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IIII

- 0074

VEND. 23 - SAM. 24 DÉCEMBRE 2016 - 23-24 RABIE AL AWAL 1438 - N° 7981 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l LE CHEF D’ÉTAT-MAJORMULTIPLIE LES VISITES

SUR LE TERRAIN

Gaïd Salahréaffirmeson soutienà Bouteflika

Contribution

KhadidjaOudaï-Chemmi,la combattante,n’est plus !Par Kamel Bouchama (P. 9)

L’armée de Bachar Al-Assada repris la totalité d’Alep

l La position de Bachar Al-Assad seconsolide. La domination des djihadistes

au sein de la coalition des forcesopposées à son régime l’a légitimé

comme rempart contre l’expansion duterrorisme auquel se livre l’Etatislamique. Et le recouvrement des

territoires qui échappent à son contrôleest désormais une question de temps.

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l ARRÊTS DE TRAVAIL ET CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS

La Sécuritésociale traque

les abus l La Caisse nationale des assurances sociales et des travailleurs salariés a décidé de renforcerle contrôle pour traquer les arrêts de travail de complaisance et la surconsommation des

médicaments. Des indemnisations qui viennent en tête des dépenses de la Cnas. PAGE 3

Encore un scandale à laSonatrach

Il y a deux ans, un haut cadre de l'entreprise aIl y a deux ans, un haut cadre de l'entreprise aapprouvé une opération de converapprouvé une opération de conver--sion du gaz au profit de la compasion du gaz au profit de la compa--gnie française Total.gnie française Total.

Aujourd'hui, on se rend compAujourd'hui, on se rend comp--te que si cette opération est exéte que si cette opération est exé--cutée, le groupe pétrolier algériencutée, le groupe pétrolier algériendevra perdre pas moins de 300 mildevra perdre pas moins de 300 mil--lions de dollars.lions de dollars.

U n g r o u p e d e t r a v a i l a é t éU n g r o u p e d e t r a v a i l a é t éc o n s t i t u é p o u r r e m é d i e r àc o n s t i t u é p o u r r e m é d i e r àcette situation et défendrecette situation et défendreles intérêts algériens face àles intérêts algériens face àTotal.Total.

Un jour, un sondage

OUI : 34,8%

NON :50,8%

S. OPINION : 14,4%

Résultat sondage

Pensez-vous qu’il y auraun remaniement ministérielavant la fin de l’année 2016 ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que l’équipe nationale de footballest capable d’accéder à la demi-finale de la pro-

chaine Coupe d’Afrique ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

PoutinienL’horreur absolue pour lesL’horreur absolue pour les

c h a s t e s o r e i l l e s : a d m i s àc h a s t e s o r e i l l e s : a d m i s àl’Académie française, l ’écril ’Académie française, l ’écri --v a i n f r a n c o - r u s s e A n d r e iv a i n f r a n c o - r u s s e A n d r e iM a k i n e f u s t i g e l e r ô l e d eM a k i n e f u s t i g e l e r ô l e d el ’ O t a n d a n s s o n d i s c o u r sl ’ O t a n d a n s s o n d i s c o u r sd ’ i m p é t r a n t d a n s l e q u e ld ’ i m p é t r a n t d a n s l e q u e ld’ailleurs il cite Assia Djebar.d’ailleurs il cite Assia Djebar.« S t r a t è g e s c r i m i n e l s d e« S t r a t è g e s c r i m i n e l s d el ’Otan», «ignorants au poul’Otan», «ignorants au pou --voir», tel les sont quelques-voir», tel les sont quelques-u n e s d e s j o y e u s e t é s q u ’ i lu n e s d e s j o y e u s e t é s q u ’ i ldécocha sous les lambris dedécocha sous les lambris del ’ inst i tut ion prest igieuse. I ll ’ inst i tut ion prest igieuse. I ln’en fallait pas plus pour quen’en fallait pas plus pour quel a p r e s s e d é b u s q u e u nl a p r e s s e d é b u s q u e u n«Poutinien à l’Académie». Ah«Poutinien à l’Académie». Ahles petites âmes !les petites âmes !

A. T.A. T.digoutagesoir@yahoo.frdigoutagesoir@yahoo.fr

Plusieurs sous-traitants algériens de la société émiratie DrakePlusieurs sous-traitants algériens de la société émiratie Drake& Skule sont au bord de la faillite. La société émiratie, qui construit& Skule sont au bord de la faillite. La société émiratie, qui construitle complexe touristique de Sidi-Fredj, a refusé de réceptionner plule complexe touristique de Sidi-Fredj, a refusé de réceptionner plu--sieurs opérations sous-traitées par des entreprises algériennes et asieurs opérations sous-traitées par des entreprises algériennes et amême exigé que les travaux soient entièrement refaits.même exigé que les travaux soient entièrement refaits.

En refusant de les payer, les Emiratis ont mis les entreEn refusant de les payer, les Emiratis ont mis les entre--preneurs algériens dans une situation de difficultépreneurs algériens dans une situation de difficultéfinancière menaçante pour leur survie.financière menaçante pour leur survie.

ERISCOOPERISCOOPVend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - Page 2

Soirperiscoop@yahoo.frPP

Cautions libérées Les filiales du groupe Sonelgaz ont libéréLes filiales du groupe Sonelgaz ont libéré

des cautions de bonne exécution pour ledes cautions de bonne exécution pour lecompte de plusieurs sociétés étrangèrescompte de plusieurs sociétés étrangèresayant bénéficié, au cours des années pasayant bénéficié, au cours des années pas --sées, de projets importants en Algérie.sées, de projets importants en Algérie.

Pourtant, avant de signer lesPourtant, avant de signer lescontrats, les groupes étrangerscontrats, les groupes étrangerss'étaient engagés à investir ens'étaient engagés à investir enAlgérie une bonne partie deAlgérie une bonne partie deleurs bénéfices. Le groupeleurs bénéfices. Le groupeSonelgaz a l ibéré les cauSonelgaz a l ibéré les cau --

tions sans pour autant vérifiétions sans pour autant vérifiési les opérateurs étrangerssi les opérateurs étrangers

o n t r é e l l e m e n t i n v e s t io n t r é e l l e m e n t i n v e s t idans le pays.dans le pays.

SO IT D IT EN PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où l’on s’em-pare, au vol, du prétexte de fêter Noël,pour se détourner d’une atmosphère pas

très glorieuse. La dernière fois que j’ai parléde Mouloud et de naissance du Christ, j’aireçu de beaux messages de la part de lec-teurs, de lectrices surtout, qui m’ont dit lesourire que l’évocation des deux à la foisleur avait inspiré. Une fois le Mouloud célé-bré dans la joie et la bonne humeur, voicivenu le temps de vivre au rythme de l’am-biance qui s’organise autour de Noël et detous les délices qu’il suggère. J’aime fêterNoël à ma façon. Pas autour d’un repas enfamille comme pour le Mouloud, mais enabusant de friandises et de ces films où la

magie met en suspens les contrariétés quo-tidiennes faites de privations et de vio-lences. Nous avons à la maison pourréflexe de lever le pied en fin d’année et denous détourner des nouvelles qui nouschagrinent. En attendant le jour J , il y atous ceux qui le précèdent et me replongentdans l’enfance.

Ces moments magiques et enchanteurs,chargés d’émotion parce que la naissancede Jésus telle qu’elle est racontée et avectoutes les manifestations pensées autour,relève presque du conte où la féerieembrasse le présent. J’ai rédigé ce billetsous l’influence d’un téléfilm, une romancede Noël que je regardais. Comment ne pas

plonger dans ces interminables séquencesoù l’on regarde le bien triompher du mal,les gentils des méchants et la générosité del’égoïsme ? Ces histoires où il arrive par-fois que le père Noël soit relevé de sesfonctions par une mégère qui fait office desorcière avant d’être remis en selle par unedouce et belle jeune femme aidée en celapar un entourage fidèle à l’esprit de parta-ge.

Des téléfilms auxquels on s’abandonne,rassuré, parce que l’on en devine aisémentla fin. Toujours la même et pourtant tou-jours autant attendue puisque l’on y dépo-se, le temps du film, une part de nos rêves.A l’exception des enfants pour qui Noël est

évident, combien serions-nous d’adultes àrêver de noyer nos embarras dans le regarddu vieil homme ? Je pense, ce matin, auxchrétiens syriens et irakiens dans la tour-mente. Joyeux Noël à eux !

M. B. 

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Comment rêver que tout va bien ?

Risque de faillite

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Austérité oblige, laCaisse de la Sécurité sociale adécidé, à son tour, de compterses dépenses. Son directeurgénéral a annoncé, jeudi, le ren-forcement du système decontrôle de la caisse pour luttercontre les abus. La traque touchera en parti-

culier, selon Tidjani Haddam,l’utilisation abusive des arrêts detravail et la prescription desmédicaments. Le DG de la Cnas qui a réuni

les responsables des cellules decontrôle interne des agences aindiqué que son organisme arenforcé son système de contrô-le, notamment dans les postes

de dépense en matière d'arrêtsde travail et des médicaments. Les abus sont, selon lui,

«minimes et exceptionnels»mais il faudra penser, dit-il, àpréserver l'équilibre financier dela caisse et à garantir sa péren-nité pour les générationsfutures, particulièrement enmatière de prestations. Le remboursement des médi-

caments vient en tête desdépenses de la Cnas avec 170milliards de dinars par an à rai-son de 60 millions d’ordon-nances médicales enregistréesannuellement. Selon le premier responsable

de la Cnas, il est nécessaire«d'affiner et d'unifier les procé-

dures de contrôle au niveau del'ensemble des structures de lacaisse et offrir une meilleure

prestation de services aux assu-rés sociaux et leurs ayants droit,dans le cadre de l'amélioration

du service public». Le contrôlene touchera pas, cependant,que ces deux prestations. LaCnas prévient aussi lesemployeurs. Les chefs d’entre-prises disposent encore d’undélai d’une semaine pour régu-lariser leur situation auprès de laSécurité sociale. La Cnas a fixé le 31

décembre prochain comme der-nier délai pour y remédier et évi-ter une éventuelle majorationdes pénalités de retard à payer. L’organisme a averti qu’à par-

tir de janvier 2017, les contrôlesseront plus rigoureux et lesvisites d’inspection plus nom-breuses avec l’installation decommissions d’enquête. Les sanctions, menace la

Cnas, seront aussi plus sévèrespouvant aller jusqu’à une peined’emprisonnement.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité

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La Caisse nationale des assurances sociales et des tra-vailleurs salariés a décidé de renforcer le contrôle pourtraquer les arrêts de travail de complaisance et la surcon-sommation du médicament. Des indemnisations qui vien-nent en tête des dépenses de la Cnas.

Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE3ARRÊTS DE TRAVAIL ET CONSOMMATION DE MÉDICAMENTS

La Sécurité sociale traque les abus

PÉTROLE

Le Comité de suivi de l'accord Opep /non-Opepse réunira vers la mi-janvier

Le Comité chargé dusuivi de la mise en œuvrede l'accord de l'Opep avec11 pays non-membres por-tant sur la baisse de la pro-duction se rassembleravers la mi-janvier. Ceci a étédécidé jeudi au Caire suiteà une rencontre qui a réunile ministre de l'EnergieNoureddine Boutarfa et leministre koweïtien duPétrole, de l'Electricité et del'Eau, Essam AbdulmohsenAl-Marzouk.

Naouel Boukir - Alger (LeSoir) - Et ce, en marge de la 97esession de la réunion ministériel-le de l'Organisation des paysarabes exportateurs de pétrole(Opaep). Ce comité, coprésidépar le Koweït et la Russie et dontl'Algérie est membre avec leVenezuela ainsi que le sultanatd'Oman, a été chargé par lespays de l’Opep et non-Opep del’accompagnement et du monito-ring du dernier accord conclu àVienne novembre dernier. Selon le communiqué du

ministère, cette instance travailleactuellement sur les méca-nismes de concrétisation decette décision pour rendre sonimpact effectif sur l’évolution dumarché pétrolier.A rappeler que le consensus

auquel sont arrivés les partici-pants à cette réunion était deréduire l’offre pétrolière de 1,2mbj pour porter son plafond deproduction à 32,5 mbj. Une déci-sion rejointe par 11 pays non-Opep, dont la Russie, qui ontconclu un accord avec l'organi-sation pour diminuer leur produc-tion d'environ 558 000 bj à partirdu 1er janvier prochain. Les retombées de cette

conclusion ont déjà commencé àêtre perceptibles sur le terrainpuisque ces données positivesboostent les investisseurs sur lemarché de l’industrie pétrolière.En effet, c’est une tendance

en mode «hausse» qu’épousent

les prix du pétrole ces dernièressemaines. La coopération de l’Irak, l’ad-

hésion de la Russie et la relativebaisse des réserves américainessont également des facteurs res-ponsables du rebond des cours.

Celui du «light sweet crud»(WTI), référence américaine dubrut, a gagné jeudi passé 46cents à 52,95 dollars le baril surle contrat pour livraison en févrierau New York MercantileExchange (Nymex).

L'optimisme des investisseurssur la réduction de la productionà partir de janvier redonne aumarché pétrolier une tendanceencourageante à l'approche desfêtes de fin d’année.

N. B.

Le rembousement des médicaments vient en tête des dépenses.

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est ce que le ministredes Travaux publics et des trans-ports soutient. Intervenant, avant-hier jeudi,

dans le cadre d’une séance dequestions orales au Conseil de lanation, Boudjema Talai estimeque cette démarche court l’ob-jectif d’«insuffler une nouvelledynamique aux projets d'infra-structures». Une démarche qui,a-t-il expliqué, «encadrera larelation établie entre les diffé-rentes parties contractantes etmettra en place les moyens juri-diques nécessaires à la réussitede ce mode de financement».Elle a été dictée, a-t-il ajouté, parle fait que «le Trésor public nepeut financer certains projets et iln'existe pas de loi permettant ausecteur de financer les projetspar d'autres fonds». Ce qui per-mettra, entre autres, de pouvoirréaliser une ligne de tramwayreliant la Grande-Mosquée

d'Alger à Alger-Centre. Et encontrepartie de ce partenariatpublic-privé pour la réalisationde projets d'infrastructurespubliques, ces opérateurs privésou publics «bénéficieront desrevenus de l'exploitation de cesinfrastructures». Un projet deligne de tramway dont l'étudeexiste et qui sera réalisé une foisque cette loi sur le partenariatpublic-privé aura été promul-guée. Mais d’ici là, le ministre a fait

part du projet d’infrastructuresd’accès et d’accueil des futursfidèles avec, notamment, un par-king d'une capacité de 5 000 voi-tures, 10 voies menant de et versla Mosquée d'Alger dont le tauxd'avancement des travaux deréalisation a atteint 90% pourtrois d'entre elles. Ceci alors que le projet d'un

pont de 460 mètres reliant la rueTripoli à la Mosquée d'Algerdirectement par l'autoroute

d’Oued Ouchayeh sera lancéprochainement. Intervenant, pour sa part,

dans le cadre de la même séan-ce de questions orales, laministre de la Solidarité nationa-le, de la Famille et de laCondition de la femme a fait partde la baisse de moitié du nombredes enfants handicapés men-taux en attente d'une prise encharge puisque celui-ci estpassé de 12 000 à 6 000. Et àMounia Meslem Si Amer de fairepart d'une enquête nationale

pour identifier le nombre exact.Mettant l’accent sur les effortsconsentis par l'Etat pour uneprise en charge optimale desenfants handicapés, la ministre acité la transformation de 22 éta-blissements non exploités encentres psychopédagogiques etl’intégration de structures deproximité dans les établisse-ments spécialisés dédiés auxenfants handicapés, pour, selonelle, «résorber les listes d'attentede ces enfants».

M. K.

FINANCEMENT DES PROJETS D’INFRASTRUCTURES PUBLIQUES

Un projet de loi pour encadrer le partenariatpublic-privé

Parce que le financement privé de projets d’infrastruc-tures publiques reste, aux yeux des pouvoirs publics, lapanacée pour contrecarrer l’impact de la crise financièredu pays sur les projets du secteur, un projet de loi est encours d’étude pour encadrer cette démarche dans lecadre d’un partenariat avec le secteur public.

Boudjema Talai, ministre des Transports et des Travaux publics.

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LE CHEF D’ÉTAT-MAJOR MULTIPLIE LES VISITES SUR LE TERRAIN

Gaïd Salah réaffirme son soutien à Bouteflika

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Cette présence permanen-te sur le terrain du chef de l’état-major de l’ANP se justifie certespar les grands bouleversementset la situation chaotique prévalantdans la région depuis 2011 avecle dévastateur «Printemps arabe»et la crise au Mali. Dans cet environnement explo-

sif, conjugué aux velléités éter-nelles d’un voisin de l’Ouest tou-jours aux aguets, l’armée, qui estla véritable colonne vertébrale del’Etat algérien, se devait d’être, eneffet, mobilisée et bénéficier d’unintérêt particulier de son premierresponsable. Gaïd Salah consacre ainsi ses

visites pour, à la fois, inspecter,superviser divers exercices mili-taires et, également, livrer àchaque fois des messages. Tantôtpour rassurer, tantôt pour mena-cer et parfois pour démentir. Maisdans un pays comme l’Algérie,l’armée reste, aussi, un acteurpolitique majeur, malgré elle.C’est pourquoi, d’ailleurs, l’hyper-activité et la médiatisation soute-nue du chef d’état-major de l’ANPn’ont pas manqué de susciter l’in-térêt des médias et des observa-teurs politiques qui lui prêtent des

ambitions présidentielles, de plusen plus affirmées, étant l’uniquehomme fort de l’armée depuisseptembre 2015 et le limogeagede son seul rival au sein de l’insti-tution et qui faisait contrepoids,l’ancien patron de l’ex-DRS, legénéral de corps d’armée,Mohamed Médiène, dit Toufik. Or,chez Abdelaziz Bouteflika juste-ment, tout reste plus ou moinspermis sauf deux ou trois lignesrouges dont celle de vouloir, oumême avoir l’intention de lui suc-céder un jour ! Chef suprême des forces

armées et ministre de la Défensenationale, Bouteflika reste effecti-vement le patron majeur de l’insti-tution avec des pouvoirs illimitées,notamment en matière de promo-tions : en vertu de la Constitution,il peut faire ou défaire des car-rières, à sa guise, au sein de l’ar-mée et ailleurs. C’est ce quiexplique les dernières sortiesmédiatiques de Gaïd Salah.D’abord à partir de Béchar, il y aquelques jours, puis depuisl’Oranie qu’il avait sillonné pen-dant 3 jours. Jeudi dernier, au siège du

Commandement de la 2e Régionmilitaire à Oran, le chef d’état-

major présidait une granderéunion regroupant tous les hautsresponsables militaires et ceuxdes différents services de sécuritéde la région. Il en profitera pourréitérer sa loyauté et sa fidélité auchef suprême : «J’ai le plaisir, enmon nom personnel et au nom detous les éléments de l’Arméenationale populaire, de réitérertoute notre gratitude et notreappréciation au contenu du mes-sage de Son Excellence Monsieurle Président de la République,chef suprême des forces armées,ministre de la Défense nationale,adressé au peuple algérien à l’oc-casion de la célébration du 62eanniversaire du déclenchementde la Révolution du 1er Novembre1954 à travers lequel il a soulignéque l’Algérie sait pouvoir comptersur les capacités, le professionna-lisme et le patriotisme de l’Arméenationale populaire, digne héritiè-re de l’Armée de libération natio-nale, ainsi que sur le potentiel etl’expérience de ses corps desécurité, pour préserver l’intégritédu territoire et éradiquer les rési-dus du terrorisme de son sol, enrendant à cette occasion un hom-mage appuyé aux officiers, sous-officiers et djounoud de l’Arméenationale populaire, pour leurmobilisation et leurs sacrifices auservice de la patrie.» Pour le vice-ministre de la

Défense nationale, l’équation estsimple : il faut absolument et sys-tématiquement mettre AbdelazizBouteflika au cœur de tout le dis-positif et lui attribuer tous lesmérites. Il poursuit, en effet : «Tel

est notre chemin emprunté, à tra-vers lequel nous réitérons que l’ef-fort inlassable consenti parl’Armée nationale populaire, dignehéritière de l’Armée de libérationnationale, au service de sa patrieet de son peuple, est un effortloyal qui trouve toujours le soutiende la part de Son ExcellenceMonsieur le Président de laRépublique, chef suprême desforces armées, ministre de laDéfense nationale, car ce cheminhonore cette Armée nationales deprincipes, devant son peuple etdevant l’Histoire, dont les pagesne sauront pardonner ceux qui ontfait preuve de négligence à l’en-contre de leur pays.» Au cours d’une autre réunion,

à Oran, avec les cadres de laFaçade maritime Ouest, GaïdSalah, qui félicitera ses élémentspour la parfaite maîtrise des tech-nologies de pointe et des tech-niques de combat, n’omettra pas,aussi, de rendre un autre homma-ge à Bouteflika : «De cet angle devue, je considère tous ces effortssérieux et fructueux une pierreforte et solide, et un travail perspi-cace entrepris en exécution desinstructions et des orientations deSon Excellence Monsieur lePrésident de la République (...).»A l’évidence, il y a chez GaïdSalah comme une volonté de ras-surer quant à sa fidélité et saloyauté …

K. A.

Gaïd Salah, général de corps d’armée.

