fixé pour les périodes effectuées en entreprise par certains salariés (F/H) et demandeurs d’emploi (F/H) pour découvrir un métier ou un secteur d’activité, confirmer un projet professionnel ou initier une démarche de recrutement : les périodes de mise en situation en milieu professionnel (PmSmP).Il concerne les salariés (F/H) en CUI (Contrat Unique d’Insertion) ou en CDDI (Contrat Unique d’Insertion et Contrat à Durée Déterminée d’Insertion) dans les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) qui effectuent des périodes d’immersion chez un autre employeur ou des évaluations en milieu de travail. Relèvent aussi de ce régime tous les bénéficiaires (F/H) d’un accompagnement social ou professionnel, sur prescription de Pôle emploi, d’une mission locale, d’un Cap emploi, d’une SIAE (Structure d’Insertion par l’Activité Economique) ou d’un organisme conventionné à cette fin.La durée ne peut excéder un mois de date à date, que la présence du bénéficiaire (F/H) au sein de la structure d’accueil soit continue ou discontinue. Un renouvellement est possible pour le même objet lorsque les objectifs n’ont pas été atteints. Une même structure d’accueil ne peut conclure, avec un même bénéficiaire, plus de 2 conventions sur 12 mois. Leur durée totale, renouvellements compris, ne doit pas excéder 60 jours sur la même période.La structure d’accueil (l’entreprise) doit désigner une personne chargée d’aider, d’informer, de guider et d’évaluer le bénéficiaire. La structure d’accompagnement doit assurer la mise en œuvre de la PmSmP et en réaliser le bilan et l’évaluation.

conGé validation des acqUis de l’expérienceLes conditions d’ouverture du droit au congé VAE sont assouplies pour les salariés (F/H) en CDD. Ce congé est désormais ouvert aux personnes qui justifient de 24 mois d’activité salariée ou d’apprentissage, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années (tous types de contrats, y compris les contrats aidés et les emplois d’avenir).L’accompagnement VAE est réalisé en fonction des besoins du candidat (F/H), le cas échéant, avec l’autorité ou l’organisme délivrant la certification demandée et sous réserve des règles de prise en charge des OPCA/OPACIF, de la Région ou de Pôle emploi. Le CPF (Compte personnel de formation) sera mobilisable pour bénéficier de cet accompagnement, selon des modalités qui seront définies par décret.A noter enfin que le suivi statistique du parcours des candidats à la VAE sera réalisé par le CREFOP et le CNEFOP.

Les acteurs du SPo en Champagne-Ardenne, signataires de la charte 2012 sont à ce jour : Pôle emploi, Missions locales, les Espaces métiers, les Points d’Information Jeunesse et les CIo. Sont partenaires associés : Fongecif Champagne-Ardenne et le réseau Cap emploi. La loi du 5 mars 2014 confie aux Régions la coordination du Service Public Régional de l’orientation.

Page 16: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201416

LE FUTUR CPF SERA PLUS TRANSFÉRAbLE QUE L’ACTUEL DIF ?oui car le CPF suit la personne tout au long de sa vie active. Alors qu’avec le DIF, le salarié avait 2 ans pour utiliser ses droits, en cas de changement d’employeur ou de chômage.

LES CoMPTEURS CPF SERoNT-ILS CoNSULTAbLES SUR LA FICHE DE PAIE DES SALARIÉS ?Les compteurs seront consultables sur un portail Internet mis en place par la Caisse des dépôts et consignations : www.moncompteformation.gouv.fr

Il permettra à chaque titulaire de consulter, grâce à son numéro NIR (numéro Sécurité Sociale), le nombre d’heures disponibles ainsi que la liste des formations éligibles en fonction de sa situation.

coMpte personnel de forMation (cpf)

Les conditions de mobilisation du CPF par les salariés (F/H)A compter de 2015, un salarié qui souhaite bénéficier d’une formation suivie en tout ou partie pendant le temps de travail au titre du CPF devra demander l’accord préalable de son employeur sur le contenu et le calendrier de la formation au moins 60 jours avant le début de celle-ci en cas de durée inférieure à six mois et au moins 120 jours dans les autres cas. Dans le cas d’un accès au socle de connaissances et de compétences et d’un accompagnement à la VAE, la demande d’accord ne porte que sur le calendrier de la formation (pas d’accord requis sur le contenu de la formation). A compter de la réception de la demande, l’employeur dispose d’un délai de 30 jours calendaires pour notifier sa réponse. L’absence de réponse de l’employeur dans ce délai vaudra acceptation de la demande.Afin de permettre l’utilisation des heures acquises au titre du DIF (droits utilisables en 2015 dans les conditions du CPF), les employeurs devront informer par écrit, avant le 31 janvier 2015, chaque salarié (F/H) du nombre total d’heures acquises et non utilisées au titre du DIF au 31 décembre 2014.

