16
Au-delà du buzz : ...... la blockchain, du mythe à la pratique

Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Au-delà du buzz : ......la blockchain, du mythe à la pratique

Page 2: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Brochure title

En permettant l’échange quasi-instantané d’informations, Internet a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement, par exemple – nécessite la mise en œuvre de mécanismes complexes d’intermédiation, de vérification et de compensation. La promesse de la blockchain est d’abolir cette limitation en permettant de céder – et non plus seulement de partager – un élément d’information.

La blockchain, le web de la valeur

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 3: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Page 3

Sur le web, l’émetteur conserve une copie des données qu’il a transmises ; avec la blockchain, les données sont transférées une fois pour toute au destinataire et, de plus, certifiées sans qu’il soit nécessaire de recourir à un tiers de confiance. Exactement comme un billet de banque passe d’une main à l’autre.

Dès lors, il devient possible de conférer une valeur intrinsèque à une information, dont l’authenticité, l’intégrité et la légitimité sont garanties de propriétaire en propriétaire. La blockchain permet par conséquent de créer des actifs numériques, inviolables et irréfutables, et d’achever la dématérialisation et la désintermédiation des preuves (d’identité, d’authenticité, de propriété, de provenance…), des droits (d’usage, d’accès, d’habilitation…), de la traçabilité (réception, lecture, modification, horodatage…) ou encore des unités de compte (points de fidélité, monnaie…).

Du paiement mobile au contrôle d’accès en passant par la lutte contre la contrefaçon ou la logistique,

la blockchain ouvre un champ d’applications dont on entrevoit à peine l’étendue. Des applications qui, affranchies des contrôles et des procédures aujourd’hui nécessaires à la confiance, promettent de fluidifier, de sécuriser et de réduire drastiquement le coût des transactions.

C’est la raison pour laquelle on observe aujourd’hui un engouement presque irrationnel pour une technologie encore si peu mature : il n’est pas nécessaire d’en saisir toutes les subtilités techniques pour comprendre qu’un outil capable de rendre obsolète toutes sortes d’intermédiaires est susceptible de redéfinir radicalement les chaînes de valeur et de redessiner des pans entiers de l’activité économique. Dans tous les secteurs, de la banque à la distribution, de l’énergie au secteur public, cette perspective est perçue autant comme menace que comme une opportunité. Et pour ne pas être balayé d’ici deux à trois ans par une vague qui aura alors la taille d’un raz de marée, il convient de se préparer dès maintenant.

Quelles réponses apporte cette révolution?La blockchain est une technologie basée directement sur Internet mais séparée du Web. Il est donc possible de créer des applications exclusivement sur la blockchain ou des applications hybrides qui y accèdent via le Web.

INTERNET

World Wide Web Blockchains

App. Blockchain Hybrides

App. Blockchain NativeApplication Web

3

Page 4: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

L’usine de confiance La blockchain est une usine de confiance entre un groupe de personnes qui leur permet d’échanger des « actifs » en sécurité sans besoin d’intermédiaire. Un « actif » est tout « objet » de valeur qui sera inscrit et contrôlé par le registre tout au long de son cycle de vie. Exemple: un produit médical, une monnaie, etc.

La blockchain met en œuvre de façon ingénieuse un ensemble de briques technologiques qui lui préexistaient : peer-to-peer, base de donnée distribuée, cryptographie asymétrique, auto-exécution…

Sans détails excessifs, elle consiste en un registre répliqué sur chacun des nœuds d’un vaste réseau et dans lequel chaque transaction est, et demeure, consignée.

Toute nouvelle transaction doit être validée par le réseau qui doit constater qu’elle s’inscrit convenablement dans le prolongement de celles qui l’ont précédées. Le nombre minimum de membres requis pour cette vérification dépend du consensus employé. Dans le cas du bitcoin (minage*), ce sont 51 % des membres.

Une fois validée, la transaction est inscrite dans un «.bloc », lequel vient se ranger à la suite des précédents pour former la nouvelle extrémité de la chaîne.

