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Samedi 2 mars 2019 - 1,10 € Édition Saint-Étienne 42G Réalisation Tobecom - 06 60 61 95 51 - Photos non contractuelles 37€81 le m 2 21€90 le m 2 ARUM 60x60 Grès cérame coloré dans la masse. À PRIX RÉDUITS JUSQU’AU 31 MARS 2019 50 105947300 PAGE 21 FIRMINY Le maire, Marc Petit, cherche-t-il un appui chez Les Patriotes ? PAGE 9 Le décret d'application qui autorise les policiers municipaux à utiliser une caméra lors de leurs interventions est paru au Journal officiel. Fin de polémique. Photo Le Progrès/Yves SALVAT PAGES 26 ET 27 Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT ASSE Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c’est motivant » Police municipale équipée de caméras PAGE 14 SAINT-ÉTIENNE Handicap : la Ville invite la secrétaire d’État « à se ressaisir » En visite hier à la Maison départementale des personnes handicapées, Sophie Cluzel aurait snobé un rendez-vous prévu par la mairie. Photo Charly JURINE

ASSE PAGES 26 ET 27 Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c ... · jalons technologiques des avions « du futur », avec parfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception

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Page 1: ASSE PAGES 26 ET 27 Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c ... · jalons technologiques des avions « du futur », avec parfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception

Samedi 2 mars 2019 - 1,10 €Édition Saint-Étienne 42G

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60

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37€81 le m2

21€90 le m2

ARUM60x60Grès cérame colorédans la masse.

À PRIX RÉDUITSJUSQU’AU 31 MAR S 201 9

50

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4730

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PAGE 21

FIRMINYLe maire, Marc Petit, cherche-t-il un appui chez Les Patriotes ?

PAGE 9Le décret d'application qui autorise les policiers municipaux à utiliser une caméra lors de leurs interventions est paru au Journal officiel. Fin de polémique. Photo Le Progrès/Yves SALVAT

PAGES 26 ET 27

Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

ASSE

Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c’est motivant »

Police municipale équipée de caméras

PAGE 14

SAINT-ÉTIENNEHandicap : la Ville invite la secrétaire d’État « à se ressaisir »

En visite hier à la Maison départementale des personnes handicapées, Sophie Cluzel aurait snobéun rendez-vous prévu par la mairie. Photo Charly JURINE

Page 2: ASSE PAGES 26 ET 27 Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c ... · jalons technologiques des avions « du futur », avec parfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception

2 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

LOI02 - V1

} Ce premier vol n’est pas un achèvement, c’est le départ. ~

André Turcat, piloted’essai en chef du

premier Concorde

terrissage sorti : il ne faudrait pas qu’une avarie empêche l’avion d’atterrir !

Aléas techniquesCar l’avion est loin d’être tout à

fait fonctionnel : à bord, trois des quatre systèmes d’air conditionné sont en panne, et la température grimpe. « Sous nos casques, nous suons bientôt à grosses gouttes », rapporte André Turcat dans son li-vre Concorde. Après 28 minutes de vol, les lourds pneus soulèvent une « fumée épaisse », et les para-chutes de sécurité s’ouvrent à l’ar-rière pour stopper les 112 tonnes du Concorde 001. Sous des ap-plaudissements nourris, l’équipa-ge ouvre enfin les glaces coulissan-tes de la cabine, l’air frais entre.

Ce vol du 2 mars était plus sym-bolique que technique : le 1er octo-bre suivant, Concorde franchit le mur du son pour la première fois, puis vole à mach 2 le 4 novembre. Sept ans et 5 500 heures de vol plus tard, le bel oiseau blanc enta-mera sa carrière commerciale.

Joël CARASSIO

un avion long-courrier capable de franchir l’Atlantique, quand Sud-Aviation (futur Airbus) table sur un moyen-courrier, à l’image de ses fameuses Caravelle. Cette fois, la position anglaise l’emporte, ce qui a pour conséquence d’agran-dir et d’alourdir considérablement l’avion. Si les équipes travaillent main dans la main, la diplomatie bute parfois sur des écueils inatten-dus (lire par ailleurs).

Ce 2 mars 1969, c’est l’heure de laconcrétisation en vol du projet. La pression est forte et la météo capri-cieuse : depuis deux jours, le vol estreporté pour cause de brume per-sistante. Le dimanche, enfin, une éclaircie permet l’envol.

Arnachés comme des pilotes dechasse, André Turcat, son copiloteJacques Guignard, le mécanicien navigant Michel Rétif et l’ingé-nieur Henri Perrier s’apprêtent à décoller. Objectif : « Montrer que l’avion vole et revenir au sol », ex-pliquera André Turcat, pilote d’es-sai en chef de l’appareil. Une sim-ple boucle au-dessus de la Garonne, à 540 km/h, et train d’at-

confort. L’heure est au progrès technique et au dépassement des limites : quelques semaines avant le premier homme sur la Lune, Concorde s’inscrit dans une dé-cennie marquée par l’appareillage du paquebot France (1960), le pre-mier homme dans l’espace (1961), l’ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), la construction des « Twin Towers » (1966)… Et le Concorde, donc, premier avion ci-vil capable de voler à mach 2,23 – soit 2 369 km/h.

« Montrer que l’avion vole »Le projet est né fin 1962 : Lon-

dres et Paris signent un accord bi-latéral en vue de construire un avi-on civil supersonique. Dès le départ, les embûches diplomati-ques sont dépassées par la passion des ingénieurs et techniciens fran-çais et britanniques, qui sauront travailler en bonne intelligence : leBrexit est si loin que la Grande-Bretagne n’a pas intégré la toute jeune CEE.

La British Aircraft Corporation(devenue BAE Sytems) souhaite

I l est 15 h 38, ce dimanche2 mars 1969, lorsque le Concor-

de, surnommé « le grand oiseau blanc », quitte la piste de Toulouse-Blagnac pour la toute première fois. La brume s’est enfin dissipée après deux jours d’attente : « Con-corde flies at last ! » [Concorde vo-le enfin !]: le commentateur de la BBC Raymond Baxter a du mal à contenir son émotion. L’Agence France Presse annonce : « Con-corde a décollé ».

Une décennie de progrèsDes milliers de personnes sont

massées sur la colline proche et autour de l’aéroport. La promesse prend forme : vitesse, technologie,

Moteurs, aérodynamisme, bruit, consomma-tion, postcombustion… le Concorde a posé les

jalons technologiques des avions « du futur », avecparfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception s’est

révélé élevé, l’avion a permis à la France et au Royaume-Uni derester dans la course face aux États-Unis, jusqu’à la création d’Air-bus. Ces innovations ont souvent été dictées par les caractéristiquesuniques de l’appareil. C’est le cas pour les commandes de vol : le système classique « par câbles » – un peu comme les commandes de frein d’un vélo – n’étaitpas adapté, en raison de la dilatation de l’appareil en vol. C’est pour cela que l’appareil fut le premier avion civil à commandes de vol entièrement électriques et analogiques. Pour la même raison, l’apport en carburant des turboréacteurs du Concorde était contrôlé électriquement, et non pas par un système de câbles et de poulies – comme sur les actuels turboréacteurs. Le Concorde fut le premier doté d’un pilote automatique « total », qui permet la gestion de la puissance de l’appareil de sa montée à sonatterrissage – aujourd’hui connu sous le nom « d’auto-manette ».Doté des tout premiers freins « carbone », le Concorde a aussi bénéficié d’un nouveau système antidérapant pour réduire sa distan-ce de freinage de 15 % sur sol sec et améliorer la sécurité sur sol mouillé. Airbus a repris ce système sur ses avions de ligne et Dassaultsur les Mirage F1 et suivants.

J. C.

Une vitrinetechnologique

QUESTIONS À

« On avait 3 h 20 pour tout faire ! »Comment se passait un vol sur Concorde ?Après être entré chez Air France en 1978, j’ai volé sur Concorde comme steward puis chef de cabine de 1982 à 1996. Il y avait une sélection interne, on était triés sur le volet. Au quotidien, après le briefing et la visite de sécurité, on vérifiait que tout était en place pour les clients dans l’avion. Puis toute l’équipe allait en salle d’embarquement pour être avec les passagers,leur parler… On avait une clientèle très répétitive, qu’on connaissait. Par exemple il y en avait un qui arrivait avec son parapluie et son chapeau, il ne fallaitsurtout pas y toucher : c’est lui qui allait les ranger. Tout se passait dans le respect du client. À bord, il nousfallait donner les consignes de sécurité, servir à boire, puis les repas, mais tout était minuté : si le vol était complet, 3 h 20 pour tout faire… c’était juste !

C’était un peu le « palace » de l’aviation…Pendant 14 ans j’ai eu la chance de côtoyer des gens extraordinaires comme McCartney, Grace Jones, La-gerfeld, Bruel, Cousteau, Boutros-Ghali, Noureev, Diana Ross… Et Rostropovitch, très apprécié des équipages. Il prenait un siège pour son violoncelle, dont il ne se séparait jamais ! Comme dans un palace, il y a des gens très sympathiques à l’écran, pas du tout

dans la vie. D’autres sont d’une simplicité et d’une amabilité extraordinai-res. Nous avions aussi des« anonymes », qui s’of-fraient le rêve de leur vie. La satisfaction de la clientèle, la ponctualité étaient très importantes. Les passagers payaient pour aller vite, certains hommes d’affaires faisaient l’aller-retourdans la journée. Ils avaient une salle spéciale à l’aéro-port de New York pour signer les contrats et repartir.

Comment avez-vous vécu la fin du Concorde ?Quand le Concorde s’est écrasé... c’était la seule fois. On a pleuré. On était un petit groupe, sur Concorde. J’ai appris ça en voiture, et j’entends qu’il n’y a aucun survivant. La veille, j’ai vu l’équipage à l’aéroport. Ça marque, évidemment. Il y en avait que je connaissais et que j’aimais. C’était un déchirement. Après, il a revolé avec la volonté et la fierté de ses équipes. L’accident a sans doute précipité l’arrêt de Concorde, mais c’était un avion an-cien, il avait fait son temps.

Recueilli par J.C.

Brian Ferguson Ancien steward et chef de cabine sur Concorde

Photo Joël CARASSIO

Le projet du Concorde a été mené à bien par des équipes, française et britannique, qui ont su tra-vailler main dans la main. Tous les ingénieurs et techniciens en témoignent : l’entente et la complé-mentarité des équipes ont toujours été très fortes.En revanche, sur le plan diplomatique, les tensions entre Grande-Bretagne et la France de De Gaulle pouvaient être vives – chacun des deux pays tirant lacouverture à lui, en coulisses. Même le nom « Con-corde » – le projet est jusqu’ici surnommé « Super Caravelle », en France – fait débat : Europa ? Al-liance ? Ce sera « Concorde ». Oui mais… « Con-cord », à l’anglaise, ou « Concorde » ? La France l’emporte quand le secrétaire d’État britannique aux Technologies Tony Benn tranche : il y aura bienun « e » final. Et pour les Anglais, il signifiera « ex-cellence », « England », « Europe » et « Entente », explique-t-on outre-Manche. D’autres crises seront plus lourdes : en 1964, la Grande-Bretagne souhaitemême se retirer du programme... oubliant que le traité, signé en 1962, ne prévoit pas cette possibilité.

Presque toutes les commandes annuléesMais c’est d’ailleurs que les « attaques » sont les plusrudes. En pleine Guerre froide, la concurrence fait rage entre États-Unis et URSS. Le fameux Tu-polev 144 soviétique veut apparaî-tre comme supérieur au Concor-

de, lors du salon du Bourget de 1973. Résultat : il s’écrase, faisant 14 morts dont huit au sol. Un se-cond accident, cinq ans plus tard, scelle son destin.Côté américain, des compagnies ont précomman-dé des dizaines de Concorde… avant de tout annu-ler. Washington freine aussi le développement de Concorde en retardant ses atterrissages sur le sol américain. Et comme souvent en matière d’aéro-nautique, les règles fixées par les États-Unis s’éten-dent au monde entier… Jugé bruyant, il ne dépasse-ra la vitesse du son qu’au-dessus de l’Atlantique. Objectif à peine dissimulé : favoriser Boeing, qui travaille sur le 2707, son avion supersonique... qui sera abandonné en 1971. Mais le mal est fait : sous la pression américaine, les commandes sont annulées dans le monde entier : seuls 14 Concorde voleront, sous les couleurs d’Air France et de British Airways. Dès lors, les coûts d’exploitation explosent… et la crise pétrolière n’arran-g e r a rien.

Entente technique, guerre diplomatique

2 179C’est, en kilomètres par

heure, la vitesse decroisière du Concor-

de, qui dépassaitMach 2 (soit

deux fois lavitesse

duson).

1969 : l’étonnante silhouette du prototype 001 du Concorde – ici renforcée par la prise de vue en contre-plongée lors du salon aéronautique du Bourget, peu après son premier vol réussi à Toulouse-Blagnac – attire tous les regards. Photo AFP

AVIATION Projet franco-britannique, l’avion de transport de passagers qui pouvait voler à deux fois la vitesse du son a été un succès technologique, mais un échec commercial

Il y a 50 ans, le Concorde s’envolaitLe 2 mars 1969, dans un monde en pleine Guerre froide mais porté par les Trente Glorieuses, le fameux avion Concorde prend son envol. Premier – et seul – avion civil supersonique, il aurait fêté aujourd’hui 50 ansde vol… si le crash de 2000 n’avait stoppé sa carrière.

■Le XB1Ce Concorde en réduction de la société américaine Boom Tech-nology souhaite emporter 55 passagers à Mach 2,2 d’ici à 2023. Virgin Atlantic et Japan Airlines seraient intéressées.

■Mais aussi…L’A52 d’Aerion (un jet d’affaires de 10 places), le projet Jaxa à hy-drogène, le Lapcat A2, le X-59 Quesst et le Spike S-512 sont sur les rangs pour succéder à Con-corde. Aucun prototype n’est at-tendu avant 3 à 5 ans… mini-mum.

Les nombreux projets d’avion ci-vils supersoniques butent sur deux écueils : réduire le « bang »supersonique, et… les coûts.

■BoeingInspiré d’un drone militaire, cet avion atteindrait Mach 5 (plus de 6 000 km/h) à 28 km. Aucun prototype prévu avant 5 ans…

■HyperstarVisant une clientèle d’affaires, cejet hybride kérosène/hydrogène de l’Américain Hypermach Aeorspace industries veut voler à Mach 3,6 d’ici 10 ans.

Des successeurs en vue ?

Le premier équipage du Concorde : le mécanicien de vol Michel Retif, le pilote d’essai en chef Alain Turcat, l’ingénieur de vol Henri Perrier et le premier pilote d’essai Jacques Guignard. Photo UPI/AFP

Toulouse-Blagnac, il est 15 h 38 quand « l’oiseau blanc » prend son envol pour la première fois. Il ne dépasse alors pas 540 km/h ni 3 000 mètres d’altitude, mais le rêve supersonique décolle. Photo UPI/ AFP

Le 25 juillet 2000, le Concorde 203 F-BTSC assurant le vol 4590 d’Air France pour New York s’écrase à Gonesse, 90 secondes après son décollage de Paris-Roissy. Il y a 113 morts. Le 26 novembre 2003, le Concorde tire définitivement sa révérence. Photo AFP / Joachim BERTRAND

Page 3: ASSE PAGES 26 ET 27 Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c ... · jalons technologiques des avions « du futur », avec parfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception

3Samedi 2 mars 2019

LOI03 - V1

} Ce premier vol n’est pas un achèvement, c’est le départ. ~

André Turcat, piloted’essai en chef du

premier Concorde

terrissage sorti : il ne faudrait pas qu’une avarie empêche l’avion d’atterrir !

Aléas techniquesCar l’avion est loin d’être tout à

fait fonctionnel : à bord, trois des quatre systèmes d’air conditionné sont en panne, et la température grimpe. « Sous nos casques, nous suons bientôt à grosses gouttes », rapporte André Turcat dans son li-vre Concorde. Après 28 minutes de vol, les lourds pneus soulèvent une « fumée épaisse », et les para-chutes de sécurité s’ouvrent à l’ar-rière pour stopper les 112 tonnes du Concorde 001. Sous des ap-plaudissements nourris, l’équipa-ge ouvre enfin les glaces coulissan-tes de la cabine, l’air frais entre.

Ce vol du 2 mars était plus sym-bolique que technique : le 1er octo-bre suivant, Concorde franchit le mur du son pour la première fois, puis vole à mach 2 le 4 novembre. Sept ans et 5 500 heures de vol plus tard, le bel oiseau blanc enta-mera sa carrière commerciale.

Joël CARASSIO

un avion long-courrier capable de franchir l’Atlantique, quand Sud-Aviation (futur Airbus) table sur un moyen-courrier, à l’image de ses fameuses Caravelle. Cette fois, la position anglaise l’emporte, ce qui a pour conséquence d’agran-dir et d’alourdir considérablement l’avion. Si les équipes travaillent main dans la main, la diplomatie bute parfois sur des écueils inatten-dus (lire par ailleurs).

Ce 2 mars 1969, c’est l’heure de laconcrétisation en vol du projet. La pression est forte et la météo capri-cieuse : depuis deux jours, le vol estreporté pour cause de brume per-sistante. Le dimanche, enfin, une éclaircie permet l’envol.

Arnachés comme des pilotes dechasse, André Turcat, son copiloteJacques Guignard, le mécanicien navigant Michel Rétif et l’ingé-nieur Henri Perrier s’apprêtent à décoller. Objectif : « Montrer que l’avion vole et revenir au sol », ex-pliquera André Turcat, pilote d’es-sai en chef de l’appareil. Une sim-ple boucle au-dessus de la Garonne, à 540 km/h, et train d’at-

confort. L’heure est au progrès technique et au dépassement des limites : quelques semaines avant le premier homme sur la Lune, Concorde s’inscrit dans une dé-cennie marquée par l’appareillage du paquebot France (1960), le pre-mier homme dans l’espace (1961), l’ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), la construction des « Twin Towers » (1966)… Et le Concorde, donc, premier avion ci-vil capable de voler à mach 2,23 – soit 2 369 km/h.

« Montrer que l’avion vole »Le projet est né fin 1962 : Lon-

dres et Paris signent un accord bi-latéral en vue de construire un avi-on civil supersonique. Dès le départ, les embûches diplomati-ques sont dépassées par la passion des ingénieurs et techniciens fran-çais et britanniques, qui sauront travailler en bonne intelligence : leBrexit est si loin que la Grande-Bretagne n’a pas intégré la toute jeune CEE.

La British Aircraft Corporation(devenue BAE Sytems) souhaite

I l est 15 h 38, ce dimanche2 mars 1969, lorsque le Concor-

de, surnommé « le grand oiseau blanc », quitte la piste de Toulouse-Blagnac pour la toute première fois. La brume s’est enfin dissipée après deux jours d’attente : « Con-corde flies at last ! » [Concorde vo-le enfin !]: le commentateur de la BBC Raymond Baxter a du mal à contenir son émotion. L’Agence France Presse annonce : « Con-corde a décollé ».

Une décennie de progrèsDes milliers de personnes sont

massées sur la colline proche et autour de l’aéroport. La promesse prend forme : vitesse, technologie,

Moteurs, aérodynamisme, bruit, consomma-tion, postcombustion… le Concorde a posé les

jalons technologiques des avions « du futur », avecparfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception s’est

révélé élevé, l’avion a permis à la France et au Royaume-Uni derester dans la course face aux États-Unis, jusqu’à la création d’Air-bus. Ces innovations ont souvent été dictées par les caractéristiquesuniques de l’appareil. C’est le cas pour les commandes de vol : le système classique « par câbles » – un peu comme les commandes de frein d’un vélo – n’étaitpas adapté, en raison de la dilatation de l’appareil en vol. C’est pour cela que l’appareil fut le premier avion civil à commandes de vol entièrement électriques et analogiques. Pour la même raison, l’apport en carburant des turboréacteurs du Concorde était contrôlé électriquement, et non pas par un système de câbles et de poulies – comme sur les actuels turboréacteurs. Le Concorde fut le premier doté d’un pilote automatique « total », qui permet la gestion de la puissance de l’appareil de sa montée à sonatterrissage – aujourd’hui connu sous le nom « d’auto-manette ».Doté des tout premiers freins « carbone », le Concorde a aussi bénéficié d’un nouveau système antidérapant pour réduire sa distan-ce de freinage de 15 % sur sol sec et améliorer la sécurité sur sol mouillé. Airbus a repris ce système sur ses avions de ligne et Dassaultsur les Mirage F1 et suivants.

J. C.

Une vitrinetechnologique

QUESTIONS À

« On avait 3 h 20 pour tout faire ! »Comment se passait un vol sur Concorde ?Après être entré chez Air France en 1978, j’ai volé sur Concorde comme steward puis chef de cabine de 1982 à 1996. Il y avait une sélection interne, on était triés sur le volet. Au quotidien, après le briefing et la visite de sécurité, on vérifiait que tout était en place pour les clients dans l’avion. Puis toute l’équipe allait en salle d’embarquement pour être avec les passagers,leur parler… On avait une clientèle très répétitive, qu’on connaissait. Par exemple il y en avait un qui arrivait avec son parapluie et son chapeau, il ne fallaitsurtout pas y toucher : c’est lui qui allait les ranger. Tout se passait dans le respect du client. À bord, il nousfallait donner les consignes de sécurité, servir à boire, puis les repas, mais tout était minuté : si le vol était complet, 3 h 20 pour tout faire… c’était juste !

C’était un peu le « palace » de l’aviation…Pendant 14 ans j’ai eu la chance de côtoyer des gens extraordinaires comme McCartney, Grace Jones, La-gerfeld, Bruel, Cousteau, Boutros-Ghali, Noureev, Diana Ross… Et Rostropovitch, très apprécié des équipages. Il prenait un siège pour son violoncelle, dont il ne se séparait jamais ! Comme dans un palace, il y a des gens très sympathiques à l’écran, pas du tout

dans la vie. D’autres sont d’une simplicité et d’une amabilité extraordinai-res. Nous avions aussi des« anonymes », qui s’of-fraient le rêve de leur vie. La satisfaction de la clientèle, la ponctualité étaient très importantes. Les passagers payaient pour aller vite, certains hommes d’affaires faisaient l’aller-retourdans la journée. Ils avaient une salle spéciale à l’aéro-port de New York pour signer les contrats et repartir.

Comment avez-vous vécu la fin du Concorde ?Quand le Concorde s’est écrasé... c’était la seule fois. On a pleuré. On était un petit groupe, sur Concorde. J’ai appris ça en voiture, et j’entends qu’il n’y a aucun survivant. La veille, j’ai vu l’équipage à l’aéroport. Ça marque, évidemment. Il y en avait que je connaissais et que j’aimais. C’était un déchirement. Après, il a revolé avec la volonté et la fierté de ses équipes. L’accident a sans doute précipité l’arrêt de Concorde, mais c’était un avion an-cien, il avait fait son temps.

Recueilli par J.C.

Brian Ferguson Ancien steward et chef de cabine sur Concorde

Photo Joël CARASSIO

Le projet du Concorde a été mené à bien par des équipes, française et britannique, qui ont su tra-vailler main dans la main. Tous les ingénieurs et techniciens en témoignent : l’entente et la complé-mentarité des équipes ont toujours été très fortes.En revanche, sur le plan diplomatique, les tensions entre Grande-Bretagne et la France de De Gaulle pouvaient être vives – chacun des deux pays tirant lacouverture à lui, en coulisses. Même le nom « Con-corde » – le projet est jusqu’ici surnommé « Super Caravelle », en France – fait débat : Europa ? Al-liance ? Ce sera « Concorde ». Oui mais… « Con-cord », à l’anglaise, ou « Concorde » ? La France l’emporte quand le secrétaire d’État britannique aux Technologies Tony Benn tranche : il y aura bienun « e » final. Et pour les Anglais, il signifiera « ex-cellence », « England », « Europe » et « Entente », explique-t-on outre-Manche. D’autres crises seront plus lourdes : en 1964, la Grande-Bretagne souhaitemême se retirer du programme... oubliant que le traité, signé en 1962, ne prévoit pas cette possibilité.

Presque toutes les commandes annuléesMais c’est d’ailleurs que les « attaques » sont les plusrudes. En pleine Guerre froide, la concurrence fait rage entre États-Unis et URSS. Le fameux Tu-polev 144 soviétique veut apparaî-tre comme supérieur au Concor-

de, lors du salon du Bourget de 1973. Résultat : il s’écrase, faisant 14 morts dont huit au sol. Un se-cond accident, cinq ans plus tard, scelle son destin.Côté américain, des compagnies ont précomman-dé des dizaines de Concorde… avant de tout annu-ler. Washington freine aussi le développement de Concorde en retardant ses atterrissages sur le sol américain. Et comme souvent en matière d’aéro-nautique, les règles fixées par les États-Unis s’éten-dent au monde entier… Jugé bruyant, il ne dépasse-ra la vitesse du son qu’au-dessus de l’Atlantique. Objectif à peine dissimulé : favoriser Boeing, qui travaille sur le 2707, son avion supersonique... qui sera abandonné en 1971. Mais le mal est fait : sous la pression américaine, les commandes sont annulées dans le monde entier : seuls 14 Concorde voleront, sous les couleurs d’Air France et de British Airways. Dès lors, les coûts d’exploitation explosent… et la crise pétrolière n’arran-g e r a rien.

Entente technique, guerre diplomatique

2 179C’est, en kilomètres par

heure, la vitesse decroisière du Concor-

de, qui dépassaitMach 2 (soit

deux fois lavitesse

duson).

1969 : l’étonnante silhouette du prototype 001 du Concorde – ici renforcée par la prise de vue en contre-plongée lors du salon aéronautique du Bourget, peu après son premier vol réussi à Toulouse-Blagnac – attire tous les regards. Photo AFP

AVIATION Projet franco-britannique, l’avion de transport de passagers qui pouvait voler à deux fois la vitesse du son a été un succès technologique, mais un échec commercial

Il y a 50 ans, le Concorde s’envolaitLe 2 mars 1969, dans un monde en pleine Guerre froide mais porté par les Trente Glorieuses, le fameux avion Concorde prend son envol. Premier – et seul – avion civil supersonique, il aurait fêté aujourd’hui 50 ansde vol… si le crash de 2000 n’avait stoppé sa carrière.

■Le XB1Ce Concorde en réduction de la société américaine Boom Tech-nology souhaite emporter 55 passagers à Mach 2,2 d’ici à 2023. Virgin Atlantic et Japan Airlines seraient intéressées.

■Mais aussi…L’A52 d’Aerion (un jet d’affaires de 10 places), le projet Jaxa à hy-drogène, le Lapcat A2, le X-59 Quesst et le Spike S-512 sont sur les rangs pour succéder à Con-corde. Aucun prototype n’est at-tendu avant 3 à 5 ans… mini-mum.

Les nombreux projets d’avion ci-vils supersoniques butent sur deux écueils : réduire le « bang »supersonique, et… les coûts.

■BoeingInspiré d’un drone militaire, cet avion atteindrait Mach 5 (plus de 6 000 km/h) à 28 km. Aucun prototype prévu avant 5 ans…

■HyperstarVisant une clientèle d’affaires, cejet hybride kérosène/hydrogène de l’Américain Hypermach Aeorspace industries veut voler à Mach 3,6 d’ici 10 ans.

Des successeurs en vue ?

Le premier équipage du Concorde : le mécanicien de vol Michel Retif, le pilote d’essai en chef Alain Turcat, l’ingénieur de vol Henri Perrier et le premier pilote d’essai Jacques Guignard. Photo UPI/AFP

Toulouse-Blagnac, il est 15 h 38 quand « l’oiseau blanc » prend son envol pour la première fois. Il ne dépasse alors pas 540 km/h ni 3 000 mètres d’altitude, mais le rêve supersonique décolle. Photo UPI/ AFP

Le 25 juillet 2000, le Concorde 203 F-BTSC assurant le vol 4590 d’Air France pour New York s’écrase à Gonesse, 90 secondes après son décollage de Paris-Roissy. Il y a 113 morts. Le 26 novembre 2003, le Concorde tire définitivement sa révérence. Photo AFP / Joachim BERTRAND

Page 4: ASSE PAGES 26 ET 27 Aït Bennasser : « L’objectif Europe, c ... · jalons technologiques des avions « du futur », avec parfois 20 ans d’avance. Si le coût de la conception

4 ACTU MONDE Samedi 2 mars 2019

LOI04 - V1

Le gouvernement philippin a annoncé vendredi des poursui-tes pour « négligence grave ayant entraîné la mort » contresix responsables de Sanofi Pasteur dans une enquête sur ledécès d’une dizaine d’enfants vaccinés au Dengvaxia contre ladengue. Manille avait stoppé la campagne de vaccination(837 000 écoliers visés) lancée en 2016 quand fin 2017, legroupe pharmaceutique français avait annoncé que son vac-cin pouvait aggraver les symptômes chez les personnesjamais infectées auparavant en cas d’exposition au virus.Sanofi a toutefois toujours contesté tout lien de causalitéentre les décès et son vaccin étendu à la vente depuis.

PHILIPPINESVaccin contre la dengue : des cadres deSanofi poursuivis, le groupe conteste

Juan Guaido promet de rentrer dans son pays « au plus tardlundi » malgré « les menaces ». Le 22 février, le chef duParlement venezuelien, reconnu président par intérim parplus de cinquante pays, avait quitté le Venezuela en dépitd’une interdiction de sortie du territoire prononcée contrelui. Avec cette mesure, il risque d’être immédiatementarrêté à son retour, comme l’en a averti le président socialisteNicolas Maduro contesté par l’opposition. Après la Colombieet le Brésil, Guaido est arrivé vendredi au Paraguay.

VENEZUELAGuaido s’engage à rentrer d’ici à lundi

La Corée du Nord a proposé vendredi de nouvelles discus-sions aux États-Unis au lendemain de l’échec spectaculaire deleur sommet à Hanoï sur la dénucléarisation réclamée parWashington. Les États-Unis ont hâte de revenir à la table pourpoursuivre cette conversation, assure le chef de la Diplomatieaméricaine Mike Pompeo. Depuis leur première rencontrehistorique en juin à Singapour, les deux parties cherchent àgarder la porte du dialogue ouverte tout en campant sur leurspositions.

DIPLOMATIENucléaire : reprise du dialogue Pyongyang-Washington ?

Les proches de Bouteflika ose-ront-ils lui souhaiter un

« joyeux anniversaire » ? C’est douteux. Ce serait osé. Le prési-dent algérien fête aujourd’hui ses 82 ans. Mais son entourage ne doitpas être à la fête. Alors que l’Algériegronde contre sa candidature pour un cinquième mandat, l’homme a passé la semaine… à Genève, en Suisse, où il subit une série d’examens médicaux. Le mo-ment est pourtant historique.

Drapeaux, vinaigre et moudjahida

« Silmyyah ! Silmyyah ! » (Paci-fiques ! Pacifiques !) criaient ven-dredi les milliers de manifestants qui ont déferlé dans les rues d’Al-ger. Comme au premier jour de ce mouvement, le 22 février, les ap-pels à manifester ont circulé sur lesréseaux sociaux, où, comme ailleurs, la jeunesse du pays est trèsactive.

En début d’après-midi, ils sontvenus de tous les quartiers ou pres-que, ont envahi la rue Didouche Mourad, l’artère emblématique ducentre d’Alger, ont débordé sur la place Maurice-Audin, celle de la Grande Poste. Les drapeaux algé-riens étaient de sortie. Les mani-festants avaient ramené avec eux du vinaigre. Un bon moyen de lut-ter contre les effets du gaz lacrymo-gène. Bon réflexe car ils ont fusé lorsque certains ont voulu mar-cher vers El Mouradia, la résiden-ce médical isée d’Abdelziz Bouteflika. Ils ont été dispersés parla police. Une dizaine de person-nes ont été blessées. De toute ma-nière, Abdelaziz Bouteflika n’y était pas.

À noter, la présence parmi les

manifestants d’un personnage his-torique : Djamila Bouhired, 83 ans. Icône algérienne, cette « moudjahida » – combattante – a été condamnée à mort après la Ba-taille d’Alger, en 1957, pour avoir convoyé des bombes. Torturée parles paras, défendue par Jacques Vergès, son cas avait ému l’opinionpublique mondiale, et elle avait échappé in extremis à la guillotine.Discrète depuis l’indépendance, sa présence parmi les manifestantsest un symbole fort.