Les modalités d’alimentation du CPF par l’employeur Le CPF des salariés (F/H) sera alimenté à la fin de chaque année : 24h/an jusque 120h, puis 12 h/an dans la limite totale de 150 h.Si des dispositions plus favorables ont été prévues par un accord d’entreprise, de groupe ou de branche pour les salariés (F/H) qui n’ont pas effectué une durée de travail à temps complet sur l’année, l’entreprise devra calculer annuellement le nombre d’heures devant abonder le CPF des salariés concernés et verser à son Opca le financement spécifique prévu par cet accord (au moins 13h). Ce versement ne sera pas dû par les employeurs qui, par accord d’entreprise, auront choisi de gérer eux-mêmes leur contribution CPF ; la somme correspondante s’ajoutera à leurs engagements.Les employeurs devront informer leur Opca, avant le 1er mars de chaque année, de la durée conventionnelle de travail à temps plein applicable à ses salariés (F/H), de la liste de ceux qui bénéficient des dispositions plus favorables évoquées ci-dessus et du nombre d’heures de formation supplémentaires attribuées.Les employeurs de 50 salariés (F/H) et plus devront également adresser avant cette date, à leur Opca, la liste de salariés bénéficiaires (F/H) d’un abondement correctif (en cas de non-respect de leur obligation de former sur les 6 années précédentes) et le nombre d’heures ajoutées à ce titre à leur CPF (100 h si le salarié est à temps plein ou 130 h s’il est à temps partiel). Pour chacun de ces salariés (F/H), les employeurs devront verser à leur Opca, 30 € par heure ainsi ajoutée au CPF.

Les règles de prise en charge des formations au titre du CPFLes frais pédagogiques et les frais annexes (transport, repas, hébergement) occasionnés par la formation suivie par un salarié (F/H) qui mobilise son CPF, pendant ou hors temps de travail, sont pris en charge par l’Opca (ou par l’employeur s’il a conclu un accord d’entreprise pour gérer lui-même les CPF). Les frais de garde d’enfant ou de parent à charge occasionnés par la formation peuvent aussi être pris en charge par l’Opca (ou par l’employeur ayant conclu un accord CPF). La prise en charge par l’Opca ou l’employeur est effectuée au regard du coût réel de la formation. Celle-ci peut toutefois être plafonnée par l’Opca ou l’accord d’entreprise.La rémunération pendant le temps de travail peut être en partie prise en charge par l’Opca ou par l’employeur en cas d’accord d’entreprise sur le CPF. Par ailleurs, la loi a prévu que le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) assure le financement des frais pédagogiques pour les heures CPF associées au Congé Individuel de Formation et la prise en charge des actions de formation des demandeurs d’emploi (F/H) qui mobilisent leur CPF.

décrYptaGe

Page 17: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 17

AboNDEMENT DU CPF PAR LE CoMPTE PRÉvENTIoN PÉNIbILITÉUn compte personnel de prévention de la pénibilité est créé pour les salariés exposés à des facteurs de risques professionnels à compter du 1er janvier. Les bénéficiaires (F/H) pourront, à tout moment de leur

carrière, utiliser leurs droits pour abonder leur cpf et financer tout ou partie d’une action de formation en vue d’accéder à un emploi non exposé ou moins exposé.Un fonds spécial sera mis en place pour financer ce dispositif. ses recettes seront constituées par une cotisation des employeurs au titre des salariés concernés et une cotisation additionnelle due par les employeurs ayant exposé au moins un de leurs salariés à la pénibilité.les points acquis par un salarié

(f/H) sur son compte personnel de prévention de la pénibilité pourront être utilisés pour financer une formation professionnelle. chaque point ouvre droit à 25 heures de prise en charge de tout ou partie des frais d’une action de formation.