L’ARMÉE DE BACHAR AL ASSAD A REPRIS LA TOTALITÉ D’ALEP

Option pour le recouvrementde l’ensemble du territoire

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corpsd’armée Ahmed Gaïd Salah, multiplie les sorties sur le ter-rain avec d’incessantes visites d’inspection à traverstoutes les régions militaires. L’homme fort de l’armée enprofite pour s’offrir une formidable tribune médiatiqued’où il lance, à chaque fois, des messages à destinationsdiverses.

La situation en Syrie prend unetournure décisive. L’armée syrien-ne a repris la totalité d’Alep,deuxième plus importante ville dupays et sa capitale économique.Une victoire militaire mais surtoutpolitique. Elle donne un atout majeur au

régime de Bachar al-Assad dansses négociations avec l’oppositionlaïque en exil, laquelle n’a plusaucune influence sur les forcesqui se battent sur le terrain – leszones qui échappent encore àl’armée syrienne étant aux mainsde l’Etat islamique, organisationconsidérée comme terroriste parles puissances occidentalesopposées à Bachar al-Assad. En effet, l’appui russe a donné

à l’armée syrienne un avantagecertain sur les rebelles dans cetteguerre et a surtout dissuadé lesEtats-Unis et la France ainsi queleurs relais régionaux comme laTurquie et l’Arabie Saoudite quivoulaient destituer Bachar al-Assad, les obligeant à se conten-ter d’un soutien diplomatique et

médiatique qui n’était pas d’ungrand secours sur le terrain. Il nereste plus que les djihadistes del’Etat islamique, qui se sontrepliés au sud-est dans lesrégions avoisinant l’Irak.L’organisation de l’Etat islamique,née sur les décombres de labranche irakienne d’al Qaïda etjouissant du soutien des tribussunnites de la région, devient defait le seul écueil face à l’arméesyrienne pour le recouvrement del’ensemble du territoire syrien.Or, c’est justement la domina-

tion des djihadistes au sein de lacoalition des forces combattant lerégime de Bachar al-Assad qui adiscrédité le combat de l’opposi-tion laïque et a mis Bachar al-Assad dans la position de rempartcontre l’expansion du terrorismeauquel se livre l’organisation del’Etat islamique partout dans lemonde. Une position qu’il peut en tout

cas faire valoir y compris avec lesennemis occidentaux d’hier. Cesderniers, les Etats-Unis et la

France en premier, ne semblentguère insensibles à ces argu-ments. Tétanisée par le virage pris par

la guerre, l’opposition syrienne netrouve plus à quel saint se vouer,se fondant tantôt à des com-plaintes tantôt à des excuses auxpopulations qui soutenaient sesgroupes armés sur le terrain.Intitulée «lettre d’excuses aupeuple syrien» et signée parSamar Massalmeh, une dirigean-

te de la Coalition nationale syrien-ne (CNS), principal rassemble-ment anti-Assad et interlocuteurprivilégié des puissances occiden-tales, basée à Istanbul enTurquie, on peut y lire au sujet decette organisation qu’elle a été«statique, sans âme, manquantd’initiative» et qui a été «inca-pable de s’implanter dans les ter-ritoires libérés». «La réalité de la Coalition est

qu’elle est faible, que sa repré-

sentativité est limitée (…) etqu’une partie de ses membres sesont transformés en employés detel ou tel Etat», a écrit l’opposan-te, faisant allusion au poids duQatar et l’Arabie Saoudite dansson fonctionnement.De son côté, le vice-président

de la CNS, Abdel Ahad Steifo, citépar le journal Le Monde, a misl’échec sur le compte du faiblesoutien des alliés parmi les puis-sances étrangères mais surtoutsur l’erreur de laisser les djiha-distes dominer l’insurrection : «Ona beaucoup trop laissé de champsur le terrain aux salafistes et auxdjihadistes, alors que, on le voit,ces gens qui ont kidnappé la révo-lution sont aussi incapables demener une guerre. On s’est trop reposés aussi sur

nos alliés, qui n’ont rien fait, aumoment où l’on avait le plusbesoin d’eux, ajoute l’opposant,incriminant à mots couverts lesEtats-Unis et les puissances euro-péennes, qui ont multiplié lesdéclarations outragées maisvaines, et les monarchies duGolfe, notoirement silencieusesdurant l’écrasement final desquartiers rebelles. On essaie dedresser un inventaire pour pré-senter une nouvelle stratégie».

L. H.

La position de Bachar al-Assad se consolide. La domi-nation des djihadistes au sein de la coalition des forcesopposées à son régime l’a légitimé comme rempart contrel’expansion du terrorisme auquel se livre l’Etat islamique.Et, le recouvrement des territoires qui échappent à soncontrôle est désormais une question de temps.

Des Syriens manifestent leur joie après la reprise d’Alep par l’armée gouvernementale.

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Le Soird’Algérie Actualité Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE5

POLÉMIQUE SUR LE PROLONGEMENT DES VACANCES D’HIVER

Hanoune apporte son soutien à Benghabrit

Younès Djama - Alger (LeSoir) - La SG du PT, qui s’expri-mait à l’occasion du deuxièmecongrès de l’Organisation de lajeunesse révolutionnaire (OJR) àZéralda, s’en est prise aux partispolitiques qui ont accusé laministre d’avoir cédé à la pressiondes lycéens, qualifiant la décisionde Mme Benghabrit de «sage» et de«responsable».

«La ministre a agi de manièreresponsable. Elle essaie de toutesses forces de trouver desréponses à toutes les probléma-tiques qui minent son secteur», aainsi commenté Mme Hanounedevant les membres de l’OJR. Etd’expliquer que ces lycéens sortisdans la rue pour réclamer une pro-longation des vacances ne sont

pas encadrés dans des mouve-ments de lycéens ce qui rend plusdifficile tout contact avec eux. «Ilétait primordial que la décision(d’allonger les vacances soit prise)dans la mesure où elle allait dansle sens de l’intérêt du pays», asoutenu Louisa Hanoune quidénonce l’attitude d’une certaineclasse politique accusant laministre d’avoir «courbé l’échine»devant des collégiens.

En même temps, Mme Hanounepréfère positiver et de dire quecette décision démontre que lespolitiques peuvent être changéespour peu qu’il y ait une mobilisa-tion populaire et ouvrière. Unemobilisation dont elle fait appelpour contrer les «mesures antiso-ciales» prises par le gouvernement

notamment à travers la loi definances 2017 qui signent, selonHanoune, l’entrée en récession dupays.

En effet, les nouvelles taxes etla hausse des prix annoncés dèsle 1er janvier ne manqueront pasd’avoir des incidences sur le pou-voir d’achat des ménages, unesituation qui entraînera, par rico-chet, un ralentissement de lademande sur les produits natio-naux avec les conséquences surl’économie en général et les pro-ducteurs en particulier.

La patronne du PT accuse sansambages le gouvernement demenacer sérieusement l’«uniténationale» en s’en prenant auxacquis sociaux comme les soinsgratuits remis en cause dans la loisur la santé, ou encore le droit à unemploi pérenne à travers la loi surle travail qui favorise les emploisprécaires, etc.

Tout en appelant le gouverne-ment à revoir ces mesures,

Hanoune s’en remet au chef del’Etat pour redresser la situation.Elle en veut pour preuve les inter-ventions salutaires du Présidentau sujet de la loi sur les hydrocar-bures en 2005 et la loi sur les pri-

vatisations. «Toute loi peut êtrerevue surtout si la mobilisationcitoyenne et ouvrière est au ren-dez-vous», se persuade la SG duPT.

Y. D.

Louisa Hanoune dénonce l’attitude d’une certaine classe politique.

LAKHDAR BENKHELAF À PARTIR DE CONSTANTINE :

«Benghabrit est un danger pour l’ordre public»

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT),Louisa Hanoune, a apporté hier son soutien à la ministrede l’Education nationale, Nouria Benghabrit, à la suite desattaques dont elle a fait l’objet après qu’elle eut décidéd’un nouveau calendrier des vacances scolaires d’hiver.

Le chef de file du groupe parle-mentaire du Front pour la justiceet le développement (FJD) n’y estpas allé, en fait, avec le dos de lacuillère pour tirer à boulets rougessur la ministre de l’Educationnationale en la désignant cettefois-ci comme «un véritable dan-ger pour l’ordre public».

Lakhdar Benkhelaf qui animaithier à la salle de l’ex-UP deConstantine, une conférence ditede consultation regroupant lesmilitants de sa formation et ceuxdu désormais allié, Ennahda enl’occurrence, a déterré la hachede guerre, remilitarisant sestroupes contre le péril pour lepays que constituerait à ses yeuxMme Nouria Benghabrit dont «ladémarche obéirait à un agendaqu’elle a consigné dans sespropres écrits».

Une femme qui serait à mêmed’embraser le pays selon le dépu-té du FJD et non moins bras droitd’Abdallah Djaballah, et qui gèrele secteur de l’éducation «selonsa propre idéologie aux antipodesdes valeurs du peuple algérien etcelles transcrites dans la déclara-tion du 1er Novembre puisqu’ellene cache aucunement son irrita-tion vis-à-vis de la foi (la religion)et de la langue arabe».

Et d’estimer qu’auparavant, lasagesse des élèves, des ensei-gnants et des syndicats de l’édu-cation avait déjà prévalu pouréteindre les étincelles attisées parla touche de Mme Benghabrit etqu’il aurait fallu à chaque fois desinterventions in extremis du Pre-mier ministre réduit au strict rôlede pompier devant l’envergureprise par la ministre de l’Educa-tion qui serait indéboulonnablepuisque soutenue, selon lui, pardes lobbys occultes à l’intérieur età l’extérieur du pays.

Un abcès de fixation auqueltentera d’échapper le tumultueux

député du FJD en stigmatisant lesmembres du gouvernement maisaussi l’hémicycle dont-il est issu.

La composante de cette der-nière, le Parlement proprementdit, serait ainsi devenue unbureau d’enregistrement pour legouvernement et, pis encore, unevoix zélée pour défendre sonaction. Une dénonciation queBenkhelaf assimile à un devoirenvers les électeurs qui ontaccordé leur confiance à desdéputés indignes, prêts à toutpour renouveler l’aventure d’unenouvelle mandature. «Un Parle-ment en congé forcé depuis plusd’un mois et qui n’aura servi à rienou presque depuis cinq années»,a-t-il estimé en qualifiant le man-dat de députation qui tire à sa fin.

Le gouvernement, ses renon-cements et ses volte-face ne sontpas en reste dans les proposvitriolés de Lakhdar Benkhelaf quicomparera le revirement sur la

question des vacances scolairesà d’autres replis concernant lesdossiers du gaz de schiste, l’im-portation des véhicules de moinsde trois ans, le scandale deDounia Parc ou encore la loi sani-taire que le pays attend depuistrente ans et qui se retrouve ren-voyer aux calendes grecques.

En somme, l’orateur reprocheà certains ministres en particulierdes décisions irréfléchies et aux

cinq gouvernements depuis 2012en général, des politiques aléa-toires qui ont fini ces derniersjours par l’octroi d’offrandes etautres largesses aux détenteursde l’argent sale.

Une déliquescence qui auraitatteint son paroxysme selon lui,au point d’ouvrir à des élèves lavoie pour donner des leçons auxintendants de la nation. D’ailleurs,pour mieux pourfendre ces poli-

tiques, Benkhellaf révèlera quepas moins de 15 responsables dewilaya du dispositif Ansej serontentendus par la justice pour desfaits inhérents à la corruptionet/ou à la mauvaise gestion, cequi n’est pas minime pour trahir lastratégie du gouvernement entermes d’insertion des jeuneschômeurs et de création despostes d’emploi.

Concernant l’alliance straté-gique d’intégration signée mardidernier entre le FJD et le partiEnnahda par les leaders des deuxformations, Abdallah Djaballah etMohamed Douibi, LakhdarBenkhelaf soulignera que cecadre est le résultat d’un projetqui date de 2008 et qu’en fait,vient sceller la réunion des effortsau sein d’une même famille aprèsune séparation qui n’a que tropduré. Une ligue ouverte audemeurant aux autres partis de lamouvance islamiste et ou nationa-liste, a tenu à préciser le députédu FJD qui réfute que l’objectif dela coalition en question soit élec-toraliste.

K. G.

Il n’en fallait pas plus qu’une reculade du gouverne-ment ou plus précisément de la ministre de l’Educationnationale à propos des vacances scolaires d’hiver pourque les partis islamistes redoublent d’acharnement etd’attaques acerbes à l’endroit de Nouria Benghabrit.

LA DIRECTION ET PLUSIEURS CENTAINES DE MILITANTS, HIER, CHEZ AÏT AHMED

Une cérémonie loin des tiraillementsqui secouent le FFS

Un rendez-vous que certainsvoyaient, au-delà du moment durecueillement à la mémoire de DaL’Hocine, comme un premier face-à-face public entre les militants etles membres de la direction. Lagrande surprise de la «rencontre»a finalement été cette espèce de

désaffection des rangs, sur leslieux de l’hommage au village Ath-Ahmed, où plusieurs centaines demilitants étaient présents certes,mais pas dans les proportions aux-quelles on pouvait s’y attendre. Ilsétaient, en effet, moins de cinqcentaines de fidèles parmi les

fidèles à s’en aller se recueillirdevant le mausolée de CheikhMohand El Hocine où repose leprésident éternel du FFS.

Aux anonymes, se sont jointsles leaders du parti parmi lesquelsles membres de l’instance prési-dentielle Aziz Baloul et Ali Laskri,le récent ex-premier secrétaire duparti et son successeur, MohamedNebbou et Abdelmalek Bouchafa,ainsi que les responsables du FFSà Tizi-Ouzou et d’autres anciennesfigures qui avaient pris leurs dis-tances avec le parti depuis un bonbout de temps, tel MustaphaBouhadef. Tous se sont mis enprocession, peu après dix heures,

pour ce qui allait constituer le cloude la cérémonie commémorative,le dépôt d’une gerbe de fleurs surla tombe de Hocine Aït Ahmed.

Un recueillement empreintd’une grande sobriété, presquedans une espèce d’intimité quitranche avec le déferlement popu-laires et tout ce qu’il charrie auquelon pouvait s’y attendre.

Un moment qui, s’il était consi-déré comme un premier examenpour la décriée direction du parti, aété passé sans la moindreencombre en attendant le meetingpopulaire de la salle Atlas d’Alger,cette après-midi.

M. Azedine

Lakhdar Benkhelaf, chef de file de FJD.

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Hier, une année s’est écoulée depuis la disparition deHocine Aït Ahmed. Une opportunité pour, évidemment,d’abord rendre hommage au père fondateur du premierparti d’opposition algérien, puis une aubaine pour tâter lepouls du FFS, sa direction plus précisément, par cestemps de crise marqués par une dépréciation de laconfiance entre une frange de la base militante et la direc-tion du parti, née de ce qu’il est convenu d’appeler «l’affai-re Halet».

C’est ainsi que sont expli-qués les devoirs et droits desassurés et ce que peut leur pré-senter cette caisse commeprestations de services etconventions signées avec lesdifférents partenaires en vued'en tirer profit, telles que lesallocations familiales, assuran-ce maladie, assurance materni-té, assurance décès, assuran-ce accidents de travail et mala-dies professionnelles qu'unegrande partie des assurésignore, les mesures à entre-prendre pour en bénéficier,comme l’a expliqué le sous-directeur des prestations M. Tahar Cherif lors de la pré-sentation de son exposé : «La

caisse reçoit quotidiennementplus d'une cinquantaine de per-sonnes venant des quatrecoins de la wilaya faisant degrands déplacements inutile-ment, juste à la recherched'une petite information qu'onpouvait régler à distance», dit-il.Désormais la Cnas de M'sila

a mis en service une nouvelleapplication appelée «Espace El Hanaa» qui peut répondreaux différentes attentes etaméliorer la qualité des ser-vices rendus aux assurés enles orientant pour déposer desréclamations ou trouver deslistes de médecins et pharma-ciens conventionnés ou autres

à l'instar de la réactualisationde la carte Chifa à distance etétablir tous les documents del'état civil demandés pour com-pléter tel ou tel dossier sansfaire appel à l'assuré et lui évi-ter des charges bureaucra-tiques fatigantes.La Cnas de M'sila qui a

organisé hier à la bibliothèquemunicipale plusieurs interven-tions ayant pour thème «lesorganes médiatiques : un asso-cié et partenaire d'appui» pré-sentées par les sous-directeursdes différents services de lacaisse constituée de 11 centreset 16 annexes répartis à traversle territoire de la wilaya comportant 329 163 assurésdont 116 958 en activité et 212 205 sans aucune activité,27 172 bénéficient de maladielongue durée, 56 795 parmi lesretraités, 27 172 malades assu-rés,et 642 720 ayants droit. La caisse de M'sila est

conventionnée avec 275 offi-

cines dont 250 pharmacies pri-vées et 29 de l'Endimed,comme elle compte 30 méde-cins généralistes et 7 spécia-listes. A cet effet, le sous-directeur

de cette caisse a déclaré queles médecins privés contactéspour signer une éventuelleconvention refusent catégori-quement de rendre service à laCnas n'acceptant pas d’êtrerémunérés mensuellement parcette caisse, a-t-il ajouté. Onbénéficie également des ser-vices de 15 opticiens et fabri-cants de lunettes.Cette année la Cnas, qui a

établi plus de 251 521 cartesChifa, a traité 453 786 factureset réglé leur dû aux pharma-ciens, compte 182 maladespris en charge par 5 cliniquesd'hémodialyse et 6 unités detransport assurant le déplace-ment à cette frange demalades.

A. Laïdi

Le Soird’Algérie Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 6Régions

M'SILA

La Cnas organise une session de formation pour les correspondants

de la presse localeEn vue d'expliquer les devoirs et droits des assurés

sociaux, la Caisse nationale des assurances sociales dela wilaya de M'sila ne peut trouver comme partenaire pou-vant jouer le rôle d'intermédiaire entre ces deux partiesque de faire appel aux différents représentants de la pres-se écrite et ceux des radios locale et nationale activantdans cette wilaya.

Chose qui entraîne desfuites d'eau importantes à l'in-térieur des caves, dégageantdes odeurs nauséabondes queles habitants ont du mal à sup-porter de jour comme de nuit,

sans oublier, bien entendu, laprolifération des moustiquesqui, dit-on, sont résistants auxfameuses pastilles.En effet, à la cité El Intissar,

une habitation qui jouxte la

nouvelle cité administrativedont le sous-sol avait débordéà cause des fuites des eauxusées, connaît ses piresmoments et dont les occu-pants, vu l'ampleur du désagré-ment, n'ont trouvé d'autressolutions que de percer ungrand trou au bas de la façadede l’habitation, pour permettrel'évacuation du sous-sol. Selon les locataires, c'était

la seule solution envisageablequi leur restait puisqu'ils ontfrappé à toutes les portes,mais, malheureusement, c'étaitsans succès du fait que ni lesservices concernés, ni l'APCne veulent prendre en chargeun tel problème malgré sonimportance. Actuellement, lecalvaire persiste toujours, enattendant des jours meilleurs.

A. Rahmane

RELIZANE

Des désagréments vécus au quotidienTout porte à conclure que les habitants de certaines

cités de la ville de Relizane vivront un hiver des plusrudes. Pour la simple raison que les canalisations d'éva-cuation des eaux usées de leurs habitations sont forte-ment endommagées.

Destruction de plus de 45 000 pièces pyrotechniques

La délégation de la garde communalede Aïn-Témouchent, en collaboration avecles services de la douane, la Gendarmerienationale, la Protection civile ainsi que desreprésentants de la direction de l'industrieet des mines, a procédé à la destructiond'une importante quantité d'objets pyro-techniques et feux d'artifice qui ont faitl'objet de saisies la semaine dernière àl'occasion de la fête du Mawlid Ennabaoui.

