Armand JEANNEAU Dinan,lecdn1_2.reseaudescommunes.fr/.../ra3lxekkf1yn4qg.pdf · années 2015 (cf. arrêté numéro 2014353-0003 en date du 19 décembre 2014, de monsieur le préfet

Décision numéro E15000154/63 du 06 novembre 2015 Tribunal Administratif de CLERMONT-FERRAND (63).

Projet de révision du P.O.S. en P.L.U. de la commune de CORENT (63730) – Rapport d’enquête publique et

conclusions motivées du commissaire enquêteur remis le 09 mars 2016 au maire de la commune de CORENT

(63730), ainsi qu’au président du tribunal administratif de CLERMONT-FERRAND (63000).

1

Yves REYNARD,

commissaire enquêteur

Département du Puy-de-Dôme

PROJET

DE REVISION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

EN PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE

DE CORENT





2

DEPARTEMENT DU PUY-DE-DOME

COMMUNE DE CORENT

PROJET

DE REVISION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS EN

PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE

CORENT

----------------------------------------------------------------

ENQUETE PUBLIQUE DU LUNDI 11 JANVIER 2016

AU JEUDI 11 FEVRIER 2016 INCLUS

----------------------------------------------------------------

PRESCRITE PAR ARRETE MUNICIPAL EN DATE DU 01 DECEMBRE 2015

DE MONSIEUR LE MAIRE DE LA COMMUNE DE CORENT

----------------------------------------------------------------

COMMISSAIRE ENQUETEUR TITULAIRE : Yves REYNARD

COMMISSAIRE ENQUETEUR SUPPLEANT : Daniel TAURAND

----------------------------------------------------------------

RAPPORT

DU COMMISSAIRE ENQUETEUR SUR L’ENQUETE

PUBLIQUE

----------------------------------------------------------------





3

SOMMAIRE

I – CADRE GENERAL : ......................................................................................................... 5

11 - OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ................................................................................... 5

12 - CADRE JURIDIQUE DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ................................................................. 5

13 - PRESCRIPTION DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ....................................................................... 5

II – ORGANISATION DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ...................................................... 5

21 - DESIGNATION DES COMMISSAIRES ENQUETEURS : ........................................................... 6

22 - DATE ET PERIMETRE DE L’ENQUETE PUBLIQUE : .............................................................. 6

23 - REGLES DE PUBLICITE, D’AFFICHAGE ET D’INFORMATION DU PUBLIC : ............................ 6

24 - SIEGE DE L’ENQUETE ET MODALITES DE CONSULTATION DU DOSSIER D’ENQUETE

PUBLIQUE : .............................................................................................................................. 7

25 - COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE : ........................................................ 7

III - DEROULEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ................................................. 10

31 - MESURES PREPARATOIRES : .......................................................................................... 10

311 - SAISINE ET ETUDE DU DOSSIER : .................................................................................. 10

312 - REUNIONS ET VISITES NECESSAIRES : .......................................................................... 11

3121 - REUNION PREPARATOIRE AVEC LE PORTEUR DE PROJET : .......................................... 11

3122 - VISITE DE LA COMMUNE DE CORENT : .................................................................... 12

3123 - VERIFICATION DE L’AFFICHAGE ET DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE : ................... 13

32 - RECEPTION DU PUBLIC LORS DES PERMANENCES : ......................................................... 13

321 - PERMANENCE DU LUNDI 11 JANVIER 2016, DE 09 HEURES 00 A 12 HEURES 00 : .......... 13

322 - PERMANENCE DU SAMEDI 23 JANVIER 2016, DE 16 HEURES 00 A 19 HEURES 00 : ........ 14

323 - PERMANENCE DU VENDREDI 05 FEVRIER 2016, DE 09 HEURES 00 A 12 HEURES 00 : .... 14

324 - PERMANENCE DU JEUDI 11 FEVRIER 2016, DE 15 HEURES 00 A 18 HEURES 00 : ........... 14

33 - DIFFERENTES VERIFICATIONS OPEREES : ....................................................................... 14

331 - AUPRES DE LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DU PUY-DE-DOME : . 14

332 - AUPRES DU CABINET DESCOEUR : ........................................................................... 15

333 - VERIFICATION DE CERTAINS POINTS PARTICULIERS : ................................................... 15

34 - CLOTURE DE L’ENQUETE PUBLIQUE : ............................................................................ 16

IV - ANALYSE ET OBSERVATIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR : ............ 16

41 - LE DOSSIER TECHNIQUE DU PROJET DE P.L.U. DE CORENT : ....................................... 16

411 - LA COMMUNE DE CORENT : ...................................................................................... 16

412 - LES ETAPES OBLIGATOIRES POUR L’ELABORATION DU P.L.U. : ................................... 17

413 - LES NORMES CONTRAIGNANTES POUR LE P.L.U. : ....................................................... 18

414 - COMPOSITION ET AVIS SUR LE DOSSIER TECHNIQUE : .................................................. 18

42 - LES AVIS FORMULES PAR LES DIFFERENTS ORGANISMES CONSULTES : ........................... 20

421 - AVIS DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE : ............................................................... 23

4211 - LES AMBITIONS DU P.L.U. : ...................................................................................... 23

4212 - LA PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT PAR LE PROJET DE P.L.U. : ................... 24

4213 - LE SUIVI DE L’APPLICATION DES RESULTATS SUR L’ENVIRONNEMENT : ..................... 27

422 - AVIS DE LA C.D.P.E.N.A.F. : ..................................................................................... 28

423 - AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES (P.P.A.) : .............................................. 30





4

4231 - PREFECTURE DU PUY-DE-DOME : ............................................................................. 30

4232 - POLE D’EQUILIBRE TERRITORIAL ET RURAL DU GRAND CLERMONT : ........................ 32

4233 - GERGOVIE VAL D’ALLIER COMMUNAUTE : .............................................................. 35

4234 - CHAMBRE D’AGRICULTURE DU PUY-DE-DOME : ....................................................... 36

4235 - INSTITUT NATIONAL DE L’ORIGINE ET DE LA QUALITE (I .N.A.O.) : ......................... 41

43 - SYNTHESE DES OBSERVATIONS FORMULEES PAR LE PUBLIC, REPONSE DU MAITRE

D’OUVRAGE ET AVIS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR : ............................................................ 44

44 - ANALYSE BILANCIELLE : ............................................................................................... 63

PIECES JOINTES AU RAPPORT ...................................................................................... 65





5

I – CADRE GENERAL :

Le cadre général annonce l’objet de l’enquête publique et le cadre juridique dans lequel elle se

déroule.

11 - Objet de l’enquête publique :

Le dossier soumis à enquête publique porte sur la révision du plan d’occupation des sols en

plan local d’urbanisme de la commune de CORENT (63730).

12 - Cadre juridique de l’enquête publique :

Le cadre juridique de cette enquête publique est défini par les textes législatifs et

réglementaires suivants :

- articles L. 123-1 à L. 123-19 et R. 123-1 à R. 123-33 du Code de l’Environnement ;

- articles L. 123-1 à L. 123-20 et R. 123-1 à R. 123-25 du Code de l’Urbanisme.

Il convient de préciser que le nouveau Code de l’Urbanisme est entré en vigueur le 01 janvier

2016, soit pendant la phase d’élaboration du projet de plan local d’urbanisme de la commune

de CORENT (63730) et juste avant le début de l’enquête publique. Interrogés, les services de

l’Etat (Direction Départementale des Territoires du Puy-de-Dôme) apportent les précisions

suivantes :

- la partie législative du nouveau Code de l’Urbanisme s’applique dès son entrée en

vigueur, soit le 01 janvier 2016 ;

- la partie réglementaire de l’ancien Code de l’Urbanisme s’applique, sauf pour les

collectivités locales qui demanderaient expressément une application des nouvelles

dispositions, ce qui n’est pas le cas de la commune de CORENT (63730).

13 - Prescription de l’enquête publique :

Cette enquête publique est prescrite par l’arrêté municipal sans numéro, en date du 01

décembre 2015, de monsieur Thierry JULIEN, maire de la commune de CORENT (63730) et

autorité organisatrice, qui en fixe les modalités d’exécution (cf. pièce jointe numéro un).

Cet arrêté municipal d’organisation d’enquête publique est élaboré en parfaite concertation

avec le commissaire enquêteur, conformément aux dispositions de l’article R. 123-9 du Code

de l’Environnement.

II – ORGANISATION DE L’ENQUETE PUBLIQUE :

L’organisation de l’enquête publique détermine les modalités de désignation des commissaires

enquêteurs, les date et périmètre de l’enquête publique, les règles de publicité, d’affichage et

d’information du public, le siège de l’enquête et les modalités de consultation du dossier et sa

composition.





6

21 - Désignation des commissaires enquêteurs :

Par lettre en date du 26 octobre 2015 (cf. pièce jointe numéro deux), monsieur le maire de la

commune de CORENT (63730) sollicite monsieur le président du tribunal administratif de

CLERMONT-FERRAND (63) pour la désignation du commissaire enquêteur chargé de

conduire l’enquête publique réglementaire et du commissaire enquêteur suppléant.

Par décision numéro E15000154/63 en date du 06 novembre 2015 (cf. pièce jointe

numéro trois), monsieur le président du tribunal administratif de CLERMONT-FERRAND

(63) désigne, conformément à l’article R. 123-5 du Code de l’Environnement, pris sur la liste

départementale d’aptitude des commissaires enquêteurs en date du 05 novembre 2014 (cf.

recueil des actes administratifs numéro 45 de novembre 2014 préfecture du Puy-de-Dôme) :

- monsieur Yves REYNARD, en qualité de commissaire enquêteur titulaire ;

- monsieur Daniel TAURAND, en qualité de commissaire enquêteur suppléant.

22 - Date et périmètre de l’enquête publique :

En application de l’arrêté municipal sans numéro, en date du 01 décembre 2015, de monsieur

le maire de la commune de CORENT (63730), autorité organisatrice, cette enquête publique

est ouverte pour une durée de trente-deux jours consécutifs, du lundi 11 janvier au jeudi 11

février 2016 inclus.

Elle se déroule sur le seul territoire de la commune de CORENT (63730).

23 - Règles de publicité, d’affichage et d’information du public :

En application des prescriptions des articles L. 123-10 et R. 123-9 du Code de

l’Environnement, l’arrêté municipal référencé supra organisant l’enquête publique est porté à

la connaissance du public au moins quinze jours avant l’ouverture de l’enquête par voie

d’affichage sur le territoire de la commune de CORENT (63730).

Par ailleurs, un avis d’enquête publique résumé (cf. pièce jointe numéro quatre) est publié au

moins quinze jours avant le début de l’enquête, puis rappelé dans les huit premiers jours de

celle-ci, dans deux journaux autorisés à publier les annonces judiciaires et légales pour les

années 2015 (cf. arrêté numéro 2014353-0003 en date du 19 décembre 2014, de monsieur le

préfet de la région Auvergne, préfet du département du Puy-de-Dôme – publié au recueil des

actes administratifs numéro 51 du mois de décembre 2014) et 2016 (cf. arrêté numéro 15-

01862 du 29 décembre 2015 de monsieur le préfet de la région Auvergne, préfet du

département du Puy-de-Dôme – publié au recueil des actes administratifs numéro 81 du 31

décembre 2015), dans les conditions suivantes :

- première parution de l’avis d’enquête publique dans le journal La Montagne, édition

du mercredi 23 décembre 2015, et dans le journal Le Semeur, édition du vendredi 25

décembre 2015, (cf. pièce jointe numéro cinq) ;

- deuxième parution de l’avis d’enquête publique dans le journal La Montagne, édition

du mardi 12 janvier 2016, et dans le journal Le Semeur, édition du vendredi 15 janvier

2016 (cf. pièce jointe numéro six).





7

De même, un avis d’enquête publique complet (cf. pièce jointe numéro sept) est affiché par

les soins du maire de la commune, au moins quinze jours avant le début de l’enquête

publique, sur les panneaux officiels d’affichage de la mairie de CORENT (63730) répartis sur

les cinq sites suivants (cf. pièce jointe numéro huit) :

- tableau d’affichage officiel implanté sur le bâtiment de la mairie ;

- tableau d’affichage officiel situé route de Longues à CORENT (63730) ;

- tableau d’affichage situé à la salle communale l’Amphore à CORENT (63730) ;

- abri bus en bois implanté à l’intersection route de Longues et rue du Terne à CORENT

(63730) ;

- abri bus en béton localisé à l’intersection route du Pont des Goules et route de Chaume

Blanche à CORENT (63730).

La réalité de ces affichages sur le territoire communal est constatée le 24 décembre 2015 par

le commissaire enquêteur.

Enfin, ce même avis d’enquête publique complet est publié, au moins depuis le 21 décembre

2015, sur le site Internet (www.corent.fr) de la commune de CORENT (63730), avec un lien

permettant d’ouvrir directement ce document (cf. pièces jointes numéros neuf et dix).

Au terme de la procédure, monsieur le maire de la commune de CORENT (63730) rédige un

certificat d’affichage et de publicité en date du 12 février 2016 constatant les formalités

obligatoires liées à la publicité de l’enquête publique (cf. pièce numéro onze).

24 - Siège de l’enquête et modalités de consultation du dossier d’enquête publique :

En application de l’arrêté municipal d’organisation, le siège de l’enquête publique est fixé à la

mairie de CORENT (63730).

Pendant toute la durée de la procédure, le dossier d’enquête publique et les registres d’enquête

publique sont à la disposition des citoyens et consultables aux jours et heures d’ouverture

habituels du secrétariat de la mairie au public soit :

- les lundis, de 09 heures à 12 heures 30 et de 13 heures 30 à 18 heures 00 ;

- les mardis, de 09 heures à 12 heures 30 ;

- les jeudis de, 09 heures à 12 heures 30 et de 13 heures 30 à 18 heures ;

- les vendredis, de 09 heures à 12 heures.

Ainsi, les citoyens peuvent sans aucune difficulté prendre connaissance du dossier et

consigner leurs éventuelles observations sur les registres ad hoc.

25 - Composition du dossier d’enquête publique :

Réalisé par la S.C.P. d’Architecture et d’Aménagement du Territoire DESCOEUR F et C,

implantée résidence Verlaine, 49 rue des Salins à CLERMONT-FERRAND (63000), le

dossier technique d’enquête publique, mis à la consultation, comprend les documents

suivants :





8

- tome numéro 1 : projet d’aménagement et de développement durables (P.A.D.D.) ; ce

document, court (12 pages) et synthétique, après avoir, en préambule, rappelé sa raison

d’être, identifie les enjeux d’évolution de la commune de CORENT (63730) et définit

ses grandes orientations : organiser un développement équilibré pour un territoire

d’accueil durable ; CORENT, un territoire viticole ; un éco-territoire à l’identité

archéologique affirmée ;

- tome numéro 2.1 : rapport de présentation – diagnostic communal ; ce document de

106 pages, après avoir en préambule annoncé des données juridiques liées au plan

local d’urbanisme (P.L.U.), aborde les points suivants : la présentation du territoire de

CORENT ; la démographie du territoire de CORENT ; la vocation économique ; la

vocation agricole ; la mobilité ; l’habitat et l’urbanisme ;

- tome numéro 2.2 : rapport de présentation – état initial de l’environnement ; ce

document de 88 pages, qui complète le précédent, traite les données suivantes : l’état

initial de l’environnement ; les espaces naturels et les corridors écologiques ; les

risques ; les paysages ; et se termine par une synthèse générale ;

- tome 2.3. : rapport de présentation – justification des projets du P.L.U. ; ce document

de 72 pages, après avoir abordé les justifications du P.A.D.D., traite les chapitres

suivants : explications du zonage et du règlement ; bilan du projet ; compatibilité du

projet ;

- tome numéro 2.4. : rapport de présentation – résumé non technique ; ce document

synthétique, comportant 23 pages, rappelle les grandes lignes du rapport de

présentation ;

- tome numéro 3 : règlement ; ce document, comportant 23 pages, énonce les règles

applicables aux zones définies dans le projet de P.L.U. : zone U (et ses spécificités :

Ud, Ug, Ue, Uj) ; zone AUg ; zone A (et ses spécificités : A, Acv, Av) ; zone N ;

- tome numéro 4 : zonage du P.L.U. ; ce document est une cartographie du territoire

communal comportant les différentes zones du projet de P.L.U., une explication

littérale de ces zones et une légende ;

- tome numéro 5 : orientation d’aménagement et de programmation (O.A.P.) ; ce

document, qui comporte 23 pages, après avoir rappelé l’environnement juridique des

O.A.P., détermine les deux zones concernées (AUg et Acv) et en fixe les modalités

d’organisation ;

- tome numéro 6 : emplacements réservés ; ce document de 7 pages énonce les 12

emplacements réservés figurant au projet de P.L.U. et indique leurs justifications ;

- tome numéro 7.1 : annexes sanitaires ; ce document de 11 pages traite les points

suivants : l’eau potable ; l’assainissement (collectif et non collectif, eaux pluviales) et

les déchets ;

- tome numéro 7.2 : plan des réseaux d’eau potable ; ce document est une cartographie

du territoire communal présentant les réseaux d’eau potable ;

- tome numéro 7.3 : plan des réseaux d’assainissement ; ce document est une

cartographie du territoire communal présentant les réseaux d’assainissement ;

- tome numéro 8.1 : liste des servitudes d’utilité publique ; ce document, comprenant 35

pages, rappelle les différentes servitudes d’utilité publique : servitudes de halage et de

marchepied ; périmètres de servitude autour d’une ligne électrique ; servitude autour

des cimetières ; plans de prévention des risques naturels prévisibles ;

- tome numéro 8.2 : plan des servitudes d’utilité publique ; ce document est une

cartographie du territoire communal localisant les différentes servitudes ; notamment,

il comporte le zonage du plan de prévention des risques naturels prévisibles





9

d’inondation (P.P.R.N.Pi.) du Val d’Allier Clermontois qui fixe la zone inondable du

territoire situé en bordure de l’Allier.

Par ailleurs, à la demande du commissaire enquêteur, les documents suivants sont insérés

avant le début de l’enquête publique fixée au 11 janvier 2016 :

- le Porter à Connaissance de l’Etat (P.A.C.) (édition juin 2015), transmis à la commune

de CORENT (63730) par une lettre datée du 30 juin 2015 de monsieur le préfet de la

région Auvergne, préfet du département du Puy-de-Dôme ;

- la décision numéro E15000154/63 en date du 06 novembre 2015 de monsieur le

président du tribunal administratif de CLERMONT-FERRAND (63000) désignant un

commissaire enquêteur titulaire et un commissaire enquêteur suppléant ;

- l’arrêté sans numéro, en date du 01 décembre 2015, de monsieur le maire de la

commune de CORENT (63730), fixant les modalités d’organisation et de déroulement

de l’enquête publique ;

- l’avis d’ouverture d’enquête publique destiné à être publié et affiché pour informer les

citoyens de la commune ;

- les différentes délibérations du conseil municipal de CORENT (63730) : délibération

en date du 22 mars 2013 approuvant la révision du plan d’occupation des sols (P.O.S.)

en plan local d’urbanisme (P.L.U.) ; délibération en date du 10 octobre 2014 relative

au débat municipal sur le projet d’aménagement et de développement durables

(P.A.D.D.) ; délibération du 02 juillet 2015 arrêtant le projet de plan local d’urbanisme

(P.L.U.) ; délibération du 27 novembre 2015 dressant le bilan de la concertation

pendant la phase d’élaboration du projet de P.L.U. ;

- l’avis de l’autorité environnementale adressé à la commune le 10 décembre 2015 par

monsieur le préfet de la région Auvergne, préfet du département du Puy-de-Dôme,

auquel est joint l’avis en date du 19 novembre 2015 émis par l’Agence Régionale de

Santé d’Auvergne (délégation territoriale du Puy-de-Dôme) ;

- l’avis de la commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles

et forestiers (C.D.P.E.N.A.F.) adressé à la commune de CORENT (63730) le 16

octobre 2015 par monsieur le préfet du département du Puy-de-Dôme ;

- les avis rendus par les personnes publiques associées (P.P.A.) sollicitées : avis en date

du 23 octobre 2015 de monsieur le préfet du département du Puy-de-Dôme ; avis émis

le 13 novembre 2015 par monsieur le président du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural

(P.E.T.R.) du Grand Clermont ; avis pris le 28 octobre 2015 par monsieur le président

de Gergovie Val d’Allier Communauté ; avis produit le 30 octobre 2015 par monsieur

le président de la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme ; avis émis les 30 octobre et

26 novembre 2015 par monsieur le directeur de l’Institut National de l’Origine et de la

Qualité (I.N.A.O.) ;

- les avis rendus par les personnes publiques consultées (P.P.C.) : avis daté du 08

octobre 2015 émis par madame le maire de la commune de LA SAUVETAT (63730) ;

- les premières publications de l’avis d’enquête publique figurant dans les annonces

légales des journaux La Montagne et Le Semeur.

