5
Art de mémoire 1 Art de mémoire L'Art de mémoire (Ars memoriae), appelé aussi méthode des loci ou méthode des lieux, est une méthode mnémotechnique pratiquée depuis l'antiquité. Elle sert principalement à mémoriser de longues listes d'éléments ordonnés. Elle est basée sur le souvenir de lieux déjà bien connus, auxquels on associe par divers moyens les éléments nouveaux que l'on souhaite mémoriser. Cet art fut enseigné pendant des siècles dans les universités, comme constituant une partie de la rhétorique et de la dialectique. Il permettait à un orateur de mémoriser rapidement un sermon ou un discours. Art de mémoire, architecture et « palais de la mémoire » On conseillait autrefois d'utiliser des endroits existants pour l'usage de l'art de mémoire, par exemple un marché ou une église. Pour utiliser la méthode, on visitait plusieurs fois l'édifice, en examinant toutes ses parties, toujours dans le même ordre. Après plusieurs visites, on était capable de se remémorer et de visualiser chacune de ses pièces avec acuité. Pour mémoriser ensuite un discours, on le découpait en parties, chacune symbolisée par une image saisissante ou par un symbole. En pensée, on déposait chacune de ces images dans l'édifice de référence. On pouvait ensuite se remémorer chaque image dans l'ordre, en imaginant qu'on visitait l'édifice dans l'ordre habituel. Au Moyen Âge, cette technique ancienne fut modifiée, probablement sous l'influence des traditions médiévales juives, en prenant comme lieu de référence des édifices décrits dans la Bible, et idéalisés: Le Tabernacle (Bible), le Temple de Salomon, la vision du temple du Livre d'Ézéchiel ou la Nouvelle Jérusalem de l'Apocalypse. Cette architecture, imaginaires dans certains cas, aurait influencé la construction des édifices médiévaux réels, tels que les monastères, les églises situées sur les pèlerinages et les cathédrales. Dans tous les arts de mémoire, il était conseillé d'utiliser des univers mentaux bien éclairés, clairement organisés dans un ordre particulier, et proches les uns des autres. Plus il y avait de pièces, de passages et de niches et mieux c'était. Au XVI e  siècle, un tel enchaînement de lieux était parfois dénommé un « palais de mémoire ». Cependant, ces lieux étaient aussi regroupés ou au contraire éclatés mentalement en sous-ensembles que l'on pouvait mentalement contempler d'un seul regard, dans une sorte d'équivalent médiéval de ce que l'on appellerait de nos jours une « mémoire de travail » [1] . Dans la pratique, ces lieux peuvent être utilisés pour mémoriser plusieurs séries ordonnées d'objets. Les images mentales qui y sont accrochées peuvent être remplacées par d'autres, les lieux se comportant alors comme une tablette de cire ou une page sur laquelle on inscrit les images. Les caractéristiques des images mentales utilisées sont capitales. Elles doivent être inhabituelles et frappantes, et il est préférable qu'elles aient une valeur émotionnelle. Des images humoristiques, obscènes ou sacrilèges étaient souvent utilisées, l'objectif étant de créer un tableau particulièrement mémorable [2] . Comme il est facile de se déplacer dans un tel lieu imaginaire en partant de n'importe quel point, il est tout aussi facile de se remémorer la liste d'objets en partant de n'importe quel point, voire de la parcourir mentalement, donc de la réciter, dans l'ordre inverse. Certains faits de mémoire prodigieuse ont été attribués à cette technique. L'art de mémoire est une aide à la rédaction et à la rhétorique, mais pas une aide pour l'apprentissage par cœur d'un texte. Au Moyen Âge, les deux techniques étaient clairement distinguées, en ce que dans l'apprentissage par cœur d'un texte, les éléments sont toujours restitués dans le même ordre. L'usage de l'art de mémoire au contraire permettait de restituer les éléments à partir de n'importe quel point, en avant ou en arrière, ou en sautant des étapes [3] .