La quantité détruite est de 45 967 uni-tés de toutes espèces et volumes confon-dus, l'opération de destruction et incinéra-tion a eu lieu à la carrière de calcaire de lacommune de Chaâbet El-Leham.

Selon le délégué de sécurité M. OmarMejdoub, cette opération est survenue enapplication d'un décret de wilaya relatif àla constitution d'une brigade pour la des-truction des objets pyrotechniques.

Il faut noter que cette opération inter-vient toujours après la célébration de lafête du Mawlid Ennabaoui. L’année der-

nière, il a été procédé à la destruction de450 000 unités d'objets pyrotechniques etautres feux d'artifice, ce qui dénote que lenombre est en baisse de plus de dix foispar rapport à l'année dernière.

S. B.

8 milliards pour embellirles communes côtièresUne enveloppe de 8 milliards et 100

millions de centimes a été consacrée àl'acquisition de matériels au profit descommunes côtières, et ce, dans le but degarantir une hygiène et une propreté desvilles et plages des communes du littoraltémouchentois.Ces équipements se scindent en deux

parties, la première concerne un semi-remorque, 4 camions et 10 tours decontrôle pour les villes de Béni-Saf,Rechgoun et les plages de la commune deOuled Boudjemaâ à savoir Sassel,Nedjma et El Mordjane, et 10 camionspour l'enlèvement des ordures ména-gères, 5 tracteurs et 5 appareils pour le fil-trage du sable. La seconde partie est pré-vue pour être réceptionnée le mois pro-

chain, selon le DAL Hamdaoui Mostafa,qui précise que les semi-remorquesconcernent les communes de M'saïd etBouzedjar pour les plages de Bouzedjar etMadagh 2 et la commune de Oulhaça,ainsi que des camions d'enlèvement desordures pour les communes de Sidi Ben-Adda et Bouzedjar.

S. B.

Des générateurs élec-triques pour la zone desactivités de TamazouraLa zone des activités de Tamazoura

vient de bénéficier de nombreux généra-teurs électriques d'une puissance de 220 kilovolts, selon M. Zerrouki Houari dela Direction de l'industrie et des mines dela wilaya. Cet apport en générateurs intervient à

la suite de la promesse du directeur géné-ral de Sonelgaz, M. Mustapha Fitoumi, quia promis, lors de sa dernière visite à lawilaya de Aïn-Témouchent, de doter cettezone en ces appareils pour permettre sonraccordement à l’énergie électrique.

Il faut noter que cette zone des activitésest implantée dans la commune deTamazoura où de nombreux projets indus-triels sont programmés.

S. B.

Inauguration d'une nouvelle agence de

voyages et de tourismeLes autorités de la wilaya ont procédé,

cette semaine, à l'inauguration d'une nou-velle agence de voyages et de tourismeau niveau de l'ex-siège de l'OPGI au chef-lieu de wilaya. Cette nouvelle agence per-mettra d’offrir des prestations de servicesaux citoyens de la wilaya, en commençantpar une campagne de publicité sur lespotentialités touristiques que recèle lawilaya de Aïn-Témouchent à l'instar deszones montagneuses, balnéaires etcôtières qui s'étendent sur un littoral longde 80 kilomètres. L'agence programmera16 destinations touristiques à travers leterritoire national pour promouvoir le tou-risme national.

S. B.

BRÈVES DE AÏN-TÉMOUCHENT

SOUK AHRAS

La Direction de la santé estsans directeurdepuis 8 moisHuit mois après le limogea-

ge de l’ex-directeur de la santéle docteur Khaled Benklifa parle ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière, AbdelmalekBoudiaf, paru au Journal offi-ciel en date du 11 mai dernier,aussi paradoxal que cela puis-se paraître, depuis cette datela Direction de la santé auniveau de la wilaya de SoukAhras est administrée par ungestionnaire pour ainsi diredepuis le mois de mai. Lesfonctionnaires de la santé sontà l’affût de la moindre informa-tion concernant la nominationd’un nouveau DSP pour cetterégion frontalière.La déconcertante décision

de démettre le premier respon-sable dans un secteur vital, etque huit mois après, personnen’a été désigné par monsieurBoudiaf l’actuel ministre de laSanté, pour le remplacer, asuscité moult interrogationschez les professionnels de lasanté qui ne savent plus quandse termineront leurs péripétiesoù à chaque fois qu’on annon-ce l’arrivée d’un nouveau DSPpour Souk Ahras cela revêt uncaractère cocasse. Le moins qu’on puisse dire

est que l’état de déconfituretotale dans lequel patauge lesecteur pour le moins ultrasen-sible qui est irréfragable méritela nomination d’un respon-sable chevronné pour l’amélio-ration de la gestion des établis-sements de santé et la valori-sation des ressourceshumaines et bien entendu leperfectionnement de la priseen charge du patient qui estune priorité des plus hautesinstances du pays.

Barour Yacine

S’agissant de l’opération de relo-gement des familles issues des habi-tations en préfabriqué construites en2005 dans le cadre de la prise encharge des sinistrés – il reste 12 075maisons en préfabriqué et 90 sites àdémolir —, c’est la poursuite del’opération éradication des chaletsdéclenchée il y a quelques mois. A cesujet, le wali de Boumerdès,Abderrahmane Madani Fouatih, alorsqu’il effectuait, la semaine écoulée, àTidjelabine, sa septième sortie dansles communes de la wilaya deBoumerdès, déclarait au Soird’Algérie : «J’ai pris l’engagementdepuis mon installation à la tête decette wilaya de résoudre définitive-ment ce problème de chalets. Cesera donc pour nous un défi, et dès lasemaine prochaine nous nous atta-querons à la première action de ce

programme pour le terminer totale-ment en 2017.»

Cependant Fouatih apporte uneimportante précision en direction desoccupants de ces habitations pré-caires. «Ce qu’il faut dire avec préci-sion, c’est que tous les occupantsactuels des chalets sont des cassociaux. Ceux qui disent qu’ils atten-dent depuis 13 ans leur relogementne disent pas la vérité. Ce ne sontdonc pas des sinistrés du séisme de2003. Tous les sinistrés ont été relo-gés.»

Dans ce lot il y a, en effet, descitoyens qui ont acheté en deuxièmeou en troisième main ces logementsen préfabriqué soit juste pour sepositionner dans ce programme derelogement en dur soit pour en faireun lieu de villégiature à proximité dela mer. Seraient-ils expulsés de ces

chalets devenus dans la majorité des90 sites existants encore des bidon-villes ?

Revenons au recasement desfamilles sinistrées dans des habita-tions en dur.

Effectivement, en 2004, le gou-vernement avait attribué un quota de8 482 logements en dur pour relogerexclusivement les familles sinistréesqui avaient opté pour une prise encharge de l’Etat – l’Etat avait, rappe-lons-le, proposé 3 options : une sub-vention de 1 million de dinars pourl’achat ou l’autoconstruction ou lerecasement dans des logementssociaux-locatifs. Une fois toutes lesfamilles sinistrées qui avaient choisicette formule prises en charge, lesautorités se sont retrouvées avecplus 1 500 logements en plus maisreversés au social.

Le DG de l’OPGI, Omar Mouilhi,indique pour sa part que la wilaya adémantelé, ces derniers mois à tra-vers plusieurs opérations, 2 850 cha-lets et 5 sites sur les quelque 15 000unités lesquelles ont été érigéesentre 2005 et 2006 sur 95 sites. Maisglobalement, les pouvoirs publicsavaient longtemps tergiversé sur le

sort de ces chalets avant de déciderde les démanteler. Mais le program-me — tracé à cet affectation de 12000 logements – risque encore d’êtreperturbé.

8 000 logements gelésNous avons questionné le wali

sur la rumeur disant que le solde (8000 unités) du programme spécial de12 000 logements devant être affec-tées aux occupants des chaletsserait gelé. Pour lui, ce volet n’estpas le problème du citoyen. «Lecitoyen cherche à se reloger, pour lesautres aspects du dossier ce sontnos problèmes», dira-t-il. Fort heu-reusement, la réalisation de 4 000habitations de ce programme a étélancée avant ce gel, nous apprend leDG de l’OPGI. Selon ce dernier, 1615 logements, tous programmesconfondus, sont prêts et habitablesdont les 500 de Ouled Heddadj.Toujours selon M. Mouilhi, qui parlede tous les programmes d’habitat dela wilaya, 4 661 appartements sontprêts mais il leur manque les VRD etpour 7 000 autres unités le tauxd’avancement des travaux varieentre 60 et 90%.

Le défi de la wilaya est donc dese débrouiller avec ce qu’elle acomme quotas de logements pouréradiquer 12 075 chalets installés sur90 sites sans amputer lourdement lesautres programmes – social et RHP.Attendons décembre 2017 pour voirles résultats.

abachi l.

Le Soird’Algérie Vend. 23 - sam. 24 décembre 2016 - Page 7Régions689 FAMILLES SERONT RELOGÉES CETTE SEMAINE À BOUMERDÈS

«Les 12 075 chalets seront totalementdémantelés en 2017»

L’opération s’est déroulée sur plu-sieurs jours afin de permettre l’instal-lation des familles dans de bonnesconditions. Les services de l’office depromotion et de gestion immobilière(OPGI) et ceux de la commune deBerrahal, ainsi que les agents del’ordre et de la Protection civileétaient mobilisés à cet effet. Avec

cette dernière opération de reloge-ment, elles sont quelque 8 000familles à avoir bénéficié de loge-ments tous segments confondus,principalement sociaux décents,depuis fin 2015 à travers les diffé-rentes communes de la wilaya deAnnaba. Ces quotas de logementsont bénéficié à des familles ayant

vécu des années durant dans destaudis des bidonvilles de Sidi Salem,de Bouakadia, de Bouzaâroura…,elles ont emménagé dans des loge-ments flambants neufs à Kalitoussaet dans d’autres nouvelles cités.Outre les 3.500 unités déjà réaliséeset qui attendent d’être livrées au nou-veau pôle urbain de Draâ Errich, l’an-née 2017 verra la distribution de 8000 logements de différents seg-ments dont 4 000 sociaux et 750AADL au niveau de ce site de plus de1 400 hectares. Des terrains sur le

même site sont, par ailleurs, réservésà la promotion immobilière pour laréalisation de villas et autres loge-ments semi collectifs. Les travauxpour le raccordement aux différentsréseaux d’électricité, de gaz, d’AEPainsi que ceux de l’assainissementsont à un stade avancé. Les équipe-ments publics, notamment éducatifs,sont également en réalisation pourl’accueil des enfants des famillesappelées à occuper ce nouveau pôleurbain.

a. Bouacha

ANNABA

400 familles relogées au nouveau pôleurbain de Kalitoussa

Quatre cents nouveaux bénéficiaires ont pu prendrepossession de leurs logements sociaux au pôle d’ElKalitoussa, dans la commune de Berrahal (Annaba), cettefin de semaine.

Les habitants de Béni-Ouarsous (daïra deRemchi) et des localités de la commune deMansourah se souviendront longtemps de cepremier jour de l’hiver 2016.

Les habitants n’iront plus dans les forêts voi-sines chercher du bois pour se chauffer, le jeudi lewali de Tlemcen a procédé à la mise en service duraccordement du gaz naturel dans les villages lesplus reculés, au sud du chef-lieu de la wilaya.

Les habitants de Sehb et de Terny attendaientceci depuis des années, ce qui changera bien deschoses dans ces foyers qui ont vécu pendant long-temps à mille lieues de la civilisation.

Le progrès arrive dans le monde rural, et ce,grâce à une politique de proximité, qui n’exclut per-sonne des richesses du pays.

L’exécutif a vu donc juste et après trois ansd’efforts et de suivi, le taux de raccordement en

gaz naturel avoisine les 80% dans la capitale desZianides, il en est de même pour l’électrification.Cette politique a au moins le mérite de réduirel’exode rural.

Selon le directeur de la SDO Tlemcen, le tauxde raccordement en gaz naturel atteindra les 92%en 2017 dans la wilaya de Tlemcen.

M. Zenasni

TLEMCEN

Plus de 1 000 foyers raccordésau gaz naturel

SUITE AUX FORTESCHUTES DE PLUIE

Des éboulementsse sont produits à

Médéa...Les fortes chutes de pluies qui ont

marqué, entre autres, le nord du payscette fin de semaine, ont provoquédes éboulements dans la wilaya deMédéa notamment au lieudit HaouchMessaoudi et le Camp des Chênes.

La Protection civile et la DTP ontété dépêchés sur les lieux pourdéblayer et dégager la route. Parailleurs, le tronçon Chiffa-Médéa situésur le linéaire de la RN1 a dû êtrefermé à la circulation, plus précisé-ment au niveau du Ruisseau dessinges où la chaussée était complète-ment engorgée suite aux éboule-ments.

Il a fallu mobiliser de gros moyensmatériels et humains pour drainer laboue et enlever les pierres qui obs-truaient le passage.

Il est à rappeler que ce tronçon dela RN1 est en chantier pour des tra-vaux de dédoublement, ce qui a com-pliqué les choses et enchéri le problè-me. Néanmoins, la route a été tout demême rouverte à la circulation aprèsdeux heures de temps grâce à laprompte intervention des équipesconcernées dont celles de déblayageet de nettoyage activées sur les lieux.

M. l.

.. Et à Mostaganemsur la RN°11

Un spectaculaire éboulement s’estproduit mercredi aux environs de 14 hà hauteur de la localité de Ben-Abdelmalek-Ramdane, rendant la cir-culation impossible sur la RN 11. Cetéboulement de rochers n’a fait, parchance, aucune victime ni dégât maté-riel.

La Protection civile de l’unité deMostaganem s’est rendue immédiate-ment sur les lieux de l’incident.

Un automobiliste a échappé à unemort certaine, il a freiné à temps évi-tant de justesse un morceau de lafalaise.

La route a été fermée à la circula-tion momentanément le temps que lesservices techniques de l’APC débar-rassent la chaussée des gros blocs.Les chutes de pierre sur cet axe sontfréquentes mais jamais un tel éboule-ment n’était survenu.

a. B.

487 familles occupant les chalets en préfabriqué àOuled Heddadj, dans l’ouest de la wilaya de Boumerdès,seront attributaires, ce lundi, des clés de logements neufsen dur et leurs habitations en préfabriqué seront définiti-vement démolies. Mardi, 202 autres familles de la mêmemunicipalité relevant de cas sociaux seront égalementrecasées.

Déjà mercredi, en fin d’après-midi, à 18h15 au niveau du lieu-ditAbdeslam, une Renault Campusimmatriculée dans la wilaya deSidi Bel Abbès, qui roulait en direc-tion d’Alger, à bord de laquelle setrouvaient 5 personnes, pour desraisons encore inexpliquées, adérapé et est allée percuter le new

jersey (mur de séparation). Les éléments du poste avancé

de la Protection civile deBoumedfaâ qui sont intervenus surle lieu du drame ont retiré del’amas de tôles froissées de l’habi-tacle 2 personnes décédées, un

enfant de 11 ans et une femmeâgée de 71 ans, morts sur le coupainsi que 3 blessés âgés de 11, 22et 42 ans. Une des personnes blessées a

été admise au niveau des UMC dela polyclinique de Boumedfaâ tan-dis que les 4 autres victimes ontété évacuées à l’hôpital de KhemisMiliana où les 2 dépouilles ont étédéposées à la morgue tandis queles 2 blessés ont été admis au ser-vice de traumatologie.

Le second drame a eu lieu,jeudi, en tout début de matinée, à7 h 20 mn, presque au mêmeendroit mais sur la voie qui mènevers l’Ouest, sur le territoire de lacommune d’El Hoceinia. Là, lessecouristes de la Protection civileont retiré de la Renault Logan,immatriculée dans la wilaya deChlef, qui a dérapé et s’est renver-sée 2 personnes décédées sur lecoup, un enfant âgé de 4 ans etune femme âgée de 76 ans, et 3

personnes blessées âgées res-pectivement de 26, 34 et 37 ans. Les 5 victimes de ce drame ont

été évacuées à l’hôpital de KhemisMiliana où les dépouilles des 2personnes décédées ont été dépo-sées au niveau de la morgue.Dans les deux cas les éléments

des brigades d’El Hoceinia et deBoumedfaâ ont ouvert desenquêtes pour déterminer lescauses précises de ces accidents.

Karim O.

Le Soird’Algérie Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 8Faits divers

BOUMEDFAÂ (AÏN DEFLA)

4 morts et 6 blessés dans 2 accidents sur l’autorouteLes morts et les blessés dans les accidents sur l’auto-

route ne se comptent plus et principalement au niveaudes points noirs tels que Boumedfaâ, El Hoceinia et AïnSoltane, des points noirs nommés Ouled El Mehdi,Abdeslam, pour ne citer que ces deux-là.

La mise hors d’état de nuire decette organisation criminelle a per-mis aux services de police de pro-céder à l'arrestation de 3 suspectset la récupération de 19 véhicules. Selon le chef de la police judi-

ciaire de la Sûreté de la circons-

cription administrative de Baraki, lecommissaire de police, MenaiKhaled, les personnes mises encause dans cette affaire sontâgées de 40 à 60 ans, précisantque le principal suspect est connudes services pour son implication

dans des affaires similaires. Cecoup de filet des services deSûreté de la wilaya d'Alger a étémené, ajoute la même source,sous la supervision du procureurde la République près le tribunald'El-Harrach. Les mis en cause ontété déférés jeudi dernier devantles juridictions compétentes sousles chefs d'inculpation «d'escro-querie, faux et usage de faux enécriture administrative et abus de

confiance». Par ailleurs, la cellulede communication de la Sûreté dewilaya d’Alger a indiqué dans uncommuniqué que les services encharge de la criminalité ont procé-dé à l’arrestation, en vingt jours, du1er au 21 décembre, 202 per-sonnes reconnues coupables de«port d’armes blanches, trafic dedrogue et commercialisation decomprimés psychotropes».

A. Bettache

VOL DE VOITURES À ALGER

Un réseau démantelé et 19 voitures récupérées Un important réseau criminel spécialisé dans le vol de

voitures a été démantelé par les services de la police judi-ciaire relevant de la Sûreté de wilaya d'Alger, a-t-on apprisde cette dernière.

Malheureusement, le réveil deoued Hedhoum, à El Kerma, dansl’est de la ville de Boumerdès, acausé un drame. Une femme de35 ans, mère de 2 enfants etenceinte de 7 mois, a été empor-tée par l’oued en crue. «La victi-me qui tentait, ce matin vers 5

heures 30 (jeudi, Ndlr), de sortirde la baraque familiale pouréchapper à la furie des eaux, n’apas eu la force de traverserl’oued en crue et n’a pu êtresecourue à temps. Son corps aété retrouvé plus loin à 9h30 dumatin par les citoyens et la

Protection civile qui se sont forte-ment mobilisés», nous a déclaréBouferkas, le maire deBoumerdès qui s’est déplacé surles lieux pour s’enquérir de cedrame et de la situation desfamilles qui occupent ce bidonvil-le. Concernant la situation géné-

rale de la wilaya, mis à part cettetragédie qui a coûté la vie à cettefemme, le commandant Mohamed

Merzoug, qui assure l’intérim dela Direction de la Protection civilede la wilaya de Boumerdès, s’estmontré rassurant. «Nos unitéssont intervenues à plusieursreprises mais essentiellement àcause de la stagnation des eaux.Jusqu’à présent, nous n’enregis-trons aucun dégât matériel impor-tant», nous a-t-il déclaré au télé-phone jeudi matin.

Abachi L.

INTEMPÉRIES À BOUMERDÈS

Une femme enceinte emportée par les eauxA la suite des fortes et subites chutes de pluie dans la

nuit du mercredi 21 au jeudi 22 décembre dans la wilayade Boumerdès, certains oueds sont sortis de leur lit.

Un homme est mort et uneautre personne a été grièvementblessée, apprend-on auprès de lacellule de communication de laProtection civile de la Wilaya. L’accident s’est produit vers 9h

52 minutes, sur le tronçon de laRN 20 reliant Guelma etConstantine et traversant le chef-lieu de commune de Oued Zenati,juste à côté de la station-serviceChetaïbi, précise notre source.

