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Association GOETHALS Vereniging asbl vzw Bulletin N° 33 Avril 2018 Dans ce bulletin … Le mot du Président ............................................................................................................... 3 Compte rendu de l'AG du 40ème anniversaire .................................................................... 4 Annonces familiales ............................................................................................................ 7 Comptes de l’Association Goethals au 31/12/2017............................................................ 9 Budget prévisionnel 2018...................................................................................................... 9 In Memoriam : Ginette Delvaux de Fenffe ....................................................................... 10 In Memoriam : Pierre Goethals ........................................................................................ 11 L’égalité dans le couple et notre association ................................................................... 13 La naissance d’un Rallye Auto.......................................................................................... 15 Un beau vitrail de famille .................................................................................................. 17 Projet de livre sur la famille Goethals ............................................................................ 19 Famileo, kekesekeca ? ......................................................................................................... 22 Dépistage gratis de la Trisomie 21. Que cache cette mesure ? .......................................... 23 Mon chef d’œuvre ............................................................................................................... 24 Universem : De start-up à Scale-up .................................................................................... 26 Musée des Commandos ..................................................................................................... 28 Revue de presse ................................................................................................................... 30 Mes projets en Zambie ....................................................................................................... 31 Des toiles pour le dire, récit de vie d’Hedwige .................................................................. 33 Un Goethals « Oscarisé » à Hollywood ............................................................................. 33 Arnould primé à un concours de photos ........................................................................... 35 Pensez à faire une petite visite sur le site de l’association

Association GOETHALS Vereniging Bulletin N° 33...6,646.97 € 5,157.37 € Diminution du capital suite à l'AG 40ème Budget prévisionnel 2018 Dépenses : Recettes : Frais Bancaires

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  • Association GOETHALS Vereniging asbl vzw

    Bulletin N° 33

    Avril 2018

    Dans ce bulletin … Le mot du Président ............................................................................................................... 3

    Compte rendu de l'AG du 40ème anniversaire .................................................................... 4

    Annonces familiales ............................................................................................................ 7

    Comptes de l’Association Goethals au 31/12/2017 ............................................................ 9

    Budget prévisionnel 2018 ...................................................................................................... 9

    In Memoriam : Ginette Delvaux de Fenffe ....................................................................... 10

    In Memoriam : Pierre Goethals ........................................................................................ 11

    L’égalité dans le couple et notre association ................................................................... 13

    La naissance d’un Rallye Auto .......................................................................................... 15

    Un beau vitrail de famille .................................................................................................. 17

    Projet de livre sur la famille Goethals ............................................................................ 19

    Famileo, kekesekeca ? ......................................................................................................... 22

    Dépistage gratis de la Trisomie 21. Que cache cette mesure ? .......................................... 23

    Mon chef d’œuvre ............................................................................................................... 24

    Universem : De start-up à Scale-up .................................................................................... 26

    Musée des Commandos ..................................................................................................... 28

    Revue de presse ................................................................................................................... 30

    Mes projets en Zambie ....................................................................................................... 31

    Des toiles pour le dire, récit de vie d’Hedwige .................................................................. 33

    Un Goethals « Oscarisé » à Hollywood ............................................................................. 33

    Arnould primé à un concours de photos ........................................................................... 35

    Pensez à faire une petite visite sur le site de l’association

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 2

    www.avgoethals.be

    Vous y trouverez des infos utiles

    Un espace membres

    Des liens utiles

  • Page 3 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    Le mot du Président

    Chers membres, cousins et cousines, Au risque de me répéter, notre association se porte bien, grâce à vous qui participez aux assemblées, qui écrivez régulièrement dans la revue annuelle, mais aussi et surtout grâce aux quelques membres du conseil qui se dévouent depuis des années pour représenter chacun(e) leur branche. N’hésitez pas à les épauler en suggérant un article, en signalant une naissance, un mariage ou hélas aussi un décès. Le temps où toute l’élite de la société pensait à peu près de même et lisait le même carnet mondain dans un journal bien précis, est passé depuis bien longtemps. Nous sommes à notre époque beaucoup plus dispersés, tant géographiquement, qu’en mode de pensée. Nous sommes beaucoup plus pluralistes, ouverts à notre temps, ouverts à notre monde éclectique, sans nul doute grâce (peut-être pour certains, à cause) des rencontres internationales facilitées par l’internet, les rencontres universitaires ou tout simplement les voyages à portée de tous. Quel enrichissement et quel bel espoir de paix mondiale que ce rapprochement des peuples… où une association familiale peut certainement jouer, certes modestement, un rôle constructif. C’est dans cette perspective de mouvement permanent que notre association existe maintenant depuis 41 ans. Le projet d’écrire un livre sur la famille prend réellement forme et j’en profite pour faire un appel à tout un chacun, de nous signaler s’il ou elle a encore des archives familiales. Ce serait dommage que par distraction ou par négligence, certaines archives de votre branche ne soient pas reprises dans le livre… il en va de votre responsabilité à tous. CECI EST DONC UN APPEL à TOUS ! Parlez-en autour de vous… surtout auprès de ceux qui n’auraient pas lu ce message. Et n’hésitez pas à lire ici plus loin dans ces pages l’article à ce sujet. Eh oui… qu’il est dur bon d’être Goethals. André, Président Avril 2018

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 4

    Compte rendu de l'AG du 40ème anniversaire

    8 octobre 2017 : Grâce à la très belle invitation, nous étions plus de 120 participants à nous être inscrits à cette journée anniversaire. De mémoire, record battu. La journée commença plus tôt que d’habitude car précédant l’assemblée générale, un rallye automobile était prévu, organisé par les 3 fils de Jacques : André, Philippe et François. Cependant, au fur et à mesure que la journée avançait, nous nous sommes rendu compte que c’était toute leur fratrie qui était sur le pont. Le départ a commencé dans la très belle propriété des de Maere à Anzegem. Le soleil aidant, les feuilles de route distribuées, nous voilà tous en route pour résoudre les premières énigmes du parcours. Très belle région, pleine de beaux sites, arrêts fréquents d’un château à l’autre. Casse-croûte bien sympathique vers midi chez les della Faille à Lozer, l’occasion de retrouver les autres participants et de partager un frugal repas. Il a fallu nous pousser dehors car il restait encore la deuxième moitié de ce rallye à réaliser et nous devions arriver à notre destination finale, Merelbeke , à 17h. Encore quelques dégustations : du Cécémel bleu, des sauterelles, des vers à farine, mais aussi une bonne glace traditionnelle. Toutes les voitures étaient munies d’un numéro affiché en grand à l’arrière de la voiture, ceci a permis à certains, perdus, de retrouver plus facilement leur chemin… ou d’être dépannés rapidement, une fois embourbés au milieu d’un champ. Le 4X4 d’Éric a heureusement fait des miracles. Finalement tous les participants arrivèrent sains et saufs dans la très belle propriété de Philippe et Isabelle à Bottelaere et avant l’apéritif durent remettre leur feuille réponse. Nooooooon, un Goethals ne triche pas, tout au plus il échange ou vend chèrement ses réponses contre d’autres infos pour augmenter son score. Vu le nombre impressionnant de participants, c’est sous tente qu’a eu lieu l’assemblée générale mais à cause du brouhaha, cette dernière fut vite expédiée après les interventions d’usage : le mot du président, le rapport du (de la) secrétaire et du trésorier, le carnet familial, mais aussi une intervention remarquée de notre membre d’honneur Etienne soutenant la théorie que les filles d’une mère Goethals qui portent le nom Goethals, même associé à celui de leur père, remplissent les conditions pour être membre à part entière de l’association suivant nos statuts. Puis vint enfin le moment tant attendu : les résultats du rallye. Visiblement les jeunes étaient plus performants que les aînés, qui ont tout de même reçu un prix de consolation… ou était-ce un prix d’encouragement ? L’important n’est-ce pas de participer ? L’assemblée terminée on a tous pu profiter, non pas d’un fritkot ambulant, mais d’un pastabar roulant, venu pour tous nous rassasier en nous offrant des pâtes à 4 goûts différents. L’arrivée non prévue d’une montgolfière, à la tombée du jour, avec son brûleur éclairant tout le parking, donna la touche finale à cette journée tout à fait réussie. Bravo aux organisateurs.

  • Page 5 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 6

  • Page 7 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    Annonces familiales

    Naissances

    • Arthur Goethals, chez Jean-Christophe (fils de Alain et Isabelle), et Emilie le 3 octobre 2017 à Monaco.

    Mariages

    • Geoffroy Goethals (fils de Jean-Louis et Cécile) avec Delphine Kemlin (fille de Grégoire Kemlin et Isabelle, née Tarbé de Saint-Hardouin), le 22 juillet 2017 à Sully (en Bourgogne,

    France).

