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L’hebdo urbain pour vivre et consommer malinN°163 - DU JEUDI 28 FÉV. AU MERCREDI 5 MARS 2008 - ÉDITION PARIS & 1ÈRE COURONNE

EN SCÈNES

Dans “Plus si affinités” actuellement auSplendid, Mathilda May et PascalLégitimus passent au crible la rencontreamoureuse. LIRE PAGE 10

Pascal Légitimuset Mathilda May

PLANS DE TABLE

Notre sélection de lieux parisiens pourmanger “sur le pouce” ou à emporter...LIRE PAGE 12

Sur le pouceet “Take away”

Au paysdes merveillesde Juliette

Vos sorties pendantles vacances d’hiver

EN CAPITALES

Salons, fêtes, nouveautés, expositions...Voici les meilleurs plans sorties pour petitset grands pendant les vacancesscolaires de février. LIRE PAGE 6

Bouger, sauter,s’amuser... !

SHOPPING

À L’AFFICHE : Daniel Day-Lewis, Oscar du meilleur acteurpour le long métrage : “There will be blood” PAGE 9

Voici une sélection de tenues danslesquelles nos chers bambins vontpouvoir vivre en toute liberté. LIRE PAGE 14

©ZEP/CITÉ

DESSCIENCES

NOS CONTACTS

SOMMAIRE

ÉDITO

l y a quelque temps, je participais au concerto médiatiquementdéconcertant, par certains côtés, de l’hymne à La Môme, tant la vieromanesque de cette artiste, portée à l’écran, est époustouflante dejustesse et bouleversante d’émotion grâce au talent exceptionnelde Marion Cotillard, dont je présageais qu’elle aurait inévitablement

le César 2008 ! Mais, je ne m’attendais pas à pareille pluie de laurierspuisque l’actrice française est entrée dans l’Histoire en remportantégalement un Golden Globe, un Bafta à Londres et maintenant un Oscar.Car, c’est la première fois qu’une Française jouant dans un film françaisreçoit la récompense la plus prestigieuse du cinéma, après ClaudetteColbert (It Happened One Night de Frank Capra en 1934) et SimoneSignoret (Room at the Top de Jack Clayton en 1960), dans l’adaptationfrançaise du film Les chemins de Haute-ville qui, hasard de la programma-tion, sort tout juste en DVD pour la première fois aux éditions Opening.Pour les Français, la vraie surprise est venue également de l'Oscar dumeilleur court-métrage pour Mozart des Pickpockets de Philippe Pollet-Villard. Autre performance, dont nous avons choisi de porter un coup deprojecteur dans notre page cinéma cette semaine, celle du BritanniqueDaniel Day-Lewis qui a, quant à lui, été honoré de l'Oscar du meilleuracteur pour son rôle dans There will be blood, le plus mature des cinqlongs métrage de Paul Thomas Anderson et dont l’interprétation estépoustouflante (voir notre article page 9).Bref, voilà de quoi nous remonter quelque peu le moral pour ceux quidouteraient de la santé du cinéma français et de ses représentant(e)s quivient de consacrer aux César Abdellatif Kechiche avec La graine et lemulet. Dans cet extraordinaire film, dont le titre évoque un couscous au

EN SCÈNES

À LA UNE

À L’ AFFICHE

SORTIE LE 27 FÉVRIER

There will be blood 9

EN CAPITALES

AUTO

DEUX ROUES

Sécurité des enfants avant tout ! 20

ET PLUS SI AFFINITÉS

Mathilda May et Pascal Légitimus 10CARINE ERSENG À L’OLYMPIA

Du rêve à la réalité 11LA BOMBE

Rires assurésRECEPTION

Un polar émouvant

NOTRE SÉLECTION DE RESTAURANTS

Sur le pouce... ou take away ! 12

PLANS DE TABLE

SKI ET SPA

Le bien-être au sommet ! 16

ESCAPADE

DÉCORATION

Des murs à la page 25

IMMO

CHIMIE

Les filières d’avenir 29

EMPLOI

THERMALISME

Une cure anti-déprime 15

SPORT ET FORME

MODE ENFANTS

Bouger, sauter, s’amuser ! 14

SHOPPING

BONS PLANS

NOS MEILLEURS TUYAUX

Le plein de bonnes idées 8

RETROUVEZ TOUS LES ARTICLES DE PARUVENDUSUR WWW.PARUVENDUPARIS.COM

L’hymne à l’amourd’Hollywood

I

N°163 - DU JEUDI 28 FÉVRIER AU MERCREDI 5 MARS 2008

poisson, le réalisateur de L’esquive brosse un portraitde société sensible et juste à travers le parcours d’unvieux Maghrébin qui veut ouvrir son propre restau-rant à Sète. Une nouvelle offrande pour Kechiche quiavait déjà obtenu une ribambelle de récompenses(d'un prix du jury au Festival de Venise jusqu'au prixLouis-Delluc, le “Goncourt” du cinéma), et qui trônait de surcroît au som-met du palmarès critique d'une année particulièrement riche pour lecinéma français. Aussi, que l'Académie des Oscars cette fois-ci couronneune actrice étrangère dans un film en langue étrangère est un phénomènerarissime (quatre précédents en 80 éditions). La Môme Cotillard a triom-phé de sérieuses prétendantes. Elle affrontait Julie Christie (Loin d'elle),Cate Blanchett (Elisabeth : l'Age d'or), Laura Linney (La Famille Savage)et la jeune Ellen Page (Juno). La Française profite de la vague du “biopic”,terme américain désignant les biographies filmées. Parmi les neuf derniersOscar de la meilleure actrice, sept recompensaient des interprétations defemmes ayant existées, notamment la reine Elisabeth II d'Angleterre(The Queen), June Carter (Walk The Line), ou Virginia Woolf (The Hours).Une couronne de lauriers méritée donc pour cette jeune actrice qui crèveet irradie l’écran de sa présence décharnée en offrant son corps, son âmeet sa voix au fantôme de Piaf. Elle ne se contente pas de jouer Piaf, ellel’incarne, l’apprivoise, la possède jusqu’au tréfonds de son âme, jusquedans ses mots, ses gestes et ses traits. C’est Piaf. À travers un destin plusincroyable qu’un roman, elle nous fait découvrir l’âme d’une artiste et lecoeur d’une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouéeà son art jusqu’au sacrifice. Son œuvre est tragique et romanesque, popu-laire et universelle avec une vraie osmose entre un sujet, une forme et uneinterprétation dans une totale harmonie créatrice et avec une extraordinaireforce de conviction. C’est suffisamment rare pour être souligné.

" Dominique PARRAVANO - Rédacteur en chef

Hebdomadaire édité par Comareg -Société par actions simplifiée au capital de14.581.000 euros. Siège social23 av. Georges Pompidou - 69003 LYONRCS LYON 068 502 376 - Une filialede SEJG, GROUPE HERSANT MÉDIA

Président et Directeur de Publication :Frédéric AURAND

Vice-président du Conseilde Surveillance : Michel MOULIN

Directeur Délégué de Publication :Thierry DELAGE

Rédacteur en chef :Dominique PARRAVANO

Rédacteur en chef adjoint :Olivier D’HONDT

Assistante de Rédaction :Janine JACQUET

Rédacteurs-Graphistes :Annick REBOUILLAT et Eric BALVAY

Chef de rubrique People :Tony GOMEZ et Alexandre DOUSSON

NE JETEZPASCE JOURNALSURLA VOIE PUBLIQUENotre publication adhère au Bureau de Vérificationde la Publicité B.P. 4508 75362 - Paris Cedex 08.Les remarques concernant une publicité paruedans notre publication sont à adresser au BVP.

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Les gratuits ParuVendusont fabriqués à basede papier recyclé.

ADRESSE : ParuVendu- 8 villa Lourcine 75620 PARIS CEDEX 14RÉDACTION : 01 43 13 51 80 - PUBLICITÉ LOCALE : 01 43 13 51 60PUBLICITÉ NATIONALE : 01 58 44 22 07

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Responsables rubrique “En Scènes” :Bernard MONCEL et Dominique PARRAVANO

Ont collaboré à ce numéro :Vincent PERROT, Sonia DUBOIS, Julien COURBET,Christine VILNET, Frédérique de GRANVILLIERS,Laure MARCUS, Olivier BEDDOE, Pierre RIVAL,Pierre CHARLES, Françoise DIBOUSSI,Lise BOISSELIER et Daniel ALLIGNOL

Impression Hebdoprint TinqueuxZI du Mont St-Pierre 51430 TinqueuxDépôt légal à parution - Diffusion : POSTERSCOPE,4 place de Saverne. Courbevoie92971 Paris La Défense. Tél. : 01 41 16 12 10

SALONS, FÊTES, NOUVEAUTÉS, EXPOSITIONS

Vos plans sortiespour les vacances 6

JULIETTE

Au pays des merveilles ! 4

L’Historial, dédié au Général de Gaullea ouvert ses portes aux Invalides.

PHOTO:HERVÉABBADIE

L’IMAGE DE LA SEMAINE

Ni musée, ni mémorial, cet espace multimédia nous raconte l’histoire du chef de la France libreet du fondateur de la Vème République, uniquement par l'image et le son.

HÔTEL DES INVALIDES, PARIS 7e - WWW.CHARLES-DE-GAULLE.ORG

avec de la gravité donne plusde force et de relief à mespropos, à mon écriture. Et, c’estd’autant plus que vous venez derire que la chanson plus gravequi va suivre va prendre toutson sens. J’aime explorer toutesles palettes des émotions,à l’image de la vie.

D’où vous vient votreinspiration ? Car, vous avez

des thèmes d’inspirationsouvent inédits, atypiques,insolites… Cela vient desituations de la vie, d’images,de films, de livres, commeLa jeune fille et le tigre ?Oui, tout à fait. De situationsde la vie que je vais observer,que je vais vivre, d’images,de films ou de livres, commec’est le cas pour La jeune filleet le tigre dont vous parlez

soient faux, comme les colliersque les danseuses faisaientvalser dans la fosse d’orchestrependant la revue. Pourvuqu’ils fassent rêver !Je suivais mon père devantla télé quand la soirée étaitretransmise. Pour l’enfantque j’étais, voir son père jouerpour gagner sa vie était unémerveillement. Il me rapportaitchaque soir les échantillonsqui tombaient devant lui.Imaginez combien je conservaisprécieusement cette boîte !

L’humour, le cocasse,la fantaisie côtoient la gravité.Dans Bijoux et babioles,encore une fois, comique rimeavec dramatique. Vous aimezque les spectateurs passentpar plusieurs états, du rireaux larmes ?Tout à fait. Cette cohabitationde l’humour et de la fantaisie

Cet album est un vrai feud’artifice et festival de sons.Une orgie d’orchestrations.Il y a toujours une forme degénérosité dans vos albums.C’est une volonté de votrepart ?C’est gentil ce que vous medites. Oui, je crois que j’aimecela. J’aime explorer denouveaux sons et les mélanger.J’aime vraiment le mélangeen musique et j’ai une vraiepassion pour les instruments.

Pourquoi ce titreBijoux et babioles ?Il fait référence à la chansonLa Boîte en fer blanc,celle où je collectionnaisles bijoux des danseusesdu Moulin Rouge où mon pèreétait musicien. J’offredes perles au public, au senspropre comme au sens figuré.Et qu’importe que ces joyaux

Deux ans après

avoir été

honorée

de la Victoire

de la Musique

de la meilleure

artiste

interprète

féminine,

Juliette qui fait figure d’électron libre

de la chanson française, anti bling-bling

et anti-conformiste, à rebours

des canons classiques des nymphettes

formatées du paysage musical,

sort son nouvel opus Bijoux et babioles.

Un nouvel album, une fois encore,

empli de perles rares précieuses,

plus ou moins sérieuses, toutes taillées

avec le même doigté, serties

de mélodies rutilantes

et de textes tendres, cocasses,

graves ou douloureux, ciselés

d’un trait de plume acéré

ou d’une rime affûtée avec toujours

cette même envie de piquer juste.

Fantaisiste, mordante ou grandiloquente,

solennelle ou moqueuse, Juliette

est une chanteuse aussi multiple

que ses boules à facettes.

