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1 FR 88 89 Armée Française

Armée Française

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Ceci est un amalgame entre un journal intime présentant les photos privées d'un marsouin au Tchad entre 1988 et 1989, et un journal officiel contenant des extraits d'articles sur l'armée Française dans cette même période.

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FR8889

Armée

Française

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2Janvier

Décembre FR8889

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2Janvier

Décembre FR

8889

3Janvier

Décembre

FR8889

Page 4: Armée Française

4Janvier

1988

OUGANDAtrois

suspectsarrêtés

16.01.88

L'armée a arrêté mercredi 13 janvier, sur renseignement, trois hommes soupçon-nés d'avoir tué un diplomate libyen, Ayyad Matus, lors de l'attaque à la grenade au cours de laquelle l'attaché culturel français Jean-Daniel Nevau avait été blessé. L'avant-veille, le commandant David Kaboyo, des services de renseignement de l'armée, a déclaré que les trois hommes appartenaient au " groupe Kironde " d'opposition et se dirigeaient à bicyclette, lors de leur arresta-tion, vers Kampala pour commettre un autre attentat.

M. Girauden visite

danstrois paysafricains

14.01.88

Le ministre français de la défense, M. André Giraud, se rendra, toute une semaine, en Afrique, dans trois États avec lesquels la France a conclu d'importants accords de défense et d'assistance militaire.Du jeudi 14 janvier au mercredi 20 janvier, M. Giraud a prévu de visiter le Centrafrique, le Cameroun et le Gabon où il aura une série d'entretiens officiels avec les chefs de ces États.Le Centrafrique et le Gabon constituent les bases arrière de la présence militaire française au Tchad et servent, d'une manière générale, de bases logistiques à l'armée française en Afrique. Avec le Cameroun, la France est en discussions pour de nouvelles livraisons de matériels mili-taires, en particulier des avions Mirage F-1.

La France livreà l’Egypte

des armementsantiaériens

15.01.88

L’Egypte produira, pour les besoins de son armée nationale, un système d’armes de défense anti-aérienne mobile, de conception française, qui remplacera une panoplie soviétique dont la fourni-ture ne lui est plus assurée. Selon le mensuel spécialisé Défense et armement-Heraclès, qui pub-lie cette information dans son numéro de janvier, ce nouvel arsenal d’origine française complétera l’armement antiaérien, à base de missiles sol-air Crotale, que la France a déjà livrés à l’Egypte.Conçu par les sociétés françaises Thomson-CSF, Thomson-Brandt Armement, Hispano-Suiza et Electronique Serge Dassault, le système, baptisé Sinai 23-2, repose sur des véhicules blindés por-teurs de canons-mitrailleurs de 23 mm couplés à des missiles sol-air à très courte portée (le Skar Eye, qui est un engin proche du Stinger américain contre les avions et les hélicoptères). La commande représente plus d’une centaine de véhicules blindés. En accord avec la France, l’ensemble de ce contrat sera exécuté dans les usines égyptiennes, et le missile Skar Eye est même exportable à des clients étrangers. En Egypte, précise encore la revue, le Sinai 23-2 prendra place, dans les forces nationales, à côté du système d’arme soviétique ZSU 23-4, que son fournisseur, pour des raisons politiques, ne livre plus à l’armée

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4Janvier

1988

OUGANDAtrois

suspectsarrêtés

16.01.88

L'armée a arrêté mercredi 13 janvier, sur renseignement, trois hommes soupçon-nés d'avoir tué un diplomate libyen, Ayyad Matus, lors de l'attaque à la grenade au cours de laquelle l'attaché culturel français Jean-Daniel Nevau avait été blessé. L'avant-veille, le commandant David Kaboyo, des services de renseignement de l'armée, a déclaré que les trois hommes appartenaient au " groupe Kironde " d'opposition et se dirigeaient à bicyclette, lors de leur arresta-tion, vers Kampala pour commettre un autre attentat.

M. Girauden visite

danstrois paysafricains

14.01.88

Le ministre français de la défense, M. André Giraud, se rendra, toute une semaine, en Afrique, dans trois États avec lesquels la France a conclu d'importants accords de défense et d'assistance militaire.Du jeudi 14 janvier au mercredi 20 janvier, M. Giraud a prévu de visiter le Centrafrique, le Cameroun et le Gabon où il aura une série d'entretiens officiels avec les chefs de ces États.Le Centrafrique et le Gabon constituent les bases arrière de la présence militaire française au Tchad et servent, d'une manière générale, de bases logistiques à l'armée française en Afrique. Avec le Cameroun, la France est en discussions pour de nouvelles livraisons de matériels mili-taires, en particulier des avions Mirage F-1.

La France livreà l’Egypte

des armementsantiaériens

15.01.88

L’Egypte produira, pour les besoins de son armée nationale, un système d’armes de défense anti-aérienne mobile, de conception française, qui remplacera une panoplie soviétique dont la fourni-ture ne lui est plus assurée. Selon le mensuel spécialisé Défense et armement-Heraclès, qui pub-lie cette information dans son numéro de janvier, ce nouvel arsenal d’origine française complétera l’armement antiaérien, à base de missiles sol-air Crotale, que la France a déjà livrés à l’Egypte.Conçu par les sociétés françaises Thomson-CSF, Thomson-Brandt Armement, Hispano-Suiza et Electronique Serge Dassault, le système, baptisé Sinai 23-2, repose sur des véhicules blindés por-teurs de canons-mitrailleurs de 23 mm couplés à des missiles sol-air à très courte portée (le Skar Eye, qui est un engin proche du Stinger américain contre les avions et les hélicoptères). La commande représente plus d’une centaine de véhicules blindés. En accord avec la France, l’ensemble de ce contrat sera exécuté dans les usines égyptiennes, et le missile Skar Eye est même exportable à des clients étrangers. En Egypte, précise encore la revue, le Sinai 23-2 prendra place, dans les forces nationales, à côté du système d’arme soviétique ZSU 23-4, que son fournisseur, pour des raisons politiques, ne livre plus à l’armée

5Février

1988

L'arméede terrefrançaise

commandetrente

hélicoptèresantichars

02.02.88

L'armée de terre française vient de passer com-mande ferme, à la société Aérospatiale, d'une première tranche de quinze hélicoptères anti-chars SA 342 M Gazelle, qui sera suivie d'une deuxième tranche de quinze autres à confirmer avant novembre prochain. Les quinze premiers Gazelle devront être livrés avant juin 1989.

