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n o 4 Au ourd’hui j Miser sur le service mises en marché c’est votre intérêt. p. 6

Au ourd’huij · Deux métiers au service des agriculteurs et des viticulteurs. Nos talents en tête! SOMMAIRE ÉDITO Aujourd’hui ! est une publication d’acolyance. au champ

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no4Au ourd’huijMiser sur le service mises en marché c’est votre intérêt. p. 6

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Miser sur le service mise en marché c’est votre intérêt.

La technique viticole avance vite. Ne vous laissez pas dépasser !

Avec les Syt : allez au siège sans bouger de votre fauteuil.

« À quoi ça sert les expérimenta-tions ? À ne pas se planter ! »

Vos déchets vont faire un tube.

Deux métiers au service des agriculteurs et des viticulteurs.

Nos talents en tête !

S O M M A I R E É D I T O

Aujourd’hui ! est une publication d’acolyance. 16, boulevard du Val de Vesle B.P. 1009. 51 684 Reims Cedex 2.Directeur de la publication : Pascal Bailleul.Rédaction en chef : Marie-Pierre Dufour. Tél. 03 26 85 75 70 Réalisation : Liliane et compagnieCe numéro a été réalisé avec la collaboration deOlivier Trubert, Christophe Thouvenin, Christophe Girardin, Luc Doridam, Pierre Boyer, Xavier Benoist, Benoit Klein, Marie-Pierre Dufour, Pascal Bailleul. Crédits photos : Getty images, Thinkstock. ISSN : 2263-3944.Dépôt légal : Janvier 2013.

Hugues DazardPrésident d’acolyance.

Aujourd’hui ! 3

VITI

CULT

URE

La technique viticole avance vite. Ne vous laissez pas dépasser !Rendez-vous aux rencontres techniques de Cohesis Vigne. De février à juin, 24 réunions sont programmées au cours desquelles Cohesis Vigne apporte un soutien technique récurrent, pointu et de proximité aux viticulteurs de chaque sec-teur du vignoble champenois.

« Je viens ici avec des

questions précises sur

le désherbage de mes

vignes. Choix des produits,

modes d’application, etc., mais

c’est surtout l’évolution de la

réglementation qui m’inter-

pelle. Quelle stratégie herbicide

demain ? Ici je trouve une bonne partie des réponses,

et je peux en discuter avec les techniciens de Cohe-

sis Vigne. » Jérôme Barthaux, viticulteur à Verzenay.

Effectivement, en une heure et demie de présen-

tation, Jérémy Isaac, technicien vigne au service

agronomique, présente aux viticulteurs toutes les

clés pour bâtir une stratégie de désherbage effi-

cace en Champagne. Les huit réunions réparties

sur la zone Champagne affichent toutes le même

programme, qui se termine par une séance nour-

rie de questions-réponses entre viticulteurs et tech-

niciens. « La demande d’informations techniques est

forte, apprécie Jérémy Isaac. Et pour répondre à

cette attente, nous organiserons mi-avril et courant

juillet, la visite de la plate-forme d’essais lors des

Technivignes. »

Bâtir un programme efficaceLes problématiques techniques et l’environnement

réglementaire évoluent, ce qui conduit à adap-

ter les pratiques culturales. Un constat s’impose :

des adventices, hier de second plan, colonisent le

vignoble. Cette situation résulte tantôt de la dispa-

rition de matières actives,

tantôt d’une pression trop

importante exercée avec

des herbicides ayant le

même mode d’action. Par exemple, les techniciens

observent l’émergence de certaines adventices,

comme l’euphorbe pour la côte des Bar, le myoso-

tis pour la vallée de la Marne ou les chardons sur

l’ensemble de la zone d’appellation.

L’identification des adventices est primordiale à

deux périodes de la campagne ; en reprise de

végétation pour choisir une stratégie herbicide

adaptée, puis après vendange pour faire un constat

de l’efficacité et des pistes de travail pour le prin-

temps suivant selon l’état de salissement. « Quand,

avec quoi et comment ? Ce sont les questions qu’un

viticulteur doit se poser, reprend Jérémy Isaac. Sans

oublier que l’alternance des modes d’action des

herbicides est le meilleur moyen de se prémunir de

phénomènes de résistance ou d’inversion de flore. »

Un approvisionnement stable et sûr en denrées alimentaires de haute qualité,

produites en protégeant l’environnement, à des prix fluctuants dans un marché

extrêmement incertain :

Voilà le défi posé à l’agriculture par la société dans laquelle nous vivons, traduit

au travers des règlements de la Pac, que l’administration française alourdit

encore de contraintes nationales. On peut y ajouter les aléas d’une renégocia-

tion de cette Pac à 27 pays, les aléas des négociations à l’OMC, les aléas d’une

situation économique très précaire, les aléas d’un climat aussi volatil que les

marchés… Dans ce monde d’incertitudes, acolyance est un socle stable, solide

et durable sur lequel nous pouvons bâtir notre métier d’agriculteur.

Produire

Notre service agronomique et notre filiale semence mettent toute leur exper-

tise à notre service : ils nous proposent les solutions technico-économiques

et les choix variétaux les mieux adaptés à chacun de nos terroirs, et nous

conseillent les évolutions nécessaires au fil de la saison. Cette expertise est

appuyée sur 4 plates-formes d’expérimentations régionales que nous sommes

invités à visiter en juin : venons-y nombreux !