Interview dans les studios

de France Musique.

" Propos recueillis par Dominique PARRAVANO

À LA UNE

JulietteAu pays des merveilles de

Pour l’enfant que j’étais,voir son père jouer pourgagner sa vie était unémerveillement”“

et qui est un conte écrit parun auteur américain, FrankStockton. Pour punir ses sujetsdissidents, un roi les met faceà deux portes closes. Derrièrel’une d’entre elles, il y a unejeune fille que celui qui estsoumis à cette épreuve devraépouser et, derrière l’autre,un tigre qui le dévorera aussitôt.Il doit choisir à l’aveugle.En fait, je pourrais pratiquementvous raconter une anecdotepar chanson. Cela va du miniévénement de rien du toutà la rencontre avec unpersonnage hors du commun.Ma chanson est un pointde vue avec un angle précissur un sujet bien défini.Car, finalement on chantetoujours les mêmes thèmes.

Vous avez une conceptiontrès cinématographiquede vos chansons…Lorsque je créé une nouvellechanson, j’ai toujours desvisions cinématographiquesà l’esprit. Des images défilentdans ma tête. Ce qui présideà l’histoire d’une chansonce n’est pas le sujet mais l’angleque l’on choisit, à l’instard’un réalisateur qui va mettresa caméra à un endroit précispour filmer un plan.

Vos textes s’inspirent desouvenirs, comme Tu ronfles ?Pour certains, cela s’inspirede souvenirs. Oui, Tu ronfles,par exemple, s’appuie surdu vécu. Mon père était un grosronfleur. Ma mère en avaitmarre. J’en ai donc composéune chanson d’amour. Pour elle,l’absence de mon père eût étéplus triste que de ne plusl’entendre ronfler.

Vous abordez égalementun thème assez inédit, celuidu chanteur casserole où vousillustrez cet art de chanterfaux. Pour quelle raison ?C’est une chanson à la gloirede ceux qui chantent faux.L’idée m’est venue suiteà une commande de chansonque m’a faite la chanteuselyrique Anne Baquet et quichante haut. Et, je me suisdit que ce serait marrantde la faire chanter faux. Mais,du coup, j’aimais bien cettechanson et je me la suisréappropriée. L’importantdans la vie est de chanter.On chante peu finalementen France contrairementà certains pays.

Que pensez-vous d’ailleursde notre époque qui consacredes artistes en kits prêtsà l’empoi, formatés,catégorisés, classés et fichés ?Le formatage existe depuislongtemps et surtout depuisque l’industrie s’est emparéedu marché du disque. Dansces émissions que je regarde,c’est surtout de la télé-réalité.On ne voit pas grand chosede ce qu’ils apprennent.On leur apprend justeà être de bons choristes.

Vous avez d’ailleurs écritpour Olivia Ruiz, qui sortaitde la Star Academy...Oui, elle me l’a demandé.À l’évidence, Olivia avait bongoût et était entourée des TêtesRaides et des Weepers Circus.Elle recherchait des chansonsqui aient du sens. J’ai pris uneébauche abandonnée, parceque trop verbeuse, de J’aimepas l’amour, et je l’ai adaptéeà sa personnalité d’une jeunefille de 20 ans. Cela dit, ce genrede collaboration, ça a existépar le passé. Je pense auxSucettes de Gainsbourg pourFrance Gall. Ce phénomènes’est malheureusement perdumais, c’est sympa, ce mélangeentre un auteur sérieux et uneinterprète frivole.

qu’il existait une vaste culturemusicale autour de ce thèmede l’exil.

Vous reprenez la chansonTyrolienne Haineusede Pierre Dac, écriteen 1942 . Tout cela participedu même état d’esprit,à savoir une formede combat au servicede la tolérance ?Son propos était intéressant.Il dénonçait la haine commeoutil politique. Il faut savoirque Pierre Dac s’était engagédans la résistance,et s’est réfugié à Londres.Il deviendra d’ailleurs la voixde la France dans l’émissionsur la BBC Les Françaisparlent aux Français.

Quand Jean Rochefortvous dit qu’il vous admire,cela vous emplit de joie,je peux vous le dire !”“

Son CDBijoux et babioleschez Polydor

Son concertQUAND ? 3, 4 et 5 avrilOÙ ? À l’Olympia,28 boulevard desCapucines, Paris 9e.M° Havre-Caumartin.Réservationsau 0892 68 33 68ou www.olympiahall.com

Cette rencontre vous a-t-elleapporté un nouveau public ?Tout à fait. Il y a eu entre Oliviaet moi un échange de bonsprocédés. J’ai contribué à luidonner une crédibilité et, elle,m’a apporté un nouveau public.Lors de ma tournée, j’ai vu venirà moi des filles et des garçonsde 16 ans. Le public d’Oliviaétait curieux de me connaître.Un public non avertipour une écriture exigeanteest une bonne chose.

Sur votre album, la chansonAller sans retour parle dudéracinement, de l’exilpolitique ou économique.C’est une invitation à latolérance, à ceux qui ont faitun non-choix, celui de partiret qui est forcémentdouloureux ?Il s’agit de l’exil politiqueou économique. C’est uneinvitation à la compassionau sens noble du terme.Je regrette souvent que les gensne se mettent pas à la placedes autres. Les étrangers nechoisissent pas de s’installerchez nous pour nousenquiquiner. Ce qu’ilsabandonnent est bien plusterrible que le risque qu‘ilsprennent de soi-disant perturbernotre quotidien. Mettons-nousun peu à leur place.Leur non-choix –celui de partir–est forcément douloureux.J’ai juste pensé : “Et, si j’étaisl’un d’eux ?”. Cette idée dechanson m’est venue alorsque j’animais l’émission Julietteou la clé des sons, sur la radioFrance Musique et nous avionsabordé le thème de l’exilet je m’étais rendue compte

Vous chantez aussiFina Estampa de la chanteuseChabuca Granda,considérée commeune des plus grandeschanteuses du Pérouet qu’elle écrivit en 1963quand son père mourut…Ah ! comment savez-vous cela ?Effectivement, elle l’a chantéà la mort de son père.J’adore cette chansonet j’adore chanter en espagnol.

Votre disque fait souventsourire. Vous tenez beaucoupaux chansons fantaisistes.Il y en a encore une surcet album baptisée Lapins !de François Morel.Pour quelle raison ?Je tiens beaucoup aux chansonsfantaisistes car elles donnentplus de valeur aux chansonstristes. Le fait que Allersans retour soit encadréede pures bêtises la surligne !J’aime que les spectateurspassent par plusieursétats, qu’ils ne se disentpas d’emblée avantque le rideau s’ouvre :“Ce soir, on va se marrer !”.Et, c’est important de se marreren chanson mais il ne fautpas faire que ça commea pu le faire le regrettéCarlos. Je dois cet engouementpour la chanson fantaisisteà Trenet, que j’ai beaucoupécouté et dont les chansonsavaient une profondeurcachée. J’aime les chansonsidiotes. François Morelqui a beaucoup de talentm’en a envoyé beaucoupdont celle-ci que j’ai gardéecar j’en avais une visionscénique.

La chanson “petite messesolennelle” sent que vousaimez le bon vin…Je craque pour les vins desCôtes du Rhône. Je voulaisdepuis longtemps partagermon goût pour le bon vin,sans toutefois écrire de chansonà boire. Je voulais écrire quelquechose de plus amoureux commele fait de trinquer avant unepremière nuit d’amour. Alors,les analogies se déroulentet les idées fusent. Délier lalangue devient délier les sens.Naturellement, je convoqueles saints : Saint-Emilion,Saint-Estèphe et ainsi de suite...

Chanteuse, auteur, autantcomique que tragédiennesur scène, vous êtes une artistecomplète. La réalisation defilms, voire l’écriture d’unecomédie musicale ou d’uneopérette vous plairait ?Pourquoi pas ? Le bonheurd’être multi-cartes, c’estd’explorer de nouveaux horizons.C’est vrai que j’ai adoré faire ducinéma même si ça a été un peuconfidentiel et que j’aimeraissurtout réaliser mon filmet la musique de ce film.

De la chanteuse de barde Toulouse en passantpar le prix Charles Crosà votre Victoire de laMusique... Que vous inspirevotre parcours ?Je ne me suis jamais ennuyée.J’en garde une certaine formede fierté. Ce ne sont pas tant leshonneurs qui me rendent fière,mais la fidélité du public.Faire sa route sans concessionn’est pas toujours facile,et j’ai appris mon métier

petit à petit. C’est sans doutepour cela que je suis à l’aisepar rapport à la notoriété.Je n’ai pas attendu aprèsça pour être heureusedans mon métier. Depuisle début, je me fais plaisir.Et puis, comme une gosse,ce métier me permetde rencontrer des artistesque j’admire. Quand JeanRochefort vous dit qu’il vousadmire, cela vous emplit de joie,je peux vous le dire !

5

EN CAPITALESC’EST ÇA PARIS... Par Sonia Dubois

UN ŒIL SUR MA VILLE

Dans notre précédent numéro, nous annonçions par erreur la fin de l’expositionZizi sexuel,l’expo ! à la Cité des Sciences de La Villette pour le 29 février 2008.Nous vous prions donc de bien vouloir nous en excuser. Fort heureusement,c’est pendant toute l’année 2008 que vos enfants pourront découvrir cette grandeexposition, autant ludique qu’éducative, avec Titeuf et Nadia comme guide.Préparez dès maintenant votre visite sur www.cite-sciences.fr.Cité des Sciences et de l'Industrie, Paris 19e. Ouvert de 10h à 18h, dimanchede 10h à 19h, fermé le lundi. M° Porte de la Villette. www.cite-sciences.fr

Blek le Rat*traverse les mursÀ l’occasion de la sortie du livre “Blek leRat, en traversant les murs” , l’artisteinstalle ses pochoirs jusqu’au 31 marschez Artazart dans le 11e.À travers ce livre-recueil et cette exposition, vous retrouverezla vie et l’œuvre d’une des plus grandes figures de l’artcontemporain qui, presque trente ans après avoir commencéses graffitis à Paris, continue d’inspirer le monde du design etde la pub. Une référence donc dans le microcosme de l’artde rue. Pochoiriste puis affichiste, quand la répression faceaux graffitis se fit plus sévère à la fin des années 90, Blek leRat s’est illustré avec ses personnages grandeurs nature,peints sur du papier puis collés sur les murs du monde entier,de New York à Barcelone et de Londres à Taïpei... Le vieilIrlandais, La Madone ou Le soldat Russe ont précédé lasilhouette de Florence Aubenas. Grâce à ce livre référence,les amoureux de l’art de rue auront enfin leur bible.

Son autre actu, une expo à LosAngeles en avril.

ARTAZART, 83 quai de Valmy,Paris 10e www.artazart.comBlek le rat - En traversant lesmurs de King Adz et Sybille Prouparu en février 2008 aux ÉditionsThames & Hudson - 20,90 euros.*Référence au héros de BD “Blek le roc”.