Art de Mémoire

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Art de Mémoire, techniques pour memorizer

Citation preview

Page 1: Art de Mémoire

Art de mémoire 1

Art de mémoireL'Art de mémoire (Ars memoriae), appelé aussi méthode des loci ou méthode des lieux, est une méthodemnémotechnique pratiquée depuis l'antiquité. Elle sert principalement à mémoriser de longues listes d'élémentsordonnés. Elle est basée sur le souvenir de lieux déjà bien connus, auxquels on associe par divers moyens leséléments nouveaux que l'on souhaite mémoriser.Cet art fut enseigné pendant des siècles dans les universités, comme constituant une partie de la rhétorique et de ladialectique. Il permettait à un orateur de mémoriser rapidement un sermon ou un discours.

Art de mémoire, architecture et « palais de la mémoire »On conseillait autrefois d'utiliser des endroits existants pour l'usage de l'art de mémoire, par exemple un marché ouune église. Pour utiliser la méthode, on visitait plusieurs fois l'édifice, en examinant toutes ses parties, toujours dansle même ordre. Après plusieurs visites, on était capable de se remémorer et de visualiser chacune de ses pièces avecacuité.Pour mémoriser ensuite un discours, on le découpait en parties, chacune symbolisée par une image saisissante ou parun symbole. En pensée, on déposait chacune de ces images dans l'édifice de référence. On pouvait ensuite seremémorer chaque image dans l'ordre, en imaginant qu'on visitait l'édifice dans l'ordre habituel.Au Moyen Âge, cette technique ancienne fut modifiée, probablement sous l'influence des traditions médiévalesjuives, en prenant comme lieu de référence des édifices décrits dans la Bible, et idéalisés: Le Tabernacle (Bible), leTemple de Salomon, la vision du temple du Livre d'Ézéchiel ou la Nouvelle Jérusalem de l'Apocalypse. Cettearchitecture, imaginaires dans certains cas, aurait influencé la construction des édifices médiévaux réels, tels que lesmonastères, les églises situées sur les pèlerinages et les cathédrales.Dans tous les arts de mémoire, il était conseillé d'utiliser des univers mentaux bien éclairés, clairement organisésdans un ordre particulier, et proches les uns des autres. Plus il y avait de pièces, de passages et de niches et mieuxc'était. Au XVIe siècle, un tel enchaînement de lieux était parfois dénommé un « palais de mémoire ». Cependant, ceslieux étaient aussi regroupés ou au contraire éclatés mentalement en sous-ensembles que l'on pouvait mentalementcontempler d'un seul regard, dans une sorte d'équivalent médiéval de ce que l'on appellerait de nos jours une «mémoire de travail »[1].Dans la pratique, ces lieux peuvent être utilisés pour mémoriser plusieurs séries ordonnées d'objets. Les imagesmentales qui y sont accrochées peuvent être remplacées par d'autres, les lieux se comportant alors comme unetablette de cire ou une page sur laquelle on inscrit les images.Les caractéristiques des images mentales utilisées sont capitales. Elles doivent être inhabituelles et frappantes, et ilest préférable qu'elles aient une valeur émotionnelle. Des images humoristiques, obscènes ou sacrilèges étaientsouvent utilisées, l'objectif étant de créer un tableau particulièrement mémorable[2].Comme il est facile de se déplacer dans un tel lieu imaginaire en partant de n'importe quel point, il est tout aussifacile de se remémorer la liste d'objets en partant de n'importe quel point, voire de la parcourir mentalement, donc dela réciter, dans l'ordre inverse. Certains faits de mémoire prodigieuse ont été attribués à cette technique.L'art de mémoire est une aide à la rédaction et à la rhétorique, mais pas une aide pour l'apprentissage par cœur d'untexte. Au Moyen Âge, les deux techniques étaient clairement distinguées, en ce que dans l'apprentissage par cœurd'un texte, les éléments sont toujours restitués dans le même ordre. L'usage de l'art de mémoire au contrairepermettait de restituer les éléments à partir de n'importe quel point, en avant ou en arrière, ou en sautant desétapes[3].