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 8

    Décès

    Madame Philippe Delvaux de Fenffe, née Ginette Goethals le 10 mai

    1924 à Elisabethville (Congo) et décédée le 12 décembre 2017 à

    Woluwe-St-Pierre.

    Messire Pierre Goethals, époux de Dame Thérèse Stas de Richelle,

    né le 12 décembre à Imde et décédé le 1er janvier 2018 à Woluwe-

    St-Lambert.

    Messire Martial Deudon de la Vielleuze, époux de la Barone Anne-Marie Kervyn de

    Volkaersbeke (fille de Angèle Goethals et Jacques Kervyn de Volkaersbeke), né le 23

    novembre 1932 à Etterbeek, et décédé le 19 février 2018 à Bruges.

  • Page 9 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    Comptes de l’Association Goethals au 31/12/2017

    Actif : Passif :

    Compte Courant ING 103.32 € Patrimoine 2017 10,698.88 €

    Livret Vert ING 9,083.17 € Diminution du capital - 1,489.60 €

    Caisse 21.79 €

    9,208.28 € 9,209.28 €

    Dépenses : Recettes : Frais Bancaires 192.03 € Cotisations 2,532.50 €

    Frais Revue 40 ème 2,003.25 € Participation AG 2,620.00 €

    FaF 30.00 € Intérêts 4.87 €

    Rallye AG 4,359.00 € Frais divers 62.69 €

    6,646.97 € 5,157.37 €

    Diminution du capital suite à l'AG 40ème

    Budget prévisionnel 2018

    Dépenses : Recettes :

    Frais Bancaires 190.00 € Cotisations 2,000.00 €

    Frais Revue 1,500.00 € Participation AG 2,000.00 €

    Invitation AG 500.00 € Pré-Souscription livre 1,000.00 €

    Repas AG 2,000.00 € FaF 30.00 € Divers 50.00 € Avance Rédaction livre 1,250.00 €

    5,520.00 € 5,000.00 €

    Prévision d’une diminution du Capital de 520 €

    Etabli par Eric Goethals, trésorier.

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 10

    In Memoriam : Ginette Delvaux de Fenffe

    Accueil lu par Anne Steinmetz-Delvaux de Fenffe (fille de Ginette)

    Bonjour à tous et merci de nous faire l’honneur et l’amitié de venir entourer notre Maman pour sa messe d’à-Dieu. Vous êtes venus d’ici tout près, de Woluwe-Saint-Pierre, mais aussi de Bruxelles, de Flandre et de Wallonie ; et parfois même de très loin, des quatre coins de la France et de la Suisse. Vous avez connu Maman, Ginette, tante Ginette, cousine Ginette, Bonne-Mamy, Mamina, Madame Delvaux ou Madame Goethals ou, tout simplement, vous venez par amitié pour l’un d’entre nous. Nous sommes très touchés. Chère Maman, « C’est par les fleurs que je me présente… » avais-tu écrit

    sur ta publicité que nous avons distribuée dans le quartier des Constellations pour les élections communales de 1976. C’était une simple lettre manuscrite avec une guirlande de fleurs dessinée de ta main sur le côté. Tu racontais que tu assurais la décoration florale de l’église du Divin Sauveur, que tu étais veuve avec 5 enfants… tu as certainement dû parler du guidisme et de ton métier d’infirmière et de bien d’autres de tes engagements. En tout cas, ta simplicité et ton dynamisme ont suscité l’enthousiasme… Toi qui connaissais le nom de toutes les fleurs de ton jardin et qui as composé de magnifiques bouquets pour de multiples occasions, tu nous as pourtant laissé des instructions très précises concernant ton décès. Je cite : « Je ne veux pas (c’est souligné) qu’il y ait des fleurs sur ou à côté (encore souligné) de mon cercueil ». Bon, on obtempère. Tu nous indiques aussi le texte qui sera lu en première lecture, concernant l’agonie de Jésus car la mort a très souvent fait partie de ta vie. Ensuite tu nous demandes de chanter les chants scouts. Ces cantiques nous rappellent combien tu as été heureuse d’être guide, cheftaine guide, chef d’unité guide, et, dans la vie, « toujours prête », à aider, à accueillir des handicapés à loger à la maison, à organiser le carnaval dans notre garage pour tous les enfants de la rue, à recevoir les confidences de la voisine battue par son mari, à prendre du temps pour écouter et valoriser une fille-mère… A la fin de la messe, nous chanterons avec toi le Magnificat, comme se clôture chaque réunion des Équipes Notre-Dame. Tu achèves tes consignes pour la célébration de tes funérailles par une invitation : « Merci de prier pour moi. » Mais je voudrais revenir aux fleurs… parce que ta phrase n’était pas finie. « Pour la messe, je ne veux pas qu’il y ait des fleurs sur ou à côté de mon cercueil, mais que l’autel et le Tabernacle soient bien fleuris. » Alors là, regarde, Maman, le formidable clin d’œil que te fait la vie ! Dans cette église de Sainte-Alix - qui est l’exacte réplique de celle du Divin Sauveur - non seulement l’autel est magnifiquement fleuri mais, avec dynamisme, l’équipe paroissiale a ajouté une superbe crèche avec plus de 100 santons (qui me rappellent tes œuvres en terre glaise). Auprès de Jésus, lumière qui illumine l’étable, il y a de la place pour chacun comme il est. Quant au tabernacle où repose le Christ, notre Sauveur, il est fleuri d’une rose de Noël et…, toi qui aimais peindre, regarde, les artistes du voisinage te parlent des anges. Oui, Maman, tu as toute une série d’anges qui te font la courte échelle pour te jeter dans les bras du Père.

  • Page 11 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    In Memoriam : Pierre Goethals

    Ce 1er janvier 2018, notre papa nous a quittés après avoir vécu 90 ans.

    Voici quelques bribes de sa vie que nous, ses enfants, avons retenues. Il naquit quelques jours avant Noël 1927 au château d’Impde, 5ème enfant de 6. Il eut une enfance heureuse malgré un univers très sévère : à table s’il n’aimait pas un plat, il devait rester à genoux jusqu’à ce qu’il le mange, ce supplice pouvait même durer plusieurs jours, mais il tenait bon, déjà à cet âge-là. Ses études primaires et secondaires, il les passera en pension et à l’époque, il pouvait rentrer 2 à 3 fois par an au château, chez ses parents, mais sans les voir beaucoup, vu qu’il était plutôt pris en charge par le personnel habitant dans les dépendances.

    Adolescent, il nous a raconté qu’il allait en vélo jusqu’au fort de Breendonck où il avait été choqué de voir les prisonniers qui creusaient le fort et étaient maltraités par les allemands. Il fit ses études agronomiques à Ciney ensuite. Mais sa passion était la photographie, qu’il apprit par lui-même. Il rencontra Mamy lors d’un rallye de châteaux, et après l’avoir vue 3 fois, il la demanda en mariage. Ils étaient très jeunes quand ils se sont mariés à Lovendegem. Très vite après son mariage, il décrocha un emploi au Congo dans une plantation en tant qu’agronome où quelques mois après Mamy le rejoignit. Cet épisode du Congo a été interrompu par la polio qu’il attrapa sur place. Ils envoyèrent Nadine, leur premier enfant, âgée de 9 mois en Belgique et ils rentrèrent 1 an plus tard, papa en chaise roulante.

    Après quelques années de convalescence, il se lança dans la photographie, surtout les reportages de mariages, avec des débuts difficiles. Ils aménageront dans les dépendances du château, mais quelques temps après ils durent quitter parce que le château fut vendu à leur insu. Ils construiront par la suite une villa dans la propriété.

    La photographie finit par prendre, par sa persévérance et son talent, c’est alors qu’il créa le studio photo avec son frère Georges, dans la grange de la ferme. Ce furent de belles années prospères. Mais après une quinzaine d’années, la concurrence s’est fait sentir et les commandes photos s’appauvrirent, il se lança alors dans une autre passion qui était la menuiserie, il créa des meubles de jardin en cèdre rouge qui très vite fut un succès. Il vécut à Impde d’une façon heureuse, passionné par les bois et la chasse. Entouré de ses 4 enfants, beaux-enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants.

    C’est à Pâques 2017 que les choses tournèrent, son état mental se dégrada, et nous avons dû le placer dans une institution spécialisée dans les cas d’Alzheimer. Mais c’était un patient facile, qui démuni de tout ce qui l’entourait, s’émerveillait de tout.