La sécurité du système repose donc sur un double obstacle pratique quasiment insurmontable : parvenir à ce qu’une majorité de membres accepte

l’opération illicite et reconstituer la totalité de la chaîne pour la prendre en compte. Les membres ont bien plus intérêt à assurer le bon fonctionnement de la chaîne, ce pour quoi ils sont rétribués. De ce principe découlent trois caractéristiques essentielles :

• La confiance est inhérente : elle ne repose pas sur un administrateur ou sur une institution qui aurait, en dernier ressort, la haute main sur la chaîne, mais elle est produite ex nihilo, par simple construction. C’est en cela que l’on peut dire que la blockchain est une usine de confiance : on peut procéder à une transaction si et seulement si on a la légitimité pour le faire, sans qu’un tiers de confiance soit nécessaire pour le confirmer.

• Les transactions sont immuables : une fois inscrites dans la chaîne, il n’est plus possible de revenir dessus. C’est un atout puissant pour des applications d’authentification, d’audit ou de traçabilité mais cela peut aussi constituer un écueil pour tenir compte de certains droits, comme le droit à la rétractation ou à l’oubli. Une transaction peut en effet être rectifiée ou annulée (par une nouvelle transaction), mais pas effacée de l’historique.

• Le registre est transparent : tous les membres de la chaîne ont accès à la totalité de la chaîne et des transactions qui la composent. Là encore, c’est un puissant levier d’intégrité et de confiance, mais qu’il faudra parvenir à concilier avec d’évidentes exigences de confidentialité.

La blockchain est apparue en 2009 avec le lancement du bitcoin, la crypto-monnaie qui en a initié les principes, les a mis en pratique et constitue à ce jour leur application la plus aboutie et emblématique. Huit années de fonctionnement et des millions d’utilisateurs ont amplement validé les fondements de la blockchain, ouvrant la voie à son usage en entreprise.

L’ABC de la blockchain

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 5: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

5

Les smart contractsUn « smart contract » peut être un contrat au sens juridique. Il est avant tout un moyen technique d’exécution de celui-ci (i.e. s’appuyant sur un ensemble de règles de gestion). Supportant la multi-signature, il est piloté par les événements (event-driven) et programmable. Il permet ainsi d’automatiser les workflows.

Ces contrats intelligents ajoutent à la blockchain la possibilité de la programmer, c’est-à-dire de conditionner la transaction à un évènement déclencheur : seuil d’alerte, détection de présence, conjonction de facteurs…

Blockchain publique/ blockchain privéeAssimilable à un extranet sécurisé, une blockchain privée reprend les grands principes de la blockchain, à la différence que les nœuds entre lesquels circule l’information sont connus et leur nombre limité. La confiance n’est plus répartie sur une large communauté mais repose sur ces quelques membres identifiés.

Il est préférable d’utiliser une blockchain privée lorsque les données à inscrire sur le registre doivent rester privées et partagées uniquement entre un nombre préalablement autorisé de nœuds ou de participants. La tache de validation est répartie entre l’ensemble de ces nœuds.

En revanche, une blockchain publique permet de bénéficier de capacités étendues en termes de sécurité et de scalabilité. Les données inscrites sur le registre étant cependant publiques, DXC travaille à permettre de les partager de façon sécurisée, sans avoir à les déchiffrer ni à les révéler grâce à l’homomorphisme sur la blockchain.

Page 6: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Les plateformes

Dates clés de la révolution Bitcoin

Crise économique 2007 - 09 Crise des subprimesCrise financière

Nom de domaine bitcoin.orgNakamoto publie son papierFinney parle de Blockchain

Bitcoin 0.1.10 version alpha1ère transaction de Nakamoto et Finney. Le taux de change est né

1ère faille dans la Blockchain corrigée

Retrait de Satoshi pour Gavin Andresen

2007 2008 2009 2010

La chaîne sous-jacente à la crypto-monnaie du même nom a fait la preuve de sa fiabilité. En revanche, elle est peu programmable et une certaine lenteur est le prix de sa robustesse : il faut aujourd’hui une dizaine de minutes pour valider une transaction et elle ne peut supporter qu’un maximum de 7 transactions par seconde.