De même, deux registres d’enquête publique, intitulés NUMERO UN et NUMERO DEUX,

préalablement côtés et paraphés par le commissaire enquêteur, sont mis à la disposition du

public pour y recevoir les éventuelles observations et contre-propositions, avec le dossier

d’enquête publique, dès l’ouverture de la procédure, soit le 11 janvier 2016.





10

De surcroît, les documents suivants sont insérés dans le dossier d’enquête publique dès leur

parution ou production :

- les deuxièmes insertions de l’avis d’enquête publique figurant dans les annonces

légales des journaux La Montagne et Le Semeur ;

- l’avis émis le 13 janvier 2016 par monsieur le président du Syndicat des Viticulteurs

de la Zone d’Appellation d’Origine Côtes d’Auvergne ;

- le certificat d’affichage et de publicité établi par le maire de la commune de CORENT

(63730), en fin de procédure.

III - DEROULEMENT DE L’ENQUETE PUBLIQUE :

Ce chapitre précise les mesures préparatoires, les conditions de réception du public par le

commissaire enquêteur, les différentes vérifications opérées par le commissaire enquêteur et la

clôture de l’enquête publique.

31 - Mesures préparatoires :

Elles portent sur la saisine et l’étude du dossier et sur les différentes visites et réunions que le

commissaire enquêteur estime nécessaires pour pouvoir appréhender correctement le sujet.

311 - Saisine et étude du dossier :

Consécutivement à sa désignation reçue le 07 novembre 2015 et après un premier contact

téléphonique le 09 novembre 2015 avec monsieur Thierry JULIEN, maire de la commune de

CORENT (63730), le commissaire enquêteur prend en compte, le 13 novembre 2015, le

dossier technique d’enquête publique auprès du premier magistrat de la commune de

CORENT (63730), qui lui remet par ailleurs l’exemplaire informatique du projet destiné à

monsieur Daniel TAURAND, commissaire enquêteur suppléant. Ce dossier informatique est

déposé, le 14 novembre 2015, au domicile de l’intéressé, par le commissaire enquêteur

titulaire.

Le commissaire enquêteur titulaire consacre alors trois demi-journées (les 18, 19 et 20

novembre 2015) à l’étude de ce dossier, important par son objet bien sûr, mais également par

son volume et sa complexité, et surtout par les enjeux qu’il porte.

Au cours de cette étude, le commissaire enquêteur ne constate pas d’anomalie particulière sur

la partie technique du dossier.

Le 27 novembre 2015, le commissaire enquêteur titulaire organise, avec le commissaire

enquêteur suppléant, une réunion d’informations et d’échanges sur le contenu du dossier

présenté par la commune de CORENT (63730).

Le travail d’étude préliminaire et la réunion d’échanges entre les deux commissaires

enquêteurs permettent de dresser une liste de questions destinées au porteur du projet, qui lui

seront posées lors de la réunion préparatoire, et mettent en exergue plusieurs points devant

être éclaircis, comme l’absence des avis formulés par les différents services de l’Etat et les

personnes publiques associées et les pièces manquantes (délibérations de la commune, etc.).





11

312 - Réunions et visites nécessaires :

Elles concernent la réunion préparatoire avec le porteur du projet, la visite de la commune de

CORENT (63730) et la vérification de l’affichage et du dossier d’enquête publique.

3121 - Réunion préparatoire avec le porteur de projet :

Le 30 novembre 2015, de 14 heures 30 à 16 heures 00, une première réunion intervient à la

mairie de CORENT (63730) à laquelle participent monsieur Thierry JULIEN, maire de la

commune, accompagné par messieurs Jean-Marc BORDIER, premier adjoint, Ulysse

CABEZUELO, deuxième adjoint et Fabien CARTON, troisième adjoint, monsieur Yves

REYNARD, commissaire enquêteur titulaire, et monsieur Daniel TAURAND, commissaire

enquêteur suppléant.

Cette réunion permet au maire, dans une première partie, de présenter le projet de révision du

plan d’occupation des sols en plan local d’urbanisme de la commune de CORENT (63730) et

de répondre aux interrogations formulées par les deux commissaires enquêteurs.

Le maire évoque notamment les points importants suivants :

- 3 axes majeurs du SCOT DU GRAND CLERMONT s’imposent à la commune :

l’emprise des zones constructibles est limitée à 8 ha ; la prise en compte de

l’environnement avec la rivière Allier et NATURA 2000, la mise en valeur des atouts

touristiques (l’archéologie) et la viticulture sont une nécessité absolue pour la

commune ; la construction de logements sociaux avec le plan local pour l’habitat

(P.L.H.) édicté par GERVOVIE VAL D’ALLIER COMMUNAUTE (G.V.A.C.) :

actuellement, 4 logements sociaux sont en cours de construction ;

- la commune a délibéré et a choisi le cabinet DESCOEUR pour monter le dossier ;

- les contraintes de la commune : les futurs logements avec une superficie de 700 m2 ; la

topographie de la commune ;

- un seul terrain constructible a été supprimé. Les zones NAG du PO.S. ont été réduites

dans le projet de P.L.U. ;

- au dernier recensement, la commune affiche 705 habitants au dernier recensement ;

- le plateau de CORENT appartient au conseil départemental du Puy-de-Dôme. Ce

plateau restera toujours en zones agricoles ou naturelles. CORENT possède 1/3 du

plateau et VEYRE-MONTON les deux autres tiers ;

- la zone Acv est prévue comme une opportunité pour le cas où un viticulteur

souhaiterait s’installer sur la commune.

Monsieur Thierry JULIEN conclut en ajoutant que la commune est allée au bout de la

démarche et ne pouvait pas aller au-delà pour rendre des surfaces naturelles ou agricoles.

Au cours de cet entretien, le porteur du projet est, par ailleurs, invité à compléter le dossier

destiné à l’enquête publique en y ajoutant tous les documents manquants (cf. paragraphe 25).





12

Dans une deuxième partie, cet échange permet :

- au commissaire enquêteur titulaire, d’effectuer un rappel sur l’objet de l’enquête

publique, les buts qu’elle poursuit et les conditions dans lesquelles elle doit se

dérouler ;

- d’arrêter en parfaite concertation les modalités d’organisation de l’enquête publique

(contenu de l’arrêté municipal et de l’avis d’enquête publique, fixation de la période

d’enquête publique et des dates de permanences en mairie) et les règles relatives à la

publicité et à l’affichage de l’enquête publique.

Enfin, le commissaire enquêteur titulaire demande au maire de prévoir, pour les permanences

destinées à accueillir le public :

- une salle particulière comportant, outre tout le dossier soumis à enquête publique, le

zonage du plan d’occupation des sols, le zonage du projet de plan local d’urbanisme en

y ayant ajouté au préalable les numéros de sections et de parcelles au cadastre ;

- une salle d’attente pour le public.

Il convient de noter qu’au cours de cette réunion, monsieur Thierry JULIEN informe le

commissaire enquêteur qu’il détient plusieurs lettres d’habitants de la commune, qui lui ont

été adressées pendant la phase d’élaboration du projet et qui portent sur des questions liées au

plan local d’urbanisme. Il est demandé au maire de conserver ces documents pour l’instant et

de prévenir individuellement leurs auteurs de la procédure d’enquête publique.

3122 - Visite de la commune de CORENT :

Le 14 décembre 2015, de 14 heures 30 à 16 heures 30, le commissaire enquêteur effectue une

visite du territoire de la commune de CORENT (63730) en compagnie de monsieur Thierry

JULIEN, maire de la commune, et de messieurs Jean-Marc BORDIER, premier adjoint, et

Ulysse CABEZUELO, deuxième adjoint.

Sont notamment visités les points suivants :

- le hameau du Pont des Goules, le hameau des Côtes Blanches et les berges de l’Allier ;

- le bourg (cœur du village) ;

- les futures zones AUg et Acv ;

- les deux futures zones Uj ;

- la future zone ER2 qui pourrait évoluer consécutivement à une vente d’un propriétaire

privé ;

- certains points particuliers identifiés comme pouvant poser des difficultés de la part

des propriétaires privés.

Enfin, de 16 heures 30 à 17 heures, une réunion est organisée à la mairie pour vérifier l’état de

constitution du dossier d’enquête publique. A cette occasion, le commissaire enquêteur

constate qu’il manque encore certains documents, notamment le bordereau énumératif des

pièces ajoutées dans le dossier, l’avis de l’autorité environnementale et le registre d’enquête

publique.





13

S’agissant de l’avis de l’autorité environnementale, le maire précise qu’il n’a toujours pas reçu

ce document. Par courriel du 15 décembre 2015, le commissaire enquêteur interroge la

Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement d’Auvergne

(D.R.E.A.L.) pour savoir si cet avis a été produit. Le même jour, une réponse positive est

adressée en retour, indiquant que le document, daté du 09 décembre 2015, a bien été transmis

récemment à la mairie de CORENT (63730), qui le recevra finalement quelques jours après.

S’agissant du registre d’enquête publique, le maire précise que la commande est en cours.

3123 - Vérification de l’affichage et du dossier d’enquête publique :

Le 24 décembre 2015, de 09 heures 30 à 10 heures 00, soit au moins quinze jours avant le

début de l’enquête publique, le commissaire enquêteur vérifie la réalité de l’affichage de l’avis

d’enquête publique sur le territoire communal, destiné à informer le public.

Cet affichage est effectif, dans les conditions énoncées au paragraphe 23.

Le même jour, de 10 heures 00 à 10 heures 30, le commissaire enquêteur vérifie le contenu du

dossier soumis à enquête publique qui est désormais complet, à l’exception des pièces qui

seront produites ultérieurement.

Enfin, le commissaire enquêteur côte et paraphe deux registres d’enquête publique intitulé

NUMERO UN et NUMERO DEUX, qu’il insère immédiatement dans le dossier.

32 - Réception du public lors des permanences :

Le commissaire enquêteur tient, en mairie de CORENT (63730), dans la salle de réunion du

conseil municipal, les quatre permanences définies par l’arrêté municipal d’organisation et

portées à la connaissance du public par l’avis d’enquête publique.

Ces permanences se déroulent sans aucun incident. Leur fréquentation dénote une

participation satisfaisante de la population concernée.

Le détail des observations et contre-propositions formulées est précisé au paragraphe 43.

321 - Permanence du lundi 11 janvier 2016, de 09 heures 00 à 12 heures 00 :

En début de permanence, le commissaire enquêteur vérifie le dossier d’enquête publique et

constate qu’il est complet.

Le secrétariat de la mairie remet au commissaire enquêteur douze courriers (évoqués au

paragraphe 312) élaborés par des habitants de la commune, adressés au maire entre 2013 et

2015, pendant la phase d’élaboration du projet de P.L.U. Comme toutes les questions posées

dans ces courriers concernent le projet de P.L.U., le commissaire enquêteur décide de les

insérer immédiatement dans le registre d’enquête publique numéro un.

Pendant cette permanence, cinq personnes se présentent au commissaire enquêteur pour se

renseigner ou formuler des observations.





14

322 - Permanence du samedi 23 janvier 2016, de 16 heures 00 à 19 heures 00 :



Pendant cette permanence, onze personnes contactent le commissaire enquêteur pour se

renseigner et formuler des observations.

L’importance de la fréquentation et le nombre de questions abordées par les visiteurs

contraignent le commissaire enquêteur à prolonger la durée de la permanence de 30 minutes.

323 - Permanence du vendredi 05 février 2016, de 09 heures 00 à 12 heures 00 :



Pendant cette permanence, sept personnes se présentent au commissaire enquêteur pour se


La complexité des questions abordées et l’heure de présentation (11 heures 50) des derniers

citoyens obligent le commissaire enquêteur à prolonger la durée de la permanence de trente

minutes.

324 - Permanence du jeudi 11 février 2016, de 15 heures 00 à 18 heures 00 :



Pendant cette permanence, trois personnes se présentent au commissaire enquêteur pour se


33 - Différentes vérifications opérées :

Elles ont trait à des vérifications effectuées auprès de la direction départementale des

territoires du Puy-de-Dôme et du cabinet DESCOEUR, maître d’œuvre dans le projet, ainsi

qu’à la vérification de certains points particuliers consécutivement aux observations formulées

par le public.

331 - Auprès de la direction départementale des Territoires du Puy-de-Dôme :

Le 08 février 2016, de 14 heures 00 à 15 heures 00, le commissaire enquêteur rencontre

madame Sandrine BELLOEIL, fonctionnaire au service Prospective, Aménagement, Risques

(bureau Planification), à la direction départementale des Territoires, préfecture du Puy-de-

Dôme, à CLERMONT-FERRAND (63000), afin d’éclaircir certains points formulés

notamment au cours de l’avis de l’Etat sur le projet arrêté de P.L.U.

En premier lieu, madame Sandrine BELLOEIL confirme que les différents avis émis sur le

projet de P.L.U. de la commune de CORENT (63730) ne sont que consultatifs, même si la

commune doit tenir compte des remarques qui ont trait au respect de la réglementation.





15

Sur la future zone AUg, notre interlocutrice précise qu’il n’y a pas d’opposition, mais que les

enjeux paysagers restent très forts, tout en reconnaissant que la commune de CORENT

(63730) ne dispose pas de marges de manœuvre importantes en raison de la topographie du

territoire.

Sur les zones Uj, il s’agit d’une volonté de la commune et il n’y a pas d’obstacle juridique à

les instaurer dans des zones urbaines.

Sur les deux zones urbanisées classées en zones naturelles dans les secteurs du Pont des

Goules et des Côtes Blanches, notre interlocutrice précise que ce classement pose un problème

juridique et que la commune devra le reconsidérer.

Sur l’absence de révision du schéma directeur d’assainissement, la commune devra

entreprendre cette démarche pour le mettre en conformité avec le futur P.L.U.

Enfin, différents points relevés dans le guide pratique fourni par la D.D.T. à la commune de

CORENT (63730) et relatifs à l’organisation de l’enquête publique sont évoqués.

332 - Auprès du cabinet DESCOEUR :

Le 17 février 2016, de 14 heures 30 à 16 heures 00, une réunion est organisée avec monsieur

François DESCOEUR, responsable de la SCP DESCOEUR F et C, Architecture et

Aménagement du Territoire, 49 rue des Salins à CLERMONT-FERRAND (63000), pour

aborder certains points particuliers du projet de P.L.U.

Sur les futures zones AUg et Acv, monsieur François DESCOEUR affirme qu’il s’agit d’un

projet réfléchi. Situées à l’entrée de la commune, elles représentent un enjeu paysager fort car

elles sont parfaitement visibles. Elles constitueront un atout pour la commune et apporteront

un véritable cachet. Ce projet a été travaillé avec les viticulteurs.

Sur les zones Uj, notre interlocuteur confirme qu’il s’agit d’une réelle volonté de la commune.

Sur les deux zones urbanisées classées en zones naturelles dans les secteurs du Pont des

Goules et des Côtes Blanches, monsieur François DESCOEUR estime qu’elles ne présentent

pas de problème et indique que le tracé tient compte à la fois du plan de prévention et de

risques contre les inondations, de la zone Natura 2000 et des zones humides recensées.

333 - Vérification de certains points particuliers :

Le 18 février 2016, de 15 heures à 17 heures 00, consécutivement aux remarques formulées

par le public pendant le temps de l’enquête publique, et afin de se faire une idée précise sur

leur pertinence, le commissaire enquêteur effectue, en compagnie de monsieur Jean-Marc

BORDIER, premier adjoint au maire, une visite des points suivants : future zone Uj du Pont

des Goules, parcelles GRIVOT, DIDIER, LAPORTE, CAHUZAC, HUGON,

NICOULAUD et MAMET, du hameau des Côtes Blanches et du Pont des Goules, du futur

emplacement réservé numéro 4 et des futures zones AUg et Acv.





16

34 - Clôture de l’enquête publique :

En application de l’arrêté municipal d’organisation, l’enquête publique est close le jeudi 11

février 2016, à 18 heures 00, heure de fermeture au public des bureaux de la mairie de

CORENT (63730).

Le commissaire enquêteur clôt les deux registres d’enquête publique et remet l’intégralité du

dossier d’enquête publique à monsieur le maire de la commune de CORENT (63730).

IV - ANALYSE ET OBSERVATIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR :

Ce travail d’analyse est consacré au dossier technique du projet de P.L.U. de CORENT

(63730), aux avis formulés par les différents organismes consultés sur ce même projet et aux

observations formulées par le public durant le temps de l’enquête publique, puis en tire le

bilan.

41 - Le dossier technique du projet de P.L.U. de CORENT :

Après avoir rappelé quelques données essentielles sur la commune de CORENT (63730), ce

chapitre précise les différentes étapes obligatoires pour l’élaboration d’un projet de P.L.U., les

normes auxquelles il est contraint, puis aborde la composition du dossier technique et l’avis

du commissaire enquêteur.

411 - La commune de CORENT :

La commune de CORENT (63730) se situe à moins de 20 kilomètres de CLERMONT-

FERRAND (63000), au cœur de la Limagne des Buttes, sur le flanc oriental du Puy de Corent

et sur la rive gauche de la rivière Allier. Elle bénéficie d’un accès rapide depuis la capitale

départementale par l’autoroute A. 75. Elle est intégrée dans l’arrondissement de

CLERMONT-FERRAND (63000) et au canton de VEYRE-MONTON (63960).

CORENT (63730) appartient également au Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (P.E.T.R.) du

Grand Clermont et à la communauté de communes de Gergovie Val d’Allier Communauté

(G.V.A.C.).

Le territoire communal affiche une superficie de 268 hectares.

Historiquement, CORENT (63730) se caractérise par deux éléments essentiels :

- son territoire est habité très tôt par les Arvernes qui fonde un vaste oppidum ;

aujourd’hui encore, le plateau de CORENT (63730) abrite un gisement archéologique

majeur à l’échelle européenne ;

- la culture de la vigne : développée durant le Haut Moyen-Age, cette culture, malgré la

très importante crise du phylloxéra de 1895, produit toujours actuellement un vin de

qualité marqué par une appellation d’origine protégée.

Sa population croît toujours : elle est passée de 652 habitants en 2007 à 695 habitants en 2012

(chiffres I.N.S.E.E.).





17

L’habitat est constitué par les parties suivantes :

- le bourg, qui constitue le cœur historique, avec un habitat ancien ;

- la zone Sud, pavillonnaire ;

- le hameau du Pont des Goules, situé au Sud-Est, pavillonnaire, à proximité de l’Allier

pour la partie implantée la plus à l’Est ;

- le hameau des Côtes Blanches, situé au Nord-Est, pavillonnaire, en bordure de l’Allier.