Vendre dans un marché volatil

Notre équipe d’experts analyse le marché pour en saisir les opportunités,

nous accompagne dans nos choix de commercialisation, nous propose une

palette d’offres adaptées à nos objectifs de valorisation et au risque que nous

souhaitons assumer. Elle valorise aussi tout le travail du grain réalisé dans nos

installations pour répondre au plus près aux attentes de nos clients : acolyance

est un fournisseur régional réputé auprès de ses clients !

Protéger l’environnement

L’eau et la terre sont nos ressources et notre patrimoine. Pour nous permettre

de produire économiquement tout en les préservant, acolyance nous propose

de nombreux outils d’aide à la décision : nous pouvons ainsi mettre en œuvre

un itinéraire technique pertinent, en intervenant au bon moment, et avec la juste

dose des intrants nécessaires. Notre politique environnementale ne s’arrête pas

au champ : notre participation aux collectes de déchets, notre implication dans

la formation du « Certiphyto », notre engagement dans la « Charte du Conseil

Coopératif » confirment notre mobilisation responsable.

Avec acolyance, nous sommes prêts à relever les défis de demain !

Ce qui fait la différence ici, c’est que les techni-ciens vont sur le terrain et apportent des conseils parfaitement adaptés à notre secteur géogra-phique. J’aime la technique et je cherche des informations pointues. Plutôt que les lire dans les journaux, autant venir en réunion ! J’échange avec les spécialistes et je rencontre d’autres viticulteurs avec lesquels je discute souvent… technique ! C’est sympa !

James Dardenne,

viticulteur à Villers Marmery.

Acolyance vous accompagne pour relever les défis de demain

Aujourd’hui ! 5Aujourd’hui !4 Aujourd’hui !

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Aujourd’hui !

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Les SYT du nouveau dans l’information

« Allo Fère ? Ici Coligny. Reims, vous nous re-

cevez ? » Vendredi 22 février matin, la com-

munication s’établit entre Coligny, Fère-en-

Tardenois et Reims. Alors que la coopérative fête

son premier anniversaire, les SYT de la Vallée de

l’Aisne Tardenois et du Sud Marne organisent leur

toute première visioconférence avec le siège.

Une vraie réunion à distanceLes adhérents présents à Fère-en-Tardenois et à

Coligny découvrent sur grand écran leur Prési-

dent et leur directeur général, accompagnés des

responsables agronomie et mises en marché.

« Nous allons pouvoir commencer », lance Pascal

Bailleul, directeur général, après quelques mots

d’introduction pour expliquer le choix d’acoly-

ance de développer sur son territoire de nou-

veaux outils de communication. Pierre Boyer,

responsable agronomie, prend la parole avec un

point azote sur les colzas et les reliquats, suivi du

focus marché réalisé par Patrice Salomé. Les ad-

hérents sont attentifs et les yeux sont rivés sur le

grand écran où sont projetés tantôt les images des

orateurs, tantôt les graphiques et tableaux expli-

catifs.

Le 22 février, les deux SYT d’acolyance ont réussi le lancement de leur première visioconférence. La communication a été établie entre Fère-en-Tardenois (02), Coligny (51) et Reims pour une heure d’information sur l’agronomie et les mar-chés. Une réussite technique au service de l’esprit coopératif.

Réactivité et précision des informationsPetit à petit, les adhérents commencent à réagir

et à échanger sur les informations diffusées. Des

questions naissent dans la salle de réunion. La

responsable du SYT de Fère-en-Tardenois, Maud

Desneux, coordonne les interventions : « Nous avons

une question, ici à Fère ! » L’adhérent de Fère-en-

Tardenois se lève et pose sa question face à l’image

projetée sur le grand écran. « À Fère, le contexte

pédoclimatique est différent de celui de Reims, pré-

cise-t-il. Est-ce que nous devons pour autant modifier

notre apport azoté ? » Instantanément, Pierre Boyer

lui répond en s’appuyant sur les caractéristiques

propres au secteur.

Les SYT créent du lienLa réactivité et la précision des informations ont

marqué cette première visioconférence.

Cette matinée clôture le lancement opérationnel

des SYT, appelés à se développer sur les huit ré-

gions agricoles et viticoles de la coopérative. « Ces

outils ont été mis en place pour créer du lien dans nos

territoires », explique Hervé Hertault, responsable

de la région Ouest.

Michel Damery, agriculteur

à Loupeigne. Acolyance vit avec son

temps ! Cette visioconférence est une

réponse moderne à la décentralisation

des services de la coopérative, que les

adhérents soient à Reims, à Coligny ou à Fère-en-Tarde-

nois, ce matin, tout le monde était connecté pour parta-

ger de l’information. C’est une très bonne utilisation de

la technologie !

Denis Leclere, agriculteur

à Villers Helon. Très positif ! Nous

n’avons pas à nous déplacer jusqu’à

Reims : c’est une économie de temps et

d’énergie pour chacun de nous. En plus,

nous parlons en direct avec les responsables de la coopé-

rative, qu’il s’agisse de questions sur la mises en marché

ou sur les pratiques agronomiques. Ce matin, nous avons

gagné en rapidité et en réactivité !

Benoît Pascard, agriculteur

à Lime. Je suis agréablement surpris par

la qualité du son et de l’image de cette pre-

mière visioconférence. Nous avons réussi

à échanger des informations presque ins-

tantanément entre les trois sites. Une vraie réussite tech-

nique qui va nous permettre d’avoir des échanges plus

réguliers sans que cela ne prennent trop de temps. Et sans

devoir répéter les messages à chaque réunion !

