4
QUOTIDIEN LB PWS ANCIEN D'HAITI FONDE EN 1896 Directeur -.Aàmil'lisbrateur : MAX CHAUVET " t MEMBRE DE L'ASSOCIATION INTERAMERICAiINE DE PRESSE 78ème_ ANNEE ADR~E : RUE-OU CE!ITRE. No.212 PORT-AU-PRINCE (HAITI) PHONES : 2232 - 2482 Pi 0.-BOX : 1816 LUNDI 16 DECEMBRE 1%8 Le . Match Haïti - Guatémala n'a pu avoÏI" lieu Mme Marlè-Dealse Duvalier Dominique / est arrivée ce matin c HnONIQuE ~E M~NTitEAI, • · - AU FIL DES ' JOURS.~. Evolution 'Constitutionnelle Par hbelin JOLICOEUR ' - Eli ,>ialntion des règl,m1<rnls de la FJFA, lo G11ute111ala al'ait 11011/u présen .. ter 1ru nrbitru de son chofa·. ... Ce matin du Vol 4.32 de la Pan Am a débarqué Mme Marie Denise Duvalier Dominique, dis- tinguée épouse du Colonel Max Dominique, pour se jeter dans les bras de sa mère, ivre de joie et de bonheur et de son père, le Président ù VIe de la Ré- publique, Dr. François D.uvalier ému jusqu'aux larmes. Cette scène émouvante suscüa de vifs applaudissements . ... -- ' non seulement ses illustres pa- rents maie encore sa gracieuse soeur, Mme Nicole Duvalier Faucard et son mari, Je Direc1:eur Géneral de l'Office National du Tourisme et de 1:, P,omotion, l'agTonome Luc-Albert Foucard, sa gTand' mère, Mme Ovide, et les collaborateurs les plus proches du Président Duvalier, et les amia du Kt>Uvernement. du · .Québec , Par Charles Fernand PRESSOIR Le public soortif haïtien qui l\ttendait avec une certaine îièVTe ,le résultat du match éliminatoi- re en Coupe du Monde de foot- ball qui devait se jouer hier di- manche à Guatémala Cit.y entre les sélections nationales haïtien- ne et guatémaltèque a été fort déçu en apprenant les problèmes et les difflcultés auxquels nos ' joueurs se trouvaient en butte bat. Déçu et indigné aussi. Les choses ont commencé lors- que les dirigeants de la deléga- t10n haïtienne apprirent que le Guatémala n'avait pas fait le cessaire pour rendre possible le voyage des arbitres étrangers signès par la FIFA pour diriger le match. L'équipe haïtienne re- fu sa catégoriquem6nt de Jouer une partie dont les Juges de- vaient être des guatémaltèques. ce qui était tout à fait con- traire aux Règlements de ln Fé- dérat ion lnternatiol!ale de Foot - ball. Lw discussions prirent de l'ampleur et dépassèrent cadre, des Organisations Sportives. Le Président Duvalier, avisé immédiatement par le Chef de la Délégation Haïtienne recomman - da à nos joueurs une conduite tout a fait digne du prestige et àu bon renom haïtien à l'étran- ger. Le Président Montenegrc, du Guatémala, de ,son côté soucieux de ne pas heurter les relations par faitement cordiales qui existent entre son pays et le nôtre fit aus si de . son mieux cour que satis- faction soit donnée aux juste oh servations d' H a i t i. C'est ains i, selon ce qui nous a été rapporté par des sources bien in- formées le prfocipe d'un forfait de la part de l'équipe guatémal- tèque qui ne se trouvait pas en règle avec les règlements inter- nationaux du jeu avait été ad- mis par les dirigeants locaux qui r,our le moment sollicitaient seu- lement Je· plaisir d'lllle rencontre .rimi cale entre les deux sélections ne s erait-ce que pou.r offrfr aux dans» guatémwtègues le plaisir de voir évoluer les gars haïtiens qùi avaient battu le Guatémala J., Dimanche 21 Novembre dernier à Port-au0 Prince. Les ... bon:a rapports reprirent entre : lêe 2 aélections sur la base de cette décision. Mais, quelle ne fut pas la sur- prise des nôta-es en arrivant sur le terrain hiP.r matin, de s'enten- dre d'ire que ln sélection guaté- maltègue n'avait l)ru. reconnu son forfait, qu'il devait être plutôt prononcé contre l'équipe haïtien- ne et que le match amical allait être seulement placé ,mus le signe des· bons rapports diplomatiques cxz:.a trl! !el! ~;;x t'~tlennc une nou- à vider et diri- t q u e ançait des pourries '!t qui met- ger_ lice guaté- dirent non étalent logés _d'Haftt à ut noter que eu I des ha!- tiens cet hôtel était gardé mili- taire~e nt et l 1 A1n1>a~sade d'i-iuiLÎ le fut ù partir de cet incident du dimanche. De tout cela, il fau t conclure que notre délégation a ècô 10,·t malmenée ù Guatémala et que malgré tout, elle a gu,dé une ut titude qu'aucun de nous ne peut réprouver. Si l'on connait le respect que nous autres nous proiess_ons à· l'endroit de nos v1sit~Jrs, si l'on conn111t J,:,,,; débours que lu très pauvre Fédération haitien11e de Foot-Ball avait consentir pour organiser comnie il se doH les 2 matches joues récemment ici contre Trimdud et celui joué con t re le Guatémala dans le ca - dre du Championnat mondial de Foot-Ball, l'on ne veut que re .. gretter que le voyage de rn,tr.e lection au Guaté mala ait. eu un si malheureux épilogue. Il re ste à espérer que la Fédération ln ternationale de Foot Ball Ama- teur (FIFA) saura en l'occuren ce prononcer un jugement qui re flèt era son impartialité et son dé sir de s 'imposer à l'attent10n et. au respect de tous à travers le monde. La Déléiration haitienne , qui a quitté le Guatémala ce midi n1· 1·ivera en notn Capitale demain après midi à quatre heures p:r,· le Vol d'Air France. li ne fait pas de doute que le public de Port-au- Prince se por- te ra en grand nombre à la ren- contre de ces. gars à !'Aéroport Interna tional Françoi·.; Duvalier pour leur signifier leur sympa- thie et tout leur soutien à l'occ11 sien de l'at t itude digne, coura- geuse qu'ils ont eue à Guatémala City et pour leu,· faire oublier tout ce que cette malheureuse épreuve peut com;,orter d'amer- tume pour eux mêmes. Mme Marie Denise Duvalier, belle , et élégante d a n B un ensemble vert et blanc, a. rivait en compagnie de Mr Henri Siclnit de !'Ambassadeur Raoul Siclait, du Consul Général d'Haïti ù New Consul Général· d'Haiti à New York, M. André Elie. Il y avait pour l'accueillir à . l'aéroport François Duvalier Melvin B. Lafrd qui vient d'être ohoiai par Nî,i;on com me Secrétaire à. la Défense. L' Ambassadeur Philippe Cantave en notre rédaction Nous avons eu ce matin le plaisir de recevoir la visite de notre excellent ami Philippe Cantave Ambassadeur d'Haïti au Canada. Le distingué diplomate que nous avons été heur(ljlx de revoir a passé quelque, bonnes mim:te, en notre rédaction au cour, desquelles· il a porté !'ac cent su~ les excellentes rel'!tions existant ~ntre notre pays et le Canada. CL's re]ations qui ,e sont grandement améliorées durant ces der niers t.emps se dévelop- trie touristique haïtienne. Le t.ourj,te canadien, nous e- t.il fait r ema.quer, en quête de soleil fuyant l'hiver . trop long du Canada ne demanderait pas mieux que de venir séjourner chez nous tout en jouissant de ,l'excellente hospitalité haï- tienne il trouverait l'opportunité de visiter nos sites pittoresques et ces lieux historique, chargés d'en seignements 6t de souvenirs sous notre beau et doux soleil. pent favorablement à tous les Il nous faut, évidemment nous points de vue. organiser fit alors remarquer le Parlant de nos relation, d'af- 1t;!.:~a::'uehr~ti~iuri~le tin:a:a:~~ faires ·avec le Canuda, l'Ambas- est na t urellement passionné de :!~ttèt~~::,r:vde a 1 /~:&6!Ni:: plages et de b rise marine, cho- Ia.itl et des importants projeta 118 ~ ~é~e:~af;: ~~": qui . ont . ~té confi~s à une aut~e puissions trouver le moyen de cons Compagm?. Canadienne chargee truire par exe'mple tout au long de recon.ditionner notre systèmP. du littoral partant de Port au- téléphomque. Prince des Bungalows à toit . . . de chaume et disposant de Nous souhaitons la plus cordio- le bienvenue à Mme Mnrie Duvalier Dominique, CHAQUE JOUR, DANS LE NOUVELLISTE RECETTES SIMPLES DE CUISINE HAITJENNE A ln suite des demandes nom breuses et réitérées de lectrices qui récl ament ln publication par Le Nouvelliste de crecet.tes de cui'3ine haïtienne>, nous . nous som mes :idressé ù une spédalisto qualifiée, notre ami Niniche. Cel le-d, spontanément nous a remis ·.son ouvrage et nous n auto risé à en faire chaque jou, · de,;i ex- traits. Dès demain, en trouvern en pu ge 3 la rubrique de Niniche, cRe cettes Sim!)les de Cuisine Haï- tienne, que les lectrices pourront découper et collectionner de fa- çon à avoir un véritable livre de cuisine. Le caractère eS' aentiel de lu P~ litique est d' être dynamique et non statique. Les idées, comme les peuples, évoluent et les ins:i tutions les p\us viable,;i sont cel- les qui, tout en s'adaptant · a•1 présent, prévoient et condition- nent l'avenir. L'Angleterre d'il y a cent ans, organisatrice de la Confédéra- tion Ganadienne, était la plus gr ande Puissance Coloniale du Monde. Maintenant elle ast. rédui te à SOI) île et à de petites encla- ves comme Hong Kong ou Gibral tar. Elle n'en demeure pas moins ln Mère des P11rlements et même ùe la sorte de Régime Présiden- tiel qui caractérise les Etats-U- nis, tout en se ,iignalant par des innovations tradu h mnt la person nalité du Général . Mais la fonc- tion de Premier Ministre, établi" par De Gaulle pour Pompidou puis Couve de Murville, se rap- proche énormément de celle du >Prime Ministen britannique. A vcc cette diîférence que Pre- mier Ministre Britannique gou- verne alors que la Reine se con- tente de <régner>, tandis que le Général règne et gouverne. En rétablissant au Québec, Cette siqu,ence montre la de, truotion du véhicule d'entra.ine nient à l' at terrüisage lunaire, a u.cours d'un test à Ellington A fr Force Base, HoUBton Texas. Le p iwt.e Joseph Algram,ti a pu se sauv,,,-, en sautant en parachute. Ce véhfr:rùe ltinai re ava,it. collté 1 n,illion B de dollars. · L'OEuvre Historique de Max Ae Antoine sur Félicité Lysias Salomon Jeune Par Lallier C. PHAREAUX Ei:i ce qui a trait au do'mame tout le confort d é a i r a b 1 e touri1tl,que, l'~m~_ assadeur C_an: où, comme à Acapulco au · Mexi- tave ~St part1cu,herement opt1m1s que 1 Je touriste trouverait . ce Grâce ;,. l' amabilité de notre a- te eu égard à I apport du yana- 41!',J f~ut pour se d6t.nd_re en mi Max Antoine nous venons de da au développement de I mdus plem air. .d~~ une • am1mince lire son luxueux' ouvruge, sorti tout . à fan or,g!nalc ou la cou- des Presses de !' Imprimerie Des peu BJ:>rès la bataille des Plaines d'Abraham, le Droit Civil ,fran- çais, ln Grande Brctugne ~ontr!- buait au maintien d'une. mentah- devant facilite~. en terre . cana dienne - française placée en Amé rique du Nord une évolutiOI\ dana laquelle la communauté de lan- gue et de culture entre l.a Fran ce et la Belle Province devait a- boutir aux innovations de Daniel Johnson et à cellea dans lesquel- les vient de s'engager son suc- cesseur, Jean - Jacques Bertrand. L'innovation principale de Da nie! Johnson a consisté à pouvoir choisir ses Ministres EN DE-. HORS DU PARLEMENT, con- trairement ù la règle britannique . Quant ù Jean-Jacques· Bertrand, il est en train de modifier la · s tructure même du Parlement québécois. LE CAS DU MINISTRJ,! CAR · DlNAL.- Traditionnellement, les Ministres Provinciaux, daus le Québec, étaient des députés du peuple. Daniel Johnson a ehoi·.;i comme Ministre de l'Education Nationale Monsieur Jean - Guy Cardinal, qui n'était vas députe. Ce choix, fait par Johnson d'un non-parlementaire pour faire par tie de aon cabinet,- comme c'est le cas aux Etats Unis et dane h France de De Gaulle - consti- tuait un accroc très net au Régi- me Parlementaire au profit du Régime· Présidentiel. En d'autres termes, Cardinal ter,ait se5 pou- voirs non du Peuple, mais de Johnson. L'ASi:iEMBLEE NATIONALE DE BERTRAND.- Le 5 Août 1965, à la 34ème conference CGu chiching, Daniel Johnson décla- rait : <Quand .les canadiens fran çais auront conscience d'être vrai ment maîtres de leur destin, quand une CONSTITUTION nou velle, bâtie à partir des réalités SOCIOLOGIQUES d'aujourd'hui , leur permettra de se réali se r comme NATION ... > Au premier article d'un nou- veau projet de loi, dont le prin- cipe a été admis tant pa r le Par ti au Pou voir de Bertrand que par !'Opposition dirigée par Le- sage, le Gouvernement a exprimé sa volonté de donner au Parle- ment du Québec un nom autre ·que son étiquette actuelle <l' As- semblée Législative. En en fai- sa nt une Assemblée NATIONA- LE, Bertrand a invoqué le sens SOCIOLOGIQUE, du mot. Mais nous savons qu'ASSE!lf- BLtE NATIONALE est l'(,t i- quette que De Gaulle a donnée n la Chambre des Députés àe ln Ve République. Vues , du Québec politique, la France semble toute nroche et l'Angleterre une Princ;._,se Loin- taine. NOUVELLES D'AMERIQUE LATINE BOGOTA (AFP) Un conseil de guerre s'est réu- ni vendredi pour juger 387 pe1·- sonnes - dont 800 ,;ont absen- tes - accusées d'appartenir au t:: Le1M8181lal Ce l'Etat . , ef'· 1~··OEuvres &sentielles le~r locale ne doit, en aucwie ma champs, sur Félicité Lysiu5 Salo mère être exclue. . ~u contraire, mon Jeune. Cette oeuvre illustrée la coule~r locale doit, au~nt · que del! nhotos des vedettes de Ja po possible etre la note_ do'!1m~nte. litique faisant l'objèt du récit, guider le jeune adolescent dans R'!'0upement de guerrilla E.L.N. la voie de l'honnllteté, de l'inté- (Armée de Libération Nationale) grité - et' à travers lui la jeu- auquel les autorités attribuent nesse haïtienne --- lui dédie l!On un certain nombre de délita. livre pour lui o:t'frir des exem- Parmi les accusês jugé,! par pies à imiter en attendant de défaut figurent les dirigeants de parvenir à l'âge adulte pour qu'il L' E. L. N. et le journaliste niexi puisse faire un choix librement. caln Mario Renato Memendez Et !'écrivain, en attirant l'atten qui, en 1967, fut déporté de Ca- tion sur certains faits, insiste sur lomble pour collaboration avec cette honnêteté qui est la pierre les guerilleros. Messiéùrll, · ·ie plaisir de vous ::~J-°et - c::::· :: '. ~, _' reêp_ectit'a de G. ·' ; i)Q[ç -v:ue de l'ac { l!!xmnplalrea du UVRES ',ESSEN- .. ·. /âù .. PèrllOn• ' üôn. . ôcculi>n pour · ' fflt.e initiative Samedi ramenait le vingtième annivesaire de la Fondation de l'Institution lndlgl,ne «Les Petites Soeurs de Saint.. ' ThérèN>, .. C'est :Une .. r.llpuae qui fut · créée à Mar'lii.iil (Région de ::,~el C~l: ~n:r~u~le :t:i~ gealt . cette paroisse rurale. Il eut l'initiative de recruter qu~l- ques jeune. filles de la répon, . anlm~~ent · ·· ,.llèlèux . ,. ,,,e,; ~tune . Par .la auite, -vers Septembre 1956, . Père Louis Charles vint in11:H.ller . tout ce qu'il avait ob- tenu déjà . de résultats à la Rivière _:Froide, aprèa la première pdae , sur le1' . ~ute11r.s de l'habi , 'i' îc 'V}l ",C&llleû. Le. ,, ';•4aul \ fât êonoedé pat' 1-il . res ju.m.aux Evèn• et P)lllogè~ JOIM!lph dont la photo . Î::e=~; ~x4i1-;Jo:mJ~~ . a~ument n,~ dêpô11l'.Yll . 41. tout. . :.-Je~~~-~~~ no~:"u:ll:O'::rï::':V~~n:diee'::!'.t de consti!ue de l'Histoir: vivante. A Tels sont les principaux a,- ce suJet, la perspective esb fort toute patriotique de vulgariser cet Ouvrage-elé quintescence des profondes et. combien récon fortantea du Doctrinaire Emérl- tl:, de l'Humanoete Délicat, !'Ho- norable Docteur François DU- VALIER, Président à Vie de la République. . .. Veuillez agréer, Messieurs, nos salutations dlatlnguoos. Pierre JOSEPH Directeur pect.11 de la déclaration que !'Ah! . a~trnyunte. li nou·a est agréabl': d'Haïti au Canada 8 d adresse;, n~s chaleureux ~o~ph bien voulu nous faire nu cours ment~ li 1 ?d1teur pour le fm1 ~u de aa visite de courtoisie au t:avail qui est reellement art1s- «Nouvelli1te,, déclarations que tique. noua publions d'autant plus vo-· !entiers à l'intention dea lecteurs du . · cNouvelliste• qu'elles met- tant en quelque aorte en éviden ce ·l.ea excellentes perapectivea qui ·a•ouvrent dores et déjà, en ce qui concerne les relation, cor dfalea entre les deux pays et les de't~riseu:;~ta?::!n:e àco 1 ~l'~blla~:~ deur Cantave qui n'est pas venu en Ha ïti depuis quatre ans, un agréa ble séjour à Port au Prin- ce. Nous lui renouvelons noa corn pliments pour Je magnifique tra- vail qu'il réalise eu Canada. <Salomon Jeune, mart<yr vo!Qn taire de sa classe, ses idées, son action• - le titre du livre--, est engendré d'abord par une haute Inspiration, le sentiment de gra~itude de l'auteur à l'égard de aon Bienfaiteni-, Son Excellen ce le Docteur Françoia Duvalier, Pr~sident à VIe de la République, ensuite par un geste de piébé fi- li nie admirable _ envers son f l's ~~~J~1~r. ce1~i?ct 0 à ~= Ruyard Kipling, à défaut d'un beau !>Dème comme celui-ci pou!' res installations qui furent som- maires d'autant qu'elles n'ont pas de moyens. Grâce à leur forte conviction religieuse, elles .ont ----------------------- parveoues à créer tout ce corpa d• bltimentB que le visiteur peut admirer a v e c contentement . la Maiaon-Mère 'y est inatal- lée. Naturellement beaucoup a été fait, mais il reste c,ncore beaucoup à faire. L'approvision- ~:121::tirr: "r:ii1f;~;bl\ll!e':~t obligées . ~aque jour d'aller puisc:r · à'. rivière l'eau et la traiter pour 'leurs besoins; l'élec- tricité fait encore défaut et il est urgent qu'une installation •~ à bref délai pour permettre à l'Institution de poursuivre ses activités aprè,,i la tombée de la .llult. ' . . ' Si · sur le plan matériel . lea réallaatione impressionnent, les résul~ts oout encore plue impor• tanta dans l'ordre spirituel ou religieux. Petltes l!Oeun, sont IIC'tual- · · (Suite pap , col. 8) Les Arrestations aa Brésil PARIS (AP) - Carlos Lacerda l'une des per- sonnalité, •politiques les plus en vue du Bré,il, a été arrêt6 à Rio, apprend-on de source silre à Paris. Moins de 24 heures aprè1 le coup de force du Président Costa E . . Silva, le chiffre des arresta- tions dépasse la centaine dans l'ensemble du paya. XXX DE NOUVELLES ARRESTATIONS AURAIENT ETE OPEREES AU BRJ!:SIL NEW YORK (AFP) - D'anciens Ministres da gouver nement militaire bréaillen, ls1us de la Révolution de 1964 et des i:ti1Î~. ;1~! · ;-;,e:;. •/~:*r e! . heure, des pèraonnalft6s · àrrê- - téea, ont déclaré des voyageurs arrivés à New York venant du B1·ésil. Parmi ce, personnalités figurent, selon ce, voyageurs, le Maréchal Corde1ro de Farts , Ministre de l'Intérieur du pre- mier gouvernement militaire, et le célèbre avocat Sobral Pinto, spécialiste dea procès politiques, ajnai que le chanteur Gaetano Veloao. · La police, indique-t-on encore de mimie source, a d'autre part occupé l'Université catholique et arrêt6 le père Mendoca, ainsi que 80 étudiants. Le député Mar cio Alves, objet du débat parle mentalre qui a provoqué la crise, réfugié à l' Ambaasade de l'Uruguay, précisent .Jes voya- gcun arrivé" du Brésil. (Suite page 4 col. 7) fondamentale sur laquelle doit ae ' Le procès doit durer deux mois. dresser toute oeuvre qui entend __________ _ d~;:e~/}!~:r:;ac:~ ' La ••te ! avenir brillant à sa 11rogéniture, chez les étadlaats ~; 1::v:;;~;1t!/~e~1:~:;: ;:; fr ...... . . . i~~1~~!f 0 !es e:nnf~rt di;:::tf:n:~ P~Stet?i!)~ntre IN aùtorltéa Comme on s'en rend compte et les étudianta n , monté d'un ton nous p_ renon· a, '!ll~i•i!· à présente1'. ::jd:~· d;t~eJia nd S:.~;i;;:aJf~l,nl;,"; nos. vives. feh_ c1bat1~ns. à ,notre opposé les gTevlstea de la faculté Bill! Max /> 1;tome, ams, qu son de lettrea aux policiers, l'Union épouse, s,, digne collaboratr1ce et Nat ionale des Etudiants de Fran- sa compagne affectueuse, née Si ce (UNEF) a appelé les é!'J1- mone CJndy. diants à participer cette semaine (Suite page 2) à une journée d'acllon. LA MASCOffE. Roman inédit Par Anatole CYPRIEN (Suite _ Voir Je Numéro <le Vendredi dernier).) ObscrvateUI' Philippe nota sana peine le manque de n.u turel dont la jeune fille vena,: de faire preùve pour articuler son ccouci-couça,. Qui '!llus est: un furtii' regard en coul~sse, !~1 permit de con.atater qu'elle • ét.a1t rapidement composé un visage, celui qu'elle avait justement a- vant de chuchoter son ctu me 13lais, Philivpe>, et que tous ie~ emploY's bureau · de poate . !μ1 avale11t., tollJoun connu depuis un mols qu'elle les visitait. - Almea-t\J l!lii bljcÏμx, Ma:,aî demanda Desforêta, · Le facteur venait de plonger la main dans l'une del! larges po chcs de vareu&e. Flairant une surprise, Maya clappa discr~te- m~ j; re:~~d~!:,m:@i:!~•f1~itn~ sont qu'en toc. - Tu pc,urr,afa pas ni'dire ce qu'on appelle des cg6goe> ? de- manda Desforêta en sortant de sa \poche un petit objet carré en- veloppé dam un papier ramagé, - Bien silr. Les «gogos> sont des boucles d'oreille très nouvelle vairue, .~t :Mars; . ··,· :.'•'" ., - Des ~ucles d'o1·efllea déme aurément . longues, l'IIJlchéri~ Phi - lippe. M• S08Ul'll en portent qui leur tombent fuà<ju'aux 6paules. (Voir aultc paae 8) L'AMBAiSSADEUR DU CANADA, Dr. LEON MAYRAND, .ARRIVE CE MATIN, REÇOIT CE SOIR ... Ce mat.n est arrivé par le Vol d'Air France venant de Snn Juan, Dr. Léon Mayrand, Ambassadeur · du Canada à la Havane et à ' Port-au-Prince. Il est accompagné de '"' charmante Secrétaire, f4me Odet- te Maurin Laverene- Le dist1ni:;ué Chef de la Mission diplomatique canadienne à Port- au-Prince a été accue11li -à sa descente d'avion par le Premier !:~i!:~: M~Ani~~o~:d~t c:; · gracieuse femme Eliane, par le 3e Secrétaiie et Vice- Conaul, M. Gérald · Spénard et sa jolie femme, par · M. Carl Alcindor du Protocole. . L'Ambassadeur Mayrand offre ce soir une brillante rècept,on à Peggy-Ville. . Noua souhaitons 1a bienvenue à l'Ambassu.deur Léon Mayrand. . X X X MOUVEMENTS DE DIPLOMATES .'.. Pe rmi les passai:;ers ayant débarqué du Vol 436 de la Pan · Am arrivé · dimanche matin de bonne · heure se trouvaient le Député Seymour Carrénard et sa charmante femme née Emilie Jean-Baptiste. .. p~puté de JaCllllel et son époμ~ '."yiênnent de passer quel- ~;i ~~~f~e: :étranger, en <. ;,: Dimanche matin par ls .Vol ile Air France se rendant à MiamL sont partie, le Major Ga- bri . ei ' Brun. et du Corps d'Aviation des · Forces Armées d'Haïti, Je Capitaine Franci, Charles de la Garde 'Présidentielle et lè diplomai te Charles Leveillè, de 1., \.ihan- cellérie Haitienne. Le Major Brunet et le Ca- pitaine Charles sont partis en mission spéciale pour le gouver- nement et le diplomate Charles Levei!lé est allé au chevet sa femme, née Marie Thérèse Alcin- dor à Montréal_ nan~ed.~~~i~~~iis!zi":n~a~.ai1::. , quelle. ils peuvent évoluer quand ils choiaissent leurs fours ou Jeurs rechaud de,s dernierl:i modè- les. · Les fours à quatre_ b l.' ûleurs ou fo.yers du dernier cri sont réglée au Thermostat et' sont complè- · tement automatiques. lis sonl · d'un perfectionnement et d'une pr~cision iné1taléa. · La Tropii:;as est prête à servir au mieux se, nomb,· eux cliente à • l'occasion des fêtes de fin d'an- née. · XXX SUCCES, TRIOMPHE DANS NOS SALLES DE SPECTACLES .. . Hier à cinq heures, nous . avons été attiré au Rex Théâtre par Les Professiom, 1ela, une super ~:!°f.t!~~t'!,:,' L~Iu 11 ~::in, ai':,: bert Ryan, le grand. actcUt noir Strode, Clauîlia Cardinale, Ma,rie Gomez, une haïtienne, et Jack Palance. Nous savions que nous devions noua attendre à quelque chose de grand dans .ce film monté par Richard Brooks avec des vedettes de premier plan tels que Claudia Cardinale, Burt Lancaster, Lee Marvin, Jack Palance, Robert Ryan, Strode, mais nous éti.ons loin de· penser que ce filin dépaaserait de si loin les 7 Merceoaires. Les c'est l'ex- ploit extraonlinaire de quatre hommes dans une nature hostile et au milieu des ·hommes &IIDS \ pitié, enivrés par la pouà.re rle la révolution mexicaine, C'est leur -exploit, c'e,,t leùr chevalerie après la réussite de ce coup pour lequel ils ont été . en_gagés à prix d'Or. C'est le portrait sans ha• vure d' un grand révolutionnaire mexicain Raza campé par Jack Palance qui a deux ·passions, la , révolution et une femme. · C'est un triomphe du cinéma. Le deuicième film qui n,pus a attiré bier soir est A Patch of Blue, Un Petit coin de ciel bleu avec Sidney Poitier et Elizabeth C' EST CE SOIR L'INAUGU- Harbnan . RATION DE LA SAISON Cest avec ce film que le Ciné A L'OLOFFSON Capitol a inauguré sa nouvelle ... Ce soir, le Grand Hôtel salle dimanche. ~:;:f::~~ve:tauf:nèeus!"- Ba!t:he un ~b~; s~~e 'tf;;rtd;~u~ et: ' ".i Créole, un spectacle renouvelé, Maxence Elizé, cest un objet de enrichi monté par la grande choré- fierté pour Port-au-Prince. Que graphe Lavinia Williams Yar• dire alors du · décorateur George borougb. Ruzk qui e, réalisé le, plans -des Le spectacle Bamboche Crwle g~nds architectes décorateurs de restera, nous en sommes certain Paris. comme les années précédentes le Cette inauguration a été marquée plua couru de la saison. uon seulement par la présenta- La soirée sera 11nimé<1 par tien de A Patch of Blue, une !'Ei1semble d~ ~u:,t Piêrre. ~~~c~~~dwi~e~::::.sema~e av!: CABANE CHOUCOUNE encore en lever de rideau A CELEBRB SON , un spectacle de musique et de 28e ANNIVERSAIRE chansons présenté par Jncky } AVEC UNE SOIREE DE GALA roseau et son Jl'l'OUpe Haiti chan .. . Les amis de M. et Mme. . dans leq'-lel a brillé la talentueu e Dominique Marini et de .leur fila Marie Thou Moacoso; particuJ· - René Marini et les fidèle. · ha.- rement dan11 Plus je ~•entend t bitués de Cabane Choucoune ont la Chanson de Lara (Dr. Jivag ). connu samedi soir une joie et un Le film· éi,happe à toute des.- plaisir immeruies. Joie de partici· · crlption. Il faut le voir, le revoir. · per de si belle façon à la célé- Et l'on n'échappera pas ù son bration du 28e Anniversaire·.de emprise. la plus fameuse boite de nuit On eat comme touché par la d'Haïti, plaisir d'évoluer dans la i::râce après avoir vu Un '.Pe~it plus mervei!lèuie atmosphère de coin de ciel bleu. !~~~b1!e ~~:~v7e!~i,::teE~t NOS VISITEURS · le célèbre chanteur dominicain ... M. Chr.istian Steell. Hassen, Lopez B~er et du grand ~~~•:~ti:u°:'t~ERt''.uJÊ t:ïi~la~~~cain Maestro Ra- MONTEIX,. de Paria ~t de New Cétait. un plaisir d'entendre York est arrivé au cours du des habitué& de , Ca.blllle Choucou- week-end. Il a été accueilli par ne rendre .. hommage-,au,,. dynanù11- M. Jeen-Jacaues Honorat. me et au savoir-faire · ·de . René M_ Christian Steen Hansen est Marini, de les . entendre dire que d:"fa =e 1 0 .ra"c"oN'B~r:: d:tte C~b~~: ··' th::; 0 ::,~~~;: Mme Nicol'.' AU&'Ustin . Honorat l'une de ce!Îèa dànt · i~ garderont ;, · f!etalfi~~ ~={i~"m!':ti 0 ~; lon~~':Jifm:t!~u;:t des Mira~!•• en face de la Mai- x x x . . son Mart1Jn. . . LA TROPIGAS INSTALLEE· Ce_ coquet magBsln sera lnBU- AU N.o 86 . DE . LA, guré mceuamment. RUE ' PAVÈE . ·.· . · -:xx_x ... ' Ce matin, ·la · ·TRO- ... Samedi matm, . 1c Cofsu~ PIGAS ·a commencë ses de P~~a, .~· And[e :Jifea'1;rol fJst:Jl 0 :~ '\.iS:n s:°ud~au l~uR~~ ~j~~ 1 d êc;i~e,:;~: v?y11ge. Elle Pavée, . Bllildùi~ Georges Nau~ê. visi~e ngtre pays depuis quelques . 9ettè · ooinpiign_le améri~a1ne annës. 1 ursuit la série de d1r!gée par 1:1n Jeune ha,t•~n ii:!:Sroc.lRrnBEAU ON 5 & 10 f!~~~. !~t~~n==Ui~u:" a:tM. ~LLÀ_RS A DAY commencée Serge · Petit est maintenant ins- par El . hott Kanbar.. Je,, tall ée avec toutes le. commodités Elle •~t conquise par nécessaires pour . ses employés et aes clients. (Suite paKfl col. 5) Languichatte pris au . piège ' J PAR CHELO Le rideau Ee lh·,. ~ur Max Lanfourguichade ~01f!.!i~rit re . ror et BREMANT (Jacques Auiruate) ,be aux prise~ avec se. · problt:111<1, . ou Une oeuvre littér~ : ·· .,ù le plutôt avec un problème cher à franç,ais e~ le . créoh1 . alternent toua les hommes 'et à toutes les . choquer . pour auiaot. Une femmes : L'AMOUR. oeuvre comique . d~ns toute aa Décor sobre, petite pièce bour- séquence tragique, Un Molinard geoise. Comm!l't Max va-t-il ~ · tt 1:i::~pincfJ: 1rita:1ni:;: 'réussir à conqùêrir• Aline. fiancée Mai· est 1a · fiirure même du par son père à · Maitre LE• je11ÎÎe homine à la noblesse d'âme GR.AND T e(au gTand çoeur qui ne demanda Tout le lo~ du premier Acte et des différente. aoenea de la pièce, l' Auteur brouera da.ne un at:,le cl~ .. et Imagé l tout' un chacun, le comportement de plusieun individus, l'amour de Max et d'Aline, la paaalon de Matt, ,11 Legrand pour la naïveté et la nobl- d'irilo cJa qu'à vivre ·IIOJl amour en surmon- tant toùs les .obstacles, Aline: fait figure de victime, ,malheureti ,;.' .J. 1 _; de ne pouvoir .., donner tout , , eotilire celui· qu'elle aime, ' le .è? f sort . contre elle en Tl:-::r:.:~~r~ . smour • · - :t ti