Au total, CORENT (63730) est une commune dynamique, attrayante par son histoire, sa

topographie et sa proximité avec l’autoroute et la capitale départementale.

Une planche photographique fixe le territoire communal ainsi que ses caractéristiques et le

zonage du projet de P.L.U. (cf. pièce jointe numéro 12).

412 - Les étapes obligatoires pour l’élaboration du P.L.U. :

Actuellement, CORENT (63730) dispose d’un plan d’occupation des sols (source site Internet

de la préfecture du Puy-de-Dôme) approuvé le 25 février 1977 et modifié dans les conditions

suivantes :

- 18 juin 1993, modification numéro 1 ;

- 19 mai 2000, modification numéro 2 ;

- 20 décembre 2002, modification numéro 3 ;

- 16 décembre 2013, mise à jour avec le plan de prévention des risques naturels

prévisibles contre les inondations.

En 2013, le conseil municipal de CORENT (63730) s’engage dans la procédure de révision de

son plan d’occupation des sols en plan local d’urbanisme en respectant les étapes obligatoires

suivantes :

- délibération du 22 mars 2013 (cf. pièce jointe numéro 13) prescrivant la révision du

P.O.S. en P.L.U. et définissant les modalités de la concertation ;

- délibération du 10 octobre 2014 (cf. pièce jointe numéro 14) approuvant le plan

d’aménagement et de développement durables (P.A.D.D.) ;

- délibération du 02 juillet 2015 (cf. pièce jointe numéro 15) arrêtant le projet de plan

local d’urbanisme ;

- délibération du 27 novembre 2015 (cf. pièce jointe numéro 16) tirant le bilan de la

concertation.

Deux étapes doivent encore être franchies : l’enquête publique (en cours) et l’approbation du

P.L.U. par délibération du conseil municipal.

S’agissant de la concertation, pendant la phase d’élaboration du document, elle se déroule de

la façon suivante :

- présentation des documents sur des panneaux d’exposition à la mairie ;





18

- réunions publiques à la salle l’Amphore, pour débattre du projet, organisées les 29

avril 2015, de 18 heures 00 à 20 heures 00, et 21 mai 2015, de 18 heures 00 à 19

heures 00, avec information préalable des habitants par voie de presse et bulletin

municipal (cf. pièce jointe numéro 16) ;

- plusieurs réunions organisées avec les viticulteurs du secteur.

Le commissaire enquêteur estime que la concertation effectuée par l’équipe municipale est

satisfaisante et qu’elle permet aux habitants de la commune de s’exprimer.

413 - Les normes contraignantes pour le P.L.U. :

Le projet de P.L.U. de la commune de CORENT (63730) est élaboré en tenant compte des

normes suivantes :

- au plan législatif : les Codes de l’Urbanisme et de l’Environnement ;

- à l’échelle supra régionale : le S.D.A.G.E. Loire Bretagne et sa déclinaison locale, le

S.A.G.E. Allier Aval ;

- à l’échelle régionale : le schéma régional de cohérence écologique et le plan climat-

énergie territorial ;

- à l’échelle départementale : le plan de prévention des risques naturels prévisibles

contre les inondations ;

- à l’échelle intercommunale : le schéma de cohérence territoriale (S.C.o.T.) du Grand

Clermont ; le plan local d’habitat (P.L.H.), la charte architecturale et paysagère et

l’agenda 21 de Gergovie Val d’Allier Communauté.

La commune de CORENT (63730) est également concernée par :

- une zone Natura 2000 (vallée de l’Allier – Alagnon) ;

- deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Z.N.I.E.F.F.) de

type 1 (Puy de Corent et Val d’Allier) ;

- deux Z.N.I.E.F.F. de type 2 (lit majeur Allier Moyen – Coteaux de Limagne

occidentale).

Il convient de préciser que le document de niveau supérieur impose ses orientations à celui de

niveau inférieur.

Le commissaire enquêteur constate que le projet de P.L.U. de CORENT (63730) n’est pas

contraire aux orientations et objectifs définis par les normes supérieures et qu’il participe à

leurs réalisations. Seule la prévision au P.L.U. de 4 à 5 logements par an pour une

consommation de 0,32 hectare/an est donc légèrement supérieure à celle prévue par le P.L.H.

(4 nouveaux logements maximum par an, dont 3 au plus en extension urbaine, pour une

consommation foncière de 0,28 hectare/an). Mais, selon l’avis même formulé par le président

de Gergovie Val d’Allier Communauté, cette prévision ne remet pas fondamentalement en

cause le principe de développement modéré des communes périurbaines.

414 - Composition et avis sur le dossier technique :

Le dossier technique du projet de P.L.U. de la commune de CORENT (63730) comprend

toutes les pièces énumérées au paragraphe 25.





19

Ce dossier, même s’il comporte quelques erreurs au demeurant peu importantes (par exemple,

la date d’approbation du P.O.S. est erronée ; il est fait mention du plan départemental

d’élimination des déchets ménagers alors que ce document a été remplacé par le plan de

prévention et de gestion des déchets non dangereux), est de très bonne qualité.

Outre qu’il comprend toutes les pièces exigées par la réglementation en vigueur, il permet une

lecture aisée et facilement compréhensible, facilitée par l’existence d’un résumé non

technique.

Le projet d’aménagement et de développement durables (P.A.D.D.) cible trois grandes

orientations qui sous-tendent parfaitement le reste du projet :

- organiser un développement équilibré pour un territoire d’accueil durable ; en d’autres

termes, la municipalité veut maîtriser l’évolution de son territoire ;

- CORENT, un territoire viticole ; l’équipe municipale veut absolument sauvegarder cet

élément identitaire de son territoire ;

- un éco-territoire à l’identité archéologique affirmée : la commune, consciente de son

passé historique, veut le préserver et le mettre en valeur au service de son

développement.

L’évaluation environnementale, rendue obligatoire par la présence d’une zone Natura 2000,

est insérée dans le rapport de présentation.

Ce rapport de présentation dresse, par ailleurs, le bilan foncier du projet en établissant une

comparaison du P.O.S. et du P.L.U. Cette comparaison démontre :

- qu’environ 6 hectares de surfaces U et AU du P.O.S. sont déclassés en A et N au P.

L.U. ;

- que le P.L.U. opère un reclassement de zones U de l’ordre de 5 hectares sur

d’anciennes zones A et N du P.O.S. ;

- qu’ainsi, le P.L.U. réalise une réduction d’un hectare par rapport au P.O.S., en faveur

des zones naturelles et agricoles.

La commune de CORENT (63730) affiche de la sorte une réelle volonté de lutter contre la

régression des surfaces agricoles et naturelles, de combattre l’étalement urbain et d’assurer

une gestion économe de l’espace, en conformité avec les normes supérieures.

Le document « orientation d’aménagement et de programmation » relatif aux futures zones

Aug et Acv situées au Nord de la commune présente, de façon satisfaisante, ces points

particuliers du projet. Même si ce n’est pas obligatoire, il aurait pu toutefois comporter un

outil de programmation (échéancier de réalisation des équipements et d’ouverture à

l’urbanisation). Il devrait par ailleurs encadrer davantage la construction des futures

habitations (superficie, etc.) pour respecter les objectifs du S.Co.T et du P.L.H.

Les documents cartographiques (zonage du P.L.U., réseaux d’eau potable, réseaux

d’assainissement, servitudes d’utilité publique) sont de bonne qualité.

S’agissant du zonage du P.L.U., une particularité est notée relative au classement en zone

naturelle de deux secteurs urbanisés situés au hameau du Pont des Goules et au hameau des





20

Côtes Blanches (cf. pièce jointe numéro 17). Ce classement de deux zones urbanisées en

zones naturelles parait surprenant. Cette particularité est d’ailleurs soulevée par les services de

l’Etat et par le P.E.T.R. du Grand Clermont dans leurs avis consultatifs, en ce sens qu’elle ne

respecterait pas les dispositions du Code de l’Urbanisme. Lors de la réunion de travail avec la

direction départementale des territoires du Puy-de-Dôme, il est confirmé que le porteur de

projet doit revoir le zonage sur ces deux points. En revanche, monsieur François

DESCOEUR, directeur de la S.C.P. d’Architecture et d’Aménagement du Territoire

DESCOEUR F et C, maître d’œuvre, confirme ce zonage, le justifiant par celui du

P.P.R.N.Pi. du Val d’Allier Clermontois et par l’existence de la zone Natura 2000 et la

protection des zones humides. Au total, la difficulté de ce zonage, révélée par des avis

divergents, emporte des conséquences contraignantes pour les propriétaires. Toutefois, s’il

devait être maintenu, une solution pourrait être apportée par la loi pour la croissance, l’activité

et l’égalité des chances économiques du 06 août 2015 (dite loi Macron) qui assouplit la

règlementation en autorisant, en plus des extensions, la construction d’annexes aux logements

existants dans les zones naturelles (constituent notamment des annexes les garages, piscines,

abris de jardin ou d’animaux, qui se différencient des extensions en ce qu’elles ne sont pas

nécessairement dans la continuité du bâti existant).

Au total, le commissaire enquêteur estime que le dossier technique du projet de P.L.U. de la

commune de CORENT (63730), soumis à enquête publique, permet aux citoyens qui le

consultent de :

- se faire une idée précise de la démarche poursuivie par l’actuelle municipalité ;

- comprendre les enjeux majeurs liés au développement du territoire communal ;

- vérifier précisément, chacun en ce qui le concerne, des évolutions éventuelles touchant

aux propriétés individuelles.

42 - Les avis formulés par les différents organismes consultés :

Lorsque le projet de plan local d’urbanisme de la commune de CORENT (63730) est élaboré

et arrêté par une délibération du conseil municipal, le maire doit, en application des

dispositions du Code de l’Urbanisme, interroger et recueillir les avis de plusieurs organismes

qui disposent alors d’un délai de trois mois pour répondre ; à l’issue, et faute de réponse, les

avis sont réputés favorables. Ces avis sont consultatifs et n’ont donc pas de caractère

contraignant. Le tableau ci-après identifie les avis sollicités et les réponses apportées.

TABLEAU DES DIFFERENTS AVIS RECUEILLIS PAR LE PORTEUR DU PROJET

IDENTIFICATION DE

L’AUTORITE

DATE DE LA

CORRESPONDAN

CE ADRESSEE

PAR LE MAIRE

DE CORENT

DATE DE LA

REPONSE

ADRESSEE EN

RETOUR

AVIS EMIS OBSERVATIO

NS

AVIS DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE

Monsieur le préfet de la

région Auvergne, préfet du

Puy-de-Dôme, en qualité

d’autorité

environnementale.

03.08.2015. 10.12.2015.

Pas d’opposition,

mais des

prescriptions dont

il devra être tenu

compte dans le

document

approuvé.

Dossier traité par

la D.R.E.A.L.

AUVERGNE.





21

Monsieur le directeur de

l’agence régionale de

santé, délégation

territoriale du Puy-de-

Dôme.

23.09.2015. 19.11.2015.

Pas d’opposition,

mais des

prescriptions dont

il devra être tenu

compte dans le

document

approuvé.

Avis sollicité par

la D.R.E.A.L.

AUVERGNE.

AVIS DE LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DE PRESERVATION DES ESPACES NATURELS,

AGRICOLES ET FORESTIERS

Monsieur le président de

la C.D.P.E.N.A.F. du Puy-

de-Dôme.

03.08.2015. 14.10.2015.

Avis favorable

assorti de

plusieurs

prescriptions et

recommandations.

Dossier suivi par

la D.D.T. du Puy-

de-Dôme.

AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES

Monsieur le préfet du

département du Puy-de-

Dôme.

03.08.2015. 23.10.2015.

Avis favorable,

sous réserve de la

prise en compte

préalable de

l’ensemble des

observations

formulées.

Monsieur le président du

Conseil Régional

d’Auvergne.

03.08.2015. Aucune réponse

parvenue.

Avis réputé

favorable.


Conseil Départemental du

Puy-de-Dôme.


parvenue.

Avis réputé

favorable.


Grand Clermont.

03.08.2015. 13.11.2015.

Avis favorable

assorti de

plusieurs

recommandations.


Gergovie Val d’Allier.

03.08.2015. 28.10.2015.

Avis technique

sans opposition,

assorti de

plusieurs

recommandations.


la Chambre d’Agriculture

du Puy-de-Dôme.

03.08.2015. 30.10.2015. Avis favorable

avec des réserves.





22


la Chambre des Métiers du

Puy-de-Dôme.


parvenue.

Avis réputé

favorable.


la Chambre de Commerce

et d’Industrie du Puy-de-

Dôme.


parvenue.

Avis réputé

favorable.

Monsieur le directeur de

l’Institut National de

l’Origine et de la Qualité.

03.08.2015. 30.10.2015 et

26.11.2015.

Avis favorable

sous réserve de la

prise en compte

des remarques et

demandes

formulées.

Deux avis

similaires émis

par le même

Institut.

Syndicat des Viticulteurs

de la Zone d’Appellation

d’Origine Côtes

d’Auvergne.

/. 13.01.2016.

Pas d’avis

formulé mais des

propositions et

suggestions.

Les termes du

courrier sont très

proches, voire

identiques

parfois, à ceux

des avis émis par

la Chambre

d’Agriculture du

Puy-de-Dôme et

par l’I .N.A.O.

AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES CONSULTEES

Monsieur le maire de la

commune d’AUTHEZAT

(63).


parvenue.

Avis réputé

favorable.


commune de LA

SAUVETAT (63).

03.08.2015. 08.10.2015. Avis favorable.


commune des MARTRES-

DE-VEYRE (63).


parvenue.

Avis réputé

favorable.


commune de VEYRE-

MONTON (63).


parvenue.

Avis réputé

favorable.


commune de VIC-LE-

COMTE (63).


parvenue.

Avis réputé

favorable.





23

Ces avis, favorables mais assortis de recommandations et de prescriptions ou sans opposition

stricte, posent cependant de réelles interrogations sur lesquelles le maire de la commune de

CORENT (63730), porteur du projet, doit faire part de ses observations. Il convient de

préciser qu’aucun avis défavorable n’est exprimé.

Le maître d’ouvrage transmet ses réponses par courriel le 26 février 2016. Elles sont insérées

dans le présent rapport, assorties des avis éventuels du commissaire enquêteur.

Réponse du maire :

Les avis des PPA seront systématiquement repris et des réponses seront apportées à chaque

point.

421 - Avis de l’autorité environnementale :

Sans opposition stricte, l’avis de l’autorité environnementale soulève cependant des

interrogations qui sont sériées en trois sous-chapitres : les ambitions du P.L.U., la prise en

compte de l’environnement par le projet de P.L.U. et le suivi des résultats de l’application du

P.L.U. sur l’environnement.

4211 - Les ambitions du P.L.U. :

« Les données concernant la croissance de population prévue, qui justifie la création de

nouveaux logements et donc la consommation foncière, ne sont pas harmonisées au sein du

dossier. En effet, différents scenarii sont évoqués au tome 1 (p. 36) et dans le P.A.D.D. qui

prévoit 150 habitants supplémentaires pour 850 habitants en 2030. Or, en page 83 du tome 1

par exemple, le dossier parle de 180 habitants supplémentaires pour une population de 880

personnes en 2030. »

Réponse du maire :

Les données seront harmonisées.

Avis du commissaire enquêteur :

Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté du porteur du projet d’harmoniser les

données.

« Les projections I.N.S.E.E. (p. 36 tome 1) prévoient que les ménages comprendront en

moyenne 2,4 personnes en 2025. Ainsi, le P.A.D.D. tablant sur 150 arrivées, le nombre de

logements supplémentaires nécessaires s’établirait à 62 alors que le projet en vise 73. Le

dossier aurait dû expliquer cette sur-estimation. »

Réponse du maire :

Les données seront harmonisées.





24


Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté du porteur du projet d’harmoniser les

données.

4212 - La prise en compte de l’environnement par le projet de P.L.U. :

« A plusieurs reprises, le dossier affirme que le projet n’aura pas plus d’impacts qu’au P.O.S.

(actuel). Ces affirmations ne sont pas satisfaisantes car, d’une part la qualité

environnementale du P.O.S. n’a pas été étudiée et, d’autre part, l’évaluation

environnementale doit analyser les impacts réels du projet. »

Réponse du maire :

L’évaluation environnementale a été réalisée sur le document justifiant ainsi du zonage

proposé.


La question posée indique qu’il est difficile d’affirmer que le projet n’aura pas plus d’impacts

sur l’environnement que le P.O.S. puisque, pour ce dernier document, la qualité

environnementale n’a pas été étudiée.

« Il aurait été plus clair d’utiliser des termes identiques pour la « trame verte » citée et

illustrée qui est quelquefois nommée « coulées vertes ».

Réponse du maire :

Une coulée verte n’est pas forcément une trame verte. La coulée verte est plutôt située sur le

projet de zonage AUg.


Le commissaire enquêteur prend acte de la réponse formulée par le porteur de projet.

« Les zones humides identifiées par le S.A.G.E. sont cartographiées en trame bleue (p. 160

tome 1). La forêt alluviale de l’Allier est un point notable de ce volet, mais il aurait été

légitime, au regard des préconisations du S.D.A.G.E. Loire Bretagne, que la commune

présente un inventaire plus précis des zones humides sur son territoire. »

Réponse du maire :

Les zones humides ont été prises en compte dans la réflexion du PLU et ont été exclues de

tous zonages urbains. Cependant, du fait des constructions existantes situées en bordure de la

RD 96 (coté rivière Allier) et jusqu’à la limite de la zone inondable définie au PPRI un

nouveau zonage de ce secteur sera proposé en zone UG*.





25


Le porteur de projet est invité à réaliser un inventaire plus précis des zones humides qui

jalonnent le territoire communal.

«Afin de réduire les risques d’impacts de l’urbanisation sur les milieux naturels, le projet

prévoit le classement de nombreux boisements de la trame verte de la commune en espaces

boisés classés qui couvrent 58,80 hectares. Plusieurs cartes donnent leur répartition sur

l’ensemble du territoire. Le dossier aurait pu expliquer pourquoi la forêt alluviale de l’Allier

n’est pas incluse dans ce classement au vu de son importance écologique. »

Réponse du maire :

Nous pensons que l’EBC n’est peut-être pas un outil adéquat et adapté à la gestion d’une forêt

alluviale naturelle. Depuis Vichy, le long de l’Allier, jusqu’à Corent, les communes ont laissé

une zone naturelle sans classement boisé systématique.


Le commissaire enquêteur prend acte de la situation de fait énoncée par le porteur de projet.

« Il serait souhaitable de vérifier que certains aménagements en espaces réservés tels des

carrefours ou le chemin de Verdier ne se situent pas en E.B.C. qui interdisent des travaux. La

zone Ud à l’Ouest est par exemple dans cette situation. »

Réponse du maire :

La rectification sera faite.


Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté du maire de rectifier le projet.

« Concernant la préservation de la qualité de l’eau, le dossier aurait dû étudier l’articulation

du projet de P.L.U. avec le schéma et le zonage d’assainissement, notamment au regard des

dysfonctionnements relevés sur l’assainissement non collectif, et ne pas renvoyer à une future

révision du schéma directeur d’assainissement. »

Réponse du maire :

Il n’y a pas actuellement d’incompatibilité avec la zone AUg, car celle-ci peut se faire en

assainissement autonome. Les dysfonctionnements relevés sont principalement liés à des

installations anciennes non-conformes à la règlementation actuelle. Cependant, la future zone

constructible peut également être raccordée au collecteur existant par l’intermédiaire d’un

poste de refoulement tel que le préconise le schéma directeur d’assainissement actuel sur le

secteur de la zone AUg.





26


Le porteur de projet est invité, dès l’approbation du P.L.U., à réviser le schéma directeur

d’assainissement de la commune afin de le rendre compatible.