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6Mars

1988

Les ventesd'armes

françaises à l'Iran

‘‘Démentile plus

formel’’ deM. AndréGiraud

13.03.88

André Giraud, ministre de la défense, a opposé, le vendredi 11 mars, dans un communiqué, "le démenti le plus formel" aux informations selon lesquelles des armements français auraient été exportés vers l'Iran après mars 1986.M. Giraud répondait ainsi à l'enquête publiée par le Nouvel Observateur du 11 mars, faisant état d'éléments trouvés par un juge d'instruction italien, M. Felice Casson, lors de perquisitions aux sièges des filiales italiennes de la société Luchaire (le Monde du 12 mars). "Une fois de plus, des informations, données sans aucun élément de précision, laissent entendre que des exportations d'armes françaises vers l'Iran seraient intervenues après 1986, poursuit le communiqué. Le ministre de la défense apporte le démenti le plus formel à ces allégations qui sont dénuées de fondement."

M.Mitterrandassistera

à unexerciceaérien

national15.03.88

Toutes les forces aériennes françaises, et plus spécialement la défense aérienne, la force aéri-enne tactique, les forces de bombardement nucléaire et le transport, sont mobilisées, du lundi 14 au mercredi 23 mars, pour un exercice national destiné à tester l'aptitude de l'armée de l'air française à faire face à des situations de crise. Le chef de l'Etat a prévu d'assister, le mardi 15 mars, à une partie de l'exercice sur la base de Creil (Oise).Au cours de ces dix jours d'exercice, auront lieu plusieurs milliers de sorties d'avions de combat français, auxquelles s'ajouteront celles de forces aériennes alliées, dans le respect du trafic civil national et international.L'armée de terre et la marine coopéreront à l'exercice qui tiendra compte de contraintes fictives, relatives à l'usage d'armes nucléaires

ou chimiques et à l'organisation de raids de commandos adverses contre les installations militaires. De même seront expérimentés les moyens de lutte contre la neutralisation et le brouillage des transmissions. Enfin, des réservistes de l'armée de l'air seront con-voqués, notamment sur la base de Creil où, pour l'occasion, sera réactivé un escadron de chasse en liaison avec des personnels d'active de l'armée de l'air française.

Page 7: Armée Française

6Mars

1988

Les ventesd'armes

françaises à l'Iran

‘‘Démentile plus

formel’’ deM. AndréGiraud

13.03.88

André Giraud, ministre de la défense, a opposé, le vendredi 11 mars, dans un communiqué, "le démenti le plus formel" aux informations selon lesquelles des armements français auraient été exportés vers l'Iran après mars 1986.M. Giraud répondait ainsi à l'enquête publiée par le Nouvel Observateur du 11 mars, faisant état d'éléments trouvés par un juge d'instruction italien, M. Felice Casson, lors de perquisitions aux sièges des filiales italiennes de la société Luchaire (le Monde du 12 mars). "Une fois de plus, des informations, données sans aucun élément de précision, laissent entendre que des exportations d'armes françaises vers l'Iran seraient intervenues après 1986, poursuit le communiqué. Le ministre de la défense apporte le démenti le plus formel à ces allégations qui sont dénuées de fondement."

M.Mitterrandassistera

à unexerciceaérien

national15.03.88

Toutes les forces aériennes françaises, et plus spécialement la défense aérienne, la force aéri-enne tactique, les forces de bombardement nucléaire et le transport, sont mobilisées, du lundi 14 au mercredi 23 mars, pour un exercice national destiné à tester l'aptitude de l'armée de l'air française à faire face à des situations de crise. Le chef de l'Etat a prévu d'assister, le mardi 15 mars, à une partie de l'exercice sur la base de Creil (Oise).Au cours de ces dix jours d'exercice, auront lieu plusieurs milliers de sorties d'avions de combat français, auxquelles s'ajouteront celles de forces aériennes alliées, dans le respect du trafic civil national et international.L'armée de terre et la marine coopéreront à l'exercice qui tiendra compte de contraintes fictives, relatives à l'usage d'armes nucléaires

ou chimiques et à l'organisation de raids de commandos adverses contre les installations militaires. De même seront expérimentés les moyens de lutte contre la neutralisation et le brouillage des transmissions. Enfin, des réservistes de l'armée de l'air seront con-voqués, notamment sur la base de Creil où, pour l'occasion, sera réactivé un escadron de chasse en liaison avec des personnels d'active de l'armée de l'air française.

7Avril

1988

Lesarmées

françaisesrecevront

en juinleurs

premiersmissilesMistra

06.04.88

La mise au point du premier missile français antiaérien portable, le Mistral, est terminée, selon son constructeur, la société Matra. Le Mistral est l'équivalent du missile américain Stinger dont l'efficacité a été démontrée par les partisans afghans contre les raids d'avions ou d'hélicoptères soviétiques. Dès juin pro-chain, les forces armées françaises commence-ront à en être équipées. Environ 400 missiles opérationnels vont être produits d'ici à la fin de l'année, d'abord pour les systèmes destinés à l'armée de terre, puis à la marine et, enfin, à l'armée de l'air.