AU FIL DES 'JOURS.~

  • Upload
    others

  • View
    19

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: AU FIL DES 'JOURS.~

QUOTIDIEN LB PWS ANCIEN D'HAITI

FONDE EN 1896

Directeur -.Aàmil'lisbrateur : MAX CHAUVET

"

t MEMBRE DE L'ASSOCIATION INTERAMERICAiINE DE PRESSE

"· 78ème_ ANNEE

ADR~E : RUE-OU CE!ITRE. No.212

PORT-AU-PRINCE (HAITI) PHONES : 2232 - 2482

Pi 0.-BOX : 1816

LUNDI 16 DECEMBRE 1%8

Le.Match Haïti - Guatémala n'a pu avoÏI" lieu

Mme Marlè-Dealse Duvalier Dominique / est arrivée ce matin

c HnONIQuE ~E M~NTitEAI, • • · - AU FIL DES 'JOURS.~. Evolution 'Constitutionnelle Par hbelin JOLICOEUR ' -

Eli ,>ialntion des règl,m1<rnls de la FJFA, lo G11ute111ala al'ait 11011/u présen .. ter 1ru nrbitru de son chofa·.

... Ce matin du Vol 4.32 de la Pan Am a débarqué Mme Marie Denise Duvalier Dominique, dis­tinguée épouse du Colonel Max Dominique, pour se jeter

dans les bras de sa mère, ivre de joie et de bonheur et de son père, le Président ù VIe de la Ré­publique, Dr. François D.uvalier ému jusqu'aux larmes. Cette scène émouvante suscüa de vifs applaudissements . ... -- '

non seulement ses illustres pa­rents maie encore sa gracieuse soeur, Mme Nicole Duvalier Faucard et son mari, Je Direc1:eur Géneral de l'Office National du Tourisme et de 1:, P,omotion, l'agTonome Luc-Albert Foucard, sa gTand' mère, Mme Ovide, et les collaborateurs les plus proches du Président Duvalier, et les amia du Kt>Uvernement.

du · .Québec , Par Charles Fernand PRESSOIR

Le public soortif haïtien qui l\ttendait avec une certaine îièVTe ,le résultat du match éliminatoi­re en Coupe du Monde de foot­ball qui devait se jouer hier di­manche à Guatémala Cit.y entre les sélections nationales haïtien­ne et guatémaltèque a été fort déçu en apprenant les problèmes et les difflcultés auxquels nos 'joueurs se trouvaient en butte là bat. Déçu et indigné aussi.

Les choses ont commencé lors­que les dirigeants de la deléga­t10n haïtienne apprirent que le Guatémala n'avait pas fait le né cessaire pour rendre possible le voyage des arbitres étrangers dé signès par la FIFA pour diriger le match. L'équipe haïtienne re­fusa catégoriquem6nt de Jouer une partie dont les Juges de­vaient être des guatémaltèques. ce qui était tout à fait con­traire aux Règlements de ln Fé­dération lnternatiol!ale de Foot­ball. Lw discussions prirent de l'ampleur et dépassèrent lé cadre, des Organisations Sportives.