« La taille moyenne des parcelles est fixée à 700 m2, conforme aux dispositions du S.Co.T.

Toutefois, cette moyenne ne distingue pas les parcelles du bourg, qui seront presque

exclusivement construites sur des surfaces inférieures, de celles de la périphérie

pavillonnaire, qui pourraient donc rester significativement supérieures. »

Réponse du maire :

Les parcelles situées dans le bourg sont en zone UD donc totalement constructibles, sans règle

de prospect, ce qui explique leurs surfaces inférieures. 700 m² est une moyenne générale du

territoire.


Le commissaire enquêteur prend acte de la réponse formulée par le porteur de projet, en

précisant qu’il conviendra de veiller à ce que les parcelles constructibles situées en périphérie

pavillonnaire ne créent pas du mitage.

« Pour la viticulture, un zonage Av est créé et préserve un potentiel de développement

viticole. Il pourrait cependant concerner tous les espaces de vignes de la commune, y compris

au Nord, même si ces vignes ne sont pas incluses dans l’A.O.P. »

Réponse du maire :

Seules les parcelles classées AOP font l’objet d’un classement agricole viticole.


Le commissaire enquêteur partage l’avis formulée par le porteur de projet.

« La commune est exposée à plusieurs types de risques. Le dossier aurait dû traiter les

risques liés au ruissellement, qui sont considérés comme forts sur CORENT dans une étude

portée par la communauté de communes de Gergovie Val d’Allier. »

Réponse du maire :

L’étude en cours sous la maitrise d’ouvrage de Gergovie Val d’Allier ne préconise pas de

points particuliers à mettre en œuvre sur la commune. Les thalwegs existants sont conservés à

l’identique dans le projet de PLU. Les seules recommandations apportées à cette phase de

l’étude se limitent à des orientations générales pour notre type de bâtis implantés sur des

terrains à forte déclivité.





27


Le commissaire enquêteur prend acte que l’étude en cours par Gergovie Val D’allier

Communauté ne préconise pas de points particuliers à mettre en œuvre sur la commune.

4213 - Le suivi de l’application des résultats sur l’environnement :

« Conformément à l’article R. 123-2 du Code de l’Urbanisme, le rapport de présentation doit

préciser les indicateurs qui devront être élaborés pour l’évaluation des résultats de

l’application du plan. Cette évaluation se fait au regard des objectifs de l’article L. 121-1. Le

rapport de présentation propose des exemples d’indicateurs uniquement dans le domaine de

l’habitat ; or, les indicateurs retenus doivent être précisément indiqués et ils doivent aussi

couvrir les enjeux environnementaux concernés par la mise en œuvre du P.L.U. »

Réponse du maire :

Les indicateurs seront complétés.


Les indicateurs devront être clairement identifiés et mentionnés dans le projet de P.L.U.

A l’avis de l’autorité environnementale, est joint l’avis de l’Agence Régionale de Santé

(A.R.S.), délégation territoriale du Puy-de-Dôme. Cet avis avait été sollicité par la D.R.E.A.L.

Auvergne. Sans opposition stricte, cet avis pose des interrogations qui sont sériées en trois

points.

« Le projet de P.L.U. ne détaille pas la qualité de l’habitat existant (dégradé, indécent,

insalubre,…), les qualités énergétiques, les types de chauffage utilisés et les éventuels risques

sanitaires rencontrés. La problématique du radon devra être intégrée dans les constructions

nouvelles ou les rénovations. Celle des champs électromagnétiques n’est pas évoquée dans

l’étude et devra être prise en compte dans les secteurs urbanisés. »

Réponse du maire :

Les modifications seront faites dans la mesure du possible.


Le commissaire enquêteur prend acte de l’engagement du porteur de projet d’apporter les

modifications souhaitées, dans toute la mesure du possible.

« Les choix concernant les boisements, les bosquets, les différentes plantations, les haies, les

bandes enherbées et les végétaux doivent intégrer le risque d’allergies et de maladies

respiratoires. L’ambroisie est à cibler pour la problématique de ses pollens. L’arrêté

préfectoral numéro 12/01525 du 11 juillet 2012 prescrit la destruction obligatoire de

l’ambroisie (plante invasive au pollen très allergisant) dans le département du Puy-de-Dôme.

Les travaux de terrassement, l’aménagement des espaces verts, l’entretien des terres et des





28

abords des domaines privés et publics doivent intégrer la gestion des moyens pour lutter

contre cette plante. »

Réponse du maire :

Les modifications seront faites dans la mesure du possible. Cependant, l’arrêté préfectoral cité

a été pris en compte par la collectivité. Le personnel affecté à l’entretien des voiries et des

espaces verts respecte les recommandations faites.



modifications souhaitées, dans toute la mesure du possible et des missions dévolues au

personnel de la voierie.

« Les risques et les nuisances sont abordés mais leurs impacts sanitaires ne sont pas

formalisés. Le projet de P.L.U. manque d’ambition concernant l’amélioration de la qualité de

vie, de l’air, de la santé et du tourisme. Le réchauffement climatique n’est pas abordé. »

Réponse du maire :




modifications souhaitées, dans toute la mesure du possible.

422 - Avis de la C.D.P.E.N.A.F. :

Assorti du qualificatif « favorable », cet avis pose plusieurs interrogations qui sont classées en

quatre points.

« La commune est invitée à compléter le règlement des zones A et N concernant les extensions

et annexes des bâtiments d’habitation existants, notamment en précisant comme condition que

ces constructions ne compromettent pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site, en

en complétant les articles 8 et 9 du règlement. »

Réponse du maire :

Les avis des PPA seront intégrés.


Le commissaire enquêteur prend acte de l’engagement formulé par le porteur de projet

d’intégrer les modifications demandées.





29

« La commune est invitée à modifier le règlement de la zone A afin d’assurer une cohérence

avec les objectifs affichés dans le P.L.U. de rendre la zone inconstructible pour les bâtiments

agricoles. »

Réponse du maire :

Les avis des PPA seront intégrés.



d’intégrer les modifications demandées.

« La commune est invitée à assurer une protection des vignes existantes sur le secteur Nord

de la commune, en retravaillant les orientations d’aménagement et de programmation de la

zone Acv concernant le tracé de la voirie de desserte du chai, et en vérifiant que les parcelles

plantées en vigne sur ce secteur fassent bien l’objet d’un zonage Av. »

Réponse du maire :

Des réunions avec les viticulteurs et la chambre d’agriculture ont eu lieu pendant l’élaboration

de ce projet d’arrêt. Leurs recommandations ont été prises en compte dans le document

finalisé. Cependant, les avis des PPA seront intégrés.



d’intégrer les modifications demandées. Il convient de préciser que, pendant le temps de

l’enquête publique, aucun viticulteur ne s’est présenté ou n’a formulé d’observation ou de

contre-proposition ; cette situation suppose donc que la concertation préalable a été de qualité.

« La commune est invitée à réfléchir sur l’opportunité d’urbaniser la partie Ouest de la zone

AUg, entre la zone Acv et la trame verte séparant la zone en deux parties, étant donné les

enjeux paysagers très forts et la proximité de l’exploitation viticole. »

Réponse du maire :

La réflexion a été menée et présentée aux PPA lors des réunions. La volonté de la commune

est de respecter les 2 points suivants :

1- un retrait suffisant avec la zone Acv comme nous l’ont demandé les viticulteurs,

2- préserver la continuité paysagère du secteur, d’où la proposition de cette coulée verte

pour une meilleure intégration de cette future zone constructible.


Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté affirmée du porteur de projet de mener à

son terme l’urbanisation de la future zone AUg, y compris dans sa partie Ouest. Il convient





30

d’ailleurs de préciser que les possibilités d’extension de la commune de CORENT (63730)

sont extrêmement réduites, en raison de la topographie du territoire. Par ailleurs, le projet de

la future zone AUg est séduisant, pour autant que tout sera mis en œuvre pour respecter les

enjeux paysagers particulièrement forts dans ce secteur.

423 - Avis des personnes publiques associées (P.P.A.) :

Ces avis, émis par la préfecture du Puy-de-Dôme, le pôle d’équilibre territorial et rural

(P.E.T.R.) du Grand Clermont, la communauté de communes de Gergovie Val d’Allier, la

chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme et l’institut national de l’origine et de la qualité

(I.N.A.O.), soulèvent également plusieurs interrogations.

Réponse du maire :

Les avis des PPA seront systématiquement repris et des réponses seront apportées à chaque

point.


Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté du porteur de projet d’intégrer les avis des

P.P.A. dans le futur P.L.U.

4231 - Préfecture du Puy-de-Dôme :

Favorable, l’avis émis par monsieur le préfet du département du Puy-de-Dôme soulève

cependant plusieurs questions.

« Pour ce qui concerne la maîtrise du développement urbain, le P.A.D.D. affiche des objectifs

de limitation de l’urbanisation et de densification, en facilitant la mixité sociale et la

diversités des formes architecturales. Ces objectifs auraient pu utilement être traduits dans

l’orientation d’aménagement et de programmation de la zone AUg, notamment en ce qui

concerne les formes urbaines, qui ne sont que suggérées, les principes d’implantation et la

taille de parcelles afin de mieux décliner les orientations du S.Co.T. en terme d’efficacité

foncière. Par ailleurs, la question de l’opportunité d’urbaniser le secteur Ouest de cette zone

AUg reste posée, étant donné les forts enjeux paysagers et la proximité de l’exploitation

viticole. »

Réponse du maire :

La réflexion a été menée et présentée aux PPA lors des réunions. L’ouverture d’un autre

secteur à la construction parait difficile du fait des zones viticoles importantes. Au sujet de la

zone AUg, la volonté de la commune est de respecter les points suivants :

- un retrait suffisant avec la zone Acv comme nous l’ont demandé les viticulteurs,

- préserver la continuité paysagère du secteur, d’où la proposition de cette coulée verte

pour une meilleure intégration de cette future zone constructible.





31


Si le commissaire enquêteur estime que la future zone AUg constitue un beau projet, il

considère également que tout doit être mis en œuvre par le porteur de projet pour que les

objectifs définis par le P.A.D.D. soient intégrés dans l’O.A.P., notamment sur les principes

d’implantation et la taille des parcelles, afin de limiter la consommation foncière.

« Pour ce qui concerne la prise en compte des activités agricoles, la commune a la volonté de

réduire les zones à urbaniser au profit de l’agriculture et de protéger les terres viticoles par

un zonage spécifique (Av). Toutefois, afin d’assurer une meilleure protection des vignes

existantes sur le secteur Nord de la commune, les parcelles faisant l’objet d’une appellation

d’origine contrôlée « Côtes d’Auvergne » pourront être classées en zone Av comme les autres

parcelles bénéficiant de l’appellation. Par ailleurs, les orientations d’aménagement et de

programmation de la zone Acv concernant le tracé de la voirie de desserte du chai pourront

être modifiées afin de garantir le maintien de la vigne sur la parcelle. »

Réponse du maire :



Le commissaire enquêteur note la volonté affichée de la commune de rendre des surfaces

naturelles ou agricoles et de protéger le secteur viticole. Cette volonté est évidemment traduite

dans le projet de P.L.U. Le porteur de projet est invité à prendre toutes les mesures utiles pour

protéger toutes les parcelles de vignes, y compris celles qui ne bénéficient pas du classement

A.O.P.

« Pour ce qui concerne la prise en compte des risques naturels, le dossier de P.L.U. ne

mentionne pas le risque de ruissellement alors que les premiers résultats d’une étude sous la

maîtrise d’ouvrage de Gergovie Val d’Allier montrent que le territoire de CORENT est

fortement impacté. Une grande partie des zones Ug étant concernée par un risque très fort, la

commune, déjà membre du comité de pilotage de l’étude, pourra utilement se rapprocher du

bureau d’études dont la mission est de conseiller les communes sur les mesures préventives

liées à ce risque. La préservation des thalwegs qui ont fait l’objet d’un recensement, la

surélévation des planchers de quelques dizaines de centimètres par rapport au terrain

naturel, par exemple, sont des mesures intégrables dans le règlement et permettront de limiter

significativement les conséquences d’orages violents sur les constructions à venir. »

Réponse du maire :

L’étude en cours sous la maitrise d’ouvrage de Gergovie Val d’Allier ne préconise pas de

points particuliers à mettre en œuvre sur la commune. Les thalwegs existants sont conservés à

l’identique dans le projet de PLU. Les seules recommandations apportées à cette phase de

l’étude se limitent à des orientations générales pour notre type de bâtis implantés sur des

terrains à forte déclivité.





32


Le commissaire enquêteur prend acte que l’étude en cours ne préconise pas de points

particuliers à mettre en œuvre sur la commune de CORENT (63730).

« Le rapport de présentation du P.L.U. mentionne le risque mouvement de terrain identifié

dans la cartographie des zones exposées à des risques liés aux mouvements du sol et du sous-

sol (ZERMOS). Toutefois, la localisation précise des zones concernées devra être clarifiée

dans le rapport de présentation et les documents graphiques en application de l’article

R.123-11 du Code de l’Urbanisme. Il est à noter également que le règlement de la zone AUg

au Nord de la commune, en aléa moyen, ne détermine pas les conditions permettant d’assurer

la prévention de ce risque, contrairement aux exigences de l’article L. 121-1 du Code de

l’Urbanisme. »

Réponse du maire :

Les compléments seront apportés dans la limite du possible pour la zone AUg. Cependant, il

est à noter que chaque construction neuve est aujourd’hui dans l’obligation de faire une étude

de sol sur sa parcelle.


La localisation précise des zones à risques doit être mentionnée dans le projet de P.L.U.,

même si, pour chaque construction neuve, la parcelle concernée doit faire l’objet d’une étude

de sol. En effet, il paraît important que le P.L.U. prenne en compte ces données nécessaires à

l’information du public.

Enfin, le document émis sous le timbre de la préfecture du Puy-de-Dôme contient, sur cinq

pages, des observations complémentaires portant sur : le rapport de présentation (chapitres

Risques, Environnement, Diagnostic Communal, Justifications des projets du P.L.U.) ; le

P.A.D.D. ; le Règlement (pour toutes les zones, pour les zones Ud, pour les zones Ug, pour les

zones A et N), le zonage, les servitudes d’utilité publique et les annexes. Ces observations

concernent des points particuliers de la réglementation qui doivent être revus et corrigés par la

commune.

Réponse du maire :

Ces observations seront prisent en compte.


Le commissaire enquêteur estime que les points de règlement soulevés par les services de

l’Etat doivent être revus et corrigés par le porteur de projet.

4232 - Pôle d’équilibre territorial et rural du Grand Clermont :

Favorable, l’avis émis par le P.E.T.R. du Grand Clermont pose cependant plusieurs

interrogations.





33

« Le P.L.H. de Gergovie Val d’Allier 2009-2014 a été prorogé de deux ans et a fixé des

objectifs annuels pour la commune de CORENT de quatre nouveaux logements, dont trois

maximum en extension, et une enveloppe foncière de 0,28 ha. Ainsi, si l’on projette ces

objectifs à échéance S.Co.T. (15 ans), la commune de CORENT pourrait accueillir 60

nouveaux logements, dont 30 maximum en extension pour une surface constructible de 4,2 ha.

Les projections logements et la consommation foncière sont donc supérieures aux objectifs du

S.Co.T. Toutefois, les potentialités foncières ont été réduites par rapport à celle du P.O.S.

(estimées à 16,57 ha) et le phasage de la zone AUg pourrait permettre une évolution moins

rapide du nombre de nouvelles constructions, la trame verte coupant la zone en deux, créant

ainsi une limite à court terme. »

Réponse du maire :

Le calcul défini dans le S.C.O.T. porte sur la surface d’une parcelle constructible à 700 m².

Cette base ne représente qu’une moyenne générale du territoire qui n’est pas toujours adaptée

à une topographie comme celle de Corent.


Le commissaire enquêteur prend acte de la volonté, maintes fois réaffirmée, du porteur de

projet de limiter la consommation foncière et de maîtriser l’urbanisation et le développement

du territoire communal. Enfin, la topographie de la commune constitue effectivement une

réelle difficulté qui ne peut pas être occultée.

« Il est permis de s’interroger sur l’urbanisation de la future zone AUg qui vient étirer la

commune en longueur sur un secteur sensible d’un point de vue paysager, tout en

reconnaissant que les caractéristiques topographiques de la commune n’offrent guère d’autre

alternative. »

Réponse du maire :

Le caractère paysager de la zone AUg a été pris en compte avec la volonté de conserver cette

coulée verte dans l’espace à aménager et ce malgré une topographie et des zones viticoles qui

limitent les potentialités communales.


La réponse est dans l’interrogation formulée, puisque son auteur lui-même reconnait que « les

caractéristiques topographiques de la commune n’offrent guère d’autre alternative ».

« Les cœurs de nature et les corridors écologiques sont en partie identifiés dans le P.A.D.D.

avec une mise en exergue plus soutenue en ce qui concerne la vallée de l’Allier. En effet, le

P.A.D.D. est plus explicite quant à la présence de ce corridor écologique. En revanche, le

P.A.D.D. ne fait pas apparaître clairement le cœur de nature d’intérêt écologique majeur

situé sur la partie Ouest de la commune qui assure une fonctionnalité écologique

particulièrement importante à l’échelle du Grand Clermont. Toutefois, le zonage agricole à

sensibilité écologique A* inscrit sur la partie fouille du plateau de CORENT ne permet pas la

construction de bâtiment et assure donc la protection écologique. Néanmoins, il aurait été

plus cohérent de conserver cette partie du territoire en zone naturelle au regard de la





34

cohérence paysagère sur l’ensemble du cœur de nature majeur au lieu de fractionner cet

ensemble en zone A* et N, d’autant plus que le P.O.S. l’avait déjà classé en zone naturelle. Le

corridor permettant la continuité écologique entre le plateau de CORENT et le Puy de Saint-

Romain à MIREFLEURS n’est pas représenté sur la carte du P.A.D.D., néanmoins, les

zonages N et Av contribuent à cette fonctionnalité, tout comme les orientations de l’O.A.P.

des zones Acv et AUg. »

Réponse du maire :

La collectivité a bien conscience de l’enjeu du plateau de Corent, c’est pourquoi elle a

demandé son classement par délibération avec le conseil municipal précédent. Après une 1ère

réunion en mairie avec le bureau d’études mandaté pour cette mission par les services de

l’Etat il y a plusieurs années, nous sommes toujours dans l’attente d’une proposition relative à

ce classement.


L’essentiel est la protection du plateau de Corent ; cette protection est atteinte par le

classement en zone A*.

« LE P.P.R.I. est pris en compte dans le zonage et dans le règlement où les articles 1 et 2

reprennent les interdictions et conditions à l’aménagement du PPRI de l’Allier. Des

habitations situées dans des secteurs concernés par la pré-localisation des zones humides du

S.A.G.E. Allier Aval sont exclues des zones constructibles pour être intégrées en zone

naturelle. Ce nouveau classement pose question, même si l’entretien, la restauration,

l’aménagement des bâtiments existants et l’extension des constructions existantes (limitée à

30 % de la surface de plancher initiale du bâtiment à la date d’approbation du P.L.U.) sont

autorisés, les annexes (piscine, abri de jardin,…) ne sont quant à elles pas autorisées. »

Réponse du maire :

Les zones humides ont été prises en compte dans la réflexion du PLU et ont été exclues de

tous zonages urbains. Cependant du fait des constructions existantes situées en bordure de la

RD 96 (coté rivière Allier) et jusqu’à la limite de la zone inondable définie au PPRI un

nouveau zonage de ce secteur sera proposé en zone UG*.