Xavier Benoist, agriculteur

à Blesmes. C’est dans l’air du temps :

moins de carburant, plus d’échanges et

une interaction plus forte entre l’adhérent

et la coopérative. Cette technologie de

visioconférence renforce le lien dans les deux sens car

elle permet une meilleure diffusion des messages de la

coopérative et une remontée plus rapide des attentes et

questions des adhérents. Et aussi entre nous ! Car les SYT

sont des lieux de vie privilégiés où les adhérents peuvent

se retrouver pour discuter et échanger.

Hervé Hertault, responsable de

la région Ouest. Avec les SYT, acoly-

ance veut recréer de la proximité et ren-

forcer l’esprit coopératif. Dans ces lieux

de rencontre et de partage, la coopérative

diffuse ses messages avec encore plus de précision et

d’efficacité : en une visioconférence, c’est potentiellement

600 adhérents qui sont au contact de l’information..

Témoignages

Les deux premiers SYT (Fère-en-Tarde-

nois et Coligny) sont ouverts depuis

le mois de décembre. Il est prévu que

chaque région ait son propre SYT,

6 autres implantations sont donc pré-

vues dans les prochains mois.

Outre la salle de visio-conférence, chaque SYT

offre une surface d’exposition permettant de

mettre en avant l’étendue de la gamme de

produits distribués par le groupe.

4 5

Aujourd’hui !6 Aujourd’hui ! 7Aujourd’hui !6 Aujourd’hui ! 7

Miser sur le service mises en marchéc’est votre intérêt.Essentiel dans le fonctionnement de la coopérative, le service mises en marché s’est réorganisé en profondeur au cours des dernières années pour travailler efficacement avec les marchés à terme. Avec les formations et les nouveaux produits dynamiques à base d’options, le service mises en marché améliore maintenant son offre aux adhérents, pour conserver une longueur d’avance et offrir aux agriculteurs les outils les plus poin-tus pour valoriser leur récolte.

« Bonjour. Le marché est haussier, je souhaite

vendre une partie de mon blé, tout en me

protégeant à la hausse par un call, qu’en pen-

sez-vous ? » C’est souvent avec ce genre d’appel

que traitent les spécialistes marché d’acolyance.

Mais l’activité du service est bien plus large. Et son

importance dans le fonctionnement de la coopéra-

tive est capitale ! C’est en effet, le lieu d’arbitrage

journalier des achats en « prix ferme » et de prise

de décision de l’engagement à la vente des prix de

campagne. La gestion de la vente des céréales et

oléo-protéagineux est exclusivement assurée par

le service « mises en marché » dirigé par Patrice

Salomé.

Marché complexe, service restructuré« Jusque 2007, nous n’étions que trois dans le ser-

vice pour assurer la vente et l’exécution du phy-

sique : Daniel Dehaye et sa collègue pour l’exécu-

tion des contrats et la facturation des exécutions, et

moi-même à la vente, se souvient Patrice Salomé.

Mon travail consistait alors à trouver des acheteurs

et organiser la vente en physique. Avec la montée en

puissance des marchés à terme, les opérations sont

devenues plus complexes, avec des contrats à prime

sur des échéances décalées : le prix de vente de la

marchandise peut être fixé plusieurs mois après la

livraison. » Avec les variations de marché que nous

connaissons, la gestion du risque prix est notre

principale préoccupation. Désormais, cinq per-

sonnes gèrent les mises en marchés et sa partie ad-

ministrative, devenue considérable. Ils traitent à la

fois les ventes des adhérents à la coopérative, et les

ventes de la coopérative à ses clients. Avec, dans

les deux cas, des prises de positions sur les mar-

chés à terme. Pour s’y retrouver et disposer d’états

précis et instantanés des performances d’acoly-

ance sur le marché, le logiciel « Wpriop » est la véri-

table colonne vertébrale de la coopérative. Toutes

les opérations d’achat/vente de céréales y sont

consignées, que ce soit pour les ventes physiques

ou à terme. « C’est un véritable outil de gestion

qui nous permet d’établir des bilans prévisionnels

précis, de piloter notre marge au cours de l’année,

et de prendre position sur les marchés. » explique

Patrice Salomé. Il est amusant de constater qu’il

reste toujours un grand « cahier des affaires » qui

passe d’un bureau à l’autre ! Même si les opéra-

tions sont enregistrées sur informatique, toutes les

opérations (physiques et marché à terme) restent

tout de même consignées dans un cahier papier

pour assurer la traçabilité « inter services ». C’est

la seule entorse aux nouvelles technologies. Pour

le reste, même si l’ambiance n’est pas celle d’une

bruyante salle des marchés, Patrice Salomé et

Antoine Grasser passent une grande partie de leur

temps au téléphone, les yeux rivés sur l’ordinateur

à l’affut des variations de cotations ! Comme tous

les « traders », ils ont des décisions à prendre à la

vente, et à l’achat (actualisation de bases d’achat

sur le portail d’acolyance).

Directement attaché à la Direction générale« Nos prises de décisions sur l’arbitrage « Prix » ne

concernent que les céréales vendues au prix de cam-

pagne », explique Patrice Salomé. La coopérative

doit vendre au mieux ce volume de marchandise

confié par les adhérents pour leur reverser un prix

de campagne le plus élevé possible. « Pour ce faire,

nous établissons une politique de commercialisation.