Le Président Duvalier, avisé immédiatement par le Chef de la Délégation Haïtienne recomman ­da à nos joueurs une conduite tout a fait digne du prestige et àu bon renom haïtien à l'étran­ger. Le Président Montenegrc, du Guatémala, de ,son côté soucieux de ne pas heurter les relations par faitement cordiales qui existent entre son pays et le nôtre fit aus si de . son mieux cour que satis­faction soit donnée aux juste oh servations d' H a i t i. C'est ainsi, selon ce qui nous a été rapporté par des sources bien in­formées le prfocipe d'un forfait de la part de l'équipe guatémal­tèque qui ne se trouvait pas en règle avec les règlements inter­nationaux du jeu avait été ad­mis par les dirigeants locaux qui r,our le moment sollicitaient seu­lement Je· plaisir d'lllle rencontre .rimicale entre les deux sélections ne serait-ce que pou.r offrfr aux dans» guatémwtègues le plaisir de voir évoluer les gars haïtiens qùi avaient battu le Guatémala J., Dimanche 21 Novembre dernier à Port-au 0 Prince.

Les ... bon:a rapports reprirent entre :lêe 2 aélections sur la base de cette décision.

Mais, quelle ne fut pas la sur­prise des nôta-es en arrivant sur le terrain hiP.r matin, de s'enten­dre d'ire que ln sélection guaté­maltègue n'avait l)ru. reconnu son forfait, qu'il devait être plutôt prononcé contre l'équipe haïtien­ne et que le match amical allait être seulement placé ,mus le signe des· bons rapports diplomatiques

cxz:.a trl! !el! ~;;x t'~tlennc une nou­

à vider et diri­

t q u e ançait des pourries '!t

qui met­ger_

lice guaté­dirent non étalent logés

_d'Haftt à ut noter que

eu I des ha!-

tiens cet hôtel était gardé mili­taire~ent et l1A1n1>a~sade d'i-iuiLÎ le fut ù partir de cet incident du dimanche.

De tout cela, il fau t conclure que notre délégation a ècô 10,·t malmenée ù Guatémala et que malgré tout, elle a gu,dé une ut titude qu'aucun de nous ne peut réprouver.

Si l 'on connait le respect que nous autres nous proiess_ons à· l'endroit de nos v1sit~Jrs, si l'on conn111t J,:,,,; débours que lu très pauvre Fédération haitien11e de Foot-Ball avait dû consentir pour organiser comnie il se doH les 2 matches joues récemment ici contre Trimdud et celui joué con t re le Guatémala dans le ca ­dre du Championnat mondial de Foot-Ball, l'on ne veut que re .. gretter que le voyage de rn,tr.e eé lection au Guatémala ait. eu un si malheureux épilogue. Il reste à espérer que la Fédération ln ternationale de Foot Ball Ama­teur (FIFA) saura en l'occuren ce prononcer un jugement qui re flètera son impartialité et son dé sir de s'imposer à l'attent10n et. au respect de tous à travers le monde.

La Déléiration haitienne , qui a quitté le Guatémala ce midi n1· 1·iver a en notn Capitale demain après midi à quatre heures p:r,· le Vol d'Air France.

li ne fait pas de doute que le public de Port-au-Prince se por­ter a en grand nombre à la ren­contre de ces. gars à !'Aéroport Internat ional Françoi·.; Duvalier pour leu r signifier leur sympa­thie et tout leur soutien à l'occ11 sien de l'attitude digne, coura­geuse qu'ils ont eue à Guatémala City et pour leu,· faire oublier tout ce que cette malheureuse épreuve peut com;,orter d'amer­tume pour eux mêmes.

Mme Marie Denise Duvalier, belle , et élégante d a n B un ensemble vert et blanc, a. rivait en compagnie de Mr Henri Siclnit de !'Ambassadeur Raoul Siclait, du Consul Général d'Haïti ù New

Consul Général· d'Haiti à New York, M. André Elie.

Il y avait pour l'accueillir à . l'aéroport François Duvalier

M elvin B. Lafrd qui vient d'être ohoiai par Nî,i;on com me Secrétaire à. la Défense.

L' Ambassadeur Philippe Cantave en notre rédaction

Nous avons eu ce matin le plaisir de recevoir la visite de notre excellent ami Philippe Cantave Ambassadeur d'Haïti au Canada. Le distingué diplomate que nous avons été heur(ljlx de revoir a passé quelque, bonnes mim:te, en notre rédaction au cour, desquelles· il a porté !'ac cent su~ les excellentes rel'!tions existant ~ntre notre pays et le Canada. CL's re]ations qui ,e sont grandement améliorées durant ces der niers t.emps se dévelop-

trie touristique haïtienne. Le t.ourj,te canadien, nous e­

t.il fait rema.quer, en quête de soleil fuyant l'hiver . trop long du Canada ne demanderait pas mieux que de venir séjourner chez nous où tout en jouissant de ,l'excellente hospitalité haï­tienne il trouverait l'opportunité de visiter nos sites pittoresques et ces lieux historique, chargés d'en seignements 6t de souvenirs sous notre beau et doux soleil.

pent favorablement à tous les Il nous faut, évidemment nous points de vue. organiser fit alors remarquer le

Parlant de nos relation, d'af- 1t;!.:~a::'ue hr~ ti~iuri~le tin:a:a:~~ faires ·avec le Canuda, l'Ambas- est naturellement passionné de :!~ttèt~~::,r:vde a 1/~:&6!Ni:: plages et de brise marine, cho­

Ia.itl et des importants projeta 118

~ q~!~a~~ ~é~e:~af;: ~~": ~~~s qui . ont . ~té confi~s à une aut~e puissions trouver le moyen de cons Compagm?. Canadienne chargee truire par exe'mple tout au long de recon.ditionner notre systèmP. du littoral partant de Port au-téléphomque. Prince des Bungalows à toit

. . . de chaume et disposant de

Nous souhaitons la plus cordio­le bienvenue à Mme Mnrie Deni■e Duvalier Dominique,

CHAQUE JOUR, DANS LE NOUVELLISTE RECETTES SIMPLES DE CUISINE HAITJENNE

A ln suite des demandes nom breuses et réitérées de lectrices qui réclament ln publication par Le Nouvelliste de crecet.tes de cui'3ine haïtienne>, nous. nous som mes :idressé ù une spédalisto qualifiée, notre ami Niniche. Cel le-d, spontanément nous a remis ·.son ouvrage et nous n auto risé à en faire chaque jou,· de,;i ex­traits.

Dès demain, en trouvern en pu ge 3 la rubrique de Niniche, cRe cettes Sim!)les de Cuisine Haï­tienne, que les lectrices pourront découper et collectionner de fa­çon à avoir un véritable livre de cuisine.

Le caractère eS'aentiel de lu P~ litique est d'être dynamique et non statique. Les idées, comme les peuples, évoluent et les ins:i tutions les p\us viable,;i sont cel­les qui, tout en s'adaptant · a •1 présent, prévo ient et condition­nent l 'avenir.

L'Angleterre d'il y a cent ans, organisatrice de la Confédéra­tion Ganadienne, était la plus gr ande Puissance Coloniale du Monde. Maintenant elle ast. rédui te à SOI) île et à de petites encla­ves comme Hong Kong ou Gibral tar. Elle n'en demeure pas moins ln Mère des P11rlements et même ùe la sorte de Régime Présiden­tiel qui caractérise les Etats-U­nis, tout en se ,iignalant par des innovations traduhmnt la person nalité du Général . Mais la fonc­t ion de Premier Ministre, établi" par De Gaulle pour Pompidou puis Couve de Murville, se rap­proche énormément de celle du >Prime Ministen britannique. A vcc cette diîférence que lè Pre­mier Ministre Britannique gou­verne alors que la Reine se con­tente de <régner>, tandis que le Général règne et gouverne.

En rétablissant au Québec,

Cette siqu,ence montre la de, truotion du véhicule d'entra.ine nient à l'att errüisage lunaire, a u.cours d'un test à Ellington A fr Force Base, HoUBton Texas. Le p iwt.e Joseph Algram,ti a pu se sauv,,,-, en sautant en parachute. Ce véhfr:rùe ltinai re ava,it. collté 1 n,illion B de dollars. ·

L'Œuvre Historique de Max Ae Antoine

sur Félicité Lysias Salomon Jeune Par Lallier C. PHAREAUX Ei:i ce qui a trait au do'mame tout le confort d é a i r a b 1 e

touri1tl,que, l'~m~_assadeur C_an: où, comme à Acapulco au · Mexi-tave ~St part1cu,herement opt1m1s que1 Je touriste trouverait . ce Grâce ;,. l'amabilité de notre a-te eu égard à I apport du yana- 41!',J f~ut pour se d6t.nd_re en mi Max Antoine nous venons de

da au développement de I mdus plem air. .d~~ une • am1mince lire son luxueux' ouvruge, sorti tout . à fan or,g!nalc ou la cou- des Presses de !'Imprimerie Des

peu BJ:>rès la bataille des Plaines d'Abraham, le Droit Civil ,fran­çais, ln Grande Brctugne ~ontr!­buait au maintien d'une. mentah­té devant facilite~. en terre .cana dienne - française placée en Amé rique du Nord une évolutiOI\ dana laquelle la communauté de lan­gue et de culture entre l.a Fran ce et la Belle Province devait a­boutir aux innovations de Daniel Johnson et à cellea dans lesquel­les vient de s'engager son suc­cesseur, Jean - Jacques Bertrand.

L'innovation principale de Da nie! Johnson a consisté à pouvoir choisir ses Ministres EN DE-. HORS DU PARLEMENT, con­trairement ù la règle britannique. Quant ù Jean-Jacques· Bertrand, il est en train de modifier la · structure même du Parlement québécois.

LE CAS DU MINISTRJ,! CAR · DlNAL.- Traditionnellement, les Ministres Provinciaux, daus le Québec, étaient des députés du peuple. Daniel Johnson a ehoi·.;i comme Ministre de l'Education Nationale Monsieur Jean - Guy Cardinal, qui n'était vas députe. Ce choix, fait par Johnson d'un non-parlementaire pour faire par tie de aon cabinet,- comme c'es t le cas aux Etats Unis et dane h France de De Gaulle - cons ti­tuait un accroc très net au Régi­me Parlementaire au profit du Régime· Présidentiel. En d'autres termes, Cardinal ter,ait se5 pou­voirs non du Peuple, mais de Johnson.

L'ASi:iEMBLEE NATIONALE DE BERTRAND.- Le 5 Août 1965, à la 34ème conference CGu chiching, Daniel Johnson décla­rait : <Quand .les canadiens fran çais auront conscience d'être vrai ment maîtres de leur destin, quand une CONSTITUTION nou velle, bâtie à partir des réalités SOCIOLOGIQUES d'aujourd'hui , leur permettra de se r éaliser comme NATION ... >

Au p remier article d'un nou­veau projet de loi, dont le prin­cipe a été admis tant par le Par ti au Pou voir de Bertrand que par !'Opposition dirigée par Le­sage, le Gouvernement a exprimé sa volonté de donner au Parle­ment du Québec un nom autre ·que son étiquette actuelle <l' As­semblée Législative. En en fai­sant une Assemblée NATIONA­LE, Bertrand a invoqué le sens • SOCIOLOGIQUE, du mot.

Mais nous savons qu'ASSE!lf­BLtE NATIONALE est l'(,t i­quette que De Gaulle a donnée n la • Chambre des Députés àe ln Ve République.

Vues , du Québec polit ique, la France semble toute nroche et l'Angleterre une Princ;._,se Loin­taine.

NOUVELLES D'AMERIQUE LATINE BOGOTA (AFP)

Un conseil de guerre s'est réu­ni vendredi pour juger 387 pe1·­sonnes - dont 800 ,;ont absen­tes - accusées d'appartenir au

t:: Le1M8181lal Ce l'Etat . ,

ef'·1~·· Œuvres &sentielles

le~r locale ne doit, en aucwie ma champs, sur Félicité Lysiu5 Salo mère être exclue . . ~u contraire, mon Jeune. Cette œuvre illustrée la coule~r locale doit, au~nt · que del! nhotos des vedettes de Ja po

possible etre la note_ do'!1m~nte. litique faisant l'objèt du récit,

guider le jeune adolescent dans R'!'0upement de guerrilla E.L.N. la voie de l'honnllteté, de l'inté- (Armée de Libération Nationale) grité - et' à travers lui la jeu- auquel les autorités attribuent nesse haïtienne --- lui dédie l!On un certain nombre de délita. livre pour lui o:t'frir des exem- Parmi les accusês jugé,! par pies à imiter en attendant de défaut figurent les dirigeants de parvenir à l'âge adulte pour qu'il L' E. L. N. et le journaliste niexi puisse faire un choix librement. caln Mario Renato Memendez Et !'écrivain, en attirant l'atten qui, en 1967, fut déporté de Ca­tion sur certains faits, insiste sur lomble pour collaboration avec cette honnêteté qui est la pierre les guerilleros.

Messiéùrll, ·

,~~ ·ie plaisir de vous

::~J-°et -c::::· :: '.~ , _'reêp_ectit'a de G. ·' ;i)Q[ç -v:ue de l'ac

{ l!!xmnplalrea du UVRES ',ESSEN­.. ·. /âù .. PèrllOn•

'üôn. . ôcculi>n pour ·

' fflt.e initiative

Samedi ramenait le vingtième annivesaire de la Fondation de l'Institution ab■olument lndlgl,ne «Les Petites Soeurs de Saint.. 'ThérèN>, .. C'est :Une organl■atlon ea■enti~t .. r.llpuae qui fut · créée à Mar'lii.iil (Région de

::,~el C~l: ~n:r~u~le :t:i~ gealt là. cette paroisse rurale. Il eut l'initiative de recruter qu~l­ques jeune. filles de la répon,

. anlm~•~ent · ·· ,.llèlèux . ~~~~ ,.,,,e,;~tune In■tltu-. Par .la auite, -vers Septembre

1956, . Père Louis Charles vint in11:H.ller . tout ce qu'il avait ob­tenu déjà . de résultats à la Rivière _:Froide, aprèa la première pdae , sur le1' .~ute11r.s de l'habi , 'i'îc'V}l",C&llleû.

Le. ,, ';•4aul kü\ fât êonœdé pat' 1-il . res ju.m.aux Evèn• et P)lllogè~ JOIM!lph dont la photo

. Î::e=~;~x4i1-;Jo:mJ~~

. a~ument n,~ dêpô11l'.Yll .41. tout. . :.-Je~~'·~-~~~

no~:"u:ll:O'::rï::':V~~n:diee'::!'.t de consti!ue de l'Histoir: vivante. A Tels sont les principaux a,- ce suJet, la perspective esb fort

toute patriotique de vulgariser cet Ouvrage-elé quintescence des idée■ profondes et. combien récon fortantea du Doctrinaire Emérl­tl:, de l'Humanœte Délicat, !'Ho­norable Docteur François DU­VALIER, Président à Vie de la République. . . .

Veuillez agréer, Messieurs, nos salutations dlatlnguoos.

Pierre JOSEPH Directeur

pect.11 de la déclaration que !'Ah! . a~trnyunte. li nou·a est agréabl': ba■aad~ur d'Haïti au Canada 8 d adresse;, n~s chaleureux ~o~ph bien voulu nous faire nu cours ment~ li 1 ?d1teur pour le fm1 ~u de aa visite de courtoisie au t:avail qui est reellement art1s­«Nouvelli1te,, déclarations que tique. noua publions d'autant plus vo-· !entiers à l'intention dea lecteurs du . ·cNouvelliste• qu'elles met­tant en quelque aorte en éviden ce ·l.ea excellentes perapectivea qui ·a•ouvrent dores et déjà, en ce qui concerne les relation, cor dfalea entre les deux pays et les

de't~riseu:;~ta?::!n:e àco1~l'~blla~:~ deur Cantave qui n'est pas venu en Haïti depuis quatre ans, un agréable séjour à Port au Prin­ce. Nous lui renouvelons noa corn pliments pour Je magnifique tra­vail qu'il réalise eu Canada.

< Salomon Jeune, mart<yr vo!Qn taire de sa classe, ses idées, son action• - le titre du livre--, est engendré d'abord par une haute Inspiration, le sentiment de gra~itude de l'auteur à l'égard de aon Bienfaiteni-, Son Excellen ce le Docteur Françoia Duvalier, Pr~sident à VIe de la République, ensuite par un geste de piébé fi­li nie admirable _ envers son f l's

~~~J~1~r.ce1~i?ct0à 9f,~~~~~: ~=

Ruyard Kipling, à défaut d'un beau !>Dème comme celui-ci pou!' res installations qui furent som­

maires d'autant qu'elles n'ont pas de moyens. Grâce à leur forte conviction religieuse, elles .ont ----------------------­parveoues à créer tout ce corpa d• bltimentB que le visiteur peut admirer a v e c contentement. Ain■i la Maiaon-Mère 'y est inatal­lée. Naturellement beaucoup a été fait, mais il reste c,ncore beaucoup à faire. L'approvision-

~:121::tirr: "r:ii1f;~;bl\ll!e':~t obligées . ~aque jour d'aller puisc:r · à'. là rivière l'eau et la traiter pour 'leurs besoins; l'élec­tricité fait encore défaut et il est urgent qu'une installation •~ fas■e à bref délai pour permettre à l'Institution de poursuivre ses activités aprè,,i la tombée de la .llult. ' . . ' Si · sur le plan matériel . lea réallaatione impressionnent, les résul~ts oout encore plue impor• tanta dans l'ordre spirituel ou religieux.

Le■ Petltes l!Oeun, sont IIC'tual-

· · (Suite pap , col. 8)

Les Arrestations aa Brésil PARIS (AP) -

Carlos Lacerda l'une des per­sonnalité, •politiques les plus en vue du Bré,il, a été arrêt6 à Rio, apprend-on de source silre à Paris.

Moins de 24 heures aprè1 le coup de force du Président Costa E . . Silva, le chiffre des arresta­tions dépasse la centaine dans l'ensemble du paya.

XXX DE NOUVELLES ARRESTATIONS AURAIENT ETE OPEREES AU BRJ!:SIL NEW YORK (AFP) -

D'anciens Ministres da gouver nement militaire bréaillen, ls1us de la Révolution de 1964 et des

i:ti1Î~. ;1~! ·;-;,e:;. •/~:*r e!. heure, des pèraonnalft6s · àrrê- -

téea, ont déclaré des voyageurs arrivés à New York venant du B1·ésil . Parmi ce, personnalités figurent, selon ce, voyageurs, le Maréchal Corde1ro de Farts , Ministre de l'Intérieur du pre­mier gouvernement militaire, et le célèbre avocat Sobral Pinto, spécialiste dea procès politiques, ajnai que le chanteur Gaetano Veloao. ·

La police, indique-t-on encore de mimie source, a d'autre part occupé l'Université catholique et arrêt6 le père Mendoca, ainsi que 80 étudiants. Le député Mar cio Alves, objet du débat parle mentalre qui a provoqué la crise, s'e■t réfugié à l' Ambaasade de l'Uruguay, précisent .Jes voya­gcun arrivé" du Brésil.

(Suite page 4 col. 7)

fondamentale sur laquelle doit ae ' Le procès doit durer deux mois. dresser toute oeuvre qui entend __________ _

~~~~t~èr:~ d~;:e~/}!~:r:;ac:~ ' La Tenslo■ ••te !

avenir brillant à sa 11rogéniture, chez les étadlaats ~; 1::v:;;~;1t!/~e~1:~:;: ;:; fr...... . . . i~~1~~!f0!es e:nnf~rt di;:::tf:n:~ P~Stet?i!)~ntre IN aùtorltéa

Comme on s'en rend compte et les étudianta n ,monté d'un ton nous p_renon·a, '!ll~i•i!· à présente1'. ::jd:~·d;t~eJia

ndS:.~;i;;:aJf~l,nl;,";

nos. vives . feh_c1bat1~ns. à ,notre opposé les gTevlstea de la faculté Bill! Max /> 1;tome, ams, qu ~ son de lettrea aux policiers, l'Union épouse, s,, digne collaboratr1ce et Nationale des Etudiants de Fran-sa compagne affectueuse, née Si ce (UNEF) a appelé les é!'J1-mone CJndy. diants à participer cette semaine

(Suite page 2) à une journée d'acllon.