On en saura plus dimancheDes rassemblements ont aussi eu

lieu à Oran et Constantine, mais aussi à Annaba, Bouira, Sétif… Toutes les grandes villes du pays, en somme. On pouvait entendre : « Non au cinquième mandat ! On ne va pas s’arrêter ! On veut la fin du régime ! » En fin d’après-midi, aucun incident notable n’avait été rapporté. Une nouvelle fois, les forces de l’ordre ont encadré, évi-tant au possible de s’opposer aux protestataires.

Ni le pouvoir, ni la rue ne souhai-te que la situation s’envenime. Chacun veut conjurer le spectre d’un chaos. Des manifestants vont jusqu’à nettoyer eux-mêmes leurs

déchets. Lundi, devant l’Assem-blée populaire, Ahmed Ouyahia, le Premier ministre, se faisait apai-sant : « La Constitution garantit le droit à la manifestation et au ras-semblement pacifique ». Puis il avait ajouté : « Les urnes tranche-ront ». Un peu plus tard dans la semaine, il s’est quand même fen-du d’un rappel à l’ordre. Interrogé sur la belle image d’une manifes-tante tendant une fleur à un poli-cier, il a répondu ; « En Syrie aussi,ça a commencé avec des roses ».

Le parallèle est osé. Le pouvoirjoue avec le souvenir de la Décen-nie noire (guerre civile avec les isla-mistes entre 1991-2001), ainsi qu’avec les printemps arabes, vus comme des repoussoirs de l’autre côté de la Méditerranée. La pres-sion reste forte et le calendrier poli-tique va s’accélérer, sans qu’une is-sue ne semble se dessiner. Dimanche 3 mars est la date limitepour le dépôt des candidatures. Lecamp au pouvoir maintiendra-t-il celle de Bouteflika ? Sera-t-elle va-lidée par le Conseil constitution-nel, le 13 mars ? Si c’est le cas, com-ment réagira la rue, frustrée ? Autant d’inconnues dont dépend le sort de l’Algérie.

R. B.

Des Algériens opposés à la candidature de Bouteflika brandissent le drapeau national, à Alger. Photo Ryad KRAMDI/AFP

ALGÉRIE Contestation

La rue se mobilise de nouveau contre BouteflikaWeek-end décisif en Algérie. Vendredi, des dizaines de milliers de personnes ont défilé contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Boutefli-ka. Le Président doit dépo-ser sa candidature dimanche.

L’Europe en a-t-elle fini avec lespics de chômage ? Le taux de personnes sans emploi dans la zone euro est resté stable à 7,8 % en janvier 2019 par rapport à dé-cembre 2018, selon l’office euro-péen des statistiques Eurostat. Les analyses tablaient, eux, sur 7,9 %. Sur un an, le nombre de personnes sans emploi est en re-vanche en net recul par rapport à

janvier 2018 (8,6 %).Surtout, ce taux de 7,8 % est à

son plus bas depuis 10 ans (plus précisément octobre 2018). Au total, la zone euro compte 12,848 millions de chômeurs.

Le chômage dans la zone euron’a cessé de reculer depuis qu’il est repassé en septembre 2016 sous le seuil symbolique de 10,0 %.

Parmi les dix-neuf pays del’Union monétaire, le taux le plusfaible (3,2 %) est observé en Alle-magne. Les taux les plus élevés restent ceux en Grèce (18,5 % ennovembre 2018, dernier chiffre disponible) et en Espagne (14,1 %). Dans le peloton de queue, la France se situe à la sei-zième place avec un taux de chô-mage de 8,8 % en janvier 2019.

ZONE EURO Conjoncture

Le chômage au plus bas depuis 10 ans

La France et les Pays Bas ont dé-cidé de prendre en main l’ave-

nir du groupe franco-néerlandais Air France-KLM et mis en place vendredi un groupe de travail sur l’avenir de l’entreprise.

« Je suis conscient que notre pri-se de participation n’est pas très or-thodoxe mais elle part de bonnes intentions », a assuré le ministre néerlandais Wopke Hoekstra, à l’issue d’une rencontre d’une heu-re trente avec son homologue Bruno Le Maire.

L’irruption entre mardi et mer-credi de l’État néerlandais dans le capital d’Air France-KLM avec l’acquisition de 14 % des titres de lacompagnie, une participation pro-che de celle de l’État français (14,3 %), a fait l’effet d’une douche froide à Paris. Bercy avait évoqué

une décision « inamicale » et des méthodes de « trader ».

Des « partenaires et amis »Vendredi, la tension semblait

être retombée, les deux ministres assurant suivre le même objectif, celui d’améliorer la compétitivité du groupe et de consolider son dé-veloppement, dans un « environ-nement complexe et un marché très concurrentiel ». « La France et les Pays-Bas sont des partenai-res européens et des amis, nous voulons aujourd’hui ouvrir une nouvelle page de l’histoire d’Air France-KLM », a expliqué M. Le Maire.

Pour solder les incompréhen-sions entre les deux pays, les deux ministres ont convenu de mettre en place un groupe de travail prési-dé par Martin Vial, le directeur gé-néral de l’Agence des participa-tions de l’État et son homologue Chritiaan Rebergen, trésorier gé-néral du ministère des Finances néerlandais. Ce groupe doit ren-dre ses conclusions fin juin.

FRANCE/PAYS-BAS Économie

Air France-KLM : vers l’apaisementAprès la brouille autour dela prise de participation surprise des Néerlandais dans l’entreprise, les deux pays ont décidé de pren-dre son avenir en main.

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5ACTU FRANCESamedi 2 mars 2019

LOI05 - V1

Dans l’antre des gardiens dutemple de la Constitution, il re-trouvera Laurent Fabius, son al-ter ego de gauche quasi clonique(même âge, même taille, mêmecalvitie, même formation) un autre fils préféré, un autre« meilleur d’entre nous », unautre sinistré des « élections pri-maires ».

Conseils et piques de sageLe futur Sage accorde néan-

moins à Emmanuel Macronune photo complice devant le drapeau européen à trois mois du scrutin du 26 mai. Il se joint àson appel pour un « retour au calme les samedis » sur l’air de « maintenant ça suffit ». Il souli-gne son privilège d’avoir été ho-

noré par le Président pour cette dernière heure de 43 ans de viepolitique. Amabilités bordelai-ses. Mais Alain Juppé ne laissepas repartir son visiteur du ma-tin sans un conseil d’ancien et demaire de métropole, la ligne surson CV que n’a pas EmmanuelMacron. « Appuyez-vous sur les élus locaux… toute la questionest de savoir ce que seront les suites de ce grand débat », piqueAlain Juppé applaudi par les élusde cette Gironde qui, depuis1789, attend une vraie décentra-lisation.

« Je crois à la république dé-centralisée, pas la république fé-dérale » leur précise Emmanuel Macron. Il décortique les trans-ferts de compétences aux collec-tivités, met en garde sur le risqued’avoir « cent politiques socia-les » si l’État n’accompagne plusles départements. Il promet dedéconcentrer davantage les ser-vices de l’État, s’étend sur lesfinancements de la dépendance, réplique qu’il a demandé aux collectivités « de proposer une vraie refonte de notre fiscalitéqui accompagnera aussi unevraie refonte des compétences ».Juppé dodeline de la tête en sou-riant comme s’il connaissait lesréponses. Le Président marche vers lui. Les deux hommes seserrent la main en souriant. Pasd’accolade, pas de bise comme avec les élus de l’Occtianie voisi-ne le mois dernier. Pas le styleJuppé.

Pascal JALABERT

chance du champion, et aussi ce sens de la transgression qui fitdire dans nos colonnes à Emma-nuel Macron le 20 avril 2016 :« Je ne suis l’obligé de person-ne. » Alain Juppé est sans doute trop longtemps resté celui de Jac-ques Chirac. Y compris devant les tribunaux. Son directeur decabinet a porté à la fin du débat la lettre de démission au préfet. Ce vendredi donc, il quitte la politique et Bordeaux par unepetite rue sans public, ferméepar des barrières et jalonnée de CRS en faction. Sans doute avecle sentiment ambivalent du ser-vice à la chose publique accom-pli et le parfum d’inachevé d’unecarrière bloquée au pied du per-ron promis. Celui de l’Élysée.

jaune. « Je suis très impressionnépar la capacité d’écoute et deréponse du président de la Répu-blique » lâche l’ancien Premierministre.

L’obligé et le transgressifTrente ans avant l’actuel Prési-

dent, Alain Juppé aussi trouva réponse à tout pour passer avecbrio le grand oral de l’ENA(1970). Des sujets technos, inat-tendus, austères, piégeux…

« Pourquoi lui à l’Élysée et moià la mairie de Bordeaux (pour une heure encore) », sembla sequestionner ce vendredi Alain Juppé, admiratif devant les ges-tes et ces intonations de comé-dien de théâtre d’Emmanuel Ma-cron. Il lui a manqué la scène, la

S ous la verrière de l’hôtel deNesmond, résidence des

préfets de Gironde, Alain Juppé observe dans un mélange d’ad-miration et de moue contrite lejeune Président répondre aux maires de Gironde.

54 h 30 avec les élusMicro et fiches dans la même

main, Emmanuel Macron dési-gne chaque élu par son nom au moment d’apporter la réponse àune question posée parfois troisheures plus tôt. Il maîtrise cet exercice, le Président.

Comme les neufs précédentsdébats : face à des élus, 54 h 30, depuis six semaines. Comme la veille au soir dans le gymnase dePessac où il a tombé la veste (pasavec Juppé). Le chef de l’État n’ajamais séché, jamais paniqué, ja-mais été déstabilisé face aux fem-mes qui l’ont interrogé sur l’em-preinte carbone de la France, lescancers gynécologiques, le mo-teur à eau, le port du voile, leurdifficulté personnelle à trouverun stage ou même, pour l’uned’entre elles, tenté de lui faireenfiler un collier avec un gilet

Alain Juppé à Emmanuel Macron : « Toute la question est de savoir ce que seront les suites de ce grand débat ». Photo AFP / Caroline BLUMBERG

SOCIAL Crise des Gilets jaunes et grand débat

Le cadeau d’adieu de Juppé à MacronAvant de démissionner de la mairie de Bordeaux pour rejoindre le conseil consti-tutionnel, Alain Juppé a distillé ses conseils et don-né un coup de main au pré-sident pour le grand débat et aussi les Européennes à venir. Une rencontre à la fois complice et policée.

Le seizième week-end de mobilisation des gilets jaunes va-t-ilconfirmer le regain de motivation observé les 23 et 24 février ?Les appels au rassemblement continuent d’être nombreux, no-tamment sur Paris, où la situation s’annonce encore agitée auxabords de l’Arc-de-Triomphe. Mais la capitale ne sera pas le seulpoint chaud de ce samedi.Deux manifestations d’ampleur sont attendues à Lille et Lyon.Les gilets jaunes des Hauts-de-France veulent faire de la ville deMartine Aubry la place forte de cet acte 16. Ils entendent yconduire une manifestation « régionale et internationale », ap-pelant leurs homologues des pays voisins – Belgique, Angleterre,Luxembourg, Pays-Bas – à les rejoindre. « Notre lutte est interna-tionale. Partout dans le monde, les gilets jaunes triompheront »,écrivent les organisateurs. À Lyon, c’est toute l’Auvergne-Rhône-Alpes que les groupes « Gilet Jaune Lyon » et « Le Peuple enJaune » appellent à se réunir. Avec un dress code à respecter : ilfaut « se vêtir de noir, symbole du deuil de son avenir promis aumépris et à l’obscurantisme si nous n’agissons pas ensemble ».D’autres manifestations sont également prévues à Bordeaux, oùle mouvement ne s’essouffle pas, Toulouse, Rennes, Montpellierou Marseille. Mais, quoi qu’il arrive, mobilisation en baisse oupas, cet acte 16 ne marquera pas l’arrêt du mouvement. Deux desprincipaux leaders médiatiques des gilets jaunes – Éric Drouet etPriscillia Ludosky – donnent déjà rendez-vous pour les 8 et16 mars, date de la fin du grand débat national. « Vous allez avoirun mois de mars où vous n’allez pas beaucoup dormir », a ainsilancé Éric Drouet à Emmanuel Macron…

Manifestations: place à l’acte 16QUESTIONS À

« Les gilets jaunes qui restent sont plus en colère qu’au début »Que retenez-vous de ces trois mois de crise entre le Président et les gilets jaunes après avoir longue-ment vu l’un et les autres ?« C’est une somme de rendez-vous manqués entre le Président et ce mouvement. Au début, il ne comprendpas, il ne saisit pas les occasions d’aller sur un rond-point le 23 novembre ou de répondre à Laurent Ber-ger (CFDT) qui propose de l’aide. Ces semaines per-dues laissent des traces. Sur tous les ronds-points au mois de janvier et février, les gilets jaunes me disaient “c’est au mois de novembre qu’il aurait fallu nous voir”. À propos de ses fameuses formules (“traverser larue pour trouver du travail”, “Gaulois réfractaires”), iladmet dans le livre qu’un président ne peut pas parlercomme ça, qu’il avait mal agi. Mais il l’aurait dit le 10 décembre à la télévision, l’impact aurait été plus fort. »

Le message du Président ce vendredi, tient en trois mots : « Maintenant ça suffit ». Est-il audible ?« Il reste des gens déterminés qui sont plus en colère qu’au début du mouvement pour deux raisons.

D’abord, ils n’ont pas l’impres-sion d’avoir gagné. Ils n’ont rien obtenu à propos de l’indexation des retraites sur l’inflation, la baisse de la TVA sur les produits de base, les salaires dans leur globalité. En-suite, la forte répression policière a fait beaucoup de blessés qui n’ont plus de boulot, n’ont pas toujours eu les soins remboursés et sont soutenus par les familles, les amis, leurs groupes Facebook, les gilets jaunes qu’ils ont côtoyés lors de manifs ou sur les ronds-points. Or quand le Président ou des ministres les traitent de complices, donnent l’impression de jouer sur le pourrissement, cela les motive encore plus. »

Les décisions après le grand débat seront-elles l’issue ?« J’ai assisté à un débat entre gilets jaunes à Fréjus. C’était au final constructif, donc les décisions seront déterminantes. Tout dépendra des mesures : services publics, impôts, salaires. Le président ne pourra pas rester sur des demi-mesures à cause de ces semaines perdues. »

Cécile Amar Co-autrice de Le Peuple et le Président (Michel Lafon)

Photo DR

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6 ACTU FRANCE Samedi 2 mars 2019

LOI06 - V1

Les grandes entreprises ontcommencé vendredi à publier

leur index de l’égalité hommes-femmes, visant à réduire les inéga-lités professionnelles. Les entre-prises de plus de 1 000 salariés – environ 1 400 – avaient jusqu’à minuit pour publier leur “index”, une note globale sur 100 décom-posée en cinq critères. Les cinq cri-tères composant l’index sont : l’écart de rémunération femmes-hommes (noté sur 40 points), l’écart dans les augmentations an-nuelles (20 pts), l’écart dans les promotions (15 pts), les augmen-tations au retour de congé mater-nité (15 pts) et enfin la présence de femmes parmi les plus gros salai-res de l’entreprise (10 pts). Si l’en-treprise passe sous les 75 points, elle aura trois ans pour améliorer sa situation, faute de quoi elle s’ex-posera à des pénalités financières.

Contrôles quadruplésDepuis jeudi, plusieurs entrepri-

ses ont communiqué leur index, comme le géant du luxe LVMH, dont la note globale est de 90/100, le constructeur Alstom 95/100 ou encore La Poste qui pointe à 94/100. Le sidérurgiste Arcelor-Mittal a publié la note pour trois deses entités : 89/100 pour Atlanti-que et Lorraine, 83/100 pour Mé-diterranée et 73/100 pour la filiale ArcelorMittal Industeel.

Les entreprises de moins de

1 000 salariés vont bénéficier de plus de temps pour calculer leur note. Celles de 250 salariés et plus ont jusqu’au 1er septembre 2019 et les entreprises entre 50 et 250 sala-riés jusqu’au 1er mars 2020 pour la publier. Celles de moins de 250 sa-lariés appliqueront un index avec quatre critères (fusionnant les deux critères sur les chances d’aug-mentation et de promotion). Pour faire respecter ces obligations des-tinées à lutter contre l’inégalité sa-lariale homme-femme, l’exécutif prévoit le quadruplement des con-trôles de l’inspection du travail.

En France, les femmes sontpayées en moyenne, tous postes confondus, 25 % de moins que les hommes. À poste et âge égaux, l’écart est de 9 % alors que le princi-pe « à travail égal, salaire égal » estgravé dans la loi depuis 45 ans. La loi « avenir professionnel » assi-gne aux employeurs l’objectif de « suppression des écarts de rému-nération » et une obligation de transparence.

Les femmes sont payées en moyenne, tous postes confondus, 25 % de moins que les hommes. Photo Pixabay/Domaine public

SOCIAL Emploi

Égalité hommes-femme : les entreprises notéesDepuis vendredi, les en-treprises de plus de 1 000salariés ont l’obligation de publier leur note glo-bale en matière d’égalité salariale entre les hom-mes et les femmes. Le tri sélectif est bien ancré dans

le quotidien des Français. Se-lon l’observatoire de la vie quoti-dienne des Français réalisé par l’institut BVA pour la presse quoti-dienne régionale, 92 % des person-nes interrogées estiment ainsi que trier est utile même si la plupart d’entre elles (71 %) dit avoir des doutes sur ce qu’elles peuvent met-tre, ou non, dans les différentes poubelles.

Elles assurent néanmoins join-dre le geste à la parole puisqu’envi-ron neuf sondés sur dix affirment trier régulièrement chez eux le ver-re (91 %), les cartons et papiers (93 %) mais aussi le plastique (91 %). Les plus assidus au recycla-ge des déchets seraient, d’après les résultats, les personnes de plus de 50 ans, les ruraux mais aussi les hauts revenus.

Les réflexes sont presque aussiautomatiques pour les autres dé-chets. Ramener les piles (83 %), batteries (82 %) et ampoules (80 %) dans des points collectes adaptés constitue ainsi une habitu-de pour huit Français sur dix.

Sacs réutilisables,dons de vêtements…

En revanche, les scores s’avèrentmoins flatteurs concernant le tri des déchets organiques composta-bles. Seulement quatre inter-viewés sur dix possèdent un com-post ou une poubelle dédiée à cettepratique. Et un quart (24 %) avoue ne jamais s’occuper du tri des dé-

chets organiques compostables… Les mauvais élèves se situent prin-cipalement dans les zones très ur-banisées puisqu’un seul habitant sur trois de l’agglomération pari-sienne se plie à cette pratique. Idem pour les secteurs de plus de 100 000 habitants. Voilà pour le tri. Mais qu’en est-il des gestes éco-logiques du quotidien ? 76 % des sondés utilisent régulièrement un sac en tissu réutilisable ou un ca-bas plutôt qu’un sac plastique pour faire ses courses.

Ils sont également une grandemajorité à opter pour le don de vê-tements (71 %) ou l’utilisation de vinaigre blanc à la place de pro-duits détergents traditionnels pour nettoyer (67 %). Le panel se veut moins écolo à table ou dans la sallede bain : 40 % de l’échantillon pré-fère encore les serviettes en papiersaux serviettes en tissu, et plus de la moitié (52 %) utilise encore des co-tons ou lingettes démaquillantes je-tables plutôt que végétales.

Enquête par internet du 18 au20 février 2019 auprès d’un échan-tillon de 1 201 personnes représen-tatif de la population française ma-jeure, selon la méthode des quotas.

Le recyclage est pratiqué par la quasi-totalité des Français. PhotoAFP / Geoffroy VAN DER HASSELT

ENVIRONNEMENT Enquête d‘opinion

Les Français écolos dans leur quotidienLa population française a assimilé un certain nombre de gestes de tris, mais ex-prime aussi des doutes sur ce qu’elle peut mettre dans les différentes poubelles.

EN BREFÉCONOMIESite de Blanquefort : l’État va « forcer » FordEmmanuel Macron a assurévendredi à Bordeaux quel’État allait « forcer » Ford àpayer pour la revitalisationde l’usine de Blanquefort (Gi-ronde), dont la fermeture estinéluctable. « La loi nous per-met d’obliger l’entreprise depayer pour la revitalisation »du site, a martelé M. Macron.

SÉCURITÉUn attentat prévu pour l’acte 1 des gilets jaunesChristophe Castaner a laisséentendre, vendredi, qu’uneattaque terroriste aurait pucibler les gilets jaunes le17 novembre, jour de l’acte 1du mouvement. Le ministrede l’Intérieur a assuré qu’unattentat avait été déjoué

quelques jours avant, sanspréciser le lieu visé. Une af-faire à mettre en lien avec lavaste opération de police me-née à Saint-Étienne, le13 novembre, lors de la-quelle trois individus avaientété interpellés puis mis enexamen pour « associationde malfaiteurs terroriste cri-minelle ».

JUSTICEPhotos de Daech : procès pour Marine Le Pen ?Le parquet a demandé, dansun réquisitoire daté du19 décembre, un procès pourla présidente du Rassemble-ment national (RN) et pour ledéputé RN Gilbert Collard,tout deux mis en examenpour « diffusion d’imagesviolentes ». Il revient désor-mais à la juge d’instruction

d’ordonner, ou non, un pro-cès pour les deux élus. Mari-ne Le Pen est ainsi mise encause pour avoir tweeté le16 décembre 2015 trois pho-tos d’exactions de l’organisa-tion islamiste.

STRASBOURGTerrorisme : un frère de Chérif Chekatt interpelléL’un des frères de ChérifChekkat, auteur de l’attentatde Strasbourg qui avait fait 5morts en décembre, a été in-terpellé vendredi à son domi-cile après avoir posté desmessages « alarmants » surFacebook. Malek Chekatt, 38ans, a été arrêté « près de sondomicile proche du centre deStrasbourg peu avant 16 heu-res » par la police judiciairede Strasbourg avant d’êtreplacé en garde à vue.

Hausse du prix du tabacDepuis vendredi, le paquet de cigarettes a augmenté de 50 centimes d’euro en moyenne. Objectif : 10 euros en 2020.

Immo : l’éco-PTZ simplifiéAfin de relancer ce dispositif d’incitation à la rénovation, l’éco-PTZ a été simplifié. L’éco-PTZ est cumulable : on peut bénéficier en simultané de l’éco-PTZ et du CITE.

Préservatifs en partie remboursésDès le 4 mars, les préservatifs « Majorelle » et « Sortez cou-verts » pourront être prescrits par les médecins et les sages-femmes. La boîte sera pris en charge à 60 %, faisant revenir le prix d’une boîte à 2 €.

Ce qui a changé au 1er mars

Jean-Luc Mélenchon est convoqué par la justice la semaineprochaine pour être entendu après les accrochages qui ontémaillé les perquisitions visant son domicile et le siège dela France insoumise (LFI) en octobre, a indiqué vendredi leparquet de Bobigny. Le parquet a annoncé avoir convoquéM. Mélenchon dans le cadre de l’enquête ouverte pour« violences sur personnes dépositaires de l’autorité publi-que », confirmant une information de L’Express. Selonl’hebdomadaire, les députés Adrien Quatennens et AlexisCorbière sont également concernés.En octobre, des perquisitions réalisées chez Jean-LucMélenchon et au siège de LFI dans le cadre d’enquêtes duparquet sur des emplois présumés fictifs de parlementai-res européens et sur les comptes de campagne de l’ex-can-didat à la présidentielle avaient dégénéré.Plus tard dans la matinée, le leader de LFI s’était renduavec des proches au siège du mouvement, où une autreperquisition avait viré à la confrontation. Devant lescaméras de télévision, Jean-Luc Mélenchon avait appeléses proches à « enfoncer la porte » pour entrer dans leslocaux où la perquisition était en cours. On le voyaitégalement bousculer un représentant du parquet ainsiqu’un policier qui tentait de s’interposer.

PERQUISITION CHEZ LFIMélenchon convoqué par la justice

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7ACTU ZAPPINGSamedi 2 mars 2019

LOI07 - V1

En Bretagne, en pleine nuit, des surfeurs éclairent les vagues« Sentiment de vitesse exacerbé », « grande excitation » : voilà ce que ressentent les surfeurs qui pratiquent le “blackswansurfing”, discipline qui consiste àattaquer les vagues avec de puissantes lampes frontales à la tombée de la nuit. Ainsi, sur la plage de Plévenon au Cap Fréhel (Côtes-d’Armor), dans la nuit noire,grâce à cette technologie à leds, ils éclairent l’eau sur une large zone avec une puissance de 7 000 lumens, l’intensité équivalente à celle de deux berlines deluxe pleins phares. Un spectacle de clair-obscur étonnant se joue alors dans la mer agitée de la Côte d’Emeraude. Les surfeurs dévalent les rouleaux, pénètrentdans les tubes, révélant de toutes parts les vagues à la lumière des lampes.

Photo AFP / Loic VENANCE

EN IMAGE

Pourquoi avoir créé ce comp-te Instagram @thebrigittes-

tyle ?« Je l’ai lancé entre les deux tours

de la dernière présidentielle, après avoir constaté un changement de style de Brigitte Macron. La future Première dame portait de plus en plus d’attention à ses tenues. En quelques semaines, elle est passée de vêtements simples, à des en-sembles signés. Ça m’a intrigué. J’ai voulu suivre cette évolution stylistique de plus près. »

Et ça a cartonné…« Instantanément, car Brigitte

Macron est un personnage qui in-trigue, et que beaucoup de gens ap-précient, en France comme à l’in-ternational. En tout cas, c’est ce que je constate dans les retours que j’ai. Il faut dire que c’est une femme moderne, son histoire d’amour avec le président, peu commune du fait de leur différen-ce d’âge, joue aussi. Aujourd’hui, près de 56 000 personnes, un peu

partout dans le monde, suivent ce compte Instagram. Ces followers ont des profils variés. Ça va des jeu-nes filles de 20 ans à des dames âgées d’une soixantaine d’an-nées. »

Concrètement, à chaque sortie officielle de la Première dame, vous publiez une photo et vous commentez son allure.

« Exactement. Dès que BrigitteMacron fait une apparition publi-que, je la relate. Je recherche les meilleures photos pour illustrer son look. En légende, j’indique le designer qu’elle porte. Et ensuite, les gens commentent, disent s’ils aiment ou non la tenue. Tout est assez libre. Attention, ce n’est pas un compte politique, il est unique-ment axé mode. C’est une sorte de répertoire du style de la Première dame. Et ça permet de mieux com-prendre l’image qu’elle renvoie. »

Que porte principalement Bri-gitte Macron ? Comment définir son look ?

« Elle mixe de façon intéressantedes pièces classiques avec des tou-ches de moderne. Brigitte Macron a deux looks préférés : elle porte soit des robes droites, simples, mo-nochromes, tombant légèrement au-dessus du genou, avec des man-ches généralement assez courtes,

soit un blazer, accompagné d’un jean et de boots. Elle travaille beaucoup avec Nicolas Ghesquiè-re, qui est à la tête du prêt-à-porter femmes de chez Louis Vuitton. Ducoup, on retrouve souvent des élé-ments caractéristiques, comme leszips par exemple. »

Le vêtement est aussi un outil de communication. Or, dans un récent sondage Closer, 60 % des Français jugeaient Brigitte trop

bling-bling, et ce en pleine crise des gilets jaunes…

« Je pense que ce n’est pas fondé.Rien dans ses codes vestimentai-res n’est bling-bling, à la différence de Melania Trump par exemple, qui a un style moins subtil. Même si c’est signé, tout ce que porte Bri-gitte Macron reste discret. Derniè-rement, il y a eu cette polémique sur les baskets Vuitton qu’elle a mi-ses en Égypte, mais c’est totale-ment démagogique. Si vous regar-

dez la tenue dans son ensemble, elle n’est pas du tout tape-à-l’œil. »

D’ailleurs, tous ses habits lui sont prêtés ?

« Oui, prêtés, et donc rendus,comme c’est le cas pour beaucoup de célébrités. La grosse majorité deses tenues sont signées Louis Vuit-ton, mais aussi parfois Balmain, notamment pour tout ce qui est vestes et manteaux. Je trouve en revanche qu’il serait intéressant que Brigitte Macron profite de sonrôle de Première dame pour met-tre en avant de jeunes créateurs français, comme par exemple Jac-quemus, ou d’autres. Pour l’ins-tant, elle ne le fait pas beaucoup, c’est dommage. »

Quelle tenue, selon vous, a été particulièrement marquante ?

« Sans conteste, celle portée lorsde l’investiture de son mari à l’Ély-sée le 14 mai 2017. Une robe tailleur bleu lavande Louis Vuit-ton, signature de son statut de Pre-mière dame. Même s’il y a eu par lasuite quelques ensembles pas terri-bles, globalement pas de fashion faux pas à signaler. Brigitte Ma-cron donne d’ailleurs envie à de nombreuses femmes de son âge dechanger de style ! »

Propos recueillis par Sarah MIQUEY-PALLANDRE

À gauche, Brigitte Macron le 14 mai 2017, lors de l’investiture de son mari à l’Élysée. À droite, Matthieu Da Rocha. YOAN VALAT/AFP & DR

MODE Élysée

Brigitte Macron, « un style discret »Depuis l’élection d’Emma-nuel Macron, l’expert en mode Matthieu Da Rocha décrypte sur le réseau social Instagram, via le compte @thebrigittestyle, le look vestimentaire de la Première dame. Rencontre.

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8 ACTU FORUM Samedi 2 mars 2019

LOI08 - V1

« Des enfants de moins en moins contrariés »Belou-43Article commenté : Les parents ne font pasassez de compliments àleurs enfants«Quelle que soit leur atti-tude, ils sont de moins enmoins contrariés, danstout ce qu’ils entrepren-nent, y compris pour desactions répréhensibles,voire illégales. En effet,même en cas d’appréhen-sion par les forces de l’or-dre, la plupart des pa-r e n t s l e u r t r o u v e n tencore et systématique-ment raison ! Et il fau-drait encore les compli-menter !»

SUR LEPROGRES.FR

«Plus belle la vie...»Brigitte Chapas (Craponne 69)Nous vivons vraiment une époque formidable ! Pas un jour sansson lot d’affaires nauséabondes (inutile de les citer) ou decatastrophes que l’on nous ressert, tous médias confondus,jusqu’à écœurement… Assez, on en a assez… Ne pourrait-onparler un peu de choses positives qui motivent pour commencerla journée ? Sans doute « plus belle deviendrait la vie » !

«Un réseau routier rempli de pièges»Philippe Reydellet (Monistrol-sur-Loire 43)Dans l’émission de France 2 Envoyé spécial de jeudi, le départe-ment de la Haute-Loire a été mis à l’honneur. Pourquoi laHaute-Loire ? Parce que ses routes sont parmi les plus dangereu-ses de France ! Vitesse, alcool, stupéfiants, sont les principauxfacteurs des 29 victimes de la route en 2018, mais c’est surtoutl’état des routes qui fait débat. On peut abaisser la vitesse autantque l’on veut mais si on roule sur un réseau routier rempli depièges, cela perd tous son sens.

LE DESSIN

■L’actualitévous interpelle ? Donnez-nous votre avis. Écrivez-nous par mail : [email protected] ou par courrier : Le Progrès, page Actu-Forum,4 rue Paul-Montrochet, 69284 Lyon cedex 02

LA QUESTION WEB

Acte XVI ce samedi :pensez-vous que les gilets jaunes doivent continuer ?Votez sur leprogres.fr

OUI OU NON

LA RÉPONSE WEB

Êtes-vous favorable à la féminisation des noms des métiers ?

Votants : 800738% OUI 57% NON

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LOIR

E9ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

42G09 - V1

Éditi

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Un garde-fou indispensable.L’équivalent d’un gilet pare-

balles d’images et de sons dans les instants de tension.

La petite caméra qu’il accrocheau niveau de son torse, Pierre, un ancien gendarme de 32 ans, arrivé fraîchement dans les rangs de la police municipale, ne pourrait plus s’en passer. Pour appuyer cet-te certitude, une image lui revient en tête, celle de la soirée du 8 sep-tembre, où l’accident d’un jeune scootériste de 25 ans avait failli provoquer une émeute.