Le passager du véhicule utilitai-re, un sexagénaire est décédé dessuites de ses blessures. Malgrél’intervention des secours médica-lisés de l'unité secondaire de laProtection civile de cette localité,l’homme n’a pu être secouru et estdécédé des suites de ses bles-sures, à son admission à l'hôpitalde Oued Zenati. Sa mort a étéconstatée par les urgentistes de

cette structure de santé publique.L'autre passager du même véhicu-le, un jeune de 16 ans a été sérieu-sement blessé, mais sa vie neserait pas en danger, rapporte unesource hospitalière. Une enquêteest ouverte par les services desécurité pour déterminer les cir-constances exactes de cet acci-dent mortel.

Noureddine Guergour

GUELMA

Un autre accident mortelUne collision s'est produite, jeudi dernier à Oued

Zenati, à une quarantaine de kilomètres de Guelma,impliquant un véhicule utilitaire de marque DFSK et unpoids lourd de la gamme JAC.

Selon les témoins, la victimeserait un amateur de plongée sous-marine, âgée d’une trentaine d’an-nées environ. Selon les premières

constatations, la victime qui ne por-tait aucune trace de violence auraitséjourné plusieurs jours dans l’eauet l’identification du cadavre n’a pu

être réalisée. En l’état de l’enquête,toutes les pistes sont à explorer parles gendarmes mais le réseausocial Facebook s’est mis en bran-le et au bout de quelques heures,l’homme a pu être identifié grâce àdes photos publiées qui le mon-trent en combinaison de plongeuret en famille et on a pu donc le

reconnaître. L’infortuné plongeur aplongé il y a plus de 40 jours ducôté de la ville de Nador et a étéenglouti par les eaux. Il s’agit d’unfonctionnaire au nom de OmarNouari qui est un féru de la plon-gée sous-marine et il réside prèsde Rabat Salé.

A. B.

MOSTAGANEM

Le corps d’un plongeur marocain rejeté par la mer

Le tribunal des flagrants délitsvient d’infliger à l’auteur d’un traficde stupéfiants une peine de 3 ans deprison assortie d’une amende de 10 millions de centimes.L’homme condamné, H. M., n’a que 24 ans

et n’a jamais fait parler de lui puisqu’il a un

casier judiciaire vierge jusqu’à ce mercredi oùil est jugé par la justice en comparutionimmédiate à l’audience pour trafic de stupéfiants qui porte sur 60 cachets d’ecstasy. Il a été interpellé et arrêté suite à un ren-

seignement parvenu aux services de la policede la 9e Sûreté urbaine qui oriente les enquê-

teurs vers le quartier chaud d’El Houria où ilécoulait sa marchandise, il avoue se fournirchez un certain H. K., âgé de 25 ans. La perquisition du domicile de ce dernier

n’a abouti à aucune découverte de droguedonc par manque de preuves, il échappe à laprison, en bénéficiant d’un non-lieu.

A. B.

Un trafiquant d’ecstasy condamné à la prison ferme

Le corps sans vie d’un plongeur non identifié vêtud’une combinaison a été rejeté par les flots ce jeudi surla plage de Hadjadj, actuellement secouée par une tem-pête de vent d’Est.

ACCIDENT DE LACIRCULATION

ENTRE TINDOUFET BÉCHAR

Deux morts ettrois blessés

gravesDeux personnes ont trouvé la

mort dans un accident de la cir-culation survenu sur la RN50reliant la wilaya de Béchar àcelle de Tindouf et trois autresont été grièvement blessées, a-t-on appris.L’accident s’est produit dans

la région de Ghar-Jbilet à unecinquantaine de kilomètres duchef-lieu de la wilaya de Tindouf,suite au dérapage d’un véhicule4x4, à bord duquel se trouvaitune famille de 5 personnes quise rendait de Béchar versTindouf. Les victimes décédées, la

mère et sa fille (avocate), serontinhumées dans la journée devendredi à Béchar, alors que lepère, l'un des fils et une autrefille ont été grièvement blesséset ont été admis à l’hôpital deTindouf. Une enquête a été ouverte

pour déterminer les circons-tances exactes de ce drame.

B. Henine

SOUK AHRAS

Un groupe demalfaiteursmené par unefille arrêté par

la policeNous venons d’apprendre

d’une source crédible que leséléments du 8e arrondissementde la Sûreté urbaine du chef-lieude la wilaya de Souk Ahras ontarrêté, il ya deux jours de celasuite à une enquête exhaustive,un groupe de malfaiteurs spé-cialisés dans le vol de motos.Le groupe est dirigé par une

fille. Cette dernière utilisait unstratagème diabolique où elleattirait les victimes vers desendroits isolés où ils serontagressés par ses acolytes.Ce groupe de malfaiteurs est

composé de trois individus dontune fille. Auditionnés par la poli-ce, ils ont été déférés devant leparquet, jeudi dernier.

Barour Yacine

ContributionLe Soird’Algérie Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - Page 9

«La plus véritable marque d’être néavec de grandes qualités, c’est d’être nésans envie...», disait le duc de LaRochefoucauld.

Eh oui, il avait raison cet écrivain-mora-liste, le prince de Marcillac de La Rochefou-cauld, pour ce qui est de ces gens qui,esclaves du verbe avoir, ne savaient guèreconjuguer le verbe être, en se présentant endignes citoyens qui privilégient le devoirdans la ferveur de l’humilité et du sacrifice.Il avait raison, le prince, de se placer, ducôté de ceux qui n’avaient pas d’enviesdémesurées, sauf celles d’être utiles encontribuant efficacement à être encore plusutiles..., sans redondance aucune, de mapart.Cette entrée en matière, pour un sujet

aussi important que celui sur lequel je vaism’étaler, je l’ai voulue ainsi, en cette doulou-reuse circonstance, celle du décès de masœur Khadidja, en cette deuxième moitié dumois de décembre. Je l’ai voulue ainsi, et jen’ai pas eu tort d’enfreindre, quelque peu, lerespect des convenances dans l’écriture decet hommage posthume... Parce que là, jen’ai pas voulu m’aventurer dans un texteclassico-élégiaque pour pleurer celle quivient de nous quitter, mais pour dire plutôtque sa mort, en ce 17 décembre, qui coïnci-

de avec les anniversaires des martyres deses parents, son frère, son père et sa mère,tombés en héros au champ d’honneur, doitnous interpeller pour une véritable relecturede notre patrimoine historique.Ainsi, en pensant à cette famille, je dis

haut et fort : quel destin que celui de cefoyer du djihad, dont le nom est scellé auxvertus du patriotisme, de l’engagement etdu don de soi, mais surtout de l’honnêteté etde la noblesse, dans leur juste résonance ! Vois-tu Khadidja..., et tu me permettras

de refaire ton cheminement, très modeste-ment pour les jeunes, parce que de touteton existence, tu n’as dit mot sur tescraintes, tes angoisses, tes souffrances,mais surtout sur tes actes de bravoure etsur tes espérances pour une Algérie débar-rassée de toutes les ignominies et lesinjures d’un système honteux et par trophumiliant. Aujourd’hui, après cette triste nouvelle

qui est venue fondre sur moi, comme unesacrée bourrasque, soufflant le chagrin,j’essaye de me retenir pour ne pas verserdans l’abattement car, indéniablement, jeme dois de positiver ton départ vers le Sei-gneur des mondes. Le positiver, assuré-ment, parce que tu as laissé une bonnesemence pour les générations futures,celles qui sauront profiter des enseigne-ments d’une battante comme toi, pure detout temps, que le destin a propulsée, alorstoute jeune, au-devant d’une réelle respon-sabilité que tu as assumée avec entrain etlucidité.Oui Khadidja, tu étais consciente de la

grande mission de tes parents, que tu com-prenais fort bien et tu savais qu’ils devaientl’accomplir coûte que coûte avec l’abnéga-tion et la rigueur que tu leur connaissais. Jeune écolière, tu persistais, malgré ta

précocité, dans de bonnes actions mili-tantes, concrètes et souvent périlleuses, toiqui as vécu dans ce foyer de patriotes etmilitants convaincus qui ne courbaientjamais l’échine devant les provocations etles intimidations des tenants de l’oppressionet de l’asservissement. Tu te nourrissaisdéjà de deux sèves, de deux sangs, lorsquela révolution de Novembre s’en est mêlée...

très concrètement d’ailleurs, au profit dupeuple et du pays. Quelle fusion détonante! Une maman responsable du FLN, ensuitecombattante au sein de l’ALN, et un papa,moudjahid également, qui a appris, dansson école de patriotisme, ce que voulaientdire les vertus cardinales que sont l’altruis-me, l’engagement, la détermination et ledon de soi. Khadidja, tu venais à peine de

dépasser l’âge de l’enfance, et à 12 ans nonrévolus, tu as passé brillamment ton exa-men de 6e, un examen que peu d’Algériensréussissaient en ce temps-là, à cause dublocage de cette École dite «républicaine»et qui, surtout, n’aimait pas trop les«bicots». A cet âge-là, déjà, tu accompa-gnais tes parents dans la lutte de Libérationnationale. Tu te sentais même très fière, dufait que votre maison devenait le QG duFLN, et que les faits et gestes de ta maman– ton père avait rejoint déjà le maquis –, sesallées et venues, et ses rencontres avec lesmilitants et militantes, se faisaient de plusen plus fréquents. Ainsi, Khadidja, tu conju-guais cette ambiance partisane de tesparents avec ton succès scolaire, dont tugardais jalousement cet «orgueil» de jeuneécolière qui te rendait encore plus combati-ve dans tes études. De là, ton père, El HadjLarbi, en était satisfait et savait, de cesmontagnes où il combattait les soudards ducolonialisme, qu’il pouvait compter sur toi.N’a-t-il pas dit à ta mère, qui lui rendait visiteau maquis : «Raconte à Khadidja quiconnaît ma destination – et elle est en âgede comprendre –, raconte-lui ma vie avecles djounoud. Ça l’impulsera davantage, etelle en sera fière certainement...» ?En effet, tu étais tellement fière de tes

parents, une secte de moudjahidine, que tut’investissais activement, en faisant le guet,pendant que ta maman, alors responsablede l’organisation du FLN dans Cherchell etses environs, recevait des militants, desjeunes de la Cité et d’ailleurs, qui tra-vaillaient sous ses ordres. Toi, pendant cetemps-là, tu surveillais les allées et venuesdans cette rue perpendiculaire à l’Académiemilitaire, où beaucoup de soldats et de véhi-cules blindés faisaient le va-et-vient. Deplus, Khadidja, tu étais responsable de cesjeunes adolescentes – des filles âgées de12 à 14 ans – qu’avait recrutées ta mamanet que tu précédais dans toutes les mis-sions, quelquefois «impossibles», car labo-rieuses et dangereuses. Ainsi, comme dansla «Bataille d’Alger», ces jeunes filles, qu’ilétait difficile de soupçonner, allaient decache en cache, dans un mouvement per-pétuel que tu commandais... Elles allaient

avec des ânes et des poteries en terre cuitedans lesquelles étaient dissimulés de lanourriture, de l’habillement, des médica-ments et, surtout, des armes.Khadidja, tu te comportais en adulte, il

n’y a aucun doute, j’allais dire en respon-sable mûre. Et cela, l’Histoire, la grande, lavraie, le mentionnera en lettres indélébilespour les jeunes générations. Et comment neva-t-elle pas faire état de ta perspicacité etde ton audace, quand elle entendra cetteréplique cinglante à une question aussi per-tinente qu’audacieuse ? En effet, ta maman, Lalla Zouleikha, qui

était vivement recherchée par les autoritéscoloniales, t’a demandé de continuer à direà tes frères, en bas âge, qu’elle était tou-jours en voyage. Ensuite, elle t’a lancé uneterrible question. Etait-ce pour obtenir de toice serment de veiller constamment sur tesjeunes frères, Mohamed et Abdelhamid ?Que penses-tu Khadidja, te dit-elle : - «Dois-je monter carrément au maquis,

ou dois-je me livrer à la police, parce que jesuis cernée de partout ?»- «Non, maman ! Il faut que tu montes au

maquis !» Là, c’était toi Khadidja, la jeune fille –

très vite convertie à l’âge adulte – qui a tran-ché comme une «Grande» ! Ne sentais-tupas, cependant, que ta maman voulait temettre à l’épreuve ? En tout cas, ce fut undur examen, pour elle. Elle voulait s’assurerque sa progéniture était capable de suppor-ter les affres de la séparation, d’endurer lemal et la torture morale et même corporelle,de la part des agents de la sécurité françai-se, et de vivre stoïquement, l’«hypothé-tique» espoir qu’un jour ce pays serait indé-pendant.En effet, c’était toi Khadidja, la fille qui,

sans appréhender le danger, voyait défilerdevant elle, à cet instant même où samaman la questionnait, l’Histoire de sonpays, écrite en partie par sa famille dont lagénérosité envers l’avenir consistait à toutdonner au présent. Oui, Khadidja, de par taréponse à ta maman, tu t’imposais commegarante de tes deux frères, Mohamed quin’avait que 7 ans et Abdelhamid 5 ans...N’est-ce pas qu’«il y a toujours dans notreenfance un moment où la porte s’ouvre et

laisse entrer l’avenir…» ?(*). Alors, quand tamaman a décidé de franchir le Rubicon etrejoindre définitivement le maquis, le 21mars 1957, tu devais comprendre que cetteemblématique question ne venait que pourestimer ton degré de conscience, toi lajeune enfant qui montrais les prémicesd’une adolescente mûre et capable de secomporter en responsable, en cette périodedure de notre révolution. Et le sort en futjeté !En effet, tu n’as pas démérité puis-

qu’après ce pénible «examen», tu as géré,avec courage, de nombreuses autresactions déterminantes qu’il faudrait un jourrelater dans un ouvrage..., pourquoi pas ?Parce que tu as été l’exemple même decette jeunesse consciente, battante, qui aporté la Révolution jusqu’au recouvrementde notre souveraineté nationale.Raconter ici, Khadidja, que tu as été sur-

prise par un féroce bombardement en com-pagnie de tes frères, Mohamed et Abdelha-mid, quand ta maman a pris la décision devous faire monter au maquis, pour rencon-trer les moudjahidine dans le pays de vosancêtres, les Y’Oudayïne, une région ou unlieu mythique de la Révolution, serait fasti-

dieux pour le lecteur. Leur relater, égale-ment, que tu as passé le «Mouloud En-Nabaoui» dans une grotte, toujours avec tamaman, quelque part au maquis…, neserait intéressant que lorsque je dirai tout decette expédition, plus que passionnante.Ainsi, par respect de l’économie du texte, jeme contenterai, simplement, d’un résuméde dialogue entre vous deux.– «La vie de maquis te plaît !», te deman-

dait-elle, en riant.– «Oui, et je veux rester avec toi, ici, au

maquis !» lui répondais-tu avec un trop-pleind’assurance…Là, ta maman s’esclaffait de rire et te

prenant dans ses bras, en une maternelleétreinte…, elle t’intimait :– «Va, ma fille, retourne à Cherchell !

Aujourd’hui, tu as une grande responsabili-té, celle de tes frères. Tu ne peux les quitter,sous aucun prétexte. Et en ville, tu milites,fortement et mieux que d’aucuns qui nesavent être courageux et dire non – un«non» vrai, formel – au colonialisme.»Khadidja, vois-tu, c’est une infime partie

de ta vie de combattante – j’insiste sur ceterme – que je viens de dévoiler aux jeunes.Tes nombreuses autres actions sur le ter-rain, celles qui t’ont affirmée comme unexemple de valeur au sein de la jeunesse, jeles raconterai plus en détails, plus tard. Mais aujourd’hui, l’heure est au recueille-

ment. Et ce texte, que j’ai voulu modeste,traduit toute ma reconnaissance pour toninlassable patriotisme et ta légendairemodestie. Oui, pour ta modestie, tout aulong de ta vie, celle que Jean de La Bruyèreconsacrait dans cette juste citation : «Lamodestie est au mérite ce que les ombressont aux figures dans un tableau : elle luidonne de la force et du relief.»Ainsi, ta force et ton relief font partie de

ton passé..., pour lequel tu n’as jamaisespéré une reconnaissance matérielle,parce que tu ne voulais pas donner le mau-vais exemple aux jeunes, celui de t’aban-donner à vivre dans le profit…, comme si tuavais monnayé ta participation à la Révolu-tion.

Khadidja, toi la jeune combattante,durant la guerre de l’indépendance, dans cemicrocosme révolutionnaire de Cherchell,parce qu’honnête, sincère et pleine d’humi-lité, tu t’es contentée d’être, après 1962, unbon cadre dans l’administration, toujours auservice de ton pays. Tu as vécu ainsi,jusqu’à ce 17 décembre où tu as rendul’âme, au milieu de ta famille, heureused’avoir accompli ton devoir..., pardon denombreux devoirs ;Alors, en guise de conclusion, Khadidja,

je souhaite que les humains que noussommes sachent célébrer ton courage en terendant, ainsi qu’à tous les jeunes deNovembre, un authentique hommage post-hume qui restera dans les tablettes de l’His-toire. Enfin, je veux également que tu com-prennes, Khadidja, que je ne suis plus triste,parce que je suis convaincu qu’Allah, leMiséricordieux, saura te réserver une placede choix, auprès de tes parents et desautres chouhada, dans Son Vaste Paradisdu Firdaous.

K. B.

(*) Citation de Graham Greene dans laPuissance et la gloire.

Par Kamel BouchamaAuteur

Khadidja Oudaï-Chemmi,la combattante, n’est plus !

Phot

o : D

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Ainsi, en pensant à cette famille, je dis haut et fort : quel destin quecelui de ce foyer du djihad, dont le nom est scellé aux vertus dupatriotisme, de l’engagement et du don de soi, mais surtout de

l’honnêteté et de la noblesse, dans leur juste résonance !

Raconter ici, Khadidja, que tu as été surprise par un férocebombardement en compagnie de tes frères, Mohamed et

Abdelhamid, quand ta maman a pris la décision de vous faire monterau maquis, pour rencontrer les moudjahidine dans le pays de vosancêtres, les Y’Oudayïne, une région ou un lieu mythique de la

Révolution, serait fastidieux pour le lecteur.

Enquête-TémoignagesLe Soird’Algérie

Malek, papa de deux enfants : «Savoir jeter»Pour Malek, la première chose qui

l’interpelle pour le déménagement estle tri. «Cela a été un vrai casse-tête,que ce soit pour mon épouse ou pourmoi-même. Je suis le genre qui nes’attache pas trop aux choses mais jeme suis retrouvé à vouloir garder cer-tains vieux cahiers, ou des livresdépassés ou pis encore, des objetstrès vieux et qui ne servent à rien. Jefaisais semblant de ne pas com-prendre ma femme qui voulait garderun vieux chiffon ayant appartenu àune ancienne amie à elle. Ou encorede vieux sacs, parce qu’elle les a por-tés à une telle période, ou d’anciensjournaux, parce qu’elle y avait notéune phrase ou deux, et que cela peutlui rappeler des souvenirs. Mais, aufond, je la comprenais. Elle a aussivoulu à tout prix garder les premiersvêtements de nos deux enfants et devieux jouets. Là, j’ai dit oui», expliqueMalek, qui, lors de ce déménage-ment, a pris connaissance de tas dechoses qu’on garde pour rien.

«Dans les tiroirs, les commodes etmême sous les lits, nous avons ten-dance à tout conserver, à ne rien vou-loir jeter. Mais je pense que ce n’estpas une bonne chose ! Nous avonsmême retrouvé de très vieilles cartespostales que mon épouse avait gar-dées du temps de son adolescence.»Son épouse renchérit : «C’est vrai !Même lorsque je préparais la cérémo-nie de mariage, je me disais que je nepouvais pas me séparer de telle outelle chose. Heureusement que nousavons habité seuls dès le départ.Sinon, je me demande comment mesbeaux-parents m’auraient considéréeen me voyant venir avec un cartonplein de souvenirs. C’est incroyable,surtout lors de notre déménagementaprès huit années de vie commune, àchaque fois que je vais jeter un objetil acquiert une valeur, même s’il est

cassé, usé et qu’il ne sert à rien. Jeme dis non, il ne faut pas le bazarder,il peut servir ou bien me rappeler uneconversation ou une scène. Enfin decompte, un déménagement nous pré-pare à avoir de nouveaux souvenirs.»