MARCHÉMa brocantedu marché d’AligreVous je ne sais pas, mais, en ce qui me concerne,l’odeur du bois, et ceux qui travaillent ce matériaudes plus nobles, m’émeut aux larmes. Et pour satisfaire ma passionolfactive, je me balade, une fois par semaine, au moins, entre la Bastilleet le faubourg Saint-Antoine. Là, j’en prends plein le nez, les fabricantsde meubles, même s’ils se raréfient, laissent échapper des portesgrandes ouvertes de leurs ateliers des effluves de hêtre, de chêne, devernis et d’encaustique.Le paradis ! J’enquille le square Trousseau, j’arrive, comme on arriveraitplace Djemaa el Fna à Marrakech, en plein feu d’artifice de couleurs etde senteurs. Je suis, nous sommes, de plain-pied dans le marché d’Ali-gre du nom d’une veuve bienfaitrice de l’hospice des enfants trouvés.Les couleurs des fleurs du marché éclatent de partout, les tournesolsnous éblouissent et nous cherchons refuge du côté des légumes et desfruits, des viandes et des poissons. C’est peut être encore plus chargéde senteurs qu’une page du Parfum de Patrick Suskin qui, pourtant,reste la bible des nez.La marché d’Aligre a une mémoire aussi tenace que sa fidélité à sonpassé. Il n’oublie jamais qu’il servit à la fin du XVIIIe siècle à subveniraux besoins de tout le quartier. Donc on y trouve toujours des ébénisteset des marchands de bois. Mais, cette fois-ci, nous abordons le bois etle meuble sous l’angle de la brocante, du marchandage, de l’artistiqueimprobable, ou l’étiquette n’a pas valeur de loi mais de droit au dia-logue. Magnifique. Avec cinq ou dix euros, on est les rois du monde.Parfaitement. On repart avec une énorme poire presse papier en oliviercentenaire. Avec une tête étrusque (presque tendance arts premiers),une boîte à cirage en bois de loupe, et, si vous faites encore la moue,on vous rajoute un livre de photos des œuvres d’Egon Schiele. C’est pasbeau ça madame ? Vous l’avez compris, le marché d’Aligre, est proba-blement le dernier réel ventre de Paris, et je vous enjoins de vous y ren-dre pour repaître vos papilles gustatives, vos yeux et vos narines.LE MARCHÉ D’ALIGRE - Place d’Aligre, Paris 12eIl est ouvert tous les jours sauf le lundi.Les forains quittent leurs places à 13 heures.

Denis Savary“meilleurs vœux /d'après”Le deuxième volet du programme“Satellite”, la nouvelleprogrammation dédiée à l'artcontemporain, est consacréà Denis Savary, un artiste issude la scène artistique suisse.Jeu de Paume, placede la Concorde, Paris 8e.www.jeudepaume.orgM° Concorde

Ouragan sur la Louisiane à La GéodeLe film de Greg Mac Gillivray projeté pour plusieurs mois sur l’écran hémisphérique de La Géode est un émouvant voyage à traversla Louisiane et La Nouvelle-Orléans, à la rencontre des cajuns, de leur musique et des bayous dévastés par le passage de Katrina.La Géode, 26 avenue Corentin Cariou, Paris 19e - M° Porte de la Villette - Informations - horaires : 01 40 05 79 99www.lageode.fr - Réservations : 08 92 68 45 40 (0, 34 euros / minute) - De 9,00 à 10,50 euros

Par Olivier D’Hondt

LAGÉ

ODE-OURAG

ANSURLA

LOUISIANE

PHOTOG

RAPHIE:JEREM

YBIERER

©DENISSAVARY

COURTESY

GALERIEXIPPAS,PARIS

Alma - Denis Savary2007, d'après la Poupéed'Oskar Kokoschka, 1919

©BLEKLE

RAT&SM

P.

Vlaminck Un Instinct fauveL’exposition du Musée du Luxembourg rassemble les œuvres de

jeunesse de Maurice de Vlaminck de 1900 à 1915. À cette époque,la révolution artistique du 20e siècle est en marche et l’engagement

de Vlaminck aux côtés des anarchistes se traduit, non seulementpar sa participation au journal Le Libertaire dès 1901 mais

également au niveau pictural. Qualifié très vite de post-impresssionniste, il sera à l’origine, avec Derain et Matisse,

entre-autres du Fauvisme. Il peindra la vallée de la Seine -d’Argenteuil à Bougival, et à Chatou où Rueil où il vécu – quand lesmêmes Derain et Matisse étaient à Collioure. Les toiles présentées

au Musée du Luxembourg sont majoritairement des paysages maisaussi, moins connus, des portraits et natures mortes. À l’image de

cette prostituée du cabaret montmartrois du Rat Mort, tableau danslequel il dévoile les prémices de l’expressionnisme.

Musée du Luxembourg , 19 rue de Vaugirard, Paris 6e.Informations : 01 45 44 12 90 - www.museeduluxembourg.fr

Réservations : www.billet-coupe-file.comM° Saint-Sulpice - De 6 à 11 euros

Vos plans sortiespour les vacances

SALONS, FÊTES, NOUVEAUTÉS, EXPOSITIONS

Zizi sexuel, l’expo ! L’Amour et la sexualité expliqués aux pré-ados.

Centaur & sheep stencil by Blek le Rat - Paris 2004

Maurice de Vlaminck - La Fille du Rat Mort, 1905Huile sur toile, 78 X 65 cm

KUNSTSTIFTUNG MERZBACHER © DROITS RÉSERVÉS - © ADAGP, PARIS, 2007

©ZEP/CITÉ

DESSCIENCES

" Dossier réalisé par Olivier D’HONDT

Rocco à la Maison RougeLa lumière devient malléable avec Rocco, cet artiste inclassable qui interrogenotre perception et notre regard entre l’artificiel et l’organique dans le vestibulede la Maison Rouge près de Bastille jusqu’au 18 mars. À voir également :Gregor Schneider, Pilar Albarracin et Marie Maillard, jusqu’au 18 mai.La Maison Rouge - Fondation Antoine de Galbert, 10 boulevard de la Bastille,Paris 12e - www.lamaisonrouge.org - Du mercredi au dimanche de 11h à 19hNocturne le jeudi jusqu’à 21 h - M° Quai de la rapée

LES ECHOS DU SALON

SALONDE L’AGRICULTUREL‘Odyssée du sucre “Voyage à travers le corps humain”Le Cedus (Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre) innove avec un show audiovisuel mixantimages, sons et lumières, qui va plonger le spectateur au cœur d’un périple exceptionnel intitulé :“L’Odyssée du sucre, Voyage à travers le corps humain”. Une odyssée pour mieux comprendre ce quise passe entre le plaisir de manger sucré et l’utilisation du glucose, avec sa transformation en énergiepar le cerveau et par les muscles. Hall 2-2 - Espace Odyssée Végétale. www.lesucre.com

“Le yaourt est dans le pré !!”Une vache de 5 mètres de haut et une aventure interactive à la découverte des secrets d’un yaourtbon et sain, c’est ce que Danone propose sur son stand. Un parcours multi sensoriel qui ravira petitset grands : toucher le pis d’une vache, observer des ferments, reconnaître les parfums des fruits…Enfin, dégustations et cadeaux collectors seront également au rendez-vous. Hall 1 - Allée N - Stand 51

Les vétérinaires sur le devant de la scèneUn bon moyen pour les petits parisiens de se familiariser avec la vie à la ferme, le Conseil de l’Ordredes Vétérinaires présent sur le salon a cette année mis en place des ateliers pour les enfants : Mini-ferme, maquillage animalier, fontaine à lait gratuite, distribution d’affiches, de crayons et de ballons…Hall 1 - Allée J - Stand 53

Le potager d’Île-de-France, les fruits et légumes à l’honneurSur un espace de 300 m2, l’Île-de-France et le CERVIA (Centre Régional de Valorisation et d’InnovationAgricole et Alimentaire créé en 2007) regroupe 25 exposants - majoritairement producteurs - représen-tent la région Île de France. Les artisans boulangers franciliens cuiront en direct la célèbre baguette deParis, réalisée sur place avec de la farine d’Île-de-France, les artisans bouchers préparent et proposentà la dégustation, la viande d’agneau et de bœuf de la région et les fruits et légumes produits à quelqueskilomètres de Paris seront à l’honneur. Chacun des deux week-end, l’Histoire entreen scène avec Louis XIV et son jardinier Jean-Baptiste de la Quintinie grâce àdes saynètes théâtrales qui vous permettront de faire la connaissance de Ver-sailles côté jardin, avec le “Potager du Roi”. Hall 7 - Stand ïle-de-France

“Mes Effets Aquitaine...”La région Aquitaine présente en avant première ses “Boîtes à Effets” en venteà La Grande Épicerie de Paris et sur le site www.gastronomie.aqui-taine.fr ! Trois boîtes, trois consommatrices, pour trois occasionsde se régaler : “L’Amoureuse”, “La Noctambule”, “La Sportive”.Chaque “Boîtes à Effets” est accompagnée d’un livret de 8 recettesréalisées par trois jeunes chefs étoilés aquitains. Rendez-vous surle stand les lundi 25, mercredi 27 (Journée Aquitaine) et vendredi29 février à 11h00, 12h30, 14h30 et 16h30.Hall 1 - Stand Région Aquitaine

SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURE 2008à la Porte de Versailles, jusqu’au 2 marsPréparez votre visite sur www.salon-agriculture.com

L'École du Spectacle, la Star Ac en vrai !Cette école d’un nouveau genre est un véritable Fame à la française et accueille les enfants dès la maternelle.Danse Classique, flamenco, claquettes, jazz, hip hop, chorégraphie, comédies musicales, les enfants peuventy apprendre tous les types de danse. En parallèle, l’Espace Lauriston propose le premier centre de formationd’apprentis (CFA) danse, comédie, chant, permettant aux jeunes de tous horizons de bénéficier d’une véritableformation et parfois d’intégrer une des comédies musicales comme les 10 commandements.

Sur audition et entretien : Académie Internationnale de la Danse et Cente de Formation d’ApprentisTél : 01 45 01 92 06 - www.cfadanseparis.com - www.academiedanseparis.com

Max Morise, Max Ernst, Simone Breton, Paul Eluard,Joseph Delteil, Gala Eluard, Robert Desnos et André Bretondans une fête foraine, France, 1923

Droopy, Star de la Fête du TimbreAprès Harry Potter en 2007, Droopy et ses amis, le Loup et la Girl, sont les nouveaux héros de la Fêtedu Timbre 2008 qui se déroulera dans 111 villes de France, les 1er et 2 mars 2008. En éditant unecollection de timbres à l’éffigie de ces personnages de dessins animés, La Poste a décidé de rendrehommage à Tex Avery dont on fêtera le centenaire de la naissance cette année.

La nouvelle MarianneCette nouvelle Marianne a été présentée dans l'après-mididu 29 janvier 2008 au siège de la Poste, Boulevard deVaugirard, par Jean-Paul Bailly, président de la Poste, enprésence d’Yves Beaujard, auteur de cette sobre et quelquepeu austère, effigie de la République qui va tristement ornernos lettres à partir du 1er juillet 2008. Résolument tournéevers le passé (regard vers la gauche), sans sourire...on lui préfère le glamourde la collectionDroopy.

La Photographie timbréeL’exposition présentée à l’Hôtel de Sully dans le 4e,montre l’inventivité visuelle de la carte postalephotographique au début du XXe siècle. “Les cartespostales ne constituent pas un art populaire. Tout auplus, la petite monnaie de l'art tout court et de lapoésie. Mais cette petite monnaie donne parfois l'idéede l'or”. Paul Eluard.Hôtel de Sully, 62 rue Saint-Antoine, Paris 4ewww.jeudepaume.org - M° Saint PaulDu 4 mars au 18 mai 2008 - De 2,5 à 5 euros.

PHOTOGRAPHE DE STUDIO INCONNU - COLLECTION MARC ET SYLVIE SATOR

Les poneysfont leur show !Chaque jour, pendant les vacancesde février jusqu’au 9 mars 2008 et tousles mercredis et samedis de l’année,à 14 h 30, les enfants ont rendez-vousau Musée Vivant du Cheval pour uneanimation qui leur est entièrementconsacrée : “Les poneys font leurspectacle”. Pendant 30 minutes,accompagnés du Petit Arlequin et d’uneécuyère du Musée Vivant du Cheval,ils proposent aux plus jeunes de faireplus ample connaissance : quemangent-ils, dorment-ils debout,d’où viennent-ils ?Musée vivant du Cheval - Domainede Chantilly - Entrée gratuite pourles moins de 4 ans. De 7 à 9 euros.www.museevivantducheval.frTél. : 03 44 57 40 40

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orsque Daniel Plainviewentend parler d’une petiteville de Californie où l’on

dit qu’un océan de pétrolecoulerait littéralement du sol,il décide d’aller tenter sachance et part avec son fils,H.W., à Little Boston. Dans cetendroit perdu où chacun luttepour survivre et où l’uniquedistraction est l’église animéepar le charismatique prêtreSunday, Plainwiew et son filsvoient le sort leur sourire. Maisplus rien ne sera comme avant.