a savoir : une liste de 10 facteurs de risques professionnels, avec les seuils d’exposition associés, est établie au titre des contraintes physiques (manutentions manuelles

de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques), de l’environnement physique agressif (agents chimiques dangereux, activités en milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit) et de certains rythmes de travail (de nuit, en équipes successives alternantes, répétitif). quatre de ces facteurs s’appliqueront au 1er janvier 2015 ; les autres au1er janvier 2016. www.preventionpenibilite.fr

décrYptaGe

les responsaBles (f/H)forMation entreprise s’interrogentle groupe Responsables de Formation entreprise, animé par le gip Arifor, s’est réuni en septembre dernier, pour faire le point sur la réforme. lors de cette rencontre, des questions ont notamment été posées sur le CpF.

comment les heures de formation sont-elles transmises à la caisse des dépôts et consignations ?l’employeur n’a pas à gérer le CpF de ses salariés (F/h). le CpF prendra la forme d’un service dématérialisé gratuit géré par la Caisse des Dépôts et Consignations. Chaque personne pourra accéder, sur son espace en ligne dédié, aux informations suivantes : - son nombre d’heures accumulées sur son CpF- les formations éligibles au CpF- les abondements complémentaires pouvant être mobilisés- un « passeport d’orientation, de formation et de compétences » à actualiser.

Qui fournira les informations à la caisse des dépôts ?les droits au CpF sont en principe calculés à partir des données déclarées par les employeurs dans la Déclaration Annuelle des Données sociales (DADs) et à terme, dans la Déclaration sociale nominative (Dsn). Cependant, les modalités de gestion du CpF par la Caisse des Dépôts et Consignations doivent être précisées par décret.

Quelles sont les formations éligiblesau CPF ? les formations éligibles sont celles permettant aux personnesd’acquérir des compétences attestées (qualification, certification,diplôme),correspondant aux besoins de l’économie prévisiblesà court ou moyen terme et favorisant la sécurisation des parcoursprofessionnels des salariés (f/H).

ces formations sont arrêtées sur des listes élaborées par les partenaires sociaux au sein : n des commissions paritaires nationales pour l’emploi de chaque branche professionnelle. ces listes ne s’adressent qu’aux salariés (f/H) de la branche concernée

n du comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation professionnelle (copanef) : cette liste s’adresse aux salariés (f/H) et demandeurs d’emploi (f/H)

n du comité paritaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation professionnelle (coparef) : - une liste « demandeurs d’emploi(f/H) », bâtie à partir du programme régional de formation professionnelle pour les demandeurs d’emploi financé par la région, pôle emploi etl’agefiph. sur cette base, le coparef peut, par décision motivée, retrancher ou ajouter des certifications.- une liste « salariés (f/H) » pour des besoins spécifiques au territoire.

pour figurer sur ces listes, ces formations doivent conduire soit à :n une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles (rncp)n un certificat de qualification professionnelle (cqp) de brancheou interbranchen une certification correspondant à des compétencestransversales exercées en situation professionnelle, inscritesà l’inventaire de la commission nationale de la certificationprofessionnelle.

le cpf est également mobilisable, dans des conditions quiseront définies par décret, pour :n l’acquisition d’un socle de connaissances et de compétencesn l’accompagnement à la vae .

Pour connaître les formations www.moncompteformation.gouv.fr

Page 18: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201418

connaître

entre le champ de blé et le paquet de biscuits, entre la vache dans le pré et la bouteille de lait, entre les pommes de terre et les frites surgelées, il y a... le secteur agroalimentaire. Ce secteur fait rêver le monde car on est à la fois dans la gastronomie et le produit de luxe (champagne). en région, il recrute principalement sur les métiers de production, de maintenance et de qualité.

de la cUltUre à nos Assiettes

les métiers de l ’agroal imentaire

Cette filière représente en France près de

80 000 entreprises dont plus de 90 % comptent moins de 50 salariés (F/H)

820 000 salariés (F/H) en regroupant les activités du commerce de détail alimentaire, de la coopération agricole et des industries alimentaires.