Le zonage du P.L.U. classe en zone naturelle deux secteurs situés en bordure de l’Allier des

hameaux du Pont des Goules et des Côtes Blanches. Ce classement a d’ailleurs fait réagir

quelques habitants du secteur des Côtes Blanches. Ce zonage, du point de vue des services de

l’Etat, pose également un problème juridique. En conséquence, le porteur de projet est invité à

réétudier ce point en liaison avec la direction départementale des territoires de la préfecture du

Puy-de-Dôme.





35

« La seule zone d’extension située à l’extrémité Nord du territoire communal fait l’objet d’une

O.A.P. travaillée permettant ainsi de maîtriser le développement urbain et assure une bonne

intégration des nouvelles constructions. Toutefois, cette O.A.P. préconise, à juste titre, des

toitures terrasses (végétalisées ou non), alors que le règlement autorise également les pentes

de toitures comprises entre 15 % et 45 %. Il serait donc utile de mettre le règlement en

correspondance avec l’O.A.P. Il serait également très pédagogique de compléter l’O.A.P.

avec la localisation possible des habitations dans la mesure où le terrain est en pente et

desservi par des voiries qui pourraient dénaturer la topographie du site. »

Réponse du maire :

Le règlement sera corrigé. La zone d’extension doit être redéfinie au niveau du parcellaire

pour être constructible en intégrant la voirie, le bassin de retenu des eaux pluviales etc.., aussi

il parait difficile de localiser les futures habitations.


Le commissaire enquêteur prend acte de l’engagement pris par le porteur de projet.

4233 - Gergovie Val d’Allier Communauté :

Sans opposition, cet avis, qualifié par son auteur de technique, soulève toutefois les questions

suivantes.

« En matière de densité, les O.A.P. sont peu prescriptives. A cet égard, la formulation qui

figure dans le chapitre « principes d’organisation urbaine – zone AUg » (page 15) est

maladroite : au lieu d’écrire « la moyenne des parcelles pourra répondre aux objectifs du

S.Co.T. », il serait préférable d’écrire : « la moyenne des parcelles devra répondre aux

objectifs du S.Co.T. ». Enfin, aucune orientation n’est formulée en matière de mixité

sociale. »

Réponse du maire :

La formulation sera corrigée. L’étude d’aménagement de la zone AUg déterminera

l’orientation de ce secteur.



« Concernant le nombre de logements et les enveloppes foncières, le P.L.H., après sa mise en

compatibilité avec le S.Co.T., fait apparaître un objectif maximum de 4 nouveaux logements

par an à CORENT, dont au plus 3 en extension urbaine, pour une consommation foncière

dévolue à l’habitat ne devant pas dépasser 0,28 ha/an. La prévision du P.L.U. de 4 à 5

logements par an pour une consommation foncière de 0 ,35 ha/an est donc légèrement

supérieure aux chiffres du P.L.H., sans toutefois remettre fondamentalement en cause le

principe de développement modéré des communes périurbaines. »





36

Réponse du maire :

Je confirme que le projet de PLU ne remet pas en cause la volonté de développement modéré

de la commune.



« Page 16 du résumé non technique, il est indiqué que « Gergovie Val d’Allier Communauté

souhaite développer à nouveau la viticulture et a pour projet de replanter des vignes, sur les

flancs du plateau de CORENT notamment ». Cette affirmation est fausse ; s’il était bien

prévu, dans le cadre de l’Agenda 21 communautaire, d’engager une réflexion sur les moyens

de soutenir le maintien ou le retour de la viticulture sur le territoire, aucune action n’a été

engagée à ce jour et aucune action de plantation n’a été envisagée par la communauté de

communes. »

Réponse du maire :

Cette proposition d’aménagement était portée par l’ancien Vice-Président de GVA chargé du

tourisme et n’a pas de rapport avec l’agenda 21. La mise en valeur des « paillas » aurait pu se

réaliser dans le cadre des chantiers d’insertion, et la replantation de vignes par les viticulteurs

mais également les associations qui soutiennent la reconnaissance des vins d’Auvergne. Je

confirme donc cette affirmation.


Le commissaire enquêteur prend acte de la réponse apportée par le porteur de projet.

4234 - Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme :

Favorable, l’avis émis par le président de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme est

cependant assorti de plusieurs réserves qui posent les questions suivantes.

« A la page 47 du rapport de présentation, il est indiqué que « la surface agricole utilisée (…)

est de 34 ha pour CORENT, pour une surface communale de 268 ha ». Cette formulation est

inexacte, les 34 ha indiqués correspondant à la S.A.U. des exploitations ayant leur siège sur

le commune de CORENT ; ce chiffre comprend donc des surfaces localisées à la fois sur la

commune et en dehors de la commune. Il conviendrait d’écrire « les S.A.U. des exploitations

ayant leur siège à CORENT est de 34 ha… ». Par ailleurs, comparer ce chiffre avec celui de

la superficie communale ne nous semble pas un élément de réflexion pertinent. Pour

information, et selon le R.P.G., la surface des espaces agricoles de CORENT s’élève à 62 ha,

dont 59,1 ha déclarés à la P.A.C. (chiffres fournis lors de la C.D.P.E.N.A.F.). »

Réponse du maire :

Les corrections seront faites.





37



« Aux pages 48 et 51 du rapport de présentation, comme dans le P.A.D.D., il indiqué que la

commune est incluse dans l’aire géographique des A.O.V.D.Q.S. Côtes d’Auvergne et Côtes

d’Auvergne Corent. Or, il s’agit désormais d’une zone A.O.P. et non plus A.O.V.D.Q.S. »

Réponse du maire :

La correction sera faite.



« A la page 53 du rapport de présentation, il convient d’indiquer que les bâtiments d’élevage

sont soumis au R.S.D. ou au régime des I.C.P.E. selon leurs capacités et le type d’animaux et

se voient donc appliquer un périmètre de réciprocité de 50m ou 100m selon le cas. Par

ailleurs, il n’est pas répertorié de bâtiments d’élevage sur la commune de CORENT, ni de

zone agricole constructible permettant ce type de construction sur votre zone. »

Réponse du maire :

Les modifications seront faites.



« Il aurait également été intéressant d’expliquer dans le P.A.D.D. la justification d’une zone

Acv. »

Réponse du maire :

Les éléments de justification seront intégrés.



« Les orientations d’aménagement et de programmation de la zone AUg laissent apparaître

une urbanisation de part et d’autre d’une trame verte, isolant ainsi une partie de ces

constructions de la zone urbaine du bourg et obligeant la mise en place d’une deuxième trame

verte à l’intérieur de la zone Acv voisine de la zone AUg. Il est demandé de revoir la

dimension de cette zone AUg afin que la trame verte en constitue sa limite Ouest. De plus, les

orientations de cette zone AUg imposent au minimum la réalisation de 7 lots sur une

superficie de plus de 2,5 ha. Or, malgré une justification en partie liée à la topographie des





38

terrains, ces orientations semblent insuffisantes au regard des objectifs du S.Co.T. et du

P.A.D.D. »

Réponse du maire :

La dimension de la zone AUg a été réduite de 2/3 par rapport au POS actuel afin de respecter

les orientations du S.C.O.T. La coulée verte est une proposition d’aménagement pour

respecter l’aspect paysager du secteur ce qui justifie son positionnement.


La zone AUg a effectivement été considérablement réduite par rapport au P.O.S. Les

aménagements proposés par le porteur de projet constituent un engagement affirmé de

respecter les objectifs du S.Co.T. Toutefois, pour renforcer ces objectifs, le porteur de projet

est invité à modifier l’O.A.P., notamment sur les principes d’implantation et la taille des

parcelles, afin de limiter la consommation foncière.

La zone Acv comprend une zone exploitée en vigne qui pourrait être classée uniquement en

zone Av ; cela éviterait ainsi de fixer dans le règlement (article A6) un recul de 65 mètres des

futures constructions par rapport aux voies. »

Réponse du maire :

La zone Acv a été définie avec les viticulteurs pour permettre l’installation d’un chai si une

demande était faite dans ce sens. Pour un village vigneron dont l’appellation commence à être

reconnue, il a paru intéressant d’envisager cette éventualité. La zone Acv me parait donc

adaptée dans sa description actuelle.


Le commissaire enquêteur partage l’avis du porteur de projet. Il confirme qu’aucun viticulteur

ne s’est manifesté durant le temps de l’enquête publique pour contester cet élément précis.

« Le zonage des E.B.C. est à affiner car certaines parcelles qui sont classées semblent ne pas

être actuellement concernées par un boisement et d’autres sont classées avec des essences

exploitables (peupliers). »

Réponse du maire :



Le commissaire enquêteur prend acte de l’engagement formulé par le porteur de projet.





39

« Le zonage de protection strict qui apparait dans le S.Co.T. du Grand Clermont ne reprend

pas la totalité des secteurs classés en A.O.P. ; certaines parcelles sont donc à ajouter en zone

Av au regard du véritable zonage A.O.P. »

Réponse du maire :




« Concernant plus spécifiquement le zonage agricole, il est constaté le choix dans le rapport

de présentation de rendre les zones agricoles par principe inconstructibles à l’exception des

tonnes de vignes en zone Av et de chais en zone Acv. Si ce choix peut s’expliquer, il est

demandé cependant de clarifier le règlement qui n’interdit pas les constructions agricoles

dans les zones Av, A* et A (dans l’article A1) et qui ne soumet à condition que certaines

constructions selon les zones (article A2). Par conséquent, tel que le règlement est rédigé, il

semble autoriser tout type de constructions agricoles sans conditions (à l’exception de celles

édictées dans l’article A2) dans chacune de ces zones Al. Afin d’assurer une bonne

compréhension de l’ensemble du règlement, il conviendrait de reformuler l’article A1 qui, en

l’état, présente une contradiction avec ce qui est annoncé à la fois dans le « chapeau » de la

zone A et dans le rapport de présentation. »

Réponse du maire :

Les modifications seront faites.



« L’article A2 limite les extensions des constructions existantes à 30% de leur surface de

plancher ; il conviendrait de préciser les « constructions à usage d’habitation », afin de ne

pas pénaliser les bâtiments agricoles. »

Réponse du maire :

Cette modification sera faite.







40

« Toujours à l’article A2, les références aux zones humides dans la mesure où celles-ci ne

sont pas identifiées de façon précise sont à supprimer. La réglementation de la loi sur l’eau

s’appliquera au cas par cas des permis déposés. »

Réponse du maire :

Cette modification sera prise en compte.



« Concernant la zone Acv, le maintien de l’autorisation de constructions à usage d’habitation

fait, de par la jurisprudence (qui ne considère plus la construction d’une maison à proximité

d’un chai comme nécessaire à l’exploitation agricole), que cette zone est considérée come un

S.T.E.C.A.L (secteur de taille et de capacité limité) et non comme une simple zone agricole

constructible. Une réflexion de la commune pourra ainsi déterminer si la zone Acv est

considérée comme un S.T.E.C.A.L. ou comme une zone agricole constructible ouverte aux

seules constructions nécessaires à l’activité agricole en lien avec la viticulture. Dans ce

deuxième cas, la formulation sur les maisons d’habitation dans cette zone devra être

supprimée. »

Réponse du maire :

Nous retiendrons le 2ème

cas et la formulation sera corrigée.



« L’article A4 prévoit que « toute construction doit être raccordée au réseau public d’eau

potable ». Il est suggéré plutôt la formulation suivante : « toute construction ou installation

nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d’eau potable, doit être raccordée

au réseau d’eau public potable ». En effet, certaines constructions agricoles ne nécessitent

pas un raccordement à l’eau potable. Il ne semble donc pas nécessaire d’imposer un tel

raccordement. »

Réponse du maire :

Cette modification sera intégrée.



« L’article A6 du règlement prévoit une marge de recul de 10 m pour les constructions

agricoles par rapport aux voies et emprises publiques. Cette marge pourrait être réduite (par

exemple 5m), afin de limiter la consommation d’espaces agricoles et l’empiétement sur les

vignes des éventuelles tonnes à vigne. »





41

Réponse du maire :

Le recul de 10 m pour ce type de construction me parait plus adapté du fait du matériel

employé par les exploitants.


Le commissaire enquêteur n’a pas d’avis précis sur ce point. Il constate qu’aucun viticulteur

n’a demandé cette modification lors des réunions préalables de concertation ou pendant le

temps de l’enquête publique.

« L’article A11 dans sa partie constructions à usage agricole, interdit l’emploi des matériaux

blancs, brillants ou réfléchissants tant en bardage qu’en couverture. Il est demandé que les

serres ne soient pas concernées par ces dispositions. Par ailleurs, une réflexion aurait été

utile sur la possibilité d’accepter ce type de constructions légères et démontables sur

l’ensemble ou au moins une partie des zones agricoles. »

Réponse du maire :

Il faut tenir compte des particularités du territoire, et nous pensons que l’article A11 est bien

en adéquation avec la commune de Corent.


Il s’agit là d’un choix assumé par le porteur de projet.

4235 - Institut National de l’Origine et de la Qualité (I .N.A.O.) :

Cet organisme a émis deux avis : le premier, en date du 30 octobre 2015, sous la signature de

la directrice adjointe ; le second, datée du 26 novembre 2015, sous la signature du directeur de

l’Institut. Sans opposition au projet de P.L.U., l’Institut émet cependant des réserves et pose

les questions suivantes.

« L’appellation « Côtes d’Auvergne », antérieurement V.D.Q.S., est reconnue A.O.C. depuis

2011. Il convient donc à présent de ne parler que d’A.O.C. et de faire dans le dossier les

quelques corrections nécessaires. »

Réponse du maire :




« Situé à proximité immédiate d’un secteur viticole en A.O.C. et partiellement planté sur la

commune des MARTRES-DE-VEYRE, le vaste secteur AUg (2,53 ha) manque de précision

dans la mesure où il est défini comme principalement destiné à des constructions à usage

d’habitation, de services et d’artisanat. Dans le détail, les orientations d’aménagement et de





42

programmation n’imposent que la construction de 7 lots, sur 700m2 d’emprise chacun, à

l’intérieur des 25 300m2. Ceci reviendrait à la consommation réelle de plus de 3 600 m2 par

maison. Ce qui est contraire aux principes d’utilisation maîtrisée de l’espace inscrits dans la

loi, ainsi qu’aux dispositions du P.L.H. qui prévoit quatre logements par an pour une

enveloppe foncière de 2 800 m2. La réalisation d’un tel projet sur ce secteur, très en vue dans

le paysage et à proximité immédiate de terrains classés en A.O.C., ne pourrait que nuire à

l’image de l’appellation et contribuer à dégrader les conditions d’exploitation des parcelles

proches. L’institut émet un avis défavorable sur ce secteur et demande qu’il soit zoné en A, ou

à défaut très fortement réduit en ne gardant que sa partie Est, et en y prévoyant une densité

réelle de constructions compatible avec les orientations du S.Co.T. et du P.L.H. »

Réponse du maire :

La volonté communale a été de respecter l’impact paysager tout en conservant une future zone

constructible. Par rapport au POS actuel, cette surface a été réduite de 2/3. Au tiers restant

(soit 2.53ha), il conviendra dans le cadre de l’aménagement de cette zone de créer des voies

d’accès, de créer des trottoirs, de gérer l’eau pluviale par un bassin de rétention, etc… On peut

estimer une réduction de 40 % supplémentaire. A cela il faut déduire la coulée verte projetée

et tenir compte de la topographie du site.

Il convient de rappeler que c’est le seul secteur communal nouveau ouvert à la construction et

que les 700m² définis dans le S.C.O.T. sont une moyenne générale du territoire.


La future zone AUg pose de nombreuses questions dans les différents avis formulés,

notamment dans le périmètre défini. Il convient de noter qu’elle réduit considérablement celle

qui figurait au P.O.S. Cependant, les préventions formulées pourraient être levées en

complétant l’O.A.P., comme indiqué précédemment.

« L’institut est favorable au principe des zones destinées à accueillir des exploitations

viticoles, et/ou plus généralement agricoles, ce qui est la destination du secteur Acv.

Englobant au total environ 1,3 ha, il est en grande partie occupé par une vigne (classée

A.O.C. depuis 2011), qu’il est prévu de garder, du moins partiellement : une partie devrait

être arrachée pour installer une voirie d’accès au fond de la parcelle, seul endroit où serait

autorisée une construction. L’accès prévu, très en biais par rapport à la D 786, serait très

peu praticable pour des véhicules d’une certaine taille (engins d’exploitation, camions de

livraison, …) venant de l’Est sur la départementale ou souhaitant prendre cette direction en

sortant de la parcelle. Par ailleurs, il est prévu d’instaurer une zone non aedificandi sur le

reste du secteur Acv de manière à faire tampon avec le secteur AUg immédiatement à l’Est.

L’I.N.A.O. s’oppose à cette disposition dans la mesure où, s’il est nécessaire d’instaurer une

zone de protection pour un secteur constructible, son emprise doit se faire sur le secteur

constructible lui-même et ne doit pas être supportée par une zone agricole. L’institut suggère

de zoner en Av la vigne existante (de même que l’ensemble des parcelles 4, 6, 7 et 8 un peu

plus à l’Ouest – seule la 4 étant pour l’instant inscrite en Av), et de permettre dans le

règlement l’installation de bâtiments d’exploitation (éventuellement autres que viticoles) sur

le reste du secteur agricole à proximité. »





43

Réponse du maire :

La zone Acv a été définie avec les viticulteurs pour permettre l’installation d’un chai si une

demande était faite dans ce sens. Pour un village vigneron dont l’appellation commence à être

reconnue, il a paru intéressant d’envisager cette éventualité. La question concernant l’accès a

été largement évoquée et, après réflexion, nous avons été convaincus que ce secteur en

bordure de la RD 786 était la meilleure proposition car nous évitons de traverser le bourg qui

parait impossible avec le matériel nécessaire à l’exploitation. Le fait d’être situé à proximité

de la zone AUg a été identifié et présenté aux viticulteurs en respectant le retrait nécessaire

d’où l’instauration d’une zone non aedificandi.


Aucun viticulteur ne s’est effectivement manifesté durant le temps de l’enquête publique pour

formuler des observations ou des contre-propositions. Ainsi, localement, le projet porté par la

commune de CORENT (63730) ne soulève pas de difficulté du point de vue des viticulteurs.

Mieux, selon les réponses apportées par le maire de la commune, ce projet a été élaboré en

concertation avec eux.

« La présentation du zonage sur fond de photographie aérienne met en évidence de

nombreuses incohérences dans le zonage des Espaces Boisés Classés (E.B.C.) : beaucoup de

parcelles entièrement boisées ne sont pas entièrement prises en E.B.C. et inversement le

figuré recouvre parfois des parties de parcelles non boisées (par exemple la ZB4 sur Viallot).

Dans le Val d’Allier, des plantations sont classées en E.B.C., ce qui semble peu logique.

L’institut suggère que la philosophie des E.B.C. sur la commune soit clairement établie et que

leur zonage soit affiné à partir de photos aériennes récentes. Il demande en particulier que les

terrains délimités en A.O.C. Côtes d’Auvergne ne soient pas affectés par un E.B.C., de

manière à ne pas interdire leur remise en culture (par exemple sur le lieu-dit La Concarde,

section ZC). »

Réponse du maire :

Les rectifications seront faites.



Enfin, le dernier avis émis est celui du président du syndicat des viticulteurs de la zone

d’appellation d’origine Côtes d’Auvergne, dont le siège se situe 11 allée Pierre de Fermat à

AUBIERE (63170). Cet avis, daté du 13 janvier 2016, donc postérieur au premier jour de

l’enquête publique fixé au 11 janvier 2016, reprend les mêmes thèmes, avec des paragraphes

parfois identiques, que ceux abordés par la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme et par

l’I.N.A.O. Ces interrogations étant abordées infra, elles ne sont pas reprises. Le courrier du 13

janvier 2016 est inséré par le commissaire enquêteur dans le sous-dossier « avis des personnes

publiques associées ».

Le seul avis émis par les personnes publiques consultées est favorable, sans observation.