Que Daniel Day-Lewis ait rem-porté la statuette dorée dimanchedernier ne changera absolumentrien à sa carrière. Car cet acteurest immense, et l’homme qu’ilest n’a pas attendu les honneurset les récompenses pour mettredans son travail cette exigencequi fait passer ses comparseshollywoodiens pour des fonc-tionnaires du cachet. Daniel Day-Lewis tourne peu mais chacunede ses performances est àmarquer d’une pierre blanche :My beautiful laundrette (Frears,1984), Le dernier des Mohicans(Michael Mann, 1992), Au nomdu père (Jim Sheridan, 1994),The boxer (Sheridan, 1998),Gangs of New-York (Scorsese,2003). Car ce qui est incroyableavec lui c’est qu’il en vient à faireoublier le film dans lequel il joue.Certains y verront peut-être undéfaut, mais je pense que s’il enest un, il est à imputer au

metteur en scène et au scéna-riste plus qu’au comédien. Carpour être à la hauteur de cethomme, il faut en avoir. Ce quiétait à priori le cas de Paul Tho-mas-Anderson qui a décidé avecce film d’annoncer au mondeentier, pour tous ceux qui nel’auraient pas encore comprisavec Magnolia (2000), qu’il estle plus grand cinéaste américainactuel. Je dis “était à priori lecas” car, là aussi, Day-Lewiséclipse le film. Et pourtant. Therewill be blood est le plus maturedes cinq longs métrages de PaulThomas Anderson, musicalementtrès inspiré par certains Kubrick,visuellement plus épuré quejamais, sur un scénario lui aussisans ambiguïté, une fresque surl’Amérique que n’aurait pasreniée Scorsese. Je suis un fande ce réalisateur et j’attendaisson nouveau film comme onattend la bonne parole. Finale-ment, c’est son comédien quim’a cueilli. Mais comment faireautrement ? Il est de tous lesplans. Il incarne un personnagefascinant et détestable, car tota-lement avide, qui vous déballe sanature profonde comme vous leferiez d’un poison caché dansdes poupées russes.

Mais si, comme je le suppose,There will be blood est, finale-ment, lui aussi, un film immense,la consécration de son acteur nedevrait pas faire ombrage à laconsécration de son réalisateur.

À L’AFFICHE

COUP DE CŒUR

Bien que cette saleté de crabe ait eu raison d’un descomédiens les plus populaires de tous les temps, 28 ans aprèssa disparition, le souvenir de Steve McQueen dégage toujoursune aura exceptionnelle. Un album de photos vient confirmercette fascination toujours intacte.

Au-delà d’une image forte de la virilité triomphante du cinéma USdes années 60 / 70, peu connaissent la vérité de Steve McQueen :celle d’un homme blessé et profondément marqué par sespremières années : “Ma petite enfance fut la pire des merdes imagi-nables…”. Ainsi évoquait-t’il la fuite de son père drogué peu aprèssa naissance, une mère prostituée alcoolique et cette adolescencetourmentée dans la ferme de son oncle. Enfant renfermé,dyslexique, presque sourd d’une oreille, solitaire et en échecscolaire, comment imaginer ce gamin fragile en future starmondiale ? Il s’ouvrit peu à peu sur le monde en passant par desgangs de jeunes voyous et quelques maisons de correction. Mêmeson engagement dans les Marines n’atténuant en rien sa natureprofonde pour l’insubordination, pourquoi se serait-il laissédompter par les nababs d’Hollywood ?

Après cinq années à l’Actor’sStudio et quelques petitsrôles sans intérêt au cinéma,la télévision allait changer savie. Titulaire du rôle de JossRandal, chasseur de prime dela série Au nom de la loi,l’homme et sa Winchesterdevinrent très populaires.D’une grande lucidité, SteeveMcQueen resta toujours trèsdistant face à sa notoriété,“Ma célébrité ? Peut-être est-ce parce que je viens de la rue

que les gens s’identifient à moi…”. Steve gravit rapidement lesaffiches de grands classiques, incarnant un des 7 mercenaires ouen organisant une Grande évasion manquée… N’ayant jamaisaccepté de sacrifier sa passion pour les sports mécaniques au profitd’un illusoire statut de star, l’ouvrage Steve McQueen Les Imagesd’une vie, illustre avec des clichés souvent rares la vie privée agitéeet la carrière du rebelle le plus instinctif d’Hollywood. Peu de textesmais quelques simples citations extraites d’interviews suffisentpour comprendre les profondes fêlures d’un être à fleur de peau.“La plupart des acteurs attrapent la grosse tête. Je n’ai aucuneenvie de devenir comme ça et je ne suis pas assez vaniteux pourimaginer que je suis une exception…”.

Si cet ouvrage ne vous donne pas immédiatement envie derevoir L’Affaire Thomas Crown, Bullitt ou Papillon, je vous lerembourse !

Steve McQueen Les Images d’une vie (YB Editions)

Par Vincent Perrot

LIBRAIRIE

Le dernierrebelle

ET AUSSI...

Bienvenue chezles ch’tisPhilippe Abrams est directeur de laposte de Salon-de-Provence. Il estmarié à Julie, dont le caractèredépressif lui rend la vieimpossible. Pour lui faire plaisir,Philippe fraude afin d’obtenir unemutation sur la Côte d’Azur. Mais il est démasqué :il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.Le succès de La maison du bonheur a donné des ailes à DanyBoon. Il nous revient, toujours sous la houlette de Claude Berri,avec une nouvelle comédie qui lui tient particulièrement à cœur.Il faut dire que Bienvenue chez les ch’tis parle de chez lui, du Nord-Pas de Calais, de cette région qui reste aux yeux de tous l’un desendroits les moins glamour de France. Alors bien sûr Dany Boonjoue à fond sur les clichés. Il ne prend pas de gants et attaque defront. Et c’est drôle. Il faut dire qu’il a parfaitement assimilé lesfondamentaux de son modèle, Francis Veber. Le duo comiqueMerad-Boon fonctionne à 100%, la bande qui les entoure(beaucoup de nouvelles têtes) assure totalement, en particulierAnne Marivin. On excusera le petit coup de mou en cours de partiede ce “Camping” chez les ch’tis car l’une des missions de ce filmest aussi de nous faire voir l’autre autrement que comme unecaricature.Un film de Dany Boon avec Ked Merad, Dany Boon, Zoé Felix,Anne Marivin, Philippe Duquesne, Guy Lecluyse, Line Renaud,Michel Galabru, Stéphane Freiss - Durée : 1h46

Un film de Paul ThomasAndersonAvec Daniel Day-Lewis,Paul Dano, Kevin J. O’Connor,Ciaran Hinds, Dillon FreasierDurée : 2h38

L Vous serez nombreux à vousprécipiter ce mercredi dans lessalles pour voir le meilleur, de ceque l’on appelle le 7ème art, seprojeter sous vos yeux. Finale-ment, je vous envie de ne pasencore avoir vu There will beblood. Bande de veinards.

THEREWILLBEBLOOD - SORTIE LE 27 FÉVRIER

L’acteur !Alors que l'Oscar de la meilleure actrice a été très justement attribué àMarion Cotillard, Daniel Day-Lewis s'est vu, quant à lui, recevoir celui dumeilleur acteur pour son rôle dans “There will be blood”. Mais comment enaurait-il pu en être autrement pour le plus grand acteur actuel ? " O. BEDDOE

2, rue du Commandant Guilbaud75016 Paris

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EN SCÈNES

Rock’n’Roll Legend !Un véritable show de Rock’n’Roll aura lieu au PetitJournal Montparnasse en réunissant des artistes desannées 60. Avec Danny Boy, Vic Laurens, leader DesVautours, Jean Veidly, ex-bassiste Des Pirates, quirendra hommage à Dany Logan et Peter Conrad.

Où ? 13, rue du Commandant Mouchotte, Paris 14e.Résa : 01 43 21 56 70. Quand ? Le 5 mars 2008.

Où ? Théâtre du Splendid -48, rue du Fbg Saint-Martin -Paris 10e. M° Château d’eau.Quand ? Du mardi au samedi à21h30, matinée samedi à 17h.Résa : 01.42.08.21.93.

©PHOTOJEAN-FRANÇOISMAIGRE

©PHOTO:GREGSOUSSAN

Une rencontre entre un homme et une femme riende plus simple… pas si sûr ! Mathilda May etPascal Légitimus vous prouvent le contraire.Du speed dating aux retrouvailles 20 ans après,ils passent au crible la rencontre amoureuse.Une fois les trois coups frappés, place au coupde foudre et plus si affinités !

La rencontreMATHILDAMAY-PASCALLÉGITIMUS

RETROUVEZ TOUTES LES INTERVIEWSDE TONYGOMEZSURSONBLOG

www.tonygomez.com

DANS LES BACS

DJ Dolores, “1 Real”Savant mélange et mariage de musiquestraditionnelles brésiliennes avec desmusiques urbaines euro-américaines et ens’inspirant des chansons qu’affectionnentles couches populaires, DJ Doloresprésente cet opus de chansons joyeuses etludiques, dont de nombreux textes, basés

sur l’observation d’une situation sociale et politique aux tensionsparticulièrement exacerbées, côtoient la jovialité de la musicalité.www.Crammed.be .

Lulu, de Bray- Dunes à Menton 2Lulu nous livre le deuxième volet de sonpériple De Bray-Dunes à Menton 2. Dans lachanson éponyme, parti de l’ile de Ré, Lulutermine son tour de France à Menton. Dansce nouvel album, il nous fait part de saréflexion sur son métier d’artiste etd’auteur, d’amours impossibles et pose un

regard parfois désenchanté sur ses contemporains. Un albumaffûté, tendre, drôle, parfois décalé. Des textes sensibles et justes.PIAS. www.luluenconcert.com

Rodolph Burger, No SportRodolphe Burger, chanteur du groupe derock Kat Onoma, signe son grand retour ensolo avec No sport, titre-clin d’œil à uneréponse de Churchill au secret sur salongévité. Il ne s’agit pas d’une déclarationde guerre au sport mais d’une prise dedistance dans cet opus face à un quotidien

parfois pesant, voire sclérosant. Voix obscure, profonde, et goûttoujours affirmé du romanesque, les mânes de Serge Gainsbourgne sont jamais loin. Servies par une orchestration très jazz rock,les sonorités prennent une place majuscule, conférant uneatmosphère feutrée, mystérieuse et ténébreuse. Rodolphe Burgery est au mieux de sa forme musicale et littéraire et invite, pournotre plus grand plaisir, Rachid Taha pour un Arabecedaire dont onse délecte sans modération. Capitol/EMI.

SAT, Second SouffleAvec Second Souffle, le rappeur marseillaisramène le hip hop à son état naturel, celuide l’authenticité, avec des émotionssuperbes et violentes. Un disque rayonnantde vie et d’énergie, d’un artiste qui aharponné le chaos et l’harmonie du mondedu bout de sa plume, la pesanteur du

bitume, la symphonie dissonante des grands ensembles, desquartiers populaires. Autrefois gâchette experte au sein de laFonky family, Sat est aujourd’hui un artiste en pleine expansion, etdont le rap est de plus en plus abouti à l’écriture exigeante. Unopus, vrai souffle créatif, lyrique et qui touche au cœur. Sony BMG.

la thématique pour pouvoirrestituer la situation la plus vraiepossible et jouer égalementen toute sincérité. Pour les gens,c’est une trouvaille que Mathildasoit drôle mais moi je le savaisparce qu’on se marrait déjà enécrivant sur le papier ! Et puis,elle peut aussi apporter un aspectémotionnel car il peut y avoir desdrames sur scène aussi !