Ethereum se présente comme un ordinateur distribué destiné à la programmation et l’exécution de smart contracts. Lancé en juillet 2015, Ethereum doit encore faire la preuve de sa totale sécurité et de sa capacité à monter en charge pour supporter des applications d’entreprise à l’échelle industrielle.

Lancé fin 2015 par la Linux Foundation, Hyperledger est un projet de plateforme notamment soutenu par des grands noms de l’industrie informatique (IBM, Intel…) et de la banque (J.P. Morgan, SWIFT…). Cette gouvernance l’oriente vers une blockchain privée avec d’évidentes exigences de confidentialité dépourvue d’une cryptomonnaie.

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 7: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Parité avec le USD

Attention des média et bulle spéculative

La valeur du bitcoin augmente fortement, dépassant par moment 1000$

MtGox se déclare officiellement en faillite.

EBay adopte bitcoin (Braintree)

Près de 4 milliards USD en investissements dans les technologies bitcoin

Multiplication des expérimentations blockchain, hausse exponentielle du taux de change des cryptomonnaies (+120% pour le bitcoin)

2011 2013 2014 2015 2016

16M Bitcoins• La taille de la Blockchain Bitcoin = 145 Go

• 10 000 $/serveur-minage pour un gain de 0,04 BTC/jr (≈90€/jr)

• Consommation électrique par serveur ≈ 2,5 $/jr

1 BTC = 2500 $• Soit près de 2250€ (au cours du 1er juillet 2017)

• Le 5 octobre 2009 né le premier taux de change. A l’époque 1 BTC = 0,0001 $.

• Le 9 février 2011, la parité avec le dollar est atteinte

10M Utilisateurs• Avec l’objectif de passer rapidement à 100

millions en 2017

• La croissance grâce à Bitcoin 2.0

151 % croissance• En 3 ans les investissements ont augmenté de 151%.

• Il a fallu 4 ans entre 2010 et 2014 pour atteindre un investissement = 1 milliard $.

• 1 milliards $ investi en un semestre

L’état du Bitcoin aujourd’hui. Juillet 2017

Bitcoin

7

Page 8: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

La blockchain a d’innombrables applications, de l’accélération des transactions bancaires à l’amélioration des programmes de fidélité, de l’enregistrement des testaments et des titres de propriété au contrôle de la diffusion de leurs œuvres par les musiciens. Voici quelques exemples de cas d’usage.

La blockchain en entreprise : cas d’usage et premiers pas

AssuranceAlors que l’assurance automobile à l’usage (UBI) se développe grâce aux possibilités de l’Internet des objets (IoT) et de la voiture connectée, la blockchain apparaît comme un moyen naturel d’exécuter les transactions associées. On pourrait par exemple imaginer un modèle la combinant à un système de micro-paiement, les capteurs du véhicule enregistrant et transmettant les kilomètres parcourus, puis la blockchain permettant de facturer l’utilisateur en proportion.

IndustrieAvec l’essor de l’IoT, les industriels doivent centraliser et suivre les données émises par les divers fournisseurs au fil de la supply chain. La blockchain pourrait permettre de recueillir ces données, de les stocker dans le cloud et d’offrir à tous les acteurs une vision partagée des pièces, des composants et des données d’assemblage à mesure de l’avancement de la fabrication et des processus logistiques.

SantéUne blockchain pourrait stocker et permettre de partager en toute sécurité les informations aujourd’hui contenues dans les dossiers médicaux électroniques. Le système pourrait même aller encore plus loin en exécutant les contrats d’assurance.

Banque et paiementsGrâce à l’exemple du bitcoin, c’est le premier domaine d’utilisation qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de la blockchain. Celle-ci pourrait révolutionner les transactions de personne à personne (paiement, crédit…), les paiements internationaux ou le portage des comptes bancaires, mais aussi réduire considérablement les coûts de la conformité et les frais opérationnels.

SécuritéAprès la biométrie et d’autres technologies qui bousculent les méthodes d’authentification, la blockchain apparaît comme l’étape suivante. Elle pourrait permettre de créer une « identité digitale » à laquelle s’attacherait un historique perpétuel des transactions de la personne. Une fois construit le bloc initial contenant les identifiants personnels, il devient immuable et peut être utilisé comme preuve d’identité.