La Francemoderniserales chars

équatoriens20.04.88

Plusieurs sociétés françaises, dont Fives-Cail Babcock et Sopelem, ont été retenues par l'Equateur pour moderniser le parc de chars AMX-13 de l'armée de terre équatorienne. Ce contrat porte sur la modernisation de la tourelle de tir (un canon de 105 mm) du blindé.De plus en plus souvent, désor-mais, des pays dont les forces ar mées n'ont pas assez de crédits pour acheter des maté-riels neufs demandent à des sociétés de remettre à jour leurs équipements. Ce qui constitue une opération moins onéreuse. Déjà, par exemple, Sopelem avait été choisie en 1987 par l'armée égyptienne pour mod-erniser ses chars T-55 d'origine soviétique.

Page 8: Armée Française

8La France

vaconstruire

unaérodrome

en durà Faya-Largeau

05.05.88

Le ministre de la coopération, M. Michel Aurillac, a annoncé mardi 3 mai que la France allait "construire un aérodrome en dur" à Faya-Largeau, la grande palmeraie du nord du Tchad reconquise l'an passé par les forces du président Hissène Habré.Dans un entretien accordé à Radio-France Internationale (RFI), M. Aurillac a précisé que cet aérodrome serait utilisé "essentiellement à des fins civiles et économiques pour permettre le développement du nord du Tchad". "Qui dit aérodrome en dur et piste longue dit aussi que l'on peut y poser des avions de combat, et je crois que le colonel Kadhafi comprendra très bien que c'est dissuasif", a-t-il cependant ajouté.Ancienne capitale du BET (Borkou-Ennedi-Tibesti) et ville natale du président Hissène Habré, Faya-Largeau avait été occupée par les Libyens en 1983 et les partisans de Goukouni Oueddei. L'armée de l'air française devait compter essentiellement sur l'aéroport de N'Djamena pour ses opérations dans le pays. Depuis un an, les Français ont également entre-pris l'aménagement d'une piste à Abéché, dans l'est du pays, juste au-dessous de l'ancienne "ligne rouge" du 16e parallèle.

Septquestions

et unmystère

surl'affaired'Ouvéa

14.05.88

Réclamée par SOS-Racisme et par la Ligue des droits de l'homme, la désignation d'une commission d'enquête sur l'assaut d'Ouvéa s'appuie sur un constat de bon sens : il y a trop d'imprécisions, sinon de con-tradictions, dans les différentes

versions officielles rendant compte de l'assaut. La polémique sur les morts des deux chefs du commando indépendantiste _ le " politique ", Alphonse Dianou, et le " militaire ", Wenceslas Lavelloi _ et d'un des " porteurs de thé ", chargés de ravitailler les otages et leurs gardiens, Waina Amossa, leur a donné une dimension nouvelle, autrement accusatrice.

Les lettreséchangéesle 3 mai

26 mai 1988

Voici le texte des deux lettres, en date du 3 mai, classées depuis " confidentiel défense ", ren-dues publiques par M. Bernard Pons lors de sa conférence de presse. Selon l'ancien ministre des DOM-TOM, ce sont ces deux documents qui, transmis le 3 mai par télécopie de Nouméa à Paris, ont servi de base au feu vert politique donné à l'opération " Victor " par le premier min-istre, M. Jacques Chirac, et par le président de la République, M. François Mitterrand.

Mai

1988

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8

La Franceva

construireun

aérodromeen durà Faya-Largeau

05.05.88

Le ministre de la coopération, M. Michel Aurillac, a annoncé mardi 3 mai que la France allait "construire un aérodrome en dur" à Faya-Largeau, la grande palmeraie du nord du Tchad reconquise l'an passé par les forces du président Hissène Habré.Dans un entretien accordé à Radio-France Internationale (RFI), M. Aurillac a précisé que cet aérodrome serait utilisé "essentiellement à des fins civiles et économiques pour permettre le développement du nord du Tchad". "Qui dit aérodrome en dur et piste longue dit aussi que l'on peut y poser des avions de combat, et je crois que le colonel Kadhafi comprendra très bien que c'est dissuasif", a-t-il cependant ajouté.Ancienne capitale du BET (Borkou-Ennedi-Tibesti) et ville natale du président Hissène Habré, Faya-Largeau avait été occupée par les Libyens en 1983 et les partisans de Goukouni Oueddei. L'armée de l'air française devait compter essentiellement sur l'aéroport de N'Djamena pour ses opérations dans le pays. Depuis un an, les Français ont également entre-pris l'aménagement d'une piste à Abéché, dans l'est du pays, juste au-dessous de l'ancienne "ligne rouge" du 16e parallèle.

Septquestions

et unmystère

surl'affaired'Ouvéa

14.05.88

Réclamée par SOS-Racisme et par la Ligue des droits de l'homme, la désignation d'une commission d'enquête sur l'assaut d'Ouvéa s'appuie sur un constat de bon sens : il y a trop d'imprécisions, sinon de con-tradictions, dans les différentes

versions officielles rendant compte de l'assaut. La polémique sur les morts des deux chefs du commando indépendantiste _ le " politique ", Alphonse Dianou, et le " militaire ", Wenceslas Lavelloi _ et d'un des " porteurs de thé ", chargés de ravitailler les otages et leurs gardiens, Waina Amossa, leur a donné une dimension nouvelle, autrement accusatrice.