Page 2: Art de Mémoire

Art de mémoire 2

Histoire

Enseignement de la méthodeL'existence de cette méthode est rapportée par un document en latin d'auteur inconnu[4], dénommé La Rhétorique àHerennius (Rhetorica ad Herennium), écrit vers 85 avant J.-C. L'auteur de ce manuel de rhétorique en examine lescinq parties, considérant que la quatrième de ces parties concerne la mémoire, partie dans laquelle il explique laméthode des lieux. C'est la seule source complète de l'Antiquité sur ce sujet qui nous soit parvenu, bien qu'on trouvede brèves mentions de cette méthode chez divers auteurs, dont Cicéron et Quintilien qui sont les autorités principalesde l'antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance en matière de rhétorique. L'Art de mémoire fut d'autant plus utiliséau Moyen Âge et à la Renaissance qu'il fut parfois attribué par erreur à Cicéron lui-même, suite à la description qu'ilen donne dans son De oratore . Pourtant, d'après cet ouvrage, la méthode fut inventée par Simonide de Céos. D'aprèsla légende, Simonide assistait à un dîner en compagnie de nombreux hauts personnages de Grèce, et s'était écarté uninstant de la compagnie. Soudain, le toit du bâtiment s'était effondré probalement à cause d'un séisme, tuant tout lemonde à l'intérieur. Pendant la fouille des décombres, Simonide fut appelé pour identifier les corps. Il parvint à lefaire en se rappelant la place de chacun à table avant son départ.Les premiers moines adaptèrent l'art de mémoire pour en faire également un art de méditation et de rédaction(enseigné dans les écoles de dialectique et de rhétorique). Il devint la principale méthode de lecture et de méditationde la Bible. C'est par cette tradition qu'il fut transmis tout au long du Moyen Âge et de la Renaissance et jusqu'audébut des temps modernes. Quand Aristote, Cicéron et Quintilien furent de nouveau mis en lumière après leXIIIe siècle, les érudits humanistes interprétèrent l'enseignement de ces auteurs anciens dans le cadre de la traditionmédiévale qu'ils connaissaient bien et qui avait été profondément influencée par les pratiques monastiques de lectureet de rédaction[5].Thomas d'Aquin eut une grande influence sur la diffusion de cette méthode quand il en fit une partie de la Prudenceet en recommanda l'usage pour méditer sur les vertus et pour renforcer sa piété. Dans la scolastique l'art de mémoirefut utilisé pour la mémorisation de l'Univers et des routes du Ciel et de l'Enfer[6]. Les dominicains en firent un usageparticulièrement important[7]. Le missionnaire jésuite Matteo Ricci, qui de 1582 à sa mort en 1610 travailla àintroduire le christianisme en Chine, décrivit la technique du « palais de mémoire » dans son ouvrage Un traité demnémotechnique, bien qu'il n'en fit qu'une technique d'apprentissage par cœur plutôt qu'un instrument decomposition de discours. Il tentait en effet de gagner les faveurs de l'administration de la Chine impériale, quiimposait à son entrée un examen célèbre pour sa difficulté[8].Peut-être à la suite de l'exemple de Metrodorus que décrivit Quintilien, Giordano Bruno utilisa vers 1582 unevariante de cette technique dans laquelle les lieux de référence étaient les signes du zodiaque. Sa méthode était trèsélaborée. Elle se fondait sur les combinaisons de cercles concentriques du missionnaire espagnol Raymond Lulle etétait remplie d'images censées représenter toute la connaissance du Monde. Elle devait être utilisée de manièremagique comme un chemin pour atteindre le monde des idées au-delà des apparences et obtenir ainsi le pouvoird'influer sur les événements du monde réel. Sur ses cinq principaux ouvrages, trois étaient des traités concernantl'hermétisme. D'aussi enthousiastes revendications en faveur de la portée encyclopédique de l'art de mémoire sontfréquentes à la Renaissance. Elles eurent de sérieux développements logiques et scientifiques aux XVIe etXVIIe siècles[9].