    Nous avons vécu alors son enterrement dans son petit village d’impde, d’une grande véracité, d’un beau recueillement entouré des siens et de ses nombreux amis, voici quelques extraits :

    Bon-papa,

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 12

    À mon tour de te faire mes adieux, mais surtout, mes remerciements… Depuis tout petit tu m’as marqué par ta personnalité. Sûrement une des premières aussi fortes auxquelles j’ai pu être confronté dans ma vie. Ton « fidélisme » personnel et ta parole sans langue de bois m’ont sans aucun doute servi de pilier dès ma plus tendre enfance. Fonceur, courageux et perfectionniste. Tu prenais le temps de faire les choses avec précision :

    • Tondre de façon linéaire tout d’abord, il fallait que ta pelouse soit nickel (quitte à sacrifier quelques taupes à coups de dynamite).

    • Acheter le meilleur appareil photo afin de réaliser le meilleur cliché. Des tirages que tu collais soigneusement dans un de tes nombreux albums photos, eux même triés à leur tour.

    • « Tu sais Louis-Ph. » me disais-tu : « La photographie, c’est quelque chose d’inné chez un Goethals. Un talent, un œil, une sensibilité tout simplement. On a ça dans le sang, ça c’est évident ça ! ».

    Tu prenais le temps de m’apprendre à jouer aux échecs. Il n’était pas aisé de te battre. Le fait que je n’avais sûrement pas plus de 10 ans n’y changeait rien, pas de pitié, on ne se faisait pas de cadeaux. Les quelques fois où je me retrouvai dans la position de vainqueur tu avais toujours une bonne excuse pour justifier ta défaite, avec humour bien sûr. Tête brulée. Une fois ton idée faite, impossible de te faire changer d’avis.

    • Bon Papa, tu n’achèterais pas un ordinateur ? • Un ordinateur ?! Pour quoi faire ? Ça, ça ne rentre pas chez moi ça tu sais. • Mais enfin, un ordi c’est pas si encombrant et en plus tu pourrais aller sur internet. • Internet ?! Impossible que ça rentre chez moi, ça c’est évident ça !

    Certains penseront défaut, d’autres, qualité. Mais j’adorais le fait que tu sois une personne qui aille toujours au bout de ses idéaux. Tu étais un humaniste et un proche de la nature. Il suffisait de s’asseoir à coté de toi, regarder et t’écouter parler de tes photographies pour s’en rendre compte. Pas une saison, chevreuil, biche, lièvre, échange ou tout simplement sourire que tu n’as pas immortalisés. Un émerveillement inépuisable pour la nature et pour la vie que tu portais au fond de ton cœur. Comme une porte que tu déverrouillais, c’est notamment par la photographie que tu nous laissais entrevoir toute ta sensibilité. Regardez une photo de Pierre Goethals et vous revivrez avec lui cet instant intemporel. Jean-Pierre et son fils Louis-Philippe Gilles de Busschère (Fils de John et Nadine, née Goethals)

  • Page 13 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    L’égalité dans le couple et notre association

    Question : Les enfants, membres de notre association, qui par leur mère portent le nom Goethals, le cas échéant composé, c.à.d. rajouté au nom du père non-Goethals (p. ex. Dubois-Goethals), sont-ils membres de notre association avec voix délibérative ?

    1. Que disent les statuts de l’association ?

    Art. 3, alinéa 1er : Tous les descendants légitimes des deux sexes de André Goethals ayant épousé à Courtrai en 1638 Catherine Albrecht, et portant le nom Goethals, ont à l’âge de 18

    ans, droit d’admission comme membres de l’association. Alinéa 3 (modifié par A.G. du 20 novembre 2004, portant suppression du mot “associés”) : Les épouses des membres de droit deviennent à leur tour membres de droit ; les époux des

    membres de droit sont membres (….) sans voix délibérative. Ainsi selon les statuts, il y a deux catégories de membres avec voix délibérative : 1° Les descendants légitimes du couple Goethals-Albrecht, porteurs du nom Goethals, et ceci sans distinction de sexe. 2° Les épouses des membres de droit : Les époux par contre sont membres de droit sans voix délibérative. La question ne concerne que la première catégorie, et plus précisément les enfants des membres de droit féminins portant le nom Goethals et qui par application de la nouvelle loi, transmettent ce nom à leurs enfants, éventuellement combiné avec le nom de leur époux (double nom). Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, l’enfant né du mariage ne pouvant recevoir que le nom de famille du père, la question des conséquences d’une transmission du nom de famille d’une mère Goethals ne se posait même pas. Mais qu’en est-il depuis le 1er juin 2014, date d’entrée en vigueur de la nouvelle loi ?

    2. Conséquences de la loi visant à “instaurer l’égalité de l’homme et de la femme dans le mode de transmission du nom à l’enfant et à l’adopté”, entrée en vigueur le 1er juin

    2014.

    Cette loi offre aux parents le choix entre quatre possibilités de nom de famille à attribuer à leurs enfants, mais elle prévoit également que tous les enfants d’une même fratrie devront porter le même nom de famille. Il ne sera donc pas possible de ‘panacher’ et de donner au premier né le nom du père, au deuxième celui de la mère et aux suivants éventuellement des doubles noms. Les quatre possibilités offertes aux parents sont les suivantes :

    - Attribution aux enfants du nom de famille du père ; - Attribution aux enfants du nom de famille de la mère ; - Attribution aux enfants d’un double nom, celui du père précédant celui de la mère ; - Attribution aux enfants d’un double nom, celui de la mère précédant celui du père.

    Partant de l’hypothèse que les autres conditions imposées par les statuts sont remplies, à savoir que l’enfant est un descendant légitime de André Goethals ayant épousé à Courtrai en 1638 Catherine Albrecht, les deux premières possibilités (attribution d’un nom de famille unique, du père ou de la mère) posent peu de difficultés :

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 14

    - En cas d’attribution aux enfants du nom de famille du père, par hypothèse portant le nom Goethals, l’enfant remplit toutes les conditions imposées par l’article 3,

    alinéa 1er, des statuts et devient à partir de 18 ans membre de l’association à part

    entière. Par contre, si le père ne porte pas le nom Goethals, l’attribution de son

    nom à l’enfant ne satisfait pas aux conditions statutaires. Le fait que la mère soit

    elle-même une descendante légitime du couple Goethals-Albrecht et qu’elle porte

    le nom Goethals, et est ainsi selon les statuts membre de droit de l’association

    Goethals, est irrélevant.

    - - L’attribution aux enfants du nom de famille de la mère, par hypothèse elle-même

    une descendante légitime du couple Goethals-Albrecht et portant le nom

    Goethals, satisfait à toutes les conditions statutaires et l’enfant devient à dix-huit

    ans ‘de facto’ membre de l’association avec voix délibérative (article 3, alinéa 1er),

    même si le père, en tant que simple époux de la dame Goethals, n’obtient pas ce

    statut (article 3, alinéa 3).

    Concernant l’influence du choix du nom de famille des enfants, il faut distinguer leur statut en tant que membre d’une association familiale, déterminé par les statuts c.à.d. une convention librement élaborée par les membres de cette association, à ne pas confondre avec la question de la transmission de la noblesse et des titres nobiliaires par les parents à leurs enfants. Cette dernière question se résout selon d’autres critères propres au droit nobiliaire tels que transmission uniquement en ligne masculine et suite à un mariage civil (1). Plus restrictif, le droit nobiliaire n’autorise pas la femme à transmettre sa noblesse à son enfant. Si les parents attribuent le nom de la mère à l’enfant, celui-ci ne sera pas noble, même si le père est aussi noble. De même, en cas de double nom donné à l’enfant par les parents tous deux nobles, l’enfant ne deviendrait noble que si le nom du père précédait celui de son épouse. Le nom de l’épouse précédant celui de son mari démontrerait une préférence pour la ligne maternelle, et la mère ne pouvant transmettre sa noblesse, l’enfant ne saurait être noble. Rien de tel en ce qui concerne le statut de membre d’une association qui, je le rappelle, dépend entièrement de la volonté de ses membres. Les statuts actuellement en vigueur de l’Association de famille Goethals permettent que l’enfant, dénommé Goethals par sa mère avec l’accord de son époux et qui elle-même est une descendante du couple Goethals- Albrecht, devienne membre de droit de cette association. Et que cet enfant porte le nom de famille de ses deux parents dans un ordre quelconque plutôt que le nom de sa mère, ne fait pas la différence.

    Etienne

    (1) Renvoi à l’article “Le choix du nom des familles des enfants et la transmission de la noblesse et des

    titres nobiliaires”, paru dans le bulletin de l’A.N.R.B. n* 280, octobre 2014, p. 9 ss.