« Cela pouvait dégénérer à tout moment »

Roulant à contresens, le jeune li-vreur avait fini sa course contre le pare-brise d’une voiture de la poli-ce municipale, au niveau de la Grande-Rue à Saint-Étienne. Il s’en était sorti avec une méchante fracture à la jambe mais dans le quartier, la tension était montée d’un cran, des flots d’injures en fond sonore : « Il y avait peut-être 80 à 100 personnes. Nous, on était à peine une dizaine. Cela pouvait dégénérer à tout moment. La ca-méra nous a permis de nous proté-ger. S’il y avait eu besoin de preu-ves… » Pourtant, à ce moment-là,

en septembre, ce n’était pas enco-re très clair : « Le maire, Gaël Per-driau, avait donné son aval pour qu’on puisse continuer à les utili-ser avant même qu’une loi entre enapplication. Mais c’est vrai que de-vant un tribunal, cela n’aurait peut-être pas tenu… » Alors le dé-cret paru, jeudi, au Journal officiel,c’est aujourd’hui la garantie « de travailler plus sereinement ». Par-faitement dans les clous.

Comme vendredi après-midi,dans le centre-ville, où Pierre pa-trouille avec deux autres collè-gues. Fixée sur le dessus de son gi-let pare-balles, non loin du taser et du pistolet à impulsion électrique, la caméra pourrait presque passer inaperçue. Enfin pas pour tout le monde. En remontant la place Do-

rian, trois jeunes commencent à les apostropher. Le policier se re-tourne, appuie sur le bouton de sa caméra, prévient le groupe et en-chaîne : « Vous avez quelque cho-se à dire ? ». Comme envoûté par le voyant rouge de la caméra, le groupe reste muet. Objectif at-teint : « La caméra permet sou-

vent de faire redescendre la tempé-rature. Même si parfois, c’est à double tranchant, cela peut aussi avoir l’effet inverse », analyse Fa-bien, 29 ans. Pour l’ancien gendar-me à la barbe rousse, la caméra est aussi devenue un atout essentiel dans un contexte complètement différent : celui des mariages aux allures de rodéos, où les infrac-tions sont légions. Et les preuves précieuses.

Restent d’autres cas où la camérase révèle bien inutile : « Une fois, un homme qu’on avait interpellé m’a sauté dessus sans crier gare pour me mordre à la jambe. Dans ce genre de situation, caméra ou pas, vous oubliez complètement qu’elle existe ! »

Hélène JAFFIOL

Fixée sur le dessus du gilet pare-balles, la caméra pourrait presque passer inaperçue. Photo Yves SALVAT

SAINT-ÉTIENNE Sécurité

Caméras piétons autorisées : des policiers « plus sereins »Depuis plus de sept mois, un flou juridique entou-rait l’utilisation des camé-ras individuelles par les policiers municipaux. Un décret paru au Journal officiel, jeudi, a mis fin à la polémique. Pour les 170 agents employés par la Ville de Saint-Étienne, c’est un soulagement.

QUESTIONS À

« Nous avons perdu beaucoup de temps dans des querelles bien inutiles »Le décret entérinant l’usage dans la police municipale des caméras piétons, c’est la fin d’un long flottement pour vous ?« C’est un imbroglio dû à la légère-té du ministère de l’Intérieur. À la fin de la phase d’expérimentation, l’interdiction d’utilisation a été prononcée le 1er juin, avant que la loi entérinant l’usage de caméras ne soit votée au mois de juillet. Nous sommes quand même le 1er mars… C’est regrettable qu’il aitfallu huit mois pour publier un dé-

cret d’application sur lequel tout lemonde était d’accord. C’est un manque de reconnaissance pour les policiers municipaux, pour les-quels la caméra est un outil pré-cieux au quotidien. »

Dans quelles situations, par exemple ?« Quand les caméras sont utili-sées, on observe un apaisement dans la plupart des situations. El-les protègent les policiers mais aus-si ceux qui sont contrôlés ou verba-

lisés. Et les films ne sont pas falsifiables. Aucun montage n’est possible. Et les images peuvent être utilisées devant un tribunal. »

Avec la publication du décret, que devient le signalement fait contre vous au procureur de la République ?« Je n’en connais pas l’issue. Mais au final, ce décret me donne raisonet cela prouve que nous avons per-du beaucoup de temps dans des querelles bien inutiles. »

[Malgré l’interdiction en juin, les policiers municipaux de Saint-Étienne ont continué à utiliser les caméras piétons. Ce qui a valu à Gaël Perdriau un signalement du préfet auprès du procureur de la République.]

H.J.

Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Étienne

Photo Le Progrès / Fabrice ROURE

} La caméra permet de faire redescendre la température ~Fabien, policier municipal

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10 ACTU LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

LOI10 - V1

« Les malades nous disent quejamais ils nous mentiraient

car il en va de leur santé ». La réali-té est un peu différente.

Le docteur Xavier Gocko, méde-cin généraliste. dans l’Ondaine mais aussi maître de conférences àla faculté de médecine de Saint-Étienne, a supervisé le sujet de thè-se d’une interne, Justine Perret, surles petits mensonges échangés pendant une consultation chez son médecin de famille.

Mais, ajoute-t-il, « Il y a menson-ge et mensonge ». Parfois, c’est plutôt un non-dit ayant trait à l’inti-me, comme la sexualité, ou tout

événement faisant perdre de l’esti-me. « Par exemple, le patient ne ditpas qu’il n’a pas envie d’aller tra-vailler, il se plaint d’être fatigué ».

Sur la consommation de cigaret-tes, lorsque le chiffre de deux à trois est annoncé par le malade, le praticien sait qu’il doit plutôt envi-sager dix ou quinze. Il en va de mê-me pour l’alcool.

Les ados sans complexessur le cannabis

« En revanche, les ados n’ontaucun complexe à admettre qu’ils fument du cannabis, c’est très ba-nalisé, ils racontent qu’ils fument avec les copains ».

Les médecins ne sont pas sansreproches non plus. Bien sûr, ils mentent par déontologie s’ils esti-ment que leur patient n’est pas ap-te à recevoir une information gra-ve. Mais aussi, s’ils ne sont sûrs de leur diagnostic. Plus fréquem-

ment, le soignant minimise le chif-fre de la pression artérielle s’il est un peu élevé. Pour gagner du temps ou en invoquant le stress comme possible facteur de cette hausse.

Ce travail révèle aussi que les pa-tients ne disent pas la même chose à tous les médecins. C’est le méde-cin de famille qui reçoit le plus de confidences, le spécialiste qui n’estrencontré qu’une fois par an n’en-tend que le strict nécessaire. Le psychiatre est un cas à part, sa-chant toutefois que le patient ne luidit pas les mêmes choses non plus qu’à son généraliste.

Le Dr Xavier Gocko se dit agréa-blement surpris par le résultat de cette petite enquête. Il apparaît, eneffet, que contrairement aux USA, les patients français ne disent pas « de gros mensonges » à leur mé-decin traitant.

De notre correspondanteYvette GRANGER

Le Dr Xavier Gocko a dirigé ce sujet de thèse sur les mensonges échangés dans le secret du cabinet.Photo Yvette GRANGER-MORAND

LOIRE Santé

Pourquoi des patients mentent à leur médecin

Une étude, menée au sein de la faculté de médecine de Saint-Étienne, avec des médecins généralistes de la Loire et des patients, montre que les uns et les autres ne se disent pas toute la vérité.

■Les Américains mentent beaucoup plusDes chercheurs américains ont interrogé 4 500 per-sonnes via internet pour savoir s’ils avaient déjà menti à leur médecin. Le groupe du Middlesex a répondu oui à 60 %, celui de Salt Lake City à 80 %.Aux USA, « tout le monde ment », énonce le Dr Xavier Gocko qui répète cette phrase prononcée par le Dr House dans le premier épisode de la pre-mière saison.

Les médecins apprennent d’ailleurs ce phénomène pendant leurs études de médecine Outre-Atlanti-que.L’étude donne quelques exemples. Des patients di-sent être d’accord avec une prescription qu’en fait ils désapprouvent. Un quart des sondés ment sur le régime alimentaire qu’il devrait suivre ou la régula-rité de l’exercice physique. Et beaucoup d’autres oublient de prendre leur traitement sans l’avouer.

ZOOM

Un accident s’est produit vendredi, vers 13 h 30, à L’Hor-me, sur l’A47, dans le sens Lyon/Saint-Étienne. Pour uneraison encore inconnue, une camionnette est entrée encollision avec une voiture dans la montée peu avant l’airedu Pays du Gier.La camionnette s’est immobilisée un peu plus loin sansque son chauffeur et son passager n’aient été blessés. Enrevanche, l’autre véhicule a été très fortement touché dansle choc. À l’intérieur se trouvaient un homme et ses deuxenfants. Le père et un des enfants ont été blessés. Auxvertèbres pour l’adulte, à la jambe pour son fils. Les deuxont été transportés à l’hôpital de Saint-Chamond.La circulation a été perturbée pendant près d’une heure etdemie, avec des bouchons allant presque jusqu’à Rive-de-Gier. Dix-neuf sapeurs-pompiers de trois casernes ont étémobilisés, ainsi que le Samu et la CRS autoroutière.

L’HORMEDeux blessés dans un accidentsur l’A47 : dix-neuf pompiers mobilisés

Photo Fabien HISBACQ

C’est le poids des saisies de tabac réalisées l’an dernier àl’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Soit 707 procédures entaméespar les douaniers qui ont dévoilé, mardi, quelques donnéesde leur bilan 2018. Au niveau régional, le tabac de contreban-de représente 8,7 tonnes saisies l’année passée. Un chiffre ennette hausse. En 2018, 1 285 saisies ont été réalisées enAuvergne-Rhône-Alpes, soit 20 % de plus qu’en 2017.« Les amendes infligées ont également fortement progressé,comme je l’ai souhaité, à travers la loi de lutte contre lafraude, qui a durci les sanctions à l’encontre des contreban-diers de profession ou d’opportunité », souligne, dans uncommuniqué, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et desComptes publics.

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

5,2 tonnesLE CHIFFRE

« On se lâche », avait soupiré le préfet, Yves Rousset, enévoquant les vitesses excessives enregistrées depuis la dé-gradation de radars en Haute-Loire. « On se lâche, mais dansdes proportions problématiques », insiste Christine Hacques,sous-préfète d’Yssingeaux. Le relâchement a commencé en2018. Dans l’Yssingelais, les excès de vitesse relevés ontbondi de 22,2 % par rapport à 2017.La représentante de l’État est venue soutenir une opération decontrôles de vitesses, réalisée par les gendarmes de lacompagnie yssingelaise, sur le viaduc de Pont-Salomon,vendredi après-midi. « Il s’agit d’un retour de vacances, où lacirculation est chargée et les risques d’accidents sont accrus.Les gendarmes contrôlent la vitesse, le facteur n° 1 del’accidentologie. » « Nous faisons également de la prévention,mais nous visons les gros excès de vitesse et les comporte-ments dangereux », indique le commandant Antoine Soubi-ran. Le but est de freiner le sentiment d’impunité. Car mêmebâché, les radars flashent mais ne verbalisent plus. Il est doncpossible de comparer l’explosion des excès de vitesse. Lemeilleur exemple est celui du radar de Saint-Ferréol-d’Aurou-re : il a flashé 63 fois en janvier, contre 648 fois en février.En deux heures de contrôle, sur cette portion limitée à90 km/h, les motards ont interpellé douze conducteurs, pourdes vitesses entre 125 et 135 km/h.

PONT-SALOMON (HAUTE-LOIRE)Les radars aveugles favorisentles nombreuses conduites dangereuses

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11ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

LOI11 - V1

Lancée à Terrenoire en 2010,Pizza Cosy n’en finit plus de

s’étendre. Après l’installation d’une douzaine de franchises dansla Loire, puis dans les départe-ments voisins du Rhône, du Puy-de-Dôme et du Cantal, c’est sur l’îlede la Réunion que les Stéphanois ont récemment ouvert une anten-ne.

Ancien cadre chez SFR, c’est legrand frère du cofondateur Flo-rent Mercier qui a rejoint l’aventu-re. Étant donné les contraintes dues à l’insularité, la moitié des produits sont importés, mais l’es-prit reste le même, assure Julien Li-cata, en charge du marketing de-puis Sorbiers, où sont installés le quartier général de l’entreprise : « Nous privilégions les circuits courts et les produits du terroir, alors nous utilisons des ananas, des combavas, du poisson… »

De 2 employésà plus de 160 en huit ans

Comme en métropole, le con-cept de fast-good – du fast-food de qualité – semble plaire aux Réu-nionnais. « Ça marche déjà hyper-bien, il prévoit d’ouvrir cinq ou six autres franchises à La Réunion et sur l’île Maurice », se réjouit JulienLicata. Après l’ouverture de huit magasins – dont trois franchisés –

en sept ans, Pizza Cosy a vécu une forte poussée de croissance en 2018, avec l’ouverture de huit fran-chises. « Il y a deux ans, nous étions quatre ici, au siège à Sor-biers, explique le cofondateur Flo-rent Mercier, aujourd’hui nous sommes quinze. » Et au total, ce sont plus de 160 personnes qui sont employées par l’entreprise et ses douze franchises. « Chaque magasin qui s’ouvre correspond à cinq ou six temps pleins », se félici-te le jeune entrepreneur.

David Cellier et Florent Mercier,anciens du collège Pierre-et-Ma-rie-Curie de La Talaudière, avaient alors à peine 20 ans quand ils se sont lancés, en 2010.

Pour se faire une place dans unmarché très concurrentiel, voire saturé, les deux compères, rapide-ment rejoints par Julien Licata – un autre ami d’enfance – et Jona-than De Sanctis, ont voulu miser sur la qualité.

« Tous nos produits sont frais,note Julien Licata, rien n’est surge-lé et tout est fait maison, même la pâte, qui mature pendant 48 heu-res avant d’être étalée et garnie de-vant le client, puis d’être cuite dansun four à bois. »

Cantal à Aurillac, saint-nectaireà Clermont-Ferrand, fourme de Montbrison à Saint-Étienne, saint-marcellin en banlieue lyonnaise…la variété des fromages utilisés il-

lustre la volonté de Pizza Cosy de privilégier le terroir.

Malgré son implantation à LaRéunion, l’entreprise devrait con-tinuer à creuser son sillon dans la région. « On se focalise sur le quartsud-est pour garder un côté artisa-

nal, affirme Julien Licata. On veut garder le rythme, mais on ne veut pas aller trop vite. »

Un rythme de « six à sept ouver-tures par an », tout de même, pré-cise-t-il.

Samuel TRIBOLLET

Julien Licata, David Cellier, Jonathan De Sanctis et Florent Mercier, le jeune quatuor à la tête de Pizza Cosy. Photo Frédéric CHAMBERT

LOIRE Entreprise

De Terrenoire à La Réunion, la success-story de Pizza CosyCréée en 2010 à Saint-Étienne, Pizza Cosy est en pleine croissance. Dans la région, et même au-delà, jusque dans l’île de la Réunion, l’entreprise compte aujourd’hui 17 points de vente.

■ 620 000 pizzasvendues en 2018,dont 279 000livrées à domicile.■ 9 ouvertures en 2018dont une à la Réunion.■ 17 points de venterépartis dans 15 villeset 5 départements.■ 531 000 eurosde chiffre d’affairesannuel moyenpour une pizzeria.■ Plus de 160 employéstravaillantdans le réseauPizza Cosy.■ 21 000 fans sur Facebook,3 000 sur Instagram.

CHIFFRES

} Je travaillais dans un bureau de tabac et dans la pizzeria de mon oncle. David était électricien. L’idée était de se mettre à notre compte et de faire de la bonne bouffe, alors le jour où on nous a proposé un terrain, on a vendunos bagnoles et on s’est lancés. ~

Florent Mercier,cofondateur de Pizza Cosy

« Les personnes intéressées pour être franchisées sont laplupart en reconversion professionnelle, note Julien Licata.Le profil type, ce sont des gens entre 35 et 45 ans, souvent desanciens managers de la restauration rapide qui veulent leurpropre affaire, des commerciaux ou des cadres en reconver-sion qui ont un peu de liquidités pour prendre un magasin.La franchise d’Aurillac, par exemple, a été lancée par unancien cadre du Crédit Agricole. »« Nous avons aussi deux anciens livreurs de chez nous quiont racheté le magasin de Terrenoire d’abord, puis celui deSaint-Chamond. Ils étaient étudiants en comptabilité avecdes petits contrats de livreurs, et cinq ans après ils sont à latête de deux points de vente avec quinze employés. Ils n’ontque 24 ans et ils ont un bel avenir chez nous. »« Pour ma part, je travaillais pour L’Oréal et Amazon, mais jene me voyais pas faire carrière à Paris. J’ai grandi à 500 mè-tres d’ici et je connais David et Florent depuis l’adolescence.À Pizza Cosy, c’est comme une start-up, on est heureux debosser ensemble et on partage beaucoup de choses dans unebonne ambiance. »

Les profils types des franchisés : des reconversions

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12 ACTU LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

LOI12 - V1

À en croire les directeurs des grands écrans stéphanois, les specta-teurs seraient allés se faire une toile dans les salles des périphéries.Au Véo Grand-Lumière, à Saint-Chamond, on affiche quelques dou-tes. Oui, le cinéma se porte bien. Il a attiré, depuis son ouverture, le 27 novembre, 62 400 spectateurs. « On est dans nos objectifs », ac-crédite Alizée Albert, la directrice. Si elle se félicite de cette fréquenta-tion, elle ne sait l’analyser. « Comme nous avons ouvert cette année, nous n’avons pas de point de comparaison. » Ni d’étude sur le profil de cette nouvelle clientèle. « Dans les discussions que nous pouvionsavoir avec elle, nous n’avons pas l’impression qu’elle était constituéede beaucoup de Stéphanois. » Pointé, lui aussi, par les cinémas sté-phanois, Le Family, à Saint-Just-Saint-Rambert, n’a pas souffert du mouvement des Gilets jaunes mais n’a pas atteint de records. « Sur les deux premiers mois de l’année, note Charles Dufour, président del’établissement, nous enregistrons - 7 %, soit un peu moins de 5 000 entrées alors que la moyenne en France oscille avec les + 2 %. »Au Majestic, à Firminy, même tendance. « La faute à quelque chose de jaune, plaisante-t-on, qui ressemble plus au soleil qu’à des Gilets. »

Firminy et Saint-Just-Saint-Rambert en recul, Saint-Chamond dans ses objectifs

Si la mobilisation des Gilets jaunes a été importante à Roanne et aimpacté, à des degrés divers, les commerces du centre-ville et des zones périurbaines, cela ne semble pas avoir eu de retentissementsur la fréquentation des cinémas. « On a enregistré qu’une légère baisse le samedi après-midi, quand les Gilets jaunes manifestaienten centre-ville. Mais en fait les gens reportaient leur venue, car onavait plus d’entrées le dimanche après-midi. C’était à la marge et cela n’a duré que les deux ou trois premiers week-ends », explique-t-on à l’Espace Renoir. « On a senti aucune différence » avance Aurélien Kremer, directeur du Grand Palais. « Il n’y a pas eu de blocage, ni de débordement, à Roanne. Les gens ont toujours pu accéder facilement à notre établissement. »

M.C.

REPÈRES

I l tient le coup mais ces der-niers mois ont été durs. « Cha-

que week-end de décembre, c’était catastrophique », se désolePaul-Marie Claret, le directeur gé-néral des cinémas Méliès etSaint-François à Saint-Étienne.

« Habituellement, le samedi, onenregistrait entre 800 et 1 000 en-trées au Méliès, là, on atteignait les 150 à 200 entrées. » Même si le mouvement donne aujour-d’hui quelques signes de fatigue, iltient encore, en ce début d’année,le public éloigné des salles de ci-néma. « On sent aujourd’hui tou-jours un impact le samedi, on comptabilise là à peu près 600 entrées au lieu de 1 000. »

Plus de 300 000 euros de pertes à l’Alhambra

Paul-Marie Claret a décortiquétous les chiffres. « Au 1er janvier, les cinémas de Saint-Étienne, soit26 écrans, ont totalisé 109 221 entrées alors que le Family, àSaint-Just-Saint-Rambert, et leVéo Grand Lumière, à Saint-Cha-mond, ont réalisé 85 789 en-trées. » Le calcul est facile. « En gros, Saint-Étienne a perdu, au 1er janvier, quelque 25 000 en-trées. » Une chute de fréquenta-tion qu’il explique. « En raison des manifestations dans le cen-tre-ville de Saint-Étienne, les spectateurs se sont mis à prendrele chemin de Saint-Just-Saint-Rambert et Saint-Chamond. Le risque, c’est qu’ils deviennent fi-

dèles à ces établissements dotés de salles plus neuves et plus con-fortables que celles de Saint-Étienne. »

Pascal Triolet, directeur du ré-seau ABC, multiplexes Alhambra& le Camion Rouge à Saint-Étienne, a lui aussi fait les comp-tes. Tombés dans le rouge depuis les mouvements de contestation. « Nous avons subi, en décembre, une perte de 25 000 entrées envi-ron, soit plus de 300 000 euros avec les ventes annexes. Plu-sieurs arbres de Noël et réserva-tions de CE (Comité d’entreprise)et de groupes ont dû être annulés.

Tout le secteur était bloqué. Soit c’était la police qui stationnait surle parvis de l’Alhambra, soit les Gilets jaunes. Ils ont même tenté,une fois, de forcer les portes. No-tre bilan annuel était bon et posi-tif jusqu’à fin novembre. Il s’est écroulé en décembre à l’Alham-bra. » Pascal Triolet se montre

confiant. Le Camion Rouge, lui, n’a pas trop souffert. « Et de bonsfilms sont annoncés ces prochai-nes semaines. » Mais il a tiré un trait sur certains investissements. La réfection des peintures à l’Al-hambra devra, par exemple, at-tendre.

Muriel CATALANO

Le Méliès (en arrière-plan à droite) atteint les mille spectateurs certains samedis. La fréquentation a chuté à deux cents personnes voire moins les premiers week-ends du mouvement. Photo Frédéric CHAMBERT

SAINT-ÉTIENNE Social

Fréquentation des cinémas en chute depuis les « samedis Gilets jaunes »C’est une saison qui commen-ce à s’éterniser. Ce samedi, c’est le 16e épisode des Gilets jaunes. Depuis mi-novembre, ils crèvent les écrans des chaînes d’information en continu. Cette mauvaise série pourrait bien finir par fragili-ser les écrans des salles obs-cures à Saint-Étienne.

■Acte XVI : ce qui est prévuce samedi dans la Loire➤ RoanneComme toutes les semaines, les Gilets jaunes du Roannais se retrouveront à 14 heures surle pont du Coteau.➤ À Saint-ÉtienneLes Gilets jaunes se réuniront à 13 heures au rond-point de Monthieu pour débuter une manifestation vers le centre-ville.➤ OndaineLa situation est plus floue. Les Gilets jaunes n’ont plus le droit de rester sur les ronds-points. Ils sont en discussion avec la municipalité sur la pos-sible mise à disposition d’un lieu de rassemblement. La mobilisation ligérienne res-te difficile à estimer. Sur les ré-seaux sociaux, beaucoup de Gilets jaunes appellent à re-joindre Lyon qui sera capitale régionale pour ce seizième ac-te. Le Puy-en-Velay est d’ores et déjà annoncé comme capi-tale régionale pour le samedi 9 mars.

À SAVOIR

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13ACTU LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

LOI13 - V1

qu’on est les meilleurs ! », glissent-ils pour terminer. Pour ça, résultat ce samedi, à 14 heures.

Sabrine [email protected]

des chaussures de sécurité et des gants. » Mais ces règles ne repré-sentent rien comparés au bonheurde participer à ce concours. « D’ailleurs, n’oubliez pas de dire

« On ne doit pas avoir d’anima-tions qui dépassent un mètre de hauteur, il ne faut pas que cela soit trop proche de la vache. Et quand on l’approche, il faut qu’on porte

de la France entière, se sont instal-lés avec leurs vaches. Ceux du ly-cée agricole Étienne-Gautier, situéà Ressins, sont accompagnés de Mouette. « Elle est montée à Paris avec les montbéliardes des agricul-teurs de la Loire », expliquent-ils. Le groupe de six écoliers a misé surdes animations destinées aux plus petits. « Mais sur le stand d’à côté, qui appartient à la Haute-Loire, il ya des calculs compliqués à faire ! Alors ça va, on s’équilibre », répli-quent-ils.

Jeudi, les Ligériens ont dû passerà l’épreuve de la manipulation. Mais une fois celle-ci terminée, les animations ont repris de plus belle.Gagner un panier garni en imagi-nant son poids, deviner des textu-res ou des senteurs, mais aussi ten-ter de trouver le nombre de lentilles contenues dans un pot. De quoi ravir les badauds, à l’affût de chaque activité. Toutefois, des règles strictes sont à respecter.

« Ici, on a un petit puzzle, unquiz sur la vache, mais

vous pouvez aussi gagner des lu-nettes en papier, des stylos, ou en-core des ballons… » Nous som-mes bien au Salon de l’Agriculture,à Paris. Et ceux qui mettent l’am-biance, vendredi, sont les lycéens des établissements agricoles, ve-nus pour le concours national in-terlycées.

Des lycéens de la France entière

Dans chaque box, répartis surplusieurs allées, les lycéens venus

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Le groupe de six écoliers. Photo Le Progrès / Sabrine ZAHRAN

LOIRE Agriculture

Et maintenant des lycéens au salonAnimations, jeux, affiches et épreuve de manipula-tion. Les élèves de l’éta-blissement Étienne-Gau-tier, situé à Ressins, donnent le meilleur d’eux-mêmes pour remporter le trophée.

En 2001, Augustin Cubizolles, ancien combattant, remet ledrapeau tricolore de la commune, datant vraisemblable-ment de la Première Guerre mondiale, à Gilbert Peyret. Encontrepartie, le maire de Sanssac-l’Église s’engage à enassurer la protection, promettant à son donateur, aujour-d’hui décédé, que l’étendard serait de toutes les cérémo-nies et l’accompagnerait à sa dernière demeure. Mais, lesoutrages du temps n’ont pas épargné la bannière, réparéeà maintes reprises. Tellement dégradée, sa restaurationest impossible. La seule solution est la création d’unnouveau drapeau à l’identique. L’étendard original seraexposé en mairie, dans une vitrine en verre. Le montant dela mise en sécurité étant estimé à 1 055 euros, l’objectif dela collecte est de réunir 1 000 euros. Les dons sontdéfiscalisables de 60 à 75 %.

HAUTE-LOIREIls cherchent à financer la restauration d’un drapeau tricolore centenaire

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14 ACTU SAINT-ETIENNE Samedi 2 mars 2019

42G14 - V1

Sophie Cluzel, secrétaired’État chargée des personneshandicapées, a-t-elle été invi-tée ou non par la Ville deSaint-Étienne à participer augrand débat ? La questionreste entière.

Vendredi, Sophie Cluzel aeffectué plusieurs visitesdans la région, à Lyon le ma-tin et à Saint-Étienne l’après-midi. Il était ensuite annoncéqu’elle participerait à uneréunion du grand débat na-tional, vendredi soir, à laMaison de quartier du Soleil,à Saint-Étienne.

Mais, mercredi, par voie decommuniqué, la Ville deSaint-Étienne annonçaitl’annulation de sa participa-tion à cette réunion publi-que.

Pour Gilles Artigues, pre-mier adjoint de la ville deSaint-Étienne, c’est l’étonne-ment. « La visite était prépa-rée, les services de la préfec-ture et la police avaientrepéré et sécurisé la salle.Tout était organisé. » Selonlui, il était convenu de suivrela même formule que lesautres débats organisés par laVille. C’est-à-dire débattre

des quatre thèmes prévus parle grand débat national (tran-sition écologique, fiscalité,démocratie et citoyenneté etorganisation de l’État).

« Le maire ne m’a jamais invitée »

De son côté, dans un cour-rier adressé, vendredi matin,à notre rédaction, le cabinetde la ministre se défendd’avoir été invité. « En effet,Gilles Artigues avait propo-

sé, en novembre, à la minis-tre de venir à Saint-Étiennepour mettre en valeur l’enga-gement de la Ville en matièred’accessibilité universelle,lors d’une rencontre au mi-nistère qu’il avait sollicitée.

Quand Sophie Cluzel a sou-haité répondre favorable-ment à cette invitation de ve-n i r à Sa in t -É t i enne l e1er mars, la mairie ne nous aproposé aucune visite de ter-rain, ni d’accueil en mairie, nide participer au grand débat.Sans quoi, Sophie Cluzel s’y

serait évidemment renduecomme elle le fait systémati-q u e m e n t d e p u i s p l u sd’un mois. Il est donc tout àfait inexact de dire qu’elle aannulé sa participation à undébat auquel elle n’a pas été

conviée. On aurait aucuneraison d’annuler à deux joursde l’événement. »

Interviewée, vendredi, lorsde sa visite, Sophie Cluzel aconfirmé ne pas avoir été in-vitée au débat.

Le président du conseil départemental de la Loire, Georges Ziegler, la secrétaire d’État Sophie Cluzel et le préfet de la Loire Evence Richard. Photo Le Progrès/Charly JURINE

Sophie Cluzel assure ne pas avoir été conviée par la mairie

Les résidents de la Villa avaientpréparé de petits discours ain-

si que des gâteaux pour accueillir la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, en visite à Saint-Étienne ce vendredi. Créé en 2018, l’éta-blissement et service d’aide par le travail (Esat) de l’association des infirmes moteurs cérébraux et po-lyhandicapés (AIMCP-Loire) est une unité de vie accueillant des personnes en situation de handi-cap vieillissantes.

Une structure unique en France

Onze colocataires se partagentcette unité de vie, placée au cœur de la résidence pour personnes âgées les Camélias, mais autono-

me. Ils y ont chacun un studio et partagent des espaces communs, où ils sont aidés pour préparer leurs repas. « Nous n’avons pas trouvé en France de structure semblable à la nôtre », explique laprésidente de l’AIMCP. L’associa-tion est en train de monter un projet similaire, dédié aux jeunes adultes en situation de handicap.

« Ça rayonne bien ici, déclareSophie Cluzel, dans un discours qui se veut bref. On y retrouve ce qui fait le sel de la vie : préparer ses repas, décorer sa chambre seul. » Un bel exemple d’inclusionpour la secrétaire d’État, qui a échangé plus tôt dans l’après-midisur le sujet avec les représentants de seize associations de la Loire à

la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).Étape où elle a d’ailleurs été ac-cueillie par une vingtaine de Gi-lets jaunes, sans pour autant que la rencontre en soit perturbée.

Travailleurs handicapés : la Loire pilote ?

Une meilleure reconnaissancedes travailleurs handicapés, des remises à niveau pour permettre l’accès aux études supérieures, plus d’accompagnements finan-ciers, etc. Les sujets que les repré-sentants d’associations souhai-taient évoquer avec la ministre étaient nombreux. Optimistes,

tous s’entendaient sur un point : ils sont venus pour échanger et trouver des solutions pour per-mettre une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap.

Cette table ronde aura permisd’inscrire la Loire dans la démar-che « Territoires 100 % inclusifs » que lance l’État, pour lutter con-tre les ruptures de parcours des travailleurs handicapés. Plusieurs territoires pilotes avaient déjà été sélectionnés : le territoire de Bel-fort, la Manche et la Gironde. « Sivous êtes partants, je le suis aus-si », a déclaré la secrétaire d’État.

Claire THOIZET

La secrétaire d’État a été reçue par les 11 colocataires de La Villa, à Saint-Étienne. Photo Le Progrès/Charly JURINE

SAINT-ÉTIENNE Santé

Handicap et emploi : « Si vous êtes partants, je le suis aussi »Visite d’une unité de soin, dialogue avec les représen-tants d’associations, la secré-taire d’État chargée des per-sonnes handicapées, Sophie Cluzel, s’est montrée cons-tructive, notamment au sujet de l’inclusion au travail.