Toutefois, la quête de l’autreest un thème sérieux.C’est le but de la vie derencontrer quelqu’un, non ?MM : En même temps, si onprend un peu de recul, c’esttoujours drôle. Il y a une formede comédie humaine dans la vieavec la manière dont les gens seprésentent l’un à l’autre, dans cequ’ils cherchent et dans ce qu’ilsveulent faire passer d’eux. Il y atoute une comédie qui peut êtreassez drôle si on se place d’unpoint de vue ironique. C’est ceque l’on a essayé de faire. Sansêtre pour autant dans lacaricature.PL : En fait, comme on est loind’être parfait, on cache la misèrepour pouvoir attirer l’autre. On separfume, on se formate, on essaied’être beau. Suivant la mode dumoment, les tablettes de chocolatou la coiffure, d’une certainemanière, sont des codes. Il y aun phénomène de reconnaissancecar tout est basé sur l’apparence.Les gens se trompent puisqu’ilsne vont pas chercher le plusimportant, c'est-à-dire la richesseintérieure…

Mathilda et Pascal, “Plus siaffinités” est un spectacle centrésur la rencontre amoureuse.Mais vous, comment vous-êtesvous rencontrés ?Pascal Légitimus : Au départ,c’est une idée de Mathilda.Elle avait envie d’aborderce thème-là car elle adore lesrencontres. Elle est curieuse decela. Il y a toujours une anecdoteparticulière. C’est toujoursintéressant. Elle m’a contacté viala réalisatrice Anne Marie Etiennepour que je lui donne mon avissur son projet. Cela m’a tout desuite emballé. Nous y sommesallés au feeling puis nous avonscoécrit ensemble avec un coup demain de Gil Galliot, notre metteuren scène, qui a permis par la suitede formater tout cela.Mathilda May : C’est le summumdu luxe de pouvoir choisir lesgens avec qui tu as envie detravailler. Moi qui ai toujours étéchoisie, sur ce spectacle, c’estl’inverse, j’ai choisi les gens dema famille humoristique !

Sur scène, avec une quarantainede personnages, vous donnezdes exemples mais vous n’êtesjamais des modèles ?PL : On ne donne pas de leçons.On expose des bouts de vies.C’est une chronique de la viedans des moments différentset variés avec des personnagessociologiquement différents. Bienévidemment, nous nous sommesattribués des personnages quel’on avait envie de jouer, mais ilssont toujours justes par rapport à

Pourquoi avez-vous choisi deraconter ces rencontres-là ?MM : Ma démarche artistiqueétait de parler de rencontres queles gens ne connaissent paset de les montrer. C’est un désird’écriture, de voir des choseset de les partager.PL : Pour rendre le monde plusbeau, il faut parfois montrer lalaideur. Mettre le doigt où cela faitmal. Si le public a peut-être loupéquelque chose, on lui montre enlui apportant un plus, pour l’enri-chir mais sans donner de leçons !

Ne pensez-vous pas que l’onest prêt à tout pour être aimé…jusqu’à aimer ?MM : Oui, je pars du principe qu’ilest encore meilleur d’aimer qued’être aimé. C’est ma conviction.PL : Je suis moins ambitieux, maisil faut au moins vibrer !

Vous reste-t-il des rencontres quevous n’avez pas encore montrées ?PL : On en a mis de côté unebonne dizaine.MM : On a essayé que ce soitle plus varié possible et quel’on soit dans des univers trèséclectiques en faisant attentionqu’une situation ne ressemble pasà une autre…

Vos transformations d’unerencontre à une autre sontétonnantes ! Parfois, le publicne vous reconnaît même pas !MM : C’est ce que j’adore,de passer d’un langage à l’autre.J’adore changer de voix toutcomme de musique !

La très bonne idée du spectacle,c’est d’avoir ajouté toutesces chansons !MM : Je chante et je danse depuistrès longtemps et je ne trouvaispas d’endroit pour mettre tout celaen pratique. Je voulais des sonsparticuliers comme du ragga.Il n’y en a jamais au théâtre !J’avais très envie de faire unspectacle complet !PL : Mais, c’est complet ! (rires)Et, c’est vrai que la bande son agitcomme un troisième personnage.

En résumé, vous êtes heureux surscène. Vous vous amusez commedes fous ?PL : Oui, c’est le but !MM : On a même eu un fou rirehier soir. Enfin, toi, tu te retiens…PL : J’essaye d’être un peu pro !Mais, c’est dur !MM : Oui, tu fais parfoisune de ces têtes !Et, cela mefait encorerire davantage !

Jeanne Juliette en folieAuteur, interprète, comédienne et danseuse, JeanneJuliette embarque le public dans un voyage atypiqueau sein de son univers poétique. Servie par une voixaux infinies modulations, elle donne chair à unemusique très personnelle composée par son père.

Où ? Les Folies Bergère - 32, rue Richer - Paris 9e.Quand ? Le 3 mars 2008 à 20h30.

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Les Bijoux, prolongations !Accompagnée d’une pianiste, cette pièce égrène avec intensitéles rimes luxuriantes des Fleurs du mal de Baudelaire sur desmusiques de Léo Ferré. Mis en scène avec esthétisme parCaroline Loeb, chaque tableau déploie une dramaturgiesuggestive, oscillant entre ombre et lumière. Un vrai bijou !

Où ? Au Lucernaire - 53, rue Notre Dame des ChampsParis 6e. Quand ? Jusqu’au 8 mars 2008.

Où ? Le Melo d’Amelie4 Rue Marie Stuart - Paris 2e.M°Etienne Marcel ou SentierQuand ? Mardi au samedià 20H. Samedi à 17H30.Résa : 01.40.26.11.11.

Rires assurés !LABOMBECOMÉDIE

Ne le dis pas à mamanDès l’âge de six ans, Toni est abusée par son père.Elle révèle l’indicible à sa mère qui se réfugie dansle déni. Enceinte de son père à quatorze ans, Tonine pourra compter que sur elle-même. Toni Maguiredécrit avec simplicité et lucidité son enfancecauchemardesque. Un témoignage poignant et édifiant.

Éditions K&B.

Les Z’Imbert & Moreau liveLeur spectacle de chansons originales plein de tendresse et de malice

met en scène avec humour et justesse la vie quotidienne des enfants :leurs questions aux adultes, la vie à la maison, à l’école, leursinterdits, les bonbons, le dentiste... Un show musical amusantà l’énergie communicative concçu pour petits et grands.

Où ? Théâtre de Trévise - 14 rue de Trévise - Paris 9e. Quand ?tous les jours à 15h sauf dimanche à 11h. Jusqu’au 9 mars.

Une comédie tonique, menéetambour battant, signée CaroleGreep et mise en scène parRodolphe Sand. Le thème ? Uncouple en crise décide d’engagerune babysitter qui débarque deLondres avec un secret qui vaplomber l’ambiance, pour garderleurs trois enfants pendant leursvacances en Corse. Mais voilà,celle qui est supposée les aider àréparer leur couple s’avère êtreune bombe ! Une pièce quiaborde, entre autres, des thèmesprofonds comme le cap de laquarantaine chez les femmes…Excellente distribution : Jean-Philippe Azéma, Carole Greep,Audrey Legrand et David Talbot.De très bons comédiens surscène, grâce auxquels on passeune très agréable soirée. À voir,rires assurés ! "B.MONCEL

©PHOTO:ISABELLERAYMOND

Où ? Théâtre des Mathurins36 Rue des Mathurins 75009Paris. M°Havre CaumartinQuand ? Mardi au samedi à21H. Matinées le samedi à16H30 et dimanche à 15H.Résa : 01.42.65.90.00.

Où ? Olympia28 Bd des Capucines Paris 9eQuand ? Lundi 17 Mars à 20H.résa : 0892.68.33.68Autre concert : Le Réservoir16 Rue de la Forge RoyaleParis 11eQuand ? le 28 Février à 21H30.Résa : 01.43.56.39.60 .www.carine-erseng.com

Un polar émouvantRECEPTIONTHÉÂTRE

Dans un hôtel perdu de province,un réceptionniste solitaire, bougonet alcoolique voit ses petites habi-tudes bouleversées par l’arrivéeénigmatique d’un jeune VRP dyna-mique puis de son invitée, unejeune femme mystérieuse et trou-blante… Pour percer ce mystère, leréceptionniste se posera toutes lesquestions possibles et inimagi-nables : pourquoi un tel comporte-ment étrange ? Pourquoi, et sur-tout, le visage de cette femme luiest-il si familier ? Tout au long de lapièce, on sent monter la pression,et la tension, entre nos deux comé-diens : Jean-Claude Dreyfus, leréceptionniste paisible et respec-tueux du travail bien fait, et ClaireNebout, saisissante et extraordi-naire dans son double rôle… Ellese grime tant à la perfection quesa transformation en homme est à

Inconnue du grand public,vous passez à l’Olympia dansquelques jours… Comment cerêve s’est-il concrétisé ?J’en avais envie. Je cherchais unesalle et un public se déplaçantpour mes chansons. Rendez-vousfut pris et la date arrêtée. Je suisfollement heureuse. J’aimetellement les gens, le public…

Qu’allez-vous chanter sur scène ?Une vingtaine de chansonsconnues mais aussi des pluspersonnelles et inédites. Sixmusiciens seront à mes côtés.Quant à la première partie,

Je suppose que vous vousreconnaissez dans la fameusechanson d’Aznavour,« Je m’voyais déjà »…Oui, forcément ! Je suis originairedu département de l’Oise et à 18ans, oui, je suis allée à Paris, tenterma chance en chantant dans lescabarets. Un rêve de petite fille carj’ai toujours voulu chanter, écriredes chansons. Je ne remercieraijamais assez par exemple “Chezma Cousine” à Montmartre et le“Don Camilo” de la Rue des Saints-Pères, célèbres cabarets, qui m’ontdonnée ma chance. Et où je passechaque soir…

À 18 ans, j’ai quitté ma province bien décidé à conquérir Paris… chantaitAznavour à ses débuts. Carine Erseng, a fait de même, bien décidée à prendreParis dans ses bras. Plutôt réussi, pour cette jeune auteur-compositeurinterprète, qui sera sur la scène mythique de l’Olympia dans quelques jours.Interview d’une artiste jusqu’au bout des ongles, heureuse et comblée…" parBernardMONCEL

Du rêve à la réalitéCARINEERSENGÀL’OLYMPIA

elle sera assurée par l’excellentVictor Barange, chanteur auteur-compositeur. Ce sera la fête !

Un bonheur n’arrivant jamaisseul, vous avez je crois une autrebonne nouvelle…Oui et c’est un scoop ! Je viens designer mon premier contrat, avecdans la foulée la sortie de monalbum courant juin.

La scène, c’est votre vie ?Oui. Transmettre le bonheur, la joie,le rêve et l’émotion au public,c’est la plus belle des choses.Oui, je suis heureuse…

tout point remarquable. Du très bonthéâtre. La confrontation et le jeu deces deux comédiens sont tels que lesspectateurs s’identifient pleinementà leur histoire. Excellent ! "B.M.

DANS LES BACS

Herbert Léonard, Au clair des femmesManifestement la carrière d’Herbert Léonardest placée sous le signe de l’amour. De sonpremier succès Quelque chose en moi tientmon cœur qui lui a ouvert les portes du succès,il y a quarante ans, jusqu’à ce nouvel album Auclair des femmes, il confirme son attachementaux mélodies et aux textes emprunts de

romantisme, à l'amour et surtout aux femmes pour qui il consacre unvéritable ode. Ce nouvel album ne déroge donc pas à la règle bien qu'ilprenne en compte l'avancée dans l'âge et le temps qui passe avec leschansons trés marquées et connotées comme Les femmes de monâge, c'est beau une femme à quarante ans, chaque jour qui passe.Un opus plus mélancolique d'un chanteur qui a résolument mûri maisdont l'écriture reste exigeante. Village Records.