La filière alimentaire s’est engagée à former

150 000 jeunes en alternance sur les années 2014 à 2017 (4 ans).

un secteur qui A des Atouts nourrir la population est un défi que relèvent quotidiennement les professionnels de l’agroalimentaire. Cette filière est la 1ère industrie en France et la 4e sur le plan mondial. Ce dynamisme profite évidemment à l’emploi, à tous les niveaux de formation. Autre atout : ses unités de transformation doivent rester près des zones agricoles, ce qui exclut les délocalisations d’emploi lointaines ! Il présente donc de fortes opportunités sur certains métiers.

un secteur diversifiéCette filière comprend des métiers de la production, de l’emballage, de la logistique, de la vente et de l’innovation.la mission de ces entreprises : transformer les matières premières agricoles en produits alimentaires simples (abattage de viande, mise en bouteille du lait, conserves de légumes...) ou élaborés (plats cuisinés, confitures, pâtisseries...) pour satisfaire les besoins alimentaires et les goûts des consommateurs.

Sour

ce :

alim

etie

rs.co

m

Page 19: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 19

connaître

Les activités tournent, pour l’essentiel, autour de la fabrication de sucre, de fromages, de transformation ou de conservation de la viande, de la meunerie ou de la fabrication de produits pour boulangerie, de la fabrication d’aliments pour animaux de ferme et, bien évidemment, pour presque moitié, du vin (fabrication et vinification).

La région dispose de grandes malteries sur le sol aubois détenue par le groupe Soufflet et par malt Europe. La commune de matougues, du département de la marne, accueille mc Cain depuis 2001 : l’usine de frites congelées la plus productive au monde. La région se distingue également par de grands groupes coopératifs agricoles dynamiques comme Vivescia et Cristal Union.

pour en savoir plus : panorama des industries agroalimentaires champagne-Ardenne - édition 2014 à télécharger : http://agriculture.gouv.fr/iMg/pdf/2014_fiche_region_champagne_ardenne_cle0c8731.pdf

En région on compte en 2012 1 086 entreprises soit :

• 901 établissements de l’industrie agroalimentaire pour un peu plus de 12 854 salariés (F/H)• 185 entreprises du secteur coopératif avec 6 000 salariés (F/H)(filiales comprises)

exem

ples

Les métiers qui recrutent n Les métiers d’opérateurs (exigeant une formation courte de niveau BEP à bac pro) sont en forte tension de recrutement : opérateur de production, conducteurs de machine à la fabrication ou au conditionnement, conducteurs de ligne de production, agents de maintenance.

n Gros besoins également sur des métiers de techniciens et d’agents de maîtrise (niveau bac à bac+2) : chef d’équipe, chef d’atelier, superviseur de production.

n Enfin, à niveau cadres, les tensions sont un peu moins fortes, mais il y a des opportunités d’emplois sur des postes de responsables de production.

L’opérateur de production assure une étape clé de la fabrication, manuellement ou sur des machines automatisées, suivant un mode opératoire déterminé : pétrissage, découpe, cuisson, mise en barquette… Il agit directement sur le produit à l’aide de différents outils et ustensiles dont il effectue le réglage et l’entretien. Il applique des “fiches-recette” précises. Il contrôle en continu le résultat de son travail suivant des consignes et des normes qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE). Sous la responsabilité du chef d’équipe de production, il tient différents postes, selon le programme de fabrication du jour. L’opérateur de fabrication assure le nettoyage et le rangement de son poste.Formation : Brevet Professionnel Agricole et Bac Pro

Le responsable de chai assure la vinification et les travaux de chai. Il accomplit le processus de vinification (préparation du chai pour les vendanges, réalisation de la vinification), participe à l’entretien de la cuverie et assure la maintenance de 1er niveau des équipements. Il réalise les dégustations, enregistre les opérations, effectue la traçabilité et la prise d’échantillon. Fréquemment, il réalise les inventaires. Le responsable de chai anime et forme les personnels saisonniers, chaque année.Formations : • CQP - Certification de Qualification Professionnelle - Caviste• Licence Professionnelle - Productions végétales spécialité métiers de la vigne et du vin

L’agent de maintenance assure des tâches courantes d’entretien de l’outil industriel. Ses interventions concernent les différentes technologies : la mécanique, l’électromécanique, le pneumatique, l’hydraulique, l’électrique ou l’automatisme. Elles permettent de conserver un bon état de fonctionnement et de sécurité. Son activité est centrée sur la maintenance curative, c’est-à-dire la réparation des pannes ou des dysfonctionnements survenant de manière imprévue.Il réalise également des actions programmées (nettoyage, changement de pièces,…) en repérant d’éventuelles anomalies sur l’équipement. Il peut effectuer des opérations liées à la production : changement de format, d’outillage, de programme.Sur le plan technique, l’agent de maintenance voit ses compétences se renforcer au rythme des évolutions technologiques des outils de production.Formations : • Certification de Qualification Professionnelle - agent de maintenance• Certification de Qualification Professionnelle - agent de maîtrise de maintenance

pour découvrir tous les métiers : alimetiers.compour découvrir les formations en région : formationchampagneardenne.org