➤ 13 millions. C’est le montant en euros dédié au handicap par le Département en 2018.➤ 27,7%. C’est la proportion d’élèves en situation de handicap ac-cueillis en inclusion dans des établissements scolaires de la Loire. « Nous sommes au-dessus de la moyenne nationale », déclare le président du Département Georges Ziegler.➤ 61 000. C’est le nombre de dossiers que traite la Maison départe-mentale des personnes handicapées (MDPH) de la Loire. 46 000 concernent des adultes, 15 000 des enfants.

REPÈRES

Dans un communiqué adressé à notre rédaction, vendredi en début de soirée, la municipalité a tenu à s’exprimer. « Les déclarations, cette après-midi, de madame Sophie Cluzel ont de quoi surprendre. Déclarer qu’elle n’était pas invitée, officiellement, à participer, à Saint-Étienne, au Grand débat national est une contre-vérité. Des échanges de mails entre son cabinet et Gilles Artigues attestent de la connaissance de cette invitation depuis le 30 janvier et qui faisait suite à des échanges oraux datant du mois de décembre. Invitation finalement acceptée le 7 février par voie de mail. De plus, des échan-ges de courriels, avec la préfecture de la Loire, prouvent que cette visite avait été organisée conformément aux attentes en matière de sécurité.Par ailleurs, le ton employé, dans la lettre adressée à madame le Ministre, n’a strictement rien d’agressif. Ce courrier fait un large tourd’horizon des dossiers soulevant, actuellement, de nombreuses in-terrogations tant auprès des associations défendant les intérêts des personnes handicapées que des collectivités territoriales.Nous ne saurions que trop inviter madame le Ministre à se ressaisir au plus vite car son comportement, extrêmement agressif envers les Stéphanois et leurs élus, ne convient pas à un représentant du gou-vernement de la France. »

La Ville de Saint-Étienne invite la ministre « à se ressaisir »

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15ACTU SAINT-ETIENNESamedi 2 mars 2019

42G15 - V1

D e retour à Saint-Étienneaprès avoir travaillé à

l’étranger, Alexandre Bonnetlançait sa marque de montresen octobre dernier. Des mon-tres qu’il dessine avec un amidesigner montréalais, AustinVallas, vendues sur internet etégalement distribuées en Asie,au Canada et en Egypte.

Depuis, le jeune Stéphanoisa été rejoint par un investis-seur ligérien, Vincent Roure,directeur du centre JouvenceThérapy de Saint-Étienne (quifait de la résonance magnéti-que à visée thérapeutique).

Des sacs, des bougies, des carrés de soie

En fin d’année dernière, il aégalement vendu ses montresdans une boutique éphémère

de l’impasse Sainte-Catherineet dans un chalet du marché deNoël. « C’était un test et ça m’adonné l’envie d’ouvrir une

vra ie bout ique à Sa in t -Étienne », explique-t-il.

La boutique ouvrira le15 mars sous les arcades de

l’hôtel de ville. AlexandreBonnet va y occuper une cellu-le commerciale de 20 m², videdepuis trois ans, après y avoir

réalisé 15 000 euros de tra-vaux.

À l’intérieur, on trouverabien sûr ses douze modèles demontres de 150 à 200 euros,dont des modèles féminins auxcadrans plus fins. Mais aussitous les autres produits dessi-nés par Alexandre Bonnet etfabriqués en France. « La di-versification, c’était un souhaitdepuis le début », souligne-t-il.

Du coup, la boutique présen-tera sa gamme de maroquine-rie pour femmes, avec des sacsentre 200 et 250 euros, sesparfums mixtes à 65 euros, desbougies parfumées fraise-basi-lic, ambre vanillé ou whisky à25 euros et même quatre mo-dèles de carrés de soie.

« Et grâce à la marque Roma-go Swiss, je vais proposer unecollection de montres deluxe », se réjouit-il.

Mélina RIGOT

Maison Bonnet, 28 rue du Pré-sident-Wilson.Tél. 04.27.77.53.83. www.mai-son-bonnet.fr. Le magasinouvrira le 15 mars à 14 heures.

Sous les arcades, l’enseigne est déjà posée. Photo Le Progrès / Mélina RIGOT

SAINT-ÉTIENNE Rue du commerce

Alexandre Bonnet se diversifieet ouvre une boutiqueAprès avoir lancé sa marque de montres en octobre der-nier, il s’installe sous les arcades de l’hôtel de ville le 14 mars. Avec, en prime, d’autres gammes imaginées par le jeune Stéphanois.

« J e suis scénographe d’événementset créatrice d’ambiances, pas dé-coratrice », précise d’emblée Eri-

ka Vauquelin qui signe son travail sousle pseudo d’Erika V. Une profession quipermet de créer des décors, certes, maisdans le cadre d’un événement ou d’unefête familiale, comme le mariage. « Monobjectif est de susciter des émotions, deraconter une histoire, de montrer ununivers cher aux mariés. »

Tout part d’un thème défini par lesfuturs mariés, « pour parler de soi, direce qu’ils sont. Certains vont rester trèsconventionnels mais j’apprécie de sortirdes codes ». Ainsi, dans son showroom d’un mariage ou d’un anniversaire.

Erika Vauquelin, forte d’une formationen arts appliqués et arts plastiques, ima-gine aussi des scénographies pour desévénements. « J’ai ainsi créé la scénogra-phie pour le Club de la presse, Asso 42 etle trophée des associations et bientôtpour les Jeunes talents de Saint-Cha-mond. Ou encore la Cité internationalede la dentelle à Calais où j’ai permis au

public de se plonger dans des ambianceshistoriques ».

Pascale BIGAY

Showroom Erika V. à Buri 1, 13 impassedes 5 Chemins (ouvert les mercredis etvendredis de 14 h à 18 h 30 et le samedide 10 h à 18 h 30 ou sur rendez-vous). Tél. 06.38.70.51.97. www.erikav.com. Sur Facebook : Erika Vauquelin.

Erika Vauquelin crée des ambiances suivant des thèmes ou des univers définis par les futurs mariés. Photo Pascale BIGAY

Quelle ambiance pour votre mariage ? À vous de choisir…Créatrice d’ambiances, Erika Vauquelin décline ses talents pour de grands événements : mariages, baptêmes, anniversai-res… Jusqu’au 30 mars, elle a investi un espace éphémère dans le quartier de Monthieu.

WEB +Retrouvez notre diaporama photos « le showroom mariage d’Erika Vauquelin » sur notre site internet www.leprogres.fr

éphémère installé jusqu’au 30 mars dansles locaux de Buro 1, Erika Vauquelinprésente cinq ambiances différentes :une nous plonge dans l’ambiance bali-naise, verdoyante et colorée ; une autrese veut plus romantique, plus classiquedans les tons pastel ; une autre encorenous emmène dans le monde d’Alice aupays des merveilles. On peut aussi s’ima-giner sur une plage apaisée, sans le bleuet les bateaux, ou plongé dans un uni-vers plus baroque.

« Une fois le thème défini, je crée uneambiance grâce aux centaines d’objets,de meubles, de suspensions dont je dis-pose. » Autant dire qu’Erika Vauquelinpasse de nombreuses heures à écumerles boutiques de déco, à chiner, pouralimenter son service de location d’ac-cessoires et de mobilier. « Je peux aussipartir d’objets qui appartiennent aux clients. »

Une formation en arts appliqués et arts plastiques

Bref, pour créer ses ambiances, Erikaaime sortir des clichés et des tendancespour imaginer des saynètes, pleines derêves, de poésie, d’émotions, d’exotismeet de féerie. Souvent, elle propose des« photos booth », ces décors qui permet-tent de faire des photos de famille lors

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16 ACTU SAINT-ETIENNE Samedi 2 mars 2019

42G16 - V1

R etour aux sources pour FrèreAnthony Royon qui a der-

nièrement repris la direction du centre aéré de Longiron. Avec lui, un vent de renouveau souffle sur la structure, située sur la com-mune de La Talaudière aux con-fins de Saint-Étienne.

Ouvert aux enfants de toute confession

Et ce dernier d’expliquer : « No-tre grand parc arboré est un atoutpour le centre aéré, créé en 1946.Nombre d’enfants y ont passé leurs vacances. C’est d’ailleurs parce que nous disposons de cet espace magnifique que nos acti-vités sont essentiellement tour-

nées vers le plein air, les grands jeux collectifs et sportifs… Mais, nous proposons aussi aux gar-çons de 5 à 14 ans et aux filles de 5 à 13 ans, des sorties extérieures,des parcours d’aventure en fôret, au poney… D’un point de vue pédagogique et social, nous privi-légions les activités simples. »

Ouvert aux enfants de toute

confession, le centre aéré de Lon-giron affiche toutefois son esprit chrétien à travers des temps de causerie spirituelle où tous les enfants participent. « En revan-che, les temps sacramentaux ne sont pas obligatoires. »

Afin de permettre à chacun dedécouvrir ou redécouvrir les lieux, la Fondation Jean-Léon Le

Prévost et les religieux de Saint-Vincent de Paul invitent les fa-milles à franchir le portail de Longiron le samedi 23 mars de 10 à 17 heures pour une journée portes ouvertes.

« Ce sera l’occasion de décou-vrir le projet d’animation, de visi-ter les lieux, de rencontrer les équipes. »

Et pour justement compléterles équipes d’animation, le centreaéré Longiron recrute une tren-taine d’animateurs et d’animatri-ces pour la période du 8 juillet au2 août.

« Les brevetés Bafa (Brevetd’aptitude aux fonctions d’ani-mateur) sont les bienvenus mais nous acceptons aussi des jeunes d’au moins 17 ans pour leur stagepratique de Bafa. Parce que nousavons le souci d’accueillir des en-fants et des jeunes de milieux moins favorisés à qui nous pro-posons des vacances à coût ré-duit, notre encadrement est bé-névole. Toutefois, le logement des animateurs non stéphanois peut être assuré sur place ». Bienévidemment, il est demandé aux futurs animateurs d’accepter les valeurs chrétiennes de la structu-re.

Pascale BIGAY

31, rue Salvador-Allende à La Ta-laudière. Renseignements auprèsde Frère Anthony Royon au07.82.25.67.42 ou par mail à [email protected] ou http://longiron.free.fr

Le centre aéré de Longiron dispose d’un parc arboré de plusieurs hectares. Photo mise à disposition par la Fondation Jean-Léon le Prévost

SAINT-ÉTIENNE Centre de loisirs

Portes ouvertes et recrutement d’animateurs à LongironGéré par la Fondation Jean-Léon Le Prévost et les religieux de Saint-Vincent de Paul, le centre aéré de Longiron, lové dans son écrin de verdure aux por-tes de Saint-Étienne, ac-cueillera du 8 juillet au 2 août garçons et filles. Avec un nouveau directeur,il se tourne vers l’avenir.

A ffûtez vos neurones, l’émis-sion Des chiffres et des let-

tres organise des sélections àSaint-Étienne. Le plus ancienjeu télévisé reçoit les aspirantscandidats à l’hôtel Terminus fa-ce à la gare de Châteaucreux.Durant 1 h 30, les participantssont mis dans les conditions del’émission : sur un écran, les tira-ges de chiffres puis de voyelles etde consonnes à résoudre s’en-chaînent.

Mais depuis un lifting entaméen 2016, l’émission ne cantonne

plus à ses chiffres et ses lettres.Après le compte est bon et lemot le plus long, place à la cultu-re générale avec le duel.

« Un casting tous les trois ans »

« Depuis l’arrivée de cette pha-se de jeu, l’âge moyen des per-sonnes qui passent le casting avraiment baissé. On voit beau-coup plus de candidats dans latranche d’âge 30-40 ans », re-marque Christine Ors, présiden-te du club des chiffres et deslettres de Saint-Priest-en-Jarez.Cette amatrice de chiffres parleen connaisseuse, elle a déjà par-ticipé avec succès à trois sélec-tions. « La production n’organi-se des castings que tous lestrois ans à Saint-Étienne. C’estpour cette raison que j’ai passé

les sélections à Lyon », poursuitChristine Ors. La native de Rive-de-Gier se rendra d’ailleurs à Pa-ris pour une troisième participa-tion à l’émission le 6 mars.

L’agilité intellectuelle n’est pasl’unique domaine testé durantles sélections.

Pour bien passer à la télé, il fautbien parler. La facilité à s’expri-mer en public est aussi un critèrede choix pour les responsablesdu casting. Un critère qu’ils éva-luent lors d’entretiens rapidesavec les candidats. Une fois tou-tes ces épreuves terminées, lespoints sont comptabilisés et leverdict tombe trois semaines plus tard. Chaque candidat espé-rant que le compte soit bon.

Sélections les 19 et 20 mars. Ins-cription par mail : [email protected]

Durant 1 h 30, les participants sont mis dans les conditions de l’émission. Photo archives Le Progrès

SAINT-ÉTIENNE Jeu télévisé

Des chiffres et des lettres en sélection à Saint-Étienne« Sept lettres », « pas mieux » : un échange bien familier, l’après-midi, sur les antennes de France 3. Les 19 et 20 mars, l’émis-sion Des chiffres et des lettres organise des sélec-tions à Saint-Étienne.

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17ACTU SAINT-ETIENNESamedi 2 mars 2019

42G17 - V1

Dans Une famille de ouf ! Moha-med Le Suédois nous livre unepièce décadente, haute en cou-leur et épicée, en interprétant pasmoins de cinq personnages !

Les vendredi 8 et samedi 9 mars à19 h 30. À La Comédie Triomphe,4 square Violette. Tarif : 20 euros ; 18 euros pour lesdemandeurs d’emploi, les scolaireset les étudiants. Renseignementsau 07.83.97.63.60.

SAINT-ÉTIENNE Où sortir

Nos bons plans pour les jours à venir

Organisé par l’associationAmrose, qui réunit troisdomaines artistiques diffé-rents sur une même scè-ne : musique classique,danse flamenco et anima-tions poétiques sur le sa-ble.

À voir le jeudi 7 mars à20 heures au Centre desCongrès, 23 rue Ponchar-dier. Plein tarif : 35 euros, pourles adhérents : 30 euros.

Trois arts en Harmonie : un spectacle unique

Toutes les scènes de vie d’une famille recomposée croquéeavec délire par un trio explosif. Attention danger : l’adoles-cence arrive… Ils râlent, twittent, snaptchatent et fonction-nent à deux à l’heure… Bref nos ados nous rendent fous !

Samedi 2 mars, samedi 9 mars, samedi 16 mars, samedi 23 marset samedi 30 mars à 17 heures. À la Comédie Triomphe. 4 squareViolette. 15 euros. 11 euros pour les demandeurs d’emploi et lesétudiants/scolaires. Tél. 07.83.97.63.60.

Du théâtre avecAdos vs Parents : mode d’emploi

En collaboration avec la section Loire de France Nature environnement, laLigue de protection des oiseaux (LPO) propose au grand public, samedi, devenir participer à la nuit de la Chouette.Dans la commune, le site de la maison de la réserve de Condamines servirade camp de base à cette initiative d’envergure nationale, qui rencontre chaque année un succès. Cette sortie découverte des rapaces nocturnes desgorges de la Loire débutera par une projection et une conférence à la maisonde la réserve naturelle. Elle sera suivie d’une balade guidée par un ornitholo-gue de la LPO Loire pour aller écouter et tenter d’observer les chouettes et hiboux qui fréquentent le site et ses environs. C’est une expérience intéres-sante pour découvrir en famille ces magnifiques oiseaux, les écouter et en connaître davantage sur leur vie et les dangers qui les menacent.Pour participer à cette initiative gratuite, il faut s’inscrire et prévoir pour la soirée des chaussures de marche, jumelles, lampe frontale et vêtements chauds.

Réservation au 04.77.41.46.90. Courriel : [email protected]. Animation de 17 h 30 à 21 heures.

Une sortie pour écouter et découvrir chouettes et hiboux à la maison de la réservede Condamines. Photo France Nature Environnement

La nuit de la Chouette ce samedi, à Saint-Victor-sur-Loire

Love manifeste, lettre d’amour à cœur ouvert Une actrice deboutet une lettre d’amour. Voilà tout. Le contact intime et directd’une parole toute crue. Entre transe formidablement sexuelle,burlesque et poétique ; effarement et fascination ; l’actrice incar-ne ce véritable manifeste amoureux..

Du jeudi 7 mars au vendredi 8 mars à 20h30, dimanche 10 mars à16 heures. Théâtre le Verso. 61 rue de la Richelandière. 10 euros.8 euros le carnet cinq places et étudiants et 6 euros pour les enfants(moins de 12 ans). Théâtre Le Verso Tél. 04.77.47.01.31.

Love Manifeste, une lettre d’amour à cœur ouvert. Photo RARA

Love manifesteau théâtre Le Verso

Concert folk électro Matt Bale Après un presque tour du monde, ilrevient dans sa région pour un concert unique folk électro à ne pasmanquer !

Samedi 2 mars à 20 h 30. Théâtre de poche des Brankignols. 36 rueBadouillère. Tarif : 10 euros.. Tél. 06.11.38.37.65

Matt Bale en concert ce samedi aux Brankignols.Photo Le Progrès/DR

Matt Bale aux Brankignols

Mohamed le Suédois,un comédien pourcinq personnages. Affiche

Mohamed le Suédois dansUne famille de ouf !

Avec la troupe Kilucrus etson spectacle Sacré Hippo-crate.R e n d e z - v o u s s a m e d i9 mars à 20 h30, salle Jac-ques Brel, dans le quartierde Terrenoire.

Tarifs : 10 euros pour lesadultes. 5 euros pour lesenfants de 12 à 18 ans. Gra-tuit pour les moins de12 ans.Réservation possible lesmercredis et vendredis de14 heures à 17 heures au04.77.53.63. 59.

Soirée théâtraledes Petits frèresdes Pauvres

Du théâtre, de l’humour, de la musique, la nuit de la Chouette… Il y en aura pour tous les goûts, tous les âges. Notre sélection s’étend du samedi 2 au samedi 9 mars.

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18 ACTU SAINT-ETIENNE Samedi 2 mars 2019

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L’association pour le maintiend’une agriculture de proximi-

té (Amap) de Côte-Chaude pour-suit son aventure et ce, même si l’association est en cours de disso-lution, afin de devenir une associa-tion de fait. Une option prise pour des raisons pratiques, la forme as-sociative n’étant plus nécessaire au bon fonctionnement de l’Amapqui continuera à soutenir, comme elle le fait depuis de nombreuses années, une agriculture de proxi-mité, biologique ou tout du moins raisonnée et à proposer des pro-duits de qualité aux habitants du quartier. Ils sont nombreux à venirles jeudis de 19 à 20 heures, pour seretrouver au cercle de l’amicale laï-que de Côte-Chaude et récupérer leurs différents paniers. Car l’une

des forces de cette Amap, c’est bienle grand choix des produits qui sont proposés : légumes, pains, œufs, godiveaux, volaille, porc, charcuterie, bœuf, fromage de chè-vre, de brebis, agneau, miel ou en-core fruits sont régulièrement li-vrés.

« Des personnes ignorentque nous sommes là »

Pourtant, si la démarche attire denombreuses personnes, l’Amap deCôte-Chaude souffre parfois d’un manque de visibilité auprès des ha-bitants du quartier, malgré des par-

ticipations régulières aux manifes-tations qui émaillent la vie du quartier. « Il y a encore des person-nes ici qui ignorent que nous som-mes là. Le rapport qualité prix est très intéressant. Nous avions es-sayé d’acheter dans une grande surface et dans un magasin spécia-

lisé dans les produits bio. L’écart deprix était loin d’être significatif et ça doit être encore plus vrai main-tenant que les grandes surfaces ne peuvent plus vendre à perte. L’avantage avec l’Amap, c’est que les produits ne passent pas par des intermédiaires et l’argent va direc-tement dans la poche du produc-teur. Il est en plus possible de ren-contrer les agriculteurs et d’échanger avec eux », développe un amapien. Et les habitués pré-sents de mettre en avant la convi-vialité du site de distribution, où il est possible de discuter autour d’un verre. « Les échanges sont très bons et les producteurs sont fidèles. Ils sont nombreux à être là pratiquement depuis le début. »

Pour plus de renseignements :Amap de Côte-Chaude, cercle del’amicale laïque, au 11, rue André-Chénier. Les jeudis de 19 à 20 heu-res.

De notre correspondantMikael MIGNET

L’Amap de Côte-Chaude continue d’attirer de nombreuses personnes. Photo Le Progrès/Mikael MIGNET

CÔTE-CHAUDE Agriculture

L’Amap soutien encore l’agriculture de proximitéL’Amap de Côte-Chaude continue d’attirer de nom-breuses personnes qui en vantent autant la qualité desproduits que leur diversité et la convivialité des lieux.

C’est sous un soleil radieuxque 85 enfants, âgés de 5 à12 ans, se sont retrouvés,mercredi, pour vivre la jour-née multi-sports invite un co-pain, organisée par l’Étoilede Montaud.

Lucas Guyon a 20 ans, il esten apprentissage dans le clubet il est responsable de l’orga-nisation. Il se réjouit de laréussite de cette grande jour-née, il est heureux et il le ditsourire aux lèvres : « Nous

sommes dix animateurs pourencadrer les jeunes dans lesactivités suivantes basket,badminton, trampoline, ten-nis de table et parcours athlé-tique à l’extérieur. Les en-fants sont supers, ils sonttoujours volontaires et ils dé-bordent d’énergie. En plus ilfait très beau, c’est vraimentau top. »

La journée permet aux en-fants de vivre ensemble et dese découvrir de nouvelles

compétences dans la motri-cité. Lucas aime la curiositédes enfants et leur franc-par-ler : « On sait tout de suitequand une activité leur con-vient, ils le disent simple-ment. Le contraire est vraiaussi ! Le sport c’est bonpour le physique et le psychi-que. »

Les activités ont été suiviesd’un grand pique-nique, dansla cour, devant le gymnase dela rue Lamartine.

85 enfants et 10 animateurs se sont retrouvés pour vivre la journée multi-sports, organisée par l’Étoile de Montaud. Près du panier de basket, Lucas, l’animateur responsable de l’animation.Photo Le Progrès/Sylvie JOURGET

MONTAUD Sports

Journée invite un copain, à l’Étoile de Montaud

Enfants et adolescents ont répondu présent aux nombreu-ses activités proposées par l’amicale laïque de Côte-Chau-de, pendant cette quinzaine de vacances. Sorties à lajournée au Krapa park, situé à Bourgoin-Jallieu, au ciné-ma, à l’opéra-théâtre ou encore au bowling, étaient auprogramme de cette semaine riche en propositions deloisirs pour les enfants et les adolescents âgés de 3 à18 ans. Une rencontre inter-centres avec des enfants del’Escale, à La Ricamarie, était également au programmedurant cette dernière semaine, pour le groupe des9-10 ans.Pour les plus grands d’entre eux, la quinzaine était placéesous le signe de la culture, avec de nombreux tempsdédiés à l’accès à la culture ou à sa pratique. Pour tous, lasemaine s’est terminée par la rerésentation d’un specta-cle, joué devant les familles. Ce dernier, fruit d’un travailde préparation qui aura eu lieu tout au long des vacances,aura permis aux enfants et aux jeunes de faire-valoir leurstalents artistiques le temps de la représentation.

Amicale laïque de Côte-Chaude, 11, rue André-ChénierTel. 04.77.32.57.95. Mail : [email protected]

CÔTE-CHAUDEL’accueil de loisirs de l’amicale laïque attire enfants et adolescents

Enfants et jeunes ont répondu présent face à l’offre de loisirs de l’amicale laïque. Photo Le Progrès/Mikael MIGNET

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19ACTU COURONNE STÉPHANOISESamedi 2 mars 2019

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Si les Gilets jaunes ont quitté depuis le début de l’année lerond-point Hubert-Pouquet, où ils ont manifesté durantplusieurs semaines, le maire, Jordan Da Silva, avait dèsjanvier annoncé sa ferme intention de candidater etd’organiser dans la commune une réunion s’inscrivantdans le cadre du grand débat proposé par l’État. « Les genspourront s’exprimer. J’invite les Villardaires à aller sur lesite du grand débat pour voir de quoi il s’agit. Je souhaitevraiment qu’on le fasse à Villars », avait alors commenté lemaire. La municipalité organisera une réunion d’initiativelocale ouverte à tous, lundi, à 18 h 30, salle de la Libéra-tion. Quatre thèmes proposés seront débattus. Cette réu-nion sera préparée en suivant les principes décrits dans lemode d’emploi et la charte du grand débat.

VILLARSLundi, le grand débat donnera la parole aux Villardaires

I ls sont revenus tout bron-zés après un séjour alpin

de cinq jours baigné de soleilet des souvenirs plein la tête.Sept jeunes de 12 à 15 ans,Gabin, Zélie, Mahes, Yuri,Maxence, Clément et Lillia,se sont engagés dans ce projetfin 2018. Cela fait plus dedeux mois qu’ils le prépa-raient et l’attendaient avecimpatience : le séjour neigeaux 2 Alpes a été une totaleréussite. Des réunions de pré-paration et des actionsd’autofinancement ont précé-dé le séjour. Les jeunes ont vule fruit de leurs efforts.

Une semaine de rêve

Ils ont pu profiter d’une se-maine inoubliable en pleincœur des Alpes, à Mizoen.Dans un cadre magnifique,avec des panoramas grandio-ses et un ciel bleu exception-nel, les adolescents, accom-p a g n é s d e S y l v a i n e tLaurène, animateurs de l’Es-pace jeunes, s’en sont donnéà cœur joie pendant toute lasemaine. Des journées de skisur l’un des plus gros domai-ne de France, des points devue à 3 400 m d’altitude avecle mont Blanc en toile defond, du chien de traîneaux,des sorties dans la station, dubowling, du cinéma, des sal-les de jeux, des soirées pokeret blind test au gîte… Person-

ne ne s’est ennuyé durant leséjour. Ajoutez à cela une am-biance joviale et un esprit vo-lontaire dans le groupe, unaccueil sympathique des pro-priétaires du gîte, tous les élé-

ments étaient au rendez-vouspour partager une semainede rêve. Courses, cuisine,vaisselle, les jeunes ont assu-ré au quotidien la gestion li-bre de leur séjour. Grâce aux

ventes en amont, ils ont man-gé au restaurant le derniersoir.

À peine rentrés, les jeunessouhaitent vivre une autreaventure ensemble… Peut-

être cet été…

Pour suivre les informationsdu prochain séjour : Face-book : @ejsorbiers Insta-gram : espacejeunessorbiers

Les jeunes ont pu profiter d’une semaine inoubliable en plein cœur des Alpes, à Mizoen. Photo fournie par l’Espace jeunes

SORBIERS Vacances

Un grand bol d’air pur pour les adolescents de l’Espace jeunesSept jeunes viennent de passer cinq jours en sta-tion où ils se sont adon-nés à un maximum d’acti-vités.

La piscine du Val d’Onzonmontre une fois de plus sacapacité à divertir les habi-tants sorbérans et leurs voi-sins. Depuis lundi et jusqu’àvendredi, les maîtres nageursont organisé un mini-staged’initiation au water-polo.Pendant plus d’1 h 30, de10 heures à 11 h 30, une di-zaine de jeunes ont testé cesport collectif aquatique.Comme l’explique Mickael

Petit, maître-nageur à Sor-biers, le but est de leur fairedécouvrir l’activité à traversplusieurs exercices : « Nousleur faisons travailler la tech-nique, qu’elle soit individuel-le ou collective, les forma-t i o n s , l e s d i f f é r e n t e sdéfenses. »

Organisée depuis plusieursannées maintenant, l’activitéest en pleine expansion : « Il ya encore deux, trois ans, nous

n’avions même pas dix ins-crits. Cette semaine, dix-huitjeunes avaient fait part de leurvolonté de participer à cettesemaine d’initiation. On peutdonc dire que c’est une réussi-te », souligne Mickael. Uneact iv i té qui en appel led’autres dans le bassin sorbé-ran. En particulier lors desprochaines vacances scolai-res, qui seront animées parune initiation triathlon.

SORBIERS Loisirs

Le water-polo fait le plein de la piscine du Val d’Onzon

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20 ACTU COURONNE STÉPHANOISE Samedi 2 mars 2019

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En 1958, Catherine et FleuryMagand ont décidé de créer

un commerce au centre du bourg. Le café le Centre est donc né, of-frant aux villageois un lieu où la convivialité s’est instaurée au fil des années. En 1968, leur fille, Jea-nine, épouse de Jean Jolivet, a re-pris la direction de l’établissement en continuant sur le même tempo. La retraite arrivant, elle a vendu l’affaire à Alain Pacalon, qui a pris place derrière le bar, assurant aussile service des clients pour les repasde midi. En cuisine, en 1993, une place était libre. Valérie Lapillon-ne a postulé et a été engagée. « J’ai fait des études de tourisme mais j’aitoujours vécu dans le monde du

café-restaurant. Ma maman ayant tenu deux commerces à Saint-Étienne, un café-restaurant à Cha-vanelle, puis un autre cours Victor-Hugo. J’ai même eu ma propre affaire, le Valton », confie cette sté-phanoise de 55 ans, maman de Benjamin. « Cela fait 26 ans main-tenant que je travaille dans ce bar. Je m’y suis bien intégrée. Avec Alain, j’ai vécu une belle époque avec plein de bons souvenirs, de belles rencontres et des moments merveilleux, comme lors la Coupe du monde de football de 1998, car le football tient une grande place au sein de l’établissement. » En 2016, Jorick Goujon a remplacé Alain, qui avait décidé de prendre sa retraite. Une période trop cour-te, stoppée par la maladie. Aujour-d’hui, Rebeka et Gilles Ferrotti sont les nouveaux propriétaires :

« Avec eux, le café a retrouvé l’es-prit créé par Jeanine et entretenu par Alain. C’est un travail où j’ai la chance de faire plein de connais-sances en faisant tout pour leur of-frir des repas de qualité. »

Café le Centre : Tél. 04.77.74.78.14.Repas tous les jours à midi, du lundiau vendredi, casse-croûte le matinpossible sur commande.

Valérie Lapillonne dans la cuisine du café le Centre. Photo Dominique MAGAND

L’ÉTRAT Portrait

Valérie Lapillonne, cuisinière au café le Centre

Depuis 1993, Valérie La-pillonne s’occupe de la cuisine au café le Centre.

Après bien des changementsces derniers mois, avec le dé-part de l’ancien président et dequelques membres du bureau,l’Amicale sportive de la Ronzes’est donné un nouveau prési-dent. Auguste Martin prend sesfonctions après une année posi-tive au niveau des activités pro-posées par l’amicale et souhaiteœuvrer dans la continuité quianime depuis toujours cette as-sociation. Les concours de bou-les habituels seront reconduits.

Parmi des nouveautés, l’ami-cale sera désormais ouverte lessept jours de la semaine, de 10 à12 heures, ainsi que les lundis,mercredis et vendredis, de 16 à20 heures. Le réaménagementdes jeux de boules et de pétan-que extérieurs est égalementprévu.

Auguste Martin a prisla direction de l’amicale.

Photo Guy BROSSARD

SAINT-JEAN-BONNEFONDS Association

Un nouveau président pour l’Amicale sportive de la Ronze

Le monde du football amateurligérien connaît Pierre Boyer.Repéré à Roanne, il a été sta-giaire à l’ASSE, puis après undétour à Haguenau en 2e divi-sion, il a rejoint l’Étrat la TourSportif et a porté 11 ans sescouleurs. Aujourd’hui, il n’yjoue plus mais il s’occupe desjeunes U8.

Pierre Boyer a décidé de se faire un nom dansle monde du théâtre

Fin 2018, il a décidé de se faireun nom dans le théâtre. En ef-fet, ce retraité de 66 ans, marié àMarie-Claude, papa de Virginieet Delphine, papi de Nathan,Mathis, Lisa et Olivia, toujoursactif balle au pied, a rejoint latroupe du Théâtre Nouveau dela Tour. « Je joue toujours unpeu au ballon avec les anciensdu sport. Dominique, le prési-dent, est aussi auteur de la pièceSalut Victor. À la suite de ladéfection d’un des comédiens,il a fait appel à moi. J’ai acceptéet je ne regrette pas ce choix. J’aidécouvert une troupe à l’imaged’une équipe de football où la

solidarité et la convivialité sontun gage de réussite », confie lecomédien. Samedi 13 et diman-che 14 avril, il passera à l’épreu-ve des premières. Comme aufoot, il s’entraîne chaque semai-ne, sous la direction de GautierMarchado, afin d’être prêt etconnaître le goût du succès,comme il en a connu en jaune etbleu.