Le service « mises en marché » dépend directement

de la direction générale : il est stratégique. » Tous

les quinze jours une réunion conjointe avec Pascal

Bailleul (directeur général d’acolyance) et Philippe

Noizet (directeur du pôle agricole) fixe une ligne

de conduite… revue plus fréquemment si les mar-

chés s’affolent. Les volumes à prix ferme – ache-

tés aux adhérents – sont arbitrés dans la journée.

Deux ou trois états des achats agriculteurs sont fait

Patrice SaloméL’attitude est calme, mais l’œil est vif. Patrice Salomé ne perd jamais de vue les « charts » du Ma-

tif ou de Chicago, tout en restant disponible au téléphone pour vendre un lot, acheter une op-tion ou échanger avec un client industriel. Le calme n’empêche pas une très grande réactivité ! C’est d’ailleurs l’ambiance qui se dégage des bureaux du service mise en marché…

La qualité au centre du service

« L’exécution » des céréales se fait à partir de silos agrées Charte Sécurité Alimentaire (HACCP). En 2013, pour satisfaire aux besoins des clients malteurs ou meuniers, l’objectif d’acolyance est d’atteindre plus de 80 % des blés et orges de brasserie produits suivant le référencement de la charte IRTAC/ARVALIS. Cet engagement est une démarche de qualité collective réalisée par l’ensemble des adhé-rents par l’intermédiaire d’un autodiagnostic qui reprend leurs pratiques culturales, la tra-çabilité, le stockage à la ferme et le respect de l’environnement. Ces dossiers sont pilotés par Catherine Poly, responsable qualité produit, accompagnée de Charlotte Niay en formation par alternance entre son école de Lassalle Beauvais et acolyance.

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1. Autour de Patrice Salomé

2. Antoine Grasser

3. Daniel Dehaye

4. Catherine Poly

5. François Lévéque

6. Bérangère Lorin

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Aujourd’hui !8 Aujourd’hui ! 9Aujourd’hui !8

TECH

NIQU

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Aujourd’hui ! 9

MISES EN MARCHÉ

ORDONNANCEMENT QUALITÉ PRODUIT

Patrice Salomé

ADMINISTRATIONDES VENTES FACTURATIONDaniel Dehaye

ADMINISTRATIONDES VENTES CONTRATS

Bérangère Lorin

ANIMATEUR MARCHÉFrançois Lévêque

Catherine Poly

ADJOINT DIRECTIONMISES EN MARCHÉ

Antoine Grasser

ORGANIGRAMME

dans la journée, afin de revendre le plus vite pos-

sible les quantités en jeu aux clients d’acolyance.

Les décisions prises sur les volumes vendus à prix

ferme sont moins « stratégiques », mais imposent

une solide gestion administrative. « C’est pourquoi

Bérangère Lorin seconde désormais Daniel Dehaye,

détaille Patrice Salomé. Antoine et moi actons la

vente, eux gèrent les contrats, facturent les exécu-

tions (pour 1,4 millions de tonnes tout de même !),

assurent le suivi des paiements, etc. »

« Débouchés locaux »La grande majorité des céréales, oléagineux et

protéagineux est transformée dans un périmètre

régional. « Les principales usines de transformation

de nos clients sont installées en Champagne Ardenne,

en Picardie, en Belgique, parfois au Pays Bas, appré-

cie Patrice Salomé. Nos principaux silos d’expédition

sont reliés au fer, ce qui présente un gros avantage

logistique. Grâce aux marchés locaux nous avons

rarement intérêt à travailler à l’exportation vers les

pays tiers : atteindre le port de Rouen nous coûte

Mieux servir les adhérents

Le service « Mises en marché » va encore évoluer, mais à destination des adhérents. Le Matif est une réalité dans la vente des céréales. Tous les adhérents en sont conscients, certains le maîtrisent déjà, parfois finement. « Nous allons apporter plus de conseils et améliorer nos outils pour aider les adhérents à gérer leur risque prix, explique Patrice Salomé. C’est François Lévêque qui assure les formations. » Dans le même temps, acolyance perfectionne son offre afin de dépasser le simple achat de call ou de put et utiliser des produits dynamiques. « Winday, Winsecur et Winmax permettent d’optimiser le prix de vente de ses céréales sans être obligé de suivre les marchés au quotidien, explique Antoine Grasser. Plu-sieurs scénarios sont possibles : le Winsecur par exemple sécurise un prix plancher et rend à l’agriculteur la moyenne des cotations sur une période définie, en engageant 10 t minimum seulement. »

plus cher. » Les blés d’acolyance sont transformés

par trois industries bien présentes dans un rayon

restreint : amidonnerie, meunerie, alimentation du

bétail. La proportion varie en fonction de la qua-

lité des céréales de l’année. L’amidonnerie de maïs

est un marché plus rémunérateur que l’aliment du

bétail depuis trois ans et absorbe aujourd’hui 75 %

des volumes de la coopérative. En colza, 90 % des

volumes sont destinés aux bio-carburants, le reste

alimente le marché alimentaire et un petit marché

d’oisellerie ainsi que le marché allemand approvi-

sionné par bateaux (à Givet par exemple). L’orge

de brasserie est maltée en France, Belgique et Pays

Bas par des partenaires de longue date. « L’orge

de brasserie est très sensible aux aléas de qualité, il

est donc essentiel d’avoir une relation de confiance

avec les malteurs. » Les pois jaunes sont transfor-

més dans l’Aisne, et servent dans les aliments sans

gluten de céréales. La féverole est en fait la seule

production qui part à l’export : les 40 000 tonnes

collectées partent en Egypte pour l’alimentation

humaine.