LA MASCOffE. Roman inédit Par Anatole CYPRIEN

(Suite _ Voir Je Numéro <le Vendredi dernier).)

ObscrvateUI' :➔ag·ace, Philippe nota sana peine le manque de n.u turel dont la jeune fille vena, : de faire preùve pour articuler son ccouci-couça,. Qui '!llus est: un furtii' regard en coul~sse, !~1 permit de con.atater qu'elle • ét.a1t rapidement composé un visage, celui qu'elle avait justement a­vant de chuchoter son ctu me 13lais, Philivpe>, et que tous ie~ emploY's dµ bureau · de poate . !µ1 avale11t., tollJoun connu depuis un mols qu'elle les visitait.

- Almea-t\J l!lii bljcϵx, Ma:,aî demanda Desforêta, ·

Le facteur venait de plonger la main dans l'une del! larges po

chcs de ■a vareu&e. Flairant une surprise, Maya clappa discr~te-

m~ j; re:~~d~!:,m:@i:!~•f1~itn~ sont qu'en toc.

- Tu pc,urr,afa pas ni'dire ce qu'on appelle des cg6goe> ? de­manda Desforêta en sortant de sa \poche un petit objet carré en­veloppé dam un papier ramagé,

- Bien silr. Les «gogos> sont des boucles d'oreille très nouvelle vairue, .~t :Mars;.··,· :.'•'" .,

- Des ~ucles d'o1·efllea déme aurément. longues, l'IIJlchéri~ Phi­lippe. M• S08Ul'll en portent qui leur tombent fuà<ju'aux 6paules.

(Voir aultc paae 8)

L'AMBAiSSADEUR DU CANADA, Dr. LEON MAYRAND, .ARRIVE CE MATIN, REÇOIT CE SOIR

... Ce mat.n est arrivé par le Vol d'Air France venant de Snn Juan, Dr. Léon Mayrand, Ambassadeur · du Canada à la Havane et à 'Port-au-Prince.

Il est accompagné de '"' charmante Secrétaire, f4me Odet­te Maurin Laverene-

Le dist1ni:;ué Chef de la Mission diplomatique canadienne à Port­au-Prince a été accue11li -à sa descente d'avion par le Premier

!:~i!:~: M~Ani~~o~:d~t c:; · gracieuse femme Eliane, par le

3e Secrétaiie et Vice- Conaul, M. Gérald · Spénard et sa jolie femme, par · M. Carl Alcindor du Protocole.

. L'Ambassadeur Mayrand offre ce soir une brillante rècept,on à Peggy-Ville. .

Noua souhaitons 1a bienvenue à l'Ambassu.deur Léon Mayrand.

. X X X MOUVEMENTS DE DIPLOMATES

.'.. Pe rmi les passai:;ers ayant débarqué du Vol 436 de la Pan · Am arrivé · dimanche matin de bonne · heure se trouvaient le Député Seymour Carrénard et sa charmante femme née Emilie Jean-Baptiste.

Lé .. p~puté de JaCllllel et son époµ~ '."yiênnent de passer quel-~;i~~~f~e: :étranger, en

<. ;,•: Dimanche matin par ls .Vol ile Air France se rendant à MiamL sont partie, le Major Ga­bri.ei ' Brun.et du Corps d'Aviation des · Forces Armées d'Haïti, Je Capitaine Franci, Charles de la Garde 'Présidentielle et lè diplomai t e Charles Leveillè, de 1., \.ihan­cellérie Haitienne.

Le Major Brunet et le Ca­pitaine Charles sont partis en mission spéciale pour le gouver­nement et le diplomate Charles Levei!lé est allé au chevet sa femme, née Marie Thérèse Alcin­dor à Montréal_

nan~ed.~~~i~~~iis!zi":n~a~.ai1::. , quelle. ils peuvent évoluer quand ils choiaissent leurs fours ou Jeurs rechaud de,s dernierl:i modè-les. ·

Les fours à quatre_ b l.' ûleurs ou fo.yers du dernier cri sont réglée au Thermostat et' sont complè­·tement automatiques. lis sonl · d'un perfectionnement et d'une pr~cision iné1taléa. ·

La Tropii:;as est prête à servir au mieux se, nomb,·eux cliente à • l'occasion des fêtes de fin d'an-née. ·

XXX

SUCCES, TRIOMPHE DANS NOS SALLES DE SPECTACLES

.. . Hier à cinq heures, nous . avons été attiré au Rex Théâtre par Les Professiom,1ela, une super

~:!°f.t!~~t'!,:,' L~Iu11~::in, ai':,: bert Ryan, le g rand. actcUt noir Strode, Clauîlia Cardinale, Ma,rie Gomez, une haïtienne, et Jack Palance.

Nous savions que nous devions noua attendre à quelque chose de grand dans .ce film monté par Richard Brooks avec des vedettes de premier plan tels que Claudia Cardinale, Burt Lancaster, Lee Marvin, Jack Palance, Robert Ryan, Strode, mais nous éti.ons loin de· penser que ce filin dépaaserait de si loin les 7 Merceoaires.

Les Profes■ionnels, c'est l'ex­ploit extraonlinaire de quatre hommes dans une nature hostile et au milieu des ·hommes &IIDS \ pitié, enivrés par la pouà.re rle la révolution mexicaine, C'est leur -exploit, c'e,,t leùr chevalerie après la réussite de ce coup pour lequel ils ont été . en_gagés à prix d'Or.

C'est le portrait sans ha• vure d'un grand révolutionnaire mexicain Raza campé par Jack Palance qui a deux · passions, la , révolution et une femme. ·

C'est un triomphe du cinéma. Le deuicième film qui n,pus a

attiré bier soir est A Patch of Blue, Un Petit coin de ciel bleu avec Sidney Poitier et Elizabeth

C'EST CE SOIR L'INAUGU- Harbnan . RATION DE LA SAISON Cest avec ce film que le Ciné A L'OLOFFSON Capitol a inauguré sa nouvelle

.. . Ce soir, le Grand Hôtel salle dimanche.

~:;:f::~~ve:tauf:nèeus!"-Ba!t:he un ~b~; s~~e 'tf;;rtd;~u~ et: ' ".i Créole, un spectacle renouvelé, Maxence Elizé, cest un objet de enrichi monté par la grande choré- fierté pour Port-au-Prince. Que graphe Lavinia Williams Yar• dire alors du · décorateur George borougb. Ruzk qui e, réalisé le, plans -des

Le spectacle Bamboche Crwle g~nds architectes décorateurs de restera, nous en sommes certain Paris. comme les années précédentes le Cette inauguration a été marquée plua couru de la saison. uon seulement par la présenta-

La soirée sera 11nimé<1 par tien de A Patch • of Blue, une

!'Ei1semble d~ ~u:,t Piêrre. ~~~c~~~dwi~e~::::.sema~e av!: CABANE CHOUCOUNE encore en lever de rideau A CELEBRB SON , un spectacle de musique et de 28e ANNIVERSAIRE chansons présenté par Jncky } AVEC UNE SOIREE DE GALA roseau et son Jl'l'OUpe Haiti chan

.. . Les amis de M. et Mme. . dans leq'-lel a brillé la talentueu e Dominique Marini et de .leur fila Marie Thou Moacoso; particuJ· -René Marini et les fidèle. · ha.- rement dan11 Plus je ~•entend t bitués de Cabane Choucoune ont la Chanson de Lara (Dr. Jivag ). connu samedi soir une joie et un Le film· éi,happe à toute des.­plaisir immeruies. Joie de partici· · crlption. Il faut le voir, le revoir. · per de si belle façon à la célé- Et l'on n'échappera pas ù son bration du 28e Anniversaire·.de emprise. la plus fameuse boite de nuit On eat comme touché par la d'Haïti, plaisir d'évoluer dans la i::râce après avoir vu Un '.Pe~it plus mervei!lèuie atmosphère de coin de ciel bleu.

!~~~b1!e ~~:~v7e!~i,::teE~t NOS VISITEURS · le célèbre chanteur dominicain ... M. Chr.istian Steell. Hassen, Lopez B~er et du grand ~~~•:~ti:u°:'t~ERt''.uJÊ t:ïi~la~~~cain Maestro Ra- MONTEIX,. de Paria ~t de New

Cétait. un plaisir d'entendre York est arrivé au cours du des habitué& de , Ca.blllle Choucou- week-end. Il a été accueilli par ne r endre .. hommage-,au,,.dynanù11- M. Jeen-Jacaues Honorat. me et au savoir-faire · ·de .René M_ Christian Steen Hansen est Marini, de les . entendre dire que d:"fa =e 1tÂ0

.ra"c"oN'B~r:: d:tte C~b~~: ··' th::;0::,~~~;: Mme Nicol'.' AU&'Ustin . Honorat

l'une de ce!Îèa dànt · i~ garderont ;, · f!etalfi~~ ~={i~"m!':ti 0~; ~~ lon~~':Jifm:t!~u;:t des Mira~!•• en face de la Mai-

x x x . . son Mart1Jn. . . LA TROPIGAS INSTALLEE· Ce_ coquet magBsln sera lnBU-

AU N.o 86 .DE .LA, guré mceuamment. RUE 'PAVÈE . ·.· . · -:xx_x

... ' Ce matin, ·la · ·TRO- ... Samedi matm, . 1c Cofsu~ PIGAS ·a commencë ses de P~~a, .~· And[e :Jifea'1;rol

fJst:Jl0:~ '\.iS:n s:°ud~au l~uR~~ ~j~~

1d êc;i~e,:;~: v?y11ge. Elle

Pavée, .Bllildùi~ Georges Nau~ê. visi~e ngtre pays depuis quelques . 9ettè '· · ooinpiign_le améri~a1ne annës. 1 ursuit la série de

d1r!gée par 1:1n Jeune ha,t•~n ii:!:Sroc.lRrnBEAU ON 5 & 10

f!~~~. !~t~~n==Ui~u:" a:tM. ~LLÀ_RS A DAY commencée Serge ·Petit est maintenant ins- par El.hott Kanbar.. Je,, tallée avec toutes le. commodités Elle •~t conquise par nécessaires pour . ses employés et aes clients. (Suite paKfl '· col. 5)

Languichatte pris au .piège ' J

PAR CHELO

Le rideau Ee lh·,. ~ur Max Lanfourguichade ~01f!.!i~rit re. ror et BREMANT (Jacques Auiruate) ,be aux prise~ avec se. ·problt:111<1, .ou Une oeuvre littér~ : ·· .,ù le plutôt avec un problème cher à franç,ais e~ le . créoh1 . alternent toua les hommes 'et à toutes les . ■ana choquer .pour auiaot. Une femmes : L'AMOUR. oeuvre comique . d~ns toute aa

Décor sobre, petite pièce bour- séquence tragique, Un Molinard geoise. Comm!l't Max va-t-il ~ · tt 1:i::~pincfJ: 1rita:1ni:;: 'réussir à conqùêrir• Aline. fiancée Mai· est 1a · fiirure même du par son père à · Maitre LE• je11ÎÎe homine à la noblesse d'âme GR.AND T e(au gTand çoeur qui ne demanda

Tout le lo~ du premier Acte et des différente. aœnea de la pièce, l' Auteur brouera da.ne un at:,le cl~ .. et Imagé accea■lble l tout' un chacun, le comportement de plusieun individus, l'amour de Max et d'Aline, la paaalon de Matt,,11 Legrand pour ~ la naïveté et la nobl- d'irilo cJa

qu'à vivre ·IIOJl amour en surmon­tant toùs les .obstacles, Aline: fait figure de victime, ,malheureti ,;.'.J.

1_;

■e de ne pouvoir .., donner tout , , eotilire A· celui · qu'elle aime, ' le .è?f sort ■'acharnera .contre elle en

~ Tl:-::r:.:~~r~. smour• · -:tti

Page 2: AU FIL DES 'JOURS.~

u.JI NOUVWILLIBTI!. L~NDI 16 o&E~BRE _1008 ' ________ ....._ _ _._,.._..a. __________________ ;._ __ -=~--------::-------

tllllfflfflM PROBLEME No. 3M

7 - Conçut et réallaa - Uan-

_....,_~~~-VI_.Vll-,-Vll)-,--IJ!-r-,)C tons~ 1;u~~:"x- Interjection li - Inventeur d'une flûte -

Partie de JJartle - Conjonction 10 - Scn.ndaliséca

4 hl...l~-l,---1,..,._~-,...-1 5 i..--'--1---' _____ -i

/6,-.-4-+------""t--t--+--r-i

HORIZONTALEMENT

l -,- Il fnut qu'elle so it verte ou fermée - D&idé

2 - DeYins 3 - Se montre gai - Ca:,ton

suisse - Sur un diplôme 4 - Pronom - Qui n lieu

suivant un axe o - Ptoposition- Cri de dou­

leur 6 - S'unissent so.i,•rnt nux

métiers - Chaland à fond plat

J:J:J:

VERTICALEMENT

1 - Muraille - Vêtement JI - ·Préfixe - Ennui Ill - Plat de 1·ésistance - ­

Epoque - Lac IV - Deux consonnes - Guer

rier et poète arabe V - -Se prennent à Spa -

Ab~,I'~0Êtèvc la voix - Qui

n'est pas :\ la portée de toutes

les v\~u~s Se so11n1il - Angle saillant

VIII - Note - Attf\che au moven de cordons

ÎX - Sur une rose - Une cll's Cyclades - Symbole chimi­que

. X __; · L'aphone ne peut pré-tendre ù une telle voix.

L'Oeuvre historique de .•. · (Suite de la 1ère pap•

Dégugii l'cspril qui n présidé clérnùlc c.l1111s nolr,- Histoi re, CAPADLE>, de ses ndversnlrc--< i\ Ll\ r~uncL1on uc l·uuvi:ugc, nou~ Mu1-:;, tomme l'n dit, le Prét;idcnt tlu pul'ti libélul, rl!ponduit 1pnr croyon~, upri,s les cnliq~c• ne .Sulomun, <.gouverner les hon,mes rct udngc, <LE POUFOIR. AU 110,n• umi J\lnuricc Lubm, M . ost un nclo difficile, ,~r une N1,- l ' LUS GHANV NOMBHI!:~, il lü'l~t•r liuillr.nl et. ll•~ c logl!R th! t ion se rom pose de plv~i~urs SC'L'• J>rcnuit. l'engagement d'1nstrqire noK l'Onfrl'rcs HcnO Victor, Hog•ff t,•ure et iJ8 ont, 1c plus Houvctlt les musses cc de tormcr des élites l<'n , 1.•1rn, AcluJlt.: Aris\,Jdc, tic quel Ùt".> inlérèls divergents>. D'où il cunscicnw8 en vue .d'assurer qut•~ nut'l'C8 pcr~onnn11tl•s, et en - ré~ult.c tics opposu.10ns, ùcs du.ne la hiérarchie, la relè­Jin ln rop,euse étude du déput.i heu!'ts, des sacrtüces p1irt'ois et ve pour la poursuite d'une Vidor l'o11,u111t, nous <·royu11.; même cfo~ conflits reg1·ettable:,, grande œuvre purwuque, Ainsi, v/uim~nt n'uvoi1· pus gr11ncl '1·ho- En évoquant les événements, on plusieurs initiatives de son gou­se i\ dire <le l'œuvre cio Max An- doiL ti1 cr les ll'ÇOllH nécm;suiru:~ \''f.!l"ncment ont . obéi à ce plu.li toine. Néanmoins, nous <ievons pour J'union des collcclJvités et progressiste, Le développement de ~oulib"Tier qu~, ,ans conte~tc, SI\- ln pnix dans le-a familles. Ln pn,. l'ngriculturc, ln création d''écoleR lonll' n Jeune, pnr sn hnule cul- tric permnncnte cl in<l1visiblu rurales, une politique financière tu1·,,, su curl'i~ l'C - Jllinistrc dt, vaut cc grnnd ucte d'ubni•gulion, fruc~ueu,ie, lu mission frnnçaise F in un<.'cs sur le $l•cund E1npit·c <le renon('Omt1nl, qui r.onslit.uc, <lo polir le Lycée Pétion, etc.., ·pl'o-ct t•nsuik, sous le g·ùtt\'t'rnemL"Pt vunt ccrtuine~ t·onlingcnres , l~ r\H1ent de ce souèi. de M. Sylvain Scdnnvc, E11\'t,yl1 suprême .sulut. Pnr ailleurs, nous notons que Extrunrdinnin• et. 1\linisl1°l l"li•- Il nous semble, si )\,n veut Uit•n Max Antoine u annoncé, ·parmi nipolt!ntinirc ù Landre< - t-on r.xuminer l'esprit c\u livt·c, ubs. d'autres ouvrages devant purni­cxpériPnce des hommes et des 1 ruc~ion Juite d<!.; quesLions c.lc t re, «Etlenno Lysius Félicité· Sn­l"ho-. .:cs., fut l'une des p<'t'8on1utli- îorm~, de romposition, ,que no- lomon Jeune, PréRident progre&• tl>~ les plus remarquublcs tlt? sou lrc nmi nt:' désire 11ns uutrc •:1,isl c ~t ses réulisntions>, Comme 1cmps,' Jlfùri pur la. souffrance, ,·hose. Après que plu,ieurs J.(6n{• - le cnd1·c de son ouvrage n'a pas aynnt benucoùp étuc.liè dnns les rnt ions ont réfl"c-hi, médité il tru- permis ii notre hisl;orien d'épui­mili~llx européens, il avait fait vers le temps sur les crreura, les ser son sujet, ce dernier volume àe helles acquisitions sprituellcs fa utes clc:: uns, d,•s nulres, et le, viendra compléter, sans doute. qu'o .,t appréciées ses concitoyen., nobles démnrchcs d'impoitnnts rc premier . vuvrage qui laiRs _

servir pou1· noua donner peut-· être un autre Salomon qui ed1-1'iera wujours no• compal.riot.eB, Et pourquoi pasî Car M_ Gaston Monnerville, ex-Prés,dent !lu ::>é­nnt. 1''rt:mça1e, ap rès les ouvrages de Léon 1J11udet et de bien d'im­lres écrh-ains ·proéminents, ne vient-il pas d'ouvrir un débat -p11ssionn11r,t eur Geor~es Ch,mon­ccau avec so11 livre sur cet illu~-1re personnuilté qui, au moment où aon pays se débattait sur le horc.l de l'abime, 11 galvanisé les éne:•gies et a été au J)J emier plan ile• combatt.in.ts pour opére ,· lu batnillc dé~isive. pour le snu vctnge de Mi collectivité.

qui l'ont élevé Il la premihe Mu- leacle, .. , ,,n proposant pou,· mo- une impre-,;6ion d'inachevé. Com­gist·rature de l'Etat. Devenu Pr~ d,•le cdui qui n souffert, qui II me. notre &cdvain n le b"OÛt d<0 ~ident de lu Ji{>ruhliquc, :iynnl ng-i, on c,suye da fnire une ln recherche, nous sommes rer­joué un rôle tri·• impu,·tanl dnns 1•uvre d,, conronlc, Jl!'Ofil .nble è Lain que sa prochaine -n,uvrc,

Solution du problème pr~cédr.?nt ~:~n;~ft:-~m~c ,::~~~c ~1tl:l;e ille~ \;~it~ll~•~.~~- ,fe ;,::~-);:,)' l~~:. si~~ ~~~~i,:~~\s; ~~t;::i~~~n~it1~~ Rf";;I'.