Les lettreséchangéesle 3 mai

26 mai 1988

Voici le texte des deux lettres, en date du 3 mai, classées depuis " confidentiel défense ", ren-dues publiques par M. Bernard Pons lors de sa conférence de presse. Selon l'ancien ministre des DOM-TOM, ce sont ces deux documents qui, transmis le 3 mai par télécopie de Nouméa à Paris, ont servi de base au feu vert politique donné à l'opération " Victor " par le premier min-istre, M. Jacques Chirac, et par le président de la République, M. François Mitterrand.

Mai

1988

9

Pour avoir tué un ‘‘braconnier’’

en Centre-Afrique, cinq légionnaires

sont déférés devant le tribunal des forces

armées27.05.88

Cinq militaires de la légion étrangère, dont deux officiers, en poste en République centrafricaine, ont été déférés, le 17 mai, devant le tribunal des forces armées de Paris pour avoir ouvert le feu, dans des conditions qui leur ont été reprochées par leur hiérarchie, contre des braconniers qui tuent des éléphants, protégés dans ce pays, pour en trafiquer ensuite l'ivoire. L'un de ces bracon-niers a été tué, et il semble que les cinq légionnaires ont tenté de dissimuler leur acte en enter-rant le corps précipitamment.

Des actescontraires

àl'honneurmilitaire

31.05.88

Le ministre de la défense, M. Jean-Pierre Chevènement, a reconnu le lundi 30 mai, devant les jour-nalistes, que " des actes contraires à l'honneur militaire et des négligences avaient été commis " lors de l'assaut de la grotte d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie. Le ministre a déjà décidé de suspendre de son commandement le responsable de l'évacuation sanitaire. D'autre part, on attendait, lundi en fin d'après-midi, l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire sur l'ensemble de ces événements.

Mai

1988

Page 10: Armée Française

10Juin

1988

Après la décision de‘‘déclassifier” le rap-

port sur Ouvéa.Ça bouillonne

furieusement dans les armées

04.06.88

"Cela bouillonne furieusement dans les armées", constate cet officier bien placé, par ses fonc-tions, pour sonder les états d'âme de la communauté militaire après l'annonce par le ministre de la défense qu'il "déclassifiait", pour les besoins de la justice, l'enquête de commandement interne à l'administration sur les suites de l'affaire d'Ouvéa. "En deux jours, Jean-Pierre Chevènement a large-ment entamé le crédit de confiance qui avait été le sien au lendemain de sa nomination", croit pou-voir ajouter ce même cadre.

Les forces saoudi-ennes de sécurité

intérieure comman-dent des hélicop-

tères et des vedettes rapides à la France

08.06.88

La France et l'Arabie saoudite ont mis un point final, la semaine dernière, à leurs discussions, qui duraient depuis plusieurs mois (le Monde du 4 décembre 1986), sur la livraison d'équipements fran-çais aux forces saoudiennes de sécurité et de garde-côtes. A ses forces, qui dépendent du ministère saoudien de l'intérieur, la France fournira des hélicoptères et des vedettes de surveillance maritime pour un montant évalué à environ 2,5 milliards de francs, Trois constructeurs français sont impli-qués dans ce contrat qui relève, en Arabie saoudite, de la compétence du prince Nayef.

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10Juin

1988

Après la décision de‘‘déclassifier” le rap-

port sur Ouvéa.Ça bouillonne

furieusement dans les armées

04.06.88

"Cela bouillonne furieusement dans les armées", constate cet officier bien placé, par ses fonc-tions, pour sonder les états d'âme de la communauté militaire après l'annonce par le ministre de la défense qu'il "déclassifiait", pour les besoins de la justice, l'enquête de commandement interne à l'administration sur les suites de l'affaire d'Ouvéa. "En deux jours, Jean-Pierre Chevènement a large-ment entamé le crédit de confiance qui avait été le sien au lendemain de sa nomination", croit pou-voir ajouter ce même cadre.

Les forces saoudi-ennes de sécurité

intérieure comman-dent des hélicop-

tères et des vedettes rapides à la France

08.06.88

La France et l'Arabie saoudite ont mis un point final, la semaine dernière, à leurs discussions, qui duraient depuis plusieurs mois (le Monde du 4 décembre 1986), sur la livraison d'équipements fran-çais aux forces saoudiennes de sécurité et de garde-côtes. A ses forces, qui dépendent du ministère saoudien de l'intérieur, la France fournira des hélicoptères et des vedettes de surveillance maritime pour un montant évalué à environ 2,5 milliards de francs, Trois constructeurs français sont impli-qués dans ce contrat qui relève, en Arabie saoudite, de la compétence du prince Nayef.

11Juin

1988

Des armes françaises pour les

Saoudiens 06.06.88

La commande passée à la France par les forces saoudiennes de sécurité intérieure de matéri-els militaires évalués à 2500 millions de francs redonne du tonus à une industrie de l'armement qui s'essouff lait, à l'image de ses rivales étrangères condamnées à réussir quelques " coups ", ici ou là, sur un marché longtemps prospère mais maintenant sur le déclin. Depuis quatre ans, le recul du commerce international des armes est sensible, partout, dans le monde. Entre 1981 et 1984, le montant de ces com-mandes à l'exportation a été supérieur, chaque année, à 50 milliards de dollars.

OUVÉA Soldats réguli-

ers dans la guerre sans loi

10.06.88

Au mois de mai 1988, les militaires français auront, pour une fois, retenu l'attention du pub-lic. L'émotion soulevée par l'affaire d'Ouvéa, avec le sang versé et le parfum du scandale, leur a valu cette faveur médiatique qui leur est d'habitude refusée. L'expression donnée à cette émotion par certains, au début de la crise notamment, n'a pu que les mécontenter, voire les indigner. Au total, cependant, la dominante des réactions a été une réserve, méritoire dans de telles circonstances, mais qui traduit une gêne et une ignorance des réalités de l'armée qu'il faut relever.