Secteur publicL’administration délivre et détient quantité d’informations personnelles que la blockchain permettrait de sécuriser et de manipuler beaucoup plus facilement : propriété, cadastre, état civil, immatriculation des véhicules, taxes et impôts, licences et brevets…

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 9: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

99

Traçabilité La traçabilité garantie est un enjeu majeur qui s’applique à divers domaines: les données, les produits, les soins, les dispositifs, la chaine logistique, etc. Les smart contracts peuvent contrôler toute la chaine de valeur et garantir la traçabilité selon les clauses préétablies ainsi que les rôles des acteurs intervenants.

Marketplace La blockchain et les smart contracts peuvent automatiser la gestion des relations entre plusieurs acteurs d’une marketplace. Les contrats cadres, les contrats d’exécution, la compensation et la comptabilité deviennent automatisés.

Smart contracts de KYC et de KYBUne entreprise possède souvent des fournisseurs, des partenaires, et des clients. La relation avec tous ces acteurs peut être couverte dans un cadre solide qui automatise et simplifie la relation et qui garantit la bonne exécution de chaque contrat.

Programme de fidélité innovantLa blockchain permet d’automatiser le cycle de vie des programmes d’avantage et de points de fidélité, depuis l’émission, le cumul, la consommation ou la cession de ces avantages entre personnes et commerçants et différents programmes. Elle permet des campagnes marketing plus flexibles et ciblées.

Conformité réglementaireLa transparence et l’audibilité sont au centre des préoccupations des autorités règlementaires et par conséquence pour les entreprises. La blockchain répond à ce besoin en se basant sur la traçabilité garantie, les enchainement de preuves, et l’auditabilité du registre.

Page 10: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

La maturité de la blockchain n’est pas attendue avant 2018-2020. En revanche, les positions se gagnent dès maintenant car les freins sont nombreux et nécessiteront dans tous les cas d’être levés. C’est pourquoi ceux qui s’en préoccupent dès aujourd’hui seront en pole-position demain et les leaders d’après-demain.

Pour aider les entreprises à adopter la blockchain, DXC propose une feuille de route en quatre étapes dont les deux premières sont dès à présent accessibles : la découverte et l’expérimentation.

Découverte (Awareness)

Innovation de rupture, la blockchain manque encore de maturité : les compétences sont rares, il n’existe que peu de mises en œuvre abouties, le sujet tarde à s’abstraire de la technique et la technologie et les concepts sont encore en chantier, avec notamment une absence de standards et d’outils, et des interrogations sur la scalabilité. À cela s’ajoutent des freins psychologiques, en particulier du fait de l’association de la blockchain au bitcoin, à la réputation sulfureuse, et, plus fondamentalement, en raison de la gouvernance décentralisée du système. À peu de choses près, ce sont les mêmes difficultés dont le cloud a souffert à ses débuts. Et l’on a vu ce qu’il est advenu.

Comme l’ont fait les pionniers du cloud il y a une dizaine d’années, la première étape est de comprendre la technologie et, surtout, ses implications potentielles pour le métier de

l’entreprise. De même que toutes les applications n’ont pas vocation à être portées dans le cloud, tous les processus ne sont pas susceptibles d’être « blockchainisés ». Dans un premier temps, il va donc s’agir d’identifier des cas d’usage en se demandant si la génération, la programmation (éventuellement) et la transmission d’actifs numériques infalsifiables pourrait accélérer, simplifier ou réduire les coûts des transactions. Ce peut-être par exemple le suivi d’un droit dynamique, l’identification des clients (KYC) ou le conditionnement d’un évènement à une information sensible.

Expérimentation (Test & Learn)

Une fois le cas d’usage identifié et circonscrit, la blockchain se prête particulièrement à une expérimentation à petite échelle. Cette phase d’étude et de démonstration sera riche d’enseignements tant du point de vue technique (implémentation, performances…) que du point de vue métier (acceptation, usages…).