VERTICALEMENT. I. Napo- t,~~t':t'"e/~:ci~1~0!!~:1e~0 t:~m~~:,~- ;;~~Jl\l:, tusch~~~'.l ~~1•:d~ct;,~,lu~i (!'.~t~~t un;t~~-n~,~n~~~~~rf:,~~~!F~~~

Puisse lu jeunease haïtienne et surlout le fils de !'écrivain, fa­çonné par ·deo -étude-3 classiques et hist·oriques et puisant de sa-­lulaires princlpes dans · i•atnbian-1·e fumiliule, cbmpretidre les ).(rands exèmplos qui leur :,ont soumis comme niodèles et parVe­nir nvcc leur esprit critique à titre des éll-inents utiles.- A cet él!'urd, il · nous e~t agréable d'a­dresser nos chaleureuses féliçita­tion~ il Max Antoine et souhaif.er que le jeune Max, profitant de bonne~ leçons paternelles, ar'rive Il un travu\\ i'écond dans la vie, répondant ainsi aux espérances familiales_

HORIZONTALEMENT.

1. Vocero; E. N. E. - 2. Ali­se; Iton - 3. Ci; Ozanam 4. Aven; Et - 5, Ris; Mas; Da -6. Meteil; Ir - 7. Er; Me11n' er

I. Vacarme; Ut - Il. 011- munnuté er s'est efforcé de trou- lt•.; pir<'S doulcul'S dnns le nohlc de main de mnif~•c, !ln livre viers - III . Ci; Eat; Ver - ~V. ver i\ re-.s derniers drs solution s dPrsl'in tl'êlever l'existl'nc-e Lll" c; d 1Hh:toirf.l est définitif, mais seu-

De ce ·fait, notre auteur n'nu­ra pas travaillé en vain et aura, lui aussi, h des titres divers, posé sa p\erre uou- l'édification de la nouvelle Hatti.

Eson; Emeri - V .. Rez; Mtel; r.déquntes. Les uctes · qu'il a po- musses à une ccrtuinc hnuteur. lemcml pour un temps>. VI. Alute - VII. Inès; Neuf - slis, g-rlÎ<'" i\ l'nction des collabo A cc s_ujct, on doit rctcnii' qnc, De cette façon, nous sommes

- 8. Sveltesse - 9. Er; Euler VIII. Etat; Isle - IX. Nom; rat.eurs qu'il s'étnit chùisi, lui qunnd Solomon, à cet nphori s.- -pr rsund6 que ln jeunesse à gui Diesel - X. En; Farrère. _d_o_111_ie_n_t _d_ro_it_· _A_u_n_e_p_la_c_e_c_o1_,s_1-_,_"•-•-•-· L_E_. _P_o_u_,v_o_r_R_A_U_P_L_us __ l'œ_u_v_,..,_e_s_t _d_éd_i_ée_v,_· e __ n_di:_a_s'_en_. __ LAL __ L_IE_R_c_. PHAREA UX. - 10. Tarie; Félé

AU CAPITOL

. ; EiFi; avec SIDNEY SHELLEY WINTEH et ELIZABETH HARTMAN .. _.,..,..e _ _:_:...:.:=..:::..:..:.:.:....:..:__:__ ____ .,------:--

Le film ql(i vient de triompher dimanche

continue sa carrière

LUNDI MARD'/ MERCREDI Une occaûon à ne pas ma11quer_ ·

E1ttrée Gdes 2.50 et 1.00

A l'époque de Noel et de Fin d'Année, rien n'est de meilleur tou el de meilleur goût

qu'à offrir en cadeau. : «OLD SPICE.,,

,,'

So Many Gifts to Please ... ail S H U L TON qualityt

New and hanclM>mt ... Alt.,- 9haw l.otlon, IIMn'•

Cologne, !aodyTalourn, . , ~!'.it..~~- ~; . \1 u1••-

lït•ahilw Lotion trMen'• Cologne

}\ '-NewT~~-.'. '==-~-forher

PFSERT FI9WER

-~

Hand & Body loll.oo, Oue\1!19 Powder · tn1ilastlc, Tollet Water.

Electric Ibo• Cordonnerie

Monsieur Antoine , Richemond, propriétBirc de la «Electric Shop Cordonnerie> avise ses bienveil­lunls clients qui ont Jeurs chaus sw·es en réparation dans son ota blissement, depuis des mois dP bien vouloir les réclamer.

(;n delui d'un moia leur esl uccordè n compter ù partir de. cette da te, pour se: conformer nu sus-dit avis. ~

Passé ce délai ces chaussurn, seront vl'ndues à la criée pi;b!i­que.

ANTOINE RICHEMOND Propriétaire.

Ce 27 Novembre Hl6P.

On désire acheter En nie de l 'installation d'un

Office à Port-an-Prince, on dé­:-:.in" acheter, en bon etat,. le 111n

t{•ritd de bureau suiv:tnl : \ l1•ux (2) rlnsseurs 1nl-talliqut•:-: l'n (Î) Bureau avec chni , e t ·ne (Il t,11,le (g-ranùl') T:1b!,•

Je travail · l:ne (l) ,hnise punr clacly! ;,­

lfrAJ!he Quatre ( 4) chaises pour hu­

reau. La préférence scru accc -clée au mntarlel fabriqué en bu; ,. du pays ( ou taverno \ Adresser les offres 11 l'orl-au­P1·it1re, Haïti, I'. o_ l:lox !18R Téléphone : 7-104 de 8 hrrs. ~ 10 hres. A. M.

COMBATTONS LA GR!Pl'E

Comùattons ln grippe, évitons la , <:ar elle est dangereuse, en prenant vite le FL U . .\X!N -Qu'est-ce que le FluHx ;11 ? Des comprimés qu1 ron tienn e nt de l'a cide Salicylique dont on connait le, Jlropriétés Analgésiques, le gluconate de calcium, le pollen, l'alir.tent miracle tous de3 p :·o­duits susceptibles de juguler, de !ui tordre le cou.

Le prix en est modique: 6 gour ries boi re de 30 rompri'méa - et 16 comprimés 2 gd,·s 50 - 7 corn primés l gde 25.

NEW

AVIS L'Ouvroir N11 tionnl (Ave. Mu­

rie Jeanne, Cité de l'Exposi_Liu~,, No 19) se fait le plaisir d'.1~v1-ter son aimuble cl!entele à v1s1ter ~es rayons renGu velé3.

Un choix intéressant rl'artides ùrodés n la main esl n la ,li'.<pll si tion de tom: : Robes et costu mes pour ~nfanb•, drUP'5 et taies pour uébê, robe& de bébé en ùutiste, robes en lcil,, 11 c fil non c01ûectiom:ées , blouses ~n bnt.istt!, cJr.3ages 1 jupes, s~cs et fichus en carabellu, mouchoirs <le poche, chemises d'hommes c• . 1'.e garçonnets, nappes, sets de t:1 bic, services /1 thé et à cocktai!_, napperons et centres de tnbles a <1,,s prix abordables.

L'Ouvroir Nntional annonce en même temps à sa clientèle que sn liqui<ltnion nnnuelle ~e fe1·a du 1.1\ rléeemhre nu 31 janviee 1969 n,·ec une réduction èe 60 % sur hl:-- Rrticlt-s permettant ain-.;i fl l·hnrun d'ot"fr~r ù. tou G les cadenux l,•s plus var!~•.

Exoosition • Vente ,1 ll Pro/ü de la Lluu• contre

le Cance-r

Des toiles de nos Peintres les plus réputés 1t !'Hôtel Sans Souci tous les jours entre 9 heures du matin et neuf heures du soir, /1 parlir du dim11nche 16 Décem­bre et jusqu'au 28 Décembre, da­h· du Bal Blanc.

En nchetant un de c~s magni fique-.:; Tobleaux voue c:ontrihue­rt!Z à une bonne cause.

Grande Ke!'1nesse Lr dimnn<·lw 2:! Dl•cembn',

cTan,:,, kermesse ù l'lnstHut Sl­Luuis de Gonzag-ue nu profit des \ ravaux cl~ Ill Cathédrnle.

Vene1. tous vous niiluEZer, tnt:l Pn appol't11nt votre collabornU.1:1 i, ,·etl.e noble et pat -iotique ent,·<· pri !-. t'.

The only electrlo ahaver wlth a dlal that adjuete to your ~kln

.. af!_d beard to .;Ive a olour ahave

R.B.CARLSTROEM

Rue Boaae Fel, No JS.

Tel: US3

, ... , ..... Prlace

L' Actualité Internationale LA PROCHAINE OFFENSIVE côtl, de la route numl,ro trelz~, BIEN HOA (AFP) qui va de S.. gon aux plantations

Le, quatre divisions nord viet de Loc Ninh, ., paMant par Ben namiennes, juSQu'è. présent mas- Cat, I..\ Khe et An LOc, où e~t sées de cha4ue côté de la frontiè- maa.ée la leq division de cava­re cnmbodg_enne sur un front de lerie aéromob.le vennc de Quang deux_ cents Km, se trouvent Tri en oct!)bre dernier. La neu­mointenant toute, entière• sur le vième division vietco~ nord­territoire du sud Vietne.m, prêtes vieb\amienne eot celle qui do .t à lancer dans les jours qui vi!!n- se préparer à l'attaque sur Sai­nent une offensive dont le µr ·nci- gon par la plaine des Joncs, et pal objectif est Saigon, a déclsré ::Oin~'°~:esoO 80

~ t0 {?~~~uJe 1! ~~m~:!da~t ~~n~:} Îe

0 J~~;oi~1- eap' tale, dans les provinces

me réirion tact' que, englobant plateo et marécagellll8S de Long les onze provinces autour de 111 An et Bau N1?hia, I!. déclaré le capitale. général.

gén~~~t ~:~~~t::r"~r:~.:!s l: -Rem--erc--ïe-men--ts---nuit du 12 au 13 décembre, ou au Melle. France Mérencien, I\I. cl plus ta:d, celle du 13 au 14. Mme. Roland Trocher, M . et

Pour dea ra\,ona qui me .Mme- Prealer Therentiel, Melle,>. para issent liées à notre sévèce et Irmlne, Marie - Thérèse., Gladys , rigoureuse activitl,, tant à Sal,go'n_Lucette Denise Méuncicn; Hé­pa r les innombrab!es contr~ bert J~.-Cluucle M. et Mme. An­de poJ'ce et l'état d'alerte, q_ue toin~ Renfort Rév. Père Gi\bect par i:ios initiatives sur le terrain, Trocher. ' le V1ctconi:- a, repoua,é aes atta- Les familles Mérencién, ThA-­ques, maie n est P~ . ~n mesu r~ rcntiel, Renfo rt, Troc.her, tou• ?o le_s annuler d6fmit,vement · chées des marques de sympathie 11 1;'~~,."t~:uer.énéral i;ud vlet reçues à , 'occ8"ion de la mort d_e

DU _VIETCOl.fG leur r;:~~et~: MERENCIEN

d:::;:;:,~• e!flrÎ~ainu\~'j "~:::::-~; enlevé à leu~ affect}c>n le_ 5 ~o-dans sa zone tactique, l'offenRive v~mbre 1968, rcme_rc1ent bien sm­qui do t survenir se prodi;ira en c·èren_tent : la _M111son , Bomb~cc deux temps. Dans ui:e prcmiè 9 Carr1é et Dév1eux, 1 Entreprise phase les quatre diV11ions ntt.a- Lovensky, la Presse pa•·lée et quero~t : la premlèr<>, v',lltcong é_crite, les _amis t ant c.le l'êtrn~ger et nord vietnamienne, a ponr oh- ce la . ca_p1tale et ~e la provinc~ jectif de s'e.mparer de Tay Ninh, et les r,r1ent. de croire Il leu r pro­ia cinquième et la septième di- fonde gru.titude. visions seront répartie& rfo chaque P 0 au-P., le 12 ' Décembre 1968.

Cf PARKER ... fine jewellery'

that writes

PARKER 75 Elegantfy craf'ted frOM gold . and al/ver, deslgned for per5ona1ised writ•

ing with sculptured 1rlp and 1dJu1table point. The Parker 7S Il crafted ln solld lter­llng 5llver, 14K gold-fUI and vermeil (a gold­sllver blend.) Matchln11 ball peiu and peAclb are avaHable.

PARKEl 61 lhe most remarbble pan of our tlme-virtually shockproof, leakproof, and lt "füls ltself" through the magic of cap­iflary action! ChoQse the Parker 61 from three mode/s wlth ·matchlng ball pens.

PA.RKUl 4S CORONET The soit glow of satin-finish metal disilngulshes the newlook of Coronet, wlth colour bonded rlght lnto the finish for lasting beaury_ lt nu, from an lnk bottle or wllh cartrldges, come, ln six lustrou, coiour&. Avallable wlth matchlng pencil.

DANS NOS t.;lNEMi\S · AU CAPITOL PÀRAMOUNT

Du Dimanche 16 au Mercntdl 18 Lnndl16:t.·&hree,t8hresP.ll UN COIN DE CIEL BLlilU SOLEIL NOIR · Entr. Gde, 2.00 et 4.00 . Soope - Couleura)

Dt-ive in C-iilé Del.mas (ROUTE DE DELMAS)

-­LUNDI 18 D&!embre à 7 h. et 9 Heure. ,

SOUPE AUX POULETS Enyrée : $ 1._00 . par voiture,

MARDI 17 Décembre à 7 hres et 9 Heures LE FACTEUR S'EN VA-T-EN

GUERRE Entrée: $ 1.00 par voiture . .

. CiN~ PALACE Lundi 1G: à 6 hres eë 8 hres 15 7,AHACK LE VALEUREUX Entrée Gde. 1.00

Mardi à 6 ,h. et 8 h. 16 LES NUS ET LES- MORTS Entrée Gde 1.00

CINE OLYMPIJ\ Lundi (En p~rmanence) TAUR, ROI DE LA FOHCE BklTALE

· Entrée Gùe 1.00

Mu1'di (En permanence; (Jour populaire) L'HOMME QUl VALAlT DES MILLIARDS Entrée Gde 0.60

AIRPORT Cl~E _(PORTAIL ST. JOSEPH)

Lundi 16 : à -6 h 30 et 8 h 30 en permanence L.S.D. -Entrée Gde. 0.60 !!t 1.00

Jl.f ardi i,, 6 h. 30 et 8 h. 30 LES TUNIQUES -ECARLATES' )Entrée Gde 1.00 e~ 1.60

CRIC-CRAC cuœ Lundi à 6 h. et. 8 h. 15 MACISTE CONTRE LES GEANTS Entrée Gde 0.50 e1 1.00

.Mnrdi à G h. e~ 8 h. 15 BARRAGE CONTRE I.E PACIFIQUE E!itrée Gde 1.00 et 1.50

Grande KermeHe Le dimanche 22 Déc.embre Grande· Kermesse au Coilège

Ellioth Pierre avec la · par ' icipa lion du Super Ensemble Nemours J n Baptiste au profit de la blbllo . thèque de cett1' li!stitut1on.

Venez tou9 vous amuser, tout ea apportant votre -oollaboratio!l à cet te noble et. patriotique entre prl!e.

Messe de Requiem La famille Adrien Casim}r

fait chanter le Jeudi 19 Déo'em 1-,-e 1968 à 6 heures A.M. A. l'E­-~lise Sainte Anne une Messe · de llequiem en la mémoire de lenr r~g ·-etté défunt ADRIEN CAS1-

JIU6!.t~é::n~~;; S;~1f'l~:: 1ci~~J~ vitation aux parents et amis.