Souhila, maman de troisenfants : «S’entourer

de bons bras !»Forte de trois déménagements en

l’espace de trois ans, Souhila seconsidère comme une «experte».«Ce que je retiens le plus est que denos jours, il ne faut compter que surses bras et son argent. La famille etles amis, c’est pour autre chose», dit-elle sentencieusement. «Dès le pre-mier déménagement, nous avonscompris que chacun a ses occupa-tions et la priorité n’est pas la mêmepour tout le monde. Quand nousavons informé nos proches que nousdéménagions, tout le monde a propo-sé son aide. Nous les avions contac-tés une dizaine de jours avant le jourJ en précisant l’heure et en indiquanten quoi consistait leur aide. Eh bien,soit ils ne sont pas venus carrémentsans prévenir, soit ils ont prévenu desheures plus tard qu’ils ne seront pasau rendez-vous ou encore sont arri-vés en retard pour tourner en rond,jauger les affaires et repartir. Bref, ilsnous ont fait perdre du temps et unejournée pour rien. Pire, cela nous aplus fatigués. Et lorsque des per-sonnes veulent vraiment vous aider, ilfaut choisir les mots pour leur parler,sans leur donner d’ordre et faireattention à leur susceptibilité. Cela jel’ai remarqué lors du deuxième démé-nagement. Lorsque nous avons faitappel à des amis et à des déména-geurs afin que cela ne coûte pas cher.Au final, il y a eu des amis avec quinous avons dû rompre notre relation.En tout cas, vous pensez bien quelors de notre dernier déménagement,nous n’avons fait appel qu’à desdéménageurs professionnels. Et celanous a bien réussi !»

Nawal, maman d’un enfant :«Bien se préparer à l’avance»«Après un déménagement, on se

rend compte de beaucoup de chosesdont l’importance de l’organisation. Ilfaut pour ma part, qu’on se prépare,au minimum trois mois à l’avance. Lemieux, je pense, si la famille peut sele permettre, est de déménager petit àpetit. Cela veut dire commencer parles choses dont on n’a pas besoinpour aller vers les grands articlescomme le réfrigérateur, les lits, lescanapés. Cela permet de mieux géreret de ne pas stresser. Et c’est surtoutmoins fatigant. Lors de notre déména-gement, nous nous disions à chaquefois la semaine prochaine, on com-mence les cartons. Et nous avons

traîné les pieds jusqu’à une semaineavant l’expiration du bail. Nous avonsdû prendre un congé de troissemaines pour pouvoir tout déména-ger, installer et ranger. C’était usant.Une expérience à ne plus revivre !»raconte Nawal.

Ghania, maman de troisenfants : «Trouver l’occupation

pour les enfants»«Pour les enfants, le déménage-

ment est une période de joie, de jeu etd’insouciance. Pour nous, c’est tout lecontraire», raconte en riant Ghania.

Et d’ajouter : «Les sachets, les car-tons, les vêtements, tout devient poureux un amusement. Il faut beaucoupde patience pour ne pas s’arracherles cheveux et garder son calme, sur-tout s’ils sont en bas âge. Le pire c’estlorsque vous finissez votre déména-gement et que pendant une semainevous n’avez pas encore installé latélévision. C’est simplement unecatastrophe !»

Sofiane, papa de deux enfants :«Je ne me suis jamais autant dis-

puté avec mon épouse !»«Lors du déménagement, j’ai

considéré que mon épouse avait soitdeux mains gauches, soit ne savaitplus maîtriser son corps. Elle ne faisaitque des bêtises ou bien je considéraisque tout ce qu’elle faisait, elle le faisaitmal», raconte mi-figue, mi-raisinSofiane en se rappelant son déména-gement. «Nous n’arrêtions pas denous disputer pour l’emballage desaffaires, la vitesse du déménagement,comment empiler, par quoi commen-cer… Tout était une excuse pour unedispute. A la fin, elle pleurait et moi jecriais. Nous étions tout le temps surles nerfs. Je pense que c’est normal,c’est tout le stress qui entoure une telleexpérience et en plus je suis une per-sonne très nerveuse. Heureusementque nous avons pu vivre cette étape etque maintenant nous profitons bien denotre nouvel appartement !» n

ÉCLAIRAGEComment naîtun médicamentL’apparition sur le

marché d’un nouveaumédicament n’est pasdue à une invention ausens de création, fruitd’une imagination que

l’on croit guidéepar des forcessurnaturelles,

voire magiques. Le médicament naît.

Suivons son évolution..............

VOYAGE CULINAIREKhbizat el djeben,

des souvenirs de mon enfanceDans cette édition,nous irons visiter levieil Alger pour vousfaire goûter les petitspains au fromage. Une recette qui nousrappelle les senteurs

d’antan.Lire en page 12.............

C’EST MA VIEMohamed

Benblidia, uncoiffeur hors pair

Affaibli par lamaladie, Mohamed, cefils de Miliana, nousparle avec nostalgiede son métier.

Le premier coiffeurpour femmes

et non moins visagistede son état nous livreses plus belles annéesde gloire, du temps oùnotables et hautsfonctionnaires le

sollicitaient. A 66 ans,il n’a rien perdu de

son doigté et de son coup d’œil.

Lire en page 13

Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 11

Phot

os :

DR

«DÉMÉNAGER EST UN VRAICASSE-TÊTE, QUE CE SOITPOUR MON ÉPOUSE OUPOUR MOI-MÊME. JE SUISLE GENRE QUI NES’ATTACHE PAS TROP AUXCHOSES MAIS JE ME SUISRETROUVÉ À VOULOIRGARDER CERTAINS VIEUXCAHIERS, OU DES LIVRESDÉPASSÉS OU PIS ENCORE,DES OBJETS TRÈS VIEUX ETQUI NE SERVENT À RIEN.»

Radia tenait à ce qu’elle soit présente àla cérémonie qu’elle avait organisée à l’oc-casion de la naissance de son premierpetit-fils.

Elle était fière d’être grand-mère à 50ans.

- Zineb, tu me promets de venir- Ça dépend de Hossine, s’il veut bien

m’autoriser.- Tu n’as plus 16 ans, il devrait faire

un effort.

- Je ferais mon possible pour leconvaincre.

Zineb, après moult tentatives, finirapar avoir l’autorisation. Elle était heureused’annoncer la bonne nouvelle à sameilleure amie.

Mais ce n’est pas tout. Il faudrait à pré-sent qu’elle se débrouille une tenue dontelle n’aura pas honte. Elle fera le tour de lafamille, se procurera une belle tenue chezsa sœur, se fera faire son brushing par sa

cousine. Restent les chaussures. C’est làoù elle bloque. Où va-t-elle emprunter dessouliers de circonstance ? Trop petits sespieds ! «Ce n’est tout de même pas unepaire de brodequins qui va me priver desortie !» Elle réfléchira, puis décidée à nepas rater la fête, elle enfilera sa longue robeturquoise pailletée, observera ses piedstout en se regardant dans la glace et sourit: «Suis-je bête, on ne voit même pas mespieds ! Mes tongues feraient l’affaire.

Arrivée chez son hôte, elle se débarras-sera discrètement de ses savates, quiseront vite mêlées au reste des souliers, etprendra place aux côtés des invités. Ellebalaie du regard la grande salle, soulagéeque personne ne l’ait remarquée. «En sor-

tant je les enfilerais subtilement. On n’yverra que du feu !»

Zineb passera un agréable après-midi,contente que nul n’ait prêté attention à sestongues. Au moment de partir, elle chercheà se chausser comme toutes les convives,mais voilà qu’elle ne trouve pas ses«chaussures». Tout le monde se met à leurrecherche, mais on aurait dit que la terre lesa englouties. Rouge de honte, Zineb se faittoute petite. Elle aurait donné cher pourdevenir invisible et quitter les lieux quandelle voit ses tongues aux pieds d’une desfemmes affairées dans les cuisines.

Les regards de toutes les femmes sedirigèrent vers ses savates et découvrirentle pot aux roses ! n

Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr

Les Tongues

Par Sarah Raymouche

ATTITUDES

soirmagazine@yahoo.fr

Animé par Naïma YachirNuméro 258

S Le déménagement, un vraichamboulement pour la famille

Déménager, un verbe qui, àlui seul, porte beaucoup

d’émotions et de sentiments : la nostalgie, la joie,

l’excitation, la colère, lestress… Un vrai

bouleversement quientraîne dans son sillage

une période de haute tension.

Que faut-il prévoir ?Comment l’avez-vous vécu

? Comment gérer cettepériode de transition ?

oirmagazine

Le Soird’Algérie Eclairage Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 12

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Il ne s’agit pas non plus de potion fabri-quée avec des moyens empiriques dans uneenceinte entourée de secrets pour accroîtreson pouvoir extraordinaire d’illusions à desti-nation d’une population ciblée dont la crédu-lité est forgée par les épreuves de la souf-france due à la maladie. Un médicament naît et suit un très long

cheminement, il a une dénomination chi-mique, une dénomination commune interna-tionale et un nom commercial. Le nom chi-mique se rapporte à une formule chimiquecompréhensible par les chercheurs. Ladénomination internationale est celle del'OMS. Elle est la même partout. Le nomcommercial est le nom de la spécialité don-née par le fabricant ou le commercial. Saréalisation nécessite le concours de plu-sieurs personnes dont les spécialités sontdifférentes et complémentaires au sein d’ungroupe de recherche. Cette recherche se faitdans des laboratoires dont les budgets sontsouvent pharaoniques. Ces budgets ne sont pas à la portée des

Etats et les subventions viennent des grandslaboratoires pharmaceutiques. La mise surle marché d’un médicament demande par-fois plusieurs années de recherche. Quandla molécule est prête, elle est sujette à unelongue série d’expériences pour prouver sonefficacité, puis arrivent les tests. Ces tests se font sur des volontaires ou

sur des animaux de laboratoire. Ces essaispistent les effets secondaires de la molécule

et les contre-indications selon des proto-coles qui ne doivent pas porter atteinte à lavie des sujets testés. Le but d’un médica-ment est soit de guérir, soit de soulager. Il nedoit aucunement aggraver l’état du malade.Certes, la médecine n’est pas une scienceexacte, elle appartient au concept dessciences expérimentales. Cela ne veut pasdire qu’elle existe sans garde-fou. Le médicament, mis à sa disposition, est

entouré de précautions majeures grâce à lavigilance permanente des sociétéssavantes. Une société savante associe desérudits, des chercheurs dans une spécialitémédicale particulière, qui se rencontrentpour confronter leurs résultats et les diffuserdans des revues à destination du corpsmédical (concernant par exemple un médi-cament). Sur la base de ces travaux, lemédicament n’est commercialisé dans unpays que si une AMM (autorisation de misesur le marché) lui est accordé par ce pays.Cette autorisation est donnée par une com-mission pluridisciplinaire comprenant despersonnes hautement spécialisées. Cette commission évalue le bénéfice ou

le risque lié à la consommation du médica-ment. Avant sa commercialisation, le produitest contrôlé par le laboratoire national. Deplus, le laboratoire de pharmacovigilance(comme son nom l’indique) surveille l’effica-

cité du produit, son risque, et l’AMM peut àtout moment lui être retiré. C’est dire que lecheminement est très long (10 à 15 années)entre la découverte de la molécule, sa fabri-cation industrielle et sa commercialisation.Le consommateur doit impérativement

lire attentivement la notice qui accompagnele médicament avant son usage. La noticesignale les effets secondaires, les contre-indications et les recommandations en casde surdosage. Il faut rappeler que la décou-verte d’une molécule est le résultat parfoisde plusieurs équipes qui sont situées auxantipodes l’une de l’autre. J’insiste sur cetteprocédure classique qui nepermet pas à n’importe quide faire n’importe quoi. La santé n’a pas de prix.

A l’instar d’autres pays avan-cés, notre pays est vigilantdans ce domaine grâce àson corps médical qui l’adémontré lors de la commer-cialisation du fameux RHB. Médecins, conseil de

l’ordre des médecins, celuides pharmaciens ont réagiunanimement devant cetteimposture, et fort heureuse-ment le produit a été retirédu commerce. Sans aucune

forme de corporatisme, la population algé-rienne doit se sentir rassurée grâce à la vigi-lance de son corps médical. Le corps médi-cal algérien a une formation occidentale, enharmonie avec les connaissances médicalesuniversellement admises. Les insuffisancesque connaît notre pays relèvent plutôt de laforme et non du fond. Cette contribution nous permet d’évoquer

les compléments alimentaires. Sous cetteappellation «On fourre tout».

Le nombre de compléments alimen-taires est pléthorique dans notre pays.Nombreux de ces produits ne sont pasutiles. Ils grèvent lourdement la facture desimportations. Les laboratoires en font unetrès grande publicité à destination d’unepopulation crédule. La loi sanitaire qui doitêtre débattue au niveau de l’Assembléenationale devrait prendre en considérationce problème. Dans un précédent article, dans ce même

quotidien, il a été proposé une AMM pour lescompléments alimentaires. Notre pays seraitpionnier dans cette entreprise pour freinerles dérives d’une importation inutile, voireparfois dangereuse. Chez certains «herboristes» il a été trou-

vé des produits à base de corticoïdes pourfaire… grossir. Un conseil utile à destinationde nos compatriotes : soignez-vous chezvotre médecin et délivrez-vous les médica-ments chez votre pharmacien. n

L’apparition sur le marchéd’un nouveau médicament

n’est pas due à une inventionau sens de création, fruit d’une

imagination que l’on croitguidée par des forces

surnaturelles, voire magiques.Le médicament naît. Suivons son évolution.

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Comment naît un médicament DOCTEUR ZEROUALA MOHAMED-TAHAR, ESSAYISTE, AU SOIRMAGAZINE :

C’est dans la vieille maison familiale de si M’hamed que nousnous sommes retrouvés autour de ce plat tellement prisé par tousles membres de la famille, particulièrement par les plus jeunes quise frottaient les mains dès qu’ils apprenaient que les fameuseskhbizat el djben étaient au menu du jour.

Cette recette très économique et non moins succulente était àson origine confectionnée à base de restes de poulet et de painrassis que les femmes de la maison récupéraient pour réaliser unplat complet en l’agrémentant de sauce blanche aux pois chiches.Avec le temps et les années, la recette a évolué et s’est vu enri-chie de fromage et de condiments, relevant ainsi son goût en luiapportant une touche de modernité et de fraîcheur.

Si nos mères et grands-mères savaient si bien travailler en cui-sine, réalisant ainsi des chefs-d’œuvre culinaires qui ont parcouruplusieurs décennies sans prendre une seule ride, c’est que leurinstruction dans ce domaine particulier leur a été donnée par deschevronnées en la matière. C’est le cas de la femme de siM’hamed qui avait le pouvoir magique de vous concocter un

et la moitié de persil haché. Saler, poivrer et bienmélanger tous les ingrédients en une pâte homo-gène et réserver. Lorsque le poulet est cuit, le pré-lever dans une assiette et l’émietter puis bien le mélanger à lapâte. Il faut que la quantité de poulet soit plus grande que celle dela pâte à pain. Prendre une boule de pâte, y mettre un morceau defromage et refermer la boule en la façonnant en forme de petit-painaplati. Enrouler chaque pièce dans de la farine et faire dorer dechaque côté dans un mélange d’une cuillère à soupe de smen etd’un verre d’huile à feu vif. Réserver dans un récipient tapissé depapier absorbant. Reprendre la sauce du poulet, vérifier qu’il y ena assez, y disposer délicatement chaque boulette et laisser cuirependant quelques minutes à feu moyen. Au moment de servir, par-semer de persil haché et arroser de quelques gouttes de citron,accompagné de pain fait maison.

Préparation des boulettes de poulet : - Faire cuire la pomme de terre dans de l’eau salée ; une fois

cuite, enlever la peau et l’écraser.- Dans un saladier mélanger le poulet haché et la purée de

pomme de terre, ajouter l’oignon haché, le persil haché, le jauned’œuf, la chapelure, saler et poivrer, former des petits boudins, lespasser dans un peu de farine avant de les faire dorer de chaquecôté dans une poêle qui contient un peu d’huile puis les mettre surdu papier absorbant.

Tajine kefta :- Une fois les morceaux de poulet (ou viande rouge) cuits, ajou-

ter les boulettes de viande hachée et celles de poulet, et laissercuire. Si la sauce est trop réduite ajouter un peu d’eau chaude etlaisser cuire, il faut que la sauce soit réduite.

- Servir dans une assiette creuse, mettre des morceaux deviande avec les boulettes, ajouter un peu de sauce, et parsemerde persil haché. Arroser d’un petit filet de citron si vous aimez.

Remarque : Les ingrédients que je vous propose sont pourchacune des versions ; si vous faites un mélange des deuxcomme j'ai fait (sur les photos), alors il faut diviser les ingrédientspar 2 pour 4 personnes. n

savoureux plat avec tout ce qui lui tombait sous lamain. «Rien ne se perd tout se transforme» étaitla devise de ce bout de femme qui a laissé sonempreinte vivace parmi les siens.

LA RECETTEIngrédients : Une carcasse de poulet (ou un

blanc de poulet), du pain rassis, 1 barre de froma-ge blanc, 1 petit oignon, 1 poignée de poischiches trempés la veille, un petit bouquet de per-sil, sel/ poivre, ½ c. à c. de cannelle, 2 c. à s. desmen (beurre clarifié), 1œuf, 1 petit citron, 1 c. às. d’eau de fleurs d’orangers, de l’huile pour la fri-ture, un peu de farine pour la panure.

Préparation : Dans une marmite, faire cuirele poulet dans une demi-cuillère de smen, la moi-tié de l’oignon râpé, ajouter les pois chiches, lesel, le poivre et une pincée de cannelle. Mouilleravec 1 verre d’eau et laisser cuire à couvert surfeu moyen. Pendant ce temps, prendre un sala-dier en verre, y mettre le pain rassis à tremperdans un mélange d’eau et d’une cuillère à souped’eau de fleurs d’orangers. Bien égoutter le sur-plus d’eau, laisser sécher puis ajouter le smen, lamoitié de l’oignon râpé, le reste de cannelle, l’œuf

Dans notre voyage culinaire de cette semaine,nous allons à Médéa découvrir une très vieille

recette que les natifs de cette région ont héritéede mère en fille pendant plusieurs générations.

Khbizat el djben,des souvenirs

de mon enfance

Par H.Belkadi

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - Page 13

I l avait tout juste 13 ans quand il acommencé à s’intéresser à la coif-fure. «C’est M. Benchicou, le père

du journaliste, lui-même ancien coiffeur,qui m’a initié à cette carrière. Après troisannées d’apprentissage, je me suislancé.» Loin d’être sexiste, il prenaitsoin aussi bien des têtes des hommesque de celles des femmes.

«À 18 ans, j’ai commencé par coifferles femmes de la famille. C’était avecplaisir qu’elle me confiait leurs cheveux,et je m’en donnais à cœur joie. Jem’exerçais à leur trouver les plus belles

coiffures selon la forme de leurs visages.Et mon bonheur, c’était de les voir satis-faites de leurs ‘’nouvelles têtes’’».

Dans une ville conservatrice, unhomme qui coiffe les femmes n’était pasmonnaie courante, mais Mohamed,grâce au respect qu’il témoignait auxdames, a réussi à gagner la confiancede tous. «Quand j’ai ouvert mon propresalon en 1981 à la rue du Charbon, cesont les époux qui accompagnaient leursfemmes au salon. De bouche à oreille, jeme suis fait une clientèle à telle enseigneque j’ai dû organiser mon emploi du

temps pour contenter hommes etfemmes : les trois premiers jours de lasemaine, je les consacrais aux hommes,le reste pour les femmes. Mon salondevenait trop exigu pour contenir lenombre de plus en plus grandissant declients, alors j’ai tout simplement démé-nagé dans un autre beaucoup plusgrand, que j’ai carrément divisé en deux,côté hommes et côté femmes. J’ouvraisla boutique à 6h du matin, je la fermaistard le soir. Durant les fêtes de l’Aïd, jerentrais chez moi à six heures du matin.Je ne me souviens plus du nombreexact de femmes que j’ai coiffées maispas moins de 50 par jour. Souvent je metrouvais chez les hommes, quand unefemme arrive, j’étais informé grâce à unelumière qu’allumait mon apprenti, alorsje me déplaçais vite fait et revenais del’autre côté.»

Mohamed n’avait pas besoin de cata-logues pour réaliser ses coupes.

«Je regardais le visage de mesclients et sans hésiter j’exécutais lacoupe. Il faut dire que les femmes mefaisaient une confiance aveugle, et quit-taient le salon toujours ravies.»

Sûr de lui et de son travail, il n’accep-tait aucune remarque de la part de seshabitués. «Il m’arrivait de coiffer desclients tatillons qui exigeaient descoupes qui ne correspondaient pas dutout à leur visage. Avec gentillesse ettact, je refusais de continuer.»