  • Page 15 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    La naissance d’un Rallye Auto

    Ou les coulisses d’un multiple exploit La 39ème assemblée annuelle de l’association familiale à peine terminée, le comité convient déjà qu’il faut frapper fort pour le quarantième anniversaire. D’un brainstorming, il ressort assez vite que vu son succès dix ans plus tôt, un rallye automobile touristique serait une bonne idée. Plusieurs cousins se portent candidats pour l’organisation, mais étant donné l’ampleur de la tâche et l’expérience du Président, c’est finalement sur lui que cela retombe… à condition, dit-il, qu’il ne soit pas seul et que cela se passe dans sa région. Son frère François, membre du comité, lui présente spontanément son aide. Et comme le 30ème Rallye s’était déroulé entre Courtrai, Frasnes et Renaix, cette fois-ci pourquoi pas entre Courtrai et Gand ? Du coup, le troisième de la fratrie, Philippe, qui habite près de Gand dans une belle et grande propriété, est approché. Ensemble avec son épouse Isabelle, ils acceptent. Et c’est parti! Voilà le premier exploit mis en place. Premier objectif, repérage de la région. Trois samedis passés à sillonner à 2 toutes les petites routes entre Courtrai et Gand. Quand il fait beau, c’est gai. Quand il pleut, c’est moins excitant mais on s’est bien rendu compte que notre plat pays est finalement bien vallonné… on touche les Ardennes Flamandes. Simultanément nous réalisons que nous avons un tas d’amis et de connaissances propriétaires de sympathiques demeures et beaux châteaux ! Du coup les passages obligés pour les arrêts indispensables durant le parcours se dessinent assez rapidement. Pour notre grand bonheur, tous acceptent de nous recevoir. Le deuxième exploit est dans la poche : les grandes lignes du trajet sont fixées. Encore deux ou trois samedis supplémentaires nous permettent de peaufiner le trajet. Chaque petite route a son avantage, ses surprises architecturales ou culturelles, ou tout simplement est bucolique ou amusante. C’est ce qui nous fait choisir entre aller à droite ou à gauche. Le trajet se précise et se décide au gré des coins les plus intéressants. Troisième exploit. Les deux exploits suivants consistent à meubler le parcours et à en faire une description attractive. Un GPS vous indiquerait d’aller à droite, à gauche ou tout droit, mais au dixième croisement vous en auriez marre… Aussi à chaque changement de cap, nous cherchons l’anecdote, soit sur place quand il s’agit par exemple de tourner après 7 poteaux électriques ou d’aller vers la Sainte Vierge quand il y a une chapelle à quelques mètres dans la direction à prendre, soit il n’y a rien à décrire et nous nous creusons la cervelle pour trouver quelque chose, comme par exemple pour aller à gauche il faudra choisir entre Di Rupo ou Reynders ou encore tourner à 260°, obligeant le participant à calculer. Les deux organisateurs rivalisent d’originalité durant toute cette préparation, s’amusent et se chamaillent parfois, pour admettre régulièrement que l’idée de l’autre est plus drôle ou plus subtile. Le parcours et son environnement offrent également un tas d’opportunités au niveau des questions à poser. Il s’agit tout de même d’organiser un concours : Questions nature, questions géographie ou histoire ou tout simplement de culture générale ou d’anecdote. Calculer la hauteur d’un pont, reconnaître des oiseaux ou un arbre fruitier, déterminer le style d’une église ou donner le nom de l’artiste d’une sculpture rencontrée le long du parcours ne sont que quelques exemples parmi d’autres. Pour aiguiser l’attention des différents occupants de la voiture, nous trouvons aussi une dizaine de curiosités que nous

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    photographions et que les participants devront reconnaître et classer dans l’ordre d’apparition s’ils veulent gagner. Le rallye prend forme. Il faut impérativement quelques arrêts pour couper le stress de la route. Là, pour les organisateurs c’est la Rolls et un exploit de plus, car les propriétés pour s’arrêter ne manquent pas et nous nous apercevons que tant les propriétaires que les sœurs de la fratrie organisatrice sont prêts à tenir un « stand ». Notre créativité ne manque pas non plus pour trouver des épreuves : manger un insecte, visite d’une collection de calèches ou tir à la carabine n’en sont que quelques exemples. Mais attention au timing. Il ne faudrait pas que l’on termine à minuit…. Le chronométrage ou l’estimation du temps de parcours - arrêts compris - est encore une gageure. Le rallye proprement dit étant finalisé, il reste à organiser l’intendance. Avec un départ à 10 heures et une arrivée à 17h, tout comme une voiture a besoin d’essence, les estomacs des participants ne tiendront pas le coup sans ravitaillement. Le budget dans une association est souvent le nerf de la guerre et comme on est là surtout pour s’amuser nous décidons d’un frugal pique-nique à midi, d’une glace le long du parcours à 15h et à l’arrivée, non pas d’un « frietkot », mais d’un « pasta-bar ». Et pour les boissons on trouve tout ce qu’il faut chez Colruyt : si on trouve moins cher on nous rembourse la différence ! La propriété de Philippe et Isabelle à Bottelaere a beau être grande, recevoir plus de 100 personnes à l’arrivée leur demande pas mal de recherches pour rassembler tables, chaises, tentes, verres et couverts, déco, etc… C’est un des grands exploits du rallye, non seulement le jour même mais aussi des jours avant et après ! Avant-dernier exploit : l’administration. L’invitation, c’est la carte de visite, le marketing pour convaincre les personnes de participer… Peut-être que cela semble prétentieux de la part des organisateurs, mais elle est loin d’être moche cette invitation…. Il faut 210 enveloppes avec autant d’étiquettes d’adresse et autant de timbres à l’effigie de l’association (sauf pour ceux qui habitent l’étranger… la poste belge a ses limites). Heureusement nous sommes à l’heure de l’informatique et des imprimantes à domicile. Tous les documents distribués durant le parcours sont imprimés la veille car on reste à la merci de changements de dernière minute : une course cycliste ou d’autres déviations vont peut-être nécessiter des modifications de parcours. Et à l’arrivée, en fin de rallye, pendant que chacun raconte sa journée, ses aventures et ses exploits, les organisateurs ont très peu de temps pour corriger les 120 bulletins réponse et les classer objectivement pour déterminer un « podium ». Ce sont encore autant d’exploits. Mais le dernier exploit de cette journée et le plus génial c’est vous : plus de 120 membres à être présents ! Un record battu ! D’aucuns avaient la gagne, les autres, plus touristes, se sont contentés de trouver leur chemin. À voir les nombreux sourires à l’arrivée, tout le monde y a toutefois trouvé son compte. Et le président confirme, nous sommes une famille bilingue car tout le monde a su prononcer « schietchampetter-molen »… il est vrai, un accent n’est pas l’autre. Qu’il est bon d’être Goethals ! (Par André avec l’aide de François)

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    Un beau vitrail de famille

    Si un jour vous vous promenez à Courtrai, ne manquez pas de visiter l’église St.-Martin, non loin de la Grand-Place. En partie datant du 16ème siècle, elle contient d’intéressantes œuvres d’art, tant au point de vue architecture, peinture, tableaux anciens et orfèvrerie religieuse. Peu d’entre nous sans doute connaissent le vitrail situé à l’avant du bas-côté sud de l’église et offert par nos aïeux Ernest Goethals et son épouse Madeleine Mols. Constitué de trois lancettes formant ensemble deux registres superposés, c’est un vitrail de style néo-gothique d’une rare beauté. La scène supérieure illustre la Présentation au Temple. Marie présente l’Enfant-Jésus au vieux Siméon, tout heureux d’avoir enfin pu voir le Christ Sauveur. Saint Joseph contemple la scène d’un air assez étonné. Il tient en main une petite cage contenant deux colombes. A gauche l’on voit la veuve Anne, fort âgée et s’appuyant sur une canne.

    Le bonheur de cette scène est toutefois atténué par la reproduction (en latin) de la prophétie de Siméon à Marie : “et toi-même une épée te transpercera l’âme !” Ce qui nous amène au registre inférieur, représentant un épisode bien connu de l’Ancien Testament : le prophète Jérémie se lamentant de la destruction de Jérusalem et la déportation du peuple Juif à Babylone.