Page 20: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201420

connaître

NoUvEAUFace à la montée des emplois saisonniers, un groupement d’employeurs est né dans l’Aube : Convergence

Il permet de concilier flexibilité pour les entreprises et sécurité pour les salariés (F/H).Parmi les adhérents : bonduelle, Cémoi, vivescia, Jean Rosé…contact : convergence - 09 81 87 13 48 www.ge-convergence.fr

le Conseil régional agit en faveur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du secteur forêt/bois : • Il propose des aides aux candidats à l’installation• Accompagne les entreprises agro-alimentaires dans :- leurs investissements visant

à transformer localement les productions dans le domaine animal

- la formation de leurs salariés (F/H) par la formation continue

- la promotion de leurs produits via la bannière 2014 « Savourez la Champagne-Ardenne »

• Il favorise l’introduction de produits bio locaux dans les cantines des lycées.Pour en savoir plus : cr-champagne-ardenne.fr

JANvIER, FÉvRIER, MARS Production de chocolats, triage de pommes de terre, fabrication de choucroute, taille des vignes, production de fromage Chaource…

AvRIL, MAI, JUIN Conditionnement de salades composées, assemblages de viandes, récoltes et conditionnement de choux et salades,récolte de luzerne…

damien michelon, maraîcher bio ancien employé dans une banque nationale, damien

michelon, a décidé de changer de vie et développer une activité plus en accord avec ses idées. il s’est engagé dans une formation

au cfppa de rethel (1 an au lieu de 2 ans) afin d’obtenir le brevet professionnel d’exploitation nécessaire à son installation et s’est

spécialisé dans le maraîchage bio et les plantes aromatiques et médicinales. il ouvrira au printemps 2015 ses portes dans la commune de saint martin d’ablois, au sud-ouest d’epernay.

Qu’est-ce Qu’un maraîcher Bio ?un maraîcher bio est une personne qui cultive des légumes. A la différence d’un agriculteur, le maraîcher cultive peu d’hectares et varie sa production, tandis qu’au mot agriculteur on associe tracteur, céréales, grandes cultures, exportations...l’agriculture biologique au sens restrictif est un mode de production qui respecte une charte précise. les produits qui en sont issus obtiennent un label bio. Au sens plus large, l’agriculture biologique est un mode de vie, une méthode de culture plus saine, plus éthique, plus locale. De fait, être maraîcher pourrait signifier : cultiver peu d’hectares et habiter sur place, varier les cultures, cultiver bio, cultiver de saison et fournir localement. Quels produits proposerez-vous et Quelle clientèle toucherez-vous ?Je vais proposer une quarantaine de légumes de saison dont les légumes anciens. Je souhaite travailler en circuit court, de ce fait mes clients seront principalement les particuliers, les marchés, les magasins spécialisés, les restaurants, les maisons de retraite et cantines. D’ici à 4 ans, je prévois de développer les herbes aromatiques et médicinales et de créer un verger.comment s’installer ? Il est essentiel de faire les bons choix comme de rencontrer des personnes qui se sont déjà installées et exercent ce métier, d’avoir leurs avis, et de se constituer un réseau au fur et à mesure du temps. Il existe quelques règles fondamentales pour devenir un maraicher bio « heureux » :1. aimer la terre et la campagne, cela va de soi.2. connaître les bases du maraîchage : le but est de faire pousser des légumes, encore faut-il y arriver ! Il existe des formations de qualité en région et hors région lorsqu’on souhaite se spécialiser dans le bio. l’enseignement agricole est très bien structuré. Certaines matières peuvent même se suivre à distance. 3. se constituer un réseau : à ce niveau, l’aide de l’association terre de liens, m’a été très bénéfique. les prix très élevés des terres agricoles sont un frein à l’installation et l’accès au foncier est problématique, notamment pour les personnes non issues du milieu agricole. les terres des agriculteurs qui partent à la retraite et dont les enfants ne prennent pas la suite vont bien souvent agrandir des exploitations existantes au détriment de l’installation de nouveaux agriculteurs. bref la terre est devenue un objet spéculatif pour certains et une rente pour d’autres.4. connaître les démarches et les astuces à suivre pour se simplifier la vie : rencontrer ceux qui l’ont fait.5. avoir le soutien familial.6. ne pas se décourager face à la lourdeur et aux dysfonctionnements administratifs. sur ce point ce fut le parcours du combattant. J’ai en revanche obtenu un réel soutien du Conseil régional et de la safer qui ont su m’écouter et m’accompagner dans mon projet.