MAR

CHÉ

« À quoi ça sert les expérimentations ? À ne pas se planter ! »Les 12, 17, 18 et 19 juin prochains le service agro donne rendez-vous aux agriculteurs sur ses 4 plateformes céréales régionales. Une visite fructueuse à ne pas manquer !

« La technique fait partie de notre métier. On

travaille avec du matériel biologique, sur

du vivant. Pour réussir on a besoin de réfé-

rences. C’est indispensable pour limiter les risques

d’échec et être performant. Alors moi, les essais j’en

redemande : j’apprécie beaucoup le travail fait dans

les plateformes d’acolyance, sur les variétés, les pro-

grammes fongicides, les techniques de culture inté-

grée… et je les invite même à aller plus loin : pour-

quoi pas par exemple nous proposer des essais en

petites terres ? » Didier Roux, agriculteur à Champ

dans l’Aisne, est un fervent promoteur des expé-

rimentations en général et de celles d’acolyance

en particulier. Pour lui, comme pour beaucoup

d’adhérents (lire aussi les autres témoignages en

encadré) la centaine d’essais mise en place chaque

année par la coopérative représente un investisse-

ment utile.

Des programmes completsAu sein du service agro, les expérimentations mo-

bilisent trois personnes à temps plein, auxquelles

s’ajoute le renfort de stagiaires au printemps. Les

essais sont déployés sur 9 plateformes (4 en cé-

réales, 2 en colza et 2 en maïs) réparties sur l’en-

semble de la zone d’activité d’acolyance de façon

à prendre en compte les spécificités pédoclima-

tiques de chaque secteur. On y teste, compare et

mesure de nombreuses données.

L’ensemble des plateformes céréales propose des

collections variétales et des programmes fongi-

cides : tests de nouveaux produits en amont de leur

arrivée sur le marché (en partenariat avec Sévéal),

adaptation régionale de stratégie et mesure de

résistance (avec Arvalis)… On étudie également la

fertilisation, les programmes de lutte contre la fusa-

riose et l’incidence de diverses techniques de pul-

vérisation. « Ces travaux-là sont menés sur une par-

tie seulement des essais, là où les problèmes étudiés

sont les plus présents ou de façon tournante d’une

année sur l’autre. Pour la fertilisation par exemple on

recherche plutôt des petites terres dans les secteurs

Ouest et Est, pour la fusariose seule la région Est se

trouve concernée. Quant à la pulvérisation, compte-

tenu de la lourdeur des protocoles on se focalise

chaque année sur une plateforme différente : le Nord

cette année » explique Pierre Boyer, responsable

du service agro. Autres thématiques abordées : les

orges de printemps et d’hiver, les techniques alter-

natives, le bio, les itinéraires de référence Optiblé

Pierre Boyer

Responsable du service

agronomique

« Il s’agit d’itinéraires de production à bas niveau d’intrants. La technique est calée, elle intègre des clés de raisonnement et propose des méthodes limitant le nombre d’interven-tions. Nous continuons cependant l’expérimen-tation pour tester l’évolution, car beaucoup de facteurs évoluent, notamment la génétique. Alors, même si nous travaillons le sujet Optiblé depuis 10 ans, il reste au programme.»

Aujourd’hui ! 11Aujourd’hui !10

TECH

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E

TECH

NIQU

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Aujourd’hui ! 11

En colza les 2 plateformes sont visitées fin mai.

Outre les variétés on y teste la fertilisation azotée,

l’intérêt des plantes compagnes et la protection

contre les insectes d’automne et de printemps. Ces

travaux sont menés en partenariat en partie avec

le Cetiom.

Connaître les produits en amont Autre point fort des essais d’acolyance : l’acquisi-

tion de connaissances sur les produits et variétés

en amont de leur mise en marché. Exemple, le ser-

vice agro expérimente depuis 2012, un nouveau

traitement de semences sur orges d’hiver de Basf

dont l’homologation est attendue cette année. « L’an

passé on a vu qu’il pouvait laisser espérer l’écono-

mie d’un traitement foliaire ou procurer un gain de

rendement de 3 à 5 quintaux, cette année on veut

affiner son intégration dans les programmes de

protection de façon à être en mesure de faire des

préconisations ajustées dès son homologation. » De

l’avis des agriculteurs qui ont visité les essais l’an

dernier comme des CPVS, ces résultats ont une

réelle valeur ajoutée. Pour Christophe Girardin,

responsable de la région « C’est le gros atout des

essais : quand les produits arrivent sur le marché,

on les connait déjà, on sait s’il faut les prescrire, s’ils

apportent réellement une innovation ou pas, et on

sait comment les préconiser. S’il s’agit d’une variété,

on sait dans quelles zones il faut la semer, si c’est un

fongicide on sait comment bâtir le programme… »