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    La scène est assez pittoresque. Jérémie, coiffé de son petit chapeau pointu, inscrit les paroles que l’ange lui suggère. A ses pieds, la présence d’une lyre renvoie à son statut de prophète-poète. Devant lui Jérusalem, ou plutôt une ville moyenâgeuse, brûle comme une torche. Une caravelle (!) s’échappe par le fleuve. Un texte latin dans le médaillon au centre nous éclaire : ”Magna est enim velut mare contritio sua” (Car il est grand comme la mer, ton brisement). En dessous, une décoration de fleurs et de petits champignons (?), avec à gauche, une représentation des armoiries Goethals-Mols, explicitée par l’inscription : "gratiando actionem dmus Ernestus Goethals usque uxor Magdalena Mols 9 7bre 1924" (Grâce à la générosité de Monsieur Ernest Goethals et de son épouse Madeleine Mols, 9 septembre 1924). Je n’ai pu trouver jusqu’à présent une relation entre cette date et un événement (de famille ?) quelconque. L’expression d’une même idée, ici d’un sentiment de souffrance, par deux scènes différentes, l’une inspirée de l’Ancien Testament (le soi-disant ‘prototype’) et l’autre du Nouveau Testament, est un schéma de représentation couramment appliqué dans nos églises moyenâgeuses et repris par le style néo-gothique. Chose insolite, l’attribution de cette belle œuvre est discutée : selon les uns, il serait de la main des frères Henri et Jules Dobbelaere, et daterait de l’année 1873, ce qui ne correspond pas à la date indiquée sur le vitrail. L’attribution par d’autres à la firme Camille Ganton-Defoin, de Gand, qui a vécu jusqu’en 1946, semble dès lors plus vraisemblable. A voir et à revoir. Etienne

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    Projet de livre sur la famille Goethals

    Le conseil de l’association a marqué son accord pour établir un projet de livre sur la famille. Il a demandé à un spécialiste de travailler sur ce projet. Il nous partage ci-dessous son approche.

    Bien évidemment, il est fait appel à tous pour signaler à André, qui en est le coordinateur, toutes archives, histoires de valeurs (le but ne doit pas être anecdotique) qui pourraient intéresser l’auteur dans la rédaction du livre. La table des matières présentée n’est également pas fixée. D’autres thèmes pourraient y être ajoutés comme les Goethals pendant les guerres, les épouses Goethals, les Goethals dans les colonies, …

    L’idée derrière ce projet de livre n’est pas de proposer un tableau généalogique rassemblant tous les descendants et membres de la famille Goethals au travers de diverses ramifications, mais de retracer l’histoire de la famille, de rechercher comment chaque trajet individuel a influencé la famille et comment ces individus ont été influencés à leur tour par des événements historiques. La structure du livre ne sera pas un récit chronologique, mais plutôt thématique. Dans un premier chapitre on retrouve les premiers Goethals du Courtraisis. Les origines des Goethals manquent encore de clarté. Y a-t-il vraiment une connexion avec les Goethals de Gand, comme d’Hoop le prétendait ? Ou faut-il accepter les écrits de l’historien courtraisien Theodoor Sevens comme le dernier mot sur l’incongruité de la thèse supposant que la branche de Courtrai descend d’un tronc gantois ? Grâce à l’informatisation et l’inventorisation des archives, des documents inconnus pour d’Hoop et Sevens ont été valorisés et peuvent apporter un regard neuf sur la question. Si ces premiers Goethals sont les racines peu visibles de la famille, ils ont fait pousser un grand arbre au tronc nu, dont les branches et les rameaux constituent la famille Goethals que nous connaissons aujourd’hui. Dans les paragraphes suivants, dirigeons notre regard vers les Goethals des dix-septième et dix-huitième siècles, là où les Goethals étaient d’abord des marchands de ferronnerie et après des négociants en toiles damassées. Ce commerce – si typique pour la ville de Courtrai – a été la source de l’avènement social de la famille. Il n’est pas déraisonnable de croire que des mariages avantageux ont facilité cette ascension. Il n’existe que très peu d’écrits – même dans l’historiographie de Courtrai – sur les familles patriciennes et échevinales des dix-septième et dix-huitième siècles. Grâce à nos propres recherches sur ce sujet, nous essayerons d’établir un réseau de familles apparentées aux Goethals. Si quelques descendants de la famille ont su amasser une fortune au fil du dix-huitième siècle, c'est au dix-neuvième siècle qu’ils ont pu gravir les échelons les plus hauts de la hiérarchie sociale courtraisienne. C’est à cet époque que les trois branches sont nées : La branche courtraisienne, dont Jacques Goethals-Vercruysse est l’auteur, la branche dite de Imde, descendants du bourgmestre Antoine Goethals et la branche de Heule, descendants de François Goethals, tous les deux des fils de Pierre, frère de Jacques.

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    Le deuxième chapitre du volume se concentrera sur le rôle politique que plusieurs Goethals ont joué au Congrès National, au magistrat de Courtrai et comme bourgmestres des communes de Heule et de Wolvertem. Leur rang élevé et patrimoine foncier les conduisaient à siéger au Congrès National aux débuts de l’état belge, et les destinaient à être éligibles au Sénat. Ce patrimoine foncier hors de la ville de Courtrai donnait un intérêt certain dans la gestion de ces localités. Le port de l’écharpe mayorale étant non seulement une conséquence logique, mais devenait un devoir envers les tenants. Voilà les origines de ce qu’on appelle la tendance seigneuriale au dix-neuvième siècle. Cette dualité nationale / locale fera l’objet d’une importante partie du deuxième chapitre. Famille de signature conservatrice et catholique, il n'y a rien d'étonnant à retrouver plusieurs ecclésiastiques au sein des Goethals. Le troisième chapitre aura pour objectif de retrouver le vicaire Jean Goethals qui desservait une chapelle à la collégiale de Notre-Dame de Courtrai, de Dominique Goethals, curé de Rekkem, mais aussi de retracer la vie de Monseigneur Paul Goethals, évêque de Calcutta et des Goethals qui ont pris l’habit et sont entrés dans les ordres. C’est dans ce chapitre qu’on peut explorer l’importance des fondations et les dons aux institutions caritives catholiques comme St-Vincent de Paul. Il est facile de dire que l’essor de la famille Goethals n’était pas possible sans les damas et le textile en général. Mais dans un quatrième chapitre, on veut remonter aux premières activités économiques connues de la famille Goethals : des marchands en gros de ferronnerie. Sur base de quelques actes et procès-verbaux qu’on trouve aux anciennes archives de la ville de Courtrai nous voulons dessiner cette évolution de marchand à négociant et à fabricant. Une évolution étroitement liée à l’histoire de Courtrai comme centre de l’industrie linière. La crise linière qui ravageait la Flandre de 1840 jusqu’à 1860 a eu comme conséquence que la tradition de négoce de l’ancienne industrie linière prit fin. La branche courtraisienne a apporté son support, comme une des premières familles issues de la haute bourgeoisie de Courtrai, à la nouvelle industrie en créant La Linière de Courtrai. Il faut étendre les recherches sur les activités industrielles et économiques sur les autres branches de la famille Goethals. Faut-il réduire leurs activités économiques à la propriété foncière et aux exploitations agricoles ? Il serait intéressant de connaître les différences et de rechercher s’il y a un trait commun qu’on peut apercevoir à travers les trois branches. Si la politique et les charges publiques sont le premier pilier et l’activité économique le deuxième de la famille Goethals. Il en reste encore un troisième ou élément à découvrir qui a été essentiel pour le destin de cette famille : un mode de vie où l’art et la culture ont été présents. Nous ne voulons pas nous perdre dans le discours de la sociologie d’inspiration marxiste de Max Weber et Pierre Bourdieu, mais l’importance de culture, art, éducation pour la position d’un individu ou famille dans la hiérarchie sociale est bien visible dans l’idée du capital culturel de Bourdieu. L’importance de la culture et d'un certain mode de vie a été présent chez les Goethals dès le début du dix-neuvième siècle. Citons les efforts sur le plan historique de Jacques Goethals-Vercruysse, ou de son frère Jean Goethals, fondateur d’un musée à Bordeaux, ou les expériences de Vincent Goethals-Danneel avec la photographie, passion reprise par Albéric Goethals. Mais n’oublions pas non plus les tableaux du père Récollet Ambroise Goethals, ayant connu une certaine notoriété pour ses découpages. Dans le livre nous voulons inventorier le capital culturel de la famille Goethals à travers les différentes branches. Si la culture laisse ses impressions sur le mode de vie, la demeure… la maison est la matérialisation de ce mode de vie. Il serait donc intéressant de rechercher les demeures emblématiques de la famille : les maisons au centre-ville de Courtrai, la maison de campagne de la famille de François Goethals-Delevigne, les châteaux d’Imde et de Heule, mais

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    encore un tas d’autres propriétés où différents membres de la famille Goethals ont séjourné au fil du temps et sont devenues des lieux de mémoire pour la famille. Dans les idées qui ont été formulées dans cette proposition pour un livre sur la famille Goethals, il y a un fil rouge qui traverse les chapitres : on entend les voix des hommes, on voit leurs actions. Sauf dans le paragraphe sur les familles apparentées on sent les traces des femmes. Le lecteur pourra nous soupçonner d’une vue obsolète et dépassée des femmes, mais il est notre objectif de rendre justice aux épouses, aux sœurs, et aux filles des hommes Goethals dans l’ouvrage que nous proposons. Ce qui suit est une suggestion de table des matières pour le projet de livre que nous avons décrit plus haut. Parallèlement à la proposition, cette table des matières n’est point complète. Durant une enquête, grâce aux recherches et aux fouilles dans les archives, des idées prennent forme, de nouvelles questions s’imposent. Il nous faudra l’appui de l’association Goethals et des trois branches Goethals pour que des réponses puissent être formulées aux interrogations, pour que le projet devienne un livre.