Les activités saisonnières de l’industrie agroalimentaire

Page 21: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 21

connaître

n drAAf www.draaf.champagne-ardenne.agriculture.gouv.fr

n Agreste (la statistique, l’évaluation et la prospective agricole du Ministère de l’agriculture) www.agreste.agriculture.gouv.fr

n cluB i3A chAMpAgne-Ardenne www.clubi3a.fr

n l’oBservAtoire régionAl de l’Agriculture Biologique en chAMpAgne-Ardennewww.biochampagneardenne-observatoire.org

n fédérAtion régionAle des AgroBiologistes de chAMpAgne-Ardenne www.biochampagneardenne.org

n fédérAtion régionAle des coopérAtives Agricoles www.coopdefrance.coop/fr/155/champagne-ardenne

n ApecitA www.apecita.com

n pôle eMploi www.pole-emploi.fr/region/champagne-ardenne

n direccte www.champagne-ardenne.direccte.gouv.fr

SoURCES ET CoNTACTS

La loi d’avenir pour l’agriculture du 13 octobre 2014 a pour objectif de permettre aux secteurs agricoles agroalimentaires et forestiers de relever le défi de la compétitivité au niveau international et de contribuer au développement productif tout en respectant l’environnement. A l’heure actuelle, tous les textes d’application ne sont pas sortis. Toutefois, nous pouvons déjà retenir 3 bonnes nouvelles en matière de formation et d’insertion professionnelle : l’adaptation du contrat de génération, l’installation facilitée pour les jeunes hors cadre familial et l’acquisition progressive des diplômes. L’enseignement agricole occupe, avec cette loi, une place originale au sein du paysage éducatif français.

LE PoINT DE vUE DE

max louette, chef du service formation, développement, emploi à la Draaf Champagne-Ardenne

Quelle nouveauté pour l’enseignement agricole ?pour faciliter l’insertion professionnelle, la reprise d’études ou la VAe, la loi prévoit la possibilité d’une acquisition progressive des diplômes par capitalisation de compétences au cours de la formation. À cette fin, les élèves, apprentis (F/h) ou stagiaires adultes (F/h) qui ne seraient pas parvenus à obtenir leur diplôme ou auraient abandonné leur formation, se verraient remettre une attestation ou certificat du ministère qui validerait leurs compétences acquises lors de leur formation. Ce document officiel permettra au jeune d’améliorer son employabilité. Dès 2015, le travail s’engagera sur les procédures et les outils pour une mise en oeuvre rapide de cette disposition de la loi d’avenir. l’idée n’est pas d’abandonner le diplôme mais bien de l’acquérir progressivement et ainsi de ne pas perdre certains jeunes. Avec cette loi, on replace les compétences au cœur des préoccupations.

en Quoi le contrat de génération dans l’agriculture se distingue-t-il des autres secteurs ?le contrat de génération est d’ores et déjà applicable aux entreprises agricoles. la loi d’avenir pour l’agriculture élargit l’accès au dispositif en cas de transmission par l’agriculteur (F/h) d’au moins 57 ans à un jeune (F/h). le dispositif pourra ainsi s’articuler en cas de transmission de l’entreprise à un stagiaire (F/h) de 30 ans au plus ou un salarié (F/h) de 26 ans à 30 ans au plus (au lieu de 26 ans dans les autres secteurs d’activité) à son arrivée sur l’exploitation. Dans cette situation, un décret doit encore préciser le montant de l’aide accordée. toutefois, ce dispositif a une limite familiale. le jeune envers lequel un engagement de transmission est pris ne doit pas être parent au 3e degré avec le cédant. enfin, pour améliorer la réussite de l’installation, il est prévu un accompagnement post-installation sur 3 ans. parallèlement, la notion de surface minimum est supprimée et remplacée par la surface minimale d’assujettissement qui, fondée sur une notion de revenu d’activité, prend mieux en compte la diversité des productions et l’ensemble des activités des exploitations.