Paris et Téhéran rétablissent

leurs relations diplomatiques

16.06.88

M. Jean Gueguinou, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a annoncé, le mercredi 15 juin, que " le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République islamique d'Iran sont convenus de rétablir leurs relations diplomatiques à compter du 16 juin 1988. Ils sont aussi convenus d'échanger prochainement des ambassadeurs ". La même annonce a été faite simul-tanément à Téhéran,.

La guerretranquille

deDjubelly

Wéa21.06.88

Chez lui, à la tribu de Gossana, sur l'ile d'Ouvéa, on l'appelle " l'Ancien ". Son clan, depuis des générations, fait autorité en matière de sag-esse. C'est donc naturellement que les missi-onnaires protestants avaient fait de Djubelly Wéa un pasteur. Jusqu'à ce que ses options politiques en faveur de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie et son engagement militant au sein du marxisant PALIKA (Parti de libéra-tion Kanake, composante du FLNKS) lui vaillent d'être considéré par les autorités religieuses comme un berger suspect.

TCHADLa Francecomplèteà Abéché

sondispositifantiaérien

21.06.88

La France a complété et renforcé son disposi-tif de défense antiaérienne au Tchad, dans le cadre du plan Epervier, en installant à Abéché, au nord-est du pays, de nouveaux moyens en missiles sol-air Crotale à courte portée. Depuis la fin de l'année dernière, l'armée française a construit à Abéché une piste d'aviation en dur, longue de 2 800 mètres et large de 30, pour accueillir ses avions de combat les plus mod-ernes qui ne pouvaient, alors, se poser que sur la seule piste de N'Djamena.

Page 12: Armée Française

12Juillet

1988

L'enquête militaire :‘‘Dianou aété l'objet

de sévices

graves”23.07.88

Voici le texte du rapport du 30 mai : " Àv l'issue d'enquêtes d'une semaine en métropole, complétées par un séjour en Nouvelle-Calédonie, les inspecteurs généraux sont en mesure, dès leur retour, sur l'affaire en objet, de donner quelques certi-tudes ou probabilités concernant les points litigieux suivants : les trois morts suspectes de Mélanésiens, l'évacuation sanitaire de Dianou Alphonse. " - Les trois morts sus-pectes " Il semble bien que l'origine de ces suspicions repose sur un décompte ef fectué à plusieurs reprises, de manière partielle et hâtive.

Page 13: Armée Française

12Juillet

1988

L'enquête militaire :‘‘Dianou aété l'objet

de sévices

graves”23.07.88

Voici le texte du rapport du 30 mai : " Àv l'issue d'enquêtes d'une semaine en métropole, complétées par un séjour en Nouvelle-Calédonie, les inspecteurs généraux sont en mesure, dès leur retour, sur l'affaire en objet, de donner quelques certi-tudes ou probabilités concernant les points litigieux suivants : les trois morts suspectes de Mélanésiens, l'évacuation sanitaire de Dianou Alphonse. " - Les trois morts sus-pectes " Il semble bien que l'origine de ces suspicions repose sur un décompte ef fectué à plusieurs reprises, de manière partielle et hâtive.

13Août

1988

SurinameDégradation des relations

avec la France05.08.88

La France se mêle d'affaires qui ne la concernent pas au Suriname, dans le but de protéger son cen-tre spatial de Kourou, en Guyane française ", a déclaré, mardi 2 août, le chef d'état-major de l'armée du Suriname, M. Ivan Graanoogst, en rejetant une requête française visant à obtenir des informa-tions sur les mouvements surinamiens le long de la frontière commune aux deux pays. La veille, le président du Suriname, M. Ramsewak Shankar, avait affirmé que des rebelles surinamiens étaient passés par Cayenne, capitale de la Guyane française, pour rejoindre leur base et ramener des armes.La France a réagi avec modération à ces accusations. Dans un communiqué, mercredi 3 août, le ministère des affaires étrangères s'est borné à réaffirmer que " la France a toujours adopté une stricte attitude de non-ingérence et cherché à préserver des relations de bon voisinage avec le Suriname ". Sans répondre explicitement aux accusations du président surinamien, elle rappelle que Paris est favorable au retour dans leur pays, sur une " base volontaire ", des quelque dix mille réfugiés surina-miens installés en Guyane pour échapper aux affrontements entre l'armée et la guérilla dans cette ancienne colonie néerlandaise.

Page 14: Armée Française

141988

Septembre

BANGLADESHL'aide française

25.09.88

À la suite de l'article de l'envoyé spécial du Monde à Dacca publié dans le numéro daté du vendredi 23 septembre, le secrétariat d'Etat auprès du premier ministre chargé de l'action humanitaire précise :Le programme d'aide d'urgence de la France au Bangladesh comprenait, en dehors du transport du matériel réuni par les ONG, les mesures suivantes : _ Un envoi de 10000 tonnes d'aide alimentaire supplémentaire qui s'ajoutent aux 17000 tonnes déjà prévues dans la cadre du programme annuel d'aide alimentaire. Ce don représente au total un montant d'environ 30 millions de francs; _ L'offre d'un protocole financier de 20 millions de francs destiné à financer, sous forme de dons, certains des besoins liés à la reconstruction; _ La mise à disposition d'un navire de la marine française, l'aviso Balny, qui a livré à Chittagong une cargaison de riz, et d'un Transal de l'armée, qui a apporté des engins pneumatiques afin de permettre l'acheminement rapide des secours aux populations sinistrées.