44

43 - Synthèse des observations formulées par le public, réponse du maître d’ouvrage et

avis du commissaire enquêteur :

Parfaitement informé, le public participe de façon satisfaisante à cette enquête publique. La

réception des citoyens par le commissaire enquêteur se déroule dans les conditions énoncées

au paragraphe 33.

Le récapitulatif des observations formulées par le public figure dans le tableau ci-après :

TABLEAU DES OBSERVATIONS FORMULEES PAR LE

PUBLIC IDENTITE ADRESSE TELEP

HONE

SECTION

ET

PARCELLE

NUMERO

D’OBSERVAT

ION /

REGISTRE

THEME MODE DE

SAISINE DU

COMMISSAI

RE

ENQUETEUR

BONHOMME

Eliane

Rue de la

Chaume

Blanche à

CORENT

(63730).

06.60.91.30

.06.

A/2188 et A/2195 1/1 Terrains classés

en Uj alors qu’ils

sont

constructibles au

POS actuel.

Première

permanence.

BREDOIRE

Robert et

Bernard

(indivision)

8 rue Basse à

CORENT

(63730).

06.71.12.77

.62.

A/2204, A/2205,

A/2206 et

A/2209

1/1 Terrains classés


sont

constructibles au

POS actuel.

Première

permanence.

COURNOL

Alain

4 Pont des

Goules à

CORENT

(63730).

04.73.39.97

.93.

A/2200 et A/2201 1/1 Terrains classés


sont

constructibles au

POS actuel.

Première

permanence.

INDIVISION

MANDONNE

T-VERNY

Représentée

par

BONHOMM

E Eliane.

/. A/2196 et A/2197 1/1 Terrains classés


sont

constructibles au

POS actuel.

Première

permanence.

GRIVOT

Arlette

17 route de

Longues à

CORENT

(63730).

06.83.67.77

.00.

ZB/30 et ZB/111

2/1

Première parcelle

dans la future

zone AUg : sera-t-

elle constructible

ou pas ?

Deuxième

parcelle :

demande qu’elle

soit classée en

zone

constructible.

Première

permanence.

FLANDRIN

Maurice

2 route de

Longues à

CORENT

(63730).

06.76.33.05

.94.

/. Aucune observation

déposée sur le

registre.

Se dit attentif aux

futures zones de

jardin et aux

emplacements

réservés.

Première

permanence.

DIDIER

Romain

168 Grande

Rue Pavée à

MEZEL

(63115).

06.98.16.93

.32.

A/991, /992 et

/993

3/1 Demande la

suppression de

l’E.R. n° 6.

Lettre datée du 30

avril 2013

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.





45

LARRET

Michel

4 rue des

Rampeaux à

CORENT

(63730).

/. ZC/61 4 et 11/1 Classement de la

parcelle en zone

constructible.

Lettres

recommandées

datées du 02

octobre 2103 et

du 28 janvier

2015 adressées au

maire de la

commune qui les

a remises au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

MOUTY

Véronique

14 rue des

Quatre

Charières à

CHADELEU

F (63320).

04.73.96.63

.30.

ZC/377 et /378 5/1 Classement des

parcelles en zone

constructible.

Lettre datée du 28

octobre 2013

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

LAPORTE

Claude

17 route de

Flayat à GIAT

(63620).

/. ZD/216 6/1 Classement de la

parcelle en zone

constructible.

Lettre datée du 31

décembre 2013

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

HUGON

Michelle

8 rue du Pont

des Goules à

CORENT

(63730).

/. A/2210 et A/2211 7/1 Classement de la

parcelle 2210 en

zone

constructible.

Lettre datée du 14

janvier 2014

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

CAHUZAC

Eric

3 Ribe de

l’Eau à

CORENT

(63730).

06.72.31.38

.21.

ZC/415 8/1 Classement de la

parcelle en zone

constructible.

Lettre datée du 17

février 2014

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

HUGON

David et son

épouse

3 rue du Puy

de Corent à

CORENT

(63730).

/. ZC/488 9/1 Classement de la

parcelle en zone

constructible.

Lettre datée du 12

septembre 2014

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.





46

HUGON TP 3 rue du Puy

de Corent à

CORENT

(63730).

/. /219 et /220

(parcelles

communales)

10/1 Reclassement de

ces deux parcelles

actuellement en

zone protégée.

Lettre datée du 22

septembre 2014

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

NICOULAUD

Bertrand

2 rue Saint-

Verny à

CORENT

(63730).

04.73.69.74

.92.

06.60.14.68

.26.

ZC/57 12/1 Repousser la

limite de zone

pour la

construction d’un

garage.

Lettre datée du 09

mai 2015 adressée

au maire de la

commune qui l’a

remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

REIGUE

André et son

épouse.

4 Chemin des

Côtes

Blanches à

CORENT

(63730).

/. ZB/228 et ZB/229 13/1 Conteste le

classement du

secteur

géographique en

zone non

constructible.

Lettre datée du 20

novembre 2015

adressée au maire

de la commune

qui l’a remise au

commissaire

enquêteur le 11

janvier 2016,

premier jour de

l’enquête

publique.

GINESTE

Fabrice.

5 Chemin de

Côtes

Blanches,

Pont des

Goules, à

CORENT

(63730).

06.66.70.75

.26.

A/1666 14/1 Souhaite savoir

s’il pourra

construire un

garage sur cette

parcelle dans le

nouveau P.L.U.

Deuxième

permanence.

MAMET

André et son

épouse.

30 boulevard

du Pont des

Goules,

Longues, à

VIC-LE-

COMTE

(63270).

04.73.39.93

.11.

ZC/346 et ZC/347 15/1 Souhaite que les

deux parcelles

restent

constructibles.

Deuxième

permanence.

GARGUILLO

Rémy.

17 allée des

Ecureuils à

CLERMONT

-FERRAND

(63100).

/. A/621 16/1 Souhaite savoir si

la parcelle A/623

sera constructible

et s’il peut

l’acquérir.

Deuxième

permanence.

NICOULAUD

Bertrand.

2 rue Saint-

Verny à

CORENT

(63730).

/. ZC/57 17/1 Repousser la

limite de zone

pour la

construction d’un

garage.

Deuxième

permanence.

A adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 12.

KLEY Jean-

Claude.

6 chemin de

la Noyeraie à

CORENT

(63730)

/. /. Aucune observation

déposée sur le

registre.

Souhaite obtenir

des

renseignements

sur la future zone

AUg.

Deuxième

permanence.

TOURNAIRE

Pascal.

7 rue Blaise

Pascal à

PERIGNAT-

LES-

SARLIEVES

(63170).

/. ZB/94 18/1 Demande que sa

parcelle soit

classée en zone

constructible.

Deuxième

permanence.





47

TOURNAIRE

Nicolas.

29 rue

Principale à

CORENT

(63730).

/. ZB/96 19/1 Demande que sa

parcelle soit

classée en zone

constructible.

Deuxième

permanence.

MOULIN

Michel et son

épouse.

9 chemin de

la Noyeraie à

CORENT

(63730).

/. /. 20/1 Demande que les

voies d’accès de

la future zone

AUg soient

réétudiées.

Deuxième

permanence.

SCIAUVAUD

François.

5 rue de

Chaume

Blanche à

CORENT

(63730).

/. A/2210 et A/2211 21/1 Demande que la

parcelle reste

constructible et ne

soit pas classée en

Uj.

Deuxième

permanence.

Sa mère,

HUGON

Michelle, a

adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 7.

CIVIALE

Cédric et

BRUEL

Camille.

2 rue de

Chaume

Blanche à

CORENT

(63730).

/. /. Aucune observation

déposée sur le

registre.

Sont venus

consulter le

dossier,

notamment le

règlement, pour

connaître les

distances de

construction des

limites

séparatives.

Deuxième

permanence.

AREVALO

Richard et son

épouse.

2 rue de

Chaume

Blanche à

CORENT

(63730).

/. ZC/328 22/1 Préserver le

sentier communal

implanté le long

de sa parcelle.

Deuxième

permanence.

CAHUZAC

Eric

3 Ribe de

l’Eau à

CORENT

(63730).

/. ZC/415 23/1 Souhaite qu’une

partie de sa

parcelle soit

constructible

Troisième

permanence.

A adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 8.

LAPORTE

Claude

17 route de

Flayat à GIAT

(63620).

/. ZD/216 24/2 Demande qu’une

partie de sa

parcelle soit

classée en zone

constructible.

Troisième

permanence.

A adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 6.

REIGUE

André

4 chemin des

Côtes

Blanches à

CORENT

(63730).

/. ZB/228 et ZB/229 25/2 Conteste le

zonage du projet

de P.L.U. qui rend

inconstructible

une partie des

deux parcelles

(côté Allier).

Troisième

permanence.

A adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 13.

REIGUE

Michel

10 chemin

des Côtes

Blanches à

CORENT

(63730).

/. ZB/221 26/2 Conteste le

zonage du projet

de P.L.U. qui rend

inconstructible

une partie de sa

parcelle (côté

Allier).

Troisième

permanence.





48

LELONG

Jacques et son

épouse.

1 rue du Petit

Corent à

CORENT

(63730).

04.73.69.69

.84.

Aucune observation

déposée sur le

registre. Doit revenir

ou adresser un

courrier au

commissaire

enquêteur.

Contestent la

création de

l’emplacement

réservé numéro 4

qui dépréciera les

terrains qu’ils

possèdent autour.

Troisième

permanence.

FOURNIER

Gérard,

FOURNIER

Joël,

FOURNIER

Odile et

GARNAUD

Françoise.

15 rue des

Rampeaux à

CORENT

(63730).

/. A/2922, A/2926

pour la famille

FOURNIER et

A/2924 pour

Françoise

GARNAUD

27/2 Demandent que la

partie haute de ces

trois parcelles,

située en zone non

inondable, reste

constructible.

Troisième

permanence.

HUGON

David et Jenny

3 rue du Puy

de Corent à

CORENT

(63730).

06.37.80.78

.93.

ZC/488 28/2 Demandent

qu’une partie de

cette parcelle soit

constructible pour

y implanter un

garage.

Troisième

permanence.

Ont adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 9 et une

deuxième lettre

pour un motif

différent qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 10.

LELONG

Jacques et

Danielle

1 rue du Petit

Corent à

CORENT

(63730).

04.73.69.69

.84.

AO/113, AO/123,

AO/124, AO/125,

AO/126 et

AO/127

29/2 Contestent la

création de l’E.R.

4 qui dépréciera

leurs parcelles

situées juste au-

dessus.

Quatrième

permanence.

DIDIER

Romain et sa

mère Corinne

81 chemin de

la Gondole à

MEZEL

(63115).

/. AO/991 30/2 Contestent la

création de l’E.R.

6 sur sa parcelle,

qui va déprécier

sa propriété.

Quatrième

permanence.

A adressé une

première lettre

pour le même

motif qui fait

l’objet de

l’observation

numéro 3.

GRIVOT

Arlette

17 route de

Longues à

CORENT

(63730).

/. ZB/30 31/2 Demande si une

partie de la

parcelle, située

dans la future

zone AUg, ne

pourrait pas être

classée en zone

constructible.

Quatrième

permanence.

En complément

de l’observation

numéro 2.

LELONG

Jacques et son

épouse Danielle

1 rue du Petit

Corent à

CORENT

(63730).

04.73.69.69

.84.

AO/113, AO/123,

AO/124, AO/125,

AO/126 et

AO/127

32/2 Souhaitent savoir

si l’E.R. 4

empêchera ou pas

l’accès à la route à

partir de leurs

parcelles.

Quatrième

permanence.

En complément

de l’observation

numéro 29.

Le procès-verbal de synthèse des observations émises par le public est établi le 15 février

2016 et remis et commenté par le commissaire enquêteur le 18 février 2016 à monsieur

Thierry JULIEN, maire de la commune de CORENT (63730) et porteur du projet. Son

mémoire en réponse parvient, par courriel, le 29 février 2016. Ce dossier fait l’objet de la

pièce jointe numéro 18.





49

Les observations formulées par le public, les réponses fournies par le porteur du projet et les

avis du commissaire enquêteur figurent ci-après :

OBSERVATION NUMERO 1 / REGISTRE NUMERO 1 :

Madame Eliane BONHOMME, demeurant rue de la Chaume Blanche à CORENT (63730),

propriétaire des parcelles numéros 2188 et 2195 (section A) ;

Messieurs (indivision) Robert et Bernard BREDOIRE, demeurant 8 rue Basse à CORENT

(63670), propriétaires des parcelles numéros 2204, 2205, 2206 et 2209 (section A) ;

Monsieur Alain COURNOL, demeurant 4 Pont des Goules à CORENT (63670), propriétaire

des parcelles numéros 2200 et 2201 (section A) ;

Indivision MANDONNET-VERNY (représentée par madame Eliane BONHOMME),

propriétaire des parcelles numéros 2196 et 2197 (section A).

« Suite au projet du plan local d’urbanisme de la commune de CORENT, les parcelles

indiquées ci-dessus seraient classées en zone Uj (non constructibles). Nous souhaitons que

toutes nos parcelles restent en zone constructible, comme c’est prévu dans le P.O.S. actuel. »

REPONSE DU MAIRE :

Aucun projet d’aménagement n’a été déposé réellement en mairie et ce depuis plusieurs

années. L’obligation de respecter les directives du S.C.O.T. a pour conséquence de réduire les

surfaces constructibles existantes du POS ce qui nous a donc incités à revoir le zonage de ce

site enclavé dont l’accès est difficile du fait de la topographie.

AVIS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR :

Les parcelles concernées sont effectivement classées constructibles au P.O.S. actuel.

Cependant, effectivement aucun projet d’aménagement n’a été déposé en mairie par les

propriétaires concernés. Sur place, il est constaté que les accès à ces parcelles, qui sont

enclavées, sont particulièrement difficiles. Le chemin communal, qui sépare ces parcelles de

la propriété AREVALO, est très difficilement repérable car il est désormais envahi par la

végétation. Par ailleurs, le S.Co.T. du Grand Clermont fait effectivement obligation aux

communes concernées de diminuer les surfaces constructibles. Or, du fait de la topographie du

territoire communal, la marge de manœuvre est extrêmement réduite à CORENT (63730).

Enfin, le projet de créer deux zones de jardins, la première dans le bourg et la seconde dans

l’important hameau du Pont des Goules, est séduisant lorsqu’il est regardé dans la perspective

de générer du lien social.

OBSERVATIONS NUMERO 2 / REGISTRE NUMERO 1 ET NUMERO 31 /

REGISTRE NUMERO 2 :

Madame Arlette GRIVOT, demeurant 17 route de Longues à CORENT (63730), propriétaire

des parcelles numéros 30 (section ZB) et 111 (section ZB).

« Concernant la parcelle ZB 30 (970 m2) au lieu-dit Champgrand, j’aimerais connaître si

cette parcelle sera en zone constructible ou se trouvera sur la portion voie verte, ce qui

voudra dire non constructible alors que la parcelle ne mesure que 970 m2, ce qui sera perdu

pour mes parents. »

« Concernant la zone ZB 111, Les Quinots, terrain de 680 m2 bordant la route avec eau,

électricité, tout à l’égoût devant, comment se fait-il qu’elle ne soit pas en zone constructible





50

alors qu’une maison se trouve juste à côté et d’autres à proximité. En complément, je

souhaiterais savoir si une partie de la parcelle ZB/30 ne pourrait pas être rendue

constructible».

REPONSE DU MAIRE :

La parcelle ZB 30 est située en zone AUg donc constructible après proposition

d’aménagement de toute la zone. La coulée verte qui respecte l’impact paysager mise en

valeur dans le S.C.O.T. aura une incidence sur l’ensemble des propriétaires du fait de la

nouvelle définition des futurs lots constructibles. L’obligation de respecter les directives du

S.C.O.T. a pour conséquence de réduire les surfaces constructibles existantes du POS, aussi il

n’a pas été possible d’ouvrir certaines parcelles à la construction comme nous l’envisagions

au début de la procédure de révision.


La parcelle ZB/30 se situe dans la future zone AUg. Cependant, ce projet n’est pas encore

élaboré précisément. Seules, les grandes lignes sont définies dans l’Opération

d’Aménagement et de Programmation (O.A.P.). Il ne peut donc être répondu précisément sur

ce sujet à madame GRIVOT. S’agissant de la parcelle ZB/111, elle n’était pas constructible

au P.O.S. Elle se situe effectivement en limite avec la zone constructible. Or, il faut bien

débuter à un endroit précis la zone non constructible. Le classement est donc cohérent au

regard du projet d’ensemble et des obligations définies par le S.Co.T.

OBSERVATIONS NUMERO 3 / REGISTRE NUMERO 1 ET NUMERO 30

/REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur Didier ROMAIN, demeurant 168 Grande Rue Pavée à MEZEL (63115),

propriétaire des parcelles numéro 991, 992 et 993 (section A).

« Propriétaire, sur votre commune, d’un bâtiment à usage d’habitation avec les parcelles

précitées, j’envisageais la vente de cette propriété. En mars dernier, vous m’avez informé

qu’une partie de ce bien figurait sur la liste des emplacements réservés de la commune et

qu’en cas de vente, la mairie avait un droit de préemption sur les parcelles numéros 991 et

992 pour une surface représentant 880 m2. Un éventuel acquéreur ne pourrait donc

réellement acquérir que 220 m2 sur les 1000m2 proposés, le reste devant obligatoirement être

acheté par la commune selon un prix défini par le service des Domaines. Cette situation

compromet évidemment les possibilités de transaction. Mon père, décédé le 29 septembre

1997 et dont je suis l’héritier n’a jamais fait mention de cette situation qu’il ignorait très

certainement. En effet, dans l’acte d’acquisition établi le 18 octobre 1982, aucune pièce

d’urbanisme n’est jointe et mon père n’a pas été informé de l’existence de l’emplacement

réservé. Lors du conseil municipal du 15 février 2013, il a été décidé de prescrire la révision

du POS devenu PLU de la commune de CORENT. Par le présent courrier, je demande que la

modification voire la suppression de l’emplacement réservé numéro 6 soit envisagée lors de

la révision du PLU ou dans le cadre de toute autre procédure pouvant être mise en œuvre par

vos soins. Cette demande de modification ou de suppression me semble justifiée pour deux

raisons. Tout d’abord la surface réservée, soit 800 m2, paraît excessive par rapport à

l’opération projetée sur cette réserve, à savoir l’amélioration des conditions de visibilité du

carrefour sur le CD 8E. Certes les parcelles concernées sont en bordure de route, dans un

virage, mais un éventuel projet d’élargissement de la voie, pour améliorer la topographie des





51

lieux, doit-il nécessiter 800 m2 ? Par ailleurs, je constate que les autres réserves, qui ont été

faites dans le même but, ont des surfaces nettement moindres ; en effet, elles varient entre 30

et 70 m2. En second lieu, au regard du plan, il semblerait que le découpage de cette zone

réservée ne suive aucune logique. Il semble avoir été improvisé. Pourquoi prendre la totalité

de la parcelle 991 et seulement430 m2 sur 545 m2 de la parcelle 992 sans respecter

l’alignement avec la propriété voisine ? Pourquoi ne pas avoir tout pris ? La volonté

d’améliorer la visibilité du carrefour, donc la sécurité, ne peut pas explique à elle seule ce

découpage. D’ailleurs, je serais curieux de connaître le nombre d’accidents de la route

survenu à cet endroit depuis 1977. D’autre part, je tiens à préciser que, dans le but de ne pas

compromettre la sécurité, je ne serais pas opposé, dans le cadre d’un simple alignement, à

céder une bande raisonnable de terrain afin de permettre un éventuel élargissement de la

voie. »

NOTA : monsieur Didier ROMAIN s’est présenté à la quatrième permanence, accompagné

par sa mère, madame Corinne ROMAIN, pour renouveler la même observation en remettant

une lettre de trois pages avec 9 annexes en appui de son argumentation.