JUILLET, AoûT Conditionnement d’andouillettes, emballages de lentilles vertes,récolte de luzerne…

Cette filière a des besoins en personnel qualifié

qui varient en fonction des saisons

pour postuler : www.pole-emploi.fr

SEPTEMbRE, oCTobRE, NovEMbRE Production d’endives, emballages de lentilles roses,betteraves…

A DÉCoUvRIR La plaquette métiers du Clubi3a sur www.clubi3a.fr/promotions-des-métiers

Le club i3A est le club des dirigeants industriels de l’Agroalimentaire, de l’Agro-industrie et des Agro-ressources de Champagne-Ardenne.C’est une association qui regroupe près de 40 industries agro de Champagne-Ardenne. Le club i3A a pour but de fédérer le réseau et de participer au développement des industriels de l’agro dans la région.

Les activités saisonnières de l’industrie agroalimentaire

Page 22: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 201422

le 10 juillet dernier, les espaces métiers fêtaient leurs 10 ans, l’occasion de faire le point sur l’évolution d’un dispositif unique en France, mis en place et financé par le Conseil régional de Champagne-Ardenne. temps forts de cette journée.

anniversaire

La Commission Espaces métiersLors de cette commission, michèle Leflon, Vice-Présidente du Conseil régional chargée de la formation et de l’orientation a présenté la genèse du réseau des Espaces métiers : offrir un service de proximité à tous les champardennais (F/H), en zone urbaine ou rurale. L’Arifor chargé de la coordination des Espaces métiers a retracé l’histoire du réseau depuis 2004.

Quelles perspectives pour demain ? - renforcer les partenariats sur les territoires dans le respect des missions de chacun- conforter les Espaces métiers dans l’articulation avec le Service Public Régional de l’Orientation, le Conseil en Evolution Professionnelle et la Validation des Acquis de l’Expérience - poursuivre la professionnalisation des coordinatrices des Espaces métiers et développer l’outillage nécessaire à la qualité de l’information rendue aux usagers, notamment les salariés (F/H) - développer l’offre de services sur la formation : information et accompagnement- poursuivre la coordination territoriale en matière d’information, d’orientation sur les métiers, les formations et l’emploi.

10e anniversaire des espAces MétiersLe réseau

compte aujourd’hui 13 Espaces métiers et 9 antennes Le dernier ouvrira en 2015 sur le Sud Ardennes.

Page 23: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 23

anniversaire

Animé par Anne Robert, Ctem nord-haute marne Caroline petit, Ctem Châlons-en-Champagne Claire Dupuit, Ctem Charleville-mézières

Animé par elisabeth lizet, Ctem troyes et Romilly-sur-seine, Catherine Clouet, Ctem sedan - nathalie lepine, Ctem Reims

Animé par Karine Riner, Ctem Chaumont, Alice Delamarche, Ctem troyes et bar-sur-Aube, emmanuelle Debar, Ctem Vitry-le-François

ANIMER / CooRDoNNER / GÉRER

Pour retrouver tous les supports de communication de cette journée :

• ITEM n°5 Informations Territoires Espaces métiers retraçant les 10 ans d’existence du réseau (document annexé au magazine)

• VidéosLes coordinatrices témoignent sur l’évolution de leurs missions en lien avec leur environnement et leurs partenaires sur les territoires. En ligne sur : www.espacesmetiers-champagneardenne.org > rubrique vidéoset sur la page facebook des espacesmetiers

contact : coordination régionale espaces métiers gip Arifor - laurence dalla libera [email protected]

la rencontre avec les partenaires et acteurs de l’emploi, des métiers, du monde économique et membres du service public de l’orientation :

les acteurs et partenaires se sont retrouvés sous forme d’un barcamp (ateliers participatifs), autour de thématiques caractérisant les missions des Coordinatrices territoriales espaces métiers (Ctem)

ACCUEILLIR / INFoRMER / oRIENTER

ECoUTER / DIAGNoSTIQUER / CoNSEILLER

Page 24: Ariformag n°41 - Janvier 2015

Vous vous sentez sur le point de craquer ?

Reproduisez cet idéogramme qui signifie « zen » en chinois

2014-2015à consulter sur www.arifor.fr

programme de professionnalisation

Une année pour vous ressourcer !

Page 25: Ariformag n°41 - Janvier 2015

I décembre 2014 25