Après l'annonce d'unplan de réorganisationL'armée de terre dans

les turbulences29.09.88

Un général à quatre étoiles qui donne sa démission. Des bruits fous, dans les casernes, sur la suppres-sion éventuelle de 50 000 emplois, à terme, dans l'armée de terre. Un chef d'état-major qui s'émeut au point de vouloir rassurer ses troupes par un message interne à ses subordonnés. Un ministre de la défense qui explique qu'il n'y a pas matière à s'agiter. Des députés de la commission de la défense qui demandent à ce même chef d'état-major de transmettre " la confiance du Parlement " envers l'armée de terre.

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141988

Septembre

BANGLADESHL'aide française

25.09.88

À la suite de l'article de l'envoyé spécial du Monde à Dacca publié dans le numéro daté du vendredi 23 septembre, le secrétariat d'Etat auprès du premier ministre chargé de l'action humanitaire précise :Le programme d'aide d'urgence de la France au Bangladesh comprenait, en dehors du transport du matériel réuni par les ONG, les mesures suivantes : _ Un envoi de 10000 tonnes d'aide alimentaire supplémentaire qui s'ajoutent aux 17000 tonnes déjà prévues dans la cadre du programme annuel d'aide alimentaire. Ce don représente au total un montant d'environ 30 millions de francs; _ L'offre d'un protocole financier de 20 millions de francs destiné à financer, sous forme de dons, certains des besoins liés à la reconstruction; _ La mise à disposition d'un navire de la marine française, l'aviso Balny, qui a livré à Chittagong une cargaison de riz, et d'un Transal de l'armée, qui a apporté des engins pneumatiques afin de permettre l'acheminement rapide des secours aux populations sinistrées.

Après l'annonce d'unplan de réorganisationL'armée de terre dans

les turbulences29.09.88

Un général à quatre étoiles qui donne sa démission. Des bruits fous, dans les casernes, sur la suppres-sion éventuelle de 50 000 emplois, à terme, dans l'armée de terre. Un chef d'état-major qui s'émeut au point de vouloir rassurer ses troupes par un message interne à ses subordonnés. Un ministre de la défense qui explique qu'il n'y a pas matière à s'agiter. Des députés de la commission de la défense qui demandent à ce même chef d'état-major de transmettre " la confiance du Parlement " envers l'armée de terre.

151988

Octobre

Quand laFrance

aide lesChinoisà faire

voler leurs avions dechasse...

06.10.88

Lü Bing, vingt-huit ans, s'extrait du cockpit du chasseur, un sourire jusqu'aux oreilles. Au-dessus de nos têtes, un autre appareil du même type _ copie du Mig-19 soviétique mise au point par les Chinois il y a une dizaine d'années _ s'élève en cra-chant ses résidus de kérosène. Rien ou presque ne distingue les deux appareils extérieurement. Ce qui fait la fierté du jeune pilote chinois se cache sous la carlingue : il vient d'effectuer son quatrième vol d'essai à bord d'une version modernisée de l'A-5 chinois.

Lesarméesfran-çaises

pas-sent

les troisquartsde leursachats àl'industrie

privée6 octobre 1988

Le ministère de la défense passe les trois quarts de ses com-mandes annuelles d ' a r m e m e n t s à l'industrie privée. C'est ce que note le ministre fran-çais de la défense, M . J e a n - P i e r r e C h e v è n e m e n t , dans une réponse à u n e q u e s t i o n écrite de M. Robert P o n t i l l o n , s é n a -teur socialiste des H a u t s - d e - S e i n e , q u i s o u h a i t a i t connaitre la par t r e s p e c t i v e d u secteur nationalisé et du secteur privé dans les achats d'armes pour le compte des trois armées françaises.

La Francene se

priverad'aucun

typed'arme

qui seraitdétenupar lesautres

puissancesdéclare M.Mitterrandà l'IHEDN

13.10.88

Devant les quatre-vingt-quatre stagiaires de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et en présence de plusieurs ministres et chefs militaires, M. François Mitterrand a tenu à rappeler, mardi 11 octobre à Paris, les grandes lignes de la politique française de défense, qu'il a évoquées, a-t-il dit, comme "chef des armées". "La France est une nation libre, a déclaré le président de la République. Elle entend se déterminer par elle-même. Nous fai-sons partie d'une alliance, nous sommes solid-aires de nos alliés. Mais la décision à prendre dépend de nous seuls.

Page 16: Armée Française

16

Devant l'augmentation considérable descoûts, l'armée de

terredevra réduire ses

commandes de charset d'hélicoptères

01.11.88

Les prix prévisibles du char Leclerc et de l'hélicoptère de combat, qui doivent équiper l'armée de terre française au milieu de la prochaine décennie, ont tellement augmenté qu'il faudra réduire, peut-être de moitié, le volume des commandes passées aux industriels. C'est l'avis de l'ancien président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, M. François Fillon, devenu, depuis, rapporteur du budget de l'armée de terre.

TCHADla sécurité

dans leNord Faya-

Largeauattend lapiste en

dur promise par laFrance

16.11.88

Bien que la radiotélévision tchadienne continue d'annoncer régulièrement des viols de l'espace aérien du nord du pays par l'aviation libyenne, le processus de paix engagé depuis le cessez-le-feu du 11 septembre 1987 parait s'accélérer. Les nouveaux ambassadeurs du Tchad à Tripoli et de Libye à N'Djamena, respectivement M. Gheiss Salem Saif Nasser et Brahim Mahamat Tidei (un ancien compagnon de maquis du président Hissène Habré) ont pris leurs fonctions début novembre dans les deux capitales.