    Projet de table des matières

    La famille Goethals

    Les origines des Goethals : entre mythe et réalité

    Les Goethals au XVIIe siècle à Courtrai

    L’essor au XVIIe siècle : mobilité et relations sociales

    Les familles apparentées

    Les Goethals après la Révolution Française, trois tableaux généalogiques

    Les Goethals de Courtrai

    Les Goethals de Imde

    Les Goethals de Heule

    Le devoir de servir

    Les Goethals et les débuts de l’Etat belge

    Antoine Goethals, premier bourgmestre moderne de Courtrai

    A Bruxelles et à la campagne, les charges publiques (deuxième moitié du XIXe siècle)

    Les Goethals et l’église

    Les vicaires du Chapitre de Notre-Dame de Courtrai

    Monseigneur Paul Goethals

    Industrie et économie

    La Linière de Courtrai : Albéric Goethals et le fil mécanique

    Culture et mode de vie

    Bibliophiles, amateurs d’art, photographie, etc.

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    Demeures emblématiques des Goethals

    Courtrai

    Heule

    Imde

    Famileo, kekesekeca ?

    Mes 18 petits-enfants m’ont offert un cadeau de nouvelle année 2018 fort original et qui m’a fait énormément plaisir puisqu’il dure plusieurs mois. C’est ma petite-fille Caroline Meeùs qui a découvert ce projet sur Internet et c’est Alexis Goethals qui a lancé parmi ses cousins et cousines proches l’initiative d’offrir à bon-papa un abonnement mensuel à une revue « La Gazette Famileo, un journal qui ne parle que de ma famille. » Les enfants envoient par leur smartphone une photo et un texte à un éditeur français basé à St Malo. Celui-ci met en page les textes reçus et imprime un petit journal qui est envoyé chaque mois par la poste aux grands-parents. Ce nouveau moyen de communication entre deux générations combine la dextérité des jeunes d’envoyer des messages numériques et la joie des grands-parents de suivre dans une gazette les faits et gestes scolaires, sportifs, professionnels, familiaux et voyages de leurs petits-enfants. Si vous vous laissez convaincre de créer ce moyen de communication dans votre famille proche, prenez contact avec Alexis qui vous fournira comment procéder et le coût de l’abonnement. Son adresse email : [email protected] Grensstraat 67 à 1970 Wezembeek-Oppem Je souhaite à tous les grands-parents le même plaisir que celui que je ressens à la lecture de ma gazette Famileo. Jacques.

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    Dépistage gratis de la Trisomie 21. Que cache cette mesure ?

    Réaction à l’annonce de Maggy Deblock à propos du test prénatal non-invasif de dépistage de la Trisomie 21, qui sera bientôt presque entièrement remboursé. On ne peut que se réjouir que l’accès à ce test non-invasif soit accessible au maximum de femmes enceintes qui désirent savoir si leur enfant est porteur de trisomie 21. Si ce test permet à la future mère de se préparer à accueillir au mieux cet enfant différent, et que celle-ci reçoive un accompagnement digne de ce nom tout au long de sa grossesse, c’est tant mieux. Et si le choix de la mère s’avère de ne pas garder son enfant, qu’au moins cela soit décidé sereinement, sans pression ni précipitation, et en toute connaissance de cause. On peut cependant se poser la question de savoir s’il n’y a pas un agenda caché derrière cette nouvelle mesure ? La Belgique veut-elle encore mettre en place tout ce qu’il convient pour accueillir, éduquer et soigner dignement les personnes porteuses de handicap ? Ou bien préfère-t-elle une société débarrassée des membres les plus fragiles de la population ? Au IVe siècle av. J.C. déjà, Platon disait clairement ceci : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ». On sait qu’en France et dans d’autres pays d’Europe dont la Belgique, depuis le dépistage quasi systématique des femmes enceintes, près de 96% des enfants détectés trisomiques pendant la grossesse sont avortés. Il serait intéressant de relire la conférence internationale à l’ONU « Un monde sans trisomiques » donnée le 20 mars 2017. Cette conférence a permis d‘aborder sous l’angle des Droits de l’homme, les conséquences du dépistage prénatal de la Trisomie 21. En clôture de la conférence, Jean-Marie Le Mené a dit ceci « (…) On en arrive à une double évolution en sens contraire : après la naissance de l’enfant trisomique, l’inclusion progresse et fait passer la personne avant le handicap. Avant la naissance, l’exclusion progresse et fait passer le handicap avant la personne ». En Belgique, qui se veut inclusive à l’égard des personnes porteuses de handicap, il y a matière à réflexion ! Anne BINDELS-GOETHALS, maman de François et Dania.

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    Mon chef d’œuvre

    C’est ainsi qu’on appelle un TFE (Travail de Fin d’Etudes) à l’école de François. Ce dernier, tout comme sa sœur Dania, a intégré un Centre de Jour à Banneux en janvier de cette année. Quand on lui a demandé le sujet de son chef d’œuvre, il a répondu sans hésiter : « Les Blancs Moussis ». Très connus à Stavelot au Laetare (c.à.d. à la mi-Carême), ils sont 300 à déambuler dans les rues et à taquiner les passants, vêtus d’une cape blanche et cachés sous un masque au long nez rouge. Eh bien, François fait partie de cette Confrérie. Avant de quitter son école en décembre dernier, avec le concours de son professeur, François a présenté les BM devant un parterre de professeurs par le biais d’un PPT. Pour les non-initiés, c’est un diaporama composé d’images et de textes. Ci-dessous, François a rédigé une lettre (admirez la calligraphie !) expliquant tout ceci. Bravo aux BM car c’est un bel exemple d’intégration. A noter aussi, la date du 21 mars, journée mondiale de la Trisomie 21 qui favorise l’Inclusion. Voir le site : www.inclusion-asbl.be François et Bernard Bindels,

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    Une photo de François au Laetare 2018

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    Universem : De start-up à Scale-up

    Retour sur 10 ans d’aventures entrepreneuriales Universem a fêté ses dix ans. Tout comme un électron autour du noyau de son atome, la société Universem gravite depuis dix ans dans l’univers du Digital Marketing. C’est la raison pour laquelle les fondateurs (Hubert de Cartier, Sébastien François et Simon-Pierre Breuls de Tiecken) de cette ‘Scale-Up’ ont décidé de célébrer dignement, le 12 octobre dernier, une décennie de succès à l’Atomium.

    Plus de 120 personnes ont pris part à cette soirée intime, parsemée d’échanges constructifs sur l’état des lieux de la digitalisation en Belgique. Nous soulignerons notamment l’intervention de Laurent Hublet, conseiller de Monsieur le Vice-Premier Ministre Alexander De Croo, sur l’avancement de l’agenda numérique au niveau fédéral : l’occasion de mettre en avant quelques-uns des plus beaux projets initiés par le gouvernement.

    La soirée sera ponctuée par un débat entre Katia De Paepe (CEO de Noukie’s), Jean-Louis Van Houwe (CEO du groupe Monizze) et Thierry Geerts (Country Manager Google Belgium). Animé par Alain Gerlache, il a été le cadre de discussions très riches sur les nombreuses promesses que la transformation digitale devrait tenir dans les années à venir. Une ‘Success Story’ belgo-belge. Au départ une boutique en ligne, la jeune société basée au Parc Créalys (Gembloux) a su

    rapidement pivoter pour capitaliser sur des expertises développées en parallèles : le référencement naturel sur les moteurs de recherche et l'Analytics. Au fil des années, Universem s’est construite une solide réputation et a raflé de nombreux prix avec une croissance de plus de 40% par an lors de ces 4 dernières années. En 2015, elle est nommée entreprise prometteuse de l’année par EY et ouvre de nouveaux bureaux à Bruxelles. En 2016, elle franchit le cap des 20 collaborateurs. En 2017, elle est reprise pour la troisième année de suite dans le ‘Deloitte Fast 50’ mais plus impressionnant

    encore, elle se hisse à la 350ème place du classement dressé par le ‘Financial Times’ des entreprises les plus en croissance au niveau européen.