Certaines entreprises ont déjà franchi le pas, ce qui, entre autres bénéfices, renforce en passant leur notoriété et leur image de modernité, ces projets pionniers étant très médiatisés. Citons par exemple le cas de Bouygues Immobilier, qui, en octobre 2016, a annoncé la mise en œuvre d’un démonstrateur de smart grid locale s’appuyant sur la blockchain.: le système, fondé sur Ethereum, permettra la traçabilité et le suivi des échanges entre producteurs et consommateurs d’énergie solaire au sein du quartier Lyon Confluence.

Une feuille de route pour débuter

Feuille de route d’adoption de la blockchain

• Comprendre

• Identifier

• Cas d’usage spécifiques

Awareness Test & Learn Retours sur investissement

Intégration et déploiements

• Evaluer les technologies

• Démontrer la faisabilité

• Premiers enseignements

• Renforcer l’image de marque

• Premiers Go Live

• Déployer de nouveaux services sur les blockchains

• S’intégrer avec d’autres blockchains externes

• Décommissionner les systèmes existants

• Intégrer d’autres blockchains

• DAO (Decentralized Autonomous Organizations)

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 11: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Êtes-vous blockchain-ready ?

11

Les 10 critères pour adopter une approche blockchain

Entre 5 et 10 points Vous êtes « blockchain-ready » ! Il vous est possible, dès aujourd’hui, de bénéficier de la puissance des registres distribués en réduisant les coûts et la charge des travaux nécessaires. Parlons-en.

Entre 0 et 4 points Privilégiez plutôt des approches avec des solutions classiques ou centralisées. Votre cas d’usage ne permet pas forcément de tirer une grande valeur des capacités des blockchains.

Comptez vos points

1. Échange d’actifsVous devez échanger des actifs physiques ou virtuels (objets, données) entre les participants d’un système.

2. Référentiel communVous souhaitez vous doter d’une vue partagée sur un référentiel et ou un dictionnaire de données commun entre différentes parties (concurrents, fournisseurs, départements…).

3. Chaîne de valeur complexeVotre chaîne de traitement est spécialisée et complexe, et mobilise plusieurs intermédiaires. Ce qui rajoute des coûts et des délais.

4. Sécurité garantieVos activités requièrent une authentification forte et des contrôles permanents de sécurité, une signature électronique à valeur probante, etc.

5. Traçabilité garantieVos activités présentent un enchaînement complexe d’évènements pour lesquels de preuves doivent être produites avec une garantie d’immuabilité et de non-répudiation.

6. Transaction instantanéeVous souhaitez automatiser vos traitements et vos transactions, pour que ceux-ci soient au plus proche du temps réel.

7. Solution partagéePlusieurs participants au sein d’une chaîne de valeur doivent utiliser une même solution, pour garantir moins de fragmentation et plus de maintenabilité.

8. AuditabilitéPour des besoins de conformité, vous souhaitez mettre en place une surveillance continue des pistes d’audit en instaurant une automatisation des contrôles et des vérifications par les smart-contracts.

9. Fondation de confianceVous souhaitez établir une fondation de confiance solide et une « source de vérité commune.» entre les parties d’une chaine de valeur (individus, entreprises, objets connectés, etc.).

10. Automatisation des processus métierVous souhaitez bénéficier de la programmabilité des blockchains et de l’auto-exécution des smart-contracts afin d’automatiser vos processus métier.

Page 12: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

La blockchain soulève de nombreuses questions qui, loin d’être naïves, constituent autant d’aspects que l’entreprise doit clarifier avant de s’engager dans son adoption.

Questions/réponses

Pour l’utilisateur final, à quoi ressemble la blockchain ?Du point de vue de l’utilisateur, la blockchain peut ressembler à une base de données, par exemple. Bien que fort différente dans son fonctionnement (la « base » est désormais active et programmée), et permettant d’offrir de toutes nouvelles fonctionnalités, il s’agit d’une technologie qui demeurera invisible, voire insoupçonnée, derrière une interface applicative ordinaire.