Au fil des ans, sa renommée a dépas-sé les frontières. «Un jour une dame m’aproposé de la suivre en France pour laformer. Une formation d’une année, maisj’ai refusé, à cause de mes enfants quiétaient en bas âge, de même que j’airejeté la proposition de partir en ArabieSaoudite, en Tunisie et en Espagne.»Mohamed a préféré rester dans sonpays où il a formé 470 coiffeurs de Aïn-Defla, Blida et Chlef.

«C’est en fait à 20 ans que je voulaispartir en Allemagne pour percer. J’ai pré-paré mon passeport à l’insu de monpère, mais voilà que je fus ‘’grillé’’ par unde ses copains, employé à la daïra.

Il me l’a carrément déchiré pour queje ne bouge pas. J’avoue qu’au bout ducompte je ne le regrette pas puisquej’estime que j’ai réussi ma carrière et j’ensuis fier.» De ses mains agiles il a coiffétous les membres de la famille de 10walis et 27 chefs de daïra successifs.«On me sollicitait, je prenais ma valiseen répondant toujours présent.»

Coiffeur émérite, les responsables

des centres de formation professionnellel’invitaient à donner son aval pour validerles diplômes des stagiaires. «Le derniertest c’était moi qui l’assurais.»

En 2012, après être revenu des Lieuxsaints, et par conviction religieuse, il dutcesser de coiffer les femmes, sauf lespetites filles que comptait sa famille.

Mohamed était aussi réputé pour sarapidité. Il maniait le rasoir avec une telledextérité qu’en moins d’une heure ilaccomplissait une coupe de cheveux. Il

se rappellera d’une anecdote à se sujetqui le fit rire. «Je me souviens, il y a septans environ, une ancienne coiffeusem’avait sollicité pour lui transmettre monsavoir-faire, j’étais tellement vif, qu’ellen’a jamais pu me suivre.»

Mohamed se distinguait par sonsérieux, sa ponctualité, son honnêteté etsa passion pour son métier qu’il a choisi.

«Le secret de ma réussite c’est unpeu tout ça. C’est aussi les bellesparoles, la gentillesse, l’attention. C’estégalement être juste avec tout le monde,et savoir choisir sa clientèle. Je n’aijamais coiffé une personne qui ne m’ins-pirait pas confiance.»

En 1990, au summum de sa carrière,il fut appelé par la Présidence. Une invi-tation qu’il a dû refuser car il n’aimaitplus se déplacer. «En plus je n’avais pasoù loger.» Aujourd’hui, et après plus d’undemi-siècle de travail, et un mal qui leronge, il a décidé de se reposer en pas-sant le flambeau à son fils. Mohamed adébuté sa carrière au quartier du Char-bon, il la terminera au Tebana (LesCanons). Il sera honoré à Chlef, Aïn-Defla, Khemis, sauf à Miliana, la villequ’il l’a vu naître. Il nous le confiera nonsans une pointe de tristesse. n

Cette page est la vôtre. Si vous avez été témoin de faits quivous ont paru hors du commun, de situations heureuses oumalheureuses, si vous connaissez des personnes qui mènentune vie peu ordinaire, profitez de cet espace que nous vous

offrons pour vous exprimer. Partagez-les avec nos lecteurs. Cette richesse d’expériences que vous allez leur conter les rendra, sans nul

doute, un peu plus forts pour affronter avec courage la vie. Alors, à vos plumes !

AAnos nos lecteurslecteurs

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Mohamed Benblidia, un coiffeur hors pairPar Naïma Yachir

MOHAMED N’AVAIT PASBESOIN DE CATALOGUESPOUR RÉALISER SES COUPES.«JE REGARDAIS LE VISAGEDE MES CLIENTS ET SANSHÉSITER, J’EXÉCUTAIS LACOUPE. IL FAUT DIRE QUELES FEMMES ME FAISAIENTUNE CONFIANCE AVEUGLE,ET QUITTAIENT LE SALONTOUJOURS RAVIES.»

Affaibli par la maladie, Mohamed, ce fils de Miliana,nous parle avec nostalgie de son métier. Le premier

coiffeur pour femmes et non moins visagiste de son état,nous livre ses plus belles années de gloire, du temps oùnotables et hauts fonctionnaires le sollicitaient. A 66

ans, il n’a rien perdu de son doigté et de son coup d’œil.

FAUX ! De l'avisde nombreuxdiététiciens,sauter un repasn'est jamais unebonne solutionpour maigrir, quelque soit le repas.En effet, le corpssembleinterpréter cerepas en moinscomme un signald'un risque demanque denourriture... etsa réaction va

souvent êtred'augmenter sonstockage desaliments pourfaire face à sesbesoinsénergétiques. Il vaut mieuxalléger demanière uniformeles quantités àtous les repas,mais sans ensacrifier aucun !

Le chocolat et, d’une manière plus générale, les sucreries sont des aliments anti-stress

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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magfemme03@yahoo.fr

Trucs et astucesMoutarde : Tropsèche, votre moutarde ?Délayez-la avec unpeu de vinaigreadditionné desucre.

Thé au lait : La meilleure façon dediminuerl'astringence dutanin est de verserle thé bouillant dansle lait froid et nonl'inverse : lesprotéines du lait se

lient beaucoup mieux au taninlorsqu'elles sont froides. En procédantde cette manière, vous aurez aussimoins de traces noires sur votreporcelaine.

Bouquet garni :Pour retirerfacilement, en finde cuisson, unbouquet garni,emprisonnez-ledans de la gaze oudans une mousseline.

Crème anglaise tournée : Si elle cuitun peu trop, lacrème anglaisetourne. Il faut alorsla battreénergiquement aumixeur. Vouspouvez égalementla mettre dans une

bouteille et la secouer fortement, letemps qu'elle redevienne lisse.

Le blanc d’œufLe blanc d’œuf est un astringentnaturel. Par conséquent, sescomposants qui permettent desoutenir la peau (les hydrolipides)liftent la peau flasque.Fouettez deux blancs d’œufsjusqu’à l’obtention d’une surfacemousseuse. Appliquez sur le visageet le cou. Laissez 20 minutes, puisrincez à l’eau froide.Vous pouvez aussi mélanger unblanc d’œuf et une cuillère à café deyaourt nature et fouetter. Appliquezsur le visage et le cou et laissez 20à 30 minutes avant de rincer.Vous pouvez utiliser l’une ou l’autrede ces recettes deux fois parsemaine pour obtenir une peauferme et lumineuse.

Le mielLe miel est utile pour lutter contre lapeau flasque grâce à ses propriétésantioxydantes, hydratantes et anti-âge. Mixez 2 ou 3 cuillères à caféde miel avec 2 ou 3 gouttes de jusde citron et d’huile d’olive. Appliquezsur le visage et le cou, laissezsécher, puis rincez à l’eau chaude.Répétez cette opération chaque jourpour des résultats visibles.

Le citronLa vitamine C présente dans lecitron aide à la production decollagène qui restaure l’élasticité dela peau. Le citron possèdeégalement des propriétésastringentes qui tendent la peau etréduisent les rides. Pressez uncitron et étalez le jus sur votrevisage et votre cou. Laissez reposer5 à 10 minutes, rincez votre visageavec de l’eau, puis hydratez votrepeau avec une lotion de bonnequalité. Répétez cette opérationplusieurs fois par jour. Vous pouvezaussi faire tremper un gros morceaude citron dans une tasse d’eaufroide. Étalez l’eau sur votre visageet laissez-la sécher à l’air libre.Répétez cette opération chaquejour.

Le concombreLe concombre est l’un des meilleurstoniques pour la peau, qu’il revivifie.Écrasez un demi-concombre etpressez-le sur une passoire afin de

concentrer son jus. Appliquez ce jussur votre visage et laissez sécher àl’air libre, puis rincez à l’eau fraîche.Répétez cette opération chaquejour.Autre solution : Mélangez duconcombre haché et du yaourtnature en quantités égales.Appliquez la préparation sur votrevisage et laissez reposer 10 à 15minutes. Rincez à l’eau tiède etrépétez cette opération plusieursfois par semaine.Vous pouvez aussi préparer unmasque en mélangeant 2 cuillères àcafé de jus de concombre, un blancd’œuf. Étalez sur votre visage etvotre cou, laissez reposer 15minutes. Lavez à l’eau fraîche.Recommencez chaque semaine.

L’eau de roseL’eau de rose est un astringentnaturel et, par conséquent, un

formidable tonique qui raffermit la peau. De plus, elle la garde claire etlumineuse.Appliquez de l’eau de rose sur votrevisage et votre cou avant de vouscoucher. Cela resserrera vos poreset combattra les effets de l’âge.

L’huile de massageVous pouvez raffermir la peau devotre visage grâce à un simplemassage de votre visage et de votrecou avec de l’huile d’olive. Celle-ci contient des antioxydants,comme les vitamines A et E, qui ontdes propriétés anti-âge.Faites légèrement chauffer de l’huiled’olive au micro-ondes. Appliquez-lasur votre visage et votre cou.Massez délicatement avec le boutdes doigts par mouvementscirculaires pendant 10 minutes, tousles jours avant le coucher.

Volaille et légumesen terrine

2 carottes, 1/2 chou-fleuren petits bouquets, 100 g

de petits pois, 200g deblanc de poulet ou de

dinde cuits à la poêle, 2cuillerées à soupe depersil haché, 200 g de

fromage blanc, 2 œufs, 1cuillerée à soupe d'huile

d'olive, sel et poivre

Lavez les carottes, grattez-les, coupez-les en deuxdans la longueur, puisémincez-les en bâtonnets.Dans une casserole, faitesblanchir quelques minutesséparément les carottes,les petits pois et lesbouquets de chou-fleur.Faites préchauffer le four àth. 5/6 (180°C). Mixez lesblancs de volaille avec lesœufs entiers. Salez etpoivrez. Versez cemélange dans un saladier.Fouettez le fromage blancafin qu'il devienne léger etle plus mousseux possible,puis incorporez-le à lapréparation. Ajoutez lespetits pois et mélangezencore. Huilez les paroisd'un moule à cake.Disposez une couche decarottes, recouvrez dechou-fleur. Saupoudrez depersil haché et nappez dumélange au fromage blanc.Placez ce plat dans unautre contenant de l'eau etmettez à cuire au bain-marie pendant 35 minutes.Laissez refroidir, puisdémoulez. Servez cetteterrine avec une vinaigretteaux herbes (persil haché etbasilic, par exemple).

Faux. Ils appartiennent à lacatégorie des sucres rapides,c’est-à-dire qu’ils passentdirectement dans le sang endonnant un coup de fouet

quasi immédiat mais de courtedurée. Il convient de privilégier lessucres lents qui, eux, agissentsur le long terme. Les sucres

présentent néanmoinsl’avantage de faire plaisir, ceque nous recherchons lorsquele stress nous gagne.Néanmoins, ils font grossir

s’ils sontconsommésplus quederaison.

Petits fondantsau chocolat

4 œufs, 30 g de sucre, 2 cuillères àsoupe de farine, 30 g de beurre, 100 g

de chocolat, 4 petits carrés de chocolat

Préchauffez le four sur th 9 (260°). Dansun saladier, cassez les œufs, mélangez-les au sucre. Fouettez jusqu'à ce que lemélange blanchisse. Ajoutez alors lafarine. Faire fondre le chocolat au bain-marie (ou au micro-ondes). Ajoutez lebeurre, mélangez bien. Versez dans lemélange œufs-sucre en fouettant.Beurrez et farinez 4 ramequins. Versez-yle tiers de la préparation. Déposez uncarré de chocolat. Recouvrez avec lereste. Enfournez les ramequins pour 10minutes environ. Dégustez les fondantstièdes, démoulés ou non.

ASTUCEANTICERNESLes sachets

de thé

Cette vieille méthode, quiplus est naturelle, alargement prouvé sonefficacité sur les cernes. La preuve, un grand nombred'anticernes et de soins pourle contour des yeuxregorgent de thé pourdécongestionner les cernes.Notre conseil : placez lessachets utilisés auréfrigérateur pendant unedizaine de minutes, puisappliquez-les sur vos yeuxfermés en position allongéede préférence. Idéal pour leslendemains de chagrin ou leweek-end après une longuesemaine de travail.

QUESTION Vais-je maigrir en sautant le petit-déjeuner ?

BEAUTÉ

La fin des peaux flasques

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE15

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FOOTBALL

LIGUE 1 MOBILIS (15e JOURNÉE)

Le MC Alger champion d'hiverl Le MC Alger a remporté le

titre honorifique de championd'hiver après sa victoire face àl'USM Bel-Abbès 3-1 jeudi enmatch avancé de la 15e journéedu championnat de Ligue 1, dis-puté au stade Omar-Hamadi. Les buts mouloudéens ont été

inscrits par Hachoud (28'),Nekkach (33') et Bouguèche(50'), alors que Bouguelmouna aréduit la marque pour l'USM Bel-Abbès (83'). Ainsi, grâce à cettevictoire, le MCA termine la pre-mière partie de la saison à la pre-mière place du classement deLigue 1 avec un total de 30points. Un titre «honorifique» quele Doyen n’a pas remportédepuis six ans, soit depuis sondernier t i tre de championnatd’Algérie remporté en 2010. Sixans après, les Vert et Rougedominent le championnat avec

l’ambition de rééditer l’exploit de2010. «Je suis très heureux decette victoire, nous sommeschampions d’hiver, c’est trèsmotivant pour nos joueurs afin debien continuer leur bonhommede chemin. On va tenter de creu-ser l’écart avec nos poursuivantsà la phase retour qu’on aborderaavec un bon moral. Nous devonsprendre une avance au retour carcela sera très chargé pour nousavec la Coupe d’Algérie, laCoupe de la CAF et le champion-

nat», a déclaré Omar Ghrib quiaffirme qu’il dédie ce succès àses détracteurs. «Cette victoire,je la dédie à tous ceux qui s’at-tendaient à un échec de notrepart. Je le redis, c’est pour ceuxqui attendaient un échec del’équipe».

Mouassa : «Redescendrede ce nuage pour finir

en beauté l’année 2016»«Je suis satisfait du rende-

ment de mes joueurs. On a fait

un bon match. Les joueurs ont sufinir en beauté la phase aller (…)Les attaquants ont marqué, c’estbien. Cela va les aider à êtreencore plus efficaces à l’avenir.Face à l’USMBA, l’attaque étaiten forme », dira Mouassa qui sedit très heureux de terminer lea-der de la phase aller. «Terminerla phase avec 30 points, c’estbon. Cela va nous booster pourêtre encore plus performants àl’avenir. Maintenant, on va jouerBéni Douala pour le match deCoupe d’Algérie ; une rencontrequ’on doit bien négocier. Donc, ilfaut redescendre de ce nuagepour f inir en beauté l ’année2016.» Ah. A.

COUPE D’ALGÉRIE

Désignationdes terrains

des 8es de finaleLa Commission de la Coupe

d’Algérie a procédé jeudi à la désigna-tion des terrains devant accueillir lesmatchs des 8es de finale de la Couped’Algérie ainsi qu’ à la programmationde ce tour qui aura lieu mardi 27 etmercredi 28 décembre. Deux ren-contres, voire trois de ces 8es de finalesortent du lot à savoir ESS-JSS,USMBA-USMA et CABBA-USMH.

Ah. A.

StartMardi 27 décembre à 17hA Tizi-Ouzou (stade du 1er-Novembre) :JS Kabylie-Nasr El-Fedjoudj A Alger (stade Omar-Hamadi) : MCAlger-US Béni Douala (18h)A Sétif (stade du 8-Mai) : ES Sétif-JSSaoura A Sidi Bel-Abbès (stade du 24-Février-56) : USMBA-USM AlgerMercredi 28 décembre à 14h30A Bordj Bou-Arréridj (stade du 20-Août-55): CABBA-USM El-Harrach(16h30)A Saïda (stade du 13-Avril-56) : MCSaïda-CR Belouizdad A Dar El-Beïda (stade Omar-Benrabah): Paradou AC-NA Hussein Dey A Chlef (stade Boumezreg): ASO-USTébessa (huis clos).

COUPES AFRICAINESLes clubs algériensconnaissent leursadversaires !

Les clubs algériens engagés dansles deux compétitions africaines, àsavoir l’USM Alger et la JS Saoura enChampions League Total 2017 et leMC Alger et la JS Kabylie en coupe dela CAF connaissent désormais leursadversaires. Ainsi, l’USM Alger, cham-pion d’Algérie en titre, fera son entréeen lice en 16es de finale en affrontant levainqueur du match des 32es de finaleentre le Rail Club Kadiogo du BurkinaFaso et les Diables noirs du Congo.Pour sa part, la JS Saoura, vice-cham-pionne d’Algérie et dont c’est la pre-mière participation à une compétitioninternationale, commencera dès les32es de finale en se mesurant auxRangers du Nigeria. Les deux clubsalgériens joueront le match aller àdomicile. Par ailleurs, le MC Alger et laJS Kabylie engagés en coupe de laCAF feront leur entrée en lice aux 32esde finale. Le MCA sera confronté auBechem United du Ghana alors que laJS Kabylie aura comme adversaire leMonrovia CB du Liberia en jouant lesmatchs aller à l’extérieur.

Ah. A.

Résultats de la 15e journéeMC Alger-USM Bel-Abbès 3-1JS Saoura-USM Alger 1-0USM Harrach-O Médéa 0-0MC Oran-CS Constantine 2-1ES Sétif-DRB Tadjenanet 1-0Aujourd’huiCA Batna-RC Relizane (14h30)NA Hussein-Dey-MO Béjaïa (16h)JS Kabylie-CR Belouizdad (16h)

CA BATNA-RC RELIZANE

Les Relizanais y croientl Les Lions de la Mina vont

défier la formation de Batnadans une rencontre qui s’an-nonce difficile mais que lesRelizanais ne redoutent pasoutre mesure. Les Zidane et consorts vont

se racheter aujourd’hui à l’occa-sion de la dernière journée duchampionnat de la Ligue UneMobilis dans un match qui revêtune grande importance pour lesRelizanais qui sont appelés àbien négocier cette rencontre dela dernière phase aller pour ten-ter de conserver leurs chancesde maintien. Ainsi, ayant effectuéle déplacement jeudi, les Lionsde la Mina sont résolument déter-minés à réaliser un bon résultat

en affichant une grande motiva-tion pour aller se racheter de leurdernière élimination en Couped’Algérie. C’est ainsi que nousavons constaté une grande mobi-lisation chez les protégés de l’en-traîneur Mouaz Bouakaz qui sesont montrés conscients de cequi les attend et décidés à rele-ver le défi en dépit de la difficultéde la tâche devant une équipe deBatna qui n’est plus à présenter.Le plan anti-Batna est prêt.L’entraîneur des Lions de la MinaMouaz semble avoir bien étudiéson adversaire du jour qu’il a eul’occasion de superviser lors dela dernière rencontre du cham-pionnat. Le coach MouazBouakaz a tenu à déclarer à pro-pos de cette rencontre face au

CAB : «Nous tâcherons de fairele maximum pour empocher lestrois points de la victoire etconserver nos chances intactespour le maintien. Notre tâche nesera pas facile, mais on est déci-dés à relever le défi. Le meilleurscénario sera de prendre l’adver-saire très au sérieux et de mar-quer d’entrée tout en évitant ladéfaite afin de ne pas retournerbredouilles de notre déplace-ment.» Cela dit, le technicien enquestion a déjà préparé sa stra-tégie pour contrer cette équipebatnéene comme nous l’avonsconstaté lors des séances d’en-traînement effectuées à Zouggarioù Mouaz Bouakaz a demandé àses joueurs de rester concentrés.

A. Rahmane

DISCIPLINE : REPRISE DEL’AFFAIRE USMBA/RCR

Un million de DAd’amende pourBel-Abbès

Suite à l’examen des pièces ver-sées au dossier, aux rapports des offi-ciels de la rencontre, et après auditionsdes dirigeants de club USMBA, la com-mission de discipline de la Ligue defootball professionnel (LFP) inflige uneamende d’un million DA à l’USMBA«pour négligence quant aux disposi-tions des droits publicitaires».

Ah. A.