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    Pour autant, la jeune entreprise ne transige pas sur son statut d’agence indépendante. En effet et à l’inverse de bon nombre de ses concurrents, elle n’est rattachée à aucun groupe média. Un avenir à l’échelle européenne. Début 2017, Universem a ouvert sa première filiale à l’étranger et c’est avec la France et un bureau parisien dans le 9ème arrondissement (quartier Opéra) qu’elle entame son expansion européenne. « La notoriété a, depuis longtemps, traversé nos frontières. Les clients en provenance de l’hexagone sont de plus en plus nombreux et nous voulons les servir de la même manière que nos clients belges. Voilà pourquoi nous avons décidé de nous établir en France, afin d’être au plus près de nos partenaires», expliquera Simon-Pierre Breuls de Tiecken. A propos d’Universem. En tant que société de consultance spécialisée en Search & Analytics, Universem veille à optimiser la présence digitale de ses clients afin d’acquérir de l'audience et de convertir ce trafic en opportunités qualifiées. Ses équipes développent et implémentent des stratégies combinant le référencement naturel (‘SEO & Content Marketing’), les campagnes (‘SEA & Social Media Advertising’) ainsi que l’exploitation et l’analyse de données (‘Web Analytics & Customer Intelligence’) afin de stimuler la croissance des activités de ses clients. Universem est “Google Partner Premier”. Elle est reconnue en tant que “Google Analytics Certified Partner” et “Google Tag Manager Certified Partner”. L’agence dispose également de la "Facebook Blueprint Certification” et de l’accréditation “Accredited Professional Bing Ads”. La société compte aujourd’hui 32 collaborateurs qui travaillent pour des entreprises telles que Proximus, EDF Luminus, Leonidas, UNICEF, Nespresso, Camber, Zetes (Panasonic Group), Degroof Petercam ou encore Yves Rocher. Contact : Simon-Pierre Breuls | Partner & Marketing Director [email protected] | +32 (0) 479 59 4297 www.universem.com Simon-Pierre Breuls de Tiecken (fils de Marc Breuls de Tiecken et de Sophie née Goethals).

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    Musée des Commandos

    Si vous passez près de Namur et que vous aimez découvrir un musée non traditionnel, n’hésitez pas à vous arrêter à Flawinne à la Caserne Sous-Lieutenant Thibaut pour y découvrir cette petite merveille retraçant toute l’histoire des Commandos et Para Commandos de 1942, date de leur création en Grande Bretagne à nos jours ! Créé à l’initiative du Lt Général Pierre Roman, Lt Commando en 1942, et inauguré le 04 juillet par Mme Pierre Roman, ce musée se compose de 19 salles thématiques et chronologiques racontant le parcours hors

    normes de ce Régiment d’Elite. Les salles 1-2 et 3 sont dédicacées aux hommes fondateurs de la « 4th Troop » créée en juillet 1942 comme unité Belge au sein de la N°10 Inter-Allied Commando sous les ordres du

    Capitaine de Réserve Georges Danloy, et qui sera basée « chez l’habitant » à Abersoch au Pays de Galles, et qui, comme toute formation Commando, passera par Achnacarry, camp d’entraînement extrêmement dur pour obtenir le fameux « Béret Vert » . Je vous recommande dans la salle 3 de vous arrêter un moment au « Goatley Boat » embarcation utilisée par les Commandos pendant la guerre (photo ci-après), il s’agit d’un exemplaire unique !

    Dans la Salle 4, nous rentrons si je puis dire dans le « Vif » du sujet : les trois « Grandes Campagnes » auxquelles ont participé nos Commandos : Italie : 1943-1944 ; Yougoslavie : 02/44-05/44 et finalement Walcheren en Nov. 1944. Vous y trouverez de nombreux documents exclusifs, moult détails et anecdotes vécus par ces hommes lors de cette période houleuse de notre histoire contemporaine. Observez-y le fameux « Toggle Rope » que chaque commando portait sur lui (photo ci-après). La salle 5 est principalement dédicacée à l’après-guerre et la création en 1951 du Régiment « Para-Commando ». La salle 6 retrace toute l’aventure « africaine », et principalement au Congo Belge avec les bases de Kamina et de Kitona véritables villes implantées de toutes pièces par nos troupes. Celle-ci se terminera en 1961 avec les opérations de Kisenyi et Stanleyville. A noter ici que ce fut la 1ère Opération Aéroportée mise sur pieds en moins de 24 H avec intervention sur le champ 38 H après son lancement. Aujourd’hui cette opération est encore

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    reprise dans les manuels militaires, américains e.a., comme exemple d’intervention rapide ! Oui, on peut être fier d’eux…. La salle 7 retrace toutes les opérations menées sous la bannière de l’O.N.U., avec le triste massacre de 10 Paras au Rwanda. Un mémorial leur est d’ailleurs consacré. La salle 8 explique les différentes transformations subies par le Régiment, ainsi que la création d’unités spécialisées, Cie Anti -char, Cie d’Artillerie anti-aérienne et Cie Logistique. La salle 9 nous donne un bel aperçu de notre présence à plusieurs reprises en Afghanistan, Isaf 9 2004-2005 et Isaf 16 2008, opération à Kunduz de 2009 à 2010, ainsi qu’au Liban dans le cadre de la mission Belufil. La salle 10 montre les Para Commandos en mission de formation et d’instruction auprès d’unités étrangères, principalement en RDC. De la salle 11 à la salle 18, vous trouverez un bel historique de tout le matériel utilisé par les Paras, de la tente aux mortiers, sans oublier les avions C119 et C130 ayant servi de support aux interventions. La salle 19 est un peu plus lugubre…….à vous de découvrir ! On ne sort pas indemne de la visite, on sent que toute cette histoire a été portée par des hommes, dans des conditions parfois extrêmement difficiles, mais ayant toujours la volonté de rendre service avec un engagement total. D’ailleurs, tous les objets ont été offerts par d’anciens commandos ou sympathisants. Le fonctionnement est assuré par des Volontaires, et aucun subside ne lui est octroyé. Vous y êtes cordialement attendus chaque samedi de 13 à 18 h. Pour plus d’infos : www.cdomuseum.be. Je tiens à remercier particulièrement le Lt Colonel BEM R. Schepkens, actuel Adm. Délégué du musée, pour sa grande disponibilité lors de ma visite. Eric Goethals

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    Revue de presse

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    Mes projets en Zambie

    Florian en Zambie

    Octobre – Décembre 2017

    With ABANTU ZAMBIA

    180, chemin de la Maison du Roi 1428 L i llois * Belgium Sybil le du Parc +32 (0) 474 96 15 02 [email protected]

    Allez, venez, on s’y Zambien Résumé de projet

    En pleine période de transition entre mon Baccalauréat et mon Master, j’ai décidé de réaliser un de mes rêves et de partir faire un projet humanitaire sur le continent africain. Après quelques mois de recherche, je suis entré en contact avec une association, Abantu Zambia, qui m’a rapidement convaincue.

    Abantu Zambia, c’est quoi ?

    Une association présidée par Sybille du Parc qui œuvre sans cesse depuis plus de 20 ans dans une région de Zambie ayant concrètement changé la vie de dizaines de milliers de zambiens grâce à la création d’écoles, de centres de santé, d’orphelinats ou encore par l’octroi de micro-crédits. L’objectif principal est le développement des zones rurales par l’accès à l’eau, aux soins et à la scolarité. J’ai rapidement été séduit par cette association pour son authenticité et son engagement. Il s’agit ici d’une petite organisation où les projets sont issus d’une initiative locale et l’engagement sur le long terme des volontaires. Après avoir collecté l’information nécessaire, je me suis lancé dans l’aventure. C’est le 5 octobre 2017 que je suis parti pour ce magnifique pays qu’est la Zambie. Que l’aventure commence…

    Concrètement, mes projets sur place ?

    1. 1. Construction d'une maison pour infirmière à Mululu.

    Un dispensaire a été construit durant le mois de juillet dans le village de Mululu afin de réduire les distances de marche de 11 000 habitants pour l’accès aux soins. Pour attirer les médecins et infirmières de la capitale, il faut construire des maisons répondant aux standards du Ministère de la Santé. La construction et sa planification se sont très bien passées, mais malheureusement pour des raisons financières nous avons dû suspendre l'avancement et l'achèvement de la maison. J’ai donc dû quitter ce doux pays sans même finir la construction de la maison. Mais je mettrai tout en œuvre pour la finir à distance, en récoltant les moyens supplémentaires nécessaires et en collaborant avec Abantu Zambia. D’ailleurs, si vous avez des idées, des événements à proposer pour sponsoriser la fin de la construction, je vous invite à me le faire savoir.