Quels sont les risques associés à la blockchain ?La blockchain est sécurisée par construction et les huit années de fonctionnement de bitcoin ont démontré la validité et la solidité des principes mis en œuvre. En revanche, il existe d’autres types de risques, parmi lesquels :

• Sécurité des clés privées : seule preuve de l’identité de l’utilisateur pour accéder à la chaîne, elle peut être volée, piratée ou usurpée en l’absence de précautions suffisantes

• Robustesse des smart contracts : programmés, ils sont eux-mêmes susceptibles de failles

• Stockage et confidentialité des données dans une structure publique : les transactions elles-mêmes sont sécurisées, mais les informations associées doivent l’être également et ne rester visibles que de leur propriétaire et des personnes autorisées

• Volatilité de la cryptomonnaie de la blockchain (publique) : nécessaire pour rétribuer le travail de validation des membres de la communauté, une envolée des cours pourrait remettre en cause l’intérêt économique du système.

Quel est actuellement le cadre légal et réglementaire ?Le sujet de la blockchain est épineux pour le législateur : d’un côté, c’est une innovation plébiscitée par les entreprises, en évolution extrêmement rapide, et trop se hâter serait prendre le risque de dispositions inadaptées, voire mortifères.; d’un autre, c’est une technologie qui promet de bousculer l’équilibre de domaines particulièrement sensibles – banques, santé, professions juridiques, propriété intellectuelle… – et qui nécessite donc la plus grande vigilance.

En l’état actuel, les textes reflètent cet entre-deux, la blockchain étant déjà reconnue (résolution du Parlement européen, loi Sapin 2) mais laissée dans un flou prudent. Toutefois, l’ordonnance du 28 avril 2016, qui modifie le code monétaire et financier, précise que « l’émission et la cession de mini-bons peuvent également être inscrites dans un dispositif d’enregistrement électronique partagé », ce qui constitue la première reconnaissance implicite de la valeur légale d’une inscription dans la blockchain.

Au-delà du buzz : la blockchain, du mythe à la pratique

Page 13: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

La blockchain s’accompagne de nombreux concepts et donc d’un vocabulaire spécifique. Voici quelques-uns des termes que l’on rencontre fréquemment dans la littérature.

Lexique

DAO (Decentralized Autonomous Organization)Organisation dont les règles de fonctionnement sont inscrites dans la blockchain et, de ce fait, transparentes et immuables.

Dapps (applications distribuées décentralisées)La blockchain permet de développer de telles applications qui s’exécutent sur les multiples nœuds du réseau. Un smart contract en constitue un exemple particulier.

HashLorsqu’un nouveau bloc est créé, un algorithme propre au réseau transforme ce bloc en un code appelé « hash » qui le représente et qui garantit son intégrité. Cette transformation n’est possible qu’en sens unique. C’est la vérification de la validité de ce « hash » par les mineurs qui entraîne l’acceptation de la transaction et l’adjonction du bloc à la chaîne.

Minage par preuve de travail C’est la méthode originelle de validation des blocs par consensus, mise en œuvre par le bitcoin. Elle se fonde sur le problème des « généraux byzantins » : quelle stratégie mettre en œuvre pour valider un ordre malgré la présence éventuelle de « traîtres » au sein de l’organisation (Byzantine Fault Tolerance) ? La solution de la preuve de

travail permet d’atteindre un consensus avec un minimum de 51 % des membres du réseau. Lente et énergivore, on peut lui substituer d’autres types de preuves (preuve d’enjeu, preuve d’utilisation…), moins robustes cependant. D’autres preuves pour le minage existent.: le proof of stake 1000 fois plus rapide, la preuve d’autorité etc. Chacune répond à des besoins de cas d’usage spécifiques

MineursEn référence au minage, qu’ils accomplissent pour valider les transactions, c’est ainsi que l’on appelle les membres de la communauté qui fait vivre et fonctionner la blockchain.

OracleSource de données tierce, réputée fiable et convenue entre les parties, qui décide de l’exécution d’un smart contract. Par exemple, Météo France pour des conditions météorologiques.

Side chain (ou chaîne latérale)Mécanisme qui permet de développer une chaîne en marge de la chaîne principale, puis, éventuellement de la réintégrer.

13

Page 14: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,
Page 15: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Voici un rapide vade-mecum pour cette technologie que vous pourriez bientôt retrouver très près de chez vous.