Puritanisme et abandon de la méthodeEn 1584, une grande controverse sur cette méthode éclata en Angleterre où les puritains l'attaquèrent comme impieparce qu'elle fait appel à des pensées absurdes ou obscènes[Lesquelles ?]. Le scandale fut grand, mais finalement pasfatal à la méthode. Érasme de Rotterdam et d'autres humanistes, protestants comme catholiques, critiquèrentégalement les pratiquants de cette méthode qui en faisaient une apologie extravagante, bien qu'ils fussent eux-mêmesconvaincus de la nécessité d'une mémoire ordonnée et bien formée dans l'élaboration d'une pensée efficace[10].

Page 3: Art de Mémoire

Art de mémoire 3

L'art de mémoire en tant que tel fut alors largement abandonné dans le cursus des écoles et des universités et il estmaintenant enseigné et pratiqué de manière informelle bien que, dans l'étude de l'argumentation, certains de sesaspects constituèrent toujours une part importante des cours de logique et de rédaction des études supérieures. L'artde mémoire resta aussi enseigné tout au long du XIXe siècle comme pouvant être utile aux orateurs et auxconférenciers.

Usage contemporainOn trouve encore de nos jours une référence à ces techniques dans les expressions françaises « en premier lieu », en «second lieu » (ou leurs traductions anglaises « in the first place », etc.).Tous ceux qui sont célèbres de nos jours pour leur mémoire exceptionnelle utilisent cette technique à un degré ou àun autre. Elle utilise la capacité du cerveau à mémoriser des images. Une compétition de mémoire fut inaugurée en1991[11] et poursuivie aux États-Unis en 1997[12]. Une partie de la compétition consiste à mémoriser et à retrouverune séquence de chiffres, de nombres de deux chiffres, de lettres de l'alphabet ou de cartes à jouer. Pour obtenir cerésultat, de nombreux compétiteurs apprennent par cœur bien avant la compétition et gravent dans leur mémoire àlong-terme une image saisissante associée à chacun de ces éléments. Ils ont aussi mémorisé à long-terme uncheminement dans un lieu familier avec des points d'arrêt bien établis. Au moment de la compétition, ils déposent lesimages mentales qu'ils ont associées à chaque élément à chacun des points d'arrêt. Pour se les remémorer, ils refontmentalement le chemin et observent l'image qu'ils ont déposée à chaque endroit. C'est ainsi que le champion dumonde de mémoire d'origine allemande Clemens Mayer (en) mémorisa 1 040 chiffres en une demi-heure, au moyend'un parcours mental muni de 300 points d'arrêt à travers son domicile[réf. souhaitée].D'après certains[Qui ?] auteurs, une personne disposant de capacités de mémorisation ordinaires pourrait ainsi, aprèsavoir gravé dans sa mémoire à long-terme un cheminement imaginaire avec suffisamment de points d'arrêt et unesérie d'images saisissantes associées à chacune des cartes d'un jeu, mémoriser en moins d'une heure l'ordre des cartesd'un ou plusieurs paquets de cartes. Le record du monde pour cet exercice avec un seul paquet de carte est établi à 21secondes et 90 centièmes par Simon Reinhard (Allemagne)[13]. Cette technique est également utilisée par certainspratiquants du blindfold cubing, discipline consistant à résoudre un rubik's cube les yeux bandés après l'avoirmémorisé. Le record dans cette discipline est de 27 secondes et 65 centièmes par Marcell Endrey (Hongrie) le 28avril 2012[14], en comptant la période de mémorisation et celle de résolution.

Références littérairesThomas Harris, dans Hannibal, fait utiliser cette technique à Hannibal Lecter. On apprend dans Hannibal Lecter :Les Origines du mal que c'est Monsieur Jakov, son mentor, qui lui a apprise. Dans plusieurs passages, HannibalLecter est décrit comme traversant mentalement « un palais de mémoire » bien élaboré.Aloysius Pendergast, héros d'une série de romans de Douglas Preston et Lincoln Child, utilise à plusieurs reprises laméthode du « palais de mémoire » au cours de ses aventures. Pour construire son palais mental, il utilise la demeurede ses ancêtres, située à La Nouvelle-Orléans, et où il a passé une partie de sa jeunesse.La technique du "palais de mémoire" est présente dans le livre de Matthew Reilly, Scarecrow and the Army ofThieves. Le personnage principal, Shane Schofield, utilise cette technique pour enfermer ses bons souvenirs etempêcher la torture psychologique.Dans le classique du fantastique de 1981, Le Parlement des fées de John Crowley, un magicien-conseiller, ArielHawksquill, utilise cette méthode pour relier des informations et aider ses clients.