    Mululu – Maison d’infirmière Photo après 1 mois sur place. Nous observons que les fondations de la maison sont finies et les murs commencent à être

    dressés.

    Mululu – Final stage Malheureusement, par manque de financement, le projet n’a pu être terminé avant mon départ. Mais tout est mis en œuvre pour le finir le plus rapidement.

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    2. HIV counselling and testing a

    Katole.

    Pour ce projet, je travaillais avec Mr. Lovemore qui porte magnifiquement bien son nom. Il s'agit d'un fermier du village de Katole qui consacre la majeure partie de son temps libre au développement de sa région et à l’assistance de jeunes orphelins. Ses tâches volontaires sont les suivantes :

    Conseils et dépistage volontaire du SIDA

    Préparation et soumission de rapports concernant plus de 250 enfants âgés entre 0 et 19 ans auprès d'hôpitaux locaux

    Enseignement pour jeunes

    orphelins Agriculture camp leadership

    Vous comprendrez que ces tâches demandent du temps et des moyens. Je suis donc ici pour l'assister dans ces tâches mais surtout veiller à les rendre plus efficaces grâce à un apport matériel (vélos, GSM et ordinateur).

    Nous venons également de financer un moulin à grain afin de transformer le maïs en Mealie-meal et faire le fameux nschima. (Mangé matin, midi et soir, un véritable plaisir).

    Auparavant les femmes devaient marcher 5h avec les sacs de maïs pour aller le transformer. Cet investissement permettra à tout un village de réduire considérablement les distances de marche, mais également les coûts pour produire cette farine.

    Les bénéfices du moulin seront utilisés pour nourrir et payer les frais scolaires des orphelins du village.

    Au-delà de ces beaux projets, il y a aussi la découverte d’une nouvelle culture, de nouveaux paysages. C’est une immense opportunité pour s’ouvrir l’esprit et diversifier nos pensées. Ce fut pour moi une expérience hors du commun qui ne s’enseigne pas mais qui se vit. Je vous invite tous à vivre cette expérience une fois dans votre vie, elle ne vous transformera pas mais vous bonifiera. Si vous avez l’envie d’en discuter, n’hésitez surtout pas à me contacter.

    Et si vous deviez un jour voyager en Zambie, n’hésitez pas non plus, je

    peux me vanter d’avoir fait un voyage de 3 semaines très complet. Si

    ce voyage n’est pas encore dans vos plans, songez-y car la Zambie vous

    offre d’incroyables safaris, la plus grosse migration de mammifères au

    monde (10 millions de chauve-souris), mais également les fameuses

    Victoria Falls… Et j’en passe !!

    Je suis rentré le 24 décembre, après avoir vécu un petit 3 mois

    incroyable et extrêmement enrichissant.

    Florian (Fils de Cécile et Jean-Louis)

    Mais ce n’est pas tout….

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    Des toiles pour le dire, récit de vie d’Hedwige

    Hedwige Goethals (fille de Jean) nous révèle un pan de sa vie par le biais d’un récit de vie écrit à quatre mains. Thérèse Lemaître spécialiste dans les récits a croisé son chemin et de cette rencontre est née une belle amitié qui s’est concrétisée par l’écriture du livre : « Des toiles pour le dire ». La première partie du livre refait l’historique de la vie d’Hedwige et sera intéressante pour tous ceux qui veulent mieux connaître l’histoire d’un membre de notre famille. La seconde partie traite à travers les tableaux de l’artiste, les thèmes de la vie qui lui sont si chers.

    Un Goethals « Oscarisé » à Hollywood

    Antoine se distingue lors de la cérémonie des Oscars à Hollywood. Un Goethals (et même un Belge d’ailleurs) qui remporte un Oscar, ce n’est pas banal. C’est pourtant ce qui est arrivé à Antoine (fils de Jean-François et Christiane) et à son équipe de la société Framestore spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma. Le 4 mars dernier, le film « Blade Runner 2049 », réalisé par le Canadien Denis Villeneuve, a raflé la précieuse statuette dans la catégorie Meilleurs effets visuels. Et ce, quelques semaines après s’être distingué lors des BAFTA, l’équivalent britannique des Oscars. Depuis bientôt sept ans, Antoine a fait des effets spéciaux sa spécialité. Formé à l’IAD, son travail consiste à « truquer » les films avec des logiciels toujours plus sophistiqués. Des acteurs qui ont tourné sur un fond vert ? Le spécialiste des VFX (l’acronyme

    anglais pour Visual Effects) les intègre dans un décor virtuel créé à partir de rien. De la brume à rajouter sur une scène après le tournage ? Un micro qui traînait par erreur dans le champ de la caméra et qu’il faut effacer ? Là encore, c’est le travail effectué par Antoine et ses collègues.

  • Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018 Page 34

    Passé par différentes entreprises en Belgique, puis à Londres, le jeune homme travaille aujourd’hui pour Framestore à Montréal. Soyez attentifs (c’est d’ailleurs devenu un jeu pour ses proches) : le nom d’Antoine Goethals figure au générique de fin de superproductions telles que « Les animaux fantastiques » ou « Les gardiens de la galaxie ». Son dernier projet en date : Mary Poppins, le célèbre film de Disney qui reviendra pour une suite sur grand écran en décembre prochain. Mais revenons-en à Blade Runner. « J'ai travaillé trois mois sur le film, détaille Antoine depuis Montréal où il vit. Mais le projet a duré plus de 6 ou 7 mois dans l’entreprise. Mon département arrive généralement plus tard car nous sommes en fin de chaîne ». Dans Blade Runner 2049, le spectateur est plongé dans un futur apocalyptique. Antoine a apporté son savoir-faire à une scène où Las Vegas se pare de teintes orangées, ainsi qu’à une séquence dans une décharge « qui se termine par le crash du vaisseau du héros ». Les tâches d’un « VFX artist » se font principalement devant des écrans d’ordinateurs, à retoucher des plans image par image. Le tout sous le contrôle d’un superviseur qui apporte son œil expert et répond aux demandes du réalisateur. Et plus la date de livraison du film approche, plus l’ambiance est tendue. « Le plus dur, c’est de pouvoir réussir à terminer le travail dans les temps, confirme Antoine. La fin d’un projet se résume à une course contre la montre et contre les avis des

    différents superviseurs du projet ». Pour Antoine, l’aventure dans le monde du cinéma a commencé en Belgique. Notre pays profite du mécanisme du « tax shelter », un incitant fiscal qui permet aux entreprises de bénéficier d’exonérations à condition d’investir dans une production audiovisuelle. Grâce aux Tax Shelter, de nombreuses sociétés belges se sont lancées sur le marché. C’est ainsi que le fils de Christiane et Jean-François a fait ses armes sur des films français dont la postproduction se déroulait en partie sur notre territoire. Une bonne école avant de s’expatrier en Grande-Bretagne, puis au Canada. D’après Antoine, « le fait d'avoir pu commencer à travailler en Belgique pour ensuite rejoindre une plus grosse structure est une bonne manière de se former. Quand on travaille dans une boîte

    plus restreinte, on touche à beaucoup plus d'aspects différents du métier. Ce qui nous donne une

    base et une connaissance technique intéressante. On devient assez autonome aussi. Je pense que

    c'est vraiment une bonne école avant de tenter sa chance à l'étranger ». Et de conclure : « Les grosses boîtes aiment beaucoup les Français et les Belges en général, pour ces qualités-là ». Pour en savoir plus sur les effets spéciaux réalisés pour Blade Runner, regardez la vidéo disponible sur Youtube à l’adresse suivante (lien raccourci) : http://bit.ly/2GkCHvr

    Antoine est le fils de Jean-François et Christiane Jean-François

  • Page 35 Bulletin Goethals n° 33 – avril 2018

    Arnould primé à un concours de photos

    A la fin de mes études, j'ai réalisé durant l'été 2017 la traversée du continent eurasien avec un ami (Pierre-Henry Dantinne - modèle sur la photo). Cette photo a gagné le premier prix du "Concours Photo 2017" organisé par le Photokot. Le thème imposé était le "Mouvement". Si vous le souhaitez, n'hésitez pas à me contacter ([email protected]) afin de parcourir mon album. Je serai heureux de partager mes photos et mon expérience avec celles et ceux qui sont intéressé(e)s à en savoir plus sur mon voyage.

    "Photo gagnante du "Concours Photo 2017 - MOUVEMENT" organisé par le Photokot : " Leçon d'équitation en Arkhangai, Mongolie", par Arnould Geelhand de Merxem , août 2017 Arnould Geelhand de Merxem, fils de Stéphane, et de Carine, née Goethals.

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