Blockchain : ce qu’il faut retenir

Ce que c’estLa blockchain est un registre d’actifs intelligent, chronologique, distribué, vérifiable et protégé contre toute falsification par un système de confiance réparti sur les nœuds qui le constituent La blockchain gère une chronologie décentralisée et sécurisée de toutes les transactions effectuées depuis le démarrage du système réparti.

Les transactions soumises par un réseau d’utilisateurs sont consignées dans des « blocs.» d’information, lesquels sont enchaînés les uns aux autres en se référant à l’identifiant sécurisé du bloc précédent. En croissance perpétuelle, la chaîne est maintenue par un réseau peer-to-peer de nœuds de calcul spécialisés mais chaque utilisateur peut accéder à tout moment à la totalité du registre et le consulter. On peut définir la blockchain de trois manières différentes :

• Fonctionnellement : Un registre actif, chronologique, distribué, vérifiable et protégé contre toute falsification par un système de confiance répartie.

• Techniquement : Une combinaison de paradigmes.: application réseau (P2P), base de données distribuée, traitement par blocs, cryptologie asymétrique, auto-exécution (Event-Driven) et preuve de travail (Proof-of-Work).

• Socialement et économiquement : Une usine de confiance qui permet à un groupe de personnes d’échanger des actifs de façon sécurisée sans recourir à un intermédiaire.

Ce que ce n’est pasCe n’est pas une base de données, du moins pas au sens traditionnel. Les données ne résident pas en un lieu ou sur un serveur central. La blockchain est répliquée sur l’ensemble du réseau et ne nécessite donc pas une « autorité » centralisatrice pour la stocker et la sécuriser. Et ce n’est pas non plus le bitcoin, qui n’est qu’une des applications de la blockchain. La monnaie alternative a toutefois joué un rôle clé pour démontrer la valeur de la blockchain et de ses possibles applications.

Ses bénéficesL’un des premiers bénéfices de la blockchain est la confiance. Alors que les bases de données traditionnelles requièrent un accès sécurisé à un serveur central, la confiance dans la blockchain est inhérente aux transactions, qui sont sécurisées par des systèmes cryptographiques tels qu’en utilisent de nombreuses transactions sur Internet. L’inutilité d’un tiers de confiance permet dès lors d’automatiser les processus et donc d’en réduire drastiquement les coûts.

Autres bénéfices : la transparence (toutes les transactions sont visibles de tous les participants) et l’immuabilité. Il est pratiquement impossible de modifier les transactions sans être détecté, ce qui élimine virtuellement les possibilités de fraude et de censure. Mentionnons aussi la disponibilité, la maintenabilité et l’interopérabilité de la blockchain qui réduit les coûts d’interface entre divers protocoles fragmentés puisqu’elle les automatise et s’y substitue.

15

Page 16: Au-dela du buzz la blockchain, du mythe a la pratique · a entraîné la révolution que l’on sait. Toutefois, la réalisation sur le réseau d’une transaction – un paiement,

Pour en savoir plus sur la blockchain et les solutions de DXC pour vous accompagner sur ce sujet, n’hésitez pas à contacter Michel Khazzaka, Partner, Banking & Payments. [email protected]

DXC FranceTour Carpe Diem31 place des Corolles CS 4007592098 Paris La Défense Cedex France+33.1.55.707070www.dxc.technology/fr

A propos de DXC Technology

Première société de services informatiques indépendante au monde, DXC Technology ( DXC: NYSE) aide ses clients à capter toute la puissance de l’innovation et à faire du changement un catalyseur de succès. Issue de la fusion de CSC et de la division Enterprise Services de Hewlett Packard Enterprise, DXC accompagne près de 6 000 clients des secteurs privé et public dans 70 pays. Notre indépendance technologique, nos ressources globales et notre vaste réseau d’alliances et de partenariats nous permettent d’offrir des services de bout en bout et des solutions informatiques avancées et performantes. DXC Technology est reconnue parmi les meilleures entreprises citoyennes au monde. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.dxc.technology

© 2017 DXC Technology Company. All rights reserved.