LIGUE 2 MOBILIS (15e JOURNÉE)

Le Paradou pour accentuer son avance,lutte acharnée en bas du classement

l Le leader de la Ligue 2Mobilis le Paradou AC espèreaccentuer son avance enaccueillant la JSM Skikda, alorsque le trio reléguable : GCMascara, MC El-Eulma, et le RCArbaâ tentera d'amorcer samission de sauvetage à l'occa-sion de la 15e journée, prévuesamedi.La formation paciste (1re avec

31 points), détentrice du titrehonorifique de champion d'hiver,aura à cœur de continuer sur ladynamique en tentant de s'offrirla JSMS (7e, 20 pts) qui reste surune victoire à domicile face auMCE Eulma (1-0). L'USM Blida(2e, 26 pts) accueillera un concur-

rent direct pour l'accession laJSM Béjaïa (3e, 24 pts) dans unduel qui promet en intensité. Leclub blidéen qui aspire à retrou-ver l'élite du football national estappelé à l'emporter pour restercoller au leader et distancer sonadversaire du jour de cinq lon-gueurs. Le CABB Arreridj (4e, 23pts) effectuera un déplacementdifficile à l’Arbaâ pour donner laréplique à la lanterne rouge leRCA (16e, 8 pts). Si les gars des«Bibans» espèrent décrocher unrésultat qui leur permet de resterau contact du podium, le RCAdevra impérativement gagnercette rencontre pour sortir de lazone rouge. Le nouveau promude l'US Biskra (5e, 21 pts) rece-vra la formation de l'AS Khroub

(13e, 16 pts), euphorique suite aucarton infligé au GC Mascara (3-0). Même si les joueurs de l'en-traîneur Mounir Zeghdoud parti-ront avec les faveurs despronostics, les Khroubis necomptent pas effectuer le voyageen victime expiatoire. L'ASMOran (10e, 17 pts), battue à domi-cile face au WA Boufarik (2-1)tentera de se racheter en dépla-cement sur le terrain du MCSaïda (6e, 20 pts) qui joue sur lesdeux fronts : championnat etCoupe d'Algérie. En bas du clas-sement, les deux autres relé-guables : GC Mascara (14e, 8pts) et le MC El-Eulma (15e, 8pts) accueilleront respectivementl'ASO Chlef (8e, 20 pts) et CRBAïn Fekroun (9e, 19 pts) où le

faux pas leur est interdit. Le tech-nicien Youcef Bouzidi aspire àréussir ses débuts sur le banc del'ASO Chlef. Enfin, le WABoufarik (12e, 16 pts), sous lahoulette de Bilel Dziri, accueilleral'A Bou-Saâda (11e, 17 pts) avecl'objectif de confirmer son succèsramené d'Oran et quitter la zonede turbulences.

StartAujourd’hui à 15hMCEE-CRB Aïn Fekroun (14h30)Paradou AC-JSM SkikdaUSMB-JSM BéjaïaRCA-CAB Bou-ArréridjGCM-ASO ChlefUSB-AS KhroubWAB-A Bou-SaâdaMCS-ASM Oran

CR BELOUIZDAD

El HadjMohamed,nouveauprésident

El Hadj Mohamed a succé-dé à Réda Malek à la présiden-ce du Conseil d'administrationdu CR Belouizdad, à l'issue dela réunion qui a regroupé lesmembres de cette instancejeudi soir, a appris l'APS ven-dredi auprès du club de Ligue 1algérienne de football. El HadjMohamed s'est engagé àracheter la majorité des actionsdu capital social de la sociétésportive du club, après quequelques actionnaires aientconsenti à lui céder une bonnepartie de leurs parts. Le nou-veau président hérite néan-moins d'une situation complexesur le plan financier, dans lamesure où les dettes de la for-mation algéroise sont estiméesà 600 millions DA. Malek, dontla mission a expiré le 11décembre en cours, a refusé deprésenter sa candidature pourun nouveau mandat, en dépitde l'insistance de ses pairs. Cerefus a même plongé le«Chabab» dans la crise avantque la situation ne se débloquepar l ' intronisation d'El HadjMohamed à la tête du club.

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FOOTBALLCAN 2017 : EN PRÉVISION DE LA DOUBLE CONFRONTATION

AMICALE CONTRE LA MAURITANIE

Leekens dévoile sasélection élargie

l Le sélectionneur nationalGeorges Leekens a dévoilé sapremière liste élargie desjoueurs en prévision de la Couped’Afrique des nations Total (CAN2017) ; une liste qui comprend32 joueurs au lieu de trente etun, «le nom de Sofiane Hannin’y figurait pas par omission», ajustifié la FAF dans son commu-niqué. Les 32 joueurs retenus pren-

dront part au stage des Verts du2 au 12 janvier 2017 durantlequel les camarades de RiyadMahrez disputeront deux ren-contres amicales face à laMauritanie au stade de Blida.Avant le départ de la sélectionpour la CAN 2017, le 12 janvier2017, Leekens devra établir laliste des 23 qui seront du voyagepour Franceville au Gabon. Danscette première liste élargie, onnotera le retour de RamyBensebaini et de Belfodil ainsique l 'arrivée de MohamedBenyahia (USMA), l’absence deMehdi Tahrat et de MehdiZeffane. On notera égalementl'absence d'Essaïd Belkalem.Pour rappel, le président de laFédération algérienne de footballa renforcé tout récemment labarre technique de la sélectionnationale par Patrick De Wilde

comme adjoint de GeorgesLeekens. De Wilde occuperaégalement le poste de sélection-neur en chef de la future sélec-tion olympique avec pour objectifla participation aux Jeux olym-piques 2020.

Ah. A.

Liste élargie des 32 joueurs choisispar le sélectionneur national

Gardiens de but : Asselah Malik(JS Kabylie), Mbolhi Raïs(Antalyaspor-TUR), RahmaniChemseddine (MO Béjaïa).Défense : Azzi Ayoub (MCAlger), Hichem Belkaroui (ES

Tunis-TUN), Bensebaïni Ramy(Stade Rennais-FRA), BelkhiterMokhtar (Club Africain-TUN),Benyahia Mohamed (USM Alger),Cadamuro Liassine (ServetteGenève-SUI), Ferhani Houari (JSKabylie), Ghoulam Faouzi (SSCNaples-ITA), Mandi Aïssa (RealBétis-ESP), Medjani Carl (CDLeganés-ESP), Meftah MohamedRabie (USM Alger), MesbahDjamel Eddine (FC Crotone-ITA).Milieux : Abeïd Mehdi (DijonFCO-FRA), Bennacer Ismael(Arsenal FC-ANG), BentalebNabil (Schalke 04-ALL),Guedioura Adlène (Watfod FC-ANG), Taïder Slit i Saphir(Bologne FC-ITA), BrahimiYacine (FC Porto-POR), FeghouliSofiane (West Ham United-ANG),Ghezzal Rachid (OlympiqueLyonnais-FRA), Mahrez Riyad(Leicester City-ANG), OunasAdam (FC Girondins deBordeaux-FRA).Attaquants : Slimani Islam(Leicester City-ANG), SoudaniHillal El-Arabi (Dinamo Zagreb-

CRO), Belfodil Ishak (Standardde Liège-BEL), Benzia Yassine(Lil le OSC-FRA), BounedjahBaghdad (Al Sadd-QAT), SaâdiIdriss (KV Courtrai-BEL), SofianeHanni (RSC Anderlecht-BEL).

GLO CAF AWARDSRiyad Mahrezdans le top 3

Ils ne sont plus que trois pour le titretrès convoité de Joueur africain de l’an-née. L’attaquant gabonais Pierre-Eymeric Aubameyang, déjà couronné en2015, l’attaquant algérien Riyad Mahrezet le milieu offensif sénégalais SadioMané sont le trio finaliste de la cérémo-nie GLO CAF Awards. Les trois hommessont arrivés en tête du vote des sélec-tionneurs ou directeurs techniques natio-naux des associations nationales affi-liées à la CAF, du Comité des médias,du comité technique et du comité defootball ainsi que d’un groupe d’expertsdes médias. L’Egyptien Mohamed Salahet l’Algérien Islam Slimani ont été recalésau pied du podium. Pour le joueur afri-cain de l’année (basé en Afrique), le gar-dien de but ougandais Dennis Onyangoest en lice avec l’attaquant zimbabwéenKhama Billiat et le milieu de terrain zam-bien Rainford Kalaba. Outre ces deuxcatégories, la Joueuse de l’année, lasélection nationale de l’année, le club del’année, l’entraîneur de l’année, la sélec-tion nationale féminine de l’année, lejeune de l’année ainsi que l’espoir del’année seront récompensés. Les nomsdes lauréats, ainsi que ceux des autrestrophées de l’année 2016 seront dévoi-lés lors du Gala Glo-CAF Awards Gala,le jeudi 5 janvier 2017 à Abuja, auNigeria.

Top 3 des deux trophées Joueurafricain de l’année (ordre alphabétique)

Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon-Borussia Dortmund), Riyad Mahrez(Algérie-Leicester City), Sadio Mané(Sénégal-Liverpool)

Joueur africain de l’année(basé en Afrique)

Khama Billiat (Zimbabwe-MamelodiSundowns), Rainford Kalaba (Zambie-TP Mazembe), Dennis Onyango(Ouganda-Mamelodi Sundowns).

17 «académiciens»font déjà le bonheurdu Paradou AC

Dix sept joueurs issus de l'Académie defootball du Paradou AC, ont contribué dansle titre honorifique de champion d'hiver deLigue deux algérienne de football que vientde remporter leur équipe avant une journéede la fin de la phase aller. Le PAC, premierclub en Algérie à lancer une Académie en2007, commence à cueillir les fruits de ceprojet de formation sur lequel s'est beau-coup investi le président de cette formationde la banlieue de la capitale, KheireddineZetchi. Les protégés de l'entraîneur espa-gnol, José Maria, ont dominé la phase allerde la Ligue deux où ils comptent cinq pointsd'avance sur le dauphin, l'USM Blida et huitsur le quatrième, le CA Bordj Bou-Arréridj.Les trois premiers accèdent en Ligue 1 enfin de saison. S'étant inclinés une seule foisen 14 matchs (face à Amel Bou-Saâda), lePAC compte neuf victoires et quatre nuls. Ildispose de la meilleure attaque avec 24 réa-lisations, alors que sa défense est la troisiè-me meilleure arrière-garde de son cham-pionnat en encaissant 11 buts. Un parcoursde champion, estiment les observateurs, quine tarissent pas d'éloges sur les «jeunesloups» du PAC qui parviennent à défier desadversaires plus expérimentés, et ce, pourleur deuxième saison seulement en Ligue 2.Le PAC, qui avait raté l'accession de peu lasaison passée, semble avoir déjà retenu laleçon. Il compte ainsi poursuivre sur lamême lancée, en engrangeant le maximumde points lors de ses prochaines sorties.«Nous misons sur un maximum de victoireslors des six premières journées de la phaseretour, afin de conforter davantage noschances dans la course à l'accession et semettre à l'abri de toutes mauvaise surprisependant les dernières journées de l'épreuve,lorsque les choses deviennent encore diffi-ciles», explique Saber Cherif Abdelkrim,membre du staff technique du PAC.

Bensebaïni se dit «très motivé»pour le rendez-vous du Gabon

l Le défenseur RamyBensebaini, s'est dit «très moti-vé» pour réaliser une Couped'Afrique des nations (CAN) de2017 de «haute facture» s'ilvenait à être retenu dans laliste finale de la sélection algé-rienne de football en prévisionde cet évènement, après avoirfiguré dans une liste primairede 32 joueurs dévoilée jeudi parla Fédération algérienne defootball (FAF). «Comme tout joueur, je rêve

bien sûr de disputer la CAN avecla sélection de mon pays.J'attends impatiemment la listefinale des joueurs qui serontconcernés par l'épreuve, et jesouhaite évidemment en fairepartie», a déclaré le joueur deRennes (Ligue 1, France) aumicro de beIN Sport, Bensebainin'a plus été convoqué en sélec-tion algérienne depuis mars

2016. Auparavant, il avait étéretenu à trois reprises, mais sansqu'il ne dispute la moindre minutedes matchs pour lesquels il étaitconvoqué. «Certes, je n'ai pasapprécié ma mise à l'écart des

dernières rencontres de l'équipenationale, mais à l'arrivée, je medevais de respecter les choix dusélectionneur», a reconnu lejoueur de 21 ans. Transféré àRennes l'été passé par ParadouAC après une saison de prêt àMontpellier (Ligue 1, France), lenatif de Constantine a fait plu-sieurs apparitions au sein del'équipe type du club breton quedirige l 'ancien sélectionneurd'Algérie, le Français ChristianGourcuff. «Je dois dire que jesuis chanceux de travailler sousla coupe d'un entraineur qui meconnait assez bien pour avoir étéle premier à me convoquer ensélection algérienne. Je suis entrain d'appendre beaucoup delui», s'est encore réjouiBensebaini. Lors de la CAN, pré-vue au Gabon du 14 janvier au 5février prochains, l'Algérie évo-luera dans le groupe B en com-pagnie du Zimbabwe, de laTunisie et du Sénégal.

L’Algérie toujours 38e auclassement Fifa en décembreL’Algérie se maintient à la 38e place mondiale dans le classe-

ment Fifa du mois de décembre. Au niveau continental, elle resteégalement à la 5e place derrière le Sénégal, la Côte d’Ivoire, laTunisie et l’Egypte. Soit deux sélections (Sénégal et Tunisie) quiseront les adversaires des Verts à la CAN-2017. Le Zimbabwe pre-mier adversaire des Verts au Gabon reste lui aussi à la 102e placemondiale.

ATLETICO MADRIDSimeone ditqu'il pourraitrester après

2018 L'Argentin Diego Simeone

assure qu'il pourrait continuer àentraîner l'Atletico Madrid au-delà de 2018, une fois soncontrat actuel achevé, hierdans une interview au quotidiensportif espagnol Marca.«Comme entraîneur, il sera dif-ficile de trouver une meilleureéquipe que l'Atletico à l'avenir,reconnaît le technicien de 46ans. Alors, pourquoi ne pasrester lié à un lieu que j'aime,où je suis bien, où on est exi-geant envers moi». L'ex-milieuinternational avait rejointl 'Atletico en 2011. En mars2015, il avait signé un nouveaucontrat le l iant aux«Colchoneros» jusqu'en juin2020. Mais en septembre 2016,il a annoncé avoir écourté dedeux ans son contrat avec leclub espagnol, une pratiquerare dans le milieu du football.Après la défaite en finale de laLigue des Champions face auReal Madrid en mai 2016, ilavait évoqué un possibledépart du club madrilène.Plusieurs médias l 'avaientensuite annoncé proche duParis SG, d'Arsenal ou encorede l'Inter Milan. «Si le club veuttoujours compter sur nous et s'ilfait les efforts qu'il est en trainde faire pour cela (...), proba-blement nous pourrons conti-nuer ensemble», poursuit-il. Leclub madrilène, championd'Espagne en 2014 avec «ElCholo» à sa tête, est actuelle-ment en difficulté et il occupeseulement la sixième place dela Liga. Son prochain matchaura lieu le 7 janvier contreEibar.

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FOOTBALLMERCATO D’HIVER - EUROPE

Ajustements et tempscalme au programme

l Les clubs anglais pour-raient procéder à quelques ajus-tements pendant le mercato,notamment en défense, alorsque dans les autres grandschampionnats, le marché destransferts s'annonce calme cethiver, sauf pour l'internationalallemand Julian Draxler, pres-senti au Paris SG.

Allemagne : L'attaquant amé-ricain Julian Green, 21 ans, a luidéjà finalisé son transfert. Forméau Bayern, il a signé jusqu'en2019 avec Stuttgart, actuel troi-sième de la deuxième divisionallemande. Le club munichoisdevrait pour sa part se montrerplutôt sage, tout comme leBorussia Dortmund, très actif cetété. Selon le magazine allemandKicker, le Hertha Berlin, actueltroisième de la Bundesliga, son-gerait pour sa part à se renforceren faisant venir le JaponaisHiroshi Kiyotake, 27 ans. Souscontrat avec Séville, il n'a quasi-ment pas joué cette saison.

Angleterre : Comment amé-liorer une équipe qui reste suronze victoires ? Chelsea pourraitchercher à se renforcer en défen-se, même si la piste Bonucci estmaintenant close après sa pro-longation à la Juventus. AntonioConte envisage aussi des dou-blures pour Douglas Costa etNGolo Kanté. A ManchesterUnited, José Mourinho est enquête de défenseurs. Avecl'Ivoirien Eric Bailly à la CAN et

un Darmian peu convaincant àdroite, le Portugais chercherait àrecruter à Benfica le SuédoisVictor Lindelof et le latéral portu-gais Nelson Semedo. BastianSchweinsteiger devrait enfin par-tir, tandis que Marouane Fellainiet Memphis Depay ne seront pasretenus en cas d'offres sérieuses.La défense de Liverpool va mal,mais Jürgen Klopp devrait surtoutchercher un remplaçant au milieuoffensif sénégalais Sadio Mané,en partance pour la CAN-2017.Les yeux se tournent versGabigol (Inter) même si le techni-cien allemand pourrait aussimiser sur le retour en forme deSturridge. Sakho, en conflit avecle club, va quitter les «Reds».

Espagne : La trêve ne devraitpas être trop agitée en Espagne.Galvanisé par la trajectoire victo-rieuse de son entraîneur Zinédine

Zidane, le Real Madrid ne semblepas prévoir de renfort cet hiver,mais pourrait laisser partir leColombien James Rodriguez. Enoutre, le Real a été interdit derecrutement cet hiver en raisond'infractions dans les transfertsde mineurs, mais une récentedécision du TAS l'a autorisé àfaire son marché à partir de l'étéprochain, au lieu d'août 2018.L'Atletico, de son côté, a égale-ment subi une sanction d'interdic-tion de recrutement de la part dela Fifa. Mais comme le club, qui aaussi fait appel devant le TAS,n'a pas demandé de mesure sus-pensive, il a commencé à purgerla peine et ne pourra pas recrutercet hiver. Enfin, le Barça nedevrait modifier son effectif qu'àla marge. La presse catalaneévoque la nécessité d'un renfortau poste de latéral droit pourépauler Sergi Roberto, ancienmilieu reconverti. On évoquenotamment le profil du vétérancroate Darijo Srna (34 ans,Shakhtar Donetsk) ou du jeunePortugais Joao Cancelo (22 ans,Valence).

France : Le Paris SG a frappéle premier coup du début du mer-cato, qui débute en France le 1erjanvier. Selon plusieurs médias, ilest en effet sur le point d'attirer lechampion du monde allemandJulian Draxler, qui étalait sonmal-être à Wolfsburg. Le club dela capitale devrait encore s'activerpour faire oublier un recrutementraté cet hiver (Jesé est transpa-rent, Hatem Ben Arfa peu perfor-mant, Grzegorz Krychowiak nerépond pas aux attentes), et

recherche notamment une dou-blure à Edinson Cavani en pointe.Pour le champion d'automne Niceet son dauphin Monaco, le pre-mier objectif sera de ne pas s'af-faiblir jusqu'à la clôture du merca-to, le 31 janvier à 23h59. Lesperformances impressionnantesde Tiémoué Bakayoko en senti-nelle à Monaco auraient notam-ment attiré l'attention de Chelseaet de l'entraîneur de ManchesterUnited José Mourinho. Côténiçois, la star italienne MarioBalotelli aurait des contacts enAngleterre. Enfin, l'Olympique deMarseille va connaître son pre-mier mercato depuis son rachatpar l'homme d'affaires américainFrank McCourt. Avec quellesambitions ? Il a d'ores et déjà pré-venu que «c'est un peu plus diffi-cile d'avoir exactement le type dejoueurs qu'on veut au club» lorsdu mercato d'hiver, et les récentsbons résultats olympiens rendentmoins pressant le besoin de serenforcer.

Italie : Il ne faut pas attendreénormément du mercato en Italie,où la plupart des clubs ne roulentpas sur l'or. La Juventus Turin,leader, ne cherche qu'un milieude terrain, le départ de PaulPogba n'ayant pas réellement étécompensé par l 'arrivée deMiralem Pjanic. Le nom du BelgeAxel Witsel (Zenit) est celui quirevient le plus souvent. Avec ledépart à la CAN de l'EgyptienMohamed Salah, l 'AS Romepourrait prendre un attaquant. LeFrançais de Sassuolo GrégoireDefrel est une piste, commel'Argentin de l'Atalanta Bergame«Papu» Gomez. Du côté deNaples, de la Lazio Rome et del'AC Milan, le mercato devrait êtretrès tranquille. L'entraîneur napo-litain Maurizio Sarri a encoredéclaré la semaine dernière que«rien ne (l)'ennuie plus dans lefootball que le mercato». L'InterMilan et ses riches propriétaireschinois inspirent en revanche lesspécialistes du mercato. Mais leclub est loin au classement, déjàpénalisé par les sanctions del'UEFA liées au fair-play financieret l'entraîneur Stefano Pioli adéclaré qu'il avait trop de joueurs.Les départs, définitifs ou en prêt,de Kondogbia, Jovetic, Gabigolou Banega, sont en revanchepossibles voire probables.