Think Of One, Camping ShaâbiThink Of One sort un nouvel album chanté tourà tour en arabe, en dialecte anversois et enfrançais écrit et enregistré en collaborationavec des musiciens marocains. Leur démarchedécoule avant tout d’une passion pour leShaâbi marocain, ce style de chansonpopulaire contemporaine directement inspiré

de la musique traditionnelle berbère de danse et de fête, souvent jouéedans les mariages, surtout en milieu urbain. Le défi que s’est lancéThink Of One est de faire pénétrer le groove du shaâbi dans les oreillesdes jeunes européens… Camping Shaâbi intègre ainsi les élémentsmarocains aux composantes caractéristiques du son Think of One pourcréer un objet musical original et tout à fait agréable. Percussions,violons et claviers marocains y côtoient guitares, basses et batteries,d’ululantes voix houariyat y répondent à de débonnaires rengaines enflamand, et le tout est bien évidemment passé à la moulinetteThink Of One. www.Crammed.be

Jean Chartron, Blues BleusLes thèmes abordés par Jean Chartrontournent autour de sa famille. C’est à sesproches qu’il s’adresse le plus souvent dansses chansons, qu’ils soient toujours là prèsde lui, à l’autre bout du monde, ou bienqu’ils aient disparu. Quand il interprète unstandard, il le détourne pour en faire sa

chanson à lui, il le polit comme un galet jusqu’à ce qu’il tienneparfaitement dans sa main, il lui rajoute un refrain à sa manière,il en fait sa chose, mais à travers les mots des autres. C’esttoujours à ceux de son clan ou de son sang qu’il s’adresse. Celuidont la voix a surpris de grands professionnels comme RobbenFord ou Ceccarelli et qui s’est offert trois rappels en premièrepartie de Véronique Samson paraît, paradoxalement, peu sûr d’untalent qu’il est difficile de lui contester. Tout laisse penser quel’accueil qui sera réservé à ce premier opus lui donnera envie depersévérer. Dixifrog/Harmonia Mundi. Il sera enconcert le 10 mars au New Morning ( 1ère partiedes Carolina Chocolate Drops) et le 19 mai à lacigale en 1ère partie d’Eric Bibb.

NOTRESÉLECTIONDERESTAURANTS

La Ferme OpéraMême si l’on aime beaucoup l’am-biance de cette Ferme toute de boisvêtue, on attend avec impatience lesbeaux jours pour pouvoir venir ychercher nos agapes quotidiennespour illico presto les dévorer dans lejardin des Tuileries voisin. Au pro-gramme, de nombreuses prépara-tions bio comme ce sandwich œufsbrouillés, épinards et vinaigrette decourge ou cet autre sandwich auxoignons confits, légumes rôtis etbûche de chèvre. Pour accompa-gner le tout, on opte pour un jus defrais pressé et un yaourt de la Fermede Coubertin dans les Yvelines.55, rue Saint-Roch. 1er.01 40 20 12 12. Menus :de 9,80 à 12 €. M° Pyramides.

Le Café BHVLes raisons de venir au BHV sontnombreuses, on le sait tous. Parfois,entre deux achats de pots de pein-ture, de robes, de tasses à café ou declés de 12, l’estomac se met à crierfamine. Une seule solution, rejoindrece café connu aussi pour ses espaceslibrairie et épicerie fine, s’emparer

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PUBLI-INFOS

Manger sur le pouceà Paris est inévitablemais relativement faciletant le choix est large.4e ulement, on finitsouvent par se lasserdes boulangeriesde quartier qui serenouvellent peu.Heureusement, certainslieux de vie gourmandsnous offrent lapossibilité de nousrégaler en variantles plaisirs."Philippe CHARLES

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V r 2E !Venei découvrir les nouveautés et les coupsde cœur du mois de février et les interviewsexclusives d]Eric Mancio, Chef 4om melier durestaurant )uy 4avoy et de Jean-François Piège,Chef du Crillon, restaurant Les Ambassadeurs surce site dédié aux amoureux des vins et spiritueux.www.lemondedesvinsetspiritueux.comL’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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LA RECETTE FRANPRIX PUBLI-INFOS

Recette pour 6 personnes

INGRÉDIENTS :- 30 g de beurre- 8 clémentines- 10 cl de liqueur d'orange- 2 oeufs- 2 sachets de sucre vanillé- 1 gousse de vanille

PRÉPARATION :Préchauffez le four à 180°C (th 5) - Râpez le zeste des clémentineséquivalent à 2 c. à s - Hachez la pulpe de 6 clémentines.Faire chauffer dans une casserole avec la moitié de la gousse devanille ouverte en deux - Ajoutez le zeste râpé et le sucre vanillé.Laissez cuire pendant 5 minutes sur feu vif en remuant.Retirez la vanille et passez la pulpe de clémentine au moulin à légumes grille fine.Beurrez 6 ramequins avec 10 g de beurre - Fouettez les oeufs énergiquement etincorporez-les à la pulpe de clémentine passée - Versez la préparation dans lesramequins et placez-les dans un bain-marie.Cuisez les flans 25 minutes dans le four préchauffé.Laissez-les tiédir puis tranchez les clémentines réservées - Faire chauffer dans unepoêle avec le beurre restant, ajoutez la liqueur d'orange et le reste de vanille coupéen quatre - Laissez caraméliser les tranches sur feu moyen en les retournant souvent.Servir avec les flans.

CCrrèèmmee rreennvveerrssééeeCClléémmeennttiinnee

Drôle de bonhomme que MonsieurToshiro Kuroda, en France depuissi longtemps qu’il parle le fran-çais avec des coquetteries de finlettré. Avec l’ouverture de l’épi-cerie Workshop Issé, ce per-sonnage est en train de boule-verser la perception que nous

avons de la gastronomie de son pays. La cui-sine japonaise ne se limite pas au sushi, qu’onse le dise ! Chez lui, les plus grands chefsfrançais viennent se fournir en produits demoins en moins exotiques : algues pourMichel Troisgros du Lancaster, miso pourPascal Barbot de l’Astrance ou jus de yuzupour Christophe Mellet de la Bigarade... Ilsviennent tous, en quête d’une saveur et d’uneémotion qui relèveront leur cuisine. MonsieurKuroda fait aussi profiter les Parisiens de sascience avec trois restaurants situés non loinde l’Opéra. J’ai dîné avec lui dans l’un d’eux,Issé, du même nom que l’épicerie, où j’ai pume régaler de plats totalement inédits : que-nelle à la sardine, flan parfumé au yuzu, auxgrains de ginko, aux algues sèches et surtoutau bouillon de bonite – un poisson du Paci-fique – préalablement séché, un fond de sauceincroyablement goûteux ; ou encore tempurasde lotus, frits dans l’huile de sésame, même siMonsieur Kuroda ne désespère pas de faire

venir du Japon la rarissime huile de camélia.Le tout arrosé par des grands crus de saké,tels que le saké “Ginjo” ou “noble” au goût à lafois subtil et long en bouche. Nous vousemmènerons par la suite dans ses deuxautres restaurants mais, dès à présent, disonsque la présence de Toshiro Kuroda à Paris estun “plus” pour notre capitale gourmande, auxhabitants si férus de découvertes culinaires.

"Pierre RIVALEPICERIE WORKSHOP ISSÉ,11 rue Saint Augustin Paris 2e. Tel : 01 42 96 26 74RESTAURANT ISSÉ, 45, Rue de Richelieu,Paris 1er. Tel : 01 42 96 26 60(menu déjeuner : 12 ou 22 €/menu dîner : 30 €)

LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL

Toshiro KurodaRESTAURANT

Tarte Thé TartineVéritable institution de la tarte depuisune quinzaine d’années, ce restau-rant est le rendez-vous des amateursde pâte brisée et de pâte feuilletée.Tartes, tourtes, quiches sont présen-tées dans la vitrine et en passantdevant, il est rare de pouvoir résisterà l’appel de la Volcanique, bleu d’Au-vergne, Cantal crème fraîche etpommes de terre ou à celui de laMarocaine, poulet, oignons et can-nelle. Outre les tartes, la maison pré-pare aussi quelques tartines qui n’ontpas à rougir de leur gourmandise.129, boulevard Diderot. 8e.01 46 28 64 55. Formule :de 9,80 à 12 €. M° Nationou Reuilly-Diderot.

CojeanCe n’est pas le pionnier du mangersur le pouce mais il est à classerparmi les meilleurs. Dans un cadrecontemporain, la diversité des jus,soupes, salades, plats chauds, sand-wiches, fruits et autres boissons, esttelle que l’on peut venir chaque joursans jamais se lasser. Commentpourrait-il en être autrement quandon a goûté la salade B12, lentillesvertes, boulgour, persil, cerfeuil puisune quiche poulet aux pleurotes, letout accompagné d’un jus decarottes et oranges ?17, boulevard Haussmann. 9e.01 47 70 22 65. Carte : de 10à 25 €. M° Chaussée d’Antin.Adresses sur www.cojean.fr

Allo apéroL’apéritif ou la livraison chez vous d’unebouteille de Champagne, de vins ou autresspiritueux ? C’est possible avec Allo Apéro.Assortie de différents biscuits salés, votrelivraison arrive en moins de 45 minutes.Et, pour les apéro coquins, une boîtede 3 préservatifs vous sera proposée.www.alloapero.com ou 01 71 71 69 69

Savourcluble vin selon vousLeader de la vente de vins par correspondance,Savour club, c’est aussi la vente en magasins avecdes dégustations gratuites et des animationspayantes avec des soirées thématiques ou des coursd’initiation à la dégustation. La carte d’identité du goûtvous guidera dans votre choix.www.savourclub.fr

Bert’sLes Bert’s envahissent Paris depuisquelques années et tout le mondeest content d’en dégoter un en basde chez soi ou de son bureau. Véri-table lieu de vie, on vient pour lepetit-déjeuner en s’octroyant unmoment pour lire la presse, àl’heure du thé pour papoter et audéjeuner pour avaler un sandwichbaguette sésame aux trois fro-mages, d’un Wrap (galette de blé)poulet aux épices, tomates et bata-via et d’un fromage blanc à lacrème de marron.37, av.de la Grande Armée. 17e.01 40 67 75 15. Formulebien-être : 8,80 €. M° Argentine.Adresses sur www.berts.fr

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SPORT& FORME

10.000 personnes ont, commeelle, suivi cette voie pour soignerleur moral.Le Dr Olivier Dubois, psychiatre etmédecin thermal à Saujon nousexplique : “Progressivement lapersonne déprimée s’épuise, sedécourage. Elle a besoin de s’éloi-gner de son milieu et d’être relan-cée. Avec les soins quotidiens,l’équipe à son écoute, et la pré-sence d’un psychiatre en cas debesoin, elle trouve une détentephysique et morale, reprendconfiance et retrouve l’espoir”.La cure thermale consiste ensoins – bains bouillonnants, enpiscines, massages sous l’eau etdouches dans une eau thermalerelaxante (elle est particulièrementriche en ions favorables à ladétente : magnésium, sodium...).Selon le Dr O. Dubois, “la richesse

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Une cureanti-déprime

THERMALISME

Plus d’effets qu’un anti-dépresseurPlus de 200 patients souffrant d’anxiété permanente, avec dessignes dépressifs, ont participé à cette étude très sérieuse. La moi-tié des patients prenant l’antidépresseur le plus couramment pres-crit, l’autre moitié suivant une cure thermale spécialisée pendant 3semaines. Les patients ont été examinés 4 et 8 semaines après : lacure thermale a été plus efficace que l’antidépresseur de façon trèsnette dans plus de 50% des cas (contre 35% pour l’antidépres-seur). Et 22% de personnes guéries. Autres enseignements inté-ressants : les personnes qui réagissent le mieux à la cure sontcelles qui ont les symptômes les plus importants.Étude Stop Tag, menée par le Dr O. Dubois, psychiatreet médecin thermal avec le Pr Jean-Pierre Olié, HôpitalSainte-Anne à Paris, Pr Roger Salomon, Chr Bordeaux.

EN PRATIQUERemboursée par l’Assurance Maladie, la cure thermale doit être pres-crite par un médecin. Elle dure 3 semaines durant lesquelles le patientest pris en charge en demi-journée pour recevoir des soins. Les soinsde cure sont pris en charge en général à 60/70 %. L’hébergement et letransport sont à la charge du patient. La réservation doit se faire 3 à 4mois avant le début de la cure.

OÙ ALLER ?Stations spécialisées dans le psy : Divonne-les-Bains (Ain),www.thermes-divonne.fr ou 04 50 20 05 70. Saujon (Charente-Maritime), www.thermes.net ou 05 46 23 50 15. Stations avecd’autres indications : Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) :www.bagneresdebigorre-lamongie.com/fr/sante.htm ou 05 62 9550 71. Néris-les-Bains (Allier) (rhumatologie, psy, neurologie) :www.thermes-neris.com ou 04 70 03 10 39. Ussat-les-Bains(Ariège) (neurologie, psy, gynécologie) : www.thermes-ussat.comou 05 61 02 20 03. Plus d’informations : www.cneth.org, site duConseil National des Exploitants thermaux.