Entr6e Gdes 1.00 et 2.00·

Mardi à 6 h. et 8 h. LA CUREE . .Entrée Gdee 2.60 et 4.00

Df Luxe Aato Clll6 mlil.'fiu.s) -

Lundi 11 . 7 h. et 9 h, LES LAURIERS · -SONT COUPES Entrée $ 1.00 par voiture

Mardi à 7 b. et 9 h • ARMADA SA'UVAGE Avec George Montgommery. Entrée $ UJO . pa,· voiture _

AU REX TBEATllE Lundi 16 : à 6 b et•B bres 16 'LE JUDOKA · ( technieolor) Entrée Gdes 1.20 et 2.00

Ma-di à 6 h. et S -h, 16 LA FILLE QUJ EN SA V AIT TROP Avec Johr. Saxon. Entrée Gdes 1.20 et Z.00

CINE UKION Lundi n 6 h. et 8 h. TOM DOLLAR Entrée Gde 0.60

Mardi à 6 h. et 8 IL LES CRIMINELS DE LONDRES Entrée Ode 0.60

ETOILE Cllfl (PE'l'lONVILLE)

MAGic -cnœ ISAL:.E CLIMAIISFE)

Lundi 16: à 6 hres 15 LES TUNIQUES ROUGES Entrée G<les. 1.00 et Z.00

ll.ardi à 6 h. ilf. et· 8 lL 16 LE GRAND DEFI F;n! rée Gdes 1.llO et 2,00

CINE STAJ>IUM Lundi (En permanence) KARA'l'E A TANGER Entrée Gde 0.60

Ma,·di (En permanence) (Sur demande) TOM DOLLAR Entrée Gde 0.60

CINE ELDORAN (PLACE JEREIIŒ)

Lundi à 6 hres èt 8 hrea 16 LES VIERGES Entrée Gle. Gde 1.20 Réservée Gdeo. 2.00

Mardi à 6 h. et SIL 16 ALPHIE, LE DRAGUEUR Entréé Gdes 1.20 et 2.00

MONTPAIUfAISI Lundi à 6 h. et 8 'I\., L'HOMME QUI VALAIT DES MILLIARDS Ent. ée Gde 0.60

Mardi à 6 h. et 8 h. SCARAMOUCHE Entrée Gde 0.60

LE N'~L!STE

PARKER INTERNATIONAL aAISfC Truly classics ... slim, fashionable ball pen$ lm­partlng lmpressive appearance and flawle,, performance, International Oa,s!c•ball pens are styled ln flve elegant metal flnishe~, wlth matchlng pendis avallable for all models.

. .~ '~~:(!:~;;,.-~ ·; -y PAR:t<l:R M"ker of the .world's most ...d __ ,...'::c~:;~',;'.;~2~,~ '.~-:

( . - -,-. .. ' ·'

1i;~'.,'a,:·J'f&\:.;·

Page 3: AU FIL DES 'JOURS.~

LUNDI 10 DECIOlBRli: 1008 <Lll NOtrv'ËLLll!TJD .. ---------------------.,.•-------....-.-.-.-..... -,,a...,..._.,_~•···------------RHUM BARBANCOURT REPUTE ·DEPUIS· 18&2

~ /a acctüm o,)f'N1tpot&dant "" ;°"r de ootre a1&nit1eraair• • RGiuax;:e ac t•oua trotiwrn ,os pMB~tJtit>u ~ wu ~ ie,o a11tra pour demain.

Droit d• r~ticm totale ou partielle rieen,4. · />rop,-UU King Featwrea S11ndicate - ExclUBiviU

.,LE NOUVELLISTE>

MA,RDI 17 DECEMBRE 1968 21 MARS AU ZO AVRIL (BE

LHil&) Avec votre bon juge -ment et votre habileté naturels, vou. dna riuair. Tente& de bat tre V'Otl préc,6daata recorda dans

tension oU prNBion inconvenan­-. Bonne journée pour élar­gir votre horison.

les obligations que vous ne jugez pas essen tlelles.

~oiiï:ia"I &M TI .. SU GARANTI BOUSSAC i

\1

i ~

~ ~ d §

Les Bandes Dessinées du «Nouvelliste» Blondie y

Languichatle pris au piège:. (Su'.te de la lè•e p11gè) 21 AVRIL AU 21 MAI (TAU

REAU): ~ votre progres­aiOlr eo -affront.it cou.aireuae " ment la latta. Montrez de la di -plomatie à l'égard de ceux qui

ont l'6piftrme aenaible. Exploi-

SI VOUS ETES NE AUJOUR D'HÛI: Vous êtes idéaliste, bien­ve.llant, ami loyal et d'une hon­nêteté absolue. Voua êtes très ca pable pour tout ce que . vous en• treprendrez, consciencieux, et agi rez élé'gamment et efficacement en cas de besoin. Vous avez beaucoup de flair et un juge - · ment aigu. Vous pouvez faire un homme d'affaires remarqua · ble, un juriste, un financier ou briller dans toute activité vous mettant en contact avec le pu -bile. Vous aimez beaucoup le