Salut Victor, samedi 13 avril à20 h 30 et dimanche 14 avril à15 heures, salle Victor-Pialat.

Pierre Boyer passe du football authéâtre. Photo Dominique MAGAND

LA TOUR-EN-JAREZ Théâtre

« Une troupe à l’image d’une équipe de football »

} Cela fait 26 ans maintenant que je travaille dans ce bar ~

Valérie Lapillonne

Le traditionnel repas dansant du club Détente et Loisirs,présidé par l’héandais Jean Guinand, a eu lieu jeudi midi.Entouré de sa fidèle équipe, le président de l’association aaccueilli les participants venus en nombre dès 12 heuresdans l’enceinte de la salle de Condelouse, située route deLa Fouillouse.Les convives, venus des environs et parfois de départe-ments voisins, se sont d’abord régalés d’un copieux repasconfectionné et servi par le restaurateur aveizieudaire LaRose des sables. Puis les professionnels ont laissé la placeà Michel Madeira et ses deux fidèles acolytes, Pierrot etNoël, venus animer le repas et l’après-midi dansant.Ainsi madisons, twists, valses, marches et autres dansesdes plus variées se sont succédé tout l’après-midi, pour leplus grand bonheur de la joyeuse et dynamique assem-blée.

Club Détente et Loisirs. Contact Jean Guinand :Tél. 06.73.72.14.00.

SAINT-HÉANDDes convives venus en nombre au repas dansant du club Détente et Loisirs

La bonne humeur était de mise, jeudi après-midi, à la salle Condelouse. Photo Sandrine CERBELLAUD

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21ACTU ONDAINESamedi 2 mars 2019

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C’ est une image furtive,captée par la chaîne TL7,

lundi, lors de la conférence depresse où Marc Petit annon-çait avoir fait appel de la déci-sion du tribunal correctionnelde Saint-Étienne (lire notreédition du mardi 26 février),qui a alerté le groupe d’opposi-tion du conseil municipal(Union pour Firminy).

« On y voit Jean-Paul Valoursortir du bureau du directeurdu cabinet et replonger tout desuite dans le bureau pour secacher en voyant les camé-ras », explique Julien Luya, res-ponsable du groupe. Un élé-ment à charge, selon lui,contre l’édile : « Jean-Paul Va-lour ne pouvait pas accéder àcet espace de la mairie, à cemoment de la journée, sans yêtre invité. »

D’où l’hypothèse de la collu-sion. Un retour presque cinqans en arrière, car des déclara-tions sur un possible accord dumême type étaient déjà sortiesdans les médias, après les élec-tions municipales de 2014.

Joint par nos soins, vendrediaprès-midi, Jean-Paul Valour,conseiller municipal s’expli-que : « Je pensais que cetteconférence de presse étaitouverte à tous les élus. Il yavait d’ailleurs plusieurs ad-joints de la majorité. J’ai vu unecaméra au bout du couloir etj’ai reculé. Je suis toujours restédans ce couloir et je ne suis pasentré en contact avec le direc-teur de cabinet du maire, ni

avec celui-ci. C’est une politi-sation de cette affaire judiciai-re et Julien Luya y a vu uneopportunité. » L’opposition af-firme, pour sa part, que la posi-tion du seul conseiller munici-pal Les Patriotes du conseilmunicipal de Firminy pourraitêtre décisive dans le vote dubudget, lundi 1er avril et sourcede tous les doutes, notammenten raison de deux précédentsvotes délicats - hors budget -qui avaient déjà fait basculer ladécision dans le sens de MarcPetit. Jean-Paul Valour, lui,soutient qu’il s’est toujoursabstenu lors des votes consa-crés aux budgets et que sa déci-sion n’est pas encore arrêtée.

Laurence Juban : « Ce serait choquant »

La deuxième adjointe, Lau-rence Juban, a également lan-cé un appel au retrait de MarcPetit (lire ci-contre) et suit cet-te polémique de près : « Ce se-rait choquant, bien sûr, maistant que nous n’avons pas depreuves, il est difficile d’inter-préter. Ce sera une question àlui poser lors du conseil muni-cipal extraordinaire que nouslui réclamons. » Marc Petit,condamné en première instan-ce à un mois de prison avecsursis pour agression sexuelle,jeudi 14 février, a sans doutedes réponses à apporter, maisreste silencieux.

Pierre FOARE

Marc Petit et Jean-Paul Valour (avec le chapeau) ont-ils été pris en flagrant délit de connivence, lundi, lors d’une conférence de presse ? Capture écran TL7

FIRMINY Politique

Arrangement entre Marc Petit et l’élu Patriote ? La question qui fâcheUne rencontre entre Jean-Paul Valour, conseiller municipal d’opposition Les Patriotes, et Marc Petit, maire communiste de Firminy, pose problè-me aux élus de l’opposi-tion qui parlent d’une éventuelle connivence. Un nouvel épisode dans l’af-faire Petit ?

Marc Petit est donc pris entenaille. Dans la foulée de l’of-ficialisation d’une demandede conseil municipal extraor-dinaire par l’opposition (lirenotre édition du vendredi1er mars), ce sont dix élus*frondeurs de sa majorité qui sesont manifestés, vendredi,pour annoncer sensiblementla même chose, c’est-à-dire lademande officielle de la réu-nion d’un conseil municipalextraordinaire, courrier à l’ap-pui, dans les 30 jours, avant levote du budget, lundi 1er avril.

« Nous ne réclamons pas sadémission », a précisé Lauren-ce Juban. Ce qui écarte poten-tiellement, toute volonté deprise de contrôle de la mairie.« Nous réclamons sa mise enretrait dans l’intérêt de la ville,car, Marc Petit n’a pas été con-damné pour de la délinquanceroutière, mais bien pour de ladélinquance sexuelle. »

« C’est un momentde vérité »

La lettre adressée à l’édileénumère les titres de la pressegênants pour la ville, évoque« une ville affaiblie », un« préjudice à l’action », la« remise en cause de notrecrédibilité et notre intégrité ».

« La demande commune

avec l’opposition ne date quede cette semaine, mais nousregrettons qu’il ne puisse pasnous entendre, évoque, avecamertume, Laurence Juban.C’est un moment de vérité. »

Anne de Beaumont, élue Eu-rope-Écologie-Les Verts, re-prend le flambeau de l’éthi-que : « Ce n’est pas une chasseà l’homme puisque nous de-mandons son retrait, mais ilfaut aller au-delà de son caspersonnel et penser à la démo-cratie. » Impossible pour eux,malgré leur connaissance del’homme Marc Petit, de déter-miner son attitude à venir du-

rant le mois de mars. Peu im-porte, d’ailleurs finalement,seul l’intérêt communal sem-ble primer pour eux. « Je neveux pas parler de toute cetteaffaire pendant encore un an,reprend Anne de Beaumont.Je veux parler des projets de laville, des actions à mener, dela Place du Breuil, par exem-ple, de projets écologiques, jeveux parler de tout ça. »

* Sylvie Barbara, GwenaëlleCornaire, Anne de Beaumont,Émilie Granger, JacquelineGuillaud, Viviane Hivert,Gilles Janisset, Laurence Ju-ban, Colette Martin, NicolePerret.

« Nous réclamons sa mise en retrait dans l’intérêt de la ville », explique Laurence Juban. Photo d’archives Le Progrès/Claude ESSERTEL

Laurence Juban et neuf élus réclament une mise en retrait

} C’estune politisationde cette affaire judiciaire. ~

Jean-Paul Valour,conseiller municipal

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22 ACTU PILAT Samedi 2 mars 2019

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La neige, de même que le soleil,ont été omniprésents au cours deces quinze jours et le programme initialement prévu a donc pu êtrerespecté dans son ensemble. En effet, les enfants inscrits en ac-cueil à la journée ou en séjour semaine ne sont vraiment pas res-tés inactifs. Ils ont pu s’adonner àde nombreuses animations, dont des ateliers de découverte du ski de fond, des sorties en raquettes, des grandes parties de luges et la construction d’igloos. Ils ont éga-lement pu s’initier au biathlon avec carabine laser, sans oublier la grande journée ski de piste à Chalmazel et, bien sûr, une Olympiade avec des défis neige, pour terminer le séjour en beauté.Pas de quoi s’ennuyer donc, sur-tout si l’on ajoute les fameuses veillées en chansons, et tous les jeux divers, à l’intérieur, comme àl’extérieur, en forêt.

À noter que le Chalet des Alpesreconduira les mêmes formules, àl’occasion des vacances scolaires de printemps, du 15 au 19 avril etdu 23 au 26 avril, avec des thèmesaussi variés que les retrouvailles avec les ânes, des ateliers de créa-tion, du tir à l’arc ou à la carabinelaser, ainsi que de l’orientation et tout un panel d’activités de plein air.

Renseignements et inscriptions :Par courrier au Chalet des Alpes,Cro ix de Chauboure t , au04.77.20.40.60 ou sur www.cha-let-des-alpes.com. Soit aux perma-nences tous les mercredis de 14 à18 heures, au siège de l’associa-tion, 77 rue des Passementiers,42100 Saint-Étienne, quartier Bel-levue. Des journées portes ouver-tes sont également organisées les7 avril et 12 mai, de 14 à 17 heu-res.

C’est parti pour une balade à skis sous un beau soleil.Photo Le Progrès/Robert GONTHIER

LE BESSAT Loisirs

Fin des vacances nordiques et toniques au Chalet des Alpes

Deux places de stationne-ment vertes, qui se remarquentd’un seul coup d’œil sur cetteplace devant l’église, avec cedrôle d’engin à leur tête. Ils’agit d’une borne de rechargepour véhicules électriques,mais aussi pour les vélos.

Si son principe et son utilisa-tion sont simples, il n’en de-meure pas moins qu’à ce jourcette dernière fait l’objet detrès peu de fréquentation. Seulun habitant vient recharger ré-gulièrement sa voiture et desvéhicules de rallyes, nouvellegénération, en ont profité de-puis son installation, l’été der-nier.

Cette borne est gérée par leSiel (Syndicat intercommunald’énergies de la Loire). Les uti-lisateurs doivent au préalable,via le site internet de Mobiloi-re, prendre une carte d’identi-fication qui leur permettra en-suite d’être identifiés et depouvoir prépayer, ou lancerune recharge à distance, vial’application smartphone Mo-biloire avec un paiement parcarte bleue. Le tout, pour uncoût de recharge fixé depuis le1er juillet à 1,80 euro TTC parheure de recharge. L’heureétant facturée à la minute, soit

0,03 euro TTC par minutepour tous les usagers.

La durée moyenneIl faut prévoir une heure, en

moyenne, de recharge pourune auto et beaucoup moins, ilva de soi, pour un vélo. Atten-tion tout de même, pour lescycl i s tes i l f aut prévoirun adaptateur.

Carole ANDRE

Renseignements et achat decartes d’identification sur l’ap-plication smartphone : Mobi-loire ou sur www.mobiloire.fr

Une borne de recharge électrique, avec possibilité de rechargerdeux véhicules simultanément, surces places matérialisées en vert.Photo Le Progrès/Carole ANDRE

MARLHES Environnement

Une borne de recharge pour les véhicules électriques au cœur du village

« Il faut du temps, on l’a fait pour se dire que Marlhes doit prendre conscience du chan-gement climatique à son ni-veau. Cette borne reste isolée pour des usagers qui ont fait lechoix du véhicule électrique. Il faudrait que d’autres com-munes aux alentours s’y met-tent, pour au moins permettre la liaison des usagers entre deux points. Il y a des grandes surfaces qui le proposent, mais il faut aussi raisonner vil-lage », assure le maire, Anne Droin. Malgré tout, depuis septembre, près de 90 bornes ont été installées dans la Loire.

Anne Droin, le maire.Photo Le Progrès/Carole ANDRE

« Il faut raisonner village »

Jean-Julien Chapon, l’entraîneurde 28 ans, ancien joueur de foot-ball et pâtissier professionnel,

parle avec fierté de cette équipe qu’il coache pour la deuxième sai-son. « Les joueuses ont entre 15 et43 ans, elles sont quinze au total eton arrive à former une équipe de huit. L’écart d’âge, c’est une force, les anciennes encadrent les plus jeunes. Ma gardienne, par exem-ple, a fait rentrer sa filleule dans l’équipe, c’est une transmission. »

« Elles sont comme transcendées »

Le jeune coach évoque égale-ment le style de son équipe. « Mes filles sont des combattantes, des

guerrières, elles ne lâchent rien. Elles font ça depuis longtemps, el-les s’arrachent. Elles me surpren-nent encore, sur le terrain elles sont comme transcendées. » Après deux mois d’arrêt forcé, les joueuses vont reprendre ce same-di. Au classement, le SRAS s’ac-croche, les féminines joueront, dé-but juin, la petite finale disputée le même jour que la consolante de coupe de la Loire, après avoir été éliminées par le Haut-Pilat, en no-

vembre. Actuellement en quarts de finale, le tirage au sort des pro-chains jours annoncera la tendan-ce. Les féminines redoutant leurs adversaires de l’Astrée ou de Saint-Maurice-en-Gourgois, sen-siblement du même niveau que le leur.

Côté entraînementsJean-Julien Chapon s’inspire de

matchs et en fonction des profils des filles présentes lors des entraî-nements essaie différentes tacti-ques. « Il faut aussi les faire tour-ner et donc s’adapter à chacune, tout en pensant collectif. »

Enfin, l’effet de la Coupe dumonde masculine a généré des inscriptions supplémentaires de-vant l’engouement de cet événe-ment. En revanche, à J-97 du mon-dial féminin, il est encore trop tôt pour en percevoir les effets.

Match de reprise ce samedi, au sta-de du Farget.

Jean-Julien Chapon, entraîneur des féminines du SRAS.Photo Le Progrès/Carole ANDRE

SAINT-ROMAIN-LES-ATHEUX Football

Une remise en jambes pour les fémininesAprès une interruptionde matchs et d’entraînements de près de deux mois, liée aux terrains enneigés, l’équi-pe féminine du SRAS foot va reprendre ce samedi, à domi-cile, au stade du Farget.

Le moto-club Marlh’mot re-groupe des enduristes ama-teurs ou confirmés. Il fêterases 20 ans d’existence cetteannée. Le nombre d’adhé-rents est de 55. Une dizainene pratique pas l’enduro,mais aide souvent à fairel’assistance pour les bala-des. Toutes les générationssont représentées, de 18 àplus de 50 ans. Certainsfont de l’enduro en compéti-tion, avec parfois de trèsbons résultats à la clé. Cetteannée, Tom Pastel a fini2e au championnat de Fran-ce d’enduro extrême et Jor-dan Arnaud 10e.Tous les ans, différentessorties à moto sont organi-sées, dont une au profit du Téléthon et d’une associationcaritative, Le secret de Camille. Une journée des cheminsest aussi organisée, où les adhérents débroussaillentles chemins de la commune, ce qui est apprécié aussi parles autres randonneurs. Enfin, un concours de pétanque ennocturne est organisé chaque dernier vendredi de juin.

Moto club Marlh’Mot, 21 bis route de Jonzieux.

MARLHES20 ans d’enduro et un vice-champion, Tom Pastel

Outre la moto, les adhérents débroussaillent les chemins de la commune.Photo Le Progrès/Fabien HISBACQ

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23ACTU PRÈS DE CHEZ VOUSSamedi 2 mars 2019

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C’ est un projet impor-tant qui vient de dé-

buter sur la ZA de Ville, àDunières. La scierie Mou-lin s’apprête à doubler sasurface de production pourpasser de 4 000 à 8 000 m2.Objectif : rajeunir l’outil detravail avec l’installationd’un parc de machines mo-dernes, et se positionnersur le marché européen.

« C’est un grand défiavec un timing serréimposé par les fabricants des machineset le début du lancement de la production »

Les recrutements quela société vient de lancer neconcernent donc pas soncœur de métier - la scierie -mais bien le chantier deconstruction et le montagedes équipements. L’agenceCrit Intérim a été manda-

tée, avec l’appui de Pôleemploi, pour rechercherdes monteurs en charpentemétallique, des techniciens

de maintenance, des sou-deurs, des mécaniciens hy-drauliques et des câbleurs.

« Ils devront être disponi-bles à 100 % de mai àseptembre non-stop, etviendront en renfort deséquipes déjà en place. Ilsera possible de travaillerdu lundi au vendredi, ou dumardi au samedi, détaille leresponsable de l’extension.Nous ne promettons pasdes CDI à l’issue des mis-sions, mais ce chantier, depar son ampleur et sa gran-de technicité, est une bon-ne carte à jouer pour ga-gner de l’expérience. »

Une carte à jouerpour gagner en compétences

D’autant que des plans deformations complémentai-res pourront être mis enplace afin de monter encompétence, à l’instar dupermis nacelle indispensa-ble.

La scierie Moulin se situeà trente minutes de Saint-Étienne et vingt-cinq deMonistrol-sur-Loire. Crééeen 1916 à Pont-de-Chirat àDunières par AlexandreMoulin (grand-père deMaurice Moulin, l’actuelPDG), installée depuis

1992 sur son nouveau site,elle fait partie du groupeMoulinvest qui compte ain-si deux autres entreprises :Moulin bois énergie àDunières et France bois im-prégné à Boisset-lès-Mon-trond (Loire).

La société Moulin boisénergie prévoit, elle aussi,des investissements impor-tants qui s’accompagne-ront du recrutement detechniciens de maintenan-ce et d’opérateurs machi-nes dans les prochainsmois.

Isabelle [email protected]

La scierie de Dunières s’étend sur 20 hectares. Elle vient de lancer la construction d’une nouvelle ligne de production moderne et performante. Photo Le Progrès / Nicolas DEFAY

DUNIÈRES (HAUTE-LOIRE) Emploi

Pour son projet d’extension, la scierie Moulin recruteL’entreprise recherchedes monteurs en charpen-te métallique, des sou-deurs, des mécaniciens, des câbleurs et des tech-niciens de maintenance. Les missions débuteront en mai pour une durée de cinq mois.

La scierie Moulin est implantée sur un site de 15 hectares à Dunières, dont 8 000 m² de surfacecouverte. Elle regroupe aujourd’hui près de 70 collaborateurs et transforme, chaque année,plus de 250 000 m³ de bois. Le sciage est sa principale activité. Des investissements importantslui ont permis de se doter d’infrastructures modernes et performantes afin de proposer desactivités complémentaires sur un seul site : le sciage bois de charpente, d’ossature, decouverture, de structure et de coffrage, avec des prestations complémentaires, comme leséchage et le rabotage. Elle présente un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros. 30 % de sesventes se font à l’exportation. Un chiffre que ses dirigeants entendent bien développer.

250 000 m3 de bois transforméschaque année ■Seulement 10 demandeurs d’emploi ont répondu

à l’invitation sur 824 inscrits dans les métiers recherchésJeudi matin, le responsable du chantier et les conseillères enrecrutement de Crit Intérim étaient dans les locaux de Pôleemploi à Monistrol-sur-Loire. Les conseillers avaient envoyéune invitation aux 824 personnes inscrites dans ces métierssur les secteurs d’Annonay, Le Puy-en-Velay, Yssingeaux, Mo-nistrol-sur-Loire et Firminy. Seulement dix se sont présentées.

Il est encore possible de poser sa candidaturepar mail à [email protected]

REPÈRES

} C’est le plus gros chantier de ce type actuellement en Europe. Jusqu’à 70 personnes interviendront en même temps. On installera la ligne de production scierie la plus moderne du continent européen. Elle permettra de doubler la capacité de production de la scierie Moulin ~

Le responsable de l’extension

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24 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

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Youssef, vous avez rejointSaint-Étienne au mercatod’hiver. Pourquoi ce choix ?

« Tout simplement pour pouvoirjouer, avoir un objectif avec un club. J’ai beaucoup discuté avec lecoach et le directeur sportif. On a eu une longue discussion durant laquelle ils m’ont montré l’envie qu’ils avaient que je vienne ici. C’était plaisant. »

C’est le projetqui vous a convaincu ?

« Lorsqu’on t’appelle et qu’on tedemande si tu peux aider le club àessayer de se qualifier pour l’Euro-pe, c’est plutôt motivant. »

Vous êtes arrivé il y a un mois. Vos premières impressions correspondent à ce que vous attendiez ?

« J’arrive dans une équipe quimarche plutôt bien, avec de très bons joueurs. À moi de m’adapter et d’aider l’équipe du mieux possi-ble. On m’a super bien accueilli et très bien intégré. »

« À l’entraînement,le coach ne parle pasmais il voit tout. À nousde faire attentionquand même (rires) »

Avec Jean-Louis Gasset,avez-vous trouvé un coachqui vous comprend ?

« C’est quelqu’un d’assez franc,qui dit ce qu’il pense et c’est impor-tant d’avoir ce genre de personne

pour le groupe. Je pense qu’il a confiance en moi et c’est à moi de lui rendre cette confiance. »

Le coach est en retrait sur les séances d’entraînement. C’est Ghislain Printant qui anime.Cela vous a surpris ?

« Avec Jardim, ce sont ses ad-joints qui animaient également. Le coach ne parle pas mais il voit

tout. À nous de faire attention quand même (rires). »

Pensez-vous que le clubpeut atteindreson objectif européen ?

« On a de très bons joueurs avecde l’expérience. Il faut se servir d’eux pour pouvoir aider les jeu-nes lors de cette fin de saison. Si on est quatrième, ce n’est pas pourrien. Ils ont montré avant, là on montre encore. On va avoir de très gros matches sur lesquels il nefaudra pas se louper. »

Justement, l’OM se présente face à vous, dimanche.

« Tout le monde pensait quel’OM était en difficulté alors qu’ils

sont juste derrière nous. Ça ne va pas être facile. On sait l’engoue-ment des supporters. C’est une bonne équipe mais qui a aussi ses failles, une équipe qui laisse beau-coup d’espaces. Lorsqu’on voit le niveau de notre attaque, on de-vrait s’en servir pour pouvoir les contrer. »

Neven Subotic a estimé après Dijon qu’il fallait mieux jouer pour faire partie des meilleures équipes de Ligue 1…

« Cela montre son expérience etson envie. Il a quand même fait une finale (de Ligue des cham-pions) avec Dortmund. Que ce soit Neven, Loïc, Math, il faut les suivre. Je pense qu’il parlait du

Arrivé dans la Loire au mercato d’hiver, le milieu de terrain n’a pas mis longtemps à s’adapter à sa nouvelle équipe. Photo Le Progrès / Frédéric CHAMBERT

FOOTBALL Ligue 1

Aït Bennasser : « J’ai un niveau d’exigence élevé »L’international marocain, qui a suppléé Ole Selnaes au sein du milieu stéphanois, ne cache ni son ambition per-sonnelle et collective, ni son plaisir à jouer chez les Verts.

} Lorsqu’on t’appelle et qu’on te demande situ peux aider le club à essayerde se qualifierpour l’Europe, c’est plutôt motivant ~

Youssef Aït Bennasser

Sur le Rocher, Youssef Aït Bennasser a vu débarquer un mythe dufootball français. Mi-octobre, Thierry Henry a succédé à LeonardoJardim. « La première fois que tu vois un champion du monde, quia joué dans les plus grands clubs européens, ça fait bizarre. Il nousa super bien entraîné, il savait parler aux joueurs pour essayer quel’équipe s’en sorte mais on n’y est pas arrivé », raconte l’internatio-nal Marocain.

« Le coach Jardim a fait ses choix »Aux côtés du champion du monde 1998, le milieu de terrain

retrouve du temps de jeu qu’il n’avait pas avec le technicienportugais. Mais fin janvier, « Titi » paye ses mauvais résultats etLeonardo Jardim revient. « Avec Thierry Henry, personnellement,ça allait plutôt bien. Mais sur un plan comptable, ce n’était pasvraiment ça. Lorsque ça va mal dans un club, tout va mal pour toutle monde. C’était assez difficile. Le coach Jardim a fait ses choix etc’est comme ça. »Au sein du club de la Principauté, Youssef Aït Benasser a pudécouvrir la Ligue des champions, où « l’exigence et le niveau n’ontrien à voir avec la Ligue 1. J’ai gagné en expérience ». Il espèredésormais retrouver le doux parfum européen la saison prochaine.

Sa rencontre avec Thierry Henry

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match de Dijon sur lequel on a faitbeaucoup d’erreurs techniques. On s’est relâché. On commence bien nos matches mais ça serait bien de le faire aussi sur les trente dernières minutes. »

Loïc Perrin a dit que le groupe actuel était l’un des plustalentueux dans lequel il ait joué. Vous partagez cet avis ?

« Il y a des joueurs de haut ni-veau qui pourraient aller encore plus loin. C’est en ramenant le club en coupe d’Europe qu’ils pourront peut-être le faire. Je prends beaucoup de plaisir à m’entraîner et jouer avec cette équipe. »

Au niveau de l’ambiance, le groupe à l’air de vivre très bien.

« Ça, c’est sûr (sourires). Ça rigo-le beaucoup, ça chambre. À ce moment du championnat, on a besoin de pouvoir se détendre quand il faut mais on sait aussi être sérieux. »

Vous êtes un joueur technique. Vous jouez pour le moment dans une position reculéeau milieu. Quel est votre postede prédilection ?

« J’aime bien comme l’équipe

joue en ce moment, avec deux joueurs devant la défense. Je n’ai pas vraiment de poste défini. Je joue un peu partout au milieu, quece soit devant la défense ou un peuplus haut dans un milieu à trois. Jeprends beaucoup de plaisir n’im-porte où. »

En parlant de technique,vous avez réalisé deux très beaux gestes similaires à Dijon.

« Tout le monde dit que c’est maspéciale (sourires). C’est vrai que je fais souvent ce geste, comme contre Paris ou Dijon. Ça ne plaît pas à tout le monde quand je le faisau milieu de terrain car ça peut être dangereux si je me fais pren-dre la balle. Tant que ça passe, c’est bien. Mais si un jour ça ne marche pas, attention à moi (sou-rires). »

« Des joueurs comme Busquets m’inspirent »

L’intelligence de jeu et la com-pensation, c’est quelque chose qui s’apprend ou c’est inné ?

« J’ai beaucoup appris cela, no-tamment lors de mes premières années en pro. Je jouais avec Benoît Pedretti et Alou Diarra à Nancy, deux joueurs qui ont con-nu l’équipe de France. »

Pour jouer au milieu, il faut aussi anticiper, maîtriser ses déplacements. Yann M’Vila est-il un modèle sur ce plan ?

« J’apprends au quotidien à sescôtés. Je peux voir comment il évolue lors de chaque entraîne-ment, chaque match. C’est une

personne qui a beaucoup d’expé-rience. À moi de suivre ce genre dejoueurs. »

Comment les rôles sont-ils définis entre vous deux ?

« On va dire que Yann est plutôtle relanceur. Je suis plutôt celui quiva créer l’espace pour Rémy (Ca-bella) ou un joueur de couloir. Lorsqu’on n’a pas la balle, j’essayede couvrir et ratisser le plus de ballons possible. »

La paire Selnaes - M’Vilane communiquait pas beaucoup sur le terrain. Commentça se passe entre vous ?

« On essaye de s’aider le pluspossible, même en dehors du ter-rain. Sachant que je viens d’arri-ver, on a besoin de beaucoup se parler et d’apprendre à se connaî-tre pour que ça se passe bien. »

Le Norvégien était le meilleur passeur des Verts. Vous attendez votre premier geste décisifavec impatience ?

« J’espère le faire le plus rapide-ment possible. Après, si on gagne et que je ne fais pas de passe décisi-ve, ce n’est pas grave. Mais c’est vrai que les stats aident aussi l’équipe. Un mélange des deux, ça serait bien. »

Est-ce que vous revisionnezvos matches ?

« Oui, je fais beaucoup de séan-ces vidéo les lendemains des ren-contres avec l’entraîneur adjoint. J’essaye de m’améliorer de jour enjour car j’ai un niveau d’exigence très haut. Je ne me satisfais pas de ce que je fais, je veux toujours mieux faire. »

Quels sont vos modèlesau milieu de terrain ?

« Des joueurs comme SergioBusquets m’inspirent. On n’en parle pas beaucoup, ce sont des

travailleurs de l’ombre. Mais quand ils ont le ballon, on le res-sent. Cela a été le cas mercredi lorsdu match entre le Real Madrid et Barcelone (0-3). Ces joueurs-là travaillent beaucoup et sont, à mon poste, les meilleurs. »

Dans une interview à So Foot, Sergio Busquets disait quesur un terrain, son cerveaun’arrêtait pas de tourner.

« Je remarque de plus en plusqu’il faut beaucoup anticiper pournotamment savoir quoi faire lors-qu’on a le ballon. On a très peu detemps pour le faire avant de rece-voir la balle. Il faut beaucoup réflé-chir et s’adapter. Thierry Henry a beaucoup insisté là-dessus »

Êtes-vous un consommateurdes matches étrangers à la TV ?

« Je m’intéresse à pas mal dechampionnats : l’Espagne, l’Alle-magne, l’Italie… Quand il y a des bons matches, je regarde. J’essaye de voir comment les personnes à mon poste jouent. C’est aussi com-me cela qu’on apprend. »

Recueilli par Romain COLANGEet Olivier GUICHARD

Arrivé dans la Loire au mercato d’hiver, le milieu de terrain n’a pas mis longtemps à s’adapter à sa nouvelle équipe. Photo Le Progrès / Frédéric CHAMBERT

FOOTBALL Ligue 1

Aït Bennasser : « J’ai un niveau d’exigence élevé »

} Je m’intéresseà pas mal de championnats. J’essaye de voir comment les personnes à mon poste jouent. C’est aussi comme ça qu’on apprend ~

Youssef Aït Bennasser

Plus de peur que de mal pourla cheville gauche de MathieuDebuchy dont Gasset a donnédes nouvelles plutôt rassu-rantes : « Il a pris un fauxappui (sic). Je le répète de-puis longtemps, je crainsl’état des terrains. Hier (jeu-di), sa cheville a un peu tour-né. Il a eu peur sur le coupmais ce matin (vendredi), çaallait mieux. Khazri et Perrinont eu une semaine allégée.Loïc a un petit problème augenou et Wahbi au tendon. Ilsont travaillé fortement en sal-le en faisant du vélo et de lamusculation. Ils ont pris l’airce matin. Le reste de la se-maine, ils ont travaillé en sal-le où là, ils ne risquent pas demarcher dans un trou, ouavoir un faux appui. »➤ 55 000 spectateursattendus au VélodromeL’affiche est belle et le publicsera au rendez-vous. Selon LaProvence, 55 000 personnessont attendues, dimanchesoir, au Vélodrome, pour as-sister au choc entre l’OM (5e)et l’ASSE (4e). Avec ce duelpour l’Europe, le Vélodromeconnaîtra l’une des affluen-ces les plus importantes de lasaison.➤ Jean-Louis Gasset« super papy »Le 1er mars est la Journéemondiale du compliment.Vendredi, en conférence depresse, Jean-Louis Gasset alâché quel compliment lui fai-sait le plus plaisir. « Quandmes petits-enfants me disentque je suis le meilleur papydu monde. Quand ils me di-sent ça, c’est beau », a confiéle coach stéphanois dans unlarge sourire.➤ Les Verts recevront Nîmesle 31 mars à 15 hLe Nîmes Olympique viendraà Geoffroy-Guichard le di-manche 31 mars à 15 h, pourle compte du multiplex de la30e journée, décalé en raisonde la finale de la Coupe de laLigue la veille.