1988Novembre

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Devant l'augmentation considérable descoûts, l'armée de

terredevra réduire ses

commandes de charset d'hélicoptères

01.11.88

Les prix prévisibles du char Leclerc et de l'hélicoptère de combat, qui doivent équiper l'armée de terre française au milieu de la prochaine décennie, ont tellement augmenté qu'il faudra réduire, peut-être de moitié, le volume des commandes passées aux industriels. C'est l'avis de l'ancien président de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, M. François Fillon, devenu, depuis, rapporteur du budget de l'armée de terre.

TCHADla sécurité

dans leNord Faya-

Largeauattend lapiste en

dur promise par laFrance

16.11.88

Bien que la radiotélévision tchadienne continue d'annoncer régulièrement des viols de l'espace aérien du nord du pays par l'aviation libyenne, le processus de paix engagé depuis le cessez-le-feu du 11 septembre 1987 parait s'accélérer. Les nouveaux ambassadeurs du Tchad à Tripoli et de Libye à N'Djamena, respectivement M. Gheiss Salem Saif Nasser et Brahim Mahamat Tidei (un ancien compagnon de maquis du président Hissène Habré) ont pris leurs fonctions début novembre dans les deux capitales.

1988Novembre

17Pour

l'année 1988 Les

opérations militaires extérieures

vont coûter à la France 3 700 mil-lions de francs

17.11.88

Le coût des opérations militaires extérieures de la France est évalué, pour 1988, à environ 3700 millions de francs. Cette estimation du ministère de la défense couvre les actions outre-mer, notamment au Tchad, au Liban et dans le golfe Persique, mais aussi l'assistance des armées françaises à certaines régions qui ont connu des difficultés, comme la Guyane, qui a accueilli des réfugiés du Suriname, ou qui ont subi des catastrophes naturelles, comme à Tours et à Nimes.

En 1989 La France prévoit

de rédu-ire ses

dépenses d'assistancemilitaire à des pays étrangers

20.11.88

La France rognera, l'an prochain, sur ses crédits publics d'assistance militaire à l'étranger. Depuis dix ans, en réalité, ces crédits étaient stagnants, c'est-à-dire qu'ils progressaient moins vite que le rythme de l'inflation. Mais, en 1989, ils baisseront carrément en valeur absolue. Parce qu'elle a estimé "préoccupante" cette évolution, la commission de la défense à l'Assemblée nationale a entendu le ministre de la coopération et du développement.

1988Novembre

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TCHADUn violent accrochage

aurait fait 100morts près dela frontièresoudanaise

11.12.88

Un affrontement a opposé, jeudi 8 décembre, dans la région située au sud-est de Gozbeida (est du Tchad), les forces armées nationales tchadiennes à une colonne de la Légion islamique venue de la province soudanaise du Darfour, faisant cent morts au total, a annoncé vendredi 9 décembre un communiqué du ministère tchadien des affaires étrangères. L'accrochage a été "particulièrement violent", ajoute le communiqué qui fait état de quatre-vingt-douze tués dans les rangs des assaillants et de huit tués parmi les forces tchadiennes.

L'assistance au Soudan sud. La France propose l'installation

d'un pont aérien pour ravitailler

un nombre égal de villes

gouvernementales et rebelles

13.12.88

Il est mille manières ence quarantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme de leur rendre hommage. Le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, M. Bernard Kouchner, a choisi de célébrer l'événement sur le terrain dans l'une des régions, en ce moment, les plus déshéri-tées d'Afrique, le Soudan sud. Il a séjourné samedi 10 et dimanche 11 décembre à Juba, capitale de la province de l'Equatoria, encerclée depuis des mois par les rebelles antigouvernementaux de l'Armée populaire de libération du sud (APLS).

1988Décembre

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TCHADUn violent accrochage

aurait fait 100morts près dela frontièresoudanaise

11.12.88

Un affrontement a opposé, jeudi 8 décembre, dans la région située au sud-est de Gozbeida (est du Tchad), les forces armées nationales tchadiennes à une colonne de la Légion islamique venue de la province soudanaise du Darfour, faisant cent morts au total, a annoncé vendredi 9 décembre un communiqué du ministère tchadien des affaires étrangères. L'accrochage a été "particulièrement violent", ajoute le communiqué qui fait état de quatre-vingt-douze tués dans les rangs des assaillants et de huit tués parmi les forces tchadiennes.

L'assistance au Soudan sud. La France propose l'installation

d'un pont aérien pour ravitailler

un nombre égal de villes

gouvernementales et rebelles

13.12.88

Il est mille manières ence quarantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme de leur rendre hommage. Le secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, M. Bernard Kouchner, a choisi de célébrer l'événement sur le terrain dans l'une des régions, en ce moment, les plus déshéri-tées d'Afrique, le Soudan sud. Il a séjourné samedi 10 et dimanche 11 décembre à Juba, capitale de la province de l'Equatoria, encerclée depuis des mois par les rebelles antigouvernementaux de l'Armée populaire de libération du sud (APLS).

1988Décembre

19Tchad au risque de la paix Le président Hissène Habré devra savoir

résister aux tenta-tions du pouvoir absolu

01.12.88

Deux avions de combat libyens Mig-23 ont violé, mardi 29 novembre, l'espace aérien tchadien en survolant à deux reprises la localité d'Omm, dans le Tibesti "au mépris du cessez-le-feu intervenu le 11 septembre 1987", a annoncé dans un communiqué l'ambassade du Tchad à Paris. D'autre part, celle-ci a confirmé que les forces armées nationales avaient abattu, lundi 28 novembre, également au-dessus de la localité d'Omm, un avion militaire libyen de type Marchetti. Les deux pilotes ont été capturés.