~ 8 le ~f ~i~~~~~'.1\~~!!.8 l';n~~/t~ 11&~;~o~~u:ll~ai;:~~l i~~r:llJ~· tQ~~ \' rnc.,wcurl'LIX L'UIH:Uurs 1..1e c1n:0115- un individu vivant en marge ·de!i ~\~ tmwc et ùe moLs 1nal approprii'~:,; lc1bi1 et vous serez.à coup sûr P~··

~~~~;.que de contamner un in- de verve, pour la •sauvegarde:·. Ce spectacle éc granC:e profor.

<leur fdit re. ::.or11r -s ... n.:, nui w,u­l-~ les ,1uahlés d' Auteur de Théo­dore BEAUBRt!N. tez voe nombreux dons.

22 MAI AU 21 JUIN (GE -HEAUX}: Su"'8i.llez les voies m111flÜM afin de les -prunter npulement. Il eera bcllUCOup

=~iled~re:dr: cour.- pu toutefois.

2l! JUIN AU 23 JUILLET (CANCER): Bo,-.: 11ùr Ck vous in:-ter ~ .-,us le voulez vra:ment et de l)Olllprendre l'in­tantion du '9'0llin H.rlt de part\

. ciper à «e lld:ivta. U11e fois bie.11 jll'épa. é, le succès v,cndrn plus viie.

24 .JUILLET. A:U 2J AOUT (LION):: En tout, soyez circons pect, jugu sagement et ne -

. ~ pu bouaculer ni éga,:er. Lea problèmes peuvent être re -solu..

24 AOUT AU 23 SEPTEM -BRE (VIERGE): Ecarte,: les romew11 ou oégiigez - les. Collez aux fait.. Ne voua lance,-, pas -dans de nouvelles aventures.

24 SEPTEMBRE AU 2S OC'­TOB.IU!: (BALANCE): 'l'out n'i­ra pu comme pzi,vu. Toutefo;s, ••~ pu 'trop facilement. Vou ,- parfaitement domi ner Ja 111tuation, et de façon très efficace.

24 OCTOBRE AU 22 NOVEM BRE (SCORPION): Quand vous pensez être débarrassé de vos doutes et· de vos dlffcultés, ~ela Lgoifie que vous surveillez de prea lea pièges, même d'apparen­ce l!eCODdaire, .t bien dissimulé,,. En tout, ~stcz fidèlea à de. mé­tlrodes épn>uvéee.

23 NOVEMBRE AU 21 DE -CEMBRE (SAGITTAIRE): Ghs qae jour apporl,e un espoir nou­veau qui stimule celui qui est ac ti1 et qui a un moral élevé. Vous êtes dans ces heures- là. Chas -aez le doute et la méfiance à l'~ de votre voürin.

2:2 DECEKBRE AU 20 JAN VIER (CAPRICORNE): Tandi, que les influences planétaires soat peu favorables la con.,équen ce eat qu'il y e. quelques oecteura

où la prudence a',mpose. Prépa-rez avec soin vos entreprises nou vcll.ee. f

21 JANVIER AU lfJ FE -VRIER (VERSEAU):: Ne rea­tu paa ailencieux quand vous

ètes inte1pe!lé 'majB ne vous pré cipit#& pu à l'assaut. Réfléchis­aez aÜX eau.es et comm.,nt elles

sont née.. Une démonstration im­partiale vous .ervira beaucoup.

10 FEV.IJER AU 20 MARS (FOISSONS): N'attendez pas ni

n'exiger 1paa lrop. Vous serez sur

sport, la vie au g~ and air, le vo­yage et les arts.

Naissance de Erakine C..ldwell, romancier américain, d' Antonio Stradivarius, célèbre luthier ita­lien.

Coavocatlon Toutes les Dames de St Fran­

QOls de Sales sont attendues à !11 r-éun!on mensuelle qui aura lieu à !'Archevêché le dimanche 15 décembre à dix heures du matin.

LE COMITE.

Jfeel poar la famille Magnifique or&11e électrique

Baldwin $ 1250.(IO Télévision portative avec gran

de antenne et c Signal Boosters> $ 175.00.

'l'éléphonez 3035 - 4161 ou ,·o­yez Roger T AILLOR.

Pan-American - Maia-Gaté.

Exclusivité Maeasin Le SoleU

SE TROUVE AU MAGASIN

I.e Soleil PROPRIETARE : GEORGES ,]AAR

LISEZ.

LE NOUVELLISTJ1:

S.-~-~~ 0."--~1 . V■ •• tians l'Economie d11 Pay11

S. A. F. I. C. O. Pins de S JS0.000 essentiellement haitiens al~ant à la

revaloriaatio■ 4e la vie Daysanne ·

S. A. F. I. C. O. Des 111illien de bràt haïtiens -eaanent chaque io■r

la bataille de la orocluctio■

S. A. F. I. C. O. Ua mllll.io de sacs de Sisal au service de la Nation Haitienne

S. A. F. 1. C. O. Une lndustrl~ 'Nationale au service de la Natio" Haitlenne

S. A. F-. I. C. O. pris des résultats. Mettez de côté IJll~IE!ll!Dilll3mS'll:IE!ll!ll:!l.'ll:.'lo .E!~"""ISS5'1.-~~i.:,..;i;,'1,.:..;~,-.~,..,..,.,,,"'-~-""'-'ECSX"S!E.'IE:'!13:!~.!B:!m._l

le fait ressortir comme l'élément nis. nt1JJ1-..Jù l uu che1' u'accu-.:;atwn. l\ sc.·n inculpé de l'assassinat <le <tVaut mieux innocent1er 100 cri Max BREMANT. UN COUP DE THEATRE JU­

. Cette phrase bien qu'une répli que de théâtrè, évitm·ait dans 1:, vie côurai1te bien des malheurs. Combien d'innocents ont vu tom ber leur tête, faute de pr-euve e'.

CHELO 14 Décembre 1968

DlCiEUX. A !'Acte II le Tribunal siège,

Lnng-uichntt.c est aux boxes des aceus(•s. J nnu,\s l'•n uvo.ib ·vu un

LA MASCOTTE r~·é1;~~\ent;~;s;~~~~l1t~t~~:ri T:i~ Avec précipitation et n1ala • bunnl et uussi décontracté bien dresse, Desforëts lacéra le pa -qu'aynut l'épée de Damoclès ,us- pier ramagé entourant son pré-pendu,, sur ln tête. L'éternelle sent. Le visage souriant, il ten• rengaine de l'innocent qui. ne ~~~t!n ~~!~g:,ne petite bmte de pense qu'à créer son innocence. Cela v,ent de Paul Londril -

Un 11œusateur public à la han- land, le parrain de Ma:celine, ma teur de sn tâche. Des i-épa rtL; fille ainée, expliqua D~sforêts. entre les membres du harrenu, on Il s'est lancé dans dans les coquil se Cl'Oil'nit; vrniment à un tribu- luges. C'est pas croyable ce qu'il nnl si ce n'étaient les sorties fort arr,ve à réaliser de belle, choses. bien tournées de Languichatte, Un artiste, que j'vous dis! Il a ce Mnîtl'e du rire qui n le don dressé• un modeste éventaire chez

°ile pouvoir déclenche,- quand il un petit horloger de la rue Ma -,·eut lu soupape de sûreté du ranon. Comme je passais par-là, rire. il m'a appelé et m'a fait ndmi -

,Dcvenîu-.s non klaxorum> De- rer son travail. Fonnid,ible, les vin pas gain Klaxon. Ainsi cmn l~nfants! Des singes, des danseu-mrnça l'exposé de Languichatte s,•s, ùes cendriers, des bijoux pour étnycr sa thèse d'innocent. tout en coquillages. Il m'a dit: Le Juge faillit évacuer ln sall0 ,,Prends ces gogos. Donne - les pour pouvoir trnvailler en puix, à ma filleule, et qu'd.le n.e fasorc tant ce diable de Lang-uichntte une bonne publicité,.- <Merci, faisait toi:.t ù propos pour susri- que je lui ai répondu, mais don-ter le ehahul. ne m'en une autre paire, si ça ne

Les Acteurs iltHicn( l,•llement te dérange pas. C'est pour ma it la hauteur de leur tâehe qu<' 1,• fille adoptive>. -i,uhlir réagis;sait comme un tout. . Sitô~ que Desfor~ts eut ache-Jmnw,•uln BF:AUBRUN àans son v,• sa tirade, M':'ya ota le couver-rôll' ,l'Arncnt de ln Mfmsc ,lo~k de SO!l petit coffret et ne nai~ hi_en ln. rl~plique .. ('\:tuit d~u ~i~~ ~;~~ni~nuncoli;s~n:t°h:e e~~~t; ~·11~~~: l)](lJ1 qup CP fut ~lll' lt)::; plm - j~un~ repo~aient, déli';-8-ts __ et gra

Ln ."n~ue (l'.Aline il :a hnrl·c ~~.~,~~~'n:~~ boucles d oreilles en dt·~ t{,rnoi~s n1:ndrn C'hnng-rr. h• _ Je ne sais con1n1e-nt vous L'Olll':-1 du Jt1g-(•n1ent. C'nr, hit>n n•mL11·cier dit Mua en atta -

:::~•ah'-l'l:~~I't/~~ J~;~~b;~c-s:':i~i~Ari\~,~ i'~~nnt l1

u; des gogo~ à son oreil un an ,l'apostol-tt viendr:,

p::r -.:n présen<'f' pC'rnwtt1·e nu tr~-1,unal d,. décoU\'tir la vfrité. Cc· lut lu pi1\·e m:iîtn):;:~c dt• ]u -d{•­fense.

Le .Jup:t' LEGRAND ~ssai,•r t

d'inl1•rdire le., dépositions d'A li 1w. :\lai~ le, nrtielrs cle, loi~ ri11i tint {•t{, t'ait~ par clef:. hnmnw:-:.

ll's h(JJ11111l'~ t•t pnu I Il'-:

nrcenb.»

l'empl',·h1·1·011t c;t..' pnr\'('­fi n~. P ri\ dl.' 1 Pmord:~,

Y!lUS ju_e·t·Z un l!l-

11 mC'ttrn fin ù sfls joi.lrs en •"(' tirnnt. nnc bulle de révolver.

1/nr. ~ LE !JE \À xPIE:CE.-11 fnut :-'f' m/•fit•r dr•.~ sPrrMiii­

, I':'" tro1.1 u\•pnnnl.:::, dt.l~ mi~itrP ·_ hommes trop prévoyants oui ~Pn~ hlent toujours tomb,,, à poic,' nommé pour résoudre les prohli•­mrR f}lle nous con.front.ans. ,-ré•­jÏ0•1-; - noue; de· ('PS fJaft.rur~~ 1·:11·

~i 1\Inlinard n'uv;1iL fuit lH;rL ît l\friitrP Î.Pg 1·1r11<I dt~s nroiet~ cl·' Max, ,e1 dernif,r :-'PJ"Hq f'nc•m•p ('11

yip, C'l i1 aurnit tr011v,~ le hnn lwur ('Il épousant Aline.

DeRforêlS souriant béntement, heureux d'avoir fait naitre la joie sur le visage de la mascotte

Philippe observait Maya si -lendeusement . «Je ne suis qu'un exagérateur, songea0 t-1I. Je crois riue je me suis grande1.11elll trom }H~ l'l1· prenant pour unL déclara­tion d'umour ce qui, tout bien t>xnminl•, n'était qu·un12 prutesta­tion· d'amitié. Comm-:::: je la rc -garda!s à Lruvers l~ prisme de la

prévention: il èl,'.l'.l normal que j'ouLc sl'S sentiments. Si elle ne m'a, .. riit pas déclaré qu'elle ai -mait mentir ja1uuis je ne me se.-

rais inw.J.dnl' qu'un vbage frippo'!l s'6tail substitué à s11 /!'entille r­gure de petite' fillt• naive.

- Philippe, tu les uimes, mes goJ'!'Os, '! demanda Maya en .:,e •

couunl vivernrnt la tête de droite à gnuehe.

- Ils te vont à .merveille, ré-

( Suite de la 1ère page)

pondit Philippe. . --:- Merci encore, 1non bon Des­

forêsts. Laisse-moi te faire une bise.

Sur la joue dodue du gros facteur, Maya posa un baiser so­

more.

CHAPITRE IX Germain Flottin était un pe­tit homme bruyant, exubérant. Où qu'il se trouvât, il signalait sa présence par des éclata de ri_.e et un verbe ordinairement haut. Toutefois, son visage éta t si lim-

pide, si ouvert, sa poignée de :main si chaude, et sa bonhom.e !SÎ apparente que son excessive vivacité, Join de fatiguer son en -tourage et les gens _qu'il· coudo -yait, les galvanisait et leur fai -sait oùblier un moment leurs pe­tites m' sères.

- Bonjour, adorable Sabine, dit M. Flottin de sa voix tim · brée, et avant même d'avo·r et-

GEORGES SJCARD 63 Rue des Fronts

Forts.

teint le lfl]ichet de la recomman dation.

Germain Ffottin était sémil -lent en dép t de ses soixante: cinq ans. Sans ses cheveux ùlancs, il eût été d1ffktle de lui UU!l!ler son âge tant il et.ait b e:i cJnJe. vé.

- Bonjour, M. Flottin,. répon dit Sabme.'l'iens! Vou, avm: en­

core reve ù, depuis la dernière

fa~ ~~e ljae ~~~= ~~ ~~~ revcn:i: les champs, belle amie, le bon­heur ; eve1 dit l'homme.

-Ah! Vous ête5 héureux? -Et pourquoi ne le serais-je

pas1 Le bureau de poste était dé -

~ert. Aussi l\I. Flot'.in ne se pres- . sa-t-il pas de faire reèommande• f.es l)li·.:;. Au préalable, il po1.1vait causer en toute liberté' avec Sa­bine Dangelot, la petite fille <le feu Constantin Dangelcit, son re­gretté cousin éloigné. ·

- Votre grand-père était for midable, Sabine. Un hon1!ue con1 nte on n'en r,mcon tre pJus. Te­nez! une fois, c'était en 40, Tin lin n1e fit. chcrrhe .- pour n1e ...

L'homnïc s~arrêta net, _et eut u,i haut-le- corps. Ses yeux _g-ris t.-xprinrnient une surpri~e n1êlée d'avers'.on. Instinctivement, Sabi­ne iourna l:1 têle, e::=suyant ac dé ,·ouv1·ir clerriè -e:: elle re qui nYn"..t bien pu choque. J\f. Fla. tin. N'a-

yant rien vue ù'ano_rmal, e1!e portn ù nouveau son regard sur son in ... leriocuteur. Rouge de fureu con t~nue;--x·elui - ci continumt à re­h:lrdcr fixement r,nr _ ll~H\ le gui­,·het. Intrigu:e, Sab'i;e ouviit la houche pour SP .re11st!j_[!'ne•·, nuu? elle n'eut pas le temps de r<>·er f=n question. L'ir itation de .:\L F!o:tin vennit de fuser.

(à suivre) ------A VENDRE. /

Grande maison à étag-e à Pé­tionville. l'"Olongement ·Ru-e Ri­gaud, 4 chambres à coucher ( éta ge) - 3 salles. d,a bnin.

Rez-de-Chaussée. salon, ,nlle à mnnirer - OfNce avec mt'uble, fixés - 1 chambre à cnurher. salle de ba'n. Pnrquet 1>n terrazo n·acré ~ Sons-sol hshitnhl" -Vaste Cour 170 pieds sur 75.

Pour tous renseignt>ments. a­d-pssez-vous au Bureau du Jonr nru. ·

nouveau: -elna lotus la première machine à coudre familiale compacte, la machine zigzag sans problème, prête à coudre en un tour de main Elle s'ouvre et se referme comme une fleur: On rabat tout simplem·ent les volets et la machine est prête à l'emploi. Ecrin d'accessoires logé, bien en évidence, dans le bras ~périeur de la machine. Pied de biche polyval~nt et tension universelle du fil. t'lus que 2 boutons pour effectuer pratiquement toute la couture. De fabrication suisse, l'-elna lotus est particulière­ment robuste. Elle coud tous les tissus, des plus fins au>_< pl1.1s épais et -offre plus de 20 applications pra­tiques .,... même une boutonnière instantanée.

Distftbuteur: R.:N. CARLSTROEM R uce ·B,-o,n-n•e -Fo·i · .PORT· AU •PRINCE

Egalise et façonne les clllicule~ en une seule ttapè facile

nouveau

Jœeph. C. Valmé _et ·eo. DIITIUIIVTSUIII

(

Page 4: AU FIL DES 'JOURS.~

~ I

cLII N~:<TfllL,LIIJ.'l!lb

L' At;TUALITE INTERNAT.ION AL~ Assemblée aimaêlle de la Ma1aelîe d'.e bécès .

ATTEN'l'ATS AU MF.XIQUE MEXICO (AFP)

Deux attentats ont été commis, smnedi mutin à Mt-xku, l'un con tro les bureuux tlu purti gouver­nemental (l'U!), l'outre contre une fresque ùu peintre Uuvid AU'aro l;;1quciros.

Scion un policier qui eft'eetuait une ronde, l'attentat contre leo bu1·eaux du Parti rév-olutionnn; ··e institutionnelisto Q été commis par deux hommes qui circulaient en automobile. L'explosion très \'iolentc n'a pus fait de _victimes mais a causé d'importants dég11ts à l'édifice, notamment au rez de chaussée, et eux deux premiers étages. Les vitres de le façade ont été brisées.

D1autre part, une fresque du peintre do gauche, David Siquei­ros a été n1utilée, c\nns lu mattnée, à l'aide d 1acide et à coups de batons. Cet.te fresque, offerte, il y a neuf jours, à l'assoc-iation na~ tionale des acteurs, avait fait l'objet de nrnintes polémiljue~. En_ effet, l'on y voit un soldat foulant au pied la constitution mexlcaine.

Le veilleur du théâtre où se trouvait Ja fresque n éte surpris par une vi.ng.tainc d'indi\ridus (!Ui, sous le menace de reYolvers, l'ont bai11onné et enfermé. '

C'e,t te : rible ... C'est une honte pour notre vie démocratique, a dklaré David Séqueiros appre­nant la mutilation de son ocu,-re.

,JEUNES GENS EN COLERE A MONTREAL !IIONTRE..\.L (AFP)

Une cent.'.linc de manife.5t.1;111ts des jeun<?'3 pour la plupart en sont vent!s aux pri si?s la nuit dernière avec l:i Police, dans le Centre de la Ville, qui les n dis­ptrsf!.5 t.l L'n a arrêté sept. _ I;a manifostatfon, d·abord orga

111see pour ,·endre ho,s,mage à -un patriote québécois ayant par­ticipé aù soulèrPme1:t de 1837 le Dr. Jean Chénier, a bientôt clégénér~ en n1onvem.ent de pro­testatation contre l'inl'arcé.rntion de deux terroristes du Front de Libé,-_atio,i du Québec, Pierre

· yaili.en-s, condamné à la pri~on " Vie _et Charles Gugnon, dont le proces est en cour!:>.

Invité-.;; à cir.:-uler, les jeunes gens se sont assis et quelque::;­uns ont Jane~ des puts de pein­ture '5Ur 1es policier3,

Après une coucte échauffourée force resta à la loi et sept per'. turbateurs f'urent arrê'lés.

Centre Médical 2s, Chemin des Dalles

LIMA (AFP) Ln police n'en dlepo,ao · que

d'une chaussure pour identnflcr un mystérieux individu qui nu­rait été enlevé samedi dèrnier par trois inconnus dans un vesti­bule de l' Aéroport Internationnl Limacal.lao.

Carnet Mondain Snmedi, 14 décembre, à 5 h 30,

li été célébré en la belle résiden­ce de M. Camille Castera, Comp table ù la Banque Agricole, le mariage civil de sa fille, Mme Jeanne Castera et de M. Léon A lexandre, employé 1\ l'Hôvitai <le l'Université d'Etat.

Les témoms étaient du côté de ln mariée, Mme Jacques Bouche-

Bien que los nutorlt6s niant 11f1'1rmé n"nvolr pn~ connuissancd du fait, àes journnux de Lirou ont publié vendredi des déclara­tions ntt,ribuées à un chef de le police, scion lesquelles les 1111-teurH de l1cnlè.ven10nt seraient des ngent•a du C.I.A. ( Service de Renseignements Am<?rlcnins),

XXX LE PROBLEME DE LA NOMINATION DU CHb;F DE LA DELEGATION DJ<..S ETATS UNlS A L'ONU N'EST PAS RESOLU W ASJUNGTON (AFP)

(De Jeun LAGRANGE) Il semble que la dé,ignntiou du

prochnin Chef de la Délégation des Etats Unis à l'ONU se heur te à une série d'obstacles, qui n'ont pas encore perml~ au :,?ré

1enu, MJII. Justin Castera, E1111;;11 ----------­nue! Cnster11 et du côté de l'é­poux, MM. Auguste Maingrette, Administrnteur de !'Hôpital, Ray mond Vital et Mm!! Suzanne Ber ger.

A l'occasion de cette cérémonie, nvaient tenu à témoigner leur sympathie aux conjoints de nom­breux parents et amis. Réunis dnns les salons de )IL Camille Castera, ils devisaient de chose, et d'autres ··dans d'agréables con versations tandis qu'un buffet bi~n garni et un bar pourvu de fines b,,issons firent les délices rJes invités. Les membres de la famille Castera se dépensèrent g-énéreusement pour olaire à leurs hôtes.

On est sorti bien satisfait de cette réception . !'1 ous env:oyons nos compliments a nos. anus Camille C,1stera et à l\fme Ida Ganthier, mère de Je mariée, et nos voeux de bonheur aux conjoints. ·

Remerciements A l'occasion de la mort de leur

très regrettée Mme Solon Apol­lon,née Louise Désir décédée le 27 Novemb_re 1968, _ ,

Un bea-. mal'laae Dim•nche, 16 décembre écoulé,

la bénédiction nuptiale a été don née, en l';Eglise St Martin, à _ De\ ma•.;1 à la suite d'une n1esse solen nelle, à jl-felle J oset,te Cayard, fil le de M. et Mme Joseph Cayard, et à Frantrz. Henry Bayard, fils de M. et Mme Michel Bayard et de Melles Anne et Lina Zamor,

La cérémonie célébrée par le Cut·é de la paroisse, le Révérend Père Attis, se déroula imposa,,te devant .une assist.ance nombreuse et recueilliir qui remplissait les trois nefs de l'Eglise. Les amis et les parent,, qui ont t.enu à don ner une preuve de s:rr11paLhie aux conjoints furent profondément é­mus_ et plongés dans l 'extase par les beaux chants qui furent exé­cutés par la chorale de la parois se.

Le Curé, fit une magnifique ho mélie illustrée d'exemples édi­fiants pour tracer aux époux leurs devoirs. Ce fut \'raiment touchant. ·

Les conjoints étaient conduits r,vec distinction par la soeur du marié, Mme Ernst Jean et Wé-­ber Saincfoux.

A l'issue de la cérémonie une belle réception fut offerte aux in vités par les parents des mariés 9ui rivalisèrent d'élégance pour etre agréables à leurs hôte-a.

Nous prenons plaisir à adres­ser nos voeux de bonheur aux é­poux et nos compliments à leurs parents.

les familles Apollon, Désir, Doris mond, Lahens, Romain, Bénoit, Alerte, Clermont, Frédérique, tous les autres parents et alliés de la défunte, très touchés · des marques de sympathie don~ ils o:1t été !'.objet, remercient Mon­sieur Calixte Délat-our, !'Impri­merie H. Deschamps, le collège Cat~s Pressoir, ·l'Ecole Normale d'Institutrices, l'Ecole de la Ré­pu_blique du Chili et tous ceux ----------­q~1 les_ ont assistés en cette pé­m ble circonstance.

Ils les prient de croire en leur profonde reconnaissance

Ce 12 Décembre 1968."

Pflarm~des assaru, le servf~e <!ette nait Lundi 16 Décembre 1968

SCIENCIA Rue Dr Audain MONT CARMEL

Boulevard J.-J. Dessalines

Les Petites Soeurs (Suite)

~.r-r-.rr.r.;,;;,:;,,-..r✓-7.7.:7.r~:c;;i:ioi:;o:.,~7.:.o::,;x,c,-.~ICICICIODD'd

lemc_nt au nombre de 130 ré­Pert!es dans 17 maisons qu'dl.is posse_dent dont 3 à Hincbe ti dans l'Artibonite, 1 dans 1~ N.ird Ouest, 1 dans le Nord · et les maisons à ·Pèlerin, Fonds Baptis­t~, Fo~ds Verrette&, _ St Jude, 1 Archevtcl'.è, . etc. !,iles compient un effectif de 160 orphelines et 2900 enfants de la campagne qui reço1Yent t::rns J~ur.s soins

~ Le ~U~C ~ t5 d-è h, congr<1.gauo·., a determme Je fondateur à étendre ses activités en faveur des mem­b:es du sexe masculin. Elle pos­sede 50 petits Frères qui vien­nent apporter leur concours à !'oeuvre qui Be réalise seulement dans nos zones rurales,

INSTANTANE AUTO - MATIC

C'EST KODAK l l ! CAMER.\ ET PROJECTEUR

i\PPARElL A PHOTOGRAPHIER PROJECTEUR POUR SLl'DE

HEW- MASTER FILMS EN BLANC ET COULEUR

EN VENTE PARTOUT.

DON MOHR SALES CO,

,1

r Distributeurs. ~..,....,..~...,....o::ocr..,-...,.....,..~;...til .... =cœxclQCJIQOCIOJ:IOl:IOCICOCIOI~

. ~~lXl1~.l1."fJ.lXlXlXr/.lXlX:tl.l1".fJ.l111Jœl:Onl.xo:mm:o,i,..,.. ... uo:uu~-