REPONSE DU MAIRE :

La révision N°2 du POS datant du 19/05/2000 définissait un ER N°6 qui intégrait la parcelle

N° 991 dans sa totalité et la parcelle N° 992 en partie avec une surface totale retenue de 880

m². Le projet d'arrêt du PLU a revu cette emprise à la baisse en se limitant à la seule parcelle

N° 991 pour une surface de 370 m². Ce secteur situé en bordure de la RD 786 et entre 2

carrefours manque de visibilité du fait d'une circulation toujours plus importante et ce depuis

plusieurs années. Aussi, dans ce projet d'arrêt nous avons rajouté un ER N°9 juste après l'ER

N°6 pour permettre de reprendre ces 2 virages dans le cadre d'un aménagement sécuritaire de

cette entrée d'agglomération. Le futur projet déterminera la surface nécessaire pour cet

aménagement. Dans le cas où l'emprise sur cette parcelle serait inférieure à sa globalité, un

document d'arpentage limitera la surface acquise par la commune.


Le projet d’améliorer la circulation routière, donc la sécurité des usagers, sur le territoire

communal n’est pas contestable, d’autant plus que les principaux axes de l’agglomération sont

relativement étroits. L’emplacement de l’E.R. 6, qui se situe juste avant l’emplacement de

l’E.R. 9, et pour les mêmes objectifs d’amélioration de la sécurité routière, est donc justifié.

Toutefois, sur place, il est constaté qu’il n’est pas utile de consommer la totalité de la parcelle

A/991. Monsieur Didier ROMAIN étant ouvert à la discussion, un compromis doit pouvoir

être trouvé entre lui, pour lui permettre de conserver une partie de la parcelle concernée, et la

commune qui exprime un souhait légitime d’intérêt général.

OBSERVATIONS NUMEROS 4 ET 11 / REGISTRE NUMERO 1 :

Monsieur Michel LARRET, demeurant 4 rue Rampeaux à CORENT (63730), propriétaire de

la parcelle numéro 61 (section ZC).

« Je suis propriétaire d’un terrain situé section ZC n° 61. J’ai l’honneur de vous demander de

bien vouloir apporter une modification aux plans d’occupation des sols actuellement en

vigueur datant de 2001. Je souhaiterais en effet que ce terrain puisse passer en zone

constructible afin que mes enfants et petits-enfants puissent venir s’installer sur la commune





52

de CORENT. Ce terrain étant un terrain transmis par mes parents depuis plusieurs dizaines

d’années, je souhaiterais pouvoir le voir occuper à autre chose que de la culture. De plus,

étant très proche d’habitations, il serait très facilement viabilisé. »

REPONSE DU MAIRE :

L’obligation de respecter les directives du S.C.O.T. a pour conséquence de réduire les surfaces

constructibles existantes du POS, aussi il n’a pas été possible d’ouvrir certaines parcelles à la

construction comme nous l’envisagions au début de la procédure de révision.


La parcelle ZC/61 n’est pas constructible au P.O.S. Par ailleurs, elle se trouve en zone Av

dans le projet de P.L.U. Si elle se situe effectivement à proximité d’une zone urbanisée, elle

n’est pas en revanche implantée à la limite de la zone. Il ne serait pas cohérent de la classer en

zone constructible, sauf à étendre cette zone, ce qui serait contraire aux orientations définies

par le S.Co.T. du Grand Clermont.


Madame Véronique MOUTY, demeurant 16 rue des Quatre Charières à CHADELEUF

(63320), propriétaire en indivision des parcelles numéros 377 et 378 (section ZC).

« Nous sommes une fratrie de cinq enfants et suite à la succession de notre père, monsieur

MOUTY Maurice, nous sommes propriétaires de deux parcelles dites « Les Dourlionnes »

numéros 377 et 378. Celles-ci sont en zone verte et mitoyenne d’un terrain avec habitation.

Nous vous remercions de bien vouloir saisir le conseil municipal de cette demande afin

d’obtenir le déclassement de ces terrains en zone constructible. »

REPONSE DU MAIRE :





Les parcelles ZC/377 et ZC/378, classées en zone naturelle, sont effectivement implantées en

limite de zone constructible. Leur classement actuel ne peut pas être modifié au regard des

objectifs imposés par le S.Co.T. du Grand Clermont. Par ailleurs, accepter cette demande

reviendrait à créer un précédent que ne manqueraient pas d’invoquer d’autres propriétaires qui

formulent une demande similaire, dans le même secteur communal.


REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur Claude LAPORTE, demeurant 17 route de Flayat à GIAT (63620), propriétaire de


« Je suis propriétaire de la parcelle ZC/216 au lieu-dit « Les Cerisiers ». Ce terrain est en

bordure d’un côté de la route d’Authezat, d’un autre de la route du Pont des Goules à





53

CORENT et sur un troisième côté d’un chemin reliant ces deux routes. De l’autre côté de ce

chemin les parcelles sont constructibles ou déjà construites et les parcelles de mon côté sont

constructibles ou déjà construites sauf la mienne et peut-être la parcelle TS 99. Je vous joins

une photocopie du plan pour bien voir. J’ai déjà demandé que ce terrain puisse être construit

lors de la révision du POS en 1993. J’espère que cette fois-ci ma demande sera suivie d’une

réponse favorable. Je n’aurais besoin qu’une surface d’environ 700 m2 pour un projet de

construction pour mon fils ».

REPONSE DU MAIRE :





La parcelle ZC/216 est située en zone non constructible au P.O.S., dans le même secteur que

le demandeur précédent. Elle est effectivement implantée en limite de la zone constructible

dans le projet de P.L.U. Pour des raisons de cohérence et de conformité au S.Co.T. du Grand

Clermont, elle ne peut pas être classée en zone constructible.


Madame Michelle HUGON, demeurant 8 rue du Pont des Goules à CORENT (63730),

propriétaire des parcelles numéros 2210 et 2211 (section A) et son fils, Monsieur François

SCIAUVAUD, demeurant 5 rue de la Chaume Blanche à CORENT (63730).

« Je profite de la prochaine révision du POS pour vous signaler une anomalie cadastrale. Je

possède un terrain comprenant 2 parcelles cadastrées 2210 pour 400 m2 et 2211 pour 1300

m2. Ce terrain appartenait à mes parents depuis 1938 ; ils y cultivaient la vigne jusque dans

les années 50. En 1965, j’ai acquis ce bien pour construire un pavillon familial ; plus tard, il

a été clôturé. Sur une demande de renseignements d’urbanisme datant de 1997 (voir pièce

jointe), la parcelle 2210 était alors en zone NB (elle a un accès direct sur la rue de Chaume

Blanche), et la 2211 en UH. Plus tard, la zone NB a été reclassée en UH et bizarrement la

parcelle 2210 a été déclarée UG sans aucune raison et jamais je n’ai été au courant de ce

changement ; j’ai appris cela il y a environ 4 ans lorsque vous vous êtes déplacé à mon

domicile pour un problème de viabilité et je suis tombée des nues. Il est quand même

difficilement compréhensible que ce terrain clos et d’un seul tenant et lié à la construction

d’un pavillon d’habitation depuis 1965 (voir pièce jointe) soit classé en 2 zones différentes.

Au vu de toutes ces précisions prouvant ma bonne foi, j’aimerais que la parcelle 2210 soit

classée en UH comme la 2211. »

REPONSE DU MAIRE :

2 numéros de parcelles existent actuellement aussi le fait d’avoir un zonage différent sur 2

parcelles même si elles sont dans la continuité ne me parait pas incompréhensible. Depuis la

révision N°2 du POS du 19/05/2000, la parcelle N°2210 a été définie en zone Nah, donc

constructible avec un projet d'aménagement global de la zone. A partir de cette date, aucun

projet d’aménagement n’a été déposé réellement en mairie. Aujourd'hui, l’obligation de

respecter les directives du S.C.O.T. a pour conséquence de réduire les surfaces constructibles





54

existantes du POS ce qui nous a donc incités à revoir le zonage de ce site enclavé dont l’accès

est difficile du fait de la topographie.


Les parcelles A/2210 et A/2211 sont situées dans le hameau du Pont des Goules. La parcelle

A/2210 est insérée dans le projet d’ensemble de la municipalité de créer une zone Uj (cf.

OBSERVATION NUMERO UN). Pour les raisons évoquées supra, ce projet est cohérent. Il

n’apparait donc pas légitime de sortir cette parcelle du projet Uj et de la classer constructible.


REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur Eric CAHUZAC, demeurant 3 Ribe de l’Eau à CORENT (63730), propriétaire de


« Propriétaire, depuis de nombreuses années, d’un terrain situé Ribe de l’Eau à CORENT,

section ZC n° 415 sur le cadastre, je souhaiterais savoir si cette parcelle fait partie de la

révision du POS, que vous envisagez sur notre commune. Je vous fais part de mon désir d’une

modification de zone de ma parcelle 415 pour rendre constructible la partie que j’indique sur

le plan ci-joint. Cela me permettrait la création d’une annexe dans les règles afin de pouvoir

ranger mes véhicules et n’occasionnerait pas de frais pour la commune car les branchements

éventuels partiraient de chez moi. »

REPONSE DU MAIRE :





La parcelle ZC/415 est implantée dans le hameau du Pont des Goules. Elle n’est pas

constructible dans le P.O.S. Dans le projet de P.L.U., située en limite de zone constructible,

elle reste classée en zone naturelle pour des raisons de cohérence du projet d’ensemble et

d’objectifs définis par le S.Co.T. du Grand Clermont visant à diminuer les surfaces

constructibles. Toutefois, le demandeur sollicite le classement en zone constructible d’une

partie de la parcelle pour y réaliser une annexe (garage). La demande suppose donc que le

besoin estimé porte sur une petite surface. Considérant, à priori, qu’aucune réglementation

n’interdit un zonage différent sur la même parcelle, un avis favorable est émis. La modestie de

la demande formulée n’est pas de nature à contrer les objectifs définis par le S.Co.T. du Grand

Clermont. Aussi, le commissaire enquêteur invite le porteur de projet à revoir cette demande.


REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur et madame David HUGON, demeurant 3 rue du Puy de Corent à CORENT

(63730), propriétaires de la parcelle numéro 488 (section ZC).

« Nous sommes propriétaires d’une parcelle de terrain au lieu-dit « L’Ecotat », section ZC n°

488, qui se trouve en zone non constructible. Dans le cadre de la révision du plan





55

d’occupation des sols, nous vous faisons parvenir, par la présente, la demande du passage de

la parcelle en zone constructible afin de pouvoir réaliser notre projet de construire une

annexe à notre résidence (dossier PC n° 06312012G0005). Nous sommes propriétaires de la

parcelle ZC/470 sur laquelle est construite notre maison. Nous avons acquis 2904 m2 de la

parcelle ZC/488. Cette parcelle est non constructible. Nous souhaiterions qu’une petite partie

de cette parcelle, environ 50 m2, située dans le prolongement de la parcelle de la maison,

devienne constructible en vue de construire un garage pour deux véhicules. Nous possédons

déjà un garage accolé à la maison que nous voulons transformer en pièce à vivre et par

ailleurs la construction d’un garage sur la parcelle ZC/470 est impossible vue la topographie

du terrain. »

REPONSE DU MAIRE :





La parcelle ZC/488, actuellement non constructible, se situe dans la continuité de la parcelle

ZC/470 sur laquelle est construite la maison du demandeur. L’accès se réalise à partir d’une

route goudronnée. In situ, il est constaté en réalité que, sur une partie de la parcelle ZC/488,

est érigé un appentis (en moellons) couvert et que sont entreposés des containers de stockage

de matériels. Il s’agit donc d’une situation de fait. Le demandeur possède une maison à

laquelle le garage est accolé. Il souhaite changer ce local de destination et construire un garage

indépendant à proximité, considérant qu’il est impossible de le bâtir sur la parcelle ZC/470.

Un avis favorable est émis à sa demande consistant à rendre constructible une partie de la

parcelle ZC/488 pour y réaliser le projet de garage, considérant, à priori, qu’aucune

réglementation n’interdit un zonage différent sur la même parcelle. La modestie de la

demande formulée n’est pas de nature à contrer les objectifs définis par le S.Co.T. du Grand

Clermont. Aussi, le commissaire enquêteur invite le porteur de projet à revoir cette demande.


HUGON TP, demeurant 3 rue du Puy de Corent à CORENT (63730).

« Afin de pouvoir poursuivre ma requête en cours suite à ma demande du 30 septembre 2013

et dans le cadre de la révision du POS, je vous demande par la présente le reclassement des

parcelles communales numéros 220 et 219 actuellement en zone protégée. J’espère une

réponse favorable et rapide afin de savoir si je dois orienter mes projets vers d’autres lieux.

Pour information, je viens de réserver un terrain sur la zone du Pra de Serre ; je déplacerai

donc mon activité tout en conservant mon siège social sur la commune de CORENT. »

REPONSE DU MAIRE :

Le POS définit ces parcelles en zone NCp car à proximité de sources identifiées dans le

document. Le projet de mise en œuvre d’une plate-forme de stockage de matériaux liés à

l’activité des travaux publics ne parait pas possible sur ce secteur classé en zone A dans le

projet d'arrêt du PLU.





56


Les deux parcelles sont classées en zone naturelle. Aucun élément objectif ni économique ne

justifie la demande formulée. Par ailleurs, le demandeur a indiqué au commissaire enquêteur

qu’il avait déjà déplacé son activité sur la zone du Pra de Serre. En conclusion, cette demande

n’est, à priori, plus d’actualité.


Monsieur Bertrand NICOULAUD, demeurant 2 rue Saint-Verny à CORENT (63730),

propriétaire de la parcelle numéro 57 (section ZC).

« Je vous avais parlé à l’automne 2013 d’un projet de construction de garage sur la parcelle

ZC 57 où se situe ma maison. Son positionnement en zone NC ne permettait pas de réaliser

cette construction. Nous avions convenu d’attendre la création du PLU qui devait régler ce

problème. Je vous ai rencontré il y a quelques semaines pour évoquer ce sujet et je suis sorti

serein de cette rencontre. La présentation le 30 avril du projet de PLU n’a pas confirmé cette

impression. En effet, si une partie de la parcelle passe en zone constructible, cela ne concerne

qu’à la partie construite, la parcelle 58 n’entrant pas dans cette zone alors qu’un bout de la

maison est construit dessus. Le seul endroit où je pourrais faire ce garage est devant la

maison (Sud-Est), mais le recul généreusement octroyé est de 10 m. Je dois conserver cet

espace vierge de construction pour pouvoir atteindre mon garage actuel. Il ne m’est pas

possible de passer ailleurs. Après discussion avec la personne responsable du projet, il

semblait possible d’augmenter de quelques mètres la zone pour me permettre de réaliser le

projet. Puis après avoir indiqué qu’une entrée existait dans le bas du terrain, le discours

change, et, arguant que l’INAO a classé le bas de ce terrain en zone viticole, ce n’était plus

possible. Cette dernière affirmation ne correspond pas à la carte de la zone viticole que vous

m’avez montrée lors de notre dernière rencontre qui n’incluait pas la parcelle 57. Je me

retrouve donc dans une situation complètement ridicule où étant propriétaire d’une parcelle

de 3500 m2, il ne m’est pas possible de construire un garage, par peur que je ne vende le bas

de mon terrain pour construire. De plus, le nouveau zonage en AV est encore plus restrictif

que la précédente zone NB, alors que ces parcelles (ZC 57, 58 et 265) ne seront jamais

plantées. C’est pourquoi je vous serai gré de revoir votre position et de repousser la limite de

zone d’une minimum de 5 m qui me permettra la réalisation de mon projet, sans risque pour

la commune de construction supplémentaire d’une habitation qui boucherait

immanquablement l’accès au sous-sol de mon habitation actuelle. Je pense que cette demande

est raisonnable et qu’elle peut retenir votre attention. »

REPONSE DU MAIRE :

Cette remarque a été prise en compte dans le projet d’arrêt du PLU.


La demande formulée a déjà été prise en compte lors de l’élaboration du projet de P.L.U.,

donnant ainsi satisfaction au demandeur.





57


REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur et madame André REIGUE, demeurant 4 chemin des Côtes Blanches à CORENT

(63730), propriétaires des parcelles numéros 228 et 229 (section ZB).

« Nous avons appris dernièrement qu’il existe un projet imminent de rendre notre secteur

géographique non constructible. Ceci afin de créer une zone protégée pour les batraciens le

long de l’Allier. Bien que j’aie toujours eu un grand respect pour la faune et la flore, de par

notre situation cadastrale, je ne comprends pas le bien-fondé de cette mesure à cet endroit.

Toutes les maisons situées entre l’Allier et le chemin des Côtes Blanches, à l’extrémité Est du

chemin de Côtes Blanches (dont la mienne) sont construites sur un plateau en haut de falaises

rocheuses et de redans (voir photo et profil du terrain ci-joints). De plus, devant chez moi, il

existe encore une parcelle non constructible avec plusieurs paliers entre l’Allier et ma

propriété. J’habite à cet endroit depuis 1991 et je vous assure que je n’ai jamais aperçu une

seule grenouille sur mon terrain (il faut bien reconnaître qu’une grenouille qui attaque une

falaise, ce n’est pas très courant…). Je crains que ce projet ne prenne pas en compte un

paramètre important : l’altimétrie de ces terrains qui sont près de l’Allier mains néanmoins à

un minimum de + 6.00m au-dessus du niveau de l’eau. Espérant que ma contestation et

probablement d’autres à venir retiendront toute votre attention et que vous défendrez ma

(nos) requête (s) auprès des services compétents. »

REPONSE DU MAIRE :

Ce secteur proposé en zone UG dans le cadre du projet d'arrêt du PLU sera légèrement

modifié en limitant l’emprise à la zone inondable définie dans le PPRI de la rivière Allier.


L’observation formulée par le demandeur pose le problème du zonage du P.L.U. dans le

secteur des Côtes Blanches, qui classe une partie du secteur urbanisé en zone naturelle. Ce

problème est d’ailleurs soulevé par les services de l’Etat dans l’avis consultatif émis. Le

commissaire enquêteur estime également que le zonage du P.L.U. doit être calqué sur le

zonage défini par le P.P.R.N.Pi. du Val d’Allier Clermontois.


Monsieur Fabrice GINESTE, demeurant 5 chemin de Côte Blanche à CORENT (63730),

propriétaire des plusieurs parcelles, dont les parcelles numéros 2940 et 1666 (section A).

« Je suis propriétaire d’une parcelle de terrain numéro 2940 sur laquelle ma maison est

construite. Je suis propriétaire de plusieurs autres parcelles situées en face de ma maison,

dont la parcelle numéro 1666, d’une superficie de 190 m2, sur laquelle je souhaite implanter

soit un garage démontable, soit un abri de jardin de moins de 20 m2. Je souhaite savoir si,

dans le cadre du nouveau P.L.U., je serai autorisé à réaliser mon projet. »

REPONSE DU MAIRE :

Ce terrain est situé en zone N qui depuis le décret de 2014 du ministère de l’Environnement le

caractérise en zone humide. D’autre part, une partie de cette parcelle est en zone inondable du

PPRI.





58


La parcelle construite A/2940 se situe dans le hameau du Pont des Goules, mais en bordure de

la route qui longe l’Allier. La parcelle A/1666 se situe en face de la parcelle construite, de

l’autre côté de la route, le long de l’Allier. Cette parcelle est pour partie située dans la zone

inondable définie par le P.P.R.N.Pi. du Val d’Allier Clermontois (cf. le plan des servitudes).