EN SAVOIR PLUS...

Retrouvez l’énergie indispensable à la vie, en curethermale. Une piste plus efficace et plus agréableque des antidépresseurs. À voir avec son médecin."Christine VILNET

et la puissance de l’eau lancée pardes jets sur la peau agit sur l’en-semble du système nerveux et aune incidence immédiate sur lecerveau”. Les patients, très vite, seremettent à construire des idéespositives. Par ailleurs, la cureréunit pendant trois semaines despersonnes qui vivent peu ou proule même type de situations. C’estdonc souvent une possibilitéd’échanges et de contacts enri-chissants. Par ailleurs, cetterégression utile (on s’occupe despersonnes, on les soutient, on lesmasse…) est sans doute plusbénéfique et plus heureuse qu’unehospitalisation inadaptée.

Evidemment, les cures ne sont pasprescrites à tous : les petits bleus àl’âme comme les grandes dépres-sions ne peuvent pas être pris encharge. Loin d’être des vacancespayées par la Sécurité sociale,comme certains le croient encore,ces cures à orientation psychoso-matique (le terme officiel) se révè-lent pour ceux qui ne peuvent passe sortir de leurs angoisses sansmédicament, une alternative “unechance dont on ne peut pas se pri-ver”, selon l’expression du Profes-seur Roger Salomon du CHR deBordeaux. Expérimentée de longuedate, cette thérapeutique doucemérite d’être mieux reconnue.

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LES BONS PLANS DU ROUTARD

CETTE SEMAINE

Bon anniversaire !Cette année, le Stade de France fête son dixième anniversaire.Gigantesque ellipse couronnée de hauts mâts haubanés, lemeilleur moyen de le découvrir est de passer de nuit par l’A 86pour apprécier, tel un vaisseau spatial, l’édifice illuminé. Édifiéen un temps record, la bête dispose de 80.000 places assisescouvertes (version football-rugby) ; ses tribunes basses, rétrac-tables, permettent d’élargir le terrain pour dégager les pistes(version athlétisme, 75.000 places) ; enfin, la pelouse peutaccueillir 20.000 personnes supplémentaires pour les méga-concerts (version spectacles, 90.000 places) et autres showsgigantesques. On y trouve aussi un espace polyvalent de2.000 places, le Chorum, ouvert aux meetings, salons ou toutce qu’on voudra, et des commerces et restaurants, dont unpanoramique, ouverts à l’année.Bref, on n’est pas loin de penser, comme beaucoup, que ce stadede France est le plus beau, surtout depuis qu’on y est devenuschampions du monde. Pour en savoir plus sur les coulisses dumonstre, des visites guidées sont organisées qui permettent derevivre les événements mémorables liés à son histoire.Pour connaître les nouveautés de la saison 2008, connectez-vous sur www.stadedefrance.com

OÙ MANGER ?LE WAGON - 15 bis, av. Jean-Moulin. Tél. 01-48-23-23-41.Mardi, jeudi et vendredi, le midi seulement, ainsi qu’un ven-dredi soir par mois. Fermé pendant les vacances scolaires.Réservation vivement conseillée. À la carte, env 20 €.Étonnant restaurant installé dans un wagon au milieu des toursHLM. Il est tenu par une école de formation professionnelle et deréinsertion : serveuses et cuistots appliqués vous gâtent. Onmange à bon prix des plats qui se tiennent, de la cuisine fran-çaise traditionnelle et il y a toujours un plat exotique au menu. Unvendredi soir par mois, un thème est retenu (Mexique, Norman-die, Brésil, etc).

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Séjour bien-être à Valfréjus...

LES CONSEILS DE “STOP ARNAQUES” AVEC JULIEN COURBET

“J’ai annulé ma croisière, l’agence refusede me rembourser. Que faire ?”“ Le 13 mars dernier, j’ai acheté, pour 2 100 euros, deuxplaces pour une croisière au départ de Marseille, en prenantsoin de souscrire une assurance annulation pour les deuxbillets. J’ai eu une tendinite invalidante à la jambe, m’empê-

chant de marcher et donc de prendre le bateau. J’ai donc envoyé par fax unedemande d’annulation à l’organisme organisateur de la croisière qui m’avaitvendu les billets. Cette société a alors revendu les deux places que nous avionslibérées. Puis mon médecin a établi un certificat médical faisant état de moninaptitude à voyager, que j’ai posté le 21 avril en recommandé avec AR. Malgrécela, le vendeur refuse toujours de me rembourser.”

Comment doit agir Pascal ?• Pascal doit se rendre dans son agence de voyages pour tenter d’arrangerson litige à l’amiable. N’ayant pu bénéficier de sa prestation de voyage pourdes raisons médicales, Pascal est en droit de demander le remboursementintégral de sa croisière grâce à l’assurance annulation qu’il avait souscrite.

D’autant qu’il a pu prouver son incapacité physiqueà se déplacer par certificat médical.• En cas de refus, il doit essayer de savoir pourquoila compagnie d’assurance lui refuse son rembourse-ment. Sinon, il ne reste qu’une seule solution àPascal, ayant déjà eu recours à la lettre recomman-dée avec accusé de réception, c’est le tribunal d’instance. Il y portera plaintepour le non-respect du contrat d’assurance et le non-respect de la policed’assurance.

LES CONSEILS DE STOP ARNAQUES• Selon la date d’annulation, vous obtiendrez un remboursement partiel.• Les assurances annulation : ces contrats contiennent de nombreusesexclusions. Il convient de les lire dans les moindres détails. Votre achat voussera remboursé si vous ne pouvez effectuer votre voyage pour des motifssérieux comme la maladie ou le licenciement économique.

Retrouvez le magazine Stop Arnaques en kiosque tous les mois.

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Musique : Pascal LafaScènographie : SergeWehrle Costumes : Claire Djemah Lumières : Phillipe Quillet Assistant mise en scène : Laurent Courtin Chorégraphie : GlwadysTricket

L’ESSAI DE LA SEMAINE SUR PARUVENDU.FR

PUBLI-INFOS

AUTO150.000>

C’est en euros, et en moyenne, le coût mensuel des avancesconsenties par un groupement de concessionnaires pour“offrir” à ses clients le bonus lié à l’achat d’une voiture propre.Le Conseil national des professionnels de l’automobile estimeque le montant des bonus avancés par l’ensemble des conces-sionnaires français s’élève à 30 millions d’euros par mois.

Quand on utilise quotidiennement un scooter ouune moto pour se rendre au travail, il est tentant defaire un petit crochet pour déposer le petit dernier àl’école. Mais quelques précautions s’imposent !"Daniel ALLIGNOL

Si tout le monde sait que le trans-port d’un enfant dans une voitureimpose l’utilisation d’un siègespécial dans lequel il est maintenupar un harnais, trop nombreuxsont les utilisateurs de deux-rouesmotorisés (moto ou scooter) quisemblent ignorer que le transportd’un enfant, même sur de trèscourtes distances, est soumiségalement à des règles strictes.Qui n’a jamais vu en effet de trèsjeunes enfants, la tête “protégée”par un casque fantaisie tout justebon à les préserver d’une chute detricycle, arriver à l’école assis àcalifourchon sur le réservoir d’unemoto ou debout sur le plancherd’un scooter, agrippé tant bien quemal à un guidon qui, au premierchoc, leur défoncera le menton ?

Les ratés de l’écopastilleVouloir préserver l’environnement, c’est bien. Le faire avec le bonus-malus écologique (appelé aussi écopastille) mis en place au lendemaindu Grenelle de l’Environnement, cela semblait parfait. Mais un grosgrain de sable vient de se glisser dans ce noble projet : Qui va payer ladifférence ? Au départ, l’argent engrangé directement par l’Etat, vial’établissement de la carte grise des voitures “malusées”, devait servir àcouvrir le bonus dont bénéficient depuis le 1er décembre 2007 les voi-tures qui polluent le moins ou, plus exactement, celles qui consom-ment le moins. Cet équilibre ne sera pas atteint ! En effet, les acheteursse sont rués sur les petites voitures (+ 78 % pour la Renault Twingo, +37 % pour la Peugeot 107, + 43 % pour la Ford Fiesta…) et, du coup,voilà l’Etat obligé de rembourser un peu plus de 65 millions d’eurosaux concessionnaires qui se chargent d’avancer le montant du bonus.Or, le malus n’a rapporté que 15 millions d’euros. Le calcul est vite fait :il manque 50 millions d’euros dans la caisse et les concessionnaires sedemandent quand ils seront remboursés. Pour ne pas qu’un trou detrésorerie ne se transforme en gouffre, certains d’entre eux sont mêmeallés jusqu’à demander à leurs clients de retarder un peu l’achat de leurnouvelle voiture “bonus”.

Deux solutions forcément impopulairesPour résoudre cet épineux problème, l’État n’a que deux solutions,aussi impopulaires l’une que l’autre : soit baisser le montant du bonus,soit annualiser le malus qui, pour le moment, ne s’acquitte qu’à l’achatd’une voiture neuve. C’est très certainement cette seconde solution quisera rapidement adoptée.

L’explosion du DieselUn moteur Diesel consommant beaucoup moins qu’un moteuressence, l’écopastille encourage les automobilistes à acheter despetites voitures carburant au gazole. Oui, mais voilà, si ces petites voi-tures rejettent moins de CO2 dans l’atmosphère, elles y crachent desparticules dont personne ne se résout à avouer qu’elles sont cancéri-gènes. Une solution existe, le FAP ou filtre à particules. Oui mais voilà,le FAP altère le rendement des moteurs et entraîne une consommationsupérieure. Les automobilistes français n’en veulent donc pas. Ducoup, alors que le FAP est monté de série sur nombre de petites voi-tures françaises vendues à l’étranger, il fait l’objet d’une option enFrance. Comptez environ 1.000 €… à rajouter à un probable malus.Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il était anormal qu’une voiture “pro-pre” coûte plus cher qu’une “sale”. C’est hélas l’inverse... pour lemoment !

DEUX-ROUES

GRENELLEDE L’ENVIRONNEMENT

Si l’on consulte le Code de la Route,les choses sont pourtant claires :“pour les enfants âgés de moins decinq ans, l'utilisation d'un siègeconçu à cet effet et muni d'unsystème de retenue est obligatoire”.Obligatoire aussi le port d’uncasque homologué !

Parents motards etenfants passagers :les bonnes solutions

Les bons équipementsLe siège spécialSi votre enfant est suffisam-ment grand pour se tenir assisavec les jambes qui atteignentles repose-pieds, pas de pro-blème ! Si ce n’est pas le cas,le recours à un siège spécialhomologué, fixé à la placedu passager et muni d’unsystème de retenue, s’impose.Nous en avons dénichéplusieurs modèles chez Equip Moto (http://equipmoto.fr) qui commer-cialise des sièges destinés aux enfants de 4 à 8 ans et pesant de 15 à30 kg. Ces sièges présentent l’avantage d’être équipés de repose-piedsréglables, mais également de sangles assez longues pour pouvoirs’adapter à toutes les motos, tous les scooters… et même les quads.Comptez 169,95 euros pour la version standard et 179,95 euros pourla version maxi dont les sangles sont conçues pour une grosse selle(+ de 95 cm de tour de selle). On pourra compléter le siège d’uneceinture destinée, elle, au pilote. Grâce aux quatre poignées qui y sontfixées, elle permet au jeune passager de se tenir fermement (34 eurosou en option à 17 euros avec le siège enfant).

Le casqueLe casque enfant doit impérativement êtrehomologué. Optez de préférence pourun casque intégral qui protégera lementon en cas de chute. Le Rhynojunior06 (139 euros chez EquipMoto) semble être un excellent choixpuisqu’il dispose d’une mentonnièrerelevable qui facilite son enfilage.Il faudra cependant tenir compte dupoids du casque afin d’éviter lescontraintes trop fortes sur les vertè-bres cervicales de l’enfant. Elles nedoivent pas supporter une contrainte supérieure à 1/25e de son poids.Pour un casque de 1 kg, il faudrait donc dans l’idéal que l’enfant pèse aumoins 25 kg !