Cette I~stitution est dirigée par la SuJ!er1cure Soeur Lohier q~, ~artic1pa il y a 10 ans à la Rtumon genérale à Rome de toutes les congrégations religieu, ses du '!1onde. Elle a été présente d~ i,"';1

;:. . Congrès eucharistique

½" Petitea Soeurs de Sainte Th?~se font honneur à notre foi religieuse. Elles méritent tous les enco_uragements et toute l'ul<le possible.

Nou~ _convions nos computrio­t~s à v1s1ter cette Fondation re­ligieuse essentiellement haïtien­ne, à la Rivière Froide-:

·Maurice A. Lubin i G~and Hôtel Oloff son 1 c Rafle renvoyée

l: . .- _F~rmiùable hSah~~ ~::i'f:oche Créole Rafle d'une HILLMAN HUSKY D1nge l)ar L . . w·11· Modèle 19~3 - 4 Cylindres.

_ -::l.Vlnla 1 1ams Yarborough Le numero gagnant correspon-anse c l'E b[ d · dra aux deux derniers chiffres . . wec 'llsem e __ e M. U RAT p /ERRE du 1er gros lot de la Loterie de

ADMISSION 2 DOT :LARf'-.. • l'~tat Haitien 1er tirage du mois ~ ~ Decembre 1968 est renvoyée au 1er tirage de Janvier 69.

J:!J::(J::(l:1.i:!J1.):(J::(l'-v.J::(l1.i:!l:!11.""al1.i:!~J:Omln:ttmitno:ono:o-.lï Propriétaire :

•••• •••••••• DADA JACAMAN. ' . ·······················••« Pine-Sot·

TIRAGE SPECIAL PINE-SOL 1969 A TELE-HAITI

Le Dimanche 5 Janvier 1969 a"' cours_ d_'.un prO(!ramme spécial

Pllf& SOL TEJ,BVIR

ter Lot: $ 100.00 Cash 2e Lo• : so.op cash Je Let : 25.00 cash

· AulreJJ prim'es: plus de 600 fltw6ns ·,de PINE-SO'L ·Pour participer, simplement retournez votre

bouteille vide de PINE-SOL à votre Market.

ET SURTOUT RETENEZ BIEN LA DA TE

DIMANCHE 5 JANVIER 1969. Pour _plus de renseignements concernant

le programme complet que vous offre PINE-SOL

pour xgtre plaisir, à TELE-HAITI le Dimanch~

, 5 -Tanvier 1969t suivez les annonce~ PINE-SOL

•, a FIJASH - PIUBL!CITE, MBC, à Radio-Caraïbes,

et sur les Journaux Le Nouvelliste

et Le Nouveau-Monde.

PINJÇ - S(!L Nettoie ,mieux, Désinfecte à 100%, . -... DéaotloriN •• mime temps .

;t1::\i~~al~;e ~!c~!:1 ~Jx:i~ul~~ (Suite) Les quotidiens du matin de Rio· ro de poste important. oharmes d'Huiti. Ce qui lui fait Grand Hôtel Oloffaon. de Janeiro, confirment ces voya

Le wrte parole o!fici~l de M. donner une très bonne place à x :x:• ;x: geurs, ont <lécidé de ne pas pa-Nixon a simplement :il,clar6 mer notro pays dnns le guide qu'il ... M. Pat,_rick Harvey de la d~;~~iii:iai~h~l:::i s:;, P:~;i! credi soir qu'il s'agirait d'un Dé écrg sur le: .f aralbes. BBC de Londres est arrivé en a pris cette décision ,peu avant mocrate. Trois porsonnlités Dému Q arol es Eelrendue à le Villn vacances à , Port-auaPrmce. 11. a minuit, alor1 que les . journaüx cratcs ont apparemment été prcs u,sci,ueya. ' e passe six jours pris logement eu faste! Haiti. du dimanche, impressionnants senties pour ce poste : Le Vice parmi noua. -,,

1 , Il a rencontré ci .la brillante par leur poids, · étalent prêts / et

Président Hubert Humphrey, M . . .. No~s evo~s ~e~u avec plaisir, !~~!~: de _la Yorkshire Télé- quelques· uns même déjà chargé1 Sargent Shriver, Ambassade•1r Mlle Gma cLolo> Glorioso, ar- X X ;a; sur les camion" de livraioon. des Etats Unis à Paris, et M. Eu rivée vendredi en eom1>agnie de .· •• Mlle Doris Oarrasquillo, de La. direction, indique-t-on erico gène l\fc Carthy, Sénateur du son amie Betty Carr. Elles· sont- J'.A.merlcan Express à San Juan re de même source, a ·voulu airi- , Minne-.ota. de Miami, -Giena était ici, il y Il est arrivée vendredi· en compagnie si protester contre 1:ar,;estation

M. Humphrey, après a.voir 1011- une dizaine de jours. Mais ellè de M. Eugenio de Paolini, biolo- en fin de soirée ·hier .. à Rio de guement réfléchi, a rejeté J'offre ne peut pas se tenir trop gista à Puerto Rico. Il. aont J'Arnbassaileur Setè Ce'mara, un qui lui avait été faito au lende- longtemps éloie;née <le l'lle descendus à El Rancho, de ses directeurR qui avait repré main même des élections le 6 No magique et ùe ses amis ù'Haiti. · " . x i. 1 scnté le Brésil aux Nations· U-vcmbre, au cours d'un entrclieu Noua l'avons rencontrée samedi ... Hier après midi aont arrivés nies. · L'autre directeur, Nascl-avec le Président élu, le Vice Pré matin à J'Expo 24'7 en compa- à Port-au-Prin.ce, Jè jeune anglais mento Britto, n'a pu être joint aident souhaite semblc-teil 1·ctour g,:iie de Betty Carr, de C:!lthy Andrew Matthews et sa jaune en ville et a pu prendre des dis-ner dans •son Etat du Minnesota Rizk et de son frère ·Joe Rizk, et jolie femme trançaioe Claudie, posiitons pour échapper à la po-il. ln fin de son Mandat Je 20 Jan :x: :x: x Hotesse de bord de Air Canada , lice, prééisent ces voyageurs ar-

ret.E~~:i~~%~:t,et :: ~~~:::~:~ nnll~·tt~!~ï~~nM. t:cili~~a~~:~; . en~r~!:ede Î:o~tr~:t ~tl:~v:~ rivés du Bré•1· JI'. x reut êtru une nouvelle carrière au FORBES MAGA~INE · de ' bre, sont venus passer une LES FAILLES DANS politique. New York. li a pris logen,ent au partie de l~ur . lune na miel . en LA CENSURE AU BRESIL

Revenu eux Etats Unis pen- Gcand Hôtel Oloffson en compn- Ha1ti. Ils sont aesccndus HU BUENOS-AIRES (AFP) -dant Je dernier week-end, M. Sur gnie du banquier Rav111ond James Grand Hôtel Oloffaon: Dan, la rigueur de cete dicta-gent Shriver s'est ent,retenu pen Hambelton de New ·York et de x x x· turc, on relève pour l'ilistant dant deux heures avec M. Nixon l'économiste Fred No1·Jenson-· .. . Ce matin est .;rivée h Port' quelques failles, notamment dans à New York. Le Président élu Stein, égalem~n~ ~ N,;w York. ~tPr:1~:• in•:/" ~1it:~:, Fr:;~; l'at~:Ï~~c\io~s/:ét:r~,en~:~:· ~•une n également offert ln succession . .. M. John Austen Flint jeune et jolie Secrétaire à Boston. maladresse qui a · pu prêter à

féeg~· d!:s~1a:i5~\:s, :ci~kfr~ iir~ndd ~~opfcf.sa, nyMi'cEhx,.gcc0

untiveset~ ndr~ ~IIJ°a pVru;lslea ·enQv111i~sqonue,~an. e_ semaine sourire. Ainsi, le cJ ornai do Bra

muis le beau-frère de John Ken- . é . . d , sil~, dont des petites annonces

nedy n'a apparemment vas enco ~:rr~(:!L:!fso~~Nbi~:~~em:"fci/~~~~ ... Par le ~:m! · Vol d'Àir :::1!1!~~~~rl!:,

11;~\~\~s .u~e l~u~~

re rendu sa :réponse. pegnie à L9ndres et sa jolie France est a·rrivé1> M. C&rstcn tin 'météorologique qui .a amusé M. Sargent Shrive,· a profité femme, Ils sont descendus nu Wincleler, dans le -JShipping>. Il tous Je-8 lecteurs: alors qu'il n'a

de son séjour éclair pour s'entre- ----------- a été accueilli par M. Jean jamais fait si beau à Rio et que tenir avec plusieurs membres de Baussan, également · dans la navi- lu t empérature est relativement la famille Kennedy et des amis. Assemblée 2énérale gat,on maritime en Haïti. Carsten fraiche, ce bulletin qui s'étale en Leurs avis sont pnrtugés. Windeler est descendu au Sans première page du grand journal

Certains redoutent qu'une. ne- de l'UCPO Souci. de Rio, annonce : ciel sombre, ceptation de M. Sa rg~nt Shriver x x x température suffocante. L'ail" est ne crée un handicap vour l'ave- L'Assemblée Générale ùc ·· · Ce matin sont arrivés à irrespirable. Le pays est balayé nir politique de le. famille Kennc l'Union des Caisses Populaires de Port-au-Prince, M. Pierre Hermet de part en part par dea ven:s dy. D'autres, par contre, estime,:t l'Ouest ( UCl'0) s'est tenue Je et Daniel Montigny du Club Me- violents. Les · censeurs ne pren­que la nomination d'une persan- Dimanche 8 Décembre en cours diterranée en Guadeloupe. Ils nent pas Ja 11eine de contrôler les 11111ité Démocrate aussi importun dans les locaux de la Caisse Po- sont !lccompagnés de Mlle Joyce bulletins météorologiques, te que M. Sargent Shriver, pour pulaire Ste.~nne. Gertler «Boutique Assistant» du rait servir les intérêts du Part;i Les ùix Caisses ·l'Jpulaircs mê~ler~!utermet et Daniel Mon, --------,----

x X X ;~é!;~r,:~~t ,.;' ,.~/[e0

rét~;/;:~_t. re- tigny nous ont déclaré que le Remerciements Il semble enfin que M. Nixon Pré~id:~,tdc ~;g1~pt ~?{t~m,'.: ~:fnbte~;~ited~~~:'r qj\Hôier/sF!~

ne se soit pas adressé à M. Euge Snnon Jules, a mis en lum,i•1·e Roynl de Dcshaies, Busse-Terre,

~\: !~1o~a~!~y c~~:u~:~:~d. ;ue:~;t les efforts faits par cette coopé- ~~~~i~~~u~~• H:;tÎ: étendre ses

longuement réfléchi et posé une ~l~~:e 1!~ ~:]~::~ p~l~~r:iretot~: Ils sont venus prépar-ar la vi-condition. Il aurait demu.ndé qw·~ comprendre et essaye r de résou-- sité ici d'autres membres de ce Je Gouverneur du Minnesota, .M. dre leurs problèmes. Club. Harold Levander (képubhcain) Les Trésorier, Mr. Reich Co- Ils ont pris contact ce midi désigne, pour lui succeder au Sé- Jigny fit un exposé de la situation avec des officiels de l'Office Na-

:~:i~/t.Dtfu~~~tell:J~pti;~t; financière de l'UCPO, .!\fr. Jon- ~~~!loti~n T3i~~sfee pi~li~e R~~ marché semble avoir échoué. Le ~~nCo~:~i!Ch~~

1t'r&li~:a =~ ;~~'. lations 0fficer.

porte parole de M. Nixon s'est André Elian, au nom du Conseil Nous leur souhaitons la bien-toutefois refusé vend,·edi à con- de Surveillance. venue. firmer l'offre faite à M. Mc Ca: mutelle de décès compte ,\ l'heure -----------

~~!~i=~r,;à f~~~~ii;!· sso~~~ r~~irigi- ]a 1:!;:~~;'i~é~e~

0

~trite~~~n~!if! Remerciements ne des hés-itations des pers01,nali Coopérative. Très sensibles aux sentimenœ tés pressent.ies pour le poste. De Deux problèmes spécifiques de condoléances qui leur ont été puis la présidence du Gènérul Ei étaient portés à !'Ordre du Jour: exprimés à l'occasion de la mort senhower, le Chef àe ie mission Situation de la Caisse Popu-· survenue le vendredi 16 Novem: des Etats Unis à l'ONU . a eu latit~~t~~llde•~~ ti::~-r;~~~j.~e, de leur regretté

~a~~si~;é 1;.1:::itèere:en~a~~':t~o~~ re de la Croix des Bouqu,ts. ASTREL MORTES seils des Ministrese à la ].1.aison Des discussions tcès an;mées

blanche. Tout en étnnt directe- f: 1!~;1f~:u, d~e l~~~r~~r:~~~~1~~at1f ment responsable devant le Prési chez les dél égués. dent, le Che! de l&. MiSsion (';$t. Ren1arqu es ~t sU);J;Cstions in-soumi~ aux directives du Dépnrt~ t éressantes furent faites pnr ment d'Etat.. Or, des hommes tels Mme. Siméon Cadet, Mme.

Les familles Maignan, Mortès, Barrau, Jabon, André Marc­Charles, Bouchereau, Doret, La­brousse, Menuau, Laforest, Fils­Aimé, Saint Cyr, Albertini, Thé­~maque, Dupuy Nouillé, Milord,

oycr ...

Profondément touchées de nom breuses m ... r'lues· de sympa,11:ne re çues à l'occasion de )a mort de leur très regrettée Mme Ray­mond Duchemin née Francesca Lerebours enlevée à leur affec­tion le 24 Novembre dernier, les familles Duehemin, Brouard, Le­rebours Bertin, St Lot, Innocem, B"zin, Hérard, Pierre - Pierre Verret, ainsi que les autres pa­rents et alliés remercient bien sin cernent le Président à Vie dt: · 1a République et Mme ·François Du valier, 'le Commandant et 1~ Of ficiers du Corps de Génie des F.A.D.H., les autorités civiles et militaires, les soeurs de la Con grégation des filles de la Sage-,;se ainsi que les élèves de ! 'Ecole du Sac'.é - Coeur de Turgeau, la Di­rection et les élèves du Séminai­re adventiste de Diquinï° et les prient de croire à leur profonde reconnaissance. Port-au-Pce Je _16 Décembt·e 1968.

Messe de Prise d'e Deuil

·.r.a .M.utueJJ. --aë·neœit iüüiwê à la Caisse. Populaire La Ruche • a eu son Assemblée Annuelle la Jeudi 6 Décembre en coura au local du Nouveau Collège · Blrd.

mq::.t:"iie':i~°'~;::r1f:i

!t ~uel~6tii~ê:in~~ vu11· Son Eut eat -de :taire f11ce aillr:

=•·: ~~!~= . p::,Sa hîsi~et durs /IOUCis aux familles à . fuibles revenus.,• ..

Cette 1éan.ce s'est. tenue·;.s.;us la présidence de Mr~ André Eiiian; le procès-verbal de la· dernière séance a été · lu par Mr. · Stephen Pollo et la Rapport" . Annual préoent6 par M. Edmond Do• · mersant. Mr. A. Desrouleawd

· Trésor,er, donna des explicationê­au:x: membres sur les opérations financière, de l'aimée et la ai­tuat1on ·actuelle de la mutuelle et Mr. Franék ,Gilbert .. doima connaissance du Rapport • du Co-mité de . Surv...llance. . ,

,On notait · dans l'a!Îditoire . Je Préoident de l'UCPO, Mr Thomas ,Sanon Jules, Le, .Conseiller Tech­nique, Me. Julien Launire, Mme Kaneth Watt, Mr. ltené E. K-a-, vanagh, Mr. Dolbr,ce• St.- Jean, Mme . . Lélio Dominique.

D'intéreBIBDtes <L&e~ODB .:ont eu lieu au sujet des problemeâ rencoutrés et des solutioa. à en-visager. ,

P. irent pan fi ces débat.., le 'Pasteur Guilll,ume · Ford, Mr. Sanon Jules, Me. Juliau· La•1t12.•e, Pàsteur O. Mc. Onnel, . M.a!.le. Alice -Romain, Mr. · Barqina] Nel­son at Mme. Lélio Domin,que.

Après des co11AOila de sagesse sur la conduite du affali•• de la Mutuelle donnés par le ·puteur · Mc. Onnel, il revenait .an Paateur Guillaume Ford, Présideut de la Caisse; Popll\aira-· <La Ruche> de faire le dïM:oura de clôtura.

Les membr::es .·_d!, . la Mutuelle. de Décè. 10nt aairtia ·.aatiafaita da la marche dol leur auociation.

1:-our un Junieliuie des Clubs ABC de . Canada et d'Baiti

L'Institut ABC de ·Paris, com­me on le sait, travaille au déve­loppement de l'Art et de la Cul­ture dans tous les pays du mon­de d'expression frBJ1ça~. Son siège est à Paris, Rue Lincoln, 18e. Elle existe . depuis .. l!il9 et compte plus de 30-0.000 anciens élèves eperpillés - à t.ra.vers le inonde et 50.000 élèves actüs. ·

Une filiale de cet Institut li

été créée au coùrs de, cette an­née à Québec, Canada.. -Elle est aussi engagée à -aidor· morale­ment et matériellement -.tons les abéëistes du monde · par tous les moyens en son pouvoir. Cette fi­linle envisage pour le moment le jumelage de 50'3 activités avec l'Amicale ABC d'Haiti.

La section haitienue est diri­·gée pàr l' Abeciste Madame Ed-

~:t~e~;.:::1:~ O~~iel~I~~?.:~ cole qui se tient à la di-,position de tous au cCoin d'Arb No 399 au Boulevard Jn-Jacques Dessa-lines. · que MM. Adlai Stevenson et Ar- Germaine Roy, Mr. l)olbrice St.

thur Goldberg se sont sentis gê- Jean, Melle. Thérèse Germain, nés dans leur action, et n'ont pàs M r. Albert Filius, Mr. René E. manqué de le d-ire. Kavanagh, Mr. André Elian, M. Nixon conçoit-il d'autre par~ ainsi que le Président et . le

Re·mercient., nvec èffusion, M. le Curé et les Vicaires de l'Egli­se du Sacré-Coeur : les RR. PP. Larodie, Quintin, Massac; les RR. PP. du St. Esprit; l'Entre­preneur des Pompes Funèbres : ~f. Emmanuel Pie,·re-Louis; ]'As socinlion des Anciennes Elèves de Sainte-Rose de Lima; les Sta tion, ·Radio Haïti M. B. C. les Quotidiens Le Nouveau - Monde, Le Nouvelliste; les parents al­liés et amis de la Capitale, de la Province et de l'Et.qanger, qui leur ont (ait un cortège de sym­pat.hio.

La famille Méroné jEAN-BAP C'est là une · perspective des 'l'lSTE fait chanter le Vendredi plus heureJLSes oour tous nos jeu: 20 Décembre à 6 heures en J'E- nl'S tîlJi s'intéressent nux. ARTS. glise du Sacré-Coeur de Turgeau particulièrement au lJessin, a la une messe de prise de deuil Décoration, la Photographie et pour le repos de l'âme de la re- la Stylistique et qui '!)OU cront - le

que le futur Ambassadeur sera Gérant de la C. P. Le Rempart. membre du Cabinet 7 Tels sont ·pu;s, Me. Julien Lauture, Can, l~s problèmes de Îl,nd qui accrois- seiller Technique de l'UGP0 fit sent les difficultés rencontrée:< une synth~se des divers éléments par M. Nixon pour obtenir l'as- générateurs de ces situations et sentiment d'une personnalité Dé proposa au Bureau Directeur des mocrate. Dans son entourage, on solutions pratiques de nature à affirmait vendredi qu'nucune no- améliorer la position des Caisses mination n'interviendrait avant Populaires cancern.ées. la semaine prochaine

1 confirmant Deux commissions ont été

indirectement que je probWme formées pour se rendre sur les n'était pas résolu. lieux et aider les Caisses Po-

X x x x pulaires en diffi.c-ultcs.

EN FRANCE 14 JEUNES GENS VONT COMPARAITRE DEVANT LA COUR DE L'ETAT

PARIS (-AFP) Quato:ze jeunes gens, parmi

lesquel-3 une étudiante de 24 ans,

~~nt~~~rr:it;~t,~ta!1,; i! ~;~~ ùes événements du rnois de tnei en France. On a retenu ,i )eur C'ncontre des entreprises indivi­duelles ou collectives consi·stant, à substituer une autorit.é illégale ii l'autorité de l'Etat. Les fuits qni leu:- sont reproc:hés 01\t f tê com- ·

'c';~se-.,f :.,o~~e~:~nit1s le Sud

Sur le plan pénal, les ccontes­tn(-nires> encourent la neine cn­pitale, mais d'autres jeiÎnes gens qui ont comparu individuellement devant les Tribunaux correction­nels pour des actes similaires, , e sont vus infliger des pei,,es lé_,~ i·es.

Ces quatorze inculpés sont en majorité _ de jeune.:1 ouvriers. On ne compte que trois étudiants parmi eux, dont une jeune :fille. Il semble que cert,nins d'entre eux aient nu n1ois de iuin lancé des bouteilles d'essence cnflnm mées par les fenêtres de ln Focul t~ de Droit. Ils avaient tent.é de lier leur action 11 c~lle des élu­ùiants, mnis a.pparem1nent lnt'-1 &ccueillis ils avaient décÎù<. de 1,ourrnivre leur action violente au sein d'un moul"ement qu'ils avaient créé.

vous faire plaisir à

P-au-·Pce. 15 Décemùre 1968

SI vous cherchez · un cadeau à falre à un Jeune. \l est tout trouv6. C'est f'eXcellent petit 61octrophono Philip,. Do dl­mens\ons r~du\tes, l~aer. fonc.• donnant sur pifes et d'un style 6lé.t11nt. Allez voir ot écouter ce meNenteux appare.11 chez. votre revendeur Philip, le plu• proçho, C'est le cadeau Idéal 1

Airrai, dans la nuit du 11 hil let dernier, quelqm,s membres <iu gro_upc ont lnncé des engins illo~:, d!111.res eontre plusieurs Comniis­sa1•1ets de P,,!iee do Dordenux et dans un local du Comité de lié :en·ae de la République. On Ic!lt·o che également il certains d€s a~cu sés de s'être rendus complices . d? Yol de dynamite dans une cnrtiè­re, ~t de vol de met<!riel d'impri­merie et de Radiophonie.

• ~ Il Joue tous les disque,, n'im-.Un 1eune. porte o~. n'importe qut.ndi

Aludversalre Aujourd'hui 16 Décembre · la

g~ntille pe~ite Josette Scieneinlcy Pierre-Loma c_ueille les ro3es de

;~_ !~~~t!tt!~~u:C,J;i~~~~P~ soc1011,i à la joie -et au bo.,heur de ses pnrent,1 les époux Jeiin­Lucknerd Pierre-Louis, Mme née Josette Raymond .,t 1,1gnons aux différent.li bouquets de voeuli: qui lui sont présen~s en . la circons­~-:ÏÛ.les nlltrea de eanté, de Ion

iP'.,:Ji' ,,.~, .. •·• ';;i:?""1fl

CURACAO TRADING CO.

grettée faire aisément grâce aux :l'acili-Mme Vve. MERONE tés que leur procureront les fi-

JEAN-BAPTISTE . Hales · jumell>es dn Canada et née Eugénie ZN-LOUIS d'Hniti.

dé?_édée le 7 Décembre. Le cycle d'études .au Centre . Ce_ present avis tient lieu d'in haitien sera de. deux ans_ et. lJdi

1~tf~~m:~x parents et amis de ~:,i;i: :~~~ t:~:ie~~~it à con

······················· AU .BORD ,- DE L'AUBE (où la Marche à l'Etoile) , Chants et danses prê8entés par. le Rallye de­

l Effort et Mme -Lavinia Williams Yarbof_()ur,h

aa Rex le vendredi 20 Décembre 1968 . à 1 Il . 10_11.m. ,

Tickets en vente chez Mme Lavinia Williams

Yarborough ou bien au studio Jean Alexandre

(Lalue), P.galement à,l'institut de·Musique

Occid<:: Jeanty (Centre Culturel Ecole

Normale Impasse Lavaud) .. . . . . ' . . '': '•"\\?~ ~~,t,~

TROPIGAS:'. CHANGE DE LOCAL

La TROPIGAS -prend plaisir il annoncer

qu'à p~r~ir du !6 pécembre, son Magasin sera transfe~·e au bulldmg NAUDE,-à ln.Rue Pavée.

Soucieuse de donner pleine et entière satis­

faction, la TROPIGAS s'empresse de deman­

der à _ses ai~ables clients de bien ,·ouloir- pla­

cer des mamtenant leurs commandes de gaz

TROPIGAS afin d'éviter les retards · de • livrai­son dûs aux affluences de fin d'année. ' '

. . \ .

001 c tlltllCtll coc ·· ==n:=====c:a:11:11:11:1c1:1;;0""..o;.. ·

L'~jiti .•• Ç•~il.