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Arthroplastie de hanche avec col modulaire amovible. Une expérience de plus de 20ans

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Page 1: Arthroplastie de hanche avec col modulaire amovible. Une expérience de plus de 20ans

Résumés des communications particulières S315

étudiés dans ce travail n’ont pas été touchés par le problèmede fabrication. À l’avenir des éléments prothétiques implantés encomposite alumine-zircone mériteraient d’être étudiés de facon àavoir des informations sur la transformation de phase in vivo.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.115

173Arthroplastie de hanche avec colmodulaire amovible. Une expériencede plus de 20 ansFrancois Loubignac ∗, Jean-Marie Béguin ,Yannick Cherbakow , Jean-Marie LeleuChirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalSainte-Musse, 83100 Toulon, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Nous rapportons les avantages de la bi-modularité(tête et col) d’une tige fémorale prothétique avec col amovible :76 implants à 6,7 ans de recul moyen (5 à 11 ans).Patients et méthode.— La tige fémorale modulaire utilisée est enalliage de titane et se décline en 7 tailles qui peuvent être cimen-tées ou non (hydroxyapatite). Un col bi-modulaire du même alliagey est associé par 2 cônes (morse et oblong). Cette revue rétros-pective monocentrique concerne les 103 premières tiges implantéeschez 95 patients. Les interventions se sont déroulées entre 1991 et1997 pour une coxarthrose primitive avec réalisation d’une PTH dansla majorité des cas. Vingt-sept patients n’ont pu être examinés(21 décès et 6 perdus de vue). Ainsi 76 hanches chez 68 patients(âge moyen 77,4 ans) ont été revues avec un recul moyen de 6,7 ans(5—11). Huit patients sont des échecs avec explantation de l’implantseulement dans 5 cas. Ainsi, 68 hanches chez 60 patients (8 cas bila-téraux) ont été revues avec un recul moyen de 7,3 ans ; elles serépartissent en 48 tiges cimentées pour 20 tiges sans ciment. Larevue a été clinique (score de Harris et cotation PMA) et radio-logique avec appréciation de la restitution de la coxométrie et desdifférents critères d’intégration prothétique.Résultats.— Ils sont satisfaisants avec un score de Harris à 91,3(50—100) et PMA à 16,4 (12—18). Les index radiologiques attestent,dans la majorité des cas, de la restitution du centre de mobilitéfémorale et d’une fixation satisfaisante de l’implant avec ou sansciment. Le taux de survie sans échec pour les 103 tiges est de 90 %à plus de 8 ans. Le taux de rupture de ce col amovible reste extrê-mement faible (0,004 %) et aucune pseudotumeur de type AdverseReactions to Metal Debris (ARMD) n’est a déplorée.Discussion.— Les caractéristiques de cet implant sont en accordavec les différentes études récentes sur la biocompatibilité et lamorphologie nécessaire pour augmenter la longévité des prothèsesde hanche. La bi-modularité de cette tige permet une restitutionplus facile de la coxométrie. Le taux de luxation postopératoire estfaible, aucune métallose n’a été retrouvée quel que soit le motifde reprise chirurgicale ainsi qu’aucune réaction locale pseudo-tumorale. Le suivi régulier qui se poursuit depuis plus de 20 ansconfirme l’intérêt de l’utilisation de cet implant modulaire dehanche. Ce travail a fait l’objet d’une publication.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.116

174Résultats à long-terme d’un implantacétabulaire monobloc en métaltrabéculaire. Essai clinique randomiséà 10 ans de recul minimumJulien Wegrzyn ∗, Kenton R. Kaufman ,Arlen D. Hanssen , David G. Lewallen

Service de chirurgie orthopédique, Pavillon T, hôpitalÉdouard-Herriot, 69437 Lyon, France∗Auteur correspondant.

Les cotyles monoblocs en métal trabéculaire (tantalum hautementporeux) ont été proposés comme une alternative aux métal-backssans ciment conventionnels revêtus et aux cotyles monoblocs enpolyéthylène cimentés afin d’améliorer la survie des prothèsestotales de la hanche (PTH). Le résultat clinique et radiologiqueà long terme d’une cotyle monobloc en métal trabéculaire a étéévalué et comparé à celui d’un implant sans ciment conventionnelrevêtu de titane poreux dans un essai clinique randomisé à 10 ansde recul minimum. Cent onze patients opérés d’une PTH unilaté-rale ont été randomisés en deux groupes en fonction de l’implantacétabulaire. Chez 56 patients (groupe TM), un cotyle monobloc enmétal trabéculaire (Hedrocel®, Implex Corp., NJ, États-Unis) a étéimplanté alors que chez 55 patients (groupe témoin), un cotyle sansciment conventionnel revêtu de titane poreux (Elliptical®, ImplexCorp., NJ, États-Unis) a été implanté. Les patients ont été évaluéscliniquement par le score de hanche de Harris. L’analyse radio-logique, réalisées sur des radiographies standards comparatives à2 mois et au dernier recul, évaluait la survenue et/ou la progres-sion de liserés péri-acétabulaires, d’une ostéolyse, d’une migrationde l’implant ou de l’usure du polyéthylène. Le suivi moyen était de143 ± 7 mois dans le groupe TM et de 145 ± 10 mois dans le groupetémoin. L’amélioration du score de Harris était significative dansles 2 groupes (p < 0,0001) mais sans différence significative entre lesdeux groupes. Il n’y avait pas de différence significative de l’angled’abduction des implants au dernier recul dans les 2 groupes témoi-gnant de l’absence de migration. Au dernier recul, 2 (4 %) patientsdans le groupe TM et 13 (33 %) patients dans le groupe témoinprésentaient des liserés péri-acétabulaires (p < 0,0001). Dans legroupe témoin, 1 cotyle sans ciment conventionnel revêtu de titaneporeux a été révisé pour descellement aseptique 144 mois aprèsl’implantation de la PTH. En conclusion, à 12 ans de l’implantation,les cotyles monoblocs en métal trabéculaire (tantalum hautementporeux) ont démontré une survie de 100 % et significativement moinsde liserés périprothétiques que les cotyles sans ciment conven-tionnels revêtus de titane poreux. Les différences radiographiquesobservées suggèrent une amélioration de la fixation de l’implantacétabulaire et donc de la survie à long terme des PTH utilisant unecotyle monobloc en métal trabéculaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.117

175Densité minérale osseuse autour de latige fémorale prothétique R-MIS deCeraverHervé HourlierPolyclinique de la Thiérache, 14, rue du Dr-Koral,59212 Wignehies, France

La mise en place d’une tige sans ciment s’accompagne d’uneperte osseuse périprothétique. Son importance dépend du dessinde l’implant et de sa fixation. La répétition des examens densito-métriques osseux autour de la tige permet d’apprécier la qualité desa fixation dés le recul d’1 an. Le but de cette étude était d’évaluerla DMO autour de la tige RMIS en fonction du revêtement.Patients et méthodes.— L’étude prospective comporte38 arthroplasties totales de hanche (PTH) primaires pour coxar-throse, réalisées entre octobre 2010 et mars 2012 chez 38 patients.La pièce fémorale était recouverte d’hydroxyapatite (HA) dans17 hanches et sans HA dans 21 hanches. Le composant cotyloïdienétait en titane (Cerafit, Ceraver, Roissy, France) et l’insert encéramique d’alumine. Le critère majeur d’évaluation était laDMO mesurée par examen DXA (Dual-energy X-ray absorptiometry)