CROSS-COUNTRY :36e CHALLENGE

DE LA SOUMMAM

Plus de 1 300participantsattendus !

La localité d’Acherchour dans la wilayade Béjaïa accueille, aujourd’hui, samedi 24décembre, le 36e challenge de laSoummam du cross-country ; une mani-festation qui a fait du chemin avec àchaque édition un engouement plusimportant. Celle d’aujourd’hui ne dérogera pas

à la règle puisque les organisateurss’attendent à quelque 1 300 participantsvenus des quatre coins du pays.Connue pour sa bonne organisation, laLigue de Béjaïa d’athlétisme, l’une desplus actives du pays, qui arrive en 2eposition, après celle d’Alger, avec 58clubs contre 73 pour la Ligue algéroiseet compte pas moins de 2 993 licenciéspour la saison 2015/2016. Dans la puretradition de la discipline, car cette com-pétition se déroulera certainement surun terrain difficile en raison des pluiesqui se sont abattues ces derniers jours.Néanmoins, les organisateurs se veu-lent rassurant en affirmant que le par-cours est beaucoup plus «roulant» avecpar endroit du sable, du gazon et de laterre battue, sur lequel les coureursauront à gérer leurs passages pourespérer garder le rythme et être dansles groupes de têtes. Les organisateurss’attendent tout de même à une partici-pation de qualité avec les athlètes de lasélection nationale militaire, ceux duCN Nounou, du GS Pétroliers, de laProtection civile, de Bordj Bou-Arréridjet tous les autres. La compétition débu-tera à 8h avec les courses des jeunescatégories réservées pour la région dela catégorie benjamine (garçon et fille)qui auront à courir 2 000 m, suivis desminimes filles (2 300 m) et les minimesgarçons (2 700 m). Les courses natio-nales débuteront avec les U18 filles (3200 m) puis les U18 garçons (4 800 m),tandis que les U20 garçons s’affronte-ront sur 6 000 m, les U20 filles etséniors dames sur 4 800 m et enfin lesséniors hommes sur 9 600 m.

NATATION : LIGUEDE TIPASA

200 nageursau rendez-vousdu Grand Prix

La première activité de la Ligue denatation de Tipasa aura lieu aujour-d’hui, samedi, au niveau de la piscinede l’Opow du chef-lieu de wilaya avecla participation d’une vingtaine declubs. Cette première compétition de lasaison sportive 2016-2017 sera réser-vée à la première phase du Grand Prixqui verra la participation de quelque200 participants (nageurs etnageuses). Au programme desépreuves, on trouvera des courses dedos et de la nage libre. A ce propos, ilest important de noter que la Ligue denatation de la wilaya de Tipasa, à satête la dynamique Mme Driss, a tracé,au lendemain de sa réélection à la têtede la Ligue, un programme de compéti-tion qui s’étalera jusqu’au mois d’aoûtprochain. Par ailleurs, il y a lieu denoter que la première compétition fédé-rale, soit celle de la Fédération algé-rienne de natation (FAN), est program-mée pour les 6 et 7 janvier prochain, àla piscine Baha-M’hamed de BabEzzouar. Il s’agit de l’interclubs quiverra la participation d’une trentaine declubs. A. B.

COUPE DU ROI

Real Madrid-FC Séville à l'affichedes 8es de finale

l Le choc Real Madrid-FCSéville, entre ténors de la Ligaespagnole de football, sera à l'af-fiche des 8es de finale de la Coupe duRoi, dont le tirage au sort a étéeffectué vendredi. Cette rencontre est un rema-

ke de la finale de la Super Couped'Europe 2016, remportée enaoût dernier par le Real (3-2).Les matchs aller de ces 8es de

finale sont prévus le 4 janvier,une semaine avant les matchsretour, tandis que le Real (1er) etle FC Séville (3e) s'affrontentdans un autre duel, le 15 janvieren championnat. Le FCBarcelone, actuel dauphin duReal et vainqueur des deux der-nières éditions de la Coupe duRoi, n'a pas été ménagé nonplus par le sort, car appelé à

effectuer un périlleux déplace-ment à Bilbao, l'actuel 7e de Liga.L'Atletico Madrid, l'actuel 6e enchampionnat, se rendra pour sapart sur les îles Canaries, pour yaffronter Las Palmas. Enfin, lesdeux derniers clubs de 2e divisionencore en l ice, Alcorcon etCordoba, s'affronteront entreeux, garantissant ainsi la présen-ce d'un membre de l'antichambre

de l'élite en quarts de finale.

Le programme des 8es de finaleLas Palmas-Atletico Madrid Alcorcon (D2)-Cordoba (D2) Athletic Bilbao-Barcelone Real Madrid-Séville FC Real Sociedad-Villarreal Deportivo la Corogne-Alaves Valence-Celta Vigo Osasuna-Eibar.

BAYERN MUNICHRummenigge : «notre victoire

contre Leipzig est unedémonstration de classe»

Le patron du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge, a estimé jeudique la victoire de son équipe la veille face au RB Leipzig (3-0) n'est passeulement «hautement méritée», mais «une démonstration de classe».«Le Rasenballsport s'en sort bien, ça aurait pu être une débâcle poureux», a ajouté «Kalle», utilisant le nom officiel du RB, qui n'a pas le droiten Allemagne de prendre le nom de la marque Red Bull, et a adoptécette expression qui signifie «sport de balle sur gazon». Dans le chocdes coleaders, mercredi, le Bayern menait 3-0 à la mi-temps et a man-qué plusieurs occasions nettes en deuxième période, alors que Leipzigétait réduit à 10. «Nous avons super bien joué, l'entraîneur CarloAncelotti a magnifiquement composé l'équipe, nous sommes heureux»,s'est réjoui Rummenigge, tard dans la nuit après le match qui permet auchampion en titre de se retrouver seul en tête avec trois points d'avancesur le RB, alors que la Bundesliga entre dans une trêve d'un mois.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de quatorze joueurs de l’ES Sétif (2016/2017).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-coach»

1- ZITI2- KHAÏRI3- HACHI4- BEDRANE5- LAMRI

6- BOULEMDAÏS7- HADOUCHE8- DJAHNIT9- DJABOU10- AÏT OUAMER

11- BAKIR12- KENNICHE13- SAÂDI14- REBAÏ

MOT RESTANT = MADOUI

A M E R B A K I R Z D RU I M A D O U I K I E AO A E H C I N N E T B NT B S I I EI E A K H LA R A H C AU I D A A MO D A H S I A D M I H RB O U C H E D J E R I IA J D T I N H A L U O B

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A L I L A P O I N T E - F I F AN O T E - R U - E U R O P E E NG U E - P E I N T E - M - M R NL A - F R - E U S - F I E - S AE - N I E T - L - G E S T E - BT E B E S S A - B A R - E R R AE P A R S E - P O M M E S - U -R A - T E - C A I M A N - D A MR U S E - G E - T E S - S A - IE L U - T O R S E S - T U - C G- A - T O M B E S - S A - F O UA - P R I M A T - J A C H E R EI N S A L A H - F A C I L E - LN O - C E S - J E U - T M - C DR U S E S - S O I G N E - C L EE G E E - M O I N E S - D A - CG A R - P O I N T E - T E N T EA T - T O U R T E - S A V O I R

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MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

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LETTRES DELETTRES DERAJPUTSRAJPUTS

(LE PUEPLE)(LE PUEPLE)

- S A N S K R I T S - - - -- - - - C L A N S - - - - -- - - - R A J P U T A N A -- - U D A I P U R - - - - -M I N I A T U R E S - - - -- - - K S A T R Y A - - - -- - - - - I S L A M - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son premierclub Son surnom

Faculté----------------Crocodile----------------Parias

Astate----------------

ViséesTableau

----------------Note (inv)

Lettres deMaputo

----------------Néon

Nazis----------------Mesure----------------Mesure

Filet d’eau----------------Radia----------------SéléniumGros titre----------------Note----------------Refile

Durées----------------

Singer

Organisationinternationale----------------

SérieDeviendra----------------Taras----------------Reconnaît

Erbium----------------Adverbe----------------Lanças

Fer----------------

TitreLois----------------Article----------------Idiot

Son ex-clubPelouse

----------------Environ

Gaie----------------Mélodie----------------PlanteY a joué

Copain----------------Possessif

Formed’avoir

----------------Traîner

Peine----------------Volume

Subtile----------------

LancerCreuse

----------------Issues

Traité----------------Sanie----------------Tentes

Pense----------------Obstiné

Néodyme----------------Torrent

Germanium----------------

FeinteAlternative----------------Foot à Chlef

Fin desoirée

----------------Tête blonde

Sélénium----------------Chef----------------Organisationinternationale

Plus âgé----------------Démonstratif----------------OrganisationinternationaleSociété

----------------Animal

Cargaison----------------

Article

Fatiguées----------------

HardiVisages

----------------Abri

Zélé----------------

Dérida

Son pays Y a exercé

1- EXPRESSION2- COTON BRODÉDU MEXIQUE3- EXPRESSION4- MARION-N E T T E STURQUES5- SCULPTURESUR BOIS6- MUSÉE SUÉ-DOIS EN PLEINAIR7- EXPRESSION8- USTENSILESDÉCORÉS9- PEIGNE D’AN-GOLA

POPULAIRE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Art Populaire

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 23 - Sam. 24 décembre 2016 - PAGE 19

Ont lieu enmêmetemps

Plante----------------Cacheras

Géniales----------------

EnlevaPrécieux----------------Issues----------------Soucis

Préposition----------------Couleur----------------Tout-venantDémonstratif----------------Lancer----------------Endroits

Dans lajetée----------------Récipients----------------Espiègles

Institut----------------

Limpide(inv)

Refus----------------Osmium----------------Chrome

Poissons----------------Prime----------------Diplôme

Clairs----------------Préposition----------------GracieuseTentées

----------------Netteté

Arbres----------------

GitAntiquités

----------------Décorées

Méprisée----------------Capitale----------------Trou

Possessif----------------Rongeur----------------Nazis

Technicien----------------Américium

Titane----------------

ImpôtSingulier

----------------Laitue

Fruit----------------Article----------------PliSolidaires----------------Arbres----------------Gosses

Moisit----------------Organisationinternationale----------------CobaltPièges

----------------Béjaïa

Gâtons----------------Bienfaiteur

Cuivre----------------

TitaneFin desoirées

----------------Amer

Mer----------------Limite----------------RenaisseSituation

----------------Energiques

Légume----------------Consonne

Double

Trempé----------------Note----------------Infraction

Dépôt----------------

Certains

Plus âgées----------------

PrêtreJoindre Dépitée

Outré----------------Plaisanteries

Songent----------------

SingeVa à

Londres----------------

Terres

Situé----------------

SatisfaitsDurée

----------------Ingurgitas

Mal d’oreille----------------

MoisBave

----------------Repose

Fleuve----------------Malhonnête

Honneur----------------

Saisir

Molybdène----------------

Dans lapeine

Lac----------------

Allés

Méchantes----------------Chansons----------------DésemplirPréposition----------------

Clubanglais

Sevrer----------------Arrivait----------------DétériorésInscrites

----------------Diplomatie

Note (inv)----------------

ErbiumAchevés

----------------Lancer

Extrémité

Insensibles----------------

Gavée

Naguère----------------Dans lepaquet----------------EvoqueraInfinitif

----------------Air

Shoot----------------Quartier deNew York

Dotés----------------Entraver----------------GorgeEtoffe

----------------Fut apte

Presser----------------

Mesure

Possessif----------------Ville belge

Aliments----------------

BalancéAffecte

----------------Chiffre

Filmwestern

----------------Détruit

Boisson----------------Conjonction

Prêteserment

----------------Ainsi

Audace----------------

RigoleDans

l’arène----------------

Radium

Cérium----------------

ArticleSélénium

----------------Thorium

Pronom----------------

FlânaOuest

algérien----------------

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La levée du corps se fera du lotisse-ment Cadat, Kouba.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui24 décembre à Garidi.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

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Comment expliquer l’actuelle infla-tion des commémorations qui sesuccèdent sur les terres natales

d’ancêtres glorieux ? Et que signifiejustement ce retour au galop vers l’his-toire récente se manifestant à travers lamultiplication de ces rites (presque)officiels au moment où l’image del’Algérie du présent est définitivementbrouillée dans la perception collective? Ne serait-ce pas là un appel ou, pourêtre précis, un besoin de nostalgied’une grandeur perdue à laquelle l’ons’accroche afin de rendre un peu plus«aimable» et plutôt un peu moins«haïssable» ce pays ruiné par un quartde siècle de violence et de népotisme ?

C’est ainsi, qu’après le faste hom-mage rendu au «siècle de Ben Bella»par Tlemcen puis la douloureuse céré-monie du souvenir consacrée à larécente disparition d’Aït Ahmed, l’onapprend, par ailleurs, que Sétif organi-se, dès ce samedi 24 décembre, unséminaire entièrement dédié à la per-sonnalité de Ferhat Abbas et notam-ment à l’exégèse de ses multiplescontributions en tant qu’homme poli-tique mais également en sa qualité depubliciste.

Nous voilà donc au cœur d’un hiverfertile en manifestations mémoriellestout aussi justifiées les unes que lesautres mais auxquelles il manquaitcependant une halte majeure. Celle quiaurait dû se rappeler du plus détermi-nant parmi ces «frères- monuments»mais à qui l’on refuse d’appliquer lemême traitement en termes d’homma-ge. Il est vrai que cela date de plusieursannées en ce sens que l’on ne cesse derelativiser son rôle en escamotant sadimension de leader. Autrement dit,Boumediène est-il encore un repèresignificatif de notre vécu national ou

seulement le produit d’un accidentpolitique ayant capté toute la lumièrequ’avait générée précédemment laguerre d’indépendance ? Il ne fait pasde doute que ce sont notamment seshéritiers putatifs qui furent à l’originedu processus d’enfouissement de sonœuvre afin de façonner leurs carrièresà l’abri du moindre legs politique. Avecpatience mais d’un point de vue tout àfait judicieux, l’on gomma en 2005 lacélébration du 19 Juin afin de se blan-chir du qualificatif de «putschistes»qui, pourtant, fut à l’origine de leurascension politique. Cet effort qui faittable rase des origines d’une ascen-sion explique justement la prudenceavec laquelle Boumediène est évoquédans les allées du pouvoir. D’ailleurs,depuis deux mandatures, nul homma-ge verbal n’est venu ressusciter auprèsde la classe politique la probité du per-sonnage. De même que l’on s’est sou-cié très peu des commémorationsqu’aurait méritées sa disparition uncertain 27 décembre 1978.

Ainsi, contre l’oubli décrété, seulsles historiens sont, de par leur autoritéde chercheurs, dispensés du silence.De même que les rares mémorialistestransgressant la censure qui, chaqueannée, déterrent certaines des réus-sites du défunt afin de donner du sensà chaque célébration ponctuelle. Celaétant souligné, qu’y a-t-il, par consé-quent, de si compromettant dans la tra-jectoire de Boumediène pour lui valoirune injuste relégation mémorielle ?Est-ce cette sorte d’exemplarité qui futla sienne qui dérange lorsqu’elle estdonnée en modèle de nos jours ? Il y acertainement un peu de cette image duplébéien sensible à la condition descouches sociales les moins favoriséeslaquelle, justement, marqua son souve-

nir. De plus, les treize années de sonpouvoir ont rarement été marquées pardes scandales en relation avec le com-portement des dirigeants. Et c’est l’en-semble de ces aspects qui composentl’aura d’un dirigeant à la probité jamaisprise en défaut. Quand bien même cegenre d’éloges relève des reliquats duromantisme, ceux-ci reflètent néan-moins un profond sentiment de respectque les Algériens partagent de nosjours en comparaison à la débauchedes fautes politiques du régime actuel.Voilà peut-être la raison qui détourne lepouvoir de la moindre référence à celuiqui fut le précepteur politique du pre-mier d’entre les dirigeants actuels. Lacrainte de la comparaison ayant susci-té la réfutation du passé, il ne restait,par conséquent, que le secours à lasubstitution des héritages pour serefaire une nouvelle filiation. ExitBoumediène afin de surexposer BenBella en sa qualité de père fondateur del’Etat algérien. En somme tout un stra-tagème pour parvenir à réduire les«années Boumediène» à une transitionhistorique que l’on peut enjamber sansproblème de conscience afin de sancti-fier celui qui avait précédé le porteur deburnous. Finalement, tout le côté obs-cur du bouteflikisme réside justementdans le refus des étalonnages poli-tiques. Fortement concentré sur sonpropre destin politique, il aurait pu êtrel’auteur de la fameuse formule «luic’est lui et moi c’est moi !», tant il estexact qu’il a été capable de l’appliquerd’abord à Ben Bella lorsqu’il voulut luiretirer en 1964 le poste de ministre desAffaires étrangères et qui le poussa àdevenir l’animateur principal desconjurés du 19 Juin 1965. De la mêmefaçon, mais en plus soft dirons-nous, ilne cesse de pilonner le souvenir de

Boumediène, ce parrain disparu qued’aucuns affirmaient que sans lui iln’aurait pas existé politiquement.Aujourd’hui satisfait de son record delongévité au pouvoir, comment peut-ilsouffrir le moindre étalonnage à partirde ceux qui le précédèrent alors queson exceptionnelle trajectoire balayetoutes celles du passé et notamment lanorme dite de Boumediène.

Ce n’est donc pas l’érosion dutemps et l’œuvre de l’amnésie qui,seules, confinèrent sa trajectoire dansles archives des historiens. Il y eut cer-tainement les ressentiments de sessuccesseurs qui «raturèrent» sciem-ment et chacun à sa façon son nom.Celui que s’est donné le brave soldatBoukharouba qui ne cherchait guèreune quelconque postérité devenuepourtant la sienne après sa disparition.

B. H.

Par Boubakeur Hamidechiboubakeur.hamidechi@Yahoo.fr

LETTRE DE PROVINCE

Mémoires d’hiver et ostracismeà l’encontre de BoumediènePANORAMAPANORAMA

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Nouvelle ligne maritime Mostaganem-BarceloneUne nouvelle ligne maritime

pour le transport des passagersreliant le port de Mostaganem àcelui de Barcelone, Espagne, seraouverte dès le mois de janvier pro-chain, a annoncé le directeur régio-nal de l’ENTMV.

L'étude de faisabilité de la création decette ligne a été réalisée et confirme que leprojet est viable puisqu'un programme dedessertes est soumis aux autorités por-tuaires catalanes. En principe, la ligne assu-rera deux rotations régulières deux fois parsemaine dès la prochaine saison estivale etune desserte une fois tous les 15 jours enhors saison.

L’Entreprise portuaire de Mostaganem(EPM) assurera les prestations de mise àdisposition du quai Maghreb ainsi que lesutilités techniques aux car-ferries algériens

et la compagnie Baléaria. Le prix du voyageen aller et retour a été fixé à 24 820 DA enclasse économique (fauteuil) et à partir de60 000 DA en classe cabine avec véhicule,il y aura aussi un large choix de tarifs pro-

motionnels pour toutes les catégories d'âge. Cette nouvelle rotation est attendue par

les voyageurs surtout les émigrés résidantloin du port de Marseille et sera donc uneréalité qui devra réjouir plus d’un. L’ENTMV

se montre confiante pour cette nouvelle liai-son afin de faire voyager des milliers devoyageurs à partir de 2017, de transporterdes marchandises et accompagner desopérations d’importation et d’exportationentre les 2 pays, en particulier, et entrel’Europe et l’Afrique, en général.

Cette nouvelle ligne a été décidée dansle but de désengorger le port de voyageursd’Oran.

Par ailleurs, l'ENTMV va acquérir l'annéeprochaine un nouveau car-ferry d'une capa-cité de 1 800 passagers pour 600 véhicules,a assuré le directeur régional.

La santé financière de la compagniealgérienne est généralement satisfaisante,elle a réalisé un chiffre d'affaires de 20 mil-liards de DA et a transporté 370 000 passa-gers et 140 000 véhicules de janvier ànovembre 2016.

A. B.

Pho

to :

DR

.