Pierre Boyer et ses collègues sont très attentifs aux

besoins des équipes terrain de la coopérative, car

au-delà des adhérents les essais sont des outils

au service de formation dans le but d’améliorer

en permanence la qualité du conseil. « Je consi-

dère insiste Christophe Girardin, que grâce aux

résultats d’essais on dispose d’une bien meilleure

expertise que d’autres pour conseiller nos adhé-

rents. Beaucoup de distributeurs ne testent que le

blé, nous on a aussi localement l’escourgeon, le colza

(culture qui explose dans la région), les maïs grain

et ensilage. En plus on a une approche régionale, et

on ne se limite pas aux produits, on teste aussi des

programmes…»

Marne

Aisne

Somme

Aube

Seine-et-Marne

Oise

Ardennes

Bar-sur-Aube

Château-Thierry

Laon

Fère-en-Tardenois

Bergères-lès-Vertus

Provins

Reims

Soissons

Localisation des parcelles d’essais acolyance

Légende

ORGE DE PRINTEMPS

MAÏS

COLZA

ORGE D’HIVER

VIGNE

BETTERAVE

BLÉ TENDRE

PATURETOURNESOL

FÉVEROLE

POMME DE TERRE

Guillaume Pierrat « Grâce à ses essais, la coopéra-

tive a une crédibilité technique

très forte et indépendante des

firmes commerciales. » On

dispose de résultats objectifs qui correspondent

exactement à ce dont nous avons besoin pour

prendre des décisions. Pour les variétés par

exemple, nous pourrions nous appuyer sur les

résultats d’Arvalis ; ils sont intéressants, je les

lis aussi d’ailleurs. Mais ils ne me suffisent pas

car ils ne sont pas assez localisés, contrairement

à ceux du service agro d’acolyance qui corres-

pondent exactement à mon type de sol et au

climat du secteur. Autre point intéressant : les

visites des plateformes. Sauf empêchement

j’y vais toujours, notamment pour les variétés

parce que c’est un bon moyen de se rendre

compte des différences ; sur le papier un écart

de tenue à la verse est matérialisé par un chiffre

ou un bâton, sur le terrain c’est très concret.

Denis Maes« C’est important que la coopé-

rative mène ces essais et orga-

nise des visites ». Tous les ans

je me rends aux visites d’essais.

L’an dernier c’était sur mon

exploitation, j’avais donc un poste d’observation

privilégié. J’apprécie ces expérimentations parce

qu’elles sont concrètes, adaptées aux questions

que l’on se pose et très visuelles : quand on se

déplace sur une plateforme, on peut vraiment

évaluer une variété, voir comment elle réagit à

la pression des ravageurs, s’il faut lui appliquer

un ou deux traitements… c’est très parlant.

Ensuite, à l’heure des décisions quand on dis-

cute avec notre CPVS on a des repères en tête.

Aujourd’hui ! 13Aujourd’hui !12

Sacs poubelles 10%

Plaques isolantes dans le bâtiment 11%

Valorisation énergétique 41%

Réparation et vente 6%Destruction en laboratoire 1%

Papeterie cartonnerie 7%

Plastique haute qualité 3%

Tubes dans l’industrie 21%

Vos déchets vont faire un tube.

ENVI

RONN

EMEN

T

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RONN

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Dans le cadre de sa politique agroen-vironnementale, acolyance organise jusq’au 26 mai la collecte de printemps des déchets d’agrofournitures. Chaque année, la mobilisation des adhérents progresse. Leur geste responsable permet à de nombreux déchets, une fois recyclés, d’accéder à une seconde vie.

Cartons, emballages vides de produits phy-

tosanitaires (EVPP), big bags, films agri-

coles, ficelles, palettes… chaque déchet a

sa filière de recyclage. C’est la mission d’ADIVA-

LOR*, l’éco-organisme de l’agriculture française de

la trouver et de l’organiser. « Cette structure créée

il y a plus de 10 ans peut s’enorgueillir des résultats :

grâce à l’implication de tous les acteurs de la filière,

notamment les agriculteurs et les distributeurs tels

qu’acolyance, l’agriculture française est championne

d’Europe du recyclage. » précise Gael Denizart, dé-

légué régional Nord-Est Adivalor. Dès 2001, la pre-

mière filière de recyclage à avoir été mise en place

est celle des EVPP ; aujourd’hui on estime que près

de 80 % de ces déchets font l’objet d’une collecte

et d’un recyclage. En 2008, a été créée la filière

des emballages vides de produits fertilisants ; et en

2009 sont apparues celles des emballages vides de

semences et plants et des films agricoles. « D’ores

et déjà ces trois filières affichent un taux de collecte

supérieur à 60% et on vise 75% dès l’année 2015.

La dernière-née est la filière des emballages vides

de produits d’hygiène de l’élevage laitier ; c’était

en 2010 et elle collecte déjà un tiers des déchets

concernés. » ajoute Gael Denizart. Et cette année,

ADIVALOR lance un nouveau programme : la col-

lecte des ficelles et filets balles rondes.

Des déchets pleins de ressourcesPrès de 60% des déchets collectés sont recyclés

et transformés en produits à valeur tels que les

plaques isolantes, les sacs poubelles, les tubes

plastiques, le plastique haute qualité, le papier, car-

ton, les nouveaux contenants... Les 40 % restants

sont valorisés sous forme de production d’énergie.