Y.V et R.C

Valentin Vada est de retour dans le groupe. Photo Tan FORDEVEAUX

FEU VERTDebuchy, Hamouma et Vada dans le groupe

À 22 ans, Youssef Bennasser découvre déjà son quatrièmeclub. Formé à Nancy, où il a été prêté immédiatement aprèsson transfert à Monaco en 2016, le milieu de terrain a filé enprêt à Caen la saison passée avant de revenir sur le Rocherpuis de partir pour six mois dans le Forez.Une bougeotte subie plus que désirée, on s’en doute. « Ce n’estpas moi qui décide. Quand on se rend compte qu’on necompte pas trop sur toi comme à Monaco, il faut mieux partir.Maintenant, j’ai envie de jouer et de prendre de l’expérience ».Et de se poser. À Saint-Etienne ? « Il y a plusieurs possibilités.On verra comment ça se passera en fin de saison », expliquecelui qui ne serait sans doute pas contre l’idée de s’installerdurablement chez les Verts alors que Jardim, l’entraîneurmonégasque, ne semble plus compter sur lui.

Un prêt avant de s’installer durablement chez les Verts ?

Si vous étiez…✪ Un pays : Maroc✪ Une ville : Nancy✪ Un animal : un lion✪ Une saison : l’été✪ Un fruit : la pastèque✪ Un plat : le couscous✪ Une couleur : le rouge✪ Une voiture :une Lamborghini✪ Un chanteur/groupe :Migos✪ Un film :American Gangster✪ Une qualité : généreux✪ Un défaut : boudeur

SON PORTRAIT CHINOIS

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26 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

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L a physionomie de la Ligue1 pose deux questions aux

clubs qui ont pour objectif dedécrocher une timbale euro-péenne : faut-il mieux battreles gros calibres et montrer ducoup que l’on a sa place parmiles grands, quitte à laisser desplumes face aux seconds cou-teaux, ou alors être intraitablesdevant des équipes supposéesà votre portée, à défaut de par-venir à inquiéter les cadors ?Les Verts de Jean-Louis Gassetont « pris » la seconde optionavec une certaine réussite, gla-

nant leurs 43 points face à desclubs moins bien classésqu’eux à ce jour. Ce n’est pas,bien sûr, un choix délibérémais il est rendu crédible parleur place de quatrième auclassement. Une position qu’ils ont occu-pée le plus souvent depuis ledébut de l’exercice (8 fois) etqui leur vaut « d’être encoredans la bagarre » comme necesse de le répéter l’entraîneurstéphanois.

Après l’OM et Lille, il restera 30 points en jeu

Mais celui-ci est conscientque ça ne suffira pas pour con-server la 4e place : « Marseilleest en train de revenir à grandspas. C’est très dangereux etLille a été l’équipe surprisemais ne l’est plus. Ils ont 51points. C’est une très, très bon-ne équipe. » Trois points aumoins seront nécessaires surles deux matches à venir, çaveut dire une victoire sur lapelouse du Vélodrome où l’AS-SE ne s’est pas imposée depuis40 ans ou face à Lille qui avaitdonné une leçon aux Verts aumatch aller (3-1)… Le moment est crucial à défautd’être décisif « parce qu’il res-tera dix matches et trentepoints en jeu. » tempère Gas-set qui se projette plus loin que

ces deux chocs : « Si on arrivedébut mai, où on va recevoirdeux fois (Montpellier et Mo-naco) sur les trois dernièresjournées en étant toujours à labagarre, on pourra être dans lesprint. »

Un message à l’adresse d’ungroupe marqué par les blessu-res des « vaillants guerriers »Monnet-Paquet et Silva mais

bien décidé à aller jusqu’aubout d’un chemin semé d’em-bûches « Ils ont répondu pré-sents à Dijon » rappelle Gas-set.

Maintenant, il leur faut ac-crocher leurs ceintures pournégocier deux virages parmiles plus dangereux sur la routesinueuse menant à l’Europe.

YVES VERRIÈRE

Rémy Cabella a le sourire avant de retrouver le stade Vélodrome où il n’avait pas pu jouer la saison dernière, l’OM ayant inclus une clause pour qu’il ne joue pas le match contre Marseille dans son contrat de prêt. Photo Le Progrès/Tan FORDEVEAUX

FOOTBALL Ligue 1

Deux virages dangereux sur la route sinueuse de l’EuropeSi les hommes de Gasset sont encore en lice pour l’Europe, ils le doivent à leur capacité à prendre des points face à des équipes qu’ils précédent au classement. Mais certaines d’entre elles, comme l’OM, les talonnent. Et Lille sera dans le Chaudron dimanche prochain. À défaut d’être décisif, le moment est crucial.

Pour espérer accrocher l’Europeen mai prochain, Saint-Étienne devra pouvoir compter sur ses ca-dres. Si Khazri, M’Vila, Ruffier ou Perrin ont toujours montré l’exemple jusque-là, l’internatio-nal serbe Neven Subotic joue éga-lement un rôle essentiel dans la réussite des Verts cette saison. Et ce n’est pas son entraîneur Jean-Louis Gasset qui dira le contraire :« C’est un joueur qui donne beau-coup de sécurité à l’équipe, beau-coup de confiance. Il a été discuté à un moment de la saison mais c’est un bon joueur qu’il faut sa-voir mettre dans les meilleures conditions. Avec des garçons comme ça, je peux dormir tran-quille ».

Décrit par ses coéquipiers com-me un joueur doté d’une intelli-gence au-dessus de la moyenne, l’ancien joueur du Borussia Dort-

mund (de 2008 à 2018), arrivé dans le Forez il y a un an, a apportél’expérience du très haut niveau que recherchait le staff de l’ASSE. « Il a joué de très grands matches dans sa vie, a passé dix ans en Bun-desliga (D1 allemande), a joué unefinale de Champions League… », rappelle son coach, comme pour répondre aux critiques dont son joueur fait parfois l’objet.

« Les chaudes ambiances ? Je suis habitué à ça »

Son passé riche en succès expli-que certainement sa confiance avant d’affronter l’OM au Vélo-drome : « On m’a décrit ce stade comme très spécial, avec une chaude ambiance. Mais ça ne m’impressionne pas, je suis habi-tué à ça. Au contraire. C’est tou-

jours motivant d’énerver les sup-porters adverses en ramenant un résultat. »

Seul buteur face à Dijon et irré-prochable derrière, l’international

serbe souvent pointé du doigt pour son manque de vitesse (à Nantes par exemple), semble très à l’aise dans la défense à trois des Verts, aux côtés de Perrin et Kolo-

dziejczak. « Quand on joue à qua-tre derrière, il faut aller couvrir dans le dos du latéral. À trois, ce sont les deux stoppeurs qui le font.Subotic, qui joue dans l’axe, a moins de déplacements à faire », explique Jean-Louis Gasset.

Écarté des terrains pendant plusd’un mois après son traumatisme crânien début décembre à Bor-deaux, le solide gaillard d’1m93 sesent aujourd’hui en pleine forme et espère enchaîner les bons mat-ches. Et ce dès dimanche, face à un« gros » du championnat. Même s’il reste prudent sur les chances de son équipe : « Ça va être diffici-le car on a des joueurs importants qui seront absents. Il faut que l’on essaie de contrôler le match, gar-der le ballon. Car si on joue com-me à Dijon, on n’aura aucune chance. »

Macky DIONG

Neven Subotic, aux côtés de son capitaine Loïc Perrin, tente de calmer les siens lors du Derby face à Lyon. Photo Philippe VACHER

Neven Subotic, l’autre patron de la défense

8Comme le nombre de fois où l’ASSE a occupé la qua-trième place du classe-ment depuis le début de la saison. Elle a aussi fi-guré 6 fois à la 6e place et 5 fois à la 5e place.

1,65C’est la moyenne de points pris par l’ASSE en 26 journées. Si les Verts poursuivent à ce rythme, ils auront 62,7 points après 38 journées.

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27SPORTS FRANCE MONDESamedi 2 mars 2019

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Ligue 1Caen - Paris SG.................................sam. 17hAngers - Monaco................................sam. 20hNîmes-Rennes .......................................RemisReims - Amiens..................................sam. 20hGuingamp - Nantes.............................dim. 15hLille - Dijon..........................................dim. 15hNice - Strasbourg................................dim. 15hOL - Toulouse......................................dim. 17hMarseille - Saint-Etienne.....................dim. 21hBordeaux - Montpellier........................mar. 19h

Pts J G N P p. c. Dif.1 Paris SG ......... 68 25 22 2 1 77 14 632 Lille ................. 51 26 15 6 5 43 23 203 OL................... 46 26 13 7 6 40 30 104 Saint-Etienne .. 43 26 12 7 7 36 31 55 Marseille ......... 41 26 12 5 9 41 35 66 Reims ............. 41 26 10 11 5 27 24 37 Montpellier ...... 38 26 9 11 6 34 28 68 Strasbourg ...... 37 26 9 10 7 41 30 119 Rennes ........... 37 26 10 7 9 35 34 110 Nice ................ 37 26 10 7 9 19 27 -811 Nîmes ............. 36 26 10 6 10 37 38 -112 Angers ............ 33 26 8 9 9 29 29 013 Bordeaux ........ 32 26 8 8 10 25 27 -214 Nantes ............ 30 26 8 6 12 31 34 -315 Toulouse ......... 28 26 6 10 10 25 37 -1216 Monaco........... 25 26 6 7 13 26 41 -1517 Amiens............ 24 26 7 3 16 20 40 -2018 Caen ............... 20 26 3 11 12 21 34 -1319 Dijon ............... 20 25 5 5 15 20 39 -1920 Guingamp ....... 18 26 4 6 16 18 50 -32

■La prochaine journée● Samedi 9 mars17h : Strasbourg- Lyon20h : Amiens-Nîmes20h : Dijon-Reims20h : Monaco-BordeauxReporté : Nantes -PSG● Dimanche 10 mars15h : Montpellier - Angers15h : Saint-Etienne-Lille15h : Toulouse -Guingamp17h : Rennes- Caen21h : Marseille-Nice

Rony Lopes, la mobylette del’ASM, si efficace l’an passé

(15 buts), n’a que deux buts au compteur en Championnat, après quatre mois au garage en raison d’une cuisse défectueuse. Mais sa dernière réalisation, qui a couron-né sa prestation aboutie face à l’OL (2-0), est porteuse de promes-ses. Dans son sillage, Monaco (16e), qui a enfin quitté la zone de relégation et se déplace à Angers samedi, espère remonter le plus haut possible…

« Je suis de retour et je suis resté positif même si ç’a été très dur »

« J’en étais très frustré (par sa lon-gue guérison) », expliquait-il en janvier. « Normalement, il faut quatre à six semaines pour revenir.Il y a eu des problèmes. Mais c’est du passé. Je suis de retour, je suis resté positif même si ç’a été très dur. » Sa longue période de soins lui a couté cher : il doit notamment

repartir de zéro avec le Portugal, où il avait pointé le bout de son nez(2 sélections). Rony Lopes avait -pourtant- tout pour exploser cette saison. Après un début de carrière chaotique entre une formation loin de chez lui, à Manchester City,et quelques prêts à Lille, où il a dé-couvert la France, ce devait être l’année de confirmation. Mais il n’est pas trop tard.

« J’aime être un exemple, aider »

Tour à tour, Thierry Henry etLeonardo Jardim se sont posés beaucoup de questions sur la qua-lité de l’effectif monégasque. Mais jamais sur Rony Lopes. « Il a tout vécu ici depuis quatre ans : ne pas jouer et un an et demi de prêt (à Lille, NDLR) », indique Jardim. « Puis, il a fait six mois magnifi-ques en 2018 avant de se blesser (en septembre). Il sait ce qu’il faut faire pour rester au plus haut ni-veau. Il a une grosse mentalité. Et garde toujours une bonne attitu-de. » Alors qu’entre les deux Portu-gais, les débuts ont été très froids, laconfiance est désormais récipro-que. Lopes, qui, lors de sa blessure,a prolongé son contrat jusqu’en 2022 et recherche les responsabili-tés. « Je les aime », dit-il. « J’aime être un exemple, aider. » Cette ca-pacité à vouloir être un leader plaît

à Jardim. Toujours pédagogue, l’ancien étudiant en sports de l’Université de Madère, déroule : « Les joueurs les plus importants des équipes de très haut niveau ont, dans leur majorité, entre 23 et 30 ans. Après 23 ans, il est plus dif-ficile de progresser. Rony a 23 ans. Il passe cette étape du processus. Ilpeut encore s’améliorer, s’adapter.

Mais il doit d’abord être perfor-mant. » Lopes n’est donc plus cet adolescent star, qui avait été le plusjeune joueur de Manchester City à marquer en pro. C’était le 5 janvier2013, en Coupe d’Angleterre, con-tre Watford. Il avait 17 ans et 9 jours. Six ans plus tard, il doit dé-sormais parvenir à casser cette image d’éternel espoir.

Rony Lopes renaissant, c’est toute l’équipe de Monaco qui revit. A l’image ici de la dernière victoire face à Lyon. Photo AFP/Valery HACHE

FOOTBALL Ligue 1 : 27e journée

Rony Lopes à l’image de MonacoContre Lyon dimanche, Rony Lopes a marqué en Ligue 1 pour la première fois en six mois. A l’image de son équipe de Monaco, le milieu portu-gais espère y voir un détona-teur pour enfin lancer sa saison, pourrie par une lon-gue blessure.

LE FOOT EN BREFLIGUE 1Report du match face à Rennes : Nîmes en appelle au tribunalLe Comité national olympi-que et sportif français a con-firmé ce vendredi le report dumatch de L 1 Nîmes-Rennesqui devait initialement sejouer ce samedi selon unedécision de la Ligue, a-t-onappris auprès du club gar-dois. Mécontent de cette dé-cision Nîmes annonce faireappel devant le tribunal ad-ministratif.Rennes souhaitaiten effet disposer de quatrejours de repos après sonmatch de Coupe de France,gagné mercredi contre Or-léans, et avant son 8e de fina-le de Ligue Europa contre Ar-senal, jeudi.

ANGLETERRE : 29E J.Tottenham-Arsenal, un derby qui sent le soufre pour les « Spurs »l y a une semaine, Tottenham(3e, 60 pts) pouvait encorecroire au titre. Après 2 défai-tes en 4 jours, contre Burnleyet Chelsea, les « Spurs » doi-vent s’imposer ce samedi(13h30) dans le derby dunord de Londres contre Arse-nal (4e avec 56 pts), souspeine de glisser dans la cour-se à la Ligue des champions.

Arsenal enchaîne les victoi-res et reste très menaçanttout comme Manchester Uni-ted (5e avec 55 pts) qui de-vrait poursuivre ce samedi saremontée en accueillant lemal classé Southampton.

ALLEMAGNE : 24E J.Dortmund battu, une chance pour le BayernDortmund, le leader de laBundesliga a été battu 2-1 cevendredi par le 15e Augs-bourg, laissant une chance àMunich (2e) de revenir à éga-lité en tête dès ce samedi.

Mais le Bayern, privé desFrançais Kingsley Coman, vic-time d’une déchirure muscu-laire, et Franck Ribéry, tou-ché par une gastro-entérite,n’aura pas la partie facile àMönchengladbach (15h30),le 3e du championnat.

LIGUE 2 : 27E JOURNÉEBrest tenu en échec, ça devient très grave Sochaux

Revanche immédiate ! Troisjours après un premier acte blau-grana en Coupe du Roi, le Real Madrid et le leader Barcelone re-montent sur scène ce samedi (20h45) en Championnat pour leur second clasico de la semaine. L’enjeu : décanter ou relancer la course au titre. Même théâtre, mê-mes acteurs, même trac, rien n’a changé depuis le triomphe catalance mercredi en demi-finale retour de Coupe (3-0) au Santiago-Berna-beu. Ou plutôt, tout a changé : le Barça peut continuer de rêver à unéventuel triplé Liga-Coupe-Ligue des champions alors que le Real, éliminé en Coupe et distancé à

neuf longueurs en championnat, se retrouve sous pression avant de recevoir l’Ajax Amsterdam, mardi,en huitièmes retour de C1 (aller : 2-1).

LES ÉQUIPES PROBABLES● Real Madrid : Courtois - Odrio-zola, Varane, Ramos, Reguilon (ouMarcelo) - Modric, Casemiro,Kroos (ou Ceballos) - Bale, Benze-ma, Vinicius. Entraîneur SantiagoSolari (Argentine)● FC Barcelone : Ter Stegen - Se-medo, Piqué, Lenglet (ou Umtiti),Alba - Rakitic, Busquets, Arthur -Messi, Suarez, Dembélé. Entraî-neur : Ernesto Valverde (Espagne).

Luis Suarez, bourreau des Madrilènes (2 buts) mercredi en Coupe du Roi, sera du coup surveillé de près ce soir au stade Santiago-Bernabeu. Photo AFP/Javier SORIANO

FOOTBALL Championnat d’Espagne

Clasico Real - Barça, acte 2

En millions de dollars le sa-laire revalorisé de l’atta-quant Suédois Zlatan Ibrahi-movic, 37 ans, sous le maillotdes Los Angeles Galaxy dontil est désormais le capitaine.Une augmentation qui fait del’ex Parisien le joueur lemieux payé du championnatNord américain (MLS) qui dé-bute ce samedi.

IBRAHIMOVIC

7,2LE CHIFFRE

GFC Ajaccio-Clermont.................................0-3Auxerre-Troyes.............................................0-2Châteauroux-Brest .......................................2-2Grenoble-Red Star.......................................2-0Niort-Béziers................................................0-0Sochaux-Nancy............................................0-4Valenciennes-AC Ajaccio.............................4-0Lorient - Orléans.............................sam. 14h45Paris FC - Lens....................................dim. 15hLe Havre - Metz................................ lun. 20h45

Pts J G N P p. c. Dif.1 Metz ................ 56 26 17 5 4 41 15 262 Brest ............... 54 27 15 9 3 46 24 223 Lorient............. 49 26 14 7 5 33 20 134 Lens................ 45 26 13 6 7 37 20 175 Paris FC.......... 43 26 11 10 5 23 16 76 Troyes ............. 42 27 12 6 9 34 24 107 Clermont ......... 39 27 10 9 8 30 22 88 Grenoble ......... 38 27 10 8 9 32 30 29 Le Havre ......... 37 26 9 10 7 29 27 210 Orléans ........... 37 26 11 4 11 31 35 -411 Niort ................ 36 27 9 9 9 27 28 -112 Auxerre ........... 33 27 9 6 12 29 24 513 AC Ajaccio ...... 33 27 8 9 10 25 33 -814 Châteauroux ... 32 27 7 11 9 26 32 -615 Valenciennes .. 31 27 8 7 12 36 42 -616 GFC Ajaccio.... 29 27 7 8 12 22 41 -1917 Nancy.............. 26 27 7 5 15 23 34 -1118 Sochaux.......... 25 27 7 4 16 17 35 -1819 Béziers............ 22 27 5 7 15 16 33 -1720 Red Star.......... 21 27 5 6 16 19 41 -22

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28 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

LOI28 - V1

ANDRÉZIEUX - ASSE BEnvol Stadium (18 h)

Initialement prévu le 2 février,c’est bien aujourd’hui à 18 h

que l’ASF Andrézieux recevra, sur la pelouse de l’Envol Stadium, la réserve de l’AS St-Etienne. Une confrontation 100 % ligérienne, mais un match comme les autres pour Jean-Noël Cabezas l’entraî-neur andrézien, même s’il avoue ne pas savoir si ses joueurs ont un ressenti particulier pour ce derby. Battus la semaine dernière sur cet-te même pelouse par Blois le nou-veau leader de ce groupe (1-3), Ré-mi Amieux et ses équipiers auront à cœur de se refaire une santé, alors que les protégés de Laurent Battles 10e à deux petits points, sa-vent qu’en cas de victoire ils peu-vent rejoindre leurs adversaires dujour au classement.

Meilleure attaque de ce groupe

Le coach andrézien se souvientaussi que c’est en signant un nul (2-2) lors du match aller face à cet-te réserve stéphanoise, que l’ASF avait débuté sa longue série d’in-vincibilité. Mais comme il le con-firme aussi « chaque match à sa vé-

r i t é » , c a r c e t t e r é s e r v e stéphanoise reste redoutable sur leplan offensif, même si elle n’a pas marqué lors des deux dernières journées. Ce n’est pourtant pas la meilleure attaque de ce groupe pour rien, même si une fois de plusLaurent Battles doit composer en-tre les mouvements d’effectifs du groupe Pro. Si ce dernier avoue sympathie et respect pour cette formation andrézienne, il n’en de-mandera pas moins à son groupe de faire ce qu’il faut « pour prendredes points ».

Un match comme les autres ?Si pour les deux entraîneurs cette

rencontre reste un match comme les autres, il n’en sera pas moins underby. Et un derby ça se gagne. Les

joueurs se connaissent bien pour la plupart, et se respectent mais se chambrent aussi, avec l’espoir d’une victoire ce soir. Pour FlorentMilla ex-capitaine des « Verts », aujourd’hui sous les couleurs de l’ASF, il faudra avant tout se mon-trer solides, rigoureux et surtout vi-gilants sur l’ensemble de la rencon-tre pour espérer vaincre. Il n’a pas oublié que les réservistes stépha-nois ont égalisé en toute fin de match à l’aller.

Jacky DEMIRDJIAN

Le groupe andrézien : Markut, Pe-tit, Allaigre, Felder, Loumingou,Coulanghon, Ngwabije, Amieux,Cabezas, Steinmetz, Desmartin,Pereira Lage, Genevrier, Milla,Leonil, Di Piazza, Djabour, Barge.

Au match aller, les Verts avaient arraché le match nul dans les derniers instants. Photo Le Progrès/Charly JURINE

FOOTBALL National 2

Les points plus que le Derby ?Derby ou pas, André-ziens et Stéphanois n’ont qu’un seul objec-tif ce soir : prendre des points.

Formé à l’ASSE, le Mounard de naissance a quitté le club qui l’a façonné par deux fois. Tout d’abord en 2015, pour obtenir sa première véritable expérience dans le monde professionnel au Mlada Boleslav en République Tchèque. Un passage marqué par la découverte de la Coupe d’Europe, avant de revenir à l’été2016 pour encadrer un groupe de jeunes joueurs coaché par Laurent Batlles en National 3. S’est alors posée la question de lasuite à donner à sa carrière, et l’opportunité d’évoluer à l’échelon supérieur avec le club andrézien. Un challenge relevé par le Stéphanois mais dans la difficulté. Touchéaux ligaments croisés en octobre 2017, Florian Milla verra sa saison ne durer que quelques mois avant de retrouver ses sensations au début de l’exercice actuel. À l’aube de cette rencontre face à son ex, lemilieu andrézien confirme qu’il n’est pas du genre chaînes en or qui brille : « il y a eu des hauts et des bas dans ma carrière, mais je souhaite toujours aller le plus haut possible. J’ai connu différentes choses dans ma carrière, et je sais qu’il y a un avant et un après ma rencontre avec Jésus. J’ai grandi dans une famille chrétienne sans être pratiquant, et j’ai évolué avec ce qu’il y a dans le monde du foot : les boîtes de nuit, l’argent, les filles, etc. À 23 ans je me suis converti, etcela a changé ma vie professionnelle et personnelle, beaucoup de mes choix dépendent de cela. Aujourd’hui, je me sens bien avec cettedécision qui impacte ma vie de manière générale ». De nouveau titulaire contre Blois, Milla n’oublie pas le terrain et confie « son plaisir et sa joie de jouer contre Saint-Etienne. Il y a une motivation spéciale d’affronter mon ancien coach et quelques coéquipiers. Pourautant, je n’ai aucun mauvais sentiment, il n’y a que du positif, et on verra ce que donne notre fin de saison avec Andrézieux ».

J.B.

La joie de Florian Milla, buteur à Geoffroy-Guichard contre l’OM. Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

Milla danse à nouveau

ALBI - ASSEStade Maurice Rigaud (14 h 30)Charnière, déterminant, décisif.

Appelez-le comme vous voulez mais ce mois de mars ressemble à s’y méprendre à celui de tous les dangers. « C’est la dernière ligne droite, glisse Jérôme Bonnet. On a un gros mois de mars qui s’annon-ce ».

Le 31 mars, au soir du matchcontre Grenoble, le dernier de cet-te série à donner le tournis, on de-vrait donc en savoir plus sur les réelles ambitions de l’ASSE. « Ou pas, sourit le coach. Mais je l’espè-re. Car ça voudra dire que l’on aurafait ce qu’il fallait ».

En attendant, l’heure est à ce dé-placement à Albi. Car l’entraîneur stéphanois refuse de se projeter au-delà. « Fin mars, c’est très loin. On va s’attacher à bien gérer les séan-ces, la charge de travail que l’on va avoir afin de le négocier au mieux. »

Cela passe donc par un résultat

dans le Tarn face à un adversaire où Marseille s’est cassé les dents lors du dernier duel entre ex-pen-sionnaires de D1 (3-3). « Il va y avoir de l’impact, de l’intensité pré-vient Jérôme Bonnet. Je m’attends à un match de haut de tableau, in-téressant à jouer ». Et qui permet-tra de « remettre le calendrier à jour ».

« On a les cartes en mains »À l’aller, Kelly Gago et ses parte-

naires s’étaient imposés non sans avoir tremblé (3-2). Pas de quoi fanfaronner donc. « Même si elles ont eu un retard à l’allumage et qu’elles ont un parcours irrégulier, cette équipe est capable de faire degros matchs. »

L’ASSE, qui se sait « attendue »est donc prévenue. « Aujourd’hui, même si on n’est pas à l’abri d’un trou d’air ou d’une contre-perfor-mance, on a les cartes en mains. Çadépend de nous et pas des autres. »

Baptiste GOUTAGNY

FOOTBALL D2F

Combler le retard pour reprendre son avance

Au volant de ses Simca Ral-lye, René Porte a fait les bellesheures du sport automobilerégional pendant près de 20ans. Valeur sûre en courses decôtes et en rallyes dans lesannées 70 et 80, il ne comptepas moins de 280 victoires degroupe à son actif, et des cen-taines de places d’honneur.S’il privilégiait à l’époque lescourses de côte - « Je suismauvais de nuit, je préféraisrouler de jour » - il n’en a pasmoins remporté le rallye desNoix en 1982, au volant d’uneRallye 3 et devant un certainAndré Salanon.

« C’est une envie, une folie plutôt »

À la fin des années 80, Renéfait le choix de la 205 Turbo16 Groupe B, catégorie inter-dite fin 86 après le dramati-que accident d’Henri Toivo-nen. Rangé des autos de

courses depuis 1987, il sera cedimanche, à 72 ans, au départdu ra l lye Baldomér ien .« C’est une envie, explique-t-il, une folie plutôt. Quand onest jeune, on trouve toujoursune excuse pour expliquerpourquoi on n’est pas de-vant : manque de puissance,de ceci ou de cela. Là, s’il y aun souci, il sera entre le siègeet le volant, et nulle part

ailleurs. »Et quitte à se faire plaisir,

autant faire les choses engrand : René a, pour l’occa-sion, loué chez RSR une Sko-da R5, le top du moment, qu’ila déjà essayée. « Même si mesautos ont toujours été puis-santes et performantes, pour-suit-il, il y a un peu d’écartavec une voiture d’aujour-d’hui. Ce n’est pas tant la puis-sance qui m’a surpris maisbien plus la tenue de route quiest phénoménale, et le freina-ge qui fait oublier que la Sko-da pèse une tonne et demie ! »

Un seul objectif ce week-end, se faire plaisir dans unebelle auto, ce qui devrait êtrele cas, et avec un mantra :vivre à fond le moment pré-sent !

Plus d’infos (parcours, horai-res, engagés) sur www.asafo-rez.com

À 72 ans, René Porte va prendre le départ du rallye Baldomérien. Photo DR

AUTOMOBILE RALLYE BALDOMERIEN

René Porte : pas d’âge pour rouler des mécaniques

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29SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

LOI29 - V1

CHARTRES 66 - ROANNE 67

C’est comme un hold-up. Chartres a faitplus que bousculer Roanne, sans

adresse, trop longtemps sans agressivité. Mais l’orgueil et la confiance du leader ont fait la différence avec surtout les 17 points, 13 rebonds et 26 d’évaluation de Prenom. Sans oublier son rebond et son panier déci-sif. Chartres peut être frustré, comme par la dernière action confuse de Bichard, les lo-caux réclamant deux lancers. Chartres était très diminué malgré l’apport de Coleman et Bamba. Felder et Knowles forfaits, Paige, eninstance départ est resté sur le banc. D’où uncinq inédit : Bamba, Gombauld, Clerence, Romain et Sollazo. Pour autant, c’est bien lepromu et ses onze défaites de rang qui impo-se son rythme (7-2, 5e) avec une défense agressive et un jeu attrayant. En mode die-sel, Roanne est dépassé, sans agressivité. Laurent Pluvy a beau pianoter sur son banc,la Chorale ne tourne pas rond.

Chartres met Roanne dos au murMauvais choix, tirs refusés, les Roannais

voient Jones dominer dessous et Coleman faire de bons débuts, comme Bamba (16-17,10e). Même Diabi en profite, Gombauld aus-si. Méconnaissable, le leader n’en a que le nom (29-23, 16e). Il faut un coup « de gueu-le » de coach Pluvy pour enfin voir de l’in-tensité collective, de l’agressivité offensive. Et ça paye cash. Chartres est acculé et en-caisse un 5-14 qui change tout (34-37, 19e). Roanne est enfin agressif.

Dès la reprise, Romain met le feu. Chartres

reprend sa marche en avant (47-40, 24e). Keita appuie sur le bouton intensité avec Tanghe mais la Chorale est sur courant alter-natif. Sollazzo performe et Roanne pioche, doute, ne maîtrise pas et Chartres entrevoit l’exploit (59-49, 31e).

Et c’est encore dos au mur que Roanneréagit. Prenom en mode double-double et Carlino lancent la machine pour un 8-0. La Chorale revient à un point, Chartres perd Bamba. Les visiteurs ont de l’orgueil mais Chartres, qui varie les défenses, est vaillant. C’est l’inévitable Prenom qui donne l’avan-tage à 36 secondes de la fin (64-65)... Bichardarrache le +1 à 17’’… Et qui sauve Roanne d’une claquette de géant avant que Bichard rate dans la confusion ? Prenom bien sûr… Roanne peut lui dire merci.

Eric PEJOUX

Que ce soit ici contre Denain ou contre Chartres, Ferdinand Prenom (en blanc) livre de très bonnes performances mettant ainsi ses coéquipiers sur le chemin de la victoire. Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

BASKET Pro B

Roanne s’offre un braquage chez le dernierSans agressivité, ni adresse, sur courant alternatif, la Chorale a souffert mille maux pour s’impo-ser. Chartres a été héroïque mais Prenom a fait la différence.

6’41Roanne n’a mené que 6’41’’. Mais au meilleur moment pour l’essen-tiel, la victoire.

« Ce soir, c’est miracle »Laurent Pluvy (coach de Roanne)« C’est un match de reprise alors quel’on n’a pas coupé. On rajoute un joueur… On gagne d’un rien commel’an dernier à Charleville… Avec untemps de jeu réduit, il faut que chacundonne plus. On va revenir à une struc-ture plus classique et arrêter de prome-ner les joueurs d’un poste à l’autre. Ilsl’ont très bien fait pendant un mois etdemi avec les blessures. Je n’ai pasvoulu casser cela. Cela n’explique pasnotre non-match, j’ai rarement vu cevisage. On ne s’est pas mis dans lesbonnes dispositions. Ce soir, c’est mi-racle. Pour une fois on a eu la bara-ka ».« Pas le meilleur match de la saison »Ferdinand Prenom (pivot de Roanne)« Après la coupure, ce n’est pas facile.Chartres a bien joué avec une équipediminuée. Ce n’est jamais évident carils n’avaient rien à perdre. Ils font unbon match. Nous, on va dire un matchmoyen. On perd des balles un peubêtement mais leurs changements dedéfense nous ont perturbés. On n’a pasfait le meilleur match de la saison. Jeretiens la victoire, on la voulait. Messtats ? Ce ne sont que des chiffres,d’autres ont fait des choses en défensepar exemple, ça ne se voit pas sur lafeuille […]. Le plus important, c’est la

victoire ».« On n’est pas respecté »Sébastien Lambert (coach de Char-tres)« La frustration fait partie de notresaison. J’ai le sentiment que Chartresn’est pas respecté, il y a trois fautes surl’action ! Il y avait lancers et 3’’ à jouer.Je ne suis pas persuadé qu’on ne méritepas de gagner le match. C’est domma-ge de ne pas capitaliser sur ce match.On a montré du cœur. Il fallait changerde style et d’ADN, notre salut passerapar-là (une meilleure défense). Mais cesoir c’est une autre équipe que Roanneou Chartres qui a décidé du match ».