1988Décembre

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FR8889

19881988

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21Avril

JanvierFR8889

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22

Une ‘‘première”M. Chevènement

a adressé ses voeuxtélévisés aux armées

03.01.89

M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la défense, a adressé, dimanche 1er janvier, en direct sur la Cinq, ses voeux à l'ensemble des personnels civils et militaires. Pour cette première _ c'est en effet la première fois qu'un ministre de la défense adresse ses voeux par le biais de la télévision aux forces armées, _ M. Chevènement s'est entretenu avec des représentants de plusieurs unités pour les trois armées basées à l'étranger (Tchad, Liban et océan Indien) ou dans les départements et territoires d'outre-mer.

TCHADallégement

du dispositif‘‘Epervier”

18.01.89

La France va alléger son dispositif militaire " Epervier " installé au Tchad, en démantelant notam-ment sa base de radars de Moussoro (240 kilomètres au nord de N'Djamena), a annoncé, le lundi 16 janvier, dans la capitale tchadienne, le général Schmitt, commandant en chef des forces fran-çaises. " Compte tenu des développements qui se sont passés depuis la mise en place d'" Epervier ", des allégements sont devenus possibles, en particulier la suppression de l'implantation fran-çaise à Moussoro ", a-t-il affirmé. Il a, toutefois, précisé que l'armée française au Tchad garde " toute son efficacité, en particulier ses moyens aériens et sol-air ".

1989Janvier

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Une ‘‘première”M. Chevènement

a adressé ses voeuxtélévisés aux armées

03.01.89

M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la défense, a adressé, dimanche 1er janvier, en direct sur la Cinq, ses voeux à l'ensemble des personnels civils et militaires. Pour cette première _ c'est en effet la première fois qu'un ministre de la défense adresse ses voeux par le biais de la télévision aux forces armées, _ M. Chevènement s'est entretenu avec des représentants de plusieurs unités pour les trois armées basées à l'étranger (Tchad, Liban et océan Indien) ou dans les départements et territoires d'outre-mer.

TCHADallégement

du dispositif‘‘Epervier”

18.01.89

La France va alléger son dispositif militaire " Epervier " installé au Tchad, en démantelant notam-ment sa base de radars de Moussoro (240 kilomètres au nord de N'Djamena), a annoncé, le lundi 16 janvier, dans la capitale tchadienne, le général Schmitt, commandant en chef des forces fran-çaises. " Compte tenu des développements qui se sont passés depuis la mise en place d'" Epervier ", des allégements sont devenus possibles, en particulier la suppression de l'implantation fran-çaise à Moussoro ", a-t-il affirmé. Il a, toutefois, précisé que l'armée française au Tchad garde " toute son efficacité, en particulier ses moyens aériens et sol-air ".

1989Janvier

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En 1988Hausse de 30 %des commandes d'armes françaises à l'exportation

24.02.89

Selon les premières évaluations du ministère de la défense, la France a reçu en 1988 pour 37,5 mil-liards de francs de prises de commandes d'armement à l'exportation. Cette estimation représente une hausse de près de 30 % par rapport aux résultats de 1987, année pour laquelle ces commandes étrangères ont atteint 28,9 milliards de francs. Le ministère de la défense a prévu, comme le veut la tradition, d'adresser prochainement au Parlement une estimation plus fine de ce commerce de fournitures militaires, par secteurs d'activités et par grandes zones géographiques de destination des armes.

1989Février

Page 24: Armée Française

24

Unearrestationen France

aprèsl'annulation

d'uncontrat

de ventesd'armes

avec le Congo

11.03.89

Interpellé à Tignes (Savoie), M. Thierry Miallier, soupçonné d'avoir été un intermédiaire dans un contrat suspect de vente de missiles sol-air Mistral à la République populaire du Congo (le Monde du 10 mars), a été placé sous mandat de dépôt provisoire, jeudi soir 9 mars, par Mlle Marie-Paule Moracchini, juge d'instruction au tribunal de Paris, sous les inculpations de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie. Alerté par l'Elysée, le ministère français de la défense avait porté plainte.

1989Mars

Page 25: Armée Française

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Unearrestationen France

aprèsl'annulation

d'uncontrat

de ventesd'armes

avec le Congo

11.03.89

Interpellé à Tignes (Savoie), M. Thierry Miallier, soupçonné d'avoir été un intermédiaire dans un contrat suspect de vente de missiles sol-air Mistral à la République populaire du Congo (le Monde du 10 mars), a été placé sous mandat de dépôt provisoire, jeudi soir 9 mars, par Mlle Marie-Paule Moracchini, juge d'instruction au tribunal de Paris, sous les inculpations de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie. Alerté par l'Elysée, le ministère français de la défense avait porté plainte.

1989Mars

25La position

de Paris face à la

crise libanaise

M. Kouchner évoque la possibilité de mettre fin à l'aide française

18.04.88

Elle va à peine arrivé, mardi 11 avril, au port de Jounieh, en pays chrétien, par le bateau en provenance de Larnaca, M. Bernard Kouchner, secrétaire d'Etat à l'action humanitaire, a évoqué un éventuel retrait de l'aide française au Liban. " Une aide humanitaire qui serait mal interprétée, comme c'est peut-être le cas ici même, se verrait totalement déviée de son objet. Une aide humanitaire qui man-querait son objet, il n'y en aurait plus. L'aide humanitaire de la France est destinée à tous les Libanais et ne se déroulera au mieux qu'avec l'accord de tous.

1989Avril

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28Baumier

Marsouin