Acolyance se mobiliseDu 22 avril au 26 mai, acolyance met en place 32

lieux de collecte dans ses différents sites. « Les

adhérents peuvent rapporter leurs déchets d’agro-

fournitures aux jours et lieux qui leur ont été indiqués

par courrier. Ils peuvent également consulter le pro-

gramme sur l’extranet de la coopérative.» explique

Stéphane Leclere, responsable Hygiène, Sécu-

rité, Environnement chez acolyance. En 4 ans, le

nombre d’adhérents participant à la collecte a été

quasiment multiplié par 4 et on s’attend à ce que

cette tendance se poursuive en 2013. Les volumes

collectés suivent eux aussi une belle courbe de

progression tandis que les produits se diversifient.

En 2012, la coopérative a collecté 236 tonnes de

matière grâce à deux collectes annuelles au prin-

temps et à l’automne.

*ADIVALOR (Agriculteurs, Distributeurs, Industriels pour La Valo-

risation Des Déchets Agricoles) est née d’une démarche volon-

taire. Les organisations représentant l’industrie de la protection

des plantes (UIPP, UPJ), les coopératives (Coop de France-métiers

du grain, InVivo), les négociants agricoles (FNA) et les agriculteurs

(APCA, FNSEA) sont les membres fondateurs d’ ADIVALOR. L’ac-

tion d’ADIVALOR est soutenue par le ministère de l’Écologie, le

ministère de l’Agriculture et l’Ademe.

Liste des déchets collectés : - Bidons, boîtes et sacs des pro-

duits phytopharmaceutiques

- Bigbag et sacs papier de semences

- Films agricoles usagés

- Ficelles et filets agricoles

- PPNU

Films agricoles : 33

Sacs engrais : 15

Big Bag : 55

Ficelles : 25

Sacs semence : 3PPNU : 1.3

EVPP (bidons vides) : 104

Collectes des déchets des adhérents en tonnes pour 2012

La seconde vie des déchets (données 2012)

acolyance est entrée dans une

démarche agroenvironnementale.

L’opération de collecte des déchets

est un exemple de sa mobilisation.

Aujourd’hui ! 15Aujourd’hui !14

David Costenoble, CPVS

Pour David Costenoble, même son de cloche : « Notre

savoir-faire, c’est le conseil ! De plus en plus, les agri-

culteurs nous questionnent sur la réglementation, sur

l’utilisation de telle ou telle spécialité phytosanitaire,

seule ou en mélange. Nous devons nous tenir informer, car tout évo-

lue rapidement. Mon métier reste toutefois rythmé par les saisons. En

hiver, je rencontre les agriculteurs pour faire le point sur leurs pro-

grammes et prendre leurs commandes pour la campagne en produits

et en services. Car chez acolyance, la vente de service et de produits

sont séparés. Comme je le précisai, le cœur de notre métier c’est le

conseil : un savoir-faire qui nous démarque de la concurrence, notam-

ment au printemps lors des tours de plaine. A cette saison, nous nous

réunissons une fois par semaine avec les 6 CPVS de la région. L’occa-

sion de faire le point sur l’actualité des cultures mais l’occasion aussi

d’échanger, de partager nos expériences. »

Jean-Philippe Torloting, l’homme à la double

casquette

Jean-Philippe Torloting est le seul du groupe à en-

dosser la double casquette d’ATC et de CPVS et ce,

depuis un an. « Initialement, j’étais CPVS avec des ad-

hérents aux ¾ agri-viti et au ¼ restant viti-agri. C’est-

à-dire qu’agriculteurs et viticulteurs recevaient 2 interlocuteurs ! Pas

très efficace ! J’ai donc proposé une solution plus simple en endossant

le rôle de conseiller agricole et viticole. La mise en route fut assez

compliquée il faut bien le reconnaitre car ce sont deux métiers, deux

approches différentes. Des adhérents avec qui cela se passait très

bien pour la partie agricole m’ont alors regardé bizarrement quand

j’ai abordé avec eux la gamme viti et vinicole. Mais avec le temps

la confiance est venue. Cette organisation permet de mutualiser les

compétences tout en étant plus réactif et plus efficace. »

Deux métiers au service des agriculteurs et des viticulteurs

La volonté d’acolyance : créer des passerelles entre les métiers des ATC et des CPVS, utiliser leurs relationnels et leurs savoir-faire pour que viticulteurs et adhérents bénéficient du meilleur service.

ATC. CPVS. Deux abréviations pour dési-

gner deux métiers, deux équipes, deux

approches distinctes du monde agricole et

viticole. Alors que les 20 agents technico-commer-

ciaux de Cohesis Distribution côtoient avant tout les

viticulteurs, les 30 conseillers en productions végé-

tales s’adressent quant à eux aux adhérents de la

coopérative, agriculteurs pour la plupart mais aussi

à l’activité mixte agri/viti. « La volonté du groupe

est de faire évoluer les relations entre les équipes

qui œuvrent toutes deux pour le même objectif :

permettre à l’agriculteur ou au viticulteur d’optimi-

ser son revenu », explique Christophe Thouvenin,

directeur commercial de Cohesis Distribution.

Même si l’approche de ces deux fonctions est diffé-

LES

HOM

MES

LES

HOM

MES

rente, toutes deux nécessitent expertise, technique,

conseil et relationnel. « Aujourd’hui, 400 adhérents

ont une activité mixte avec une dominante agri ou

viti. En collaboration avec Cohesis Distribution, aco-

lyance souhaite élargir l’expérience du CPVS, inter-

locuteur unique mise en place en 2012, en affectant

aux adhérents mixtes un conseiller agricole ou viti-

cole selon la dominante de son exploitation », pré-

cise Philippe Noizet, directeur agriculture. Cette

organisation rentre dans le cadre de la volonté

d’acolyance d’être une référence pour la qualité de

sa relation. C’est aussi et avant tout pour l’adhérent

un gain de temps et l’assurance d’avoir un interlo-

cuteur qui maitrise parfaitement l’approche glo-

bale de son exploitation.