Propos recueillis par E.P.

Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

RÉACTIONS

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30 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

LOI30 - V1

} Le score ne reflète pas du tout le match. ~

Jonathan Hoyaux (Saint-Chamond)

l’équilibre (46-47, 25e). Pour l’aca-démisme, on repassera mais ça sebagarre durement dans la raquette(51-54, 30e).

Dans ce match à vocation défen-sive, la victoire se jouera à desdétails : la relation King/Joachimcôté quimpérois, l’adresse insolen-te d’Uzas ou le sang froid de Gui-chard dans les rangs visiteurs…Plus encore la capacité du SCBVGà élever le niveau de jeu en cettefin de partie maîtrisée. Saint-Cha-mond n’a pas volé sa victoire.

points en 7 minutes ! Et pourl’Ujap, un retour inespéré qui a ledon d’enflammer la salle et uncertain King, la carte maîtressequimpéroise (30-31, 18e). En moinsde temps qu’il ne faut pour l’écrire,Saint-Chamond a perdu son basket(12 tirs validés sur 33) et c’estl’Ujap qui vire en tête à la pause(34-33).

Une pause salvatrice pour leSCBVG qui a repris ses esprits. Etun troisième quart-temps ouvert etrythmé placé sous le signe de

QUIMPER - SAINT-CHAMOND63-82

U ne coupure de près de troissemaines. Il n’en faut pas plus

pour redistribuer les cartes. À quiprofitera cette longue parenthèse ?À Quimper ? Juste une illusion : sil’Ujap semble prendre le match parle bon bout, elle retombe très vitedans ses vieux démons : son irrégu-larité chronique en premier lieu.Oui, c’est bien Saint-Chamond quimaîtrise l’entame.

La force du SC BVG ? Sa capaci-té à alterner solutions extérieures(mention particulière à capitaineHoyaux) et passage par l’intérieur.Et son aptitude à exploiter les(nombreuses) pertes de balle quim-péroises (4 dans le premier quart-temps). En somme, un début departie presque serein pour le clubcouramiaud qui déroule tranquille-ment son basket (15-27, 10e).

Un match à vocation défensive

Mais que l’Ujap parvienne à inter-dire l’accès à la raquette au SCB-VG et voilà que le combat changed’âme (21-29, 14e). Les statistiquessaint-chamonaises sont à la bais-se ! Une vraie dégringolade : 2

le match a été très disputé dans l’engagement physique. Photo MAXPPP/Nicolas CRÉACH

BASKET Pro B

Saint-Chamond un ton au-dessus s’impose à QuimperHormis un deuxième quart-temps catastrophique, Saint-Chamond a maîtrisé son sujet et empoche une victoire très importante.

« Un gros combat »Jonathan Hoyaux (Saint-Chamond) :« Un gros combat. Le score ne reflètepas du tout le match. J’étais inquietavant le début du dernier quart-temps.C’est un match qui se joue sur pas grand-chose. Le trou dans le deuxième quart ?Quimper était beaucoup plus agressif eta réussi à jouer avec son public. »« Une victoire importante pour continuer à jouer le haut du tableau »Alain Thinet (coach de Saint-Cha-mond) :« Quimper a lâché sur sa fébrilité parceque jusque-là, c’était serré. On gagne endéfense où on a été plus rigoureux parcequ’au niveau de l’adresse, on a été trèsfluctuants. C’est une victoire importan-te pour continuer à jouer le haut dutableau. »« Le score reflète le match et la deuxième mi-temps »Alexis Desespringalle (Quimper) :« Pour moi, le score reflète le match et ladeuxième mi-temps. À un moment,Saint-Chamond a pris l’ascendant. Re-bonds, défense, balles perdues. On estdéficients. Collectivement, on n’est ja-mais tous ensemble. »

RÉACTIONS

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31SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

LOI31 - V1

BCMF - ANGERSÀ 20h, au Gymnase Cherblanc

C’ est le choc au sommet dela 16e journée. Une soirée

clé. Le tournant de la saisonpeut-être. Depuis samedi der-nier et sa démonstration collec-tive à Reims (85-69), Montbri-son a braqué sur lui lesprojecteurs de la renommée.Ce soir, il s’agit de capitalisersur cette performance hors desmurs par une victoire à domici-le contre « la meilleure équipedu championnat », selon lespropres mots de CorinneBenintendi.

■Des choix assumés et payants

La coache forézienne n’apeur de personne et sait com-muniquer son assurance. Ellen’a jamais douté d’Olga Mazni-chenko, même en début de sai-

son lorsque cette dernièren’était pas au top de sa forme etde son adresse. Aujourd’hui, lesite fédéral dit de l’Ukrainiennequ’elle est « sûrement la joueu-se la plus dominante de la divi-sion ». Corinne Benintendi aaussi parié, contre tout le mon-de, sur les progrès probables deBrenda Agblemagnon. Aujour-d’hui, la jeune pivot joue auniveau d’Anita Teilané, la pour-tant très bonne recrue lettonede l’intersaison. La coache aenfin axé son jeu autour deMargot Bienvenu, l’autre inté-rieure de l’équipe. Par sa poly-valence, son travail dans lesséances, ses progrès sous lespaniers, la Villeneuvoise a en-fin « passé un nouveau cap,comme Girardet parfois ».

C’est en tout cas le bon mo-ment pour ces quatre filles, ettoutes les autres, de se confron-ter à un candidat affirmé à laremontée. « Les Angevinesviennent pour gagner, répèteCorinne Benintendi. À nous deles en empêcher. À mes yeux,c’est une équipe qui nous res-semble un peu. Très bonne dé-fensivement, mais qui a unevictoire de plus que nous ». LeBCMF pourrait, en cas d’issue

heureuse, rejoindre son adver-saire du soir au classement.

Michel GRANGER

BCMF.- 1 Venditti, 9 Agblema-gnon, 10 Bienvenu, 11 Hermin-jard, 12 Girardet, 17 Millavet,18 Bouillon, 19 Teilane, 21 Du-

vivier (cap), 24 Maznichenko.Coache : Corinne Benintendi.Angers.- 2 Skrba, 5 Martinet,7 Landry, 9 Arrondo, 10 Drea-no-Trecant, 13 Lauvergne,15 Lokoka, 24 Gandega,72 Prodhomme, 0 Ngo Ndjock.Coach : David Gautier.

Par rapport au début de saison, Olga Maznichenko a retrouvé un meilleur niveau. Pour le plus grand plaisir de ses coéquipière et de son entraîneur. Photo Le Progrès / Tan FORDEVEAUX

BASKET LF2

Les Montbrisonnaises sont prêtes pour l’exploitEn n’ayant concédé qu’une seule défaite (de 3 points) en huit matches, le BCMF (5e) est incontestablement l’équipe en forme du mo-ment. Les Angevines (3e), meilleure formation du championnat sur le papier, le savent.

L’alignement des étoiles sem-ble parfait pour Toulouse ce week-end. Restant sur quatre victoires consécutives (dont Angers et Charnay), les filles de Noguera ont ce soir un ad-versaire moins huppé à affron-ter sur leur parquet : les ban-lieusardes nantaises. Pendant ce temps, quatre des cinq autres équipes du top 6 s’af-frontent : Charnay à Chartres et Angers à Montbrison. Deux chocs au sommet qui mettrontau moins deux adversaires au tapis. Ce pourrait même être trois si Reims ne reprend pas très vite son rythme de croisiè-re, douloureusement inter-rompu samedi dernier face au BCMF. Seulement voilà, à Aulnoye, les Nordistes ne se laissent pas bousculer facile-ment dans leur salle fétiche.

16e journée : CFBB (11e) - Ni-ce (10e), Aulnoye (7e) - Reims(4e), BCMF (4e) - Angers (2e),Chartres (4e) - Charnay (1er),La Glacerie (12e) - Calais (9e),Toulouse (2e) - Rezé (8e).

L’avenir en rose

BCM - SMUCMARSEILLE80-65

Benzeva l pu i s Barde touvrent le bal pour lancerleur formation sur un pre-mier quart-temps endiablé etMarseille impose sa loi face àdes Montbrisonnais emprun-tés à l’adresse extérieure dé-faillante et aux passes sou-vent hasardeuses. Les locauxbuttent sur une défense bienciblée et intense et seul Gau-doux rayonne dans la peintu-re (13à19). C’est Voldoire, quile premier, trouve ses mar-ques, Montanana sur smashremet les pendules à l’heure,le tremplin pour infliger un14 à 2 avec enfin une bellealternance dans le jeu. LesSmucistes ne lâchent rien,Malonga provoque le pre-mier gros écart juste avant lapause.

Une pause salutaire pour leslocaux qui reviennent dansd’excellentes dispositions

plus conformes à leurs stan-dards. Voldoire retrouve sonjardin puis caviardise Han-kins. Le repli défensif adversedevient défaillant et les Bécé-mistes développent leur jeu,

le spectacle en plus.Le score se stabilise autour

des vingt unités, mais c’étaitsans compter sur la pugnacitémarseillaise qui inflige un 12à 2 par l’intermédiaire deFripp. Bardet et Dudit quisanctionnent les errances lo-cales. Le BCM s’embourbe etvoit même son adversaire re-devenir dangereux. Gaudouxsurnage offensivement et LeSMUC cède définitivementdans les dernières minutes

Y.P.

Le BCM bat le SMUC Mar-seille 80 à 65 (13-19, 29-11,24-16, 14-19)BCM : Voldoire12, Gelin 4,Montanana 6 : ,HankinsCole14, Malonga7, Binvignat,Gaudoux25, Charles 12, Frey-cenet,SMUC : Dudit 13, Custos5,Benzeval 4 , BoyeDon3,Bardet8, FrippJr19, Hylaire3Sayah 6

Jérémy Voldoire a encore réalisé une grande partie ce soir. Photo Le Progrès/Régis BERNARD

BASKET N2M

Le BCM consolide sa quatrième place Après une courte trêve pour reposer les organismes, lesbasketteurs du Puy se rendent en Gironde, au gymnaseAubiers-Ginko, pour y affronter l’équipe de Bordeaux, ce soirà 18h. Désormais décrochés par le duo de tête, les Aiglesdoivent consolider leur troisième place au classement pourmaintenir à distance Toulouse, qui s’en va de son côté défierSaint-Avold dans un match couperet. L’équipe dirigée parDavid Vérots ne devrait pas rencontrer trop de difficultés faceau mal classé girondin, actuellement avant-dernier de lapoule. Les deux équipes ne visant pas les mêmes objectifspuisque Bordeaux lutte avec Lyon pour le maintien alors quele Puy vise les play-offs. Le suspens ne devrait pas vraimentêtre au rendez-vous en cette fin d’après-midi. Il va sans direque la victoire est impérative côté ponot qui poursuit sontravail en vue des futures échéances.

Tom MONTET

HANDIBASKET > NATIONALE ALes Ponots en promenade ?

Ce samedi, le club handisport forézien reçoit l’équipe deDouai (Nord). La fin de la saison 2018-2019 est proche : il nereste que cinq matches à jouer. L’équipe de Douai vit unesaison moyenne (12e au classement, 5 victoires contre 7 dé-faites). Leur objectif sera donc le maintien.Les Foréziens, quant à eux, commencent à penser aux play-offs. Une suite qui paraîtrait logique et méritée au vu de leurscapacités cette saison et de leurs nombreux atouts indivi-duels et collectifs. La présence du public, dit « le sixièmehomme » de l’équipe, aura encore plus d’importance.

Véronique TEYSSOTFeurs - Douai : match à 16h au Forézium André Delorme.

HANDIBASKET > NATIONALE BLes Foréziens sur la route des play-offs

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32 SPORTS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

LOI32 - V1

FEURS - KAYSERSBERGÀ 20h au Forézium A. Delorme

F in novembre, les spécialis-tes ne donnaient pas cher

de Kaysersberg. C’était malconnaître Fabien Drago et laqualité de ses joueurs. Après unmois de décembre exception-nel avec cinq victoires de rangd o n t u n e c o n t r e S o u f -felweyersheim (78-76), le KAB-CA a légèrement baissé de ryth-me. Il occupe portant la 9e

place du classement, synonymed’évoluer dans la poule inter-médiaire. « Kaysersberg est unedes équipes en forme depuisdécembre, confirme Julien Cor-tey. Ils reviennent de très loin etvont accrocher la poule du mi-lieu. C’est une équipe très athlé-tique, très grande tournée versl’offensive. Leur force est le jeurapide, ils se projettent très vitevers l’avant. »

Besoin du publicContre cette équipe d’excel-

lente qualité au moral d’acier,les Foréziens ont plusieurs rai-sons de confirmer la victoire del’aller (85-79) : satisfaire les fi-

dèles supporters, assurer la 7e

place et avoir un point de pluspour la seconde phase sur sonadversaire du soir.

« Ils ont l’avant-dernière dé-fense de la poule, il faut essayerd’exploiter cette carence. Nousallons nous appuyer sur notresolidité défensive pour réduirel’impact de leurs deux joueursétrangers : Drungilas et Ken-nedy. Une victoire nous per-mettrait d’aborder ce 2e cham-pionnat avec un bilan équilibré.Nous soignons les blessures,

j’espère pouvoir compter surun effectif plus garni qu’à Bou-logne. » Afin de ne pas se lais-ser surprendre, les coéquipiersde John Beugnot devront joueravec leurs valeurs habituelles :le partage, l’entraide et la com-bativité. Pour ce rendez-vous,le public aura une nouvelle foisun rôle prépondérant. Le Foré-zium devra se transformer enchaudron afin de remercierl’équipe pour son beau par-cours de première phase.

Alain BLEIN

À l’aller, les Foréziens s’étaient imposés contre Kaysersberg. Constantin Minla (en blanc) et ses coéquipiers espèrent bien s’envoler vers une nouvelle victoire, cette fois-ci à domicile. Photo Le Progrès/François PERROT

BASKET NM1

Feurs veut finir la phase régulière en beautéCe soir, les Foréziens af-frontent Kaysersberg. Une douzième victoire, devant leur public, serait de bon augure pour les Foréziens en vue des play-offs.

ORCHIES – ANDRÉZIEUX20h, à la Davo Pévèle ArenaMême si une faible lueur

d’espoir persistait, il fallait s’yattendre. Il n’y a pas eu demiracle. En ne gagnantqu’une seule rencontre, etencore à domicile contre lalanterne rouge Aubenas, lasentence est tombée : il fautpasser par la terrible épreuvedes barrages de relégation,qui ne permet aucun fauxpas.

Ce voyage chez les Orché-siens, après une coupure de15 jours, sera utile pour tra-vailler l’intensité défensive etla cohésion du groupe. Bienque celui-ci soit privé de Fa-byon Harris et de CharlesNkaloulou laissés au repos,ainsi que de Mutlu Demirtoujours en convalescence.« Ce sera pour moi l’occa-sion de voir comment réagitle groupe. Même si je doisdéplorer l’absence de quel-ques éléments cadres, lesjoueurs présents sont loind’être des faire-valoir. Il nousfaudra mettre de l’intensité,de l’envie comme nous enavons fait preuve lors de ladernière rencontre face auleader. Sans quelques aléas,comme la blessure d’Harris,ou encore sans quelques dé-cisions arbitrales fantaisis-tes, nous aurions pu faire ungros coup. C’est la loi dusport. Après cette période de

malchance, à nous de provo-quer son retour », nous aconfié le coach SébastienChérasse. Ce soir contre Or-chies déjà qualifié pour lesplay-off et qui retrouve sonpublic après quatre rencon-tres à l’extérieur, ce ne serapas chose facile. Déjà vain-queurs au match aller 96-84,les hommes de Jimmy Ploe-gaert seront, eux, en modepréparation montée à l’éche-lon supérieur et il ne faudrapas attendre la moindre man-suétude de leur part.

Ce match, qui n’a aucuneincidence sur la suite comp-table des événements, revêtquand même une importan-ce certaine, ne serait-cequ’au niveau mental.

Marc CANNOO

Le joueur andrézienPaul Bouloukouet. Photo Le Progrès/Tan FORDEVEAUX

BASKET N1M

Pour préparer au mieux les play-downs

ROANNE - BRIVEÀ 20h à la Halle VacheresseLes « Pink Ladies » ac-

cueillent la lanterne rougedu championnat, Brive. Engrande difficulté, les Brivis-tes ne comptent que deuxvictoires en seize journéescette saison. « Il faudra fai-re attention et ne surtoutpas sous-estimer notre ad-versaire du soir », soulignel a j o u e u s e r o a n n a i s e ,Alexandra Ilvovskaya. Sisur le papier, le match pen-che très favorablement enfaveur des Ligériennes, l’en-tame de la rencontre pour-rait dicter le sort du match.Brive n’a (presque) plus rienà perdre, tandis que Roanneveut conserver sa placedans le haut du tableau.« On va devoir mettre dusérieux dans la mise en pla-

ce des systèmes et beaucoupd’intensité. »

Ac tue l c i nqu i ème duchampionnat, Roanne nedoit pas laisser filer depoints trop facilement. Ellepourrait alors se retrouver

distancé au classement.L’équipe compte déjà deuxvictoires de retard sur lepremier et une sur les deuxpoursuivants. « La semainepassée, nous avons eu beau-coup de déchets, nous de-vons gommer ces imperfec-tions », constate AlexandraIlvovskaya.

Roanne qui reste sur deuxdéfaites consécutives, tou-tes compétitions confon-dues, peut retrouver le che-min de la victoire et de laconfiance dès ce soir. Mêmesi Brive n’abandonnera pasfacilement. Les « Pink La-dies » devront sortir les ar-mes, à l’instar de la récep-tion de Monaco (victoire86-72), devant un public quisera, une nouvelle fois, aurendez-vous.

Hugo Plathey

Alexandra Ilvovskaya tentera d’emmener les Pink Ladies vers la victoire ce soir.Photo Le Progrès/Celik ERKUL

BASKET NF1

Les Roannaises comptent bienrepartir de l’avant

Après la confrontation féminine entre Veauche et Le Coteau lasemaine dernière, la Loire va connaître de nouveau un« classique ». La Chorale de Roanne accueille La Gresle, cesamedi soir, pour un derby qui s’annonce très chaud au Palaisdes Sports. D’un côté, la réserve de la Chorale tourne parfaite-ment et se place sur le podium de la poule, à la troisièmeplace. C’est la révélation de l’année. De l’autre, La Gresle esten course pour se maintenir en NM3. La rencontre pourraitvaloir cher dans les objectifs des deux clubs.

Maxime VALADE

17e journée - Poule ESaint-Chamond - Stade LaurentinChorale de Roanne - La GresleLa Ricamarie - Panazol Limoges - Roche-la-Molière La Pontoise URL - Landouge

BASKET > N3MDerby de feu à Roanne

C’est l’équipe ligérienne la plus proche des play-offs actuelle-ment. Surtout, Unieux est en grande forme. Quatrièmes, àdeux points du leader, Wittenheim, les filles de l’Ondaine sedéplacent à Charnay pour continuer à tenir le rythme et lacadence des équipes de tête. Si les play-offs ne sont peut-êtrepas encore dans les têtes, Unieux a tout à gagner ce week-end.De son côté, Veauche voudra relever la tête face à Beaumont,après la défaite dans le derby contre le Coteau (62-69).

M.V.17e journée : Veauche - Beaumont ; ASPTT Limoges - Le Coteau ;Charnay - Unieux ; Saint-Chamond - Horbourg

BASKET > N3FUnieux peut y croire

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33SPORTS LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

LOI33 - V1

Alors que la 25e édition dutournoi international 15 - 16ans entre dans le dernier carréaujourd’hui, les couloirs du centre de tennis se vident peuà peu et de nombreux joueurset joueuses ont repris le che-min vers d’autres compéti-tions afin de poursuivre leurapprentissage vers le haut ni-veau.

Les demi-finales s’annon-cent alléchantes avec pasmoins de cinq nationalités re-présentées qui vont en décou-dre pour s’adjuger une placeen finale. Van Den Berg(NED) retrouvera Tiburzio(FRA) pour un match quis’annonce spectaculaire.Chez les filles, Ratokomanga(FRA) après avoir éliminé latête de série N°1 Barberini(P OL) s e ra con f ron téeaujourd’hui à Cwadjgem-baum (CAL). Enfin, Lliev(FRA) sera opposée à la Suis-sesse Scilipoti qui jusqu’à pré-

sent à fait forte impression enéliminant encore hier Gilles(FRA) sur le score sans appelde 6/1 - 6/0.

Pour les derniers matchs dela journée Patoux (FRA) etKeremedchiev (BUL) se ren-daient coup pour coup dans le1er set et au final le Bulgarebreakait et remportait la 1re

manche. Le second set partaitdans la même dynamique et à4 partout le Bulgare prenait lejeu du Français pour mener 5à 4 service à suivre. Sans trem-bler, il remportait la rencontreet retrouvera aujourd’hui leSuisse Dietrich.

En attendant les finales quidébuteront dimanche à partirde 14 heures, le spectacle seraencore au r endez - vousaujourd’hui au club de tennisdu domaine du Fraisse.

L’accès aux courts de tennisest libre. Renseignements :www.lechambontennis.com

Tirbuzio (FRA) va-t-il stopper Van Den Berg pour obtenir sa place en finale. Photo Isabelle ENGUIX

TENNIS Tournoi international 15 - 16 ans

Les Français parviendront-ils à se hisser en finale ?

SEM 42 - TOULOUSEGymnase Jean Gachet

(à 20h30)« Il n’y a plus de calcul à

avoir maintenant. Il fautjouer et remporter le plus dematches pour se sortir de lazone rouge. Il nous reste 9matches dont celui de ce sa-medi. Il faudra être présentchaque match, car cela vavite passer, le sprint final estlancé », analyse Ionut Rusu,coach du SEM 42. Car toutne s’est pas passé commel’aurait souhaité le coach,puisqu’il n’a pu compter pen-dant plusieurs matches, sursa meilleure attaquante,Amel Ait Ahmed, blessée.

La bonne nouvelle, « elledevrait jouer face à Toulou-se, elle est prête, même si ellen’est pas à 100 % ». Mais s’ilrécupère son attaquante, Io-nut Rusu devra faire sans sagardienne, Tatiana Priou Za-jac, blessée à son tour, face àdes Toulousaines qui ontperdu seulement deux mat-ches depuis le début duchampionnat. « C’est du trèscostaud Toulouse avec des

arguments sur tous les pos-tes. Maintenant on a perduface à elles juste d’un petitbut, car nous n’avons pastrès bien négocié la fin dumatch à l’aller ». Les Stépha-noises ont furieusement be-soin de points pour espérerreprendre confiance et com-mencer leur « remontada »,seul espoir d’éviter la reléga-tion.

F.Q.

Le SEM d’Adeline Thomas entame une période charnière pour le maintien. Photo Le Progrès/Antoine QUINSON

HANDBALL N1F

Le SEM 42 veut croire en une «remontada»Sur le papier, on se dit

que la tâche devrait êtrefacilitée pour le SAM HB42 qui se déplace samedi,à La Crau, actuel 10e,alors que les Stéphanoispointent eux à la 4e place.Mais Olivier Vendroux,coach du SAM, rappelle :« La Crau a bien retrouvéson niveau de début desaison où il faut se souve-nir que cette équipe a ga-gné 40 à 30 face à Anti-b e s , p r e m i e raujourd’hui ». En plus, lesVerts sont en difficultésur les longs déplace-ments, qui ne leur réus-sissent pas. « Mainte-nant, après une trêve detrois semaines, on a bientravaillé le match, gomménos défauts. Si on est sé-rieux, la victoire est pos-sible ». L’US Crauroise ades atouts dans son jeu,« en se projetant très vitevers l’avant, sans parlerde leur joueur base arriè-re qui est 8e du Top 10 desmeilleurs buteurs ». Avecune difficulté supplémen-taire pour Olivier Ven-droux qui ne pourracompter sur son atta-quant Yanniss Devèze (7e

meilleur buteur) à la suited’une douleur au poignet.

FQLa Crau - Samhb à 20h30.

HANDBALL N2MUne victoire pour rester au contact

SCHPG - ANNECY-LE-VIEUX HBAu gymnase Émile Soulier (19h)Saint-Chamond reçoit un

« gros » ce samedi soir, unepointure classée deuxième duchampionnat et invaincue de-puis cinq matchs.

Garder le cap du maintienLes Annéciennes se sont en-

volées depuis plusieurs rencon-tres et s’appuient sur une défen-se imposante qui s’associeparfaitement avec l’explosivitéde leurs contres-attaquantes.

Tous les matchs précédents sesoldent d’un écart entre dix etquinze buts pour pratiquementtoutes les équipes qui se situentdans le bas du classement.

Quant aux Couramiaudes, el-les conservent le cap du main-tien de toutes leurs forces mal-gré des difficultés de nombre etde ressources. Lors de cette soi-rée à domicile, devant leur pu-blic et en lever de rideau de leurréserve de Nationale 3, ellesveulent s’appuyer sur leur sta-tut affirmé d’outsider pour faire

porter la pression d’un résultatà leurs adversaires. D’autantque la ténacité des filles pour-rait totalement surprendre etprendre à revers une équipeAnnécienne qui a tout intérêtd’amener avec elle toute l’hu-milité dont elle peut faire preu-ve, car gare au courroux d’uneéquipe Ligérienne au tempéra-ment revêche qui jouera bienévidemment sa carte « à fond ».

À 21H : SCHPG – HBSEM42/MONTEIL (N3F)

HANDBALL N2F

Les Rouges endossent le rôle d’outsider

ENTENTE SAINT-CHAMOND - ISTRESGymnase Claude-Lebois (à 15 h)Cette semaine n’aura pas été un

long fleuve tranquille pour l’En-tente Saint-Chamond, avec Prolet-ka Ivanova, grippée, ou la libéro Justine Caporiondo blessée. De même, Jonathan Bouzagheti, coach de Saint-Chamond, n’a pu assurer qu’un entraînement car il était lui aussi grippé.

Une semaine particulière donc,alors que l’adversaire de diman-che, Istres (avant-dernier) ne sera

cer t a inement pas f ac i le à manœuvrer. « Istres a gagné la se-maine dernière Le Cannet (5e), c’est donc une équipe qui sait jouerfort. »

Or, Saint-Chamond, qui aural’avantage de jouer à domicile, ne veut pas manquer l’occasion de marquer des points en gagnant. « Bien sûr, cette semaine a été diffi-cile, mais notre objectif reste la vic-toire en trois sets. Nos joueuses sont toujours très motivées », rap-pelle Jonathan Bouzagheti.

Saint-Chamond ne peut pas sepermettre un faux-pas, car les poursuivantes (Vitrolles 2e et Aix Venelles 3e) sont sur leurs traces. Les Couramiaudes vont devoir montrer un gros mental pour re-nouer avec la victoire.

F.Q.

Dimanche :N3M : à 15h Entente Forézienne -CASE Palais des Sports à André-zieux BouthéonN3F : 16 h 30 Vienne - Firminy

VOLLEY-BALL N2F

Saint-Chamond veut renouer avec la victoireLéna Lebrun (SA montbrisonnais) et Amanda Ngandu-Ntumba (CA du Roannais) sont sélectionnées en équipe deFrance des moins de 20 ans pour disputer ce samedi unmatch international face à l’Italie à Ancône. La premièreva s’aligner sur 800 m aux côtés de Flora Poupenez (MouyAtac) pour reconstituer les deux-tiers du tout récentpodium des championnats de France juniors (3e et 2e). . Laseconde, quant à elle, va doubler le poids en salle avecAshley Bologna (Mont-Dore), la toute nouvelle recordwo-man de France juniors de la discipline (16,78 m), et ledisque en plein air, auréolée de son titre hivernal dechampionne de France acquis samedi dernier à Salon-de-Provence, en compagnie de Roseva Bidois (Château-Gon-tier), la médaillée d’argent.

T.S.

ATHLÉTISMELebrun et Ngandu-Ntumba face à l’Italie

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34 SPORTS FRANCE MONDE Samedi 2 mars 2019

LOI34 - V1

Dans le Top 14, Laurent Traverset Laurent Labit forment un

couple particulier, co-entraîneurs depuis 14 saisons d’abord à Mon-tauban (2005-2009) puis Castres (2009-2013) et le Racing depuis 2013 avec un titre de Pro D2 (2006) et deux Boucliers de Bren-nus (2013-2016).Le binôme composé de Christo-phe Urios et de Frédéric Charrier est différent puisque le premier est directeur sportif, le second entraî-neur. Mais la longévité de leur rela-tion comme leur palmarès les dis-tinguent tout autant.

La même vision du rugby

«Quand je suis arrivé à Oyonnaxen 2007, j’ai été chercher Frédéric qui sortait d’une saison délicate à Montpellier, confie Christophe Urios. Je voulais un bon arrière, ex-périmenté mais je ne le connais-sais pas plus que ça. J’en ai fait moncapitaine et je trouvais que dans les discussions qu’on avait sur le jeu, la gestion de l’équipe, il y a avait du sens et on était sur la mê-me longueur d’ondes. Quand je lui ai proposé de devenir entraîneur en 2010 alors qu’il lui restait un an de contrat, il est un peu tombé de l’arbre. Je n’avais pas envie de prendre un coach venant de l’exté-rieur car Oyo, c’est particulier… »« Nous avions des rapports privi-légiés et on s’est rendu compte que

nous avions la même façon de voirle rugby. J’avais l’envie d’entraîner sans y penser vraiment car à l’épo-que je menais une formation dans le bâtiment comme conducteur detravaux. C’était une belle opportu-nité », note Frédéric.Après un titre de Pro D2 (2013), unbarrage (2015) dans l’Ain, le duo a poursuivi à Castres en 2015 avec un Bouclier de Brennus la saison dernière. Les deux hommes étaient faits pour s’entendre.L’entraîneur dresse le portait du manager : « Christophe est quel-qu’un de passionné comme moi. Quelqu’un de très méticuleux, pré-cis, pointu sur le management, la

gestion des hommes. Un mec droit, direct, franc. »Le manager dit quasiment la mê-me chose de son entraîneur. « Il me rassure dans mon travail. Der-rière moi, j’ai quelqu’un de facile à vivre, compétent, fidèle, très loyal, qui respecte ce qu’il dit. Un scienti-fique, rationnel, gros travailleur, organisé, objectif. J’ai besoin de ça.on est complémentaire. »« Fred s’occupe de toute l’anima-tion offensive, confie Julien Du-mora l’arrière du C.O. Il y a pas malde discussions par rapport à la stra-tégie, aux lancements de jeu, à l’équipe adverse qu’on observe beaucoup à la vidéo. Christophe

est dans la gestion du groupe mais Fred sait dire les choses aussi. »Les deux hommes poursuivront leur cohabitation la saison pro-chaine à Bordeaux sans Jo El Abd futur manager de l’US Oyonnax.« Il connaît la boutique, c’est un beau challenge pour lui, assure Urios. Freddo n’a pas la même am-bition. Pour l’instant, il a un rôle très important dans un staff. Quand il le décidera, il sera prêt. »Frédéric confirme. « Je me régale dans ce que je fais. Je ne me vois pasplus loin. » Dans quelques mois, il sera tourné vers l’UBB avec un jolichallenge à relever pour le duo…

Norbert BONNET

Frédéric Charrier, au premier plan et Christophe Urios, ici après le succès contre le Racing en demie début juin à Décines, espèrent vivre de nouvelles joies avec Castres puis Bordeaux la saison prochaine. Photo Philippe JUSTE

RUGBY Top 14 (18e journée)

Frédéric Charrier, l’homme de confiance de Christophe UriosLe directeur sportif de Cas-tres a fait venir le Lourdais comme joueur à Oyonnax en 2007 avant d’en faire son entraîneur en 2010 dans l’Ain qui l’a suivi à Castres et pour-suivra l’aventure à Bordeaux.