Page 4: Art de Mémoire

Art de mémoire 4

Références télévisuellesCette technique de mémorisation a été décrite dans la série de la BBC Sherlock dans laquelle Holmes utilise son"palais mental" pour retrouver des éléments importants et leurs associations en lien avec l'affaire.On peut également retrouver ce concept dans la série télé Mentalist dans laquelle Patrick Jane (le mentaliste) aide sescollègues et les témoins des crimes à se souvenir de détails comme les noms de personnes présentes à une soirée[15].

Notes et références• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Method of loci

[16] » ( voir la liste des auteurs [17])

[1][1] Carruthers, 1990, Dudai 2002[2][2] Frances Yates 1966, Small 1997[3][3] Carruthers 1990; Carruthers, Ziolkowski 2002[4][4] Yates 1966[5][5] Carruthers, 1990, 1998[6][6] Carruthers, Ziolkowski 2002[7][7] Bolzoni 2004[8][8] Spence 1984[9] (Frances Yates, 1966[10][10] Carruthers, Ziolkowski 2002; Rossi 2000[11] How to win the U.S. memory championship. - By Joshua Foer - Slate Magazine (http:/ / www. slate. com/ id/ 2114925/ )[12] Failure Magazine-Total Recall (http:/ / failuremag. com/ feature/ article/ total_recall/ )[13] Record de vitesse d'apprentissage d'un paquet de cartes (http:/ / www. recordholders. org/ fr/ list/ memory. html#cards)[14] Temps rubik's cube à l'aveugle (http:/ / www. worldcubeassociation. org/ results/ e. php?eventId=333bf& regionId=& years=& show=100+

Results& single=Single)[15] Série : Le Mentaliste (http:/ / tvtropes. org/ pmwiki/ pmwiki. php/ Series/ TheMentalist?from=Main. TheMentalist) sur le site TvTropes

(http:/ / tvtropes. org)[16] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Method_of_loci?oldid=115880559[17] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Method_of_loci?action=history

• Portail de la linguistique• Portail des neurosciences

Page 5: Art de Mémoire

Sources et contributeurs de l’article 5

Sources et contributeurs de l’articleArt de mémoire  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=103508853  Contributeurs: A3 nm, Abrahami, Alchemica, Ange Gabriel, Anne97432, Atrempance, Bibi Saint-Pol,Christophe Dioux, Cépey, Emmanuel Vallois, Ghoster, Glützenbaum, Hercule, Hesoneofus, Hunsu, Idlem, Incognito668, Jarfe, Ji-Elle, L'home dibuixat, Lacrymocéphale, Litlok, Louis-garden,Malost, Matrok, Msdebacker22, Necrid Master, Nostradamus, PN-EU, Palpalpalpal, Papa6, Salsero35, Simon.boisier.michaud, Smeet666, The SylSyl, Toto Azéro, Treehill, Verbex, Vlaam,Wikinade, Zetud, 24 modifications anonymes

Source des images, licences et contributeursFichier:Nuvola apps kmessedwords.png  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Nuvola_apps_kmessedwords.png  Licence: inconnu  Contributeurs: Alphax, DieBuche, It IsMe Here, Kenmayer, Perhelion, Rocket000, Tangopaso, Ysangkok, 1 modifications anonymesFichier:Brain Surface Gyri.SVG  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Brain_Surface_Gyri.SVG  Licence: Creative Commons Attribution-Share Alike  Contributeurs:James.mcd.nz

LicenceCreative Commons Attribution-Share Alike 3.0//creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/