Aujourd’hui ! 15

Plus d’une centaine d’adhérents d’acolyance est à la fois

agriculteur et viticulteur.

Sur le terrain : la compétence d’abord !

Laurent Ponsard, ATC spécialisé en viticulture

« C’est le conseil qui prime. Si le conseil est bon, la

vente suivra. De plus en plus, nos viticulteurs attendent

de nous un décryptage de la réglementation et des

contraintes environnementales. Plus que jamais, nous

devons être à leur écoute. Le métier d’ATC est basé sur le relationnel

et la confiance. Les essais mis en place depuis deux ans par le service

agronomique d’acolyance nous aident à affiner nos préconisations :

les viticulteurs sont en attente de technique. Dans ma région, je suis ré-

férent pour 3 ATC. Cette responsabilité m’amène à rencontrer une fois

par mois les autres référents. J’apprécie ces moments d’échanges. »

Nos talentsen tête !

Xavier Prevost, comptable et

photographeJe photographie les insectes, le matin des journées sans vent et

ensoleillées. J’ai une préférence pour les libellules, comme les agrions qui ont de superbes reflets bleu clair ou vert, avec de magnifiques cercles noirs sur le corps. De mai à octobre, lorsque la météo du week-end est favorable, je passe mes matinées près du canal et de l’Aisne à 15 km de Reims, à la recherche des plus beaux insectes. Ce sont toujours de belles promenades, au calme. Il faut savoir regarder la nature, qui est tellement belle ! Et lorsque je rentre, je découvre encore des détails sur l’ordinateur, que je n’avais pas vus en prenant les photos. Je me suis acheté un appareil photo avec mes premiers salaires : j’exerce donc ma passion depuis trente ans, surtout en macro-photo, même si je fais aussi des photos de voyages ou de sport. Mon travail de comptable demande les mêmes qualités que la photo d’insecte : il faut être calme et très précis. Je m’approche à 15 cm pour prendre une photo : il ne faut pas que l’insecte s’envole ! Et en macro, la gestion de la mise au point demande une très grande précision… Je suis impatient de voir revenir les beaux jours !

Anne Huet, responsable de l’administration commerciale Cohesis Distribution et championne de kayakJe m’entraîne tous les jours en kayak, le midi durant une heure sur le plan d’eau d’Epernay. Et 2h30 le samedi… avec un peu de course à pied une fois par se-maine. Le kayak de course en ligne est un sport « d’entraînement » : la technique ne peut s’exprimer pleinement qu’avec une condition physique parfaite.

C’est très prenant, mais ça me détend beaucoup : j’ai besoin d’action ! Je ne fais du kayak que depuis cinq ans, dont trois ans en compétition. Les enfants grandissant et suite à une maladie, j’ai voulu penser à moi et « me bouger ». Je fais de la course en ligne, c’est-à-dire en « eaux calmes » vitesse sur 500 m, fond sur 5 000 m et marathon sur 20 km. Mon meilleur résultat est une médaille de bronze aux championnats de France, sur l’épreuve de vitesse en équipage. En individuel, j’ai accroché des places de 4ème en vitesse, en fond et en marathon, mais pas encore de médaille ! Le niveau est élevé : en vétéranes je cours contre des anciennes kayakistes de niveau olympique… Le kayak et le sport de haut niveau sont une grande école d’humilité : lorsque l’on maîtrise enfin un domaine ou un geste, il faut continuer à travailler pour progresser davantage. C’est très comparable au monde de l’entreprise : le sport me permet de comprendre et d’accepter le changement, sans le prendre comme un reproche personnel. Il faut toujours aller de l’avant !

Evelyne Cotard, responsable de la formation et passionnée de cerfs-volantsC’est à Berck-sur-mer, tout à fait par hasard, que j’ai vu pour la pre-mière fois des cerfs-volants. S’y tenait un rassemblement internatio-nal. Puis la rencontre de Dieppe en 1994 m’a totalement fascinée. Au retour, j’ai acheté un cerf-volant pilotable et je me suis mis à

pratiquer. J’adore piloter pour ne plus penser à rien d’autre que mon vol, les figures à exécuter avec mon cerf-volant et la justesse de leur réalisation. Cela demande une grande concentration et aussi un peu de physique. Je n’ai jamais fait de compéti-tion, je pratique seulement pour le loisir et le plaisir, mais nous avons créé un club à Soissons dans lequel je m’investis depuis vingt ans. Tous les ans le club organise un meeting début juillet, et j’anime toute l’année des ateliers de construction pour apprendre à des jeunes à construire leur propre cerf-volant. Voir leur imagination débordante et leurs réalisations c’est toujours surprenant ! Je suis trésorière du club et je m’occupe de l’organisation, de l’intendance et des budgets, ce qui m’oblige à multiplier les contacts et m’apporte beaucoup en facilité de communication et en ouverture aux autres dans mon travail. Nous participons en effet à des rencontres internationales, à de nombreux meetings en France (cerf-volant monofil ou pilotable, seul ou en équipe), et nous construisons même des cerfs-volants anciens à partir de bambou et de coton. C’est très enrichissant !