La nouvelle Skoda FabiaCette semaine, la nouvelle Skoda Fabia,plus habitable, plus fonctionnelle, sérieuseet fun à la fois. La petite tchèque “madeby VW” mérite son succès.Retrouvez l’essai complet sur :www.paruvendu/auto-moto

La ceinture-poignet est idéalepour le passager arrière

un effet trompe-l’œil saisissant.Enduits et patines, type tadelaktmarocain par exemple, apportentune note romantique et désuète.La bonne idée : les peintures“ardoise” sont une des innovationsdu moment, on peut y inscrire desmessages ou des notes.

PAPIER PEINT

IMMO

DÉCORATION

C’EST À SAVOIR

STICKER

Créez un universL’adhésif est très à la mode en cemoment. Posé sur un mur maisaussi sur des meubles ou surdivers accessoires de décoration,il prend toutes les formes (animal,élément végétal, arabesque, motsou phrases…) et habille la pièceen un clin d’œil. C’est la solutionidéale pour apporter une toucheinsolite sans grand effort. Lesticker a l’avantage d’être moinscher, facile à poser et souvent trèsludique.La bonne idée : des stickers pourenfants personnalisables à l’envie(coloriage, dessins, collage).

PEINTUREMultipliez les effets !Manier le pinceau n’est plus unecorvée. Toujours plus lumineuses,plus éclatantes, les peintures d’au-jourd’hui jouent les caméléons.Magnétiques, elles s’appliquentdans la cuisine ou dans lachambre des enfants et accueillentmémos, pense-bêtes et souvenirsde voyage… Pailletées, ellesapportent une touche brillante etfestive ; métallisées, elles créent

Hausse des taux de créditLes banques relèvent de façon régulière le coût des empruntspour faire face à la baisse attendue des prix de l’immobilier.Dans la majorité des régions, les taux de crédit sur 25 ansdépassent aujourd’hui les 5%. Seuls l’Ile-de-France, le Nordet le Sud-Ouest affichent des taux moyens sous la barredes 5% à 4,95%. Du jamais vu depuis juin 2002.

*Source Le Figaro

Un jardin au balconUne maison avec terrain n’est pas indispensable pour s’inté-resser au jardinage. Si vous vivez en appartement, un petitbalcon est suffisant, non seulement pour y disposer desfleurs, mais aussi pour obtenir des plantes aromatiques, deslégumes et des fruits.

Le géranium est, sans conteste, la plante la plus répandue sur lesbalcons et les rebords des fenêtres où ses couleurs éclatantesapportent une touche de gaieté aux façades. Exigeants, lesgéraniums demandent beaucoup de lumière, d’eau et d’engrais.Pour les planter ou les sortir, attendez fin avril que tout risque degel soit écarté et rentrez les rapidement à l’intérieur lorsque la sai-son froide arrive. Les capucines grimpantes ou les pois de senteursont très esthétiques au balcon pour peu que vous les enrouliezautour des rambardes.

Pour débuter un potager d’appartement, semez des plantesaromatiques dans une jardinière ; le thym, le basilic et la coriandrene demandent guère d’entretien hormis un arrosage régulier. Dansdes pots séparés, placez des graines de ciboulette et de menthepour parfumer vos plats estivaux. La culture des légumes etdes fruits demande un peu plus d’attention que les aromates.Du terreau et de l’engrais sont nécessaires pour favoriser leurcroissance et l’arrosage doit s’effectuer deux fois par jour, matin etsoir, en dehors des heures de grosses chaleurs. Les tomatesse contentent de peu de terre, si vous manquez de place, vouspouvez les planter directement dans un sac de terreau, ouvert surla longueur, que vous camouflerez derrière vos plantes aroma-tiques. Si vous avez de l’espace sur votre balcon, plantez quelquespoivrons dans un bac exposé en plein soleil. Coté fruits, les fraisesse cultivent facilement dans des jardinières suspendues au balcon.Vous pouvez aussi tenter un pied de vigne si vous disposez desuffisamment d’espace. " Lise BOISSELIER

Des murs à la page !

Osez les contrastes !On l’avait “ringardisé”, il revientplus tendance que jamais. Soncôté vintage plaît. Honneur doncaux années 60-70 : Paisley, petitspois, couleurs psychédéliques,reliefs art déco… On peut joueravec les textures (floqué, aspectvelours, etc.) : alternez un lé mat etun lé brillant par exemple ; mixezentre plusieurs modèles ou deuxcouleurs du même modèle. Lemust : les papiers à texture enrelief, d’un très bel effet lorsqu’ils

sont peints (choisissez unepeinture à l’huile ou au latex, quiaccroche bien la lumière, stylepeinture métallisée. On ose aussivarier les tailles d’imprimés, dusurdimensionné à l’infinimentpetit. Autre tendance actuelle, onpeut “customiser” le papier peinten associant à ses motifs desperles de verre ou des billes.La bonne idée : appliquer un léunique sur un pan de mur suffit àpersonnaliser une pièce.

TISSULa signature d’une piècePensez à reproduire sur un murprincipal, les effets de votre textilemaison favori : le résultat estd’un chic ! Si les motifs (baroques,sixties ou hyper graphiques) et lescoloris sont sensiblement dansles mêmes tendances que pour lepapier peint, le choix des étoffess’est élargi. La soie, l’ultra suèdeimprimé, les cachemires, les che-nilles, le lin et autres paille semélangent et s’agencent dans unstyle des plus modernes. Lesfenêtres jouent de plus en plussouvent la trans-parence avecdes voilages chatoyants, tout enlégèreté.La bonne idée : plumes, cristauxet pampilles ajouteront une toucheaux pièces de tissus choisies.

Les murs ne serventplus seulement àdélimiter une pièce.Stickers, papierspeints, enduits,patines ou pochoirs,ils se parent de milleatours pour donnerdu caractère à votreintérieur.Tour d’horizon desgrandes tendancesdu moment."F. Diboussi – Tech&Co

PHOTO:WWW.IDZIF.EU

POCHOIR

Mises en scènes de vos mursLes frises de papier peint, c’esthas-been. En revanche, des motifsau pochoir reproduits à l’infini,c’est très in. On peut même en réa-liser en relief en substituant del’enduit à la peinture. Pour faciliterl’opération, on trouve sur le mar-ché des frises adhésives plus pra-tiques à manier.La bonne idée : faire courir unefrise en une courbe verticale quidépasse sur le plafond pour un effetde perspective intéressant.

590 euros>C’est le budget moyen consacréaux dépenses en énergies, électricité,gaz, fioul ou pétroles liquéfiés.Ces dépenses ont représenté 3,7% dubudget des ménages en 2006 selon uneétude de l'Insee publiée en février 2008.

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EMPLOILa part des femmes dans la demande d’emploiest en légère diminution : elles représentaient53,8 % des chercheurs d’emploi en 2007 contre56,8 % en 2005.*(chiffres ANPE).

EN CHIFFRES

12%L’industriechimiquefrançaiseemploie12 % deseffectifsde lachimieeuropéenne,la plaçant audeuxième rangeuropéen après l’Allemagne.

80%des entreprises chimiques sontdes PME.

1ère

L’industrie chimique est entête des secteurs industrielsfrançais en termes dedépenses intérieures enrecherche & développement.

Pour en savoir pluswww.uic.frhttp://lesmetiersdelachimie.comwww.ffc-asso.fr

BAISSE DU CHÔMAGEEN 2007Le ministère de l’Economie,des finances et de l’emploia annoncé une baisse de 9,3 %du nombre de demandeursd’emploi de catégorie 1 en2007. Cette diminution duchômage a profité en premierlieu aux jeunes (-11,3 %).

DISCRIMINATION : L’UNIONEUROPÉENNE INTERPELLE14 PAYSLa France, l’Irlande, la Grèce,l’Italie, les Pays-Bas, la Suède,l’Allemagne… : 14 pays ontété rappelés à l’ordre par laCommission Européenne enmatière de discriminationà l’emploi. Ils ont deux moispour justifier de leur mauvaiseapplication de la législationeuropéenne.

DES CLASSESPRÉPARATOIRES PLUSACCESSIBLES ?Le ministère de l’Educationa recommandé aux chefsd’établissement de présenter5 à 8 % de leurs élèves à lasélection des classes prépas.Actuellement, 300 lycées sur2.600 n’envoient aucunecandidature et seulement23 % des élèves de classespréparatoires sont boursiers.

À SAVOIR

Bhopal, AZF, Probo Koala,… les catastropheschimiques ont terni l’image d’une industriesouvent jugée artificielle, dangereuse, pollueuse.Mais la chimie ne se résume pas à la productiond’engrais ou de benzène. L’avenir serait du côtéde la gestion de l'énergie, des biotechnologieset de l’écologie. " LaureMARCUS

CHIMIE

Les filièresd’avenir

médicaments ou encore le contrôlequalité dans l’agro-alimentaire.Or la chimie intervient directementdans leur élaboration. Plus prochede nous cette fois, le Liquid CrystalDisplay est l’œuvre de chimistesinventifs. Ce nom ne vous dit rien ?Il a pourtant sa place dans la plupartde nos foyers sous l’appellationLCD. Horloges, écrans d’ordinateurs,télévisions, les fameux cristauxliquides se déclinent aujourd’huisous toutes les formes.“L’industrie chimique est en pleinediversification, une part croissantede jeunes chimistes s’orientent versde nouvelles filières créatricesd’emploi.” Directeur de laboratoireau CNRS, professeur à l’EcoleNationale Supérieure de Chimiede Paris et à l’université Pierre etMarie Curie, Philippe Marcus enest convaincu : les opportunitésseront au rendez-vous pour les pro-fessionnels de la chimie, mais pasuniquement là où on les attend.

La chimie verte enpleine croissanceLa protection de l’environnementpasse par des innovations depointe : plastiques biodégradables,biocarburants, épuration desfumées, séquestration du CO2…Pour toutes ces technologiesvertes, et bien d’autres, l’industriechimique a consacré 437 millionsd’euros en 2006, soit 14 % deses investissements. Economiesd'énergie, préparation de l'après-pétrole, limitation des déchets,produits de substitution auxsubstances polluantes ne pourrontêtre développés sans la chimie.

Quatrième employeur industrielen France, le secteur chimiquerassemble 230 000 professionnelset embauche en CDI 10.000 à15.000 personnes par an, dont60 % de jeunes. Une situation bienplus favorable qu’il y a 10 ans…Le secteur de la chimie lourde aconnu des temps difficiles, résistantdifficilement à la concurrence inter-nationale. La production massivede matières premières bon marché(éthylène, propène, benzène,méthanol…) est, en effet, propiceà la délocalisation vers les pays endéveloppement. En 10 ans, la filièrea ainsi perdu 15.000 emplois, pourla plupart peu qualifiés. Résultat :non seulement les effectifs ontgrimpé en qualification (la partdes ingénieurs et cadres est passéede 11 % en 1985 à 24 % en 2005)mais les emplois se déplacent aussides filières traditionnelles vers dessecteurs de pointe.

De la chimie à toutesles saucesAéronautique, électronique, auto-mobile, rien à voir avec la chimieme direz-vous. Et pourtant…Le géant des airs, l’A380, n’auraitpas pu décoller sans le concoursdes chimistes : matériaux sophisti-qués, peintures ultra résistantes,optimisation du carburant et despneus, la chimie est présenteà toutes les étapes, de la conceptionà la production. Même constatdu côté de la recherche médicale.Les biopuces, par exemple, sontdes composants miniaturisés indis-pensables pour le diagnostic demaladies, la recherche de nouveaux

Pour l’instant, le secteur reste uneniche en termes d’emploi maisl’épuisement annoncé des réservesde pétrole promet des recrute-ments en forte hausse. D’ici 15 ans,10 à 15 % de la surface agricolefrançaise pourraient être dédiés auxbesoins de la chimie du végétal !

53,8 %>

Dans le cadre du plan banlieue,le chef de l’État a annoncé,le 8 février dernier, la créationdu contrat d’autonomieproposé à 45.000 jeunes,durant trois ans, dans unesoixantaine de départements,pour des quartiers particulière-ment marqués par le chômage.

Le public ciblé :Sera tous les jeunes demoins de 26 ans sans emploides quartiers difficiles.

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