Top 14Racing - La Rochelle......................sam. 14h45Clermont - Grenoble...........................sam. 18hPau - Agen.........................................sam. 18hMontpellier - Bègles Bordeaux...........sam. 18hLou - Castres ................................. sam. 20h45Perpignan - Toulon..........................dim. 12h30Stade Francais - Toulouse...............dim. 16h50

Pts J G N P p. c.1 Toulouse ............... 62 17 13 2 2 465 3212 Clermont ............... 57 17 11 2 4 532 3153 Lou........................ 52 17 11 1 5 429 3064 La Rochelle ........... 51 17 12 0 5 418 3875 Bègles Bordeaux... 48 17 10 1 6 437 3766 Stade Francais ...... 46 17 10 0 7 380 3437 Castres.................. 45 17 10 0 7 330 3448 Racing................... 41 17 9 0 8 427 3779 Montpellier ............ 33 17 6 1 10 390 38710 Toulon ................... 33 17 7 0 10 331 36511 Pau........................ 29 17 6 0 11 326 45612 Agen ..................... 25 17 5 1 11 276 45613 Grenoble ............... 20 17 3 2 12 313 42614 Perpignan ............. 9 17 1 0 16 289 484

S’ils ne perdent pas dimancheà Paris, les Toulousains (10v, 1n) aligneront un 12e match consécutif sans défaite (de-puis la 6e journée et un revers contre Castres le 29 septem-bre) et battraient le record de leurs aînés invaincus déjà du-rant 11 matches lors des sai-sons 2008-2009 et 2011-12. La Rochelle avait égalé ce re-cord lors de la saison 2016-2017 et stoppé à Lyon, n’avaitpu battre le record de succès d’affilée (11) détenu par Tou-louse (2008-09).

N.B.

Un record pour le Stade Toulousain ?

■Des retours à ClermontLes internationaux Morgan Par-ra, Camille Lopez et Wesley Fofa-na, seront titulaires face à Greno-ble. Par rapport au XV battu à Lyon, la charnière Cassang-Fer-nandez sort, Chouly et Nanaï Williams remplacent Fischer en 3e ligne et Abendanon à l’arrière.

■Les internationaux reviennent à La RochellePierre Bourgarit, Uini Atonio et Geoffrey Doumayrou seront titu-laires contre le Racing, alors que Dany Priso sera remplaçant.

■Rentrée de Nemani Nadolo

L’ailier fidjien de Montpellier, ab-sent depuis début janvier, effec-tuera son retour comme titulaire face à Bordeaux. Nadolo n’a dis-puté que 2 matches contre Pau etLyon depuis son arthroscopie du genou droit début octobre, après sa blessure le 29 septembre à Per-pignan.

■Pau chasse ses fantômesLa Section Paloise livrera un duelpour le maintien en recevant le SU Agen qui l’avait privée d’une première phase finale la saison passée en s’imposant au Hameau(33-22). L’ailier de l’équipe de France U20, Joao Pinto (19 ans) fêtera sa 1re titularisation.

■Jalibert 14 mois aprèsEntré contre Grenoble la semai-ne passée, Matthieu Jalibert (20 ans) sera titulaire pour la 1re fois depuis le 6 janvier 2018 contre leLOU et ses deux graves blessuresligamentaires au genou gauche.

■Un appel au boycott de la Coupe du mondeLe Pacific Rugby Players Welfare (PRPW), le syndicat représen-tant les joueurs des Fidji, Tonga ou Samoa, a appelé hier au boy-cott de la Coupe du monde 2019 pour protester contre le projet deLigue mondiale de World Rugby dont ces archipels pourraient être exclus.

RUGBY INFOS

1À moins d’un match nul, la rencontre entre Perpignan et Toulon devrait mettre fin à une série. L’USAP n’a pas encore gagné à domi-cile (9 défaites, 2 bonus) et le RCT a perdu 8 fois en déplacement (0 point).

} On ne peut plus traîner. ~

Laurent Labit, co-entraîneur du Racing 92

TOP 14 EXPRESS

Pro D2Montauban-Oyonnax...............................19-19Nevers-Colomiers....................................38-12Vannes-Massy.........................................26-12Carcassonne-Biarritz...............................21-20Aix-en-Provence-Angouleme...................20-21Bourg-en-Bresse-Brive............................31-27Aurillac-Bayonne......................................41-27Béziers - Mont-de-Marsan...............dim. 14h15

Pts J G N P p. c.1 Bayonne................ 69 23 15 1 7 564 4092 Nevers................... 68 23 15 0 8 521 4373 Oyonnax ............... 68 23 13 1 9 607 4704 Brive...................... 63 23 13 1 9 604 4285 Mont-de-Marsan ... 58 22 12 1 9 497 4346 Béziers.................. 56 22 13 0 9 437 4277 Aix-en-Provence .... 55 23 12 0 11 536 5458 Angouleme............ 54 23 11 1 11 477 5049 Vannes.................. 54 23 11 1 11 491 49410 Carcassonne......... 51 23 11 0 12 488 53611 Aurillac .................. 51 23 11 0 12 443 53412 Biarritz................... 49 23 10 1 12 555 50813 Montauban............ 48 23 10 1 12 426 50814 Bourg-en-Bresse... 42 23 9 1 13 442 60815 Colomiers.............. 39 23 8 0 15 397 47716 Massy ................... 22 23 4 1 18 380 546

■La prochaine journéeSamedi 16 mars.- Castres -Perpignan, Toulon - Mont-pellier, Agen - La Rochelle,Grenoble - Racing (18 h).Bordeaux - Paris (20 h 45).Dimanche 17 mar s . -Clermont - Pau (12 h 30).Toulouse - LOU (16 h 50).

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35SPORTS FRANCE MONDESamedi 2 mars 2019

LOI35 - V1

L’Américaine Mikaela Shiffrin remportera officiellement laCoupe du monde de ski alpin dès ce week-end à RosaKhutor au terme d’une saison exceptionnelle, sans mêmeparticiper à l’étape russe.Seule Petra Vlhova pourrait encore théoriquement priverShiffrin du globe : mais la Slovaque zappe, comme l’Améri-caine, les courses de vitesse disputées en Russie. Parmiles épreuves, la descente prévue samedi a été annulée enraison du mauvais temps et remplacée par un super-G.

La nouvelle star du ski mondial a réalisé une saison époustouflante. Photo AFP/JONATHAN NACKSTRAND

SKI ALPINShiffrin sacrée sans même skier

EN BREF

SKI NORDIQUELes fondeurs français en bronze lors du relaisL’équipe de France de ski defond (Backscheider, Manifi-cat, Parisse et Jouve sont al-lés chercher le bronze ausprint) a pris ce vendredi lamédaille de bronze du relaismessieurs 4x10 km desChampionnats du monde àSeefeld-in-Tirol (Autriche),sa quatrième en cinq ans, JOet Mondiaux confondus.

TENNISATP Dubaï : Monfils échoue en demi-finaleGaël Monfils, qui disputait satroisième demi-finale depuisle début de la saison, s’estincliné face à Stefanos Tsitsi-pas hier à l’issue d’un matchde très haut niveau, conclu

au tie-break du 3e set aprèsprès de 3 heures de jeu (4-6,7-6 (7/4), 7-6 (7/4)).Le Français, intégrera le top20 à l’issue de la semaine.Federer proche de son 100e titreDans l’autre demi-finale,l’éternel Roger Federer s’estdéfait de Borna Coric (CRO/n°6) en deux sets (6/2, 6/2).Face à Tsitsipas (16 heures),le Suisse aura l’occasion dedécrocher son 100e titre.ATP Acapulco : Kyrgios le combattantL’Australien Nick Kyrgios a dûsurmonter une chute, descrampes, les huées du publicet le Suisse Stan Wawrinkapour se qualifier en troismanches pour les demi-fina-les du tournoi ATP d’Acapulco(7-5, 6-7 (3/7), 6-4). JohnIsner, Cameron Norrie etAlexander Zverev ont aussirejoint le dernier carré.

CYCLISME : UAE TOURRoglic s’impose en patron au sprintDéjà leader du général, Pri-moz Roglic (Jumbo) s’est im-posé hier au sommet du JabelJais. Au sprint, le Slovène adevancé le Néerlandais TomDumoulin (Sunweb) et leFrançais David Gaudu (Grou-pama-FDJ). Sauf surprise ouincidents de parcours, Roglicdevrait remporter la premiè-

re édition de l’UAE Tour.

BASKETNBA : Harden enfile son costume de MVPPour la sixième fois cette sai-son, James Harden a atteint labarre mythique des 50 pointslors de la victoire à l’arrachéede Houston face à Miami

(121-118). Il a échoué à seule-ment trois longueurs de sonrecord personnel (61 pointsmarqués le 23 janvier dernierà New York).NBA : Golden State battu une nouvelle foisBattus la veille à Miami, lesWarriors ont perdu pied lorsdu 4e quart-temps face à Or-

lando avec seulement quinzepoints marqués. Les coéqui-piers d’un Evan Fournier dis-cret (8 points) en ont profitépour s’imposer 103-96.Elite : l’ASVEL fait le travail face au Portel, Chalon surpris à FosLe leader n’a pas tremblé faceau Portel, avant dernier ens’imposant 91-73.Dans un duel de seconde par-tie de tableau, Fos-sur-Mers’impose face à Chalon 76-73,au bout du suspense.Dans les autres matches, Gra-velines bat Antibes 88-71 etLevallois s’impose face àChâlon-Reims 83-78.

La joie du relais français sur le podium. Photo AFP/JOE KLAMAR

EliteFos-s./Mer-ES Chalon.............................76-73Gravelines-Antibes..................................88-71ASVEL-Le Portel ......................................91-73Levallois-Châlons-Reims.........................83-78Strasbourg - Le Mans.....................sam. 18h30Bourg - Dijon......................................sam. 20hNanterre - Limoges ......................... dim. 18h30Monaco - Cholet...............................lun. 20h45

Pct J G P p. c.1 ASVEL ....................... 76,2 21 16 5 1719 15772 Pau/Orthez ................ 70,0 20 14 6 1604 14943 Dijon .......................... 60,0 20 12 8 1547 14734 Limoges..................... 60,0 20 12 8 1653 15855 Nanterre..................... 60,0 20 12 8 1650 15846 Gravelines.................. 57,1 21 12 9 1706 17197 Le Mans..................... 55,0 20 11 9 1628 15538 Monaco...................... 55,0 20 11 9 1598 15239 Bourg ......................... 55,0 20 11 9 1631 1609

10 Strasbourg ................. 55,0 20 11 9 1605 159911 Levallois..................... 52,4 21 11 10 1688 167812 Boulazac.................... 50,0 20 10 10 1548 156513 ES Chalon ................. 42,9 21 9 12 1812 171214 Châlons-Reims .......... 38,1 21 8 13 1726 184715 Cholet ........................ 35,0 20 7 13 1595 171716 Fos-s./Mer ................. 33,3 21 7 14 1628 174317 Le Portel .................... 28,6 21 6 15 1651 179418 Antibes....................... 19,0 21 4 17 1566 1783

Le Français Quentin Lafargue adécroché le titre mondial du kilo-mètre, ce vendredi soir, au vélo-drome de Pruszkow (Pologne). C’est la première médaille d’or française des Mondiaux.

Lafargue, déjà auteur dumeilleur temps des qualifications l’après-midi (59’’845 centièmes), abouclé la distance départ arrêté en1’0’’029 centièmes, à la moyenne de 59,971 km/h. Logiquement, lesperformances ont été légèrement inférieures car, de l’aveu de Lafar-gue, « l’entre-deux (courses) n’est pas facile à gérer ».

« Les vacances vont faire du bien »

« C’était mon jour », a savouré lenouveau champion du monde. « Je n’ai rien lâché. J’ai perdu telle-ment de fois que je n’ai pas eu envie de m’enflammer ».

En finale, Lafargue l’a emportéau prix d’un effort total : « Je me faisais des scénarios, je vais crier en passant la ligne comme Greg (Baugé) l’a fait quand il a gagné la vitesse ici il y a dix ans, pour mes premiers championnats du mon-de élite. Mais je n’ai pas eu assez d’énergie pour le faire. »

Le Français s’est projeté sur lasuite, à sa manière alliant réalisme

et bonne humeur : « J’ai gagné le droit de porter un beau maillot mais à la prochaine compétition tout sera remis à zéro. Mainte-nant, je vais profiter. Les vacancesvont faire du bien. »

Le vétéran néerlandais TheoBos (35 ans), titré en 2005, a pris ladeuxième place et un autre Fran-çais, Michael d’Almeida, a com-plété le podium en prenant la troi-sième place de cette épreuve. Cette médaille est sa 11e médaille mondiale et la 4e sur la distance deréférence, bien qu’elle ne figure

plus aux J.O depuis 2004.

Mathilde Gros en bronzeEn fin de soirée, Mathilde Gros a

décroché sa première médaille en élite dans le tournoi de vitesse. La jeune Française (19 ans), dominéeen demi-finale par la Hong-Kon-gaise Lee Wai Sze, a battu pour le bronze l’Allemande Friedrich, présente elle aussi pour la premiè-re fois dans le dernier carré.

La Lyonnaise Laurie Berthon a-elle terminé à une décevante 13e place dans l’omnium dames.

L’émotion était grande pour Quentin Lafargue après son premier sacre sur la distance. Photo AFP/ALIK KEPLICZ

CYCLISME Mondiaux sur piste

Quentin Lafargue remporte enfin l’or mondial sur le kilomètre

Heureusement la journée s’estbien terminée avec un superbe po-dium au pentathlon. Ce vendredi d’ouverture des championnats d’Europe en salle, à Glasgow, ne promettait pas de faire la Une des journaux mais elle nous a réjouis.

Encore que pour ce qui estd’éblouir les reporters la Britanni-que Katarina Johnson-Thompson s’y entend. La brillante anglaise, qui s’entraîne à Montpellier, dans le même centre que Kevin Mayer, est une star Outre-Manche.

Elle a dominé le pentathlon avecprès de 5000 points, une des meilleures perfs de l’histoire.

Et la France ? Elle a souri avec lamédaille de bronze d’une gamine, Solène Ndama. À 20 ans, dans une discipline qui demande de la maîtrise, elle a égalé le record de France avec 4723 points, tout en pestant pour son temps au 60m haies, sa discipline de prédilec-tion, pourtant pas si mauvais…

« Avant le 800m, elle avait trèspeur, on a beaucoup parlé. Peur defaire quatrième, de décevoir, a ex-pliqué son entraîneur Laurent Moreschi. Elle me surprend tout letemps (rires). Où va-t-elle s’arrê-ter ? » Attention prodige !

Sananes en rade sur 400mLa journée avait bien commencé

pour les Françaises sur 400m, les trois sélectionnées passant les qualifications. Mais en demi-fina-le, hier soir, elles sont tombées uneà une comme des quilles trop fragi-les. Une déception pour Deborah Sananes. En 53’’34 la sprinteuse d’Ambérieu a terminé dans un moins bon temps qu’en série, à la cinquième place d’une demi-finalecertes relevée. Mais elle était loin de son récent record personnel.

À la hauteur la Lyonnaise PriscaDuvernay n’a pas à rougir. Elle a passé 1,89m en qualifications, à un centimètre de son record, se trouvant écartée de la finale au nombre d’essais.

Solène Ndama, en bronze. À 20 ans. Photo AFP/PHILIPPE LOPEZ

ATHLÉTISME Championnats d’Europe en salle

Du bronze pour Solène Ndama : attention prodige !

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36 LOISIRS LOIRE ET RÉGION

LOIS

IRS

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R ivière dite « urbaine », lon-gue de près de 35 kilomètres,

le Furan est surtout connu pour sa pollution, ses sacs plastiques etses odeurs pestilentielles. Et pour-tant. N’en déplaise à cette réputa-tion peu flatteuse, la rivière est aujourd’hui bien moins sale que ce qu’elle était il y a quelques années… Au point de pouvoir y pêcher la truite, et ce, même en aval de Saint-Étienne. « Un très gros travail d’assainissement a étéentrepris ces quinze dernières an-nées sur cette rivière. Il aura fallu une procédure judiciaire à l’en-contre de la Ville de Saint-Étienne, en 2003, pour faire avan-cer un peu ce dossier », affirme Gilbert Giaume, président de l’as-sociation de pêche le Gardon Fo-rézien qui gère le cours d’eau sur sa partie basse, de La Fouillouse àAndrézieux.

Dépollution et passes à poissons

À l’époque en effet, 90 % deségouts de la ville passent directe-ment dans le Furan. Autant dire que la rivière a de quoi sentir un peu fort. « Tout ce qui passait dans les toilettes des habitants de Saint-Étienne atterrissait directe-ment dans l’eau, poursuit Gilbert Giaume. Et dès qu’une forte pluietombait, elle lavait les goudrons avant de s’évacuer elle aussi dans

les égouts, et donc, dans le cours d’eau. »

Depuis lors, la ville a fait d’énor-mes progrès. « Grâce à la mise enplace d’un réseau séparatif d’as-sainissement, 95 % des eaux usées de Saint-Étienne passent dorénavant par une station d’épu-ration avant de regagner le Furan.Ce qui, associé aux travaux entre-pris, à l’aménagement de berges et à la mise en place de passes à poissons, a permis de redonner de la vie au cours d’eau », s’en-thousiasme le président.

Un parcours sans tuerReste que tout n’est pas encore

parfait. S’il est aujourd’hui possi-ble de pêcher dans le Furan - et notamment des truites, quoi qu’il s’agisse souvent de truites d’éleva-ge déversées par les associations –il est toujours interdit de consom-mer ses prises, à cause de la pré-sence de métaux lourds dans l’eau. « Il faut comprendre que nous avons derrière nous 200 ansde pollution industrielle, qui met-tra des décennies à disparaître. Mais il vaut sans doute mieux voir la bouteille à moitié pleine etse dire que le travail accompli est déjà beau. »

Tellement beau, même, que cet-te année, un parcours « sans tuer » dédié à la truite fait ainsi son apparition sur le Furan. S’étendant du pont de la D12 jus-qu’à la route qui passe au-dessus de la centrale à béton à André-zieux, il vise à protéger l’espèce aupoint de, pourquoi pas, lui per-mettre un jour de se reproduire dans cette rivière autrefois sans vie.

C.R. Cette année, un tronçon du Furan devient parcours No-Kill ou « sans tuer » pour les truites. Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

LOIRE Pêche

La truite, ce poisson qui régale les mordus ligériensDans le département, les cours d’eau abritent pour beaucoup de très belles po-pulations de truites… Même le pire d’entre eux. À une semaine de l’ouverture de la saison de pêche, zoom sur une rivière qui reprend vie.

Toujours première dans la mi-se en place d’animations di-verses, la fédération de pêche de la Loire sera présente le dernier week-end de mars au comice de Feurs, pour faire découvrir la pêche au grand public. Objectif de cette pré-sence ? Donner envie aux profanes de tester ce loisir, par le biais de petits jeux adap-tés à tous les âges. D’une tradi-tionnelle pêche aux canards pour les plus petits, à des lan-cers de lignes en direction d’une cible verticale pour les plus grands, il sera, dans tous les cas, question de marquer le plus de points possible… et de ne pas rentrer bredouille !

Du 29 au 31 mars, à la foire-expo comice de Feurs.

RENDEZ-VOUS

Parce qu’il en faut pour tout lemonde, et que la truite sauvageest réputée redoutable à captu-rer, les différentes associationsde pêche du département procè-dent chaque année à des déver-sements de truites d’élevage dans certains plans d’eau et ri-vières.

La truite d’élevage pour apprendre

Objectif : permettre aux moinsaguerris de pratiquer ce loisirsans se décourager, d’avoir lajoie d’attraper quelque chose etsurtout la possibilité de progres-ser. « Ces truites sont déverséesen plusieurs fois, pour un totald’environ 8 tonnes par an, soit40 000 spécimens pour notredépartement », détaille VincentGarnier, de la fédération de pê-

che de la Loire. Et de poursui-vre : « Ramené aux 23 000 pê-cheurs de la Loire et surtout auxkilomètres de rivière (4 500 kmdont 2 600 fréquentées par lestruites, N.D.L.R.), cela ne repré-

sente pas tant que cela. Mais cespratiques sont finalement extrê-mement importantes. Les trui-tes d’élevage sont généralementdéversées à des endroits accessi-bles, pour permettre aux plusjeunes qui débutent, ou aux per-sonnes qui ne peuvent pas cra-pahuter, de quand même se faireplaisir en pêchant des truites.Généralement, un pêcheur ap-prend les rudiments de la prati-que avec de la truite d’élevage etse met en chasse de truites sau-vages à mesure que son appren-tissage avance. Et dans le dépar-tement, il a de quoi faire, comptetenu de nos très belles popula-tions, qui sont en bonne santé etdont la reproduction est égale-ment très honorable. La Loireest finalement un superbe terri-toire pour la pêche de la truite. »

Une truite Fario. Photo Le Progrès / Laurent THEVENOT

Truite sauvage ou truite d’élevage ?

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37Samedi 2 mars 2019

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0Cette année, un tronçon du Furan devient parcours No-Kill ou « sans tuer » pour les truites. Photo Le Progrès/Frédéric CHAMBERT

LOIRE Pêche

La truite, ce poisson qui régale les mordus ligériens« L’ouverture de la saison de la trui-te, c’est toujours le coup de feu ! »,lâche Vincent Garnier, techniciende la fédération de pêche de laLoire. Un moment festif, un espritde partage…Alors que la pêche est générale-ment un loisir assez solitaire, lajournée d’ouverture est toujours unpeu particulière pour tout pêcheurqui se respecte. On part entre co-pains ou en famille, on amène lecasse-croûte… On pêche différem-ment et, du coup, on attend ce mo-ment-là avec une certaine impatien-ce.« C’est assez fou. Techniquement, ilest possible de pêcher d’autres pois-sons toute l’année mais c’est vrai-ment avec l’ouverture de la truiteque tout redémarre », poursuit Vin-cent. « Dans la semaine qui précè-de, il se vend environ 4 500 cartesde pêche dans le seul département,soit environ 20 % des cartes ven-dues annuellement. C’est un mo-ment vraiment très attendu, parce

que convivial et parce qu’il marquele lancement de l’année pour unpêcheur. Il correspond souvent audébut des beaux jours, cela veutdire que l’on va pouvoir enfin re-trouver les bords des cours d’eau ! »

L’ouverture de la truite, un moment de partage entre pêcheurs.Photo Le Progrès / Yves FLAMMIN

À J-7, l’impatience grimpechez les pêcheurs

■ DatesLa pêche à la truite est ouvertedu deuxième samedi de mars autroisième dimanche de septem-bre en cours d’eau de premièrecatégorie.

■ QuotasLe pêcheur ne peut prélever quesix poissons capturés par jour.Il doit obligatoirement relâcherles autres, afin d’assurer la surviede l’espèce.

■ MaillesLe poisson doit mesurer au mini-mum 20 centimètres dans lescours d’eau de première catégo-rie, et au moins 23 centimètresdans les cours d’eau de secondecatégorie.En deçà, on estime que le pois-son est trop jeune pour s’être

reproduit au moins une fois.Attention ! Il existe quelques ex-ceptions dans certaines rivières.Il est possible de les consulterauprès de la fédération de pêche42.

■ CarteLe pêcheur doit être muni d’unecarte de pêche en cours de vali-dité.

■ No-KillLe pêcheur est également tenude respecter les consignes s’ilpêche sur un parcours No-Kill,ou sans tuer, à savoir, écraserl’ardillon de l’hameçon pour nepas blesser le poisson et le remet-tre à l’eau.Cette année, quatre nouveauxparcours font leur apparition.

RÉGLEMENTATION DE LA PÊCHE À LA TRUITE

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38 LOISIRS LOIRE ET RÉGION Samedi 2 mars 2019

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Théâtre, visite gourmande d’une chocolaterie ou sortie découverte, laissez-vous tenter par notre sélection de loisirs à partager en famille.

LOIRE Sélection

Que fait-on en famille aujourd’hui ?

Charles Chocolartisan estune chocolaterie artisanalespécialisée dans les pâtes àtartiner. Fabriquées direc-tement à partir du cacao(Brésil, Côte d'ivoire…) etde matières premières, sanscolorant, ni conservateur,ni arôme. Venez découvrirtous les secrets de fabrica-tion des pâtes à tartinerCharles Chocolartisan.

Samedi 2 mars de 14 h 30 à16 h. Charles Chocolarti-san, 2 260 route de Roanne.Tarifs : 3 €. Renseigne-ments au 04.77.26.86.51.

Une production 100 % locale. Photo Charles Chocolartisan

Visitede la chocolaterie artisanale à Civens

À la recherche du bisou magique : Petite Lucie voudrait biensavoir qui se cache derrière le bisou magique… Le bisoumagique, c’est le bisou qui fait du bien quand on a du chagrin,qui rassure quand on a peur. Petite Lucie part à sa recherche.Un voyage en musique et en tendresse au pays des sensa-tions.

Samedi 2 et dimanche 3 mars à 10heures. À la Comédie Triom-phe. Tarifs : 8 €, enfant 6 €. Renseignements au 07.83.97.63.60.

Du théâtre aussi à Saint-Étienne

Le spectacle, inspiré par le conte des frèresGrimm, raconte l’histoire étonnante d’un âne,d’un chien, d’un chat et d’une poule. Alors qu’ilsse sentent menacés, ils quittent leurs maîtrespour échapper à leur tragique destin. Ensemble,ils deviennent musiciens klezmer et décident departir pour Brême afin de suivre leurs rêves. Lasolitude du chien est illustrée par le blues à laguitare, le chant de l’âne est évoqué dansl’écriture musicale, la poule chante-glousse etl’espièglerie du chat est mise en avant avec letimbre frétillant de la clarinette.À l’aide de marionnettes, des techniques ducirque, et accompagnée par un ensemble demusiciens dans un décor très coloré et protéifor-me, la compagnie Animotion continue sa dé-marche de créer des spectacles non-verbaux àdestination du jeune public.

Samedi 2 mars à 17 heures à l’Opéra de Saint-Étienne. Tarif : 16,60 €. Renseignements au04.77.47.83.40. www.opera.saint-etienne.fr Un spectacle destiné au jeune public. Photo Laurent QUINKAL

Saint-Étienne : Les Musiciens de Brême à l’Opéra

Cent artistes bénévoles vont vous faire voyager à bord d’un bateaude croisière en direction du Pays des Rêves… Un nouveau spectaclecoloré qui mêlera chants, danses et de nombreuses autres surprises.Un spectacle au profit de l’association Un sourire pour Lana.

Samedi 2 mars à 15 heures et 20 h 30. Dimanche 3 mars à 15 heures àL’escale. Tarifs : 16 €, moins de 12 ans 12 €. Renseignements au06.87.33.31.10.

Prêts à embarquer ? Photo L’ESCALE

Du théâtre à Veauche avec Tant qu’on rêve en cœur

Rendez-vous ce samedi pour participer à l’opération de nettoya-ge J’aime la Loire propre. Créée à l’origine par les chasseurs, cetteopération a lieu chaque premier samedi du mois de mars tout aulong des 1 000 km du fleuve Loire. Elle rassemble chasseurs, pêcheurs, randonneurs, riverains ou amoureux du fleuve.

Samedi 2 mars à 8 h 30. Parking du château. Gratuit. Renseignementsau 06.88.45.65.96.

L’Opération se déroule tout au long du fleuve.Photo Le Progrès / Philippe VACHER

Opération J’aime la Loire propre à Saint-Priest-la-Roche

Cette sortie commencera par une projection-conférence à la Maisonde la réserve naturelle et sera sui-vie d’une balade guidée par un or-nithologue de la LPO Loire pour aller écouter et tenter d’observer les chouettes et hiboux qui fré-quentent le site et ses environs…

Samedi 2 mars à 17 h 30. Lieuexact précisé lors de votre inscrip-tion. Gratuit. Renseignements au04.77.41.46.90.

Découvrez les chouettes et hiboux. Photo Philippe VACHER

Sortie découverteà Saint-Victor-sur-Loire

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39LOISIRS LOIRE ET RÉGIONSamedi 2 mars 2019

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L’info chaude

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Après une parenthèse de huit années, les Wriggles remontent sur scène et repartent envrille, avec deux nouveaux membres, pour notre plus grand plaisir. Toujours vêtus de rougede la tête aux pieds, ces cinq diablotins musiciens et militants interprètent avec talent eténergie, des chansons tirées de leur dernier album Complètement red, qui vient juste desortir, et quelques-unes plus anciennes. Nous retrouvons les mêmes ingrédients que par lepassé : des textes finement ciselés et percutants, interprétés sur des airs de guitareparticulièrement mélodieux, de belles voix qui s’entrelacent. Des thèmes d’actualité ounon, traités avec un humour noir et cinglant : le sourire intérieur, les dérapages surinternet, le week-end entre potes, l’homme narcissique et adultère, bye-bye le code dutravail, le canard de bain.Comme à leur habitude, sur scène, leurs chansons sont théâtralisées et parfois mêmechorégraphiées, relevées de sauts, de grimaces, de cris, d’accessoires, de fumée, debruitages, de guitare électrique, de quelques intermèdes comiques et même d’odeurs debœuf bourguignon.

Soirée de clôture du festival orchestrée par François Rollin, ce samedi à 20 h 30 au Centre des Congrès de Saint-Étienne. Tarifs : 28 et 26 euros. Informations : 04.77.46.31.66.

SAINT-ÉTIENNENous avons retrouvé avec bonheur les Wriggles et leur répertoire de chansons humoristiques théâtralisées

Les chansons du groupe sont théâtralisées et parfois même chorégraphiées. Photo Le Progrès/Charly JURINE

Depuis plus d’une semaine, unetrentaine d’humoristes se succè-dent sur les scènes du Centre de congrès, du théâtre de l’Université,de la salle Jeanne D’Arc à Saint-Étienne mais aussi à Saint-Cha-mond et Saint-Just-Saint-Rambert.

Ce soir, le festival des Arts burles-ques ferme ses portes avec Rock &Rollin. Farid Bouabdellah, le di-recteur de l’événement, hésitera sans doute entre les rires et les lar-mes parce que cette 16e édition a été complètement folle avec déjà Le Jupiter Show programmée en ouverture. « Il y a eu bien sûr cette soirée mais on a aussi accueilli Eboué, Bentalha, Ladesou, Lom-pret. »

Quelque 8 000 spectateurs« Cette année, nous avons com-

mencé à changer l’image et la pro-grammation, estime Farid Bouab-dellah. Saint-Étienne a vraiment été, cette semaine, la capitale de l’humour. » Avec des spectacles presque complets partout. « On a enregistré 8 000 spectateurs. On sent que ce festival attire de la sym-pathie. Il s’appuie sur une nouvellegénération de bénévoles qui a crééune dynamique. Je crois qu’on a rendu les gens heureux. » Lui le se-

rait s’il ne devait pas faire face à « une baisse de subvention depuis quatre ans de Saint-Étienne Mé-tropole (1). » Il a beau avoir de l’humour.

Muriel CATALANO

(1) « On a un budget constant etnous sommes sollicités chaque an-née par de nouveaux événements.Nous avons aidé pour la premièrefois Positive Éducation et baissé unpeu la subvention des Arts burles-ques sans que ça ne les fragilise »,explique Robert Karulak, en char-ge notamment de la culture à Saint-Étienne Métropole.

Farid Bouabdellah, directeur des Arts burlesques (à droite) et Raymond Barnabé,président du festival.Photo Le Progrès/Charly JURINE

SAINT-ÉTIENNE Festival des Arts burlesques

« Le festival des Arts burlesques commence à changer d’image »

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CharlesMars sec et beau emplit huches et tonneauxlune décroissante

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Lever :Coucher :

Lever :Coucher :

Gris et humide Les nuages

domineront ce samedi, ne laissant que peu de

place pour une éventuelle éclaircie. Ils pourront même lâcher quelques pluies mais

ces dernières devraient rester assez éparses. Malgré cela, les températures se maintiendront à un

bon niveau.

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2525

St-Bonnet-le-Château

La Pacaudière

St-Just-en-Chevalet

Feurs

St-ChamondMontbrison

Bourg-Argental

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St-ChamondMontbrisonPierre-sur-Haute

Pierre-sur-Haute

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Noirétable

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St-Galmier

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111862500111862500

18, rue de l’Industrie 42290 SORBIERS

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1927

335

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Autorisation N°S2019-0065 jusqu’au 1er mai 2019