Sur place, il est constaté qu’elle est effectivement très proche de la rivière. Pour ces raisons, il

n’est pas possible d’autoriser la construction d’un garage dessus.


Monsieur et madame André MAMET, demeurant 30 boulevard du Pont des Goules, Longues,

à VIC-LE-COMTE (63270), propriétaires des parcelles numéros 346 et 347 (section ZC).

« Etant propriétaires des parcelles numéros 346 et 347 sur la commune de CORENT, qui

étaient constructibles sous l’emprise du P.O.S. actuel, nous sollicitons que ces deux parcelles

restent classées en zone constructible, alors que ce n’est pas le cas dans le projet du P.L.U.

Nous joignons à notre demande une copie du certificat d’urbanisme concernant ces deux

parcelles délivré le 27 janvier 2014 par le maire de la commune de CORENT. »

REPONSE DU MAIRE :

Ces parcelles sont situées en mitoyenneté de la parcelle qui du fait de la modification des talus

existants par le propriétaire de l’époque a provoqué des éboulements de terrain qui a eu pour

conséquence l’affaissement de la voie communale. Nous sommes actuellement en procédure

d’appel d’un procès dont la 1ère

instance nous a confirmé la responsabilité de l’ancien

propriétaire et de son entreprise. D’autre part, nos obligations de respecter les directives du

S.C.O.T. ont pour conséquences de réduire les surfaces constructibles existantes du POS.

Enfin, un certificat d’urbanisme n’a qu’une validité d’un an et se conforme aux directives du

document valide à la date de la demande soit le POS actuel pour ce CU délivré en 2014.


Les parcelles ZC/346 et ZC/347 sont constructibles avec le P.O.S. Les propriétaires détiennent

effectivement un certificat d’urbanisme établi par le maire de la commune le 27 janvier 2014.

Dans le projet de P.L.U., ces deux parcelles sont classées en zone naturelle, donc non

constructibles. Elles se situent à la limite de la zone constructible et de la zone naturelle. Sur

place, il est constaté qu’elles se situent à côté d’une parcelle non constructible dont le

propriétaire, après avoir effectué des travaux, a provoqué un affaissement important de la

chaussée située au-dessus. Cette situation démontre que, sur ce secteur, le terrain n’est pas

stabilisé. Il est également noté la présence d’un panneau indiquant que les deux parcelles des

demandeurs sont à vendre. Pour ces raisons, mais également pour tenir compte des objectifs

de limitation des zones constructibles fixées par le S.Co.T. du Grand Clermont, il n’est pas

possible de donner satisfaction aux demandeurs.





59


Monsieur Rémy GARGUILLO, demeurant 17 allée des Ecureuils à CLERMONT-

FERRAND (63100), propriétaire de la parcelle numéro 621 (section A).

« Je suis propriétaire de la parcelle 621, section A, sur laquelle est implantée une maison en

cours de rénovation. Je souhaite savoir si la parcelle A/623 est en zone constructible et si je

peux l’acquérir ? »

REPONSE DU MAIRE :

Après être reconnue comme « bien sans maître », cette parcelle a été incorporée dans le

domaine privé de la commune par délibération du 03 juillet 2014. Nous sommes toujours

dans l'attente du service des domaines pour ce changement de propriétaire. Dans le cadre du

projet d'arrêt de PLU, cette parcelle est situé en zone UD et en Espace Boisé Classé (EBC).


Les informations communiquées par le maire de CORENT (63730) précisent que la parcelle

A/623 est incorporée dans le domaine privé communal et qu’une procédure est actuellement

en cours auprès du service de France Domaines. Par ailleurs, le classement en Espace Boisé

Classé (E.B.C.) dans le projet de P.L.U. interdira les changements d’affectation ou les modes

d’occupation du sol de nature à compromettre sa conservation et sa protection et entraînera de

plein droit le rejet des demandes d’autorisation de défrichement.


Monsieur Pascal TOURNAIRE, demeurant 7 rue Blaise Pascal à PERIGNAT-LES-

SARLIEVES (63170), propriétaire de la parcelle numéro 94 (section ZB).

« Je suis propriétaire de la parcelle ZB 94 actuellement inconstructible au P.O.S. et demande

qu’elle soit constructible au P.L.U. »

REPONSE DU MAIRE :





La parcelle ZB/94 est classée en zone naturelle dans le projet de P.L.U. Elle n’est pas

constructible sous le P.O.S. Elle se situe entre une zone Av et la zone constructible. Son

classement en zone naturelle est cohérent dans le projet d’ensemble et par ailleurs, le S.Co.T.

du Grand Clermont fixe comme objectifs de limiter les surfaces constructibles. Il n’est donc

pas possible de donner satisfaction au demandeur.





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Monsieur Nicolas TOURNAIRE, demeurant 29 rue Principale à CORENT (63730),

propriétaire de la parcelle numéro 96 (section ZB).

« Je suis propriétaire de la parcelle ZB96 actuellement non constructible au P.O.S. Je

souhaite que cette parcelle devienne constructible dans le P.L.U. »

REPONSE DU MAIRE :





La parcelle ZB/96 est classée en zone naturelle dans le projet de P.L.U. Elle n’est pas

constructible sous le P.O.S. Elle se situe entre une zone Av et la zone constructible. Son

classement en zone naturelle est cohérent dans le projet d’ensemble et par ailleurs, le S.Co.T.

du Grand Clermont fixe comme objectifs de limiter les surfaces constructibles. Il n’est donc

pas possible de donner satisfaction au demandeur.


Monsieur et madame Michel MOULIN, demeurant 9 chemin de la Noyeraie à CORENT

(63730), propriétaires de la parcelle numéro 239 (section ZB).

« Ma question concerne la future zone Aug située au Nord de la commune. Après avoir

consulté le projet d’orientation d’aménagement et de programmation, j’ai constaté que l’un

des chemins d’accès à la future zone Aug se situe en face de ma parcelle n° 239 sur laquelle

ma maison est construite. Je souhaiterais que l’emplacement de cette voie d’accès soit revu

dans la mesure où ce choix ne me semble pas judicieux et risque d’apporter des nuisances aux

riverains. »

REPONSE DU MAIRE :

Le projet d’aménagement de la zone AUg n’est pas totalement défini. La faisabilité de cette

zone propose la possibilité de construire au moins 7 pavillons avec 2 accès différents : 1

depuis la RD 786 et 1 depuis le chemin de la Noyeraie. Les nuisances liées principalement à la

circulation des véhicules ne devraient donc pas modifier considérablement les trafics

existants.


Si le projet de P.L.U. maintient la future zone AUg, il faudra bien en organiser les accès. Ces

accès pourront se faire soit par le chemin de la Noyeraie, certes relativement étroit, soit par la

R.D. 786. Les nuisances liées à la circulation routière seront donc limitées et parfaitement

supportables pour les propriétaires déjà installés.





61


Monsieur et madame Richard AREVALO, demeurant 2 rue de Chaume Blanche à CORENT

(63730), propriétaires de la parcelle numéro 328 (section ZC).

« Nous sommes propriétaires de la parcelle 328 qui est limitrophe avec la future zone Uj au

P.L.U. Entre cette future zone Uj et notre parcelle, se trouve un sentier communal. Nous

souhaitons que ce sentier conserve ce statut communal et ne soit pas annexé par les

propriétaires des parcelles situées dans la future zone Uj. »

REPONSE DU MAIRE :

Ce sentier qui dessert un autre sentier communal sera conservé dans son statut actuel.


Ce sentier communal sépare la propriété du demandeur et la future zone Uj située dans le

hameau du Pont des Goules. Sur place, il est constaté que ce sentier est très difficilement

repérable, la végétation ayant largement pris le dessus. Il est pris acte de l’engagement du

maire de conserver, à ce sentier, son statut actuel de chemin communal. Il est donc proposé de

le réhabiliter afin de lui rendre sa fonction de « voie douce », avec notamment pour objectif de

permettre aux riverains d’accéder à la future zone Uj.

OBSERVATIONS NUMERO 26 / REGISTRE NUMERO 2 :

Monsieur Michel REIGUE, demeurant 10 chemin de Côtes Blanches à CORENT (63730),

propriétaire de la parcelle numéro 221 (section ZB).

« Propriétaire depuis septembre 2015 de la parcelle ZB/221 située aux Côtes Blanches sur

laquelle je suis en train de restaurer ma maison. Compte tenu de l’altimétrie du terrain, le

P.L.U. proposé ne me semble pas convenable. »

REPONSE DU MAIRE :

Ce secteur proposé en zone UG dans le cadre du projet d'arrêt du PLU sera légèrement

modifié en limitant l’emprise à la zone inondable définie dans le PPRI de la rivière Allier.



secteur des Côtes Blanches, qui classe une partie du secteur urbanisé en zone naturelle. Ce

problème est d’ailleurs soulevé par les services de l’Etat dans l’avis consultatif émis. Le

commissaire enquêteur estime également que le zonage du P.L.U. doit être calqué sur le

zonage défini par le P.P.R.N.Pi. du Val d’Allier Clermontois.





62


Messieurs Gérard FOURNIER et Joël FOURNIER et madame Odile FOURNIER

(indivision) et madame Françoise GARNAUD, demeurant pour monsieur Gérard

FOURNIER 15 rue des Rampeaux à CORENT (63730), propriétaires des parcelles numéros

2922 et 2926 (famille FOURNIER) et 2924 (famille GARNAUD) (section A).

« Propriétaires en indivision des parcelles A/2922 et A/2926, quartier du Pont des Goules. La

parcelle A/2924 située entre les deux premières appartient à madame Françoise GARNAUD

rue Principale à CORENT. Nous avons en commun avec madame GARNAUD le projet de

vendre ces trois parcelles à monsieur Romain DOUISSARD pour qu’il puisse y construire

une résidence. Nous demandons que la partie haute de ces trois terrains, située en zone non

inondable, reste constructible pour une surface approximative de 300 m2. Nous souhaitons

savoir si la possibilité de construire une habitation existe, compte tenu du C.O.S. et des

différentes limites séparatives. »

REPONSE DU MAIRE :

Le projet d’arrêt du PLU a situé ces terrains en zone N conformément au décret de 2014 du

ministère de l’Environnement qui définit ce secteur en zone humide. Du fait des constructions

existantes, les parcelles bâties de cette bande de terrains seront proposées en zone UG* qui se

limitera à l’emprise de la zone inondable définie dans le PPRI de la rivière Allier. Cependant,

les parcelles non-bâties ne pourront pas être intégrées dans cette zone UG*.



secteur du hameau du Pont des Goules, qui classe une partie du secteur urbanisé en zone

naturelle, comme dans le hameau des Côtes Blanches. Ce problème est d’ailleurs soulevé par

les services de l’Etat dans l’avis consultatif émis. Le commissaire enquêteur estime également

que le zonage du P.L.U. doit être calqué sur le zonage défini par le P.P.R.N.Pi. du Val d’Allier

Clermontois. Les trois parcelles concernées sont entourées au Nord et au Sud par des

constructions. A l’Ouest, passe la route. A l’Est, se situe la rivière Allier. Le haut de ces trois

parcelles, qui représente une superficie d’environ 300 m2, n’est pas inclus dans la zone

inondable défini par le plan de prévention précité. Les demandeurs ont le projet de vendre ces

trois parcelles à un acheteur déjà identifié. Il n’existe pas, réglementairement, de surface

minimale pour construire. La question est cependant posée de savoir si, sur une propriété

d’une surface de 300 m2, située à proximité d’une zone inondable, l’opportunité d’implanter

une construction à usage d’habitation est un bon choix. Le commissaire enquêteur estime que

non. Le C.O.S. a été supprimé par la loi A.L.U.R.


Monsieur et madame Jacques LELONG, demeurant 1 rue du Petit Corent à CORENT

(63730), propriétaires des parcelles numéros113-123-124-125-126-127 (section AO).

« Nous avons constaté que les parcelles AO/113-123-124-125-126-127, pour 415 m2, étaient

éventuellement réquisitionnées pour faire un parking (E.R. 4). Ces parcelles font partie d’un

ensemble que nous avons acheté afin de donner une plus-value à notre propriété. De plus, un

de nos enfants envisageant de venir à la retraite à CORENT, avait de quoi construire, et si ce

n’était pas le cas et que nous décidions de vendre, vous comprendrez que notre patrimoine va





63

perdre de sa valeur. Donc, bien entendu, nous ne sommes pas du tout d’accord sur cette

proposition et je suis sûre que vous le comprendrez. A l’entrée du village, il y a un grand

parking, le soir il n’y a que 10 voitures. Nous souhaitons également savoir si l’emplacement

réservé numéro 4 prévu au projet de P.L.U. empêchera l’accès à la route à partir de nos

parcelles. »

REPONSE DU MAIRE :

L'emprise exacte de l'ER4 sera définie avec le projet d'aménagement de ce parking. A priori,

une bande de 10m de profondeur serait suffisante pour définir la surface acquise par la

commune. Un document d'arpentage finalisera l'emprise parcellaire. Du fait de la circulation

sur la RD 786, l'accès aux parcelles paraît plus adapté à partir de la « rue du petit Corent ».


La topographie du bourg de CORENT (63730) rend difficiles le stationnement et la

circulation des véhicules automobiles dans l’agglomération. Le projet de créer des zones de

stationnement est donc parfaitement indispensable pour améliorer la sécurité routière. Le futur

E.R. 4, qui se situe sur la route de Longues, dans un quartier urbanisé, prévoit une surface

approximative d’environ 415 m2 prélevés sur les parcelles des demandeurs. Il est pris acte de

la réponse du maire indiquant que l’emprise exacte de ce futur équipement d’intérêt général

sera définie par un document d’arpentage, avec une surface qui devrait sans doute être

inférieure à celle annoncée. Sur place, il est constaté que ce futur équipement est nécessaire

pour permettre le stationnement des voitures. Au contraire des demandeurs, le commissaire

enquêteur estime qu’il apportera une réelle plus-value plutôt qu’une dépréciation de leur

propriété, en raison du service évident qu’il fournira aux habitants.

44 - Analyse bilancielle :

En matière d’urbanisme, la commune de CORENT (63730) est régulée par un plan

d’occupation des sols approuvé le 25 février 1977. Même si ce document a fait l’objet de

plusieurs révisions, il dure ainsi depuis 39 ans.

La loi ALUR prévoit que les P.O.S. non transformés en P.L.U. au 31 décembre 2015

deviennent caducs le 01 janvier 2016. Une mesure transitoire est cependant prévue par la loi

qui précise que les communes, qui ont engagé une procédure de révision de leur P.O.S. en

P.L.U. avant le 31 décembre 2015, pourront maintenir leur P.O.S. jusqu’au 27 mars 2017.

Après cette date, si le P.L.U. n’est pas approuvé, le P.O.S. devient caduc et le règlement

national d’urbanisme s’applique.

La commune de CORENT (63730) est donc bien engagée dans la révision de son P.O.S. en

P.L.U. avant le 31 décembre 2015. Cette démarche était rendue nécessaire par les

prescriptions législatives et par l’ancienneté du document d’urbanisme actuel.

Le projet de P.L.U. porté par la commune de CORENT (63730) est un projet de qualité. Il vise

à mettre en valeur le territoire communal, en protégeant son histoire, notamment le plateau de

Corent, en mettant en valeur son économie liée principalement à la viticulture, mais aussi en

poursuivant un développement maîtrisé de son urbanisme, donc de sa population. Malgré

toutes les difficultés liées à la topographie du territoire communal, ce projet restitue près d’un





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hectare en zones naturelle et agricole, abondant ainsi vers les objectifs de diminution des

surfaces constructibles.

A l’évidence, ce projet vise à promouvoir l’intérêt général de la collectivité. Au demeurant,

les observations formulées par le public concernent pour l’essentiel des situations

individuelles. Aucune action collective ne vient le remettre en cause. Même si certains

comportent des réserves, les avis formulés par les différents organismes consultés sont tous

favorables.

Toutefois, l’opportunité d’urbaniser la future zone AUg, qui est un projet particulièrement

important porté dans le P.L.U., est, à plusieurs reprises, soulevée dans les avis formulés par

les organismes consultés, même si certains notent que la commune de CORENT (63730)

dispose de peu de marge de manœuvre. Sur ce point précis, le maire de la commune réaffirme

son attachement à cette opération. Les engagements qu’il prend à la fois sur la consommation

foncière et sur les enjeux paysagers, mais aussi sur les observations formulées par les

différents organismes consultés, sont de nature à lever les préventions.

Fait et clos à CHAMALIERES (63400), le 07 mars 2016.

Yves REYNARD,

commissaire enquêteur.





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PIECES JOINTES AU RAPPORT

NUMERO UN :

- Arrêté municipal sans numéro, en date du 01 décembre 2015, de monsieur Thierry

JULIEN, maire de la commune de CORENT (63730), organisant l’enquête publique.

NUMERO DEUX :

- Lettre en date du 26 octobre 2015 adressée par monsieur le maire de la commune de

CORENT (63730) à monsieur le président du tribunal administratif de CLERMONT-

FERRAND (63000), en vue d’obtenir la désignation de commissaires enquêteurs

(titulaire et suppléant).

NUMERO TROIS :

- Décision numéro E15000154/63 en date du 06 novembre 2015 de monsieur le

président du tribunal administratif de CLERMONT-FERRAND (63) désignant les

deux commissaires enquêteurs.

NUMERO QUATRE :

- Avis d’enquête publique paru dans la presse au titre des annonces légales.

NUMERO CINQ :

- Première insertion de l’avis d’enquête publique dans le journal La Montagne (édition

du 23 décembre 2015) et dans le journal Le Semeur (édition du 25 décembre 2015).

NUMERO SIX :

- Deuxième insertion de l’avis d’enquête publique dans le journal La Montagne (édition

du 12 janvier 2016) et dans le journal Le Semeur (édition du 15 janvier 2016).

NUMERO SEPT :

- Avis d’ouverture d’enquête publique affiché sur le territoire communal et inséré sur le

site Internet de la commune de CORENT (63730).

NUMERO HUIT :

- Cartographie des points d’affichage de l’avis d’enquête publique sur le territoire

communal.

NUMERO NEUF :

- Capture d’écran réalisé sur le site Internet de la commune de CORENT (63730), à la

date du 21 décembre 2015, informant les habitants de l’enquête publique.





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NUMERO DIX :

- Capture d’écran réalisé sur le site Internet de la commune de CORENT (63730), à la

date du 21 décembre 2015, permettant aux habitants d’accéder, par un lien direct, à

l’avis d’enquête publique au format P.D.F.

NUMERO ONZE :

- Certificat d’affichage et de publicité établi le 12 février 2016 par monsieur Thierry

JULIEN, maire de la commune de CORENT (63730).

NUMERO DOUZE :

- Planche photographique du territoire communal.

NUMERO TREIZE :

- Délibération du 22 mars 2013 du conseil municipal de CORENT (63730) prescrivant

la révision du P.O.S. en P.L.U. et arrêtant les modalités de la concertation.

NUMERO QUATORZE :

- Délibération du 10 octobre 2014 approuvant le plan d’aménagement et de

développement durable (P.A.D.D.).

NUMERO QUINZE :

- Délibération du 02 juillet 2015 arrêtant le projet de plan local d’urbanisme.

NUMERO SEIZE :

- Délibération du 27 novembre 2015 tirant le bilan de la concertation.

NUMERO DIX-SEPT :

- Zonage P.L.U. du Pont des Goules et des Côtes Blanches.

NUMERO DIX-HUIT :

- Lettre de remise, procès-verbal de synthèse des observations formulées par le public et

mémoire en réponse du porteur de projet.

Documents

Armand JEANNEAU Dinan,lecdn1_2.reseaudescommunes.fr/.../ra3lxekkf1yn4qg.pdf · années 2015 (cf. arrêté numéro 2014353-0003 en date du 19 décembre 2014, de monsieur le préfet